Zone Campus 18 octobre 2010

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18 au 31 octobre 2010 | Vol. 6, No 4 | 16 pages | Bimensuel gratuit | zonecampus.ca

ASSEMBLÉE GÉNÉRALE

L’AGE UQTR FAIT SALLE COMBLE

>ARTS

>SPORTS

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Nouvelle Faux pas en exposition à la ouverture Galerie d’art r3 de rideau


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18 au 31 octobre 2010

ACTUALITÉS Assemblée Générale de l’AGE UQTR Pavillon Nérée-Beauchemin 3351, boulevard des Forges, Trois-Rivières (Québec), G9A 5H7 Téléphone: (819) 376-5011 poste 3412 Publicité: (819) 376-5011 poste 3411 Télécopieur: (819) 376-5239

La cotisation passera de 13 à 15$

Bimensuel distribué à 5 000 exemplaires sur le campus de l’UQTR et dans la région de Trois-Rivières

«Écrire, c’est une façon de parler sans être interrompu» – Jules Renard François-Olivier Marchand | Directeur général dgcfou@uqtr.ca Audrey Tremblay | Rédactrice en chef redaction@zonecampus.ca Marie-Andrée Gauthier | Actualités actualites1@zonecampus.ca Guillaume Rivest | Actualités actualites2@zonecampus.ca Mélissa Beaupré | Arts et spectacles arts1@zonecampus.ca Marie-Noëlle Marineau | Arts et spectacles arts2@zonecampus.ca Joanie Dufresne | Sports sports1@zonecampus.ca Nicolas Ducharme | Sports sports2@zonecampus.ca Hubert Samson | Caricaturiste hubert.samson@uqtr.ca Laurie Hémond | Correctrice laurie.hemond@uqtr.ca Stéphanie Gagné | Responsable de la publicité pubcfou@uqtr.ca Mathieu Plante | Infographe et webmestre webcfou@uqtr.ca Photo de la une | A. Tremblay

AUDREY TREMBLAY Rédactrice en chef

Plus de 200 étudiants se sont massés dans le 1012 Nérée-Beauchemin pour se prononcer sur les différents points de l’ordre du jour de l’assemblée générale annuelle de l’AGE UQTR le 6 octobre dernier. L’assemblée, qui a commencé plus de 30 minutes en retard, a d’abord permis aux membres d’adopter les procès verbaux des dernières réunions. Il y a ensuite eu le dépôt des états financiers 2009-2010 par la firme Morin Cadieux; état financier qui est positif dans l’ensemble. S’en est suivie une présentation des officiers de l’association générale des étudiants et des principaux enjeux de celle-ci : états généraux sur l’éducation, pavillon à la vie étudiante, reprise de la cafeteria, représentation

nationale, amélioration de la communication, services de l’AGE UQTR, plan de développement de cette dernière. La reprise de la cafeteria a d’ailleurs été la plus questionnée lors de l’assemblée. Par la suite, les membres ont voté en faveur des modifications apportées aux statuts et règlements généraux de l’AGE UQTR. Ces modifications ont toutes été adoptées à majorité, bien que certaines ont été débattues et questionnées par les membres. Parmi celles-ci se retrouvait en bref que la cotisation ne sera plus remboursable et qu’une mission d’examen des états financiers doit être faite, chaque année, par une firme externe et que cet examen est remplacé par une vérification tous les trois ans. La cotisation qui passe de 13 à 15$ a elle aussi été adoptée à majorité. À l’AGE UQTR, on explique cette hausse avec la perte de commandite de CocaCola. Leur contrat de 10 ans arrivant à échéance prive l’AGE d’une somme importante. Frédéric Déru expliquait la situation comme suit : « Grâce à l’argent que nous recevions de Coke, nous avions une forte augmentation

Photo: A. Tremblay

des revenus pour fonctionner toute l’année. Malheureusement, à partir de l’année 2011-2012, nous n’allons plus toucher cet argent. C’est sûr que nous allons faire des coupures, mais en vous demandant cette hausse, on va pouvoir éviter de faire de trop grosses coupures». Comme dernier point, après avoir

annoncé que l’AGE UQTR tiendra un référendum électronique, au suffrage universel, sur l’affiliation à la Table de Concertation Étudiante du Québec (TaCEQ) du vendredi 5 novembre à 8h30 au jeudi 18 novembre à minuit, un représentant de la TaCEQ a été invité à présenter celleci et ses enjeux.

Les textes publiés n’engagent que la responsabilité de leurs auteurs.

Assemblée Générale de CFOU ET ZONE CAMPUS

Place à la nouvelle Corporation

Sommaire Actualités

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Éditorial

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Nouveau partenariat

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Service de santé

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SOCIÉTÉ

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Confessions de Sofia

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Le Fantasque

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VIE ÉTUDIANTE

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Arts et spectacles

Photo: A. Tremblay

On devra maintenant parler de corporation pour définir le groupe

des médias étudiants de l’Université du Québec à Trois-Rivières. En effet, la mission, les objectifs et la responsabilité légale du Zone Campus font maintenant partie intégrante des statuts et règlements généraux de la Corporation. Par ailleurs, le directeur général François-Olivier Marchand a présenté à l’assemblée un tout nouveau budget, adopté à

l’unanimité. Un budget, plutôt serré, vu l’endettement des médias du campus, qui permettrait selon les prévisions d’avoir un excédent budgétaire d’environ 37 000$. Finalement, les deux étudiants qui se sont retirés du conseil d’administration de la corporation ont été remplacés. Louis Lacroix et Anthony Deshaies ont été acclamés sans opposition. (A.T.)

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Galerie r3

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Dumas

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Radio Radio

CFOU et Zone Campus ont profité du rassemblement de l’AGE UQTR pour eux aussi tenir leur assemblée générale annuelle le 6 octobre dernier. Cette dernière visait principalement à adopter le budget et à ajouter le journal Zone Campus aux statuts et règlements.

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LUITR

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Sports

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Golf

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Volley-ball

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Cross-country

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Hockey

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JEUX

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Le prochain numéro sera en kiosque le lundi 1er novembre 2010. La date de tombée est le vendredi 22 octobre à midi.

Dévoilement d’emblèmes héraldiques

Des armoiries pour l’UQTR Dans le cadre de la cérémonie de remise de doctorats honorifiques, l’UQTR a dévoilé ses armoiries. Jamais, depuis sa fondation en 1969, elle n’a possédé ce type d’emblème. Ce blason sera utilisé à des fins protocolaires et promotionnelles.

Son symbolisme La prédominance de la couleur verte signifie, depuis le commence-

ment de son existence, l’UQTR. Les trois bandes vertes à l’intérieur de l’écu représentent la configuration aqueuse de Trois-Rivières. Les trois mortiers illustrés à l’intérieur de la bande jaune font référence aux diplômés des différents cycles d’études présents à l’UQTR. L’observatoire symbolise l’ouverture sur le monde et est, par excellence, l’élément architectural qui démarque

l’Université. L’iris évoque le Québec et le pin blanc réfère à la plantation du pin commémorant le 35e anniversaire de fondation de l’UQTR en 2004. Les deux personnages sont des Patriotes portant des vêtements typiques de 1837-1838. Ils désignent bien sûr nos équipes sportives. De la connaissance jusqu’au savoir est l’inscription au-bas de l’écusson. (M.-A.G.)

Illustration: UQTR


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actualités

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Remise de doctorats honoris causa

L’UQTR remet deux doctorats honorifiques année furent messieurs Gaston Bellemare et Dr Gilles Julien.

MARIE-ANDRÉE GAUTHIER Journaliste | Actualités

Le 4 octobre dernier, l’UQTR remettait deux doctorats honoris causa. Ces distinctions honorifiques sont remises par le réseau des Universités du Québec. Gaston Bellemare. Les candidats retenus sont de grande renommée. Ils détiennent un parcours représentatif aux valeurs éducatives véhiculées par l’UQTR. Leur candidature comporte également un apport scientifique, social, culturel, artistique ou humain et une contribution notable pour le progrès de la société. Les lauréats de cette

Photo: UQTR

M. Gaston Bellemare se démarque par son soutien continuel auprès du développement de diverses institutions culturelles et par ses projets favorisant le rayonnement international de la langue française. Il est le fondateur du diffuseur de poésie Les Écrits des Forges et du Festival inter-

national de poésie de Trois-Rivières où, à chaque automne, des milliers de personnes prêtent l’oreille et l’âme aux poètes d’ici et d’ailleurs. Depuis 40 ans, il travaille à la promotion du livre, de la lecture, des milieux d’édition et des médias. Retraité du département de loisir, culture et tourisme de l’UQTR, M. Bellemare est Officier de l’Ordre national du Québec, Médaillé de l’Académie des lettres québécoises et récipiendaire de la médaille du Gouverneur général du Canada. Pour sa part, le Dr Gilles Julien se distingue par ses expériences professionnelles tant au Québec qu’ailleurs dans le monde par diverses missions humanitaires. Il est le pionnier de la pédiatrie sociale, concept novateur qui «fait appel à toute la communauté (familles, intervenants, garderies, écoles) pour assurer le mieux-être et le développement des enfants à risque ou en situation

de vulnérabilité dans le respect de leurs droits et de leurs intérêts». Dr Julien a su mobiliser la collectivité, convaincre des acteurs importants, coordonner des expertises et réunir des fonds au cours des années 90, pour ouvrir deux centres de pédiatrie sociale. Les enfants et les milieux communautaires sont ses priorités. Il innove socialement et exploite la capacité des milieux à se prendre en main. Son approche interdisciplinaire auprès des enfants lui a valu la Médaille du mérite de l’Association des médecins de langue française, le Prix de l’innovation et du leadership de l’Association des médecins du Québec et à de nombreuses reprises, plusieurs associations et regroupements l’ont nommé Personnalité de l’année. Il est fier de ses racines : la Mauricie. Aux dires du recteur de l’UQTR, Ghislain Bourque, «par leurs remarquables accomplissements,

Messieurs Bellemare et Julien nous donnent certainement la preuve qu’il est possible de faire avancer de nobles causes et de réaliser nos rêves, lorsque nous y croyons fermement et que nous investissons les efforts nécessaires». Il ne va pas sans dire que l’UQTR a ajouté, une fois de plus, deux personnalités aux parcours exemplaires à son tableau de reconnaissance.

