Saveurs musicales Musiques japonaises
DU 7 AU 11 JUIN
KICHIGAÏ TAÏKO TAÏKO TA AÏKO TAÏKO WADAÏKO TAMBOURS TRADITIONNELS JAPONAIS
J-QUIZ GAGNEZ DES MOCHIS
ÉDITO
Le mois de juin est musical dans le réseau des bibliothèques du département. Chaque année, la tournée des Saveurs Musicales vous invite à découvrir les musiques d’ici et d’ailleurs. Pour cette nouvelle édition, c’est la musique japonaise qui est à l’honneur. Les bibliothèques et médiathèques de Cernay, Riquewihr, Wesserling, Sierentz et Rouffach accueilleront l’ensemble Kichigaï Taïko de Belfort pour vous faire vibrer au son des Wadaïkos, les tambours japonais. Ce livret des Saveurs Musicales vous présente les artistes invités et vous propose un tour d’horizon des musiques japonaises, des plus anciennes aux plus extrêmes, avec des chroniques de documents sélectionnés par nos bibliothécaires.
Aujourd’hui la Médiathèque Départementale met à votre disposition des ressources musicales considérables. Tous les genres sont représentés. Plus de 25 000 disques sont empruntables dans les médiabus et les bibliothèques du département. Bien plus encore sont à écouter via nos services en ligne, gratuitement. Les archives sonores des Saveurs Musicales et des Microtournées sont accessibles via l’Owerland Jukebox, la carte sonore du Haut-Rhin sur l’Audio Snack : www.musique.calice68.fr Je vous souhaite de belles découvertes.
Vous pourrez également tester votre culture pop japonaise en répondant au J-Quiz.
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« SAVEURS MUSICALES - KICHIGAÏ TAÏKO »
Eric Straumann Président du Conseil départemental
KICHIGAÏ TAÏKO
CONCERT DE TAMBOURS JAPONAIS
Le Taiko ou Wadaiko fait son apparition vers le VIème siècle au Japon. Dédié alors à différents rituels, il accompagne les représentations de théâtre Nô au moyen âge puis le théâtre Kabuki à l’époque d’Edo. Il est également utilisé comme instrument de fêtes liées à la pêche et à l’agriculture et pour galvaniser les troupes pendant les guerres. C’est vers les années 1960 que le Taïko/Wadaïko commence à se populariser hors de ces cadres d’origine. Le groupe invité de ces Saveurs Musicales, Kishigaï Taïko, est originaire du territoire de Belfort. Ces passionnés d’arts martiaux se sont rendus à plusieurs reprises au Japon pour apprendre l’art musical du Taïko/Wadaïko auprès de maîtres du genre. Depuis une dizaine d’années, ils sillonnent les routes de France et d’Europe pour partager leur passion. En plus de la musique traditionnelle, l’ensemble a intégré dans ses concerts, des postures, des frappes et des chorégraphies qui rappellent les arts martiaux, avec un subtil jeu de percussions arrosé d’un zeste d’humour. À travers leur manière de jouer, le spectateur vit une émotion percutante et une vibration incomparable, remplie d’énergie. -----------------------------------------------Programme complet sur : www.bibliobus.haut-rhin.fr Informations & Réservations : 03 89 22 90 10
«SAVEURS MUSICALES - KICHIGAÏ TAÏKO »
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MUSIQUES TRADITIONNELLES JAPONAISES | Par LardNô Le fil conducteur des 15 siècles d’histoire de la musique japonaise est l’alternance entre musique déterminée et musique indéterminée.
librement émise et susceptible de varier, tandis que le rythme obéit à une périodicité fluctuante. La musique de nô appartient à cette seconde catégorie. La musique indéterminée n’est donc pas une sorte d’improvisation mais simplement un mode de composition musicale qui fait appel à des matériaux sonores fluctuants. [ ] Enfin l’alternance entre musique indéterminée et musique déterminée a été lourde de conséquences pour la structure musicale, le système tonal et la notation. On ne saurait donc étudier la musique japonaise sans tenir compte de cette distinction capitale. »
Comme le dit Akira Tamba dans son ouvrage « Musiques traditionnelles du Japon » :
Pierre Landy « Musique du Japon ». Buchet Chastel, Les Traditions Musicales. 1996.
