Courir

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N° 35 Février 2012

Championnats d’Europe 2009 de course en Montagne , Photo JL Bal


Sommaire ITW de Céline Lafaye qui intègre le Team Scott Odlo Les Saisies Camille Cottin La belle plume de Lisel Dissler Lucas Schoenig L'ambiance chez les jeunes d'Annecy (merci à Corinne Roy) Sébastien Gamel et Philippe Guerin entraineur à l'AHSA La génération "Zapping" par Pierre De-Baerdemacker Le 10km de Cluses change de parcours Hélène MAMAN, professeur d’EPS et sportive passionnée...


Calendrier 2012

Février Samedi 28 janvier:

Trail blanc du Semnoz

Dimanche 05 Février:

Championnats Régionnaux de cross à Aix les Bains

Dimanche 19 Février: Championnats Inter-Régionnaux de Cross La Tour de Salvagny Samedi 25 février:

Trail "la fée blanche" sur le domaine nordique de Margériaz

Mars Dimanche 04 Mars:

Championnats de France de Cross-Country à La Roche/ Yon

Dimanche 18 mars:

1000 Pattes à Frangy

Dimanche 18 mars:

L’Albygeoise à Alby sur Chéran

Samedi 10 mars: Dimanche 25 mars:

Trail de l’Aigle Blanc à Manigod 10km de Chambéry.

Départ des femmes cross départemental de Bonneville, photo G Brouard


ITW express de Céline Lafaye Petit ITW de Céline qui intégre le Team Scott, Odlo, Les Saisies, une bien belle équipe :) Après ton titre sur TTN 2011 tu repars avec quels objectifs pour 2012 ? Après 2 saisons de TTN court, je pense avoir fait le tour de la question et j'ai envie de découvrir d'autres types d'épreuves et également de me confronter aux meilleures. Je vais donc m'essayer à plusieurs catégories de « trail » cette année : 1/ TTN long ou courses du même type : L'an dernier j'ai testé et gagné une épreuve du TTN long “le trail des forts de Besançon”. Cela m'a beaucoup plu et m’incite donc à renouveler l’expérience en 2012. Je vais débuter en février par le "Gruissan phoebus trail" et aviser pour la suite en fonction du résultat. Venant du trail court, on ne peut prévoir à l'avance quelles seront les performances sur le long (même si à Besançon tout s’est bien passé). Ce type d'épreuve fait appel à d'autres qualités, comme la gestion de l'effort. Cela s’apprend avec la pratique.

Tu n'es pas reprise chez Asics pour cette saison, tu passes chez Scott, tu peux nous en parler ? Ce que je peux dire c'est que l'an dernier je pense avoir très bien fait mon job : j'ai fait ma meilleure saison et j'ai atteint tous mes objectifs. Mais peut être que chez Asics, ce n'est pas ce qu'on attend d'une athlète femme. Je tiens simplement à ajouter que durant ces 3 années chez Asics, j'ai été très bien encadrée et heureuse de faire partie du team asics, avec une équipe de gars super que je vais regretter. Je profite donc de ta question pour parler de ce qui est intéressant désormais pour moi: le futur avec mon nouveau team. Je suis très contente d'entrer dans le team Scott avec Pascal Giguet comme manager : merci Pascal! Avec lui, je suis certaine que les valeurs et l'éthique du sport seront respectées. Au début, j'avais une petite appréhension quant aux chaussures car Scott est tout nouveau dans le trail et sur ce point j’avoue être un peu difficile .. et bien j'ai trouvé chaussure à mon pied. Elles me conviennent parfaitement et méritent à être plus connues : j'ai trouvé de la légèreté, de l'amorti et et du dynamisme, je n'en attendais pas tant... Je pense que l'on va devoir compter de plus en plus sur cette marque en trail à l'avenir. Maintenant il n’y a plus qu’à courir …

On te voit sur quelles courses en ce début d'année ? Je participe au phoebus trail de Gruissan, qui est nouveau 2/ les Kilomètres verticaux pour les fortes pentes. pour moi de par sa longueur puis le Lyon Urban Trail, ensuite J'ai également découvert cette discipline avec joie l'an der- j'ai mon programme mais nous en parlerons plus tard ;-) nier. Cela m'attirait depuis un bon moment, mais je n'avais jamais eu l'occasion d'en faire un. L'an dernier j'ai pu me tester sur le KV de Manigod et comme je le pensais, cela m'a vraiment plu (j'ai même réussi à décrocher le record de la montée). Plus la pente est raide et mieux je me sens. Je vais donc inclure quelques KV à mon programme. 3/ les skyraces pour le profil montagne et le niveau international : Je prévois de participer à des skyraces comme Sierre Zinal. De très belles courses avec de gros dénivelés et surtout l'occasion de se confronter aux meilleures mondiales de la discipline et de découvrir d'autres pays. C'est très formateur et replace notre niveau à sa juste valeur. On peut être champion chez soi mais quand on va chez les autres, c'est pas toujours le cas…. Qu'as tu changé dans ta préparation pour passer de la montagne au trail ? Question entraînement, cette année avec mon entraîneur, on a changé beaucoup de choses. L’an dernier, j’étais en Belgique et donc par la force des choses, je n’ai pas eu l’occasion de faire beaucoup de dénivelé. Ce n’est pas le plat pays pour rien ! De retour à Grenoble en mars, j’ai pu largement rattraper les choses. En effet, pour mon plus grand plaisir, je ne suis pas allée une seule fois sur une piste. J'ai donc remplacé ma VMA sur plat par des séances de côte, par plus de foncier et plus de sports complémentaires (plus de vélo, du ski de fond et de la raquette) et de l'endurance de force. L'entraînement est moins orienté vitesse mais plus sur les qualités de grimpeuse et d'endurance. J'ai donc largement utilisé mon petit vélo sur les cols en chartreuse (ex : 1500 de D+ depuis Grenoble vers le Charmanson sans plat et sur des routes tranquilles : de quoi se ressourcer et faire travailler les cuisses pour la montée).


Team Scott - Odlo - Les Saisies Alexis Traub Son palmarès en dit long sur ses qualités physiques, sa polyvalence et son potentiel. Avec plusieurs participations aux championnats du monde de cross et de course en montagne, Alexis est à son aise sur tous les terrains de jeux et se distingue au fil des saisons en ski alpinisme, cross, TRAIL et route. Ses principaux résultats 2011 France de Cross 62 ème. Pierra Menta 29 ème. TRAIL du Ventoux 4 ème. Grimpée Die-Col du Rousset 2eme ; TRAIL Odlo Faverges 3eme ; ICE TRAIL Tarentaise 2eme ; Gapem’cimes 2eme ; tour du Tirol 4eme ; les Templiers 30 ème.

Charles Dubouloz Sa gentillesse est au même niveau que les soucis de santé qu’il a connus cette année… il les a même collectionnés ! De grosses qualités physiques ajoutées à une réelle envie de réussir font de Charles dans les années à venir, un des animateurs potentiels sur la planète TRAIL. Ses principaux résultats 2011 er TRAIL des glaisins 1 ; Signes TRAIL 2eme ; TRAIL du Nivolet-Revard 3eme. Marathon des Causses 2 eme

Damien Piquemal Damien est assurément le représentant du team avec le moins d’expériences en TRAIL, il débarque des sous-bois, mais avec un VTT. Après avoir quitté sa bicyclette, il remporte en 2010 le challenge haut-savoyard de la montagne. Damien s’est « aligné » cette année sur des compétitions plus typées grimpée avec de belles réussites, comme sa belle seconde place lors du cross du Mont-Blanc. Ses principaux résultats 2011 Sallanches-Varan 18 eme ; Semnoz 11eme ; Ballon d’Alsace 18eme ; CressierChaumont 1er ; Nerevue-Molesson 7eme ; Cross du Mont-Blanc 2eme ; Courch’a pied 17 eme ; Nid d’Aigle

Pascal Giguet La vieillerie et les cheveux blancs tentent bien de l’inquiéter quelques fois, mais pour l’instant il résiste ! « Partagé une saison avec cette équipe fut un réel plaisir ! La bonne ambiance et l’état d’esprit qui règnent me permettent d’aborder sereinement les différentes compétitions dans lesquelles je m’engage » Ses principaux résultats 2011 Font-Romeu 2eme ; Gruissan 5eme ; TRAIL Blanc de Manigod 3eme ; TRAIL des Cabornis 3eme ; TRAIL des Glaisins 2eme ; TRAIL du Nivolet-Revard 6eme ; Maxi-Race Annécimes 2eme ; Aravis TRAIL 2eme et 3eme(1ere et 2eme étapes) ; ICE TRAIL tarentaise 6eme ; 6000D 3eme. Tour du Tirol 8eme

Nicolas Pianet Ses principaux résultats 2011 Marathon du Mt Blanc 1er; Trail des 4 Châteaux 1er; Demi marathon des Alpes Suisse 1er Podiums au Trail de Besançon, à Clairvaux, à la Transju’Trail, au Vaulion (Suisse) et au Nid d’Aigle; 12ème à Sierre Zinal

