Hiking on the Moon #10 - De neige et de glace - By Quechua

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Numéro 10 DE NEiGE & de glaCe Made by Quechua


© Svein Arne Brygfjeld - Sverre Hjørnevik - Terje Rakke - Morten Brun - Innovation Norway - Bård Løken - RCS 572 042 745 -

POINT DE RENCONTRE EN NORVÉGIEN CHALET RABOT HELGELAND

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Dans les coulisses des publicités Quechua

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Val Thorens c’est un état d’esprit. Un état d’esprit d’attitude et d’altitude. C’est la station qui conjugue le meilleur du ski avec la meilleure des ambiances. Décontractée, vivante et gourmande, ici évoluez au gré de vos envies, à votre rythme, multipliez les expériences, la convivialité est de mise. Le but ultime : se sentir vivre ! STATION OUVERTE EN CONTINU DU 22 NOVEMBRE 2014 AU 10 MAI 2015

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ÉDITO L e n um é r o 1 0

L'hiver est loin d'être une période de trêve pour tout le monde. En marge de ceux qui migrent vers des horizons plus cléments, beaucoup attendent avec des étoiles plein les yeux les premiers flocons venus faire scintiller les cimes. La neige et la glace, à la fois parure et écrin de nos montagnes, font chez nous échos à un monde de quiétude et de rêve. Quoi de plus approprié alors, que la magie de ces matières éphémères pour célébrer le dixième numéro d'Hiking on the Moon ! Dix numéros au travers desquels nous avons tout mis en œuvre pour vous faire voyager et vivre la montagne sous toutes ses facettes. Et ce n'est pas fini, car au fil des rencontres, des reportages, des portraits de passionnés mais aussi de vos nombreux témoignages, nous sommes plus motivés que jamais pour continuer cette belle histoire que nous écrivons ensemble. Aussi, pour ce numéro anniversaire, nous vous proposons de partir en voyage au cœur des sommets enneigés du Yukon, de plonger dans les abîmes bleutés des glaciers, de découvrir la féerie propre à la sculpture sur glace et neige ou encore comment la faune et la flore s'adaptent à ce règne blanc. Au fil des pages, vous retrouverez également des spécificités propres à ce numéro, dont la couverture inédite du magazine. A vous de retrouver chaque détail dessiné minutieusement par les 8 mains qui ont œuvré à cette belle réalisation. Un vrai travail d'équipe, reflet de l'esprit Hiking on the Moon by Quechua. Et puisque ce numéro n'est pas tout à fait comme les autres, mais aussi pour vous remercier de votre fidélité et de votre enthousiasme grandissant, nous avons une petite surprise pour vous. Il s'agit d'un cadeau réfléchi et choisi avec soin, de façon à ce qu'il corresponde aussi bien aux globe-trotters, aux montagnards aguerris qu'aux baroudeurs en herbe ! Et comme nous préférons garder le meilleur pour la fin, ce cadeau vous attend patiemment sur la dernière page de votre magazine. Bon voyage dans un monde de neige et de glace et encore un très grand merci de faire partie de l'aventure Hiking on the Moon !


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sommaire de neige & de glace

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NEWS BooKS LE CoIN des leCteurs

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travel

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dossier

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deCryptage

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portfolio

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Chez queCh'

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animaux

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C'est quoi ?

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Culture

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5 questions à

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tendanCe

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test

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miam ConCours en bref

into the wild les glaciers : des géants en mouvement comment la flore passe t-elle l'hiver ? un monde de neige & de glace charlotte, notre star d'un jour

quand les animaux revêtent leur robe d'hiver

le centre mondial de création

LES FESTIVALS DE sculpturEs sur glace & neige Deux sculpteurs sur glace & neige en immersion dans les coulisses des tendances quechua LA pAnoplie ski de rAndonnée BionnAssAy Ski Tour


YO U R MO U NTAIN

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NEWS

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10 Comme... 10 ans aveC DaWa Sherpa à nos Côtés !

Les partenaires techniques Quechua sont des sportifs et montagnards avertis, qui accompagnent la marque dans son quotidien, en apportant leur expertise lors de la conception des produits. Mais nos relations sont loin de se résumer à des échanges professionnels et techniques. Il s'agit avant tout d'une histoire humaine, d'une vision commune de la montagne et de partage de valeurs, comme le montre notre partenariat de longue date avec Dawa Sherpa. Et quoi de mieux que le dixième numéro d'Hiking on the Moon pour revenir sur nos 10 années de collaboration avec cet homme d'exception !

L'enfant des montagnes Dawa Dachhiri Sherpa, bien connu pour ses performances sportives en mountain trail, l'est tout autant pour sa personnalité. Pour bien comprendre d'où il tire cette force de caractère et son optimisme à tout épreuve, il convient de revenir quelques années en arrière. Dawa grandit au Népal, dans le district de Solukhumbu, et passe les premières années de sa vie dans un monastère. Avant ses 7 ou 8 ans, il n'avait jamais mis de chaussures, il vivait toute l'année pieds nus et simplement vêtu d'une longue robe. Cette première expérience de la vie, pas toujours facile, lui a permis de devenir un homme déterminé. Il retient de cette enfance aux côtés des moines une philosophie de vie qu'il applique au quotidien : quoi qu'il arrive, ne garder que le meilleur de chaque situation. Une bouffée d'optimisme dont chacun peut s'inspirer pour profiter des plaisirs simples.


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NEWS Ayant vécu en contact permanent avec la nature, lorsqu'il est question de se ressourcer, c'est dans la montagne que Dawa trouve son inspiration. Cette source de bien-être et d'énergie il la partage au travers de trails et de randonnées. Vous reconnaîtrez sans doute là une valeur commune à Quechua !

Ouvrir le Népal sur le monde

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• Garantir les premiers soins à la population locale, via la réhabilitation du dispensaire de Taksindu. Actuellement, un infirmier présent quotidiennement délivre les principaux soins médicaux. L'objectif à terme est d'assurer la pérennité de cette structure. Les causes défendues par Dawa nous tiennent nous aussi à cœur, c'est pourquoi Quechua souhaite que la dimension humanitaire de ce partenariat soit désormais au centre de cette belle collaboration.

Un partenariat riche d'échanges

Dawa est un excellent coureur, mais également un organisateur. Depuis plusieurs années, il est à l'origine de plusieurs courses : le Trail des 3 Vallées (Népal), le Zanskar & Ladhak Aventure Trail (Inde), le Solukhumbu Trail (Népal) et les Volcans Parce que c'est toujours un plaisir d'échanger avec de l'Extrême (Indonésie). Malgré des étapes Dawa, l'équipe d'Hiking on the Moon l'a interrogé chronométrées, ces événements sont avant tout de sur ce qu'il retire de ces 10 années d'étroite collabovéritables aventures humaines. Pour Dawa, lorsque ration avec Quechua. l'on pratique un sport, l'essentiel est "de découvrir Voici ce qu'il nous a dit ! " Quechua m'a énormément apporté : des paysages, de randonner avec des des rencontres, une expérience personnes qui aiment la montagne "j'ai retrouvé différente de la montagne, des voyages, et qui recherchent l’harmonie avec la Chez queChua des souvenirs... J'ai pu découvrir le nature". fonctionnement d'une grande marque Par le biais de ces manifestations, la simpliCité des ainsi que les coulisses de la conception Dawa met en avant la richesse du relations qu'on d'un produit. J'ai été en contact avec territoire népalais et de son peuple. Il beaucoup de personnes chez Quechua et souhaite partager avec la population a en montagne." j'ai retrouvé la simplicité des relations locale ce qu'il reçoit et les aider à améliorer leur quotidien. D'ailleurs, les bénéfices qu'on a en montagne. 10 ans de collaboration ce n'est de chacune des courses sont reversés aux projets pas rien, c'est même plutôt rare. Je suis content et fier de cette fidélité. En plus de mon attachement aux humanitaires qu'il soutient avec ferveur : valeurs de la marque, j'ai beaucoup de considération • La scolarisation des enfants népalais, qui mal- pour ce partenariat d'exception !" heureusement n'ont pas tous la possibilité d'apprendre Aujourd'hui, au nom de toutes les équipes Queà lire et à écrire. Dawa œuvre pour qu'un enseigne- chua, Hiking on the Moon remercie Dawa pour ment puisse être dispensé aux populations les plus son soutien sans faille et sa fidélité. C'est toujours un plaisir de discuter avec lui ! démunies ou vivant dans les villages reculés. Cette volonté se traduit par le parrainage d'enfants et Une chose est sûre, le temps passe mais les valeurs la construction de l'école monastique de Mera, un es- restent et la collaboration entre Dawa et Quechua pace de formation précieux pour les moines permet- devrait continuer à faire naître de beaux projets ! tant d'accueillir 50 élèves. • L'accueil et l'hébergement des personnes âgées dans son village natal. Passé un certain âge, il devient compliqué de vivre dans les maisons familiales. Dawa travaille sur la construction d'un lieu de vie, où ces personnes pourraient vivre en autonomie, tout en bénéficiant d'une surveillance et d'un suivi médical.

Un très beau film sur l'histoire de Dawa, sa philosophie et sa terre natale est disponible sur la web TV d'Hiking on the Moon http://www.hikingonthemoon.com/webtv ou via le QR code ci-contre.


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B O O KS ON a a i m é

GlACiers, mémoire de lA plAnète Sylvain Jouty et Sylvain Coutterand, Edition Hoëbeke Voici un panorama plus que complet des glaciers du monde. À la fois reflets de notre histoire, témoins des évolutions climatiques, acteurs du modelage du paysage et du peuplement d'un territoire, les glaciers vous sont présentés sous toutes leurs facettes ! Avec des textes très accessibles et près de 500 visuels (gravures, peintures, photos, images de synthèse, etc.), préparez-vous pour un voyage dans l'univers fascinant des glaciers ! 40 € Les plus belles montAgnes du monde Claude Gardien, Edition Glénat - Volume 2 Chaque randonneur, alpiniste ou autres amoureux de la nature à sa propre vision de sa montagne idéale. Pour certains, c'est l'éclat d'un glacier qui révèle toute sa beauté, pour d'autres l'élégance sauvage des pics rocheux ou des sommets enneigés. Quel que soit votre point de vue, vous trouverez forcément votre bonheur au travers de ces 210 pages. Les plus grands photographes de la planète ont participé à cet ouvrage, qui fait l'inventaire, non exhaustif, des plus belles montagnes du monde. 50 €

Aventurier des glACes Nicolas Dubreuil, Edition Broché Nicolas Dubreuil est un explorateur que le froid n'effraye pas ! Passant plus de la moitié de l'année près des pôles, il sillonne ces terres glacées en traîneau, à skis ou en kayak et connaît tout sur le monde des glaces. Dans ce récit de voyage, il retranscrit les moments passés aux côtés des peuples de l'Arctique, l’évolution de leur mode de vie ainsi que les joies mais aussi les risques d'une vie au sein du Grand Nord. 18 € "White pAss" à ski Claude Vallier, Edition YukonBackCountrySkiing La région de White Pass dans le Yukon (Canada) est un terrain de jeu idéal pour les adeptes du ski de randonnée. Pour planifier vos sorties et profiter de ces vastes étendues de neige, ce topoguide, le premier dédié à ce territoire, sera votre meilleur ami. Des itinéraires de tous niveaux vous sont proposés, aussi bien pour une sortie ski, snowboard ou en télémark, avec à chaque fois les indications sur l'accès, la difficulté, l'équipement nécessaire ou la sécurité. 28 €

Le bon plAn d'Hiking on the Moon pour voir les glACiers en mouvement ! Luc Moreau, Edition Espope Publicité Chamonix Grâce aux flipbooks créés par Luc Moreau, glaciologue reconnu, vous pouvez observer en un clin d’œil le mouvement des glaciers. En feuilletant rapidement ces petits livres d'images, les photos des glaciers prises à intervalles réguliers s'animent comme par magie et donnent vie à ces monstres de glace. Le flipbook n°1 retrace l'évolution de la Mer de Glace (France) et du Perito Moreno (Argentine), quant au n°2, il est dédié aux mouvements des glaciers d'Argentière (France) et d'Eqip Sermia (Groenland). 8 €


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l e coin des l ect e u r s Que Ce soit pour nous faire part de vos remarques, vos impressions, pour nous faire rire, pour nous envoyer vos enCouragements ou seulement pour nous passer un petit bonjour, C'est toujours aveC plaisir que nous lisons vos mails ! Alors un grand merCi à vous tous pour votre fidélité au magazine et au blog ! VoiCi une petite séleCtion de Ce qui nous arrive ...

