Lettre Agri 14

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LA
LETTRE

 DU
FRONT
DE
GAUCHE
DE
L’AGRICULTURE
 N°14

–
18
avril
2012

Lettre
de
Jean‐Luc
Mélenchon
aux
agriculteurs
 Adresse
du
Front
de
Gauche
de
l’agriculture
aux
agriculteurs
 Lait
:
redonner
des
prix
et
du
pouvoir
aux
producteurs
 Le
Front
de
Gauche
de
l’agriculture
a
rencontré
France
Nature
Environnement
 L’industrie
agroalimentaire
:
un
secteur
qui
doit
être
soutenu
mais
encadré
par
 les
pouvoirs
publics

Lettre de Jean-Luc Mélenchon aux agriculteurs 
 La
 France
 a
 besoin
 d’une
 production
 agricole
 de
 qualité,
 respectueuse
 de
 l’environnement,
 répondant
 aux
 besoins
 alimentaires
 du
 pays.
 C’est
 un
 intérêt
 vital.
 Il
 est
donc
hors
de
question
 de
l’abandonner
au
marché.
Je
veux
en
finir
avec
la
course
 vers
le
libre
échange,
pour
protéger
et
développer
une
agriculture
paysanne,
écologique
 et
 relocalisée,
 grâce
 à
 des
 paysans
 nombreux.
 La
 concentration
 des
 exploitations
 sera
 stoppée
 grâce
 à
 l’application
 de
 surfaces
 maximales
 et
 une
 réforme
 de
 la
 distribution
 des
 aides
 de
 la
 PAC.
 Les
 méthodes
 agronomiques
 respectueuses
 de
 l’environnement
 seront
encouragées.
Cette
politique
nouvelle
passe
par
des
choix
nouveaux.
Nous
nous
 libèrerons
du
carcan
des
traités
européens
pour
revenir
à
des
outils
de
régulation
de
la
 production
et
des
marchés.
Nous
assurerons
grâce
à
des
prix
minimums
garantis
la
juste
 rémunération
 du
 travail
 paysan
 sans
 laquelle
 les
 emplois
 créés
 dans
 l’agriculture
 ne
 trouveront
pas
preneurs.
Nous
augmenterons
les
salaires
pour
que
les
travailleurs
aient
 les
moyens
d’acheter
de
bons
produits.
 Avec
le
Front
de
Gauche,
défendez
l’avenir
de
l’agriculture
paysanne.
 Jean‐Luc
Mélenchon


Adresse du Front de Gauche de l’agriculture aux agriculteurs 
 Amis
agriculteurs,
 En
cette
année
2012
marquée
par
des
enjeux
importants
concernant
l’agriculture
et
le
 droit
des
paysans
de
vivre
de
leur
travail,
le
Front
de
Gauche
s’adresse
à
vous.
 Vous
allez
voter
pour
élire
le
président
de
la
République
et
les
députés.
Parallèlement,
 la
 discussion
 sur
 la
 nouvelle
 réforme
 de
 la
 Politique
 Agricole
 Commune
 à
 mettre
 en
 œuvre
 de
 2014
 à
 2020
 va
 probablement
 se
 poursuivre
 jusqu’au
 début
 de
 printemps
 2013.
 L’accroissement
de
la
population
mondiale,
l’accélération
du
réchauffement
climatique,
 la
cherté
prévisible
des
énergies
fossiles
au
fil
des
prochaines
décennies,
montrent
déjà
 que
la
production
agricole
du
XXIème
siècle
ne
pourra
plus
emprunter
les
mêmes
voies
 que
 celles
 de
 la
 seconde
 moitié
 du
 XXème
 siècle.
 En
 effet,
 les
 paysans
 se
 sont
 vu
 imposer
 un
 modèle
 agricole
 très
 consommateur
 d’intrants,
 trop
 souvent
 au
 détriment
 de
leur
santé.

