Le Papillon Livre des histoires

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Les Contes du Papillo2013n Recueil de dix contes écrits par de jeunes auteurs prometteurs des Caraïbes

Un projet du Rotary E-Club des Caraïbes 7020 http://rotaryeclub7020.blogspot.com


Ce projet n'aurait pas été possible sans le soutien de nos généreux contributeurs MERCI À Caribbean Associated Attorneys

Avocats Associés Solicitors, Barristers & Attorneys at Law

A full service Law Firm in Anguilla, British West Indies OFFICE ADDRESS & CONTACTS ADRESSE ET CONTACT WEST Commercial Village Lower South Hill P O Box 1110 The Va lley Anguilla British West Ind ies Tel: 1 264 497 5405 Fax: 1 264 497 3975 E-Mail: caa-axa@caribbean-attorneys.com Website: www.carib bean -attorneys.com

Le cabinet Caribbean Associated Lawyers ( CAA) a été créé à Anguilla en

The firm of Caribbean Associated Attorneys (CAA) was established in Anguilla in 1997. 1997. Ce The firm has strategic alliancesstratégiques with other lawyers and firms in the et UK, Caribbean, cabinet a des alliances avec d'autres avocats cabinets au and USA. Royaume-Uni, dans les Caraïbes et aux États-Unis. The aim of aCAA to offer d'offrir the very quality of legal services Anguilla CAA pourisobjectif leshighest prestations juridiques de haut in niveau à and the wider Anguilla Caribbean region and to endeavour to maintain this as well as the highest ethical et dans la région Caraïbes et s'engage à respecter celles-ci, ainsi standards times. que at lesallplus hauts standards d'éthique à chaque instant. CAA currently provides a wide range of legal services under the umbrella of a general CAA propose un large éventail de services juridiques dans le cadre d'un law practice. These services include Civil, Commercial and Criminal litigation and exercice général de la loi. Ces services incluent le droit de l'entreprise, le advice, with a special interest in Company, Banking, Entertainment and International droit bancaire, le droit de la propriété intellectuelle et le droit international. law.

Grâce à une étroite collaboration On Island ( Anguilla) Through a close association with On Islandavec (Anguilla) Corporate ServicesCorporate Limited, a Services Limited, une compagnie enregistrée sous lois d'Anguilla Company Manager registered under the laws of Anguilla andles functioning under et ACORN fonctionnant sous ACORN (Anguilla's on-line registration (Anguilla's on-line company registration system), CAAcompany is also able to provide system), to its CAA offre to aussi à sa clientèle la possibilité d'avoir accès in aux Services clientele access the facility of Company Management services Anguilla. Gestion des Entreprises à Anguilla.


MESSAGE DU ROTARY E-CLUB DES CARAÏBES 7020

...parce que nous sommes un E-Club Le Rotary E-Club de Caraïbes, 7020, est fier de vous présenter notre première action, « Le Livre Électronique du Papillon». Ce projet a vu 142 candidatures de tout le District 7020 ! Notre commission de sélection a eu beaucoup de mal à sélectionner seulement les dix qui paraîtraient dans notre premier Livre Électronique. Cette action met en lumière les possibilités, le potentiel et les opportunités qu'offre un E- Club. Un EClub doit seulement adopter une nouvelle vision de service et de camaraderie; cependant les idéaux du Rotary comme le service, l'éthique et l'intégrité sont éternellement présents. Notre E-Club est un village global. Les membres n'ont pas besoin d'être sur le même lieu au même moment, ni même dans la même région du monde. Grâce à Internet, une camaraderie pleine d'entrain et interactive est entretenue. L'E-Club rend à la fois possible et facile pour les rotariens de faire partie de la Famille Rotarienne, y compris pour ceux qui sont loin de chez eux, en voyage, ou pour ceux qui vivent dans des endroits où il n'y aucun Club Rotary, pour ceux aussi qui ont du mal à se déplacer, ou encore pour ceux qui veulent compenser une absence. Bien que notre E-Club est encore dans sa phase de début, nous sommes déjà un club vivant et important du D 7020. Le Rotary E-Club des Caraïbes, 7020 apporte une plus value à la famille du Rotary comme seul un E-Club peut le faire. Merci d'avoir acheté ce livre et de soutenir l'action humanitaire des Rotariens et du Rotary International. Amitiés Rotariennes Vincent Wheatley (British Virgin Islands)


MESSAGE À NOS LECTEURS Cher Ami, Nous espérons que vous apprécierez ce recueil de contes écrits par de jeunes auteurs des Îles des Caraïbes. Ce recueil a été produit par des Rotariens du Rotary E-Club des Caraïbes, 7020. Les Rotariens croient en quatre grands principes , et à chaque réunion hebdomadaire, nous nous les rappelons : LA VÉRITÉ - vous devez toujours dire la vérité LA LOYAUTÉ - vous devez toujours être loyal avec les autres quand vous jouez ou travaillez. L'AMITIÉ - quand vous décidez de venir en aide aux plus nécessiteux de votre communauté ou de nettoyer les abords de votre école, entraînez vos amis avec vous et vous en éprouverez deux fois plus de plaisir. AIDER LES AUTRES - il est important de venir en aide à ceux de votre entourage qui n'ont pas eu autant de chance que vous. Proposez votre aide à votre école pour vous rendre utile. Les Rotariens se rencontrent chaque semaine pour savoir ce qui se passe dans le monde et voir ce qu'ils peuvent faire pour améliorer les choses. Nous espérons que vous travaillerez dur à l'école et que vous aiderez à rendre meilleure votre communauté. De la part de Vos amis du Rotary E-Club des Caraïbes 7020 1


