La raison spirituelle à la jonction du mensonge philosophique.

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La raison spirituelle à la jonction du mensonge philosophique. Depuis Mars 2008, le Saint siège Catholique a officiellement reconnu que les musulmans sont désormais, et pour la première fois dans l’histoire des religions monothéistes, plus nombreux que les Catholiques puisque leur nombre a atteint le chiffre de 1,322 milliards de fidèles soit 19,2% de la population mondiale. Aujourd’hui que le monde Chrétien continu encore à célébrer timidement la journée du 18 avril par des messes solennelles en l’honneur d’un prêtre nommé « Parfait », qu’on honore au rang de Saint et toujours à la manière des chanoines de la cathédrale de Paris, qui chantaient son exécution par les musulmans le jour de la fête de « L’Aid » au neuvième siècle au temps des débuts du calife Abdarrahaman, qui avait fait de la ville de Cordoue sa capitale et la porta au apogée de sa prospérité. Ce prêtre nommé « Parfait » prêchait la bonne parole chrétienne au point pour convertir ses nouveaux compagnons à la religion chrétienne, il leurs annonçait que « Jésus était le Fils de Dieu car Dieu lui-même et le sauveur universel des hommes et que selon la philosophie chrétienne, le prophète « Mohamed » était un faux prophète, un menteur qui avait séduit un grand nombre d'hommes ». Dans un temps où la spiritualité s’opposait à la recherche effrénée du pouvoir et des plaisirs charnels de l’homme, la philosophie s’est placée dans une étrange contradiction puisque d’un coté, elle répond à un appel intérieur évident et d’un autre coté, elle existe seulement sous forme technique, si difficile d’accès à l’exception pour quelques spécialistes qui peuvent en apprécier les travaux. Si pour les Romains, le spiritualité venait du mot « Spiritus » qui voulait dire esprit alors pour les Grecs, la philosophie voulait dire littéralement « l’amour de la sagesse » car elle se présentait comme un savoir totalisant, une réflexion visant à une interprétation globale du monde et de l’existence humaine. Depuis l’antiquité, différents buts ont été attribués à la philosophie, de la recherche de la vérité à celle du sens de la vie et du bonheur car elle est une confrontation de ses opinions à celle de tierces personnes, comme elle peut également se concevoir comme une création, une analyse ou comme une médiation sur des concepts. La philosophie, en réalité, n’a pas d’objets d’étude propre à la différence des sciences humaines ou des sciences formelles auxquelles elle est et a été intimement liée car la philosophie à toutefois une prédilection pour certains domaines tels que la logique, la métaphysique et la théorie de la connaissance. L’approche philosophique entend donner les éléments de culture indispensables pour comprendre la complexité du monde de la vie, puisque le besoin de comprendre mérite d’être nourri avec la raison sans qu’il lui soit offert des réflexions austères car il n’y a qu’une seule manière de couper l’élan vers la philosophie, afin d’en faire un moyen hermétique et intellectuel, c’est avec une portée sur la pure érudition. Faire de la philosophie dans ses réflexions au point d’y voir dans ces mots une violence ou un chagrin au lieu d’y trouver une beauté ou une tendresse, ne peut être remédié que par un discernement intelligent, sans jamais oublier de garder le cap sur le vrai « amour de la sagesse », dans sa portée de culture globale et vivante, tout en lui redonnant son sens plein, celui qui aime le savoir et la sagesse dans le dessein de retrouver la jonction idéale avec l’autre sens qui désigne « la spiritualité ». Dans une philosophie basée sur le discernement, au XVIIe siècle le cardinal de l’église catholique de la ville de Vienne Melchior Klessel, qui après avoir changé de doctrine religieuse en se convertissant du protestantisme au catholicisme, a réussi trente ans en avance sur son temps de prévoir le moyen de mettre un terme à la guerre fratricide de religion entre les Protestants et les Catholiques et de permettre une paix globale sur le continent européen. Parce que la question religieuse divisait l’Europe du XVIIe siècle entre deux camps, qu’une haine féroce s’était née entre les Catholiques et les Protestants, au point que les Jésuites voulait éradiquait le protestantisme de l’Europe, d’où la contre réforme battait son plein. Le cardinal