AZUKA
NARA
645
PÉRIODE PRÉHISTORIQUE
Période préhistorique Musique autochtone. Aucun contact avec le continent asiatique
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« La musique déterminée, dont la musique classique occidentale et le gagaku sont les formes les plus représentatives, est caractérisée par la fixité de ses éléments : hauteur des notes fixée au diapason, valeurs rythmiques et temporelles fixées au moyen d’une unité temporelle arithmétique. La musique indéterminée, elle, est fondée sur des composantes moins rigoureuses. La hauteur des notes est fixée par rapport à une note repère,
HEIAN
794
KAMASUTRA
1185
PÉRIODE ANTIQUE
HUROMACHI
1333
MOMOYAMA
1573
MOYEN-ÂGE JAPONAIS
Période antique Introduction et assimilation de formes musicales du continent asiatique
Points de repères historiques Il semble que la musique de l’époque préhistorique était essentiellement vocale, accompagnée d’un ou deux instruments, et servait soit au culte soit à la fête.
Moyen-Âge japonais Naissance et développement de la musique traditionnelle japonaise
RESTAURATION DU MEIJI
1603
ÉPOQUE MODERNE
Epoque moderne Essor de la musique théâtrale et instrumentale en solo
« SAVEURS MUSICALES - KICHIGAÏ TAÏKO »
MEIJI
1868
1912
ÉPOQUE CONTEMPORAINE
Epoque contemporaine Introduction, assimilation et développement des musiques occidentales
Lors de la période antique, les apports continentaux ont permis la fixation de certaines formes dont les traces se retrouvent encore aujourd’hui dans le shômyô et le gagaku.
Que la musique soit déterminée ou non elle est traversée par certaines règles inhérentes à l’organisation de la société japonaise : - Le cloisonnement social : la musique traditionnelle reflète la hiérarchie de la société, chaque forme musicale appartient à un groupe social précis.
Durant les sept siècles de l’ère des shogun (du Moyen-Age japonais à l’époque moderne) la musique des aristocrates et ses apports continentaux (shômyô et gagaku) est bannie au profit de musiques autochtones plus anciennes, toutes de forme indéterminée, qui se déclineront de manière exponentielle et qui deviendront les bases de la musique traditionnelle japonaise. C’est l’époque de l’apparition du kôshiki, du heîkyoko et du nô. A la même époque, les citadins prennent goût aux soli instrumentaux qu’ils développent et dont les bases sont posées. Dés lors le shakuashi et le koto deviennent des instruments solistes et sortent de leur condition d’instruments réservés à l’accompagnement. A partir du gouvernement du Meiji, qui enlève le pouvoir aux militaires et le rend à la famille impériale, le pays s’ouvre à l’occident provoquant ainsi la fin de la musique indéterminée et le retour à la musique déterminée.
- La ritualisation de l’exécution : la musique n’est pas un divertissement artistique au sens occidental du terme. - La pratique musicale (= reigaku) est comparable à une pratique religieuse invariable. La musique est donc un vecteur d’harmonie.
« LA MUSIQUE INDÉTERMINÉE N’EST PAS UNE SORTE D’IMPROVISATION MAIS SIMPLEMENT UN MODE DE COMPOSITION MUSICALE QUI FAIT APPEL À DES MATÉRIAUX SONORES FLUCTUANTS.» Akira Tamba « Musiques traditionnelles du Japon ». Cité de la Musique / Actes Sud. 1995.
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- Le jo-ha-kyû (=introduction, briser, rapide) : principe fondamental ayant pour but d’atténuer les contrastes en contrôlant l’intensité, la densité sonore et la vitesse de déroulement des différentes phases d’une œuvre musicale. Il s’agit d’éviter au musicien et au spectateur une trop grande émotion qui pourrait être incontrôlable. Shômyô : Chant liturgique bouddhique. Gagaku : Musique instrumentale de cour. Koshiki : Récitatif et chant de textes didactiques. Heikyoku : Récit épique accompagné de biwa. Biwa : Luth à manche court dérivé du pipa chinois. Nô : Théâtre poétique récité, chanté, dialogué, mimé et dansé, accompagné par des instrumentistes. Shamisen : Luth à trois cordes joué avec un plectre. Shakuachi : Flûte de bambou à cinq trous en biseau. Koto : Cithare à treize cordes. Reigaku : Association de deux termes. Rei : politesse, cérémonial, étiquette. Gaku : musique.
