Made in Normandie - Carnet de voyages pittoresques

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Made in Normandie

Carnet

de voyages pittoresques

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Les musées de Rouen, du Havre et de Caen te proposent de découvrir comment les artistes ont représenté la Normandie depuis 1820 jusqu’à aujourd’hui. Au musée des Beaux-Arts de Rouen, tu contempleras la poésie des monuments anciens dans les estampes, les peintures et les aquarelles de la première moitié du XIXe siècle. Au musée Malraux du Havre, une multitude de photographies et d’héliogravures ainsi que des livres illustrés te feront voyager dans les cinq départements normands à la fin du XIXe siècle. Au musée des Beaux-Arts de Caen, tu verras de nombreuses photographies commandées à des artistes contemporains qui donnent une nouvelle vision de la Normandie.

Eu

Dieppe

Valmont

Landemer

Étretat

CHERBOURG

Caudebecen-Caux LE HAVRE

Jumièges

ROUEN

La Bouille Bayeux

Les Andelys

Harcourt

CAEN

ÉVREUX

Gacé

Le Mont Saint-Michel

Mortain


Voyages pittoresques, 1820-2009. La Normandie

La Seine, les falaises, les ruines des abbayes, les cathédrales, le Mont Saint-Michel… sont parmi les motifs normands préférés des artistes du XIXe siècle. Leur regard juge ces sites « pittoresques » c’est-à-dire dignes d’être peints ou photographiés. Accompagnant les recherches des savants, ils étudient en particulier les édifices du Moyen Âge qui n’intéressaient personne. Grâce à eux, le patrimoine médiéval a été sauvé et nous connaissons mieux l’Histoire de l’art de cette période. Aujourd’hui, les artistes contemporains posent un autre regard sur la Normandie : usines, terrains vagues, immeubles, bunkers voisinent avec des vues insolites du Mont Saint-Michel. Un nouveau pittoresque se fabrique sous tes yeux ! W À toi de jouer

1. Le paysage

Sans lever ton crayon, dessine un paysage (celui que tu vois depuis la fenêtre de ta chambre par exemple)

Les paysages verdoyants et vallonnés ont fait la réputation de la Normandie qui devient au XIXe siècle une destination touristique. Pourtant comme partout dans le monde, la modernité transforme ces paisibles étendues. Un cours d’eau guide ton regard dans l’image en noir et blanc tandis que, dans l’image en couleurs, une autoroute entaille, telle une cicatrice, la campagne de l’Orne.

 Zoom sur l’héliogravure

 D. Havel d’après le dessin de John Gendall, La Bouille

L’héliogravure est un procédé d’impression mis au point dès la fin du XIXe siècle. On dispose le négatif d’une photographie sur une plaque de métal recouverte d’un produit sensible à la lumière. De la lumière est projetée sur l’ensemble, ce qui provoque une réaction chimique qui creuse la couche sensible de la plaque. Une image inversée est ainsi gravée sur la plaque. La plaque est ensuite encrée en vue de l’impression.

1821, Aquatinte en couleur

Pont-Audemer, musée Alfred Canel

 Gérard Dalla Santa, Gacé, Orne,

2007, tirage argentique, 120 x 160 cm

collection de l’artiste

 A. Thiébaut, Mortain (Manche).

Rochers de la Cance, à Mortain, s.d., héliogravure, format, extraite de La Normandie monumentale et pittoresque, Tome V, Manche (1899), Vol. 2, pl. n° 87, p.279

Pôle-image Haute-Normandie

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Pourquoi ce thème ?

Trois œuvres illustrant le thème

Sur la carte tu retrouveras tous les sites visités par les artistes au fil des pages.

Petit point sur une technique

à toi de jouer en suivant la consigne plastique !


1. Le paysage Les paysages verdoyants et vallonnés ont fait la réputation de la Normandie qui devient au XIXe siècle une destination touristique. Pourtant comme partout dans le monde, la modernité transforme ces paisibles étendues. Un cours d’eau guide ton regard dans l’image en noir et blanc tandis que, dans l’image en couleurs, une autoroute entaille, telle une cicatrice, la campagne de l’Orne .

