Revue de Presse Sirona

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MAI 2014 Mensuel


MAI 2014 Mensuel

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Clinique Dr Christian MOUSSALLY

IMPLANTOLOGIE

Quand l’implantologie

rencontre la

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CV FLASH

Cfao La Conception et Fabrication Assistée par Ordinateur (Cfao) dentaire a longtemps été synonyme de restaurations prothétiques « simples » : inlays, onlays, facettes ou couronnes. Nous vous proposons à travers un cas clinique « simple » d’édentement unitaire de

Dr Christian MOUSSALLY

• Praticien libéral • Diplômé à Paris V (Descartes) - 1995 • Attestation univ. en implanto (Paris VII) - 2003 • Diplôme universitaire de formation continue en odontologie (Paris V) - 2005 • Chargé d’enseignement à la faculté de chirurgie dentaire de Paris V (Descartes)

A

ujourd’hui, avec le développement considérable de l’imagerie 3D par faisceau conique et de l’empreinte optique, les domaines d’application de la Cfao sont de plus en plus nombreux. Découvrez ci-dessous ce que la Cfao peut apporter à l’implantologie…

1ER RENDEZ-VOUS

Planification prothétique et implantaire La 46 est absente ; (Fig.1a et 1b). La possibilité de remplacement de la dent manquante par une couronne implanto-portée avait déjà été évoquée lors de l’extraction de la dent défectueuse trois mois auparavant. Cette solution satisfait la patiente qui souhaite maintenant la mettre en œuvre. Un guide scannographique est réalisé par le praticien, en stabilisant un corps de référence (« Cerec Guide » Sirona) sur l’arcade du patient, directement en bouche, à l’aide d’une résine bi-acrylique translucide (« Duroc Clear » - Elsodent) après avoir comblé les contre-dépouilles à l’aide de digue photopolymérisable (« Notre Dam » - Elsodent) ; (Fig.2a à 2e).

• Membre du comité d’experts réuni par la HAS - 2007 • Attaché de consultation au service d’odontologie de l’hôpital Charles Foix à Ivry-sur-Seine depuis 2009 • Chargé d’enseignement à la faculté de médecine d’Angers : diplôme d’université « tissus calcifiés et implantologie dentaire » - 2014

La patiente porte ce guide muni de petites billes radio-opaques en bouche lors de l’enregistrement radiologique des volumes à l’aide d’un dispositif « Cone Beam » de tomographie par faisceau conique (« Galileos » - Sirona). Le temps de calcul des volumes enregistrés est de l’ordre de trois minutes. Pendant ce temps, le praticien peut réaliser le projet prothétique. Le guide scannographique est retiré et une empreinte optique (« Cerec Omnicam » - Sirona) du secteur édenté et de son antagoniste est réalisée ; (Fig.3a). Elle permet de réaliser un maître modèle virtuel sur lequel la forme de la future couronne est modélisée ; (Fig.3b et 3c). Il est ainsi possible d’estimer la hauteur prothétique disponible et de visualiser la zone d’émergence et le profil d’émergence de la future couronne. Ces données sont exportées dans un format de fichier spécifique qui pourra être interprété par le logiciel d’imagerie et de planification implantaire. Les données volumiques numériques issues de l’empreinte optique et les données numériques issues de l’examen Fig.1a

Id eos alignisitio et volupti onsequam reria ea aut dolupta aut odipient, sus quia dolent. Ipsa dit ut opta qui od et il id quam incillandis de et as de alisquos

radiologique correspondent à l’enregistrement du même volume par deux technologies différentes. Grâce à l’interopérabilité des systèmes, il est possible de corréler ces données ; (Fig.4). Le praticien peut alors déterminer les caractéristiques de l’implant à poser (type, longueur, diamètre) et sa position idéale, non seulement en fonction du volume osseux disponible, mais également en fonction de la position de la future couronne ; (Fig.5). Fig.1a : Situation initiale : édentement unitaire concernant 46. Fig.1b : Radiographie initiale.

Fig.1b

découvrir ce que la Cfao peut apporter à l’implantologie.

Dentoscope n°131 -

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IMPLANTOLOGIE

Fig.2a

Fig.2b

Fig.2c

Fig.2a : La digue photopolymérisable « Notre Dam » (Elsodent) est utilisée pour combler les contre-dépouilles. Fig.2b et 2c : La résine bi-acrylique « Duroc Clear » (Elsodent) est appliquée sur l’hémi-arcade. Fig.2d et 2e : L’insertion du corps de référence dans la résine en phase plastique permet de réaliser extemporanément un guide scannographique.

Ici, nous avons retenu un implant cylindrique à connectique par hexagone interne, de 5 mm de diamètre et 10 mm de long (« Xifoss510 » – Biomet 3i) et sélectionné une hauteur totale de forage de 19 mm (implant + guide). Les

billes radio-opaques du corps de référence permettent au logiciel d’imagerie de connaître avec précision la position de celui-ci ; (Fig.6). Les données (position de l’implant par rapport au corps de référence) sont Fig.2d

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enregistrées dans un format de fichier qui pourra être interprété par le logiciel de Cfao (« Cerec 4.2.3 » - Sirona) et permettre l’usinage d’un corps de forage dans un bloc de résine transparente spécifique ; (Fig.7a).