En route de 2012


Camille Cottin Si sa 4e place aux championnats de France jeunes à Dreux sur 400 m haies a été le moment fort de sa "petite carrière", Camille Cottin n'en demeure pas moins une athlète douée et polyvalente : la preuve, qualifiée aux France en salle sur 200 m et aux épreuves combinées, passant facilement sur 400 m haies à l'estivale la saison dernière avec un chrono de 63''86... Cette première année junior devrait être la confirmation que cette 4e place n'était pas le fruit du hasard, mais au contraire, l'occasion pourquoi pas d'aller cueillir une médaille aux championnats de France de la discipline… Gilles Boucansaud Bonjour Camille, pourquoi avoir choisi l'athlétisme, tu as fais d'autres sports avant ? Bonjour. Tout d'abord j'ai commencé l'athlétisme parce que mon père est entraîneur et que depuis toute petite je baigne dans le monde de l'athlétisme pour voir les "grands" courir.. Puis, j'ai démarré les cross à l'école et j'ai intégré le groupe des "petits" : les écoles d'athlétisme. Maintenant je suis junior 1re année, les années ont vite passé. C'est un sport où il est possible de diversifier les épreuves, et de dépasser ses limites. J'ai également beaucoup d'énergie et cela aide à se dépenser ! Parallèlement à l'athlétisme j'ai démarré le ski de fond, après quelques bonnes et 2 ans de classe de sport j'ai préféré m'investir dans l'athlétisme.

Photo: Gilles Boucansaud

Tu peux nous parler de ton entraînement, combien de fois par semaine, en groupe ? L'été, l'entraînement a lieu sur le stade, et depuis 2 ans nous intégrons la salle du lycée Jean-Jacques Rousseau à Thonon, pendant la période hivernale. Le nombre des entraînements varie suivant les périodes et de l'état de ma forme. Il tourne autour de 4 fois à 2/3 par semaine suivant le calendrier des compétitions. Je préfère m'entraîner en groupe pour bénéficier de l'ambiance, mais il arrive parfois de m'entraîner seule, au programme également beaucoup de stage durant les vacances.

Photo Béatrice Boucansaud


Camille Cottin Ce qui m'intéresse, c'est l'ambiance du groupe, pas prise pour la finale. C'est un ami qui par SMS m'a comment cela se passe en compétition, aux inters appris que j'étais qualifiée, alors qu'il n'était pas sur le par exemple, on sans vraiment une équipe malgré le stade et que la plupart le savait, sauf moi !!! côté individualisme de ce sport ? L'ambiance du groupe importe peu, la compétition est toujours présente. Il est vrai qu'aux interclubs il y a une ambiance particulière, car tout le club est présent, c'est donc vraiment très sympa, on se sent vraiment tous unis. Mais pour les autres compétitions il existe également une très forte ambiance entre clubs. On tisse vite des liens avec d'autres athlètes et les compétitions malgré le côté individualiste de ce sport restent des moments de rencontres et de joie. Tu cours du sprint long, tu fais aussi des footings, parce que l'on sait que les sprinteurs n'aiment pas trop cela ? Il est vrai que le footing ne fait pas partie des moments préférés des entraînements des sprinteurs, mais ils ne sont pas pour autant les malvenues. Ils permettent tout d'abord de bien s'échauffer pour ne pas se blesser, ils sont un passage obligatoire à entraînement. La longueur du footing dépend ensuite de chaque athlète, mais certain aime en dehors des entraînements à aller faire un footing. C'est plutôt une question personnelle et non une question pour "sprinteurs", même si les sprinteurs courent moins que les demi-fondeurs...

PORTRAIT CHINOIS Taille: 162 cm Poids: 50 kg Age: 17 ans Séance préférée: haies sauvages Athlète: Kévin Young Ta devise: rien n’est impossible Ta musique du moment: New Age, Marlon Roudette Un plat: Les iles flottantes Un livre: Les âmes vagabondes, Stéphanie Meyer Un lieu: une plage en Corse Un personnage historique: Martin Luther King

Tu as des moments forts dans ta jeune carrière ? Un des moments forts et bien entendu ma finale aux Championnats de France cadetttes sur 400 m haies l'été dernier à Dreux, mais aussi un des plus stressants. Je ne pensais pas y arriver, c'est quand on se retrouve dans les starts que l'on pense à la course que l'on va devoir faire. Ce fut un moment assez fort, qui m'a valu une belle 4e place. Le deuxième que je pourrais citer, ma première chute toujours sur 400 m haies lors de la finale interrégionale des interclubs N2A à Valence. Je fais une erreur d'impulsion sur la 2e haie et là je me retrouve à terre. Mais, pas le temps de réfléchir, je suis repartie finir ma course, pour l'équipe. Bon pour finir, une petite anecdote sympa, tu sais un truc qui arrive dans le bus, à l'hôtel ou à entraînement… Les anecdotes dans le groupe entraînement sont nombreuses... La dernière en date est celle où une amie m'a appris avoir fait toute sa compétition avec 2 chaussures de différentes pointures, comme nous avons la même paire… Une plus ancienne, mais la plus marquante, après ma série de 400 m haies aux France, sous la pluie et le vent. Je rentre me changer, en pensant que je ne serais

Photo Gilles Boucansaud


Lisel Dissler

Courir or not courir ? Pour moi, en ce moment, c’est plutôt écrire à défaut de courir. Ça tombe bien, j’arrive à faire les deux et ça m’évite de mourir quand je ne peux plus courir, puisque, selon un célèbre champion de trail, c’est courir ou mourir. Les deux, écrire comme courir, apportent la même force de liberté qui me séduit. Il me semble qu’on a toujours couru. Même les animaux courent, pour une raison vitale qui ne devait pas nous être étrangère au temps des lions des cavernes. On a couru pour vivre, tout simplement. On peut encore apercevoir, sur un plateau aérien du Kenya ou sur les contreforts de l’Atlas, des hommes aux foulées de vent qui se déplacent avec la grâce de voiliers effleurant les flots, juste pour mener les chèvres ou chercher de l’eau. Quand au sapiens des pays riches, qui se targue d’avoir tout vu tout fait et de tout dominer, il poursuit une course folle et absurde contre le temps, après les filles, un taxi, derrière un caddie ou après une promotion, pour être devant tout le monde, essoufflé, battant l’air avec ses bras comme un albatros asthmatique- pardon, avec un seul bras, l’autre tenant le sacro-saint téléphone portable… Comme le dit Montaigne, « le monde est branloire pérenne »… pas de rires gras hâtifs, messieurs dames. La branloire, c’est une balançoire, quelque chose toujours en mouvement, qui va, qui vient et ne s’arrête jamais. Autrement dit, le mouvement est le propre de la vie humaine… mais quelquefois, j’ai envie de me poser la question : pourquoi courir ? Je me suis aperçue que je n’étais pas faite pour cela, pour ce que notre société occidentale nomme le stress : la boule au ventre, la montre qui n’avance jamais comme on voudrait, les obligations. Les OBLIGATIONS… ce mot m’angoisse déjà comme si elles étaient là, les obligations, tout près, prêtes à bondir pour m’étrangler. Attention ! Je fais mon boulot de française du XXI ème siècle lobotomisée, hein ! Non, c’est vrai, si je m’y prends bien, je peux avoir l’air vachement stressée… donc vachement normale. Pourquoi je cours, alors ? Pour ne plus courir justement. Ça ferait un bon titre de bouquin, super puissant, et en plus je l’ai trouvé toute seule. Courir pour ne plus courir. Autrement dit, prendre la clé des champs, s’évader. Un peu moins classe et pathétique que dans Midnight Express, mais évasion quand même. Je cours pour ne pas répondre au portable, pour ne pas me brancher sur internet, pour ne pas remplir ma paperasse (promis je le fais en rentrant), pour évacuer ma rage d’avoir passé une journée d’OBLIGATIONS et de petites ou grosses contrariétés. Je cours pour la joie de me sentir vivante, pour sentir la terre sous mes pieds, différente à chaque foulée, pour

regarder toutes les nuances du ciel qui change d’éclat comme un regard, pour ne me concentrer que sur ma respiration et le bruit de mes pas. Je cours parce que la nature est chaque jour nouvelle. Elle fait des efforts de toilette, s’habille d’or ou de givre…et tout le monde s’en fout sauf moi, parce que je cours. Je cours dans le vent pour jouer avec lui et le voir danser avec les feuilles. Je cours sous la pluie pour me laver de tout ce qui m’a déplu. Je cours dans la neige rien que pour entendre le bruit sourd et cotonneux de ma foulée et voir devant ma bouche ce petit nuage de vapeur. Je retrouve mes sens décuplés, mon esprit aiguisé, je retrouve une signification à ma vie, des explications à mes problèmes. Quand je retourne au bercail, c’est à chaque fois comme une catharsis, une purification. Je me sens vidée et nettoyée et je me concentre sur les petits plaisirs quotidiens que certains ont oubliés depuis longtemps : m’asseoir et boire un thé en silence, me réchauffer les mains sur ma tasse en regardant couler la pluie sur les carreaux et en sentant une douce torpeur m’envahir, mettre de la musique et préparer le repas, lentement, comme si soudain je n’avais aucune OBLIGATION de me presser. Oui, je cours pour ne plus courir.

