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Morning has broken (Cat Stevens)
Raymond Lavertu “COMME DANS UNE CARTE POSTALE”
L
a jeune soixantaine, le pas dynamique et le coup franc, Raymond Lavertu est ce qu’on appelle un véritable passionné de golf. Disputant entre 120 et 130 rondes chaque année, c’est sur les verts qu’il passe le plus clair de son temps pendant la saison chaude. Tombé sous le charme de Jay Peak en 2007, alors que venait tout juste d’être inauguré le deuxième neuf trous de la station, l’homme fait depuis pratiquement partie du décor. La première fois qu’il a foulé l’herbe de Jay, Raymond s’en souvient comme si c’était hier. « On était 256 joueurs. J’avais proposé au club de golfeurs dont je suis le président, Les amis du golf, d’essayer le terrain de Jay Peak. En moins de 24 heures, j’avais 125 inscrits. Trois jours plus tard, le nombre de participants avait doublé. Finalement, on est resté deux jours et ça a été une première fois absolument incroyable », raconte le golfeur. Depuis, c’est la lune de miel. Convaincu que le parcours est l’un des plus agréables de la Côte Est, dès qu’il en a l’occasion, Raymond revient fouler les verts de Jay. Et il n’est pas le seul : chaque année, entre 900 et 1000 joueurs de son club s’inscrivent aux sorties de groupe vermontoises qu’organise le jeune retraité.
pendant la saison, et on en visite quand même une vingtaine, mais en plus, chaque fois qu’on y va, on nous réserve un accueil vraiment chaleureux. Les gens se forcent pour nous recevoir en français et ils installent toujours une bannière qui dit Bienvenu Les amis du golf. » Ce que Raymond préfère? Frapper ses balles en ayant l’impression de jouer dans une carte postale, particulièrement au dixhuitième trou où le panorama ne manque jamais de l’émouvoir. « On fait face au chalet et la montagne se trouve sur la droite. C’est de toute beauté. Souvent, j’ai juste envie de m’asseoir et de profiter de la vue. Il n’y a aucun autre endroit où j’aie joué où j’ai autant apprécié le paysage », confie l’homme.
En fin de journée, tradition oblige, Raymond a pris l’habitude de quitter les verts pour la terrasse du Clubhouse où il aime prendre un verre avec ses compagnons de golf. Un pinte de Tram Ale, une bière locale, et une vue imprenable sur la montagne suffisent pour combler l’homme: « Ça, pour moi, c’est vraiment la belle vie! Qu’est-ce qui est plus agréable que de prendre une bonne bière, dans un décor magnifique, après une superbe journée de golf? Je vous « Tout le monde adore venir à Jay Peak, note Raymond. Non mets au défi de trouver mieux! » seulement, le golf est le plus beau de tous ceux qu’on visite Emilie Corriveau VISIT OUR SITE
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