 Il
faudra
produire
plus
et
mieux
avec
moins
d’intrants,
ce
qui
suppose
de
renouer
avec
 les
bonnes
pratiques
agronomiques,
en
réformant
la
PAC
en
vue
d’atteindre
cet
objectif.
 Dès
lors,
il
est
urgent
d’engager
la
transition
écologique
de
l’agriculture,
qui
ne
passera
 que
par
des
paysans
nombreux
vivant
dignement
de
leurs
revenus.
Redonner
de
l’avenir
 à
notre
agriculture
exige
de
mettre
fin
à
la
dérégulation
des
marchés
agricoles,
laquelle
 soumet
 désormais
 une
 majorité
 de
 produits
 à
 la
 volatilité
 des
 cours,
 au
 point
 que
 les
 éleveurs
 sont
 souvent
 les
 premières
 victimes
 de
 la
 hausse
 du
 prix
 de
 céréales
 et
 des
 oléagineux.
 En
 France,
 17%
 du
 chiffre
 d’affaires
 de
 l’industrie
 et
 12%
 de
 sa
 valeur
 ajoutée,
 tous
 secteurs
confondus,
provient
de
la
seule
industrie
agro‐alimentaire,
laquelle
transforme
 70%
de
la
production
agricole
du
pays
dont
les
quatre
cinquièmes
sont
consommés
en
 France.
 Ces
 chiffres
 montrent
 à
 quel
 point
 le
 marché
 intérieur
 peut
 et
 doit
 rester
 le
 marché
 naturel
 de
 l’agriculture
 et
 de
 l’agroalimentaire,
 sans
 pour
 autant
 négliger
 les
 possibilités
d’exporter.

 Mais
 ces
 chiffres
 montrent
 aussi
 que
 les
 arguments
 du
 genre
 «
vaincre
 ou
 mourir
»
 utilisés
 par
 les
 firmes
 privées
 et
 les
 grosses
 coopératives
 pour
 faire
 baisser
 les
 prix


agricoles
sous
prétexte
de
gagner
des
marchés
à
l’export
s’inscrivent
dans
une
logique
 prédatrice
 où
 la
 matière
 première
 produite
 par
 le
 paysan
 n’est
 jamais
 payée
 au
 juste
 prix.
 C’est
pour
sortir
de
cette
logique
mortifère,
qu’il
faut
abroger
la
LME
votée
en
2008
par
 les
 parlementaires
 de
 droite,
 laquelle
 a
 outrageusement
 favorisé
 les
 grandes
 surfaces
 depuis
cette
date
au
détriment
des
paysans
comme
des
PME
de
l’agroalimentaire.
 C’est
pour
permettre
à
de
nombreuses
filières,
notamment
aux
producteurs
de
fruits
et
 légumes,
d’échapper
à
la
braderie
ou
à
la
destruction
de
leur
récolte
qu’il
faut
mettre
en
 place,
chaque
fois
que
de
besoin,
un
coefficient
multiplicateur
pour
encadrer
les
marges
 de
 la
 distribution
 et
 ne
 recourir
 aux
 importations
 en
 provenance
 des
 pays
 tiers
 qu’en
 fonction
des
besoins
réels.
 C’est
 pour
 sauver
 la
 viticulture
 du
 désastre
 annoncé
 par
 la
 décision
 prise
 en
 2008
 de
 supprimer
 les
 autorisations
 de
 plantation
 qu’il
 faut
 revenir
 sur
 cette
 décision
 économiquement
 absurde
;
 ce
 dont
 13
 pays
 membres
 de
 l’Union,
 dont
 la
 France,
 semblent
enfin
avoir
compris
la
nécessité.
 C’est
 pour
 maintenir
 une
 production
 laitière
 dans
 toutes
 les
 zones
 herbagères
 aux
 traditions
 fromagères
 qu’il
 faut
 payer
 le
 lait
 de
 ces
 zones,
 comme
 celui
 des
 zones
 de
 plaine,
à
des
prix
qui
fassent
vivre
les
producteurs
plutôt
que
de
vouloir
les
aligner
sur
 ceux
de….la
Nouvelle
Zélande
comme
voudraient
le
faire
Lactalis
ou
Sodiaal.
 C’est
parce
que
les
conditions
de
production
des
prochaines
décennies
exigeront
plus
de
 travail
 agricole
 qu’aujourd’hui
 qu’il
 nous
 faut
 installer
 dès
 maintenant
 beaucoup
 de
 jeunes
agriculteurs
et
agricultrices
et,
pour
y
parvenir,
mieux
contrôler
les
structures
en
 préservant
 le
 foncier
 agricole
 et
 en
 luttant
 contre
 la
 concentration
 des
 exploitations,
 comme
 le
 prévoit
 le
 Front
 de
 Gauche
 avec
 la
 proposition
 de
 surface
 maximale
 par
 exploitation.