...


Lisel Dissler Je cours aussi après moi-même. Cela peut vous paraître très égocentrique, mais je pense que c’est fondamental dans un cheminement personnel. Solon le disait déjà dans l’Antiquité : « connais-toi toi-même ».

terre, de gosses qui pleurent ou qui crèvent de faim à l’heure des infos, ça nous emmerde vaguement, on ne sait d’ailleurs plus bien si c’est un film ou si c’est vrai. Je pensais qu’après des années de lutte, on l’avait enfin obtenue, la parité sur les courses. Même visage concentré au départ, fatigué à l’arrivée. Même traces de boue C’est un conseil que j’essaie toujours de suivre, même sur les quilles (bon, d’accord, jusqu’au short pour moi si cette course risque fort d’être infinie. Ce n’est pas qui suis un peu demi-portion). Complicité entre trailers, une petite course au casino du bas de la rue. J’en ap- sensation d’avoir fait le boulot à plusieurs… prends tous les jours. J’apprends à être impulsive quand il le faut, à canaliser un trop plein d’énergie, à être humble et ambitieuse à la fois, à rebondir, à relativiser, Pas besoin de maquillage et de chichis pour se démarà avoir confiance en moi, à affronter les difficultés. quer et être authentiquement belle. Que nenni. On a baCourir et murir. Courir et devenir. J’apprends aussi, en taillé pour avoir le droit de porter le pantalon, il y en a ce moment, que courir ce n’est pas si vital que ça, que pour se traîner en jupe rose sur 40 bornes et se maquilje peux m’évader et évoluer par d’autres moyens. Avant ler comme des poupées… dont elles adoptent volontaimon opération, c’était : « comment je vais faiiiiire pour rement le pseudo sur internet dans un doux abrutisserester sans courir ? » Maintenant, j’ai envie de faire de ment régressif, décrivant leur moindre fait et geste en la randonnée, je veux dessiner, lire, écrire, rêver, voya- un style infatué, comme si elles étaient le centre du ger, m’asseoir et regarder la mer, récupérer au vol un monde. Et si la beauté, c’était aussi et surtout la perforrayon de soleil… Bien courir, c’est aussi savoir ne pas mance ? Pas forcément un chrono ou une place. Une courir. Je sais maintenant. Courir ou mourir ? Très peu victoire personnelle qu’on n’a pas besoin de crier sur pour moi. Courir et mourir, de toute façon, tôt ou tard, tous les toits, dont on n’a pas besoin de se gargariser car la vie est courte, toujours trop courte, et il faut en devant tout le monde. profiter. Courir, oui, mais sans œillères, sans obligaUne victoire superbe, faite d’humilité et de simplicité. tions… courir et vivre…sinon c’est déjà mourir un peu. J’ai interviewé une femme qui avait perdu vingt kilos à En ce moment, dans le milieu du trail, la question à po- force de volonté, grâce à la course à pied. Elle irradiait. ser serait plutôt : courir ou pourrir ? Pas par son look ou sa cotte auprès des autres. Juste Je pensais qu’il suffisait d’une paire de chaussures pour parce que pour elle, cette course avait eu un sens. Il y cavaler. Apparemment, mon short flottant, mon Tshirt, en a, des filles qui se font toutes petites, qui courent mon porte bidon et mes pompes confortables comme pour sortir d’un cancer, de l’anorexie ou d’un vrai prodes chaussons à force d’enfiler les kilomètres sont défi- blème plus existentiel que la couleur des bas de contennitivement out. Si tu veux être in, il faut être minima- tion. Ce sont les plus belles. Les courses féminines ? liste, oui, mais en barefoot (terme anglais = vocabulaire Oui, si ça aide certaines femmes à s’exprimer, si c’est de winner). Autrement dit, il faut se niquer les pieds au service d’une cause… mais ce n’est pas forcément dans des pompes volontairement sans semelles… et qui nécessaire. C’est généralement trop stigmatisé pour coûtent plus cher que des runnings (terme anglais = vo- faire naturel. Au son strident des cris libérateurs de cencabulaire de winner) classiques. Tu les sens les cail- taines de nanas qui pensent qu’elles n’ont qu’une heure loux ? OOOOh oui, encore, fais-moi mal…. en conditionnelle avant de retrouver poussette et mari, s’élance un peloton encore trop superficiel, surinformé Et puis, il faut le dire, c’est la tenue qui fait le coureur sur les fuites urinaires, qui court parce que c’est la exactement comme dans les cours de récré superfi- mode (et aussi parce qu’on lui a dit que ça faisait maicielles. Entre les montres-écran plat haute définition la- grir). vage essorage micro ondes grille pain et les trucs de Courir pour se faire voir ? Non merci. Si je participe à contention qu’on se met un peu partout (certains traune course féminine, il faut que ce soit par solidarité. Je vaillent l’apnée !) sans savoir forcément à quoi ça sert cours aussi beaucoup parce que je peux courir et que mais surtout pour faire comme les autres, les bâtons de c’est une vraie chance… nordic walking (anglicisme= vocabulaire de winner)… Maigrir. Justement. « T’as de la chance comment tu fais les lignes de départ sont des défilés de mode. Tout ça pour être si mince ? En plus tu manges ce que tu veux ! » pour retourner à la nature et aux origines et prendre le J’ai seulement envie de répondre à cette collègue faussebac « to ze source » (winner de chez winner). Vous me ment aimable et visiblement jalouse de mes jambes de cridirez, même en natation où on a juste besoin d’un mail- quet d’enlever ses talons et sa jupe et d’aller faire la chèvre lot de bain, ils sont allés inventer des combinaisons une heure ou deux par jour dans les montagnes, au lieu de imitation peau de requin pour look de killer et perfor- bouffer des trucs improbables sous forme de bouillie inmances divines…ou pas. C’est aussi le prix qui est di- fâme au nom anglais, donc spécial winner, pour mincir vin mais dans notre société de consommateurs on a be- plus vite. soin de ça pour vibrer. Les images de tremblements de ...


Lisel Dissler Apparemment, maigrir aussi, c’est à la mode (pour une fois que je suis dans le moooove !) et ça se sait. La presse spécialisée course à pied (pardon, running) multiplie ce genre d’articles palpitants au titre épique : courir et mincir, mincir pour courir, courir pour mincir… le régime de printemps, d’automne, d’hiver, d’été… Finalement, le sommaire est semblable à ce que je nomme ironiquement les magazines pour bagasses…vous savez de quoi je parle…si, si, réfléchissez… ces trucs qu’on a déjà fini de parcourir au bout de cinq minutes dans la salle d’attente du toubib (heureusement il y en a toute une pile… et on s’arrête généralement au string de Lady Gaga et à ses méthodes détox quand le médecin nous sort de notre abrutissement). Ce genre de magazine qu’on achète vraiment quand on est au bout du rouleau et qu’on lit presqu’en cachette tellement c’est nul. Les mots complètement à la mode : sécher, affûter. Je ne suis pas adepte du minimalisme en chaussures, je ne le suis pas non plus dans l’assiette. Courir ou manger ? Très peu pour moi. Courir plus pour manger plus ? A la rigueur ! Essayez donc une bonne bière ou une tranche de lonzo après la course… c’est le meilleur. Ce n’est peut-être pas bon mais qu’est-ce que c’est bon ! Je cours pour exister. Exister, c’est se sentir vivant. Etre bien dans sa tête, dans ses jambes, dans son ventre. Exister avant tout pour soi et se moquer d’exister pour les autres. Je suis moi, je n’ai pas besoin de me cacher derrière un pseudo ou une débauche de vêtements pour être au centre d’un forum ou sur le tapis rouge (bleu blanc rouge, pardon) des oscars du trail (and the winner is…) Je cours assez vite pour fuir. Courir pour courir tranquille ! Je fuis les cases où on doit s’enfermer, dont on ne doit pas déborder. Je ne souris pas si je n’en ai pas envie, juste pour un billet de banque ou un Tshirt estampillé au nom d’une grande marque chez qui il faut faire la quest (pardon, la quête… trop d’anglicismes tue l’anglicisme !) Je me fiche de m’af-

ficher sur un blog et je me paie le luxe de ne pas avoir besoin de courir pour vivre, donc de vivre pour courir. C’est une vraie chance. Je n’ai pas envie de participer aux épreuves de winners aux noms merveilleusement anglais (même si je fais du TRAIL !!!) ou, encore mieux, griffés sous forme de sigles (pour winners suprêmes), parce que c’est la mode. J’ai assez de ma TVA, de la SNCF et autres joyeusetés, lol, mdr…et puis, en ce moment, c’est plutôt l’Ultra Trail des Merdeuses en Béquilles. Je n’ai pas envie qu’on fasse des pronostics sur moi, je suis une mule, pas un cheval de course. Enfin, je n’ai pas besoin non plus de cautionner ce qui me débecte tout cela pour me faire une place et ça c’est le grand luxe. Il y a des trucs qui sont censés nous faire rêver mais qui ont sur moi autant d’impact qu’un pet de mouche. La course ou la vie ? Je m’en passerai. La course dans ma vie, un peu, beaucoup, parfois passionnément, mais parmi d’autres choses. Il n’y aura pas toujours des médailles et des résultats, pas toujours des dossards. D’ailleurs, ce ne sont pas forcément les résultats qui comptent pour être reconnu. Car pour être reconnu…il faut connaître…. Il y aura toujours de nouveaux chemins à explorer, à mon rythme. Il y aura toujours de nouveaux défis à relever, à mon niveau, en course ou ailleurs. Des moments uniques à vivre, en course ou ailleurs. J’ai décidé de ne plus tomber. Courir sans se casser la gueule. Encore un beau programme. Eviter de tomber dans l’excès, la surenchère, tomber dans le panneau éphémère de la course au succès et au fric… avant de tomber dans l’oubli. Ma vraie grande ambition c’est de tenir sur mes jambes !


