Novembre 2014 • vol. 5 numéro 9
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La SHCR honorée ! Page 2
Nouveaux locaux de services en vue Joyeux
Noël !
Inondables, les zones ?
Noël Page 3
Stéphane Ledien
Page 4
Stéphane Ledien
Pages 16-22
Bonne
Année !
sgt ronald duchesne
L’association remporte deux grands prix
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JOURNAL L’ÉCHO DE CAP-ROUGE
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Actualité Par Malory Lepage malory@leseditionsprime.ca
La SHCR finit l’année en beauté !
Renée Patenaude
Deux prix, une brochure et la célébration de son 40e anniversaire
De gauche à droite : Linda Even, le député fédéral de Louis-Hébert Denis Blanchette, Louise Slater et Yvon Lirette, lors du gala des Prix du Gouverneur général.
C’est définitivement une grande année pour la Société historique du Cap-Rouge (SHCR) ! Récemment, l’association a remporté deux prestigieuses mentions : le Prix du Gouverneur général et le Prix d’excellence en interprétation du patrimoine. De plus, profitant de la célébration de son 40e anniversaire, elle lança récemment sa brochure Un voyage au long cours, qui remonte le temps jusqu’en 1974, à ses tout débuts. Et ça ne s’arrête pas là…
L
e 6 novembre dernier, Mme Linda Even, présidente de la SHCR, et M. Yvon Lirette, trésorier, ont représenté la Société à la cérémonie de la remise des Prix d’histoire du Gouverneur général, au Rideau Hall à Ottawa. Ces honneurs sont remis à des « Canadiens exceptionnels qui ont su enrichir les connaissances et éveiller l’intérêt à l’égard de l’histoire et du patrimoine. [Ils] soulignent l’excellence et mettent en lumière des réalisations uniques ». La SHCR s’est distinguée par l’excellence de ses programmes communautaires. Rappelons que les Fêtes du centenaire du Tracel ont connu un vif succès, en 2013. C’est le 16 octobre que la SHCR s’est vue remettre le Prix d’excellence en interprétation, à la Maison de la culture et du patrimoine, à Saint-Eustache. Ces prix, remis par l’Association québécoise des interprètes du patrimoine, « reconnaissent le mérite des gens de la profession, des institutions et de ceux qui oeuvrent à la mise en valeur du patrimoine des Québécois : interprètes, guides-interprètes, gardes de parc-naturalistes, animateurs, éducateurs et médiateurs confondus ».
40 ans d’histoire 121 convives étaient réunis au brunch célébrant le 40e anniversaire de la Société, le 16 novembre dernier. Pour Mme Linda Even, présidente de la SHCR, c’est mission accomplie : « On a retrouvé les fondateurs de la Société et les membres du conseil d’administration des 40 dernières années ». Il va sans dire que ce furent de belles retrouvailles pour tous ces gens ayant à cœur la mise en valeur et la préservation de notre histoire. Au cours de l’événement, une ligne du temps était racontée par séquences, résumant les points forts de chaque décennie. Au passage, les fondateurs et membres du c. a. étaient honorés tour à tour. La Société a également lancé sa brochure Un voyage au long cours, un mémoire collectif rédigé de la plume des auteurs Denyse Légaré et Paul Labrecque. Archives, procès-verbaux et photographies historiques : Mme Even qualifie de « travail de moine » les efforts mis dans la recherche derrière le recueil. « Nous sommes très heureux du résultat ! » À venir ? Il paraitrait que la SHCR serait reconnue par l’Assemblée nationale pour l’ensemble de ses 40 années de travail. Une invitation serait dans l’air… C’est un dossier à suivre au courant des prochains mois ! Félicitations à toute l’organisation pour ces grands honneurs !
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Actualité Par Stéphane Ledien stephane@leseditionsprime.ca
Cap-Rouge, zone inondable ?
Les pieds dans l’eau, ou pas Tout le monde a encore en tête les dommages causés par un énième débordement de la rivière Lorette en 2013. Il y a cependant à Québec 1 000 autres propriétés considérées comme étant aussi dans des zones inondables. Notamment des maisons situées sur le bord de la rivière du Cap-Rouge. Fait malheureux, ces bâtisses ne verront jamais leur contraignant statut « à risque » modifié. En tout cas, pas selon le découpage imposé par le ministère concerné, et que la Ville conteste.
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Stéphane Ledien
ur les 2 000 propriétés exposées à un se sont laissés dire que les propriétés resteraient Bras de fer débordement, un millier se situent ail- dans des zones classées inondables. Lorsqu’une résidence est considérée comme étant leurs qu’à L’Ancienne-Lorette, en zone inondable, son propriétaire peut c’est-à-dire en bordure des rivières du faire face à une assurabilité problématique. Verger, Saint-Charles, Beauport et CapPour le maire de Québec, l’inclusion dans Rouge. L’été dernier, le ministère du la zone inondable pénalise fortement les Développement durable, de l’Environcitoyens en plus de dissuader tout acheteur nement et de la Lutte aux changements potentiel. Mais le ministère affirme qu’il climatiques a fait savoir à la Ville de n’y a aucun lien de cause à effet. L’adminisQuébec qu’elle devait adopter les zones tration provinciale considère que la carte inondables dans son schéma d’aménagedes zones inondables établie ne doit pas ment. Objectif : « sortir » les citoyens de être modifiée, même après travaux. Évocette classification après de gros travaux quant lors de la séance du conseil municivisant entre autres à augmenter le débit pal du 29 octobre dernier « la mésentente » des cours d’eau. 60 millions de dollars Quelques-unes des 1 000 propriétés actuellement répertoriées dans qui oppose la Ville aux services du ministre ont ainsi été investis. Une mauvaise les zones inondables de l’agglomération sont situées sur le bord David Heurtel, Régis Labeaume a déclaré surprise attendait néanmoins l’équipe de la rivière du Cap-Rouge. La cartographie disponible ne cible qu’il n’était « pas question » d’inclure de Régis Labeaume : après avoir remis cependant pas de problème particulier dans le secteur. les zones pointées du doigt alors qu’elles leur carte « en toute bonne foi », les élus avaient été réhabilitées.
Et chez nous, dans tout ça ? Une recherche sur le site Internet de l’Organisme des bassins versants de la Capitale permet d’identifier les zones inondables du secteur. La cartographie disponible ne cible pas de problème particulier, mais deux endroits « sont connus des résidents comme faisant l’objet de débordements occasionnels » : un périmètre situé à l’intersection du rang SaintDenis et du rang Saint-Ange, un autre localisé entre le Parc Les Primevères et le boulevard Auclair. Questionnée au sujet des seules aires carougeoises inondables, la Ville a répondu par l’entremise de sa conseillère en communication de l’arrondissement de Sainte-FoySillery-Cap-Rouge, Suzanne Audet. Conclusion : « aucun état de la situation ne sera fait pour le moment ». Chose certaine, nous y reviendrons dès que nous aurons du nouveau.
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Actualité Par Stéphane Ledien stephane@leseditionsprime.ca
Chantier de construction du complexe Jean-Gauvin Stéphane Ledien
À l’Ouest, encore du nouveau
La construction du complexe est en fait le prolongement d’un projet amorcé avec l’édification du IGA des Sources.
Des panneaux annonçaient le chantier, le coup d’envoi des travaux a été donné en octobre. Depuis, les engins s’activent et les ouvriers aussi, pour construire ce qui sera le complexe Jean-Gauvin, un édifice comportant des locaux commerciaux ou des bureaux d’affaires, à l’intersection de la rue de l’Hêtrière et de la route Jean-Gauvin.
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es barrières grillagées entourent le chantier récemment amorcé au coin de Jean-Gauvin et de l’Hêtrière. Derrière elles, les excavatrices et les ouvriers du bâtiment sont à l’œuvre pour ériger ce qui sera un complexe de bureaux d’affaires ou, en tout cas, à vocation commerciale. Pour le moment, le seul locataire confirmé est une succursale de la Banque TD Canada Trust. D’autres demeurent en négociation, notamment un cabinet dentaire si l’on en croit l’affichage local, mais il n’a pas été possible d’obtenir plus d’information de la part du bailleur. Unique certitude : aucun de ces lieux ne sera affecté à de la vente au détail ou à de la restau-
ration ; tous devraient idéalement être des locaux de services : santé, communication, finances... Quoiqu’il se fasse tous azimuts à certains égards, le développement du périmètre semble donc rationalisé.
Aux sources du projet L’édification de cette bâtisse appelée complexe Jean-Gauvin était planifiée de longue date. Sa validation remonte au temps de la décision de construire dans ce secteur précis le IGA des Sources et une autre unité comprenant aujourd’hui un café Second Cup. L’Écho a retrouvé le procès-verbal d’une assemblée ordi-
naire du conseil d’administration du conseil de quartier du Cap-Rouge mentionnant le projet en 2012. On y apprend ainsi que dès 2007, l’arrondissement avait accepté de contrôler les services et les ventes au détail dans ce secteur, de manière à protéger le mail de Cap-Rouge. Les représentants de la Ville y indiquaient également que ce projet de règlement ne touchait pas à la piste cyclable située du côté est de Jean-Gauvin. Adopté par le conseil d’arrondissement en juin 2012, le « règlement sur l’approbation de plans de construction et de l’occupation de bâtiment / lot 1 694 002 du cadastre du Québec dans la zone 37109Cc » est entré en vigueur à la fin du mois suivant.
Un secteur en plein boom Plus globalement, cette construction n’est qu’un indice supplémentaire de la volonté de la Ville de s’étendre aussi à l’Ouest. En plus de velléités d’agrandissement de son périmètre d’urbanisation au Nord, notamment aux limites des arrondissements de La Haute-Saint-Charles, de Charlesbourg et de Beauport, la municipalité souhaite créer un nouveau parc industriel d’une superficie de 160 hectares, entre la route Jean-Gauvin et le club de golf Albatros sur la route de l’Aéroport. Objectif : créer un pôle d’emploi pour répondre à une demande semble-t-il grandissante en matière d’espaces usiniers ou entrepreneuriaux.
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Le journal L’Écho du Lac
G2M 0C9 info@leseditionsprime.ca
Coordonnatrice aux opérations et adjointe de direction : Julie Boissinot julie@leseditionsprime.ca Journaliste en chef : Malory Lepage malory@leseditionsprime.ca
JOURNALISTES : Stéphane Ledien, Amélie Légaré, Pierre Blais et Malory Lepage COLLABORATEURS : André Juneau, Patricia Deguara et Guillaume Racine
IMPRESSION : Transcontinental TIRAGE : 15 700 exemplaires
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DÉPÔT LÉGAL : Bibliothèque nationale du Québec *Veuillez noter que pour être publiée, l’opinion du lecteur doit être signée.
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Actualité Par Stéphane Ledien stephane@leseditionsprime.ca
Développement de Saint-Augustin-de-Desmaures
Soucieux de développer les terrains inoccupés de sa ville, le maire de Saint-Augustin-deDesmaures, Marcel Corriveau, monte au créneau. Il rappelle la place de sa municipalité au sein de l’agglomération de Québec, tout en se voulant rassurant face aux ouï-dire d’une réduction des services à la population.