Id eos alignisitio et volupti onsequam reria ea aut dolupta

Fig.2e


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Fig.3a à 3c : Empreinte optique de la zone édentée, tracé de la zone d’émergence souhaitée et modélisation de la future couronne.

Fig.3a

Ce corps de forage présente exactement la même forme d’intrados que le corps de référence ; (Fig.7b). Il suffit donc de retirer le corps de référence du guide scannographique et de le remplacer par le corps de forage pour obtenir un guide chirurgical ; (Fig.7c, à 7f). De petites ouvertures sont ensuite réalisées dans le guide, au niveau des faces proximales des dents bordant le site implantaire. La réalisation de ce guide nécessite environ 15 minutes de travail par le praticien. Fig.3b

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2E RENDEZ-VOUS

Mise en place de l’implant Bien que l’utilisation d’un guide chirurgical puisse parfois permettre la réalisation d’une chirurgie « Flapless » (sans lambeau), dans le cas présent, nous avons décidé de réaliser un lambeau d’accès qui a été réduit à sa plus simple expression (uniquement crestal). Ceci nous a permis une gestion optimisée des tissus mous ainsi qu’un contrôle visuel du volume osseux pour un comblement éventuel (« Endobon » - Biomet 3i) de l’alvéole osseuse encore en cours de cicatrisation. Le guide est mis en place. Son bon positionnement est validé à l’aide des petites ouvertures permettant de visualiser les faces proximales des dents bordant le site opératoire. Le lambeau est maintenu ouvert par le guide ; (Fig.8a). Les forages successifs sont effectués

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Fig.3c


Fig.4

Fig.4 : Corrélation des images 3D issues de l’empreinte optique et de l’imagerie par faisceau conique.

Fig.5

Fig.5 : Planification de la position implantaire en fonction du volume osseux disponible et de la position de la future couronne. Les tâches blanches correspondent aux billes radio-opaques du corps de référence. Fig.6

Fig.6 : La position du corps de référence est identifiée par le logiciel d’imagerie grâce aux billes radio-opaques qu’il contient.

Fig.7a

Fig.7a

Fig.7a : Le bloc Cerec Guide, pré-percé, en résine transparente dans lequel est usiné le corps de forage. Fig.7b

Fig.7b : Le corps de référence et le corps de forage présentent exactement la même forme d’intrados.

par guidage dans des « cuillers » qui présentent un diamètre extérieur adapté au trou du corps de forage et un diamètre intérieur adapté au foret utilisé ; (Fig.8b et 8c).

Bien qu’il s’agisse d’une image en deux dimensions, la radiographie de contrôle permet d’objectiver la correspondance entre la planification implantaire et la position réelle de l’implant ; (Fig.9a et 9b).

La profondeur de forage correspond à la somme de la longueur de l’implant, de l’épaisseur de la gencive et de la hauteur du guide. Cette valeur a été définie par le praticien lors de la planification implantaire. L’implant est mis en place en position juxta-crestale. La stabilité primaire de l’implant est garantie par un couple de serrage de 45 N.cm. Il est donc possible de mettre directement en place un pilier de cicatrisation.

Les suites opératoires sont largement améliorées par la très faible étendue du lambeau d’accès.

3E RENDEZ-VOUS Empreintes

Après un temps d’ostéo-intégration de quatre mois, le pilier de cicatrisation est déposé et une première empreinte optique de la situation gingivale est réalisée ; (Fig.10).


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Fig.7c

Fig.7d

Fig.7e

Fig.7f

Fig.7c à 7f : Le remplacement du corps de référence par le corps de forage permet de transformer le guide scannographique en guide chirurgical.

Fig.8a

Id eos alignisitio et volupti onsequam reria ea aut dolupta aut odipient, sus quia dolent. Ipsa dit ut opta qui od et il id quam incillandis de et as de alisquos

Pour enregistrer la position de l’implant nous utilisons un transfert spécifique aux empreintes optiques, composé d’une embase métallique longue (« ScanPost » - Sirona) et d’un capuchon en plastique (« Scanbody ») présentant une forme de pyramide à base triangulaire ; (Fig.11a).

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Le « ScanPost » est transvissé sur l’implant. Sa bonne mise en place est contrôlée par un cliché radiographique et le « Scanbody » est inséré sur le « ScanPost ». Un ergot détrompeur assure une seule position horaire du « Scanbody » sur le « ScanPost » ; (Fig.11b). Une empreinte optique est réalisée avec ce dispositif en place ; (Fig.11c). Le pilier de cicatrisation est ensuite remis en place et les empreintes optiques de l’antagoniste et de l’occlusion sont réalisées. La position exacte de l’implant est donnée par la référence du « ScanPost » et l’enregistrement de la forme pyramidale du « Scanbody ». Il est alors possible de modéliser la future restauration en tenant compte du profil d’émergence gingival ; (Fig.12a).


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Fig.8b

Fig.8c

Fig.8a à 8c : Le guide chirurgical maintient le lambeau crestal. Puis le forage est guidé par des « cuillers » métalliques ayant pour diamètre extérieur le diamètre du trou dans le corps de forage et pour diamètre intérieur le diamètre du foret utilisé. La longueur de forage a été établie lors de la planification implantaire.