Dr Gilles Julien.

Photo: UQTR

Pour pallier plusieurs troubles d’apprentissage

Lancement d’un nouveau laboratoire de technologie d’aide GUILLAUME RIVEST Journaliste | Actualités

Le 7 octobre dernier, l’UQTR a procédé au lancement officiel du tout nouveau laboratoire des technologies d’aide pour les élèves ayant des troubles d’apprentissage qui est situé au Collège de l’Horizon. Ce collège est une école trifluvienne de premier cycle du secondaire de la Commission scolaire du Chemin-duRoy. Dans le cadre d’une entente de partenariat de cinq ans entre l’UQTR

et le Collège de l’Horizon, ce laboratoire permettra à des élèves ayant des troubles d’apprentissage de s’approprier les nouvelles technologies adaptées à leurs besoins. De cette manière, ils pourront surmonter leurs difficultés, telles que des troubles de lecture, d’écriture, d’organisation de l’information et d’expression orale. Dans cette optique, les enfants pourront persévérer dans le développement de leurs connaissances et participer activement aux activités en compagnie de leurs pairs. Du même coup, ce laboratoire permettra aux enseignants du Collège de l’Horizon ainsi qu’aux étudiants

en sciences de l’éducation de l’UQTR de s’initier et de développer des connaissances liées à ces nouvelles technologies. Leur formation sera donc à la fine pointe de la technologie en ce qui a trait aux nouveaux programmes destinés à la clientèle cible de ce laboratoire. D’ailleurs, ce laboratoire des technologies d’aide pour les élèves ayant des troubles d’apprentissage s’inscrit dans un vaste projet intitulé École en changement. Ce dernier est mené par la Chaire de recherche NormandMaurice. Mme Nadia Rousseau, professeure au Département des sciences de l’éducation de l’UQTR, est

titulaire de cette chaire de recherche. « Le laboratoire est logé dans une salle prêtée par le Collège alors que l’Université fournit les ordinateurs et les logiciels nécessaires au fonctionnement des technologies d’aide. À notre connaissance, ce type de laboratoire université/milieu n’existe nulle part ailleurs au Québec», souligne, dans un communiqué émis par l’UQTR, madame Rousseau. Il a fallu quelques années de préparation afin d’arriver au dit laboratoire nouvellement inauguré. À ce sujet, l’idée du projet a émergé en 20062007 alors que «le Québec était la seule province canadienne où une

grande majorité d’enfants ayant des troubles d’apprentissage n’avaient pas accès à un service de ce genre», mentionne madame Rousseau. En terminant, il faut souligner que les recherches actuelles dans le domaine des sciences de l’éducation démontrent bien la pertinence et l’utilité des technologies d’aide dans la réussite des élèves ayant un trouble d’apprentissage. La Chaire de recherche Normand-Maurice s’intéresse, d’ailleurs, à une panoplie de questions entourant le changement en milieu scolaire afin de soutenir la réussite scolaire de tous les élèves, sans égard à leurs particularités.

Nouveaux éléments dans la dissociation de l’AESCA Publié dans la dernière édition du Zone Campus, l’article concernant la division de l’Association des étudiants en sciences comptables et administration (AESCA) a amené les responsables des étudiants en administration à donner leur point de vue sur le sujet.

Madame Florence Lefebvre StArnaud, vice-présidente par intérim aux communications et aux relations publiques, a tenu à souligner que la séparation de l’AESCA est davantage liée à des divergences d’opinions qu’à des conflits dans la gestion de

l’association. Dans la même optique, madame Lefebvre St-Arnaud rappelle «qu’il n’y a pas de chicanes, maintenant, entre les deux associations». Elle considère, par ailleurs, que la tournure des événements s’avère la meilleure solution pour l’organisation.

Parlant d’organisation, les étudiants en administration ont voté, via un sondage électronique, le nom de leur nouvelle association. L’Association des étudiants en sciences de l’administration (AESA) prendra les prochaines semaines pour se réorgani-

ser, voter sa nouvelle charte et former son nouveau conseil exécutif. Puisque les deux associations ont pu donner leurs points de vue sur le dossier, elles pourront maintenant se concentrer sur l’avenir et participer, à nouveau, à la vie étudiante. (G.R.)


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actualités

Éditorial

Le savoir d’ici au profit de trois chambres de commerce

L’UQTR se démarque avec une Loi 103! Mais encore... nouvelle entente de partenariat AUDREY TREMBLAY Rédactrice en chef

L’heure est aux débats à s’enflammer sur la langue française au Québec, notamment avec le projet de loi n°103 qui veut modifier la Charte de la langue française et d’autres dispositions législatives. Ceci n’a pas manqué de toucher la communauté étudiante qui est très sensible au débat sur la question linguistique. Mais avant tout, ne faudrait-il pas aller à la source du problème? Depuis la Conquête par les Britanniques au 18e siècle, les francophones du Canada n’ont cessé d’appréhender la disparition de leur langue maternelle. Afin de protéger celle-ci, une série de lois encadrant l’usage des langues officielles furent passées. Bien que quelquefois mise à l’épreuve devant les tribunaux, comme ce fut le cas pour la loi 104, il reste que l’essentiel de ce cadre législatif est encore en vigueur et encadre nombre d’activités de la vie courante. Toutefois, chez une frange nationaliste ou unilingue, la peur de l’assimilation reste bel et bien présente. Toutefois, ces incessants débats linguistiques n’ostracisent-ils pas une partie importante du problème? À savoir qu’en dehors de l’île de Montréal et de ses problématiques bien particulières, la détérioration de la langue française n’est-elle pas la résultante bien plus du piètre enseignement de celui-ci que d’une assimilation apparente ? Avant la Révolution Tranquille et les nombreuses réformes aux structures et méthodes d’enseignement au Québec, l’orthographe et la grammaire se trouvaient parmi les matières à l’honneur. L’apprentissage méthodique des notions de grammaire et de conjugaison ainsi que les affres de longues dictées permettaient à nos prédécesseurs issus du cours classique de mettre de l’avant un français de haut niveau. Alors qu’aujourd’hui, la conjugaison est un trésor en péril. La mémorisation des règles et les exercices de grammaire sont certes monotones et fastidieux, mais ils livrent définitivement des résultats à long terme qui sont bien plus efficaces que n’importe quelle approche « par compétence ». La réforme de l’éducation n’est-elle pas à la base du problème de la survie du français au Québec ? À ce jour, le taux de réussite du TECFEE (Test de certification en français écrit pour l’enseignement) tourne aux alentours du 50%. C’est plutôt apeurant comme statistique, quand on sait que ces élèves univer-

sitaires enseigneront cette même langue aux prochaines générations. Est-ce qu’un durcissement des lois actuelles améliorera les choses ? Nous pouvons en douter. D’ailleurs, une multitude de langues mineures survivent en Europe malgré la pratique courante de deux, trois ou même quatre langues secondaires. D’une meilleure connaissance de l’anglais par un étudiant trifluvien résulteraitil nécessairement un abandon de sa langue primaire? Cela serait douteux comme raisonnement. Il faudrait se demander si l’ouverture sur le monde que permet l’apprentissage de l’anglais ne ferait pas davantage peur aux nationalistes en raison de la perte de l’emprise idéologique que celle-ci amènerait. Les citoyens du monde sont rarement en faveur de l’érection de nouvelles frontières, réelles ou juridiques. Il faut également noter que les nouvelles technologies n’aident en rien à l’amélioration de la pureté de la langue. À l’ère de l’information binaire, l’utilisation de raccourcis et abréviations multiples utilisées autant sur la toile ou sur le cellulaire contribue également à l’amplification du problème, et ça jamais le gouvernement ne pourra le légiférer. Notons qu’il ne s’agit pas là d’un problème conscrit au français, mais d’une complainte affectant toutes les langues. D’un autre côté, les nombreux forums, blogues et sites personnels donnent à de nombreuses personnes la chance d’exprimer au travers l’écrit, leurs opinions et pensées, et cela plus que jamais. Faudrait-il valoriser cette option? Car c’est en forgeant que l’on devient forgeron, c’est en écrivant que l’on améliore la maîtrise de notre langue. Si les débats linguistiques incessants nourrissent les passions de politiciens ou d’intervenants en manque de publicité, il en reste que pour la majorité des Québécois, nul besoin d’imposantes législations afin de protéger la langue qu’ils aiment et dont ils sont si fiers. Il serait plus important de se consacrer à en améliorer l’apprentissage et la maîtrise. Dans le même ordre d’idées, il est prouvé que l’apprentissage de langues étrangères augmente le perfectionnement de la langue maternelle. De plus, il est aberrant en 2010 de refuser l’apprentissage de l’anglais, car bien que cela déplaise à plusieurs, les Anglais ont colonisé le monde et les Américains ont noyauté celui-ci et que, pour encore de nombreuses années, la langue anglaise restera un incontournable à quiconque désire ouvrir ses horizons autant financiers qu’intellectuels. Le nier relève de l’hypocrisie ou de l’imbécillité.