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our Marcel Corriveau, Saint-Augustin ne reçoit pas le même traitement que sa grande sœur capitale nationale. En 2012, afin de limiter l’étalement urbain, la Communauté métropolitaine de Québec avait adopté un Plan métropolitain d’aménagement et de développement (PMAD) définissant les limites d’urbanisation des municipalités de son territoire. « Les schémas de l’agglomération devaient être rendus conformes au plus tard en juin 2014 », explique le maire de Saint-Augustin-de-Desmaures. « Mais ça n’a pas été fait et la Ville de Québec parle maintenant de 2016. » Désireux lui aussi d’étendre le périmètre urbain de sa municipalité, Marcel Corriveau déplore que le projet soit refusé par
l’agglomération de Québec, dont le président n’est autre que Régis Labeaume. « Québec a décidé de se donner un peu d’oxygène aux limites de Charlesbourg et de Beauport, mais aussi dans le secteur Jean-Gauvin » reprend l’élu augustinois, qui juge la situation « inéquitable ». En jeu : les 147 hectares sur lesquels la Ville pourrait construire, notamment pour répondre aux besoins de proximité de populations travaillant dans le parc industriel. Sans validation de l’agglomération, pas d’extension possible. Ce qui prive Saint-Augustin de revenus fonciers supplémentaires. L’agrandissement du périmètre permettrait aussi de développer deux routes parallèles à la 138 pour la désengorger.
courtoisie
Plus de constructions, mais moins de services ? Dans un entretien téléphonique avec L’Écho, le maire de Saint-Augustin-de-Desmaures Marcel Corriveau a fait valoir sa volonté d’étendre Visées économiques le périmètre urbain de la ville et de « contrôler le Marcel Corriveau dit maintenant attendre les réponses de Régis Labeaume et de la conseil- budget de proximité ». lère Julie Lemieux, vice-présidente du comité exécutif et responsable des dossiers d’aménagement du territoire. Il avoue ne pas comprendre possible » sur les citoyens. Marcel Corriveau le refus essuyé, puisqu’en cas de développement, cite trois exemples concrets de réduction des 50 % des revenus iront à l’agglomération, au dépenses : la collecte des matières résiduelles sein de laquelle la Ville de Québec représente ramenée à une fréquence quinzomadaire en une part de 94 %. En évoquant le montant hiver, une sortie des engins de déneigement à verser jusqu’à présent à l’agglomération, à 5 cm au lieu de 3 cm, et « plus de soufflage Marcel Corriveau parle d’une somme qui a que de ramassage ». Y aura-t-il une baisse en aujourd’hui atteint 22 M $, sur un budget matière de loisirs ? Le maire assure que non et total de 47 M $. « Une pression financière » qu’il tient à « garder un bon service de proxidont le maire affirme qu’elle oblige à revoir mité ». À suivre lors de l’adoption du budget de les services avec « le moins d’impact négatif la Ville le 21 décembre prochain.
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Personnalité du mois Par Amélie Légaré amelie.legare@gmail.com
Frédérique Delage, esthéticienne à l’Institut Abella
La beauté de dorloter les gens ! D
éterminée à exercer le métier, Frédérique Delage a suivi une formation intensive en esthétique. Elle a obtenu avec brio son diplôme, lui permettant de prodiguer un ensemble de soins tels que le facial, la pédicure, la manucure et l’enveloppement. Par la suite, elle s’est spécialisée dans différents services connexes : pose d’extensions de
cils, pose d’ongles, électrolyse et traitement IPL – lumière pulsée. Passionnée par le service à la clientèle, elle sentait qu’elle était au bon endroit et n’a pas tardé à acquérir de l’expérience concrète dans le milieu. « Pendant que j’étais à l’école, j’ai été engagée comme réceptionniste dans un spa réputé du Vieux-Québec, qui ciblait une clien-
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tèle corporative et touristique. Mes employeurs étaient au courant que je désirais offrir des soins, donc ils m’ont rapidement proposé un poste une fois ma formation complétée. J’ai travaillé comme esthéticienne pendant plus de deux ans, à temps plein. J’ai vraiment aimé ça et j’ai eu la confirmation que j’avais fait le bon choix », affirme-t-elle. Récemment établie à Saint-Augustinde-Desmaures, la jeune professionnelle offrait déjà le service de pose d’extensions de cils à sa résidence, les soirs et la fin de semaine. Par contre, elle n’avait pas l’espace nécessaire pour pratiquer l’ensemble des soins. Elle a donc entrepris des démarches afin de pouvoir se lancer en affaires. « Je pense que c’est le rêve de toute esthéticienne d’avoir son local et de travailler pour soi-même. Je suis super contente d’être ici. » Installée à l’Institut Abella depuis quelques semaines, elle espère développer et fidéliser sa clientèle en proposant des services dignes des grands spas, d’où elle tient son expérience. Son horaire est flexible et elle demeure disponible les soirs et les fins de semaine. « Les clients aiment se sentir choyés et qu’on prenne soin d’eux. Pour moi, les petits détails sont très importants et je tiens à ce que mes clients quittent en se sentant bien et relaxés grâce aux soins que je leur ai prodigués. »
Courtoisie
Pendant ses études secondaires, Frédérique Delage avait l’idée de travailler dans le domaine de l’esthétique, même si la conseillère en orientation de son école lui suggérait de poursuivre dans un tout autre domaine. Elle a finalement décidé d’écouter son instinct et de consacrer sa future carrière à prendre soin des gens. Portrait de cette jeune esthéticienne qui a l’entrepreneuriat dans la peau.
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Profession Par Amélie Légaré amelie.legare@gmail.com
L’architecte André Déry nous dresse le portrait de sa profession
Mettre en valeur le patrimoine André Déry a décidé de suivre les traces de son père en devenant architecte. Résidant depuis 46 ans à Cap-Rouge, le professionnel s’implique au sein de sa firme d’architecture et dans la préservation du quartier. Stimulé par son quotidien, il a accepté de nous parler des différents aspects de son métier.
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Courtoisie
ême si son père ne lui recommandait pas ce choix de carrière, André Déry a tout de même orienté ses études en architecture. « Jeune, mon père m’amenait à son bureau les fins de semaine et nous dessinions sur de grandes feuilles moi et mes sœurs. Quelquefois, il m’amenait sur des chantiers », affirme-t-il. Aujourd’hui, l’homme d’affaires voit son rôle comme celui d’un accompagnateur. Il peut gérer plusieurs dossiers simultanément, même s’ils ne sont pas à la même étape de réalisation. « En général, la mission des architectes est de s’assurer que les règles de l’art soient appliquées dès les concepts, jusqu’à la prise de possession de l’ouvrage. L’aventure est complexe, considérant tous les acteurs que l’on joint à l’évolution du projet. C’est un domaine plus ardu que l’on pense, puisque chaque bâtiment a son histoire. » Selon M. Déry, comprendre l’espace, aimer le dessin et être en mode solution sont des qualités recherchées chez un architecte. « Il faut répondre à la demande du client et s’assurer que l’ensemble sera intégré à son milieu, à son quartier. » Le parcours pour exercer ce métier est strict : quatre ans d’université, deux ans de stage et quatre examens pour obtenir le droit de pratique conféré par l’Ordre des architectes du Québec. « Notre champ de pratique est très vaste. Au-delà de concevoir des espaces, l’architecte peut toucher à bien d’autres domaines : l’urbanisme, l’ingénierie ou d’autres aspects qui touchent la science de la construction », précise-t-il. « Si la ville est notre maison, les rues sont les corridors et les façades des bâtiments, nos murs. Les formes, les couleurs les matériaux doivent être cohérents dans leur ensemble. Aujourd’hui, le langage architectural est devenu international et il faut faire attention aux nouvelles formes. Il ne faut pas perdre de vue l’état existant des lieux. Notre patrimoine peut donner généralement de bons indices à
L’architecte carougeois André Déry.
nos concepteurs pour intégrer les nouveaux volumes dans notre environnement bâti. » L’architecte trouve qu’il y a de très beaux bâtiments au Québec et son père était visiblement du même avis. Après avoir rénové quelques bâtiments à Place Royale, Jean Déry a développé un intérêt pour le patrimoine et a
fondé la Société historique du Cap-Rouge en 1974. « Dans cet élan, il a voulu reconnaître le travail que les propriétaires de maisons historiques font pour préserver leur bien bâti. C’est donc avec plaisir que l’on continue cette tradition en décernant le prix Joseph Bell Forsyth annuellement. » Plusieurs exemples peuvent
être admirés dans le Vieux-Cap-Rouge. De son côté, il a notamment effectué la rénovation du Centre d’art Maison Blanchette, en plus de réaliser de nombreux projets institutionnels dans différentes régions du Québec, avec ses associés Sylvain Larouche, Jacques Robitaille et toute son équipe.
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Qui est-ce ? Par Malory Lepage malory@leseditionsprime.ca
Il fait sa loi dans nos maisons avec la magie de Noël
Une visite bien spéciale !
Qui est-ce ? Découvrez notre personnalité mystère en page 29
Attachez vos tuques, notre invité mystère du mois est un bien coquin personnage ! On le connait pour ses tours épatants, mais aussi parce qu’il trône au sommet des légendes de notre Noël moderne. Le jour, il passe incognito : c’est plutôt la nuit, alors que tout le monde est endormi, que notre ami vaque à ses occupations bien spéciales…
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a plus grande qualité ? Son sens de l’observation. Dès le 1er décembre, il surveille les agissements des enfants, même lorsque ceux-ci ne le voient pas. Alors gare aux écarts de conduite : son ouïe et sa vue étant bien aiguisées,, il ne tardera pas à rapporter le tout à son grand patron, le Père Noël ! Mais il n’y a pas que les jeunes qui doivent faire attention… Notre invité énigmatique donne aussi du fil à retordre aux parents. À l’approche du grand jour, ses activités nocturnes deviennent de plus en plus extravagantes ! Au début, on se demandera si l’on perd la boule : le cadeau rouge n’était-il pas à côté du sapin, et non sur le divan ? Mais que fait la télécommande dans le garde-manger ? Puis, il prendra ses aises et se mettra
à faire des tours beaucoup moins subtils : sortir les jouets de leur coffre, dérouler le papier de toilette dans le corridor, renverser une boite de céréales sur le sol, etc. Lorsque L’Écho l’a rencontré, il nous a confié sa plaisanterie préférée : « Lors d’une nuit tranquille, j’avais envie d’aller jouer dehors. Comme je ne pouvais pas sortir, j’ai renversé le sac de farine et j’ai fait des anges « dans la neige ». J’ai aussi construit un fort avec des guimauves ! ». Il admet également avoir déguisé le chien de la famille en renne au nez rouge et dessiné sur les murs (avec des crayons effaçables, bien sûr !). Si ses taquineries peuvent parfois exaspérer les parents, elles plaisent à coup sûr aux enfants ! Et lui prend un plaisir fou à surprendre toute la famille ! « C’est tou-
Est-ce que votre enfant fait des coloriages imprécis, a de la difficulté avec l’écriture, la manipulation de petits objets ou des ciseaux ? L’ErgothérapiE pEut L’aidEr.
jours pour le plaisir, je ne fais pas des blagues qui laissent des traces permanentes… Je suis là pour faire vivre la magie de Noël ! », souligne-t-il. Toute bonne chose ayant une fin, il doit retourner au Pôle Nord le 24 décembre, afin d’aider le Père Noël à distribuer les cadeaux. « Je m’ennuie de ma famille d’adoption, mais je sais que je vais la revoir l’année suivante. Ça me laisse le temps de penser à mes prochaines plaisanteries ! » Si vous voulez recevoir sa visite cette année, nos sources nous confirment qu’il existe une poudre magique servant à l’attirer.… Suffirait d’en disperser un peu, autour de la maison, afin de recevoir cette visite extraordinaire ! Et puis, avez-vous deviné l’identité de notre invité bien spécial ?