 

 D. Havel d’après le dessin de John Gendall, La Bouille

Extraite de Picturesque tour of the Seine from Paris to the sea, par Jean Balthazar Sauvan, 1821, aquatinte en couleur

Pont-Audemer, musée Alfred Canel

 Gérard Dalla Santa, Gacé, Orne 2007, tirage argentique

Collection de l’artiste

 A . Thiébaut, Rochers de la Cance à Mortain

Héliogravure, extraite de La Normandie monumentale et pittoresque,

Tome V, Manche (1899), Vol. 2, pl. n° 87, p.279 Pôle-Image Haute-Normandie


À toi W

de jouer

Sans lever ton crayon, dessine un paysage (celui que tu vois depuis la fenêtre de ta chambre par exemple).

 Zoom sur l’héliogravure L’héliogravure est un procédé d’impression mis au point dès la fin du XIXe siècle. On dispose le négatif d’une photographie sur une plaque de métal recouverte d’un produit sensible à la lumière. De la lumière est projetée sur l’ensemble, ce qui provoque une réaction chimique qui creuse la couche sensible de la plaque. Une image inversée est ainsi gravée sur la plaque. La plaque est ensuite encrée en vue de l’impression.

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2.   Le  littoral  Le littoral des falaises normandes a d’abord conquis les artistes du XIXe siècle. Ils ont peint et photographié les monumentales parois de craie blanche. Les touristes attirés par ces images sont encore nombreux à venir chaque année admirer des sites comme étretat. Devenu un emblème* de la Normandie, ce spectacle de la nature fascine toujours les photographes contemporains. * emblème : objet, monument ou paysage qui représente une idée, une ville, un métier… Par exemple, la Tour Eiffel est un des emblèmes de Paris.

 John Sell Cotman, Vue de Dieppe

1823, plume, encre brune, aquarelle

Londres, Victoria & Albert Museum

 Elger Esser, La Manne-Porte

2000, tirage C-print sous DiaSec

Collection particulière, Cologne, © ADAGP Paris 2009

 émile Letéllier (1833 - 1893), Etretat s.d., épreuve sur papier albuminé

Bibliothèque nationale de France, Départements des cartes et plans Société de géographie - SG Wc-358, photo n°5

 


Zoom sur la photographie

Inventée en 1839, la photographie permet d’obtenir une image de la réalité grâce à l’action de la lumière. Elle a été régulièrement perfectionnée afin de produire un grand nombre d’images à partir d’une seule prise de vue. En commercialisant la pellicule souple en celluloïd que nous connaissons, Kodak a démocratisé l’art de la photographie. Le numérique a révolutionné la photographie : aucun procédé chimique pour cette technique qui doit tout à l’informatique.

 À toi W

de jouer

Dessine ce qui est pour toi un emblème de la Normandie.

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3.  La  Seine Parce qu’elle relie Paris à la mer, la Seine est depuis l’Antiquité un axe important de circulation des hommes et des marchandises. Les grands panoramas saisis par les artistes témoignent des activités liées au fleuve. Des châteaux, des villes et des industries se sont installés sur les rives de la Seine qui serpente, imperturbable, dans son écrin de verdure.

 J. Camus pour Sidrot dit Berthaud d’Evreux

Les Andelys (Eure) - Ruines du château Gaillard (XIIe s.) vers 1865, épreuve sur papier alnuminé Parue dans La Normandie monumentale et pittoresque, Tome III, Eure (1896) Vol. 1, pl. n°30, p.177, Musée d’Evreux, AI1656

homas Charles Leeson Rowbotham  T

Vue de Rouen depuis la colline de Bonsecours 1849, aquarelle et gouache sur papier Rouen, musée des Beaux-Arts

ohn Davies, Caudebec-en-Caux  J 2001, tirage argentique Pôle Image Haute-Normandie

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À toi W

de jouer

Dessine le parcours du fleuve entre les trois images et invente un nouveau méandre (le cours de la Seine forme des boucles appelées méandres).

Zoom sur le tirage argentique

La photographie de John Davies  est un tirage argentique ce qui signifie que l’image est le résultat d’un processus chimique. Quand on appuie sur le déclencheur d’un appareil photographique, l’image est fixée sur la pellicule grâce aux sels d’argent sensibles à la lumière qui la recouvre. La pellicule est ensuite développée pour obtenir un négatif qui sera tiré sur papier, à l’aide de produits chimiques, dans un laboratoire plongé dans le noir. À la fin de cette délicate manipulation, la photographie définitive apparaît.

