Sedjal Mustapha Expo le 7eme continent à Dar Abdellatif. Alger, mai 2015

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Mustapha

SEDJAL Le septième continent Expositions « Algérie au Cœur »

‫الجزائر في القلب‬ Du 20 au 28 Mai 2015 Dar Abdellatif, Alger


‫الجزائر في القلب‬

Algérie au Cœur Exposition du 20 au 28 mai 2015 Dar Abdellatif, Alger Halida BOUGHRIET Rachid NACIB Tarik MESLI Mustapha SEDJAL Kamel YAHIAOUI

Mes remerciements A toute l’équipe de Dar Abdellatif Sous l’égide du Ministère de la Culture et de L’Agence Algérienne pour le Rayonnement Culturel


Mustapha SEDJAL

Le septième continent Vidéo Photographies Installations



Le septième continent Installation. I Le septième continent 7 bateaux Dimension : L.1 m 30 x H. 40 cm Papier, colle à bois, peinture acrylique blanche Année 2015

Vidéo Ultime Naufrage Durée 1 mn 25 s Année 2013



Installation. I Le septième continent 7 bateaux. Dimension du bateau : L.1 m 30 x H. 40 cm Papier, colle à bois, peinture acrylique blanche Année 2015


Installation. I Le septième continent 7 bateaux. Dimension du bateau : L.1 m 30 x H. 40 cm Papier, colle à bois, peinture acrylique blanche Année 2015


Le septième continent Vidéo Ultime Naufrage Durée : 1 mn 25 s Année 2013


Vidéo Ultime Naufrage Durée : 1 mn 25 s Année 2013


Le septième continent Photographies Le septième continent Série photos noir et blanc Impression numérique sur papier . 65 x 50 cm Année 2015


Le septième continent Autoportrait Photos noir et blanc. 65 x 50 cm Impression numérique sur papier Année 2015


Le septième continent Border line. I / II / III Photos / Triptyque noir et blanc Impression numérique sur papier 65 cm x 50 cm x 3 Année 2015



Le septième continent Série photos noir et blanc Impression numérique sur papier. 65 x 50 cm x 7 Année 2015


Le septième continent Série photos noir et blanc Impression numérique sur papier. 65 x 50 cm x 7 Année 2015


Le septième continent VidÊo Photographies Installations


Dar Abdellatif / Espace du quatrain Le grand bassin


Dar Abdellatif / Espace du quatrain Le grand bassin Installation. II Eldorad’Or Couvertures de survie AnnÊe 2015


Dar Abdellatif / Espace du quatrain. Le grand bassin Installation. II / Eldorad’Or Couvertures de survie. AnnÊe 2015


Dar Abdellatif / Espace du quatrain. Le grand bassin Installation. II / Eldorad’Or Couvertures de survie. AnnÊe 2015


Dar Abdellatif / Espace du quatrain. Le grand Bassin. Installation. II / Eldorad’Or Couvertures de survie. AnnÊe 2015


Dar Abdellatif / Espace du quatrain. Le grand Bassin. Intervention et mise en place de l’Installation. II / Eldorad’Or.


Dar Abdellatif / Atelier de la rosée. Préparation de la série des 7 bateaux, étape 2 de l’Installation. I / Le septième continent.


Atelier Parisien Préparation des sept bateaux pour l’Installation. I / Le septième continent.