[ BApTiSTE ] Bonjour, Tout d'abord, toutes mes félicitations pour le site qui est superbe : entre les photos et les vidéos, on en prend plein les yeux ! En revanche, je ne trouve pas les magasins dans lesquels on peut trouver le magazine, qui, lui aussi, a l'air top. Merci par avance de votre retour et bonne continuation dans votre projet, à qui je souhaite la plus grande réussite ! Baptiste, Nous sommes ravis de constater que les articles du blogs vous offrent une dose quotidienne d'évasion, un objectif qui nous tient à cœur depuis le lancement de ce projet. Pour ce qui est du magazine, il est disponible dans de nombreux magasins Decathlon partout en France ainsi qu'au Mountain Store de Domancy. La liste de ces magasins est disponible sur www.hikingonthemoon.com, rubrique "Magazine". D'ailleurs, c'est aussi dans cette partie que vous pouvez retrouver les versions web des numéros précédents. Bonne lecture et à bientôt. [ HKG ]

[ pedro ] Salut l'équipe d'Hiking on the Moon ! Un très grand merci pour le magazine et le super sac à dos que vous m'avez envoyé suite au concours auquel j'ai participé sur la page Facebook de Quechua ! Ces cadeaux sont vraiment tops ! Pedro, Toute l'équipe d'Hiking on the Moon est ravie que ces cadeaux te plaisent ! N'hésite pas à retenter ta chance, afin de compléter ta panoplie du parfait randonneur. [ HKG ]

[ rémi ] Bonjour Hiking on the Moon, Je suis admiratif du travail, du soin et du trop rare bon goût qui se dégage de ce magazine. Je tiens à féliciter toute l'équipe qui se cache derrière. D'ailleurs, j'aimerais savoir comment fonctionne la rédaction, si vous êtes une équipe fixe, des collaborateurs qui tournent etc.. Cher Rémi, Avant toute chose, sachez que cela nous fait toujours très plaisir quand nos lecteurs prennent le temps de nous faire part de leur félicitation ! La création du magazine ainsi que sa rédaction sont 100% "maison". Toute l'équipe Quechua est régulièrement sollicitée pour proposer un sujet, réaliser une interview, faire partager un voyage mais aussi parler de son métier ou de sa passion pour la montagne. Ce fonctionnement est également appliqué au graphisme du magazine. Pour chaque numéro, nous réunissons designers et graphistes pour réaliser la maquette ainsi que les illustrations qui ornent nos pages. Vous avez un exemple très concret de ce travail d'équipe sur la couverture de ce numéro ! Au travers de ce fonctionnement, nous espérons vous offrir des articles variés et vous communiquer notre passion pour la nature et toutes les belles choses qu'elle offre à voir. A bientôt ! [HKG]

[ jeAn-mArie ] Bonjour, Étant adepte de randonnée, trail et autres activités dépaysantes et si possible en relief, j'apprécie énormément le travail produit sur la plate-forme Hiking on the Moon ! Le contenu comme le parti pris visuel sont excellents. Serait-il possible de recevoir une version papier du magazine car bien qu'adepte des lectures numériques, des documents d'une telle beauté mérite d'être touchés, exposés, feuilletés de temps à autre pour s'évader ! Si oui, est-il possible de recevoir les exemplaires précédents histoire d'avoir la collection complète ? Merci d'avance et félicitation pour le travail réalisé. Jean-Marie, Autant de compliments méritaient bien une parution dans notre 10ème numéro ! Vous n'êtes pas le seul à nous faire part de votre envie de recevoir les anciens numéros d'Hiking on the Moon. Malheureusement, notre stock est désormais épuisé. Pour ne plus être confrontés à une telle pénurie et pour permettre à chacun de se procurer un exemplaire papier, nous augmentons le nombre de tirage pour chaque nouveau numéro ! Même si les exemplaires précédents ne sont plus disponibles, vous pourrez vous constituer une jolie collection avec les prochains. [HKG]

[ kArol & mAgdA ] Bonjour, Merci beaucoup pour ce beau magazine, ma femme et moi l'aimons beaucoup. Cela nous a donné envie de partager avec vous notre dernier séjour en Patagonie. Cette photo prise part ma femme Madga est pour nous synonyme d'Hiking in the mountains ! Merci Karol et Madga pour ce chouette témoignage, et félicitation pour cette très belle photo, qui a toute sa place dans notre magazine ! [HKG]



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into the wild

iNTo THE WiLD

Des chaînes de montagnes à perte de vue, des étendues glaciaires et de nombreux cours d'eaux, voici des composantes clés du Yukon. C'est également sur ce territoire majestueux que se dresse le Mont Logan, sommet le plus élevé du Canada. Floriane Macaire, responsable de l'ergonomie pour la cellule connected hiker Quechua, vous emmène le temps d'un voyage en complète immersion dans cette contrée toute de neige vêtue ! Une belle aventure qu'elle a partagé avec Guillaume Faussurier et Claude Vallier, ses deux amis passionnés de montagne.

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Après un trip ski de randonnée dans les neiges du Yukon, Guillaume et moi retournons dans ce territoire canadien à la frontière avec l'Alaska. Cette fois, direction le parc national de Kluane et ses glaciers innombrables. Accueillis par Sian et Lance à l'Artic Institute of North America au pied du parc, nous nous envolons vers un monde vierge et sauvage.

KLuAne, into the Wild Après quelques minutes, il ne reste plus que les traces des patins de l'avion dans la neige fraîche. Et le silence. Assourdissant. Les pieds dans une bonne couche de poudreuse nous rejoignons la grande tente en forme de tube blanc qui servira bientôt aux scientifiques de l'Artic Institute of North America. Guillaume et Claude, le franco-local de l'étape, transportent le matériel jusqu'à la porte, que je m'attelle à déneiger de ses 79 cm de neige accumulée. Une heure après, peaux collées aux skis, nous partons plein Nord vers the Most Beautiful Peak : une belle aiguille et une superbe pente, parfaites pour une première sortie. Dans ce décor grandiose et sans repère connu, la traversée du glacier paraît interminable. Plus nous avançons vers elle, plus la montagne semble s'éloigner. Finalement, nous atteignons le sommet, skis sur les sacs et crampons aux pieds. Sur l'arête effilée la vue est écrasante : à 360°, des glaciers et encore des glaciers. Face à nous le Mont Logan et ses presque 6 000 mètres. À 60 km à vol d'oiseau, on pourrait presque le toucher et facilement penser que « Y aller ? C'est easy ! ». Très vite Claude remet les pendules à l'heure : «Oubliez le massif du Mont-Blanc et les repères que vous aviez. A Kluane, tout est plus grand, plus loin, plus haut et plus difficile que tout ce que vous connaissez ! ». Ça a le mérite d'être clair. On range les crampons, on chausse les skis et la descente est un pur bonheur : neige de printemps à peine transformée pour un 1er juillet. Que demander de plus ?

Soleil de minuit Le retour vers le campement se fait sous un soleil de plomb, heureusement le vent rafraîchit un peu l'atmosphère. La pause « crème solaire » s'impose. Soudain, « wouhmmmmfff ». Sous nos planches, la neige s'affaisse de quelques centimètres. Rien de plus, mais un peu flippant. « C'est la couche de neige qui se tasse », explique Guillaume. De quoi rappeler que, s'il se passe quelque chose ici, nous ne pourrons compter que sur nous-mêmes. Arrivés à la tente tube, un bon thé et des pâtes chinoises font office de repas. Nos sacs de couchage nous appellent rapidement. « Ici, en été, il n'y a presque pas de nuit, rappelle Claude. Alors on dort quand on peut, et comme on peut. S'il fait trop chaud le jour, on peut skier la nuit ». Une vague somnolence nous mène jusqu’à minuit. Nous nous extirpons de la tente. Le phénomène n'est à manquer pour rien au monde, surtout dans un endroit pareil : le soleil de minuit et ses couleurs irréelles.

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GrAvir LE MoNT LoGAN

Lors de notre court séjour sur l'icefield, nous avions en permanence vue sur le Mont Logan et ses 5 959 mètres. Une véritable muraille, une citadelle de roche et de glace parmi les plus difficiles à conquérir au monde. De nombreuses expéditions s'y sont cassés les dents et ont dû rebrousser chemin tant le défi était grand. Les premiers à atteindre le sommet de ce géant furent les membres de l'équipe menée par le canadien Albert H MacCarthy, en juin 1925 après plus d'un an d'essais infructueux. Chaque année, seule une soixantaine d'alpinistes arrive au sommet du Mont Logan, alors que plus de 1 200 atteignent le Mc Kinley en Alaska, plus au nord et à près de 6 200 mètres d'altitude.

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BACk to bAsiCs Sian, responsable du Kluane Lake Research Station, nous avait prévenus : le vent va souffler et notre fenêtre météo ne sera que très courte. Le mauvais temps nous fonce dessus. Vers 4 heures du matin, il fait presque jour. Je suis réveillée par des bruissements sur la toile plastique de la tente. Un regard par la fenêtre embuée de la porte : il neige. De beaux flocons dans un ciel blanc gris. On ne voit pas à 19 mètres. Se recoucher, c'est tout qu'il y a à faire. A 10 h, une éclaircie nous permet de mettre le nez et les spatules dehors. Au Sud du camp, une petite chaîne de montagnes nous sépare de notre objectif initial : le Mont Queen Mary. Nous décidons de grimper jusqu'au col pour évaluer les conditions. La pente est agréable et recouverte d'une couche de neige fraîche, soufflée par endroits. Sous les séracs, nous naviguons les sens en éveil. Ici, les crevasses ne sont pas des caves. Ce sont de véritables canyons de glace dans lesquels nul n'a envie de tomber. Même si les ponts de neige sont épais et semblent costauds, les instincts de survie les plus basiques nous les font

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traverser à toute vitesse et à corde bien tendue. Au col, un vent glacé souffle et les nuages qu'il pousse ne nous laissent que peu de visibilité sur le sommet du Queen Mary. Nous n'irons pas plus haut. Un abri de rochers nous permet de faire une petite pause, avant de redescendre en profitant au maximum de ces virages de juillet. Ces quelques centaines de mètres de dénivelé ne suffisent pas à Guillaume. Le vent et la neige font son bonheur sous la voile de speed riding qu'il avait pris soin d'emporter avec lui. Et il enchaîne les traversées du plateau glaciaire. De son côté Claude tente de contacter Sian, grâce au téléphone satellite qu'elle nous avait confié avant de nous laisser nous envoler vers les glaces. « La météo est trop mauvaise pour les jours qui viennent ; nous tenterons de vous récupérer demain matin. Soyez prêts », nous intime-t-elle. Nous nous endormons donc avec en tête l'idée que cette nuit sera la dernière sur place. Au matin, après avoir avalé un thé chaud, nous bouclons nos affaires. Juste le temps de laisser un

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message de remerciements sur le tableau blanc. Quelques minutes après et malgré le vent qui ne cesse de souffler, nous entendons le moteur d'un petit coucou. Tom, le pilote kiwi qui nous avait déposés là vient nous récupérer. Skis, sacs à dos, cartons, tout est rangé façon « Tétris » dans la toute petite carlingue. Ceintures bouclées, portes fermées, pas le temps de respirer. Décollage. Les rafales secouent l'avion, mais ça passe, ça vole. D'en haut, les crevasses qui nous apparaissaient grandes sont finalement gigantesques. Derrière nous, les nuages gris se referment et le petit camp disparaît retournant à son silence gelé. photos : Claude Vallier


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LES BoNS GESTES DE SÉCuriTÉ

Vous l'avez sans doute ressenti dans le récit de Floriane, la sécurité est un critère primordial pour toute aventure en dehors des sentiers battus. Aussi, pour profiter des étendues de poudreuse dans de bonnes conditions, il est indispensable de vous doter du fameux triptyque DVA (Detecteur de victimes d'avalanches), sonde et pelle ! De plus, avant toute escapade en terrain vierge, prenez soin de vous renseigner sur les conditions météo et les risques d'avalanche, des informations essentielles en montagne. Pensez également à prendre une corde et un piolet si vous prévoyez d'évoluer sur un secteur dangereux afin de vous ancrer en cas de glissement de terrain ou de chute. Et si vous ne maîtrisez pas les notions de sécurité nécessaires pour ce type d'aventure, il est préférable de partir avec un accompagnateur ou un guide. Ce dernier vous formera avant le départ sur l'utilisation d'un DVA, et pourra réagir efficacement en cas d'avalanche.

