REVUE DE PRESSE - "LE MANIFESTE DE LA JEUNE-FILLE" - EN TOURNÉE AU QUÉBEC

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Ros emonde

CLI ENT:: CLIENT L'Activité - Le Manifeste J OURSDE LA TERRE de la Jeune-Fille en tournée Automne 2018 datedel’ événement: 22AVRI L201 2 ROSEMONDE COMMUNICATIONS Service des relations publiques et de presse

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«Manifeste de la Jeune-Fille»: sur les podiums du prêt-à-penser

Photo: Valérie Remise Stéphane Crête est l’un des deux seuls comédiens à reprendre leur rôle dans cette nouvelle distribution.

Marie Labrecque Collaboratrice 10 octobre 2018 Critique Théâtre


Pour ceux qui l’avaient manqué — c’était mon cas — à l’Espace Go à l’hiver 2017, le saisissant Manifeste de la Jeune-Fille va se promener à travers la province. Bonne nouvelle que cet accès élargi au travail d’Olivier Choinière. Les machines théâtrales que met en place l’auteur de Chante avec moi sont généralement redoutables, alliant brillance et sens de la dérision. Celle-ci ne fait pas exception, même si elle va probablement acquérir encore davantage de précision que lors de la première au Théâtre Outremont avec une distribution renouvelée en grande partie (seuls Stéphane Crête et la truculente Joanie Martel reprennent leur rôle). Les nouveaux comédiens (Raymond Cloutier, Muriel Dutil, Catherine Paquin-Béchard, Isabelle Vincent et Sébastien René) doivent apprivoiser, avec des aisances diverses mais une jouissance manifeste, une partition particulièrement réglée. Rappelons que le spectacle est une illustration luxueuse et mordante du concept de la Jeune-Fille, ce modèle de consommateur idéal. Choinière s’y attaque à un système qui nous transforme en produits, à notre propension à suivre les courants de masse, à notre infiltration aliénante par une série de discours creux et stéréotypés qu’on adopte et abandonne comme du prêt-à-porter interchangeable à l’infini. Ainsi qu’à la capacité du capitalisme à récupérer absolument tout, jusqu’aux idées révolutionnaires — et, pourquoi pas, le terrorisme… Les interprètes nous incarnent La pièce suit une mécanique répétitive, symétrique dans ses différences, qui met justement en lumière l’aplanissement des discours. Boniments consuméristes, intellectuels, de croissance personnelle, écologiques, ou même la prétention au naturel : tout est une nouvelle couche de discours emprunté et est traité de manière similaire. La machine passe par une série de métamorphoses superficielles : dès qu’un personnage se révolte, on change de paradigme. Et ces spécimens humains, d’âges et de physiques différents, qui se poussent mutuellement des podiums de la parole, troquent ce qu’ils défendaient si fortement il y a peu pour une autre peau idéologique, comme on délaisse la mode de la saison passée. (Cet univers du paraître est d’ailleurs un rêve de conceptrice de costumes ; et Elen Ewing a lâché lousse son imagination dans un déferlement de styles.) Il y a là sans doute les limites de ce qui demeure une démonstration, une illustration, mais imparable et à l’esthétique ludique. Cet art de la démystification condamne-t-il au cynisme ? Comme s’il était impossible d’adopter toute croyance que ce soit. Même l’art y passe : la troupe fait l’apologie du théâtre, mais sur un ton grandiloquent audiblement dérisoire. Le Manifeste s’achève d’ailleurs par une pirouette séduisante, qui force l’identification du spectateur. Les interprètes nous incarnent, nous, public moyen, avec nos attentes face aux artistes, dont celles de maintenir nos illusions. Impossible d’ignorer alors que la Jeune-Fille, c’est nous aussi.


Manifeste de la Jeune-Fille ou la tyrannie du paraître Publié le 10 octobre 2018 à 6 h 46

La pièce ! Manifeste de la Jeune-Rille ", est présentée au Théâtre Périscope jusqu'au 20 octobre à Québec. Photo : Radio-Canada

Le Théâtre Périscope présente Manifeste de la Jeune-Fille d'Olivier Choinière, une pièce cinglante où les poncifs sont mis à mal. Un texte d’Anne-Josée Cameron Produite par L’ACTIVITÉ, une plateforme de création qui s’intéresse particulièrement à la notion de représentation, Manifeste de la Jeune-Fille propose une réflexion singulière sur notre société et ses diktats. Sept jeunes filles paradent en toute légèreté et en toute insouciance. On s’informe des projets de l’une, on s’excite des récents achats de l’autre, on partage des histoires


d’amour. Toutes sont tributaires des conseils prodigués par les magazines féminins, enchaînées dans un quotidien Pinterest. Le moindre doute ou la moindre sortie hors des sentiers battus les ébranle et, même, les détruit. Elles évoluent sur scène au rythme de la parade, prenant la pose avec nonchalance.

