NUDEA Juillet/Août 2012
la mode de l’ete tous les evenements fashion de cet ete
lucien jean-baptiste en
10 degres
une question d’attitude on craque pour lapagn’attitude
l’ete en culture nos coup de cœur musicaux et litteraires
sunday omony une femme a la taille de ses convictions
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J U I L L E T /A O û T 20 1 2
DIRECTRICE DE PUBLICATION Desmonde OMBAKA RESPONSABLE COMMUNICATION/RELATIONS PUBLIQUES Rosy-Gaëlle ROCA REDACTION Desmonde OMBAKA Rosy-Gaëlle ROCA ChaCha (blogueuse) Frank HALIMI
NOUS CONTACTER http://www.nudeawebedition.com http://www.nudeamagazine.com contact@nudeamagazine.com
EDITO
Mannequin: Sunday OMOny PhOtOgraPhe: arMandO BOrgeS
C'est un éditorial un peu particulier que nous écrivons pour ce numéro de NUDEA Magazine. Un éditorial hommage à une initiative que nous avons récemment découverte et à laquelle nous avons depuis décidé de prendre activement part. Depuis plusieurs éditions maintenant, une fois par semaine, Lyon s'anime aux couleurs Afro. Grâce aux Afro Chic After-Work de Black Feelings Concept. Vous devez vous demander ce que c'est qu'un After-Work ? Et bien, il s'agit d'un concept anglo-saxon qui consiste, à réunir autour d'un verre, après le travail, des professionnels d'un même domaine ou non, pour se créer ou élargir son réseau. Le Black Feelings Concept a importé ce concept au Feeling Night Club de Lyon. Des professionnels d'origine afro-antillaise se retrouvent donc chaque semaine pour discuter de la place de la communauté Afro dans la société française actuelle. C'est l'occasion de se retrouver pour partager notre vision de la communauté noire aujourd'hui en France. Mais l'Afro Chic After-Work n'est pas que cela. C'est surtout un moyen très efficace d’alimenter son réseau professionel. Nous nous sommes prêtées à l’exercice et nous avons beaucoup apprécié. Nous voulions donc profiter de cet éditorial pour saluer les soirées Afro Chic After-Work et son créateur Abdel Aziz ASSANI pour avoir introduit cette belle idée à la communauté noire lyonnaise (http://www.black-feelings.com). Cette soirée nous a ouvert à de nouveaux talents et à de nouvelles collaborations, notamment avec Frank HALIMI, que nous accueillons avec plaisir parmi nos rédacteurs. D.O
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NU. MODE Labo ethnik 2012 p.8 Joyeux anniversaire dakar Fashion Week p.12 Le Prix de L'élégance p.20 Ça défile, Ça défile p.26 Shnaidine Chambouin p.34 Lumière sur etiKePatOK et almen gibirila p.42 S&CO ÉVÉneMentieL Présente p.52 Follement Fashion p.60 Sunday Omony p.62 et Les hommes alors p.68
NU. CULTURE Lucien Jean-Baptiste en 10 degrés p.72 L'été en Culture p.76 Laurent Voulzy aux nuits de Fourvière p.78
NU. DESIGN royal accessoires p.84 une question d'attitude p.86
LE Carnet d’Adresses p.96
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NU. Mode
Labo Ethnik 2012 Par
deSMOnde OMBaKa et rOSy-gaeLLe rOCa PhOtOS © OSi
eLiette LeSuPerBe
Le Labo Ethnik Fashion Weekend a démarré en 2007 comme étant une passerelle unique et incontournable des nouveaux créateurs de mode du monde entier, ingénieux, audacieux et capables de rivaliser avec les plus grandes maisons de coutures internationales. Ces stylistes, de part un manque de visibilité à Paris, d'habitude, oeuvrent comme "petites mains" des maisons de Haute-Couture ou se retrouvent sans emploi.
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NU. Mode
StOned Cherrie
yOSSa B
De ce fait, le Labo Ethnik travaille d'arrache-pied à les faire connaître sur la scène française et internationale. Il s’engage à leur offrir un espace d'expression pour présenter leurs collections aux acheteurs, rédacteurs de mode et à un large public sensible à la créativité, à l'esthétisme et à la fabrication des pièces. Beaucoup de ces créateurs, déjà connus de la scène internationale, n'ont cependant pas encore eu l'opportunité de présenter leurs collections à Paris. D’années en années, le Labo Ethnik perpétue et renouvelle son concept de rencontres entre créateurs de mode, autres professionels du milieu et visiteurs lambda. Le Labo Ethnik est une véritable vitrine et une réelle opportunité pour les créateurs qui ont pour objectif d’élargir leur clientèle, ainsi que leurs réseaux professionnels à Paris.
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eLiana MurarJi
KLuK Cdgt
taiBO BaCar
yOSSa B
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NU. Mode
Weni
SOuCha
hySteriKO
- nKWO OnWuKa
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NU. Mode
JoYEUX anniVERSaiRE DakaR FaShion WEEk Par
deSMOnde OMBaKa et rOSy-gaeLLe rOCa PhOtOS © MarC riChez
La Dakar Fashion Week, c’est une rencontre entre la sagesse d'une Afrique traditionnelle, l'innovation et le dynamisme d'une Afrique moderne. La Dakar Fashion Week est l'occasion de promouvoir la mode Africaine en rassemblant tous les métiers de la mode, mais également de la musique. Leur but est de mettre à l’honneur le développement créatif de l'Afrique pendant une semaine cadencée par des rencontres métissées.
