LYON PEOPLE FEVRIER 2014

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LES 15 RENDEZ-VOUS

qu’il ne fallait pas rater

N°138 - Février 2014

BARTHOLOGUE

Gaël Danic

sur le divan d’Icéo

MEGÈVE PEOPLE

Le circuit de Jean Louis Maier

BMW Polo Masters

EXCLUSIF

CHRISTOPHE COTTET-BRETONNIER

L’avocat de Toni Musulin passe aux aveux Février 2014 / Lyonpeople

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Édito

© Saby Maviel

Février 2014

Dilemne cornélien

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ui aurait pu se douter que notre président Hollande, aussi sexy qu’un pingouin manchot jouant les empereurs, aussi charismatique qu’un poulpe en fin de vie, aussi élégant qu’un roumain endimanché, aussi franc et honnête qu’un Jacques Chirac au meilleur de sa forme, puisse séduire une starlette, il est vrai socialiste ? Ne lui jetons pas la pierre cependant. Ayant tout raté depuis son accession à la présidence, il fallait bien qu’il eût quelques compensations. Mais mon propos n’est pas là ; je pense à notre belle Najat Vallaud-Belkacem qui se bat jour après jour pour que la condition féminine ne soit plus malmenée par les vilains que nous sommes. Comme elle doit être malheureuse de ce qui été arrivé à la concubine, au nom imprononçable, de François Hollande ! Je n’ose imaginer ce qu’elle doit penser de lui. Pourvu qu’elle ne démissionne pas ! Justin Calixte Lyonpeople.com n°138 - Février 2014 Sur une idée originale de Marc Engelhard et Nicolas Winckler Couverture : Didier Michalet Directeur de la publication Nicolas Winckler nicolas@lyonpeople.com Rédacteur en chef Marc Polisson marco@lyonpeople.com Journaliste Benjamin Solly benjamin@lyonpeople.com Conseillère éditoriale Françoise Petit francoise.petit@lyonpeople.com Graphiste Maquettiste Valérie Barranco valerie@lyonpeople.com Photographe webmaster Fabrice Schiff fab@lyonpeople.com. Ont collaboré à ce numéro Jean-Marc Requien, Yves Espaignet, Jean-Alain Fonlupt, Christian Mure, Alain Vollerin, Christophe Magnette, Lorène Papazian, Léhana Crochet & Laurette. Photographes Saby Maviel, Val-fpg.com, Alain Rico & Smart Angel Media Chef de Publicité Elodie Aguettant elodie@lyonpeople.com 06 11 19 04 43 Assistante commerciale Vérane Letord-Vaché verane@lyonpeople.com Agence Coyote Publiciz Bruce Mathieu bruce@lyonpeople.com 06 15 55 20 52 Supplément gratuit du www.lyonpeople.com. Impression Chirat. Ne peut être vendu. Ne pas jeter sur la voie publique. La reproduction des textes, dessins et photographies publiés dans ce numéro sont la propriété exclusive de Lyonpeople, une marque de Jetpeople.com SARL au capital de 178 030 €. RCS Lyon 493 132 252. Elle se réserve tous droits de reproduction dans le monde entier. Dépôt légal à parution. ISSN : 1952-7772. Abonnement pour 1 an = 49€. 100 000 lecteurs tous les mois Etude Médiamétrie - 05/2005

Lyonpeople est certifié par l’OJD BP 6171 - 69469 Lyon Cedex 06 Tél. : 04.72.82.97.78 Fax : 04.72.43.92.05



Sommaire Février 2014

NEWS 6 8 10 14 16 20

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La vie lyonnaise La vie politique La vie économique La vie culturelle

La vie gastronomique Brèves de comptoir

EXCLUSIF

Christophe Cottet-Bretonnier L’avocat de Toni Musulin passe aux aveux ~ 22 à 26 ~

STORY

Page 28

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Jean Louis Maier à Megève Polo Masters de Megève Dynamic View

Nicole Chevassus Le Barthologue de Gaël Danic LOU Rugby Cuisines Bernollin Shopping

VU ! 48 Les 15 soirées

qu’il ne fallait pas manquer Page 68

ET AUSSI...

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Carnet Mondain

+ d’infos sur www.lyonpeople.com


NEWS LA VIE LYONNAISE / par Marc Polisson TAM DÉMÉNAGE à Villeurbanne Installé depuis 26 ans au 37, rue Juliette Récamier dans le quartier des Brotteaux, le surplus militaire des deux Jacques (Labeye et Brunet) a fait ses bagages pour le 9, avenue Roger Salengro à Villeurbanne où il accueille ses clients sur 400 m2, soit le double de surface par rapport à la précédente implantation. Le nouveau site a permis de rapatrier également les stocks et la vente sur internet, auparavant localisés à Neyron.

