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NOUVEAUTE 2011 La technique de l’année !
Il n’est pas si loin le temps où Pescanautic lançait le Rock Fishing, technique désormais largement installée dans le monde du «Street»... En quête permanente de nouvelles techniques, Pescanautic lance cette saison une nouvelle approche de la pêche aux leurres, un concept ancestral méconnu en France, mais remis au gout du jour au Japon : le Tenya. Amateurs de sparidés et surexcités du combat, à vos cannes !
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Avec des poids lourds comme Ecogear, Marukyu ou Misaki comme partenaires, notre société est en perpétuelle évolution. Surfant sur les nouvelles technologies, nous sommes également très attachés à notre vocation : celle de vous apporter de nouvelles visions des pêches aux leurres. Nos produits sans cesse plus approchants et plus réalistes, le savoir faire de nos partenaires japonais en matière d’attractants nous aident à combler ce fossé qui séparait il y a quelques années à peine les deux mondes de l’artificiel et du naturel. En 2011 nous braquons les
projecteurs sur les sparidés, ces poissons si intéressants à pêcher et pourtant délaissés jusqu’ici par le monde de la pêche aux leurres. Extrêmement difficiles à prendre, finauds, intelligents, vicieux, ces poissons ont bien du mal à répondre à des leurres artificiels, ce qui explique leur mise au rencard depuis tant d’année. La solution, c’est une fois de plus les japonais qui nous la livrent : mêler l’artificiel et le naturel pour créer l’illusion totale capable de leurrer les daurades, sars, pageots et pagres de nos côtes. Nous sommes heureux de vous présenter cette année des leurres
qui vont faire le buzz : les Tenya profondeurs, une polyvalence exceptionnelle qui permet de Pescanautic ! prendre avec la même technique Vers une approche imparable des poissons d’un côté ou de Le développement des pêches l’autre de la planète. Pourtant, les aux leurres a conduit le pêcheur leurres peinent encore à séduire à pratiquer une pêche bien plus des poissons comme la dorade efficace que ce qu’elle n’a jamais ou le pagre, pour ne citer qu’eux. été. Les leurres ont apporté de L’attrait de l’appât naturel, l’odeur la précision, une large couverture et la texture des chairs animales des possibilités, tant en terme restent des points clés sans de distances de pêches que de lesquels les sparidés peinent à
ouvrir la gueule. Le Tenya est une technique mise au point il y a plusieurs centaines d’années au Japon. Bien qu’elle soit très largement inconnue en France, elle n’en demeure pas moins un ancêtre incontesté des têtes plombées que nous utilisons aujourd’hui pour les leurres souples. Le Tenya a été pensé et mis au point pour mettre en valeur non pas un leurre (bien que cela
«...mise au point il y a plusieurs centaines d’années au Japon.»
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NOUVEAUTE 2011 La technique de l’année !
«Les animations sont toujours minimalistes...» Le Tenya offre une perception des touches exceptionnelle. On perçoit le plus discret coup de gueule dans le poignet. Il faut pour cette raison être fortement attentif et surtout s’abstenir de ferrer de façon totalement anarchique. Les touches intéressantes sont celles qui durent plus longtemps, enchainant les tirées vives et dynamiques. Il suffit d’appliquer un ferrage ferme, mais sans pour autant qu’il soit violent. Les touches les plus difficiles sont bien évidemment celles des petits poissons qui doivent se piquer sur l’hameçon volant.
Le Tenya est tout à fait capable de piquer des poissons de petite taille. L’hameçon volant sert à cela, et c’est pour cette raison qu’il est parfois nécessaire de le changer.
conçu initialement pour présenter une crevette sur le fond. Le gros hameçon a donc pour vocation principale de «porter» l’appât, et sa forme bien particulière témoigne de la volonté de lui apporter un angle bien spécifique. Une fois la crevette montée sur son support, elle est légèrement courbée et parfaitement présentée pour qu’un poisson puisse l’attraper correctement. Bien évidemment, la taille de l’hameçon principal est démesurée par rapport à la gueule moyenne d’un sparidé. C’est pour cela qu’un deuxième hameçon, volant quant à lui, est présent sur le leurre. On pique ce deuxième hameçon dans la tête de la crevette afin que mettre en avant l’armement du leurre. Ce deuxième hameçon peut être remplacé à loisir pour s’adapter précisément aux espèces en présence et notamment à leur gabarit. La forme ancestrale de la tête Tenya est un cône aplati sur le sommet. Ce cône est la forme idéale qui permet non seulement de donner vie sur le fond, tout en assurant une assise parfaite durant les périodes de pause. La face inférieure du cône donne un
de l’appât est primordiale. Il faut respecter autant que possible des règles basiques, mais essentielles. Le montage de la crevette doit être précédé par le choix de celleci. Avant toute chose, votre appât doit correspondre à la longueur de la hampe du gros hameçon. La pointe doit sortir de la queue juste avant la tête, côté ventre. Si vous n’avez pas la bonne taille, changez de modèle de Tenya pour prendre un hameçon plus petit. Coupez l’extrémité de la queue de la crevette, piquez le gros hameçon dans la chair et remontez l’animal jusqu’à faire ressortir l’hameçon comme indiqué cidessus. La crevette doit être légèrement courbée vers le haut. Il faut préciser que les crevettes doivent être fraiches, sinon la tête a tendance à se détacher du corps, ce qui n’est pas bon. Une fois le corps positionné, prenez l’hameçon volant et piquezle sur le dessus de la tête. Votre Tenya est fin prêt à être descendu et animé sur le fond !