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Melchior Klessel qui n’avait jamais oublié que derrière la question religieuse, il y a des êtres humains alors il eu le courage de rappeler dans sa réflexion, qu’on érigeant des principes en règles absolue et en recherchant à les imposer par force, on ne peut que semer la mort et la désolation car une paix, où le vainqueur anéanti le vaincu et lui impute toute la responsabilité, ne peut être durable puisque le vaincu cherchera toujours à se venger et la guerre repartira de plus belle, d’où il préconisait, pour la première fois en Europe, le moyen de la négociation entre les belligérants et cela juste au début du conflit, qui a duré trente années et qui avait fait pas moins de quatre millions de morts dans les rangs des Chrétiens. Comme trente ans après que Melchior Klessel a été emprisonné pour sa réflexion sur la réconciliation et que cette guerre fratricide avait transformé l’Europe centrale en champ de bataille. Les grandes puissances européennes décidèrent enfin de se mettre autour d’une table pour négocier une paix durables entre les belligérants. Cette première négociation de paix, qui a été réalisée sur le sol européen, avait réussi grâce à la volonté des hommes de suivre la réflexion de Melchior Klessel, pour établir un model de cœxistence entre voisins européens et où chacun aujourd’hui a appris à tolérer l’autre, reste malheureusement une réussite à demi mesure puisque malgré des mois de négociation, les Juifs et les musulmans en tant que monothéistes vivants en Europe sont restés exclus de ce processus de paix, ce qui aurait changer la donne en évitant les drames colonialistes et les massacres interreligieux que le monde contemporain a connu depuis cette date historique où la logique philosophique dans sa jonction de la raison spirituelle avait réussi de rapprocher à jamais des réflexions opposés des Protestants et des Catholiques. Parce qu’il est dit dans le Coran au Verset 46 de la sourate 29: « Et ne discutez que de la meilleure façon avec les gens du livre » et « dites nous croyons en ce qu’on a fait descendre vers nous et descendre vers vous, tandisque notre Dieu et votre Dieu est le même, et c’est à lui que nous nous soumettons », que durant la période du moyen age où la civilisation musulmane était à son apogée sur le sol de péninsule Ibérique, Juifs et Chrétiens vivaient avec les musulmans dans une atmosphère de tolérance interreligieux jamais égalée jusqu’à nos jours, car non seulement les églises et les synagogues étaient autorisées a être construites sur le sol musulman mais elles y étaient même financées par le pouvoir musulman, à l’instar de la synagogue Santa Maria la Blanca de Tolède qui fut réalisée en 1180 et que son rabbin Ephraïm, suite à l’inquisition et la Reconquista, pour échapper à la persécution chrétienne, il abandonna avec tant d’autres juifs, l’Espagne et se réfugia au Maroc avant de s’y installer à Tlemcen en Algérie où il fut adopté une nouvelle fois par les musulmans pour devenir l’un des rabbins les plus prestigieux du Judaïsme. Parce que depuis le temps où le monde parlait Arabe, les Chrétiens n’ont fait que dominer les musulmans au point de les traiter d’indigènes et que les Juifs actuellement continuent à tuer femmes et enfants sans distinction en Palestine et au Liban, avec des bombardements d’avions F16 et des chars de la dernière technologie sous prétexte de frappes chirurgicales, alors parce que le monde contemporain est dominé par la bêtise humaine des Judéo-chrétiens et l’illusion du monde musulman, les monothéistes n’arrivent plus à adopter cette tolérance interreligieuse, qui fut au moyen age un salut pour l’ensemble des communautés religieuses sur le sol de l’Islam et que les événements obscures du 11 septembre 2001 sont venus nous rappeler le réel danger de ce blocage de compréhension mutuelle, qu’une série de rencontres interreligieux se sont déroulées au Qatar depuis, afin que la haine de l’autre soit dominée par l’amour de son prochain au XXIe siècle. Suite aux événements des caricatures des vikings et à la contreverse du discours tenu par le Pape Benoît XVI à Ritisbonne en 2006 ainsi que d’autres évènements de même caractère mais sans une propagation généralisée dans les médias occidentaux, afin que cette nouvelle initiative du dialogue interreligieux du Qatar ne soit pas détruites. Le prince Jordanien Ghazi Ben Mohammed Ben Talal avait lancé en 2007 une autre initiative pour faire rapprocher les philosophies des religions monothéistes sous la bannière d’un seul Dieu et de faire du dialogue interreligieux mondiale une initiative vers l’espoir de voir la paix dominer sur la vision actuelle de