 Les
forces
politiques
qui
ne
s’engagent
pas
dans
la
priorité
à
des
prix
rémunérateurs
–
et
 donc
dans
la
remise
en
question
de
la
libéralisation
des
marchés
‐,
dans
la
distribution
 plus
 juste
 des
 aides
 et
 dans
 une
 rupture
 avec
 la
 concentration
 de
 la
 production
 entérinent
en
réalité
la
disparition
de
¾
des
exploitations
d’ici
20
ans.
 Redonner
des
revenus
dignes
et
de
l’avenir
à
tous
les
paysans
de
nos
campagnes,
c’est
 engager
une
rupture
avec
la
logique
libérale
mortifère
où
la
droite
vous
a
condamné.
A
 quelques
semaines
à
peine
des
prochaines
élections
présidentielles,
le
Front
de
Gauche
 et
son
candidat
à
l’élection
présidentielle
ont
besoin
de
vous.
 Pour
le
Front
de
Gauche
de
l’agriculture,
 Xavier
Compain,
Laurent
Levard
et
Ambroise
Mazal.


Lait : redonner des prix et du pouvoir aux producteurs

Le Front de Gauche de l’agriculture a rencontré l’Association des producteurs de lait indépendants A
 l’occasion
 de
 la
 rencontre
 avec
 les
 représentants
 de
 l’APLI,
 mardi
 03
 avril
 2012,
 le
 Front
de
Gauche
souhaite
rendre
hommage
à
 la
 lutte
des
producteurs
de
lait
engagés
 depuis
 la
 grève
 de
 fin
 2009
 pour
 la
 sauvegarde
 de
 leurs
 revenus
 et
 de
 leurs
 outils
 de
 travail,
dans
des
conditions
extrêmement
difficiles
voire
précaires.
 
 La
crise
dramatique
du
secteur
du
lait,
qui
occupe
encore
près
de
90
000
exploitations
 agricoles,
 est
 symptomatique
 de
 l’évolution
 dans
 laquelle
 est
 plongée
 l’agriculture
 française,
de
plus
en
plus
privée
de
perspectives
d’avenir.
 
 En
premier
lieu,
la
dérégulation
des
marchés
avec
la
suppression
progressive
des
quotas
 laitiers
 a
 conduit
 à
 une
 baisse
 et
 une
 volatilité
 des
 prix
 inacceptables
 dont
 les
 producteurs
sont
les
premiers
à
faire
les
frais,
dans
un
contexte
de
hausse
des
coûts
de
 production.
Le
Front
de
Gauche
salut
et
encourage
les
initiatives
de
l’APLI
pour
des
prix
 rémunérateurs
grâce
à
un
contrôle
 des
volumes,
et
pour
 le
maintien
d’une
agence
 de
 régulation
au
niveau
européen.
Le
Front
de
Gauche
propose
également
une
loi
pour
des
 prix
minimums
garantis
aux
producteurs,
ainsi
qu’un
coefficient
multiplicateur
imposé
à
 la
grande
distribution.
 
 En
second
lieu,
la
crise
du
lait
révèle
une
gouvernance
tronquée
et
obsolète
de
la
filière,
 ainsi
 qu’un
 déficit
 de
 représentativité
 des
 éleveurs
 à
 travers
 le
 système
 de
 cogestion
 avec
 l’Etat.
 Le
 Front
 de
 Gauche
 s’engage
s’il
 accède
 aux
 responsabilités
 à
 réformer
 en
 priorité
 les
 règles
 de
 représentativité
 syndicale,
 sur
 des
 bases
 proportionnelles.
 La
 proposition
 de
 l’APLI
 de
 création
 d’un
 Office
 du
 lait
 où
 les
 producteurs
 seraient
 élus
 plutôt
 que
 nommés
 est
 légitime.
 Le
 Front
 de
 Gauche
 rejoint
 également
 l’APLI
 sur
 le
 souhait
de
mettre
autour
de
la
table
au
sein
de
l’interprofession
l’ensemble
des
acteurs
 que
sont
les
producteurs,
les
consommateurs
et
les
industriels.
 