Le reflet de notre société Interprétées par sept comédiens et comédiennes de talent, ces jeunes filles sont le reflet de notre société. Mention d’ailleurs à Isabelle Vincent, Sébastien René et Catherine Paquin-Béchard qui se sont particulièrement illustrés lors de la représentation mardi soir.

Manifeste de la Jeune-Fille est présentée jusqu'au 20 octobre au Théâtre Périscope. Photo : Valérie Remise

Un vaste projet Olivier Choinière, qui signe le texte et la mise en scène, propose une œuvre qui ratisse large. On y aborde entre autres le thème de l’éternelle jeunesse ainsi que ceux de la


vieillesse, du terrorisme, de la peur et de la soumission. Chaque thème est abordé sur le ton des magazines féminins. Ces poncifs entendus 1000 fois obligent à réfléchir à ce qui pousse les individus à adopter de tels discours. Ces phrases toutes faites semblent en fait résulter de l’absence de limites. Affolées par la multitude des choix et par les diktats d’une société superficielle, ces phrases toutes faites deviennent des remparts contre l’effondrement. Porté par un dispositif scénique efficace et esthétique crée par Max-Otto Fauteux, Manifeste de la Jeune-Fille se déroule dans un univers de boutiques de luxe, où tout n’est que paraître. La pièce de presque deux heures gagnerait toutefois à être resserrée. Si la première partie interpelle par son côté cinglant et provocant, la rupture de ton engendrée par le vibrant hommage au théâtre, qui conclut la pièce, tombe un peu à plat. Manifeste de la Jeune-Fille est présentée jusqu’au 20 octobre au Théâtre Périscope.






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Entrevue diffusée au Téléjournal du mardi 9 octobre 2018

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Publié le 07 octobre 2018 à 08h00 | Mis à jour le 07 octobre 2018 à 08h00

Olivier Choinière: pour ou contre

Luc Boulanger La Presse Après Ennemi public, Mommy et Jean dit, Olivier Choinière bouscule encore les limites de son art avec Manifeste de la Jeune-Fille. Sa déroutante pièce, avec cinq nouveaux acteurs, sort de Montréal cet automne. Elle est présentée au Périscope à Québec, du 9 au 20 octobre, avant de partir en tournée dans la province. L'auteur et metteur en scène s'est prêté au jeu de notre questionnaire sur l'actualité culturelle. La critique de la critique Après Ennemi public, Mommy et Jean dit, Olivier Choinière bouscule encore les limites de son art avec Manifeste de la Jeune-Fille. Photo Edouard Plante-Fréchette, La Presse

Pour

Ce n'est pas tant le métier de critique que j'ai envie de critiquer, mais le système médiatique qui empêche l'esprit de critique. Dans les médias, il y a de moins en moins d'espace et d'intérêt pour la critique artistique. Tout est publicité, promotion. Tout devient un argument de vente, un objet de consommation. On ne fait plus de distinction entre une paire de chaussures et un livre; un parfum ou un film. Tout est consommable: l'art, l'information, la politique. Nous-mêmes - les artistes -, on mousse nos «produits» culturels, on les met en marché. Désormais, le milieu considère le critique comme un élément de promotion. Sortir le spectateur de sa zone de confort Pour J'aime faire appel à l'intelligence du spectateur, le prendre à partie durant la représentation. Pour moi, le spectateur est une composante de la pièce, au même titre que les personnages, les acteurs, le décor... Le public n'est pas une masse infirme et passive. Sans lui, le spectacle est impossible. J'aime que le spectateur soit obligé de faire des choix sur le sens de l'oeuvre. Pour se faire sa propre idée, sans avoir besoin d'être en accord avec la proposition du créateur. Un mandat d'une durée fixe pour les directions artistiques des institutions Pour Absolument pour! Il faut trouver une durée de mandat qui permet à la fois de développer sa vision artistique et d'assurer une relève. Occuper un poste de directeur 25 ou 30 ans, c'est plus du domaine du privé que du public. Par exemple, au Théâtre du Nouveau Monde, Lorraine Pintal affirme qu'elle reste en poste [depuis 1992] pour assurer la survie économique du TNM. Je peux comprendre, humainement, qu'elle soit attachée à ce lieu et qu'elle s'est battue pour son avenir. Mais en même temps, personne n'est indispensable. Le théâtre est lié à l'actualité de la Cité. C'est important de ne pas creuser le même créneau; de faire circuler les idées et les interprétations d'un mandat. Le multiculturalisme au Canada


