Un paysage dans mon assiette

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cahier d'Êcriture "Un paysage dans mon assiette" Concours collège 2014


L' artothèque Mutuum de la Ligue de l'enseignement des Landes propose chaque année des concours d'écriture aux collègiens des Landes dans le cadre des actions éducatives Nectar. Des ateliers d'écriture se mettent en place à la demande des établissements auprès de l'artothèque Mutuum.


Ecrire : essayer méticuleusement de retenir quelque chose : arracher quelques bribes précises au vide qui se creuse, laisser, quelque part, un sillon, une trace, une marque ou quelques signes. Extrait de Espèce d’espaces GEORGES PEREC


L’artothèque Mutuum propose chaque année, à l’occasion du Printemps des poètes, un concours d’écriture aux collégiens des landes. La thématique "Un paysage dans mon assiette " a été proposée en 2013 par l'artothèque en lien avec l'orientation donnée par le Printemps des Poètes "Au coeur des arts". Elle s’inscrit dans l’ensemble des actions éducatives et transversales Nectar (ateliers de pratique artistique ou d’écriture) proposés aux établissements scolaires tous niveaux, centres de loisirs ou médiathèques. L’intention du concours est de stimuler la participation autant des élèves que des enseignants qui par ce prétexte ont la possibilité d’y introduire des attentes, des objectifs avec une approche ludique. Les élèves par ailleurs trouvent par le concours, une visibilité inter-établissements et permet d’être lu par tous les publics grâce à la diffusion des médiathèques et par le site mutuum.fr. Une soixantaine de textes nous sont parvenus, soit individuels, soit travaillés sous forme d’atelier d’écriture avec un enseignant. C’est avec beaucoup de plaisir que nous vous proposons à travers cette édition numérique de découvrir la première sélection par le jury du concours : une vingtaine de textes des jeunes poètes. Le jury est composé de Laurent Cerciat, un plasticien dont la pratique est en lien avec les questions environnementales, Sabine Bultot, vidéaste et scénariste et Valérie Champigny, responsable de l’artothèque. La collection des Cahiers de l’artothèque est déclarée à la Bibliothèque Nationale de France. « Un paysage dans mon assiette » a donc conduit à une production de textes faisant appel à l’imaginaire, au souvenir d’enfance, ou encore au voyage. Les adolescents nous invitent dans une escapade onirique à travers une assiette à la manière où Philémon, dans la série de bande dessinée de Fred, entre dans des mondes imaginaires par les lettres de l'Océan Atlantique.

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Dans une seconde sélection, six textes de poésies ont été retenus : 1er prix, Laura Couderc, classe de 3e 2e prix, Laurye Poirel , classe de 3e 3e prix, Thomas Bazin, classe de 3e 4e prix, Clotilde Baraille, classe de 3e 5e prix, Alexandre Micheu, classe de 3e 6e prix, Antoine Fées, classe de 4e

La stimulation de la créativité poétique et de l’imaginaire, le goût du partage avec les autres ont été un moteur. C’est avec ce fil conducteur que l’artothèque souhaite réaliser une édition papier en braille pour rejoindre d’autres imaginaires. L’édition du Cahier d’écriture trouvera une suite en fonction des partenaires (entreprises ou particuliers) qui souhaiteront contribuer financièrement à sa réalisation. De chaleureux remerciements vont aux professeurs documentalistes qui ont contribués par la diffusion du concours au sein des établissements, aux enseignants qui ont su se saisir de l’opportunité d’ "Un paysage dans mon assiette" pour mettre en place des ateliers d’écriture, de lecture orale et enfin aux bibliothécaires des médiathèques qui ont souhaité collaborer à la diffusion des textes poétiques des collégiens des Landes. Remerciements particuliers aux enseigantes Sandrine Ferrer et Sonia Aubry de Hagetmau et Saint Paul les Dax. Valérie Champigny

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La crème anglaise Cette crème composée D’œufs de lait et de sucre et de ces gousses de vanille Que l’on mangeait dans ces assiettes de porcelaine avec dessiné sur chacune une de ces nombreuses fables de La Fontaine

Théo Lauretet,

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Spaghetti – ça me fait penser à l’Italie. Surtout aux incontournables pattes* à la bolognaise, aux pub. Panzani pour vendre leur sauce tomate de pattes* à la bolognaise avec un cuistot qui porte une toque.

