basketNews 605

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l’hebdo du basketball

JEUDI 24 mai 2012 - N°605

Larry Bird… Garnett… Bergeaud… Ilian Evtimov… Darryl Monroe… Souffel’… Weisz.… Jean-Claude Skrela

CAUSEUR MVP DE PRO A l’INTERVIEW

PLAYOFFS PRO A

LEs clés du premier tour

Le phénomène PAPANIKOLAOU Après les AS, la COUPe

Harry How/Getty Images et Pascal Allée/Hot Sports

formidable doublé pour CHALON

N A C N DU , S P EE W S X DEU S è R C AP OK t n e d n e t t a S R U P S LES ET

! T N A V I SU AU

www.basketnews.net M 03252 - 605 - F: 3,00 E

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BasketNews n°605 - jeudi 24 mai 2012


02

médias

Autour du terrain Mehdi Tahmi (Bball Channel)

D.R.

« Un musée virtuel du basket vintage »

Télévision

Mehdi est un peu devenu le roi du basket rétro sur la toile (www.bballchannel.fr). Il récupère, partage avec les passionnés des trésors en VHS version française, des matches et autres traces de la culture old school NBA mais pas seulement.

Jeudi 24 mai 01h30 Ma Chaîne Sport Playoffs NBA (à définir) 03h30 Ma Chaîne Sport NBA Mag 04h00 Ma Chaîne Sport Playoffs NBA (à définir) 07h30 Ma Chaîne Sport Playoffs NBA (à définir, rediffusion) 09h15 Ma Chaîne Sport Playoffs NBA (à définir, rediffusion) 09h40 Sport +

Playoffs Pro A, 1/4 finale aller (rediff.)

10h55 Orange Sport

Playoffs NBA (à définir, rediffusion)

13h15 Orange Sport

Planète NBA

18h45 Ma Chaîne Sport Playoffs NBA (à définir, rediffusion) 21h30 Ma Chaîne Sport Playoffs NBA (à définir, rediffusion)

Vendredi 25 mai 02h00 Ma Chaîne Sport Playoffs NBA (à définir) NBA Action

07h00 Ma Chaîne Sport Playoffs NBA (à définir, rediffusion) 07h15 Orange Sport

Playoffs NBA (à définir, rediffusion)

11h55 Sport +

Playoffs Pro A, 1/4 finale aller (rediff.)

12h45 Orange Sport

NBA Action

16h25 Orange Sport

Playoffs NBA (à définir, rediffusion)

18h15 Ma Chaîne Sport Playoffs NBA (à définir, rediffusion) 20h40 Sport +

Playoffs Pro A, 1/4 finale retour

Samedi 26 mai 10h25 Canal + Sport

Playoffs NBA (à définir, différé)

13h15 Ma Chaîne Sport Playoffs NBA (à définir, différé) 20h25 Sport +

Playoffs Pro A, 1/4 finale retour

20h45 Ma Chaîne Sport Playoffs NBA (à définir, différé)

Dimanche 27 mai 02h00 Ma Chaîne Sport Playoffs NBA (à définir) 08h00 Sport +

Playoffs Pro A, 1/4 finale retour (R.)

08h15 Ma Chaîne Sport Playoffs NBA (à définir, rediffusion) 16h45 Ma Chaîne Sport Playoffs NBA (à définir, rediffusion) 21h30 Sport +

Lundi 28 mai Playoffs NBA (à définir, rediffusion)

20h15 Ma Chaîne Sport Playoffs NBA (à définir, rediffusion) 23h50 Canal + Sport

Canal NBA

Mardi 29 mai 00h30 Sport +

Playoffs Pro A, 1/4 finale retour (R.)

04h45 Canal +

Canal NBA (rediffusion)

07h10 Orange Sport

Playoffs NBA (à définir, rediffusion)

07h30 Ma Chaîne Sport Playoffs NBA, Finale Est M1 (différ.) 12h45 Ma Chaîne Sport Playoffs NBA, Finale Est M1 (rediff.) 18h20 Canal + Sport

Canal NBA (rediffusion)

18h45 Ma Chaîne Sport Playoffs NBA, Finale Est M 1 (rediff.) 20h05 Orange Sport

Planète NBA

20h25 Sport +

Playoffs Pro A, 1/4 finale belle

21h40 Orange Sport

Planète NBA

Mercredi 30 mai 00h30 Orange Sport

Playoffs NBA (à définir)

07h10 Orange Sport

Playoffs NBA (à définir, rediffusion)

07h45 Ma Chaîne Sport Playoffs NBA, Finale Ouest M1 (diff.) 11h00 Sport +

Que t’as dit George à propos du site ? Il a dit que c’était le meilleur site français ! (rires) Comment comptes-tu le développer ? Je suis tout seul et la numérisation des matches, récupérer les VHS que l’on m’envoie, mettre en ligne, ça demande énormément de temps. Ce qui me manque, c’est du temps pour écrire sur toute cette culture. Ce basket s’est incrusté dans le cinéma, la mode, la musique… Je pense qu’il y a beaucoup de choses à dire sur ce basket qui a passionné et qui est à la base de tout. Si le basket marche maintenant, c’est aussi parce qu’il y a eu ce basket

d’avant. On va forcément encore en parler pendant longtemps ! Comment peut-on visualiser les vidéos ? Je n’ai pas les droits sur les matches NBA et ma chaîne youtube a été clôturée. Il y a eu une première plainte et après ça va très vite. C’est dommage, c’était plus simple, les gens démarraient les matches quand ils en avaient envie. Du coup, ils sont disponibles par téléchargement et le reste passe par DailyMotion comme les documentaires assez courts, les pubs, les Top 10... Télécharger, ça prend du temps mais bon, pas le choix ! Quelle est l’ampleur de ta collection perso ? Je n’ai jamais chiffré, en gros je pense que j’ai 200 VHS, ce qui doit représenter le double ou le triple de matches ou reportages en tous genres. Sans compter ce que les gens m’envoient. Ma collection perso, je l’ai commencée en 1994, je gardais tous les matches. Finalement, c’était une bonne idée. 15 ans après, ça intéresse ! n Propos recueillis par Claire PORCHER

Playoffs NBA (à définir)

13h00 Ma Chaîne Sport Playoffs NBA (à définir, différé) 17h45 Sport +

Qui vient sur le site ? J’ai eu pas mal de contacts assez rapidement par le biais de Twitter ou Facebook, avec des journalistes qui étaient intéressés aussi. Ce n’est pas un gros site, on tourne autour de 200 visiteurs par jour. Ça reste un blog amateur et le thème fait que l’on ne peut pas s’attendre à des centaines de milliers de visites par jour. J’ai été en contact avec George Eddy et Jacques Monclar. Pour quelqu’un comme George Eddy, c’est

quelque chose de fantastique ce site, comme un musée virtuel du basket vintage. J’ai été invité au tournage d’un Canal NBA, on a pu papoter un peu. Je ne m’attendais pas du tout à ce type d’accueil. Je suis enseignant alors ça m’a fait plaisir de voir que des gens qui sont des références, comme George Eddy pour le basket NBA, s’intéressent à mon blog. C’est valorisant.

Playoffs Pro A, 1/4 finale belle (R.)

18h15 Ma Chaîne Sport Playoffs NBA, Finale Ouest M1 (R.) 20h00 Ma Chaîne Sport Tribune NBA 20h25 Sport +

Playoffs Pro A, 1/4 finale belle (R.)

23h35 DirectStar

NBA Action Show

23h45 Ma Chaîne Sport Tribune NBA (rediffusion)

Lu, vu et entendu Uncle Drew can jump « I know I’m old youngblood, but you want to switch sneakers ? » “Je sais que je suis vieux, p’tit gars, mais tu veux qu’on échange de chaussures ?” Dans une nouvelle publicité pour Pepsi, le rookie of the year 2012, Kyrie Irving, n’a pas fait les choses à moitié. Méconnaissable sous son maquillage de vieil homme, le joueur de Cleveland a donné quelques leçons de basket sur

Oups

Frédéric Forte a accordé une interview à sports.fr avant la finale de la Coupe de France. Il a avoué avoir « la boule au ventre. » Déstabilisé, le président de Limoges a aussi fait un petit lapsus au moment d’évoquer les joueurs chalonnais. « […] en face, il y a quand même du lourd : Steed Tchicamboud qui est le meneur de Hervé Bellenger/IS

06h50 Orange Sport

Q

uel était l’objectif en créant le site, en juillet 2010 ? J’ai ressorti ma collection de vieilles VHS dans le but de partager ces vidéos qu’on ne trouve plus et faire connaître ça aux plus jeunes. Montrer le basket d’avant. Ce qui me gêne, et notamment par rapport à Jordan, c’est qu’on ne voit souvent que des mix, des highlights sur les joueurs. Les nouvelles générations ne les connaissent que par le biais de ces vidéos-là. On ne voit pas les joueurs en évolution sur un match avec leurs échecs, mauvais choix, des matches perdus… C’est important de montrer ça aussi.

un playground. Personnage qui rappelle logiquement celui de Wise LeBron pour Nike. Tapez « Uncle Drew can jump » dans les moteurs de recherche.


ZONE-MIXTE

03

La nouvelle formule de la Pro B en 2013-14* est-elle bonne ?

OUI

NON

Jérémy BARBIER

Antoine LESSARD

C

ela partait d’un bon sentiment. Faire jouer plus de matches, ce que réclamaient, à raison, beaucoup d’entraîneurs et de joueurs de l’antichambre. Un match par semaine, c’est bien pour des joueurs amateurs ou semi-amateurs, mais c’est insuffisant pour des pros. Multiplier le nombre de matches, c’est encore multiplier le nombre de minutes potentielles pour les jeunes, ce qui était peut-être l’objectif premier de cette réforme. Rien à dire là-dessus, l’intention est louable. Mais cela n’interdisait pas de sortir une formule équitable. Car celle-ci ne l’est pas. Établir un classement unique alors que toutes les équipes n’auront pas rencontré le même nombre de fois les mêmes adversaires, c’est inéquitable. Un exemple concret ? Supposons qu’on ait découpé l’actuel championnat en deux poules Nord et Sud. Eh bien 5 des 6 meilleures équipes de Pro B (Limoges, Boulazac, Aix-Maurienne, Fos et Bordeaux) auraient évolué dans la poule Sud ! Gênant. Retournez le problème dans tous les sens, modifiez le découpage géographique – Est et Ouest ? – jamais vous n’aboutirez à une formule équitable et juste sportivement. J’entends déjà l’argument massue : la NBA le fait bien. Ok mais 1- ça ne change pas le fond du problème, 2- il y a là-bas un classement distinct et des playoffs par conférence. Ce n’est pas ce qui se profile en Pro B. Deuxième bémol, plus personnel. Le principe de recevoir plusieurs fois le même adversaire dans la saison m’ennuie. Même les sympathiques derbies, type Le Portel-Boulogne, censés créer l’événement perdront de leur saveur, car plus communs. Quitte à augmenter le nombre de matches, plutôt que de pondre cette formule mal fagotée, on aurait pu décider de passer de 18 à 20 équipes. Sans wild card. n H.Bellenger/IS

À

l’heure où on interroge de plus en plus la vocation véritable de la seconde division nationale – tremplin formateur pour les joueurs français ? – sa réforme était indispensable, tant pour lui redonner de la légitimité qu’un bon coup de fouet. Dans l’ombre de la Pro A, l’antichambre a besoin de s’offrir une identité autre que celle d’un championnat où quelques clubs se projettent vers l’élite pendant que les autres passent les plats sans autre ambition que s’y maintenir. Au-delà du découpage régional décidé par la Ligue, il convient surtout de retenir l’augmentation du nombre de rencontres. Dans ce microcosme privé de compétitions parallèles (coupe Alain Béral a annoncé d’Europe, Semaine des As), Bourg-en-Bresse, premier sa réforme de la Pro B. non-qualifié pour les phases finales cette saison, n’a joué que 34 matches officiels en 229 jours. C’est trop peu, notamment pour les plus jeunes basketteurs en quête de minutes solides chez les professionnels. Parce que les effectifs ne seront pas mieux garnis quantitativement, ces derniers devraient devenir les premiers bénéficiaires d’une compétition plus dense. Économiquement et médiatiquement plus encore, la Pro B s’enferrait aujourd’hui dans une niche pour laquelle le grand public n’avait finalement que très peu d’intérêt. Si jouer dix matches de plus chaque saison ne va certainement pas solutionner tous les maux, cela ne peut pas non plus faire de mal. Quant au rapprochement régional, légitimé par la volonté d’augmenter le nombre des rencontres sans pour autant exploser les budgets déjà limités de certains clubs, on peut espérer qu’il sera l’élément déclencheur de nouvelles rivalités et de toutes ces petites histoires qui, au quotidien, font le sel d’un championnat. La Pro B en a incontestablement besoin. n

(*) : Passage à 16 équipes. 30 matches aller-retour contre les 15 autres équipes. Séparation de la division en 2 conférences régionales et 14 matches aller-retour contre les 7 équipes de chaque conférence. Au terme des 44 matches de la saison régulière, les équipes 1 à 8 disputeront les playoffs, quarts, demies et finale au meilleur des 3 manches.

Sondage Par Claire PORCHER

Qui aime bien… « Ils ont grandi en me regardant jouer. Quand je regarde James [Harden], Westbrook et Durant jouer, ils ont le même esprit de compétition que moi, c’est amusant », a déclaré Kobe Bryant après le Game 3 qui a permis aux Lakers

Qui accompagnera Limoges en Pro A ?

44% Layne Murdoch/NBAE via

Getty Images

l’équipe de France et fera peut-être les J.O., Delaney Rudd (sic) qui est leur révélation […] » Souhaitons à Malcolm Delaney la même carrière et le même palmarès que le MVP du championnat de France 1996 et 1997. de revenir à 2-1 contre OKC. Il en a aussi profité pour gentiment parler de son vieux pote Derek Fisher, et des shoots qu’il a mis sur la tête de son ex-coéquipier : « Le même résultat que toutes les fois où nous avons joué ensemble nos uns-contre-uns à la salle. Je l’adore, mais c’est un nain. »

Sondage réalisé sur www.basketnews.net. 948 réponses, décompte arrêté lundi.

28% 10% 8%

4%

3%

3%


04

sommaire

EN KIOSQUE

06 PLAYOFFS NBA #41 MAI 2012

• 4-0 face à Utah, 4-0 face aux Clippers. Circulez ! Les Spurs carburent à plein régime. Ils surfent sur une série de 18 victoires avant le choc annoncé en finale de l’Ouest face à OKC, les rois du finish de ces playoffs…Dwyane Wade et LeBron James se démultiplient en l’absence de Chris Bosh. Le duo a livré un match titanesque à Indiana lors du match pivot de la série. Le Heat n’est pas mort !

10 GAZETTE NBA 14 CAUSEUR MVP

• Fabien Causeur a remporté avec une confortable avance sur Andrew Albicy le trophée de MVP français. Sa saison, les Bleus, ses projets, de tout cela il s’est entretenu avec Jérémy Barbier.

16 PLAYOFFS PRO A

• Cholet pire tirage pour Gravelines ? Quels jokers auront le plus d’impact ? Lauvergne out, la tuile pour Chalon ? 10 questions-réponses autour des points chauds des quarts de finale, qui ont débuté mardi.

18 DEUXIÈME COUPE POUR CHALON

01-cover41.indd 1

Luol Deng... Bobby Final Four Euroleague...

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Joffrey Lauvergne... Knight et les J.O. de 84... #43

02/05/12 09:14

MAI 2012

➤ Portfolio

Joakim Noah

• Claude Bergeaud n’a pas encore la tête à Pau, sa destination à la rentrée prochaine. L’entraîneur des JSA Bordeaux est à fond dans les playoffs Pro B, bien décidé à terminer le travail du mieux possible.

22 PLAYOFFS PRO B

• 42 d’éval et le panier de la victoire au buzzer. Darryl Monroe a frappé fort face à son ancien club lors du match 1 entre Boulazac et Boulogne. L’Américain a répondu à sa façon à Germain Castano qui l’avait critiqué par voie de presse. Les playoffs sont bien lancés.

➤ In bed with

David Melody ➤ Entretien croisé

Evan Fournier & Léo Westermann

23 ÉCHOS FRANCE

➤ Du côté de chez

• Les Espoirs du MSB sont champions de France et essaieront de faire coup double au Trophée du Futur ce week-end… Sur ses terres, Souffelweyersheim part favori du Final Four de N1 devant Blois, Charleville et Orchies… Alain Weisz a signé à Antibes avec l’objectif ambitieux de monter immédiatement.

Endy Miyem

Beaubois Ian Mahinmi & Rodrigue

Glenn James/NBAE via

Getty Images

LA FRENCH CONNECTION DE DALLAS

26 PAPANIKOLAOU

• Une semaine après le sacre européen de l’Olympiakos, portrait de son jeune prodige, Kostas Papanikolaou (2,03 m, 21 ans), impressionnant de maîtrise et de maturité à Istanbul.

28 ÉCHOS EUROPE

M 03247 - 43 - F: 5,00 E

3:HIKNME=\UZUU^:?a@a@o@d@k;

– MAI 2012 MAXI-BASKET N°43

t : 5,20 € BEL 5,40 € Port.con DOM-TOM : 5,60 €

www.basketnews.net

31 SALUT ÇA VA JEAN-CLAUDE SKRELA

BasketNews

RÉDACTION AUX USA Pascal GIBERNÉ (New York).

Directeur Marketing et Promotion Frédéric CARON

Directeur de la publication : Gilbert CARON Directeur de la rédaction : Pascal LEGENDRE (p.legendre@norac-presse.fr) Rédacteur en chef : Fabien FRICONNET (f.friconnet@tomar-presse.com) Rédacteur en chef-adjoint : Thomas BERJOAN (t.berjoan@tomar-presse.com)

CORRESPONDANTS À L’ÉTRANGER  David BIALSKI (USA), Giedrius JANONIS (Lituanie), Kaan KURAL (Turquie), Pablo Malo de MOLINA (Espagne), Streten PANTELIC (Serbie), Bogdan PETROVIC (Serbie); Yannis PSARAKIS (Grèce), Sran SELA (Israël), Stefano VALENTI (Italie). Ont collaboré à ce numero : Claire PORCHER, Gaétan SCHERRER et Rémi REVERCHON. Secrétaire de rédaction : Cathy PELLERAY (02-43-39-16-21 - c.pelleray@norac-presse.fr)

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ABONNEMENTS : Laurence CUASNET (02-43-39-16-20, abonnement@norac-presse.fr) Norac Presse – Service abonnements – B.P. 25244 – 72005 LE MANS CEDEX 1

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La reproduction des textes, dessins et photographies publiés dans ce numéro est la propriété exclusive de BasketNews qui se réserve tous droits de reproduction et de traduction dans le monde entier.

Pascal Allée/H

20 INTERVIEW CLAUDE BERGEAUD

BAM N°41 • MAI 2012 DOM : 5,60 € - BEL : 5,40 € CH PORT.CONT : 5,20 € NCS : 950 : 9,50 FS - GR : 5,40 € XPF - POL S : 990 XPF

M 05395 - 41 - F: 5,00 E

ot Sports

• Cela commence à chiffrer. Après la Coupe en 2011 et les As en février dernier, l’Élan Chalon a ramassé son troisième trophée en deux ans. Gros plan sur le MVP de la finale, Ilian Evtimov, incandescant derrière l’arc à Bercy.


05

édito

ÉTAT DE GRÂCE Par Thomas BERJOAN

même Ibaka s’épanouissent en attaque. Ça rappelle beaucoup la trajectoire de Parker. Les différences sont nombreuses (moins d’explosivité et plus de contrôle pour Parker) mais les similitudes aussi (vitesse, percussion, scoring).

L’année dernière, le poids de l’élimination face à Dallas en finale de conférence lui était largement retombé dessus. À raison. Depuis le début des playoffs, Russell Westbrook (1,90 m, 23 ans) est étourdissant. Son duel avec Tony Parker sera décisif.

C

Duel à venir

Ronald Martinez/Getty Images

’était il y a un an jour pour jour. Russell Westbrook avait passé pratiquement l’intégralité du quatrième quart-temps du Game 2 de la finale de conférence Ouest sur le banc, rongeant son frein et regardant l’obscur Eric Maynor mener son équipe à la victoire la plus importante de l’histoire de la franchise. Un véritable camouflet pour le mouflet pourtant déjà élu dans le deuxième cinq NBA 2010-11. Mais pas d’un scandale. Westbrook avait été mauvais dans le premier match de cette série (20 pts mais 3/15 aux tirs, 3 pds et 4 bps). Il était tombé dans tous les pièges tendus par la défense de Dallas, multipliant les choix discutables et les tirs bancals, sabotant le rythme de sa propre attaque, se frustrant et frustrant les siens au passage. Sur ce fameux Game 2, sur les 28 minutes qu’il avait passées sur le parquet, son équipe accusait un retard de 12 points contre Dallas. Avec Maynor en 19 minutes à la baguette, OKC avait pointé à +18. Tout ça pour dire quoi ? Que malgré plus de 23,0 points en moyenne sur les 5 matches contre Dallas en 2011, RW avait plombé son équipe avec 36,0% aux tirs et 4,8 ballons perdus en moyenne. Ça, c’était il y a un an. Le meneur de jeu qui se présente face aux Spurs a changé. C’est même impressionnant ce qu’il semble avoir appris de ses erreurs. Déjà, son parcours ressemble au chemin de la rédemption. Premier tour, OKC s’est sauvagement vengé de Dallas pour la défaite de la saison passée. Westbrook ? Impeccable. 22,3 points et 4,3 passes mais surtout, un pourcentage aux tirs en hausse de presque 10

points (45,3) par rapport à 2011 et deux fois moins de balles perdues (2,5). Deuxième tour, contre les Lakers qui les avaient éliminés en 2010 ? Encore mieux (25,6 pts à 48,4% et 4,6 pds pour seulement 0,8 ballon perdu). Oubliez le Russell bouillant mais brouillon ! Alors évidemment, il ne sera jamais John Stockton ou encore Jason Kidd. Westbrook est un meneur scoreur dans l’âme, un avaleur d’espaces, un puncheur, mais force est de constater qu’il commence à parfaitement maîtriser son registre. Et ses progrès dans le tir extérieur à 5-6 mètres du cercle que lui offrent bien souvent les défenses sur pick’n’roll commence à faire du dégât… Surtout, autour de lui, Durant, Harden et

« Le meilleur meneur est celui de l’équipe qui gagne » Westbrook

Le duel à venir entre San Antonio et Oklahoma City devrait nous en apprendre beaucoup sur Westbrook. Beaucoup plus en tout cas que sur Parker qui a déjà pratiquement tout vu. RW va devoir résoudre l’énigme d’une défense collective intelligente, en supportant le traitement de choc qui a mis Chris Paul au tapis en demi-finale de l’Ouest. En effet, la qualité défensive du meneur des Bleus est bien souvent sous-estimée. Parker a la vitesse et l’état d’esprit pour harceler son vis-à-vis en restant toujours entre lui et le panier. En trois matches de saison régulière, sur les 91 minutes de jeu où les deux All-Stars ont été opposés directement sur le terrain, les Spurs ont pris un avantage de 27 points. Tout le monde garde évidemment en tête le match gagné par San Antonio le 4 février 2012 où Parker avait passé 42 points et 9 passes à la barbe de son adversaire (18 pts et 6 pds pour RW). En relais, le Français peut également compter sur l’envergure et les jeunes guibolles de Danny Green qui s’occupe aussi par séquence du point guard d’en face. « Le meilleur meneur est celui de l’équipe qui gagne », a récemment prévenu Westbrook en parlant de son duel à venir face à TP. Westbrook a grandi. Il en faudra de la maturité pour venir à bout des vétérans des Spurs. n


06

ANALYSE

Deux séries, deux sweeps. Quand d’autres favoris lâchent du gaz en route, rien ne leur résiste. Quand les blessures frappent, leur santé est éclatante. Leur réussite insolente. La moitié du chemin vers un cinquième titre est fait. Le plus dur commence mais ils connaissent la route. Par Thomas BERJOAN

Harry How/Getty Images

SAN ANTONIO NE PERD PLUS

INVINCIBLES ?

«

Ça ne veut rien dire. On n’a encore rien fait. » Tony Parker ne s’enflammait pas après la série contre les Clippers. Pour ceux qui ont suivi de près l’équipe de France à l’Euro 2011, il s’agit d’un refrain connu. Même chanson pour ceux qui ont écouté les autres membres des Spurs après ce deuxième coup de balai (4-0) en deux séries. « Ça n’existe pas pour nous », a expliqué Gregg Popovich en faisant référence à la série de 18 victoires en cours. « On n’en parle pas. En dehors de vous (les journalistes), personne ne le mentionne. » Mais comment faire autrement ? 18 victoires de rang (dont 8 en playoffs), il s’agit de la plus longue série de victoires consécutives de l’histoire de la franchise. C’est également une des 10 plus longues de toute l’histoire de la NBA. Et sur les neufs autres équipes à avoir aligné autant de succès de rang, six ont bouclé leur saison avec le titre NBA au bout. Autre indicateur

Pour l’instant tout baigne pour les Spurs de Tim Duncan et Tony Parker.

(voir encadré), six des onze équipes avant les Spurs 2012 à avoir réussi un sweep sur les deux premiers tours ont finalement décroché la timbale. « Je vais vous faire une confession », prévient toutefois coach Pop. « À aucun moment au cours des titres qu’on a gagnés, nous sommes arrivés en playoffs en pensant : c’est notre année. On n’a jamais ressenti ça. On avance avec ce qu’on appelle : une peur adéquate. » Il se pourrait aussi que la peur ait désormais changé de camp. Oklahoma City, favori à l’Ouest depuis le début de la saison ne se présentera pas en victime à San Antonio. Il s’agira également d’un adversaire d’un tout autre calibre que le faible Jazz et des Clippers encore verts et touchés par des pépins de santé. Et puis surtout, en disposant sans trembler des Mavs puis des Lakers, Durant et les siens ont peut-être réalisé un parcours plus impressionnant encore que celui des Texans.

L’affrontement en finale de la Western conference ressemble vraiment à la grande finale avant l’heure.