CARLA ET NICOLAS SARKOZY Bain de foule et saucisson chaud A l’issue du concert de Carla Bruni, le 22 janvier dernier, Georges Fenech, Nora Berra et Michel Havard ont accompagné Sarkozy dans les loges pour féliciter l’ex-Première dame au sortir de sa prestation. Une entrevue intimiste d’une demi-heure tout au plus, avant un départ vers la presqu’île pour des agapes conviviales au restaurant « Un moment à part », tenu par JeanChristophe Paillet, le compagnon de l’ancienne secrétaire d’Etat à la Santé. Devant l’établissement, une cinquantaine de fans les attendait. « Je n’ai pas une passion particulière pour Nicolas Sarkozy et je venais plutôt pour interviewer Carla », nous confiait le journaliste people Laurent Argelier (MFM) qui a décidément ses entrées partout. « Il a été objectivement très sympathique et nous avons parlé de son fils Pierre que j’ai reçu dans mes émissions. » Le dîner a été organisé de main de maîtresse par la vice-présidente du club des Amis de Nicolas Sarkozy, « à la demande du cabinet de Sarkozy », précisent certaines sources. A noter que le restaurant n’a pas été privatisé pour l’occasion. BS Reportage complet sur www.lyonpeople.com / rubrique Politique

PHILIPPE MONTANAY Il a fait le grand saut

Durant une petite année sabbatique, il a consulté à tout va ses copains pros Victor Bosch, Philippe Vorburger, Christophe Breton et a eu tout le temps de réfléchir à son avenir professionnel. Qu’on se le dise : Philippe Montanay is back ! Comme nombre de ses anciens collègues de TLM (Régis Guillet, Stéphane Cayrol…) qui se sont mis à leur compte, l’ancien présentateur a décidé de mettre à profit ses connaissances dans les domaines de la communication et de l’audio-visuel. En effet, au grand dam de ses amis (Franck Girardet en tête), Philippe n’envisage pas son retour à la chanson. Avec sa nouvelle structure lancée le 17 janvier 2014 et baptisée Maniac Média, il propose ses services – seul ou en équipe – en termes d’animation de débat, de colloque, de séminaire et de présentation de soirée. Dans le domaine de la production vidéo, il intervient dans le conseil et la création de contenus vidéo tous types de supports (sites web, réseaux sociaux TV), appuyant ses connaissances techniques d’un accompagnement en matière de ligne éditoriale. Ovalgreen, InterMédia, Lusso, Pack Event Organisation… sont parmi les premiers à lui avoir donné la main pour le grand plongeon !

LES RIS DE VEAU de Caroline Auclair La Caro, toujours dans les bons coups ! Le club du ris de veau réunit cet hiver chaque dernier vendredi du mois les amateurs pour un déjeuner spécial concocté par le chef du Chalut, le resto de l’Axotel à la Confluence. MarieClaude Bernard propose un menu composé d’un feuilleté au ris de veau puis de la fameuse cassolette, œufs à la neige, vin et café compris à 53 euros. A partager en table d’hôte ou en duo. Réservation pour les 28 février et 28 mars au 04 72 56 07 69. En avril, mai et juin, ce sera au tour des fans de bouillabaisse de s’attabler chez Roland Bernard.

6 parrains pour OVALGREEN 2014

RUE MERCIÈRE Avis de recherche

MAI 2014

04 72 82 97 78 6

Lyonpeople / Février 2014

Photos réalisées sans trucage dans le bassin olympique de la piscine de Vaise

Photos © Fabrice Schiff

Jean-Claude Pietrocolla et Gaëlle Viegas ont dévoilé dans les salons du casino Lyon Vert le pack de rugbymen qui accompagneront les golfeurs sur les parcours du Gouverneur, les 19 et 20 juin 2014 : Lilian Camberabero, Jean-Michel Aguire, Yann Delaigue, Sylvain Marconnet, Yannick Jazzions et Imanol Harinordoquy. Ovalgreen fait partie des rendez-vous les plus attendus de la saison golfique que nous vous présenterons dans notre dossier spécial Golf à paraître en mai.

Dans le cadre du numéro spécial que nous préparons sur la rue Mercière, nous sommes à la recherche de photos des commerces et restaurants suivants : La Timbale (n°5), Gamba’s House (n°9), L’Haricot (n°31), Little Italy et La Boucherie (n°33), New York Street (n°35), Pettinature di Sergio (n°40), Attitudes Shop et Music Land (n°42), L’Alcatraz (n°44), Façade Café (n°45), La Boulangerie (n°46), Le Fou du Roi (n°50), La Timbale et La Tosca (n°51), La Voile Bleue (n°52), Le Piano (n°53), Le Cicéron et La Cantine (n°54), Le Petit Pub (n°56), Time Zone et La Chope d’or (n°57), Rêve de sable chaud (n°58), Le Saint Louis (n°61), Serrurerie Jacquet (n°62), Linecol Barber (n°63), Le Procope (n°68). Merci de me contacter par mail : marco@lyonpeople.com ou Tel 04 72 82 97 78