Vacances à Megève Le Refuge de Margot et Léon, chambres d'hôtes, table d'hôte et gîte de groupe, a pour vocation, quelque soit la formule choisie, d'être un lieu authentique, simple, où il fait bon vivre. Megève, petit village de montagne, et aussi un vaste site de sports d'hiver au profil familial qui, l'été, laisse place à une nature préservée.

Nathalie et Guillaume FONTAINE 32 route du tour 74120 MEGEVE Téléphone : 04 50 18 52 02 E-mail : megeve@refuge-margot-leon.com http://refuge-margot-leon.com


ITW express de Lucas Schoenig c'est aux championnats bi-départementaux de cross à Bonneville que l'on a pu découvrir la nouvelle jeune recrue de l'Athlétique Sport Aixois, Lucas SCHOENIG, ce dernier s'étant brillamment illustré par une podium en espoir et une 4e place au scratch. Rencontre avec un athlète avec qui il faudra désormais compter!

jours été un mordu de vélo mais ce n'est pas trop compatible avec l'athlétisme durant la saison. J'en profite donc durant la coupure.

Ton meilleur et ton pire souvenir ? Mon meilleur souvenir reste sûrement ma première finale de championnat de France piste, à Narbonne. Ce fût un excellent moment, très excité sur la ligne de départ. Il y a bien sûr pleins d'autres bons moments lors de victoire devant sa faVirginie Bogey Merzougui mille. Des mauvais souvenirs, il y en a, c'est normal chez un sportif. Mais ces mauvaises expériences rendent plus fort Bonjour Lucas, peux-tu te présenter ? J'ai 22 ans, je suis originaire d'Alsace, du club d'athlétisme l'athlète. de Mulhouse où j'ai découvert la course à pied avec mon entraîneur El-Houssein Taiffour et mon groupe d'entrainement Quels sont tes objectifs pour cette année ? avec qui je garde d'excellent souvenir notamment durant nos Pour cette saison sous mes nouvelles couleurs, j'ai déjà parlé d'objectifs avec mon coach Robert BOGEY, pour l'hiver il stages d'entrainement. Après avoir pratiqué plusieurs sports : karaté, basket-ball, je n'y en a qu'un: avoir un foncier suffisant pour réussir au me suis lancé dans la course à pied grâce au sport scolaire mieux la saison de piste. (UNSS). Tout en pratiquant le basket-ball dans mon village, Par rapport aux objectifs de la saison estivale, nous verrons je m'entrainais deux fois par semaine en athlétisme. Je termi- comment se termine cet hiver. Mais je peux déjà vous dire nais second aux championnats d'académie (régionaux), une que mes records vont tomber. 1'55 au 800m et 3'56 sur deuxième place qui me qualifiait aux championnats de 1500m. France de cross UNSS. Ce fût le déclic pour moi, Je termiLe mot de la fin ? nais 19eme de ses championnats de France. Suite à ses championnats de France, j'ai décidé de me consa- Je pense qu'il n'est pas encore trop tard pour souhaiter une très bonne année à tous les athlètes lecteurs de courir dans crer à 100% à l'athlétisme. les 2 Savoie! Le plus important est de s'épanouir dans notre sport et sans blessures. Pourquoi avoir décidé de rejoindre l’AS Aix les Bains ? Merci et à très bientôt. Après l'obtention de mon DUT de commerce, je souhaitais Lucas SCHOENIG continuer mes études, en rejoignant le CESNI (Centre AS Aix-Les-Bains d'Etudes des Sportifs Nationaux et Internationaux), où je réalise une licence en Commercialisation des Produits et Services Sportifs. J'ai décidé de rejoindre l'ASA car on m'a proposé de rejoindre le Centre de formation du club. Mais aussi pour m'entraîner dans des conditions exceptionnelles. Aix les Bains fait partie des villes françaises à proposer des infrastructures qui permettent de s'épanouir dans son sport. Rejoindre l'ASA m'a permis de trouver un nouveau groupe d'entraînement et me faire de nouveaux amis. Comment concilies- tu tes objectifs sportifs et tes études ? Comme j'ai pu le préciser plus haut, j'ai intégré en septembre le CESNI qui me permet de concilier sports, études et entreprise. En effet les horaires sont aménagés pour me permettre de concilier au mieux sports et études. Que t'apporte la course à pied? La course à pied est un sport magnifique. Le dépassement de soi, la fixation d'objectifs toujours plus haust, retrouver ses amis et collègues d'entrainements lors d'une séance sont autant de choses qui font que tu as envies de rejoindre le stade tous les soirs. Au niveau de l’entrainement quel autre sport pratiquestu ? Durant la saison je fais du renforcement musculaire. Autrement je fais beaucoup de VTT mais hors-saison l'été. J'adore pratiquer ce sport avec mon frère et quelques amis, j'ai tou-

Lucas, dossard 1


Les jeunes d’Annecy Dans le cadre d’un Mag février consacré à l’entrainement des jeunes, présentation d’un groupe très sympa et surtout très uni, car dans le sport peut-être plus qu’ailleurs, l’union fait la force… La preuve au travers de quelques témoignages qui valent mieux qu’un long discours. Ainsi Chloé, Louise, Manon, Noureen, David, Julian, Julien, Mick et Sasha demi-fondeurs à l’AHSA ont-ils bien volontiers accepté de se livrer au jeu des questions-réponses ; le mot de la fin revenant logiquement à leur tout nouvel entraîneur, Sébastien GAMEL, à qui il incombait la lourde tâche de reprendre le Groupe … un petit stage pré-fêtes du côté de Boulouris, et le tour est joué…

Pourquoi avoir choisi la course à pieds et le demifond plus particulièrement ? Louise (1ère année junior): « le demi-fond est un bon sport pour se changer les idées et j’aime les sport d’endurance ayant également pratiqué pendant quelques années le ski de fond. A un moment il m’a fallu faire un choix car avec les études en parallèle, je n’avais plus assez de temps ! »

Noureen (1ère année junior): « j’ai choisi cette discipline parce qu’après avoir vraiment essayé d’échapper au sport de prédilection des parents je me suis tout de même laissée tenter par une période d’essai et…. J’ai aimé. Une bonne paire de baskets, un équipement adapté et l’on peut courir n’importe où, n’importe quand, en toutes saisons… C’est pratique ! » Julian (espoir): « Le demi-fond est une discipline pas comme les autres : qu’il fasse beau, qu’il pleuve, qu’il neige, on peut la pratiquer et elle nous permet également de nous surpasser. » Julien (1ère année junior): « mon père m’a fait courir dès ma plus tendre enfance ; ça a été un moment fort dans ma vie et j’y ai pris goût ! » Mick (espoir): « je cours depuis que je suis gamin, c’est mon père qui m’y a mis ! Ensuite au collège j’ai fait les cross et des 1000m donc le demi-fond est venu tout naturellement. »

Sasha (espoir): « l’athlétisme peut s’avérer une excellente discipline car elle permet de se défouler et donc de s’aérer l’esprit. De plus elle peut inculquer des vaème Manon (2 année cadette): « le demi-fond est un leurs telles que la persévérance que ce soit dans le misport où il y a plusieurs courses différentes, c’est très lieu sportif ou même scolaire, et de se positionner dans varié. C’est une discipline où il y a vraiment moyen une perspective de progression ! » d’évacuer le stress des cours et pouvoir penser à autre ... chose ! »