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NU. Mode
L'objectif de cette semaine est non seulement de valoriser la modernité de l'Afrique, mais surtout de soutenir des associations venant en aide aux enfants des rues au Sénégal. Cet évènement est l'occasion de primer et de soutenir les jeunes stylistes ainsi que les mannequins dans leurs ambitions à s'ouvrir au marché international de la mode. Cela fait dix ans maintenant que ça dure et cela se fête...
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ayeSha razza
ayeSha razza
PatriCK aSSO
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PatriCK aSSO
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NU. Mode
eLie KuaMe ayeSha razza aLPhadi
eLie KuaMe
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NU. Mode
iMane ayiSSi
iMane ayiSSi
KariM taSSi
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KariM taSSi
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NU. Mode
MOuStaFa haSSanaLi MeireyM BOuSSiKO
MOuStaFa haSSanaLi MeireyM BOuSSiKO
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NU. Mode
OuMOu Sy
OuMOu Sy titO
MarCiaL taPOLO
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NU. Mode
adaMa PariS adaMa PariS
adaMa PariS titO
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NU. Mode le prix de l’elegance Par
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deSMOnde OMBaKa
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NU. Mode oliver swan au prix de de diane (hippodrome de chantilly)
Oliver Swan nous prouve encore qu'il est le champion incontesté de l'élégance à la française. Lors du dernier Prix de Diane, les chapeaux et tenues conçus par le créateur, et réalisés par l’atelier D.A.M.E. Couture, ont égayé les pelouses de l’hippodrome de Chantilly. Les quatre jeunes filles du Pithiviers, choisies par Oliver Swan pour sublimer de leur élégance naturelle les tenues du créateur, étaient coiffées par Pascal Donnadieu (Pithiviers) et les tenues de leurs cavaliers réalisées par Michel Farret (Paris). Oliver Swan a proposé quatre tenues, bien que de styles différents, chacune démontrant son immense talent et le savoir-faire artisanal de la couture française. Les broderies, le satin et la soie brochée étaient notamment à l'honneur. Les chapeaux, conçus dans les mêmes matières, se paraissaient de leurs plus belles plumes. Ces oeuvres sont des créations uniques spécialement conçues pour cette fête de l’élégance à la française. PhOtO
© JaCqueS BOuSiquier
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漏 anne Le Van ra
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漏 MarC BiLLant
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NU. Mode PhOtO
© MuLtyde
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© JaCqueS BOuSiquier
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漏 JaCqueS BOuSiquier
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NU. Mode ça défile, ça défile...
lONdON faSHiON WeeK aUTOMNe-HiVeR 12 (PaRT 3) PhOtOS
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Par deSMOnde OMBaKa © FaShiOn'S FineSt & treVOr griFFithS (ideLiCK Media)
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NU. Mode la london fashion Week, collection automne-Hiver 2012-2013, nous a offert tellement de belles surprises qu'il nous a fallut tout l'été pour en faire le tour. les collections étaient plus impressionnantes les unes que les autres. et les nouveaux talents nous ont ébloui. la Mode londonienne a ceci de fascinant qu’elle n’est pas linéaire. On passe souvent d’un extrême à un autre, ce qui implique qu’il y en a pour tous les styles et tous les goûts. elle a cette façon de renouveler la Mode avec une touche d'excentricité bien anglaise, redonnant ainsi une nouvelle vie à des styles de vêtements quelques fois considérés comme dépassés. le Chic se mélange à l’ethnique, qui se mélange au Retro, et ainsi de suite sans contraintes.
Voici donc la troisième et dernière partie de nos collections coup de coeur de la london fashion Week automne-Hiver 2012-2013.
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NU. Mode SVe PhOtOS
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漏 FaShiOn'S FineSt & treVOr griFFithS (ideLiCK Media)
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NU. Mode HOUSe Of SilK
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NU. Mode MOTOHiRO TaNji PhOtOS
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NU. Mode SHNAIDINE CHAMBOUIN UN MODELE POUR DEMAIN Par
FranK haLiMi © FranK haLiMi
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Cette étudiante en commerce international a conquis tous les photographes professionnels de Paris. Jeune Haïtienne de 18 ans, Shnaidine Chambouin aime tout ce qui touche à la mode. D'un caractère fonceur et persévérant, avec sa taille de guêpe et des yeux de félin, elle a trouvé sa place dans ce milieu. Rencontre.
Pure et très féminine, tendre avec beaucoup de caractère et un tempérament de feu. C'est ainsi que l'on vous définit. C'est vraiment la réalité ? Oui, c'est une réalité. Je ne ressens de haine pour personne, même pas pour quelqu'un qui m’aurait donné des raisons de la détester. J'aime énormément aider les gens quand j'en ai la possibilité, sans regarder ce qui peut m'arriver par la suite. Je me passionne pour l'être humain. Sur le plan physique, je suis très féminine. J'adore différents styles avec, à chaque fois, une touche de féminité. Je recherche toujours à l'exprimer. Je suis très aimable, bien élevée, gentille, mais j'ai un caractère. Je sais me battre. Lorsque je veux quelque chose, je l'obtiens toujours.
