REVUE DE PRESSE DE "FLEUR D'ARMES" PRÉSENTÉ PAR LE CHÂTEAU RAMEZAY ET LES JARDINS DE MÉTIS

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CLI ENT:: CLIENT Château Ramezay et Jardins de Métis J OURSDE LATE RRE Mise à jour : 18-12-01 datedel’ événement: 22AVRI L201 2 ROSEMONDE COMMUNICATIONS Service des relations publiques et de presse

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COMMUNIQUÉ DE PRESSE POUR DIFFUSION IMMÉDIATE

Fleurs D'ARMES – Une exposition d'art itinérante Une exposition multisensorielle innovante explorant la nature humaine dans le paysage de la guerre à travers la floriographie, la sculpture et les parfums.

Maintenant présentée au Château Ramezay à Montréal jusqu'au 31 mars 2019

Pour télécharger les photos et les dossiers de presse : http://bit.ly/2DMvfs4 Ce que les gens disent à propos de Fleurs D'ARMES : http://bit.ly/2DM43t7 Visitez le site internet de Fleurs D'ARMES : https://fleursdarmes.ca/ Château Ramezay, horaire, tarifs, etc. : https://www.chateauramezay.qc.ca/

Montréal, Québec, 30 octobre 2018 – Pendant la Première Guerre mondiale (1914-18), le Lieutenant-Colonel canadien George Stephen Cantlie cueillait des fleurs dans les champs et les jardins d'une Europe dévastée par la guerre et les faisait sécher à l'intérieur d'un livre pour les conserver. Chaque jour, il envoyait à la maison, à Montréal, une fleur accompagnée d'une lettre à un de ses enfants, notamment à sa plus jeune fille Celia âgée de seulement un an. Il espérait qu’en grandissant elle puisse garder un souvenir de lui au cas où il ne survivrait pas à cette terrible guerre. Un siècle s'est écoulé en emportant avec lui toute la mémoire vivante de la Première Guerre mondiale. Or, les lettres et les fleurs de Cantlie ont été préservées et transmises à sa petite-fille, la regrettée Elspeth Angus de Montréal, qui les conserva avec amour dans une petite boîte rouge. C'est ainsi qu'il y a quatre ans, une cinéaste canadienne, Viveka Melki, rencontra pour la première fois Elspeth Angus et, à son grand étonnement, elle lui parla de son passé. Une idée se mit alors à germer dans l'esprit de Melki.


Maintenant, plus de cent ans après la cueillette des fleurs et la fin de cet horrible conflit, le rituel de guerre de Cantlie revit à nouveau grâce à Fleurs D'ARMES – Une exposition d'art itinérante, maintenant présentée au Château Ramezay – Musée et site historique de Montréal, jusqu'au 31 mars 2019. Conçue par la commissaire Melki et produite par les Jardins de Métis/Reford Gardens à Grand-Métis, Québec, Fleurs D'ARMES est une exposition d'art présentant, comme point de départ, les fleurs centenaires de Cantlie. À partir de celles-ci, Melki a créé une vision multisensorielle émouvante des effets de la guerre sur tous ceux qui la vivent personnellement. L'exposition offre aux visiteurs une expérience immersive unique centrée sur la profonde conviction de Melki en la résilience de l’esprit humain. Melki a réinterprété dix fleurs de Cantlie en utilisant la floriographie, une méthode victorienne de communication du sens et de l'émotion par les fleurs, afin de raconter une histoire plus vaste sur la nature humaine dans le paysage de la guerre. Telle que conçue par Melki, l'exposition comprend dix stations représentant dix de ses convictions fondamentales sur la nature de la guerre. Chaque station présente une fleur différente cueillie par Cantlie et s'appuie sur ses lettres de guerre, exposées publiquement pour la première fois. Des artéfacts de l'époque de la Première Guerre mondiale y sont associés. Chaque station présente également le portrait d'un Canadien de l'époque de la Grande Guerre qui, à travers son histoire personnelle, illustre l'une des dix convictions fondamentales sur la guerre de la commissaire Melki. Fleurs D'ARMES met ainsi en vedette John McCrae, Georges Vanier, Elsie Reford, Jean Brillant, Talbot Papineau, A.Y. Jackson, Percival Molson, Julia Drummond, Edward Savage et George Stephen Cantlie. Les liens entre ces personnages offrent différentes perspectives sur la contribution du Canada à l'effort de guerre. Tous ces hommes et ces femmes possédaient de profondes racines dans la ville de Montréal. Pour chacune des stations, des sculptures de cristal optique créées par l'artiste torontois primé, Mark Raynes Roberts, représentent différents aspects de la nature humaine et des parfums développés par la parfumeuse de Magog, Alexandra Bachand, évoquent des souvenirs personnels. Les autres membres qui composent l'équipe créative de Fleurs D'ARMES sont Céline Arseneault, botaniste et bibliothécaire pendant plus de trois décennies au Jardin botanique de Montréal, qui a supervisé la conservation et le montage des fragiles fleurs séchées et des lettres centenaires; Normand Dumont, concepteur de l'exposition, qui a transformé la vision créative de Melki en une réalité physique, unique et sensorielle pour les visiteurs de l'exposition; Marie-Claire Saindon, compositrice de la musique de l'exposition et, finalement, Claude Langlois, concepteur du montage sonore. Le site internet dédié, www.fleursdarmes.ca, complète l'exposition. Il présente le profil des créateurs tout en offrant un accès privilégié aux coulisses du processus de conception. «Le Château Ramezay est ravi et fier de présenter la remarquable exposition Fleurs D'ARMES à Montréal», a déclaré André Delisle, directeur général et conservateur du Château Ramezay. «Cette exposition connaît déjà un immense succès populaire. Elle a touché et ému des dizaines de milliers de visiteurs lors des quatre premiers arrêts de sa tournée au Canada et en France. À présent, elle atteint sa destination finale, à Montréal ; c’est en quelque sorte un «retour à la maison». Fleurs D'ARMES est un bijou d’exposition et un exemple imaginatif et novateur du pouvoir de l’art d’enrichir et de transformer notre compréhension et notre expérience de l’histoire de manière inattendue.»