Une merveille d’attaque Les Spurs sont-ils prêts ? Ont-ils le niveau pour décrocher la cinquième bague de l’ère PopovichDuncan en 14 saisons ? « Je dois dire que globalement, nous avons été très consistants en attaque et notre tempo offensif nous permet de marquer des points », détaille coach Pop. San Antonio pliera peut-être face au talent insolent de Durant, Westbrook et Harden, face à la densité physique extraordinaire du duo Ibaka-Perkins, mais les armes que proposent les Spurs sont également tranchantes. L’équipe menée par Tony Parker développe le jeu offensif le plus léché vu en NBA depuis une décennie. Les Mavs de 2011 offraient déjà une exécution d’une grande qualité, mais l’équipe pouvait aussi compter


07

SPécial PLAYoffs NBA

« On avance avec ce qu’on appelle une peur adéquate »

sur un Nowitzki au sommet ne constituent plus un étau de son art. San Antonio de titane. En revanche, dispose avec Parker comme en attaque, (19,1 pts et 7,1 pds en l’intelligence et le collectif playoffs) et Duncan à son compensent bien des Coach Pop meilleur niveau depuis 4 choses. San Antonio tient ans (17,6 pts et 9,0 rbds) son rebond, fait peu de de deux leaders formidables toutefois en dessous fautes et dispose d’une discipline dans les aides et les individuellement de ce que proposait l’Allemand la rotations qui oblige l’adversaire à bien lire le jeu. Déjà saison dernière. une victoire en soi. En revanche, les Spurs donnent en ce moment des Depuis l’arrivée de Tim Duncan, les Spurs ont leçons de fondamentaux offensifs. L’équipe ne déroule toujours participé aux playoffs. Et six fois, ils ont pas de longs systèmes ou des schémas élaborés atteint la finale de conférence Ouest. Quatre fois, avec cascades d’écran, comme peut le faire par ils en sont sortis vainqueurs pour remporter derrière exemple par séquences Indiana, mais se régale sur le titre (1999, 2003, 2005 et 2007). Deux fois, ils des notions simples et imparables. Tempo rapide, se sont inclinés face aux Lakers (2001 et 2008). transition, courses dès que possible. Sur jeu placé, Tim Duncan, entourés des siens, va désormais les shooteurs exceptionnels (42,3% sur les playoffs, devoir triompher du Thunder, la nouvelle génération premiers en NBA devant les Clippers à 37,8%) appelée à dominer dans les années à venir. Un défi à écartent les défenses, incapables de venir aider sur la hauteur du meilleur ailier-fort de l’histoire. n les pick’n’roll joués par Ginobili/Parker/Diaw/Duncan. Des spécialistes du genre servis par une expérience, un vécu et un feeling absolument sans équivalent. De plus, le collectif est animé par la volonté de toujours prendre le meilleur tir possible. L’altruisme, en particulier chez les stars, est une caractéristique impressionnante de l’équipe (plus de 24 passes décisives en playoffs, meilleure équipe dans ce domaine). Et la hiérarchie dans la création et les responsabilités est clairement établie, intégrée et respectée. Jamais Leonard, Green ou Splitter par exemple ne s’engagent dans des séquences hasardeuses. Au final, les Spurs sont la seule équipe à plus de 100 points en playoffs (102,5) avec la meilleure marge moyenne sur leurs adversaires (+13,75, loin devant Miami +7,22). Amis amateurs de beau jeu, jetez-vous sur les matches des Spurs, car il est rare de croiser une telle maîtrise.

« En défense, je pense que nous avons été capables d’élever notre niveau sur certaines séquences », répond Popovich. « Avant, nous étions une équipe défensive pendant 48 minutes, mais nous ne sommes plus cette équipe-là. » Sans Bruce Bowen, sans le jeune et bondissant Tim Duncan ni tous les spécialistes de renom passés sous le maillot noir et argent, les Spurs

2 sweeps et puis ?

Ronald Martinez/Getty Images

Et en défense alors ?

Saison

Équipe

Destin

2011-12

San Antonio Spurs

?

2009-10

Orlando Magic

Défaite en finale de conférence 4-2 contre Boston

2008-09

Cleveland Cavaliers

Défaite en finale de conférence 4-2 contre Orlando

2004-05

Miami Heat

Défaite en finale de conférence 4-3 contre Detroit

2000-01

L.A. Lakers

Champion NBA

1998-99

Indiana Pacers

Défaite en finale de conférence 4-2 contre New York

1992-93

Chicago Bulls

Champion NBA

1988-89

Detroit Pistons

Champion NBA

1988-89

L.A. Lakers

Défaite aux Finals 4-0 contre Detroit

1981-82

L.A. Lakers

Champion NBA

1949-50

Minneapolis Lakers

Champion NBA

1948-49

Minneapolis Lakers

Champion NBA

BORIS DIAW

QUELLE AUBAINE ! U

n cadeau « tombé du ciel ». Voilà comment un collègue du San Antonio Express-News qualifie l’arrivée de Boris Diaw. Un destin peut basculer rapidement en NBA. Tourné en ridicule à Charlotte, « 3D » a été la cible de railleries, parfois justifiées (Paul Silas l’accusait publiquement de ne pas se donner à fond pour son équipe), souvent ridicules. Souvenez-vous de Bill Simmons, qui avait une définition toute personnelle du surnom Big 3, « lui-même et ses deux seins ». Des moqueries ravalées par The Sports Guy, qui loue désormais la polyvalence du Français, et assure – toujours avec autant de mesure – que les Spurs « ne font pas que battre leurs adversaires ; ils les éventrent ». Depuis l’arrivée de Boris Diaw jusqu’à la raclée prise par les Clippers, San Antonio affiche le bilan tonitruant de 28 victoires pour 2 petites défaites. Rarement le collectif des Spurs n’a été aussi bien huilé. Diaw joue un rôle important dans cette mécanique de précision.

On l’appelle « le facilitateur »

Il faut dire que le basket de l’intérieur français est l’illustration du jeu d’équipe des Spurs, intelligent, propre et bien léché. « C’est assez facile de s’ajuster à cette équipe, vu comment ils jouent », concède Diaw. Et puis, il y a son pote Parker : « Boris prend beaucoup de bonnes décisions, et j’ai confiance en lui. » « Il est généreux et comprend ce que nous voulons faire », rajoute Tim Duncan. « Défensivement, il est solide. Il est passe mieux la balle que tous les big men avec lesquels j’ai pu jouer dans ma carrière. Et il sait shooter ». Ses écrans ouvrent le jeu des Spurs, sa vision du jeu et ses qualités de passeur l’aèrent. Sa présence a contribué à enrichir l’alchimie du roster. Depuis le début des phases finales, il attaque le panier avec davantage d’agressivité, et son impact chiffré est de plus en plus important (16 points à 7/7 lors du Game 2 face aux Clippers). Enfin, il offre également à coach Pop un profil de défenseur – en puissance, au sol et en mobilité – qui manquait aux Spurs. Blake Griffin a vraiment souffert de son travail de sape. Sans même savoir comment va se finir la saison, connaissant l’intelligence de Boris et de la franchise du Texas, il serait vraiment étonnant que deux parties qui se sont aussi bien trouvées ne prolongent pas l’aventure ensemble au-delà de cette campagne brillante.n G.S.


08

ANALYSE

MIAMI 2 – INDIANA 2

L’HYDRE A PERDU UNE TÊTE La blessure de Chris Bosh lors du Game 1 a poussé le Heat dans ses derniers retranchements. Après avoir balbutié leur basket lors des Game 2 et 3, les Floridiens ont eu besoin d’un exploit de leurs stars (James et Wade) pour arracher la victoire au Game 4 Inquiétant pour la suite ?

Ronald Martinez/Getty Images

L’importance de Bosh Bosh tournait à 14,7 pts et 6,8 rebonds au moment de sa blessure. De par son profil particulier, il permettait d’éloigner les intérieurs adverses de la raquette (Hibbert, Hansbrough ou West) et d’ouvrir les espaces pour LeBron et Wade qui pouvaient s’en donner à cœur joie dans l’attaque du panier à outrance. En défense, il arrivait tant bien que mal à contenir la tour infernale Hibbert (2,18 m) grâce à sa rapidité. Sans lui, Ronny Turiaf (vu peu à son

Gary Bassing/NBAE via Getty Images

«

Et maintenant, Wade et James peuvent-ils continuer à jouer ainsi pendant un mois ? » Le tweet du joueur de Minnesota, Anthony Tolliver est arrivé quelques secondes après la performance de 70 points, 27 rebonds et 15 passes du binôme LeBron JamesDwyane Wade lors de la victoire du Heat, 101-93, au Game 4, une performance hallucinante. La question n’est pas sans fondement. Privés de Chris Bosh, blessé aux abdominaux, LeBron James et Dwyane et Wade peuvent-ils propulser le Heat vers les finales ? On se demande. Ronny Turiaf a beau insister sur le fait qu’au Heat « on bosse, on bosse, on bosse », une vérité qui s’est confirmée en observant la franchise floridienne s’entraîner durement il y a deux semaines au Madison de New York pendant une heure et demi, Miami présente toujours autant de carences offensives. La pauvreté de l’effectif du Heat fait que si les deux extérieurs fous ne dynamitent pas à eux seuls la défense adverse, de quelle autre solution dispose l’équipe ? Mais Tolliver a vu juste. Pendant combien de temps encore les deux voltigeurs du sud de la Floride vont-ils pouvoir continuer leurs patrouilles ? Si un exploit à chaque rencontre du tandem floridien est nécessaire pour assurer la pérennité du Heat, il est impossible de les imaginer balayer à la fois Indiana puis Boston ou Philadelphia pour se propulser en finales.

Wade, Bosh, James : le deuxième est Out, le Heat peut il gagner sans lui ?

avantage), Joel Anthony et Udonis Haslem se sont vus confier la tâche d’arrêter le lourd pivot (118 kilos). Economisé au premier tour contre New York, en raison d’une faiblesse aux ischio jambiers, le Français en déficit en centimètre (-10) et de kilos (-8) face au gratte ciel d’Indianapolis, a été handicapé par les fautes dès le premier match. Souffrant des mêmes handicaps, Joel Anthony n’a pas été plus efficace. Ces deux pivots remplaçants n’ont pas pu limiter Hibbert, auteur d’une superbe série dont un match référence lors du troisième round avec 19 pts, 18 rebonds et 5 contres. Son association avec un David West étincelant lors des trois premiers matches de la série (15,6 pts et 10,3 rbds) a causé mille tracas au Heat. Au four et au moulin un LeBron James sensationnel a du s’employer pour maintenir son équipe à flot (30,5 pts, 12,3 rbds et 5,5 passes). Heureusement pour Miami, lors du Game 4, West (8 pts, 6 rbds et 5 fautes) et Hibbert (10 pts, 9 rbds et 5 fautes) ont été ralentis par les fautes et ont dû s’exiler sur le banc pendant de longues minutes. Ce qui a ouvert l’accès de la raquette à LeBron James et surtout, surtout à Dwyane Wade. Gêné depuis le début des playoffs par un genou gauche

douloureux, Wade n’a pas été dominant lors des trois premiers matches (18/58 aux tirs), ayant même une vive altercation avec Eric Spoelstra lors d’un Game 3 où on n’avait jamais vu le natif de Chicago aussi peu à son avantage. Une ponction de liquide dans l’articulation entre le Game 3 et le Game 4, couplé avec l’intelligence de jeu de James, lui a permis de retrouver son allant lors de la seconde mi-temps où il a scoré 22 points.

C’est possible à deux ? Et maintenant ? Le dragon à deux têtes de South Beach peut-il rééditer ce type d’exploit match après match ? On en doute. Le petit intérieur Udonis Haslem, fâché avec son tir (2/11 lors des trois premiers matches) depuis le début de la saison (42,3% de réussite) ne va pas sortir une fiche de statistiques de 14 pts à 5/6 aux tirs dont 4 dans les six dernières minutes à chaque rencontre. Alors ? Le danger de l’élimination face à une équipe d’Indiana très dense est bien réel. La polyvalence des Pacers et le coaching aux petits oignons du jeune Frank Vogel ont révélé les insuffisances du Heat. À savoir la faiblesse de son banc, la légèreté de Mario Chalmers qui n’a pas l’étoffe d’un meneur

titulaire, la jeunesse de son remplaçant Norris Cole, un Mike Miller proche de la date de péremption et le manque de kilos (-12) de Shane Battier face à David West. Par deux fois Indiana a maintenu le Heat à 75 points, un exploit quand on connaît la puissance de feu de cette formation (98,4 pts en saison régulière). Les Pacers sont là et bien là. Blessé lors du Game 1, Bosh peut il revenir à temps pour sauver ses coéquipiers en cas de Game 7 dimanche à domicile ? La déchirure abdominale dont il souffre met en général du temps à guérir. En 2008, l’année du titre, Kevin Garnett avait quasiment passé quatre semaines loin des parquets en raison du même type de blessure. Bosh poursuit sa rééducation mais au moment du bouclage, il n’avait pas encore repris les entraînements collectifs. Il n’a même pas effectué le déplacement à Indianapolis lors des Game 3 et 4. Petite satisfaction, sa blessure a permis de mesurer toute l’importance de ce joueur, souvent raillé par la presse US, dans le bon fonctionnement du Big Three. Le Heat va donc devoir trouver une solution pour maintenir en vie un rêve de titre à l’heure actuelle sous assistance respiratoire. n Par Pascal Giberné, à New York


SPécial PLAYoffs NBA

09

OKC 4 – L.A. LAKERS 1

OKC, ROIS DU FINISH Game 4 Durant crucifie les Lakers au buzzer !

BOSTON 3 – PHILADELPHIE 2

ÉTERNEL GARNETT Parfois présenté comme le maillon faible d’une équipe des Celtics sur le déclin, Kevin Garnett (2,13 m, 36 ans) s’est nourri des critiques pour livrer les meilleurs playoffs de sa carrière sous les couleurs de Boston. Remarquable !

N

e qualifiez jamais Kevin Garnett de « joueur vieux et sale ». Le propriétaire des Hawks d’Atlanta l’a osé, à la veille du Game 6 des siens face aux Celtics. Une rencontre caractérisée par une victoire de Boston et un « KG » en mode rouleau compresseur (28 points, 14 rebonds, 5 contres), qui déclarera en conférence de presse : « Merci au proprio [d’Atlanta], qui m’a donné de l’énergie supplémentaire ce soir. Mon conseil : la prochaine fois qu’il ouvre la bouche, qu’il sache de quoi il parle ». Car l’intérieur des Celtics pendant les phases finales 2012, c’est plus de 19 points et 11 rebonds de moyenne, un jeu offensif ultra-efficace, une agressivité défensive hors-norme et un leadership remarquable. « Il a dix ans de moins », assure Bob Ryan. Le journaliste américain, qui suit les Celtics depuis plus de 40 ans, admet aussi que les performances de Garnett sont un impératif : la cheville de Ray Allen, le genou de Paul Pierce et l’épaule d’Avery Bradley diminuent radicalement les Celtics, accrochés avec brio par les 76ers 3-2 à l’heure du bouclage).

Le métronomes des C’s

La défaite des Celtics au Game 4 fut d’ailleurs le symbole d’une « Garnett dépendance » aussi étonnante que dangereuse. Les 76ers, agressifs et efficaces en défense sur l’intérieur de Boston (limité à 9 points), ont prouvé que si les verts veulent d’abord leur passer dessus pour espérer jouer les Finales NBA, c’est de tout leur collectif dont ils auront besoin. Aussi héroïque Garnett soit-il. « Je lui tire mon chapeau », déclarait Doug Collins après avoir vu « The Big Ticket » rentrer 29 points au Game 1, son plus gros total en playoffs depuis mai 2008 ! A croire que l’intensité des playoffs et le sentiment de dernière chance de titre pour ce roster des Celtics, ont suffit à transcender Garnett, décalé en pivot au terme d’une saison éreintante. Peu importe, il ne regarde ni son poste, ni même le score au cours du match : « Je m’appuis sur la foule, sur l’émotion, sur l’adrénaline. » À un journaliste qui ose lui demander s’il se sentait fatigué, il lâche : « Je mourrai sur le terrain s’il le faut ». Fidèle à lui-même. n G.S.

S

upporter les Lakers n’est pas une chose facile. La frustration, le dégoût, la haine de ses couleurs, les fans de L.A. basculent depuis le weekend dernier entre tous ces sentiments. Les Lakers auraient du mener 3-1. Avec des si… Au lieu de ça, L.A. est en vacances. « J’aimerais vous expliquer comment on en est arrivé là », racontait dimanche soir Scott Brooks, coach du Thunder. « Mais j’en sais rien. Ça s’est juste passé comme ça. » Scott Brooks ne sait pas. Le public de L.A. non plus. Et pourtant « ça » s’est bien passé. « Ça », c’est une victoire improbable d’Oklahoma City dans le Game 4 (103-100) dans l’antre des Lakers. Alors que Bryant et les siens menaient de 13 points à 8 minutes de la fin, avant que le Thunder ne termine le match sur un terrible 22-8, dont un trois-points final magnifique de Durant. « Ça », c’est aussi un comeback furieux dans le Game 2, dans l’Oklahoma. À 2 minutes du buzzer final, les Lakers menaient de 7 points. Le Thunder s’impose finalement 77-75. Pau Gasol pas assez agressif, Kobe étrangement en manque de réussite en fin de match, beaucoup de balles perdues... Mais ce n’est pas tout ! Dallas a également connu « ça » au tour précédent. Dès le premier match des playoffs, Dallas menait 94-87 2’30 de la fin à OKC, avant un finish exceptionnel, ponctué d’un shoot au buzzer de Kevin Durant pour l’emporter. Le deuxième match s’est joué à rien du tout. Mais le Thunder l’a emporté. Le jour du sweep dans le Texas, Dallas comptait 13 points d’avance avec 9 minutes à jouer. « On sait qu’un match n’est jamais fini », explique Kevin Durant qui était de l’autre côté de la barrière contre les Mavs en 2011. « On l’a déjà vu. Donc on joue dur à chaque possession, pour pouvoir accepter le résultat final. » « On croit en chacun de nous », rajoute son bras droit de riche, Russell Westbrook. « C’est les playoffs maintenant. On ne peut pas se permettre de s’assoir et de se demander ce qu’il nous arrive. »

Durant, meilleur… défenseur ? Dans chacun de ces matches où le Thunder a fait la différence dans le dernier quart temps, on observe

Evan Gole/NBAE via Getty Images

Jesse D. Garrabrant/NBAE via Getty Images

On les savait talentueux, mais on les pensait jeunes et pas encore prêts. Pourtant en deux tours de playoffs, et quelques comebacks impressionnants, Kevin Durant et compagnie viennent de s’imposer comme l’équipe la plus clutch de NBA.

certaines tendances. Le jour du sweep de Dallas, c’est James Harden qui offre la victoire à OKC, inarrêtable en un-contre-un, en particulier une fois place sur orbite sur pick’n’roll. Dans le match 4 face aux Lakers, c’est un choix de Scott Brooks qui s’avère payant : passer devant Andrew Bynum en défense. Nick Collison et Serge Ibaka abattent alors un travail monstrueux, obligeant Kobe à forcer à l’extérieur. Et que dire d’une ligne de stat qui saute aux yeux concernant Russell Westbrook: en 140 minutes de jeu sur les quatre premiers matches face aux Lakers, le meneur parfois fou-fou n’a perdu que 3 ballons ! Mais ce n’est pas tout. Et c’est J.A. Adande, journaliste d’ESPN qui nous éclaire : « Au cours de ces playoffs, on assiste à la nouvelle évolution de Kevin Durant. De gros scoreur, à scoreur clutch, à joueur complet. » Avant de quitter Los Angeles dimanche, un journaliste demandait à Scott Brooks ce qu’il retenait de la performance de sa star. Avec le but de le faire parler du shoot à 3-points décisif en fin de match. Sa réponse « J’ai aimé la défense de Kevin vers la fin. » Kevin Durant serait donc aussi un défenseur ? Tremblez, futurs adversaires du Thunder. Sur un court passage, Brooks a ainsi assigné son ailier sur Bryant. En près de cinq minutes, le roi des Lakers rate ses quatre shoots, et n’inscrit que deux points, sur lancers francs. « Le plus impressionnant pour moi, c’est à quel point il se bat en défense », raconte Derek Fisher. « On l’a mis sur Pau (Gasol), sur World Peace et un peu sur Kobe. Et il est capable de tout faire. » Son interception sur la passe, certes catastrophique, de Gasol à la toute fin du Game 4 en est la preuve. Aujourd’hui, Kevin Durant a l’occasion de franchir encore un palier. Devenir dominant en toutes circonstances. À l’issue du Game 4 face aux Lakers, il revenait sur son 3-points décisif : « Quand je prends le shoot, je me dis, s’il rentre pas, c’est un shoot horrible ! Et je vais me faire critiquer toute la nuit à la télé. » L’info, la voilà : Durant doute encore. C’est peut-être ce qui fait sa force… n Par Rémi REVERCHON, à Los Angeles.


10

échos NBA

MVP comme joueur en 1984, 85 et 86, comme coach en 1988 et cette année comme dirigeant.

LARRY BIRD, EXECUTIVE OF THE YEAR 2012

LA CULTURE DE LA GAGNE Le président des opérations basket des Pacers est le premier à remporter les trois honneurs : joueur, coach et dirigeant de l’année.

R

ed Auerbach, Frank Layden et Pat Riley ont, eux, uniquement remporté les titres de coach et dirigeant de l’année. Mais ils n’ont jamais brillé de mille feux sur le parquet. La réputation de Larry Bird vient avant tout de sa formidable carrière de joueur (trois titres NBA en 1981, 1984 et 1986 et trois trophées de MVP en 1984, 1985 et 1986 avec les Celtics). Jusqu’à ce que LeBron James ou Kevin Durant ne remporte au moins deux titres, Larry Loiseau reste le meilleur ailier de toute l’histoire du jeu. Après sa retraite sportive et son départ de Boston, Bird revient dans l’Indiana, l’état de son enfance. Aux Pacers, pour sa première saison en tant que coach (1997-1998), l’équipe affiche un bilan de 58v-24d, le meilleur de l’histoire de la franchise et Bird remporte le titre d’entraîneur de l’année. Et maintenant, 14 ans plus tard, ce dernier honneur, en tant que dirigeant. La gagne, sous toutes ses formes. Cette reconversion à la tête de la franchise a été « un long et pénible voyage », comme Bird l’a expliqué aux journalistes d’Indianapolis. En 2003, il est embauché comme président des opérations basket et apprend les ficelles du

métier avec Donnie Walsh. À ce poste, Bird a tout connu, le meilleur (en 2003-2004, l’équipe bat à nouveau le record de la franchise avec 61v-21d) comme le pire : quatre saisons sans playoffs, les arrestations et les comportements ingérables des joueurs avec en point d’orgue la bagarre à Detroit du 19 novembre 2004 impliquant Ron Artest.

5e meilleur bilan de la saison En 2007, Bird prend sérieusement les choses en main et place Jim O’Brien en head coach et le jeune Frank Vogel (34 ans) en assistant. « Nous avons dû changer la culture », explique Larry Bird. « Pour en arriver là, la franchise avait besoin d’avoir un gars comme Larry qui a une patience remarquable, une très forte volonté et de la détermination », affirme coach Rick Carlisle, qui a joué avec Larry Bird à Boston et a été le coach des Pacers de 2003 à 2007. Les bons coups du bouseux de French Lick, son surnom officiel ? La construction, petit à petit, de l’équipe actuelle avec la venue de Danny Granger, Paul George, Roy Hibbert et Tyler Hansbrough (Draft), de George Hill, Lou Amundson et Leandro Barbosa

(échanges) ou encore de David West (free agent). Résultat, ils se sont hissés à la 3e place de la conférence Est avec un bilan de 42v-24d (5e meilleur bilan de la saison). « Si on regarde comment cette équipe a été assemblée, c’est vraiment remarquable. Être capable de construire cette équipe avec des choix de Draft peu élevés et des joueurs échangés, c’est presque impossible à faire », salue Frank Vogel (troisième au vote du coach of the year 2012). Ce titre consacre tout le travail de Larry Bird mais aussi le beau parcours de la franchise cette saison. Au moment d’écrire ces lignes, les Pacers tiennent encore tête au Heat de Miami en demi-finale de conférence (2-2). n Claire PORCHER

LES RÉSULTATS Dirigeant

Équipe

1er 2e 3e Total

Larry Bird

Indiana

12 8 4

88

R.C. Buford

San Antonio

8 4 4

56

Neil Olshey L.A. Clippers 6 7 4 55 Choisi par un panel de dirigeants. Larry Bird succède à Gar Forman (Chicago) et Pat Riley (Miami), titrés en 2011.

Les Warriors devraient revenir à San Francisco pour la saison 2017-2018. Ils avaient quitté la ville en 1971 pour déménager à Oakland en devenant les Golden State Warriors… La NBA a annoncé la création d’un nouveau comité pour décider des règles en NBA. Il est composé de deux propriétaires, Dan Gilbert (Cleveland) et Joe Lacob (Golden State) ; quatre GMs, Bryan Colangelo (Toronto), Mitch Kupchak (Lakers), Kevin O’Connor (Utah), Sam Presti (Oklahoma City) ; et trois coaches, Rick Carlisle (Dallas), Lionel Hollins (Memphis) et Doc Rivers (Boston). Les premières règles à l’étude pour le nouveau comité : sanctionner le flopping et adopter la règle internationale concernant le nettoyage défensif du ballon au-dessus du cercle… Sans surprise, l’entraîneur Paul Silas ne sera pas renouvelé la saison prochaine aux Charlotte Bobcats (7v-59d)… Alex Martins, patron du Magic d’Orlando, se sépare de Stan Van Gundy (head coach) et d’Otis Smith (GM)… Larry Drew rempile une troisième saison à la tête d’Atlanta… Joakim Noah a prévu de travailler cet été aux côtés du légendaire Kareem Abdul-Jabbar… Pau Gasol

Garrett Ellwood/NBAE via Getty Images

Nathaniel S. Butler/NBAE via Getty Images, Jonathan Daniel/Getty Images

EN BREF

remporte, après Metta World Peace l’an dernier, le Walter Kennedy Citizenship Award, récompensant un joueur pour son action envers la communauté. L’Espagnol est ambassadeur UNICEF depuis sept ans et participe à des programmes sur la nutrition et l’éducation des enfants… C.P.


Fabien Causeur

EN PARTENARIAT AVEC

« Avec mes coéquipiers, ce n’est jamais sérieux » le nouveau MVP français du championnat joue déjà depuis plusieurs années au poker, autour d’une table comme derrière son écran. Comme au basket, l’arrière international sait adapter son jeu selon le scénario des parties.

D

epuis combien de temps joues-tu au poker ?

Je ne sais plus exactement, cela doit faire huit ans que je joue vraiment. Avant, je connaissais sans vraiment être à fond dedans. Quand c’est devenu à la mode et que je regardais à la télé, j’ai vraiment commencé à apprécier. Je joue par période. L’année dernière, quand on avait un petit break en équipe de France, je faisais souvent un tournoi sur Internet. C’est pour passer le temps mais c’est vraiment un jeu que j’adore. Tu joues sérieusement avec tes coéquipiers ?