Comment avez-vous découvert l'univers de la mode ? J'ai découvert le monde de la mode aux États-Unis. A l'époque, je vivais aux USA pour des raisons familiales. J'ai quitté le pays pour m'installer à Paris. Je m’y plaisais beaucoup. J'envisage un jour d’y repartir et d’y réaliser quelque chose.
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NU. Mode Quand avez-vous attrapé le virus de la photo ?
La photo est ma passion depuis bientôt trois ans. Un événement n'arrive jamais seul, tout s'est enchaîné. J'ai rencontré beaucoup de photographes professionnels sur Paris qui voulaient faire des prises de vues mais à l'époque je ne me trouvais pas spécialement photogénique. Aujourd'hui, ma taille est une force et la photo ma passion. Qui l'aurait cru ! J'ai dû travailler à apprendre à me mettre en valeur. Je me respecte et mon corps m'appartient. Je n'accepterai donc jamais de faire quelque chose qui ne me plaît pas.
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Que tentez-vous d'exprimer à travers vos photos ? J'exprime mon ressenti. Certaines photos expriment la joie, d'autres la tristesse qui sommeille en moi quand je suis nostalgie de mon île et de ma famille. En règle générale, je reste moi-même. Le naturel, c'est ce qui passe le mieux.
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Quel type de photo aimez-vous faire ? Mes photos favorites sont des clichés mode, glamour et lingerie. J'aime jouer devant un objectif. On me dit que j'ai des yeux de félin et j'exprime beaucoup de sensualité. Il faut aussi qu'elles expriment une histoire, des émotions.
Quel regard jetez-vous sur l'évolution en France de la présence des noirs dans la mode ?
J'ai toujours pensé que les noirs avaient leur place dans ce monde. On vit dans une société où toutes les cultures se mêlent, les populations se métissent. Qu'attendez-vous d'une séance Les hommes et les femmes ont des beautés différentes en fonction de leur origine. photo ? J'aime avant tout que la séance soit réus- En ce qui concerne les noirs dans la mode, j'aimerais faire évoluer les mensie ! Si je pose pendant trois à quatre talités et qu'ils réussissent à se faire heures pour des photos, mieux vaut une place plus grande. J'espère que qu'elles soient jolies. Ensuite, pourquoi pas, qu'au moins qu’une de ces photos pa- les médias vont contribuer à faire un effort dans ce sens. raisse en couverture d'un magazine réputé (rire).
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NU. Mode Avez-vous été confrontée à une discrimination dans la Mode ? Et bien cela va peut-être vous surprendre, je n'ai jamais connu de discrimination envers mon égard. Je ne souhaite à personne de connaître ce genre de problème. Le monde est rempli de métissage, et j'en fais partie.
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Votre philosophie de vie ? Pour moi, la vie ne vaut la peine d'être vécue que si on a un but, des rêves, de l'ambition et, bien sûr, si on est entouré de personnes qui nous sont chères.
Avez-vous un dernier mot ? Je dirais une seule chose. Réussir dans le milieu de la mode, rencontrer des personnes de différents horizons dans le milieu des couturiers afin de me faire une place et de montrer que la femme noire a non pas sa place dans la mode mais dans n'importe quel domaine.
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NU. Mode LUMIERE SUR... ETIKEPATOK et Almen GIBIRILA PhOtOS
© etiKePatOK
Le Samedi 30 juin à la Galerie Z, l'association ETIKEPATOK et Almen GIBIRILA ont proposé au public et aux médias, venus nombreux, de découvrir les activités de cette association très active à travers leurs divers évènements. Au programme, il y avait une animation maquillage qui a eu un grand succès auprès des femmes présentes, très heureuses de recevoir conseils et maquillages gratuits prodigués par des maquilleuses professionnelles; une animation photo tenue par les photographes de l'association ETIKEPATOK, J-M GRIPPON et Olivier MONFALET. Ceux-ci se sont fait une joie d'immortaliser le passage du public de ce jour à travers une séance photo suivie de leurs vernissages respectifs de leurs travaux. Pour clôturer cet évènement, médias et public ont apprécié à sa juste valeur les créations de la styliste Almen GIBIRILA. Elle fait preuve d’un véritable professionnalisme et d’un engagement auprès des associations Africaines, et plus particulièrement l'association ETIKEPATOK. Depuis plusieurs années, on retrouve ses créations dans divers salons dédiés à la mode en Europe, en Afrique et aux Etats-Unis. Soulignons sa passion pour la mode, l'art et la création en général. Cette femme discrète au charisme certain relève ses manches et n'hésite pas à donner des conseils, ainsi que des outils permettant l'évolution des jeunes mannequins et jeunes artistes toute catégorie confondue. A travers ce petit spectacle de mode, le public et les médias ont pu découvrir la beauté et la personnalité de chacun des nouveaux modèles de l'association, maquillés et coiffés par les conseils de la créatrice Almen GIBIRILA avec le concours des maquilleuses professionnelles, l'indienne Maheshwari, la chinoise SITU et la française Louise BRUNET, ainsi que les stagiaires de l'école ITM.