SOMMAIRE

Titre

Auteur

Le requin et la tortue

Chloe Bentick

4

Quand je devins la Maman de 11 poussins

Catrise J. Connor

6

Enfants maltraitĂŠs

Catya Dauba

8

Une bonne action en retour

Alec Harding

10

Le lĂŠzard solitaire

Ananda Hernandez

12

2

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SOMMAIRE Titre

Auteur

La course

Leena Hussein

14

Faire du bien

Lezli-Ann Richardson

16

Venir en aide aux pauvres

McKay Townsend

18

Le garรงon qui aida un sans abri

Kymani Williams

20

Fluffy a disparu

Jayda Woolery

22

3

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LE REQUIN ET LA TORTUE Par Chloe Bentick, 8 Ans Montessori sur Mer, Îles Caïman Il était une fois une tortue; elle adorait jouer et danser avec ses amis. La tortue ressemblait à un énorme tabouret: sa carapace était marron foncé avec un dessin de feu d'artifice. La tortue vivait dans le magnifique océan bleu entourant les Îles Caïman. Elle avait pour ami un requin, qui était très méchant et grognon. Il était de la même couleur que la mer et il avait des marques et des cicatrices sur tout le corps car il avait été souvent capturé puis relâché. Le requin aimait taquiner la tortue. Il le suivait toute la journée le traitant de tous les noms et effrayant les autres poissons. Cela rendait la tortue très triste et elle se sentait si seule. Elle se demandait pourquoi le requin n'était pas gentil avec elle. Par une chaude journée ensoleillée, le requin vit que la tortue était en danger. La tortue était prise dans un filet de pêche, et elle se débattait, se débattait et se débattait, mais n'arrivait pas à se libérer. La tortue avait si peur et criait à l'aide. Tous les autres poissons observaient la scène avec horreur. Le requin, lui, jeta juste un coup d'oeil et commença à s'éloigner. Tous les autres poissons dirent « ne vas-tu pas aider ton ami ? » Pendant que le requin s'éloignait se sentant coupable, il commença à se sentir mal à l'aise. Le requin se dit « Je dois sauver mon ami. Même si j'ai été méchant avec lui jusqu'ici, je dois prendre la bonne décision maintenant». Il fit demi-tour et commença à nager vers le bateau, remonta à la surface et sauta hors de l'eau et ouvrit toute grande sa bouche. Les pécheurs, effrayés, libérèrent la tortue. Tous les autres poissons acclamèrent le requin. Il avait sauvé la tortue ! Le requin se sentit fier d'avoir pris la bonne décision. Il promit à la tortue de ne plus jamais la taquiner. Le requin ne fut plus jamais méchant avec personne, et il aidait toujours un poisson en difficulté. La tortue et le requin devinrent les meilleurs amis au monde et vécurent toujours heureux dans les eaux bleu foncé de la mer des Îles Caïman. 5


QUAND JE DEVINS LA MAMAN DE 11 POUSSINS Par Catrise J. Connor, 7 ans Creek Infant School, Caiman Brac Depuis le cyclone Paloma, il y a beaucoup de poulets à l'état sauvage sur Caïman Brac. Les coqs sont tellement agaçants, dès le matin et toute la journée, tout ce qu'ils font c'est chanter! Ils me réveillent bien plus tôt que l'heure à laquelle je dois me lever pour aller a l'école; et les weekends et pendant les vacances, quand je pourrais dormir plus tard, ils m'en empêchent avec leurs chants agaçants. Les poules sont toujours en train de gratter et de creuser dans notre jardin. Ensuite, je suis obligée de passer le râteau car c'est ma corvée. Parfois, je souhaite qu'il n'y ait plus de poules. Mais un jour, il y a plusieurs mois, j'ai changé d'avis. Un jour, après l'école, pendant que mes amis et moi jouions dans le quartier, nous vîmes une grosse poule marron grattant le sol le long de la route. À côté d'elle, il y avait onze poussins. Ma copine Annie et moi les trouvions si mignons. Tout à coup, la maman poule décida de traverser la route, et en même temps arrivait une voiture. La voiture la heurta! Choquées, nous avons crié, mais cela ne servit à rien. La voiture ne s'arrêta pas et la maman poule est morte. Ses onze poussins s'éparpillèrent sur toute la place, pépiant et gazouillant ! Ils avaient si peur, et nous aussi. Rapidement, nous décidâmes de les attraper. Ce ne fut pas facile. Ils nous firent courir dans tous les sens. Ou alors, ils ne bougeaient plus et ne faisait plus de bruit pour qu'on ne puisse pas les trouver ! Un par un nous les attrapâmes, et nous les avons mis dans un panier à linge de ma Maman. Ils semblaient si petits et effrayés. Je me sentis vraiment triste pour eux parce qu'ils n'avaient plus de maman. Quand ma Maman rentra du travail, nous lui avons raconté ce qui s'était passé. Elle nous dit que parce qu'ils étaient si jeunes - probablement âgés de seulement un jour, ils ne survivraient peut-être pas à la nuit, car ils avaient besoin de leur maman pour les garder au chaud et les protéger. Ceci me décida à les aider. Je trouvai de vieux vêtements et les mis dans le panier, et couvris celui-ci avec une vieille moustiquaire. Finalement, ils s'installèrent, et je me sentis mieux.