NEWS LA VIE POLITIQUE / Par Benjamin Solly

Cyrille Isaac-Sibille

Eric Pommet

Véronique Sarselli

Muriel Coativy Michel Chapas

STE-FOY-LES-LYON Le bal des égos

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ans les familles comme dans les majorités municipales, les guerres de succession font souvent rage. Notamment lorsque le patriarche ne règle pas en amont la question sensible de l’héritier. Il ne s’agit pas de jeter la pierre au maire sortant Michel Chapas. Il n’est en rien un monarque de droit divin qui adouberait son dauphin, guidé par son seul bon vouloir. A 69 ans, l’édile fidésien assure avec sagesse qu’il « faut savoir passer la main. » Le choix de son successeur a donc incombé à l’UMP du Rhône qui a investi son adjointe aux affaires sociales Véronique Sarselli comme candidate officielle du parti pour les municipales des 23 et 30 mars prochains. L’épisode a affolé les sismographes de la politique locale et fait trembler la très discrète et très chic colline de Ste-Foy. En effet, ce passage de témoin s’est fait avec pertes et fracas, particulièrement du côté de Gilles Assi, élu municipal depuis 1983. Pourtant premier sur la ligne de départ au regard de ses états de service, le fidèle 1er adjoint à l’urbanisme des trois mandats de Chapas n’a pas été retenu lors de son grand oral devant la commission d’investiture de l’UMP. « Sarselli a été la meilleure dans cet exercice », expliquaient alors les membres de l’appareil, qui ont

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Lyonpeople / Février 2014

Monique Cosson

A l’issue de son troisième mandat et après 19 ans passés à la tête de la municipalité fidésienne, Michel Chapas (UMP) quittera son fauteuil de maire en mars. D’une discrétion proverbiale, l’édile pensait-il que son départ ouvrirait la boîte de Pandore ? Décryptage.

tranché le nœud gordien le 10 juin dernier. Qu’importe, Gilles Assi a devancé le parti qui l’a aujourd’hui exclu pour annoncer sa candidature, emmenant dans son sillage bon nombre d’adjoints et d’élus de la majorité sortante. Les plus retors auront vu dans cette mise à l’écart la main ferme de Philippe Cochet. Le président de la fédération UMP du Rhône était peu disposé à laisser les clés de la commune à celui qui est aussi vice-président délégué à la préservation des espaces naturels du Grand Lyon. « Je m’engage à soutenir le candidat de la droite et du centre qui briguera la communauté urbaine», rappelle de son côté Sarselli. Difficile d’obtenir autant de garanties de Gilles Assi, qui a participé à l’exécutif Collomb au conseil communautaire. C’est sur cet angle très politique que la candidate de l’UMP a décidé de porter le fer. Il faut être différenciant, coûte que coûte, pour marquer ses spécificités. Car si Véronique Sarselli porte un programme autour de quatre thèmes majeurs (la place de la ville dans la future métropole lyonnaise, la question des finances publiques, la sécurité et l’attractivité de la commune), on retrouve peu ou prou les mêmes intentions chez son concurrent. Les deux candidats issus de la majorité

municipale partagent également le même impératif : ne pas augmenter les taux d’imposition. Un préalable porté par le centriste Cyrille Isaac-Sibille, qui sera lui aussi sur la ligne de départ en mars prochain. Ce chrétien-démocrate bien connu des fidésiens, qui était passé tout prêt de l’exploit en 2008 avec 34% des voix au 2nd tour, vise plus qu’un accessit. Aucun des trois ne devrait se retrouver pour une alliance d’entre-deuxtours, chacun jouant de sa légitimité. Même si la commune est une rente pour la droite, la gauche n’a pas su profiter de ce capharnaüm. La section locale du PS a soutenu l’écologiste Monique Cosson, quand la fédération départementale prenait fait et cause pour le partenaire radical de gauche Eric Pommet. « L’affaire est entendue », nous a confié le Premier fédéral David Kimelfeld. Une candidate pourrait bien tirer son épingle du jeu. Il s’agit de Muriel Coativy, tête de liste du rassemblement Bleu Marine. Cette ancienne avocate, qui s’affichait aux côtés de Cyrille Isaac-Sibille aux municipales de 2008, a rejoint le Front National il y a deux ans. Cette dernière axe sa campagne autour de la famille. Au total, ils sont une demi-douzaine à être dans les starting-blocks fidésiens. Abondance de biens nuit parfois.

Photos : Fabrice Schiff & DR

Gilles Assi



NEWS LA VIE ÉCONOMIQUE / par Yves Espaignet

www.lyon-actueco.com Véronique Garnodier, PDG de « Charlott’lingerie ». Pour les 20 ans de son entreprise, elle se lance un nouveau défi économique.