 Le
 Front
 de
 Gauche
 apporte
 tout
 son
 soutien
 aux
 producteurs
 de
 lait,
 à
 travers
 ses
 engagements
 pour
 des
 prix
 rémunérateurs
 et
 une
 gouvernance
 représentative
 de
 la
 filière,
seules
conditions
pour
redonner
de
l’avenir
au
secteur.


Le Front de Gauche de l’agriculture a rencontré France Nature Environnement Le
Front
de
Gauche
et
France
Nature
Environnement
ont
identifié
des
convergences
sur
 de
 nombreux
 enjeux
 pour
 l’avenir
 de
 l’agriculture
 française
au
 cours
 du
 prochain
 mandat
:
respect
de
l’engagement
du
Grenelle
de
diminution
de
50%
des
pesticides
d’ici
 2018,
pérennité
de
l’interdiction
des
OGM
en
plein
champ,
suppression
de
la
politique
 de
soutien
aux
agro‐carburants,
exigence
d’une
politique
forte
de
sauvegarde
des
terres
 agricoles,
lien
entre
les
aides
publiques
et
les
bonnes
pratiques
agronomiques
telles
que
 l’assolement
 et
 la
 rotation
 des
 cultures,
 une
 plus
 grande
 autonomie
 des
 systèmes
 productifs
vis‐à‐vis
des
intrants
(engrais,
pesticides,
énergie,
aliments
du
bétail
importés
 sur
l’exploitation,
etc.).
 
 Par
 ailleurs,
 le
 Front
 de
 Gauche
 s’engage
 à
 maintenir
 et
 encourager
 une
 agriculture
 paysanne,
rémunératrice
et
pourvoyeuse
d’emploi,
condition
indispensable
pour
initier
 la
 transition
 écologique
 de
 l’agriculture
 qu’il
 appelle
 de
 ses
 vœux.
 Accédant
 aux
 responsabilités,
 le
 Front
 de
 Gauche
 prendra
 des
 initiatives
 afin
 de
:
 garantir
 des
 prix
 rémunérateurs
 aux
 producteurs
 et
 un
 partage
 de
 la
 valeur
 ajoutée
 avec
 la
 grande
 distribution
;
garantir
une
politique
de
contrôle
et
de
redistribution
du
foncier
favorable
 à
 l’installation
;
 réformer
 la
 gouvernance
 de
 l’agriculture
 pour
 une
 assurer
 la
 représentativité
syndicale
et
une
ouverture
à
la
société
civile
;
et
réguler
les
marchés
et
 le
commerce
favorable
au
maintien
de
l’emploi
et
des
revenus
des
producteurs.


L’industrie agroalimentaire : un secteur qui doit être soutenu mais encadré par les pouvoirs publics Le Front de Gauche de l’agriculture a rencontré l’Association Nationale des Industries Alimentaires 
 Les
responsables
du
Front
de
Gauche
de
 l’agriculture
ont
 rencontré
des
représentants
 de
 l’ANIA,
 mardi
 03
 avril
 2012,
 afin
 d’échanger
 dans
 la
 perspective
 des
 prochaines
 échéances
électorales
sur
les
enjeux
autour
de
l’industrie
agro‐alimentaire
française1.

 
 2ème
 employeur
 industriel
 français
 avec
 plus
 de
 477
 000
 salariés
 directs,
 l’industrie
 agro‐alimentaire
 est
 essentiellement
 (97
 %)
 animée
 par
 des
 Petites
 et
 Moyennes
 Entreprises,
 qui
 font
 vivre
 et
 animent
 des
 territoires
 et
 leurs
 productions.
 Le
 secteur
 contribue
 au
 rayonnement
 culturel
 et
culinaire
 de
 la
 France
 à
 l’étranger,
 et
 contribue
 par
 ailleurs
 largement
 à
 l’excédent
 commercial
 du
 pays
 grâce
 essentiellement
 aux
 spiritueux
 et
 aux
 fabrications
 fromagères.
 Le
 Front
 de
 Gauche
 s’engage
 à
 apporter
 un

 soutien
 spécifique
 aux
 PME
 notamment
 via
 un
 pôle
 bancaire
 public,
 dans
 le
 cadre
 de
 son
projet
de
développement
d’une
économie
relocalisée
et
pourvoyeuse
d’emploi.