M. Bégin de l’UQTR, Mme Courchesne de la Chambre de commerce et d’industrie régionale de Saint-Léonard-d’Aston, M. Perron de la Chambre de commerce et d’industrie de Bécancour et M. Brouillette de la Chambre de commerce de Nicolet. Photo: UQTR

GUILLAUME RIVEST Journaliste | Actualités

Le 28 septembre dernier, trois chambres de commerce de la rive sud du fleuve Saint-Laurent ont conclu une entente de partenariat d’une durée de deux ans avec l’Université du Québec à Trois-Rivières. Cette entente de partenariat permettra à l’UQTR de faire connaître les projets de recherche qui sont menés par les professeurs-chercheurs de l’Université et leurs retombées pour la région. En plus, ce partenariat offrira des opportunités de réseautage

entre les différents acteurs socioéconomiques de la Mauricie. Pour ce faire, l’UQTR présentera des conférences dans chacune de ces trois chambres de commerce. Ainsi, les membres de la Chambre de commerce et d’industrie de Bécancour accueilleront M. Richard Chahine, professeur au Département de génie électrique et de génie informatique de l’UQTR et directeur de l’Institut de recherche sur l’hydrogène. Il y offrira une présentation sur la complémentarité de l’électricité et de l’hydrogène comme levier de développement durable. Également, Mme Patricia Powers, chargée de cours au Département de lettres et de communication sociale de l’UQTR, tiendra une conférence sur la communication verbale et non verbale à la Chambre de commerce et d’industrie régionale de Saint-Léonard-d’Aston.

Aussi, M. André Cyr, professeur au Département des sciences de la gestion, offrira, quant à lui, une présentation sur la gestion du temps et la conciliation travail, famille et loisirs aux membres de la Chambre de commerce de Nicolet. En terminant, il faut rappeler que, comme le souligne M. Jacques Bégin, directeur par intérim du Service du partenariat et du soutien au développement universitaire de l’UQTR, «cette entente de partenariat permet de franchir une autre étape dans la stratégie de développement de l’UQTR, laquelle vise à aller au-delà des missions traditionnelles d’enseignement et de recherche afin d’établir des collaborations avec les acteurs régionaux et renforcer les services à la collectivité». Cette entente permettra donc d’offrir une belle vitrine au savoir développé à l’UQTR.

La rentrée 2010-2011 de COOPSCO MARIE-ANDRÉE GAUTHIER Journaliste | Actualités

C’est sous un air joyeux que la coopérative universitaire de TroisRivières, COOPSCO, débute son année scolaire. À la suite de son assemblée générale tenue le 28 septembre dernier, le conseil d’administration s’est vu mandater des projets innovateurs. Tout d’abord, pour 2011, le site Web utilisé présentement aura une plateforme transactionnelle qui permettra aux membres d’acheter en ligne le matériel de librairie. De plus, il sera possible, toujours au niveau des innovations technologiques, de consulter les réquisitions faites par les professeurs. Donc, les étudiants auront accès aux ouvrages achetés par les maîtres et docteurs de l’UQTR. Autre nouveauté, bonne nouvelle pour les membres de la COOPSCO

ayant perdu leur carte : dorénavant, il vous sera possible de simplement présenter votre carte étudiante et ainsi, les préposés aux caisses pourront retracer votre dossier. Vous pourrez continuer à faire des économies! Dernier ajout, mais non le moindre, COOPSCO est maintenant un groupe, avec sa page personnelle, dans le réseau social Facebook. Du côté plus institutionnel, la constitution du conseil d’administration a été modifiée. Avant, un poste était ouvert aux professeurs et/ou chargés de cours. Un ajout a été apporté : une personne externe au campus peut dès lors se présenter pour combler ce poste. Une belle ouverture pour l’implication des citoyens dans les affaires de COOPSCO. Le conseil d’administration est donc constitué d’un professeur ou chargé de cours ou personne externe au campus, d’un responsable de l’UQTR, de

deux membres de la coopérative et de six étudiants. Il est intéressant de souligner que, cette année, huit étudiants se sont présentés au poste d’étudiant. Six étaient de l’UQTR et deux du Collège Laflèche, puisque COOPSCO détient aussi un magasin dans cet établissement scolaire. Côté économique, la coopérative étudiante tient à mentionner que pour l’année 2009-2010, elle a remis 17 362$ en bons d’achats et chèques lors de son gala annuel Implic’action. Pour ce qui est des ristournes, c’est une somme s’élevant à 349 561$ qui a été effectuée en économie à l’achat par les membres. En manuels usagés, COOPSCO a remis 47 783$ aux étudiants ayant été leur porter des manuels usagés pour la revente. Et finalement, fière de créer de l’emploi étudiant, COOPSCO a versé 46 495$ en salaire. Des données positives et encourageantes pour la vie sur le campus!


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actualités

Une réponse à tous les maux

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Psychoéducation

Un service de santé destiné Don important entièrement aux étudiants pour les stages GUILLAUME RIVEST Journaliste | Actualités

Saviez-vous qu’à même le service aux étudiants, la communauté estudiantine de l’UQTR a accès à un service de santé complet et gratuit? En effet, pour une petite question ou pour un suivi particulier, il est possible de consulter madame Carole Mallette, infirmière clinicienne. Des médecins sont également disponibles afin d’offrir leur expertise aux étudiants. À ce propos, madame Mallette invite les étudiants qui auraient besoin d’un coup de main sur une panoplie de sujets à utiliser le service de santé mis à leur disposition. Mme Mallette peut effectuer le dépistage des infections transmises sexuellement et par le sang. Aussi, elle peut débuter la première contraception et effectuer, avec vous, un suivi régulier sur différents éléments tels qu’une diète spécifique, la tension artérielle ou

l’état de santé global. Par ailleurs, elle peut renseigner la population étudiante sur la sexualité, la saine alimentation, les bonnes habitudes de vie, les allergies et bien davantage. «Je peux égale-

Photo: G. Rivest

ment orienter les étudiants, selon leurs questionnements, vers les professionnels de la santé les mieux adaptés afin de répondre davantage à leurs besoins. Ainsi, les étudiants

ne perdent pas inutilement de temps à se questionner sur le type de professionnel de la santé à consulter», souligne madame Mallette. Pour rencontrer l’infirmière ou l’un des médecins, il suffit de prendre rendez-vous en vous présentant au 1275 Albert-Tessier. Il faut également souligner qu’il est possible de se rendre au bureau de madame Mallette, sans rendez-vous, pour une question rapide. Disponible, accessible et accueillant, le service de santé de l’UQTR est totalement gratuit et confidentiel. Pour en bénéficier, il faut présenter sa carte étudiante de l’UQTR et sa carte d’assurance maladie. En terminant, «l’UQTR est la seule Université du Québec à bénéficier d’un service de santé, incluant une infirmière et des médecins», rappelle Mme Mallette. Lorsqu’une équipe de professionnels de la santé désire travailler avec l’ensemble des étudiants afin de veiller au bien-être et à la santé de chacun, il suffit d’en profiter. (G.R.)

en milieu de garde Le Centre de réadaptation en déficience intellectuelle et en troubles envahissants du développement de la Mauricie et du Centre-du-Québec – Institut universitaire (CRDITED MCQ-IU) met sur pied un projet pilote de stage pour les étudiants en psychoéducation.

Grâce à un don de 100 000$ de la part Fondation montréalaise Eleanor Côté, Le CRDITED MCQ – IU dispose maintenant des moyens financiers adéquats pour offrir un projet de stage pilote. Ce projet de stage s’adressera aux étudiants et aux étudiantes du baccalauréat en psychoéducation. Par l’entremise de ce stage, les dits étudiants pourront approfondir leurs connaissances et leurs expériences sur l’intervention précoce auprès d’enfants vivant avec une déficience intellectuelle ou un trouble envahissant du développement et qui, par ailleurs, fréquentent des milieux de garde de la Mauricie et du Centre-

du-Québec. Ce projet de stage permettra à l’étudiant d’observer, de sensibiliser, de dépister, d’évaluer et de stimuler la clientèle visée et ce, tout en travaillant en partenariat avec la communauté. Ce projet vise, de prime abord, à promouvoir par différents moyens l’inclusion sociale des enfants autistes ou qui présentent une déficience intellectuelle et ce, en supportant les interventions dans les milieux de garde. Ce projet sera supervisé par madame Carmen Dionne, professeure-chercheure de l’UQTR, titulaire de la Chaire de recherche du Canada en intervention précoce et directrice scientifique du CRDITED MCQ – IU. Pour conclure, il faut souligner que ce projet de stage, qui pendra son envol sous peu, se développera dans la région de la Mauricie et du Centre-du-Québec pour s’étendre ensuite dans l’ensemble des régions du Québec. (G.R.)