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Éditorial Par André Juneau
« La veille des élections… » C’est vrai que depuis le dernier éditorial j’ai vieilli d’un an, mais je ne crois pas avoir perdu la mémoire depuis, ni commencé à radoter. Si je reviens sur le sujet de la circulation, c’est que tous ceux et celles que je croise n’arrêtent pas d’aborder le sujet. Les récriminations des citoyens touchent toujours le boulevard de la Chaudière en général, mais particulièrement la traverse de piétons angle Joseph-E Bédard, devenue traverse d’écoliers depuis le début de septembre.
C
eux qui fréquentent régulièrement le secteur ont dû pousser un soupir de soulagement en voyant l’installation d’un nouveau système d’éclairage. Soulagement de courte durée, puisque l’on installe des lampadaires sur la portion du boulevard qui dispose déjà d’éclairage, une dépense qui soulève l’indignation dans la population. Néanmoins, on peut logiquement penser que le dernier lampadaire, angle Joseph-E Bédard et boulevard de la Chaudière, pourra améliorer la visibilité à cette intersection. Toutefois, on conserve notre nuit étoilée entre cette intersection et l’avenue Le Gendre. Les étudiants qui sont véhiculés par le RTC doivent prendre l’autobus à l’abribus sur le côté est du boulevard de la Chaudière et descendre à l’arrêt face à l’abribus, côté ouest. On a vite remarqué l’extraordinaire planification des spécialistes, puisque l’abribus et l’arrêt sont situés à environ 25 m au nord de
la rue Joseph-E Bédard, tandis que le trottoir est situé au sud de Joseph-E Bédard. Ceci implique que les écoliers venant du secteur de l’Érable rouge doivent traverser la rue Joseph-E Bédard en pleine heure de pointe du matin pour rejoindre l’abribus. Or il n’y a pas de traverse piétonnière sur la rue Joseph-E Bédard. Pire, les jeunes doivent marcher sur un élargissement du boulevard le long du fossé. Pourtant, même à Sainte-Marie-la-Mauderne il y a des trottoirs. Le soir, les écoliers doivent traverser la rue Émile-Boiteau, sans traverse piétonnière, et le boulevard de la Chaudière pour rejoindre le trottoir au sud et rentrer à la maison. Défi de taille pour ces jeunes écoliers, sans compter l’inquiétude des parents devant pareille incohérence. Cette intersection cruciale n’est indiquée que par deux petits panneaux et le marquage de la chaussée que l’hiver aura vite fait de cacher.
Pourtant, ça existe des indications de traverse piétonnières lumineuses : on en a une au parc nautique, avec des clignotants orange. Ça existe aussi des affiches de traverse piétonnière et de traverse d’écoliers plus grandes et plus visibles. En fait, il y en a plein la ville, au centre-ville bien sûr. Par ailleurs, comment peut-on nous convaincre qu’une étude aurait démontré que le flot de circulation était trop peu élevé pour justifier de rendre cette intersection plus sécuritaire ? En novembre 2011, un jeune a été happé à cette intersection et en portera des séquelles toute sa vie, m’a-t-on dit. Qu’est-ce qu’on attend pour intervenir ? Officiellement, l’Hôtel de Ville et l’arrondissement se cachent derrière le ministère de l’Environnement et son étude sur les milieux humides. Mais la vraie raison de la Ville, celle qu’elle défend depuis des années, c’est qu’on attend le développement domiciliaire à l’est de l’avenue
Le Gendre avant d’intervenir sur le boulevard de la Chaudière. Incroyable : l’implantation des services municipaux est entre les mains d’un éventuel promoteur immobilier ! Un exemple éloquent de l’art de la déresponsabilisation. Encore plus inquiétant est le manque de transparence à l’Hôtel de Ville et à l’arrondissement dans ce dossier. Les journalistes de L’Écho de Cap-Rouge ont travaillé d’arrache-pied pour obtenir de l’information sur l’avenir de ce secteur, mais n’ont réussi à glaner que quelques informations aussi vagues que possible. La question qui tue : comment peut-on se justifier de priver des résidents, contribuables depuis une dizaine d’années, des services municipaux qu’ils sont en droit d’exiger dans l’attente d’éventuels résidents ? Inacceptable ! Le temps des excuses est terminé. Il faut rapidement des réponses et des actions. Si jamais un autre drame arrivait, on connaitra la vraie raison : l’immobilisme de nos élus passés et présents devant une situation maintes fois dénoncée. « Le lendemain comme de raison y’avait oublié ton nom ». F.L. Joyeuses Fêtes et Bonne Année, 15 ans après le bogue de l’an 2000 !
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volume 5 • numéro 9 | novembre 2014 |
les échos de l’écho
JOURNAL L’ÉCHO DE CAP-ROUGE
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TABLEAU D’HONNEUR de votre député de Louis-Hébert,
SAM HAMAD
Par Malory Lepage
malory@leseditionsprime.ca
Une cure de rajeunissement pour le Faubourg des Sources
La mémoire du Père-Boulé honorée au Séminaire Saint-François
Malory Lepage
Comment trouvez-vous le nouveau look de ce bâtiment trentenaire ? Comme vous l’avez probablement constaté, la brique rose a fait place à des murs blancs aux accents de bois véritable. Cet investissement d’environ 100 000 $ de la propriétaire Diane Dumais s’est amorcé par l’initiative des commerçants. En effet, la station-service Eko et Les Boucanes ont ouvert la marche en repeignant leur façade en blanc. Le resto a d’ailleurs inauguré une nouvelle terrasse en maçonnerie. Sous son toit, la bâtisse compte également Sushibox, Le Canard Goulu, la Teinturerie française et l’école de conduite Tecnic.
Bijouterie Suisse, une entreprise d’ici qui fête ses 70 ans !
Sur la photo, je suis accompagné de Frédérique Beauchamp, Laurence Turcotte, et Alex Simard
Pour faire perdurer les arts textiles traditionnels
Courtoisie
En 1944, Yvette Bernard fonda la Bijouterie Suisse et établit son commerce au rezde-chaussée de sa résidence du 214, rue Saint-Vallier à Québec. À la fin des années 1950, elle deviendra la toute première bijouterie à s’installer dans un centre commercial à Québec, lors de son déménagement dans les Une famille Bernard est unie par la même passion : Galeries de la Canardière. Aujourd’hui, Pierre Bernard et sa femme la bijouterie. Carole poursuivent leurs activités au même endroit tout en s’appuyant sur une relève exceptionnelle : leurs fils Sylvain, spécialisé dans la fabrication et la réparation de bijoux, et Christian, diplômé en administration et en gemmologie. Vu le succès de l’entreprise toujours grandissant, une deuxième succursale a vu le jour en 2013, sur la rue du Campanile. Forte d’une tradition d’excellence et d’honnêteté, la Bijouterie Suisse s’inscrit dans la lignée des grandes bijouteries de renom. Considérée comme la référence à Québec en matière de bijouterie, l’entreprise s’est constituée au fil des ans une vaste clientèle canadienne et même mondiale ! La Bijouterie Suisse, une passion transmise de génération en génération.
de façon toute C’est avec fierté que je me suis joint à l’équipe du séminaire Saint-François pour honorer du nouveau « Pavillon spéciale la mémoire du Père Boulé. En effet, j’ai participé à l’inauguration officielle passée. Le dévoilePère-Boulé » du Séminaire dont il avait initié la construction avant son décès l’année ment d’une toile, faite par l’artiste peintre Geneviève Viel-Taschereau résumant la vie de ce grand homme, a été présenté par Laurence Turcotte et Alex Simard, représentants du groupe responsable de cette initiative. De plus, lors de cette soirée de reconnaissance, j’ai eu le plaisir de remettre officiellement la médaille du Gouverneur général à Frédérique Beauchamp, élève ayant obtenu la meilleure moyenne générale à la fin de son cours secondaire. Merci à toute l’équipe !
Courtoisie
L’astronomie : un sujet passionnant !
De gauche à droite : Annie Beaulieu, Nathaniel Noah, Antoni Guilbert, Anabel Guilbert et Meggie Carrier.
L’École Les Bocages s’implique à fond !
En janvier 2015, le spécialiste Eric Gagnon amorcera une nouvelle session de cours d’astronomie pour débutants. Ni connaissances, ni équipement ne sont nécessaires ! Parmi les sujets abordés, une attention particulière sera apportée sur le fonctionnement des appareils et sur la pratique de l’astronomie dans notre région. Le cout est de 130 $ (100 $ pour les lecteurs de L’Écho), pour six mois, soit quelques cours de base et 10 soirées d’observation. Information et inscription : Eric Gagnon 418 682-0184
Dans un projet intitulé La lecture au bout des doigts, cette école de Saint-Augustin-de-Desmaures participait, du 17 au 24 novembre derniers, à un concours du Plan fiduciaire canadien des bourses d’études CST. L’enjeu : une bourse de 20 000 $, en vue de moderniser les outils technologiques de lecture en faisant l’acquisition de 30 tablettes numériques. Les enseignantes Mélanie Therrien et Annie Beaulieu ont entrepris cette aventure afin de rendre la lecture encore plus stimulante et accessible à tous les élèves. La période des votes n’étant pas terminée au moment d’écrire ces lignes, nous saluons cette belle initiative et leur souhaitons la meilleure des chances !
Sur la photo je suis accompagné de Claud ette Boily (administratrice), Sylvie Larose (trésorière), et Denise Gérin (Présidente).
C’est avec un grand plaisir que je soutiens l’organisme Les Artisanes au Fil du Temps pour la poursuite de ses activités. L’organisme de Cap-Rouge offre à ses membres la possibilité de partager des connaissances, de valoriser la pratique et développer la créativité au niveau artisanal, culturel et social. Je tiens à remercier les membres du conseil d’administration et leur présidente Madame Denise Gérin, pour leur dynamisme, leur dévouement et leur volonté de faire perdurer les arts textiles traditionnels au fil du temps. Bravo Mesdames !
Entraide Sainte-Foy au service des aînés
Une rencontre avec Entraide Sainte-Foy m’a permis de leur témoigner mon support pour la poursuite de leurs activités. Cet organisme communautaire à but non lucratif vient en aide aux personnes âgées en perte d’autonomie, aux personnes handicapées et aux personnes malades. Il offre divers services dont des visites d’amitiés, de l’accompagnement, du transport, de l’aide pour faire les courses et du soutien apporté aux aidants par le biais du répitgardiennage. Je tiens à remercier les membres du conseil d’administration ainsi que les personnes ressources de l’organisme pour leur disponibilité, leur dévouement, et leur compassion envers les Sur la photo je suis accompagné de Guylaine Leblanc (Coordonnatrice), personnes vulnérables de notre communauté ! Jean-Luc Lavoie (Administrateur), Pierre Caron (Président), Josée Leblanc (Secrétaire), et Renelle Gagnon (administratrice).
Les Chevaliers de Colomb du Conseil de Cap-Rouge/St-Augustin 10 ans au service de la communauté
Sur la photo, je suis accompagné de Mario Fortin (trésorier) et de Jean-Pierre Huot (administrateur).
Vous pourrez toujours compter sur moi !