Photos : Fabrice Schiff & DR

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Les clés de la réussite de « CHARLOTT’ »

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n présentant sa logique de développement, souriante, la voix déterminée, Véronique Garnodier, présidente-fondatrice de l’entreprise Charlott’lingerie affirme : « J’atteindrai mes objectifs.» Sa société, « leader » de la vente à domicile de lingerie féminine en France, va fêter ses 20 ans et désormais la tenace chef d’entreprise vise l’international pour vivre une nouvelle « success story ». En effet, elle ambitionne de multiplier par 3 son chiffre d’affaires (objectif 100 millions d’euros en 2018). Pour remporter ce spectaculaire challenge, son réseau commercial sera renforcé par 6000 conseillères commerciales. Dans le monde économique, cette PME lyonnaise de 35 personnes fait grand bruit car elle témoigne de la démarche d’une dirigeante dont la remarquable stratégie de développement, affirment ceux qui se sont penchés sur son modèle d’action, a conduit à l’essor régulier d’une société primée pour ses résultats et son extraordinaire rentabilité. Toute la logique d’action de Véronique Garnodier repose sur une stratégie de vente reprenant l’école américaine de la rencontre à domicile d’un groupe de consommateurs intéressés par les produits présentés. Responsable d’une équipe

de conseillers médicaux, ayant déjà une expérience entrepreneuriale, elle décide d’appliquer cette méthode pour un produit non encore présenté et découvre que le seul créneau libre est celui de la lingerie féminine. En 1994 commence une aventure… « Je croyais en ma démarche. J’ai créé ma propre collection, utilisant même ma cuisine pour réaliser des teintures et j’ai voulu tout de suite une équipe commerciale » rappelle-t-elle. Les trois premières années furent difficiles mais elle n’abandonne pas. Très vite, elle a compris la nécessité d’avoir une équipe de stylistes avec elle. Elle se doit également de trouver des fournisseurs pour tenir ses prix car son positionnement est de présenter des produits de luxe à un tarif attractif. Son offre trouve un écho grandissant. Alors l’entreprise se développe avec des recettes financières dont la courbe suit en parallèle celle de la dimension de sa force commerciale. Aujourd’hui, Charlott’lingerie réalise un chiffre d’affaires de 32 millions d’euros. Son siège de Chaponost assure la création et la conception de ses modèles ainsi que la logistique. Mais l’atout majeur se trouve dans sa capacité de vente avec plus 3700 conseillères commissionnées et 180 000 hôtesses assurant l’organisation des rencontres

pour un public d’amies : « Nous avons ainsi près de 2 millions de clientes car notre rythme est de 400 réunions de vente par jour ». Les secrets de sa réussite ont été analysés par le cabinet franco-britannique Elton&Pickford, cabinet spécialiste de l’innovation de modèle économique qui considère que cette PME tout en limitant ses charges a su se dégager un marché de masse parfaitement ciblé (98% de femmes). Ayant inventé le réseau social de proximité « avant internet et facebook », comme s’amuse à le dire Véronique Garnodier, son entreprise a vite pris le virage de l’interactivité en 2012. Désormais chaque conseillère a son propre site internet de présentation des collections, autorisant des achats 7 jours sur 7. Une application mobile a été lancée début 2013. Aussi pour tenir l’accroissement du rythme des ventes et l’indispensable immédiateté des livraisons, Véronique Garnodier a ouvert en 2013 de nouveaux locaux sur son site en multipliant par 3 la surface de son service logistique. Elle a embauché une directrice commerciale pour l’international car elle sait la nécessité d’adapter en permanence ses structures d’action pour tenir ses objectifs.

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« ENOVA » Le pari de l’innovation en Rhône-Alpes Il faudra suivre de près le déroulement de la première édition du salon « Enova » de Lyon (12 et 13 février à la Cité Internationale) car il ambitionne de révéler le poids économique d’un domaine peu connu, celui des technologies de l’électronique et de l’optique en Rhône-Alpes. La réussite des salons « Enova » de Paris a incité GL Events à prolonger cette manifestation entre Rhône et Saône. Plus de 145 exposants, regroupant notamment des acteurs majeurs comme le CEA, le pôle Minalogic de Grenoble, le pôle Optique de Saint-Etienne, l’Insa de Lyon, vont participer à ce rendez-vous professionnel devant attirer plus de 1500 personnes, essentiellement des ingénieurs et dirigeants d’entreprise. « Nous avons fait le choix de Lyon, pour la centralité du site en raison de la diversité des entreprises et partenaires. Le salon vise à montrer les réalités industrielles et universitaires dans le domaine de l’innovation technologique » confie Thierry Guermonprez, directeur d’Enova. Un secteur majeur qui pourrait s’ouvrir lors de la seconde édition en 2016 à d’autres domaines technologiques.

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ASPAWAY ARRIVE À LYON La société spécialiste de l’hébergement et du « cloud computing » (archivage de données numériques) ouvre sa première agence régionale à Lyon. Un choix stratégique qu’explique Michel Théon, PDG d’Aspaway par un rapprochement avec les entreprises locales et les partenaires professionnels (une mesure indirecte de l’attractivité des pôles de compétitivité). SYNERGIEBAT PREMIÈRE Nouvel événement professionnel lyonnais qui se veut un salon inédit dans le domaine du bâtiment. Les acteurs « du concepteur au bâtisseur » veulent en se regroupant sur la thématique de l’innovation, (notamment dans le domaine énergétique) attirer près de 10 000 visiteurs lors des journées des 6 et 7 février à Eurexpo.