Cette exposition est présentée au Château Ramezay du 24 octobre 2018 au 31 mars 2019. Il s’agit de la destination finale, sur cinq arrêts, d’une tournée qui a débuté en juin 2017 aux Jardins de Métis/Reford Gardens à Grand-Métis, qui s'est ensuite rendue au Musée canadien de la Guerre à Ottawa, au Musée de la Maison Campbell à Toronto et au Centre d’éducation des visiteurs du Mémorial national du Canada à Vimy, en France. VIDÉO – Elspeth Angus & source d'inspiration de l'exposition: https://bit.ly/2CqcGLE VIDÉO – L'équipe créative de l'exposition: https://bit.ly/2OxaJE4

FLEURS D’ARMES : Une exposition d’art itinérante est produite par Les Jardins de Métis/Reford Gardens et a été rendue possible grâce à une subvention du Programme d'appui aux musées du ministère du Patrimoine canadien et à un soutien du 78e régiment des Fraser Highlanders, de la Fondation Drummond, de la Fondation Hay, de la Fondation Jackman, du Conseil des femmes de Montréal, de la Fondation Molson, de la Société St-Andrew de Montréal, de la Fondation WCPD, de la Fondation de la famille Zeller et de plusieurs donateurs individuels.

À propos du Château Ramezay – Musée et site historique de Montréal Le Château Ramezay - Musée et site historique de Montréal est un organisme à but non lucratif qui sauvegarde et rend accessible une collection qui reflète et témoigne de l'histoire de Montréal et du Québec. Premier bâtiment du Québec à être classé monument historique, il s’agit du plus ancien musée historique privé de la province. Visitez notre site internet: https://www.chateauramezay.qc.ca/fr/.

- 30 Médias : Rosemonde Communications - Rosemonde Gingras Relationniste, Fleurs D’ARMES Téléphone : 514 458-8355 rosemonde@rosemondecommunications.com

Information à propos du Château Ramezay (Horaire, billets, visites de groupe, etc.) Karina Trautmann Agente des services à la clientèle Château Ramezay – Musée et site historique de Montréal Bureau : 514 861-3708, poste 227 info@chateauramezay.qc.ca