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haine et de guerre, ce qui a permis en Juillet 2008 de se tenir pour la première fois à Madrid une conférence mondiale sur le dialogue interreligieux, sous la direction du souverain d’Arabie Saoudite et en présence du Roi Juan Carlos ainsi que du secrétaire général du congrès Juif mondial et le Cardinal responsable du dialogue avec l’Islam pour le Vatican. Comme cette initiative avait porté ses fruits dans le cadre du rapprochement interreligieux, un forum du dialogue interreligieux a été initié à Rome en Novembre 2008, où était présent en plus du Pape Benoît XVI, Shimon Pérez ainsi que le mufti de la Bosnie comme président de la délégation musulmane, afin de représenter non seulement les musulmans mais aussi le message de la captation de l’héritage européen par le sol christianique et de contrer les défis de l’enfermement, de l’ignorance et l’étroitesse de vue, pour que le monde occidentale et ses nihilistes comprennent la vraie raison spirituelle du message de Coran parmi les religions monothéistes et les minorités religieuses du monde. Le Coran est pour les occidentaux un mystère planétaire puisque seulement un siècle après son avènement, la religion musulmane était déjà pratiquée de l’Espagne à la Chine, au point qu’aujourd’hui, il est devenu le livre sacré d’un cinquième de l’humanité, soit 1,3 milliard de femmes et d’hommes. Pour certains nihilistes et Judéo-chrétiens, le Coran est une pure création du prophète « Mohamed », constitué par le calife Othmane et établi dans son corpus de la vulgate actuelle par le calife Omeyyade Abdal-malik, avec 114 chapitres appelés sourates et composées de 6219 versets, après une incroyable synthèse entre plusieurs collecteurs traditionnistes qui ont essaimé à partir du IXe siècle les récits du Coran, confondant ainsi la collecte des Hadiths à celle des versets coraniques. Si au XXIe siècle, les occidentaux affirment que des éditions européennes du Coran existent avec des variantes allant de 6211 à 6218 versets, ce n’est que parce que l’Islam est souvent vu avec animosité en occident malgré la présence de millions de musulmans dans leurs pays. Comme les intellectuelles et écrivains musulmans transmettant le message de l’Islam dans leurs écrits, ne sont mis en première ligne que lorsqu’ils écrivent dans la logique du mensonge philosophique, pour faire transmettre la raison de la religion musulmane d’une façon erronée car souvent la plupart des gens ne sont même pas conscient de leur besoin de conformistes car ils vivent avec l’illusion qu’ils suivent leurs propres idées et penchant et que les opinions auxquelles ils sont arrivés représentent l’aboutissement de leur propre réflexion. En Novembre 2008 en France, l’écrivain musulman et auteur du « Silence de Mahomet » a été mis en première ligne, dans un numéro de la revue « L’express » interdit de parution au Maghreb, grâce à son article intitulé « Mahomet, prophète et guerrier » et où il s’est permis, selon sa logique philosophique et loin des faits historiques véridiques, d’affirmer que le prophète « Mohamed » fondateur de l’Islam cache encore des secrets car cet homme qui est à l’origine d’une religion et d’une civilisation était de grand savoir et de grande sagesse puisqu’il ne manquait jamais quant il revenait de ses voyages de caravanier d’apporter avec lui les manuscrits qu’ils dévorait seul à l’abri des regards, puisque si pour certains commentateurs le prophète « Mohamed » était illettré (Ummi), cela ne renvoie pas forcément à l’illettrisme en tant que tel et ne prouve en rien, parce que à l’instar d’une si grande partie des habitants de la Mecque, le prophète « Mohamed » n’appartenait pas une religion monothéiste et que le mot illettré désigné à cette époque un homme sans livre révélé dans un monde de païens, confondant dans son mensonge philosophique et son ignorance historique, la situation du prophète « Mohamed » à celle du temps où au IIIe siècle le paganisme qui avait commencé à connaître une évolution particulière afin de traverser le passage vers le christianisme, après son influence néoplatoniste, et où les polythéistes appelés illettrés se convertissaient dans la foi monothéistes pour devenir des nobles lettrés, tout en sachant bien que le Coran avait confirmé par cinq reprises que le prophète « Mohamed » était bien « Ummi » donc illettré au sens propre de notre temps puisque dans le premier verset coranique il est bien demandé au prophète de l’Islam de « lire » lorsque l’Ange Gabriel lui demanda: « Lis, au nom de ton seigneur qui a crée ! » Poser la question de la véracité de la révélation coranique, quinze siècles après l’avènement de la religion musulmane, au point de mettre en doute l’illettrisme du