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Pendant la nuit, je me levais pour m'assurer qu'ils allaient bien et ils me regardèrent avec leurs petits yeux tristes. J'étais au bord des larmes. Le lendemain matin, la première chose que je fis à mon réveil fut d'aller les voir. Nous les avions mis dans le garage pour la nuit. J'étais si heureuse car ils étaient tous VIVANTS et en bonne forme. Ma Maman me dit de tremper du pain pour leur donner à manger. Ils se jetèrent dessus ! Maintenant, nous devions décider de ce que nous ferions d'eux. Devrions- nous les laisser partir ? Ou essayer de les soigner jusqu'à ce qu'ils puissent se débrouiller tout seuls? Je dis à mes parents que je voulais m'occuper d'eux et ils me répondirent que j'en serais responsable. J'étais d'accord. Mon Papa construisit un poulailler et on les mit dedans. Je pouvais même y entrer et m'y tenir debout! Les poussins s'habituèrent à ce que je les nourrisse et que je leur donne de l'eau. Quand ils me voyaient arriver, ils poussaient des gazouillis comme s'ils étaient heureux de me voir. Je pense qu'ils pensaient que j'étais leur Maman ! Les semaines passèrent et ils grandirent. Ma Maman me demanda si je les laisserais sortir un jour du poulailler. Je ne savais pas quoi faire ! J'avais fini par tellement les aimer. Finalement, je décidai d'ouvrir la porte du poulailler pour les laisser sortir. Ils me regardèrent étrangement, puis sortirent un par un. Ils grattèrent et creusèrent le sol si gaiement! Les jeunes coqs (il y en avait quatre) firent semblant de se battre. Les jeunes poules battaient leurs ailes comme si elles voulaient montrer leur beauté. C'était un tel spectacle ! La chose étrange avec mes poulets, comme tout le monde les appelait, c'était que toute la journée ils grattaient, creusaient, chantaient et caquetaient, puis le soir, ils rentraient d'eux-mêmes dans le poulailler pour dormir. Les coqs chantaient à 5h00 du matin, mais je m'y étais habituée et cela ne me réveillait plus. Plus étrange encore, les poules ont commencé à pondre dans le poulailler -tellement que mon Papa a dû agrandir le poulailler pour elles. Nous avions des oeufs frais pour le petit déjeuner et pour faire des gâteaux. Ma grand-mère qui avait élevé des poulets quand elle était enfant, me dit que c'était parce que nous les avions sauvés et qu'elles nous remerciaient en retour en nous donnant des réveil-matin et des oeufs. J'aime son idée. Et je suis heureuse d'avoir fait une bonne action

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ENFANTS MALTRAITÉS Par Catya Dauba. 11 Ans École primaire de Sainte Marie Colombier, Saint-Barthélémy À travers le monde, beaucoup d'enfants et d'adolescents sont maltraités par leur famille environ 700 par an en France. Je vais vous raconter l'histoire de Fatoumata, qui avait 7 ans et était heureuse, comme tous les enfants de sa région, avec ses parents. Elle allait à l'école et jouait avec ses amis. Un jour, un terrible tremblement de terre frappa la région, détruisit la plupart des immeubles et fit beaucoup de victimes, entraînant la région et sa population dans une grande détresse. Au moment de la catastrophe, heureusement les parents de Fatoumata n'étaient pas à la maison. Fatoumata réussit à quitter la maison avant qu'elle ne soit détruite. Plusieurs jours passèrent et Fatoumata n'arriva pas à retrouver ses parents. Tout le village était détruit, et elle fut placée dans un orphelinat avec tous les autres enfants qui était dans la même situation. Ce jour là, la vie de Fatoumata changea de manière drastique, car il y avait une femme avec un regard terrifiant, pas très riche mais qui accepta de la recueillir, en échange de travaux à faire pour elle. Dès le début, elle dit « Voilà ce que je veux». On donna immédiatement un balai à Fatoumata, lui demandant de faire le ménage, la lessive et le repassage, de sortir les poubelles et toute autre corvée qu'elle n'avait pas à faire quand elle était avec ses parents. Il n'y avait ni amour ni compassion. Les rares fois où Fatoumata éprouva un peu d'espoir, c'était quand elle reconnaissait à l'école certains de ses amis. Fatoumata dépensait ce qu'il lui restait de forces pour apprendre à lire et à écrire correctement car c'est ce qui lui donnerait la chance et la possibilité de quitter cette vie. Les journées étaient longues et pénibles. Fatoumata ne se couchait jamais avant 23 heures, parce qu'elle devait d'abord faire la lessive, le repassage et sortir les poubelles avant d'aller au lit. Si elle n'avait pas accompli toutes ces corvées, elle n'avait pas le droit d'aller à l'école le lendemain. C'était à cette condition qu'elle pouvait habiter dans cette maison. 8


Après de longues années de vie avec cette femme, elle eut la plus grosse surprise de sa vie. Un après-midi, pendant ses cours, on lui transmit le message suivant «Nous avons trouvé tes parents. Ils sont vivants et t'attendent dans mon bureau». Fatoumata pensa qu'elle allait s'évanouir. C'était un rêve merveilleux, et il devenait réalité! Elle courut à la rencontre de ses parents. Ils l'attendaient et tout le monde fondit en larmes! Ils étaient à la recherche de Fatoumata depuis tout ce temps et n'avaient pas perdu espoir, car dans leur coeur, ils savaient qu'elle était toujours vivante. Fatoumata poursuivit ses études dans l'assistance aux enfants maltraités pour que ceux-ci n'aient pas à subir les mêmes épreuves qu'elle.