Les jeunes d’Annecy Préfères-tu t’entraîner seul(e) ou en groupe ? Réponse collective : en groupe, l’émulation est l’essence de cette discipline même si elle reste individuelle et permet souvent de se transcender. Les séances difficiles passent mieux. Quelle fréquence d’entraînement ? En moyenne, les jeunes demi-fondeurs de l’ASHA s’entraînent entre 4 et 5 fois lorsque les études le leur permettent. De retour de stage, leur semaine type actuellement se compose d’1 footing + PPG le lundi, VMA courte le mercredi, footing rapide le jeudi, Côtes endurance + côtes vitesse vendredi et le meilleur pour la fin, fartlek le dimanche. A l’approche des cross + quelques sorties en indoor, cette trame va bien entendu évoluer. Mais ça, c’est la surprise du chef !!! Quels sont tes objectifs pour 2012 Louise: « continuer à progresser tout en me faisant plaisir. J’aimerais passer sous les 5’ au 1500m. » Manon: « me faire plaisir et 2’25 ou moins sur 800m » Noureen: « un top 50 aux championnats de France de cross cet hiver, et sous les 5’ sur 1500m cet été. » David: « courir le plus vite possible » Julian: « cette année je repars de zéro, avec un nouvel entraîneur et une motivation au zénith. Mon objectif prioritaire restera de passer sous la barrière des 2’00 sur 800m ! » Julien: « me faire plaisir » Mick: « Je suis devenu triathlète maintenant et mes objectifs vont être les cross cet hiver afin de préparer la saison de tri puis le semi d’Annecy pour ensuite tenter la qualification aux France Elites de Triathlon CD. » Sasha: « améliorer mes performances sur 800m et 1500m et rencontrer de nouveaux athlètes afin de nouer des liens avec eux. » Quels sont les moments forts de ta jeune carrière d’athlète ? Louise: « les relais 4 x 1000m qui nous ont toutes soudées et ma première compète sur piste : un 800m pour les Interclubs. C’était très impressionnant ! » Manon: « les relais 4 x 1000m. Ces courses ont tissé des liens très forts entre les relayeuses et nous ont bien motivées pour la suite. » Noureen: « les relais 4 x 1000m qui ont révélé une super équipe. Mes premiers Championnats de France Cadettes sur 1500m ! La joie de la qualif, le stress des demi-finales, une ambiance toute particulière qui m’a donné l’envie de recommencer avec des objectifs à la hausse ! »


Les jeunes d’Annecy Julian: « en Octobre 2008, nous avons gagné en Cadets le titre des « Interclubs jeunes nationaux », ce qui nous a permis de participer à la Coupe d’Europe des Clubs juniors à Riefi en Italie en Septembre 2010. Une belle expérience et un moment inoubliable ! » Julien: « les championnats de France de cross en cadet et les relais 4x1000m » Mick: « j’ai de très bons souvenirs de meetings sur 800m et 1500m. La cerise sur le gâteau a tout de même été mon titre de champion de ligue Rhône-Alpes de triathlon sénior l’année dernière qui m’a permis de me qualifier au Championnat de France Elite de triathlon CD. » Sasha: « pour moi les moments forts de la carrière d’un athlète sont de remporter des courses importantes, de rencontrer de nouveaux athlètes et surtout d’être solidaire avec les membres de son club, que ce soit à l’entraînement ou en compétition. » Qu’apprécies-tu au sein de ton Club ? Louise : « j’aime la bonne ambiance de notre Groupe. Même si le demi-fond est un sport plutôt individuel, on peut toujours compter sur les autres quand ça devient difficile. » Manon: « L’ambiance est géniale, tout le monde s’entend bien, se soutient et s’encourage. » Noureen: « les stages, les déplacements en compétitions et l’ambiance entre athlètes. » David: « au club et dans le groupe, il a une super ambiance et des athlètes avec lesquels je peux m’entraîner. » Julian: « j’adore participer aux Interclubs, la compétition par équipe par excellence, qui nous pousse à nous surpasser. A Annecy ce que j’adore reste néanmoins le groupe demi-fond qui se soude de plus en plus, avec un entraîneur motivé qui va amener chacun et chacune vers une progression constante. » Julien: « l’ambiance du groupe et les compétitions. » Mick: « il y a un très bon groupe de jeune, nous sommes plusieurs à avoir le même niveau donc c’est vraiment intéressant pour s’entraîner dans de bonnes conditions et avec le sourire ! » Sasha: « ce que j’apprécie au travers de l’athlé et du club, c’est la bonne ambiance à l’entraînement et de vivre des expériences qui peuvent ensuite être utiles au cours de ta vie. »


Les jeunes d’Annecy avec Sébastien Gamel

Entrainer des jeunes athlètes en 2012 J’ai commencé à m’intéresser à l’entrainement très tôt, j’avais 18 ans. Pendant ma carrière de jeune athlète, j’ai toujours été très curieux et je voulais comprendre l’entraînement. J’ai eu envie d’entraîner car j’ai été fasciné par un de mes premiers coaches, j’avais 14 ans et j’étais en Sport Etude Foot. Notre entraineur, je le considérais comme un second père, je l’aurai suivi n’importe où. Il m’a inculqué l’envie de travailler, de progresser et le rêve du haut niveau. Depuis 4 ans, j’entraîne à mon tour. J’ai commencé par 2 athlètes mais très vite j’ai cherché à faire partie d’un grand groupe car je considère le sport comme une aventure collective et je suis persuadé que la force collective permet de grandir beaucoup plus vite. Entrainer en 2012, c’est complexe car nous sommes dans la sphère de la communication permanente. Nos jeunes n’ont plus l’habitude de la relation directe, « face to face », ils préfèrent communiquer via Facebook, sms, mail… Dans cette aire nouvelle, il faut donc savoir s’adapter en permanence à leurs codes, leurs modes de communication mais aussi leur apprendre à faire confiance. Aujourd’hui, j’arrive sur Annecy avec mon expérience d’athlète mais aussi mon expérience du très haut niveau. Depuis 10 ans, je côtoie des athlètes de l’Equipe de France (Yohan Durand, Yohan Kowal, Benjamin Malaty) et j’ai la chance de pouvoir partager leur quotidien.

Sébastien GAMEL Age : 31 ans Record perso : 800 : 1’48’’1 / 1500 m : 3’42’’5

J’ai aussi passé 8 années aux côtés de Sophie Duarte avec qui j’ai pu apprendre l’ascension du haut niveau.

Je vais essayer de répondre au mieux aux demandes des athlètes, ceux qui veulent faire du sport « performance » mais aussi ceux qui viennent juste pour partager un moment de plaisir sans vraiment d’enjeux sportif. Je tiens à maintenir cette cohabitation entre les individus et apprendre à tous les valeurs de la vie en collectivité. Les valeurs de partage, de cohésion et de sacrifice pour l’autre. C’est pour ça que dès cet hiver, les projets collectifs à travers les équipes de cross vont prendre une place essentielle sans pour autant dévaloriser le projet individuel de chacun.


Les jeunes d’Annecy avec Philippe Guerin Les années d’apprentissage sont, pour moi, le moment clef de la carrière de l’athlète. Si on réussit la période de formation en donnant les bonnes bases et l’envie à l’enfant/athlète alors on à plus de chances de le voir continuer et s’épanouir dans ce sport qui est souvent ingrat. Beaucoup d’entrainement, dans des conditions pas toujours faciles, pour peu de compétitions. Certains pensent qu’il faut mettre les meilleurs entraîneurs dans les écoles d’athlétisme (j’en suis) et que si le travail est bien fait en amont alors les choses se dérouleront plus facilement après.

C’est comme ça que je forme les élèves de la section athlétisme de mon collège et c’est ceux là qui restent le plus fidèles au club. J’ai toujours eu la vocation de m’occuper des autres et dans mon premier club à Pontcharra on était tous athlètes et entraineurs. J’ai eu beaucoup plus de satisfactions comme entraineurs que comme athlète et le coté gestion de l’humain et du groupe me passionne. Les émotions, les grands moments de joie, les désillusions, les déceptions, les rires, les pleurs, tous ces sentiments font parties de la vie de l’athlète et de l’entraineur.

Mais ce qui reste au final c’est le plaisir qu’on à eu à travailler avec ces jeunes, à les voir grandir et évoluer Personnellement, je prends un immense plaisir à faire positivement et on s’imagine qu’on leur a apporté un découvrir les différents gestes athlétiques aux jeunes. petit plus dans la vie… Je les vois comme de la matière brute, pleine d’énergie et d’envie, qu’il faut polir patiemment sans l’abimer ni Philippe GUERIN, Entraineur à l'AHSA pour les la dégouter. jeunes et les épreuves combinées Je pense également qu’il leur faut une formation multiple pour pouvoir réussir au mieux plus tard.