Fig.9a

Fig.9b

Fig.9a et 9b : La radiographie de contrôle montre une position de l’implant correspondant à la planification.

Comme nous avons utilisé un guide chirurgical amélioré en fonction de la planification prothétique, l’axe de l’implant correspond exactement à l’axe de la restauration. Il nous est donc possible de réaliser une couronne transvissée avec un puits d’accès à la vis de prothèse située en plein milieu de la face occlusale ; (Fig.12b).

Après maquillage et glaçage, elle sera assemblée à une embase courte, en titane (« TiBase » - Sirona) qui présente le même ergot détrompeur ; (Fig.13c).

La couronne est réalisée en vitrocéramique à base de disilicate de lithium (« e.max CAD Abutment » - Ivoclar Vivadent). Elle est usinée dans un bloc déjà muni d’un puits central ; (Fig.13a et 13b).

Fig.11a et 11b : Le « ScanPost » (Sirona) est stransvissé sur l’implant, puis recouvert de son capuchon en plastique (« Scanbody »).

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Fig.10

L’empreinte optique du profil gingival.

Fig.11a

Fig.11b


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Fig.11c

Fig.12b

Fig.12a

Fig.13a

Fig.11c : L’empreinte optique du système « ScanPost » + « Scanbody » permet de déterminer la position de l’implant. Fig.12a et 12b : La couronne est modélisée en tenant compte du profil d’émergence gingival. L’axe implantaire correspondant à l’axe de la couronne, il est possible de réaliser une couronne trans-vissée. Fig.13a à 13c : La couronne est usinée dans un bloc e.max CAD Abutment (Ivoclar Vivadent) puis maquillée et cristallisée sur un support spécifique.

4E RENDEZ-VOUS

Fig.13b

Fig.13c

Mise en place de la couronne Le pilier de cicatrisation est retiré et le « TiBase » est mise en place. La couronne est alors essayée. À ce stade, il est encore possible de réaliser un maquillage de correction. La couronne est ensuite assemblée au « TiBase » préalablement sablée à l’aide d’une colle composite (« Multilink Hybrid Abutment HO 0 » - Ivoclar Vivadent) ; (Fig.13d et e). Les finitions (polissage du col) sont réalisées avant la mise en place de la restauration, ce qui garantit un parfait état de surface de la partie transgingivale ; (Fig.13f). La restauration est mise en place et, après radiographie de contrôle, la vis de prothèse est serrée à 20 N.cm (couple préconisé par le fabricant). La restauration est ensuite isolée à l’aide d’une digue percée d’un seul trou et

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maintenue en place à l’aide d’un crampon en matière plastique pour ne pas rayer la couronne (« Soft Clamp » Kerr). Le puits d’accès est alors comblé à l’aide de téflon puis obturé avec un composite de restauration. Les sillons

Sequi bero bla volorep erunt. Aquia volore plaborporum quissit atatus, volor rese est,

sont caractérisés avec un composite de maquillage ; (Fig.14). Le résultat final permet d’objectiver une bonne intégration de la restauration ; (Fig.15a et b).


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Fig.13d

Fig.13e

Fig.13d et 13e : Après essayage, le « TiBase » (Sirona) est sablé puis assemblé à la couronne avec du « Multilink Hybrid Abutment » (Ivoclar Vivadent). Le col de la restauration est ensuite soigneusement poli.

Fig.14

Fig.15a

Fig.14 : Une feuille de digue, maintenue par un crampon « Soft Clamp » (Kerr), est mise en place, puis le puits d’accès est obturé à l’aide de composite de restauration et les sillons sont caractérisés par du composite de maquillage. Fig.15a et 15b : Le résultat final.

DISCUSSION Coût

La décision de réaliser un guide chirurgical pour une restauration unitaire dans un secteur postérieur peut être discutée. Cependant, le faible coût d’un tel guide (environ 40 euro de consommables) et le peu de temps nécessaire à sa réalisation sont des arguments qui vont dans le sens de la généralisation de cet acte dans notre activité omnipratique. Le coût de réalisation de la couronne est également peu élevé (environ 120 euros de consommables). À cela, il faut ajouter le coût de l’investissement matériel et le temps passé.

appui sur plus d’une hémi-arcade. Dans le cas présenté, l’étendue restreinte du guide était compensée par une parfaite stabilité de ce dernier sur les dents support. La précision de l’enregistrement de la position de l’implant à l’aide du système « ScanPost » + « Scanbody » nous permet de réaliser des restaurations unitaires avec un très haut niveau de satisfaction. Enfin, la précision d’adaptation du « TiBase » sur l’implant est un sujet de discussion qui pourrait faire l’objet d’études spécifiques. Néanmoins, la parfaite correspondance entre l’axe implantaire et l’axe de la couronne garantit une répartition de qualité des contraintes au niveau de la connexion implant-couronne.