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J-QUIZ
| Gagnez des mochis
20 QUESTIONS POUR GAGNER DES BOITES DE MOCHIS* Vous pouvez jouer en renvoyant, avant le 15 juin, la version papier à l’adresse suivante : J-QUIZ / Médiathèque départementale du Haut-Rhin 75, rue de Morat 68000 COLMAR Ou en remplissant la version en ligne : http://bit.ly/1oxFGGb 1. Dans la série BD manga « 20th century boy » de Naoki Urasawa, le personnage principal, Kenji, interprète une chanson du groupe T. Rex. Quel est son titre ? 20th century joy 20th century toy 20th century boy 2. Le mot « karaoké » est une contraction des mots japonais karapo (vide) et okesutora (orchestre). Quelle est la chanson la plus interprétée lors des séances d’« orchestres vides », extrêmement populaires au Japon ? Someone like you de Adele Beautifull life de Ace Of Base Killing me softly des Fugees Happy de Pharell Williams Like a prayer de Madona 3. Instruments de musique Korg, fabriquant d’instruments de musique japonais, un des premiers à commercialiser en masse (à bas prix) des instruments de musique électronique. Comment s’appelle le premier synthétiseur de la marque ? Korg MS 10 Mini Korg Korg Poly 800 4. Lors de la microtournée #12 (voir le lien vers l’Audio Snack au dos du livret), de quel instrument la percussionniste, Yuko Oshima, n’a-t-elle pas joué ? Tom basse Flûte Shamisen Singe mécanique Energy chimes Bols tibétains 5. La série BD manga « Beck » raconte l’histoire d’un groupe de rock japonais qui s’appelle : Mongolian Lamb Chop Urban Lamb Squad Mongolian Chop Squad
6. “Interstella 5555” est un dessin animé japonais qui a pour bande originale l’album « Discovery » de Daft Punk. Leiji Matsumoto, son dessinateur, est également l’auteur de : Goldorak Albator, le corsaire de l’espace Evangelion Ken le survivant Galaxy express 999 7. Dans une séquence japonaise du film „Step across the border“ de Nicolas Humbert et Werner Penzel, Fred Frith fait de la musique avec : Des graines Des sushis Du riz Des mochis au sésame 8. Dans le film « Mistery Train » de Jim Jarmush, que donne la jeune fille japonaise au groom de l’hôtel en guise de pourboire ? Un verre de saké Le 7ème volume de la BD manga « Naruto » Une prune japonaise Un disque de J-Black metal 9. Instrument de musique. Pendant la microtournée #10, le musicien de Luneville s’accompagne d’une auto harpe électronique japonaise. Quel est le nom de cet instrument ? Le Yamaha Silverharp Le Suzuki Omnichord Le Roland Chordmatic 10. Dans le dessin animé « Si tu tends l’oreille » de Yoshifumi Kondo, les personnages interprètent différentes versions d’une célèbre chanson américaine. Laquelle ? The road to hell Take me home, country roads Roadhouse blues
* Succulantes pâtisseries japonaises à base de riz gluant et de haricots rouges
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11. La série de BD manga “Me and the Devil Blues” de Akira Hiramoto est une libre adaptation de la vie du bluesman : John Lee Hooker Charley Patton Robert Johnson Son House 12. Parmi ces trois acteurs du film “Furyo” de Nagisa Oshima, un n’est pas vraiment musicien. Lequel ? David Bowie Ryuichi Sakamoto Takeshi Kitano 13. Instrument de musique. Le fabricant de guitare Ibanez a créé des models « signature » pour de nombreux grands guitaristes. L’un d’entre eux a eu droit à un instrument profilé et chromé comme le surf du Surfer D’Argent. Lequel ? Paul Stanley Joe Satriani Steve Vaï 14. Instrument de musique. A la fin des années 1970, une firme de matériel électronique ouvre le marché du Home Studio (le studio d’enregistrement à la maison) avec le lancement du premier enregistreur 4 pistes portatif. Lequel ? Tascam Portastudio 144 Fostex Mixer 250 Yamaha MT50 15. Dans le roman 1Q84 de Haruki Murakami, une œuvre de musique classique joue un rôle de premier plan. Laquelle ? La Sinfonietta de Leos Janacek L’Adagio Pour Cordes de Samuel Barber The Dark Gate de Kosaku Yamada 16. Instrument de musique. Une application Nintendo DS permet de créer de la musique « ambient », comme Brian Eno ou Aphex Twin, en s’amusant. Laquelle ? Ambit 64 Plasma Tunes Electroplankton
17. Dans le générique de fin de la série animée « Albator 78 », Stellie, la petite fille aux cheveux bleus, joue d’un instrument de musique qui lui a été offert par Albator, son tuteur, pour ses 7 ans. De quel instrument s’agit-il ? Un ocarina Une guimbarde Un harmonica Un mélodica 18. Dans le dessin animé « Goshu, le violoncelliste » de Isao Takahata, quel animal ne participe pas à l’apprentissage musical de Goshu ? Le mulot Le chat La tortue Le tanuki Le coucou 19. Un seul de ces groupes est vraiment japonais. Lequel ? Tokyo Sex Destruction Tokyo Ska Paradise Tokio Hotel 20. Lequel de ces morceaux ne figure pas dans une bande originale d’un « Godzilla » ? Come with me/Kashmir de Puff Daddy/Jimmy Page Oxygen destroyer de Akira Ifukube Back to the ocean de Alexandre Desplat Live and let die de Paul McCartney A320 des Foo Fighters