reste possible), mais un appât naturel, et plus précisément une crevette ou une gambas. Certains verront peut être avec ce produit un retour en arrière. Pourquoi utiliser des appâts frais alors que nous voudrions tous prendre des gros poissons avec des leurres ? La réponse est vraiment toute simple : les appâts restent ce qu’il y a de plus efficace pour prendre certaines espèces, et le Tenya leur apporte un comportement unique que l’on ne pouvait espérer jusqu’alors. La précision et la finesse de l’animation d’un leurre avec la puissance attractive d’un appât irrésistible, telle peut être résumée la raison pour laquelle le Tenya s’annonce dores et déjà comme étant LE produit de l’année 2011 ! Conception de base A première vue, un Tenya ressemble à s’y méprendre à une tête plombée. Une tête de plomb, un gros hameçon, bref, rien de bien transcendant... Pourtant, le secret de l’engin est ailleurs. Il faut pousser un peu plus loin la compréhension de l’objet pour en déceler la spécificité. Un Tenya est
mouvement oscillant à la descente tandis que la pression qu’exerce l’appât crée des déviations avec lesquelles on peut jouer pour désaxer régulièrement la trajectoire de descente de l’ensemble. A la traction, la pression de l’eau sur les flancs du cône permet une fois de plus d’animer le Tenya de légères ondulations très attractives. N’oubliez pas qu’au bout de cet accessoire gît un magnifique morceau de crustacé que les poissons n’ont habituellement que peu de chances d’ignorer... Vous le verrez un peu plus loin, cette conception a réellement pour but de faire vivre une crevette sur le fond, et lorsque vous aurez fait vos premiers essais, vous comprendrez pour quelle raison cet appât est si intéressant tant il prend du poisson. Montages spécifiques Le montage se résume à l’eschage de l’appât. Le montage sur la ligne est on ne peut plus simple et ne souffre d’aucune sorte de bidouillage inutile. Il suffit de monter le leurre sur la tête de ligne en fluorocarbone et c’est tout ! Par contre, la qualité de montage
Animations Les animations sont toujours minimalistes, simples et accessibles
Bien que le Tenya soit initialement conçu pour présenter une crevette ou une gambas, il peut bien évidemment être mis à contribution pour pêcher avec des leurres/appâts tels que les Mifles ou les gros Bug’Ants de la gamme Ecogearaqua. On pénètre alors de nouveau dans le monde du tout artificiel avec des résultats ahurissants.
Il ne faut pas chercher bien loin pour prendre des poissons, et chaque fois que vous faites vos courses vous passez à côté d’un appât redoutable et 100% efficace : la gambas. Acheté congelé, ce crustacé est redoutable pour pêcher toutes les espèces de sparidés, mais également pour les poissons de roches. Son prix n’est finalement pas plus élevé que des appâts classiques, voire même bien plus économique.
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«Les espèces ciblées sont avant tout benthiques ...»
La pêche au Tenya est une véritable pêche de contact, telle que peut l’être la pêche aux leurres souples. Il faut sentir le fond et être à l’écoute en permanence. Que vous pêchiez en Méditerranée, en Atlantique ou en Manche, ce nouveau leurre est une arme redoutable capable de sortir des grands fonds des poissons que vous aviez jusqu’ici bien du mal à prendre. Vous apprendrez avec l’expérience à sentir les courants et le travail du leurre sur le fond !
à tous. Outre le fait de trouver une zone propice (zone rocailleuse et à forte couverture végétale bordée de passages propres), l’animation est un élément prépondérant dans la réussite. Les espèces ciblées sont avant tout benthiques, c’est à dire qu’elles se nourrissent sur le fond. Il faut donc oublier les grandes animations permanentes que l’on peut pratiquer avec des leurres souples. Ici on donne vie et on respecte des temps de pause assez fréquents destinés à ouvrir des fenêtres d’attaque au poisson. Il faut
bien évidemment jouer avec la dérive du bateau et se servir des courants pour faire nager l’appât. La pression de l’eau sur la ligne doit permettre au leurre de se déplacer, il faut donc choisir pour cela le poids adapté. Trop lourd le Tenya sera trop massif, trop léger il remontera trop vite. A vous de trouver le juste milieu. A la descente, le leurre descend en papillonnant, il part à droite, puis à gauche, puis à droite, et ainsi de suite jusqu’à toucher le fond. Avec la dérive, vous pouvez remonter le leurre de quelques dizaines de centimètres et le laisser redescendre, et cela de façon régulière. Il faut
fréquemment stopper tout pour prendre contact et ressentir les touches avec netteté. Vous remarquerez bien vite que les touches sont violentes, mais cela ne signifie pas qu’elles soient immanquablement suivies d’effets. La grande majorité des touches sont perdues si on ne ferre pas au
Maintenir une certaine tension dans la ligne permet de jouer avec les courants. On peut ainsi décoller le leurre du fond en lui donnant une vie bien plus intéressante qu’une simple station immobile sur le fond. Cet accessoire d’une simplicité à tomber par terre est accompagné d’une utilisation toute aussi simplissime. C’est pour cela que le Tenya est réellement à la portée de toutes et de tous et que vous pourrez, en quelques minutes seulement, prendre vos premiers poissons avec les modèles Pescanautic.