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LES GLACIERS : DES GéANTS EN MOUVEMENT

Les glACiers : des geAnts en mouvement

Les glaciers semblent immuables, figés dans leur manteau de neiges éternelles sur les plus hauts sommets. Mais n’en croyez rien, ces géants de glace sont continuellement en mouvement, doucement mais sûrement !

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LES GLACIERS : DES GéANTS EN MOUVEMENT

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Nous vous invitons à explorer leurs profondeurs bleutées et découvrir leur mécanisme. Ajustez vos crampons et glissez vos pas dans les traces de Luc Moreau, glaciologue et membre associé au laboratoire CNRS Edytem. Fasciné par le mouvement lent mais inexorable de ces monstres de glace, Luc mesure, étudie et photographie quelques uns des plus célèbres glaciers du monde et particulièrement ceux du massif du Mont-Blanc, au pied de l’emblématique «Mer de Glace», où il est basé depuis 1986.

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petit lexique de glaCiologie

LuC, que fAut-il Comme Conditions et ingredients pour Créer un glACier ? [ luc moreau ]

Névé : empilement de couches de neige denses et anciennes qui deviendront « glace imperméable » (glace sous 40 m de névé, soit 8 ans d’accumulation au col du Midi à la Mer de Glace, mesures LGGE). Front du glacier/zone frontale : limite terminale du glacier, là où la glace disparaît totalement et d'où sort le torrent de fonte l’été. Sérac : amas chaotique de blocs de glace, généralement dans les ruptures de pente Moraine : dépôts de pierres, graviers, sables, laissés par un glacier sur ses rives ou à son front. Source : www.lgge.osug.fr

Pour fabriquer de la glace de glacier, il faut simplement que la neige qui tombe ne fonde pas entièrement à la fin de l’été, et qu'elle s'accumule durant plusieurs années pour fabriquer la glace. Dans les Alpes, par exemple, ce processus se réalise au-dessus de 3000 m d’altitude, où le bilan est positif : c'est à dire qu'il y a toujours plus de neige qui tombe que de neige qui fond. Cette zone dite « d'accumulation » est le lieu de naissance des glaciers. Bien sûr sous les tropiques il faut monter au dessus de 6000 m d'altitude pour trouver ces conditions. A l'inverse, dans les zones polaires, les glaciers naissent quasiment au niveau de la mer. MAis Comment pAsse-t-on de lA neige à lA glACe ?

Principalement par le tassement. Sous l’effet de leur poids respectif, les couches de neige s'accumulent, se densifient et se transforment en une glace imperméable. La glace peut rester froide et sèche, collée au rocher si la fonte n’existe pas, comme c'est le cas au sommet du Mont-Blanc ou au centre des calottes polaires ! Si la fonte intervient, l’eau imbibe le névé* et la glace devient tempérée. Dans ce cas elle peut glisser vers l’aval comme une luge et descendre très bas et très loin ! Est-Ce que CelA veut dire que lA glACe froide et sèChe n'est pAs en mouvement ?

Non, même si le glacier froid reste collé au rocher, cela ne veut pas dire qu'il ne bouge pas, car la glace possède des propriétés de déformation plastique, un peu comme les métaux. DonC, quel que soit le type de glACe, tous les glACiers du monde sont en mouvement ConstAnt ?

Exactement. Cela est difficilement observable à l’œil nu, mais si vous prenez une photo tous les jours, exactement du même endroit, vous voyez ce mouvement. La glace se déforme et glisse chaque

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jour, chaque minute, simplement sous l’effet de son poids. De la source d’un glacier de montagne à son front*, c’est un véritable tapis roulant naturel qui descend, sans interruption. Les CrevAsses et les morAines que l'on peut observer sur les glACiers résultent-elles de Ce mouvement ?

Oui, d’ailleurs si l'on suit le profil de la pente tout au long du glacier, on observe des zones crevassées surtout dans les pentes fortes. Lorsque les tensions s’accentuent et que la plasticité de la glace atteint ses limites, la glace casse, se fèle, se fracture. Des crevasses peuvent ainsi s'ouvrir en quelques jours et des « séracs* » peuvent se détacher parfois brutalement. Dans le cas des glaciers suspendus (glaciers froids accrochés à une paroi de montagne), ces chutes de glace peuvent entraîner en hiver une coulée de neige fraîche dans les couloirs d’avalanche sous-jacents. Quant aux moraines*, elles se forment simplement par l’érosion naturelle des montagnes. Sous l'effet de son avancée continue et de sa fonte, le glacier arrache à la montagne des débris rocheux de toutes


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dimensions (sables, graviers, blocs), qui vont former des murets naturels et être transportés parfois très loin. C'est en se chargeant de tous ces éléments rocheux que le glacier perd sa couleur blanche étincelante pour se couvrir de pierres (Mer de roches). Aujourd’hui, les volumes de glace diminuent, les glaciers ralentissent et n’évacuent plus ces débris. Ils s’en recouvrent, ce qui d’ailleurs les protège un peu du soleil. En surface des glaciers, on peut aussi apercevoir un ruissellement intense l’été. Les bédières, cours d'eau formés par les eaux de fonte, circulent à plein régime. D’autres serpentent au travers et sous la glace constituant autant de torrents qui alimentent la rivière sous glaciaire. Enfin, au fil des kilomètres, le glacier s’amenuise sous l’effet de la chaleur solaire. Son épaisseur diminue jusqu’à disparaître au front de glace*. Vaincu, le glacier donne naissance à une rivière qui ira alimenter d'autres cours d'eau. Nous vous avons raconté là tout le « voyage du glacier », du cristal de neige devenu névé puis glace, qui retourne à l’état liquide pour un cycle de l’eau sans fin !

LES GLACIERS : DES GéANTS EN MOUVEMENT

quelques exemples de vitesses d'écoulement

2 mètres/an au sommet du Mont-Blanc - glacier froid 2 mètres/jour dans la chute de séracs* du glacier du Géant (versant français du massif du Mont-Blanc)glacier tempéré 2 mètres/heure au glacier d’Ilulissat (Groenland) soit 50 m/jour, ce qui lui vaut d'être le plus rapide au monde ! Le front du glacier* flotte dans un fjord.

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LES GLACIERS : DES GéANTS EN MOUVEMENT

vous pArlez de l'effet de lA ChAleur sur le glACier. Est-Ce qu'AveC le réChAuffement ClimAtique les glACiers sont Amenés à dispArAître ?

Le glacier n'est ni plus ni moins que le résultat du climat. La neige le fait apparaître et le soleil (en simplifiant) le fait disparaître par la fonte. Il s'agit de l’élément de la nature qui réagit le plus vite aux changements climatiques. Les glaciers ont déjà été plus petits qu’aujourd’hui et plus grands aussi évidemment ! Durant les décennies marquées par des étés frais et humides (1970-1985), couplés à de fortes photos :

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précipitations hivernales, les fronts* de nos glaciers avancent ! Deux facteurs se combinent alors : le glacier gagne en volume et donc en vitesse d’écoulement. Et si plus de glace arrive en bas, le glacier gagne aussi en longueur ! Aujourd’hui, quasiment tous les glaciers du monde reculent. Ils pâtissent du réchauffement climatique ! Les glaciers des Alpes perdent plus de glace qu’ils n’en fabriquent et rétrécissent chaque année depuis 25 ans. Ils reviennent à leur minimum du Moyen Âge. Pour autant, depuis 2 ans, grâce à des hivers généreux en neige, certains glaciers n’ont pas perdu de volume, et 2 ou 3 ont même gagné de la glace. pourquoi de telles différenCes entre voisins ?

Parce que ces géants de glace évoluent ou réagissent à leur rythme, suivant leurs caractéristiques propres : exposition, morphologie, altitude, état de sur-

Collection Luc Moreau

illustration :

Maria Carrasco, Designer graphique, Quechua

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de neige & de glace

face, topographie, altitude du front, etc. Cela nous garantit un lot de surprises et d’émerveillement saison après saison, année après année ! En pArlAnt de surprises, Avez-vous déjà retrouvé des « trésors » enfouis dAns lA glACe ?

Le glacier est honnête si l'on peut dire, s’il prend et cache tout dans sa neige par son accumulation continuelle dans sa partie haute, il restitue le tout par la fonte dans sa zone basse dite « d’ablation », où il fond ! En d'autres termes, tout ce qui tombe ou est emprisonné dans le glacier va voyager avec ce dernier et ressortir ou émerger en surface plusieurs dizaines d’années plus tard, plus ou moins déformé. A titre d’exemple, dans les Dolomites, au glacier Marmolada, on retrouve encore des restes d’artilleries ou des munitions de la première Guerre Mondiale. En Suisse, au front du glacier de Z’Mutt

LES GLACIERS : DES GéANTS EN MOUVEMENT

situé au pied du Cervin, ce sont des ustensiles et bois de fermes d'alpages datant du Moyen-Âge qui ont été recrachés par le glacier aux XIX et XX siècles, suite à l'ensevelissement du hameau-village de Tiefenmatten durant le dernier Petit Âge Glaciaire (PAG, 16001830). Enfin, sur le glacier des Bossons dans la vallée de Chamonix, au pied du Mont-Blanc, on retrouve chaque année des morceaux de carlingues résultant des deux crashs d'avions d’Air India (1950 Malabar et 1966 Kangchenjunga) ! C‘est aussi souvent du matériel d’alpinisme de toutes époques, sacs à dos, crampons, vêtements de skieurs ou d’alpinistes ainsi que des skis, voire des animaux pris en avalanche, momifiés par l’air sec et froid de la haute montagne. Les chiffres de cet article sont tirés des mesures du LGGE (Laboratoire de glaciologie et géophysique de l'environnement), C. Vincent, D. Six, L. Reynaud

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LES GLACIERS : DES GéANTS EN MOUVEMENT

1 01.02.2012

perito morEno argentine

Le mouvement quotidien des glaciers immortalisés

Pour observer l’évolution des glaciers qu’il étudie, Luc Moreau a recours au dispositif time-lapse. Les prises de vue de ses appareils photo à déclenchement automatique (2 à 4 photos/jour) lui permettent de visualiser les mouvements quotidiens de la glace. Luc a disposé ses appareils en France, au Groenland, au Népal et en Patagonie ! Des images et des vidéos à découvrir sur www.moreauluc.com

27.03.2012

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LES GLACIERS : DES GĂŠANTS EN MOUVEMENT

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31.07.2009

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comment la flore passe-t-elle l'HIver?

Comment lA flore pAsse-t-elle l'hiver ?

En hiver, « vivre en montagne, c’est s’adapter ou disparaître* ». Cette dualité est particulièrement vraie pour les végétaux. Et en matière de survie, la flore des montagnes s’apparente à une guerrière, « capable de souffrir sans mourir » comme aimait à le dire le botaniste pyrénéiste Henri Gaussen. Au travers de ce décryptage, nous vous invitons à mettre le nez au sol pour observer les mille-et-une stratégies d’adaptation de la flore en montagne.