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UNE BONNE ACTION EN RETOUR Par Alec Harding, 10 Ans École primaire de George Town, Îles Caïman Il était une fois un jeune garçon prénommé Chang. Il vivait dans un petitvillage de montagne en Chine. Chang et sa famille vivaient dans l'isolement depuis 10 ans. Chaque nuit, il rêvait d'avoir un véritable ami, quelqu'un qui serait là dans les moments difficiles. Une nuit, pendant son sommeil, quelqu'un mit le feu au village. Heureusement, il réussit à sortir de la maison à temps. Tout le village était en deuil. À partir de ce moment, la petite tribu se déplaça pour trouver un nouveau site, ne s'arrêtant que pour se reposer. Chang se murmurait à lui-même silencieusement « Voici ma chance de trouver un véritable ami». À un moment, les villageois voulurent arrêter leur quête mais les ainés réussirent à les persuader d'avancer. Quelques centaines de mètres plus loin, ils arrivèrent aux abords d'une ville. Chang fut le premier à poser ses bagages et à courir vers la ville. Pour un garçon qui avait toujours vécu isolé, voir cette cité séduisante était quelque chose de merveilleux. Sa mère l'appela mais il était déjà trop loin pour l'entendre. Comme Chang se promenait dans la ville dans l'espoir de trouver un bon endroit pour se reposer, une silhouette le dépassa en courant. Elle courait si vite que Chang ne put voir ce que c'était; alors il décida de la suivre. Il courut à travers la foule dense de la cité de Chine dans l'espoir de trouver un ami véritable. La créature courut dans une impasse. Elle était piégée. Elle ne pouvait aller nulle part. Le garçon s'approcha de l'animal errant et comprit qu'il était blessé. Il décida de ramener le chien dans sa tribu et de le soigner. La première chose que fit le garçon avant de partir fut de donner un nom à l'animal. Il décida de l'appeler Wang. Chang porta Wang jusqu'au village. Heureusement pour lui, la tribu n'avait pas bougé. La maman de Chang était assise dans sa tente. Chang lui parla de Wang et de sa blessure. La maman était une personne très compréhensive et lui dit d'aller se coucher car il avait eu une longue journée. 10


Après trois semaines de soins, Wang était rétabli. À ce moment, les villageois décidèrent qu'il était temps de reprendre la route. Au cours de ce voyage pour trouver un nouvel endroit pour s'installer, ils eurent à escalader une montagne. Au cours de la montée, de petits cailloux commencèrent à leur tomber dessus. Les villageois ne firent pas attention et continuèrent l'escalade. Quelques mètres plus loin, il y eut un énorme éboulement. L'éboulis recouvrit tous les villageois y compris Chang. Wang, l'extraordinaire animal, fut le seul à en réchapper. Il fit demitour en cherchant son ami sous l'amas de gravats. Wang entendit un faible appel à l'aide. Il s'y précipita, découvrant son ami couvert de poussière de la tête aux pieds. Le mystérieux chien se précipita pour l'aider. Le champion écarta les rochers un à un, jusqu'à ce que finalement, Chang soit libéré. Le duo vola au secours des autres villageois. À la fin, les villageois furent sauvés et finirent par trouver un endroit accueillant qu'ils nommèrent maison, sur le sommet de la montagne. Chang et Wang vécurent ensemble pendant de nombreuses années. Tout était rentré dans l'ordre. Chang cessa de chercher un véritable ami car son véritable ami était le chien qui avait risqué sa vie pour lui. Wang avait montré un véritable courage et de l'amitié. C'est cela être un véritable ami - répondre présent quand on a vraiment besoin de vous, même dans les moments difficiles. La morale : aidez les autres même s'ils ne sont pas en mesure de vous rendre la pareille.

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LE LÉZARD SOLITAIRE Par Ananda Hernandez, 11 Ans École de Gifft Hill, St. John USVI Il était une fois un lézard grincheux sans aucun ami. Ce vieux lézard solitaire restait assis sur sa bûche toute la journée mangeant des bestioles et paressant. À chaque fois qu'une créature de la forêt s'approchait, il s'écriait «Sortez de ma propriété, vous dégoûtante créature des bois !» Un jour, il n'avait plus rien à manger. «Oh mon Dieu» soupira-t-il « Je vais fouiller la forêt pour trouver quelques coccinelles, ce sont les meilleures !» se dit-il. Alors il s'enfonça profondément dans la forêt pour rechercher la plus grosse coccinelle qu'il pourrait trouver. Tout à coup, il trébucha sur un énorme rocher. « À L'AIDE» criait quelqu'un. «Qu'est-ce-que c'était donc?» pensa-t-il tout haut. Le lézard grimpa sur le rocher; et à sa grande surprise découvrit une fée prise dans des branches. «Whoa» s'exclama-t-il. « Oh s'il vous plaît, aidez-moi. Je suis coincée dans ces branches et je ne peux pas me libérer » supplia la fée. « Pourquoi devrais-je t'aider ? » demanda le lézard «Pourquoi devrais-je aider qui que ce soit ?» Tout le monde est si heureux et de bonne humeur» se dit-il. «S'IL TE PLAÎT ! » cria la fée. « Bon d'accord» marmonna-t-il. Alors le lézard se mit au travail écartant les branches. «Je vais sûûûûremnt regretter mon geste» pensa-t-il. Après que la fée se soit libérée, elle remercia le lézard pour sa gentillesse. «Peux-tu me rendre encore un service ?» demanda gentiment la fée. « NON » répondit le lézard avec colère. « Oh s'il te plaît ! Ne vois-tu pas dans quel état je suis ? J'ai perdu mes ailes et je ne peux plus voler. Si je ne peux pas voler, je vais mourir ! Si tu me rends ce service, j'exaucerai ton vœu » promit-elle. « ARGH , bon mais c'est seulement pour le vœu » grogna le lézard. « Super ! merci. Un lutin a volé mes ailes, et pour le retrouver, tu dois aller dans le marécage des goules et trouver le grand chêne qui est au milieu du marécage» ordonna-t-elle. 12