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NU. Mode L'évènement de l'association a pris fin par un cocktail dans une ambiance sympathique et chaleureuse. Le public heureux d'être présent en cette belle journée de juin a pu déguster des boissons pétillantes offertes par le sponsor NIGHT ORIENT. L'association ETIKEPATOK se tient à la disposition particulièrement des jeunes désireux de se lancer dans la mode, la photographie, la communication visuelle, le graphisme, la création d'évènement autour de la culture, les vidéastes, ou les webmasters. N'hésitez pas à les contacter et à les rejoindre à travers leurs activités artistiques et évènements encadrés par des professionnels tel qu’Almen GIBIRILA.
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S&Co EVEnEMEntiEL PRESEntE... L’EtE PaR URban CULtURE aU thEatRo (grenoble) PhOtOS
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NU. Mode follemement fashion Chroniques d’une modeuse ronde Par
ChaCha
BLOg : rienSurChaCha.WOrdPreSS.COM tWitter : @rienSurChaCha
Je dis toujours que je n’aime pas la mode... Cela peut paraitre étonnant, voire déconcertant, mais je n’aime pas la mode au sens « tendance ». Je vois bien sûr passer les dernières nouveautés puisqu’il est bien difficile de ne pas les voir. Je les utilise parfois, mais je ne les recherche pas. Je ne suis pas accro aux dernières collections, ni aux défilés, ni au dernier rouge à lèvres à la mode. En revanche, j’aime piocher des idées par-ci et par-là, les utiliser, les intégrer dans une tenue.
La mode est un mode d’expression, un jeu... Exprimer sa personnalité, son humeur. Conquérante, vivante ou plus discrète. A chaque tenue sa signification. Jouer avec les matières, les coupes et les couleurs. Avoir un coup de cœur pour une jolie robe et se demander comment l’assortir...chaussures, bijoux, manteau, etc. Il n’est pas toujours facile de trouver les marques qui correspondent à « sa » mode. Il faut bien sur que les vêtements ou accessoires proposés nous plaisent. Mais parfois, malgré l’intérêt que l’on éprouve pour telle marque ou tel magasin, on est soit trop petit(e), trop grand(e), trop mince, proportionné(e) différemment en haut d’en bas, et autres complexes plus ou moins réalistes. Mon principal frein est d’être trop grosse. Je m’habille en taille 50/52 et mesure 1m58. Il m’a donc fallu trouver des vêtements qui me plaisent et dans lesquels je puisse entrer.
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NU. Mode En France, le marché de la mode grande taille est une très belle opportunité commerciale. À elles seules, les tailles 48 et 50 représentent 11,6% de la population féminine française. Elles sont pourtant absentes de la plupart des magasins mais, depuis quelques années, on assiste à une offensive sur cette cible.
Je m’habille principalement par correspondance... Pour beaucoup chez Asos car j’y trouve une mode qui me correspond tout à fait. Coté magasins, je n’hésite pas à faire un petit tour chez H&M, New Look ou Le Cartel De La Mode.
Je regarde toujours les vêtements proposés en taille « standard »... Tout d’abord car cela peut me donner des idées d’articles à retrouver dans ma taille, mais aussi pour simplement les essayer. Mon 50/52 fillette a parfois le plaisir de se glisser dans une robe H&M pourtant étiquetée en 42 ou 44. N’hésitons pas à être audacieuses !
J’aime les robes, les imprimés, les couleurs... Je n’ai pas vraiment de style défini, ni de limite à ceux que j’utilise. L’hiver, on me voit parfois avec des collants jaune ou rose fluo trouvés chez le marchand américain We Love Colors. Pour vous donner un ordre d’idée sur les tailles qu’il propose, je rentre dans une taille C/D, leur gamme s’étendant jusqu’au EE. Je passe du court au long, du large au près du corps. Coté accessoires, j’aime beaucoup les bagues et les boucles d’oreilles, tête de mort, fleurs, plumes…Seule constante, le décolleté. Je n’aime pas les vêtements ras de cou, je trouve qu’ils tassent ma silhouette.
Les chaussures sont ma principale source d’insatisfaction... Ayant des petons un peu larges, je trouve difficilement chaussures à mon pied car il est difficile de concilier style, couleur, hauteur du talon et grande largeur. Mais je ne désespère pas de trouver le bon filon.
La mode c’est vous... Ce que j’aime également, c’est regarder comment d’autres s’approprient les codes. Je parcours régulièrement les blogs de mode grande taille et y pique parfois des idées. Je souhaite vous faire (re)découvrir une blogueuse que j’apprécie beaucoup, Marjolaine alias Fringhouz du blog Fring’Halles. Elle se présente comme une trentenaire épanouie la majeure partie du temps et dont une des passions est de se mettre en valeur par les vêtements, le maquillage, les accessoires, les chaussures… En dehors de sa légendaire bonne humeur, c’est une spécialiste pour dénicher des créateurs originaux.