Mustapha SEDJAL CV / Parcours Texte Presse


Mustapha SEDJAL Artiste Plasticien / Vidéaste Né à Oran, Algérie Vit et travaille à Paris Contact / sedjalms@yahoo.fr

Formation et Parcours Artistique : Diplômé de l'École des Beaux-arts d’Oran (CEAG) et d’Alger (DNBA). De l'École Supérieure des Beaux-arts de Paris (DNSBA). De l'École Supérieure des Arts Décoratifs (DNSAD), Paris. Licence / Maitrise d'Arts Plastiques Paris VIII. Divers expositions artistiques et participations à des festivals d’Art Vidéo en France et à l’étranger. Expositions / Parcours Artistique EXPOSITIONS PERSONNELLES 2014 - Thé system needs an update. Galerie karima Celestin, Marseille 2012 - Un seul héros, le peuple… mon père. CCA, Paris 2009 - Sutures. Dessins et installations vidéo. Espace K. (karima celestin) paris 2008 - Trans-fusion. Installations, vidéo, dessins. Espace K. (karima celestin) Paris 2005 - « Bonjour la vie », Série de gravure / lino gravure. Paris 2003 - Série « X », Peintures / Installation Vidéo. Lagalerie, Paris EXPOSITIONS COLLECTIVES 2014 - TRAVELLING. Art vidéo. Galerie Karima Celestin, Marseille 2014 - Salon Drawing Now 8, Galerie Karima Celestin, Paris 2014 - Liberté mon amour / fête de l’huma. La Courneuve 2014 - Foire / SUMA. Barcelone, Espagne, Galerie Karima Celestin 2014 - Le corps manquant. Vidéo art, IF, Alger 2013 - A nos pères, Galerie 2.13 PM, Paris 2013 - Sémaphore, Galerie Karima Célestin. Marseille 2013- Amnésia, Galerie Karima Célestin. Marseille 2013- La scène algérienne. Expo art contemporain, galerie de l’hospice 2012 - Le grand sommeil, exposition collective. Galerie du Rutebeuf, Clichy 2011 - Exposition Photo au MAMA, 2 eme festival national de la photographie d’art, Alger 2011- Exposition chez Oblik, la semaine des arts-Plastiques. Clichy 2010 - Crossing over. Espace Beaurepaire, Paris 2010 - Checkpoint. Espace k, (karima celestin), Paris


2008 - Small is beautifull. Les artistes de l’Espace K. (karima celestin) Paris 2007 - Samâ 4, exposition collective, installation vidéo, performance vidéo danse. Espace confluence, Paris 2006 - Rencontre Artistique, installation vidéo. Galerie «à cent mètre du centre du monde». Perpignan 2003 - "Voyages d'Artistes, Algérie 03". Peinture / Installation Vidéo "D'une Dérive à l'Autre". Espace ELEKTRA, Fondation EDF. Paris 2003 - La Méditerranée. Galerie la Passerelle, Paris 2002 - "Novembre à Vitry", Sélection pour le Prix International de Peinture. Vitry-sur-Seine

PRIX 1994 - 2 eme Grand Prix de la Ville de Locarno. 15 eme Vidéo art Festival de Locarno,Suisse. 1995 - Prix Europe du Documentaire de Création. 13 eme Festival Vidéo d'Estavar- Llivia, France. Diverses expositions artistiques et participations à des festivals d’Art Vidéo en France et à l’étranger.

PUBLICATIONS / PRESSE - Catalogue / Voyages d'artistes-Algérie 03. Espace Electra, Édition : Paris Musée. - Area revue(s). Paris 2003 - Presse écrite divers : Algérie / France. - Revue Algérie Littérature Action : n° 69 / 70, mars-avril 2003, n° 163 / 164 sept-octobre 2012 - Diptyk Mag / n° 2014. Maroc - AFRIKADAA #9 ANTHROPOLOGISMES, Paris