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18 au 31 octobre 2010

SOCIÉTÉ Confessions de sofia

Propagande politique sur Facebook SOFIA TOURIGNY

Chroniqueuse sofia.tourigny-kone@uqtr.ca

La publicité est partout. Elle est omniprésente dans les médias depuis presque toujours. Maintenant que nous sommes devenus des utilisateurs quotidiens des réseaux sociaux comme Facebook et Twitter, nous devons y faire face même dans nos interactions avec les autres. Mais sur Facebook, il y a la pub mais

il y a aussi de la propagande. Je m’explique. J’aime Barack Obama. J’ai cliqué. Maintenant, je reçois, sur ma page Facebook, l’horaire détaillé de l’emploi du temps du président américain. Jamais je n’aurais pensé que poser ce simple geste allait avoir tant d’impact. Cliquer sur «J’aime» c’est un peu comme remplir un sondage. Les grandes firmes peuvent connaître les habitudes de consommation des gens et ainsi mieux cibler leurs publicités. Ce n’est pas très grave me direzvous. Non en effet. Cependant, quand on prend un regard critique sur la situation, il est possible de s’offenser. Je trouve qu’on pousse un peu loin les limites de l’information. Quand je me connecte à mon

compte Facebook, c’est, en général, pour parler à quelqu’un, prendre des nouvelles d’un ami, non pas pour prendre des nouvelles du président. De plus, il faut réfléchir au fait que M. Obama lui-même, en tant qu’un des hommes les plus importants du monde, prend le temps de maintenir à jour cette fameuse page. Non, c’est un employé qui s’occupe de garnir le Facebook du président. Cette stratégie permet aux politiciens d’inscrire des situations à l’agenda de la société dans le but d’intéresser les médias à leur quotidien. En effet, avec le nombre de membres qui sont en ligne à tout moment, il est encore plus facile de rejoindre son public ainsi que par Le téléjournal de 18 heures. Le fait

Le Fantasque Par Hubert Samson, étudiant en histoire à l’UQTR

« C’est la première fois dans l’Histoire qu’une seule espèce peut précipiter une vague d’extinction massive. » – Janet Larsen L’être humain participe présentement à l’extinction massive de l’Holocène. Les noms des espèces animales ou végétales irrémédiablement disparues s’accumulent sur les pages de la nécrologie environnementale. Or, en dépouillant l’arbre génétique du monde, l’Homme menace la biodiversité terrestre et l’équilibre des écosystèmes. L’humanité devrait donc reconnaître ses responsabilités concernant la sixième extinction massive, puis assumer le devoir moral d’y remédier.

de faire parler d’eux à travers les médias sociaux comme Facebook ou Twitter permet aux politiciens de cadrer l’angle de l’information à leur guise dans le but de faire jaillir une interprétation plutôt qu’une autre. Dans cette optique, je pense que nous devons faire face à de la propagande politique sur les réseaux sociaux. C’est mon avis. D’autres personnes vont penser que j’exagère. En effet, pour certains, Facebook est un genre de lieu public où tous peuvent s’exprimer librement. Il s’agirait donc d’une tribune comme une autre; télévision, radio, tous les moyens sont bons pour atteindre l’électorat. Il est vrai que la popularité du Web n’est plus à démentir, et qu’il permet de

rejoindre un public plus vaste et hétérogène. Il reste que mon univers est inondé par des messages et de l’information de toute sorte, en tout temps. Je crois qu’il ne faut plus cliquer sur «J’aime». Le fait d’encourager les politiciens à alimenter les réseaux sociaux favorise le déplacement des enjeux. La politisation évolue à un autre niveau. Le militantisme a pris un nouveau visage. En plus, nous avons compris! Il y a un choix qui est fait : les plus belles photos, les discours les plus éloquents sont choisis pour continuer de modeler l’image. On a tous une page Facebook, les politiciens ont donc compris qu’il ne fallait pas arrêter de frapper sur le clou!


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zonecampus.ca

vie étudiante activités à venir

VOX-POP

Éclosion Le projet Éclosion tiendra une journée-conférence le 20 octobre prochain au 1071 du pavillon Ringuet. Les participants viendront parler de leurs expériences respectives dans les pays visités. L’activité débutera à midi.

ITR Le traditionnel Party F1 de l’ITR se déroulera jeudi le 21 octobre prochain au 1012 Nérée-Beauchemin et à la Chasse-Galerie. Les billets sont présentement en vente.

LUITR Après une pause d’une semaine, la LUITR reprend de l’action lundi le 18 octobre à la Chasse-Galerie dès 19h30. Les matchs de la LUITR sont gratuits.

Salon des vins des Patriotes L’équipe de hockey Les Patriotes de l’Université du Québec à TroisRivières vous invite à son 19e Salon des vins qui se tiendra le 28 octobre prochain de 16h30 à 21h30 au CAPS de l’UQTR. Les billets sont présentement en prévente au coût de 20$.

Journée du savoir L’UQTR convie la population régionale, les 18 et 19 octobre prochains, à vivre ou revivre l’expérience des études universitaires en assistant gratuitement à des cours qui seront ouverts au grand public.

Collecte de sang Héma-Québec Héma-Québec tiendra une collecte de sang organisée par l’Association des étudiants en sciences infirmières en collaboration avec le Service de santé de l’UQTR le 20 octobre prochain dans le Hall du pavillon Albert-Tessier dès 13h.

le campus...

Que connaissez-vous du service de santé de l’Université du Québec à Trois-Rivières?

en action! Match de la Ligue Universitaire d’Improvisation de Trois-Rivières

Noëlla Champagne à la Tribune Libre de l’AGE UQTR

Marie-Josée Picard Administration

«Rien. Je n’y suis jamais allée. C’est où?»

Audrée Guillemette Arts plastiques

«Je sais qu’on a accès à des services médicaux à l’UQTR».

Fabie Simpson

Loisir, culture et tourisme «Je sais qu’il y a un service de santé gratuit. C’est une bonne initiative!»

Marie-Ève Hébert Interprétation théâtrale

«Je n’étais pas au courant que ça existait ici, mais c’est très logique d’avoir un service de santé dans une école».

Joany Belley

Dominique Leclerc

Biologie médicale

Ergothérapie

«Il y a des médecins et une infirmière».

«Il y a une infirmière que l’on peut consulter sans rendez-vous».

Préparation et photographie: Guillaume Rivest

Votre association étudiante organise une activité et vous aimeriez l’annoncer dans le Zone Campus ? Écrivez à redaction@zonecampus.ca.


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ARTS ET SPECTACLES Nouvelle exposition à la Galerie d’art r3

Un coloré mariage entre l’art, la culture et l’éducation MARIE-NOËLLE MARINEAU Journaliste | Arts et spectacles

Depuis le 8 octobre, la Galerie d’art r3 de l’UQTR présente l’exposition Ensemble qui a pour but de sensibiliser la population aux liens entre l’art, la culture et l’éducation. Cette exposition est différente de ce qui est habituellement présenté à la galerie de l’UQTR. Ce qui se trouve devant nous est très coloré et surtout varié. Des dessins aux allures enfantines et des bricolages se trouvent parmi les œuvres de l’artiste Javier A. Escamilla H. et les trousses pédagogiques du Réseau In-Terre-Actif. Il faut dire que l’exposition est le résultat de la collaboration de plusieurs

institutions, soient le Département des arts de l’UQTR, le Laboratoire de l’éducation, de la culture et de la santé de l’UQTR, le Réseau In-Terre-Actif du Comité de Solidarité/Trois-Rivières, des écoles primaires et secondaires de la région ainsi que des artistes en arts visuels. En avançant dans la galerie, le visiteur est confronté à différents enjeux planétaires illustrés par des outils pédagogiques qui ont été créés pour des jeunes d’âges primaire et secondaire. Une section est consacrée au Mali, une autre à Haïti. Le commerce équitable est expliqué en étapes et des produits qui se retrouvent dans nos épiceries sont montrés en exemples. Certaines campagnes de sensibilisation pouvant toucher l’ensemble de la population et qui ont été créées par le Réseau In-Terre-Actif trouvent également leur place dans cette exposition. Le titre de l’exposition, Ensemble, est repris à plusieurs endroits pour souligner ce qui pourrait être fait par plusieurs personnes pour améliorer le

sort des populations mondiales et de la planète. Entre les sections se trouvent diverses œuvres d’un finissant en arts de l’UQTR : Javier A. Escamilla H. L’artiste touche différents médiums et ses œuvres sont à saveur mondiale, humaine et rassembleuse. Il est de plus le coordonnateur de l’exposition alors que France Joyal, professeure au Département des arts, en est la commissaire. Le Réseau In-Terre-Actif du Comité de Solidarité/Trois-Rivières conçoit des trousses pédagogiques pouvant être utilisées dans les écoles afin de sensibiliser les étudiants à ce qui se passe dans le monde en utilisant l’art et la culture. Il propose également plusieurs expositions photos itinérantes dont une sur le compostage et une sur les objectifs de développement du millénaire ainsi que des albums thématiques sur les changements climatiques et le commerce équitable. Les valeurs véhiculées lors des activités de cet or-

Fin de la tournée Traces

Pas de repos pour Dumas.