Avec mes coéquipiers, ce n’est jamais sérieux. Au début, on essaie toujours de l’être mais quand tout le monde commence à en avoir marre, on va vite au tapis et ça se termine donc assez vite. J’avais fait un tournoi dans un casino au Havre quand j’étais dans ma première année professionnelle. Je crois que c’était 100 euros l’entrée. Je n’avais pas été très bon, j’avais dû tenir 1h30 ou 2h00 mais c’était sympa. Je n’avais jamais fait de tournoi de ce type et j’ai beaucoup aimé cette ambiance très sérieuse de casino. Tu peux vraiment observer tes adversaires, tu essaies de deviner s’ils bluffent ou pas alors que c’est beaucoup plus difficile de le faire derrière un écran. Avec les autres joueurs du championnat ou tes coéquipiers, le poker est un véritable sujet de conversation ?

Oui, ça peut arriver. Lors des longs déplacements, il suffit que quelqu’un voit que tu joues au poker sur Internet pour lancer une discussion. Dans notre bus, il n’y a pas assez de place pour mettre une table de jeu mais je sais que d’autres équipes le font. Dans mon équipe, tout le monde sait jouer au poker. On en a d’ailleurs déjà organisé plusieurs chez moi.

Quel genre de joueur es-tu ? Tu es plutôt agressif ou tu joues la sécurité ?

Ce n’est pas bon de le dire car si on me rencontre ensuite sur Internet, les gens vont le savoir. Je suis plus sur la sécurité en début de partie. Je joue d’abord serré sur les premières mains en attendant de voir comment la partie évolue. Quand je commence à gagner, je joue beaucoup plus mon jeu et j’attaque beaucoup plus. Tu te souviens de ton plus gros gain ? Et de ta plus grosse perte ?

lancers en fin de match par exemple, tu peux sentir le même type d’adrénaline quand tu envois le tapis et que ton adversaire te suit. L’aspect stratégique est différent mais généralement, quand tu es ba sketteur pro, tu aimes le poker. Dans tous les cas, le basketteur est très joueur. n (*) : 200 euros de tickets Winamax et 5 places pour un match de Pro A saison 2012-13 sont à remporter lors de ce tournoi gratuit.

L’été dernier avec l’équipe de France, j’avais payé 5 euros l’entrée sur un tournoi Internet et j’avais remporté 250 euros. J’étais content. Je n’ai jamais perdu beaucoup, peut-être 70 euros une fois sur une soirée. C’est raisonnable car je joue vraiment pour le loisir.

Tournoi de it Poker gratu

et* Spécial Bas2k0h30

Tu remarques des similitudes entre le basket et le poker ?

Comme au basket, tu peux vite monter en pression au poker. Le stress que tu peux avoir sur des Jean-François Mollière

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12

CHIFFRES

COUPE DE FRANCE Finale

Samedi 26 mai

Roanne – Chalon, à 20h30 Mercredi 30 mai, si nécessaire

à Bercy

Chalon bat Limoges MVP : Ilian Evtimov (Chalon)

83-75

Joué le mardi 22 mai

Box-score 21/5 Chalon bat Limoges Chalon Min Tirs 3pts LF Rb Pd I.Evtimov* 35 9-17 8-16 2-4 7 1 B.Schilb* 36 8-14 2-4 6-6 3 5 M. Delaney* 35 6-14 1-7 - 6 4 A.Aminu* 30 3-9 - 1-2 7 2 M.Jean-Baptiste Adolphe 9 1-2 - 2-2 6 J.Aboudou 9 1-3 - 1-1 2 1 N.Lang 12 1-3 0-2 - - S.Tchicamboud* 29 0-7 0-6 2-2 2 3 B.Smith 4 0-1 0-1 - 1 1 U.Adjagba - - Total - 29-70 11-36 14-17 34 17 Limoges Min Tirs 3pts LF Rb Pd R.Desroses 20 6-10 0-2 1-1 6 1 C.Massie* 35 5-6 - 2-8 11 J.Gomis* 29 3-11 0-2 5-7 1 4 J-M.Mipoka 26 4-8 1-2 1-1 5 1 K.McAlarney* 17 3-11 2-8 2-2 - 3 N.Boungou Colo 26 3-5 - 2-4 6 S.Traore* 15 1-2 - 2-2 3 2 A.Curti 15 1-2 0-1 2-4 2 4 J.Hoyaux 12 1-2 1-2 - 2 T.Cornely - - F.Zerbo 5 - - Total - 27-57 4-17 17-29 36 15

Cadets

In 2 5 2 1 1 11 In 2 3 3 1 1 2 1 1 14

Cholet bat ASVEL

83-75 Co BP Pts 1 1 28 1 4 24 - 4 13 1 3 7 - - 4 - - 3 - 1 2 - 4 2 - - - - 3 17 83 Co BP Pts - 3 13 - 3 12 - 3 11 - 1 10 - 1 10 - 3 8 - 4 4 - 2 4 - - 3 - - - 2 - 22 75

62-59

Trophée Coupe de France Saint Chamond bat Vanves

89-66

PRO A 30e et dernière journée Mercredi 16 mai

Paris Levallois bat *Le Havre 94-89 *Gravelines-Dunkerque bat Chalon 81-78 69-68 *ASVEL bat Roanne Strasbourg bat *Cholet 76-62 *Nancy bat Dijon 79-68 83-67 *Orléans bat Poitiers *Pau-Lacq-Orthez bat Hyères-Toulon 87-80 79-72 Le Mans bat *Nanterre

PLAYOFFS Quarts de finale

Gravelines-Dunkerque (1) – Cholet (8) Joué le mercredi 23 mai

Gravelines-Dunkerque – Cholet Samedi 26 mai

Cholet – Gravelines-Dk, à 20h30 Mardi 29 mai, si nécessaire

Gravelines-Dunkerque – Cholet, à 20h30 Le Mans (4) – Nancy (5) Joué le mardi 22 mai

Le Mans – Nancy Vendredi 25 mai

Nancy – Le Mans, à 20h30 Mardi 29 mai, si nécessaire

Le Mans – Nancy, à 20h30 Chalon (2) – Roanne (7) Joué le mercredi 23 mai

Chalon – Roanne

Chalon – Roanne, à 20h30 Orléans (3) – Paris Levallois (6) Orléans – Paris Levallois Vendredi 25 mai

Paris Levallois – Orléans, à 20h30 Mercredi 30 mai, si nécessaire

Orléans – Paris Levallois, à 20h30

Boxes-scores 16/5 *Gravelines-Dk bat Chalon Gravelines-Dk Min Tirs 3pts LF Rb Pd J.Johnson 22 5-9 5-9 0-1 3 1 C.Akpomedah* 22 4-6 3-4 1-2 5 A.Albicy* 28 2-4 1-2 5-6 - 5 J.Reynolds 18 3-7 2-5 2-2 3 1 J.K. Edwards 22 4-8 - 1-2 4 2 L.Vaty* 18 4-9 - 1-2 4 1 R.Jomby* 14 3-8 2-6 - 4 P.Sy 13 2-4 0-1 1-1 - 1 D.Issa 18 0-3 - 2-2 6 Y.Bokolo* 25 0-6 0-1 1-2 5 4 Total 200 27-64 13-28 14-20 34 15 Chalon Min Tirs 3pts LF Rb Pd M.Delaney* 33 5-12 2-8 9-9 - B.Schilb* 22 7-8 2-2 4-4 3 2 B.Smith 19 3-5 1-3 - - 3 I.Evtimov* 27 2-9 2-8 - 9 1 J.Aboudou 13 1-3 0-2 4-4 2 1 S.Tchicamboud* 25 2-5 1-3 - 1 7 M.Jean-Baptiste Adolphe 17 2-3 - 5 J.Lauvergne 9 1-2 - 2-2 4 A.Aminu* 22 1-7 - 1-3 7 N.Lang 13 - 2-2 1 Total 200 24-54 8-26 22-24 32 14

In 1 1 1 1 4 In 1 3 2 1 1 1 9

81-78 Co Bp Pts - - 15 1 2 12 - 3 10 - 3 10 - 1 9 1 1 9 - - 8 - - 5 1 2 2 - 2 1 3 14 81 Co Bp Pts - 5 21 - 3 20 - 1 7 - 1 6 - 1 6 - 3 5 4 - 4 - 1 4 - 1 3 - - 2 4 16 78

16/5 *ASVEL bat Roanne ASVEL Min Tirs 3pts LF Rb Pd D.Thompson* 29 6-14 4-6 2-2 6 1 H.Armstrong* 27 5-6 - 4-6 8 2 L.Westermann* 31 2-8 1-5 4-4 2 2 K.Tillie* 27 3-11 0-1 - 6 2 P.Lacombe 22 2-5 0-1 2-2 4 3 T.Leon 7 2-2 1-1 1-2 1 E.Jackson* 30 2-9 0-4 - 2 2 D.Haritopoulos 22 2-3 - 6 1 B.Fofana 4 1-1 - - L.Jean-Charles 1 - - Total 200 25-59 6-18 13-16 35 13 Roanne Min Tirs 3pts LF Rb Pd J.Holland* 37 8-17 3-5 3-4 4 1 D.Page* 40 6-15 5-9 2-2 7 1 U.Nsonwu-Amadi* 30 3-5 - 4-7 8 2 R.Wright* 26 3-9 1-3 - 4 3 G.Lawal 6 3-3 - 0-1 2 M.Mokongo 12 2-5 0-1 - 1 1 P.Braud* 26 0-3 0-2 - 2 2 S.Diabate 13 0-2 0-1 - 2 3 A.Tanghe 6 0-2 - 1 T.Larrouquis 4 - - 1 Total 200 25-61 9-21 9-14 31 14

In 1 2 1 2 6 In 2 1 1 1 1 6

69-68 Co Bp Pts - - 18 1 - 14 - 3 9 - 4 6 - 2 6 - - 6 - - 4 - 1 4 - - 2 - - 1 10 69 Co Bp Pts 2 2 22 - 2 19 - 3 10 - 2 7 - 1 6 - - 4 - - - - - 1 - - 2 11 68

16/5 Strasbourg bat *Cholet 76-62 Cholet Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co Bp Pts P.Christopher* 36 5-11 2-7 2-2 2 1 1 - 3 14 F.Causeur* 34 5-13 0-5 1-5 4 - 2 - 4 11 R.Gobert* 20 5-5 - 1-1 3 - - 1 1 11 L.Vebobe 27 4-7 - 5 - 5 2 1 8 D.Nelson 27 2-8 0-2 3-4 4 4 - - 2 7 R.Falker 21 3-9 - 1-4 3 2 1 2 - 7 C.Ona Embo* 18 0-2 - 2-2 1 1 1 - 1 2 R.Dozier* 12 1-5 - 3 2 - - 1 2 W.Gradit 5 - - - - - 2 Total 200 25-60 2-14 10-18 25 10 10 5 15 62 Strasbourg Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co Bp Pts R.Greer* 30 5-11 0-1 5-6 11 3 4 1 2 15 A.Ajinça* 32 6-14 0-2 1-4 9 2 2 2 3 13 C.Oliver* 30 5-8 - 3-3 4 3 1 - - 13 K.Anderson* 34 3-9 2-5 1-2 3 5 1 - - 9 M.Zianveni* 23 3-4 1-1 1-2 5 2 1 - 5 8 H.Invernizzi 16 2-3 2-3 - 1 1 - - - 6 N.De Jong 8 3-5 - - - - 2 - 6 A.Jeanneau 16 1-2 1-1 1-2 2 1 - - 3 4 A.Toupane 11 1-2 0-1 - 1 - 3 - 2 2 Total 200 29-58 6-14 12-19 36 17 12 5 15 76

PRO A : CLASSEMENT FINAL 1 2 3 4 5 6 7 9 12 13 -

Équipe

MJ G-P Dom. Ext. Pour Contre Écart Série 5 der.

Gravelines-Dk Chalon Orléans Le Mans Nancy Paris Levallois Roanne Cholet Dijon Strasbourg Nanterre ASVEL Poitiers Le Havre

30 30 30 30 30 30 30 30 30 30 30 30 30 30

15 Pau-Lacq-Orthez 16 Hyères-Toulon

27-3 15-0 12-3 23-7 12-3 11-4 21-9 12-3 9-6 19-11 12-3 7-8 18-12 11-4 7-8 17-13 12-3 5-10 16-14 12-3 4-11 16-14 6-9 10-5 14-16 11-4 3-12 14-16 9-6 5-10 14-16 8-7 6-9 13-17 9-6 4-11 9-21 7-8 2-13 9-21 7-8 2-13

79,2 83,1 77,0 82,9 79,1 81,6 76,2 79,6 70,0 76,9 79,8 74,7 72,5 77,2

64,9 75,7 70,6 78,6 76,1 81,3 76,5 77,3 71,1 74,7 80,4 75,5 77,9 79,3

+14,3 +7,4 +6,4 +4,3 +3,0 +0,3 -0,3 +2,3 -1,1 +2,2 -0,6 -0,8 -5,4 -2,1

12 v. 1 d. 3 v. 2 v. 2 v. 1 v. 1 d. 1 d. 2 d. 1 v. 2 d. 1 v. 3 d. 2 d.

5-0 3-2 4-1 3-2 2-3 1-4 2-3 4-1 3-2 3-2 3-2 2-3 1-4 1-4

30 7-23 6-9 1-14 75,7 85,7 -10,0 1 v. 1-4 30 3-27 2-13 1-14 75,5 95,3 -19,8 1 d. 1-4

16/5 Le Havre N.Pope* J.Cox* B.Boddicker* K.Houston* G.Pitard O.Camara* G.Jenkins F.Paschal Total Paris Levallois E.Chatfield* L.Hamilton Ja.Williams* T.Meacham* M.Morandais D.Noel* G.Oniangue P.Da Silva L.Sane J.Aka* Total

Paris Levallois bat *Le Havre Min Tirs 3pts LF Rb Pd 38 9-13 5-7 3-5 1 3 38 8-14 1-4 3-5 3 4 31 6-13 1-3 - 2 2 32 3-10 1-4 3-4 4 2 13 3-3 2-2 - 4 2 26 3-7 - 9 17 3-8 - 5 1 5 0-2 - 1 200 35-70 10-20 9-14 29 14 Min Tirs 3pts LF Rb Pd 35 7-12 3-5 7-7 2 9 30 10-16 1-2 1-2 8 2 29 5-12 1-4 6-7 3 2 30 4-7 1-3 1-1 3 1 20 3-3 2-2 2-2 2 1 23 2-3 1-2 - 2 2 9 1-3 0-1 2-2 2 12 1-2 0-1 - 1 2 6 - 1 6 0-2 0-1 - 1 200 33-60 9-21 19-21 25 19

In 1 2 1 1 5 In 2 2 1 5

94-89 Co Bp Pts - 1 26 - 1 20 - 3 13 - 2 10 - 1 8 - 2 6 - 1 6 - - - 11 89 Co Bp Pts - 1 24 3 2 22 - - 17 - 1 10 - 1 10 - 2 5 - - 4 - - 2 - - - - 3 7 94

16/5 Nancy A.Moerman* A.Akingbala* P.Amagou* J.Shuler* K.Grant J.Linehan* A.Sylla V.Samnick Total Dijon A.Harris* S.Marshall* J.Leloup Z.Moss* D.Melody* B.Dixon* L.Aboudou A.Christophe R.Lewin Total

*Nancy bat Dijon Min Tirs 3pts 36 6-12 3-7 32 5-6 34 6-10 3-5 29 6-11 1-2 24 2-7 1-4 32 1-3 0-2 8 1-1 5 1-3 0-1 200 28-53 8-21 Min Tirs 3pts 28 6-13 0-2 25 5-10 0-2 16 4-9 1-3 23 3-5 32 2-9 2-7 32 3-14 0-6 18 2-6 0-1 8 1-1 18 1-1 200 27-68 3-21

LF Rb Pd In 3-4 9 3 1 8-9 11 2 2-4 1 5 1 2-2 2 3 - 7 2 2 - 3 4 5 - - - - 1 - 15-19 34 19 9 LF Rb Pd In 5-6 1 - 1 2-4 3 4 1 - 2 1 3 1-2 5 - 3 - 2 - 1 - 5 6 2 2-2 2 1 1 1-1 2 1 - 7 - 11-15 29 13 12

79-68 Co Bp Pts 1 4 18 1 5 18 - 1 17 - 2 15 - 2 5 - 2 2 1 3 2 - - 2 3 19 79 Co Bp Pts - 3 17 - 2 12 - - 9 - 1 7 - - 6 - 3 6 - 1 6 - 3 3 - - 2 - 13 68

16/5 Orléans B.Greene A.Sy* C.Banks* M.Pellin* G.Joseph* Y.Sangare M.Lebrun Y.Solle M.N’Doye* B.Pamba Total Poitiers A.Dobbins* E.Fournier* J.J. Miller* A.Grant P.Badiane* P.Guillard* M.Fall Y.Devehat C.Gomez Total

*Orléans bat Poitiers Min Tirs 3pts LF 27 9-10 2-2 2-2 34 7-13 2-5 28 5-9 3-5 25 3-6 2-4 15 4-6 28 3-7 1-4 15 3-5 1-3 4 1-3 - 0-1 23 0-3 0-3 1 200 35-62 11-26 2-3 Min Tirs 3pts LF 32 5-11 1-3 3-4 19 4-9 2-3 2-2 32 4-13 3-7 20 4-8 1-2 2-3 32 5-10 - 0-2 29 2-6 1-4 11 1-3 - 0-2 8 1-3 17 0-2 0-1 200 26-65 8-20 7-13

Rb Pd 9 7 5 2 8 2 3 2 1 1 6 2 1 1 2 3 1 29 27 Rb Pd 7 3 2 2 3 5 2 9 5 1 4 1 2 1 2 38 11

83-67 In Co Bp Pts 1 - 2 22 2 2 1 16 - 1 2 13 - - 2 8 1 1 2 8 3 - 2 7 2 - - 7 - - 1 2 - - 1 - - 1 9 4 14 83 In Co Bp Pts 4 - 2 14 1 - 2 12 3 - 2 11 1 - 2 11 - - 4 10 - 1 2 5 1 - - 2 - - 2 2 - - 3 10 1 19 67

16/5 *Pau-Lacq-Orthez bat Hyères-Toulon 87-80 Pau-Lacq-Orthez Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co Bp Pts A.Ray* 38 10-18 5-9 2-3 4 2 2 - 3 27 T.Gipson* 35 7-14 2-7 - 6 3 1 - 1 16 M.Maravic* 28 4-9 2-4 4-4 8 2 - - 3 14 C.Elonu* 25 5-9 - 3-3 10 - - - 1 13 R.Lesca 28 3-9 1-7 4-4 1 4 - - - 11 J.Morency* 19 2-6 - 2-4 6 1 - - 2 6 C.Marquis 11 0-2 - 5 1 - - - F.Lesca 6 0-1 0-1 - - - - - - A.Mendy 5 - 1 1 - - 1 S.Rimac 3 0-1 0-1 - - - - - - T.Ramassamy 2 - - - - - - Total 200 31-69 10-29 15-18 41 14 3 - 11 87 Hyères-Toulon Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co Bp Pts M.Faye* 40 9-16 1-6 1-2 9 - 1 1 2 20 P.Morlende* 29 4-12 0-4 6-7 - 2 2 - - 14 S.Fein* 30 5-11 2-6 1-2 4 1 1 - 2 13 L.Labeyrie* 25 5-8 - 2-5 11 1 - 2 1 12 S.Cisse 16 3-5 - 4-5 1 1 1 - 2 10 A.Julien 16 3-5 1-2 - 1 1 2 - - 7 K.Reid* 29 2-7 0-4 - - 6 - - 1 4 T.Terrell 15 0-1 - 5 1 1 - - Total 200 31-65 4-22 14-21 31 13 8 3 8 80

16/5 Le Mans bat *Nanterre Nanterre Min Tirs 3pts LF Rb Pd W.Daniels* 28 8-10 0-1 1-1 4 1 X.Corosine 23 5-13 4-9 - 4 1 M.Riley* 23 3-7 1-4 2-2 1 M.Judith* 26 3-5 1-2 1-2 3 4 D.Garrett 21 3-4 1-1 - 2 2 S.Brun 26 3-9 0-5 - 5 5 M.Diarra 23 1-5 0-2 2-2 6 1 A.Desespringalle 1 1-1 1-1 - - R.Covile* 16 1-5 - 1 L.Akono* 13 1-4 0-2 - - Total 200 29-63 8-27 6-7 26 14 Le Mans Min Tirs 3pts LF Rb Pd A.Acker 26 6-10 2-5 3-3 - 1 J.P.Batista* 26 5-10 - 4-4 10 3 T.Rochestie* 40 6-15 1-8 0-1 1 6 M.Sommerville* 27 5-9 1-3 - 6 C.Kahudi* 28 1-4 1-3 4-4 8 2 A.Koffi 19 3-3 - 1-2 6 M.Kouguere* 26 3-8 0-3 - 5 2 T.Bryant 8 2-2 - 1 Total 200 31-61 5-22 12-14 37 14

In 1 3 1 1 1 2 9 In 1 2 1 1 2 1 1 9

79-72 Co Bp Pts 1 5 17 1 - 14 - 2 9 - - 8 - 2 7 - 1 6 - 3 4 - - 3 - 2 2 - 1 2 2 16 72 Co Bp Pts - 2 17 - 2 14 - 2 13 1 4 11 - 2 7 - 1 7 1 3 6 - - 4 2 16 79

PRO B 34e et dernière journée Mercredi 16 mai

*Evreux bat Boulogne-sur-Mer Bordeaux bat *Denain *Antibes bat Quimper Bourg bat *Aix-Maurienne Boulazac bat *Le Portel Fos-sur-Mer bat *Lille *Limoges bat Nantes Châlons-Reims bat *Saint-Vallier Rouen bat *Vichy

Boxes-scores

16/5 Bordeaux bat *Denain Denain Min Tirs 3pts LF J.James* 31 7-12 0-1 3-11 R.Rossiter* 22 5-12 0-3 R.Brocheray 21 3-6 2-3 2-3 N.Rohnert* 31 3-5 0-1 2-2 F.Minet* 22 3-6 1-3 A.Bruyère 12 2-7 - 2-2 A.Aboubakar Zaki 18 2-11 1-2 M.Mubarak 20 2-5 0-3 L.Kante* 19 0-3 0-2 G.Toto 4 0-2 Total 200 27-69 4-18 9-18 Bordeaux Min Tirs 3pts LF O.Bassett* 36 8-11 1-1 3-4 J.Ford* 28 8-13 1-1 2-2 K.Cunningham* 21 5-7 - 2-2 S.Driss* 30 4-5 3-3 G.Darrigand* 28 4-9 2-7 J.Nzeulie 18 4-5 1-2 0-1 M.Diaw 16 2-6 B.Elisabeth-Mesnager 23 1-6 0-2 1-2 Total 200 36-62 8-16 8-11 16/5 Antibes J.Allen* C.Brown* B.Monclar M.Badiane* M.Courby L.Bengaber* T.Toneguzzo Y.Siegwarth S.Essart* Total Quimper A.McCoy* P.Paelay* G.Lessort* A.Salmon* A.Thimon W.Molas B.Doumbe* Total

80-64 88-67 99-77 79-72 86-79 75-66 78-72 83-54 80-77

Rb Pd 2 1 3 4 1 4 1 3 6 3 8 1 1 1 1 2 31 11 Rb Pd 6 4 7 2 5 2 4 3 - 4 2 2 4 7 6 35 23

In 2 1 1 1 1 6 In 1 2 2 1 6

88-67 Co Bp Pts - 2 17 - 2 10 - - 10 - 1 8 - - 7 - - 6 1 1 5 - - 4 - 2 - 1 1 9 67 Co Bp Pts - 2 20 1 2 19 - 2 12 - - 11 - 1 10 - 3 9 - 1 4 - - 3 1 11 88

*Antibes bat Quimper Min Tirs 3pts LF Rb Pd 30 12-17 - 1-1 8 3 26 5-12 4-8 2-2 3 1 25 7-11 2-6 - 3 4 29 7-8 - 1-2 11 2 26 4-7 2-3 - 2 5 19 3-8 0-4 1-2 3 2 5 3-4 1-2 - 2 2 13 1-2 1-2 - - 1 27 0-1 0-1 - - 6 200 42-70 10-26 5-7 32 26 Min Tirs 3pts LF Rb Pd 35 9-14 1-3 5-5 - 2 35 6-9 3-5 1-2 4 2 33 5-6 0-1 5-6 6 28 4-7 4-6 - 3 1 29 2-8 0-4 - 1 2 24 2-8 0-1 - 2 16 1-3 0-2 - 1 200 29-55 8-22 11-13 17 7

In 2 4 2 1 2 1 2 14 In 3 1 2 2 1 9

99-77 Co Bp Pts 1 - 25 - 2 16 - 2 16 2 5 15 - 3 10 - 2 7 - - 7 - 1 3 - 1 3 16 99 Co Bp Pts - 4 24 - 6 16 - 1 15 - 2 12 - 2 4 - 3 4 - 2 2 - 20 77

PRO B : CLASSEMENT FINAL 1 2 3 4 6 7 8 9 12 13 15 16 17 18

Équipe

MJ G-P Dom. Ext. Pour Contre Écart Série 5 der.

Limoges Boulazac Châlons-Reims Aix-Maurienne Fos-sur-Mer Bordeaux Boulogne-sur-Mer Évreux Bourg-en-Bresse Antibes Lille Saint-Vallier Nantes Rouen Le Portel Denain Quimper Vichy

34 34 34 34 34 34 34 34 34 34 34 34 34 34 34 34 34 34

27-7 15-2 12-5 25-9 14-3 11-6 24-10 14-3 10-7 22-12 13-4 9-8 22-12 15-2 7-10 21-13 14-3 7-10 18-16 12-5 6-11 17-17 10-7 7-10 16-18 11-6 5-12 16-18 10-7 6-11 16-18 10-7 6-11 15-19 10-7 5-12 14-20 9-8 5-12 14-20 7-10 7-10 12-22 8-9 4-13 11-23 7-10 4-13 9-25 8-9 1-16 7-27 6-11 1-16

82,8 78,6 78,1 85,5 78,9 77,5 81,1 76,0 81,4 78,4 76,1 80,6 74,5 81,5 76,2 81,3 68,9 69,3

73,7 75,0 70,2 79,0 74,2 76,5 82,6 76,7 80,4 77,7 74,8 81,9 76,8 82,4 83,0 86,7 78,4 76,8

+9,1 +3,6 +7,9 +6,5 +4,7 +1,0 -1,5 -0,7 +1,0 +0,7 +1,3 -1,3 -2,3 -0,9 -6,8 -5,4 -9,5 -7,5

1 v. 3 v. 3 v. 1 d. 2 v. 6 v. 1 d. 1 v. 1 v. 2 v. 5 d. 3 d. 1 d. 4 v. 2 d. 2 d. 3 d. 8 d.