Mustapha SEDJAL par Mansour ABROUS

« De fil en aiguille », Mustapha Sedjal parcourt l’histoire. « A dessein » toujours, pour la Grande histoire et l’histoire intime, il cale son courroux et débusque sa désapprobation intellectuelle et citoyenne. Peu lui importe les topographies et les plages d’histoire, la chronologie des faits et la turpitude des préjugés, il a une conviction : il appartient à l’aiguille de faire respirer la mémoire. C’est un artiste ostéopathe des raideurs de la compréhension, des rigidités du récit fondateur. Il plie l’histoire, une envie irrépressible d’essorer son contenu, destin de papier. « C’est plié », dans le jargon jeune, fait référence à l’inéluctable, au sans appel, à rester sans voix, être sans recours. Mustapha Sedjal, lui, butine sans relâche dans les images, les récits, les slogans, les essais, dans l’histoire, pour polliniser la mémoire. Un artiste butineur qui contribue à la myéliniser. Il dépose des sucs revigorants dans des alvéoles de papier. Un baume cicatrisant les douleurs, une crème régénératrice de la peau, de « la seconde peau », non pas un lifting de l’histoire, une aiguille de biotox qui momifie davantage la pensée, non, une liposuccion de ses avanies, de ses mensonges et de ses errements.

Dans l’histoire officielle, il y a une permanence de la fausse route alimentaire. Elle nourrit l’histoire collective. Elle tétanise les esprits et fait tressaillir notre for intérieur. L’artiste crée le reflexe nauséeux, le haut le cœur, salutaire, où le destin reprend sa route. De ce « chaos bordélique » naît la maison close du souvenir qui suinte et tamise par ces pores le passé pour « l’ivraie » l’avenir. Il n’est pas tourmenté par l’histoire, il lui fait cracher ses tourments. Il ne fausse pas compagnie à son devoir de mémoire.

Je connaissais l’artiste silencieux, réfléchi, fraternel, je découvre l’ami de l’histoire, le compagnon du futur non abstinent, de l’œuvre qui dégage son excédent de sens.

Mansour Abrous, Paris 2014


«ALGÉRIE AU COEUR»

Entre les deux rives... L'Expression - Le Quotidien : Jeudi 28 Mai 2015 Par O. HIND

Le Bassin d'or de Mustapha Sedjal Un évènement pluridisciplinaire des plus riches est organisé depuis le 20 au 28 mai au niveau de Dar Abdellatif, la Cinémathèque algérienne, etc. Placée sous l'égide du ministère de la Culture, l'Agence algérienne pour le rayonnement culturel organise en effet, «Algérie au cœur», un évènement qui se décline sous diverses formes: cinéma, musique, colloque, littérature et arts plastiques. Une manifestation pour ainsi dire très riche qui a déjà drainé beaucoup de monde depuis son inauguration et continue son périple. Côté musical, le public aura déjà apprécié le spectacle Barbès Café, et le concert hier de cheb Billal avant de retrouver ce 28 mai au théâtre de verdure d’Alger l'excellent groupe Zebda et ce à partir de 20h. Côté cinéma, la Cinémathèque algérienne accueille de nombreux films, entre fiction et documentaires. On citera Nouvelle vague, Quand le cinéma prend des couleurs d'Edouard Mills- Affiif, Chacun sa vie, Mektoub, Chacun sa vie, L'Autre France, Une femme pour mon fils d' Ali Ghanem, Sortie d'usine, Les marcheurs, Chronique des années beur, Madame la France, ma mère et moi, Mouss et Halim, origines contrôlées de Samia Chala, Perdus entre deux rives, Les chibanis oubliés de Rachid Oujdi, La traversée d'Elisabeth Leuvrey, Hors-la-loi de Rachid Bouchareb. Aussi, se tient au programme un colloque autour de l'immigration africaine en France, d'hier à aujourd'hui à travers le prisme du cinéma», encadré par Mohamed Bensaleh et un autre thème lié à l'immigration algérienne en France animé entre autres par Samia Chala et enfin, La territorialité du cinéma algérien, sur une intervention de Malika Laichour. C'est dans ce cadre que s'est tenue une exposition d'affiches de films du 21 au 27 mai.