L’organisme de charité célèbre cette année son 10e anniversaire. Il contribue par ses divers services d’aide et de bénévolat à soutenir les organismes communautaire s du milieu dans la poursuite de leur implication au sein de la communauté. Je remercie tous les membres du conseil d’administration pour leur dévouement, leur générosité et leur volonté à construire un monde meilleur! Je vous invite à les encourager lors de leur passage pour la Guignolée.
Sam Hamad Député de Louis-Hébert
Ministre du travail Ministre responsable de la région de la Capitale-Nationale
Bureau de circonscription 810, route Jean-Gauvin, Bureau 202, Québec (Québec) G1X 0B6 Tél. : 418 528-0483 Téléc. : 418 644-1253 shamad-lohe@travail.gouv.qc.ca
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JOURNAL L’ÉCHO DE CAP-ROUGE
| novembre 2014 | volume 5 • numéro 9
Nouveau restaurant à Saint-Augustin-de-Desmaures
Le Karl-Anthony, qualité et accessibilité Fraichement ouvert, le Karl-Anthony offre les repas du midi et du soir, dans une ambiance chic et décontractée. Que ce soit pour le 5 à 7 à la sortie du bureau, ou encore pour échanger devant un bon repas, le Karl-Anthony est le nouvel endroit où se rassembler à Saint-Augustin. L’Écho a rencontré la propriétaire, Sophie Proulx, lors d’une soirée spéciale dans son nouvel établissement.
Malory Lepage
Par Malory Lepage malory@leseditionsprime.ca
La propriétaire Sophie Proulx est heureuse d’annoncer qu’aux repas du midi et du soir s’ajouteront les brunchs du dimanche, dès le mois de décembre.
D
ès le premier regard, le restaurant fait du charme à ses invités : le chic des imprimés baroques de la section bar au style moderne, combinés à la chaleur du look chalet qu’apportent le foyer et les fausses taxidermies du côté restaurant, créent une ambiance fort agréable. Le personnel accueillant se fait un devoir de rendre l’expérience des plus agréables pour leurs convives. « Pour moi, les clients
sont avant tout des invités. Je veux qu’ils se sentent comme si je les recevais à la maison », déclare la propriétaire. Deux sections, deux ambiances et un menu « bistronomique » varié : voilà ce que propose le Karl-Anthony. Vous êtes d’humeur festive ? Du côté bar, apéro et grignotines agrémenteront vos 5 à 7 en bonne compagnie. Les planches à partager – créations du chef à base de fruits de mer, de fromages ou encore de viandes – sont un must de l’endroit. Pour un bon repas en famille ou entre amis, l’endroit vous propose sa carte
de plats réconfortants, dans l’atmosphère chaleureuse et cozy de sa section restaurant. « Cette ambiance a été créée pour que les gens se sentent comme chez eux », explique Mme Proulx. Paraitrait-il que la joue de veau et ses pappardelles au parmesan seraient des plus exquises… C’est par amour pour son coin de pays que Mme Proulx a décidé d’établir son deuxième restaurant à Saint-Augustin. « C’est un rêve que je caressais depuis déjà trois ans », confie-t-elle. Propriétaire du restaurant-bar La petite folie de Sophie depuis cinq ans, elle cumule plusieurs années d’expérience dans le domaine. C’est avec un grand enthousiasme qu’elle invite les gens à venir vivre l’expérience du Karl-Anthony ! Le Karl-Anthony est situé au 3695, rue de l’Hêtrière à Saint-Augustin-de-Desmaures, G3A 1X1. Information et réservations : 418 871-9100.
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3674, rue du Campanile, Québec Le serveur Simon-Alexandre DuSablon échange avec ses convives Michel Murphy, Nathalie Pouliot et Denis Dussault.
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Cocktail annuel du Club Lions de Cap-Rouge/Saint-Augustin
Sous le signe de l’entraide C
’est au Complexe municipal de SaintAugustin-de-Desmaures que se tenait le cocktail annuel du Club Lions Montant récolté lors de la soirée : 26 000 $ ! (De gauche à droite sur la photo : Richard Lebrun, Cap-Rouge/Saint-Augustin. Réunissant plus président des Lions de Cap-Rouge/Saint-Augustin ; Laval Girard, Lion responsable de la soirée et de 200 personnes, l’événement avait lieu sous Martin Lafrance, président d’Evenmã et président d’honneur de l’événement.) la présidence d’honneur de Martin Lafrance, dirigeant de la société Evenmã, et se voulait ©2014 Porsche Cars Canada, Ltd. Porsche recommande le port de la ceinture de sécurité et le respect du code de la route en tout temps. fédérateur autour des thématiques de la collaboration et de l’entraide. Objectif : susciter la générosité pour recueillir des fonds à destination dets œuvres parrainées par le club, notamment pour les jeunes diabétiques de la région de Québec, les personnes handicapées visuelles et les maisons des jeunes de CapRouge et de Saint-Augustin.
stéphane Ledien
Par Stéphane Ledien stephane@lesditionsprime.ca
stéphane Ledien
Jeudi, le 20 novembre dernier, avait lieu le 27e cocktail dînatoire du Club Lions Cap-Rouge/Saint-Augustin. Destinée à recueillir des fonds pour soutenir de nombreux organismes communautaires du secteur, la soirée a été marquée par une belle illustration des notions de solidarité et de collaboration. Un succès de plus pour une entreprise de générosité qui dure depuis près de quarante ans.
L’ambiance était à la fête, aussi élégante que chaleureuse et aussi distinguée que généreuse.
38 ans de soutien Depuis sa création, le Club a remis pas loin de 475 000 $, principalement aux communautés du secteur. Des sommes qui ont notamment permis d’aider, en plus des bénéficiaires déjà cités, le club de lecture Crocklivres des bibliothèques Roger-Lemelin et Champigny, les services aux communautés de Cap-Rouge et de Saint-Augustin, et de nombreuses fondations : celles de l’Aide à l’athlète carougeois, des Maladies de l’œil, du Séminaire de Saint-Augustin, ou encore des Lions du Canada pour l’élevage des chiens-guides. Au-delà du cocktail-bénéfice du 20 novembre, le Club collecte aussi en ce moment même des sommes d’argent par la vente de gâteaux aux fruits et aux noix. Et au printemps, l’équipe prévoit de mettre en place un barrage faisant appel à la bonté des automobilistes.
Charité bien ordonnée Auréolé d’une ambiance de fête, le cocktail du 20 novembre célébrait la bienfaisance sous ses meilleurs auspices. Un tirage pour gagner un tableau de Gérard Boulanger et des encans silencieux sont venus ponctuer la fête. Il s’agissait là de s’offrir, par des mises plus qu’altruistes, des produits ou services de qualité, tous gracieusement fournis par les commanditaires : il y avait des bouteilles de vin de grand cru, des œuvres d’art, des forfaits pour le Golf L’Hétrière ou le Capitole de Québec, mais aussi une orthèse dentaire contre l’apnée du sommeil et les services d’un chef à domicile ! Ce dernier, qui n’est autre que Michel Boissel (qui a derrière lui une longue carrière en gastronomie), se déplacera ainsi avec tous les ingrédients nécessaires chez l’heureux acquéreur et y préparera un repas pour huit. Décidément, le partage était à l’honneur ! Couronnée par de chaleureuses prises de parole et la remise d’un chèque symbolique, la soirée a permis au final de collecter 26 000 $.
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| novembre 2014 | volume 5 • numéro 9
Personnalité du mois Par Amélie Légaré amelie.legare@gmail.com
Rencontre avec la cofondatrice de RAIZE, Raphaëlle-Ann Samson
« On récolte ce que l’on donne ! » Elle a étudié en biologie et est passionnée par l’équithérapie, mais c’est au profit du Mouvement de consommation sociale RAIZE que la Carougeoise Raphaëlle-Ann Samson consacre la majorité de son temps. Pour cette visionnaire, s’impliquer au sein de la communauté peut franchir n’importe quelle frontière.
T
out a commencé quand son acolyte Raphaël Robitaille, propriétaire d’un pub au centre-ville, souhaitait démontrer aux autres commerces que le fait de redonner à la communauté ou à des organisations à but non lucratif pouvait aider leur croissance et la fidélisation de leur clientèle. « Le projet a démarré à petite échelle et il a grossi dans nos
têtes pendant un an, jusqu’à ce qu’on décide de mettre en lumière tous les organismes et entreprises de la région », affirme Raphaëlle-Ann Samson. C’est à ce moment que les deux entrepreneures ont décidé de fonder RAIZE avec leur troisième partenaire, Jonathan Labbé. Leur rôle est de développer le Mouvement et d’accompagner ceux qui y adhèrent. « On
fait des associations entre les organismes et les entreprises, on les aide à créer un lien durable. La compagnie choisit un produit ou un service dans son commerce, pour lequel une partie des ventes sera remise à un organisme de son choix, et on l’aide à faire de la promotion par l’intermédiaire de notre réseau. L’entreprise fait sa part dans la communauté et en même temps
elle a accès aux partenaires et aux médias qui collaborent avec nous », précise la cofondatrice. Depuis le mois d’avril, plus de 69 876 $ ont été remis à différents organismes, et le lancement annuel a attiré plus de 250 personnes en octobre dernier. Raphaëlle-Ann voit loin pour cette entreprise à vocation sociale, qui est aujourd’hui gérée par six associés. L’équipe prévoit même implanter le concept dans les régions et les autres grands centres, une fois qu’ils auront fait rayonner notre ville.
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Passionnée par les projets, l’entrepreneure a toujours été très impliquée à l’école et dans son entourage. « Je donne des cours d’équitation et je gravite dans le milieu équestre depuis que je suis très jeune. J’ai toujours fait du bénévolat pour mon plaisir personnel. Je veux montrer aux jeunes et à notre génération que c’est plaisant de donner au suivant. Ce n’est pas juste une question de donner des sous, c’est aussi participer à la santé de la communauté et se découvrir. Tu rencontres des gens à qui tu n’aurais jamais parlé parce qu’ils ne sont pas dans le même milieu ou qu’ils ont des besoins particuliers, et tu te rends compte que c’est toi qui as appris le plus dans ta journée. » Malgré tout l’engouement qu’elle démontre envers le Mouvement, Raphaëlle-Ann ignorait qu’elle était destinée à vivre l’aventure de l’entrepreneuriat. « J’ai commencé un baccalauréat en biologie pour me rendre compte que travailler dans un bureau n’était pas nécessairement ce qui m’intéressait. Je voulais quelque chose de plus motivant, donc j’ai décidé de me lancer en affaires vu que je ne me retrouvais à nulle part dans le système scolaire. Avoir su, je l’aurais fait plus tôt. On rencontre tellement de gens intéressants », conclut-elle. Pour plus d’information sur RAIZE, visitez le site mouvementraize.com.
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La galette des Rois Qui donc sera couronné roi début janvier? Bien que l’Épiphanie soit une fête religieuse, béni soit celui qui la transforma en moment gourmand en introduisant la galette des Rois.
convive chaque part est réservée. Celui qui trouve la fève choisit son roi ou sa reine et pourra lui faire offrande de galette, champagne ou d’argent.
L'histoire de la galette des Rois remonterait à l'Antiquité romaine. Alors que l’on fêtait le dieu Saturne, on se servait déjà d’un gâteau pour désigner un roi parmi l’assemblée à laquelle soldats et esclaves étaient conviés.