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NU. Mode SUnDaY oMonY UnE FEMME a La taiLLE DE SES ConViCtionS Par
deSMOnde OMBaKa
Parlez-nous de votre parcours. Qui est Sunday Omony, la femme ? Je suis née à Kitgum, en Ouganda. Ma famille s’est installée à Calgary (Canada) depuis plus de 22 ans. J’aime beaucoup ma famille ; sans eux, je ne suis rien. Je suis une femme de foi, courageuse et intègre. J’estime le travail dur et la persévérance. J’ai beaucoup appris grâce à mon travail de mannequin, de porte-parole de causes humanitaires et d’entrepreneur. Je me bats pour la jeunesse et le pouvoir des femmes. Mon but est d’améliorer l’état du système de santé en Ouganda. J’aimerais utiliser ma plateforme pour attirer l’attention sur des causes importantes et donner une voix à ceux qui n’ont en pas.
Comment êtes-vous devenue mannequin ? Cela a-t-il été facile ? Tout a commencé à une semaine de l’emploi lorsque j’étais au lycée. Un agent de mannequin m’a approché pour me conseiller d’envisager une carrière dans le mannequinat. A l’époque, j’étais un mannequin « normal ». Cela n’a pas été facile de maintenir une taille 36 avec mon corps qui commençait à changer. J’ai eu des problèmes avec mon poids et le besoin de rester mince pour poursuivre ma carrière dans l’industrie du mannequinat. Ce n’est qu’une fois que j’ai accepté mon corps que j’ai connu le succès, en tant que mannequin Grande Taille.
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漏 PhiLiP JOneS
NU. Mode
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NU. Mode
On peut dire que vous connaissez le succès…après tout, vous avez fait les pages de Vogue Curvy dans Vogue Italia, qui représente tout de même le saint-graal de toutes les femmes rondes…
J’ai été honorée de paraître dans Vogue Curvy de Vogue Italia. J’adore le fait que Vogue Italia soutienne les mannequins Grande Taille de l’industrie. Ils déplacent les frontières de la Mode. Je suis fière de voir autant de silhouettes et de tours de tailles célébrées dans l’industrie de la Mode.
PhOtO
© PhiLiP JOneS
Sunday Omony, l’humaniste… quelles causes vous tiennent à cœur et qu’est-ce qui vous a poussé à les défendre ? J’ai toujours aimé soutenir des organisations caritatives et le bénévolat. Ceci-dit, j’ai vraiment le sentiment que c’est grâce à la Mode que j’ai découvert ma vocation. J’ai eu l’opportunité de m’investir avec plusieurs organisations incroyables. J’ai l’honneur d’être la porte-parole de l’association Hearts 4 Peace ( http://www.hearts4peace.com) et l’ambassadrice de FEED 1 Project (http://www.feed1project.com). Ces deux causes sont importantes pour moi car j’apprécie de pouvoir attirer l’attention sur la faim dans le monde et je soutiens les initiatives en faveur de la paix.
S’il y avait un conseil que vous souhaiteriez donner à nos lectrices rondes, lequel serait-ce ? Ayez confiance en qui vous êtes et n’oubliez jamais que votre beauté n’est pas définie par votre tour de taille. PhOtO
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© BryCe MurdOCh
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NU. Mode Et lEs hommEs alors ? PhOtOS
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漏 FaShiOn'S FineSt & treVOr griFFithS (ideLiCK Media)
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NU. Culture
Ce que je souhaite surtout, c'est devenir un grand acteur français et représenter le cinéma français dans le monde
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NU. Culture LUCIEN JEAN-BAPTISTE EN 10 DEGRES Par
deSMOnde OMBaKa PhOtOS
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Pour la sortie du DVD de son dernier film 30°COULEUR, Lucien JEAN-BAPTISTE nous a accordé un petit moment pour discuter de son parcours et de cinéma en général. Comment en êtes-vous arrivé au métier d’acteur ? La comédie était une passion. J'ai grandi dans l'univers de la banlieue, et à mon époque, il n'y avait pas d'Omar Sy pour pousser les jeunes à suivre leur passion. Et puis, ma mère m'a poussé vers les études. J'ai été vendeur pendant dix ans mais ça ne me passionnaient pas. A 30 ans, j'ai donc décidé de m'inscrire au Cours Florent à Paris pour suivre ma vraie passion.
D’acteur, vous êtes passé à la réalisation. Est-ce que la transition s’est faite facilement ? J'avais envie de raconter mes histoires, de mettre de moi-même. Je pouvais soit le faire au théâtre en écrivant des pièces, car on oublie souvent que je suis aussi acteur de théâtre. Ou j'aurai pu écrire des livres. Mais c'est sur le film "EMMENEZ-MOI" qu'une opportunité s'est présentée. J'ai eu la chance de rencontrer des producteurs qui m'ont poussé à faire "LA PREMIÈRE ÉTOILE". Après, inconsciemment, je suis peut-être aussi devenu réalisateur parce que j'avais l'impression qu'il n'y avait pas assez de rôles pour moi au cinéma ou à la télévision.
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Votre première réalisation « LA PREMIÈRE ÉTOILE » a connu un véritable succès et obtenu plusieurs prix. Est-ce que cela met la pression pour les films suivants ?
Inconsciemment, on se met la pression pour réussir les films suivants. Mais il faut essayer de s'en dégager. Il n'y a pas de recettes au succès d'un film. On m'a dit un jour qu'il fallait laisser le box-office d'un côté et le parcours artistique de l'autre.
