collecte pour les travailleurs grecs

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s c re g rs u le il a v a tr s le r u o Collecte p Dans la région d’Athènes, la multinationale Siemens a imposé des salaires de 25 euros brut par jour (550 euros bruts/mois) au lieu des 99 euros brut prévus par la convention collective. Plus de mille ouvriers des 10 chantiers navals d’Eleusis, ont récemment fait grève contre des salaires de misère et la liquidation des conventions collectives. Ensemble, ils ont réussi à faire signer une nouvelle convention collective par 8 des 10 entreprises.

Les 400 sidérurgistes des Aciéries Helliniki Hallivourgia sont en grève depuis 4 mois. Le patron voulait les faire travailler 5h par jour au lieu de 8, pour un salaire de 400 à 500 euros par mois. « Nous ne serons pas les esclaves du 21e siècle », disent-ils. Sans aucune indemnité, ils tiennent le coup grâce à la solidarité de tous les travailleurs de Grèce et des travailleurs du monde entier.


L’Europe des spéculateurs, des grands banquiers et des millionnaires veut faire payer la crise par les travailleurs « Nous sommes les cobayes de l’Europe », disent les manifestants grecs. En deux ans, les salaires ont diminué de moitié. Le salaire minimum est réduit à 470 euros net par mois, 350 pour les jeunes et les nouveaux embauchés. 530.000 emplois ont été liquidés. Le chômage touche un travailleur sur cinq, plus d’un jeune sur deux. Sur le million de chômeurs du pays, 1/4 seulement perçoit une allocation de 280 euros. Les autres n’ont plus rien.

Ceux qui ont gardé leur emploi subissent d’énormes pressions. Le gouvernement a aboli les conventions collectives et a donné toute liberté aux patrons de licencier ou de réduire les salaires et le temps de travail. Des milliers de travailleurs ne sont plus payés depuis des mois. Et le gouvernement va encore liquider 150.000 emplois dans le secteur public. Dans les grandes villes, les gens font la file pour la soupe populaire, pour des pommes de terre.

C’est leur crise – Faisons- les payer « Ce n’est pas notre crise », disent les travailleurs grecs. C’est celle du système. Celui qui permet aux banquiers, aux riches propriétaires de navires de s’enrichir sans cesse sur le dos des travailleurs.

Les armateurs grecs possèdent en effet la première flotte au monde… mais ils ne paient aucun impôt ! Il y a une alternative. Faire payer la crise par les spéculateurs, les grands banquiers et les millionnaires, par l’instauration d’une taxe des millionnaires.

Ils méritent notre soutien La résistance des travailleurs et du peuple grec s’organise. Des grèves éclatent dans tout le pays. Un mouvement syndical combatif anime ces luttes et organise la solidarité. Des comités de quartiers empêchent la fermeture de centres médicaux, imposent

le rétablissement du courant dans les familles de chômeurs. Les travailleurs grecs affrontent la vague d’austérité qui balaie toute l’Europe. Ils appellent au soutien de l’ensemble des travailleurs d’Europe et du monde.

BON Je verse au Fonds de soutien du PTB, compte IBAN: BE05 0011 1514 8675, BIC: GEBA BEBB avec la mention « lutte Grèce ». L’argent sera transmis aux sidérurgistes de Helliniki et aux ouvriers des chantiers navals d’Eleusis.

Peter Mertens, président du PTB vient de publier « Comment osent-ils ? ». Depuis

la dernière crise bancaire en 2008, les millionnaires, spéculateurs et grands banquiers exigent pour la deuxième fois que nous payions leur crise. Comment osent-ils ? Un

chapitre entier du livre est consacré à la Grèce. Je commande via info@ptbshop.be au prix spécial de 15 euros.

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