À PROPOS DE LA COMMISSAIRE DE FLEURS D’ARMES VIVEKA MELKI

La commissaire de FLEURS D’ARMES — Une exposition d’art itinérante, Viveka Melki, est une cinéaste et scénariste canadienne. Elle a vécu, travaillé et voyagé à la rencontre de cultures dominées par des régimes répressifs. De ces expériences sont nés ses projets traitant de conflit et de résilience. En réfléchissant au sujet de la guerre, elle a dit : « Mon but en tant qu’artiste est de raconter l’histoire en utilisant les outils actuels. Notre voix, nous les artistes, à cette époque est unique. La façon dont nous observons l’histoire, notre compréhension du passé, détermine et définit l’attachement actuel du public à cette histoire. J’intègre mon expérience cinématographique dans mon travail alors, au final, je suis une conteuse. Je pose toujours la même question lorsque je regarde l’histoire canadienne : que pouvait-on ressentir ? Et si nous avons pu en capturer ne serait-ce qu’une fraction et vous en faire vivre l’expérience, alors nous avons réussi. » Née en Gambie, en Afrique de l’Ouest, de parents d’origines brésiliennes et libanaises, scolarisée au RoyaumeUni puis immigrée au Canada, Melki voit le monde au travers d’une lentille multiculturelle. En 2014, elle réalise la série, en deux parties, Correspondance de guerre (SRC, RDI). Sa plus récente production, le long-métrage documentaire La vie après le cirque (2015) a été acclamée après ses nombreuses projections dans des festivals de films nord-américains, incluant Hot Docs à Toronto, et les Rencontres Internationales du Documentaire de Montréal. Ce documentaire a été sélectionné dans la programmation du prestigieux Sunny Side of the Doc à La Rochelle, à la fin du mois de juin 2016. Melki réalise aussi des films dans la culture franco-canadienne. Son documentaire de 2017 intitulé Carricks : dans le sillage des Irlandais (Radio-Canada et RDI) raconte l’histoire tragique de l’immigration irlandaise au Canada en 1847 et la diaspora franco-irlandaise au Canada. Dans le cadre du programme Nouveau chapitre du Conseil des arts du Canada, Viveka travaille présentement sur une docu-animation intitulée Alouette, qui aborde l’expérience de l’Asie-Pacifique durant la Deuxième Guerre mondiale. Elle réalise également un nouveau long métrage documentaire, The Fence, sur la bataille de Hong Kong, pour la chaîne documentaire de CBC. http://vivekamelki.com/



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Télé Matin - 10 novembre 2018 Cliquez ici pour voir le segment et rendez vous à 26:00




Fleurs d’armes, une exposition pour commémorer le centenaire de l’Armistice Publié le jeudi 8 novembre 2018 à 4 h 20 Mis à jour le jeudi 8 novembre 2018 à 23 h 37

Un père, parti sur le front lors de la Première Guerre mondiale, envoie des fleurs séchées à sa toute petite fille pour qu'elle ne l'oublie pas. Voilà ce que raconte l'exposition Fleurs d'armes, une façon originale et émouvante de commémorer le centenaire de l'Armistice qui a mis fin au premier conflit mondial en 1918. Un texte de Catherine François

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Il s’appelait George Stephen Cantlie. Lieutenant-colonel de l'armée canadienne, il est envoyé sur le front combattre l’ennemi allemand lors de la Première Guerre mondiale. Montréalais d’origine, il est père de cinq enfants. La petite dernière s’appelle Celia. Elle n’a qu’un an quand son papa part à la guerre. Alors, pour lui dire tout son amour, parce qu’il ne sait pas s’il reviendra un jour et parce qu’il ne veut pas qu’elle


l’oublie, il cueille pour elle, dans les trous d’obus, dans les champs de bataille qu’il traverse, dans les jardins qu’il croise, des fleurs. Il les fait sécher dans un livre, puis il les lui envoie avec des petits mots d’amour : « from Daddy with love », « with love from Baba to darling Celia »… Dans l’horreur qu’il vit jour et nuit, dans l’apocalypse qui déchire sa vie, le père se penche pour ramasser la beauté et l’envoyer à son enfant chérie. « Même en temps de guerre, dans la noirceur, il était capable de penser à l'amour, à sa famille et d'avoir un peu d'espoir, de marcher dans les champs et de prendre une fleur pour sa fille », fait remarquer la commissaire de l’exposition Viveka Melki. À l’origine de cette exposition

Viveka Melki a notamment fait appel à la botaniste-archiviste Céline Arsenault pour monter l'exposition « Fleurs d'armes ». Photo : RadioCanada / Catherine François


Viveka Melki est une documentariste qui a beaucoup travaillé avec les vétérans. Un jour, elle fait une rencontre déterminante avec Elspeth Angus, la petite-fille de Celia. C’est elle qui a conservé avec amour, dans une petite boîte rouge, les lettres et les fleurs séchées envoyées par le soldat à la petite Celia. Elle les montre à la documentariste, qui décide de présenter au public ces remarquables témoignages d’amour.