Précision La précision d’un tel guide peut également être discutée. Il conviendra, comme pour tout guide chirurgical, d’assurer une bonne stabilité de la partie à appui dentaire en l’étendant à un nombre important de dents. Il est recommandé de prendre

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Interopérabilité La réalisation de l’ensemble de ces maillons de la chaîne numérique impose l’utilisation de dispositifs interopérables (systèmes de Cfao directe et d’imagerie 3D). Aujourd’hui, il n’y a

Fig.15a

qu’un seul fabricant qui propose cette solution intégrée. Malgré ces points de discussion, il nous a semblé intéressant de montrer qu’il est aujourd’hui possible de réaliser l’ensemble des étapes menant à la réalisation d’une couronne unitaire implanto-portée sans avoir à réaliser d’empreinte conventionnelle ni de modèle de travail.

Sequi bero bla volorep erunt. Aquia volore plaborporum quissit atatus, volor rese est,


22, rue Emile MÊnier – BP 2016 - 75761 Paris Cedex 16 courrier@oncd.org / 01 44 34 78 80 / www.ordre-chirurgiens-dentistes.fr/lordre/la-lettre-de-lordre.html


22, rue Emile MÊnier – BP 2016 - 75761 Paris Cedex 16 courrier@oncd.org / 01 44 34 78 80 / www.ordre-chirurgiens-dentistes.fr/lordre/la-lettre-de-lordre.html


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Société Odontologique de Paris 6 rue Jean Hugues, 75116 PARIS Tél. : +33 (0)1 42 09 29 13

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Editions CRG, 78 quai de la Loire, 75019 Paris crg.paris@wanadoo.fr / 01 46 51 24 36

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SIRONA - La 40 000e unité du C8+ en Russie Publié le mardi 25 mars 2014 08:17

Récemment, la 40.000e unité de traitement C8+ est sortie de la chaîne de production à Bensheim, le plus grand site du secteur dentaire du monde – cette unité conçue pour le marché international connaît ainsi un succès encore plus marquant sur son prédécesseur le poste de traitement classique M1. L’acquéreur de l’unité du jubilé, ainsi que de trois autres modèles C8+, est la clinique dentaire Kremlyovskaya Stomatologia de Ryazan, Russie. « Nous avons vécu de très bonnes expériences avec les appareils de la marque. Les unités de traitement de cette entreprise sont de qualité et savent convaincre par leur fiabilité, leur durabilité et leurs caractéristiques de soutien pour un positionnement ergonomique du patient et un confort pour le praticien », note Andrey ARCHIPENKO, Directeur de la Clinique. « Made in Germany » est toujours un critère très demandé sur le plan international – notamment sur les marchés d’Europe de l’Est, asiatiques, latino-américains et arabes. C’est ainsi que la 30.000e unité de traitement C8+ est partie pour la Chine en 2011. Compte tenu des vastes possibilités d’application, les unités C8+ se retrouvent dans les cabinets, cliniques et universités de plus de 100 pays du monde entier. Grâce à leur conception robuste et à leur concept d’utilisation intuitif, elles sont autant adaptées à une utilisation de longue durée au quotidien au sein d’une clinique qu’à la formation. La C8+ séduit également par son design intemporel qui lui confère un impact visuel haut de gamme. À titre d’exemple, les utilisateurs peuvent choisir entre différentes teintes ainsi qu’entre trois combinaisons de couleurs : élégance, naturel et vitalité. Le Directeur ARCHIPENKO a opté pour un équipement dans la couleur tendance Orchidée qui s’intègre extrêmement bien dans le nouveau concept de sa clinique récemment aménagée. Les praticiens peuvent vérifier, grâce au configurateur C+ en ligne, la couleur qui s’adaptera parfaitement au cabinet. Ils peuvent également aménager virtuellement leur espace de traitement en ligne et obtenir une première approche dans le choix du design.


40, avenue Bugeaud 75784 Paris Cedex 16_ 01 56 26 50 00

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Les promesses de l'impression 3D pour la recherche médicale Mots clés : High-tech, prothèses, 3D Par Fabien Guillemot - le 13/05/2013

AVIS D'EXPERT - Fabien Guillemot, chercheur à l'Inserm en bio-ingénierie tissulaire, analyse les multiples possibilités qu'ouvre l'impression en 3D dans le domaine de la santé. Ce

rêve

s'inscrit

dans

l'histoire des techniques au cours de laquelle les technologies d'impression ont sensiblement modifié les

relations

sociales,

culturelles

et

économiques. L'invention des

caractères

mobiles

par

Gutenberg

a

conduit

à

d'écrits littéraires, puis

la

ainsi

diffusion religieux,

scientifiques journalistiques.

Aujourd'hui, la diffusion de l'impression 3D s'accélère pour sortir des premières applications de prototypage et gagner les domaines de la culture, du loisir, de la gastronomie et de la santé. Pour cela, les technologies d'impression 3D profitent du développement des technologies numériques qui facilitent la création si bien que chacun peut devenir le propre designer de ses objets. Concernant le domaine de la santé, celui-ci n'a pas tardé à s'approprier ces technologies tant l'opportunité de délivrer des traitements personnalisés, sur mesure, est perçue comme l'une des meilleures voies d'amélioration de l'efficacité thérapeutique.