Contre Le multiculturalisme au pays tend à garder chaque communauté dans son silo, en les mettant chacune dans sa cour, sans les faire participer à la vie en société, à part d'aller au centre commercial le samedi après-midi. Le multiculturalisme à la canadian favorise la création de ghettos. Le seul liant entre les différentes communautés culturelles au pays, c'est le travail, l'argent, la consommation. On ne leur offre pas de participer à un projet de société. Pour avoir travaillé avec des immigrants avec [la pièce] Polyglotte, je constate qu'il est difficile de se rencontrer et d'entrer en contact avec les autres cultures. Les quotas en immigration au Québec Contre Pour moi, la question des quotas est complètement absurde, débile. Bien avant d'en débattre, il faut se demander de quelle manière notre société accueille les étrangers. Est-ce qu'on les voit uniquement comme des bras et des cerveaux (souvent des bras) pour renforcer le marché du travail ? C'est complètement idiot! Le calcul «immigration = main-d'oeuvre à bon marché» est un échec. Il empêche l'intégration des immigrants dans la société. Quotas ou pas, il y a une faillite culturelle qui nous fait passer à côté de la richesse des immigrants.









6 octobre 2018 / Mis à jour le 4 octobre 2018 à 20h30

Olivier Choinière: incitation à l'indignation NORMAND PROVENCHER Le Soleil

De notre société envahie par la logique marchande, où chacun court après le bonheur et une façon de vivre en accord avec ses convictions les plus profondes, le metteur en scène Olivier Choinière a beaucoup à dire. Sa pièce «Manifeste de la


Jeune-Fille» se veut le dépositaire de ses propres peurs face à ce système qui multiplie les discours déstabilisants. «On est tous une jeune fille. Ça fait partie du mystère que propose la pièce», résume au bout du fil le dramaturge, au sujet du titre de sa création, dont la genèse remonte à la lecture d’un article d’une revue philosophique, Premiers matériaux pour une théorie de la Jeune-Fille, il y a une vingtaine d’années. La jeune fille en question étant, de façon symbolique, «l’archétype qui représente la complexité du citoyen contemporain des années 2000». Le metteur en scène montréalais a également trouvé de quoi alimenter sa réflexion dans les magazines féminins, illustration portée à son paroxysme du paraître, où la femme devient une image soumise à un bombardement de publicités. «Cette jeune fille est un peu la figure de proue du capitalisme. Le discours [des magazines] s’accorde parfaitement avec la société de consommation. Mais plus la pièce avance, plus les discours deviennent plus personnels, plus complexes, plus crédibles. Les personnages cherchent une manière de s’incarner et de vivre qui sont davantage en accord avec leur confiance.»

Sept personnages Sur scène, sept personnages, d’âges et d’horizons différents — Raymond Cloutier, Stéphane Crête, Muriel Dutil, Catherine PaquinBéchard, Joanie Martel, Sébastien René et Isabelle Vincent — s’interrogent sur le sens à donner à leur vie, tiraillés qu’ils sont entre le boulot, la famille, les diktats de beauté, la quête de


performance. En toile de fond, un appel à descendre dans la rue pour exprimer son ras-le-bol. «Chaque personnage se présente au public comme s’il venait de trouver la vérité, la solution à tous ses problèmes, que ce soit la méditation ou le fait d’arrêter de consommer du lait», illustre le dramaturge de 45 ans. «Mais la pièce est un appel à aller plus loin que les clichés. On déplace un miroir jusqu’à ce que le spectateur se voit lui-même et en arrive à se concevoir lui-même comme une jeune fille, à se demander s’il doit se contenter des discours ambiants ou plutôt construire sa propre pensée critique.» En somme, la pièce se veut une incitation à l’indignation, seule façon d’afficher sa liberté. «On se satisfait trop souvent des discours superficiels, de certains poncifs, de lieux communs, croit Olivier Choinière. La pièce passe au crible tous ces discours.» Présentée pour la première fois l’an dernier, à Espace Go, à Montréal, Manifeste de la Jeune-Fille est la première création de la plate-forme L’Activité, fondée par Choinière, à partir en tournée. «Je suis content que la pièce puisse exister ailleurs que sur le territoire montréalais», explique le metteur en scène, dont la dernière présentation dans la capitale remonte à 2014, au Trident, avec Chante avec moi. VOUS VOULEZ Y ALLER? • Quoi: Manifeste de la Jeune-Fille • Quand: du 9 au 20 octobre • Où: Théâtre Périscope • Billets: 23$ (en prévente), 36$ (dès la première) • Info: www.theatreperiscope.qc.ca


Publié le 03 octobre 2018 à 14h09 | Mis à jour le 03 octobre 2018 à 14h09

Échos de scène: Isabelle Vincent et le manifeste de la jeune fille

Mario Cloutier La Presse Chaque semaine, La Presse présente les actualités de la semaine dans le monde du théâtre à Montréal et au Québec. Premières, coups de coeur, spectacles en tournée et pièces à voir. La scène se passe ici et maintenant. Isabelle Vincent: Manifeste de la jeune fille

Isabelle Vincent Photo Xavier Cyr, fournie par la production

Les tournées théâtrales se font rares depuis des années. Encore plus dans le cas d'un spectacle comptant une distribution de sept personnages, dont cinq interprètes fraîchement débarqués dans le projet. La pièce d'Olivier Choinière, Manifeste de la jeune fille, profite de cette chance. La comédienne Isabelle Vincent nous parle de cette nouvelle mouture.