MÉLISSA BEAUPRÉ

Journaliste | Arts et spectacles

Le chanteur Dumas était de passage au Théâtre du Cégep de Trois-Rivières le 16 octobre dernier. L’artiste nous a accordé une entrevue afin de parler de la fin de sa tournée et de ses projets futurs. Dumas accumule succès après succès. En effet, l’auteur-compositeur-interprète vient de passer à travers une année très chargée. En 2009, l’artiste a lancé quatre minialbums (Nord, Rouge, Demain et Au bout du monde) pour finalement offrir à son public Traces en décembre dernier ainsi qu’une tournée du même nom en 2010. Cela représente beaucoup de travail qui se compose d’enregistrements studios à tous les jours. Cependant, ce fut une expérience très enrichissante pour le

chanteur qui a travaillé sans contrainte afin de réaliser ces albums. Dumas est également en nomination dans deux catégories au prochain gala de l’ADISQ, soient Album de l’année PopRock pour Traces ainsi que Chanson de l’année pour Le Bonheur. Très fier de ces deux nominations, l’artiste avoue espérer fortement remporter la palme pour la catégorie chanson de l’année. «La chanson de l’année, c’est un vote du public donc c’est certain que je suis très content de cette nomination. C’est plus difficile de se démarquer dans cette catégorie alors oui, j’aimerais beaucoup gagner!» Dumas achève sa série de spectacles pour la tournée Traces. Après avoir donné près de 70 performances un peu partout au Québec en 2010, il terminera sa tournée au Théâtre du Cégep de Trois-Rivières, l’endroit même où il s’est produit pour la toute première fois devant une foule. «La première fois que j’ai monté sur scène, c’était dans le cadre du concours Cégep en Spectacle à Trois-Rivières donc je suis très heureux de finir ma tournée là-bas, c’est très spécial pour moi». Alors que l’auteur-compositeurinterprète termine sa tournée, ce

Ensemble, une exposition colorée et très variée. Photo : M.N. Marineau

ganisme sont la solidarité, l’écologie, l’équité et l’engagement citoyen. Cette exposition unique en son genre sera présentée jusqu’au 22 octobre à la Galerie d’art r 3 de l’UQTR. La galerie est ouverte du lundi au vendredi, de 10h à 17h. C’est l’occasion

idéale pour les futurs intervenants du milieu scolaire et même pour ceux qui y travaillent actuellement de découvrir les liens qui unissent l’éducation, l’art et la culture par des activités concrètes qui ont déjà eu lieu dans plusieurs milieux scolaires.

Les Vendredis du D’artagnan’s Live

Radio Radio a assuré!

n’est pas pour se retirer de la scène, au contraire. L’artiste prépare un tout nouveau spectacle en compagnie de ses musiciens. C’est dans un style plus acoustique et plus intime que Dumas revisitera ses chansons au cours de l’année 2011.

Radio Radio était en performance le 1er octobre dernier. Photo: Mamoru Kobayakawa

Dumas termine une tournée de 70 spectacles au Théâtre du Cégep de Trois-Rivières le 16 octobre prochain. Photo : R. Laporte

Radio Radio était de passage le 1er octobre dernier à Trois-Rivières dans le cadre des Vendredis du D’artagnan’s Live. Depuis septembre, le D’artagnans accueille à chaque premier vendredi du mois d’excellentes formations. Pour la soirée du mois d’octobre, le groupe originaire du Nouveau-Brunswick a offert toute une performance afin de faire bouger le public sur des rythmes électros. Plusieurs chansons de leur dernier album Belmundo Regal paru au printemps 2010 ont été interprétées ainsi que d’autres succès qui figurent

sur l’album Cliché Hot. Ça marche fort ces derniers temps pour Radio Radio, notamment puisque ses membres Jacobus, Tekstyle et Leks sont en nomination dans cinq catégories au prochain gala de l’ADISQ et cinq également pour les GAMIQ. En ce qui concerne les futurs spectacles des Vendredis du D’artagnan’s Live, c’est la formation Beast composée de Jean-Phi Goncalves ainsi que de la puissante voix de Betty Bonifassi qui seront au programme le vendredi 5 novembre prochain. (M.B.)


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Nouveau panneau d’interprétation historique

En mémoire de la construction du pont Laviolette La Corporation de développement culturel de Trois-Rivières inaugurait, le 28 septembre dernier, un nouveau panneau d’interprétation historique dans le cadre du circuit d’interprétation du patrimoine. Ce nouveau panneau porte sur la construction du pont Laviolette qui se déroula de 1964 à 1967 et commémore le décès de 12 travailleurs survenu lors du processus de construction. Le panneau est situé

au parc Laviolette du secteur TroisRivières-Ouest, sur le bord du fleuve St-Laurent et offre une vue sur le pont. Un des côtés du panneau explique les étapes importantes qui ont mené à la construction du pont, présente des photos de la construction et décrit l’inauguration de celui-ci. L’autre côté est entièrement consacré à rendre un dernier hommage aux travailleurs qui sont morts lors d’un terrible accident de

travail en septembre 1965. La liste des défunts est présentée et des extraits d’articles venant du Nouvelliste rappellent le tragique événement. La ville de Trois-Rivières compte plus de 75 panneaux d’interprétation historique sur son territoire. La plupart d’entre eux se situent dans la vieille partie de la ville, soit le centre-ville. Ils permettent de diffuser l’histoire de Trois-Rivières, de ses constructions et de ses tragédies.

Le nouveau panneau d’interprétation historique se situe au pied du pont Laviolette. Photo : M.N. Marineau


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LUITR

Et c’est parti ! Les matchs de la ligue universitaire d’improvisation de Trois-Rivières, tous les lundis dès 19h30 à la Chasse-Galerie de l’UQTR.

La nouvelle saison de la Ligue Universitaire d’Improvisation de Trois-Rivières est officiellement commencée. Suite au recrutement des nouveaux joueurs lors du camp d’entraînement, le public a pu observer les quatre nouvelles équipes s’affronter à la Chasse-Galerie de l’UQTR. Voici donc la liste des joueurs qui tenteront de vous divertir cette saison: Équipe des Rouges : LouisÉtienne Villeneuve (Capitaine), Vanessa Fortier, Jean-Philippe L’Étoile, Jessy Boudreault, Sub: Jonathan Larochelle. Équipe des Verts : Pascal Cholette-Janson (Capitaine), Laurence Gélinas, Antoine Gélinas, Dave Belley, Sub: Alex Varin-Dupuis. Équipe des Oranges : Maxime Tanguay (Capitaine), Jean-René Boutin, Alexandra Carignan, Alexandre Bois-

vert, Sub: Roxane Désy. Équipe des Bleus: Amélie Brouillette (Capitaine), Simon Charron, Guillaume Vermette, Laurent Constantin, Sub: Stéphane Jutras. Le premier match de la saison a eu lieu le 27 septembre dernier et opposait l’équipe des Rouges à l’équipe des Bleus. C’est avec un score très serré de 8 à 7 que les Rouges ont remporté la victoire ce soir-là. Quant au match du 4 octobre qui opposait l’équipe des Verts à celle des Oranges, ce sont les Verts qui ont réussi à recueillir le plus grande nombre de votes du public avec la marque de 11 points contre 8. Outre les matchs de la saison régulière, quelques événements spéciaux sont au programme de la LUITR. Selon Louis-Étienne Villeneuve, Capitaine de l’équipe des Rouges et responsable des communications de la ligue,

le KIK (une équipe d’étudiants de l’Université Laval) seront de passage à l’UQTR le 12 novembre prochain. Il y aura également possibilité d’une ligue amicale d’improvisation sur le campus lancée par les étudiants de récréologie. (M.B.)

Photo: Marie-Eve B. Alarie


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Nouveau magazine culturel au Centre-du-Québec

Lancement de Cultura Centrum MARIE-NOËLLE MARINEAU Journaliste | Arts et spectacles

Le 30 septembre dernier, Culture Centre-du-Québec lançait un tout nouveau magazine électronique culturel régional : Cultura Centrum. Le lancement a eu lieu dans les locaux de l’organisme qui sont situés à Bécancour, de l’autre côté du pont Laviolette. Cultura Centrum est un magazine trimestriel destiné à informer les lecteurs sur ce qui se passe au niveau des arts et de la culture au Centre-duQuébec. De nombreux collaborateurs et figures connus de la Mauricie et du Centre-du-Québec ont participé à ce premier numéro tels Sonia Collard, animatrice de la télévision locale et d’événements de tous genres, Michèle Rappe, artiste en arts visuels et auteure ainsi que Michelle Raza, jour-

naliste à Radio-Canada. Les sujets abordés dans ce premier numéro sont très variés. Le côté administratif de la culture est traité avec un article sur la gestion et les finances dans les arts et la culture, et un sur le développement culturel dans la MRC Nicolet-Yamaska. Des portraits d’artistes régionaux sont aussi présents dans ce numéro avec l’article sur Mario Carrier, souffleur de verre d’Inverness et celui sur la prochaine sortie de livre de Monique Juteau. Des sujets plus généraux comme une réflexion sur l’art actuel et sa signification et la présentation du regroupement de musées Médiat-Muse font également partie du contenu de ce magazine. Des textes d’opinion traitant de sujets en lien avec l’art et la culture sont également au rendez-vous de ce premier numéro. Culture Centre-du-Québec a déjà plusieurs projets à son actif pour pro-

mouvoir la culture dans sa région. Sur leur site Internet, ils ont le BabillArt qui affiche les nouvelles culturelles de la semaine. De plus, l’information qui s’y trouve est reprise dans le cadre d’une chronique à la radio sur CKBN. Également présent sur leur site Internet, le PulsArt est un bulletin électronique mensuel affichant les toutes dernières nouveautés en matière de culture centricoise. Finalement, l’organisme prépare le GalArt qui est un gala annuel où sont récompensés des artistes professionnels du Centre-du-Québec. Toutes ces actions sont faites dans le but d’atteindre la mission de l’organisme qui est de contribuer au développement culturel de sa région en aidant les intervenants centricois des domaines artistiques et culturels. Rappelons que Culture Centre-duQuébec est un organisme à but non lucratif et qu’il est appuyé par le Ministère de la Culture, des Commu-