• Quelles sont les premières applications de l'impression 3D en santé? Les premières applications dans le domaine de la santé concernent la fabrication de dispositifs médicaux ou de prothèses sur mesure, la forme et l'architecture de ces structures solides étant définies en fonction des caractéristiques anatomiques du patient obtenues par imagerie médicale. Ainsi, des guides chirurgicaux imprimés en 3D sont utilisés par des chirurgiens-dentistes pour améliorer la précision du placement des implants dentaires. La capacité de personnaliser les prothèses a récemment conduit une équipe américaine à imprimer sur mesure une exo prothèse pour une fillette souffrant d'un handicap congénital (arthrogrypose classique). Enfin, la première implantation d'une prothèse réalisée par impression 3D (une mandibule de mâchoire en titane) a été réalisée en 2011.

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• Qu'en est-il de l'impression de tissus ou d'organes? De plus en plus de scientifiques s'intéressent à la bio-impression (ou bioprinting) car cette nouvelle technologie pourrait répondre à de très importants besoins médicaux et sociétaux en permettant de fabriquer à la demande des tissus humains. Si les premières expériences d'impression de cellules avaient été réalisées il y a dix ans en bricolant des imprimantes jet d'encre de bureau (l'encre étant remplacée par une suspension de cellules et le papier par un support de culture cellulaire), les technologies ont depuis beaucoup évolué. Imprimer du vivant n'est plus de la sciencefiction. Il est ainsi aujourd'hui possible d'imprimer des cellules souches humaines ou d'autres constituants biologiques des tissus avec une résolution micrométrique qui permet de contrôler les processus d'autoassemblage cellulaire. Concernant les applications, les recherches menées au niveau international concernent principalement la peau ou encore le tissu osseux.

Au sein de notre laboratoire Inserm à Bordeaux, nous avons fait partie des pionniers en Europe en développant dès

2005 une

technologie

originale

de

bio-impression,

appelée

Laser-Assisted

Bioprinting. Cette technologie, qui combine à la fois haute résolution et haut débit de fabrication, présente l'avantage de s'affranchir de certaines contraintes associées à l'utilisation des autres méthodes de bio-impression. Grâce à un premier prototype et la mise en place d'une équipe de recherche multidisciplinaire associant physiciens, biologistes et cliniciens, nous avons récemment imprimé des premières structures 3D que nous avons implantées chez la souris pour étudier la réparation du tissu osseux. Par ailleurs, nous étudions la possibilité d'imprimer directement dans l'organisme, in situ et in vivo, afin de proposer une nouvelle méthode de réparation tissulaire assistée par ordinateur.

• Quelles sont les perspectives de la bio-impression ? Cette techno-science est fascinante et se transforme déjà en outil de recherche fondamentale pour l'étude du vivant, notamment des relations entre structure et fonction biologique. Elle offre ainsi aux biologistes la possibilité de comprendre en fabriquant! Du point de vue industriel, la fabrication de tissus biologiques sur mesure devrait permettre à l'industrie pharmaceutique de disposer de modèles d'étude plus représentatifs et donc plus prédictifs, ce qui facilitera la découverte de nouvelles molécules en réduisant par ailleurs le recours à l'expérimentation scientifique sur les animaux. Enfin, concernant les applications cliniques, imprimer des organes tels que le cœur ou le rein reste aujourd'hui du domaine du rêve en raison de leur complexité. Par contre, on peut raisonnablement envisager les premiers essais cliniques d'ici moins de dix ans pour des tissus plus simples tels que la cornée, la peau ou l'os.

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LE MAGAZINE

Entendu pour vous

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Symposium numérique Sirona, 13 et 14 juin, Paris Michèle Albou De g. à dr. Isabelle Montoroi-Boes, Chloé Barbant, Jean-Pierre Attal, Sylvie Dahan et Christian Moussally

de génie mécanique au laboratoire de recherche (Equipe d’Accueil 4462) • les praticiens libéraux qui participent à des protocoles de recherche clinique et à l’enseignement à Montrouge Puis il a présenté les définitions de la chaîne numérique et du flux numérique. La chaîne numérique est l’ensemble de maillons (équipements ou logiciels) intégrés entre eux, manipulant, traitant,

échangeant des données analogiques (physiques) et numériques. Le flux numérique est l’ensemble des données numériques (informatiques) échangées à travers des fichiers et représentées par des modèles

numériques (modèles de description mathématique). Puis il a présenté en les explicitant en détail les 4 maillons principaux de la chaîne numérique : le maillon acquisition, le

Aujourd’hui seuls 3 % des cabinets sont équipés en CFAO. Or le temps de la communication reste l’un des enjeux de la numérisation en 2013. Trois marqueurs se dégagent : • Gain de temps pour plus de sérénité dans les actes cliniques • Réduction du nombre de rendez-vous pour le patient dans les actes techniques • Communication entre tous simplifiée par l’utilisation d’outils et de solutions ayant un référentiel commun et intégré (programmation mémo linguistique, les ressources sont en soi) Le symposium commence par une petite vidéo ludique et intéressante. Aux USA, lorsqu’un individu est bloqué sur un escalator il appelle un dépanneur, il n’utilisera pas ses jambes… Aurait-on oublié les fonctions essentielles pour développer d’autres capacités ? Si l’on part du principe que la CFAO n’est qu’un outil, on ne doit donc pas oublier tous les outils existant… Savoir analyser, faire le diagnostic… quel est l’outil le mieux adapté au patient. Deux questions simples se posent alors : « où j’en suis aujourd’hui ? Qu’est ce que je veux pour mes patients ? »