«Le spectacle est toujours basé sur les acteurs et nos 110 costumes. Le sujet, c'est le principe de consommer-jeter pour parler d'obsolescence. Même la révolution fait partie du système, dit-elle. J'étais presque choquée quand je l'ai vue à Espace GO. On a tous prononcé les répliques de la pièce à un moment donné et c'est un signe d'aliénation, selon moi.» Olivier Choinière s'attaque dans son Manifeste au modèle pernicieux de la fille-objet vendable et vendue. À un système économique capitaliste qui déshumanise. «C'est d'actualité avec les élections, croit Isabelle Vincent. On sait qu'il y a nécessité de changer de paradigme, mais on ne sait plus comment y arriver. Mais la pièce n'est pas que noire, l'espoir réside dans le fait que ces personnages, malgré tout, essaient toujours de vouloir transformer la société. Il y a un espace dans l'interprétation où on va un peu plus loin, je crois, qu'à la création. C'est assez jouissif, très drôle.» Manifeste de la jeune fille est présentée au Théâtre Outremont le 5 octobre, du 9 au 20 au Périscope à Québec, puis en tournée dans 10 villes d'ici la fin novembre. Première: Je suis mixte Mathieu Quesnel ne fait plus tout à fait partie de la relève théâtrale, mais il s'agit de son premier texte «long» écrit en solo qui est monté pour une vraie série de représentations. Il a aussi écrit une dizaine de courtes pièces et coécrit la forme courte L'amour est un dumpling présenté en formule 5 à 7 l'an dernier. Il a aussi signé la mise en scène de Coco en 2016. Cette fois, il met donc en scène son propre texte avec les interprètes Yves Jacques, Benoit Mauffette et Navet confit.


Je suis mixte est présenté à la Petite Licorne jusqu'au 19 octobre. Présence autochtone: Okinum Artiste en résidence au Théâtre d'Aujourd'hui, Émilie Monnet présente Okinum («barrage» en anishnabemowin), une pièce qui allie théâtre, son et vidéo. «C'est une autofiction Je suis mixte qui part d'un rêve récurrent que j'ai fait à Photo Mathieu Quesnel, fournie par la production propos d'un castor géant. J'essaie de déchiffrer ce rêve en réfléchissant à l'héritage des femmes de ma famille. Je remonte à l'époque de mon arrière-arrière-grand-mère quand la Loi sur les Indiens et les réserves ont été créées et où on est passé d'un mode de vie nomade à sédentaire. À chaque génération, des choses nous ont été arrachées», nous a-t-elle décrit en entrevue. Okinum est présentée à la salle Jean-Claude Germain du CTDA jusqu'au 20 octobre. Diversité: Omi Mouna

Omi Mouna Photo Alex Paillon, fournie par la production

On a pu voir Mohsen El Gharbi ces dernières années, notamment, dans L'orangeraie au Théâtre Denise-Pelletier et dans Trois de Mani Soleymanlou. Il a réalisé en 2016 un premier court métrage, Le secret d'Omi Mouna, qui a été vu dans plusieurs festivals. Il revisite la thématique familiale avec Omi Mouna (ou ma rencontre fantastique avec mon arrière-grand-mère), une pièce tragicomique qu'il improvise chaque soir à partir de faits vécus. Elle a été présentée en avant-

première au M.A.I. à Montréal en octobre 2017. Omi Mouna (ou ma rencontre fantastique avec mon arrière-grand-mère), texte et mise en scène de Mohsen El Gharbi. À la salle intime du Prospero jusqu'au 20 octobre. 5 à 7: Une pièce, une collation, une bière Les nouveaux directeurs de Duceppe, Jean-Simon Traversy et David Laurin, importent une formule qu'ils avaient mise en place à La Licorne il y a deux ans. Inspiré du concept écossais A Play, A Pie and A Pint, les 5 à 7 Duceppe présenteront dans les coulisses de la salle de courtes pièces à prix modique, 20 $. Les deux complices reprennent, du 30 octobre au 16 novembre, la pièce de Duncan Macmillan Toutes les choses parfaites, traduite par Jean-Simon Traversy et mise en scène par Frédéric Blanchette. Les billets sont déjà en vente. Aussi à l'affiche > Les prouesses et épouvantables digestions du redouté Pantagruel, de Gabriel Plante, d'après Rabelais, mise en scène de Philippe Cyr. Au Théâtre Denise-Pelletier jusqu'au 20 octobre. > Neuf (titre provisoire), texte et mise en scène de Mani Soleymanlou. Au Théâtre d'Aujourd'hui jusqu'au 20 octobre. > Once, comédie musicale d'Enda Walsh d'après le film éponyme, mise en scène de John Carney. Au Centre Segal du 7 au 28 octobre. > Les fées ont soif de Denise Boucher, mise en scène de Sophie Clément. Au Rideau Vert jusqu'au 10 novembre.