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J-POP
| Par Bushidave
Vocable inventé par les animateurs d’une station japonaise en vogue (J-Wave), la J-Pop communément appelé new music s’est inspirée des musiques traditionnelles japonaises et du rock’n’roll des années 50. Elle se nourrit des courants musicaux venus d’occident : jazz, blues, country, rap, musiques électroniques. Les artistes japonais sont très friands des standards américains qu’ils accommodent à la sauce J : « Heart Break Hôtel » par Kosaka Kasuya And The Wagon Masters. Le genre gagne rapidement une véritable identité sonore et visuelle. Adulées et idolâtrées par le public, l’esprit « fan » est très développé au Japon, de nombreuses formations/usines à tubes (AKB48, Laugh Laugh Laugh, Prizmax…), se distinguent par leurs hits insipides et leurs chorégraphies calibrées au millimètre. Dans un esprit plus punk, le côté gadget en plus, des groupes de filles tels que Shonen Knife gagnent une certaine reconnaissance. Ces dernières sont même remarquées par Kurt Cobain. Très ancrés à la culture et à la sociologie du Japon, la J-pop s’exporte peu musicalement à l’exception des Geek Conventions (rassemblements de fans) et des musiques de jeux vidéo. Quand même, le guitariste et leader du groupe emblématique B’Z, Take Satsumoto, peut se targuer d’avoir l’empreinte de ses mains sur le Rockwalk of fame du Sunset Boulevard de Los Angeles et le groupe de J-Rock l’Arc-en-ciel s’est produit en tête d’affiche au Madison Square Garden de New-York (2012). Aujourd’hui, la J-Pop fait partie intégrante de la culture des jeunes japonais et dépasse largement la cadre musical : vêtements, coupes de cheveux, mangas, télévision, jeux vidéo… Au niveau international, la J-Pop est perçue comme extrêmement kitch musicalement mais ses codes visuels (Visual Kei), popularisés par la culture « manga », connaissent un succès considérable.
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ARS NOVA
EX-GIRL
The Godess Of Darkness
Back To The Mono Kero
Made in Japan Records 1996
Fleuron du rock progressif japonais, Ars Nova distille une musique aux influences multiples. « The Godess Of Darkness » est entièrement composé de morceaux instrumentaux où prédominent les sonorités numériques. Dignes héritiers de formations telles que Elp ou the Gobelins, Ars Nova s’inspire également de Franck Zappa : ruptures de rythmes, harmonies esthétiques et complexes, orchestrations recherchées.
Kiki Poo Records 2000
Percutante, un brin déjantée, la musique du combo féminin japonais ExGirl détonne et désarçonne.
THE ROUGH GUIDE TO JAPAN MUSIC
SUPER MARIO BROS MUSIC
World Music Network 2008
Nintendo 2015
C’est un concentré de la pop japonaise : exubérance, mélodies doucereuses et naïves, orchestrations et rythmiques synthétiques, Entre pop frondeuse et ritournelles pompeuses, noise calibrée, les divas rock’n’roll minimalistes, d’Ex-Girl ne font pas dans vieux fond sixties… la dentelle : rythmes syncopés, rifs de guitares Une compilation certes distordus, textes lancés un peu vieillotte mais qui à la face du monde, résume bien le genre. Une orchestration débridée. absente de taille quand même : l’électro-pop La reprise du standard « M nippone et les hits 8 bits Pop Music » constitue une (bandes originales des jeux pépite musicale de premier vidéo culte, Mario, Zelda ordre. et autres Dokomodakes).
SUPER MARIO SERIES FOR EASY PIANO
Auteur : Koji Kondo Afred Music 2011
Trésor de geek, voici réunis sur 2 CD, 73 morceaux issus des bandes sons des jeux du petit plombier moustachu publiés depuis 1985.
Si le son 8-bit vous agace, ce qui peut se comprendre, pas d’inquiétude, vous pouvez interpréter vous même les célèbres mélodies des jeux de Super Mario au piano, C’est un véritable voyage au melodica... à l’orgue vers les origines de la d’église. musique générée par ordinateur. Si vous optez pour ce dernier instrument, Les plus intéressants appelez-nous, nous ne sont évidemment les plus voudrions pas manquer ça. anciens, produits en 8 bits. Cette partition est adaptée Ces timbres électroniques aux musiciens débutants, ru d i m e n t a i r e s s o n t plus difficile sera de trouver réutilisés de nos jours par les clés de l’église. de nombreux musiciens comme les locaux de La Flaque (tags : soundcloud + la flaque).