C’est une conférence, sur la chaine intégrée du numérique, animée par Jean Pierre Attal et Christian Moussally, co signée par Laurent Tapie, Bernardin Mawussi, Nicolas Lebon, Philippe Boitelle, Olivier Fromentin et Hélène Fron, qui débuta les interventions scientifiques. En voici le compte rendu. Jean Pierre Attal a commencé sa conférence en présentant l’équipe à Paris Descartes qui travaille sur la CFAO : • les ingénieurs de recherche

ALPHA OMEGA NEWS - N° 159 - AOUT 2013

Suite à cette introduction, s’ensuivit un débat très animé et instructif avec la salle. Relevons ici quelques idées qui fusèrent : • étonnement du faible taux de pénétration de la CFAO au sein des cabinets dentaires, • hésitations françaises quant aux enjeux professionnels, • face à l’adversité : 2 réactions, « c’est la faute aux problèmes de sécurité sociale » ou « on a la volonté personnelle d’évoluer »


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LE MAGAZINE Entendu pour vous maillon conception, le maillon FAO et le maillon fabrication. Cet approfondissement de la chaîne numérique a permis aux 2 conférenciers, dans un exposé sur la précision de la chaîne numérique, de proposer, à chacun des maillons de la chaîne, des gestes cliniques susceptibles de limiter les dispersions des mesures ou des calculs. Puis JP Attal a présenté, grâce à quelques cas cliniques, son expérience sur la CFAO semi directe (empreinte optique au cabinet et envoi de cette empreinte à un prothésiste via une plateforme internet), les avantages et les inconvénients. Il a aussi beaucoup discuté sur l’intérêt et les limites des modèles issus de l’empreinte qu’ils soient usinés ou obtenus par stéréolithographie. Enfin une réflexion sur les chaines ouvertes et chaines fermées et plus généralement sur l’inter-opérabilité a été délivrée. Dans une deuxième partie, Christian Moussally a présenté plusieurs applications de la chaîne numérique en CFAO directe. Il a montré l’intérêt des nouveaux blocs en composite, notamment pour la réalisation d’onlays sur

dent dépulpée. Puis il a exposé 2 cas de facettes antérieures. Des masques sans préparation en résine (Telio Cad), fabriqués par le CEREC, ont permis au patient de visualiser le résultat avant même d’avoir commencé à préparer les dents. L’aide du nouveau logiciel Smile design récemment commercialisé a été dans ces 2 cas appréciable.

inter-opérable a permis, dans ce cas, au praticien, sur un cas simple, de garder la maîtrise de l’ensemble de la réalisation implantaire et prothétique.

Enfin dans une dernière partie, un cas clinique concernant un implant unitaire, a été réalisé de A à Z par le Dr Moussally. Dans un environnement complètement inter-opérable, le même praticien peut réaliser le cône beam avec un guide d’imagerie, fabriquer le guide chirurgical, pratiquer l’intervention chirurgicale de pose d’implant. Après la phase d’ostéointégration, une empreinte optique est prise grâce à un scanpost et un scanbody. Une couronne en vitrocéramique au disilicate de Lithium est fabriquée, toujours au cabinet, grâce à des blocs spécifique (prépercés) puis assemblée par collage à un pilier en titane (TiBase). Enfin la couronne est transvissée et l’opercule de vissage obturé. La capacité de la chaîne numérique à être totalement

La résolution de la 3D fait que l’on passe d’un volume à des coupes (c’est le contraire du scanner), et bien évidemment cela demande une machine très puissante. Cône beam versus scanner : • moins irradiant • utilisable même chez l’enfant • adapté aux densités élevées, donc inadapté aux tissus mous • artéfact métallique moins importants • précision meilleure • moins de risques d’irradiation : de 1,5 à 12 fois moins

Nous avons assisté l’après midi à une conférence de Sandrine Dahan et Chloé Barbant sur l’Apport de l’imagerie 3D en endodontie et parodontie

• réglages spécifiques, petit champ • identification de canaux accessoires ou d’anatomie complète • anomalies de l’anatomie interne (courbure radiculaire comme au niveau des molaires maxillaires) • symptômes mal localisés associés à des dents déjà traitées • superposition anatomique non résolue par le cliché 2D • localisation d’une résorption radiculaire Les points forts du cône beam en parodontie : • limite de la rétro-alvéolaire • détection des déficits verticaux peu profonds

• détection des atteintes inter radiculaires maxillaires • détecte 100 % des lésions intra osseuses et des lésions inter radiculaires contre 71 % par la rétro-alvéolaire • maxillaire : description de la qualité osseuse Après une journée riche en apprentissage, place à la détente avec une magnifique soirée de gala au Môm, restaurant trendy du 17ème arrondissement. L’occasion idéale pour tous les participants de partager des moments de convivialité et d’échanger librement sur leur passion commune pour la dentisterie.