Le film « 30°COULEUR » sort en DVD le 22 août prochain. Pouvez-vous nous raconter le film en quelques mots ? C'est un film sur l'exil, l'uniformisation de notre société et l’effet des mégapoles sur les cultures d’origine des populations qui les composent. De nos jours, on aspire beaucoup à une uniformisation urbaine.
Dans ce film, vous interprétez le rôle d’une personne déraciné; vous retrouvez-vous dans le personnage de Patrick ? Gustave Flaubert a dit de son personnage de Mme Bovary "Mme Bovary, c'est moi." Je suis proche de tous les personnages-clés. Chacun d'eux me représente à un moment de ma vie. Il y a eu une époque où j'ai eu du mal à trouver ma place, comme Alice, la petite fille; j'ai aussi connu la période de déracinement et de retour aux racines que rencontre Patrick, le personnage principal; et aujourd'hui, si je devais célébrer le carnaval en Martinique, je le ferai comme Zamba.
D'ailleurs, comment s’est passé le tournage ? Le tournage s'est fait pendant le carnaval. J'ai écrit et co-réalisé le film avec Philippe Larue. Pendant que je jouais mes scènes, c'est lui qui filmait. Il ne faut pas l’oublier…Les gens ont joué le jeu malgré la difficulté et l'énergie demandée. D'ailleurs, je tiens à remercier la population martiniquaise et les institutions qui nous ont aidé. Parce qu'il faut savoir qu'aux Antilles, on tourne un film peut-être tous les quatre ou cinq ans. Ce n'est pas vraiment une terre de cinéma. Il faut faire en sorte que le cinéma s'y développe car il y a des histoires à raconter.
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NU. Culture Que pensez-vous de l’accueil qu’a réservé le public au film ?
On ne peut pas expliquer pourquoi un film marche ou ne marche pas. Mais il ne faut pas oublier que le Cinéma est aussi bien un Art qu'une Industrie. Pour moi, ce film est une réussite artistique, bien que le box-office n'est pas suivi. Je pense qu'il a été mal présenté au public. Beaucoup ont simplement parlé d'une comédie, mais « 30°COULEUR » est plus que ça. Je crois aussi que le film n'a pas atteint son public.
Que pensez-vous de l’évolution du cinéma en France pour la communauté noire ? Le hasard fait que je suis noir. Mais j'ai le sentiment que le noir qui fait rire baigné dans un contexte blanc est plus facilement accepté que le noir dans un contexte noir. Le Grand Public a plus de mal à s'y retrouver. Si on prend l'exemple d'Omar Sy, les gens commencent à voir qu'un noir dans un film peut faire des recettes. Les mentalités changent mais il faut être patient. Il faut aussi nous présenter sous d'autres facettes et sortir du stéréotype du jeune de banlieue. Il faut casser ces codes. Il nous faut de bons auteurs et que les jeunes n'aient pas peur de suivre leur passion. Et que le public soutienne leurs acteurs, auteurs et réalisateurs.
Quels types de rôles aimeriez-vous jouer ? Je voudrais jouer des personnages où le fait que je sois noir n'ai aucune incidence. Je veux interpréter des rôles puissants aussi bien comique que dramatique. Ce que je souhaite surtout, c'est devenir un grand acteur français et représenter le cinéma français dans le monde.
Pouvez-vous nous parler de vos projets en perspective ? Des vacances en famille d'abord...mais je travaille déjà sur l'écriture de ma prochaine réalisation. Je viens aussi de finir le tournage de « TURF », un film de Fabien Onteniente, avec Alain Chabat et Édouard Baer, sur quatre amis qui achètent un cheval. La sortie du film est prévue pour février 2013. Nudea Magazine - J u il l et/A oû t 2 0 1 2
Patrick est un homme rigoureux et borné. Élève brillant aux Antilles, sa mère l’a envoyé à l’âge de dix ans pour faire ses études en «France». 30 ans plus tard, il est devenu un historien réputé et fier. Coupé de sa famille et de ses traditions, il s’est intégré au point d’en avoir oublié ses racines... Apprenant que sa mère est sur le point de mourir, il part en urgence pour la Martinique, avec sa fille unique, et y débarque en plein carnaval. Durant trois jours, accompagné de son ami d’enfance, l’irrésistible Zamba, il va être emporté dans un tourbillon de folie, d’émotion, d’humour et de situations rocambolesques. Disponible à partir du 22 août prochain.