Génération ZAPPING Dis moi ce que tu veux faire comme activité à la rentrée ? Et oui aujourd’hui, du moins dans la grande majorité, ce ne sont plus les parents qui confient leur enfant au club sportif ou culturel, mais bien les enfants qui choisissent d’y aller. Nos chères petites têtes blondes se décrivent par une hyperactivité débordante de curiosité, de besoin de jouer, et sont maîtres dans l’art du zapping. Comment ne pas être attendri ou avoir l’œil admiratif en voyant son bambin pianoter sur son petit ordinateur ou faire glisser d’un mouvement du doigt les photos de votre téléphone portable. Force est de constater qu’ils évoluent au rythme effréné de notre société moderne. Enfin de canaliser cette énergie galopante, les parents n’ont que l’embarras du choix parmi toutes les activités que proposent les différentes structures sportives et culturelles de notre région, et il n’est pas rare de voir des enfants qui ont deux, trois activités différentes dans la semaine. Dans une activité sportive comme l’athlétisme, le triangle (courir, sauter, lancer) permet largement de capter l’intérêt des jeunes tout en assurant une pratique de qualité mettant l’accent sur la motricité. Les écoles d’athlétisme sont généralement ouvertes aux enfants dès l’âge de 7 ans jusqu’à 10 ans (étape cruciale pour le développement de la coordination, de la souplesse, de la vivacité, du temps de réaction..), dans cette période le système nerveux est malléable. La durée des séances ne doit pas dépasser 1h30 et il est à mon sens judicieux de multiplier les ateliers sur une durée ne dépassant pas les 20 minutes, l’effet ZAPPING et ludique étant une priorité pour les enfants. La récupération doit être aussi pris en compte plus encore que chez l’adulte. L’esprit de groupe doit être aussi pris en compte et les compétitions doivent être organisées de même manière et dans une même durée comme cela se pratique aujourd’hui sur le département savoyard qui organise des épreuves sous forme de pentathlon (vitesse 30m plat, 30m haies, poids, hauteur, penta bond)

pour les catégories poussins et cela en moins de deux heures. L’idéal étant de conclure ces journées par un goûter et une remise de médailles à chaque participant. Le ressenti des enfants est souvent le même « trop cool ! ». Les parents et organisateurs acquiesceront d’un sourire et seront tout aussi satisfaits du moment passé. Pour conclure, l’activité physique doit faire partie de l’éducation d’un enfant et cela le plus tôt possible, elle rythmera toute sa vie en influençant de manière positive son bien-être, sa santé, et lui ouvrira tous les espaces de liberté. Pierre De-Baerdemacker


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Programme du dimanche 27 mai 2012 8h45 : Appel des concurrents: Junior Femme et Cadet Homme + briefing 9h00 : Départ 9h30: Arrivée 9h15 : Appel des concurrents: Senior Femme/Vétérante Femme et junior Homme + briefing 9h30 : Départ 10h15: Arrivée 9h45 : Appel des concurrents: Senior Homme/Vétéran Homme + briefing 10h00 : Départ 11h: Arrivée 12h00 : Ouverture du Buffet 14h00 : Remise des prix 14h00 : Début des navettes de retour centre ville de Gap

Cadets hommes et Juniors femmes 5km pour 370m D+ et 70m D-

Séniors femmes, vétéranes et Juniors hommes 10km pour 700 m D+ et 400m D-

Séniors hommes, vétérans 12km pour 1000 m D+ et 700m D-

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Trail Référence La course à pied montre la voie Nouvelle émission, TRAIL REFERENCE intéressera tous les amateurs de course à pied engagée. Pour le seul magazine dédié à cette discipline dans le paysage audiovisuel français, Montagne TV s’est attaché les conseils de spécialistes qui apportent ici toute leur expertise des sports outdoor et plus particulièrement du trail. On y trouve des conseils d’entraînement, de nutrition, d’équipement, les résultats sportifs, les parcours à découvrir… Karine Lima, animatrice et sportive émérite, présentera ce nouveau magazine. Avec son invité, Karine évoquera l’actualité du trail et ses sports outdoor et dispensera des conseils avisés de nutrition, récupération, entraînement…pour une bonne pratique du sport.

Durée : 26 minutes Diffusion : Vendredi à 20h30 Pour voir la bande annonce, cliquez ici Présence de Montagne TV : sur le canal 79 de CanalSat dans le bouquet initial, et sur l’ensemble des box des opérateurs de téléphonie (Orange, Bouygues, SFR, Free…)


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La Précision, comme la Rider, symbolise la réussite en France de Mizuno. C’est avec ces deux modèles que les nippons ont pénétré le marché français à la fin des années 90. Ils ont su les faire évoluer pour suivre les tendances. LES POINTS FORTS 10 ans de test en Précision, cela permet d’avoir du recul. Et de se rendre compte du chemin parcouru pour un modèle hybride, qui n’a jamais su choisir entre la compétition et l’entraînement, et qui, du coup, peut s’adapter au deux. Ce que l’on retient, c’est avant tout cette souplesse de la semelle, qui permet de dérouler en toute facilité, sans forcer sur le pied. Ce qui est évident aujourd’hui, dès les premières foulées, sans rodage, l’était moins avec les premières moutures. Elle a accru aussi ses qualités de tonicité, la Précision attaque plus fort, son rendement est meilleur, au détriment toutefois, de son amorti. Le confort pourrait y perdre, mais sa plus grande souplesse limite les dégâts. Tout est question de dosage, et, en l’occurrence, chez Mizuno, on est passé maître dans la maîtrise de ses différents paramètres. LES UTILISATIONS Comme elle a tendance à se radicaliser, la Précision n’est pas à mettre à tous les pieds, la Précision privilégie quand même la vitesse et le chrono. Aussi, ce qui lui reste de confort, fera le bonheur des athlètes (- de 75 kg) qui veulent se préparer en nature sur des séries courtes ou longues ; ils auront les sensations avec toutefois, un minimum de protection, celle qui permet de voyager loin. Elle sera efficace aussi sur la piste pour les lourdes séances de 1000 m, dans la perspective d’une préparation sur semi ou marathon. Pour la compétition, du 10 km au marathon, elle pourra se révéler utile pour passer sous les 36’ ou les 2h 45’. Ensuite, pour battre des records, il faudra chausser plus léger. Et plus inconfortable. Toujours une question de dosage !

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Chaussures Dans le même esprit on parle beaucoup de "minimalisme" en ce moment, eh bien visiblement la chaussure ultra lègère ne remporte pas les suffrages. On voit assez nettement que le coureur privilégie l’amorti avec une chaussure qui avoisine les 250gr et même un peu plus, c’est rassurant nous n’avons pas assez de recul pour savoir l’étendue des blessures avec des chassures ultra légères, c’est le sujet du prochain Mag.

J’ai voulu faire ce petit sondage, en effet on annonce sur différents sites que d’après les tests effectués à l’arrivées des courses c’est Asics qui tient le haut du "classement". Effectivement d’après les résultats c’est ce que l’on retrouve, c’est agréable de voir que les coureurs ne portent pas obligatoirement les chaussures des "champions". En effet c’est bien souvent Adidas qui domine l’avant des pelotons sur les grandes courses. A noter la belle percée de Brooks qui arrive a se faufiler de bien belle manière à la hauteur de Salomon (Trail) et Adidas.


10km de Cluses par Rachel Bontaz et Daniel Vanel Bonjour Daniel, Tu as choisi un nouveau tracé pour et on repart pour une deuxième boucle identique. L’arrivée est jugée sur le stade devant la tribune. C’est le 10 km de Cluses ? Pourquoi ? donc un parcours très roulant, sans difficultés, avec Notre course est une course homologuée officiellequelques relances rompant la monotonie. Il est moitié ment. On est donc dans l’obligation de faire remesurer sur route, moitié sur piste cyclable. le parcours tous les 5 ans. On devait le faire cette année. On a donc profité de l’occasion pour changer de Quels seront ses avantages par rapport à l’ancien ? parcours. Nous avons donc décidé de délocaliser la course pour mettre en valeur notre nouveau stade et ses D’abord pour les habitués de notre course un changeinstallations. Pour nous, la logistique est plus facile à ment complet de parcours. Pour les coureurs, le parorganiser et on a tout sous la main : parking, vestiaires, cours sera assez similaire à l’ancien. Le gros point podouches, des tribunes pour les spectateurs…et puis ça sitif est le passage et l’arrivée sur la piste. Cela permet nous permet de faire découvrir aux coureurs un autre aux spectateurs de bien voir les coureurs et de pouvoir quartier de Cluses. les encourager. Les courses enfants se dérouleront entièrement sur la piste et permettra aux parents de suivre Peux-tu nous décrire le nouveau parcours ? la course de leur champion en herbe. On a gardé le pasLe départ aura lieu au cœur du quartier de Messy que les coureurs vont traverser pour rejoindre la piste cy- sage sur la piste cyclable qui longe l’Arve pour le côté clable qui longe l’Arve. La première partie est assez nature du tracé et on traverse un quartier plus résidenroulante avant d’aborder la seule montée du parcours tiel où il y a moins de circulation. Ce n’est pas vraipour traverser l’Arve par le Vieux Pont de Cluses et un ment un parcours citadin tracé sur de grandes artères passage proche du centre-ville. A la montée succède comme à Annemasse ou Annecy mais il se rapproche une petite descente pour une portion entièrement sur la plus de celui de Saint-Pierre-en-Faucigny. Il est relatipiste cyclable longeant l’Arve. Les coureurs pourront alors profiter d’une ligne droite de presque 2 kms au vement roulant même si on a été obligé par la seule milieu d’espaces verts bien connu des joggers et des côte de Cluses (très courte). On espère qu’il plaira aux promeneurs clusiens (sur les rives de la rivière, on peut coureurs. parfois apercevoir des castors si on est chanceux). Ensuite on sort de la piste cyclable pour rejoindre le stade par le pont de la Sardagne. On effectue un tour de piste

...