Quant aux contres indications… elles existent juste quand le cône beam n’est pas indiqué, selon le principe de précaution « ALARA » (As Low As Reasonably) Les points forts du cône beam en endodontie :

RÉALISATION À PARTIR D’UNE EMPREINTE OPTIQUE D’UN ONLAY COMPOSITE Jean Pierre Attal (iconographie extraite de sa conférence)

Cas de départ, fracture de la 36

Modèle numérique

Visualisation de l’occlusion

Modèle obtenu par usinage et réalisation finale

ALPHA OMEGA NEWS - N° 159 - AOUT 2013

Cas fini et controle en bouche de l’occlusion

ENDODONTIE : technique manuelle vs mécanisée. De la rotation continue à la rotation alternée. Cas clinique step by step) avec André Sebbag, ancien chef de clinique

SSÉÉMINAIRE MINAIRE AON du 12 au 25 août 2013

PRENEZ RACINES mardi 22 octobre, Pavillon Dauphine, Paris

Cancun, Mexique

Dans le cadre prestigieux de ses salons, le Pavillon Dauphine vous accueillera le mardi 22 octobre pour participer à une conférence interactive avec un casting de conférenciers internationaux. Cet évènement qui se tiendra dans un haut lieu parisien chargé d’histoire, témoin des grands changements du XXème siècle, va vous faire découvrir toutes les expériences théoriques et pratiques du Docteur L. Stephen Buchanan et du Docteur Philippe Sleiman. Un forum vous permettra de discuter des résultats interactifs de la matinée. Notre présidente de séance, le Docteur Catherine Ricci animera les débats. Nos conférenciers vous fournirons des conseils et astuces pour tous les aspects de l’endodontie. Vous aurez l’occasion de tester le matériel endodontique mis à disposition et de déguster pendant les pauses la qualité du cocktail du Pavillon Dauphine

PROGRAMME SCIENTIFIQUE SINUS : les pièges en chirurgie quotidienne et en endodontie Les pathologies ORL associées) avec Jean Marc Cohen, ancien chef de clinique

GESTION DU PATRIMOINE : optimisation des retraites et de la prévoyance) avec Nathalie Cot, Argenson Finances

Droits d’inscriptions au congrès : Membre AO à jour de cotisation 2013 ; 200 € Non membre AO à jour de cotisation 2013 : 300 €

www.prenez-racines.com


MAI 2013 Mensuel 320 rue Saint HonorĂŠ 75001 Paris

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3 Mai 2013 Mensuel 320 rue Saint HonorĂŠ 75001 Paris

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17/04/2013 Mensuel 320 rue Saint HonorĂŠ 75001 Paris

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17/04/2013 Mensuel 320 rue Saint HonorĂŠ 75001 Paris

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April 2013 Hors sĂŠrie 17 avenue du Hoggar 91946 Les Ulis _ 01 69 18 75 75

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April 2013 Hors sĂŠrie 17 avenue du Hoggar 91946 Les Ulis _ 01 69 18 75 75

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April 2013 Hors sĂŠrie 17 avenue du Hoggar 91946 Les Ulis _ 01 69 18 75 75

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Avril 2013 Mensuel 40, avenue Bugeaud 75784 Paris Cedex 16_ 01 56 26 50 00

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Avril 2013 Mensuel 40, avenue Bugeaud 75784 Paris Cedex 16_ 01 56 26 50 00

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Avril 2013 Mensuel 40, avenue Bugeaud 75784 Paris Cedex 16_ 01 56 26 50 00

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Avril 2013 Mensuel 95 rue de Boissy 94370 Sucy-en-Brie _ 01 56 74 22 31

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Avril 2013 VITA Zahnfabrik, Postfach 1338 D-79704 Bad S채ckingen _ 07761/562-0

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Avril 2013 VITA Zahnfabrik, Postfach 1338 D-79704 Bad S채ckingen _ 07761/562-0

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22/03/2013 Mensuel 320 rue Saint HonorĂŠ 75001 Paris

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22/03/2013 Mensuel 320 rue Saint HonorĂŠ 75001 Paris

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22/03/2013 Mensuel 320 rue Saint HonorĂŠ 75001 Paris

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22/03/2013 Mensuel 320 rue Saint HonorĂŠ 75001 Paris

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03/2013 Mensuel 320 rue Saint HonorĂŠ 75001 Paris

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03/2013 Mensuel 320 rue Saint HonorĂŠ 75001 Paris

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02/2013 Mensuel 320 rue Saint HonorĂŠ 75001 Paris


FĂŠvrier 2013 Mensuel 40, avenue Bugeaud 75784 Paris Cedex 16_ 01 56 26 50 00

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FĂŠvrier 2013 Mensuel 40, avenue Bugeaud 75784 Paris Cedex 16_ 01 56 26 50 00

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9 Janvier 2013 Hebdomadaire 40, avenue Bugeaud 75784 Paris Cedex 16_ 01 56 26 50 00


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Quels soins dentaires dans le futur ? Mots clés : odontologie, caries, Implants dentaires Par

Paul Cattanéo - le 12/12/2013

En matière de traitement des caries, la fraise laisse peu à peu la place à d'autres instruments moins agressifs et moins bruyants.