« Un quoi ?» répondit, perdu le lézard. « Houla ! Trouve juste le lutin» soupira la fée. «OK» marmonna le lézard. Il se dirigea tout de suite vers le marécage des goules. «Hmmm qu'est ce que je pourrais choisir comme voeu? Peut-être un château digne d'un roi, ou alors une tonne d'or et de bijoux. Grâce à mon voeu je pourrais devenir le roi de la forêt» se dit-il avec gourmandise. Bientôt, il trébucha à travers le marécage des goules, et commença à chercher le vieux chêne. «Beurk. Cette partie de la forêt est dégoûtante» dit-il alors qu'il trébuchait dans une mare de boue. «Pouah!» grogna-t-il alors qu'il montait sur les racines d'un énorme chêne. Le lézard grimpa et grimpa, et bientôt atteignit une petite entrée qui aurait peut être convenu à un lapin. «ARGH» hurla quelque chose de l'intérieur de l'arbre. «Stupides animaux toujours en train de me raconter des mensonges» «Bonjour» dit le lézard avec respect « Qui, hein, qui est là ? » grogna le lutin. « C'est un lézard» répondit le lézard. « Entre. Je veux mieux te voir» ordonna le lutin. Alors le lézard entra en tremblant et avec un mauvais pressentiment. «Bonjour!» dit le lézard avec courtoisie «Pourquoi es-tu là ?» demanda le lutin avec suspicion «Oh parce que j'ai appris que tu étais le plus méchant et dangereux des lutins à avoir vécu. J'ai aussi entendu dire que tu avais volé les ailes de la fée. Super, je pourrais les voir ? » demanda le lézard malicieusement. «Oh, euh... bien sûr !» dit le lutin, surpris que quel qu'un puisse réellement apprécier sa méchanceté. Le lutin revint avec les ailes de la fée dans les mains. «Waouh» haleta le lézard. Est-ce-que je peux les toucher? « Bien sûr. Je vais faire un peu de thé. Ensuite nous pourrons parler de mes qualités » dit le lutin alors qu'il gagnait la cuisine. Pendant que le lutin était absent, le lézard se faufila à l'extérieur avec les ailes de la fée et les lui ramena. Alors , la fée le félicita, et il était si fier de lui même qu'il oublia son voeu. « Pour ta bonne action, tu as droit à un voeu» lui rappela la fée. Il réfléchit un instant et prit sa décision. « Je voudrais que tous les animaux de la forêt soient mes amis» dit, heureux, le lézard. Dès lors, le lézard vécut heureux, et tous les animaux de la forêt devinrent ses amis. 13


LA COURSE Par Leena Hussein, 10Ans École préparatoire et Collège de Caïman, Îles Caïman C'était une chaude journée d'été, et la course annuelle allait avoir lieu. Tout le monde attendait cette course avec impatience. En cette saison, le temps était agréable et chacun pouvait faire de l'exercice. Deux personnes prenaient cette course trop au sérieux; ils s'appelaient Pete et Ronald - Ron pour tout le monde. Pete était un mauvais perdant, avec toujours des commentaires désagréables sur tout le monde; alors que Ron était gentil et chaleureux. Son seul défaut, c'était qu'il avait toujours besoin de gagner. Les deux avaient en commun qu'ils aimaient la compétition. Pete et Ron s'étaient déjà rencontrés avant, grâce aux courses précédentes. Ils ne s'aimaient pas beaucoup; en réalité, ils se haïssaient. À leur première rencontre, Pete avait été très impoli avec Ron, disant des choses dignes d'une brute de l'école. Mais ce n'était pas la pire chose que Pete avait fait à Ron. Ron avait bien essayé d'être gentil et amical avec Pete, mais tout ce qu'il eut en retour fut une volée de commentaires désagréables. Alors, après un moment, Ron renonça à essayer d'être gentil avec Pete. Malheureusement, Ron n'avait jamais gagné auparavant. Il avait fait la course cinq fois et en deux fois avait failli gagner. Pete avait participé plus de huit fois et avait toujours gagné. C'était un champion quand il s'agissait de course. Personne en ville ne pouvait le battre. Ron était fatigué de perdre et déterminé à gagner la prochaine course, donc il commença à s'entraîner et à pratiquer. Avec du temps, il devint vraiment bon. Il allait être un adversaire coriace. Le jour de la compétition approchait et Pete s'en moquait. Il était un peu trop sûr de lui. Il ne voulait pas perdre de temps avec l'entraînement et pensait qu'il allait toujours gagner. Ron rencontra Pete par hasard pendant qu'ils faisaient des courses, et ne put s'empêcher de remarquer à quel point Pete avait perdu la forme depuis la dernière course. Ron remarqua aussi à quel point Pete mangeait mal en voyant ce qu'il y avait dans son chariot. Finalement, le jour de la course arriva, et tout le monde était super excité, en particulier les concurrents. Au coup de sifflet, la course démarra. 14