> Oslo de J.T. Rogers, traduction de David Laurin, mise en scène d'Édith Patenaude. Chez Duceppe jusqu'au 13 octobre. > Le reste vous le connaissez par le cinéma de Martin Crimp, adaptation et mise en scène de Christian Lapointe. À Espace Go jusqu'au 6 octobre. > Candide ou l'optimisme de Pierre-Yves Lemieux, d'après Voltaire, mise en scène d'Alice Ronfard. Au TNM jusqu'au 6 octobre.



Balado CKRL : Les enfants du paradis Écoutez l'entrevue sur iTunes - Épisode 10-01-2018 à partir de 3:20







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leSoleil -

1er septembre

2018 / Mis à jour le 30 août 2018 à 23h55

La saga Lehman Brothers en ouverture de la saison du Périscope /;\

GENEVIÈVE

BOU CHARO

Le Solei l

Après toute une année nomade à présenter ses spectacles aux quatre coins de la ville, le Périscope a enfin retrouvé son théâtre, fraîchement rénové. Pour inaugurer les lieux remis à neuf, une costaude proposition: <«Chapitresde la chute Saga des Lehman Brothers », un spectacle de plus de quatre heures revenant sur 150 ans d'histoire d'une famille qui a façonné le paysage économique, des premiers pas du capitalisme à la crise financière de 2008.

L

e metteur en scène Olivier Lépine a choisi de s'attaquer à l'ambitieux texte de Stefano Mass ini à l'occasion du 10e anniversa ire de ladite crise. Et il se fait d 'emblée rassurant. «Oui, c' est un gros morceau», convient -i l. Mais il ne faut pas l'aborder de la sorte , nuance-t-il à propos de la pièce div isée en trois volumes et comptant deux entractes. «Il faut le vo ir comme une ascension avec plu sieurs camps avant d'arriver en haut », illustre-t-il. Chapitres de la chute trouve ses bases en 1844 , à l'arrivé aux États-Unis des frères Lehman , qui monteron t en Alabama une entreprise de marchandage de coton. Leur compagnie grandira au fil du temps jusqu'à devenir une banque d'invest issement majeure, for cée de dé cl arer faillite en 2008 , ébranlant du coup la sphère économique mond iale.


«On suit l'évol ution assez fu lgurante de cette banque - là. Elle a résisté à la guerre de Sécession, aux deux Guerres mond iales, à la crise économique de 1929. On traverse aussi l'hist oire américaine, mais toujours à travers le prisme de leur compagn ie et à travers le prisme de la famille Lehman» , explique Olivier Lépine , insista nt sur le côté humai n de l'exercice. «Quel q u'un a déjà com paré cette pièc e au Parrain, indiqu e- t - il. C'est la saga familiale de cette entreprise - là. On voit les tracta t io ns financières de la compagnie. Mais ce qu'on voit davantage , ce sont toutes les tribulations familiales: les mariages , les d ivorces, les conflits, les bons coups ...» Pas question, donc, de disséquer en long et en lar ge sur les planches le scandale des subprimes, ces prêts hypothécaires à haut r isq ue qui ont précipité l'écro ule m ent du géant d e la fi nan ce. «Massini lui - même , volontairement, insiste très peu sur 2008, indique le metteur en scène. Selon lui, c'est un copié -c ollé de la crise de 1929. Et on parle beaucoup de cette crise-là, on la vit, on comprend l'engouement et la folie financière et d 'emprunts qui ont mené à ce krach- là. Il dit qu'il aurait eu l'impression d'écrire les mêmes scènes pour 2008.»

Du concr et et de l'imagé Ces dernières années, Olivier Lépine a séparé ses énergies entre le théâtre et le cirque : enseignant à l'École de cirque, il a passé l'été en Suisse à travaille r sur la nouvelle création de la compagnie Machine de c irque, il a m is en scène le tro isième vo let de Crépuscule à l'Ago ra et il renouera avec Flip FabriQue en signant la mise en scène du spectacle qui donnera l'occasion à la tro upe de partager la scène avec l'orchestre symphon ique de Québec à la fin octobre.