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4.  La  friche Pour construire, l’homme occupe un espace naturel. Le temps passant, la végétation reprend parfois sa place, elle se développe, gagne du terrain au détriment du bâti et envahit les ruines comme celles du château d’Harcourt . Cette impression d’abandon est aussi sensible quand, à l’inverse, la ville grignote la campagne . Les supermarchés poussent dans les champs et remplacent lentement la nature qui survit dans les terrains vagues.  Henri Magron,

Mont Saint-Michel (Manche). La tour Claudine Héliogravure extraite de La Normandie monumentale et pittoresque,

Tome V, Manche (1899) ARDI Photographies, Caen

 Christophe Bourguedieu, sans titre Cherbourg, 2007,

Tirage C-print, commande du Centre Nationale des Arts Plastiques

 Alexandre-Évariste Fragonard, Vue intérieure des ruines de la grande salle du château d’Harcourt Planche 30, lithographie Pont-Audemer, musée Alfred Canel

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Extraite des Voyages pittoresques et romantiques de Taylor et Nodier, 1820

 


 Zoom sur la lithographie

La lithographie est une technique d’impression qui permet d’obtenir plusieurs exemplaires d’une même image. L’artiste effectue son dessin au crayon gras sur une pierre (lithos en grec) puis il la mouille et la recouvre d’encre. Sur les traces du crayon gras, l’encre s’accroche alors qu’elle est repoussée par les zones humidifiées de la pierre. En pressant une feuille de papier sur la pierre encrée, le dessin s’imprime.

À toi W

de jouer

Dans les techniques de l’estampe comme la lithographie, on obtient une image inversée, en miroir par rapport au support (par exemple la plaque de pierre). Toi aussi, dessine l’un de ces monuments ou sites industriels en inversant l’image. Aide-toi d’un miroir.

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5. La ville Quand ils représentent la ville au XIXe siècle -, les artistes s’attachent souvent aux édifices religieux qui sont des repères importants dans le paysage urbain et la vie des habitants. Les photographes contemporains prennent peu de clichés d’églises, ils sont beaucoup plus attirés par le rythme des maisons et des immeubles qui composent de grands ensembles géométriques .

 Johannes Bosboom, Le Quai de Paris à Rouen 1839, huile sur toile

Amsterdam, Riksmuseum

Anonyme, Caen (Calvados) 

église Saint-Pierre abside (XIVe s. - XVIe s.)

église classée Monument historique en 1840, s.d., épreuve sur papier Bibliothèque de Caen, FN E 2812

V   incenzo Castella, #51 Le Havre 2008

Tirage C-print. Collection de l’artiste

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W

À toi de jouer

Et pour toi, la ville c’est quoi ? Dessine ta ville ou celle que tu imagines.

 Zoom sur le point de vue

Lorsqu’on regarde un paysage, on peut choisir son point de vue, celui qui semblera le plus intéressant ou le plus pittoresque. La distance par rapport au motif nous permet d’élargir l’espace comme dans la vue de Rouen  ou de nous rapprocher pour mieux saisir la scène dans la vue de Caen . On peut prendre de la hauteur et photographier Le Havre en plongée . Ce point de vue donne un caractère topographique* à la photographie. *

La topographie est une description précise du plan et du relief d’un paysage.


6.  Le port Depuis l’Antiquité, les ports ont joué un rôle majeur dans le développement économique des pays. Avec la révolution industrielle, les ports se développent et se spécialisent. Alors qu’Émile Letellier  est fasciné par la tempête, les voiliers du Havre peints par William Callow  et les grues du port de Rouen photographiées par Noël Le Boyer  témoignent des formidables transformations entre 1840 et 1950.

 W illiam Callow, Vue de l’entrée du port du Havre 1840, aquarelle

Compiègne, musée national du château, dépôt du musée du Louvre depuis 1841

mile Letellier, L’Ouragan, entrée du port du Havre  é

in album Sans titre (Le Havre en 1883), 1883, procédé, format, album contenant vingt photographies, Bibliothèque nationale de France - Départements des cartes et plans - Société de géographie - don du prince Roland Bonaparte - côte SG WC-614. Photo n°4

 N oël Le Boyer, Deux grues Rouen, 1930/1950

Tirage gélatino-argentique Médiathèque de l’architecture et du patrimoine

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 


À toi W

de jouer

Et ton bateau, que transporte-t-il ? Imagine ta liste de marchandises.