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NU. Culture L’ETE EN CULTURE Par
rOSy-gaëLLe rOCa
ABLAyE AND THE LINKS, LA VOIx EN OR DU SÉNÉGAL YYY C’est notre coup de cœur musical de l’été. « PARLONS ENTRE NOUS », c’est le voyage à travers la musique et les sonorités africaines avec une atmosphère enivrantes et apaisantes. Un savoureux mélange entre douceur et efficacité musicale, menée par la voix charismatique d’ABLAyE MBAyE. Ce dernier n’en est d’ailleurs pas à son 1er coup d’essai. Très jeune déjà, il se retrouve vite sur le devant de la scène. Méconnu encore en France, il est pourtant très populaire en Afrique de l’Ouest et surtout au Sénégal, pour avoir tourné sept années avec youssou N’DOUR, producteur par ailleurs de son 1er album. Cinq albums déjà au Sénégal et plus récemment un disque d’or avec la Mafia K’FRy pour un duo avec Kerry JAMES, autant vous dire que c’est un maître de la musique. THE LINKS, quant à eux, viennent d’univers musicaux divers, partageant leurs expériences au sein de nombreuses formations comme Désert Rebel, Pause, Nahema, Moon Zaia, Tarace ou Boulba. C’est en décembre 2009 que le groupe se fait repérer par l’association LE RêVE AFRICAIN. Ils entament alors une tournée promotionnelle en mars 2011 en France. 2012, marque alors l’année de l’aboutissement du travail mené par les artistes et l’association LE RêVE AFRICAIN. L’album « PARLONS ENTRE NOUS », sorti depuis le 30 juin 2012, est disponible en vente sur toutes les plateformes de téléchargements légales. Retrouvez-les sur http://www.ablayeandthelinks.com
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NU. Culture
LOUISy JOSEPH
KESIANA
MA RADIO
IT WAS ALL WRITTEN
Quatre ans après la sortie de son 1er album, « LA SAISON DES AMOURS » qui a remporté un véritable succès auprès du grand public, l’ex membre du girls band L5 revient avec un nouvel opus très efficace. L’album MA RADIO marque définitivement l’arrivée de la belle Louisy Joseph en tant qu’artiste solo sur la scène musicale française. Cet album, qui oscille entre rythme pop, reggae et soul est beaucoup plus abouti et personnel puisqu’il retrace toutes les étapes sa vie. La chanteuse renoue ainsi avec ses racines (La Martinique), avec des sons très colorés, également portés par des chants africains comme dans le 1er single CHANTE. Cependant, l’empreinte du reggae est beaucoup plus présente que dans le précédent album. Sa voix soul, quant à elle nous invite au voyage, à la paix et à la tolérance, comme on peut l’entendre sur le titre LE MESSAGE DE NOS PÈRES. On trouve également un duo avec le chanteur R’n’B Jason DERULO sur le titre PICK UP THE PIECES. L’album est disponible depuis le 2 juillet 2012.
Ce premier album est à l’image du chanteur, métissé et envoutant. Ce métissage s’explique par la complexité de son parcours : naissance et enfance mouvementée au Nigéria, puis découverte de l’Europe, la France avec son mode de vie totalement différent dès l’âge de 13 ans. C’est d’ailleurs cette rencontre avec la France qui lui inspire ses premiers écrits. La musique vient naturellement à lui lorsque sa mère lui offre son premier synthétiseur. Cet opus est un mélange subtil de soul teinté parfois de sonorités pop/rock, le tout servi par une voix chaude et prenante. Ce passionné de musique fait ses armes sur scène au sein du groupe The Soundchasers et se fait notamment remarqué lors du festival Solidays. L’accueil chaleureux du public le pousse alors à enregistrer ce premier album IT WAS ALLA WRITTEN, qu’on vous conseille sans modération. Avis de la rédaction : JJJ
Avis de la rédaction : JJJ Nudea Magazine - J u il l et/A oû t 2 0 1 2
DÉCOUVERTE DE L’ÉTÉ 2012 JAHKISS DANSE POUR MOI (1er single) Pour plus de renseignement, visitez www.jahkiss.com uuuuuuuuuuuuu
NOTRE COUP DE CœUR LITTÉRAIRE:
DESIR ET SORTILEGE de Erin McCarthy La Nouvelle-Orléans, XIXe siècle. Félix Leblanc a fait un pacte avec le démon de la gourmandise, grâce auquel il est devenu le plus célèbre et le plus puissant des prêtres vaudou de la ville, capable d'enchanter les femmes belles et riches. Jusqu'à ce qu'une cliente - ravissante et dangereuse - mette une fin désastreuse à son règne et condamne Félix à la servitude, à une éternité sans amour, à ne jamais être désiré pour lui-même...
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NU. Culture CONCERT FEERIQUE: LAURENT VOULZY AUX NUITS DE FOURVIERE Par
FranK haLiMi
PhOtOS
© FranK haLiMi
Laurent Voulzy a fait son grand retour sur le devant de la scène aux nuits de Fourvière. Il fait donc un vrai retour avec "Lys & Love", un album tourné vers le Moyen-Age où s'opposent ciel et terre, Angleterre et France, passion et raison. Ce disque est une pépite musicale dans laquelle il n'est pas facile d'entrer. Passé l'étonnement de la première écoute, il s'avère particulièrement envoûtant. Voulzy prend des risques, bouscule les aprioris et enregistre même un titre de plus de 14 minutes. Une carrière musicale peut simplement durer une poignée d'années comme plusieurs décennies. Voulzy, lui, a roulé sa bosse dans la chanson et la variété française depuis belle lurette, ses débuts remontant à la fin des années 1970. Cette année, le chanteur, qui a aujourd'hui dépassé la soixantaine, revient frais comme un gardon avec "Lys & Love", son nouvel album. Rencontre avec un artiste enthousiaste, amoureux du MoyenAge, de la musique tout simplement.