Il parle de Chapitres de la chute, adapté cet automne sous forme de roman, comme d'une œuvre «concrè t e», mais qui se rapproche du conte à certains égards. «C'est une des belles forces de Massini: il nous permet d'interpréter ses images un peu comme on veut, décrit - il. C'est une chose que je trouve très importante au théâtre. Quand j e me place comme spectateur, je n'aime pas me fa ire nourrir à la cuiller.» Difficile de passer sous silence le lien de parenté entre le projet que porte sa compagnie Portrait - Robot depuis quelques années à L'art de la chute des Nuages en pantalon, dont la présentation au Périscope au printemps 2017 a été couro nnée de succès (la p ièce est d'aille urs reprise à La Licorne, à Montréal, ce mois-ci). Outre la simili tude dans le titre, les deux pièc es touchent à la faillite de Lehman Brothers. «En fait, les deux spectacles pourraient très bien se suivre, précise Oliv ier Lépine. ça ferait une longue veillée, c'est vrai! Mais eux débutent au moment où on termine. On n'abo rde pas vraiment le 15 septembre 2008. Il arrive en épilogue de l'épilogue ...» AUSSI À L'AFFICHE CET AUTOMNE • Manifeste

de la Jeun e -Fille , du 9 au 20 octob re

Texte et mise en scène: Olivier Chainière; Dist ribu ti on: Raymond Clou ti er, St éphane Crê t e, Murie l Dut i l, Joanie Marte l, Catherine Paquin - Béchard, Sébastien René et Isabelle Vincent • Le bapt ême de la p e tit e, du 23 octobre au 10 novembre

Texte: Isabe ll e Hubert; Mise en scène: Jean - Sébas t ien ouellette; Dist r ibu ti on: Catherine De Léan, Maxime Denommée, Jean - Michel Déry et Marie - Hél ène Gendreau • Baby-Sitter , du 13 au 24 novembre

Texte: Catherine Léger; Mise en scène: Philippe Lambert; Distribu tion : David Beutin, Isabe ll e Brouillette, Victoria Diamond et Steve Lap lante • M.I.L.F., du 27 novembre au 1er décembre

Texte: Marjo laine Beauc hamp; Mise en scène: Pierre Antoine Laton Simard ; Distr ibu t ion : Marjolaine Beauchamp, Geneviève Dufour et Cat herine Levasseur -Terrien



«Manifeste de la Jeune-Fille» en tournée Le Devoir 17 août 2018 Théâtre

Après avoir séduit le public et la critique l’hiver dernier à l’Espace Go, la pièce Manifeste de la JeuneFille d’Olivier Choinière sera de retour sur les planches de l’Outremont le 5 octobre prochain, avant de partir en tournée aux quatre coins du Québec. Au total, une quinzaine de villes devraient recevoir la visite de la troupe d’ici le 29 novembre prochain. Une dizaine de représentations sont notamment prévues au Périscope à Québec. Produite par la plateforme de création L’ACTIVITÉ, un organisme à but non lucratif, la pièce aura, pour l’occasion, une distribution sur mesure comprenant, entre autres, Raymond Cloutier, Stéphane Crête et Muriel Dutil.


« MANIFESTE DE LA JEUNE FILLE » D'OLIVIER CHOINIÈRE Vendredi 17 août 2018 / DE : L’ACTIVITÉ (_L-ACTIVITE_)