NEWS LA VIE ÉCONOMIQUE / par Christophe Magnette

PRIX ENERGIES CITOYENNES DE COFELY En vert et contre tout !

Récompenser les stratégies énergétiques initiées par les collectivités locales et territoriales, tel est l’enjeu de la 5ème édition des Prix Energies Citoyennes (PEC), initiées en 2010 par Cofely (groupe GDF Suez) et son Directeur des relations institutionnelles, Marc Fraysse.

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n quatre années d’existence, les Prix Energies Citoyennes sont devenus une référence pour les collectivités locales et territoriales. Les lauréats de ce prix en sont fiers : ils peuvent ainsi démontrer à leurs concitoyens tous les efforts qu’ils font pour améliorer leur qualité de vie au quotidien. » Entré au sein d’Elyo Sud-Est en 2006 (qui devient Cofely GDF Suez l’année suivante), Marc Fraysse se plaît donc, « à faire le tour de l’Hexagone à la rencontre d’élus enclins à faire de la société de demain, un monde responsable et citoyen. » Rencontres, forums, états généraux, la création des PEC s’imposaient presque de facto : « Il fallait une vitrine qui récompense des initiatives locales souvent novatrices, souligne l’ancien député de Villeurbanne. Questions liées aux réductions de consommation énergétique, relatives aux phénomènes de pollutions et de baisse des coûts, les candidats aux PEC ne parlent plus seulement de politiques énergétiques mais interviennent bel et bien sur le développement économique et les créations d’emplois inhérentes aux stratégies environnementales ». Une autre tendance se fait également jour à en croire Marc Fraysse : « Nous constatons un engagement très fort des communes de moins de 20 000 habitants. Ces dernières font preuve d’initiatives et d’une grande ouverture d’esprit. »

Un engagement pour le « mieux vivre ensemble » Quid de l’édition 2014 ? « Nous gardons évidemment un concept qui gagne (voir encadré). Seule entorse cette

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année, la modification du calendrier afin de ne pas être en butte avec les élections municipales. » Question de neutralité souligne-t-on chez les organisateurs qui à cet effet ont désigné Gilles Berhault, président du Comité 21, à la tête du jury 2014. « Nous aspirons à mobiliser toujours davantage de candidats (entre 80 et 150 en moyenne), assure Marc Fraysse et ce, nonobstant la relative complexité du dossier de candidature ». Une difficulté à contourner qui démontre qu’il ne s’agit en aucun cas d’un prix de complaisance. La construction de la Ville intelligente prend évidemment en compte les énergies renouvelables mais également les transports, l’amélioration de l’habitat, des espaces verts etc… tout cela dans un esprit de performance énergétique. « Et vous savez quoi ? Chaque année nous sommes stupéfaits par l’avant-gardisme des projets qui nous sont soumis. » Pour l’heure, le Grand Lyon, Sathonay-Camp, Villefranche-surSaône et Lamure-sur-Azergues sont parmi les très rares collectivités Rhodaniennes à avoir trouvé grâce aux yeux du jury. Seront-elles rejointes au palmarès des PEC par d’autres organismes du 69 ? Réponse le 10 juillet !

DATES CLÉS : 3 • 30 mai 2014 : clôture des remises de dossier ; • 18 juin : délibération du jury ; • 10 juillet : remise des prix au sein du Conseil économique, social et environnemental (CESE).

LE JURY 2014 DES PRIX ENERGIES CITOYENNES : Gilles Berhault, président Catherine Chabaud, marraine des PEC et Vincent Baholet, Sylvie Faucheux, François Grosdidier, Serge Lepeltier, Denis Merville, Hugues Perinel, Christian Pierret, Jérôme Safar, Marc Teyssier d’Orfeuil et Olivier Régis. Qui peut concourir ? L’ensemble des collectivités françaises (communes, groupements de communes, structures intercom-munales, départements, régions etc.) peuvent le faire.

CATÉGORIES RÉCOMPENSÉES : 4 • inférieure à 20 000 habitants ; • entre 20 000 et 100 000 habitants ; • supérieure à 100 000 habitants ; • collectivités territoriales. Dossier de candidature téléchargeable sur le site : www.energies-citoyennes.fr ou sur simple demande par mail à l’adresse suivante : energies.citoyennes@cofely-gdfsuez.com



NEWS LA VIE CULTURELLE / par Jean-Alain Fonlupt Si en moins de dix ans « Piano à Lyon » a su s’imposer comme une structure indispensable à la programmation et la diffusion pianistiques et rejoindre les institutions musicales lyonnaises, ce n’est évidemment pas un hasard. La qualité des artistes invités, l’attention portée à tous les publics, l’accueil réservé aux concertistes… doivent beaucoup à Jérôme Chabannes, créateur de ces rendez-vous d’exception. Rencontre…

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PIANO A LYON Stars du clavier