Savoir rire de soi Journaliste | Arts et spectacles

Guy Nantel a présenté la supplémentaire de son spectacle La Réforme Nantel le 9 octobre dernier à la Salle J.-Antonio Thompson de Trois-Rivières. Qu’est-ce que La Réforme Nantel? C’est une prise de conscience sur les travers de notre société en y apportant des solutions humoristiques. C’est une critique envers la politique, le système scolaire, l’environnement, les relations homme-femme et j’en passe. C’est un spectacle qui commence par « C’est rendu gênant de vivre ici...». Pendant près de deux heures, on rit. Mais la plupart du temps, on rit jaune car Guy Nantel touche exactement les points faibles de notre société. Il met cartes sur table concernant les travers qui, malheureusement, touchent notre quotidien. C’est dans un décor épuré que Nantel attire l’attention sur ses opinions tranchées ainsi que sur les solutions parfois très loufoques qu’il propose. Mis en scène par Mme Denise Filiatrault, le spectacle a du mordant et ne s’essouffle pas malgré la présentation de monologues costauds et peu découpés. C’est du stand up dans sa forme la plus classique mais on ne perd pas l’attention car Nantel a un franc-parler et, tels des disciples, on écoute attentivement ce qu’il a à dire. Malgré le fait que le public se fait carrément dire ses quatre vérités, Guy Nantel est

Photo: Guy Nantel

particulièrement drôle et touche des sujets qui nous concernent, toutes catégories d’âge confondues. Lors d’une entrevue réalisée quelques temps avant sa venue à Trois-Rivières, l’humoriste a avoué que certains sujets sont choquants, surtout la religion. Mais que dans la plupart des cas, le public embarque à 100% et se permet même d’effectuer quelques commentaires lors du spectacle. Ces échanges entre les spectateurs et l’artiste ajoutent d’ailleurs quelques bons gags improvisés de la part de Nantel, comme ce fut le cas lors de sa visite à la Salle J.Antonio-Thompson.

Sujets chauds et … tièdes! Guy Nantel présente sa réforme depuis maintenant février 2010. Bien que plusieurs sujets soient toujours d’actualité, certains sont malheureusement un peu loin dans la mémoire des citoyens. Quelques rappels concernant des sujets qui ont frappé l’actualité de plein fouet

nications et de la Condition féminine. Le prochain numéro paraîtra au mois de décembre 2010. D’ici là, le premier numéro de Cultura Centrum

est disponible en ligne sur le site de Culture Centre-du-Québec au www. culture.centre-du-quebec.qc.ca, dans l’onglet du même nom.

Biennale Internationale d’Estampe Contemporaine

Spectacle de Guy Nantel

MÉLISSA BEAUPRÉ

Fanny Prince, agente de développement culturel et webmestre, Francine Tousignant, directrice générale et Joanie Mailhot, agente de développement professionnel à Culture Centre-du-Québec. Photo : Culture Centre-du-Québec

Prolongation des inscriptions en début d’année sont utilisés dans la réforme de l’humoriste. Cependant, on doit quelquefois creuser un peu loin afin de bien retracer leur contexte. D’autres fois, ce sont des sujets auxquels nous avons trop souvent entendu parler tels que les accommodements raisonnables. Néanmoins, Guy Nantel a affirmé en entrevue avoir retouché quelques segments de son spectacle. «Je me permet de couper quelques sujets qui sont moins d’actualité et j’en ajoute d’autres qui sont plus près de nous. Mais je ne peux pas le faire avec tout le spectacle car l’écriture de matériel est très longue et si j’en ajoute trop, le spectacle durerait trois heures!»

«Malgré le fait que le public se fait carrément dire ses quatre vérités, Guy Nantel est particulièrement drôle et touche des sujets qui nous concernent, toutes catégories d’âge confondues.» Ce dernier se rattrape alors en ajoutant quelques bons sujets qui font la manchette ces jours-ci tels que la Commission Bastarache. Somme toute, La Réforme Nantel est un spectacle qui a du mordant et qui permet de secouer juste assez la conscience du citoyen qui dort peut-être un peu trop souvent en nous.

Le mardi 28 septembre, la Biennale Internationale d’Estampe Contemporaine de Trois-Rivières (BIEC) annonçait une prolongation de la période d’inscription pour la septième édition de son exposition. En effet, les artistes ont maintenant jusqu’au 25 octobre pour poser leur candidature alors que la date originale était le 1er octobre. Le formulaire d’inscription se trouve sur le site Internet de la BIEC (www.biectr.ca). En complément au formulaire, les artistes qui voudraient participer à l’exposition devront fournir l’image numérique de cinq à sept estampes qu’ils ont récemment créées ainsi que payer les frais

d’inscription qui sont de 25 $. Il est également possible d’obtenir le formulaire en appelant aux bureaux de la BIEC du lundi au jeudi entre 9h et 17h. Existant depuis 1999, la BIEC est l’événement le plus important du Canada à revenir sur une base régulière pour les artistes évoluant dans le domaine de l’estampe. C’est donc une chance unique que les artistesgraveurs professionnels ont de participer à une exposition de cette envergure dans le pays. La BIEC 2011 se déroulera du 19 juin au 4 septembre à Trois-Rivières. C’est l’événement artistique estival à ne pas manquer dans la région! (M.-N.M.)

T’ESTIMO!

All you need is love... Après avoir connu le succès pendant huit ans grâce à la revue musicale Showtime, les Productions FIDEL préparent un tout nouveau spectacle. T’ESTIMO, une aventure musicale au sujet de l’amour prendra l’affiche à la Salle J.-Antonio-Thompson dès juillet 2011. T’ESTIMO fera revivre l’amour, un sujet universel depuis que l’homme existe. Pour notre plus grand plaisir, le spectacle rendra un hommage au répertoire des plus grandes chansons d’amour. Le projet est une idée originale de Stéphane Boileau, metteur en scène et directeur artistique de l’événement. Pour ce nouveau projet, les Productions FIDEL s’unissent encore une fois

avec la Corporation de développement culturel de Trois-Rivières afin d’offrir au public un spectacle qui promet. Parmi les collaborateurs, on remarque notamment la participation d’Yvon Laplante, professeur au département des Lettres et de la communication sociale à l’Université du Québec à Trois-Rivières. Ce dernier, qui a signé les textes pour la revue musicale Showtime, répète cette expérience d’auteur pour T’ESTIMO. Mireille Baril sera également du projet à titre de chorégraphe officielle pour le spectacle. Déjà séduits par le concept, nous attendons impatiemment la venue de l’été 2011 afin de littéralement tomber en amour avec T’ESTIMO. (M.B.)


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SPORTS Conclusion de la saison de golf

Les filles grimpent sur la troisième marche du podium NICOLAS DUCHARME Journaliste | Sports

Les équipes féminine et masculine de golf disputaient le championnat québécois au magnifique terrain Laval-sur-le-Lac. Les objectifs de début de saison pour les deux équipes étaient de terminer au troisième rang et être éligibles pour le championnat national qui sera disputé au printemps prochain. Les filles entamaient le tournoi en troisième position au classement général et allaient profiter du retour de Stéphanie Côté, elle qui n’avait pas participé à la saison des Patriotes jusqu’à maintenant. Sa venue aura été plus que bénéfique pour l’équipe alors qu’elle a enregistré le meilleur pointage au cumulatif des trois rondes, un 258, pour ainsi la placer au septième rang. De leur côté, Stéphanie Monette et Noémie Chapdelaine ont remis des cartes identiques de 266 pour s’emparer du 15e rang. Elles ont été tout juste devancées par AudreyAnn Comeau, qui a terminé les trois rondes au 14e rang avec un 265. Des performances similaires de la part

des trois joueuses. Au final, les filles devancent ainsi l’Université du Québec à Chicoutimi par 30 coups et terminent troisièmes au championnat québécois, devancées respectivement par les Universités de Montréal et Laval. Conséquemment, ce résultat et celui des deux premiers tournois de l’année permettent aux Trifluviennes de se hisser sur la troisième marche du podium québécois de la saison 2010. Elles terminent à 99 coups de l’Université de Montréal, qui a échappé le titre par un mince 17 coups face aux représentantes de Québec.