10km de Cluses par Rachel Bontaz et Daniel Vanel Peux-tu nous expliquer comment se passe l’homolo- et valide ou non le parcours. Le jour de la course, les organisateurs doivent respecter à la lettre le parcours. gation d’un nouveau parcours? Un commissaire de course est désigné par la ligue pour Homologuer un parcours est un grand moment de plaivérifier le déroulement de la course. sir. Il faut d’abord préparer le parcours de façon à savoir exactement où on veut passer (trottoirs, virages…). Le mesurage est effectué par un officiel de la FFA en Tu as l’idée de la création d’une épreuve supplévélo avec un compteur spécial : normalement, il en faut 2, mais comme ils ne sont pas assez nombreux, il ré- mentaire, une course en relais : pourquoi ? pète toutes les étapes 2 fois. Il faut disposer d’une ligne Cette année, on va proposer une course en relais par 2 droite de 500m qui peut ne pas être sur le parcours mais en parallèle de la course principale. Chaque relayeur pas trop loin. Il commence par mesurer les 500m avec effectuera une boucle du parcours. Le but est d’attirer un étalon spécial. Ensuite, il étalonne son vélo sur ces des coureurs qui hésitent à se lancer sur 10 kilomètres. 500m, 2 fois. Il note son résultat et la température. Il Ça peut concerner des coureurs débutants, mais aussi recommence l’opération après le mesurage. S’il trouve des cadets ou des juniors qui voudraient se frotter aux une différence trop importante, il recommence, et il ne seniors, et pourquoi pas des pistards qui voudraient se doit pas y avoir une trop grande amplitude thermique. tester en vue d’un 5000m sur piste, ou tout simplement Après avoir étalonné son vélo, il commence le mesu- des couples de coureurs qui voudraient faire une course rage en prenant des points de repère régulièrement sur en duo. Cette épreuve permettra de toucher un plus le parcours). Il fait le parcours dans sa totalité en pre- large éventail de coureurs et de dynamiser la course. nant des photos des points stratégiques (croisements, Cela se fait déjà dans les trails, dans certains marathons virages, si on doit couper une route…). Il faut savoir alors pourquoi pas sur une course de 10 kms. qu’il fait le parcours à vélo, à Cluses, il n’y a aucun problème de sécurité mais dans les grandes villes, il faut faire escorter l’officiel par la police ou la gendar- Pour conclure que dirais tu aux coureurs pour les merie ! Quand il a fait tout le parcours, il vérifie la dis- encourager à venir participer à votre épreuve ? tance. Forcément le résultat n’est jamais juste du premier coup. Il réajuste la distance grâce aux repères On va essayer de bien accueillir tous les participants qu’il a pris ou en bougeant l’arrivée ou le départ. Et quelque soit leur niveau et leur âge puisque nous probien sûr, il recommence encore une fois. Si la seconde posons également des épreuves pour les plus petits à fois, il trouve un résultat différent (il a quand même partir de 4 ans. Le parcours emprunte des voies bien une petite marge d’erreur). Il recommence jusqu’à ce connues de tous les joggers clusiens. Le parcours très qu’il soit juste. Il repère alors le départ et l’arrivée avec roulant pourra satisfaire les plus rapides à la recherche des clous de géomètre. Ensuite, il mesure le 1er kilo- d’un chrono, et le côté convivial avec les relais, la mètre, le 5ème et le 9ème pour une course de 10 kms qu’il course par équipe et les enfants permettra à tout le repère avec des clous de géomètre. Après il retourne monde de courir avec plaisir. Les 151 licenciés de notre s’étalonner sur la ligne droite de 500m. Si le résultat ou club vont se mettre en quatre pour faire plaisir à tout le la température de l’air varie trop, on recommence au monde. début. Merci à vous (Nico) A partir de ses notes, l’officiel établit un dossier de mesurage avec les photos et les particularités du parcours Le site


Trail sur neige la Fée Blanche - Activasport L’Office de Tourisme des Aillons-Margériaz vous invite à participer pour sa 3eme année consécutive, au Trail sur neige « La Fée Blanche – Activasport », qui aura lieu sur le domaine Nordique de Margériaz le 25 février prochain. Tout comme les années précédentes, le départ sera donné en semi-nocturne, à 18h sur le front de neige de Margériaz. Au cœur du magnifique Bois de Chavanu, c’est sur la piste de ski nordique « Les fées » que les coureurs s’élanceront pour un parcours de 10.7 kilomètres et 220 mètres de dénivelé !

Au total, 281 coureurs se sont classés lors de la précédente édition. Par ailleurs, Le Trail « La Fée Blanche – Activasport » est intégré au « Challenge des Trails », fédéré par le Parc Naturel Régional du Massif des Bauges. A l’issu des différentes courses, des points sont comptabilisés pour le classement général, qui regroupe les épreuves suivantes : Le Trail blanc du Semnoz, Le Trail du Nivolet-Revard, Le Grand Raid 73, Le Trail de Faverges Odlo et le Trail d’Albertville. Les coureurs devront être équipés d’une lampe frontale pour prendre le départ de la course. Le retrait des dossards s’effectuera à partir de 15h00, jusqu’à 17h30.

Les bulletins d’inscription sont disponibles en ligne sur www.lesaillons.com, rubrique événements. La particiQui succèdera à Gilles Segris, pation est de 12 € par personne, à envoyer avant le 22 vainqueur en 2010 ? février. L’inscription donne droit à un cadeau à base de proL’an passé, les conditions météorologiques étant diffi- duits locaux, une soupe de légumes ainsi qu’un vin ciles, le record de 2010 n’a pas été détrôné (39 minutes chaud. et 33 secondes chez les hommes par Gilles Segris et 50 minutes et 33 secondes chez les femmes avec Anne- Chaque participant devra fournir une photocopie ou Lise Chamiot Poncet). une présentation de la licence FFA, ou encore, un certiEn 2011 c’est donc Sébastien Fayolle qui s’est imposé ficat médical de moins d’un an pour les non licenciés. en 43 minutes et 19 secondes. Chez les femmes, c’est Inscription possible également sur place, le jour même, Anne Lise Chamiot Poncet qui a remporté la course de 15h à 17h sur le site de Margériaz au prix de 14 €. pour la seconde année consécutive, en 55 minutes et 57 secondes.



Site qui se veut rassembleur au delà des Teams et de la guerre des étiquettes. Ici, nous allons parler entraînement, c'est à dire de préparation physique, de préparation mentale, de nutrition, d'étirements, de technique, de tactique, de matériel ... et aussi de bonheur. Les trailers sont unis par une même passion de découvrir et se découvrir, du débutant au chevronné.

Je vous ferai partager mes articles, mes recherches, mes procédés, ma philosophie d'entraînement et je serai à votre écoute. Mais tout d'abord, je vais me présenter : Coureur depuis l'âge de 9 ans avec des records départementaux et régionaux sur 1000 et 3000m. Tous les titres en cross et piste de champion départemental à national (celui-ci par équipes!). Premier coureur du Team Asics de trail en 2005, puis seulement entraîneur jusqu'au titre mondial d'Erik Clavery en 2011, le fruit d'un travail acharné et d'une collaboration sans faille. J'ai ou j'ai eu le privilège d'entraîner, conseiller ou suivre des athlètes comme Manu Gault, Xavier Thévenard, Franck Bussière, Patrick Bohard, Vincent Faillard, Thomas Saint Girons ... qui malgré leur talent savent rester simples et généreux. J'entraîne également des anonymes avec la même honnêteté et passion. Je possède un Master 1 de Préparation Physique, Mentale et Réathlétisation, et je mène actuellement 2 protocoles de recherches sur la quantification des charges d'entraînement et le concept de monotonie. Enfin, j'écris depuis 2005 dans le 1er Mag de trail : Trail Endurance-Mag. Vous êtes tous bienvenus sur cet espace pour lire, échanger, collaborer ou être coachés.