Montréal, 15 août 2018. Après une série de représentations présentée à l’Espace GO à l’hiver 2017 la pièce Manifeste de la Jeune Fille d’Olivier Choinière, produite par L’ACTIVITÉ, part à la rencontre du public québécois. EN REPRISE À L’OUTREMONT LE 5 OCTOBRE ET UN PEU PARTOUT AU QUÉBEC DÈS CET AUTOMNE Au total près d’une quinzaine de villes auront l’occasion de présenter cette œuvre dramatique unique qui n’a laissé aucun critique indi!érent lors de sa première présentation. La reprise débutera à l’Outremont le 5 octobre prochain pour s’étaler ici et là en province jusqu’au 29 novembre incluant dix représentations au Périscope à Québec. Les spectateurs pourront compter sur une distribution « sur mesure » avec Raymond Cloutier, Stéphane Crête, Muriel Dutil, Catherine Paquin-Béchard, Joanie Martel, Sébastien René et Isabelle Vincent. MANIFESTE DE LA JEUNE-FILLE ? ​Sept Jeunes-Filles paradent en toute légèreté, en toute insouciance. On s’informe des projets de l’une, on s’excite des récents achats de l’autre, on partage des histoires d’amour. Dans ce jeu du paraître, le moindre doute, le moindre inconfort les fait mourir. Mais la mort n’est qu’une bonne occasion de changer de garde-robe. La Jeune-Fille n’a ni sexe ni âge. Elle est le citoyen modèle de la société capitaliste. Elle trouve satisfaction dans le fait de n’être qu’une image et de s’exprimer à coups de publicité. En ce sens, la Jeune-Fille ne manifeste pas, elle est la manifestation de l’ordre. Elle chante la gloire du marché et étale avec joie son bonheur consommé. Par-dessus tout, la Jeune-Fille veut être choisie, et c’est pourquoi elle nous colonise tous selon Olivier Choinière : « Je ne veux pas faire de leçon à personne. Je cherche plutôt à partager mes peurs. Manifeste de la Jeune-Fille utilise l’univers théâtral pour révéler la mécanique perverse qui fait de nos vies une scène de théâtre, sur laquelle nous composons tant bien que mal notre rôle. Comment s’extraire du spectacle qui fait de nos vies un produit ? Cette question, je me la pose d’abord à̀ moi-même. Avec cette pièce, j’ai voulu m’attaquer à tous ces poncifs qui nous habitent et nous traversent et qui voudraient se faire passer pour de vraies idées. Manifeste de la Jeune-Fille témoigne sans contredit de mon inquiétude devant une société́ où toute forme de discours, même la plus contestataire, se retrouve récupérée, et d’abord par ceux qui en sont les porteurs. » EXTRAITS critique « Que ça valait le détour ! C’est vraiment un des trucs les plus forts que j’ai eu l’occasion de voir d’Olivier Choinière. Ici, il frappe fort dans tous les sens. On sentait comment la foule communiait à sa proposition, qui a beaucoup d’humour. » Mélanye Boissonnault, Le 15-18, Radio-Canada Première « Brillant et épuisant ! Un théâtre qui se dilate, car le sens nous échappe... juste au moment où l’on croyait le saisir. Déroutant. La mise en scène est audacieuse et extrêmement précise. Ingénieux décor du talentueux Max-Otto Fauteux. Il faut souligner l’incroyable travail d’Elen Ewing et de ses complices aux costumes. » Luc Boulanger, La Presse « Une satire incisive, violente et jouissive, en forme d’œuvre chorale à sept voix et trois mouvements, ultra-intelligente, mais sauvée de l’intellectualisme par un sens inné du théâtre. On sent le plaisir des interprètes. Le nôtre aussi, bien sûr. » Marie-Christiane Hellot, revuejeu.org « Une pièce ébranlante. Manifeste de la Jeune-Fille capture le spectateur dans les replis de sa mauvaise foi afin de lui secouer les puces. La pièce s’attaque de façon jubilatoire à tous les poncifs déferlant à pleins médias sociaux, dans les pubs, les journaux, les conversations du jour. Le public a


beau rigoler, son rire devient bientôt jaune. » Odile Tremblay, Le Devoir « Magnifique décor de Max-Otto Fauteux évoluent sept formidables comédiens. Costumes fantastiques de Elen Ewing. Tout cela dans une exigeante mise en scène, bondissante et dynamique, chorégraphiée comme un ballet et où tout fonctionne parfaitement. » Marie-Claude Girard, Hu"ngton Post Québec « Olivier Choinière a l’habitude de bousculer nos certitudes. Avec Manifeste de la Jeune-Fille, il repousse plus loin encore les limites de son génie créatif. » Alice Côté-Dupuis, La bible urbaine « Les dialogues sont vifs et chargés, ça écorche. Le public rit beaucoup, mais il rit parfois jaune. On a parfois l’impression d’assister à une conversation se déroulant sur les réseaux sociaux, où les opinions s’entrechoquent. Choinière y a d’ailleurs puisé son inspiration. Et ça fonctionne. Choinière n’épargne personne et c’est jouissif. Au final, la pièce laisse le spectateur complètement survolté et avec l’envie de revisiter le tout à tête reposée. » Roxane Guérin, montheatre.qc.ca « C’est un show corrosif qui vous déstabilisera toutes les 30 secondes, vous plongeant dans un conflit intérieur moral et identitaire. Une mise en scène éclatée, des comédiens investis à 200%, de nombreux fous rires mais aussi des micro-prises de consciences brutales qui surgissent à toute vitesse pendant le spectacle. Manifeste de la Jeune-Fille, c’est un spectacle hautement pertinent qui brûle d’actualité car vous allez vous reconnaître à maintes reprises dans ces stéréotypes et clichés citoyens qui nous construisent. À voir et vite. » Jordan Dupuis, Le Quartier Général- CIBL 101,5 « Mise en scène éclatée d’une pièce de deux heures sans entracte, et il n’y a pas de temps mort, tout au contraire. Avec son Manifeste de la Jeune-Fille, Olivier Choinière nous interpelle particulièrement en faisant de chacun de nous cette Jeune-Fille. » Gilles G. Lamontagne, sorstu.ca « Une pièce criante de vérité ! Une mise en scène captivante ! Je vous recommande cette pièce, car non seulement elle nous amène à nous poser des questions sur le monde dans lequel nous vivons, mais elle nous fait également vivre à fond l’essence même du théâtre expérimental. Manifeste de la Jeune-Fille nous rappelle, avec ironie, mais sans pitié, le monde désolant dans lequel nous coexistons. » Jean-Baptiste Shelby, loungeurbain.com « Un regard incisif sur les relations et les attitudes sociales. Ce manifeste est traité tout en humour avec l’implication de chacun de ses protagonistes, ce qui produit des moments absolument délicieux. Miroir éloquent de notre société actuelle. Une panoplie d’acteurs de toutes générations, talentueux et convaincants. » Esther Hardy, atuvu.ca « Olivier Choinière réussit brillamment à dépeindre avec un regard critique la société dans laquelle nous évoluons. Les huit comédiens sont remarquables, fougueux, drôles, et impressionnants d’énergie. Rien n’est laissé au hasard dans cette pièce très chorégraphiée, que ce soit la mise en scène, le décor, les lumières, les costumes ou le son.Je n’insisterai donc sûrement jamais assez : cette pièce est foisonnante, délirante, qu’il faut absolument voir, vivre et que vous n’oublieriez pas car elle est intemporelle. » Margaux Sporrer, Le délit français À PROPOS – L’ACTIVITÉ L’ACTIVITÉ est un organisme à but non lucratif et une plateforme de création. Elle est la tribune et le portevoix de l’auteur et metteur en scène Olivier Choinière. Fondée en 2000, L’ACTIVITÉ est née d’un questionnement sur tout ce qui touche la notion de représentation. Elle cherche à donner un rôle actif au spectateur et tente de bousculer le théâtre. L’ACTIVITÉ vise à renouveler la forme. Voilà la signature unique de la compagnie : proposer à chaque production une forme de représentation di!érente (théâtre à texte, écriture scénique, théâtre musical, déambulation sonore) en adéquation avec le propos de la pièce, le lieu où elle est présentée et le public auquel elle s’adresse. La compagnie souhaite ainsi déjouer les attentes du public en le plaçant au cœur de la représentation, avec le désir de le rendre plus libre. L’ACTIVITÉ désire faire connaître son travail à un public élargi, et présente des spectacles aussi bien en reprise qu’en tournée.