Au début, Ron était plutôt lent, mais bientôt il accéléra et se retrouva loin devant tout le monde à l'exception de Pete qui était juste derrière lui. Ron était étonné qu'il puisse courir aussi vite malgré toute cette malbouffe qu'il avait consommée. Ron réussit à rester en tête, mais à cinq foulées de la ligne d'arrivée, il trébucha et son pied resta pris dans une souche. Il était coincé. Ron essaya et essaya de se libérer, mais c'était trop dur. Après un temps, Pete arriva. Ron le supplia de l'aider à s'en sortir. Pete avait une décision difficile à prendre - aider Ron ou gagner la course et augmenter sa série de victoires. Pete se dit que peut-être en aidant Ron, il se ferait enfin un ami. Pete prit sa décision et aida Ron. Ron était était si heureux d'avoir vraiment une chance de gagner et remercia Pete. À partir de ce moment, Pete devint quelqu'un de gentil. Pete perdit la course, mais cela valait la peine car il s'était fait un ami.

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FAIRE DU BIEN Par Lezli-Ann Richardson, 11 Ans École Élémentaire Gladys A . Abraham, Saint-Thomas USVI Il y avait dans ma classe de sixième un groupe de trois garçons surnommé «trublions». Ils étaient toujours en bande et faisait tout ensemble. Ils manquaient de respect à leurs camarades de classe, les professeurs et tous ceux qui se mettaient en travers de leur chemin. Un jour, notre classe accueillit des visiteurs. Deux élèves de sixième d'une école de Sainte-Croix vinrent nous visiter. Ils avaient remporté un concours de sciences appliquées, et une de leurs récompenses était de visiter des écoles de Saint-Thomas et de Saint-John, afin de partager leurs projets. Ensuite, ils iraient en Floride pour participer au concours National. Notre professeur, Madame Glasford, nous rappela « Je tiens à vous rappeler que vous devez vous comporter avec courtoisie. Nous voulons que nos invités, se sentent les bienvenus, et nous voulons pouvoir écouter leurs présentations» Bien entendu, tous, à l'exception des «trublions» écoutèrent Madame Glasford. On pouvait les entendre murmurer «Ces pauvres mecs sont si idiots, et qui se soucie de leurs projets stupides? Je pense qu'ils étaient seulement jaloux, et j'étais impatiente que le déjeuner se termine pour aller voir les projets. Quand finalement il fut temps d'aller à la bibliothèque, tout le mode eut un choc en découvrant que quelqu'un avait volé certains éléments du projet et en avait brisé d'autres. «Qui a pu faire ça?» hurla un visiteur. J'avais bien une idée, mais je n'ai rien dit. Je savais ce que feraient les «trublions» aux mouchards. Les adultes étaient déçus et bouleversés. Je suis sure que Madame Glasford savait que c'était les «trublions». Mais après avoir cherché des indices pour trouver les coupables et n'en trouvant pas, elle ne pouvait prouver que c'était eux. Le projet resterait à l'école jusqu'à ce que tout soit rétabli. Madame Glasford ne savait plus quoi faire pour que les «trublions» changent leurs manières. Cette nuit, elle dit une prière supplémentaire pour les garçons et demanda à Dieu de leur montrer la bonne voie. Le lendemain matin, Madame Glasford arriva un peu plus tôt et semblait même heureuse. Nous avons démarré notre routine matinale sans parler de 16


ce qui s'était passé la veille. Je pensais réellement que toute la classe allait être punie pour ce qui s'était passé. Tout à coup, Madame Glasford nous demanda d'écouter notre prochain exposé. « Pas un nouvel exposé» protesta la classe. Elle continua à décrire le projet mais dit que celui-ci serait différent de tout ce qu'on avait fait jusqu'ici. Cet exposé allait nous aider à grandir et et à devenir des personnes meilleures. Ceci retint notre attention. On aurait dit que même les «trublions» écoutaient. Elle expliqua que notre exposé était intitulé « donner sans retour». Pendant la semaine, chacun de nous devait réaliser de bonnes actions pour les autres sans attendre quoi que soit en retour. Nous pouvions même le faire anonymement. À la fin de la semaine, nous ferions une présentation orale de nos expériences. Elle ne voulait pas que nous racontions ce que nous avions fait, mais que nous expliquions ce que nous ressentions. Aussi simple que paraissait le projet, chacun se demandait qui il pourrait aider. Je jetai un coup d'oeil aux «trublions» et notai qu'ils n'étaient plus du tout intéressés. Je suppose qu'ils pensaient que c'était un projet stupide. C'est alors que j'ai eu une idée. Je me dis, «et si ma première bonne action était d'aider les «trublions». Je décidai que, le lendemain, j'apporterais un goûter pour chacun et les mettrais sur leur pupitre avant leur arrivée. Ils n'avaient jamais de goûter et personne n'aimait partager avec eux. Le lendemain matin, j'arrivai tôt à l'école et déposa un goûter sur chacun de leurs pupitres. Ils étaient si heureux d'avoir leur propre goûter ! Ils semblaient de très bonne humeur et toute la journée se passa vraiment bien. À partir du milieu de la semaine, les gens faisaient des bonnes actions, pas seulement dans notre classe mais aussi dans les autres classes. Même les professeurs faisaient des bonnes actions. Tout le monde donnait sans retour. Mais la meilleure chose qui arriva fut que quelqu'un remit à sa place ce qui avait été volé et avait réparé ce qui avait été cassé. Quand vint le moment de faire nos présentations, tout le monde raconta à quel point on se sentait bien de faire de bonnes actions. Plus personne ne parla de «trublions». Nous étions tous un peu plus attentionnés et disposés à partager. Notre école devint un endroit nouveau et tout cela parce que nous avions commencé à faire de bonnes actions. 17