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prophète « Mohamed » et de confondre le tracé historique du Coran avec celui de la Bible, qui est reconnu même par les Judéo-chrétiens comme une transcription des hommes de la parole de Dieu, ne peut être que la continuité d’une longue illusion d’un mensonge philosophique établi depuis le temps où Grenade avait rendu ses clefs aux Chrétiens. Prouver en ce début du XXIe siècle que le prophète « Mohamed » n’était que l’envoyé de Dieu pour le message de la religion de la soumission et que le Coran est une révélation divine pour la raison spirituelle et loin du mensonge philosophique, ne peut venir que d’une preuve à caractère miraculeux du Coran dans un cadre scientifique loin du concordisme, tout en traitant un sujet en concordance avec notre temps et en aval de l’origine du texte sacré, à l’instar de celui des découvertes dans le domaine de l’astronomie où la civilisation musulmane avait su maîtriser le sujet pour donner au monde contemporain les bases d’une science moderne. Les premières sciences qui attirèrent la curiosité de savants musulmans furent l’astronomie et les mathématiques mais l’astronomie en particulier intéressait non seulement les hommes de science, mais aussi plusieurs khalifes et quelques sultans qui s’y adonnèrent avec passion. Rapidement des observations surgirent un peu partout dans les grands centres de l’Empire de l’lslam. Ceux de Bagdad, du Caire, de Cordoue, de Tolède et de Samarkand acquirent une célébrité méritée et les théories antiques furent révisées et où plusieurs erreurs de Ptolémée furent relevées, tout en corrigeant les tables grecques. Si les observations astronomiques se firent de plus en plus nombreuses, alors le perfectionnement croissant de leurs instruments de mesure, d’observation et le soin toujours plus grand qu’ils apportèrent à l’exploration du ciel, leur permettait avec le temps de déterminer et d’évaluer de façon toujours plus précise les orbites du soleil, de la lune et des planètes. AI Farghani calcula les longitudes terrestres et fut le premier à découvrir que le soleil et les planètes décrivaient des orbites en sens contraire du mouvement diurne. AI Battani calcula avec précision les différences de longueurs de l’année du tropique et de l’année sidérale. Il perfectionna les études astrologiques d’AI Khawaresmi par de nouvelles recherches sur l’apparition de la nouvelle lune, sur les éclipses de soleil et de lune et sur les parallaxes. Comme à l’actif de l’Ecole de Bagdad figure la reconnaissance du mouvement de l’apogée du soleil, l’évaluation de l’obliquité de l’écliptique et sa diminution progressive, l’estimation très précise de la durée de l’année. Les savants bagdadiens constatèrent des irrégularités de la plus grande latitude de la lune et découvrirent une troisième inégalité lunaire, connue sous le nom de variation, tout en signalant les taches du soleil ; étudièrent les éclipses et mettent en question l’immobilité de la terre qui sera la base des travaux de Copernic au XVIe siècle. Pour le monde scientifique contemporain, Nicolas Copernic est à la fois le dernier représentant de l’astronomie ancienne et le premier représentant de l’astronomie moderne car même si dans ses travaux Copernic avait repris certains mécanismes astronomiques crées par des astronomes musulmans puisque en son temps la science musulmane était pour les européens de la renaissance, ce que fut la science antique pour les musulmans du moyen age, alors sur le sol Chrétien de l’Europe, depuis l’époque de Ptolémée, une période de plus de mille ans était passée sans que l’astronomie n’a pu connaître le moindre développement notable. Si chez les savants du monde qui parlait Arabe des progrès ont été enregistrés en astronomie, ce n’est que parce que la logique philosophique dialectique de certains versets coraniques avait orienté les astronomes musulmans pour plus d’effort vers la recherche scientifique dans le domaine de l’observation du ciel et des études astronomiques. Au moment où les musulmans avaient déjà introduit dans leurs recherches des textes scientifiques de tradition indienne en plus de ceux des Grecs, les européens sous la domination de l’église chrétienne, commençaient à peine à développer leurs mouvements d’idée, tout en continuant à croire en totalité à la théorie de Ptolémée, qui était établi au IIe siècle de notre ère dans son livre « l’Almageste » et qui rendait compte des phénomènes observés sur la base de deux postulats déjà posé par Platon plus de cinq siècles auparavant, pour affirmait que d’une part la terre est stable au centre du monde et, d’autre part, les mouvements célestes ne peuvent être composés que de mouvements circulaires uniformes. A une époque où l’église chrétienne croyait que la théorie de Ptolémée était la vérité astronomique puisqu’ils la considéraient comme logique par le faite que la terre est

