S'affranchir du traité de Lisbonne - Conformément au mandat qui nous aura été donné par le peuple français pour mettre en place une politique de gauche dans notre pays, nous refuserons d’appliquer des directives contradictoires à nos engagements. Notre désobéissance fera tache d’huile dans l’Union et dans la zone euro d’autant plus que le traité de Lisbonne interdit toute politique efficace contre la crise. - Permettre à la BCE de racheter la dette publique ou recourir à la Banque de France si la BCE n'est pas réformée ou en attendant qu'elle le soit (désobéir à l'article 123 TFUE qui l'interdit) - Défendre la souveraineté budgétaire de la France : - Ne pas faire voter la "règle d'or" (donc désobéir au dernier sommet) - Ne pas appliquer le "pacte Euro +" et le "semestre européen" (contrôle du budget national par la Commission avant son examen par le Parlement) - ne pas appliquer les directives de libéralisation des services publics - lutter contre le libre-échange : instaurer une taxe kilométrique et des prélèvements nationaux concertés sur les importations de productions délocalisées (désobéir à l'article 206 TFUE sur la "suppression des restrictions aux échanges internationaux") Relancer l'activité par le partage des richesses et la planification écologique Alors que toute l'Europe s'enfonce dans la récession et que l'austérité aggrave la crise, il faut relancer l'activité : - par l'augmentation des salaires et du SMIC - par des investissements publics financés par des hausses d'impôts sur les plus riches et les grandes entreprises (revenu maximum, passage de 5 à 14 tranches d'impôt sur les revenus, suppression des niches fiscales et des exonérations de cotisations sociales etc.) - par la bifurcation du système productif par la planification écologique - par la relocalisation des productions