Le Capital et son Singe - Sylvain Creuzevault

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LE CAPITAL ET SON SINGE À partir du texte Le Capital Karl Marx Mise en scène Sylvain Creuzevault

du mercredi 26 au samedi 29 novembre 2014 salle René Rizzardo

SAISON 2014–2015 Tout enregistrement photographique, audio et vidéo du spectacle est strictement interdit.


∙ Le Capital et son Singe ∙

Avec Vincent Arot, Benoit Carré, Antoine Cegarra, Pierre Devérines, Lionel Dray, Arthur Igual, Clémence Jeanguillaume, Léo-Antonin Lutinier, Frédéric Noaille, Amandine Pudlo, Sylvain Sounier, Julien Villa, Noémie Zurletti Lumière Régie générale Vyara Stefanova Michael Schaller Nathalie Perrier Bertrand Sombsthay Scénographie Régie lumière Julia Kravtsova Gaëtan Veber Costumes Régie plateau Pauline Kieffer Quentin Charrois Camille Pénager Administration de tournée Masques Edouard Chapot Loïc Nébréda Production et diffusion Élodie Régibier

Production Le Singe ∙ Coproduction Nouveau Théâtre d’Angers – centre dramatique national Pays de la Loire, La Colline – théâtre national, Festival d’Automne à Paris, Comédie de Valence – centre dramatique national Drôme Ardèche, La Criée – théâtre national de Marseille, Le Parvis – scène nationale Tarbes Pyrénées, Printemps des comédiens, MC2: Grenoble, La Filature – scène nationale de Mulhouse, L’Archipel – scène nationale de Perpignan, Théâtre national de Bruxelles, Le Cratère – scène nationale d’Alès, GREC 2014 Festival de Barcelona, TnBA – Théâtre national de Bordeaux en Aquitaine, Kunstenfestivaldesarts, NxtStp (avec le soutien du Programme culture de l’Union européenne) Avec la participation du Théâtre Garonne et du Théâtre national de Toulouse Le projet est soutenu par la Direction générale de la création artistique (DGCA) du ministère de la Culture et de la Communication. Avec le soutien de la région Rhône-Alpes dans le cadre du Réseau des villes.


∙ Le Capital et son Singe ∙

Qui n’a pas rêvé du Capital ? Qui n’en a pas cauchemardé ? Texte douloureusement élaboré et inachevé, fruit d’un travail extraordinaire, édité en 1867, chant inaugural des consciences prolétaires et des combats socialistes révolutionnaires – manuel de méthode critique échevelé pour les uns, pour d’autres bon pour les poubelles de l’histoire ; en vérité très inconnu de la plupart des jeunes générations. Notre pièce a pour objet de farce les progrès de l’aliénation sociale obtenus par le mode de production capitaliste, sa société marchande. Son point de départ est à la croisée de la révolution politique de la fin du XVIIIe siècle et de la grande révolution industrielle du XIXe. Trois œuvres de Karl Marx nous servent d’aiguillons, deux textes politiques, Les Luttes de classes en France et Le 18 Brumaire de Louis-Napoléon Bonaparte, et évidemment Le Capital, tome 1, critique de l’économie politique. Notre volonté est de faire apparaître l’arc de tension surgissant de deux grands concepts développés par Marx, nous pourrions dire deux histoires : histoire célèbre des luttes de classes, où des lignes de partage traversent la société et séparent les individus en corps, en groupes, selon des intérêts propres ; et histoire mystérieuse du caractère fétiche de la marchandise, où comment les producteurs se soumettent à leurs propres productions. Deux histoires liées par leur lieu de naissance : le ventre du mode de production capitaliste. Le passage 1848 Nous sommes le 13 mai 1848 à Paris, rue Transnonain, dans le Club des Amis du Peuple, ouvert par Vincent-François Raspail après la Révolution de février.