OLIVIER CHOINIÈRE Olivier Choinière, diplômé en 1996 en écriture de l’École nationale de théâtre du Canada, a été plusieurs fois finaliste au Prix du Gouverneur Général, notamment avec ses pièces Le Bain des Raines (1998), Venise-en-Québec (2006) et Nom de domaine (2012). Félicité, créée en 2007 à Montréal et présentée au Royal Court Theatre de Londres sous le titre de Bliss, a depuis été jouée au Canada anglais, en Europe, en Australie et en Chine. Il a dirigé 50 acteurs dans Chante avec moi (2010), une pièce qui a remporté le prix de l’Association québécoise des critiques de théâtre. Mommy (2013) s’est valu quatre prix au gala des Cochons d’or. Il a remporté le prix Victor-Martyn-Lynch-Staunton pour les arts de la scène ainsi que le Prix Siminovitch 2014, remis à un auteur dramatique canadien. En 2015, il est au lauréat des prix Michel-Tremblay et Gascon-Thomas. Olivier Choinière est cofondateur du Théâtre Aux Écuries. Depuis 2000, il est le directeur général et artistique de la compagnie L’ACTIVITÉ. CRÉDITS TEXTE ET MISE EN SCÈNE : Olivier Choinière INTERPRÉTATION : Raymond Cloutier, Stéphane Crête, Muriel Dutil, Catherine Paquin-Béchard, Joanie Martel, Sébastien René et Isabelle Vincent ASSISTANCE À LA MISE EN SCÈNE : Stéphanie Capistran-Lalonde DÉCOR : Max-Otto Fauteux COSTUMES : Elen Ewing ASSISTANCE AUX COSTUMES : Robin Brazil MUSIQUE : Éric Forget ÉCLAIRAGES : André Rioux ACCESSOIRES : Clélia Brissaud VIDÉO : Michel-Antoine Castonguay et Dominique Hawry MAQUILLAGES ET COIFFURES : Sylvie Rolland-Provost

​DATES DE TOURNÉE 2018

Théâtre Outremont (Montréal) 5 octobre Théâtre Le Périscope (Québec) 9 au 20 octobre Théâtre Gilles-Vigneault (St-Jérôme) 31 octobre Théâtre Juliette-Lassonde (St-Hyacinthe) 2 novembre Théâtre Lionel-Groulx (Ste-Thérèse) 3 novembre Théâtre du Vieux-Terrebonne 9 novembre Théâtre de la Ville (Longueuil) 10 novembre Théâtre Hector-Charland (L’Assomption) 13 novembre Le Carré 150 (Victoriaville) 15 novembre Théâtre de la Rubrique - Salle Pierrette-Gaudreault (Saguenay) 17 novembre Salle J. Antonio-Thomson (Trois-Rivières) 27 novembre Maison des arts de Laval 29 novembre





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