Cyprien Cantegrit

Le confit de canard me fait penser que je mange un confit de canard chez moi dans les Landes à la campagne, ses criquets qui chantent jusqu’à la nuit tombée..

Axel Dumas

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L’aliment que j’ai choisi est les moules marinières, ce n’était pas la dernière fois que j’en ai mangé, le moment que j’ai choisi c’était il y a deux ans, sur le bord de plage, dans un restaurant. Je ne saurais vous redire le nom de ce fameux restaurant, mais le goût de ces moules marinières je m’en souviendrais pour tout au monde. À table aux côtés de mes deux sœurs et de mes parents nous étions heureux, le soleil était en train de se coucher, les vagues venaient se déposer sur le sable. Le temps s’arrêtait…

Bettina Beyris

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Je me souviens d’avoir mangé pour la première fois du poisson chez mes grands-parents. Ma grand-mère m’avait demandé de préparer deux poissons avec elle. Les poissons étaient tout roses et grands. Elle avait besoin d’aide vu qu’à soixante et onze ans, c’est dur de cuisiner tout seul. Mon grand-père, lui, buvait de la bière devant Zorro, ma cousine jouait dehors et mon cousin se douchait avant le repas. Après avoir épicé les poissons, nous les avons mis dans le four. Sachant que mon grand-père a un grand appétit, le deuxième poisson était pour lui.

Avant la mise en place du plat principal, mon cousin et moi avions mis les couverts sur la table, les carafes, les fruits…

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Une fois tout prêt sur la table, j’étais un peu content d’avoir préparé un plat mais à la fois dégoûté de devoir manger du poisson car je n’aimais pas ça. Je regardais les autres se régaler pendant que moi je mangeais du pain.

J’avais tellement faim mais je ne voulais pas l’admettre. Mes grands-parents m’ont dit de goûter sinon je n’aurais pas eu de glace alors j’en ai pris un peu.

C’était tellement bon pour une fois que j’adore le poisson. J’en ai repris trois fois mais il n’y a que ma grand-mère qu’il le fait bien et non ma mère..

Antony Gilardi

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Notre repas était constitué de poulet grillé, ananas, mangue, glace à la vanille, noix de coco. Autour de nous des palmiers, la plage, le sable chaud, l’eau transparente des Caraïbes, et le soleil de St Domingue nous entouraient.

Jade Renard

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Ce soir-là, c’était la fête. Mes parents fêtaient leurs 40 ans et le partageaient avec leurs amis. Notre cuistot, préparait le repas. Au menu, paëlla. Alors en le regardant, je réussis à mémoriser les ingrédients : Riz, Poulet, Fruits de mer, Poivron, Chorizo, Merguez/Chipolata, et surtout, un pointe de piment. Malgré l’heure, le piment me réveilla. Ah ce plat !!! Qu’est-ce que je l’aime

Killian Castets

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Des brocolis qui représentent la forêt. La viande qui représente la terre.

Alice Cazaubieilh

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Tout ce que l’on mange vient de partout, Il y a 1000 destinations dans un ragoût ; Comme les rizières pour le riz Côtoient champs entiers de brocolis. Comme la viande vient de l’abattoir, De notre assiette l’on peut voir : Les prés où vivent les agneaux Et ceux avec vaches et veaux ; Les paysans qui cultivent l’orge et le blé Et les agriculteurs qui enlèvent le lait aux vaches et à leurs petits Qui par des farines sont nourris ; Ces bêtes qui ne voient pas le jour, Qui ne profitent pas d’une basse-cour. Et même certains des féculents Dont on ne dit rien en les voyant, Immobiles, inertes dans notre assiette Aux cotés de canards en rillettes, Dans un bol, gouffre infâme, Pour nourrir hommes et femmes Dont les dents déchiquètent Le paysage dans notre assiette