Elle peut se faire plate, gonflée, faite de pain brioché décoré de colorés fruits confits, peut être feuilletée avec en son centre de la généreuse frangipane. Cette dernière, bien croustillante et dorée représenterait la vraie version de ladite galette. Dans les deux cas, la dent sucrée est comblée!
La galette et son trésor Si l’on attribue l’arrivée de la fève au temps des Romains, il y a cette légende qui dit qu’elle serait apparue avec la fameuse bague de Peau d'âne qu'elle avait oubliée dans sa galette. Aujourd’hui on tire les Rois de maintes façons, dont à la manière française. Il serait de coutume chez les cousins de demander au plus jeune enfant de l’assemblée de se cacher sous la table. La personne qui coupe la galette demande à l’enfant à quel
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| novembre 2014 | volume 5 • numéro 9
Noël
Par Malory Lepage malory@gmail.com
Ça sent Noël à Cap-Rouge !
Projets et activités
Ça bouge à La Symbiose ! La Maison des jeunes propose plusieurs projets et activités aux jeunes de 12 à 17 ans. Elle offre la possibilité aux jeunes de participer à des sports adaptés avec les jeunes de l’école Madeleine-Bergeron. Il est encore possible de s’inscrire pour les activités à venir : du volleyball, du basket-ball, et du rugby en fauteuil roulant, du hockey sur luge et du ski paranordique sont au programme pour les prochains mois. Une fois par mois, l’activité « Bouillon de culture » donnera aux jeunes la possibilité de
découvrir une nouvelle culture autour d’une bonne table. Nous cuisinons et partageons sur le sujet, en compagnie d’un invité spécial qui échangera sur sa culture d’origine. De plus, un nouveau projet prend forme à la MDJ : la Brigade engagée. Brièvement, la Brigade sera composée de jeunes qui s’investiront dans des organismes de leur région, en découvrant le milieu et la clientèle et en y implantant un projet qui vise au mieux-être de l’organisme en question. En plus de permettre aux jeunes de vivre une expérience enrichissante et humaine, le projet vise à les
sensibiliser aux problématiques sociales et à leur faire découvrir le domaine de la relation d’aide en vue d’une meilleure compréhension et d’une possibilité d’orientation vers celui-ci. Les jeunes intéressés peuvent s’inscrire immédiatement et assister à la rencontre d’information pour de plus amples détails. Au mois de décembre, les jeunes de la MDJ confectionneront des petites boites de biscuits et de chocolats afin de les distribuer aux familles démunies, avec l’aide du Mouvement des Services à la Communauté de Cap-Rouge. Vous êtes les bienvenus pour donner un coup de main et faire la différence dans la communauté ! Pour plus d’informations, rendez-vous sur notre site Internet www.lasymbiose.com.
Messes de Noël : Informations utiles Cette année, la vente de laissez-passer pour toutes les célébrations du 24 décembre à l’église se tiendra le samedi 6 décembre de 9 h à 10 h, à l’église St-Félixde-Cap-Rouge, au 1460, rue Provancher. Les cartes seront au coût de 2 $ chacune. Un maximum de 10 laissez-passer par personne. Les cartes non vendues lors de cette fin de semaine seront en vente à la Maison paroissiale à partir du lundi matin. Aucune réservation ne sera faite. Premier arrivé, premier servi !
Messes de la veille de Noël, 24 décembre
À L’ÉGLISE 15 h et MESSES FAMILIALES : 16 h 30 : Animation, musique et chants. 18 h : Marie Coulombe, soprano; François Grenier, orgue; Pascale Rivard, violon. 19 h 30 : Ensemble vocal Groupe CAMA; François Grenier, orgue. 21 h : Groupe vocal Les Loriots; François Grenier, orgue. 22 h 30 : Chœur Saint-Félix sous la direction de Marie Coulombe; François Grenier, orgue. 24 h : Quatuor vocal sous la direction de Danielle Demers, soprano; François Grenier, orgue.
AU PAVILLON ST-RÉDEMPTEUR DU CAMPUS ST-AUGUSTIN (4957, rue Honoré-Beaugrand via Lionel-Groulx) (Aucun laissez-laisser requis pour ces messes) 18 h et Groupe vocal et instrumental sous la 19 h 30 : direction de Simon Poirier, violoniste.
Messes du jour de Noël, 25 décembre
À L’ÉGLISE 8 h 30 : Yvon Mundviller, chant; Denis Bélanger, orgue. 10 h et Marie-Josée de Varennes, chant; 11 h 30 : François Grenier, orgue.
Messes du jour de l’an 31 Décembre 16 h 30 : À l’église 1er JANVIER 8 h 30, 10 h, 11 h 30 : À l’église Veuillez noter que les bureaux de la Maison paroissiale seront fermés du mercredi 24 décembre jusqu’au vendredi 2 janvier inclusivement. Nous serons heureux de pouvoir vous servir aux heures normales de bureau à compter du lundi 5 janvier.
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Le groupe vocal carougeois dévoile son nouveau spectacle
Noël arrive à grands pas avec tous ses charmes, ses joies et ses célébrations. Chez les Loriots de Cap-Rouge, Noël signifie « concerts » : cette année, le groupe foulera les planches les 6 et 7 décembre prochains. Sous la direction de Caroline Veillette, les quelque 60 choristes et six musiciens du groupe vous feront vivre l’ambiance de Noël d’ici et d’ailleurs, à travers un mélange de pièces classiques et populaires. Cantiques, chansons incontournables et même un medley de Noël québécois vous attendent, afin de vous faire vivre un moment inoubliable. C’est donc à ne pas manquer le samedi 6 décembre à 20 h et le dimanche 7 décembre à 15 h à l’église de Cap-Rouge, au 1040 rue Provancher. L’admission est de 22 $ pour les adultes en tout temps et 14 $ pour les enfants de moins de 12 ans le samedi. L’entrée pour ces derniers est gratuite le dimanche, s’ils sont accompagnés d’un adulte. Les billets sont disponibles auprès des choristes, à la porte le jour même, ou encore par téléphone au 418 658-3157.
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Les Loriots présentent « Revoilà Noël »
Les Loriots vous attendent en grand nombre à leur concert, rassemblant les meilleures chansons de Noël.
L’ambiance des Fêtes chez soi Pour amener le spectacle à la maison, rien de mieux que l’album des Loriots. Rassemblant leurs meilleures chansons de Noël des
Cap-Rouge : Atelier Fleur du monde, 1437 rue Provancher ou aux deux pharmacies Jean Coutu, 110 boul. de la Chaudière et 1221 rue Charles-Albanel.
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JOURNAL L’ÉCHO DE CAP-ROUGE
| novembre 2014 | volume 5 • numéro 9
Noël
Par Malory Lepage malory@leseditionsprime.ca
Incontournables des réceptions festives
Coups de cœur gourmands Les Fêtes sont l’occasion idéale de se retrouver avec les gens qu’on aime. Buffets, soupers, réceptions, la nourriture se retrouve très souvent au centre des réjouissances. « C’est l’bon temps d’en profiter », n’est-ce pas ? Après tout, « ç’arrive rien qu’une fois par année » ! Blague à part, votre Écho a pris le soin de dénicher des trouvailles pour vos soirées gourmandes. Ces cinq coups de cœur de commerçants d’ici plairont à coup sûr à vos invités, ou encore à vos hôtes !
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volume 5 • numéro 9 | novembre 2014 |
JOURNAL L’ÉCHO DE CAP-ROUGE
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Que serait le dessert sans la bûche de Noël ? Crème au beurre, chocolat praliné, fondant… Tant de qualificatifs qui donnent l’eau à la bouche ! C’est ce que vous propose la Boulangerie Bonneau, avec son choix de bûches toutes aussi alléchantes les unes que les autres !
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JOURNAL L’ÉCHO DE CAP-ROUGE
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Noël
Par Malory Lepage malory@leseditionsprime.ca
À votre santé !
Accords festifs avec Christian Martel
L
es bulles sont sans contredit synonymes de fête ! M. Martel nous en propose trois sortes pour l’apéro : un champagne, le Nicolas Feuillatte Brut Réserve à 46,50 $, et deux mousseux, le Bernard-Massard Cuvée de L’Écusson Brut, à 19,75 $ et le J.P. Chenet – pour des bulles rosées – à 14,20 $. D’ailleurs, contrairement au vin, saviez-vous que le champagne rosé est composé de blanc avec une touche de rouge ? Du côté des blancs, M. Martel nous suggère le Château St Jean 2010 à 19,95 $, un Chardonnay fin et élégant qui se marie bien avec les entrées. Envie d’un bon vins et fro-
mages ? Notre conseiller nous avise : si l’on a tendance à les accorder aux rouges, les blancs sont pourtant de mise. Le passe-partout idéal est un vin blanc légèrement sucré et boisé. Il propose le Domaine du Tariquet Premières Grives 2013 à 19,90 $, un vin riche et gourmand. Et si l’adage « Blanc sur rouge, rien ne bouge, rouge sur blanc, tout fout le camp » vous empêche de varier les types de vins, M. Martel nous assure que ce n’est qu’un mythe ! Fiou ! Et pour la traditionnelle dinde ? Si le blanc s’y prête bien, M. Martel préfère la marier au rouge. Il propose un classique :
le Réserve Perrin à 16,75 $, un Côtes du Rhône rempli de fruits, aux arômes d’épices. Un souper fondue en vue ? « On n’a pas besoin d’un vin extrêmement puissant », explique le conseiller, « car les sauces ont tendance à le dénaturer ». Il nous suggère le Tommasi Valpolicella à 15,95 $, pour sa légèreté et sa souplesse. Que serait Noël sans la bûche ? Au dessert, une règle s’impose : « Pour du sucre, ça prend du sucre ! ». Si vous prévoyez déguster un dessert chocolaté, notre conseiller vous propose le Château de Beaulon 5 ans à 20,40 $, un Pineau des Charentes rouge. Avec ses arômes
courtoisie
Le temps des festivités faisant son entrée, les occasions d’accorder les mets et les vins se feront nombreuses au cours du mois à venir. Christian Martel, conseiller en vin à la SAQ de Cap-Rouge, nous propose ses produits coup de cœur pour l’occasion. Découvertes et classiques, ses recommandations épateront à coup sûr votre entourage lors des partys de Noël !
de fruits rouges sur un fond boisé de cognac, vous impressionnerez à coup sûr vos invités ! Pour un dessert aux fruits, il conseille le Château Jolys Cuvée Jean 2012, un Jurançon à 24,35 $, avec ses effluves d’ananas et de beurre. De quoi finir le repas en beauté ! Christian Martel est aussi conférencier, chroniqueur et animateur de cours de dégustation de vin. Rendez-vous au www.christianmartel.net pour en apprendre davantage sur ce passionné !
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JOURNAL L’ÉCHO DE CAP-ROUGE
| novembre 2014 | volume 5 • numéro 9
Noël
Par Stéphane Ledien stephane@leseditionsprime.ca
Place à la générosité !
Stéphane Ledien
Dons à la communauté du secteur
Le Club Rotary Saint-Augustin / Cap-Rouge organise régulièrement des événements pour récolter des fonds (ici, lors de La Grande Dégustation de vins 2014) ensuite reversés aux organismes communautaires du secteur.
Avec le temps des Fêtes vient aussi le moment de se montrer généreux envers la communauté. Qu’il s’agisse de dons monétaires, vestimentaires, matériels ou alimentaires, de nombreuses possibilités s’offrent à vous d’offrir aux plus démunis du secteur. L’Écho dresse la liste des organismes auprès desquels vous manifester.