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au centre de l’univers puisque le soleil et la lune se lèvent et se couchent chaque jour alors comme la terre est une création de Dieu pour l’homme donc il fallait qu’elle soit au centre du monde. Nicolas Copernic avait quitté la Pologne, son pays natal, pour rejoindre Bologne en Italie, afin de devenir chanoine et étudier les mathématiques et l’astronomie. Comme au XVIe siècle, Copernic apprenait dans ces cours d’astronomie que la terre était immobile alors une nuit pendant une éclipse de la lune, il a commencé à douter sur la véracité de cette représentation de la terre selon Ptolémée. Rejoignant sa ville natale pour s’y établir dans sa cathédrale, Copernic continua à s’adonner à sa passion secrète d’observer le ciel afin de pouvoir observer les astres et mesurer avec exactitude leurs courses et leurs vitesses dans le ciel, d’où il commença à comprendre que la terre n’est pas immobile et que c’est bien le soleil qui est au centre des orbites planétaires et non la terre, comme le croyait le monde Chrétien depuis le IIIe siècle avant noter ère, puisque en croyant voir le soleil se lever, c’est au faite la terre qui tourne sur elle-même. Après trente années d’observation du ciel, Nicolas Copernic publia dans son manuscrit, « De revolutionibus orbium caelestrum » publié juste après sa mort en 1543, que « Tandisque la terre effectue en un an une révolution autour du soleil, elle tourne 365 fois sur elle-même car du coté orienté du soleil, c’est le jour par contre du coté opposé, c’est la nuit ». Avec ces travaux de Copernic, qui sont venus montrer aux Chrétiens que la terre tournait sur elle-même et que le soleil était au centre du système solaire, un siècle à peine plus tard, l’astronome Galilée, qui naquit le 15 février 1564 à Pise, et décéda en 1642 à Arcetri, est venu démontrer que la Terre tourne bien autour du Soleil, ce qui provoqua la colère de l’Eglise catholique de Rome, au point que Galilée dut renier, à contrecœur, toute sa théorie concernant le système héliocentrique de Copernic malgré que les travaux de Copernic vont marquer une nouvelle rupture dans l’histoire de la pensée et représente aujourd’hui une nouvelle étape décisive dans l’histoire de l’astronomie et de la science moderne dans le monde puisque c’est suite aux travaux réalisés par Copernic que l’astronomie est devenue pour les européens une science à part entière et que beaucoup plus tard Kepler et Newton ont été fortement influencé par cette affirmation de l’immobilité de la terre, que déjà au VIIe siècle le Coran , tout en étant loin d’être une encyclopédie scientifique mais un livre saint avec des versets à caractère miraculeux, avait prédit au verset 39 de la sourate 5, lorsque Dieu annonça qu’il: « Créa les cieux et la terre dans la vérité. Il enrôla la nuit sur le jour et le jour sur la nuit » et qu’au verset 7 de la sourate 54, il ajouta qu’il « Couvre le jour sur la nuit qui poursuit celui-ci sans arrêt », afin de prouver à l’humanité entière sans limitation d’espace et de temps, loin avant la théorie de Nicolas Copernic et au temps de « Mohamed » dans son Arabie désertique, que le phénomène du jour et de la nuit sur terre, ne peut se faire que dans un mouvement circulaire de celle-ci et cela malgré que tout les manuscrits de l’antiquité qui ont précédé l’avènement du Coran, révélait une vérité astronomique qui est totalement le contraire de la raison spirituelle du message de Dieu. Dire que le prophète « Mohamed » a été lettré, au point se s’être inspiré de la Bible et des recherches scientifiques de l’antiquité pour écrire le Coran avec son caractère miraculeux dans les révélations scientifiques, ne peut que venir contredire les trente années de travaux de Nicolas Copernic et sa place dans l’élan de la science moderne, puisque les versets coraniques avaient bien montré, dans une logique philosophique à la jonction de la raison spirituelle, que la terre est bien mobile, loin des révélations scientifiques de l’antiquité qui existaient dans les manuscrits que certains prétendrent que le prophète « Mohamed » lisait loin des regards de ses compagnons. Prouver encore au XXIe siècle, avec une philosophie mensongère loin de la raison spirituelle des livres saints, que le Coran est une révélation humaine inspirée des anciens écrits de l’antiquité, c’est toucher avant tout à l’intégrité de plus d’un milliards trois cents millions de musulmans, puisque si la philosophie s’avère une pratique licite dans l’approche scientifique, elle reste une approche qui ne peut intervenir dans le domaine théologique, qu’après une bonne connaissance des