Antoine Fées

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C’est une assiette creuse, mais remplie de sentiments. D’où je suis je peux apercevoir le reflet de ma lampe. Je regarde le bord de cette assiette et je vois une forme jaune, on dirait un œuf. Ensuite je tourne la tête d’un coup sec et je vois du vert, qui me fait penser à de la salade. De l’œuf et de la salade, les deux aliments que je préférais quand j’étais petite. Je peux décrire l’œuf comme une île, le jaune serait l’île qui flotterait sur le blanc, l’eau. La salade, j’en donnais tout le temps à mon lapin et du coup, j’ai commencé à en manger. J’ai tout de suite aimé.

Mais au centre de cette assiette je vois du vide, du blanc. Est-ce peut-être le sentiment que je ressens ! Le vide, La solitude, Je voudrais combler le vide de l’assiette, rajouter de la couleur, du rose, du rouge. Le rose sera comme des guimauves, le rouge, comme de la sauce tomate. Je décide de tourner l’assiette alors je vois écrit : « Porcelaine, made in France. A mon artiste préféré, ta mamie qui t’aime fort ».

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Je me suis souvenue que ma grand-mère m’avait offert cette assiette pour mes dix ans parce que j’adore l’art et tout ce qui s’y rapporte. Elle m’avait dit que dès que j’aurais un problème, je devrais ouvrir le placard, sortir l’assiette et la regarder jusqu’à ce que tous mes problèmes partent. Une fois qu’ils auront fui, je devrais ranger l’assiette et fermer le placard à clés. Toutes ses formes et ses textures qui sont dessus sont remarquables, je crois que je n’ai jamais vu un travail pareil. Les légumes sont peints d’un côté et la viande de l’autre comme si la personne qui mange triait sa nourriture.

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Je me retourne pour prendre de la peinture et combler le vide du milieu mais à peine le temps de lever le bras que l’assiette tombe et se fracasse en plusieurs morceaux. Je la regarde tomber, je m’accroupis au sol, je pleure. Je ne peux pas croire que j’ai été aussi maladroite. Après m’être calmée, j’ai réfléchi : la dernière image que j’ai de l’assiette était intacte, donc au lieu de la sortir du placard quand j’en aurai besoin, je n’aurai jusqu’à repenser à cette image.

Mais rien ne remplacera le visuel, le jaune qui fait penser à l’œuf, le vert qui fait penser à la salade. Et le vide, le blanc, le rien. Ce blanc qui ne sera plus jamais comblé.

Laura Couderc

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La chaleur de la viande mexicaine se confondait avec le froid de la crème glacée du Groenland, mon paysage très surprenant me touchait comme une mère qui câlinerait son enfant. Alexandre Micheu

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Quand j’étais petite, avec mon frère, ma maman nous faisait des salades lyonnaises. Elle était si bonne que rien que d’en parler j’en ai l’eau à la bouche. Certains moments je repense à l’odeur des patates sautées, des lardons et des croûtons et de l’œuf au-dessus de cette fameuse salade garnie de tous ces ingrédients, un sourire s’affiche sur mon visage et me fait repenser à mon enfance puis me donne l’envie de faire mon sac et de partir en famille dans ma ville natale retrouver toutes ces petites choses qui font chaud au cœur.

Une pizza italienne - Ça me fait penser au coucher du soleil sur une terrasse d’un restaurant ou au bord de la plage entre amoureux avec un petit feu au milieu puis le bruit des vagues qui défilent…

Ambre Pompéius

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Le chili con carne m’évoque des piments rouges, un pays chaud, le Mexique, la chaleur, les chapeaux mexicains, le son des maracas, la musique, des haricots rouges aux piments, le désert, le sable, de la danse, des saloons, des bars, des épices, des restaurants, des animaux de la région, des monuments, la sensation du sable chaud sous les pieds, entre les orteils, mais aussi les odeurs, la chaleur sur ma peau, ma peau qui brûle, après le bronzage. L’eau chaude, transparente, la fraicheur après la sieste au soleil, l’eau qui brûle encore sur la peau. Une envie d’évasion, de partir, s’envoler, nager, de découvrir ce beau pays chaud, de pouvoir sentir le sable entre mes pieds, de sentir l’eau pétiller sur ma peau au contact du soleil quand on bronze après être sorti de l’eau, de sentir les bonnes odeurs du pays.