L
es Fêtes approchent et il ne faudrait pas oublier qu’en dépit du niveau de vie relativement élevé de la population locale, il y a parmi nos résidents des gens qui ont du mal à « joindre les deux bouts ». Il existe heureusement de nombreux organismes sur le territoire de CapRouge qui récoltent des dons de toutes sortes et les redistribuent, directement ou sous formes d’aides et de services, à ces personnes défavorisées. En premier lieu : le Mouvement des Services à la Communauté du Cap-Rouge (MSCCR). Axé sur la qualité de vie de nos concitoyens, le MSCCR est l’organisme du secteur « mandaté » pour recueillir des dons. Il se trouve au Centre communautaire de Cap-Rouge, au 4473 rue Saint-Félix.
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Que peut-on donner au MSCCR ? Des vêtements, souliers et accessoires de type sacs et ceintures, mais aussi des mini-objets (décoration) ou encore de la literie, tous en bon état. Meubles, téléviseurs et électroménagers sont en revanche non récupérables. Détail pratique : un conteneur à l’extérieur du centre a été installé pour recueillir les vêtements et autres objets pendant les heures de fermeture. Et ce n’est pas tout : le MSCCR accepte aussi, en mains propres cette fois-ci, les dons alimentaires, denrées non périssables seulement. Tout cela est redistribué dans le secteur et même au-delà : « des résidents de Beauport viennent se fournir dans notre friperie », témoigne Catherine Giroux, directrice de l’organisme. Côté nourriture, en plus des colis régulièrement offerts, une aide alimentaire particulière est accordée à l’occasion des Fêtes, sous forme de paniers de Noël. Enfin, le MSCCR reçoit aussi des dons de la population recueillis lors de la Collecte annuelle de la Guignolée de Cap-Rouge, ce qui lui permet de soutenir financièrement les personnes vivant une situation difficile.
Bonnes adresses Et en dehors du MSCCR ? Il est aussi possible de faire des dons monétaires à la paroisse Saint-Félix-de-Cap-Rouge. Rendez-vous dans ce cas au secrétariat de la Maison paroissiale au 1460 rue Provancher. À noter que la paroisse a une entente avec le MSCCR à qui elle verse aussi un don chaque année. Enfin, les résidents peuvent également soutenir les actions entreprises par le Club Lions Cap-Rouge Saint-Augustin et le Club Rotary Saint-Augustin Cap-Rouge. Le premier effectue notamment une vente de gâteaux aux fruits et noix en décembre et le second procède à diverses levées de fonds pour reverser les sommes à des services d’entraide tels que PrésenceFamille-Saint-Augustin. Votre participation sera la bienvenue. www.msccr.com www.rotarystaugustin.com www.saintfelixdecaprouge.com
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Dans l’atelier de Pauline Pelletier, céramiste
Argile agile
Certes, son ancienne boutique située rue du Petit Champlain a donné une vitrine internationale à sa production de porcelaines. Mais tout vient, et tout part, de son atelier-boutique du Vieux-Cap-Rouge. Depuis plus de quarante ans, la céramiste Pauline Pelletier y crée des pièces uniques au charme généreux.
stephane@leseditionsprime.ca
T
out le poids d’un savoir-faire authentique se fait sentir lorsqu’on pénètre dans l’atelier de Pauline Pelletier situé au 1382, rue Provancher. Installé dans une maison datant de 1860, celui-ci recèle bien des secrets de fabrication de porcelaine que sa propriétaire accepte de nous livrer, non sans y accoler quelques histoires incroyables. À commencer par celle de sa formation au sein de la célèbre Manufacture nationale de Sèvres, en France, au milieu des années 80. Investissant les lieux pour y prendre des cours de moulage, la céramiste a véritablement créé un précédent dans cet étabissement qui, d’ordinaire, n’acceptait pas d’apprentis. En comprenant qu’elle était venue « de très loin », le directeur a décidé de répondre favorablement à sa requête. Elle qui faisait « déjà tout » dans son atelier y a donc
ajouté la création de moules pour réaliser des porcelaines décoratives de toutes sortes.
Tout un art
Revenant sur son parcours, Pauline Pelletier confie qu’elle a d’abord étudié la céramique auprès du maitre potier suisse Eugène Schneeberger. Plus tard, elle a aussi parfait l’art de Cela fait près d’un demi-siècle que Pauline Pelletier travaille l’argile dans son atelier du Vieuxfabriquer des théières sous la houlette plus Cap-Rouge. Un savoir-faire unique au service d’objets utilitaires ou décoratifs que s’arrachent que rigoureuse du céramiste japonais Kynia Ishikawa à Val-David. L’artisane ne cache les amateurs de porcelaines dans le monde entier. pas qu’elle a recommencé des dizaines et des dizaines de fois la manœuvre pour satisfaire aux jours sur sept) pour ses poteries « déco » très leurs typiques : bleu cobalt, céladon et, la plus critères esthétiques du maitre. L’épisode ne fait courues, mais aussi pour s’offrir de très belles difficile à obtenir en céramique, rouge cuivré. en tout cas que confirmer une influence asia- porcelaines utilitaires : plats, vases contenants Sans oublier des finitions à l’or 23 carats, briltique déjà très présente dans sa production. variés et même urnes funéraires. Tandis que les lant ou mat : « avec les meilleurs matériaux, ça utilitaires sont cuits au four à gaz à haute tem- ne ternit pas ». Le style non plus ne vieillit pas. pérature, les porcelaines animalières, créées à « Je fais de la création, je ne m’occupe pas de Au four et au moulin En quarante-huit années d’exercice, Pauline partir d’argile au talc, sont cuites à plus basse la mode ! » résume la céramiste. L’authenticité Pelletier s’est forgée une réputation interna- température pour être ensuite colorées par avant tout ! tionale et n’a jamais cessé de « se donner des enfumage. Chaque pièce subit entre trois et défis ». On vient dans son atelier (ouvert sept quatre cuissons et se trouve rehaussée de cou- www.paulinepelletier.com
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Par Stéphane Ledien
Le CNDF amasse 8 000 $ pour Leucan
Défi Têtes Rasées 2014 Par Malory Lepage malory@leseditionsprime.ca
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ar désir d’avoir un impact dans son milieu, Alexandre Hardy, instigateur de l’événement et membre du Notre-Dame Football, a consacré environ quatre heures par semaine depuis le début de la session à l’organisation du Défi. Fait intéressant : les volontaires sont presque tous des étudiants-athlètes membres du Notre-Dame Football. « Dernièrement, la communauté du football scolaire québécois fut dépeinte de bien triste manière, notamment avec le scandale des commotions cérébrales », note M. Hardy. « Par contre, je suis convaincu que le football développe des qualités indéniables chez nous, dont la solidarité, l’esprit d’équipe et l’abnégation. » En effet, les joueurs ont plongé dans le défi « par solidarité » et « parce qu’ils ont été sensibilisés à la cause ».
Tous en bonne santé, ils ont conscience de la chance qu’ils ont et voulaient faire une différence pour ceux qui sont malades. M. Hardy souligne les efforts de l’équipe, tant sur le terrain que dans son implication pour la cause : « Je crois qu’on peut être fiers de ce qu’on a accompli [tant pour] notre présence aux demi-finales provinciales, que pour notre organisation du Défi ». Est-ce que cette mobilisation deviendra un événement annuel ? « Je l’espère ! Il est encore trop tôt pour savoir si ce sera le cas », déclare l’organisateur. Chapeau pour cette belle initiative !
À propos de Leucan Depuis 35 ans, Leucan s’engage à « accroitre la confiance en l’avenir des enfants atteints de cancer et de leur famille ». Leur mission est d’appuyer la recherche clinique tout en offrant aux familles des services distincts et adaptés, allant de l’aide financière au suivi
Courtoisie
Le 19 novembre dernier, s’est tenu à la cafétéria du Collège NotreDame-de-Foy (CNDF) le tout premier Défi Têtes Rasées de Leucan de l’établissement. Une somme de 8 000 $ a été amassée, à la grande fierté de tous. Créée et organisée à 100 % par les jeunes, cette initiative a connu un vif succès, dépassant largement les objectifs de départ.
En haut, à partir de la gauche : Catherine Anctil-Robitaille de Leucan, Mathieu Boutin, Alexandre Hardy, Thomas Huot, Olivier Roy, Jean-Philippe Hudon, Nadine Tremblay, Jérémy Sauvageau, Philippe Martin et Olivier Allie. En bas : Louis Vendette, Marc-Olivier Simard et Antoine Kirouac. de deuil. L’Association offre également son appui aux centres d’oncologie pédiatrique, notamment en contribuant financièrement à la recherche clinique. Le Défi Têtes Rasées Leucan est une activité de financement majeure, « qui mobilise la communauté dans un élan de solidarité qui
vise à offrir des services aux enfants atteints de cancer et à leur famille ». En rasant leurs cheveux, les participants amassent des dons et soutiennent les enfants malades par cette modification corporelle, qui s’apparente à celle qu’engendrent les traitements de chimiothérapie.
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JOURNAL L’ÉCHO DE CAP-ROUGE
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cultureL Par Stéphane Ledien stephane@leseditionsprime.ca
Une saga romanesque au temps de Roberval à Cap-Rouge
Au cœur d’une odyssée Faut-il le rappeler, c’est à Cap-Rouge en 1541 qu’a débuté la colonisation française en Amérique, avec l’établissement du fort de Charlesbourg-Royal par Jacques Cartier, puis Jean-François de La Rocque de Roberval. Résidente du secteur et passionnée d’histoire, Karine Gagnon s’est basée sur ces faits pour l’écriture d’une saga en deux tomes dont le premier, paru au printemps, s’intitule Prisonnière d’amour.
P
risonnière d’amour transporte son lecteur des routes de Toulouse aux abords du Saint-Laurent à Québec, très précisément à l’endroit qui correspond aujourd’hui au site archéologique Cartier-Roberval. Dans son roman, Karine Gagnon raconte l’histoire fictive de la jeune Mondyne Boysrie, fille d’artisan qui, en 1540, accepte d’embarquer vers le Nouveau Monde à bord de l’expédition dirigée par un certain sieur de Roberval, mandaté par le roi François Ier. Mêlant aventure, couleurs romanesques et reconstitution historique dans un style efficace, l’auteure, qui connait bien les contrées carougeoises puisqu’elle y habite, prend le parti de « faire reculer d’un demi-siècle l’histoire du Québec ». Car, le public a souvent tendance à l’oublier, c’est ici, dans le secteur, qu’a eu lieu la première colonisation française, bien avant Champlain et sa fondation de Québec en 1608.
Une histoire, deux livres Prisonnière d’amour aura une suite, dont la parution est prévue pour septembre 2015. L’auteure reviendra, dans ce volet, sur la vie à proprement parler au sein de la colonie à Cap-Rouge. L’occasion, une fois de plus, de « jouer avec les conventions » tout en restant « fidèle à la trame historique ». Karine Gagnon évoque notamment la liberté qu’elle a prise avec le personnage de la femme de Roberval, dont l’histoire n’a jamais retenu le nom en dépit de ses exploits guerriers.
«
L’occasion, une fois de
plus, de “ jouer avec les conventions ” tout en restant “ fidèle à la trame historique” ».