Photos : Oram S. Dannreuther & DR

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u’on ne s’y trompe pas, derrière le sourire charmeur de ce quadragénaire aux allures de perpétuel adolescent, se cache un être décidé qui gère avec une égale conviction la complexité des choix artistiques et les contraintes de gestion. Artiste lui-même, il sait jouer de la séduction sans ostentation et aborder l’univers musical avec juste ce qu’il faut d’admiration et d’objectivité pour y puiser sa part de rêve et sa part d’exigence. Pianiste classique de formation, il rejoint à Paris l’agent artistique Musicaglotz, se frotte à la production de disques chez Sony avant d’être nommé responsable du festival de l’Emperi. Lyonnais d’origine, il retrouve sa ville, fréquente assidûment les concerts et découvre la Salle Molière, petit théâtre à l’italienne, où il imagine qu’une vraie saison de piano pourrait élire domicile. En 2005, il crée «Piano à Lyon» avec Roland Bernard, sénateur-maire d’Oullins. Aujourd’hui disparu, c’est son homonyme (viceprésident du Grand Lyon et PDG du groupe Axotel) qui préside la structure et continue de l’accompagner avec une indéfectible fidélité. En pleine élaboration de sa 10e saison, Jérôme Chabannes jette un regard à la fois enthousiaste et lucide sur l’évolution de son «entreprise» artistique. Si le succès est toujours là, malgré l’inévitable paramètre de la crise, il reste vigilant sur la participation concrète de la Ville de Lyon qui met à disposition la Salle Molière actuellement en réfection, avantageusement remplacée par la Salle Rameau. Les plus grands noms du clavier se produisent à «Piano à Lyon». De Martha Argerich à Alexandre Tharaud, de Cédric Tiberghien à Wilhem Latchoumia, de Jean-Philippe Collard à Michel Dalberto… tous sont venus jouer leur répertoire de prédilection. «Piano à Lyon» c’est aussi un tremplin pour les jeunes concertistes - récemment Daniil Trifonov - et la production de premiers enregistrements comme celui de Bertrand Chamayou devenu l’un des meilleurs représentants de sa génération. Sans vouloir à tout prix filer la métaphore musicale, la riche partition «Piano à Lyon» est ponctuée d’accélérations émues et de plages d’harmonie qui donnent à l’ensemble le rythme et l’intensité des belles œuvres. Surprise, lorsque le violoniste Renaud Capuçon, choisit d’officialiser ses fiançailles avec Laurence Ferrari à la fin d’un récital Salle Molière. Emotion, quand le grand maître Aldo Ciccolini (80 ans) vient quatre jours de suite travailler son piano à domicile. Inoubliables, les liens d’amitié et de fidélité tissés avec des «stars du clavier» comme Martha Argerich, Nelson Freire, Jean-François Zygel… Un excellent bilan qui s’étoffe encore cette année du partenariat avec Radio France, la collaboration avec des institutions régionales (Opéra de Saint-Etienne, Festival de la Chaise-Dieu)… et la pertinence des talents invités sur la dernière partie de saison comme Plamena Mangova, Adam Laloum (nominé aux Victoires de la Musique), Elisabeth Leonskaja ou le trop rare Stephen Hough… Salle Rameau - 29, rue de la Martinière - Lyon 1er 04 78 47 87 56 - www.pianoalyon.com

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LA TOURNEE DU TRIO Rire, enfin ! Clown

En ces temps où l’humour déclenche plus de rictus que de rires et où nos zygomatiques sont pris en otage de ricanements «hyèneux», il est urgent de se gondoler sans renoncer aux quelques convictions qui nous font encore partager le «propre de l’homme». Et si le trio Arnaud Tsamere/ Baptiste Lecaplain/Jérémy Ferrari est infernal, c’est dans le rythme de l’impertinence. Présentés sur un même plateau, les trois humoristes délirent, déconnent, provoquent aussi, sans une once de mépris… Ouf, on peut rire, enfin, sans se salir les oreilles ! Et c’est parti pour 2h30 d’un spectacle articulé autour de trois univers, de trois personnalités qui loin de se télescoper composent au contraire dans leurs différences, un percutant «Tour de l’humour». Tsamere, dans «Chose promise», décline sa folie douce en modeste professeur d’économie propulsé sur scène pour tenir une hasardeuse promesse, Lecaplain, dans «Baptiste se tape l’affiche», enchaîne les situations loufoques avec une énergie contaminante, Ferrari, avec son «Hallelujah Bordel !», prouve que l’on peut s’interroger sur les religions, jusqu’à la provoc, sans jouer les snipers fous… C’est bon de rire ! A la Halle Tony Garnier - Le 26 février à 20h.