Laurye Poirel

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Ce rougail me rappelle la Réunion, les épices et ce piment qui font brûler de plaisir vos papilles comme un volcan, et puis ce riz qui vient donner de la douceur comme cette mer qui réconforte et surtout cela me rappelle la famille, cette chaleur dehors pas désagréable surtout pour ce soir même si les moustiques tournaient autour de cette lumière qui réconforte comme si elle faisait partie de la fête et la joie de manger dehors avec cette musique de mes oncles qui jouent avec des instruments et vous donnent envie de bouger, de danser et surtout la joie autour de ce si bon plat tout ça c’est le paradis pour moi et comme cette chanson célèbre dit « Il en faut peu pour être heureux vraiment très peu pour être heureux se satisfaire du nécessaire… »

Thomas Bazin

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Nous sommes sur la terrasse d’un restaurant en Grèce dans les ruelles bordant le port de Chania. Assis sur des chaises en bois recouvertes de coussins bariolés devant une magnifique bâtisse vieille de plusieurs dizaines d’années, dévorant nos quatre moussakas qui ont le goût du soleil. Le phare de la ville nous fait face. Respirant le doux parfum de l’été crétois, j’entends le rire de ma mère qui résonne encore dans mes oreilles. Ce rire si communicatif, qui vous décroche un large sourire.

Clotilde Baraille

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Dans mon assiette je vois des spaghettis, délicieux et avec un bon goût de sauce et à côté des personnes en train de naviguer sur des péniches et qui jouent de la guitare et chantent, il y a des serveurs qui apportent des plats aux clients et prennent leur commande, il y a de grandes baies vitrées qui laissent passer la lumière.

Alexandre Lemoine

Sur une terrasse devant la mer et les palmiers, à Salou dans une ville à côté de Barcelone, devant moi dans un immense verre, de la gelée rouge jaune et verte qui m’a fait penser aux vacances. J’ai tellement voulu goûter cette chose, que lorsque j’en ai vu sur le menu, j’ai sauté dessus ! Verdict : je n’ai pas trop aimé…

Elsa Cambon

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Un jour de décembre, je m’aperçus de la signification des aliments. Ce jour-là, je n’avais pas très bien compris pourquoi moi, je pouvais voir leurs significations et pas quelqu’un d’autre. Mais en fait, c’était comme un don à explorer et à transmettre. Mais personne ne me croyait. J’étais seule avec ce don très curieux. Chaque aliment, chaque assiette signifiait un monde différent, parfois magnifique, parfois laid, mais ils étaient toujours magiques car à chaque repas, je m’y plongeais. Mes parents me demandaient souvent ce que j’avais car je restais toujours avant chaque repas, quelques minutes à observer mon assiette avec stupéfaction. Personne ne comprenais plus que moi les aliments car je voyais des montagnes ou la mer ou le désert mais ça n’avait pas d’importance car c’était parfait. Personne n’était plus heureuse que moi de voir des aliments dans une assiette, mais à chaque fois que je les voyais, je ne pouvais les manger sinon cela allait tout détruire alors je ne les mangeais pas. A l’entrée, au plat ou au dessert, les paysages variaient, mon préféré était le dessert car je voyais souvent un paysage fantastique, fabuleux ou même parfait.