 Zoom sur la profondeur de champ

La profondeur de champ est la distance entre le premier plan (le plus proche) et le plan le plus éloigné. La photographie d’émile Letéllier  est nette du premier au dernier plan, on dit qu’elle possède une grande profondeur de champ. Elle décrit avec précision tous les éléments du paysage. Au contraire, le contraste entre les deux grues de Rouen  et la ville plus floue renforce leur caractère industriel.


7. Le Mont Saint-Michel Planté au milieu de la baie, entre ciel et sable, le Mont Saint-Michel se dresse comme une forteresse imaginaire. Cette vision qui impressionnait les visiteurs a été retenue par de nombreux artistes comme le montrent les images en couleurs -. À la fin du XIXe siècle, le visage du Mont a changé car une flèche a été ajoutée à son sommet. C’est cette représentation, très célèbre, que bricole Joachim Mogarra  pour raconter un épisode de la Tapisserie de Bayeux. Il photographie un château de sable et ajoute quelques dessins : cela suffit pour reconnaître le Mont Saint-Michel !

Joachim Mogarra, La Tapisserie de Bayeux (détail)  2008, tirage argentique Collection de l’artiste

 A nonyme, Fonds Corroyer, Mont Saint-Michel

Vue générale : côté nord-ouest. – abbaye (XI e – XVIe). épreuve sur papier albuminé, collée sur carton Archives départementales de la Manche, 28Fi164

 R ichard Parkes Bonington, Vue du Mont Saint-Michel vers 1825, aquarelle

Calais, musée des Beaux-Arts et de la dentelle

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 


Zoom sur l’aquarelle

Pour peindre le Mont Saint-Michel, Richard Parkes Bonington  a utilisé l’aquarelle, peinture très légère où les couleurs (pigments) sont délayées dans de l’eau (acqua en italien). Elle est appliquée au pinceau sur un papier épais, parfois humidifié. Rapide à exécuter, cette technique garde la spontanéité du premier geste (il est impossible de retoucher son travail) et permet d’obtenir des effets colorés lumineux et transparents.

 À toi W

de jouer

Imagine le Mont Saint-Michel à marée haute.


8. Gros plan sur l’architecture Pour révéler la beauté des monuments, les artistes s’en rapprochent. À la vue d’ensemble (voir les images du Mont Saint-Michel), succède le gros plan qui détaille un élément de construction comme le portail d’une église ou une colonne. Relevés sur des centaines de bâtiments, ces détails peuvent être comparés, classés, datés... Ainsi étudiés, les édifices anciens ou modernes entrent dans l’histoire. Rut Blees Luxemburg, Schlachthof / Abattoir  Le Havre, 2008

Tirage C-print, collection de l’artiste et galerie Dominique Fiat, Paris

 Julien Blot, Cathédrale de Bayeux. Portail de droite Vers 1853, tirage papier d’après calotype Blanquart-Evrard éditeur ARDI Photographies, Caen

ugène Delacroix, Valmont : vue de la chapelle de  E

l’abside avant la construction du mur destiné à la fermer Aquarelle sur une esquisse au crayon graphite Collection particulière

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 

 Zoom sur le calotype

Le calotype désigne un des premiers procédés de photographie qui furent mis au point dès 1839. Le négatif* est produit directement sur papier ce qui lui donne son aspect granuleux. Il est souvent gris ou brun foncé. *négatif : en traitant une pellicule ou une plaque photographique, on obtient un négatif dont les couleurs seront inversées; dans le laboratoire plongé dans le noir, on manipule chimiquement le négatif afin d’obtenir la photographie définitive sur un papier photographique.


À toi W

de jouer

Dessine un détail d’architecture extrait d’une œuvre de l’exposition (œuvre, pan de mur, plancher... tout est bon !)