 
 Le
Front
de
Gauche
souligne
cependant
des
niveaux
de
rémunérations
salariales
et
des
 conditions
 de
 travail
 particulièrement
 défavorables
 aux
 salariés
 en
 comparaison
 d’autres
secteurs
industriels.
Cette
caractéristique
contribue
aux
difficultés
d’attraction
 du
secteur
:
près
de
10
000
emplois
restent
non‐pourvus
chaque
année.
Accédant
aux
 responsabilités,
le
Front
de
Gauche
prendra
les
initiatives
suivantes
:
1)
instauration
de
 mécanismes
de
stabilité
des
prix
des
matières
premières,
et
2)
meilleure
distribution
de
 la
 valeur
 ajoutée
 au
 long
 de
 la
 chaîne
 de
 commercialisation
 imposée
 à
 la
 grande
 distribution.
Ces
mesures
qui
profiteront
à
l’industrie
alimentaire
devront
également
se
 répercuter
 sur
 l’emploi
 et
 les
 conditions
 de
 travail.
 Par
 ailleurs,
 le
 Front
 de
 Gauche
 dénonce
les
délocalisations
engagées
par
les
grands
groupes
tels
que
Unilever,
Doux
ou
 Lactalis,
 et
 apporte
 tout
 son
 soutien
 aux
 salariés
 en
 lutte
 pour
 la
 sauvegarde
 de
 leur
 outil
de
production.

1 
Voir
également
les
réponses
du
Front
de
Gauche
au
courrier
de
l’ANIA
:
http://www.ania‐ presidentielles2012.fr/reponses‐des‐candidats/jean‐luc‐melenchon‐front‐de‐gauche/


S’agissant
 de
 l’alimentation,
 le
 Front
 de
 Gauche
 souligne
 les
 responsabilités
 de
 l’agro‐ industrie
 en
 termes
 de
 prise
 en
 compte
 des
 problèmes
 de
 santé
 publique,
 tels
 que
 l’augmentation
 de
 l’obésité
 et
 des
 accidents
 cardio‐vasculaires.
 Au‐delà
 des
 efforts
 volontaires,
 il
 appartient
 aux
 pouvoirs
 publics
 de
 fixer
 des
 règles
 du
 jeu
 pour
 tous
 en
 faveur
de
l’intérêt
général,
qui
mettront
toutes
les
entreprises
sur
un
pied
d’égalité
du
 point
 de
 vue
 de
 la
 concurrence.
 L’éducation
 des
 jeunes
 et
 de
 la
 population
 à
 des
 pratiques
 alimentaires
 doivent
 être
 renforcée
 et
 prise
 en
 charge
 par
 les
 pouvoirs
 publics.
Le
Front
de
Gauche
s’oppose
enfin
catégoriquement
à
la
présence
d’OGM
dans
 l’alimentation.

LE
22
AVRIL,
PARTOUT
EN
FRANCE,

 NOUS
VOTONS
!

 Pour
une
agriculture
de
qualité,
respectueuse
de
l'environnement,
rémunératrice
et
 pourvoyeuse
d'emploi.

Le
Front
de
Gauche
de
l’agriculture
vous
invite

à
diffuser
largement
cette
lettre
et
à
 nous
envoyer
des
témoignages
de
la
campagne
pour
les
prochaines
lettres
du
Front
de
 Gauche
de
l’agriculture...
 Coordonnées du Front de Gauche de L’Agriculture :

http://www.placeaupeuple2012.fr/ agriculture/
‐
 fdgagriculture@gmail.com

Si
vous
souhaitez
que
nous
envoyions
l'appel
du
Front
de
Gauche
de
L’Agriculture
à
des
 listes
de
personnes,
n'hésitez
pas
à
nous
envoyer
leurs
e.mails
!


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