Karine Gagnon a appris l’existence de cette colonie initiale lors d’une balade guidée en ponton sur la rivière du CapRouge. Deux visites du site archéologique ont fini de la convaincre. Elle a ensuite effectué de nombreuses recherches, y compris sur les mœurs et les codes vestimentaires de l’époque, et s’est entretenue avec des historiens et un biographe de Roberval. Le sieur, huguenot et militaire de son état, n’avait jamais fait l’objet d’un roman. Écho à son métier de journaliste, le travail documentaire préliminaire auquel s’est pliée Karine Gagnon
Toujours prompte à « partir des faits marquants » pour « mieux romancer autour », la Carougeoise avoue en tout cas que le projet change son regard sur le secteur : « je visua- Résidente du secteur et chroniqueuse aux affaires municipales dans un quotidien de Québec, Karine Gagnon est l’auteure du roman historique Prisonnière d’amour. Le récit a pour toile de fond l’expédition lise comment c’était ! ». de Roberval destinée à fonder la première colonie française d’Amérique. Prisonnière d’amour, éditions Michel Brûlé.
Courtoisie
Au fil de l’eau
lui permettait d’assouvir sa soif d’histoire et sa passion pour l’écriture. La chroniqueuse, qui avait aussi complété des cours en création littéraire à l’Université Laval, a ainsi pris plaisir à remettre en perspective les motivations et enjeux de l’expédition. « Une méchante aventure ! »
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JOURNAL L’ÉCHO DE CAP-ROUGE
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cultureL Par Stéphane Ledien stephane@leseditionsprime.ca
Studio Claude Laflamme : la maison des notes
L’Écho revient souvent sur la carrière des artistes, écrivains et autres auteurs-compositeurs-interprètes du secteur. Mais qui sait ce que fait un arrangeur-réalisateur ? Avec la présence sur son territoire de quelques studios d’enregistrement reconnus, Cap-Rouge a aussi une carte à jouer sur ce plan. Exemple avec le studio de Claude Laflamme.
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Stéphane Ledien
Dans l’antre carougeois d’un réalisateur-arrangeur
Dans son studio situé à Cap-Rouge, Claude Laflamme réalise des albums musicaux. Et pas seulement ceux de sa composition : de l’arrangement au matriçage, il met ses compétences au service de nombreux artistes de la région.
arpe-guitariste de renommée dans son sous-sol à Cap-Rouge. Depuis seulement mixer, parfois plus – leur album acquérir au fil de ses mandats, d’abord une n o r d - a m é r i c a i n e , C l a u d e trois ans, l’enclave se veut aussi le repaire ou EP. Autrefois réalisateur au sein d’autres petite régie destinée à effectuer chez lui le Laflamme a aménagé son studio d’artistes venus y faire réaliser – parfois structures, Claude Laf lamme a fini par mixage de morceaux enregistrés ailleurs, puis de quoi se mettre à l’« overdub », une technique consistant à ajouter d’autres pistes (voix, solos, etc.) à un enregistrement. Il n’en fallait pas moins pour que le professionnel, titulaire d’un baccalauréat en composition à l’Université Laval, fasse le saut et s’équipe pour un studio complet avec isoloir insonorisé.
Comme à la maison
L’Écho de Cap-Rouge profite de cette occasion spéciale pour vous remercier, chers clients et chers lecteurs, de votre confiance et de votre fidélité. Nous vous souhaitons nos vœux les plus sincères.
Joyeuses Fêtes !
Claude Laf lamme confie que cette installation lui permettait de se concentrer sur ses propres créations : il a signé l’an dernier l’album Hors-d’œuvre, mélange de reprises et de compositions originales jouées à la harpe-guitare. Dans son studio, l’homme peut réaliser un projet de A à Z, « partir de la chanson brute et aller jusqu’au produit fini ». Sollicité par des auteurs-compositeurs-interprètes de la région, Claude Laf lamme consacre la moitié de son temps à la réalisation d’autres albums que le sien. Derniers artistes passés par sa régie : Claude Vallières, l’Ensemble Gospel de Québec (enregistré ailleurs, faute de place) et la chanteuse Geneviève Bourgault. Autant de belles chansons dont le réalisateur-arrangeur se veut « l’architecte en chef ».
Créativité et perfectionnisme Claude Laf lamme vérifie d’abord que le morceau proposé est conforme à la direction artistique souhaitée. Il s’occupe ensuite de l’arrangement, écrivant au passage les partitions des musiciens, puis de l’habillage de la chanson et du choix des instrumentations. Suivent l’enregistrement, « tous ensemble ou un par un selon le feeling » et enfin, le matriçage, délicate étape où il s’agit d’ajuster les volumes et de traiter l’ensemble (égalisation, spectre harmonique) pour aboutir à « un tout cohérent ». Ici, une bonne oreille et une sensibilité musicale sont requises. Et la technologie dans tout ça ? Pour Claude Laf lamme, elle permet « le droit à l’erreur », mais a aussi déplacé le stress sur la vitesse d’exécution. Le revers de la médaille du numérique, c’est selon lui la disparition du travail d’équipe. « Internet rassemble des musiciens séparés par des milliers de kilomètres, mais cumule aussi les métiers dans le studio ». Serait-ce là le paradoxe du réalisateur moderne ? www.claudelaf lamme.com
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JOURNAL L’ÉCHO DE CAP-ROUGE
immobilier Patricia Deguara
Immobilier à Québec : Sommes-nous alarmistes ? Êtes-vous de ceux qui craignent une crise immobilière à Québec ? Vous régalez-vous d’articles sur les dangers qu’une bulle immobilière guette le Québec ? Depuis 2009, bon nombre de publications ont été rédigées sur le risque potentiel que nous, Québécois, copiions le marché américain et tombions en pleine catastrophe immobilière. Pourtant, dans les faits, les perspectives immobilières sont relativement stables. Vivons-nous une ère de paranoïa médiatique ?
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e 2000 à 2010, le prix des propriétés a bondi de 112 %. Et même si les hausses ont été moins spectaculaires depuis, le marché immobilier a continué son ascension. Pourquoi alors avons-nous peur d’investir dans le placement le plus sécuritaire qui soit ? Avons-nous oublié que l’immobilier est un puissant levier vers une indépendance financière ? Mais comment adopter les lignes de pensée d’investisseurs stratèges ? Actuellement, il est plus facile d’acquérir une propriété à Québec. Nous avons un meilleur pouvoir d’achat, car le prix des propriétés est en stagnation pendant
que les revenus des ménages progressent et que les taux d’intérêt sont incroyablement bas. Du point de vue économique, plusieurs facteurs contribuent à soutenir les visionnaires de l’immobilier : • Le taux de chômage, qui se trouve sous les moyennes historiques • L’indice de confiance des consommateurs au Québec, relativement constant depuis 2009 • La quantité de reprises de finances, qui est stable depuis plusieurs années (rien à voir avec ce qui s’est passé aux États-Unis !) Soyez donc un investisseur futé et plongez à la recherche de projets intéressants à acquérir.
Être innovateur est la qualité des grands entrepreneurs. Pourtant, vous n’avez pas à prendre de grands risques pour bâtir des scénarios d’achats immobiliers payants. Il y a actuellement une éclosion de produits rentables pour votre portefeuille. À vous de choisir votre méthode optimale d’investissement ! Mais encore faut-il être conseillé judicieusement ! Que ce soit pour bâtir son propre parc immobilier ou investir dans une unifamiliale pour se loger, il y a des facteurs d’acquisition à cibler. Dans le processus d’investissement locatif, les étapes sont simples : vous cherchez un immeuble, vous le financez, vous gérez votre
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bien et vous recommencez la procédure pour votre prochain immeuble. Et pour créer un effet de levier, la règle de base est de bien acheter ! C’est lors de l’acquisition que vous avez la certitude de faire votre bénéfice. Même une gestion parfaite ne pourra rétablir la rentabilité d’un immeuble payé trop cher. La clé de tout achat immobilier est son emplacement. Le site, le site, le site ! Néanmoins, il faut trouver la perle qui nous convient parfaitement. Rien ne sert de jeter son dévolu sur une bâtisse à refaire si la rénovation n’est pas votre tasse de thé. Aussi, il est impératif d’être entouré d’un courtier immobilier compétent qui a réellement à coeur vos intérêts pour vous guider intelligemment. Vous n’êtes pas les seuls à vouloir investir à Québec. Au cours du mois d’octobre 2014, une hausse des ventes de 8 % a été enregistrée dans le marché de la revente résidentielle. Et le secteur du condo a connu un important regain des ventes, soit 40 % d’augmentation ! Chacun de nous a une propension différente aux risques et il est fondamental de se respecter. N’oubliez pas que même dans les marchés les plus désastreux il y a des opportunités à saisir. Contournez la vague de négativité en investissant dans des incontournables. Le temps bonifiera le reste. En immobilier, vaut mieux ne pas tarder et bien investir. Après coup, laissez agir et capitalisez !
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Suivez les chroniques immobilières de Patricia
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JOURNAL L’ÉCHO DE CAP-ROUGE
| novembre 2014 | volume 5 • numéro 9
L’engagement communautaire, une valeur fondamentale
La Caisse populaire Desjardins de Cap-Rouge redonne à son milieu Par Malory Lepage malory@leseditionsprime.ca
E
xclusif aux jeunes membres des caisses participantes, ce projet d’intercoopération a permis d’offrir une somme de 55 000 $ et de remettre 32 coups de pouce financiers, soit 11 bourses d’Études de niveau formation professionnelle et collégiale de 1 000 $ chacune, 19 bourses d’Études de niveau universitaire d’un montant de 2 000 $ chacune, une bourse Performance sportive de 4 500 $ et une bourse Engagement social de 1 500 $. À noter que les sommes de ce programme de bourses proviennent du Fonds d’aide au développement du milieu de chacune des caisses participantes. Ce fonds existe grâce à la volonté des membres qui acceptent, lors des assemblées générales annuelles, d’y mettre une portion de leur ristourne afin qu’elle puisse être redonnée à la communauté. Félicitations à tous les boursiers !
Par l’attribution de ces bourses, les trois Caisses encouragent les étudiants à atteindre leurs objectifs et contribuent à leur succès académique, social ou sportif. Ce geste s’inscrit dans le prolongement de l’action des Caisses dans leur milieu, sous la forme particulière d’un appui à l’éducation.
La Caisse populaire Desjardins de CapRouge fait rayonner la coopération Du 14 au 17 octobre derniers, votre Caisse célébrait la coopération sous le thème : Les coopératives : tout un monde de possibilités pour l’emploi. Pour l’occasion, un accueil VIP était réservé à ses membres et visiteurs. Un concours Coop a été organisé, soulevant la participation de 600 membres. C’est Mme Monique Lavoie qui a remporté le prix : un forfait dans le célèbre Hôtel Sacacomie en Mauricie, d’une valeur de 630 $. Un concours virtuel intitulé « Question coop du jour » a eu lieu, où une question était
Caisse populaire Desjardins de Cap-Rouge
Le 14 novembre dernier, la toute première remise de bourses jeunesse des Caisses Desjardins de Cap-Rouge, Sainte-Foy et Sillery – Saint-Louis-de-France a réuni plus de 300 personnes, à l’hôtel Plaza Québec. Plus de 55 000 $ ont été remis auprès de jeunes membres Desjardins, pour l’occasion.