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comment la flore passe-t-elle l'HIver?

LA FLorE alpine

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Des obstACles à lA hAuteur du milieu montAgnArd Le froid, la neige, le vent, la pente : vous pensez avoir fait le tour des principaux défis que doit relever chaque hiver la flore d’altitude ? Vous oubliez là le sol rocailleux, un court ensoleillement sur l’ubac (versant exposé au nord), un yoyo thermique vertigineux sur l’adret (versant le plus ensoleillé), mais aussi des radiations solaires si intenses qu’elles en deviennent toxiques… Et bien sûr le risque d’être piétinée, broutée, cueillie. Sans parler de l’impossibilité de se déplacer pour améliorer ses conditions de vie ! Face à cette avalanche d’obstacles, la vie végétale déploie des stratégies d’adaptation tout à fait bluffantes. Rapprochez-vous donc du sol pour cerner la belle créativité de la flore alpine, lorsqu’elle passe en mode « survie ».

rACines et feuilles : gAgner en épAisseur pour se protéger du froid Pour affronter les gelées sévères, certaines plantes sécrètent des molécules antigel et épaississent leurs racines. Une modification invisible en surface, mais qui leur permet parfois de résister jusqu’à -40 °C. Cette stratégie s’applique aussi aux parties végétales laissées à l’air libre. Les plantes épaississent leurs feuilles et les couvrent d’une cuticule protectrice, sorte de cire imperméable en surface. Mais alors, vous demandez-vous, comment se font les échanges vitaux avec l’air ? Ils se poursuivent, mais à l’abri, via le dessous de la feuille.

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comment la flore passe-t-elle l'HIver?

Les plAntes en Coussins, véritAbles guides de survie

SAvoir pAtienter… En altitude, la vie sait être patiente. Pour passer l’hiver, certaines espèces ont opté pour un format minimum : celui de graine ! C’est le cas des plantes « thérophytes », qui survivent à la mauvaise saison à l’état de simple graine. Petite mais résistante, cette dernière attend au sol que toutes les conditions soient favorables à sa germination : ce peut-être au prochain printemps, ou à celui d’après. Une prudence toute montagnarde qui permet d’utiliser à bon escient le peu de terre disponible dans cet environnement minéral.

Contre les vents desséChAnts et CAssAnts, les plAntes rAsent le sol La plupart des espèces végétales situées entre 2 500 et 3 000 m privilégient le nanisme. Certaines restent plaquées au sol, comme la joubarbe ou primevère par exemple, et d'autres, comme le saule réticulé, se cantonnent au format d’arbuste. Ces plantes évitent ainsi habilement le dessèchement et les dégâts mécaniques (abrasion, casse, déracinement) dus aux bourrasques givrantes. Ce format est d’autant plus pertinent que la vitesse du vent croît avec l’altitude. Sur le pin à crochets, survivant de l’ère glaciaire, les branches sont toutes orientées d'un seul côté. Ce « port en drapeau » illustre à lui seul la violence des bourrasques en hautes altitudes.

Les trekkeurs et les grimpeurs le savent bien : la haute montagne surprend toujours par ses importantes fluctuations de température. La flore n’y échappe pas ! Les espèces enracinées sur un versant sud doivent pouvoir supporter sur 24 heures, les -10 °C d’une nuit sans nuages et les +15 °C d’un midi ensoleillé. Un changement brutal pour beaucoup de végétaux, mais pas pour les plantes « en coussin » (androsace helvetica, silène acaule). Ces dernières ont adopté une forme en boule qui leur permet de piéger les rayons du soleil en journée, de faire le dos rond sous les bourrasques et de protéger leur cœur du gel, comme de la perte d’eau. Mieux, cette morphologie étonnante a aussi pour avantage de retenir les branches fanées : la plante n’a alors plus qu’à les recycler pour s’auto-nourrir. Ce n’est pas pour rien que les espèces rondes attirent de nombreux micro-organismes, qui viennent s’abriter en leur sein. De pied en pied, des petites communautés colonisent ainsi les milieux les plus hostiles de la montagne.

un épAis mAnteAu de neige pour se protéger... du froiD Les rhododendrons le savent bien : il vaut mieux rester à l’abri d’une couche de neige isolante que sous les assauts du vent givrant qui balaie la surface du manteau blanc. Ces arbustes ne perdent pas leurs feuilles en hiver et ont la particularité d'avoir des bourgeons très précoces. Ces derniers apparaissent à la fin de l'automne et passent l'hiver abrités sous la neige. Les tiges souples de cette espèce ploient docilement vers l’aval pour se coucher et se cacher sous les premiers flocons, protégeant ainsi les bourgeons du gel. De plus, lors d’une avalanche ou au moment de la fonte des neiges, elles résistent admirablement aux forces en mouvement et restent bien ancrées dans le sol pentu.

une pilosité Aux multiples Atouts Copiant leurs cousines méditerranéennes, certaines plantes de montagne parent leurs feuilles de poils épidermiques. Pourquoi ? Afin d'emprisonner l’air, véritable isolant thermique également utilisé par les animaux, et même dans vos doudounes en plumes ! L'apparition de ces poils permet aussi de réduire le frottement du vent et de réfléchir une luminosité parfois trop intense. Une stratégie « 3 en un » plébiscitée par les edelweiss et les épervières velues.

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Des pigments et de lA vitAmine C Contre l'irrAdiAtion du soleil Le soleil a beau être un pilier de la vie végétale, des radiations solaires intenses provoquées en raison de l’altitude peuvent endommager l’ADN de la flore de montagne. Certaines espèces vont riposter en produisant de la vitamine C (un antioxydant), afin d’annihiler cette toxicité. La renoncule des glaciers par exemple, contient près de 10 fois plus de vitamine C que la renoncule âcre des plaines**. D’autres végétaux vont accumuler des pigments pour absorber l’excès d’UV, en nous offrant au printemps un joli tapis végétal aux couleurs violettes et bleues… Tiens, c’est justement la couleur préférée des insectes pollinisateurs. La flore alpine ne laisse décidément rien au hasard !

* Maxime devenue le titre du documentaire de Laurent Cistac (Aster), avec la contribution du Parc National des Écrins (www.ecrins-parcnational.fr), 2009 ** Voir le riche dossier « Les plantes alpines, une vie en milieu extrême » de S. Aubert, R. Bligny, Ph. Choler, R. Douzet (station alpine du Lautaret – Université Joseph-Fourrier) dans le numéro de février 2003 du magazine La Montagne et l’Alpinisme.


…s'adapte

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comment la flore passe-t-elle l'HIver ?

Hiking on the Moon n° 6

dossier

l'herbier de nos montagnes Si toutes ces plantes de montagne sont de vraies guerrières pour affronter les sauts d'humeur de dame nature, elles possèdent aussi de grandes vertus pour guérir tous nos petits maux du quotidien. Pour connaître leurs pouvoirs magiques, consultez notre dossier intitulé « l'herbier de nos montagnes », paru dans le numéro 6 d'Hiking on the Moon.

illustrationS : Lydie Perret, Designer Graphique, Quechua Anne-Sophie Blanchet, Designer Materiel, Quechua

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un monde de neige et de glace

un monde de neige et de glACe

Pour réaliser ce dixième portfolio, nous avons demandé à François Guion, responsable de la production d'images Quechua, de nous faire partager sa vision d'un univers de neige et de glace. Éternel voyageur et grand observateur, François nous démontre, à travers ses photos, qu'en fonction des terres visitées, les hivers ne se ressemblent pas. Pour le découvrir, direction la Norvège, le Népal, la France et la Suisse. Couvertes de neige, les montagnes du monde changent de visages. Lorsqu'elles se drapent de nuages blancs, elles semblent infinies. Quant à celles paralysées par la glace, elles nous rappellent que la nature a toujours le dessus, qu'elle a le pouvoir de redessiner les paysages, la capacité de figer les énergie et d'arrêter le temps. Ces quelques pages sont une invitation vers un monde feutré, où un sentiment de solitude s'entremêle avec celui de la sérénité, et où chaque contrée affronte les grands froids à sa manière.

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ci-contre : franCe

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norvège

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nepal

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SuiSSE

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HIKING ON THE MOON LEADS YOU ALL OVER

POUR PROLONGER LE VOYAGE, découvrez le blog

WWW.HIKINGONTHEMOON.COM Un blog fait par et pour les passionnés de montagne.

BY QUECHUA



de neige & de glace

charlotte, notre star d'un jour

ChArlotte, notre stAr d'un Jour

Dans notre numéro précédent, Julie Bordez, directrice communication & marketing Quechua, vous faisait découvrir les coulisses des publicités Quechua. Aujourd'hui c'est Charlotte, fan de Quechua et mannequin d'un jour pour notre nouvelle campagne X-Light "On a tous besoin de chaleur", qui vous raconte son expérience. En remportant notre concours "On a tous besoin de chaleur" l'an dernier, Charlotte a eu l'opportunité de passer une journée de tournage en compagnie des équipes Quechua. Elle est ainsi la toute première cliente de la marque à figurer dans une publicité diffusée sur le petit écran !

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charlotte, notre star d'un jour

petit rAppel :

[ HKG ]

le slogan "on a tous besoin de chaleur" illustre nos campagnes pour les

pourquoi As-tu souhAité pArtiCiper Au ConCours ?

produits chauds hivernaux.

[ charlotte ]

à l'occasion d'une randonnée en pleine

J'aime beaucoup la marque Quechua et j'adore la montagne. Malheureusement, pour le moment je vis tout près de Paris et les occasions de voir la montagne se font rares. C'est pourquoi ce concours m'a tout de suite fait rêver : l'opportunité de partir dans les Alpes avec l'équipe Quechua était une chance que je ne pouvais pas laisser passer ! Qui plus est, j'adore les animaux et quelles occasions avons-nous dans la vie d'approcher des animaux sauvages de cette façon ? Bref ça promettait d'être un moment magique... et je n'ai effectivement pas été déçue ! J'avais aussi eu l'occasion de voir les anciennes pubs TV Quechua "On a tous besoin de chaleur". Je les trouve très belles et pleines de poésie, c'était une chance magnifique de pouvoir en faire partie !

nature, des animaux se rapprochent des hommes pour se réchauffer et partager un instant de tendresse.

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peux-tu nous rAConter tA journée ? (le lieu, les AnimAux, les Conditions de tournAge, etC.)

C'était une journée intense ! Toute l'équipe (photographes, directeur artistique, dresseurs et animaux) et moi-même étions debout à 4h du matin et dès 5h, nous étions en montagne à attendre le lever du soleil. Quand il a pointé le bout de son nez, le spectacle était merveilleux. Le Mont-Blanc était tout près, c'était superbe. J'ai été filmée en fin de matinée et en attendant, j'ai profité à fond du paysage, de l'équipe super accueillante et des petits renardeaux... L'ambiance était au top ! Avant l'arrivée du soleil la température était bien fraîche, mais après son lever nous avons eu un magnifique ciel bleu, c'était tout simplement parfait !


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Tu As eu l'oCCAsion de tenir dAns tes brAs lA petite Chouette, Comment CelA s'est il pAssé ?

C'était bien plus impressionnant que je ne l'avais anticipé ! La petite chouette était très jeune et le dresseur m'a tout de suite dit qu'elle était très fragile et qu'il fallait la manipuler avec précaution. Elle était si petite et légère, j'avais peur de trop la serrer ou de la faire tomber, d'autant plus que la caméra et tous les regards étaient braqués sur moi. Au début, elle était nerveuse et s'agitait, puis elle s'est bien blottie dans mes mains et là tout est devenu simple, comme si elle avait senti que je ne lui voulais que du bien. C'était magnifique de voir cet animal d'aussi près, j'ai pu scruter le moindre de ses mouvements ; déjà pour son âge elle avait des serres et un bec bien affûtés ! Ces oiseaux sont fascinants.

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charlotte, notre star d'un jour

Et le bien-être des animaux dans tout ça ?