« C’est une collection exceptionnelle de fleurs séchées. On a des coquelicots de Flandres, on a de la lavande, des ancolies… Les couleurs sont parfaites. Chaque fois, j'ai des frissons quand je les regarde. C’est vraiment une collection incroyable. » — Viveka Melki


À chaque fleur son émotion

Chaque station est dédiée à une fleur et à une émotion particulière, comme celle-ci, qui honore la pâquerette et l'amour maternel. Photo : RadioCanada / Catherine François

Viveka Melki monte alors l’exposition en choisissant dix fleurs de cette collection. Elle se réfère à la floriographie, soit le langage des fleurs, qui associe aux fleurs des émotions et des sentiments comme la solitude, l’amour filial, l’amour maternel, la guérison. L’exposition comprend ainsi dix stations associées à ces dix fleurs. L’une de ces stations est consacrée à la mémoire du soldat Cantlie, sur le thème de la rose jaune, l’amour filial. Les neuf autres rendent hommage à neuf autres Canadiens, hommes et femmes, qui ont vécu le terrible conflit. Les artéfacts qui accompagnent les dix stations proviennent de France et de Belgique. Les archives, photos, lettres et autres sont toutes canadiennes. À noter également que des panneaux entourant l’exposition


présentent les noms des 68 000 victimes canadiennes de la Grande Guerre, une première dans une exposition.

L'exposition présente sur un mur les noms des 68 000 soldats canadiens morts au combat pendant la Première Guerre mondiale. Photo : Radio-Canada / Catherine François

L'exposition F ​ leurs d'armes est présentée au Château Ramezay à Montréal jusqu'au 31​mars. Émotion pour les artisans de l’exposition Viveka Melki s’est entourée d’une équipe de professionnels pour monter cette exposition. Elle a d’abord fait appel à Céline Arseneault, qui était botanistearchiviste au Jardin botanique de Montréal, pour manipuler les spécimens de fleurs et les lettres qui les accompagnaient et pour en concevoir l’encadrement et le montage.


Un travail extrêmement délicat qui l’a bouleversée. « Jamais je n'ai éprouvé autant d'émotion en manipulant des spécimens, des spécimens d'archives et des spécimens de fleurs, dit-elle. Il y a quelque chose de très intime dans la relation d'un père qui envoie une fleur à sa petite fille, et malgré qu'on soit scientifique, on reste imprégné de cette émotion qu'une seule fleur peut transmettre à travers les années. »

« Il y a aussi quelque chose de candide dans cette relation-là. Il a réussi à trouver de la beauté, des fleurs, dans un paysage apocalyptique. Cela a été un moment magique pour moi. » — Céline Arseneault, botaniste-archiviste

Viveka Melki s’est aussi entourée d’Alexandra Bachand, parfumeuse, à qui elle a confié la mission d’élaborer dix parfums en lien avec la thématique de chacune des stations.


La parfumeuse Alexandra Bachand a cherché à exprimer les diverses émotions de l'exposition par des tonalités olfactives évocatrices. Photo : RadioCanada / Catherine François

Tout un défi pour la jeune femme, qui a adoré l’expérience. « Cela a été un projet extraordinaire, dit-elle. Les dix parfums évoquent la symbolique des fleurs, mais aussi ils aussi rendent hommage à ces hommes et ces femmes. Chaque fois, j’ai voulu refléter l'univers de ces portraits, mais aussi les sentiments liés aux dix fleurs comme l'innocence, la solitude, la dévotion. » Alexandra Bachand a mélangé plusieurs senteurs pour obtenir ces parfums que le visiteur peut vaporiser dans chacune des stations. « Le défi, c’était que l’odeur vienne évoquer cette émotion-là de façon précise. Par exemple, pour illustrer le thème de la solitude, représenté par la bruyère, je suis allée chercher des notions de moiteur, de boue, des notes qui sont animales. Ça ne sent pas bon, pour évoquer la solitude du soldat qui est dans des conditions humaines difficiles. »


Ces parfums sont une belle réussite et une expérience originale pour le visiteur. Viveka Melki a aussi demandé à un sculpteur de Toronto, Mark Raynes Roberts, de sculpter des œuvres en cristal pour illustrer chacune des dix stations. Marie-Claire Saindon a composé la musique et Claude Langlois fait le montage sonore, tandis que Normand Dumont a organisé l’ensemble de l’œuvre.