4-1 3-2 4-1 4-1 4-1 5-0 2-3 3-2 2-3 3-2 0-5 1-4 2-3 4-1 2-3 1-4 1-4 0-5

16/5 *Evreux bat Boulogne Evreux Min Tirs 3pts LF Rb Pd J.Wood* 37 10-19 - 6-8 15 3 S.Ho You Fat* 31 7-13 0-1 3-3 8 4 L.Konaté 26 4-5 2-2 3-4 4 4 A.Rowland* 37 3-8 0-2 4-4 6 5 G.Costentin* 22 2-2 - 2 1 D.Reed* 21 2-7 0-2 - 7 1 G.Pons 11 2-6 0-3 - - 1 M.Correa 11 1-3 - 3 P.Sambe 2 - - J.Veillet 2 0-2 - 1 Total 200 31-65 2-10 16-19 46 19 Boulogne Min Tirs 3pts LF Rb Pd C.Rouse* 28 7-15 2-2 1-2 8 1 T.Stanley* 28 4-9 3-7 - 6 Z.Bah* 28 4-9 1-3 0-1 1 6 J.Leria* 25 3-10 0-1 3-7 3 J.Mathis* 28 3-12 1-2 1-2 8 J.Rousselle 24 1-8 1-5 2-2 4 3 R.Gregoire 23 2-8 1-5 - 4 1 R.Ba 16 0-1 - - Total 200 24-72 9-25 7-14 34 11 16/5 Bourg bat *Aix-Maurienne Aix-Maurienne Min Tirs 3pts LF Rb Pd D.Tucker* 29 6-12 2-4 1-2 3 M.Houmounou 14 4-5 2-3 1-2 2 J.Ekanga-Ehawa* 26 4-8 1-4 - 3 2 B.Osby* 22 4-8 - 1-4 5 2 W.Brown* 34 3-11 0-3 2-2 7 1 S.Darnauzan* 26 3-7 1-3 - 4 6 M.Traoré 11 3-4 - 2 T.Yvrande 11 1-1 1-1 1-2 2 1 G.Clerc 14 1-3 1-1 - 1 1 A.Gomis 13 0-2 0-2 - 1 Total 200 29-61 8-21 6-12 30 13 Bourg Min Tirs 3pts LF Rb Pd M.Sonko* 38 6-13 2-8 - 5 2 C.Ferchaud 24 4-7 4-7 1-2 2 1 O.Barro* 18 5-8 - 3-3 7 1 C.Koma 16 6-6 - 4 2 J.Baxter* 38 3-12 0-5 3-4 6 8 R.Chery* 26 3-7 2-4 - 7 4 J.Delhomme* 26 2-5 1-1 - - 6 O.Da Silveira 10 2-3 - 1-2 2 1 J.Sanchez 4 0-2 - - 1 Total 200 31-63 9-25 8-11 33 26

In 3 1 2 2 2 10 In 4 1 1 1 2 9

80-64 Co Bp Pts 1 5 26 - 2 17 - - 13 - - 10 - 1 4 - 5 4 - - 4 2 - 2 - - - - 3 13 80 Co Bp Pts 1 4 17 - 2 11 - 1 9 - - 9 - 1 8 - - 5 - 2 5 - - 1 10 64 79-72 Co Bp Pts - 1 15 - 1 11 - 3 9 2 2 9 - 3 8 - 4 7 - - 6 - 1 4 - 2 3 - - 2 17 72 Co Bp Pts - 4 14 - 4 13 - 1 13 - - 12 - 3 9 - 2 8 - 4 5 - - 5 - - - 18 79

16/5 Le Portel M.Labeyrie R.Taylor* M.N’Diaye* N.Wyatte* J.Ludon* B.Mangin* I.Sy Total Boulazac T.Dubiez A.McKenzie* D.Monroe* A.Kerckhof* Y.Gaillou* K.Morlende R.Ayers* I.Soumahoro M.Cheriet F.Adjiwanou Total

Min 25 39 34 34 20 35 13 200 Min 23 28 39 33 22 7 23 12 1 12 200

In 1 1 1 3 In 1 3 1 1 1 7

86-79 Co Bp Pts - 3 17 - 1 15 1 4 13 2 - 13 - 1 13 - 3 4 - 1 4 3 13 79 Co Bp Pts - 1 23 - 2 22 - 1 16 - 1 7 - 2 6 - - 5 - - 2 - 1 2 - - 2 - 1 1 - 9 86

16/5 Lille S.Bradford* C.Marshall* J.M’Bida M.Tensorer* S.Smith* A.Rigaux N.Taccoen B.Gillet M.Camara J.Sauret* Total Fos S.Gay* R.Roby* P.Haquet* B.Clark* M.Dia E.Choquet* W.Soliman S.Giffa C.Cavallo K.Atamna Total

Fos bat *Lille Min Tirs 3pts 22 6-12 26 5-13 2-4 16 3-7 25 2-7 1-2 20 3-4 1-1 18 2-4 2-3 18 2-3 22 1-7 1-6 11 1-2 1-2 22 0-3 0-1 200 25-62 8-19 Min Tirs 3pts 20 8-11 0-1 32 5-12 0-3 24 4-7 2-3 25 4-8 3-3 18 3-6 21 2-7 0-3 13 2-4 14 0-2 7 0-2 0-2 26 0-2 0-2 200 28-61 5-17

LF Rb Pd 3-4 6 - 2 2-2 2 1 2-3 - 2 0-5 4 1 - 3 4 - 3 1 - 1 1 - - 1-2 4 4 8-16 25 14 LF Rb Pd - 9 2 3-4 3 2 3-4 5 1 1-2 3 2 3-4 2 1 - 3 - 5 2-2 1 1 2-2 1 - 2 5 14-18 34 14

In 1 1 2 1 1 2 8 In 1 1 1 1 2 1 2 9

75-66 Co Bp Pts 1 2 15 - 1 12 1 1 8 - 3 7 - 1 7 - 3 6 - 1 4 - 1 3 - - 3 - 3 1 2 16 66 Co Bp Pts - 3 16 - 1 13 - - 13 1 3 12 - - 9 - 3 4 - 1 4 - - 2 - - 2 1 3 2 14 75

16/5 *Limoges bat Nantes Limoges Min Tirs 3pts LF Rb Pd C.Massie* 24 11-14 - 13 1 J.Gomis* 25 4-8 1-4 3-4 - 4 K.McAlarney* 24 3-5 2-4 1-2 - 2 S.Traore* 18 4-6 0-1 - 2 2 N.Boungou Colo 27 1-5 1-1 4-6 4 2 J.Mipoka 24 3-8 0-4 1-2 8 3 A.Curti 17 1-3 1-3 4-4 - 2 F.Zerbo 16 3-4 - 0-1 3 J.Hoyaux 13 0-2 - 0-2 - 1 R.Desroses* 10 0-5 0-4 - 1 T.Cornely 2 - - Total 200 30-60 5-21 13-21 31 17 Nantes Min Tirs 3pts LF Rb Pd M.Badiane* 31 9-16 - 2-2 9 2 N.Gayon* 29 5-10 2-2 1-2 8 D.Fergerson* 31 5-13 0-4 0-1 3 2 E.Mendy 24 5-9 0-1 - 4 3 A.Charles* 26 4-11 0-1 0-1 3 4 J.Fields* 26 2-6 0-1 1-2 11 M.Drame 12 1-3 0-1 3-3 1 2 K.Idomenee 14 - 1-2 1 3 J.Douillet 7 0-1 - - Total 200 31-69 2-10 8-13 40 16

In 1 3 2 3 2 1 12 In 1 2 2 4 2 1 2 1 15

78-72 Co Bp Pts 4 2 22 - 6 12 - - 9 - 3 8 1 2 7 - 1 7 - - 7 - 2 6 - 1 - - - - 5 17 78 Co Bp Pts - 2 20 - - 13 - 4 10 - 4 10 - 2 8 1 2 5 - 3 5 - 1 1 - 1 1 19 72

Châlons-Reims bat *Saint-Vallier Min Tirs 3pts LF Rb Pd In 23 6-8 - 2-4 3 2 33 3-7 1-2 4-4 12 2 1 31 3-7 2-4 1-1 3 7 1 27 1-6 1-3 4-4 2 1 27 2-6 0-1 - - 2 2 12 2-3 0-1 - - - 15 1-4 1-1 - 1 - 18 1-7 0-4 - 1 - 1 10 0-2 0-2 - 1 1 3 0-1 - - - 1 0-1 0-1 - 1 - 200 19-52 5-19 11-13 24 15 5 Min Tirs 3pts LF Rb Pd In 29 6-12 4-7 7-8 4 2 2 24 6-10 0-2 1-1 5 - 1 24 5-9 - 3-4 10 5 3 19 3-8 1-2 2-2 5 1 26 2-5 1-3 1-2 6 - 2 22 1-4 0-2 4-4 1 5 2 22 2-5 1-4 - 5 3 1 20 2-4 - 4 4 12 2-4 - 3 1 2 0-3 0-2 - 1 - 200 29-64 7-22 18-21 44 21 11

83-54 Co Bp Pts - 2 14 - 2 11 - 3 9 - 4 7 1 1 4 - 1 4 2 - 3 1 4 2 - 1 - 1 - - 4 19 54 Co Bp Pts 1 2 23 - 2 13 - 3 13 - 3 9 - 2 6 - 3 6 - - 5 - 2 4 1 - 4 - - 2 17 83

16/5 Saint-Vallier L.Prowell* S.Barrett* K.Shiloh* D.Denave H.Disy* Y.Zonnet D.Diarra F.Tortosa* M.Toti F.Corneo J.Péricard Total Châlons-Reims R.Mels* N.Carter* C.Daniels* G.Chathuant* K.Joss Rauze B.Mullins* E.Plateau K.Corre P.Beye S.Soliman Total

Boulazac bat *Le Portel Tirs 3pts LF Rb Pd 3-12 1-4 10-10 4 4 6-11 2-5 1-4 6 6 3-8 1-3 6-7 6 2 6-8 - 1-1 5 3 5-8 3-4 - 2 1 2-4 0-1 - 2 3 2-6 0-1 - 6 1 27-57 7-18 18-22 31 20 Tirs 3pts LF Rb Pd 9-10 5-5 - 1 7-12 1-2 7-8 6 3 4-10 - 8-10 13 8 2-6 2-4 1-2 2 6 3-6 - 5 2-4 1-2 - - 4 1-4 0-2 - 3 2 1-4 0-1 - 1 1-2 0-1 - 1 - 1-2 1 1 30-58 9-17 17-22 33 24

In 3 1 1 5 In 1 1 2 2 1 7


13

CHIFFRES 16/5 Vichy M.Jefferson W.Aka A.Eito* N.Diakite* S.Dondon* Y.Frédéric V.Gelin N.Faye* M.Guichard* Total Rouen P.Poupet* L.Chelle S.Dia* A.Dunn* C.Bronchard K.Patiejunas* J.Wampfler* A.Veyronnet M.Gountas Total

Rouen bat *Vichy Min Tirs 3pts 22 11-13 23 5-10 4-5 29 5-7 3-5 24 4-9 2-6 26 3-10 16 2-5 0-1 11 2-4 0-2 24 1-3 0-1 25 0-8 0-6 200 33-69 9-26 Min Tirs 3pts 35 6-11 2-6 23 5-9 3-5 35 5-15 0-3 26 5-13 19 4-8 1-1 28 2-4 1-2 21 0-3 11 0-4 0-2 2 0-1 0-1 200 27-68 7-20

Playoffs Quarts de finale

LF Rb Pd 0-1 2 - 4 2 - 7 5 - 6 1-2 4 2 - 2 5 - 1 2 1-1 2 1 - 4 3 2-4 32 20 LF Rb Pd 1-3 3 4 2-2 3 3 4-4 8 1 2-2 9 3-4 3 1 - 5 8 5-8 7 1 2-2 2 2 - - 19-25 40 20

In 1 2 1 2 1 7 In 1 5 1 7

80-77 Co Bp Pts 2 1 22 - 2 14 1 3 13 4 - 10 - - 7 - 1 4 - 1 4 - - 3 - 3 7 11 77 Co Bp Pts - - 15 - 2 15 - 3 14 - 1 12 1 2 12 - - 5 - - 5 - 1 2 - - 1 9 80

Limoges (1) – Évreux (8)

Joué le mercredi 23 mai

Limoges – Évreux Samedi 26 mai

Évreux – Limoges, à 20h Mardi 29 mai, si nécessaire

Limoges – Évreux, à 20h Aix-Maurienne (4) – Fos-sur-Mer (5) Joué le mardi 22 mai

Aix-Maurienne – Fos-sur-Mer Vendredi 25 mai

Fos-sur-Mer – Aix-Maurienne, à 20h Mardi 29 mai, si nécessaire

Aix-Maurienne – Fos-sur-Mer, à 20h Boulazac (2) – Boulogne/Mer (7) : 1-0 *Boulazac bat Boulogne-sur-Mer 75-73 Vendredi 25 mai

Boulogne-sur-Mer – Boulazac, à 20h en direct sur LNB.fr

Mardi 29 mai, si nécessaire

Boulazac – Boulogne-sur-Mer, à 20h Châlons-Reims (3) – Bordeaux (6) Joué le mardi 22 mai

Châlons-Reims – Bordeaux vendredi 25 mai

Bordeaux – Châlons-Reims, à 20h Mardi 29 mai, si nécessaire

Châlons-Reims – Bordeaux, à 20h

ESPOIRS 30e et dernière journée

*Gravelines-Dk bat Chalon 105-68 78-72 Roanne bat *ASVEL Strasbourg bat *Cholet 83-65 Paris Levallois bat *Le Havre 81-79 *Nancy bat Dijon 73-65 Poitiers bat *Orléans 62-49 *Pau-L.-Orthez bat Hyères-Toulon 97-83 Le Mans bat *Nanterre 82-64 Classement : 1- Le Mans (25-5), 2- Gravelines-Dunkerque (24-6), 3- Nancy, Hyères-Toulon (21-9), 5ASVEL (19-11), 6- Strasbourg (17-13), 7- Paris Levallois, Pau-Lacq-Orthez (15-15), 9- Poitiers, Cholet (13-17), 11- Roanne, Le Havre, Chalon (1218), 14- Orléans (9-21), 15- Nanterre (7-23), 16- Dijon (5-25).

Trophée du Futur À Cholet

Quarts de finale Vendredi 25 mai

Gravelines-Dunkerque (2) – Strasbourg (6) Nancy (3) – Paris Levallois (7)

Samedi 26 mai, si nécessaire

Le Mans (1) – ASVEL (5) Hyères-Toulon (4) – Cholet (10)

Milan – Venise

Demi-finales

NBA PLAYOFFS

Samedi 26 mai

Finale

Conférence Est 1er tour

Dimanche 27 mai

NATIONALE 1 Quarts de finale

*Orchies bat Sorgues 82-79 *Charleville bat Cognac 79-69 *Blois bat Roche/Saint-Étienne 72-66

Final four À Souffelweyersheim

Demi-finales Samedi 26 mai

Souffelweyersheim – Blois Orchies – Charleville Dimanche 27 mai

Finale

ESPAGNE Playoffs Liga Endesa Quarts de finale

Vitoria élimine Bilbao 2-0 *Vitoria bat Bilbao 77-73 Vitoria bat *Bilbao 90-88 Real Madrid élimine Séville 2-0 *Real Madrid bat Séville 82-68 82-55 Real Madrid bat *Séville Barcelone élimine Alicante 2-0 *Barcelone bat Alicante 73-43 Barcelone bat *Alicante 84-57 Valencia – Saint-Sébastien 1-1 *Valencia bat Saint-Sébastien 82-60 Saint-Sébastien bat Valencia 86-82 Mardi 22 mai

Valencia – Saint-Sébastien

Match 6 : Vendredi 25 mai à 2h

Mercredi 23 mai Vendredi 25 mai, si nécessaire

78-72 74-47

Mardi 22 mai Jeudi 24 mai, si nécessaire

Pesaro – Cantu Samedi 26 mai, si nécessaire

Jeudi 24 mai, si nécessaire

Match 7 : Samedi 26 mai, si nécessaire

Boston – Philadelphie

Conférence Ouest

San Antonio élimine Utah : 4-0 *San Antonio bat Utah 106-91 *San Antonio bat Utah 114-83 San Antonio bat *Utah 102-90 San Antonio bat *Utah 87-81 Oklahoma City élimine Dallas : 4-0 99-98 *Oklahoma City bat Dallas *Oklahoma City bat Dallas 102-99 Oklahoma City bat *Dallas 95-79 Oklahoma City bat *Dallas 103-97 L.A. Lakers élimine Denver : 4-3 103-88 *L.A. Lakers bat Denver *L.A. Lakers bat Denver 104-100 *Denver bat L.A. Lakers 99-84 L.A. Lakers bat *Denver 92-88 Denver bat *L.A. Lakers 102-99 *Denver bat L.A. Lakers 113-96 *L.A. Lakers bat Denver 96-87 L.A. Clippers élimine Memphis : 4-3 L.A. Clippers bat *Memphis 99-98 105-98 *Memphis bat L.A. Clippers *L.A. Clippers bat Memphis 87-86 *L.A. Clippers bat Memphis 101-97 a.p. *Memphis bat L.A. Clippers 92-80 Memphis bat *L.A. Clippers 90-88 82-72 L.A. Clippers bat *Memphis

2e tour

San Antonio élimine L.A. Clippers : 4-0 *San Antonio bat L.A. Clippers 108-92 *San Antonio bat L.A. Clippers 105-88 San Antonio bat *L.A. Clippers 96-86 San Antonio bat *L.A. Clippers 102-99 Oklahoma City élimine L.A. Lakers : 4-1 *Oklahoma City bat L.A. Lakers 119-90 *Oklahoma City bat L.A. Lakers 77-75

Finale

Oklahoma City – San Antonio

Match 1 : dimanche 27 mai

San Antonio – Oklahoma City Match 2 : mardi 29 mai

San Antonio – Oklahoma City Match 3 : jeudi 31 mai

Oklahoma City – San Antonio Match 4 : samedi 2 juin

Oklahoma City – San Antonio Match 5 : lundi 4 juin, si nécessaire

San Antonio – Oklahoma City Match 6 : mercredi 6 juin, si nécessaire

Oklahoma City – San Antonio Match 7 : vendredi 8 juin, si nécessaire

San Antonio – Oklahoma City

Féminines COUPE DE FRANCE Finale

À Bercy

Arras bat Bourges 64-58 MVP : Sabrina Reghaïssa (Arras)

Box-score 21/5 Arras bat Bourges Bourges Min Tirs 3pts LF Rb Pd E.Miyem* 31 6-12 - 7 C.Joens* 33 4-9 4-6 - 6 1 C.Dumerc* 35 3-12 1-4 3-5 6 9 C.Diallo 9 4-5 - 1 E.Ndongue* 27 2-4 - 3-7 6 2 J.Digbeu* 26 1-4 1-2 2-2 2 1 M.Amant 13 1-2 - 1-2 3 K.Brown 18 0-4 0-2 1-2 5 R.Bernies 5 0-2 - - M.Galliou Loko 3 0-1 - - I.Kublina - - Total - 21-55 6-14 10-18 36 13 Arras Min Tirs 3pts LF Rb Pd S.Reghaïssia 29 6-14 5-8 2-2 4 2 G.Marginean* 35 3-15 1-3 4-6 6 1 A.Tchangoue* 29 4-5 0-1 2-4 9 N.Grishaeva* 18 3-6 - 3-4 5 1 K.Bade* 32 3-10 2-5 - 4 1 J.Cousseins-Smith* 38 3-8 0-3 - 6 7 A.Konteh 18 0-2 - 1-2 3 1 J.Belleka - - J.Mialoundama - - Total - 22-60 8-20 12-18 37 13

Cadettes

In 1 3 2 1 1 8 In 3 1 1 5

64-58 Co BP Pts 1 3 12 - 4 12 - 4 10 - - 8 - - 7 2 2 5 - 1 3 - 4 1 - - - - - - 3 18 58 Co BP Pts - - 19 - 5 11 - 2 10 - 1 9 - 1 8 - 5 6 - - 1 - - - - - 14 64

Mondeville bat Challes-les-Eaux 60-59

Trophée Coupe de France Angers bat Saint-Étienne

65-63

petites annonces c.pelleray@norac-presse.fr

Votre annonce doit nous parvenir au plus tard le vendredi pour une parution le jeudi. Rédigez-la sur papier libre et envoyez-la avec son règlement (par chèque à l’ordre de Norac Presse ou par carte bancaire) à : Norac Presse-Petites annonces 75 bLd Marie & Alexandre Oyon B.P. 25244 72005 LE MANS CEDEX 1

Pesaro – Cantu

Venise – Milan

Match 7 : Samedi 26 mai, si nécessaire

Miami – Indiana

Match 6 : Joué le jeudi 24 mai

Philadelphie – Boston

*L.A. Lakers bat Oklahoma City 99-96 Oklahoma City bat *L.A. Lakers 103-100 *Oklahoma City bat L.A. Lakers 106-90

Tél. : 02.43.39.16.21

Varèse – Sienne

Mardi 22 mai

95-86 78-75 94-75 101-93

Indiana – Miami

Sassari élimine Bologne 3-0 *Sassari bat Virtus Bologne 81-73 *Sassari bat Virtus Bologne 89-86 Sassari bat *Bologne 72-71 Sienne – Varèse 2-1 *Sienne bat Varèse 92-57 *Sienne bat Varèse 88-72 *Varèse bat Sienne 73-70

Venise – Milan

Miami – Indiana : 2-2 *Miami bat Indiana Indiana bat *Miami *Indiana bat Miami Miami bat *Indiana Miami – Indiana

Playoffs Lega Quarts de finale

Cantu – Pesaro Milan – Venise 2-0 *Milan bat Venise *Milan bat Venise

2e tour

Match 5 : Joué le mercredi 23 mai

ITALIE

Sienne – Varèse Cantu – Pesaro 2-0 *Cantu bat Pesaro *Cantu bat Pesaro

Philadelphie élimine Chicago : 4-2 *Chicago bat Philadelphie 103-91 109-92 Philadelphie bat *Chicago *Philadelphie bat Chicago 79-74 *Philadelphie bat Chicago 89-82 77-69 *Chicago bat Philadelphie *Philadelphie bat Chicago 79-78 Miami élimine New York : 4-1 *Miami bat New York 100-67 *Miami bat New York 104-94 87-70 Miami bat *New York *New York bat Miami 89-87 106-94 *Miami bat New York Indiana élimine Orlando : 4-1 Orlando bat *Indiana 81-77 93-78 *Indiana bat Orlando Indiana bat *Orlando 97-74 101-99 a.p. Indiana bat *Orlando *Indiana bat Orlando 105-87 Boston élimine Atlanta : 4-2 *Atlanta bat Boston 83-74 Boston bat *Atlanta 87-80 90-84 a.p. *Boston bat Atlanta *Boston bat Atlanta 101-79 *Atlanta bat Boston 87-86 *Boston bat Atlanta 83-80

Boston – Philadelphie : 3-2 *Boston bat Philadelphie 92-91 Philadelphie bat *Boston 82-81 Boston bat *Philadelphie 107-91 92-83 *Philadelphie bat Boston *Boston bat Philadelphie 101-85

92-63 89-83

1 semaine (TTC) : 5 lignes : 22,90 € 10 lignes : 44,20 € / 15 lignes : 68,60 € 3 semaineS (TTC) : 5 lignes : 53,40 € 10 lignes : 103,70 € / 15 lignes : 126,50 € UNION RENNES BASKET 35 Cadets 1ère Division 2012/2013 recherche joueurs Contact : 06 59 94 66 52 ou urb35.u18@gmail.com


Trophées

14

LN B

sur l’équipe avant tout mais c’est vrai que j’étais constant statistiquement parlant. J’ai fait de bonnes perfs dans la saison et comme mes parents me l’ont toujours dit, le travail paie. Depuis que j’ai reçu ce trophée, j’en ai la certitude. As-tu eu peur de ne pas recevoir ce trophée ?

Je n’étais pas serein, j’étais nerveux même. J’avais hâte de savoir car tout le monde n’arrêtait pas de m’appeler pour me dire que ça allait être moi. Si je ne l’avais pas eu, ça aurait été encore plus les boules. (Il rit) Il y a eu beaucoup de soulagement quand on a appelé mon nom. Au regard de tes stats par rapport à celles d’une saison 2010-11 où tu as passé beaucoup de temps à l’infirmerie (7,9 pts en 9 matches), tu aurais même pu prétendre au trophée de meilleure progression…

Hervé Bellenger/IS

C’est marrant que tu me dises ça car en début de saison, je m’étais dit que j’avais envie d’avoir ce trophée en particulier. Pour le titre de MVP, je me disais qu’il y aurait toujours des gars devant moi mais en fin de compte, de jour en jour, j’ai commencé à cartonner. Psychologiquement, je me dis toujours que je dois continuer à progresser. J’ai encore trois-quatre ans pour le faire, après, ça se jouera davantage à l’expérience. J’ai explosé car j’ai eu beaucoup plus de responsabilités. J’ai réussi à les assumer.

FABIEN CAUSEUR, MVP FRANÇAIS 2012

« LE TRAVAIL PAIE, J’EN AI LA CERTITUDE » Parti de très loin après un exercice 2010-2011 gâché par les blessures, le leader de Cholet a pris une nouvelle dimension (16,2 points, 3,7 passes et 3,3 rebonds). Avant de peut-être exporter son talent à l’étranger, il espère gagner sa place pour les Jeux de Londres. Propos recueillis par Jérémy BARBIER

T

Tu as notamment passé un vrai cap au niveau du scoring…

Je savais que je pouvais scorer mais cette année, j’ai vraiment été constant sur toute la saison. Ce n’était pas un match sur trois ou quatre. Je suis passé à côté lors de certaines rencontres mais tout le monde passe par là. Sur la saison, je n’ai pas fait énormément de matches en dessous des dix points. Je me concentrais un peu plus là-dessus car on me l’a demandé. Meilleur marqueur et passeur de Cholet, tu as été beaucoup plus responsabilisé sur la gestion de ton équipe. Tu portes davantage le ballon, c’est ce qui convient le mieux à ton jeu ?

Pour se montrer, il faut avoir le ballon. Ça me plaît d’avoir des responsabilités. J’endosse aussi la responsabilité quand on perd. J’ai mal géré plusieurs matches dans la saison, je le sais. Mais j’en ai aussi fait gagner. C’est aussi en étant présent dans le money time que l’on apprend beaucoup. Tu viens de me faire la parfaite description d’un MVP…

u viens d’être élu MVP français 2012. Que représente ce trophée à tes yeux ?

C’est une satisfaction personnelle et je la dois beaucoup à mon club, mes coéquipiers et tous mes coaches, de mon père à Erman Kunter aujourd’hui. J’ai su tirer mon épingle du jeu et je suis très fier de passer derrière des joueurs comme Mickaël

Gelabale, Nando De Colo ou Ali Traoré. Ce n’est pas une distinction à laquelle je m’attendais en début de saison mais je suis très content de la prendre.