Les hommes ratent de peu Du côté des représentants masculins, les joueurs avaient la tâche de rattraper l’Université de Sherbrooke qui détenait une avance de 10 coups sur l’UQTR. La première journée a été couronnée de succès alors que l’équipe a retranché cinq coups à son déficit. Malheureusement pour eux, les deuxième et troisième journées ont été beaucoup plus difficiles et Sherbrooke en a profité pour augmenter leur avance et ne plus jamais être inquiété par les Patriotes. Ces derniers ont terminé à 9 coups des Sherbrookois au quatrième rang du

championnat québécois. À la suite de cette performance, les Patriotes masculins terminent au quatrième rang du classement général à seulement 19 coups du Vert et Or de Sherbrooke. Ils ne pourront être éligibles pour une place au championnat national. Plusieurs aspects de la saison 2010 des Patriotes sont à retenir. Le manque de constance dans le jeu est le point qui sera à améliorer si les deux équipes souhaitent progresser. Il faut toutefois dire que Laval et Montréal sont extrêmement difficiles à déloger, leur budget d’opération étant de loin supérieur à l’Université mauricienne. Chez les hommes, Frédérick Sirois aura été le joueur par excellence de l’équipe. Il a démontré son talent tout au long de l’année et s’est avéré le meilleur représentant de l’UQTR à tous les tournois. Mais pour la joueuse Audrey-Ann Comeau, le point positif de la saison est l’attitude de l’équipe et le soutien que les formations masculine et féminine se sont témoignés tout au long de la saison. «Il y avait un super bel esprit d’équipe et une belle chimie. Je n’ai pas vu beaucoup d’autres universités faire ça».

Photo: Patriotes

volleyball féminin

Ça promet pour la prochaine de volleyball ! L’équipe de volleyball féminin des Patriotes est officiellement complétée depuis peu. Bien que la saison ne commence pas avant la session hivernale, la nouvelle formation de l’UQTR est prête et selon les dires de l’entraîneur, elle sera d’attaque. «On n’aura pas beaucoup de faiblesses sur le terrain. On a plusieurs filles d’expérience qui jouent depuis longtemps dans des équipes collégiales AAA», a commenté avec enthousiasme Claude Turcotte. En outre, certaines des joueuses qui ont évolué avec l’ancienne équipe de volleyball des Patriotes il y a trois ans sont de retour cette année. Bien que Turcotte ait effectué les derniers retranchements qu’il avait à effectuer, il reste toutefois deux joueuses à couper. Effectivement, après une longue hésitation et une

multitude de tests de qualification, l’instructeur a décidé de garder les deux joueuses occupant la position de libéro. « C’était tout un défi. J’ai demandé à chacune des filles de placer dix balles à des endroits spécifiques et les deux étaient à égalité. Finalement, j’ai décidé de les garder et je vais prendre ma décision finale en conséquence de la progression qu’elles feront», a confié Claude Turcotte. Malgré le fait que la saison ne commence qu’en janvier, des parties hors-concours sont au programme. L’entraîneur travaille actuellement en collaboration avec des équipes collégiales afin d’offrir à son équipe un avant-goût de ce qui les attend. D’ici là, l’optimisme de Turcotte se traduit sur ses lèvres : « Préparez-vous parce qu’on va être belles à voir jouer !» (J.D.)


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zonecampus.ca

JEUX

Journaliste | Sports

La nouvelle équipe de crosscountry des Patriotes a effectué sa première compétition il y a quelques semaines. Bien que la meilleure position que l’UQTR ait réussi à occuper soit la 37e dans la catégorie masculine grâce à Frédéric Montplaisir, les entraîneurs Jean Lemoyne et François Trudeau sont satisfaits des résultats. «C’est un bon résultat, toutefois cela fait réaliser que le niveau de compétition est très élevé dans le réseau universitaire», commente Lemoyne. En effet, trois des six universités participantes possèdent un programme d’athlétisme, ce qui rend plus difficile pour les Patriotes de rivaliser avec leurs adversaires. Du coté féminin, Anne-Marie Lévesque a fini meilleure coureuse de l’UQTR en allant chercher la 44e position. Comme la plupart des coureurs de la formation trifluvienne, Lévesque en était à sa première expérience en cross-country. Effectivement, sur la

de l’endurance cardio-vasculaire et la vitesse. Cependant, comme dans tout bon entraînement, il doit y avoir une progression. Ainsi, des entraînements par intervalles étaient de mise. «Les intervalles sont plus longs à des rythmes plus spécifiques à ceux des compétitions. De plus, on travaille aussi sur la capacité de gérer et de bien doser les entraînements, car nous avons deux compétitions en deux semaines, ce qui peut être difficile pour certains», avoue Jean Lemoyne. Notamment, plusieurs coureurs ont décidé de s’entraîner en dehors du circuit universitaire lors de courses sur route et autres parcours. Entre autre, Maxime Bilodeau a effectué dernièrement un demi-marathon dans un temps d’une heure et vingt-deux minutes, ce qui est excellent comme résultat. De plus, Andrien Letout a couru lors de la course de l’Île Saint-Quentin. Une autre belle performance pour ce coureur qui a complété le parcours de 10 km en moins de quarante minutes. En voyant la motivation de leurs coureurs, les entraîneurs parlent d’organiser une course horscircuit aux États-Unis l’an prochain : «Ça serait une belle expérience pour nos coureurs. On veut agrandir un peu le calendrier et leur permettre de vivre cela».

Golf masculin

Jonathan St-Pierre regrette Suspendu pour le dernier tournoi de la saison par son entraîneur LouisPierre Godin, Jonathan St-Pierre accepte la décision de son entraîneur et regrette son geste. Ce dernier avait pris la décision, lors du deuxième tournoi de la saison, de ne pas terminer sa ronde de golf. St-Pierre ne connaissait pas une bonne journée et au 10e trou, malgré un élan dans l’allée, il n’a pas réussi à retrouver sa balle, celle-ci s’étant

probablement enfoncée dans le sol détrempé. Comme il ne voulait pas retarder le jeu et qu’il savait que son pointage ne serait pas conservé par l’équipe en fin de journée, il a pris la décision de ne pas terminer le trou. L’athlète soutient qu’il n’a jamais voulu causer de tort à l’équipe : «C’est une erreur de jugement, ça s’est fait vite avec les circonstances». Le golfeur n’en veut toutefois pas à son entraîneur : « Je comprends qu’il

Soccer masculin (au CAPS) Vendredi 29 octobre à 20h30 vs. UQAM Dimanche 31 octobre à 15h vs. Concordia Soccer féminin (au CAPS) Vendredi 29 octobre à 18h30 vs. UQAM Dimanche 31 octobre à 13h vs. Concordia

Horizontalement : 1. 2. 3. 4. 5. 6. 7. 8. 9. 10. 11. 12.

Introduction de nouveaux signes monétaires dans le circuit économique Dès maintenant - Quatre-vingt-dix Tresse de cheveux - Cobalt - Sans humidité Pronom personnel - Qui éprouve de l’émotion - Tuer Service occasionnel supplémentaire - Achevé Réalisée - En les Amener à l’unité - Aspire à l’aide des lèvres Cuivre - Relatif aux reins - Silicium Extrémité effilée d’une montagne - Héros de la guerre de Troie Forme de la langue qui est en usage - Pierre pour affûter les faux Article - Éculées - Adverbe Dép. de la Région Rhône-Alpes - Galon placé sur le bandeau du képi pour indiquer le grade

Verticalement : 1. 2. 3. 4. 5. 6. 7. 8. 9. 10. 11. 12.

Maréchal italien au service de l’Empire (1609 - 1680) Concernent la bouche - Que tu fasses du tort à Propre - La personne à qui l’on parle - Vente aux enchères Exercer une action en justice - Prix de location d’un navire Très amaigri - Possédée Préfixe indiquant la négation - Restitues Découpe la terre en bande - Produirai - Conjonction Vrillette - Gouverner plus près du vent À toi - Pronom indéfini - Inspiratrice d’un poète Instituteur - Affaiblis par l’âge Enlevée - Formes de fructification de la rouille du blé Mortification - Ch.-l. de c. des Pyrénées - Orientales

sudoku

JOANY DUFRESNE

trentaine d’athlètes de cross-country des Patriotes, rares sont ceux possédant de l’expérience dans ce sport. «Ce sont des athlètes en bonne condition physique qui s’entraînent, mais ils ne connaissent pas les exigences d’un parcours de cross-country», confie Jean Lemoyne. Les entraîneurs sont toutefois conscients qu’avec les années, les Patriotes seront en mesure de compétitionner avec les autres universités. D’autant plus que le cross-country est une discipline en recrudescence dans le milieu scolaire, le recrutement sera simplifié. « Nous sommes en train de planifier une stratégie de recrutement pour amener plus de coureurs. C’est positif à moyen terme ce qui s’en vient», ajoute l’entraîneur. L’intérêt que ce sport provoque à l’intérieur même de l’Université est grandissant. Lemoyne se réjouit de constater le nouvel engouement : « Il y a beaucoup de gens qui nous croisent et ils sont contents qu’il y ait du cross-country. Ils nous demandent ce qui se passe, comment vont les compétitions…». Outre la stratégie de recrutement, les entraîneurs ont aussi élaboré un plan afin d’augmenter les performances de leur athlètes. Au départ, les entraînements étaient basés sur la mise en forme, le développement

mots croisés

Le cross-country, la nouvelle mode de l’UQTR

Photo: Patriotes

a une job de coach à faire et il faut différencier ça de la relation d’amitié». St-Pierre se promet d’être de retour avec l’équipe l’an prochain pour sa deuxième saison.