Comme Charlotte le précise dans son interview, tous les animaux sont accompagnés de leur dresseur sur le tournage, et ce à tout moment. Il s'agit de bébés animaux issus d'élevages, élevés en captivité et qui ont l'habitude de la présence humaine. Les prise de vues et les plans filmés respectent les besoins de chacun des animaux. Toutes les mesures nécessaires sont prises pour éviter qu'ils se sentent stressés ou fatigués. Nous faisons toujours appel à des professionnels aguerris ayant une grande expérience du dressage d'animaux pour le cinéma et la publicité.

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charlotte, notre star d'un jour

Enfin quel A été le moment le plus fort de tA journée ?

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En parallèle du moment magique où j'ai tenu la petite chouette dans mes bras, c'est l'ensemble de cette journée qui est inoubliable. Toute l'équipe a été super sympa avec moi et c'était génial d'être dans l'envers du décor. Je me demandais comment se déroulait le tournage d'un film publicitaire, comment les animaux étaient amenés sur place, comment se faisaient les jeux de lumière pour les prises de vue, ou encore qui s'occupait du choix des tenues et du maquillage. J'ai obtenu toutes mes réponses en une journée et ainsi découvert tout ce qui se passe en coulisses. Enfin, le lieu était vraiment spectaculaire, une vraie bouffée d'oxygène !

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vous pouvez retrouver Charlotte sur la Web Tv d'Hiking on the Moon, dans un making of spécial racontant son expérience sur le tournage de cette publicité ! www.hikingonthemoon.Com/webtv


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quand les animaux revêtent leur robe d'hiver

quAnd les AnimAux revêtent leur robe d'hiver

Sans bruit, l’hiver s’installe. Les températures chutent, l’eau gèle par endroits et les végétaux consommables se raréfient. Face à ce changement des règles du jeu, les animaux de montagne ont chacun leur parade pour braver le froid et le vent glacial qui s’annoncent. Pour découvrir la diversité des stratégies mises en place, il vous suffit bien souvent d’observer la nature, depuis l’azur du ciel jusqu’aux terriers les plus discrets !

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quand les animaux revêtent leur robe d'hiver

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Si vous levez le nez, vous verrez

Et Ceux qui restent ACtifs Alors ?

de nombreux oiseaux migrer

Ils font preuve d'adaptation, maître mot de la survie en milieu montagnard également adopté par la flore, comme nous vous l'expliquons dans notre rubrique « décryptage » de ce magazine. Au programme : réserve de graisse, construction de gîte ou encore modification du pelage. Et en matière de robes hivernales, les animaux d'altitude font preuve d’une créativité toute pragmatique. Prenez votre meilleure paire de jumelles, et jugez un peu !

à tire-d’ailes vers des latitudes plus clémentes, alors qu'au sol les lézards, serpents et amphibiens ralentissent leurs activités. Plus loin, l’ours brun entre doucement en sommeil hivernal tandis que la marmotte se pelotonne pour une très longue sieste à l’abri des regards ...

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Le lièvre vAriAble pAsse en mode CAmouflAge Début octobre, le lièvre variable fait sa grande livrée. Il troque, en 70 à 90 jours, son pelage brun pour une version entièrement blanche… ou presque : une touche de noir demeure à la pointe des oreilles pour faciliter le repérage entre congénères. Ce changement radical doit permettre à l’animal de se fondre dans le paysage enneigé et d’échapper aux regards perçants de ses prédateurs, notamment des rapaces qui n’ont pas migré. Ce nouveau pelage a


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comme autre atout de conserver la température interne de l'animal : le blanc réfléchit la chaleur vers l'intérieur et par conséquent freine sa dispersion vers l'extérieur. Si vous parvenez à distinguer le lièvre variable dans sa tenue d’hiver, observez ses pattes lors de ses déplacements : un surplus de poils les recouvre pour réduire l’enfoncement dans la poudreuse. Cette ruse d’homochromie, très efficace, a également été adoptée par l’hermine et le lagopède (en version plume).

Le renArd roux et le loup en rAjoutent une CouChe Aux premières chutes de température, les renards roux et les loups se couvrent d’une robe plus épaisse destinée à préserver l’activité de leurs organes vitaux. Ils densifient leurs sous-poils et allongent leur jarre (poil de couverture), afin de faciliter le ruissellement de l’eau. Mais la réelle efficacité de leur pelage d'hiver tient à l’air, isolant naturel, astucieusement emprisonné entre ces deux couches.

quand les animaux revêtent leur robe d'hiver

Comment est déClenChée lA mue ?

La baisse des températures et le raccourcissement des jours influencent l’hypothalamus des animaux. Une glande neuroendocrine sécrète alors des hormones responsables de la mue. Place à la collection automne-hiver !

rien ne se perd

La belle saison revenue, le pelage d'été reprend ses droits : poils courts, plus roux ou plus beiges. La robe d’hiver tombe par plaques et s’accroche aux troncs ou aux fourrés. Une matière sur laquelle se précipitent les passereaux et autres volatiles pour garnir leur nid !

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quand les animaux revĂŞtent leur robe d'hiver

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quand les animaux revêtent leur robe d'hiver

photos : Jérémy Calvo

Et du Côté des Chiens de trAîneAux, que se pAsse-t-il ?

Les animaux domestiques peuvent eux aussi adapter leur pelage en hiver. C'est Rémy Coste, musher professionnel et partenaire technique Quechua, qui nous explique comment réagissent les chiens lorsqu'ils sont confrontés à la baisse des températures. « Tout d'abord, il faut savoir que les chiens n'apprécient guère la chaleur. Ils sont beaucoup plus à l'aise dans un environnement froid. Par exemple, la température idéale pour mes chiens, là où ils sont les plus performants, oscille entre -10°C et -15°C. Cela s'explique par le fait qu'à l'inverse des humains, les chiens ne transpirent pas. Le seul moyen pour eux d'évacuer la chaleur est d'ouvrir la bouche et d'haleter. Cependant, comme vous pouvez l'imaginer, cette surface de « ventilation » n'est vraiment pas grande et lutter contre les températures élevées leur demande beaucoup d'énergie. En revanche, n'importe quelle race de chiens peut s'adapter pour passer un hiver en extérieur. En étant confronté à des températures basses, leur organisme développe un sous-poil très dense, une sorte de duvet, qui va leur permettre de résister au froid. En ce qui concerne mes chiens, j'évite de les laisser en extérieur trop longtemps, car je ne souhaite pas qu'ils développent ce fameux sous-poil. Même si celui-ci est un très bon isolant, les chiens peuvent le garder de longs mois, ce qui va être gênant pour les entraînements d'été. De ce fait, après chaque sortie, je préfère mettre mes chiens bien au chaud. Ainsi, nous pouvons nous entraîner toute l'année ! »

poil huilé pour le Chien montAgne des pyrénées et le loup ArCtique, et lunettes noires pour le SAintBernArd Certains animaux renforcent leur sous-couche d’une sécrétion de sébum qui vient finaliser l’isolation de leur pelage et son imperméabilité. C’est le cas du loup arctique (blanc toute l’année) et du chien montagne des Pyrénées, tous deux habitués à crapahuter dans la poudreuse. Quant au Saint-Bernard, il se pare d’une tache noire autour des yeux : une distinction qui lui permet de mieux résister à la luminosité reflétée par la neige.

Mouflons, bouquetins et Cerfs fonCent leur robe, le lynx Aussi… Le blanc n’est pas la seule couleur à la mode en altitude ! Voyez comme les ongulés sauvages, animaux pourvus de sabots, préfèrent les teintes gris-brun. Le cerf d’Europe délaisse ainsi son beau pelage roux pour une teinte brun-sombre. Cette robe plus foncée lui permet de gagner discrètement les sous-bois dénués de feuilles comme les crêtes rocheuses où le vent découvre le mince tapis végétal. Camouflage similaire chez le mouflon et le bouquetin : leur robe devient noire et s’épaissit d’une importante bourre laineuse. Ce pelage bien fourni

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absorbe davantage les rayons du soleil hivernal. Mieux, il confère une stature massive à l’animal : un atout de poids pour réduire le risque de glissades sur les surfaces gelées. En face, les prédateurs font de même : le lynx troque sa robe tachetée ocre d'été pour le gris hivernal.

L'isArd des pyrénées met son éChArpe, le ChAmois sort son mAsque et le Chevreuil blAnChit son miroir Il est enfin des animaux qui ne rechignent pas à une touche d’originalité ! L’isard, chamois emblématique des Pyrénées, accentue les contrastes de sa robe comme pour réaffirmer son esthétique incomparable. De roux, son pelage devient brun foncé et se pare d’une traînée noire finissant en pointe sur son poitrail, telle une écharpe. Le chamois fonce lui aussi le poil, mais il garde tête et gorge bien claires comme pour valoriser l’élégante bande noire qui court de ses cornes à son museau. Enfin, observez les chevreuils. La tâche située sur leur arrière-train appelée miroir, vire du beige à un blanc aguicheur : en forme de cœur pour mesdames et de deux haricots pour messieurs. De quoi entamer, pour chacune de ces espèces, le rut de novembre sous leurs plus beaux atours !


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le centre mondial de création

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LE CENTrE MoNDiAL DE CréATioN quECHuA WED'ZE SiMoND Tout récemment, Quechua, Wed'ze et Simond ont intégré leur nouveau site : le centre mondial de création. L'équipe d'Hiking on the Moon n'a pas pu résister à sa folle envie de vous faire partager cette nouvelle aventure ! Nous vous proposons donc une visite guidée de ce haut lieu de conception dédié à tous les afficionados de la montagne.

C ' es t q uo i  ?


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le centre mondial de création

un rêve devenu réalité

Depuis le départ, Quechua n'a eu qu'une seule volonté : être ancré dans un univers montagnard. L'objectif était d'être au plus près des randonneurs et sur le terrain pour développer des produits pertinents, qui répondent à leurs besoins exigeants. L'aventure a débuté en 1997 à Sallanches (vallée du Mont-Blanc), avec à l'époque une équipe de 6 personnes, et s'est poursuivie à Domancy. Au fil des années et du développement de la marque, mais aussi de l'arrivée des marques Wed'ze puis Simond, les équipes devenaient à l'étroit et les locaux n'étaient plus adaptés.

Est alors apparu le projet un peu fou, d'un nouveau centre international de conception, où tous les métiers des 3 marques (soit 300 personnes) seraient regroupés sur un même camp de base, et où les utilisateurs pourraient échanger directement avec les équipes de conception via un magasin dédié à la montagne, placé au centre du projet. Fin 2014, ce rêve est devenu réalité avec l'inauguration d'un tout nouveau bâtiment : le centre mondial de création Quechua, Wed'ze, Simond ! Il s'agit là de 10 000m2 face au massif du Mont-Blanc, pensés pour être le laboratoire et le cœur des 3 marques.

un lieu de Création et d'éChanges permanents, Centré sur vos besoins

Pour développer des produits innovants, techniques, pratiques et sécuritaires, il est primordial d'être en contact permanent avec les passionnés de montagne. C'est pourquoi ce lieu a été conçu de façon à ce que chaque mordu d'activités de montagne, expérimenté ou amateur, puisse interagir avec les équipes de conception et donner son avis sur nos produits. Ainsi, le « magasin laboratoire », 3 000m2 dédiés à l'écoute client, a été placé au centre du bâtiment. Quant aux ateliers de prototypage et aux différentes équipes (communication, chefs de produits, ingénieurs, designers, modélistes, etc.) ils sont situés autour du magasin de façon à pouvoir interagir très facilement avec les pratiquants.