C’est exactement ça. Un jour tu es Dieu et le lendemain tu es le boulet car tu es dans une mauvaise passe. C’est comme ça.

Au fur et à mesure de la saison et de tes bonnes performances, c’était devenu un objectif ?

Un peu comme avec Nando De Colo il y a trois saisons, Erman Kunter t’a installé dans ce rôle de 2/1 créateur. Tu vois les similitudes ?

Oui et non on va dire. Je me suis toujours concentré


15

événement

« Je suis en contact avec Valencia »

En fait, cela s’est fait naturellement. Il y a eu tellement de blessés qu’il fallait qu’il se tourne vers quelqu’un d’autre. Il a vu que j’assurais au niveau du scoring match après match donc il a continué de cette façon. Comme Nando et moi sommes des postes deux et qu’Erman n’a pas changé sa façon de coacher, il y a forcément des ressemblances. De là à dire que nous sommes pareils, je ne pense pas. Pas pour l’instant. Depuis quelques jours, on parle justement de toi pour remplacer Nando De Colo à Valencia la saison prochaine. Qu’en est-il exactement ?

Ce sont des rumeurs fondées. Je suis en contact avec Valencia mais aussi avec pas mal d’autres équipes. Pour l’instant, il n’y a rien de vraiment concret, je n’ai pas eu d’offres. Ils sont intéressés par le profil du joueur mais rien n’est fait. On verra bien.

As-tu commencé à discuter avec le club au sujet d’un départ anticipé ?

Non, pas du tout, on n’a pas commencé les discussions. Avant les playoffs, ce n’est pas le bon moment. De toute façon, je suis lié à Cholet donc ils ont la priorité là-dessus. Je vais attendre que le club me propose quelque chose avant de faire quoique ce soit. MVP français mais aussi meilleur scoreur de l’Eurocup, ça vaut bien un ticket pour les Jeux de Londres, non ?

C’est Vincent (Collet) qui pourrait le dire. La concurrence est très rude cette année et je sais que pour moi, cela se jouera au stage. Maintenant, c’est clair que c’est un plus d’avoir fait cette saison, d’autant que Vincent est coach dans le championnat et qu’il a donc pu voir ce que je faisais toute l’année. J’espère vraiment faire partie de ce groupe mais pour l’instant, rien n’est fait.

En Espagne ou ailleurs, la prochaine étape sera-t-elle de réussir à t’imposer à l’étranger ?

Je sens que c’est lors des matches européens que j’apprends le plus. C’était le cas en Eurocup ou en Euroleague l’année dernière. J’adore l’Euroleague et c’est clair que j’aimerais évoluer dans ce basket. Pour que je continue à progresser, il faut vraiment que je m’oppose à des joueurs encore plus forts, quitte à ne pas être dominant au début mais pour apprendre encore un peu plus. Tu es sous contrat avec Cholet jusqu’en 2013.

Tu seras en concurrence directe avec Yannick Bokolo et Rodrigue Beaubois, deux joueurs aux profils différents du tien. À quel niveau tu te situes ? • Dans le numéro précédent de BasketNews,

La vraie-fausse sanction contre Evan Fournier

sur la foi d’une information officielle de la Ligue Nationale de Basket, nous indiquions que suite à son refus de se déplacer à la Soirée des Trophées, le bureau de la LNB avait décidé de rendre Evan Fournier inéligible au scrutin 2012 et qu’il serait convoqué ainsi que son club par la Commission Juridique de Discipline. Sauf qu’entre le moment de l’impression de ce n°604 et sa sortie en kiosques un accord a été trouvé entre la ligue et le représentant du joueur pour qu’il soit décidé de le réintégrer dans les classements. C’est ainsi que le Poitevin a été officiellement élu « Meilleur Espoir » et « Meilleure Progression » de la saison, comme l’an dernier. Et comme il s’est blessé à la cheville lors de la dernière journée de saison régulière, il n’a pas pu se rendre comme envisagé au workout des Nets et… il était finalement présent à la Soirée des Trophées de la LNB.

P.L.

Yannick est un pilier de l’équipe de France depuis des années. Rodrigue, qui s’est blessé il y a deux ans, n’a pas encore vraiment mis les pieds en équipe de France. Moi, j’ai fait une campagne assez discrète au championnat du monde en 2010. C’est clair que cela va batailler à l’entraînement pour cette place et, à mon avis, ce ne sera pas forcément le meilleur au niveau du jeu qui sera pris mais celui qui correspondra le mieux aux besoins du groupe. Cela dépendra de Vincent, tout simplement. n Blake Schilb, MVP étranger 2012.

• Voici la liste complète des lauréats des Trophées BasketNews/L’Équipe, avec Sport+, et sous l’égide de la Ligue Nationale de Basket, pour la saison 2011-12 dont la remise s’est tenue vendredi dernier à Paris. Et en bonus quelques lauréats supplémentaires propres à notre hebdomadaire (défenseurs français, meneurs, extérieurs et intérieurs français.)

PRO A

Français

Joueur 1 Fabien Causeur 2 Andrew Albicy 3 Amara Sy

Club Cholet Gravelines-Dunkerque Orléans

Pts 1ère pl. 335 57 204 7 197 7

1 Blake Schilb 2 Taylor Rochestie 3 Lamont Hamilton

Chalon Le Mans Paris Levallois

329 246 17

Joueur 1 Evan Fournier 2 Léo Westermann 3 Louis Labeyrie

Club Poitiers Lyon-Villeurbanne Hyères-Toulon

Pts 57 6 5

1 Andrew Albicy 2 John Linehan 3 Charles Kahudi

Gravelines-Dunkerque Nancy Le Mans

20 18 5

Andrew Albicy Charles Kahudi Georgi Joseph David Mélody Yannick Bokolo

Gravelines-Dunkerque Le Mans Orléans Dijon Gravelines-Dunkerque

9 6 2 2 2

Poitiers Hyères-Toulon Lyon-Villeurbanne

17 16 12

Étrangers

Espoirs (nés en 1992 et après)

Défenseurs

Défenseurs français 1 2 3 -

Meilleures progressions 1 Evan Fournier 2 Louis Labeyrie 3 Léo Westermann

Meneurs Français 1 2 -

Andrew Albicy Fabien Causeur Marc-Antoine Pellin Steed Tchicamboud

Gravelines-Dunkerque Cholet Orléans Chalon

21 1 1 1

1 2 3 -

Fabien Causeur Amara Sy Charles Kahudi Evan Fournier

Cholet Orléans Le Mans Poitiers

19 3 1 1

1 2 3 -

Ludovic Vaty Alexis Ajinça Adrien Moerman Kim Tillie

Gravelines-Dunkerque Strasbourg Nancy Lyon-Villeurbanne

14 3 2 2

Joueur 1 Joseph Gomis 2 David Denave 3 Edouard Choquet

Club Limoges Saint-Vallier Fos

Pts 1ère pl. 83 8 81 9 49 4

1 Chris Massie 2 Kyle McAlarney 3 Darryl Monroe

Limoges Limoges Boulazac

62 54 53

Joueur 1 Yann Siegwarth 2 Tristan Toneguzzo

Club Antibes Antibes

Pts 26 1

1 Ferdinand Prénom

Antibes

18

1 Greg Beugnot 2 Christian Monschau 3 Pascal Donnadieu

Chalon Gravelines-Dunkerque Nanterre

1 Frédéric Sarre 2 Nikola Antic 3 Sylvain Lautié

Limoges Châlons-Reims Boulazac

1 Antoine Mathieu 2 Fabien Desfachelles 3 Laurent Legname

Le Mans Gravelines-Dunkerque Hyères-Toulon

Extérieurs français

Intérieurs français

PRO B

Français

Étrangers

Espoirs (nés en 1992 et après)

Meilleure progression Coaches Pro A

Coaches Pro B

Hervé Bellenger/IS

56 13 3

Coaches centre de formation

11 2 6


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événement

DES CLÉS POUR COMPRENDRE

10 QUESTIONS POUR U Les playoffs Pro A, c’est parti depuis mardi. Dix questions, dix réponses autour des quatre affiches, mais aussi pour anticiper la suite. Par Antoine LESSARD

1 • CHOLET, PIRE TIRAGE POSSIBLE POUR LE BCM ? OUI

• CB était l’équipe à éviter pour le leader inconstesté de la saison régulière. Notre sondage réalisé à la mi-mai – « Qui sera champion de France ? » – avait placé les Choletais (15%) juste derrière les Gravelinois (39%) et les Chalonnais (27%). Un vrai cadeau empoisonné que le 8e du championnat, par ailleurs 3e meilleur bilan de Pro A à l’extérieur (10v-5d). Les deux éliminations du BCM en demi-finale des playoffs 2010 et 2011 par CB auront-elles une influence sur ce quart de finale ? Erman Kunter n’y croit pas. « Ce que je compte, c’est que cette année, ils ont deux victoires et nous une. » Le BCM s’est imposé à la Meilleraie lors de la 6e journée (76-66), mais Cholet n’était pas dans sa configuration actuelle. Nelson, Christopher et Dozier sont arrivés depuis. Plus significatif, le match retour dans le Nord. Une victoire étriquée et laborieuse de Gravelines-Dk (5652). Trois semaines plus tard, les Choletais ont été les seuls à s’imposer au Sportica. C’était en Coupe de France (77-67) après avoir martyrisé les locaux au rebond (44-24). « Ils ont gagné largement la saison régulière, c’est une équipe dure, très bien coachée, ce sera très difficile », dit Kunter, « mais on connaît leurs faiblesses, on fera les playoffs pour exister. On ne lâchera pas. » Même en cas de victoire du BCM lors du match 1 joué hier (mercredi), les Choletais ne rendront pas les armes sans combattre.

2 • INVAINCU À DOMICILE, UNE GARANTIE ? NON

• 15 victoire en autant de matches. Gravelines-Dk n’a pas perdu un match de la saison en championnat. La dernière équipe à avoir réussi pareille performance fut Le Mans en 2004-05. Premier de la saison régulière, le MSB était allé gagner chez le 8e, le SLUC Nancy, en quart aller (62-61) avant de s’incliner trois jours plus tard à Antarès (70-77). Or, cette saison-là, les quarts et demis se jouaient en match aller retour : à la trappe les Manceaux !

Bien que premier de la saison régulière le BCM de Juby Johnson pourrait souffrir face au CB de William Gradit.

Une réserve d’importance néanmoins. Alors que le MSB’05 avait mal terminé la saison régulière (4 défaites sur les 9 derniers matches), le BCM est sur une dynamique d’enfer : 12 victoires de rang en championnat et une seule défaite lors des cinq derniers mois.

3•

LES UPSETS SONT-ILS FRÉQUENTS CES DERNIÈRES ANNÉÉS ? NON

• Avec la formule actuelle (2-2-1) et le même ordre des matches (premier match et belle éventuelle chez le mieux classé), c’est-à-dire en ne considérant que les 4 dernières éditions des playoffs depuis 2008, un seul upset a été réalisé sur seize affiches de quart de finale. L’œuvre de l’ASVEL (6e) l’année dernière face à Chalon (3e) : 2-1. Un seul autre upset a eu lieu en demi-finale, celui de Roanne face au Mans en 2008 (2v-1d). Par ailleurs, depuis trois ans, les deux premiers de la saison régulière se sont systématiquement retrouvés en finale.

4 • QUELS JOKERS AURONT LE PLUS D’IMPACT ?

BAXTER ET BARRO • On se mouille, avec un match 1 en aveugle, mais gageons que les deux jokers médicaux recrutés

avant les playoffs en provenance de la JL Bourg auront une vraie influence sur leur comportement de leur équipe. Le SLUC a dégainé le premier avec Jimmy Baxter (1,98 m, 31 ans, 17,1 pts, 4,4 rbds et 5,0 pds en 7 matches à Bourg en Pro B), vrai ailier, scoreur, slasheur, expérimenté, chez une formation qui en manquait cruellement. Adversaire de Nancy en quart, J.D. Jackson le voit comme « un facteur X très important (de cette série) avec deux équipes qui sont très proches. » Nous aussi ! Jean-Luc Monschau apprécie sa combativité, son énergie et lui offrira certainement un bon temps de jeu. Le pivot sénégalais Ousmane Barro (2,06 m, 28 ans) sera plus en retrait à Orléans. Contrairement au SLUC, l’OLB a bien terminé la saison (victoires à Nancy, à Strasbourg et à domicile contre Poitiers) malgré l’absence de son deuxième pivot, David Monds. Orléans la joue plus small ball que jamais, avec Amara Sy et Brian Greene parfois alignés ensemble à l’intérieur, et pose d’insolubles problèmes de mismatches à ses vis-à-vis. La formule fonctionne, Philippe Hervé devrait donc la conserver en playoffs, mais il ne pouvait aborder les playoffs avec un seul vrai intérieur (Georgi Joseph). Hervé ne voulait pas d’un pivot lourd qui aurait ralenti le jeu. Cela tombe bien, Ousmane Barro est fin et mobile et jamais aussi à l’aise que lorsqu’il est servi dans le rythme. Même sur un temps de jeu réduit, son impact statistique devrait être intéressant (14,9 pts et 8,5 rbds à Bourg).


PRO Al

17

Spécia

Playoffs

UN CHAMPION Antoine Eito est arrivé au Mans en tant que pigiste de Henri Kahudi. Le meneur de la JAV ne révolutionnera pas le jeu du MSB. Il n’aura d’autre mission que celle de faire souffler Taylor Rochestie sur une petite dizaine de minutes. Impact beaucoup plus neutre a priori.

5 • LAUVERGNE OUT,

LA TUILE POUR L’ÉLAN ? OUI

• La blessure de Joffrey Lauvergne – il s’est donné une entorse à la cheville à Gravelines – est un gros coup dur pour Chalon. Le candidat à la Draft est monté en régime au fur et à mesure de la saison et a répondu présent à l’occasion de plusieurs matches couperets. D’abord en quart et demi-finale des As, ensuite en demi-finale de l’EuroChallenge où il fut proprement excellent face au Triumph Moscou. Son pigiste, l’ex-Parisien LaQuan Prowell (2,03 m, 27 ans) ne pourra pas remplacer sa polyvalence sur les deux postes intérieurs et apporter la même présence au rebond. Le 10e meilleur marqueur de Pro B (15,1 pts à Saint-Vallier) sera au mieux un joker offensif, au relai d’Ilian Evtimov. L’Américain a une bonne patte à 3-points, il l’avait déjà montré à Paris, son profil n’est pas sans rappeler celui de Marcellus Sommerville qui avait rendu de fiers services lors des playoffs 2007, mais l’Élan version 2012 avait-t-il vraiment besoin de ce type de joueur au moment où Alade Aminu montre des signes de faiblesse à l’intérieur ?

• Chalon-Roanne : Une seule confrontation, en demi-finale des playoffs 2007 à l’avantage de la Chorale. Bilan : 2v-1d pour Roanne.

9 • QUI A LE PLUS D’EXPÉRIENCE

7 • QUI AFFICHE LE MEILLEUR

EN PLAYOFFS ?

BILAN DEPUIS 2005* ?

CARTON PLEIN NANCÉIEN

NANCY

Équipe

Partic.

Bilan

Nancy

7

21v-15d

5

2

Le Mans

7

19v-11d

2

1

Cholet

6

13v-10d

2

1

Roanne

6

14v-13d

2

1

Orléans

2

5v-4d

1

-

Gravelines-Dk

6

10v-12d

-

-

Chalon

5

7v-13d

-

-

• Parmi les joueurs engagés, Pape-Philippe Amagou (8 playoffs et 38 matches joués) devance deux autres anciens Manceaux, Yannick Bokolo et Amara Sy, 34 matches chacuns. • Le SLUC Nancy possède le roster le plus expérimenté avec 115 matches de playoffs cumulés, devant Orléans (110) et Gravelines (97). Le Paris Levallois ferme la marche avec 14. • Chez les coaches, Jean-Luc Monschau devance Gregor Beugnot d’un cheveu avec 17 participations contre 16, mais Beugnot mène au nombre de matches : 89 contre 77. Christophe Denis et Luka Pavicevic n’ont jamais coaché en playoffs Pro A.

Finale Champ.

Paris Levallois 2** 0v-4d *Instauration de la finale sur une manche sèche. **Paris Basket Racing en 2005 et Paris Levallois en 2010

10 • QUI A DÉJÀ GAGNÉ UN TITRE ?

8 • DES AFFICHES INÉDITES ?

ILS SONT 17

UNE SEULE

• Dans l’histoire des playoffs, c’est-à-dire depuis 1988, seule l’opposition Orléans – Paris Levallois est inédite. • Gravelines-Cholet : En cinq confrontations, Cholet a éliminé trois fois le BCM (quarts 1990, demi-finales 2010 et 2011) et perdu en quarts en 2003 et 2004. Bilan : 7v-6d pour Cholet. • Le Mans-Nancy : En quatre confrontations, Nancy n’est passé qu’une seule fois, au point-average en quarts 2005, pour trois éliminations (quarts 2001 et 2003 et finale 2006). Bilan : 6v-2d pour Le Mans.

Deux fois champion avec l’ASVEL, Amara Sy le sera-t-il une troisième fois avec Orléans ?

Joueurs • 2 titres : Amara Sy (ASVEL’02 et ASVEL’09), Amagou (Le Mans’06 et Nancy’08), Linehan (Cholet’10 et Nancy’11), Samnick (Nancy’08 et Nancy’11) • 1 titre : Bokolo (Le Mans’06), Reynolds (ASVEL’09), Pellin (Roanne’07), Koffi (Le Mans’06), Sommerville (Cholet’10), Akingbala (Nancy’11), K.Grant (Nancy’11), Moerman (Roanne’07), Larrouquis (Cholet’10), Falker (Cholet’10) et Causeur (Cholet’10) Coaches • 2 titres : Jean-Luc Monschau (2008 et 2011) • 1 titre : Erman Kunter (2010)

6 • QUI EST LEUR BAROMÈTRE OFFENSIF ?

• Quand ces joueurs mettent dedans, leurs équipes franchissent un palier. Pour démontrer leur impact, voici le comparatif de leurs statistiques lors des victoires et lors des défaites de leur(s) équipe(s). Ces hommes seront à surveiller de près ! Joueur

Victoires Défaites 12,9 pts 7,7 pts Chalon Alade Aminu à 60,8% à 40,9% pts 11,9 pts Cholet DeMarcus Nelson à16,6 57,1% à 44,4% Gravelines Ludovic Vaty 10,3 pts 5,3 pts Dunkerque à 55,8% à 36,8% 13,5 pts 10,3 pts Le Mans Alex Acker à 43,1% à 36,5% 12,4 pts 8,6 pts Nancy P.-P. Amagou à 45,2% à 38,5% 11,8 pts 9,6 pts Orléans Brian Greene à 43,7% à 34,2% Paris 23,3 pts 14,8 pts Levallois Eric Chatfield à 53,7% à 34,7% 17,3 pts 11,6 pts Roanne Dylan Page à 53,1% à 41,7% Un petit bonus ? Alade Aminu à plus de 10 points ? 17v-1d pour Chalon. Eric Chatfield à plus de 20 points ? 13v-2d pour le PL.Brian Greene à plus de 50,0% à 3-points ? 12v-0d pour Orléans !

PascalL allée/Hot Sports

Équipe


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évènement

CHALON GARDE LA COUPE DE FRANCE

EVTIMOV, PROFESSIO Chalon a globalement maîtrisé son sujet, Limoges, 83-75, pour conserver la Coupe de France, son deuxième titre cette saison après les As. Un succès décroché notamment à la force du poignet d’Ilian Evtimov (2,00 m, 29 ans). Un psychopathe du trois-points. Par Yann CASSEVILLE, à Bercy

Inspiré par papa Ilia et Mozart Y a-t-il aujourd’hui un sniper plus dangereux dans l’Hexagone ? « Il y avait Stephen Brun, mais Ilian c’est un niveau au-dessus. Personne ne peut l’égaler en France », assure Tchicamboud. Comme en écho, joueurs, membres du staff ont entonné le même refrain pour évoquer le stand de tirs d’Evtimov : tout sauf renversant. « Une surprise ? », s’étonne Aminu, « pas du tout ! Nous l’avons vu faire ça des tas de fois. » Evtimov n’est pas né avec un viseur à la place des yeux, il l’a développé. « J’ai connu Ilian à Villeurbanne quand il jouait avec mon fils. Il n’avait pas cette adresse. Il a travaillé, travaillé. Comme tout shooteur il ne termine jamais un entraînement sans

Pascal Allée/Hot Sports

L

e buzzer retentit et « l’escroc » détala. Steed Tchicamboud s’empressa de récupérer le ballon, courut vers son banc récupérer la clé des vestiaires et sprinta dans les couloirs de Bercy. Le meneur revint une boîte à la main. À l’intérieur, des cigares. « C’est un délire entre nous », expliquait-il quelques minutes plus tard, devant la porte du vestiaire chalonnais, où la fumée se dissipait et l’odeur des cigares se propageait. « Il ne faut pas que les gens le prennent mal, qu’ils disent : les joueurs de Chalon sont prétentieux. On voulait juste fêter le deuxième trophée de la saison. » Le groupe à Gregor Beugnot se savait favori. Et le costard de l’équipe à battre, cet Élan-là s’est habitué à le porter. « Nous sommes restés très concentrés. Nous étions déterminés. Nous avions battu Limoges l’an passé, déjà en finale de la Coupe, donc on savait plus ou moins quel type de match ce serait, et avec quelle ambiance », déclarait Alade Aminu. Un an plus tôt, Blake Schilb, auteur d’un final époustouflant, faisait tomber le CSP. Dimanche, l’ailier brilla de nouveau (16 points, 4 passes à la mi-temps). MVP de la saison, de la Coupe 2011, des As 2012, il laissa cette fois le trophée individuel à Ilian Evtimov : 28 points à 8/16 derrière l’arc. « Pour une fois c’est pas Blake MVP, ça change ! », sourait l’assistant Mickaël Hay. Le Franco-Bulgare a mitraillé le CSP. « Limoges a fait le choix de le laisser shooter, ils l’ont payé. Et encore, il a été maladroit ! 8/16 alors qu’il a des shoots ouverts, d’habitude c’est dedans », se gaussait Tchicamboud.

Ilian Evtimov impérial, est élu MVP de la finale et Chalon conserve sa Coupe de France.

une série de tirs avec un autre, avec objectif, contexte je l’ai fait. J’avais un témoin, mon rebondeur. Lui de concours », raconte Beugnot. Cette saison Nicolas comptait, moi pas. Il m’a dit : t’es à 100, tu en a Lang tient le rôle du partenaire. « Je l’ai régulièrement loupés 4. Là, j’étais content, euphorique pendant vu mettre 20 trois-points de suite, ça ne me choque une semaine. Peut-être qu’il a fait mieux après, que pas chez lui. Et quand il rate, il sait pourquoi, c’est une ma ligne était plus proche, mais ce que j’ai lu, je l’ai machine », commente Lang. « Nico est chiant, parfois il égalé. » me bat », continue Evtimov, qui se définit comme « un En shooteur qui se respecte, Ilian regorge de maniaque du shoot. » confiance. « Il ne doute de rien », confirme Beugnot. Ilian dégaine encore et toujours depuis son plus jeune En revanche, ne comptez pas sur Evtimov pour âge, quand son père, tirer la couverture à Ilia, international lui. Alors qu’il était bulgare, lui apprenait questionné au sujet les fondamentaux. de sa performance « Quand j’étais en en finale, radieux, Ilian Evtimov université, j’ai aussi le filet autour du beaucoup bossé cou, sa réponse fut le shoot, on avait des machines qui renvoyaient la instantanée : « C’est mon job. C’est grâce à mes balle. Je prenais 800 tirs par jour. » Pour s’amuser, coéquipiers. À titre personnel je n’ai vraiment pour progresser. Pour gagner. Celui qui idôlatre rien à dire, ce titre est pour Chalon. » Un discours Drazen Petrovic s’est échiné à imiter Mozart. « Ce qu’il répète à l’envi. Par choix, mais aussi par mec était un taré de travail, il s’entraînait 7-8 heures reconnaissance. Aussi diabolique balle en main soitpar jour. Tout petit j’avais lu dans Maxi-Basket que il à 6,75 m, sa réussite se fait quand ses coéquipiers pour marquer 100 trois-points, il en avait shooté 104. le servent. « Il ne peut pas se créer son tir. Quand on Mon rêve était de l’égaler. J’ai travaillé, je n’y suis l’alimente, il a sa feinte, son dribble de décalage, pas arrivé pendant des années mais en université, mais il faut que le système soit fait avant. Il est

« 100/104 à trois-points, comme Drazen Petrovic »


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COUPE DE FRANCE

ON SNIPER

ARRAS BAT BOURGES

« LA PRESSION, c’est DANS LA BIÈRE » Privé de Pauline Akonga-Nsimbo, blessée, enceinte, et de Leilani Mitchell, retournée aux États-Unis, Arras, 11e de LFB, n’avait aucune chance face au champion de France, Bourges. Le début de match le confirma. Et l’incroyable se produisit.