De gauche à droite : MM. Michel Bédard et Gilles Dion directeur général et président de la Caisse populaire Desjardins de Cap-Rouge, Mme Sarah-Catherine Lessard, récipiendaire d’une bourse d’études de la Fondation Desjardins, et M. Pierre-Luc Bonneville, directeur général de la Coopérative de développement régional de Québec-Appalaches. posée à tous les visiteurs virtuels de la Caisse populaire Desjardins de Cap-Rouge. Chaque jour, votre caisse dévoilait un gagnant et lui remettait un chèque-cadeau d’une valeur de 50 $ chacun dans un restaurant de Cap-Rouge. Luc Vallières, Ève Drouin et Paule-Rénée Génois ont remporté les prix. Une conférence jeunesse a également eu lieu le 16 octobre, invitant les jeunes membres Desjardins à venir découvrir le modèle coopératif avec la Barberie. La conférence a fait deux gagnants parmi les jeunes membres présents, soit Audrey Labbé et Charles Lambert.
Cocktail de la coopération Le lundi 27 octobre dernier, la Caisse organisait un cocktail pour ses organismes. Pour cette occasion, M. Pierre-Luc Bonneville, directeur général de la Coopérative de développement régional de Québec-Appalaches, a entretenu nos invités sur la vigueur du milieu coopératif dans la grande région de la Capitale Nationale. Cette conférence des plus dynamiques et enrichissantes a été ponctuée d’un service de bouchées dont seul le chef du Club de Golf de Cap-Rouge détient le secret !
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JOURNAL L’ÉCHO DE CAP-ROUGE
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Santé Par Guillaume Racine, B.Sc., kinésiologues g.racine@zonerouge.ca
La gestion du sommeil et du stress
Une recette contre l’épuisement Il vous est sûrement déjà arrivé de vous dire : ce soir, je me couche tôt pour être à mon meilleur demain. Cependant, au final, le manque de temps pour réaliser toutes les tâches que vous aviez prévu faire vous en empêche. Vous faites peut-être partie de ceux et celles qui auraient besoin de plus de 24 heures dans une journée…
M
alheureusement, dans de telles situations, il faut faire des choix et, souvent, ce sont nos heures de sommeil qui écopent. On s’imagine alors, à tort, que passer moins d’heures dans les bras de Morphée nous fera gagner un temps précieux. En fait, on sous-estime l’importance du sommeil. Le manque de repos affecte en effet
tout le corps, que ce soit aux plans hormonal, organique, psychique, cognitif ou émotionnel. C’est ainsi que la sensation de tension s’intensifie et amène son lot de désagréments pour le corps, d’autant plus que le stress qui augmente nuit au sommeil et que ce manque de sommeil fait augmenter le stress, ce qui conduit à un sentiment d’épuisement. C’est
ici que l’activité physique vient jouer un rôle essentiel, car elle permet d’éliminer le stress et de favoriser l’augmentation du niveau d’énergie. En fait, il est indéniable que la pratique de l’activité physique aide à la gestion du stress et du sommeil, à la condition de l’exercer de façon saine. Une pratique excessive peut ame-
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ner des effets dommageables au corps comme l’accroissement du catabolisme chimique. Il s’agit de l’augmentation du cortisol (hormone responsable du stress) dans le corps, et cela nuit à la masse musculaire, au système nerveux, à la pression artérielle et même à la gestion du poids santé. La quantité de récupération sera alors primordiale afin de répondre à un grand niveau d’exercice physique. Cependant, malgré la pratique d’activités physiques régulières, certains sont encore trop stressés et, parce qu’ils manquent de sommeil, ils auront beaucoup de difficulté à obtenir des résultats dans la gestion de leur poids. Pour plusieurs, le manque de sommeil fait même engraisser, car l’hormone qui stimule l’appétit, soit la ghréline, augmente de façon considérable à la suite d’une courte nuit de sommeil. Aussi, le temps potentiel de consommation calorique sera amplifié parce que la personne reste éveillée plus longtemps. Les recommandations d’heures de sommeil sont donc très variables d’une personne à l’autre. D’ailleurs, l’important, ce n’est pas vraiment le nombre d’heures total, mais plutôt la qualité de notre nuit. En ce sens, il existe deux grandes phases de sommeil, soit le sommeil à ondes lentes (sommeil léger) et le sommeil paradoxal (sommeil profond). C’est lors du sommeil paradoxal que notre corps récupère le plus, qu’il produit les hormones nécessaires à la bonne gestion du poids et qu’il élimine au maximum le surplus de cortisol corporel. Ainsi, la solution afin de prévenir l’épuisement consiste à prévoir un bon équilibre en ce qui concerne la pratique d’exercice physique, à favoriser des activités qui auront un effet de détente, tout en réduisant le stress, et à s’assurer d’avoir une bonne qualité de sommeil.
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UN SYSTÈME D’ENTRAINEMENT SUR VÉLO UNIQUE AU MONDE
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facebook.com/ zonerougequebec
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Notre personnalité mystère de la page 8 est : Le lutin de Noël !
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JOURNAL L’ÉCHO DE CAP-ROUGE
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SPORTS Par Amélie Légaré amelie.legare@gmail.com
Le brillant parcours de Gabrielle Boisvert
La nageuse synchronisée Gabrielle Boisvert avait peur de l’eau lorsqu’elle était jeune, mais elle progresse dans son sport depuis maintenant 15 ans. Aujourd’hui, la carougeoise s’entraine 27 heures par semaine en vue des essais de l’équipe nationale du Centre d’excellence, en plus d’étudier à temps plein à l’Université.
S
es parents lui ont proposé, en dernière tentative, de prendre des cours de nage synchronisée et la magie a opéré. « J’ai toujours aimé ça, mais je n’avais pas le talent quand j’étais petite. Les gens pensaient que j’allais arrêter en premier. Finalement, je suis la seule qui est restée », confie la nageuse de 20 ans. Sa persévérance a porté fruit en troisième secondaire quand elle a remporté son premier championnat canadien en figure individuelle. « L’an dernier, j’ai été couronnée championne canadienne en solo technique et en équipe technique. Je suis également arrivée troisième en solo libre et en équipe libre. »
Un avenir prometteur La carougeoise s’exerce au Club de nage synchronisée Synchro-Élite de Québec et elle est également entraineure la fin de semaine. « J’ai une bonne éthique de travail, cela fait environ trois ans que je m’entraine en tant que soliste. Je n’ai pas le choix de respecter cette cadence vu je fais les essais pour l’équipe nationale à la fin novembre. » Franchir cette étape pourrait lui permettre de se classer pour les prochains Jeux Olympiques de 2016. Toutefois, son objectif n’est pas de rafler les honneurs, mais plutôt d’y aller sans regrets. « Peut-être que je vais réussir, mais si ce
n’est pas le cas, je vais quand même pouvoir ressortir la tête haute. Si je suis prise, je vais faire tout ce que je peux avec l’équipe nationale. Sinon, je vais continuer l’université et je n’arrêterai pas de nager. Je ne veux pas que ce soit la défaite de ma vie », souligne-t-elle. Ce moment de répit pourrait même donner une chance à la jeune athlète de pratiquer d’autres sports avant son prochain défi en nage synchronisée. « Dans quelques années, je vais avoir l’âge pour faire les Championnats du monde des maitres, pour les 25 ans et plus, donc je compte continuer à m’entraîner. »
Courtoisie
L’athlète a découvert la nage synchronisée à 5 ans
La nageuse synchronisée Gabrielle Boisvert
Persévérer face à la réalité Comme elle côtoie des jeunes qui n’ont pas les mêmes objectifs dans la vie de tous les jours, sa passion pour la nage synchronisée lui a permis de surmonter quelques remises en question. « Au cégep, il faut adapter son horaire pour suivre des cours avec des gens qui ne font pas nécessairement de sport, et tu as des travaux d’équipe alors c’est plus difficile. Sans avoir les essais en novembre, je me serais posée la même question avec l’université. » Sa détermination l’aide à performer, mais Gabrielle se dit aussi très redevable envers ses entraineures, qui sont sa deuxième famille. « Jojo Carrier m’accompagne depuis que j’ai 13 ans, j’ai le sentiment que c’est elle qui m’a tout apporté. Souvent, j’étais plus souvent au club qu’à la maison. La nage synchronisée m’a vraiment tout donné, je ne suis plus la même personne depuis que j’ai commencé. »
L’ex-patineur de vitesse Sylvain Bouchard transmet son savoir aux jeunes du coin
Power skating à CRSA : un succès olympien Par Pierre Blais pierre_blais@icloud.com
S
ylvain Bouchard a participé à deux Jeux olympiques au cours des années 90. Il s’est effectivement rendu à Lillehammer en 1994 et à Nagano en 1998. Voilà une expérience de vie qui sort de l’ordinaire. Bouchard a donc décidé de mettre son expertise au profit des jeunes du coin. « J’ai toujours été impliqué dans le hockey pour enseigner la technique de patin. J’ai eu ma propre école de hockey à Loretteville lorsque je patinais à temps plein. C’était un bon job car je pouvais travailler l’été, faire un sprint sur une courte période. L’hiver, j’allais à l’école et je patinais. »
Mais comment diable un patineur de vitesse peut-il enseigner le hockey ? « Je suis moimême un joueur de hockey, j’adore ça ! J’ai joué jusqu’à Pee-Wee avant de choisir le patin de vitesse, et je joue encore aujourd’hui. Comme je patine depuis l’âge de cinq ans, je pense que je peux en redonner en tant que spécialiste du patinage. » Mais encore ? Patin de vitesse par rapport à patin de hockey ? « Il y a plusieurs similitudes entre les deux. En fait, à part le bâton et le haut du corps qui est un positionné un peu différemment, tout est identique. Le mouvement des jambes est exactement le même, sauf que celui du patineur de vitesse, à cause de ses lames, est plus long », explique-t-il.
Courtoisie
Les cliniques de power-skating données par l’ancien Olympien Sylvain Bouchard font fureur au sein de l’organisation du hockey mineur de CRSA. L’instructeur en est à sa dernière année à diriger la clinique, mais la balle sera saisie au bond par d’autres instructeurs qualifiés. Une vraie histoire à succès ! Sylvain Bouchard dirige d’une main de maître l’école de power-skating de CRSA, pour une dernière saison.
Des défauts qui reviennent Bouchard remarque que ce sont souvent les mêmes défauts qui reviennent d’un joueur à l’autre. « La technique, c’est le style du patineur. Certains ont le bon style en partant, il n’y a pas beaucoup à dire sur leur cas. Pour les autres, il faut rappeler de faire les transferts de poids, de fléchir les genoux, etc. La position de base et les départs sont les éléments à travailler davantage. » Bouchard note généralement une belle progression au terme des huit séances annuelles qu’il donne aux jeunes du coin. « On pratique souvent une seule chose pendant une demi-heure, sans
rondelle. C’est rare qu’ils puissent travailler aussi longtemps sur un seul élément de leur jeu. » La saison 2014-2015 sera la dernière de Bouchard en ce qui a trait aux cliniques de patinage. « Je veux passer du temps avec ma famille », conclut-il simplement. Comment lui en vouloir ? Hockey CRSA continuera tout de même de donner des cliniques de patinage la saison prochaine, assure Richard Cayouette, directeur-général de l’association. « Il y a trois ans, on comblait un deuxième groupe de peine et de misère. Cette année, j’aurais pu refuser 28 jeunes, mais on a décidé d’ouvrir un troisième groupe », affirme-t-il fièrement.
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