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NU. Culture Parlez-nous de votre nouvel album… J'ai eu beaucoup de plaisir à faire à faire cet album. Je fais toujours des choses que j'aime. Dans l'absolu, je serais frustré de ne pas pouvoir faire tout ce j'ai envie de faire. Cet album est arrivé au moment où il devait arriver. Cette décennie ne m'a pas parue longue, courte même.
On dit de vous que vous prenez votre temps pour réaliser un album… Depuis seulement deux ans. L'aventure de "Lys & Love" a commencé au moment où je suis entré en studio il y a deux ans, c'est la première fois que ça m'arrivait. Je n'avais qu'une demi-musique d'écrite. J'aime prendre mon temps car je suis un perfectionniste.
Pourquoi dans votre nouvel album, "Lys & Love" n'est pas dans votre répertoire ? Au départ je voulais l'appeler "Lys" tout court. J'ai toujours adoré cette fleur qui évoque pour moi l'Histoire. Cet album s'inspire du Moyen-Age. Mais autour de moi, on me disait "c'est extrêmement royaliste comme titre" ! J'ai cherché d'autres noms… Et un ami journaliste est venu écouter quelques débuts d'enregistrement. Et il m'a proposé "Lys & Love". J'ai gardé l'idée en tête et finalement j'ai appelé le disque comme ça.
D'où vient cette passion pour le Moyen-Age. Et est-ce que on peut parler d'album concept ? De l'enfance ! J'avais 8 ou 10 ans et ma Maman m'a offert un château fort. Et ça été une révélation. L'époque m'a attiré. Je pense que j'étais prédisposé à aimer cette époque. Le château fort a été le catalyseur. Je ne sais même pas ce que c'est ! (rires). Il y a un fil conducteur plus qu'un concept. C'est une corde tendue que j'ai suivied'un bout à l'autre. Cette corde va d'aujourd'hui au Moyen-Âge en évitant les autres périodes. On est entre l'amour courtois, les légendes et le Moyen-âge. Est-ce un concept ? Je l'ignore.
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Toujours dans votre nouvel album, vous avez un titre (La Neuvième Croisade) qui dure 14 minutes où on entend une voix arabe avec des chœurs baroques…
Cette chanson, c'est la réunion de l'Orient et de l'Occident. Il y a eu huit croisades, j'ai eu l'idée d'une neuvième. Celle-ci serait celle de la compréhension et de l'harmonie entre Orient et Occident. Dans ce titre on entend une voix arabe qui se mélange à des chœurs baroques. C'est l'idée d'une rencontre…
On dit de vous que vous êtes un perfectionniste et que vous prenez votre temps pour réaliser un album… Ça n'est pas tout à fait cela. Je recherche l'émotion. A chaque instant de la chanson, je recherche l'émotion. Il faut que rien n'accroche, que tout ait l'air simple et plein d'émotions. Et pour cela, il faut qu'à l'intérieur, ce soit chargé d'une horlogerie complexe. Pour que ça touche le cœur, il faut que le boulet soit bien rond. Quand je fais un disque, c'est presque une quête spirituelle. Mais je ne peux pas dire que je suis perfectionniste…
On vous dit très fleur bleue, que vous êtes gentil. Cela vous agace-t-il ? Je suis très heureux si on dit ça de moi. Fleur bleue peut-être par rapport à mes musiques très mélancoliques. Gentil ! Je n'en sais rien. Chaque individu est différent, avec son trait de caractère bien rempli (rire).
Le morceau suivant s'appelle "En regardant vers le pays de France", titre dont vous signez les paroles. Est-ce une chanson sur le mal du pays, vous qui vivez en Angleterre une grande partie de l'année ? Un tout petit peu ! "En regardant vers le pays de France", c'est le premier vers d'un poème de Charles d'Orléans. J'ai trouvé cette phrase très jolie. Dans cette chanson, je raconte que je ne suis pas prisonnier par la guerre – ce qui était le cas de Charles d'Orléans – mais prisonnier par l'amour. Je voulais dire en filigrane que j'aime de plus en plus l'Angleterre et aussi la France. Je suis très heureux d'être en Angleterre. Et quand je suis en France, je suis en manque de ma famille qui vit en Angleterre. Ce sont deux pays qui ont une histoire extrêmement liée d'amour et de guerre…
Un dernier mot ? Je suis heureux de retrouver la scène, j'ai quelques concerts dans toute la France, la routine habituelle. Et je tiens à remercier tous ceux qui m'entourent et qui croient en moi et en ce que j’entreprends.
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LaPagn'Attitude, c’est Lola Adedjouma, étudiante d'origine béninoise. Passionnée par sa culture, elle propose des accessoires en pagne, essentiellement pour les femmes. Lola a présenté sa toute 1ere collection récemment au public lyonnais, le 6 juillet dernier au Feeling Night Club. LaPagn'Attitude, c’est des accessoires moyenne gamme, fabriqués en Afrique, faits mains et uniques
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comme la collection "Asma, Fanta et Cie", qui a été réalisée au Sénégal. Le but de Lola est de valoriser la culture Africaine et de montrer au monde entier à quel point l’Afrique regorge de merveilles. LaPagn'Attitude propose tout type d’accessoires tels que des boucles d'oreilles, des pochettes, des escarpins ou des accessoires de cheveux. Les prix sont disponibles sur demande. Nudea Magazine - J u il l et/A oû t 2 0 1 2
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