La floriographie, ou le langage des fleurs Marguerite : innocence Myosotis : mémoire Pâquerette : amour maternel Rose : grâce Rose jaune : amour filial Stellaire : guérison Coquelicot : repos éternel Bruyère : solitude Ancolie : soif de victoire Lavande : dévouement Une exposition aux accents


d’aujourd’hui

Les lettres de George Stephen Cantlie ont survécu au passage du temps pour se retrouver aujourd'hui au cœur de l'exposition « Fleurs d'armes ». Photo : Radio-Canada / Catherine François

Fleurs d’armes est une exposition originale qu’il faut parcourir avec une approche très personnelle, dans une démarche intime. Présentée à Ottawa, à Toronto à Vimy et en France l’été dernier, elle a été visitée par des dizaines de milliers de personnes. Un site Internet lui est aussi consacré . « Les gens voient l'expo comme un monument, pour savoir qui étaient ces hommes et ces femmes. Et des réfugiés qui viennent dans l'expo pleurent et disent : "ça, c'est l'histoire d'aujourd'hui" », conclut Viveka Melki. C’est ce que l’on se dit en effet en parcourant cette exposition. Ce conflit centenaire trouve encore un écho aujourd’hui, dans ces guerres qui se poursuivent, ces drames que vivent les réfugiés partout sur notre planète.


Montréal est la dernière étape de Fleurs d’armes. C’est un retour à la maison, en quelque sorte, pour ces fleurs séchées et leurs petits mots d’amour…

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8 novembre 2018 Cliquez ici pour voir le reportage










Arts culture et société (+-Arts-culture-et-societe-+)

Fleurs D'ARMES – Une exposition d'art itinérante Mercredi 31 octobre 2018 / DE : ROSEMONDE COMMUNICATIONS (_ROSEMONDE-COMMUNICATIONS_)

Une exposition multisensorielle innovante explorant la nature humaine dans le paysage de la guerre à travers la floriographie, la sculpture et les parfums. Maintenant présentée au Château Ramezay à Montréal jusqu’au 31 mars 2019 Montréal, Québec, 30 octobre 2018 – Pendant la Première Guerre mondiale (1914-18), le LieutenantColonel canadien George Stephen Cantlie cueillait des fleurs dans les champs et les jardins d’une Europe dévastée par la guerre et les faisait sécher à l’intérieur d’un livre pour les conserver. Chaque jour, il envoyait à la maison, à Montréal, une fleur accompagnée d’une lettre à un de ses enfants, notamment à sa plus jeune fille Celia âgée de seulement un an. Il espérait qu’en grandissant elle puisse garder un souvenir de lui au cas où il ne survivrait pas à cette terrible guerre. Un siècle s’est écoulé en emportant avec lui toute la mémoire vivante de la Première Guerre mondiale. Or, les lettres et les fleurs de Cantlie ont été préservées et transmises à sa petite-fille, la regrettée Elspeth Angus de Montréal, qui les conserva avec amour dans une petite boîte rouge. C’est ainsi qu’il y a quatre ans, une cinéaste canadienne, Viveka Melki, rencontra pour la première fois Elspeth Angus et, à son grand étonnement, elle lui parla de son passé. Une idée se mit alors à germer dans l’esprit de Melki. Maintenant, plus de cent ans après la cueillette des fleurs et la fin de cet horrible conflit, le rituel de guerre de Cantlie revit à nouveau grâce à Fleurs D’ARMES – Une exposition d’art itinérante, maintenant présentée au Château Ramezay – Musée et site historique de Montréal, jusqu’au 31 mars 2019. Conçue par la commissaire Melki et produite par les Jardins de Métis/Reford Gardens à Grand-Métis, Québec, Fleurs D’ARMES est une exposition d’art présentant, comme point de départ, les fleurs centenaires de Cantlie. À partir de celles-ci, Melki a créé une vision multisensorielle émouvante des e!ets de la guerre sur tous ceux qui la vivent personnellement. L’exposition o!re aux visiteurs une expérience immersive unique centrée sur la profonde conviction de Melki en la résilience de l’esprit humain. Melki a réinterprété dix fleurs de Cantlie en utilisant la floriographie, une méthode victorienne de communication du sens et de l’émotion par les fleurs, afin de raconter une histoire plus vaste sur la nature humaine dans le paysage de la guerre. Telle que conçue par Melki, l’exposition comprend dix stations représentant dix de ses convictions fondamentales sur la nature de la guerre. Chaque station présente une fleur di!érente cueillie par Cantlie et s’appuie sur ses lettres de guerre, exposées publiquement pour la première fois. Des artéfacts de l’époque de la Première Guerre mondiale y sont associés. Chaque station présente également le portrait d’un Canadien de l’époque de la Grande Guerre qui, à travers son histoire personnelle, illustre l’une des dix convictions fondamentales sur la guerre de la commissaire Melki. Fleurs D’ARMES met ainsi en vedette John McCrae, Georges Vanier, Elsie Reford, Jean Brillant, Talbot Papineau, A.Y. Jackson, Percival Molson, Julia Drummond, Edward Savage et George Stephen Cantlie. Les liens entre ces personnages o!rent di!érentes perspectives sur la contribution du Canada à l’e!ort de guerre. Tous ces hommes et ces femmes possédaient de profondes racines dans la ville de Montréal. Pour chacune des stations, des sculptures de cristal optique créées par l’artiste torontois primé, Mark Raynes Roberts, représentent di!érents aspects de la nature humaine et des parfums développés par la parfumeuse de Magog, Alexandra Bachand, évoquent des souvenirs personnels. Les autres membres qui composent l’équipe créative de Fleurs D’ARMES sont Céline Arseneault, botaniste et bibliothécaire pendant plus de trois décennies au Jardin botanique de Montréal, qui a supervisé la conservation et le montage des fragiles fleurs séchées et des lettres centenaires ; Normand Dumont, concepteur de l’exposition, qui a transformé la vision créative de Melki en une réalité physique, unique et sensorielle pour les visiteurs de l’exposition ; Marie-Claire Saindon, compositrice de la musique de l’exposition et, finalement, Claude Langlois, concepteur du montage sonore.


