Xavier Oriach

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3 - Des formes se sont détachées des oeuvres de Xavier Oriach. En te promenant dans les salles du musée, essaie de retrouver de quels tableaux elles proviennent :

B) un oiseau a) Un bonhomme

C) une vague D) Une barque

F) Une raie E) Une baleine

Réponses :

A) Autoroutes pour la citadelle / B) Gaïa et les Titans / C) Les fantômes gascons / D) La barque coulée / E) Le jardin de Cyrus F) Aral resurgit


4 – LES BLEUS

Le bleu est une couleur qui nous est familière : le bleu du ciel, le bleu des eaux, les cordons bleus, le bleu de nos peurs, le bleu des vitraux de Chartres. Dans le domaine du sport c'est la couleur des équipes de France, le cinéma nous a donné le Grand bleu (de Besson) ; il y a des personnages de légende comme Barbe bleue … Donc les raisons ne manquent pas pour s’attarder sur cette couleur que les artistes apprécient particulièrement comme tu peux le voir à travers les œuvres de Xavier Oriach. Le peintre Yves Klein a poussé cette proposition à son extrême en réalisant son célèbre Monochrome bleu (tableau utilisant une seule couleur). Il dit à ce propos : « Le bleu n’a pas de dimension, tandis que les autres couleurs, elles, en ont. […] Le bleu rappelle tout au plus la mer et le ciel, ce qu’il y a après tout de plus abstrait dans la nature… » Pour Miró, peintre catalan également, le bleu est la couleur des rêves. Sa série des bleus (Bleu I, Bleu II, Bleu III, 1961) puise son inspiration dans la nature. Elle réalise ce que l’artiste cherchait depuis longtemps, c’est à dire «atteindre le maximum d’intensité avec le minimum de moyens ». Tout comme cette série de Miró, les œuvres de Xavier Oriach évoquent le ciel, le silence, les fonds sonores, les immensités sidérales. Ces tableaux demandent aux spectateurs plus qu’un regard, une immersion totale, une contemplation proche de la méditation, du recueillement.

Voici trois tableaux d’artistes qui ont utilisé la couleur bleue

Essaie d’attribuer la définition qui t’est proposée au tableau qui lui correspond: 1) « Le monochrome va jusqu’à l’extrême, l’infini comme le dernier rempart donnant sur le vide. Son bleu est très intense et sa composition chimique et colorée. L’artiste a recourt ici à un procédé unique qui fait que ce bleu vire à des phosphorescences violacées et matérialise la couleur de l’espacemême ».

A) Joan Miró (1893-1983)

Bleu II Huile sur toile. 1961 Paris, CNAC, Musée Nationale d’Art Moderne, Centre Georges Pompidou. © Succesió Miró / ADAGP, Paris 2005 © photo CNAC/MNAM Dist. RMN / © Philippe Migeat

B) Yves Klein (1928-1962)

IKB 68 Monochrome bleu Pigment pur et résine sur gaze marouflée sur bois. 1961 © ADAGP, Banque d’Images, Paris 2005

2)« Chaque signe peut devenir une histoire, chaque histoire un fragment de l’univers, quelque chose de léger, de dégagé. Un pointillé de taches noires, une traînée de rouge traversent l’espace immense et font vibrer la toile comme une partition céleste ». 3) « C’est un bleu qui fait penser au minéral, à une géographie spatiale. Il tend aussi vers celui des enluminures du Moyen-Âge, ou celui des vitraux. D’ailleurs, l’artiste dit s’inspirer du bleu des vitraux de la cathédrale de Chartes composés d’oxyde de cobalt ou d’oxyde de manganèse selon la nuance souhaitée. »

Réponses :

A)=2) / B)=1) / C)=3)

C) Xavier Oriach Les fantômes gascons - 2004 Acrylique sur bois Collection particulière © Jean-Pierre Godais



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