VENIR EN AIDE AUX PAUVRES Par McKay Townsend, 10 Ans École primaire de Cokes, Savanna La Mar, Jamaïque Kimmy était âgé de 7 ans et adorait l'école. Sa maman lui avait enseigné la bonté et il était toujours en train de partager avec les autres. Certains des élèves n'étaient pas gentils avec lui, mais il continuait à être bon malgré tout. Un jour, sur le chemin de l'école, il rencontra un petit garçon en haillons: sa chemise était déchirée et usée, son short vieux et sale et ses cheveux en désordre. Un camarade lui dit que le petit garçon venait d'une famille pauvre. Il avait pitié pour le garçon, car il semblait affamé. Il avait envie de lui venir en aide. Kimmy rentra à la maison cet après-midi et raconta à sa maman ce qu'il avait vu. Il lui dit « je veux l'aider». Sa maman était occupée, et Kimmy s'écria qu'il allait faire cuire quelques cookies et lui préparer des boissons. Vous comprenez, Kimmy était prêt à tout faire pour rendre quelqu'un heureux. Il avait appris cette semaine, à l'école que, quand vous faisiez quelque chose de bien, vous receviez du bien en retour. Kimmy n'était pas comme ces deux garçons du bas de la rue qui lançait des cailloux sur ce nouveau venu parce qu'il était pauvre. Cet après-midi, sa maman et lui choisirent des vêtements qui étaient trop grands pour lui et les mirent dans un sac. Sa mère et lui allèrent alors chez les gens de la communauté qui, savaient-ils avaient de la nourriture et d'autres choses à donner. Beaucoup de personnes étaient heureuses d'aider, et l'après midi, ils retournèrent à la maison avec deux grands sacs remplis pour le garçon pauvre et pour sa mère. Ils prirent encore des choses dans leur garde-manger, et Kimmy et sa maman se dirigèrent vers la maison du pauvre garçon. Quand Kimmy et sa maman arrivèrent dans le quartier, ils ne savaient pas laquelle des maisons délabrées était celle du garçon, et personne ne semblait savoir de qui ils parlaient. Heureusement pour eux, alors qu'ils allaient tristement rentrer chez eux, ils entendirent quel qu'un appeler Kimmy. Kimmy regarda autour de lui et vit le garçon dont il ne connaissait pas le nom. Kimmy courut vers lui, le prit dans ses bras et lui demanda son nom. Il lui répondit que son nom était Eran. Kimmy expliqua à Eran que sa maman et lui avaient apporté des affaires et voulait voir où il habitait. 18


Eran était enchanté de guider Kimmy et sa maman vers leur misérable petite maison d'une pièce délabrée qui se trouvait à l'autre bout du terrain de voisin. Il eurent à marcher sur un étroit sentier humide. Quand ils arrivèrent à la maison, la maman d'Eran était assise sur le perron, se demandant ce qui se passait, et ce que ces étrangers faisaient en compagnie d'Eran. Elle se leva en essuyant ses mains sur sa robe sale, qui donnait l'impression qu'elle l'avait portée depuis toujours. Quand ils s'approchèrent d'elle, la maman de Kimmy la salua et elle fit de même. Alors qu'ils s'approchaient d'elle, Eran lui expliqua que c'était son nouveau camarade d'école dont il lui avait parlé. C'était le premier à le serrer dans ses bras alors que les autres lui faisaient du mal. La maman d'Eran se sentit soulagée et devait penser qu'ils étaient de bons samaritains venus à son aide. La maman de Kimmy déposa le grand sac avec de bonnes choses entre les mains de la maman d'Eran tandis qu'un autre sac alla à Eran. Ils étaient impatients de voir ce qu'il y avait dans les sacs et les ouvrirent tout de suite. La maman d'Eran commença à manger des cookies tandis qu'Eran choisit des boissons. Ils étaient affamés. Kimmy et sa maman apprirent de la maman d'Eran que son papa était mort sur la ferme où il travaillait depuis de nombreuses années. Ils étaient pauvres et c'est pourquoi Eran n'allait pas tous les jours à l'école et que l'on se moquait de lui quand il y allait. La maman d'Eran ajouta que le propriétaire du terrain où ils habitaient était assez gentil pour les laisser en occuper un petit coin tout au bout. Ils avaient été expulsés de l'endroit qu'ils louaient avant la mort du papa. Quand je regardai le visage de ma maman, je vis qu'elle était très triste et je n'en crut pas mes oreilles quand elle dit qu'Eran pouvait venir habiter chez nous afin qu'il puisse aller à l'école. Sa maman dit qu'elle pourrait travailler pour nous à la maison. Je me sentais tellement heureux et je serrais Eran dans mes bras pendant que maman et la maman d'Eran en faisaient de même. La maman d'Eran était si contente que le lendemain matin, elle était devant chez nous, prête à commencer son nouveau travail. Maman était heureuse de l'avoir, car depuis le décès de Papa à cause d'un cancer, nous étions seuls même si nous ne manquions de rien. Je dormis profondément cette nuit-là car je savais que j'avais fait une bonne action. 19