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le centre mondial de création

proCessus de Création d'un produit

besoin identifiCation

01 _

du besoin du Client

05 _ proDuCTioN

02 _ produit

produCtion et

développement

CommerCialisation

du produit

03 _ prototypage

04 _ tests

modélisation

tests et

et prototypage

homologation

100% des produits sont imaginés, dessinés, prototypés et testés sur plaCe, pour être par la suite diffusés mondialement. 4. TESTS ET HoMoLoGATioN

1. iDENTiFiCATioN Du BESoiN

Les chefs de produits, designers et ingénieurs écoutent et identifient les besoins des clients en magasin, mais également des pratiquants sur les sentiers. 2. DÉvELoppEMENT Du proDuiT

En fonction de l'usage du produit, les équipes définissent ses caractéristiques (sécurité, fonctionnalité, style …) pour donner naissance à un cahier des charges technique. 3. MoDELiSATioN ET proToTYpAGE

Pour passer de l'idée au produit, le modéliste réalise un patronage, qui va permettre de créer un prototype. Ce dernier sera essayé et analysé. Si besoin, des modifications seront apportées pour arriver au prototype final, industriel, qui permettra de fabriquer le produit en plusieurs milliers d'exemplaires.

Avant d'envoyer le prototype final en production, les produits sont testés en laboratoire par la R&D, et sur le terrain par les professionnels de la montagne ou par vous, adeptes de la randonnée ! Des tests de couleurs et de merchandising sont également réalisés au sein du magasin. 5. proDuCTioN ET CoMMErCiALiSATioN

Une fois que les produits ont passé tous ces tests avec brio, ils sont lancés en production pour ensuite intégrer les rayons Quechua du réseau Decathlon.

C ' es t q uo i  ?


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le centre mondial de création

un point de renContre rêvé et imaginé pour tous les aCteurs de la montagne

un bâtiment bien intégré et respeCtueux de l'environnement

Le centre mondial de création est ouvert à tous : guides, médecins, chercheurs, conférenciers, associations et partenaires techniques prennent part à la vie de ce lieu. Pour venir compléter l'expérience, un espace d’accueil et d’informations touristiques est présent, tout comme un webcafé/restaurant ainsi qu'une grande terrasse pour profiter du paysage environnant. Les équipes Quechua, Wed’ze et Simond ne sont pas en reste, puisque le centre est doté de grands bureaux ouverts. Et pour faciliter la vie des collaborateurs, nous avons à notre disposition des aménagements favorisant la pratique sportive, comme un garage à vélos, des vestiaires et douches ou encore un accès direct aux chemins de randonnée. Les équipes bénéficient également d'un service de garde d'enfants et d'une conciergerie qui réalise pour nous toutes les tâches de notre quotidien qui nous font perdre un temps précieux (emmener sa voiture chez le garagiste, récupérer un colis à la poste ou encore déposer un papier à la préfecture).

La montagne est notre terrain de jeux et d’expérimentations, et nous nous devons de la respecter. Le centre mondial de création a été pensé de façon à s'intégrer au mieux dans son milieu naturel et à avoir le moins d'impact possible sur l'environnement, tout comme le fait le peuple Quechua en Amérique du Sud, sur ses terres natales. Ainsi, les matériaux de construction ont été choisis avec minutie. Le bois, la pierre et la transparence permettent à la montagne d'imprégner le lieu. Les espaces verts ont eux aussi été travaillés harmonieusement, en s'inspirant de la flore locale déjà présente. Ainsi, ce sont des saules qui ornent les bordures du bâtiment. L'édifice a été labellisé "Haute Qualité Environnementale" et "Très Haute Performance Energétique". Le niveau très performant a été atteint, puisque le bâtiment s’intègre parfaitement dans le paysage, est économe en énergie et applique le tri sélectif.

olivier colloc - directeur de site

Christian Ollier directeur de Quechua et du pôle des marques montagne

« Le magasin est au centre de nos bureaux, eux-mêmes entourés de chemins de randonnée et de montagnes. Nous avons ainsi

« Centré sur la proximité des

la possibilité d'aller tester nos produits

équipes de conception avec les pra-

en direct, à la sortie de nos ateliers de

tiquants et les clients, nous avons

prototypage et d'échanger très facilement

fait de ce site un lieu unique au

avec nos clients. Nous sommes au plus

service de la création

près du terrain ! »

et de l’innovation. »

3 marques nées au coeur de la vallée du mont-blanc

Date et lieu de Création :

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produits développés :

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pratiques sportives :

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philosophie :

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1997, à Sallanches - France

Matériel, vêtements et accessoires pour la randonnée Randonnée, speed hiking, camping, ski nordique, raquette à neige et ski de randonnée philosophie :

Rendre accessible tous les plaisirs et les bienfaits des sports de randonnées

2006, à Domancy - France

Matériel, textile et accessoires de ski, snowboard et luge Ski de piste, snowboard, freeride et freestyle

Rendre accessible à tous la découverte des sensations de la glisse quel que soit son niveau et son style

il y a 150 ans, à Chamonix - France Matériel d'alpinisme et d'escalade innovant, simple et fiable De l’escalade en salle aux grandes ascensions en montagne Rendre accessible l'escalade et l'alpinisme en procurant le maximum de confiance dans son activité

pour une visite guidée de notre Centre de Création international et l'arrivée des premiers Clients, il vous suffit de flasher le Qr-Code Ci-Contre.

C ' es t q uo i  ?


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CuLTurE

LES FESTivALS DE SCuLpTurES Sur GLACE & NEiGE Lorsque nous évoquons la neige et la glaCe, nous imaginons bien souvent de grandes étendues Couvertes d'un manteau blanC, d'imposants iCebergs ou une forêt Calme et enneigée. On ne pense pas forCément au travail majestueux que réalisent aux quatre Coins du monde les sCulpteurs de glaCe ou de neige. Pour Ces artistes, l'eau sous sa forme solide est un terrain de jeu et d'expression hors du Commun. Au travers de Ces DEUX pages, nous souhaitons vous faire déCouvrir Cet univers et les prinCipaux festivals mettant en avant Ces dompteurs des neiges.

D’un bloc glacé à une œuvre féerique Tout commence autour d’un bloc de glace, choisi avec précision par le sculpteur. La réussite de l’œuvre repose essentiellement sur la pureté de la glace. Plus la matière choisie est transparente et sans imperfection, plus les rayons lumineux qui la traverseront lui donneront tout son éclat. Pour la sculpture sur neige, la qualité du bloc a moins d’impact, mais la température extérieure et l’environnement restent des critères prédominants pour sa durée de vie. Armé de patience et avec dextérité, le sculpteur scie, ébrèche et ponce son bloc afin de lui donner une forme grossière. Il se munit ensuite d’outils plus petits, tels qu’un burin, une lime ou encore une gradine (ciseau à dents), pour affiner sa création. Pour réaliser les pièces les plus imposantes qui fleurissent sur de nombreux festivals, plusieurs blocs de glace ou neige sont collés les uns aux autres, donnant naissance à des sculptures pouvant atteindre jusqu'à 250 mètres de large ! La quantité des blocs nécessaires pour un festival est impressionnante, et mobilise toute la population des villes accueillant ces événements. Pour le festival d’Harbin, en Chine, 120 000 m3 de neige ont été utilisés l’année dernière. De cette quantité astronomique découlent des sculptures toutes différentes les unes des autres, les artistes apposant leur propre style et technique.

Un festival de festivals ! Les amateurs de sculptures sur glace et neige ont des dizaines de rendezvous annuels de part et d’autres de l’hémisphère nord, là où les températures hivernales sont très basses. Qu’il s’agisse d’un festival en Russie, au Japon, en Alaska, en Pologne, en Suède, au Canada, en Angleterre ou même en France, les sculpteurs présents sur ces événements sont motivés par l’envie de partager et de faire voyager les visiteurs. Dans bien des cas, il ne s’agit pas seulement de compétitions ou d’un Championnat du Monde, mais avant tout d’une belle célébration où petits et grands se retrouvent entre convivialité et féerie. Les visiteurs, par centaines ou par milliers, bravent le froid pour admirer les statues, châteaux de glace ou toutes autres créations sorties tout droit de l’imaginaire de ces artistes de l’éphémère. Ces œuvres dignes d’un travail d’orfèvre, trouvent la nuit toute leur magie, grâce aux jeux de lumières. Un programme riche en émotions En parallèle des démonstrations et expositions, le programme est souvent enrichi de rituels, propres à chaque culture. Lors du Sapporo Snow Festival au Japon, l’un des plus anciens festivals, un concours de chansons, un spectacle de danse sur glace et une parade à ski sont organisés. Du côté du Canada, où la température peut atteindre les -20°C, les plus courageux tentent l’épreuve de baignade dans la neige. Quelquefois, des thématiques donnent le ton de ces expositions, comme par exemple la BD lors du festival « Brussel Ice Magic » en Belgique. Pour l’occasion, 400 tonnes de glace ont été transformées en héros de bande dessinée, réjouissant enfants et parents.

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photos : Bernard Grange / Office de Tourisme de Valloire André Marastoni

quAtre festivAls à ne pAs mAnquer Bien que la liste des festivals de sculptures sur neige et glace soit très longue, nous vous en avons sélectionné quatre propices aux voyages, et devant lesquels vous ne resterez pas de glace !

Le festival de sculptures sur glace et de neige d’Harbin ■ Chine - Janvier/février Harbin est le rendez-vous incontournable des artistes internationaux les plus talentueux. Ici, les sculptures traditionnelles relatives au folklore chinois côtoient créations modernes et abstraites. Durant un mois, les visiteurs s’aventurent dans une ville de glace, avec pour point culminant une tour de 46 mètres, de laquelle on redescend grâce à un toboggan géant taillé dans la glace. En revanche, pour visiter ce conte de fée grandeur nature, il faut être prêt à affronter les -30°C ambiant ! Le carnaval de Québec ■ Canada - Janvier/février La ville de Québec accueille tous les ans le plus grand carnaval d'hiver au monde. Depuis 60 ans, il est coutume pour les habitants de décorer certaines rues de sculptures de glace. « Bonhomme », l’ambassadeur de cette grande fête, se voit construire

chaque année un palais de glace, qui peut atteindre jusqu’à 20 mètres de hauteur. Les blocs nécessaires à cette folle construction sont taillés directement dans le fleuve, complètement gelé à cette époque de l’année. Le festival des Glaces du Lac Khövsgöl ■ Mongolie - Mars Cet événement qui célèbre l’arrivée du printemps est le festival le plus authentique de tous. C’est dans un paysage à couper le souffle, sur la surface gelée du lac Khövsgöl au nord de la Mongolie, que s’enchainent courses de traîneaux, compétitions de patins à glace et sculptures sur glace. Les nomades, éleveurs de rennes et autres peuples locaux sont présents, revêtus de leurs plus beaux vêtements pour partager leur culture au travers de danses traditionnelles, prières et cérémonies chamaniques.

Le concours international de sculptures sur glace et neige de Valloire ■ France Nichée au coeur des Alpes, Valloire est la seule station de France à organiser un concours international de sculptures sur glace et neige. Chaque année, des milliers de visiteurs viennent découvrir cette contrée féerique et arpentent l'impressionnante allée de sculptures. L'ambiance y est très cosmopolite grâce aux vingt équipes venues du monde entier, prêtes à affronter le froid et à réaliser une performance physique. Nous avons rencontré Pascal Veuillet et André Marastoni, deux sculpteurs habitués de cette manifestation et bien souvent récompensés. Pour eux, le concours de Valloire est un événement chaleureux et technique, synonyme de magie et d'échanges entre les sculpteurs, les membres de l'organisation et les visiteurs. Leur interview complet est disponible page suivante !