Pascal Allée/Hot Sports

A

dépendant de l’organisation offensive », acquiesce Beugnot. « Il sait que si ses coéquipiers ne lui passent pas la balle il ne pourra pas faire ce qu’il a fait », continue Aminu.

le championnat. C’était la fête dans Chalon, comme un aboutissement », se souvient Lang. « Là on sait qu’il y a Greg Beugnot encore un truc derrière, on garde les pieds sur terre. » Ce truc, derrière, ce sont les playoffs. En multipliant les finales, Chalon a appris à passer d’un objectif à un autre. L’Élan a encore faim « Les playoffs, c’est une nouvelle Le coach évoque un joueur toujours à l’écoute. « Il saison. L’année dernière on s’est y a d’autres leaders qui doivent prendre la parole écroulé. Avec l’expérience qu’on a avant, il connaît son rôle, c’est un très grand acquise, je pense que ça ne sera professionnel. » Le Franco-Bulgare dispose d’un pas le même scénario. Nos jeunes atout de taille dans la vie d’un groupe : « Il parle ne sont plus des jeunes dans couramment les deux langues », explique Aminu. l’expérience. Dans les moments« Il communique bien avec tout le monde, les clés, on sait ce qu’on a à faire. Français, les Américains, c’est très important.Quand La défaite contre Besiktas nous a je suis arrivé à Chalon, son aide a été précieuse. » servis », estime Evtimov. Quand bien même Ilian rechigne à se mettre en Après Besiktas, Beugnot avant, il savoure son trophée de MVP. « Il n’y a disait attendre ses joueurs pas longtemps, on disait que le gros problème de au tournant. Une partie de la Chalon était le poste 4. Ce n’est pas gentil. Moi, réponse est tombée dimanche ce que mon père et mon frère m’ont appris, c’est : dernier. « Nous avions gardé gagne pour qu’on te respecte. On a gagné, j’ai fait à l’esprit que nous avions un bon match grâce à mes coéquipiers, je voulais laissé un titre en route, nous passer ce message aussi. Un titre parle plus qu’une ne voulions pas en laisser un récompense individuelle. » autre », commentait Aminu. Le titre. Un mot que Chalon, au palmarès vierge à l’aube L’Élan a encore faim. Au menu, de la saison 2010-11, a ajouté à son dictionnaire : cinq actuellement c’est Roanne. finales en deux ans, pour trois titres (Coupes 2011 et Avec Bercy en ligne de mire. « Notre ambition, c’est 2012, As 2012) et deux défaites (As 2011, EuroChallenge d’aller en finale », expose Beugnot. Tchicamboud 2012). La saison passée, quelques jours après avoir enchaîne : « Je te garantis que si on gagne le titre ouvert son armoire à trophée avec la Coupe, l’Élan on aura notre cigare à la bouche. On n’a pas fait la chutait dès le premier tour des playoffs face à l’ASVEL. photo avec, on la veut ! » Il faut toujours se méfier « Avec la Coupe on avait l’impression d’avoir gagné d’un « escroc ». Et des snipers aussi. n Pascal Allée/Hot Sports

« Notre ambition, c’est la finale »

près 10 minutes, Bourges menait 26-13. Cathy Joens, 4/4 à trois-points, avait distancé Arras à elle seule. L’écart enfla jusqu’à 18 longueurs, 47-29. Il restait moins de 3 minutes à jouer dans le 3e quart. Scénario écrit, attendu…. Pourtant Arras entama alors un solo, une improvisation venue de nullle part. Superbe d’énergie, l’équipe de Thibaut Petit refit peu à peu son retard et remporta le dernier quart 23-6, et surtout la finale, 64-58. Bourges, 1/10 aux tirs dans les 10 dernières minutes, a craqué. Trop facile. « Je ne suis pas sûr que l’on ait respecté l’adversaire comme il devait l’être. Humilité et respect font partie de notre sport », commenta la coach Valérie Garnier. « C’est le 5 majeur qui a mis l’équipe en danger, c’est nous ! On a peut-être manqué d’humilité », ajouta Céline Dumerc, saluant la performance d’Arras. Car l’équipe de Thibaut Petit réussit le coup parfait. En faisant jouer Krissy Badé (8 points à 2/5 à trois-points), ailière, à l’intérieur ; en profitant de la super activité d’Alexandra Tchangoue (10 points, 9 rebonds) ; en marquant à longue distance avec l’intérieure Sabrina Reghaissia (19 points à 5/8 à

trois-points). « Personne ne nous attendait, on n’avait pas de pression », commenta la MVP. « La pression, c’est ce que l’on met dans les pneus », disait Charles Barkley. Thibaut Petit adapta la réplique : « La pression, c’est dans la bière. » Hip, hip, hip, Arras ! Y.C.


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ENTRETIEN

CLAUDE BERGEAUD

Après des années loin du banc de touche, l’Ariégeois a renoué cette saison avec le terrain en club, à Bordeaux. Pour l’instant, il refuse de commenter son départ à Pau la saison prochaine, là où tout a commencé. L’entraîneur est à fond dans ses playoffs en Pro B.

Jean-François Mollière

« ENTRAîNER, C’EST M Propos recueillis par Thomas BERJOAN

L

es playoffs de Pro B vont commencer (entretien réalisé vendredi dernier) contre Châlons-Reims, vous n’avez pas l’avantage du terrain. Qu’est-ce que tu attends de cette fin de saison ?

Les playoffs, il y a une caractéristique commune dans toutes les disciplines comme dans toutes les divisions, c’est qu’après, il n’y a plus rien. L’attitude des tueurs se manifeste dans ces moments-là. Vivre ou mourir. En championnat tu as toujours une possibilité de te récupérer, là, deux matches perdus et tu es mort. Donc l’approche est complètement différente. Le deuxième élément, c’est que nous avons fait une fin de saison très positive et nous ne voudrions pas entacher notre parcours par des contre-performances accumulées, deux matches perdus largement. On veut aller en chercher un sur les deux premiers et on verra le troisième. Vous restez en effet sur 9 victoires sur vos 10 derniers matches. Est-ce que ton équipe, par rapport à ce que tu viens de décrire, a cette mentalité, cette capacité à exister dans ce contexte ?

Oui. On a montré dans les derniers matches une vraie détermination. Il se trouve qu’on a compris qu’on aurait le droit et le mérite de jouer en playoffs sur notre victoire à l’extérieur à Châlons-Reims (8082, le 16 mars, ndlr). Ce jour-là, j’avais dit aux joueurs : nous saurons qui nous sommes après ce match. Châlons est une équipe terriblement dure. Si on était capable de l’emporter là-bas, ça voulait dire quelque chose. Et nous avons gagné. Pour moi, c’était le déclenchement de quelque chose qui doit nous amener sur cet état d’esprit de playoffs.

« À Pau, entre 2008 et 2010, de temps en temps, je me suis senti vraiment très seul »

L’objectif du début de saison n’était pas de jouer les playoffs. Votre parcours sur la phase finale donnera la note finale mais votre saison est très positive ?

Oui. Je vais être banal en disant que le meilleur

est à venir mais la saison reste très très positive. Nous avons gagné des matches sportivement, produit du jeu, amené du public – ça y est, à Bordeaux il y a un public basket qui s’est découvert – donc c’est énormément positif.

Quand on regarde votre saison, on a l’impression qu’il y a trois phases. Un très bon début (8v-2d) avec Boris Diaw dans l’équipe, évidemment, une deuxième partie de saison plus compliquée (4v-8d ensuite), et puis cette superbe fin de saison (9v-1d). En Pro A, on a vu que l’ASVEL et Nancy ont eu des difficultés à se remettre du départ

de leur joueur NBA, vous avez su rebondir. Comment ?

Les gens ne s’intéressent pas aux matches. Ils s’intéressent aux people. Boris est parti le jour du match contre Limoges. Ce même jour, nous perdons Gauthier Darrigand, O.D. Bassett et John Ford était déjà out. Nous avons fait deux matches à 7 joueurs, et les trois joueurs que je viens de citer font partie du cinq majeur. Donc, on perd de dix points à Fos, d’un point chez nous contre Rouen et on perd à Boulogne où nous avons mené tout le match. Là, je me suis dit : pas de problème, on finira la saison de façon honorable. Le départ de Boris, d’accord, mais le contexte du moment a fait qu’on n’avait pas d’équipe pour gagner. Quand on retrouvé l’équipe, on a retrouvé notre rythme de croisière.


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Spécia

Playoffs

MA VIE ! »

Je n’ai pas voulu faire d’histoire à ce moment-là. Je me suis retiré quand les choses ont été faites. J’ai souqué. Après, j’ai préféré prendre du recul. J’avais des propositions mais elles sont venues très tôt, en mai 2010 par exemple. Et là, la saison n’était pas finie, il y avait encore beaucoup de choses à faire. Je ne me sentais pas de partir.

Pour toi, Bordeaux marque aussi un retour au coaching après la fin de l’Euro 2007. Quelles étaient tes envies en revenant à Bordeaux ? Est-ce que tu avais aussi des appréhensions ?

Très humblement, pas d’appréhension. Par contre, une envie terrible d’entraîner. Je ne veux faire que ça. C’est pour ça qu’à l’époque où j’étais coach en équipe de France, cette envie d’entraîner aussi pendant la saison avait été très très mal comprise. Il y avait eu un patacaisse sur la double-casquette, juge et partie, pfff… Je crois qu’on l’a compris aujourd’hui. Personne n’a fait d’histoires à Vincent (Collet, le sélectionneur). Tant mieux. On en a un besoin… je ne parle même pas des matches, mais l’entraînement, faire progresser des joueurs, une équipe, c’est ma flamme. C’est pour ça que je n’avais pas d’appréhension, parce que je sais que c’est ma vie.

Ensuite, l’envie d’entraîner est revenue ?

Elle a toujours été là ! Elle ne m’a jamais quitté, même pendant cette période où j’étais directeur général à l’Élan, où j’ai observé une attitude la plus honnête possible vis-à-vis de Didier Dobbels. Quand il m’a demandé des choses, on a beaucoup partagé, mais je ne me suis jamais immiscé dans le basket. Il y a avait un entraîneur pour ça, ses adjoints. Que ce soit avec Jean-Aymé (Toupane) ou Didier, jamais. C’est la proposition de Boris Diaw qui te fait revenir l’été dernier ?

Bien sûr. Boris est un personnage exceptionnel, dans la relation, dans la vérité des choses. Son positionnement a été très séducteur.

« À Bordeaux il y a un public basket qui s’est découvert »

Pascal Allée/Hot Sports

Après l’équipe de France, en juin 2008, tu es devenu directeur général à l’Élan Béarnais. Est-ce que cette expérience te sert aujourd’hui ?

Entre la 17e et la 22e journée, vous perdez cinq fois en six matches quand même…

Oui, mais à ce moment-là, ce sont les aléas d’une saison. Et puis il y a eu un petit relâchement lié à l’obtention de l’objectif, le maintien. Dès l’instant où on a senti que, derrière nous, ça craquait, on n’avait pas la même agressivité. On a fixé de nouveaux objectifs, on est reparti sur une bonne dynamique. Nous avons un sport qui est très complexe dans l’organisation collective. Boris prenant quand même de la place, sans qu’on ait changé nos formes de jeu ou la hiérarchie, quand il est parti, il a fallu que tout le monde se reprogramme. Boris nous a aidés sur le début de saison sur le capital médiatique, le capital confiance certainement, même si on a perdu des matches avec lui.

Il faut resituer cette expérience. Je ne sais pas si les gens ont compris ce qu’il s’était passé. C’est un monsieur (Pierre Seillant) qui m’avait donné l’opportunité de faire une carrière que je n’imaginais pas. Je n’aurai jamais imaginé être coach de Pro A comme ça. Ça s’est présenté, j’ai été poussé à faire ça et quand tu te construis dans cette carrière, que tu prends autant de plaisir et de bonheur... Quand on m’a appelé en 2008 pour me dire : c’est à toi à reprendre derrière moi. Qu’est-ce que tu vas faire ? Tu vas dire : « démerdez-vous ! Les emmerdes, je ne les veux pas ? » Impossible d’imaginer ça. J’ai donc accepté avec un très grand plaisir et quand l’Élan a été remis sur la voie normale pour ce club (montée en Pro A à la fin de 2009-10, ndlr), je me suis retiré. Mon métier, ce n’est pas directeur général. Mon métier, c’est entraîneur. Tu étais parti très discrètement, sans expliquer les raisons de ce départ. On se demandait même à l’Élan si tu ne quittais pas pour de bon le monde du basket. Dans quel état d’esprit étais-tu alors ?

Quand j’ai arrêté à l’Élan, j’avais vraiment besoin de couper. Couper. J’avais travaillé comme peu de gens, pour beaucoup de choses pour le club. De temps en temps, je me suis senti vraiment très seul. Quand je me retournais, il n’y avait personne. La première année très difficile. Pas de cadeau de personne. Des gens qui se sont nourris au club pendant des années n’ont pas fait de cadeau. Les gens ont vite oublié.

Aujourd’hui, il aurait voulu de toi que tu élargisses tes fonctions à Bordeaux. C’est la raison qui t’a poussé à t’intéresser à d’autres propositions ailleurs ?

Je n’ai peut-être plus l’énergie pour reconstruire un club de façon beaucoup plus large que simplement au poste d’entraîneur. Sur le projet sportif, c’est notre mission de mener à bien un ensemble de projets sportifs mais là, Boris et le club souhaitaient que je prenne plus de surface. Et mon envie est de rester près des joueurs, de m’occuper d’eux. Au moment de l’annonce de ton arrivée à Pau, tu expliquais que lorsque Didier Gadou t’a appelé, tu n’étais pas partant du tout pour le poste. Qu’est-ce qui t’as amené à accepter ?

Je préfère parler de tout ça après les playoffs. J’ai envie de me consacrer exclusivement à cette équipe qui en vaut vraiment le coup. Elle est investie, attentive, elle s’est appropriée tout ce qu’on lui a proposé. Les gars méritent ce respect. J’ai tout coupé depuis 10 jours avec l’Élan. On verra après. n

Repères

• Né le 30 avril 1960 (52 ans)

Carrière

• 1991-1997 : Assistant-coach (Pau-Orthez) • 1997-2002 : Coach (Pau-Orthez) • 2003-2007 : Sélectioneur (équipe de France) • 2005-06 : Coach (ASVEL) • 2008-2010 : Directeur Général (Pau-Orthez) • 2011-2012 : Coach (Bordeaux) • 2012-2015 : Coach (Pau-Lacq-Orthez)

Palmarès

• Champion de France 1998, 2000, 2001 • Coupe de France 2002 • Coach de l’année 1998-99 • Médaille de bronze EuroBasket 2005


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Playoffs

BOULAZAC 75 – BOULOGNE 73

LA RÉPONSE DE MONROE Les playoffs de Pro B ont démarré très fort lundi soir avec la victoire au buzzer de Boulazac face à Boulogne. L’œuvre de Darryl Monroe (2,02 m, 26 ans) qui a crucifié son ancienne équipe dans une ambiance électrique sur et en dehors du terrain. Chaud ! Par Antoine LESSARD

«

Monroe en Pro B

Saison Club 2010-11 Boulogne 2011-12 Boulazac

MJ Min %Tirs %LF 30 29 58,1 61,7 34 31 58,4 70,8

Rb 8,1 9,5

Pascal Allée/Hot Sports

C’est un joueur de basket énorme, mais il est très petit humainement. » Germain Castano manie très peu la langue de bois. Interrogé par La Dordogne Libre à la veille de ce quart de finale aller à Boulazac face à son ancien joueur, le coach boulonnais avait envoyé la sauce. En cause, le comportement jugé hautain de Darryl Monroe vis-à-vis du staff et du public de la salle Damrémont à l’occasion de leurs retrouvailles à Boulogne en saison régulière. « Je n’ai pas besoin de répondre. Je parle avec les gens que je veux », a rétorqué l’Américain dans les mêmes colonnes. « Je n’ai pas de problème avec Boulogne, ce club m’a donné la chance de jouer en France, mais aujourd’hui je joue sous d’autres couleurs. » Ce petit échange d’amabilités a donné le ton d’un premier match intense et sulfureux. Dans un Palio entièrement coloré de blanc – le BBD avait distribué plusieurs milliers de t-shirts blancs à ses supporters, façon playoffs NBA -, les deux équipes ont sorti la clé à molette et livré un match de tranchée, ponctué de quelques touches de provocation et de trash-talking. Un vrai match de playoffs en somme. Déjà vainqueur en ces lieux lors de la 24e journée (83-75), Castano avait annoncé son plan de bataille. Coller aux basques des deux shooteurs maison, Thomas Dubiez et Ryan Ayers, leur interdire toute position ouverte. Ses hommes s’y sont appliqués consciencieusement. 13 points au cumul à 25% et 4 d’évaluation pour le duo de pistoleros. Castano savait aussi que son ancien Américain, Darryl Monroe, 3e joueur à l’élection du MVP étranger, ferait son match, quoi qu’il arrive. Le pivot US a fait preuve d’une régularité statistique assez monstrueuse tout au long de la saison, enchaînant les double-doubles (15) et les perfs au-delà des 20 d’éval (22 fois en 34 journées et une seule fois sous la barre des 10). En revanche, il n’avait pas prévu l’ampleur des dégâts. Visiblement piqué au vif par les déclarations de son ex-coach – il a regardé systématiquement le banc

boulonnais après chacun de ses paniers – Monroe a fait un chantier considérable avant de porter son équipe dans le money-time.

« Chaque fois qu’il avait le ballon, ça se terminait par une action positive pour Boulazac. » Sa fiche : 23 points (à 9/10), 14 rebonds, 6 passes, 3 interceptions et 42 d’évaluation en 27 minutes ! 42 d’éval’ en 27 minutes Par sa faute, le SOMB est passé très près d’un À 50 secondes de la fin, l’atmosphère est irréspigros coup d’entrée – à la manière de celui réalisé rable. Après un rush initié par Chris McCray, les à Rouen l’an passé à ce même stade avec… 32 visiteurs ont encore deux points d’avance (73-71). d’éval’ de Monroe – et peut-être de la qualification. À 27 secondes, Monroe égalise à 73. Sur l’action « Cette équipe ne nous réussit pas bien mais notre suivante, la tentative à 3-points de Chris McCray avantage c’est qu’ils auront eu deux jours de voyage échoue sur le dans le bus en cercle. Monroe une semaine », s’arrache au reestime Sylvain bond. 6 secondes Lautié, bien à jouer. Il remonte heureux d’avoir la balle, déborde « déjà gagné au Germain Castano son défenseur sur pire le droit de la droite au niveau des 6,25 m, bloque ses appuis à 4 recevoir une belle à domicile. » Et donc d’offrir au mètres du cercle, déclenche à quelques dixièmes et Palio le deuxième match de playoffs de son Histoire. marque au buzzer. « Il a joué la dernière possession En attendant, le match retour s’annonce sacrément comme un arrière, il avait le chrono en tête », combouillant. Vendredi, le public de Damrémont fera plimentera Sylvain Lautié. Immédiatement, Monroe cracher les décibels et réservera un accueil tout parse dirige vers le banc de Boulogne et pointe du doigt ticulier à Darryl Monroe. « Ce serait bien de finir à son maillot. Lui et ses coéquipiers entament une Boulogne », a annoncé Kris Morlende. « On sait que danse devant leurs adversaires. L’altercation n’est ce sera difficile mais c’est pour des moments comme pas loin. « Même si je n’ai pas beaucoup de respect ça qu’on se bat toute l’année. » Les (chaudes) retroupour lui, c’est un joueur de talent », consent Castano vailles seront à suivre en direct sur lnb.tv. n

« Même si je n’ai pas beaucoup de respect pour lui, c’est un joueur de talent »

Pd 2,2 3,2

Pts Eff. 13,2 17,5 15,3 21,7


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CHIFFRES

PRO A

staTs cumulées FINALES

1- GRAVELINES-DUNKERQUE (27-3)

Joueur Andrew Albicy Ludovic Vaty Juby Johnson Rudy Jomby Pape Sy J.R. Reynolds J.K. Edwards Yannick Bokolo Cyril Akpomedah Dounia Issa Valentin Bigote Chrislain Cairo Abdoulaye Loum Xavier Silas* Total

MJ 27 30 30 30 25 19 30 28 30 30 11 3 10 8 30

Min 27 17 21 20 18 20 21 26 25 16 3 1 2 9 -

Tirs 99-211 123-227 90-220 100-243 65-161 46-116 102-224 95-215 67-154 53-87 7-12 2-4 4-13 12-30 865-1917

% 46,9 54,2 40,9 41,2 40,4 39,7 45,5 44,2 43,5 60,9 58,3 50,0 30,8 40,0 45,1

3pts 33-94 61-163 49-148 26-66 30-75 1-6 15-59 31-94 0-4 2-6 0-7 6-17 254-739

LF 76-104 47-58 37-52 23-41 64-87 34-39 39-49 17-43 13-22 30-53 7-10 1-2 2-4 3-4 393-568

Rb 2,3 5,2 2,3 4,3 2,4 2,1 4,7 3,4 4,4 4,9 0,2 1,0 1,5 2,0 38,0

Pd 4,1 1,1 0,7 1,4 1,0 1,5 1,9 2,9 0,5 0,8 0,1 0,2 14,7

In 2,5 0,4 0,7 0,9 0,5 0,6 0,7 1,4 0,6 0,7 0,3 0,1 0,5 8,4

Co 0,1 0,6 0,1 0,1 0,2 1,0 1,0 0,2 0,4 3,4

Bp 2,5 1,3 0,7 1,0 1,1 0,8 1,5 1,4 0,6 1,0 0,2 0,5 0,4 11,8

Pts 11,4 9,8 9,3 9,1 8,8 8,2 8,1 7,9 5,9 4,5 2,1 1,7 1,0 4,1 79,2

Joueur Blake Schilb Malcolm Delaney Alade Aminu Ilian Evtimov Steed Tchicamboud Joffrey Lauvergne Michel Jean-Baptiste Adolphe Nicolas Lang Bryant Smith Jordan Aboudou Ulysse Adjagba Total

MJ 30 29 30 29 30 30 29 30 28 28 5 30

Min 29 31 24 27 28 15 14 16 14 9 2 -

Tirs 164-317 118-292 139-243 97-230 76-190 77-155 66-120 48-141 40-94 29-55 0-4 854-1841

% 51,7 40,4 57,2 42,2 40,0 49,7 55,0 34,0 42,6 52,7 46,4

3pts LF 31-93 134-144 62-143 148-171 - 72-112 67-160 31-33 36-93 64-81 9-37 22-32 1-1 28-49 23-82 16-22 11-32 5-14 7-21 10-17 0-2 9-12 247-664 539-687

Rb 3,4 2,9 6,8 3,8 2,2 4,1 4,7 1,5 1,5 1,1 0,2 34,3

Pd 4,6 3,2 0,5 1,8 4,6 0,5 0,4 1,1 0,8 0,5 17,8

In 1,1 1,1 1,0 1,2 1,2 0,7 0,7 0,5 1,0 0,4 0,2 8,7

Co 0,3 0,7 0,3 0,8 0,1 0,1 0,1 2,4

Bp 2,8 2,1 1,3 1,2 2,2 1,3 1,2 0,4 0,7 0,6 0,2 14,4

Pts 16,4 15,4 11,7 10,1 8,4 6,2 5,6 4,5 3,4 2,7 1,8 83,1

Joueur Cedrick Banks Amara Sy Brian Greene David Monds Maleye Ndoye Georgi Joseph Marc-Antoine Pellin Yohann Sangare Maël Lebrun Yohan Solle Murat Kozan Bryan Pamba Tony Ehimegbe Total

MJ 30 30 29 27 30 30 30 30 18 7 4 9 1 30

Min 29 30 24 20 22 20 26 22 11 2 6 4 1 -

Tirs 140-329 149-310 111-270 118-229 93-180 90-150 63-144 53-139 27-53 4-6 1-4 2-6 851-1820

% 42,6 48,1 41,1 51,5 51,7 60,0 43,8 38,1 50,9 66,7 25,0 33,3 46,8

3pts 67-194 20-66 45-127 0-6 46-95 19-58 8-47 17-36 222-629

LF 69-79 65-79 57-71 40-69 28-34 41-57 31-42 53-64 1-2 0-1 385-498

Rb 3,1 5,9 5,1 5,0 2,5 5,2 2,6 2,5 1,9 0,3 0,2 0,3 34,7

Pd 2,9 2,3 1,6 0,4 1,2 1,0 5,2 3,5 0,6 0,5 0,6 18,6

In 1,1 1,2 1,1 0,6 0,7 1,1 1,8 1,5 0,3 0,3 9,3

Co 0,2 0,8 0,2 0,5 0,1 0,3 0,1 0,1 2,3

Bp 2,2 2,2 2,2 1,2 0,7 2,1 1,5 1,7 0,4 0,1 1,2 14,7

Pts 13,9 12,8 11,2 10,2 8,7 7,4 5,9 5,6 4,0 1,1 0,5 0,4 77,0

Joueur Taylor Rochestie J.P. Batista Marcellus Sommerville Alex Acker Charles Kahudi Alain Koffi Travon Bryant Babacar Niang Antoine Diot Max Kouguere Henri Kahudi Maxime Choplin Thomas Ceci William Coleman Kevin Mendy Nobel Boungou Colo* Total

MJ 30 30 29 30 28 18 25 2 4 28 28 1 1 5 5 8 30

Min 35 26 31 30 30 15 15 9 18 13 11 6 1 7 2 16 -

Tirs % 3pts LF 174-339 51,3 64-142 111-126 174-316 55,1 0-4 75-98 145-305 47,5 35-115 42-59 129-317 40,7 46-122 65-80 99-234 42,3 49-123 66-83 50-88 56,8 25-44 53-92 57,6 0-4 26-33 3-5 60,0 2-3 5-14 35,7 1-6 4-5 38-86 44,2 19-59 8-14 25-60 41,7 4-20 5-6 0-2 0-2 2-2 1-1 100,0 3-4 75,0 3-5 15-37 40,5 2-11 5-5 914-1900 48,1 220-608 439-563

Rb 3,6 6,1 5,9 3,3 5,4 3,5 3,4 6,0 2,5 1,4 1,3 1,4 2,1 35,2

Pd 6,4 1,3 1,6 3,0 1,4 0,3 0,8 3,8 0,3 1,2 1,0 0,2 0,2 0,8 16,6

In 1,0 0,5 0,9 1,6 1,0 0,4 0,6 0,2 0,3 0,3 1,0 0,9 6,4

Co 0,7 0,1 0,3 0,2 0,3 0,3 0,2 0,2 0,4 0,4 2,1

Bp 2,2 2,0 1,8 1,9 1,2 1,2 0,8 1,0 0,5 0,4 0,7 1,0 0,2 0,5 12,2

Pts 17,4 14,1 12,7 12,3 11,2 6,9 5,3 4,0 3,8 3,7 2,1 2,0 2,0 1,8 4,6 82,9

Joueur Jamal Shuler Akin Akingbala Adrien Moerman Pape Philippe Amagou Victor Samnick Bernard King Rob Kurz John Linehan Kenny Grant Abdel Kader Sylla Kingsley Pinda Vincent Pourchot Dzenan Kurtic Kevin Thalien Nicolas Batum* Kenny Gregory* Moussa Badiane* Total

MJ 30 30 26 30 27 15 10 30 28 23 5 1 3 3 8 2 11 30

Min 33 28 26 27 19 21 18 27 13 8 2 3 2 1 37 18 5 -

Tirs 154-330 146-230 116-278 96-224 104-198 43-79 26-52 57-168 33-84 29-50 1-4 0-2 0-2 49-100 3-11 2-8 859-1820

% 46,7 63,5 41,7 42,9 52,5 54,4 50,0 33,9 39,3 58,0 25,0 49,0 27,3 25,0 47,2

3pts 46-125 40-107 45-117 9-27 18-39 8-17 30-94 20-56 0-2 0-1 12-30 0-2 228-617

LF 64-79 84-150 27-38 89-108 41-62 12-17 7-9 51-62 7-12 12-22 27-32 2-3 5-8 428-602

Rb 4,8 8,0 6,4 1,8 3,9 1,7 3,9 2,5 1,2 1,7 1,0 6,0 1,0 1,0 35,9

Pd 2,2 0,8 1,2 2,6 1,2 2,7 0,8 5,2 1,1 0,2 0,3 4,2 1,0 0,1 17,0

In 1,7 0,8 1,2 0,8 0,6 0,7 0,6 2,0 0,4 0,1 2,1 2,0 8,6

Co 0,2 1,2 0,4 0,7 0,7 0,3 1,1 0,1 3,2

Bp 2,3 2,4 2,0 1,8 1,9 1,6 1,6 2,5 1,1 0,9 0,2 0,3 3,1 0,5 0,3 16,8

Pts 13,9 12,5 11,5 10,9 9,6 7,7 6,7 6,5 3,3 3,0 0,4 17,1 4,0 0,8 79,1

Joueur Eric Chatfield Jawad Williams Lamont Hamilton Trenton Meacham David Noel Jonathan Aka Michel Morandais Vincent Masingue Giovan Oniangue Philippe Da Silva Malela Mutuale Landing Sane Jordan Aboki Total