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Une semaine après que j’eus découvert mon don exceptionnel, mes parents et moi sommes allés au restaurant. Mon don se révélait car chaque assiette était bien présentée. Je dis à mes parents ce que je voyais dans chaque assiette, à chaque repas, mais il ne me croyais pas jusqu’au jour où je leur ai prouvé. Je leur expliquai alors que je voyais toutes sortes de paysage, je pensais même parfois que j’y étais vraiment. Je décidai alors de faire partager mon don à toute personne le voulant que je les connaisse ou non. Tant que les personnes étaient heureuse, c’était le principal.

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Beaucoup de gens sont venus me voir pour savoir comment faire pour avoir la même vision. Je leur dis seulement de garder l’esprit et l’imagination grands ouverts et que cela viendrait tout seul.

J’étais extrêmement fière de moi d’avoir pu partager mon don avec d’autres personnes et que mon entourage aussi ait pu comprendre sans difficultés. Je me suis donc mis à écrire toutes mes expériences vécues avec les paysages que j’avais dans mes assiettes. Lorsqu’on voit un paysage dans son assiette, cela signifie donc qu’on a l’imagination grande ouverte qu’on fait abstraction de tout ce qui se passe autour de nous. J’espère que vous voyez comme moi maintenant, un paysage dans vos assiettes…

Enrica Cassiaut

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Le Poulet Boucané en Martinique Sur cette plage où l’eau était bleu turquoise, où le sable était blanc, où il faisait chaud, où mon frère courait et s’amusait. Nous nous assîmes à cet endroit quand maman nous donna un morceau de ce plat le poulet boucané, un plat traditionnel là-bas en Martinique. Ce plat est composé de poulet avec des épices, du riz et grillé au barbecue. Je sens et je sais que je réentendrai les vagues et que je reverrai ces magnifiques cocotiers qui nous faisaient de l’ombre pendant ces vacances ensoleillées. Estelle Laborde

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LES ACTIONS ÉDUCATIVES NECTAR L’artothèque de la Ligue de l’Enseignement des Landes vous permet d’emprunter des expositions et d’explorer les actions éducatives Nectar. Chaque alvéole Nectar contient une activité artistique et transversale soit en lien avec l'observation, l'écrit, le paysage ou les arts plastiques. La bibliothèque alvéolaire Nectar est consultable au CDDP des Landes / CANOPEE. Il est possible d'emprunter une alvéole ou Nectar dans sa globalité. Les projets des établissements peuvent être mis en lien avec les propositions artistiques des alvéoles. L'artothèque Mutuum accompagne les enseignants pour la construction des projets et les demandes de financements. Nectar a été conçu par des artistes et se poursuit avec des enseignants qui sans cesse l'adaptent. Les projets peuvent être accompagnés par des artistes. Tous les projets en lien avec la thématique de Nectar (avec ou sans accompagnement d'artistes) peuvent intégrer la Collection ouverte des la bibliothèque Nectar, de même que les propositions pédagogiques d'artistes. mutuum.fr

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Mutuum remercie tous les acteurs qui ont permis la mise en place du concours Le Collège Jean-Marie Lonné (Hagetmau) Sandrine Ferrer, professeure latin et grec Le Collège Jean Moulin (Saint Paulles-Dax) Sonia Aubry, professeure français Laurent Cerciat et Sabine Bultot plasticien et scénariste en charge de la sélection des textes. Le CDDP de Mont de Marsan pour son aide à la diffusion des actions éducatives Nectar Le magasin BOESNER de Bordeaux pour sa participation aux récompenses attribuées aux six prix d'écriture.

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Partenaires locaux Collèges des Landes CDDP

Partenaires financiers Conseil régional d’Aquitaine Conseil général des Landes Contribution Magasin BOESNER Bordeaux

Dépot légal mars 2014 Éditions Mutumm artothèque 978-2-918969-09-9 Collection cahiers

isbn

issn 2111-7225 © Mutumm artothèque

Mutuum Artothèque Ligue de L’Enseignement des Landes 122 rue du Général de Lobit 40000 Mont de Marsan M 06 48 18 94 21 T 05 58 06 31 32 F 05 58 06 05 81 contact@mutuum.fr Mutuum.fr



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