Hockey (Colisée de Trois-Rivières) Samedi 23 octobre à 14h vs. RMC Dimanche 24 octobre à 14h15 vs. Toronto

mots mystères


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18 au 31 octobre 2010

sports

Soccer

Fournier, un «must» pour les Patriotes JOANY DUFRESNE Journaliste | Sports

Passionné de soccer depuis sa tendre enfance, Yannick Fournier évolue avec les Patriotes depuis deux ans maintenant. Portant la mention d’assistant-capitaine pour la première fois dans sa carrière universitaire, l’attaquant prend son rôle à cœur et il est plus que prêt à amener son équipe aux séries éliminatoires.

Yannick Fournier en action (à gauche).

Originaire de Sion en Suisse, Fournier a aménagé au Québec très jeune. Dès son jeune âge, il fut attiré par les sports tels que le hockey et le soccer. Il décida toutefois de concentrer ses efforts sur sa véritable passion : le soccer. Toujours soutenu par son père, Yannick a vite gravi les échelons de cette discipline notamment lors de ses années passées dans le FC Outaouais, équipe de calibre AAA. Par la suite, ses talents l’ont porté jusque dans la ville trifluvienne où il affiche les couleurs des Patriotes pour la deuxième saison. Âgé de 22 ans, Fournier est fier de l’attention que lui a portée son entraîneur, Pierre Clermont, en lui attribuant le titre d’assistant-capitaine. Il souhaite utiliser les avantages de sa

nouvelle position pour rassembler ses coéquipiers et ainsi, maximiser le potentiel de ces derniers pour atteindre l’objectif # 1 : les séries éliminatoires. Sur un plan plus personnel, le jeune étudiant au baccalauréat en comptabilité générale souhaite donner le meilleur de lui-même maintenant qu’il est de retour suite à sa suspension : « Je suis attaquant (milieu de terrain précisément) donc, je veux marquer des buts et aussi être présent le plus possible défensivement». Bien qu’il reste encore quelques années à jouer au sein des Patriotes pour Yannick Fournier, ce dernier aimerait bien poursuivre sa carrière par la suite. « Étant réaliste, peut-être que je me rendrai pas plus loin, mais juste de jouer au soccer universitaire,

Photo: Yannick Fournier

c’est déjà bon. Les règlements nous permettent de jouer durant cinq ans, j’en suis qu’à ma deuxième. Donc, je veux me développer dans la ligue universitaire, faire du mieux que je peux dans les Patriotes et pour la suite, on va voir. Mais, j’aimerais ça continuer à jouer dans une ligue peu importe laquelle», commente le # 12 de la formation trifluvienne. Parallèlement, Fournier était entraîneur à Outaouais il y a trois ans de cela. Donc, l’option d’occuper à nouveau cette fonction pourrait éventuellement l’intéresser. Certes, avec son style de jeu technique, Yannick Fournier a tout de l’étoffe d’un gagnant. Gageons que nous n’avons pas fini d’entendre parler de ce joueur talentueux au charme ravageur.

Hockey

Est-ce l’année ? Les Patriotes parviendront-ils enfin à remporter la Coupe Queens cette année? Éliminés des séries éliminatoires lors des trois dernières saisons par les Redmen de McGill, l’équipe aura du pain sur la planche afin de soulever l’emblème des sports universitaires de l’Ontario (SUO) pour une neuvième fois dans son histoire. Encore une fois cette année, les Patriotes se frotteront aux Redmen de McGill pour la domination de la division Est des SUO. Bien que le programme de l’Université Carleton s’améliore d’année en année, il serait étonnant de les voir rivaliser avec les deux meilleures équipes de la division. Les Pats disposeront d’un noyau de joueurs relativement similaire à celui de l’an dernier, noyau avec lequel ils ont terminé au premier rang des SUO. L’arrivée d’Emmanuel Boudreau compensera pour la perte d’André Joanisse et la mutation de Maxime Fréchette à l’arrière-poste ajoutera du poids à la brigade défensive de l’équipe. Pour ce qui est de l’offensive, l’équipe restera la force dominante dans toute la conférence. L’arrivée de Marc-André Laroche ajoutera un peu de muscle à une équipe qui a si souvent été qualifiée de trop petite. Bien sûr, l’équipe n’a pas à s’inquiéter devant le filet avec Jean-Christophe Blanchard, un des meilleurs gardiens au pays. Cette année, les représentants de l’UQTR devront tout d’abord être constants dans leurs performances. C’est ce qui a semblé leur manquer lors des campagnes précédentes. L’équipe devra éviter de démarrer

la saison sur des chapeaux de roues pour finalement manquer d’énergie une fois les séries éliminatoires arrivées. Le capitaine Alexandre Demers soulignait d’ailleurs, il y a quelques semaines, que la formation doit y aller un match à la fois et de ne pas regarder trop loin en avant.

McGill, l’éternelle rivale Les Redmen parviendront-ils à ruiner la saison des Patriotes encore une fois cette année? Ce sera leur objectif et ils ont l’équipe pour réussir encore une fois. Meilleur marqueur du circuit la saison dernière avec 54 points, Francis Verreault-Paul s’en promet encore cette année. Son duo avec Alexandre Picard-Hooper a été le meilleur de la ligue l’an dernier. Ce dernier avait amassé 49 points pour terminer au troisième rang des marqueurs. Le Patriote Francis Charland s’était inséré entre les deux avec une récolte de 53 points. De plus, les Redmen disposeront d’une bonne défensive avec le meilleur défenseur au Canada : Marc-André Dorion, et le gardien de but Hubert Morin qui a connu une excellente campagne 2009-2010. Étonnant pour un joueur n’ayant jamais évolué dans la Ligue de hockey junior majeur du Québec. La guerre entre les Patriotes et les Redmen se continuera tout au long de la saison, et les Trifluviens ont les ressources pour terminer au premier rang. La troupe de Jacques Laporte a-t-elle ce qu’il faut pour vaincre les Montréalais en séries éliminatoires? Peut-être, mais elle devra élever son jeu d’un cran au printemps. (N.D.)


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NICOLAS DUCHARME Journaliste | Sports

Les Patriotes se rendaient à North Bay pour affronter les Lakers de l’Université Nippising lors de leur toute première partie de la campagne 2010-2011 de hockey. Grandement favoris pour l’emporter, les Patriotes se sont fait surprendre par une équipe très opportuniste et ont subi un cuisant revers de six à un. Dominés 37 à 22 au chapitre des lancers, les Lakers ont profité de plusieurs erreurs de la brigade défensive des Trifluviens et ont causé toute une surprise en inscrivant cinq buts sans riposte face à Jean-Christophe Blanchard et un de plus face à Vincent Lamontagne, appelé en relève. La partie avait pourtant bien débuté pour les Patriotes alors que Francis Charland s’est inscrit à la marque avec les aides de ses compagnons de trios Jean-Sébastin Breton et Étienne Bellavance-Martin. Ce fut le seul moment de réjouissance de l’équipe qui a par la suite accordé deux buts en désavantage numérique. Malgré une domination totale de la partie, la lumière rouge derrière le gardien de Nippising ne s’est plus jamais allumée. L’entraîneur Jacques Laporte n’était pas heureux après la partie. « Nous n’avons été ni opportunistes, ni efficaces». Selon lui, le manque d’exécution et « l’impuissance du jeu de puissance » sont ce qui est venu couler l’équipe. Il a d’ailleurs tenu à ramener ses troupes à l’ordre après la partie : « nous voulions nous assurer que le message passerait. Les Pats sont une équipe gagnante».

Le lendemain, les Patriotes étaient dans la Ville reine pour affronter les Varsity Blues de l’Université de Toronto. Le message lancé la veille par Jacques Laporte a été compris par ses joueurs alors que sa troupe a infligé une sévère correction à Toronto. Ils l’ont emporté six à deux et ont complètement dominé la partie. Seul marqueur la veille, Francis Charland a été le joueur du match pour les Patriotes avec une récolte de deux buts et deux passes. Le défenseur Maxime Fréchette s’est aussi illustré avec une récolte de trois aides. À l’autre extrémité, Jean-Christophe Blanchard a été forcé de rester alerte en arrêtant 29 des 31 tirs dirigés vers lui. L’entraîneur Laporte se montrait beaucoup plus satisfait de son équipe que la veille, particulièrement de ses unités spéciales. Les Patriotes ont profité de l’indiscipline des Varsity Blues et ont fait bouger les cordages à deux reprises grâce à leur attaque à cinq. À l’inverse, les Torontois n’ont pu déjouer Jean-Christophe Blanchard lors des cinq avantages numériques dont ils ont bénéficié. Avec ses cinq points en deux parties, Charland occupe la pole position chez les marqueurs de l’équipe. Fait à noter, les Patriotes ont évolué avec seulement 19 joueurs en uniforme lors de ce voyage. En effet, les noms d’Alexandre Demers, Maxime Robichaud et Dave Nolin étaient tous inscrits sur la liste des blessés.

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Demers bientôt de retour Le co-capitaine Alexandre Demers pourrait bientôt effectuer son retour au jeu, lui qui a été opéré à un genou au printemps dernier. Il a accompagné l’équipe lors de ce périple en Ontario, mais n’a pas obtenu le feu vert des médecins pour sauter sur la glace. Jacques Laporte ne compte pas le forcer à effectuer un retour rapide au jeu : «il sera utilisé sur la troisième ligne pour commencer».

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Francis Charland (au centre) a connu tout un partie face à Toronto. Photo: N. Ducharme HYQ111012M_10_ZoneCampus.indd

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