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JAPANOISE
| Par Albatex
Aucun sushi, les japonais aiment le bruit juste, direct, no limit et pas zen du tout ! Cette musique crue, parfois très technique ou juste irradiée par un minimalisme de moyens, explose les frontières et vient souvent se frotter aux agitateurs occidentaux. Cette grande souffrance auditive jubilatoire tel un bondage intra auriculaire au barbelé se savoure sakément bien ! Pour sortir du chaos sonore on peut l’agrémenter d’un brin d’Onkyokei qui peut se révéler aussi assourdissant dans son minimalisme, petite definition : « Onkyo est une forme d’improvisation libre qui a émergé au Japon dans les années 1990. Les musiciens rattachés à ce mouvement mettent beaucoup plus en avant la texture sonore que la structure musicale, et n’hésitent pas à distiller dans leur musique des éléments venus de courants musicaux hétérogènes comme la musique bruitiste et la musique électronique, dans un hybride musical singulier.Il est caractérisé par un jeu de scène très calme, pour ainsi dire inexistant, et l’utilisation libre des machines électroniques et du silence. Parmi les musiciens prééminents de cette scène on peut citer Toshimaru Nakamura, Sachiko M, Yoshihide Ötomo et Taku Sugimoto. Le courant Onkyo influence le développement de l’improvisation électro-acoustique. » (ref. wikipedia) Après ces quelques présentations, explosons donc softement notre ouïe.
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DEATH AMBIENT
YASUNAO TONE
TETSUO FURUDATE
RUINS
GROUND ZERO
Drunken forest
Solo for wounded CD
Autrement qu’être…
Pallaschtom
Consume red
Tzadik, New Japan Series 2007
Kato Hideki (guitare basse), Ikue Mori (BAR) et Fred Frith (guitare) invitent Jim Pugliese (percussions) et illustrent au sein de Death Ambient ce qu’une « forêt ivre » peut délivrer de matières, de substrat, de formes, de sons, de parfums ou de paysages altérés. Ils entremêlent les passages ambient parsemés de sons presque blancs, des field-recordings à des jaillissements soniques fracturant la canopée, aidés en cela par la guitare improviste de Frith qui cloue le décor. Absolu.
Tzadik 1997
Yasunao Tone, ancien membre du mouvement Fluxus, nous entourloupe ici avec ce solo pour CD blessé.
Les Disques du Soleil et de l’Acier 1995
Tetsuo Furudate, ici avec Sumihisa Arima et Pneuma, nous livre sur cet éminent label [Ulan Bator vous rappelle-t‘il quelque chose ?] une joute Revendiquant l’erreur,il ré onkyokeisienne de toute humanise la technologie beauté. en préparant 2 exemplaires de son cd « Musica O n colle à iconologos » pour cet l’electroacoustique et à la happening répétitif et poésie sonore avec : limbes abscons. de voix se perdant dans des abymes de grand orgue 101100 10 111 0 1100 pitché, marches funèbres 101110 00 1 0. « écho-isées » et grand renfort de minimalisme strident. Un enfer en approche verticale !
Skin Graft Records 2000
Sank-ohso, Creativeman 1997
Ruins, un duo basse/ batterie vocal 100% nippon (il peut y avoir d’autres configurations comme Sax Ruins : batterie et saxophone).
Yoshihide Otomo (guitare, platine vinyle) est l’épicentre de ce collectif ayant regroupé plusieurs noisebringers de la scène japonaise (Naruyoshi Kikuchi, Sachiko Matsubara, Quelle jubilation de voir Yumiko Tanaka…). s’effondrer les carcans « rock »habituels pour Les impros noise du une implosion sonique et collectif tournent autour tonitruante, laissant pleines d’un extrait de Hojok (sorte d’arêtes sonores saillantes de cromorne coréen assez et des blocs musicaux strident) joué par Kim Seok exposés pêle-mêle. Quelle Chul. déflagration ! Une pièce maîtresse de la japanoise vraiment bruitiste à souhait.
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PLUS D’INFOS SUR LA MUSIQUE JAPONAISE DANS L’ AUDIO SNACK, RUBRIQUE « SAVEURS MUSICALES »
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Livret réalisé par : Albatex (Alexandre Boissy) LardNô (Arnaud Chepfer) Bushidave (David Beglet) Captain Fritz (Renaud Walter)
MÉDIATHÈQUE DÉPARTEMENTALE DU HAUT RHIN
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