Côté littérature, des rencontres -débats autour de problématiques variées ont émaillé ce programme des plus intéressants. On notera Migration et interculturalité, Histoire de la genèse du roman arabe par Wacini Laredj, mais aussi le rôle de la littérature migrante à travers les générations que sont Abdelkader Djemai, Salim Bachi, Faiza Guen, Zahwa Djennad et enfin un sujet tout aussi important comme la diaspora postocoloniale ou le décloisonnement des frontières. S'agissant des arts visuels, une exposition rassemblant de nombreuses installations se tient au niveau de la villa Dar Abdellatif et ce, depuis le 22 mai dernier. Parmi eux, on citera Tarik Mesli, qui avec Made in Algeria, le nom de son œuvre, tend à exprimer dit-il «une sorte de retour à mes origines, m'a conduit vers un ailleurs de l'Autre et de moi-même. L'image passe par un filtre qui me permet de dépasser un contexte personnel, identitaire et national. Cette œuvre nous confronte, dans la durée de notre présence à une réalité remise en question, où notre reflet se mêle à l'image de l'Autre, où la rencontre de l'intime et de l'actualité interroge les stéréotypes et les préjugés sociaux ou culturels. Mon travail de plasticien se veut recherche d'un nouveau rapport à l'Autre dans un monde où, de plus en plus, on est enfermé et l'on s'enferme dans un système qui oppose l'inclus à l'exclu, du Nord au Sud, celui qui parle à celui qui est privé de parole». Pour sa part Kamel Yahiaoui nous présente Chambre de l'émigré. Dans un espace clos, où trône un lit au milieu, les murs sont peints de grisaille marron où l'on peut distinguer des silhouettes d'hommes, comme des ombres fuyantes, témoins de leur ancrage dans l'immigration française. Le septième continent est une installation photos vidéo de Musphata Sedjal qui nous présente entre autres El Dorad'or, un tapis doré recouvrant tout le bassin de Dar Abdelatif et qui traduit selon lui, l'âge d'or de cette maison des artistes. Action est le titre d'une vidéo de Halida Boughriet. Le dispositif est simple. Il s'agit pour l'artiste de marcher dans la rue et d'établir - de provoquer – un contact avec les passants en action est une vidéo en noir et blanc. Il s'agit d'une performance réalisée dans les rues de Paris, qui prend son origine à la fois dans certaines pratiques artistiques des années 1970 pour qui la ville - l'espace public- est un territoire à investir. L'action est filmée par une caméra qui la suit à courte distance, dans une proximité qui peut rappeler l'urgence signifiée avec laquelle sont filmés certains reportages de télévision. La caméra filme l'artiste de dos et ne montre pas les visages, sauf par accident, le filmage, le pas presque dansé de l'artiste et le pas pressé des passants. Le son de la bande n'est pas le son du réel, mais une composition musicale électronique qui intervient en léger contrepoint avec l'action et ne cherche pas à être illustrative. Le cadre de l'image est centré sur les tentatives de l'artiste pour établir le contact, dans l'attente et l'incertitude de ce qui peut advenir. Le toucher étant le seul de nos sens qui soit réflexif- on ne peut toucher sans être touché - cette action vise par conséquent à provoquer l'établissement d'un canal de communication entre l'artiste et le passant. En opérant par là une transgression manifeste de l'interdit social du toucher - on ne touche que ses proches. Ceci est l'explication de cette vidéo en noir et blanc. Pour sa part, Rachid Nacibe nous présente Ya rayeh, en photos. Les tableaux sont construits à partir d'un process de la photo transformée par des corps corrosifs en des oeuvres d'art. Le génie du plasticien raconte, comme par une trame infinie l'exil, la mémoire d'un désir de départ par un envol en d'autres cieux, en d'autres terres. Chaque tableau illustre parfaitement l'histoire de l'émigration telle chantée par Dahmane El Harrachi, par le talent de Rachid Nacib remodelant l'art. L'expo est visible jusqu'à aujourd'hui 28 mai. O. HIND


Mustapha SEDJAL Artiste Plasticien / VidĂŠaste https://www.facebook.com/MustaphaSEDJALPlasticien Contact : sedjalms@yahoo.fr + (33) 6 27 21 50 99


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