Les personnages reviennent de la première manifestation organisée depuis la réunion le 4 mai de la nouvelle assemblée constituante française élue au suffrage universel direct masculin le 23 avril précédent, qui proclame la deuxième République. C’est la première fois dans l’histoire des formes sociales que 9 millions d’hommes sont appelés à un scrutin de liste – jusque-là en France, les élections du corps législatif étaient organisées au cens, un seuil d'imposition qui conditionne le droit de vote et l’éligibilité des citoyens. Depuis février et le renversement de la Monarchie de Juillet de Louis-Philippe, le peuple parisien veille à ne pas se voir confisquer le mouvement révolutionnaire au cours duquel la question sociale du travail a surgi dans la sphère politique. La scène se tient avant le déchirement social qui trouvera sa forme dans la guerre civile en juin dans les rues de Paris. Le passage 1919 La scène se tient après le déchirement social qui a trouvé sa forme dans la guerre civile en janvier dans les rues de Berlin. Nous sommes le 13 juin 1919 à Berlin, pendant les noces de Karl et Johanna. Dehors, un cortège funèbre défile dans les rues en hommage à Rosa Luxembourg.


∙ Le Capital et son Singe ∙

La chef du parti révolutionnaire avait disparu depuis les émeutes de janvier, son corps vient d’être retrouvé dans le Landwerkanal. Cette remémoration trouble la fête et les noces sont à ce point hantées par le passé récent de l’Allemagne qu’elles sont rendues comme impossibles, auront-elles jamais lieu ? Depuis la Révolution de novembre 1918 et la proclamation de la République, l’Allemagne, gouvernée par la socialdémocratie, est au soir de notre situation en attente de la constitution de Weimar et du traité de Versailles qui décidera de son sort. Les procès politiques de Bourges et d’ailleurs La scène finale s’ouvre sur les procès politiques de figures de 1848 et de 1919 en s’inspirant de leurs minutes. Puis l’écriture fracture le continuum historique en passant d’une époque à l’autre, en faisant aller et venir les masques. Marx : « Hegel fait quelque part cette remarque que tous les grands événements et personnages historiques se répètent pour ainsi dire deux fois. Il a oublié d’ajouter : la première fois comme tragédie, la seconde fois comme farce ».

Dates de représentations mer. 26 novembre 19 h 30

ven. 28 novembre 19 h 30

jeu. 27 novembre 19 h 30

sam. 29 novembre 19 h 30

Lieu Salle René Rizzardo

Durée 2h30

Prochainement MY DINNER WITH ANDRÉ tg Stan ∙ de KOE D'après le scénario du film éponyme de Louis Malle du 9 au 13 déc.

L'ENFANCE DE MAMMAME J.-C. Gallotta du 19 au 23 déc. Séances en journée et en soirée.

Un auteur sans le sou et un metteur en scène se retrouvent pour un dîner dans un grand restaurant. Causerie de retrouvailles tout autant qu'échange complice sur la fiction, le réel, et l'illusion, My dinner with André, est un émouvant plaidoyer pour le théâtre. Leur discussion sur la vie et le métier d'acteur est entrecoupée par l'arrivée des plats, cuisinés chaque soir sur le plateau par des cuisiniers locaux.

Au théâtre, on y va avec les enfants !

POUR TOUS DÈS 5 ANS

Les Mammames vivent à l’intérieur du théâtre et ont une passion pour le projecteur. Ils s’y réchauffent dessous, tous ensemble. Un jour, par mystère, le projecteur s’éteint et disparaît. Mais la légende raconte qu’en créant toutes sortes de danses différentes, il est peut-être possible de faire revenir le projecteur… Spectacle en tournée dans le département du 12 décembre au 3 février 2015. Renseignements sur www.mc2grenoble.fr

MC2: Grenoble 4 rue Paul Claudel, CS 92448 38034 Grenoble Cedex 2

04 76 00 79 00 www.mc2grenoble.fr Réseaux sociaux


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