MJ 29 30 28 30 29 5 30 22 25 29 12 7 1 30

Min 37 35 29 28 25 12 17 13 7 14 4 6 1 -

Tirs 191-416 198-434 177-314 101-209 90-176 13-23 54-143 32-56 21-46 13-44 1-3 1-9 892-1873

% 45,9 45,6 56,4 48,3 51,1 56,5 37,8 57,1 45,7 29,5 33,3 11,1 47,6

3pts LF 72-163 120-144 45-140 73-95 17-43 103-147 41-95 32-37 29-80 23-31 0-2 5-9 27-85 21-28 9-20 7-18 7-10 6-26 22-28 5-8 0-1 1-2 244-653 421-559

Rb 3,3 5,1 8,0 2,8 3,2 2,4 2,2 3,6 1,2 2,6 0,1 1,1 33,3

Pd 4,1 1,7 2,1 3,3 2,2 0,4 1,1 0,8 0,3 2,3 0,4 17,6

In 1,3 0,9 1,3 0,9 1,1 0,2 0,5 0,3 0,2 0,7 0,2 0,3 7,0

Co 0,1 0,9 1,2 0,1 0,4 0,2 0,1 0,1 0,1 2,9

Bp 2,4 1,9 2,3 1,4 1,3 0,8 1,1 1,0 0,4 1,4 0,2 0,1 13,3

Pts 19,8 17,1 16,9 9,2 8,0 6,2 5,2 3,3 2,2 1,9 0,6 0,4 81,6

2- CHALON-sur-saône (23-7)

3- ORLéANS (21-9)

4- LE MANS (19-11)

5- NANCY (18-12)

6- PARIS LEVALLOIS (17-13)

12- LYON-VILLEURBANNE (13-17)

7- ROANNE (16-14) Joueur MJ Min Tirs % 3pts LF Rb Pd In Co Bp Pts Dylan Page 30 33 153-319 48,0 67-158 67-79 5,8 1,7 0,5 0,5 2,0 14,7 John Holland 28 30 132-269 49,1 45-110 92-110 4,7 1,8 1,2 0,2 2,3 14,3 Uche Nsonwu-Amadi 30 24 140-213 65,7 67-98 7,0 1,0 0,4 0,2 1,9 11,6 Rick Jackson 21 17 79-136 58,1 31-55 5,5 0,5 0,4 0,8 1,3 9,0 Rashad Wright 15 29 43-98 43,9 15-43 22-38 2,7 3,5 0,6 0,2 3,1 8,2 Souleyman Diabate 25 23 66-150 44,0 10-53 29-32 2,9 3,8 1,3 - 2,5 6,8 Philippe Braud 30 25 67-167 40,1 44-126 8-10 1,8 1,1 0,4 - 0,6 6,2 Gani Lawal 2 9 5-8 62,5 1-2 3,0 - - - 1,5 5,5 Thomas Larrouquis 15 15 26-60 43,3 12-32 11-19 2,2 0,8 0,4 0,1 0,8 5,0 Michael Mokongo 26 12 32-86 37,2 6-30 5-10 0,8 1,4 0,2 - 0,8 2,9 Alexis Tanghe 29 11 19-52 36,5 6-19 16-26 1,4 0,4 0,3 0,1 0,6 2,1 Yohan Benfatah 3 2 1-2 50,0 1-2 1-2 0,3 - - - 0,7 1,3 Maxime Bourrat 2 2 0,5 0,5 - - - Andre Barrett* 15 29 61-145 42,1 17-57 53-61 2,5 4,9 1,3 0,1 2,1 12,8 Karim Souchu* 6 13 6-18 33,3 1-12 0-2 2,0 1,0 0,5 0,5 0,7 2,2 Total 30 - 830-1723 48,2 224-642 403-544 33,8 15,5 5,6 1,9 14,7 76,2

Joueur Edwin Jackson Hilton Armstrong Kim Tillie Dijon Thompson Léo Westermann Dimitris Haritopoulos Paul Lacombe Théo Leon Lambert Diacono Bangaly Fofana Livio Jean-Charles Rudy Deal Tony Parker* Ronny Turiaf* Phil Goss* Jamie Skeen* Total

8- CHOLET (16-14)

Joueur Evan Fournier J.J. Miller Antonio Grant Pape Badiane Pierre-Yves Guillard Anthony Dobbins Kenny Younger Rasheed Wright Yann Devehat Kevin Harley Moustapha Fall Jeffrey Dalmat Cédric Gomez Jonathan Aka* Total

Joueur Fabien Causeur Demetris Nichols DeMarcus Nelson Patrick Christopher Robert Dozier William Gradit Luc-Arthur Vebobe Randal Falker Romain Duport Rudy Gobert Carl Ona Embo Chandler Parsons* Derrick Byars* Robert Hite* Talor Battle* Kevin Houston* Donnie McGrath* Total

MJ 30 8 24 20 16 30 28 28 17 23 29 3 1 7 6 4 7 30

Min 33 26 29 24 22 20 22 25 10 14 14 25 17 21 18 10 16 -

Tirs 161-350 44-88 120-232 97-203 55-105 86-198 73-132 67-122 44-71 50-63 36-86 11-23 4-9 22-60 17-35 5-19 6-28 898-1824

% 46,0 50,0 51,7 47,8 52,4 43,4 55,3 54,9 62,0 79,4 41,9 47,8 44,4 36,7 48,6 26,3 21,4 49,2

3pts LF 45-135 118-150 15-30 16-18 8-33 99-123 38-94 32-37 1-1 19-26 23-72 19-21 0-1 37-89 35-75 2-3 7-16 19-48 8-11 2-5 6-10 1-3 9-28 6-7 7-21 7-9 3-5 2-2 3-20 4-4 174-496 417-601

Rb 3,3 3,5 3,2 2,0 5,2 1,6 6,9 6,4 3,5 3,7 1,1 6,0 3,0 2,3 1,7 0,2 0,4 35,0

Pd 3,7 1,5 3,3 0,8 1,1 0,8 1,3 2,5 0,2 0,1 1,3 4,0 1,0 0,9 2,5 1,5 2,0 15,5

In 1,4 1,0 1,5 0,8 1,1 0,7 0,9 0,8 0,2 0,3 0,6 2,3 1,0 0,6 0,8 0,3 7,7

Co 0,1 1,0 0,2 0,4 0,1 0,3 1,4 0,4 1,3 0,3 0,3 0,2 3,8

Bp 2,4 1,9 2,4 1,3 1,6 1,3 1,1 1,6 0,5 1,0 0,8 1,7 1,3 0,7 0,5 1,4 13,8

Pts 16,2 14,9 14,5 13,2 8,1 7,1 6,5 6,0 5,3 4,7 3,4 10,0 9,0 8,4 8,0 3,8 2,7 79,6

Min 31 28 24 25 34 19 17 15 6 7 4 11 -

Tirs 130-339 129-318 134-234 142-285 99-251 71-182 46-89 26-54 7-23 6-20 4-5 12-36 806-1836

% 38,3 40,6 57,3 49,8 39,4 39,0 51,7 48,1 30,4 30,0 80,0 33,3 43,9

3pts 58-178 34-113 0-1 6-22 48-141 25-81 0-4 2-6 2-15 175-561

LF 55-73 59-82 54-79 20-29 34-47 35-45 17-45 10-14 12-17 13-17 3-4 312-452

Rb 4,1 2,8 5,4 3,7 2,2 2,0 4,3 2,4 0,8 0,7 1,0 1,3 30,1

Pd 5,1 2,2 0,6 1,0 2,5 1,6 0,3 0,3 0,1 1,0 0,3 14,7

In 1,6 1,2 1,1 0,9 1,7 1,3 0,7 0,6 0,2 0,3 0,3 0,3 9,4

Co 0,1 0,1 0,1 0,2 0,1 0,4 0,6 0,3 1,5

Bp 2,5 2,0 1,3 1,0 1,0 1,2 1,3 0,7 0,6 0,9 0,5 12,3

Pts 12,4 11,7 10,7 10,3 9,3 6,7 3,8 3,4 1,9 0,9 2,7 2,6 70,0

Tirs % 3pts 98-178 55,1 5-17 148-295 50,2 10-48 123-296 41,6 53-140 136-275 49,5 20-65 99-232 42,7 33-105 64-131 48,9 4-6 45-88 51,1 0-1 18-37 48,6 17-35 30-80 37,5 14-46 24-48 50,0 7-15 1-2 50,0 1-1 100,0 1-1 2-4 50,0 44-96 45,8 17-44 39-67 58,2 1-3 872-1830 47,7 182-526

LF 37-61 88-119 75-87 50-59 50-68 30-62 9-13 17-26 12-18 12-19 380-532

Rb 5,5 7,0 3,0 5,5 1,9 4,6 1,9 0,9 1,6 1,4 1,0 1,0 1,7 6,6 7,2 36,6

Pd 1,5 3,9 3,5 1,6 1,8 1,1 0,4 0,3 3,1 0,5 1,0 0,7 0,3 2,2 17,3

In 1,5 1,6 0,8 0,9 0,4 0,5 0,3 0,3 0,6 0,6 0,9 0,4 6,8

Co 2,0 0,2 0,1 0,2 0,1 0,1 0,6 0,1 0,2 0,1 0,3 0,4 2,8

Bp 2,9 2,2 2,1 1,3 1,6 1,6 0,7 0,3 1,5 0,7 0,3 1,7 1,3 14,6

Pts 14,0 13,1 12,5 11,4 10,0 5,4 4,7 3,8 3,2 2,5 2,0 1,5 1,3 13,0 10,1 76,9

LF 68-88 53-57 16-23 45-63 17-21 22-29 22-27 34-42 36-62 19-25 4-4 336-441

Rb 3,4 4,7 1,3 5,5 2,8 3,7 2,6 3,4 3,7 2,0 0,8 0,7 0,3 31,4

Pd 1,4 2,6 1,3 0,3 1,2 1,3 3,0 2,2 1,0 2,2 0,5 1,3 15,1

In 0,9 2,1 0,4 0,9 0,8 0,9 0,8 1,3 0,8 0,7 0,3 0,3 8,8

Co 0,7 0,2 0,3 0,1 0,1 0,1 0,3 0,1 1,8

Bp 1,7 2,4 1,0 1,6 1,4 1,3 2,4 1,1 1,3 1,3 0,7 1,0 15,3

Pts 14,2 11,4 9,5 9,2 8,2 7,6 7,4 7,3 7,2 4,4 1,7 1,0 4,7 79,8

9- DIJON (14-16) Joueur Bobby Dixon Sean Marshall Zach Moss Andre Harris David Melody Jérémy Leloup Rob Lewin Thierry Rupert Lens Aboudou Anthony Christophe Elson Mendy* Samba Dia* Total

MJ 30 30 30 30 30 30 29 18 14 29 3 11 30

10- STRASBOURG (14-16) Joueur Alexis Ajinca Ricardo Greer Kevin Anderson Chris Oliver Abdoulaye Mbaye Maxime Zianveni Nicolas De Jong Hugo Invernizzi Aymeric Jeanneau Axel Toupane David Acker Arnaud Imhoff Thomas Trauttmann Justin Harper* Lavoy Allen* Total

MJ 17 30 30 30 28 30 21 14 28 22 1 2 3 9 9 30

Min 25 32 30 29 25 19 11 8 17 11 2 4 7 28 26 -

11- NANTERRE (14-16) Joueur Will Daniels Mykal Riley Xavier Corosine Ryvon Covile Mamoutou Diarra Stephen Brun Diante Garrett Marc Judith Johan Passave-Ducteil Loic Akono Guillaume Pons Alexis Desespringalle Alex Gordon* Total

MJ 30 30 30 30 16 27 25 26 26 30 10 3 3 30

Min 23 28 23 21 21 20 23 23 18 18 8 1 21 -

Tirs 169-325 125-291 104-226 115-205 48-101 78-198 75-135 67-122 76-123 47-126 7-13 1-3 4-13 916-1881

% 52,0 43,0 46,0 56,1 47,5 39,4 55,6 54,9 61,8 37,3 53,8 33,3 30,8 48,7

3pts 21-59 39-133 61-142 1-2 18-48 28-97 12-35 21-44 0-2 19-72 3-8 1-3 2-10 226-655

MJ 30 29 30 30 29 14 22 11 1 22 19 2 7 4 22 11 30

Min 28 26 27 31 23 20 16 10 3 8 8 2 31 22 23 10 -

13- POITIERS (9-21) MJ 30 26 29 30 30 15 27 28 20 6 3 4 26 10 30

Min 26 25 25 27 26 31 22 20 10 7 7 3 13 10 -

14- LE HAVRE (9-21)

Joueur John Cox Brian Boddicker Nick Pope Kevin Houston Alan Wiggins Greg Jenkins Ousmane Camara Christophe Leonard Adrien Boivin Gédéon Pitard Fabien Paschal Alexandre Ndoye Julien Sauter Nic Wise* Ian Mahinmi* Karim Souchu* Total

MJ 30 28 28 7 11 30 30 20 1 27 13 2 2 22 4 9 30

Min 36 31 31 26 17 18 21 18 2 9 5 2 2 32 24 26 -

Tirs 115-272 136-219 137-280 103-249 89-197 38-78 37-87 10-18 0-1 13-20 9-24 49-106 13-26 69-161 11-33 829-1771

% 42,3 62,1 48,9 41,4 45,2 48,7 42,5 55,6 65,0 37,5 46,2 50,0 42,9 33,3 46,8

3pts 47-136 0-5 1-9 42-114 27-85 2-10 10-32 2-5 0-1 2-8 12-29 27-76 3-12 175-522

LF 63-74 51-70 50-67 36-48 49-62 26-32 26-39 8-14 2-2 10-25 1-2 1-2 32-44 11-20 35-37 8-11 409-549

Rb 2,5 7,2 4,9 4,4 2,6 3,0 2,1 0,6 1,0 1,3 1,6 4,9 7,2 1,6 1,4 33,4

Pd 2,4 1,2 1,4 2,5 3,3 1,1 1,4 1,1 0,2 0,3 6,3 2,0 2,5 0,1 16,4

In 0,6 0,8 0,9 1,4 0,8 0,4 1,3 0,6 0,2 0,2 1,7 0,2 1,2 0,3 7,4

Co 0,1 0,9 0,1 0,4 0,1 0,2 0,3 0,1 1,8 2,2

Bp 1,5 1,9 1,4 1,9 2,1 1,4 1,0 0,6 0,5 0,6 2,0 0,8 1,4 0,5 13,3

Pts 11,3 11,1 10,8 9,5 8,8 7,4 5,0 2,7 2,0 1,6 1,1 0,5 20,3 9,2 9,1 3,0 74,7

Tirs 147-346 94-247 109-245 109-201 88-225 41-110 80-161 73-194 21-54 5-7 3-6 3-5 13-53 11-18 797-1872

% 42,5 38,1 44,5 54,2 39,1 37,3 49,7 37,6 38,9 71,4 50,0 60,0 24,5 61,1 42,6

3pts 38-137 41-115 22-74 0-1 30-92 5-21 12-35 41-116 2-3 1-3 4-26 196-623

LF 89-118 40-48 45-74 52-81 42-60 35-51 28-45 17-18 13-20 1-2 0-2 6-8 16-23 384-550

Rb 3,2 1,8 4,0 6,0 5,1 6,0 3,9 2,1 1,8 0,5 2,0 0,8 1,2 2,5 34,9

Pd 2,2 2,4 1,8 0,7 1,2 3,7 1,1 0,8 0,4 0,2 0,3 1,8 0,3 13,6

In 1,5 1,0 0,8 0,4 1,1 2,3 0,5 0,6 0,1 0,7 0,3 0,7 0,2 7,6

Co 0,1 0,1 0,6 0,3 0,3 0,4 0,2 1,8

Bp 2,2 2,0 1,4 1,8 1,3 1,9 1,1 1,0 0,9 0,7 1,0 0,8 13,7

Pts 14,0 10,3 9,8 9,0 8,3 8,1 7,4 7,3 2,8 2,2 2,0 1,8 1,4 3,8 72,5

Tirs % 3pts 167-392 42,6 55-134 136-288 47,2 50-121 108-252 42,9 46-114 27-66 40,9 10-23 37-86 43,0 1-16 85-158 53,8 0-1 71-141 50,4 0-1 39-89 43,8 6-22 1-1 100,0 16-38 42,1 5-15 2-10 20,0 0-3 110-263 41,8 24-72 17-37 45,9 30-73 41,1 7-30 846-1894 44,7 204-552

LF 86-119 36-41 71-123 5-8 21-29 33-64 30-46 11-21 7-15 1-2 88-99 15-23 15-24 419-614

Rb 4,0 4,4 4,1 2,7 4,5 4,2 6,4 3,8 1,6 1,2 3,2 8,8 3,0 37,0

Pd 4,3 1,8 1,5 3,1 0,5 0,7 0,4 0,6 0,7 0,2 5,6 1,0 1,0 15,0

In 1,1 0,8 1,0 0,9 0,4 0,2 0,3 0,6 0,5 0,2 2,0 0,8 0,8 6,3

Co 0,1 0,3 0,2 0,4 0,4 0,3 0,2 0,1 0,1 0,2 1,7

Bp 2,1 2,5 1,4 1,4 1,9 1,7 0,9 1,0 0,5 0,3 3,1 2,5 0,9 14,0

Pts 15,8 12,8 11,9 9,9 8,7 6,8 5,7 4,8 2,0 1,6 0,4 15,1 12,2 9,1 77,2

3pts 61-158 49-124 23-77 0-1 23-63 22-58 6-27 17-51 9-45 0-4 0-1 1-14 0-3 211-626

LF 81-103 60-67 56-73 70-116 46-51 31-57 10-10 29-51 6-11 8-13 4-5 3-7 15-17 0-2 419-583

Rb 3,9 2,5 4,0 8,3 4,7 5,2 1,6 3,0 1,0 0,7 0,7 0,4 0,3 4,5 2,0 3,5 33,6

Pd 4,5 2,5 1,0 0,6 2,2 0,6 1,4 0,7 0,6 1,0 0,1 0,1 0,2 4,2 0,2 1,0 13,9

In 1,6 0,9 1,4 0,6 0,4 0,2 0,3 1,1 0,4 0,5 0,3 0,1 1,7 0,2 7,0

Co 0,1 1,1 0,1 0,2 0,1 0,2 0,1 0,2 0,2 1,8

Bp 3,1 2,3 2,5 1,7 1,7 1,7 1,5 1,6 1,1 0,5 0,3 0,4 0,2 1,8 0,8 1,0 16,3

Pts 17,1 15,2 11,0 10,4 9,6 7,9 4,4 4,3 3,3 2,7 1,3 0,8 9,7 1,5 1,0 75,7

Tirs % 3pts 105-172 61,0 0-1 122-282 43,3 35-101 54-130 41,5 36-77 120-310 38,7 37-125 126-216 58,3 1-8 80-155 51,6 10-27 84-189 44,4 11-40 48-146 32,9 14-41 18-34 52,9 7-16 21-65 32,3 12-38 1-1 100,0 3-6 50,0 1-2 50,0 1-3 33,3 0-1 15-26 57,7 3-9 21-59 35,6 15-40 42-87 48,3 1-4 862-1883 45,8 182-528

LF 48-56 75-96 16-19 60-75 21-46 16-19 45-61 31-44 2-7 12-12 2-4 9-10 8-10 15-29 360-488

Rb 5,7 2,3 2,0 5,0 6,5 3,7 1,4 1,5 1,3 1,3 2,0 0,8 0,7 0,2 10,0 6,7 4,1 31,2

Pd 0,8 2,9 1,5 1,3 0,9 1,3 1,5 7,6 0,5 1,6 0,2 0,7 0,2 1,0 3,0 0,6 17,4

In 1,3 1,5 0,5 0,9 0,5 0,6 0,8 0,7 0,3 0,4 0,2 1,8 0,8 6,6

Co 0,2 0,2 0,3 0,7 0,1 0,2 4,5 0,2 0,6 2,0

Bp 1,6 2,3 1,4 2,2 1,3 1,5 1,5 3,6 1,3 0,9 1,0 0,4 0,7 1,5 1,7 1,3 15,4

Pts 17,2 14,8 12,3 12,0 9,1 8,9 8,0 5,2 4,1 2,6 2,0 1,6 0,7 0,3 21,0 10,8 5,3 75,5

15- PAU-LACQ-ORTHEZ (7-23)

Joueur Teddy Gipson Allan Ray Antoine Mendy Chinemelu Elonu Marko Maravic Claude Marquis Slaven Rimac Jean-Frédéric Morency Florian Lesca Rémi Lesca Mickael Var Tanguy Ramassamy Romain Hillotte Paul Turpin Mustafa Shakur* Moustapha Diarra* Hervé Touré* Total

MJ 28 22 24 30 23 19 28 30 27 24 19 14 6 1 6 4 2 30

Min 37 29 26 24 31 19 17 17 11 10 5 6 3 2 28 8 16 -

Tirs 168-353 113-251 93-220 121-191 76-173 60-109 46-112 47-103 33-86 24-77 10-22 4-12 0-2 21-60 3-6 1-12 820-1789

% 47,6 45,0 42,3 63,4 43,9 55,0 41,1 45,6 38,4 31,2 45,5 33,3 35,0 50,0 8,3 45,8

16- HYÈRES-TOULON (3-27)

Joueur Rick Hughes Paccelis Morlende Shaun Fein Mouhammad Faye Louis Labeyrie Thomas Terrell Souarata Cisse Kareem Reid Fabien Ateba Axel Julien Maxime Noorenberghe Djibril Diallo Noami Kali Florent Fernando Alexis Ajinca* Damir Krupalija* Rolan Roberts* Total

MJ 15 24 13 28 30 21 28 27 11 25 1 5 3 6 2 6 19 30

Min 30 31 26 31 22 21 19 31 12 11 1 6 5 5 35 37 16 -


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échos FRANCE

LE MANS CHAMPION DE FRANCE ESPOIRS

pro. Babacar Niang (2,06 m, 21 ans, 17,2 points et 10,4 rebonds) et Kévin Mendy (1,99 m, 20 ans, 14,1 points Quarts de finale Vendredi 25 mai et 5,8 rebonds) devraient Nancy – Paris Levallois parapher un contrat avec les Gravelines-Dunkerque – Strasbourg pros. Le longiligne Niang sera Le Mans – ASVEL prêté, sans doute en Pro B. Hyères-Toulon – Cholet Hyères-Toulon s’est montré Demi finales intéressé. « C’est une piste Samedi 26 mai mais il n’y a vraiment rien de Finale fait. » Mendy pourrait avoir Dimanche 27 mai une place avec les pros du MSB. « Après Henri Kahudi ça ferait un deuxième en deux ans », sourit Mathieu. L’entraîneur évoque également le cas de Maxime Choplin, laissé libre, qui va chercher une place en Pro B et N1. « Je crois vraiment en lui. » Thomas Ceci (1,97 m, 20 ans, 13,5 points) va terminer son cursus espoir la saison prochaine. Tout d’abord, ils ont une saison à finir, avec le Trophée du Futur, qui se tiendra à Cholet. Kévin Mendy blessé, un joueur (non-défini au moment de notre bouclage) avec les pros à Nancy, le champion arrive amoindri. Nul n’a réalisé le doublé championnat-Trophée depuis Pau-Orthez en 2002. « C’est compliqué », déclare Babacar Mathieu. « Mais mes joueurs sont des compétiNiang et teurs. » Et ça, ils l’ont prouvé. n Kévin Mendy

LE TROPHÉE DU FUTUR

JUSTE RÉCOMPENSE

Pascal Allée/Hot Sports

Pascal Allée/Hot Sports

(Le Mans).

Le Mans est devenu champion de France espoirs la semaine passée, pour la première fois dans l’histoire du club. Et ce sans tête d’affiche reconnue de la division, mais avec des joueurs qui sont appelés à signer chez les pros.