Le site internet dédié, www.fleursdarmes.ca (http://www.fleursdarmes.ca), complète l’exposition. Il présente le profil des créateurs tout en o!rant un accès privilégié aux coulisses du processus de conception. « Le Château Ramezay est ravi et fier de présenter la remarquable exposition Fleurs D’ARMES à Montréal », a déclaré André Delisle, directeur général et conservateur du Château Ramezay. « Cette exposition connaît déjà un immense succès populaire. Elle a touché et ému des dizaines de milliers de visiteurs lors des quatre premiers arrêts de sa tournée au Canada et en France. À présent, elle atteint sa destination finale, à Montréal ; c’est en quelque sorte un « retour à la maison ». Fleurs D’ARMES est un bijou d’exposition et un exemple imaginatif et novateur du pouvoir de l’art d’enrichir et de transformer notre compréhension et notre expérience de l’histoire de manière inattendue. » Cette exposition est présentée au Château Ramezay du 24 octobre 2018 au 31 mars 2019. Il s’agit de la destination finale, sur cinq arrêts, d’une tournée qui a débuté en juin 2017 aux Jardins de Métis/Reford Gardens à Grand-Métis, qui s’est ensuite rendue au Musée canadien de la Guerre à Ottawa, au Musée de la Maison Campbell à Toronto et au Centre d’éducation des visiteurs du Mémorial national du Canada à Vimy, en France. VIDÉO – Elspeth Angus & source d’inspiration de l’exposition : https://bit.ly/2CqcGLE (https://bit.ly/2CqcGLE) VIDÉO – L’équipe créative de l’exposition : https://bit.ly/2OxaJE4 (https://bit.ly/2OxaJE4) FLEURS D’ARMES : Une exposition d’art itinérante est produite par Les Jardins de Métis/Reford Gardens et a été rendue possible grâce à une subvention du Programme d’appui aux musées du ministère du Patrimoine canadien et à un soutien du 78e régiment des Fraser Highlanders, de la Fondation Drummond, de la Fondation Hay, de la Fondation Jackman, du Conseil des femmes de Montréal, de la Fondation Molson, de la Société St-Andrew de Montréal, de la Fondation WCPD, de la Fondation de la famille Zeller et de plusieurs donateurs individuels. À propos du Château Ramezay – Musée et site historique de Montréal Le Château Ramezay - Musée et site historique de Montréal est un organisme à but non lucratif qui sauvegarde et rend accessible une collection qui reflète et témoigne de l’histoire de Montréal et du Québec. Premier bâtiment du Québec à être classé monument historique, il s’agit du plus ancien musée historique privé de la province. Visitez notre site internet : https://www.chateauramezay.qc.ca/fr/ (https://www.chateauramezay.qc.ca/fr/). Rosemonde Communications


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