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de neige & de glace

5 questions à deux sCulpteurs sur glACe & neige

Au travers de l'artiCle préCédent, vous avez pu déCouvrir le monde féerique des festivals de sCulptures sur neige et glaCe. Hiking on the Moon a souhaité aller enCore plus loin. Nous sommes donC partis à la renContre de deux sCulpteurs aux palmarès déjà bien remplis : PasCal Veuillet et André Marastoni. Ces deux hommes, réunis par la même passion, nous présentent leur univers et reviennent sur l'équipe qu'ils ont formée à l'oCCasion du ConCours international de sCulptures sur neige par équipes du Carnaval de QuébeC. D'ailleurs, ils ne sont pas revenus d'outreAtlantique les mains vides, puisqu'ils ont remporté, en 2013 puis en 2014, la 3ème et la 2ème plaCe. [ HKG ]

Comment avez-vous découvert ce métier et depuis combien de temps faites-vous cela ?

sur glace, j'ai découvert ça en 2000 et démarré en 2004. Il s'agit d'un véritable coup de foudre, j'ai été émerveillé par la transparence de la glace et par la lumière qui la traverse. En parallèle, j'affectionne beaucoup la sculpture sur bois et sur pierre. [ pASCAL vEuiLLET ]

Dans ma famille, certains de mes aïeux furent tailleurs de pierre, mon arrièregrand-père était orfèvre et mon grandpère doreur sur métaux. Peut-être que les mystères de la génétique ont agi sur l’être que je suis ! Il y a maintenant environ dix-sept ans qu’une connaissance est venue me voir pour que je lui réalise une sculpture sur bois. À partir de cette expérience tout s’est enchaîné petit à petit, avec l’élaboration de sculptures sur bois nobles. Les années sont passées et après la rencontre de la pierre que je travaille toujours assidûment (marbre), la glace et la neige m'ont interpellé. Qu'est-ce qui vous plaît dans ce métier ?

[ andré marastoni ]

J'ai réalisé ma première sculpture sur neige en 1993. Je suis parti d'un bloc de polystyrène que j'ai taillé avec une scie à métaux et du papier de verre. J'ai présenté ce projet pour le concours de sculptures sur neige de Valloire et j'ai été sélectionné ! Quant à la sculpture

Les plaisirs de ce métier sont divers. Il permet tout d'abord de faire naître des projets et de les voir se concrétiser. Il y a cette notion importante qu’est la liberté de créer et de pouvoir gérer son temps comme on le souhaite. Enfin, ce métier favorise et bonifie les rencontres,

[ pv ]

les échanges et la connaissance. [ AM ] Ce qui m'intéresse dans la sculpture sur neige ou glace, c'est le côté éphémère des choses. Les oeuvres ont besoin d’être réalisées sur un temps très court, ce qui procure un vécu très intense. Cela me permet de vivre un instant présent ! Quelles sont les difficultés rencontrées lorsque vous réalisez des sculptures sur glace ou sur neige ? [ AM ] Les difficultés sont principalement liées au temps ainsi qu'au lieu. Les plus à craindre sont les températures positives et l'effet du soleil dans la matière. Quand les températures sont hautes, le rayonnement du soleil sur la glace crée des micro-fissures dans la matière et la sculpture peut s'écrouler très rapidement. Dans ce contexte, il faut alors protéger la glace avec des bâches ou des couvertures de survie. [ pv ] En parallèle des deux éléments évoqués par André, les matières sont différentes les unes des autres. Par exemple, la neige française n’est pas la même que celle d’autres régions du monde. Les différences climatiques hivernales froides, voire très froides, apportent des spécificités à la neige, c'est cette matière que j'apprécie tout particulièrement. Idem pour la glace qui est chez nous


de neige & de glace

5 questions à

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fabriquée, alors que dans d’autres contrées lointaines c'est une matière naturelle. La couleur, la densité du matériau, son homogénéité, sa finesse et son aspect ne sont pas les mêmes. Avec ces différences nous avons une autre perception et une autre approche de l’élaboration de la sculpture. Ces variations impactent le choix des outils utilisés pour travailler.

[ AM ] Lors de nos deux participations, en 2013 et 2014, nous avons réalisé des sculptures dont une majeure partie formait une sorte de voûte. Durant la construction, plusieurs piliers servaient de support à ces réalisations, afin que les éléments en suspens ne s'effondrent pas. À l'approche de la fin du concours, ces piliers devaient être sciés pour donner a u x

Dans le processus de création, qu’est-ce qui différencie les sculptures réalisées en équipe, des réalisations individuelles ?

sculptures leur aspect final. Lorsque j'ai scié l'un des piliers, ce fut un moment très intense. Ce suspense était partagé par toute l'équipe, mais aussi par les autres sculpteurs et visiteurs venus assister avec nous à cet "accouchement". Ce fut une explosion de joie ainsi qu'une fierté immense lorsqu'on s'est rendu compte que tout tenait à merveille !

[ pv ] Si l’on se met à la place d’un observateur pas grand-chose. En revanche, si je regarde en tant que capitaine d’équipe, les différences sont importantes. La gestion des équipiers est indispensable, tant en termes de suivi de la construction, qu'en termes de soutien et de motivation des troupes. Il est nécessaire d'avoir une vision d'ensemble pour que l'équipe vive et construise le projet retenu. Au niveau de l'organisation, chacun travaille des formes différentes de part et d’autre du bloc de neige, mais ces formes sculptées se rejoignent, se complètent et élaborent la sculpture finale. [ AM ] Dans les réalisations en équipe, on ne ressent pas du tout que c'est la sculpture de l'un plus que de l'autre. Il y a certes un capitaine, mais chacun est acteur et responsable. Il y a une véritable homogénéité qui permet à tout le monde de trouver sa place. De plus, nous sommes réunis par la passion et les difficultés nous rapprochent. Nous savons qu'il va falloir donner le meilleur de nous-mêmes et qu'en cas de coup dur, la solidarité et l'amitié nous sortiront de là. Nous faisons ces concours pour l'ambiance, ce qui importe ce n'est pas la récompense, mais de vivre une expérience incroyable, où se mêlent convivialité, entraide et mélange de culture ! Je remercie d'ailleurs Pascal de m'avoir entraîné dans cette merveilleuse aventure. La place sur le podium c'est vraiment la cerise sur le gâteau.

Votre plus beau moment sur le Carnaval de Québec, plus grand carnaval d'hiver au monde qui accueille " l'International de sculpture sur neige " ? [ pv ] Ils sont nombreux ! Déjà la satisfaction que le projet soit retenu. C’est toujours une grande joie et une responsabilité de représenter son pays à l’étranger. Le suivant tient à la finition de la sculpture. Ce moment-là est très particulier. La pression décroît et instinctivement s’échangent des accolades, des regards complices et des gestes d’amitié. C'est une très grande satisfaction que d’avoir vécu et réalisé en commun une belle œuvre qui s’épanouiet sous la lumière québécoise. Enfin, la cérémonie de clôture est toujours un moment intense, riche en émotions.

[BONUS] Pouvez-vous donner un conseil à nos lecteurs pour sculpter un joli bonhomme de neige et tenter de remporter le concours proposé à la fin du magazine ? [ AM ] Commencez par former une boule ou un bloc avec la neige que vous avez à disposition. Une fois la taille souhaitée atteinte, vous pouvez sculpter votre bonhomme de neige et lui donner sa forme finale. De nombreux outils peuvent vous aider, il suffit de faire preuve d'un peu d'imagination. Par exemple, vous pouvez utiliser un couteau à pain ou encore une râpe à fromage ! [ pv ] Soyez originaux, prenez du plaisir à élever ce bonhomme de neige avec les accessoires qui vous plairont. N’oubliez pas que plus votre neige est tassée, plus vous pourrez aisément faire des ajouts de neige pour orner votre réalisation de jolis détails.

photos : André Marastoni Bernard Grange / Office de Tourisme de Valloire


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tendanCes

de neige & de glace

En immersion dAns les Coulisses des tendAnCes queChuA

Jusqu'à présent, dAns ChAque rubrique "tendAnCes" d'Hiking on the Moon nous vous Avons pArlé de l'évolution de lA prAtique sportive et des styles vestimentAires qui en déCoulent. De l'engouement pour les doudounes à lA rAndonnée ConneCtée, en pAssAnt pAr le trekking ultrAlight, nous Avons exploré pour vous les inspirAtions du moment. pour Ce 10ème numéro, nous remontons à lA sourCe pour sAvoir Comment SoNT définies les tendAnCes et les grAndes lignes de ChAque ColleCtion QueChuA ! C'est Clément pinson, responsAble Design QueChuA, qui A bien voulu se prêter à notre petit interrogAtoire.


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[ HKG ]

Peux-tu nous présenter ton équipe et nous expliquer son rôle ?

tendanCes

Comment choisissez-vous les destinations de vos voyages d'inspirations ?

Comment tirez-vous profit de toutes les informations que vous récoltez lors de ces voyages ?

Nous sélectionnons des endroits connus pour être des moteurs de la créativité. La Corée et le Japon par exemple, sont des lieux très intéressants, au sein desquels ils se passent des choses qu'on ne voit pas ailleurs. Aujourd'hui, c'est là-bas que se renouvelle en grande partie le style adopté en randonnée, et dans le monde de l'outdoor de manière plus générale. Ils ont une image bien plus colorée et stylée de la randonnée qu'en Europe. L'Amérique du Nord est également un pays qui influence les tendances mondiales du sport et de l'outdoor. En parallèle, nous suivons aussi les tendances dans le prêt-à-porter et pour cela nous nous rendons dans les hauts lieux de la mode que peuvent être New-York, Paris ou encore Londres.

Lorsque nous revenons de voyage, nous faisons des rapports pour mettre à plat tout ce que nous avons pu observer, avant de faire un travail de synthèse pour dégager des thématiques et des grandes tendances. A cela s'ajoute un grand atelier de réflexion pour chaque saison (printemps-été et automnehiver), où toute l'équipe est réunie pour définir les créations à venir. Il s'agit d'une phase vraiment concrète, où nous décidons des orientations à prendre, des produits à développer pour compléter notre offre ainsi que les couleurs, éléments phares lorsqu'il est question de tendances ! A partir de ce moment là, il faut compter 24 mois avant que les passionnés de montagne que vous êtes, puissent trouver les nouvelles collections en rayon !

[ Clément pinson ]

Nous sommes une équipe de 28 personnes, composée de plusieurs métiers : designers chaussures et matériel, designers couleurs, stylistes, modélistes et graphistes. Nous imaginons et dessinons les produits qui vont répondre au mieux aux besoins des pratiquants : nous réfléchissons à la forme du produit, sa taille, sa couleur et les matières à utiliser. Comment décryptez-vous et définissez-vous les tendances ? Le travail de repérage de tendances se fait toute l'année. Toute l'équipe est en veille permanente pour capter de nouvelles inspirations, aussi bien en termes de produits, matières, couleurs, graphisme, composants et usages. De part notre situation géographique, au pied du Mont-Blanc, nous avons la chance d'être en contact permanent avec les passionnés de montagne. Grâce à notre centre international de création, qui est un lieu d'échanges avec les randonneurs, nous pouvons appréhender les moindres évolutions et échanger avec les amoureux des sports de montagne. En parallèle, nous partons environ deux fois par an en voyage d'inspiration, pour un gros travail d'observation et d'analyse du marché en fonction des pays. Nous participons également aux salons, aussi bien grand public (mode, mobilier, automobile, etc.) que professionnels. Cela nous permet de confirmer les tendances. Enfin, internet nous est d'une grande aide, nous sommes connectés en permanence à des sites de tendances.

Comment procédez-vous durant ces voyages d'inspiration ? Sur place, nous visitons des magasins, en lien avec les sports de montagne bien évidemment, mais pas seulement. Les tendances urbaines ont un impact inévitable sur notre marché, donc nous visitons de très nombreuses boutiques, aussi bien dédiées à l'habitat et à l'électronique qu'à la mode. En flânant dans les rues et en fréquentant les bonnes adresses, on s'imprègne énormément de l'ambiance, de la culture et du mode de vie, des éléments essentiels dans notre travail d'observation. Nous passons aussi du temps sur les terrains de jeux de nos pratiquants, pour les observer et mieux cerner les besoins à venir. Par exemple, à l'occasion de randonnées, nous étudions l'équipement des randonneurs, les couleurs qu'ils portent ou encore les produits utilisés.

A l'oCCasion des proChains numéros d'Hiking on the Moon, nous Irons enCore plus loin dans Cet univers, aveC à la Clé une petite astuCe pour personnaliser vos produits préférés !