V

endredi après-midi, Antoine Mathieu sa génération il y a de bons meneurs type Thalien, s’apprêtait à monter dans un train pour Léon, Julien mais lui n’est pas beaucoup en dessous, rejoindre Paris et la soirée des trophées voire au même niveau que certains. » LNB lorsqu’il a répondu à BasketNews. Il ne savait Ce groupe sans grosse tête de gondole a dominé la pas encore qu’il serait sacré meilleur entraîneur saison (25 victoires, 5 défaites). Pour le président de centre de formation. Christophe Le Bouille, Une reconnaissance pour ce titre est une « fierté » l’entraîneur à défaut des autant qu’une récomjoueurs. Le MVP espoir pense. « On a la prétention est Axel Julien, devant de penser qu’on est un Livio Jean-Charles et club formateur. On investit Christophe Le Bouille Kévin Thalien. Les noms de l’argent dans la formade Vincent Pourchot, Abdoulaye Loum, Théo Léon tion, 450 à 500.000 euros chaque année. Ce premier furent souvent évoqués cette saison. Ceux des titre vient valider les options retenues. » Manceaux un peu moins. « Mes joueurs sont moins Niang en Pro B cotés mais pas moins forts », commente Mathieu. Le président du MSB n’oublie surtout pas la finalité Et l’entraîneur de donner en exemple Maxime de la formation : intégrer des jeunes au groupe Choplin (1,81 m, 19 ans,12,2 pts et 6,2 pds) : « Dans

« Babacar Niang et Kévin Mendy devraient passer pro »

Yann CASSEVILLE


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échos FRANCE

20ème édition

FINAL FOUR NM1

I

Jean-François Mollière

ls ont failli s’en mordre les doigts. En s’inclinant à Sorgues lors de la dernière journée, les Orchésiens ont abandonné la deuxième place, l’organisation du Final Four mais aussi la qualification directe pour la demi-finale. Le tout, au profit du BC Souffelweyersheim, surprise absolue du championnat pour sa deuxième saison à ce niveau, et auteur d’une fin de saison canon. Les hommes de Stéphane Éberlin n’ont plus perdu un match depuis le 3 mars à Charleville : 10 victoires de rang ! Dans l’ambiance surchauffée de son petit gymnase des Sept-Arpents, 800 places à tout casser, la meilleure défense de N1 – 63,9 pts encaissés – a tapé tous les gros. Une seule défaite en 17 matches, le 17 décembre face à Challans. Ce déplacement à Souffel est un cadeau empoisonné pour les trois visiteurs. D’où la déception légitime du président d’Orchies, Ludovic Rohart, de ne pas avoir pu organiser le Final Four. « Nous avons privé nos supporters de cette belle fête du basket en même temps que nous nous sommes privés d’eux », a-t-il déploré dans La Voix du Nord. Samedi dernier, le BC Orchies a failli tout perdre, de nouveau face à Sorgues, mais cette fois lors du quart de finale couperet joué dans le Nord. Sous les yeux de Nicolas Batum Jérémy Tschamber (Souffelweyersheim) venu donner le coup d’envoi, la délivrance est l’homme à tout faire de l’ADA. Il est le n°1 du n’est intervenue que dans les dernières championnat aux points (18,1), rebonds (11,4) et à secondes après un tir raté de Samir Mekdad. En l’éval’ (24,6). demi-finale, Orchies affrontera Charleville – vainqueur Qualifiés d’office, quasi-intraitables à domicile, les de Cognac en quart 89-79 – un adversaire qu’il a maté Alsaciens auront au moins un handicap par rapport par deux fois cette saison (+23 dans les Ardennes, +16 à leurs adversaires. Celui de ne pas avoir joué de à la maison). « On va essayer d’inverser la tendance », match officiel depuis le 5 mai. Tout juste un match a promis l’arrière de l’Étoile Frédéric Broliron, dans amical contre les voisins de la SIG le 11 mai (71L’Union. « Notre objectif depuis le début de la saison, 86) pour meubler cette attente interminable. « La même si nous l’avons caché, c’est la montée en Pro B. » tension est de plus en plus forte », a admis Éberlin. Kaunisto ciblé « Il faut que cette pression reste positive. » n Inverser la tendance, inverser aussi une mauvaise Antoine LESSARD dynamique. En tête à mi-championnat (14v-3d), LE PROGRAMME DU FINAL FOUR l’Étoile s’est essoufflée sur la seconde phase et a Disputé à Souffelweyersheim perdu tout espoir de montée directe le 14 avril à Samedi 26 mai : Saint-Quentin (80-81). Dans la deuxième demi-finale, Orchies (3e) – Charleville (4e) à 17h00 Souffel a hérité de l’ADA Blois (72-66 contre l’Union Souffel (2e) – Blois (5e) à 20h00 AL Roche Saint-Étienne en quart). « Il faudra réussir Dimanche 27 mai : à limiter l’impact à l’intérieur de Ville Kaunisto », a prévenu Stéphane Éberlin dans les DNA. Le Finlandais Finale à 18h00.

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Deux ans après avoir éliminé la JDA Dijon en Coupe de France alors qu’il évoluait en N2, le petit club alsacien de Souffelweyersheim n’est pas à l’abri d’un nouvel exploit. Décrocher la montée en Pro B. À domicile, tout est possible.

été 2012

GARE À SOUFFEL…


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échos FRANCE

A4B

ALAIN WEISZ, NOUVEL ENTRAÎNEUR D’ANTIBES

« UN VRAI CHALLENGE » Au sortir d’une saison chaotique au HTV, Alain Weisz (59 ans le 29 mai) prend les commandes de l’OAJLP. Son objectif est clair : la montée en Pro A en 2013.

T

u as signé pour une saison à Antibes. Tu étais en contact depuis longtemps avec le club ? Je n’avais pas de contact avec Antibes, j’avais des contacts avec Pau. À Antibes, la signature de Claude (Bergeaud) semblait ficelée avant qu’il ne fasse savoir aux Antibois qu’il ne viendrait pas et qu’il irait à Pau. J’ai été appelé le lendemain.

L’

Individuellement, tu craignais que ta dernière saison au HTV te porte préjudice. Tu es soulagé d’avoir rapidement retrouvé un poste intéressant ? C’est presque de la chance. Une fois la saison terminée, il n’y a pas de circonstances atténuantes, on ne regarde que deux chiffres : les victoires et

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Tu étais déçu de ne pas décrocher le poste à Pau ? Non, pas du tout. Il faut bien travailler et cela aurait été une déception si je n’avais pas trouvé Antibes. Je savais que Claude se dirigeait vers Pau alors que les dirigeants antibois ne le savaient pas. Les discussions ont été limpides et tout à fait correctes avec Didier Gadou.

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Antibes assume des ambitions élevées depuis l’arrivée d’Eric Somme à la tête du club. L’objectif sera-t-il la montée en Pro A dès la saison prochaine ? Nous n’en n’avons pas encore parlé mais oui, bien sûr. Mais nous ne sommes pas les seuls. L’année prochaine, on verra une véritable ébullition en Pro B. On voit des coaches qui étaient des habitués de Pro A qui arrivent en Pro B et des projets liés à une nouvelle salle comme à Rouen ou Antibes. Les places seront chères. Il ne s’agit pas de jouer les hypocrites en disant que la montée est sur trois ans. C’est sur un an et c’est pour ça que j’ai signé une saison. C’est un challenge.

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A4B

les défaites. Cela fait 19 ans que j’ai quitté la Pro B (Sceaux en 1993-1994) donc on ne peut pas dire que ce soit une promotion en ce qui me concerne mais le challenge est très intéressant. Je connais Eric Somme et Jacques Stas dans le cadre de Charleroi depuis longtemps. Je sais le travail qu’ils ont abattu donc je suis très content de travailler avec eux. Tu quittes un club au projet plus ou moins flou en faveur d’un autre très ambitieux. C’est un grand écart ? Ce n’est pas la même chose. Antibes est un club qui a une histoire. J’ai grandi avec des images de Jean-Claude Bonato, Jacques Cachemire, Dan Rodriguez… C’était ça Antibes, avant même l’époque de Jacques Monclar. C’est un grand club qui, après avoir galéré, veut retrouver l’élite. Je sais que ce sera très difficile. C’est un vrai marathon de monter de Pro B en Pro A. C’est beaucoup plus difficile que de se maintenir en Pro A. n Propos recueillis par Jérémy BARBIER

• Michel Veyronnet quittant ses fonctions d’entraîneur pour devenir GM, Laurent Sciarra a été nommé à sa succession sur le banc du SPO. Entraîneur de Vichy pendant six mois, l’ex-meneur international a débuté sa nouvelle carrière par un bilan de 6 victoires pour 20 défaites. « Je pense que c’est un entraîneur en devenir car il a beaucoup de qualités », expliquait Veyronnet sur le site du club. « Nous avons la possibilité tous les deux de constituer un bon binôme, un binôme qui permettra au SPO Rouen de développer de nouvelles ambitions. » J.B

Pascal Allée/Hot Sports

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échos EUROPE

ESPAGNE

Prigioni et Vitoria remporte le derby basque et sortent Bilbao en deux manches

Barcelona, Madrid et Vitoria n’ont eu besoin que de deux petites manches pour rejoindre les demi-finales.

S

i le quart de finale entre Valencia et San Sebastián n’avait pas encore accouché de son vainqueur à l’heure de boucler ces lignes (82-60 pour Valencia puis 86-82 pour San Sebastián), les trois meilleures équipes de la saison régulière ont expédié ce premier tour sans sourciller. Écartelé de 30 (73-43) puis de 27 points (84-57), Alicante n’a pu que constater la supériorité d’un Barça très bien lancé dans ces playoffs par Chuck Eidson (12,5 pts sur la série) et Boniface Ndong (14 points à 7/9 au match 2).

Chez le rival du Real, Felipe Reyes (21 points et 14 rebonds cumulés en 37 minutes et 2 matches) et Sergio Llull (13,0 pts, 5,0 rebonds) n’ont laissé aucune chance à Sevilla, fessé à l’aller (82-68) puis déculotté au retour (82-55).

Vitoria au forceps Moins dominateurs que les deux épouvantails de l’ACB, Vitoria, futur adversaire du Real, a tout de même réussi à contourner le piège tendu par Bilbao. Vainqueur sur son terrain

(77-73) grâce notamment à la contribution pertinente de Mirza Teletovic (19 points et 20 d’évaluation), le Caja Laboral est ensuite allé chercher sa qualification en prolongation (90-88), s’appuyant sur la science de Pablo Prigioni (13 points, 6 passes et 6 rebonds) et le culot de Fernando San Emeterio (17 points et 6 rebonds). Notons les deux très bonnes sorties d’Aaron Jackson (18 et 20 points) pour Bilbao. Début des demi-finales dès ce soir. n Jérémy BARBIER

GRÈCE

ET DE UN POUR LE PIRÉE

A

Printezis, héros de la finale de l’Euroleague encore très en vue au cours du match 1 de la finale grecque face au Pana.

Ulf Duda/EB via Getty Images

près quelques jours de retard suite à la destruction en bonne et due forme du bus du Panathinaikos par quelques supporters de l’Olympiakos, la finale hellène a enfin débuté lundi dernier au Pirée. Les nouveaux champions européens ont pris cette ultime étape par le bon bout, vainqueurs de cette première levée 84 à 78. Bourreaux du CSKA au Final Four, Kostas Papanikolaou et Georgios Printezis continuent leur fin de saison en boulet de canon. Le premier s’est fendu de la meilleure évaluation du match (16 points, 8 rebonds, 25 d’évaluation)

quand le second terminait meilleur scoreur des siens (18 points à 7/8). Côté Pana, les efforts conjugués de Dimitris Diamantidis (15

points, 6 passes, 3 rebonds) et Ian Vougioukas (20 points) n’ont pas compensé le petit match de Nick Calathes (-5 d’éval), Sarunas Jasikevicius (4 points et 4 passes en 25 minutes) ou Kostas Kaimakoglu (3 d’évaluation). Deuxième acte de ce finish au meilleur des cinq manches ce soir à Athènes. n J.B

• Après l’énorme désillusion en Euroleague, le CSKA s’est un peu consolé en remportant son 10e titre consécutif de champion de Russie samedi dernier contre Khimki (3-0 sur la série et 90-75 sur le dernier match, sans Kirilenko, blessé à la cheville). La troisième place revient au Lokomotiv Kuban tombeur du Triumph Moscou (91-79) avec un excellent Ali Traoré (22 pts à 9/11 et 14 rbds en seulement 18 min !)… Le coach du CSKA, Jonas Kazlauskas a déclaré qu’il aimerait rester au club alors qu’Andrei Kirilenko a expliqué que les chances qu’il reste en Europe ou qu’il retourne en NBA étaient de 50-50. AK47 a précisé qu’à part le CSKA, aucune autre équipe européenne ne l’intéressait. Pour la NBA, ses priorités sont toujours le Jazz ou les Nets. Le club a aussi annoncé que le Lituanien Ramunas Siskauskas mettait un terme

EB via Getty Images

ACB photos

EN BREF

à sa carrière… En Italie, Sassari s’est qualifiée pour la demi-finale des playoffs de Lega en dominant Bologne (3-0). Milan et Cantu en prenaient le chemin (2-0) avant de jouer le match 3 mardi (hors bouclage), contre respectivement Venise et Pesaro. Premier de la saison régulière, Sienne a concédé un match à Varèse mardi (70-73, avec 12 points de Yakhouba Diawara) mais mène la série 2-1… Alors que l’EuroBasket tel qu’on le connait est menacé par le projet de nouveau calendrier à l’étude par la FIBA Monde (l’Euro n’aurait plus lieu que tous les quatre ans au lieu de deux), une nouvelle proposition serait à l’étude du côté de FIBA Europe : inclure des matches de qualifications pour l’EuroBasket ou la Coupe du Monde pendant l’hiver. C.P.


Aitor Arrizabalaga/EB via Getty Images

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L’EXPLOSION DE KOSTAS PAPANIKOLAOU

TRÉSOR GREC Dans le marasme économique hellénique, la victoire des Reds en Euroleague constitue une vraie pépite. Avec beaucoup d’émotions, de belles images et des enseignements. L’un d’eux est la consécration de Kostas Papanikolaou (2,03 m, 21 ans). Plus une confirmation qu’une surprise, son potentiel et sa maturité ont explosé sur le parquet stambouliote. Impressionnant. Par Claire PORCHER

«

Celui-là, il va nous faire chier pendant 10 ans ! » Le lendemain de la finale entre l’Olympiakos et le CSKA, les réactions de la rédaction de BasketNews sont unanimes. Si la France a pris le dessus sur la Grèce en quart de finale de l’Euro 2011, celle-ci reste la bête noire des Bleus. Et Kostas Papanikolaou pourrait bien être l’un de ses futurs bourreaux, un trouble-fête du calibre d’un Diamantidis. Il partage avec l’emblématique joueur du Panathinaïkos un profil de gaucher diabolique et un QI basket déroutant pour son âge.

En 2005 justement, le petit Papanikolaou s’est nourri avec avidité de la campagne de Papaloukas et des autres jusqu’à la médaille d’or de l’Euro 2005. La bonne et vieille école. « J’ai beaucoup de souvenirs des joueurs grecs », explique-t-il aujourd’hui. « Le meilleur est le trois-points de Dimitris Diamantidis dans les dernières secondes contre la France en demi-finale. Je me souviens que Papaloukas avait fait un grand tournoi et aussi Vassilis (Spanoulis). Je suis très fier de jouer à leurs côtés aujourd’hui. » Avant de rejoindre ses idoles, Papanikolaou a

dominé avec les équipes jeunes. Jean-Aimé Toupane le confiait à Maxi-Basket en février 2011 : « Il fait tout. Il a vraiment beaucoup, beaucoup de technique. C’est un gros potentiel, un des meilleurs à son âge en Europe. » Papanikolaou a rencontré à deux reprises le coach des Bleuets, en finale de l’Euro U20 2009 et 2010. Les Grecs et leur leader avaient décroché l’or à Rhodes (Papanikolaou MVP) puis, l’année suivante, l’argent en Croatie, bloqués cette fois-ci par les Bleuets. « Vous l’avez vu dans les équipe jeunes et je pense que très bientôt, vous pourrez le voir dans la grande équipe nationale », prédisait Theo Papaloukas en mars 2011. Quelques mois plus tard, Papanikolaou compilait 3,7 points, 3,3 rebonds et 1,1 passe en 18,7 minutes à l’Euro lituanien, montrant déjà par séquences un culot offensif et un cran qui font peur pour la suite.

Un record de 18 points Papaloukas saluait le talent de Papanikolaou mais notait aussi une certaine propension du jeune homme au stress, lié à son envie de bien faire,


29

Phénomène

d’aider l’équipe. C’était il y a un an. Aujourd’hui, avec l’Olympiakos, peu importe l’enjeu, il gère cette pression, ce qui lui permet de jouer juste et de ne pas hésiter à prendre ses responsabilités. C’est simple, au Final Four, il frôle la perfection. Il a laissé le jeu se développer autour de lui, géré par le maître à jouer Spanoulis et quand il le fallait, sa main gauche n’a pas tremblé. À Istanbul, en deux matches, Papanikolaou a tout simplement réalisé un 100 % à deux (3/3) comme à trois-points (5/5) (6/10 aux lancer-francs). En finale, il fait le job offensivement, que cela soit avec un dunk offert par Spanoulis ou des trois-points dégainés à la barbe d’Andrei Kirilenko. Une assurance qui se manifeste aussi dans ses réactions sur le terrain de la Sinan Erdem Arena. On se souvient de lui, trois minutes avant la mi-temps, en train d’encourager ses coéquipiers sur un retour défensif, alors que l’Oly est encore menée de 10 points (17-27). Comme un leader. Comme un mec qui y croit. Il réagit aux décisions arbitrales, est le premier à proposer sa main à ses collègues à terre, crie, les poings serrés quand Teodosic perd une balle à quatre minutes du sifflet final… Aucun doute sur sa maturité, son énergie, son envie. À trois minutes du terme, c’est lui qui déclenche, à nouveau devant un Kirilenko dégoûté, un trois-points décisif, dégainé en un éclair, pour revenir à 55-59. Mais encore ! Après une faute de Teodosic alors qu’il ne reste que dix secondes à jouer (58-61), il souffle un grand coup sur la ligne et son poignet ne faillit pas pour enfiler deux lancer-francs. Il permet à l’Oly de revenir à 60-61. Quatre dixièmes plus tard, le vétéran Siskauskas – pourtant solide sur la ligne – échoue. On connaît la suite. La joie. Le n°16 a réalisé son meilleur match, avec 18 points, son record en Euroleague, en finale, sa première à ce niveau européen ! Voilà qui en dit beaucoup sur ce jeune homme.

adapté au basket proposé par le génie serbe, c’est parce qu’il a en lui une intelligence naturelle du jeu. Impressionnant pour un joueur de 21 ans. Ce qui explique la confiance d’Ivkovic à son égard, avec un temps de jeu moyen sur le Final Four de 27 minutes. Mais Kostas, dans la grande tradition grecque, est un joueur complet. Un basketteur total. Après le quart de finale gagné contre Sienne, il avait prévenu : l’Olympiakos devait garder pour le Final Four la même énergie défensive. Papanikolau a tenu parole, Andrei Kirilenko s’en souviendra. Le « gamin » a été son pire cauchemar. Il a exécuté avec beaucoup de justesse sa mission sur le Russe. Kostas n’est pas à proprement parlé un stoppeur, un monstre physique, mais là encore, il défend avec la tête. Comme il l’avait fait contre les Barcelonais en demi-finale, il excelle pour pousser son adversaire à prendre un shoot difficile, à la perte de balle ou encore au passage en force. Il fait peu d’erreurs défensives, précis dans son positionnement, le contrôle de ses déplacements, sa présence sur les lignes de passes ou dans les aides défensives. Et Papanikolaou n’hésite pas non plus à se frotter aux plus gros dessous. L’ailier-shooteur a récupéré dans ce Final Four plus de quatre rebonds par rencontre. Actuellement, son nom circule pour figurer au second tour de la prochaine draft. Ce qui laisse songeur quand on voit le niveau réel de certains prospects, y compris Européens qui sont attendus au premier tour. Comme de nombreux joueurs grecs avant lui, Kostas Papanikolaou n’ira peut être pas en NBA mais il a pris une dimension unique pour un garçon de son âge. Il a tout pour dominer l’Europe pendant 10 ans. « Je n’oublierai jamais ce moment », expliquait le MVP de la finale. « C’est le plus grand moment de ma vie et nous avons les meilleurs supporters du monde ! » Si Printezis restera le héros de la finale, Spanoulis le leader MVP du Final Four et Ivkovic le génial technicien, Papanikolaou a fièrement et brillamment représenté la nouvelle génération grecque. Restera l’image d’un gamin qui grimpe jusqu’à l’arceau à la fin du match pour couper le filet, qui embrasse le plus important trophée européen et le porte fièrement au milieu des supporters des Reds. À 21 ans, il s’agissait déjà de sa troisième participation à l’Euroleague. Il y en aura beaucoup d’autres. n

Andrei Kirilenko contrôlé L’année dernière aussi, même si son impact avait été moins impressionnant, il avait utilisé son temps de jeu en Euroleague à bon escient, tout de suite à l’aise dans le nouveau collectif concocté par coach Ivkovic. Contre Malaga, il avait même inscrit 17 points pour 6 rebonds (24 d’évaluation), son ancien record. Si Kostas Papanikolaou s’est

Aitor Arrizabalaga/EB via Getty Images

« Le plus grand moment de ma vie »

L’autre Kostas de l’Olympiakos : Sloukas. pas mal non plus !

Progression de Papanikolaou en Euroleague Saison

MJ

5 majeur

Min

% 2pts

% 3pts

Pd

In

Bp

Rbds

Pts

2011-12

22

13

19

60,3

33,3

0,6

0,5

0,5

3,4

6,1

2010-11

16

14

13

45,8

43,5

0,3

0,6

0,5

3,1

3,9

2009-10

6

1

6

50,0

0,0

0,8

0,5

0,0

1,2

0,8

Stats de la jeune garde de l’Olympiakos en Euroleague 2011-12 Joueur

MJ

5 majeur

Min

% 2pts

% 3pts

Pd

In

Bp

Rbds

Pts

Kostas Papanikolaou

22

13

19

60,3

33,3

0,6

0,5

0,5

3,4

6,1

Evangelos Mantzaris

18

14

14

30,0

36,4

0,9

0,6

0,2

2,3

1,9

Kostas Sloukas

15

0

14

50,0

55,6

1,6

0,7

0,9

1,7

5,5

Dimitrios Katsivelis

7

4

16

41,7

28,6

1,0

0,6

1,4

1,0

2,4

LES REJETONS D’OLY

• Si l’Olympiakos, avec une masse salariale divisée par deux, n’affiche plus une pléiade de stars dans son roster, ses joueurs se complètent très bien. Aux côtés des expérimentés lieutenants de Dusan Ivkovic, les gamins assurent. La jeune garde grecque est composée de Kostas Papanikolaou, Kostas Sloukas et Evangelo Mantzaris, tous trois nés en 1990 ainsi que de Dimitrios Katsivelis, né en 1991. Énergie débordante, intensité, confiance, défense émérite et surtout une intelligence de jeu au-dessus de la moyenne pour des jeunes de leur âge : le cocktail est explosif. Sans eux, pas de trophée. Le prochain défi des prospects d’Olympiakos est national avec la finale du championnat contre le Panathinaikos. Papanikolaou a été le meilleur joueur du Match 1 remporté par les Reds 84 à 78 avec 16 pts, 8 rbds et 2 pds (prochaines rencontres jeudi et dimanche). Enfin, cet été, les plus chanceux iront se battre pour la qualification pour les Jeux de Londres. Début juillet, la Grèce (6e de l’Euro 2011) devra s’extirper du groupe A en affrontant la Jordanie et Puerto Rico au tournoi pré-olympique. C.P.


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Salut ! Ça va ?

Propos recueillis par Pascal LEGENDRE, à Paris

JEAN-CLAUDE

SKRELA

râleuse, elle ne lâche rien, il est difficile de lui passer dessus. On se ressemble sur plein de points.

(DTN du rugby et père de Gaëlle)

Elle a peut-être fait sa meilleure saison et s’est classée 5e au référendum de la Ligue Féminine de Basket, son club a été en finale du championnat. Est-ce que vous pensez qu’elle peut gagner sa place en équipe de France pour le Tournoi de Qualification Olympique puis les Jeux Olympiques ?

Hervé Bellenger

/IS

Je ne pense pas qu’elle se prenne la tête avec ça. L’année dernière aussi elle avait fait une très bonne saison. Avant dans son club c’était un peu compliqué. Surtout là elle prend beaucoup de plaisir. Elle a fait beaucoup de sélections en jeunes après il y a eu un énorme vide. Je pense que c’est une joueuse qui défend bien, elle est opportuniste, capable de se surpasser dans les moments durs, capable physiquement d’affronter l’adversaire. On verra bien. Elle est dans les 18 et s’il y a un petit trou elle essayera de se mettre dedans.

leux » u b fa s c e m s e d rra, « Hufnagel, Scia

S

alut Jean-Claude, comment ça va ?

Vous n’avez pas regretté que Gaëlle ne

Petite colle : combien de médailles a t-elle

Ça va !

fasse pas du rugby féminin comme vous

gagné en équipe de France jeunes ?

et David plutôt que du basket ?

Trois ! Une en moins de 18 ans, moins de 20 ans, tous les ans je crois (3 en bronze, Mondial Espoirs en 2003, Euro Espoirs en 2002, Cadettes en 1999).

Non, sinon aux finales de la Coupe de France l’an dernier (Montpellier et sa fille Gaëlle avaient gagné le trophée).

Non. C’est le sport qui lui plaisait, elle en a fait toute petite à l’école primaire, elle a signé dans un club, elle a fait des tas de choses mais elle est revenue au basket. Je vois qu’elle s’y éclate, tant mieux pour elle.

Allez-vous voir des matches de Pro A, de

On l’appelle « Mob » pour Mobylette

Pro B ?

car elle court partout. Est-ce que vous

Non, je vais voir les filles ! (Rires). Je n’ai pas trop le temps. J’ai mon métier qui m’amène les samedis et dimanches sur les terrains de rugby notamment maintenant avec le rugby à 7. J’ai vu Gaëlle une dizaine de fois cette année.

retrouvez certaines de vos qualités de

Avez-vous déjà été invité à des

soirées de basket, comme celle-ci pour la remise des Trophées de la LNB?

Un peu, dans les caractéristiques physiques, techniques, dans tout ce qui est mental, on n’est pas faciles ! Elle n’est pas facile à entraîner, elle est

David a obtenu un diplôme d’ingénieur et Gaëlle de kiné. Vous leur avez inculqué le fait qu’après le sport de haut niveau il y a une autre vie ?

Pour moi le sport de haut niveau a des exigences qui ne sont pas que d’ordre physique et technique mais aussi intellectuel. On doit être capable de suivre la formation scolaire et universitaire et le jeu. Dans la vie ils ne rencontreront pas que des choses faciles et la carrière d’un sportif peut s’arrêter très vite. Je suis beaucoup plus pour la formation que pour la reconversion. Le sport de haut niveau doit permettre de vivre correctement une passion et en même temps de se former, apprendre un métier, avoir pignon sur rue. Tous les deux sont installés. Gaëlle n’exerce pas, elle n’a pas le droit de cumuler, mais elle est associée dans un cabinet de kiné à Montpellier. Quand elle aura fini sa carrière de basketteuse elle fera la bascule. Pareil pour David qui a sa boîte qui fonctionne. C’est plus facile de monter sa boîte quand on joue car tout le monde vous connaît, vous reconnaît. On n’a peut-être pas le temps de jouer à la PlayStation mais c’est notre vision dans la famille. La maman a été très exigeante. Avez-vous croisé des basketteurs durant votre carrière de joueur, notamment dans le sud-ouest?

De temps en temps on a croisé (Freddy) Hufnagel. À Toulouse, il y avait des basketteurs, le petit, oui c’est ça, Christophe Soulé. J’en ai rencontré davantage lorsque j’étais entraîneur de l’équipe de France. Qui étaient les plus saignants à l’époque lors des 3e mi-temps, les basketteurs ou les rugbymen qui ont une forte réputation ?

Chez les Skrela, quand on est en famille, qu’est-ce qui a la priorité, le rugby ou le basket ?

rugbyman en elle ?

de sport. On parle de la vie, de famille, plein de sujets.

Elle échange beaucoup avec son frère (David, international de rugby). Il y a aujourd’hui des moyens de communication qui simplifient les échanges. J’ai Gaëlle et David une à deux fois par semaine. On arrive à parler de basket et de rugby mais quand on se retrouve on parle très peu

Au basket ils ne sont pas mal ! J’ai fait deux ou trois soirées avec Hufnagel quand il venait sur Toulouse. C’est un type fantastique. J’ai aussi passé une soirée avec Laurent Sciarra, c’est un type fabuleux. Ils ont le même état d’esprit que nous, on joue, on se met quelques caramels et après on va boire un verre. Ça fait partie de la vie, il faut encore voir le sport comme ça, pas rien que le business. n



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