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Lyonpeople / Février 2014

«LE CHIEN DES BASKERVILLE» Sherlock Holmes a bonne Minne ?! On découvre près du cadavre de Sir Charles Baskerville défiguré par l’effroi, d’énormes empreintes de pattes. Il n’en faut pas plus pour raviver la légende du molosse sanguinaire… Pour élucider ce mystère et la soudaine accumulation d’étranges événements, on fait évidemment appel au plus célèbre des détectives : Sherlock Holmes (et son cher Dr. Watson). On a tous frissonné à la lecture du roman de Conan Doyle… Au théâtre, c’est le «sculptural» présentateur de «Fort Boyard», Olivier Minne, qui endosse le costume du brillant enquêteur, entouré de huit comédiens. Théâtre Tête d’Or jusqu’au 28/02 et du 18 au 29/03/2014



NEWS LA VIE GASTRONOMIQUE / par Alain Vollerin

Photos : MP

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LES 40 ANS DU BISTROT DE LYON Bistrot, vous avez dit bistrot ?...

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aviez-vous que l’éditeur Jacques Glénat était le neveu d’André Cottavoz dont l’œuvre sera présentée à partir du 7 février, à Vourles, à l’initiative de Michel Régnier, adjoint à la Culture? Jacques Glénat compte aujourd’hui en France parmi les éditeurs qui produisent les livres les plus passionnants et les mieux conçus. Pas étonnant qu’il ait fait appel à Dominique et Alain Vavro, qui avaient signé pour lui l’admirable hommage à la maison Bernachon. Oh ! L’admirable collection « le Verre et l’assiette ». 40 ans rue Mercière. Qui l’eut cru ? Quelle ténacité de la part de Jean-Paul Lacombe, alors associé à Jean-Claude Caro ? Jean-Paul Lacombe serait le roi de la recette de bistrot. Ici, vous en trouverez 40. La cuisine de Jean-Paul Lacombe est bonne. Au diable le blabla, les honneurs, les pouvoirs, les rivalités,

les fâcheries, la coquetterie outrecuisante de certaines dames, le prix du sel ou des allumettes, les vapoteurs pour l’instant impunis et arrogants, la muflerie de François Hollande qui ne sait comment virer Valérie Trierweiler de la Lanterne. Pauvre François, il était resté sur une vieille idée qui voulait que ce soit les aristocrates que l’on mette à la lanterne. 40 déjà, la rue Mercière a bien changé. Elle est aseptisée. Est-ce vraiment un bien ? Alain et Dominique Vavro n’ont rien omis. Paul Bocuse est là, superbe imperator. Que deviendra la cuisine lyonnaise dans le monde, le malheureux jour où Paul Bocuse ne sera plus parmi nous ? A Lyon, l’histoire repasse les plats, mais, ils ne sont pas toujours pleins, et souvent, de nombreux convives manquent à l’appel. Quel plaisir de revoir les visages de Christian Bourillot, de Jean-Louis Manoa, d’Alain

Chapel, de Bernard Frangin qui avait une toute autre définition du mot bistrot. Qui se souvient de Dominique Fessetaud, le petit-fils du célèbre critique d’art Marius Mermillon ? Et, de Madame Camille, à l’enseigne du Bidon 5, où déjeunait le sculpteur Alain Roche ? Anecdotes que vous retrouverez dans le spécial « Rue Mercière » de Lyon People à paraître en juin 2014. Mais recentronsnous. Jean-Paul Lacombe est un excellent cuisinier. Essayez son sabodet poché au vin, son Parmentier de joue de bœuf à l’estragon, son suprême de volaille au vinaigre, ses œufs à la neige et aux pralines, etc. Les textes sont de François Mailhes, les photographies de Camille Moirenc.

NEWS/02

Olivier Paget (Le Fleurie et l’Ame Sœur) et qu’Éric Hubert (Musées Saint Pierre et Gadagne)ont solennellement rendu leur seconde plaque.Nous enquêtons pour savoir si des petits malins sont passés entre les mailles du filet… Du sérieux toujours quand le trésorier Joseph Viola le rapport financier (les comptes du pays sont dans le rouge, ceux des TBL dans le vert fluo). De nouveaux partenaires (Comptoir de la Caisse, Chapoutier, Saint Géron, Syloc…) participent désormais à l’effort de guerre. Comptes approuvés à l’unanimité. Enfin les artisans d’art peuvent désormais bénéficier du label de l’association. Parmi les premiers sélectionnés le graveur MOF Nicolas Salagnac et le tapissier MOF Jean-Michel Bitch. Du potache quand il s’agit de distribuer des médailles - la marotte de Christophe - aux anciens combattants des fourneaux lyonnais à commencer par le joyeux Jacky Marguin (le père de…), en passant par l’incontournable Colette Sibilia et en finissant par le fort en gueule Bernard Constantin. Standing ovation pour ces trois grands noms de la gastronomie lyonnaise qui prennent l’affaire avec fierté et humour. De l’émotion et du recueillement à l’instant de l’hommage rendu par le président Laurent Bouvier à Olivier Belval

et aux chefs disparus au cours de l’année 2013. Pas une mouche ne vole. Total respect. A l’ordre du jour également, la sortie de l’édition 2014 du Guide des Toques Blanches Lyonnaises concocté par Hervé Bal, la signature d’une convention avec le lycée Rabelais de Dardilly et l’intronisation de trois nouveaux chefs – sur une douzaine de postulants - à savoir Maurizio Bullano (Due Lyon 9), Anthony Keravec (Jour de Marché - Lyon 6) et Nadir Kaced (Le verre et l’assiette - Lyon 9), tous trois titulaires du diplôme de Maître Restaurateur. MP