bon moment. Il s’agit réellement d’une pêche de précision pour laquelle les mains «fines et rapides» auront un avantage certain. Bien évidemment, un gros poisson ne fera pas dans le détail, mais si vous êtes rapidement envahis de sars ou de pageots calibrés «taille assiette», alors vous devrez faire
preuve d’une réactivité extrême. Le Tenya n’est pas une simple remise au gout du jour... On ne se contente pas de faire du neuf avec du vieux, mais il s’agit bel et bien de combler un fossé qui n’était plus acceptable. Il y a tant de gros sparidés à prendre dans nos eaux. Il y a tant de choses à découvrir encore sur le comportement des poissons et sur les leurres. Coupler ainsi les particularités d’un leurre et d’un appât apporte une réponse réelle à des besoins réels. Ne nous voilons pas la face : ce qu’on aime chez Pescanautic, c’est vous faire prendre du poisson ! en toute simplicité...
La première forme (Rose) de Tenya Pescanautic est destinée aux zones à fort courant. La face creuse de la tête engendre des ondulations latérales qui s’apprentent à une nage. La forme du bas (Orange) est plutôt destinée aux pêches en eaux très calmes. Sa tête conique est conçue pour être posée sur le fond.
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MONTAGES & ANIMATIONS
Montage de l’appât : 1. Choisissez une crevette de deux fois la longueur de l’hameçon principal. 2. Coupez la queue du crustacé. 3. Enfilez l’appât par la queue. 4. Ressortez l’hameçon juste avant la tête. 5. Piquez le petit hameçon sur le dessus de la tête.
La plus grande difficulté est de comprendre que la grande majorité des touches «valables» interviennent lorsque la main n’est pas forcément prête à ferrer. Les phases de descente de l’appât, ainsi que les phases de remontée, ou encore les instants précis du choc de la tête avec le fond sont choisis par les sparidés pour porter l’estocade. Si vous n’êtes pas prêts à ferrer durant ces instants là, vous manquerez beaucoup de poissons. Si vous vous contentez de pratiquer une pêche d’attente sur le fond, vous manquerez aussi beaucoup de poisson du fait que la tête servira de «masse» favorable, permettant le déchiquetage des chairs de la crevette.
Montage de la ligne : Le montage de la ligne est vraiment tout ce qu’il y a de plus simple : la tresse est connectée à un bas de ligne en fluorocarbone de deux mètres, lui même connecté au Tenya.
Pescanautic propose plusieurs modèles de Tenya, deux formes principales (voire page 6) et plusieurs couleurs plus ou moins voyantes. Les couleurs claires sont utilisées pour les grands fonds sombres tandis que la couleur «plomb naturel» convient pour les zones lumineuses ou peu profondes.
Lorsque la profondeur est importante et qu’il y a du courant, la moindre traction de votre part incite le Tenya à remonter vers la surface. Cette remontée est contrôlée par le poids de la plombée, mais dans tous les cas le mouvement qui se traduit semble naturel et réaliste aux yeux des poissons. Il ne faut donc pas, comme pour la plupart des leurres souples maintenir absolument un contact permanent avec le fond. Il faut au contraire travailler lentement, mais régulièrement l’appât en le décollant. A chaque fois que vous détendez la ligne, le Tenya redescent en planant comme une feuille de saule qui tombe de l’arbre. C’est la combinaison de ces deux animations qui intrigue les sparidés, mais elle est également la seule à les inciter à mordre franchement.
Le fait que la crevette ou la gamabs soit montée à l’envers sur l’hameçon principal peut choquer de prime abord. Pourtant, ce montage n’est pas un problème dans le sens ou l’animation de la dite crevette apportera le naturel et le réalisme attendu. Il est généralement fréquent que les touches interviennent durant la phase active de l’animation, autrement dit lorsque l’appât se décolle du fond sous l’effet de la pression du courant. Il faut donc être particulièrement vigilant lorsque la canne est «haute» afin de se réserver la marge nécessaire au ferrage. Vous le verrez, bien souvent les touches arrivent quand on s’y attend le moins !