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préceptes religieuses et des faits historiques de la religion même car il est facile de suivre avec illusion ses propres idées et ses penchants quant on est inconscient de conformisme et que les opinions aux quelles on est arrivée représentent l’aboutissement de ses propres réflexions, à l’instar de la guerre entre le Hamas et Israël, qui est devenue dans la philosophie des judéo-chrétiens une offensive contre les terroristes musulmans, alors que c’est un peuple spolié de ses droits les plus élémentaires qui fait face à une incroyable machine de guerre équipée de toutes les technologies modernes. Cette offensive est une guerre non conventionnelle et asymétrique, mais aussi une situation absurde imposée aux Palestiniens, alors même qu’ils ne disposent ni de liberté ni des éléments constitutifs de l’Etat comme les instruments de la force, puisque même dans une asymétrie de moyens, les nihilistes occidentaux et les judéo-chrétiens, font fi de cette question et contribuent au mensonge philosophique pour couvrir tous les massacres d’enfants et de femmes ainsi que les démolitions d’écoles et de mosquée que commet l’armée israélienne, au point de dire que ce sont les roquettes du Hamas, qui font plus de bruit que de mal, qui sont dans la panoplie des armements de haute stratégie et non pas les avions F16 et l’armement lourd de l’armée israélienne. Parce que toute puissance est marquée du signe de la mort dès lors qu’elle a perdu le souvenir de sa naissance, et qu’elle n’est plus portée par sa justification et le gage de sa pérennité, qui est l’ancienne volonté de créer par amour, que tout ce qui ne vit pas de cette force-là s’étiole même si cette étiolement dure dans le temps. Pour occulter le fond de la question du monothéisme et son origine au moyen orient, même si aujourd’hui personne n’aime le ProcheOrient, c’est bien dans cette partie du monde que le monothéisme puisse avoir l’espoir de faire renaître un havre de paix durable avec une tolérance dans la raison spirituelle d’un Dieu unique. Parce que l’histoire des religions est un long combat individuel pour des préceptes et des valeurs qui restent en général commune, que dans son discours d’ouverture de l’année académique 2009 de la faculté pontificale de théologie à Naples, le cardinal Jean-Louis Taurau, président du conseil pontifical pour le dialogue interreligieux, avait affirmé que grâce aux musulmans, la question de Dieu est revenue dans la société européenne puisque « Ce sont les musulmans qui, en Europe, en tant que minorité significative, ont demandé de l’espace pour Dieu dans la société », tout en soulignant que le dialogue entre les religions est « un risque à courir ». La paix et la liberté, les droits de l’homme et la tolérance, se sont des valeurs dont ont rêvé des générations de l’humanité et dont lesquels ils se sont battus parfois même au péril de leur vie durant des siècles de guerres de religions, car chacun voyait dans ses idées et ses valeurs un moyen indispensable pour résoudre les problèmes qui se pose à lui. Comme l’homme moderne peut concevoir des valeurs propres à sa religion pour se rapprocher de ses semblables, tout en se reconnaissant comme humain avant tout, loin des appartenances ethniques ou culturelles, alors l’homme d’aujourd’hui pourra considérer ses valeurs morales issues de sa spiritualité comme le produit de son inspiration loin du dogme ou des pratiques propres à une confession donnée, parce que chaque croyant d’une religion doit consentir des efforts pour répandre ses valeurs, dans un cadre qui permettra le rapprochement des hommes entre eux, tout en les rapprochant avec une nouvelle sagesse de discernement, puisque le discernement reste pour l’humanité la plus grande des maturités avec l’érudition dans le raisonnement philosophique. Meziane A, Ancien élève de l’Ecole des sciences philologiques de la Sorbonne.

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