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Hélène MAMAN, professeur d’EPS et sportive passionnée Combien de fois, au cours d’un footing ou d’une séance d’entrainement, avez-vous été interpellé par un passant ou un randonneur vous demandant si vous préparez une compétition ou si vous courrez pour le plaisir ? Mieux encore, ne vous est-il jamais arrivé d’obtenir comme réponse à la question : -

« vous préparez une course ? non, non, je cours pour le plaisir ! »

Y aurait-il vraiment une opposition, en termes de plaisir, entre s’entrainer en vue d’une compétition et courir pour profiter du grand air, ou d’un beau paysage, ou encore pour se détendre à la sortie du bureau… ? Il est difficile d’imaginer qu’un athlète compétiteur passe des heures sur un stade sans y éprouver du plaisir. Au contraire, souvent plus on court et plus on a envie et même besoin de courir. Et c’est justement parce qu’on y éprouve du plaisir. Le rôle des endorphines à ce niveau a été prouvé par Docteur Henning Boecker de l’Université de Bonn et les résultats de cette étude ont été publiés dans la très sérieuse publication Cerebral Cortex. La différence entre les coureurs compétiteurs et les autres se situe plutôt au niveau de la motivation. Les uns recherchant une motivation dite « intrinsèque » c'est-à-dire liée directement à la pratique de l’activité alors que les autres, les compétiteurs, seraient plus influencés par une motivation « extrinsèque » c'est-à-dire liée à des éléments indirectement liés à la pratique, comme par exemple l’envie d’obtenir une récompense. Mais pour tous ces coureurs, si la pratique de la course à pied n’entraine pas ou plus un sentiment de plaisir, il y a fort à parier que l’entrainement cessera rapidement. L’objectif de cet article est donc de donner quelques pistes pour vous permettre de va-

rier les conditions de course et ainsi éviter de sombrer dans la monotonie et la lassitude qui sont souvent à l’origine de l’abandon de la pratique. La nouveauté et la surprise sont des facteurs de maintien de la motivation. A vous de les susciter et de faire preuve d’un peu d’imagination ! Tout d’abord un premier moyen de lutter contre la monotonie est de varier le type de séance. Alterner par exemple une séance de course à allure régulière, une séance de fractionné (alternance de périodes de courses à allures variées) et des séances de course à allure progressivement accélérée. En fonction de vos objectifs et de votre niveau, ces allures et les durées des différentes périodes seront variables. Ainsi pour une séance d’une durée totale de 45 minutes de course : il existe une infinité de façon de répartir votre effort et ainsi de varier les sensations : 1/ 45 minutes à allure régulière 2/ 15 minutes à allure lente puis 20 minutes de fractionné de type 30 secondes de course à allure soutenue alternées avec 30 secondes de course lente puis 10 minutes de footing 3/ une course progressivement accélérée toutes les 10 minutes environ 4/ une course où les changements d’allure se font en fonction de ses propres sensations, sans se soucier du chronomètre 5/ une course où les changements d’allure se font en fonction du relief (accélérer dans les cotes, ralentir en descente) ou en fonction des changements de direction (accélérer sur une ligne droite, ralentir au changement de direction, puis ré-accélérer au changement de direction suivant) Un autre levier pour varier les séances est d’alterner entre des séances en groupe et des séances en solitaire. Si vous avez l’habitude de courir en groupe, essayer de faire un footing seul et laisser libre cours à votre réflexion. Votre cerveau s’évadera, et vous vous surprendrez à rêver ou au contraire à réfléchir à des sujets plus ou moins importants. En prime, vous constaterez que vous aurez les idées claires et vous poursuivrez facilement cette réflexion après votre séance.


Hélène MAMAN, professeur d’EPS et sportive passionnée En variant vos parcours d’entrainement, vous aurez aussi un autre aperçu des lieux que vous traverser et vos sensations en course évolueront. Essayer par exemple tout simplement de changer le sens de votre boucle, le début devient la fin, vos repères ne sont plus les mêmes et ce sont toutes vos sensations qui changent. De plus, en inversant le sens de votre course, vous vous sentirez mieux à un endroit où d’habitude vous éprouviez peut être plus de difficulté et vous apprécierez mieux cette portion du parcours. Or, comme notre cerveau anticipe ces sensations de bien être et au contraire de souffrance en fonction à nos expériences passées, en modifiant le sens du parcours, vous éviterez ces mauvaises sensations. Et quand vous referez votre parcours dans son sens habituel, l’impression de difficulté ou de lassitude que vous ressentiez à un endroit précis du parcours aura disparu ou sera déplacée. Essayer de trouver différents parcours dans un cadre différent : un parcours en forêt, un parcours en bord de rivière, un parcours en ville, en privilégiant les parcs pour limiter l’inhalation des gaz d’échappement et en recherchant un maximum de chemin ou pelouse à la place du goudron qui est beaucoup plus traumatisant pour vos tendons et articulations. Faites l’effort d’être attentif à l’environnement qui vous entoure. Pour cela, laissez votre lecteur MP3 à la maison et écouter les bruits de la nature qui vous entoure. Ecoutez le chant des oiseaux, le bruit du vent dans les branches, le clapotis de l’eau ou le silence de la nature… Imprégnez vous de cette musique naturelle, laissez libre court à votre imagination, détente garantie ! Si vous avez l’habitude de courir en musique ou en ville, dans un environnement sonore bruyant, il vous faudra peut être quelques sorties pour retrouver ces sensations et entendre ces sonorité que vous avez oublié ou auxquelles vous ne prêtez pas attention. Pour changer l’ambiance de votre entrainement, changez l’heure de vos séances. Que ce soit en ville ou en campagne, selon le moment de la journée, l’atmosphère n’est pas la même. Le matin vous sentez la nature qui s’éveille, la brume encore présente, les oiseaux sont encore endormis, seuls quelques uns vous saluent au passage. La ville aussi s’agite doucement. Les lieux remplis d’une foule frénétique en pleine journée semblent vous être réservés. Vous êtes libres : libre de vos mouvements, libre de votre rythme de course, libre de lever les yeux pour regarder les façades des immeubles qui vous entourent au lieu de garder le regard fixé sur les autres usagers, de manière à ne pas entrer en collision avec eux. Vous croiserez le com-

merçant qui prépare sa boutique avant l’arrivée des premiers clients, vous sentirez l’odeur du pain chaud devant la boulangerie et apprécierez encore plus le plaisir de courir en voyant un homme d’affaire sortir de chez lui, mallette sous le bras, et monter dans sa voiture alors que vous bénéficiez encore d’un peu de répit !. En prime, après un footing matinal, vous serez en forme pour toute la journée, doté d’une énergie saine et durable. Une journée de bureau ou de tension se supporte beaucoup mieux quand on a mis son corps en mouvement dès le matin. A l’inverse le soir, appréciez le coucher de soleil, les lumières orangées, le retour au calme. N’hésitez pas à vous arrêter pour vous étirer dans un endroit qui vous plaît particulièrement, en bord de rivière par exemple, et laissez vous imprégner par ce calme, respirez à plein poumon, laissez échapper les tensions accumulées dans la journée. Courir dans la pénombre exige une plus grande attention visuelle, soyez vigilent à le pose de vos appuis et préférez des courses à allure modérée afin de ne pas vous blessez. Courir doit rester un jeu. Une petite montée, allez, j’accélère jusqu’en haut ! Je défie le cycliste qui passe à coté de moi. Je fais un petit sprint dans le sable, évite les vagues. Je défie mon compagnon d’entrainement : « le premier arrivé au croisement suivant à gagné », etc… Appréciez la sensation de vitesse lors d’une course en faux plat descendant, sentir ses jambes nous dépasser, allonger la foulée, se laisser entrainer par la vitesse. En courant sur un sentier en forêt, je m’amuse du défilement des arbres dans mon champ visuel, plus le sentier est étroit et technique, mieux c’est. Il en est de même en descente. En prime ces petits jeux sont de bons moyens pour améliorer ses appuis et avoir des appuis actifs. Alors chaussez les baskets, variez les lieux et les ambiances, ouvrez vous à votre environnement, osez vous évadez au sens propre comme au figuré, et ainsi le plaisir de courir demeurera … Ces petits trucs permettent au coureur entrainé et performant comme au débutant qui ne recherche pas la compétition de conserver le plaisir de courir, tout en se donnant les moyens de progresser. Car ne l’oublions pas, le plaisir vient aussi du fait de se sentir compétent, mais c’est une autre histoire… Hélène MAMAN, professeur d’EPS et sportive passionnée France de cross, Hèlène avec le dossard 377


Les France 2012 05/02: Championnats Régionnaux de cross à Aix les Bains (73)

 04/03: Championnats de France de Cross-country - La Roche sur Yon (P-L)  01/04: Championnats de France des 10 km - Roanne (R-A)  14/04: Championnats Nationaux des 100 km - Belvès (AQU)  27/05: Championnats de France de Courses en Montagne - Gap (PRO)  03/06: Championnats Nationaux d'Ekiden - Ballan-Mire (CEN)  06/10: Championnats Nationaux des 24 Heures - Vierzon (CEN)  07/10: Championnats de France de Semi Marathon - Nancy (LOR) 

19/02: Championnats Inter-Régionnaux de Cross La Tour de Salvagny (69)

 

 


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Sur le Net

Le site Courzyvite

Le forum de Courir en pays de Savoie

Le site Votrecourse.com pour les organisateurs


Voici le tableau des "minimas" pour se qualifier dans les différents championnats de France

Minimas 10 km

Minimas semi marathon Catégories

Hommes

Femmes

Juniors

1h21

1h55

*Espoirs

1h17

1h50

Seniors

1h15

1h45

Vétérans 1

1h21

1h50

Catégories

Hommes

Femmes

Juniors

37'

46'

Vétérans 2

1h30

1h55

Espoirs

35'

44'

Vétérans 3

1h40

2h00

Séniors

34'

43'

Vétérans 4

1h55

--

Vétérans 1

37'

48'

Vétérans 2

40'

51'

Vétérans 3

46'

55'

Vétérans 4

51'

55'

Minimas marathon Catégories

Hommes

Femmes

Espoirs / Séniors

2h45

3h30

Vétérans 1

3h05

3h45

Vétérans 2

3h20

3h52

Vétérans 3

3h45

4h00

Vétérans 4

4h30

---


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