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test

LA pAnoplie ski de rAndonnée BionnAssAy Ski Tour

QuAnd FrédériC FortinA, merChAndiser sAC à dos Chez QueChuA, nous A AnnonCé qu'il pArtAit plusieurs jours en LAponie AveC l'AssoCiAtion « Ensemble », CelA A Attisé notre Curiosité. Cette struCture souhAite elle Aussi rendre lA montAgne ACCessible à tous et notAmment Aux personnes porteuses de hAndiCAps. C'est dAns Ce Contexte que FrédériC est pArti en LAponie suédoise, Aux Côtés de dix Autres ACCompAgnAnts, pour permettre à deux personnes à mobilité réduite de profiter de Cinq jours de ski de rAndonnée. Ce séjour s'AnnonçAnt plutôt sportif, nous Avons demAndé à Fred d'emporter dAns sA vAlise lA pAnoplie de ski de rAndonnée « Ski Tour ». Comme tous les produits QueChuA, ils ont été développés AveC l'idée de gArAntir Aux rAndonneurs le meilleur Confort, y Compris en mouvement. FrédériC est revenu de Ce voyAge AveC des souvenirs plein lA tête et une AnAlyse détAillée de lA pAnoplie BionnAssAy Ski Tour !

« Ce voyage a été une très belle expérience. Je n'avais pas remis les pieds en Laponie depuis 20 ans. Nous avons passé chaque journée sur les skis, à randonner. Au programme, traversées de forêts enneigées, pique-nique dans la neige et surtout une grande convivialité. C'était génial de pouvoir offrir les plaisirs de la randonnée à ski à ces personnes, qui plus est dans un décor de rêve. Durant ces quelques jours, ma panoplie Bionnassay Ski Tour a été mise à rude épreuve. Voici mon ressenti pour ce produit, qui à mon sens allie toutes les fonctionnalités nécessaires à la pratique du ski de randonnée ! »

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veste BionnAssAy Ski Tour

79,95 € Modèle homme disponible en noir, du S au XL Modèle femme disponible en vert, du XS au L

pAntAlon BionnAssAy Ski Tour

69,95 € Modèle homme disponible en noir, du 38 au 46 Modèle femme disponible en vert, du 36 au 44

+ respirAbilité

En ski de randonnée, vous êtes amenés à alterner montées et descentes. Lorsque l'effort est intense, votre corps génère de la vapeur et donc de l'humidité. Avec cette panoplie, vous avez la garantie de rester bien au sec, car les composants techniques utilisés permettent un bon transfert de la transpiration et donc un séchage rapide. La fonction coupe-vent sur l'avant de la panoplie est bien utile pour dévaler les sommets que vous avez gravis ! + Liberté de mouvement

Pour pratiquer confortablement le ski de randonnée, vous avez besoin d'une liberté de mouvement totale, procurée par la coupe très proche du corps de ce produit. Le dos de cette veste et de ce pantalon sont conçus à partir d'un composant bi-extensible qui s'étire facilement, à l'horizontale et à la verticale. C'est très agréable d'avoir un équipement qui suit chaque mouvement de votre corps !

+ Légèreté

+ Solidité

Pour les activités d'endurance, un équipement léger est de mise. A eux deux, le pantalon et la veste ne représentent même pas 1kg. Ils pèsent respectivement 510g et 465g, pour une taille L homme. Vous ne ressentez donc aucun poids lié à votre tenue.

Qui dit randonnée à ski, dit carres coupantes ! Pour éviter tout accro et protéger votre pantalon, un empiècement a été apposé sur le bas du pantalon. De plus, le composant utilisé est reconnu pour sa robustesse. Il ne manque peut-être qu'une guêtre pour que ce produit soit parfait !

+ isolAtion thermique

La matière grattée placée à l'intérieur de la veste emprisonne l'air pour une meilleure isolation et la capuche vous apporte un confort thermique supplémentaire si vous faites face à des intempéries. De plus, cette panoplie vous offre une certaine modularité. En fonction de l'intensité de votre effort, vous pouvez facilement enfiler un collant ou une couche supplémentaire sous votre veste. + FACilité de rAngement

Les deux grandes poches avant de la veste ont été pensées pour ranger très facilement les peaux. Elles sont accessibles n'importe quand, un vrai gain en terme de temps et de praticité.

photo : © Rail&Ride

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MiAM

bataille de boules de neige Petits gâteaux ultra-fondants, ces boules de neige coco sont un classique des tables de fête au Maghreb. Nous avons décidé de vous les faire découvrir pour que vous puissiez à votre tour profiter de leur douceur sans égal. Simple et savoureux sont les maîtres mots du Miam de ce numéro 10 ! Les gâteaux sont roulés dans la noix de coco ce qui les rend tous blancs comme de petites boules de neige, d'où bien sûr notre titre.

Pour le biscuit - 200g de beurre fondu - 250g de sucre - 1 gousse de vanille - 1 cuillère à café d'arôme de vanille - 3 oeufs - 500g de farine - 1 sachet de levure chimique - 50g de noix de coco - 1 pincée de sel Pour la décoration - 1 pot de confiture d'abricots (idéalement sans morceaux) - 3-4 cuillères à soupe d'extrait de fleur d'oranger

Fouettez le beurre fondu et le sucre jusqu'à ce qu'ils blanchissent. Ajoutez ensuite un à un les oeufs en vous assurant de bien les incorporer au mélange. Petit à petit la maïzena, la levure, la pincée de sel, la noix de coco et finalement la farine viennent s'intégrer au mélange. Votre pâte doit à présent être bien ramassée, mais ni trop sèche ni trop collante. Vous pouvez maintenant faire préchauffer votre four à 180°C. Le temps que celui-ci chauffe, vous façonnez de petites boules de pâte de la taille de billes. Une cuillère à pomme parisienne peut vous aider à trouver le bon gabarit. Attention car à la cuisson les boules de pâte vont gonfler ! Disposez vos boules sur une plaque de cuisson recouverte de papier sulfurisé et enfournez pour 10 à 15 minutes. Sortez la plaque de cuisson et laissez les biscuits refroidir. Dans l'intervalle faites fondre la confiture à feu doux délayée avec la fleur d'oranger, ou simplement avec de l'eau si vous préférez. Versez la préparation dans un saladier et préparez également un saladier avec de la noix de coco. Laissez tremper quelques minutes les biscuits pour qu'ils s'imprègnent bien du sirop obtenu avec la confiture. Collez les biscuits deux par deux puis roulez les dans le saladier plein de noix de coco. Roulez les ensuite entre vos mains pour que la noix de coco adhère bien. Ensuite, il n'y a plus qu'à savourer. Bon appétit !

Astuce : pour leur donner un aspect encore plus festif, nous vous recommandons de les déposer, une fois l'étape roulage effectuée, dans des petites cassettes en papier de toutes les couleurs !


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ConCours Maintenant que vous connaissez les astuces des sculpteurs* sur neige et glace, c'est à vous de jouer ! Laissez parler votre imagination et faites nous rêver en réalisant votre plus beau bonhomme de neige ou toutes autres créatures enneigées !

GAGNEZ une nuit en igloo ! Pour ce dixième numéro d'Hiking on the Moon, notre équipe a décidé de vous gâter encore plus que d'habitude ! Les sculpteurs en herbe ayant fait preuve de la plus grande créativité se verront largement récompensés, car cette fois-ci ce n'est pas un, mais trois gagnants qui seront bien gâtés ! Les meilleurs d'entre vous remporteront un nuit en igloo chez notre partenaire Alpes Bivouac, ainsi que l'équipement nécessaire pour une journée inoubliable au cœur des Alpes : raquettes à neige, clic hike kit, veste et accessoires ! Bref, tout le nécessaire pour profiter pleinement d'une virée inoubliable dans un décor enneigé.

Comment pArtiCiper ?

DAte limite de pArtiCipAtion :

Publiez votre photo sur la page Facebook de Quechua, sur Twitter ou sur Instagram en utilisant bien le hashtag #HKG10 et en nous identifiant (@quechua), ou envoyez-nous votre photo sur hello@hikingonthemoon.com

30 avril 2015 Participation limitée à une photo / personne. Le règlement complet du concours est disponible sur demande : hello@hikingonthemoon.com

Un jury composé des membres de l'équipe Quechua aura la lourde tâche d'élire les 3 plus belles sculptures. * Découvrez les conseils de Pascal Veuillet et André Marastoni dans la rubrique " 5 Questions à " p.60


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EN BrEF aventure pour notre équipe, rythmée par de belles

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rencontres, des émotions, des histoires et des découvertes

Produits testés

Chaque numéro d'Hiking on the Moon est une nouvelle

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en tous genres… mais aussi par quelques imprévus. À l'occasion de ce dixième numéro, nous avons fait un petit bilan chiffré de votre magazine préféré !

220.000

Heures de workshop

786

Magazines imprimés

40 Feutres et stylos usés

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Batailles de boules de neige

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Gamme ski de randonnée Quechua à découvrir sur Quechua.com et dans les magasins Decathlon et sur www.decathlon.fr Gamme ski de randonnée Quechua à découvrir sur Quechua.com et dans les magasins Decathlon et sur www.decathlon.fr

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INFORMATIONS LEGALES Éditeur QUECHUA, une société du groupe DECATHLON SA 4 boulevard de Mons, BP 299, 59665 Villeneuve d'Ascq, France Directeur de publication : Julie Bordez Direction artistique : Timothé Blandin Rédaction : Clothilde Drouet & Justine Briffaz

Ont collaboré à ce numéro Articles : André Marastoni, Charlotte Bouvier, Clément Pinson, Dawa Dachhiri Sherpa, Floriane Macaire, Les Navigauteurs, Luc Moreau et la Fondation Eau Neige et Glace, Pascal Veuillet, Pauline Martin, Rémy Coste et Victor Lièvre. Photographie et illustration : Anne-Sophie Blanchet, Benjamin Simon, Bernard Grange / Office de Tourisme de Valloire, Caroline Olivier, Christophe Angot, Claude Vallier, Floriane Macaire, Guillaume Sailly, Jérémy Calvo, Jérémy Laurent, Lydie Perret, Maria Carrasco, Philippe Daguillon, Rail&ride et Ugo Fontaine. Portfolio : François Guion Régie publicitaire : Stéphane Costantini +33 (0)6 60 68 15 95 scostantini94@gmail.com Couverture : Jeremy Laurent, Maria Carrasco, Philippe Daguillon, Timothé Blandin Logo : Studio ORES Impression : Deux-Ponts Manufacture d'Histoire, 5, rue des Condamines, 38320 Bresson, France Date de parution : Janvier 2015

Dépôt légal à parution ISSN : 2257 – 4662 Périodicité : magazine trimestriel Toute reproduction ou représentation intégrale ou partielle par quelques procédé que ce soit des pages publiées dans le présent magazine faites sans l'autorisation de l'éditeur est illicite et constitue une contrefaçon. Seules sont autorisées, d'une part, les reproductions strictement réservées à l'usage privé du copiste et non destinées à une utilisation collective, et d'autre part, les courtes citations justifiées par le caractère scientifique ou d'information de l’œuvre dans laquelle elles sont incorporées. (art L.122-4, L.122-5 et L.335-2 du Code) Ne peut être vendu



voTrE CADEAu HiKiNG oN THE MooN

Les 100 premières personnes à envoyer un email à hello@hikingonthemoon.com recevront leur Carnet de Voyage Hiking on the Moon !

Pour fêter notre dixième numéro et vous remercier de nous lire depuis plusieurs années maintenant, nous avons souhaité vous offrir un carnet de voyage ! Parfait outil pour tous baroudeurs, ce journal de bord vous permettra de retranscrire la spontanéité de vos voyages, vos émotions, vos impressions, vos rencontres, et pourquoi pas une bonne recette découverte sur votre route ! De nombreuses pages blanches qui ne demandent qu'à vivre au travers de vos anecdotes, croquis, récits et photos. En somme, c'est un peu comme si vous écriviez votre propre Hiking on the Moon ! Quel que soit l'usage que vous en ferez, prenez en soin et gardez-le précieusement... il pourrait vous être bien utile à l'occasion d'un prochain concours !


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Dans les coulisses des publicités Quechua

Numéro 10 DE NEiGE & de glaCe Made by Quechua

de neige & de glace


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