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9. La ruine Au début du XIXe siècle, à l’époque romantique, érudits et artistes se passionnent pour les monuments du Moyen Âge et les étudient. Dès 1830, ils œuvrent à la restauration de ces monuments et obtiennent leur classement, c’est-à-dire leur protection définitive. La poésie des ruines et leur caractère pittoresque inspirent les artistes - et font connaître sous un autre jour ces édifices longtemps ignorés. Aujourd’hui, à Cherbourg, ce sont les immeubles des années 1960 qui sont malaimés mais personne ne cherche à les sauver de la destruction. Seule la photographie  garde le souvenir de ces bâtiments et des vies qu’ils ont abritées. aul Robert, Église du Breuil Benoît. Ruines du chœur  P s.d., héliogravure

Extraite de La Normandie monumentale et pittoresque, Tome III, Eure (1896), Vol. 1, pl. n°19, p.99, Pôle-Image haute-Normandie

Dauzats, Ruines de l’abbaye de Jumièges  Adrien 1824, huile sur toile

Rouen, musée des Beaux-Arts

 M athieu Pernot, sans titre

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Cherbourg-Octeville, 2005 Tirage jet d’encre

Commande du Centre national des arts plastiques

 


Zoom sur la photographie à la chambre

À toi W

de jouer

Si tu devais faire une liste des lieux à protéger près de chez toi, lesquels choisirais-tu ?

Le cliché de Mathieu Pernot  a été réalisé à la chambre photographique. Avec son soufflet et son trépied, la chambre photographique rappelle les premiers appareils mis au point par les inventeurs de la photographie. Le négatif est fixé sur une plaque de grande dimension qu’il faut glisser dans l’appareil à chaque nouvelle prise de vue. Grâce à ce principe, on obtient une image très précise, parfaite pour photographier l’architecture !

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10. L’homme Bâtisseur des monuments et acteur des transformations du paysage, l’homme n’est pas oublié par les artistes. Sa place dans l’image témoigne de son rapport avec le monde qui l’entoure. En figurant l’être humain  dans une fête religieuse à Rouen, dans la dentelle de pierre de la monumentale cathédrale d’Évreux  ou encore dans sa vie quotidienne en plein pique-nique , les artistes rappellent les liens très forts qui unissent l’homme à Dieu, au passé et à la nature.

éraphin Médéric Mieusement (1840 - 1905)  S

Cathédrale Notre-Dame, pinacles et contreforts de la façade nord

Classée Monument historique en 1862, 1888, épreuve sur papier albuminé d’après un négatif verre, 39,6 x 28,2 cm / 32 x 45 cm, Médiathèque de l’architecture et du patrimoine, Inv. MMF 1543 ; MH 13783 (Fonds du musée des Monuments français)

 M axence Rifflet, Chemin des douaniers Landemer, mai 2007 Tirage argentique Collection de l’artiste

 C lément Boulanger, La Procession de la Gargouille 1837, huile sur toile

Rouen, musée des Beaux-Arts


À toi W

de jouer

Imagine toi tout petit puis très grand dans le paysage de ton choix.

 Zoom sur la peinture à l’huile La peinture à l’huile est composée de deux éléments : de la couleur en poudre fine (pigment) et de l’huile. Les pigments sont d’origine naturelle (végétaux, charbon de bois) ou chimique. Appliquée sur de nombreux supports : bois, carton, toile… l’huile est une technique qui sèche lentement. À la différence de l’aquarelle, le peintre peut retoucher de jour en jour son œuvre.

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Activités jeune public Musée des Beaux-Arts de Caen La Normandie contemporaine

Activités jeune public Musée Malraux du Havre La Normandie monumentale

Activités jeune public Musée des Beaux Arts de Rouen La Normandie romantique

Pour les individuels Toutes les animations sont soumises à réservation au 02 31 30 40 85

Un moment en famille : tous publics. Une petite visite ludique et un atelier de pratique artistique pour petits et grands (durée 2h) dimanche 31 mai 16h30 : Atelier pittoresque Gratuit sur réservation

Pour le jeune public individuel Stage de pratique artistique 8 au 10 juillet, 10h – 12h Pour les 6-12 ans – 22,95 e Inscriptions à partir du 8 juin au 02 35 52 00 62

Ateliers de pratique artistique Ateliers en famille (à partir de 6 ans) Parents et enfants seront invités à observer les photographies de l’exposition puis à faire appel à leur imaginaire et à expérimenter différentes techniques à 4 mains, chacun à son rythme. Dimanche 14 juin de 10h à 12h pour les 4-6 ans et de 14h30 à 16h30 pour les 7-12 ans Dimanche 5 juillet de 10h à 12h pour les 4-6 ans et de 14h30 à 16h30 pour les 7-12 ans 6 e par personne (+ entrée à l’exposition)