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LE GARÇON QUI AIDA UN SANS ABRI Par Kymani Williams, 11 Ans École élémentaire Gladys A. Abraham, Saint-Thomas USVI Un jour, un garçon trouva un billet de 20 dollars. Le garçon était si généreux qu'il acheta de la nourriture avec cet argent et la donna à un sans abri dans la rue. Il n'aimait pas voir les gens avoir faim. Le sans-abri était si reconnaissant que le garçon se sentit très heureux pour ce qu'il avait fait. Cet acte de bonté incita alors le garçon à démarrer une boutique de solidarité pour les sans-abri dans son école. Les élèves de l'école commencèrent à apporter des vêtements, de l'argent et de la nourriture pour les personnes dans le besoin. Ce qui avait commencé avec un seul garçon finit par une participation de toute l'école. Cette collecte s'étendit à tout le pays et des gens à travers tous les États-Unis commencèrent à donner de l'argent, des vêtements et d'autres choses encore pour les sans-abri. Les gens apportèrent tant de choses que le nombre de sans-abri diminua dans les rues. Cette chaîne de solidarité devint si importante qu'il fallut embaucher des sans-abri pour la faire fonctionner. Plus elle s'étendit et plus des sans-abri étaient embauchés. La vie de beaucoup de gens a changé grâce à la générosité de ce garçon qui avait fait don du billet de 20 dollars. Ses bonnes actions ont encouragé des adultes et des enfants à changer leurs vies et leurs communautés. Quelques exemples de personnes venant en aide à leur communauté : une dame ramassant des déchets sur la plage, puis entraînant d'autres amis avec elle, afin de garder les plages propres. Un autre exemple: après une catastrophe naturelle, les gens se donnèrent la main et tous ensembles, aidèrent à la reconstruction. L'acte de générosité fortuit du garçon a aidé à montrer que si vous croyez en quelque chose qui peut aider la communauté, vous devez laisser votre conviction devenir réalité en faisant en sorte qu'elle se réalise. Alors, habitants du monde, quel que soit la chose en laquelle vous croyez, faîtes-en une réalité ! Je suis sûr que cela fera une différence dans la vie de quelqu'un ou de votre communauté. 21


FLUFFY A DISPARU

Écrit et Illustré par Jayda Woolery

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FLUFFY A DISPARU Par Jayda Woolery, 9 Ans École Chrétienne de Montego Bay Il était une fois une petite fille prénommée Gabriella. Gabriella avait un petit chien nommé Fluffy. Gabriella était une jeune fille intelligente. Fluffy, son chien, était un dogue de Poméranie. Elle était très belle. Fluffy avait un pelage blanc. Gabriella avait recueilli Fluffy dans un refuge pour animaux quand Gabriella avait 12 ans, soit deux ans auparavant. Peluche avait un an quand Gabriella l'eut. Elle l'avait eu pour Noël. Quand Gabriella, eut Fluffy, elle avait promis de toujours s'occuper d'elle. Gabriella et Fluffy s'amusaient beaucoup ensemble. Elles allaient au cinéma et se promenaient dans le parc. Fluffy était la meilleure chose qui lui soit arrivée. Fluffy était sa meilleure amie. Le jour suivant, Fluffy partit faire un tour et ensuite Gabriella ne le vit plus. Gabriella était très inquiète. Elle chercha et chercha mais ne trouva aucun signe de sa chienne. Elle vérifia dans le refuge pour animaux, mais Gabriella ne la trouva pas. Il se faisait tard, et Gabriella était de plus en plus inquiète. Elle devait rentrer à la maison parce qu'il commençait à faire nuit. Quand elle arriva chez elle, elle raconta à sa maman que Fluffy avait disparu. Gabriella pleura toute la nuit parce que Fluffy lui manquait. Tôt un jour ensoleillé, Gabriella fouilla les bois, la rivière et la plage. Elle se mit à prier «Seigneur, fais que je retrouve mon chiot unique et bien-aimé» Elle chercha dans le voisinage encore une fois, jusqu'à ce qu'elle voit une chose blanche et pelucheuse étendue dans la rue. Elle se rendit compte que c'était Fluffy ! Elle était si heureuse ! Fluffy allait bien mais avait très faim. Elle la porta jusqu'à la maison, lui donna un bon bain tiède, et lui donna à manger. Dès que Fluffy fut sèche, elle la prit dans ses bras, l'embrassa et ne la laissa plus jamais sans surveillance. Elles vécurent heureuses pour toujours.

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Les jeunes auteurs qui ont apporté leur contribution à ce livre électronique ont été récompensés par un don de livres en récompense de leurs efforts

Nous avons imprimé ce livre afin que tous les enfants de notre région aient l'opportunité de lire ces contes

Ce don et cette impression ont été rendus possibles grâce à la générosité de Caribbean Associated Attorneys in Anguilla et LIME (BVI)

Un projet du Rotary E-Club des Caraïbes 7020 avec l'aimable participation du Rotary E-Club District 9220 Cover design by Drawing The Line


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