AVIS

D'EXPERT

-

La

médecine

dentaire

devient

plus

précise,

moins

douloureuse et moins invasive, explique le Dr Paul Cattanéo, responsable de l'innovation à l'association dentaire française. Les

progrès scientifiques

et technologiques en médecine

bucco-dentaire

améliorent la

compréhension des maladies de la sphère buccale. De même, les connaissances issues de la recherche sur les nouveaux matériaux, instruments et machines, influent considérablement sur les méthodes de travail des chirurgiens-dentistes. Ainsi, la médecine dentaire progresse. Elle devient plus précise, moins douloureuse, moins invasive. Les premières avancées sont, dès à présent, utilisées auprès des patients dans les domaines suivants: en imagerie radiologique pour affiner le radiodiagnostic. L'imagerie radiologique dentomaxillaire est un outil primordial en odontologie. Elle permet, en association avec les données cliniques, de poser le bon diagnostic des pathologies et de définir les orientations thérapeutiques les plus pertinentes pour les patients.

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DEC 2013

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Des lasers étroits et précis pour les caries Parmi les innovations dans ce domaine: • La radiographie panoramique numérisée qui permet d'obtenir sur un seul film une image globale de l'ensemble des arcades dentaires. • Les capteurs numériques intra-buccaux miniaturisés. Sans fil, ils offrent un pilotage de l'image à distance. L'utilisation de l'instrumentation conventionnelle (la pince) est souvent synonyme de stress. L'emploi des techniques piézoélectriques ou soniques permet, dans certains cas, la réalisation d'une extraction avec moins de traumatisme. Cette méthode permet de préserver la gencive et l'os grâce à la précision et à la finesse de la coupe. Autre avancée, dans le traitement des caries, pour restaurer tout en préservant les tissus dentaires. La carie est l'une des maladies humaines dont la prévalence est la plus élevée. Tout le monde est concerné et à tout âge. Entre 60 et 90 % des enfants scolarisés dans le monde et près de 100 % des adultes ont des caries qui entraînent souvent des douleurs et une sensation de gêne. Les caries et leurs complications représentent la première pathologie dentaire en France. La pratique moderne de la dentisterie restauratrice vise à préserver les tissus dentaires. Ainsi, la fraise (roulette) laisse progressivement la place à d'autres instruments moins agressifs et moins bruyants: • L'air-abrasion ou «sablage», qui s'effectue grâce à un instrument qui envoie de l'air sous pression, projetant des particules d'oxyde d'alumine. Celles-ci ne creusent la surface de la dent que si le tissu sous-jacent est déminéralisé par une carie. • La sono-abrasion, qui rend le geste plus précis grâce à un insert diamanté animé de vibrations soniques permettant d'éliminer la zone cariée de façon très sélective. - Le laser étroit et précis, dont le faisceau agit comme un «bistouri lumineux». Il permet de réaliser rapidement de nombreux traitements, aussi bien sur les tissus durs que sur les tissus mous de la cavité buccale, de manière efficace et peu invasive pour les tissus dentaires. Dans la prise d'empreinte avec l'empreinte optique pour remplacer les pâtes inconfortables et imprécises utilisées jusqu'à présent. Celle-ci s'effectue aujourd'hui grâce à des caméras intrabuccales, sorte de stylo qui permet au chirurgien-dentiste d'enregistrer, au fauteuil, la surface des dents taillées. Les données informatiques recueillies sont d'une très grande précision. Avec un logiciel spécifique, elles permettent d'élaborer un modèle virtuel puis de fabriquer la prothèse dentaire. Cette technique de fabrication assistée par ordinateur préfigure l'arrivée des «couronnes minute».

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DEC 2013

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Vers l'obtention d'une dent in vitro Aujourd'hui, les dents manquantes sont remplacées par des couronnes, des bridges, des appareils, ou encore par des implants. Avec un taux de succès de l'ordre de 95 %, il n'en reste pas moins que l'implant dentaire ne reproduit pas totalement la physiologie de la dent. Il n'a pas de pulpe dentaire, organe vital de la dent, ni de ligament parodontal qui confère à la dent une mobilité physiologique par rapport à l'os. Ces éléments manquants existeront dans l'implant biologique (la biodent). La recherche s'est donné en effet pour challenge la régénération de la dent. Une première étape, chez l'animal, voit le jour avec la mise au point d'un tissu de substitution (universités Paris-Descartes et Diderot): la greffe de pulpe artificielle dans la dent pour éviter sa dévitalisation, le défi étant à terme la régénération de l'organe dentaire. Un autre challenge concerne la «biodent». Les cellules souches permettront à terme de régénérer l'organe dentaire dans son ensemble et d'obtenir une dent in vitro qui pourra être implantée dans la mâchoire. Les premières études chez la souris sont prometteuses. Pour l'homme, ce sera évidemment plus difficile, car la dent est un organe complexe dont on n'arrive pas encore à contrôler ni la forme ni la taille, encore moins la couleur ou la direction dans laquelle la «biodent» va se former.

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