Normandie! Contes et autres histoires pittoresques. Du 16 mai au 16 août, tous les dimanches à 11h ou 16h30 : comédiens et conteurs se relayent dans l’exposition, parfois accompagnés de musiciens. Pendant les vacances scolaires : un programme entre plage et musée. Gratuit avec le ticket d’entrée. Ateliers des jeunes : le mercredi de 14h à 16h ou pendant les vacances scolaires En mai, les talents se conjuguent Paysages monochromes. 6-12 ans Papiers froissés, tordus, pliés, travaillés en relief composent un paysage où la couleur s’impose seule. Atelier partagé par Gaëlle Cornec et Jeanne Busato. Mercredis 6, 13, 20, 27 mai de 14h à 16h

Samedi au musée pour les 7-12 ans Découverte de l’exposition puis création en atelier en compagnie d’une plasticienne 13 juin de 10h à 12h 6 e par personne

En juin, 9 e art et Normandie monumentale Atelier de bande dessinée. 6-12 ans On imagine une bande dessinée sur fond de Normandie monumentale et d’histoires pittoresques et on se familiarise avec les codes de cet art avec l’aide de Gabriel Reis Mendonça et Gaëlle Cornec. Mercredis 3, 10, 17, 24 juin de 14h à 16h.

L’été au musée pour les 7-12 ans Un stage de pratique artistique de trois demi-journées sur l’exposition 6, 7, 8 juillet de 9h45 à 12h30 ou de 14h30 à 17h45 25 e le stage

L’été au musée. 6-12 ans Les ateliers se succèdent, entre l’exposition Voyages pittoresques, et les œuvres des collections permanentes, peintures et sculptures. Cycles de trois jours par semaine, les mercredi, jeudi, vendredi de 10h à 12h Programme détaillé disponible à l’accueil du musée.

Pour les groupes Visites libres ou commentées et ateliers de pratique artistique pour les scolaires, les centres de loisirs, les associations... Sur réservation au 02 31 30 47 73

Cycles de plusieurs séances : 10,50 e la séance, demi tarif pour les abonnés. Renseignements et réservations à l’accueil et au 02 35 19 62 72

Informations pratiques Musée des Beaux-Arts de Caen Le Château – 14 000 Caen Renseignements : 02 31 30 47 70 – www.ville-caen.fr/mba Exposition ouverte du 16 mai au 16 août tous les jours de 9h30 à 18h sauf le mardi et le 21 mai Plein tarif : 5,20 e – Tarif réduit : 3,20 e Gratuit pour les moins de 18 ans, les demandeurs d’emploi et pour tous, chaque 1er dimanche du mois.

Informations pratiques Musée Malraux 2, boulevard Clemenceau - 76600 Le Havre Tel. : 02 35 19 62 62 Du lundi au vendredi de 11h à 18h Le samedi et dimanche de 11h à 19h Fermé le mardi et le 14 juillet. Tarifs : Plein tarif : 5 e, Tarif réduit : 3 e, gratuit pour les moins de 18 ans, les demandeurs d’emploi et pour tous chaque premier samedi du mois. www.musees-haute-normandie.fr blog.museemalraux.fr

Pour les groupes scolaires et centres de loisirs Visite libre ou commentée, atelier de pratique artistique sur réservation au 02 35 52 00 62 Informations/Renseignements Musée des Beaux-Arts de Rouen Service des publics Esplanade Marcel Duchamp – 76000 Rouen 02 35 52 00 62 – www.rouen-musees.com publicsmusees@rouen.fr Ouvert de 10 h à 18 h du 16 mai au 16 août 2009 (sauf mardi, 21 mai, 14 juillet, 15 août) Plein tarif : 5 e– Tarif réduit : 3 e - Gratuit pour les moins de 18 ans, les demandeurs d’emploi et pour tous chaque premier dimanche du mois.

graphisme : www.pointdevues.com • Couverture : détail des visuels contenus dans le carnet

Visite animée Une visite ponctuée de jeux, de devinettes, de contes... à partager en famille (à partir de 6 ans) Dimanche 28 juin de 15h à 15h45 6 e pour un enfant et un adulte (+ entrée à l’exposition)


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