TOQUES BLANCHES Intronisation de trois nouveaux cuisiniers Les assemblées générales des Toques Blanches Lyonnaises sont un concentré de sérieux, de potache et d’émotion. La dernière en date qui se tenait lundi 20 janvier 2014 dans les salons du Sofitel Bellecour n’a pas échappé à la règle. Du sérieux quand, de sa voix de stentor, Christophe Marguin apostrophe - par contumace – les éternels absents menacés d’exclusion définitive pour non-participation aux activités de l’association. « Des mesures vont être prises ! » assène-t-il tandis que l’avocat Frédéric Gutton énonce que les statuts ont été toilettés dans ce sens : trois absences non justifiées, et hop du balai ! Du sérieux encore avec la nouvelle loi sur le non cumul des mandats (Gégé devrait en prendre de la graine !). Un chef TBL ne peut plus poser la plaque de l’association sur tous les établissements dont il est propriétaire. C’est ainsi qu’

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Lyonpeople / Février 2014

Editions Glénat - Broché, couverture integra à rabats. 256 p. Format 23,6 x 19,3 cm. 29 €

Le bureau des TBL et les trois impétrants


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Photos : Fabrice Schiff & Alain Rico

NEWS LA VIE GASTRONOMIQUE / par Nadine Fageol

PLÉTHORE ET BALTHAZAR Pléthore de nouveautés

Avec Pléthore et Balthazar, on assiste au retour en force de Fabien Chalard (Comptoir de la Bourse) qui, associé à Vincent Galy, relance la rue Mercière avec un établissement adapté aux multiples codes de consommation actuels. Un endroit que l’on pourrait qualifier de Négociants du XXIe siècle, version décomplexée. Flacons.

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’oreille vissée au téléphone, Fabien Chalard navigue entre les cuisines et le bar. Encore un peu sur la réserve, l’associé Vincent Galy est derrière le bar, « conçu dans l’esprit d’une table d’hôtes ou à chaque heure de la journée une proposition s’offre à vous ». Café matinal, plat du jour arrosé d’une dantesque carte de vins et par conséquent bar à vins au before comme à l’after avec tapas 7 jours sur 7. Sans omettre le salon de thé de l’aprèsmidi harangué par un diabolique chariot de desserts griffés Bernachon, Bouillet et Pralus, « quand on ne sait pas faire, mieux vaut prendre le meilleur ». Et cerise sur le gâteau, une épicerie fine où se procurer la charcuterie Sibilia, les fromages… Non, vous ne rêvez pas. Voilà pour l’idée. Pléthore pour la pluralité de l’offre et Balthazar pour l’amour inconsidéré des 450 flacons exposés en vitrines à l’instar de joyaux. En alternance avec un habillage de tissu tartan et de confortables fauteuils à l’imprimé pied de coq géant, l’ensemble distillant une plaisante atmosphère cosy newlook. Pléthore & Balthazar, appelons le Pi and B, c’est encore un lieu à espaces multiples. Pour faire simple une

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petite boîte, le bar à vins et alcools flanqué de son corolaire le salon de réception, dissimulés dans une seconde boîte toute vitrée correspondant à la salle de restaurant à laquelle viendra se greffer aux beaux jours une terrasse orientée sur la place des Jacobins avec transats et canapés, histoire de se faire bronzer les gambettes sur un goût de Limoncello. Fabien Chalard qui en pince grave pour la cuisine au point d’avoir fait installer une mûrisserie de viande cette dernière estampillée Olivier Metzger ou l’Hermès du genre, et Vincent Galy, ex pro de marketing sportif (OL Sportfive - Toulouse FC), l’associé au carnet d’adresses du genre mazette ; autre signe distinctif et volontaire du tandem, s’être adjoint une équipe de choc. Meilleur ami de Vincent, l’homme du Palégrié, le chef Brice Lambert, (Guy Savoie à Paris, sous-chef de Daniel Boulud à Singapour) ose le homard cru en sauce gribiche et rappe la tapas de raclette de copeaux de truffe pour quelques euros. Ajouté aux deux sommelières, l’adorable et infatigable Norbert (Gagnaire, Troisgros, Blanc) un temps perdu en zinguerie au Confluent pour mieux revenir comme directeur de salle vers ce qui se fait ce de mieux. Dans l’immédiat on recommande, et le Tout Lyon qui n’en perd pas une miette de défiler en repérage. PLÉTHORE & BALTHAZAR 72, rue Mercière, Lyon-2. Tél. 04 72 16 09 21 Ouvert 7 jours sur 7 de 8h à 1h du matin. Café : 1,60 €. Menu déjeuner de 17 à 20 €. Tapas de 2,50 € à 4 €. Plat de 10 à 45 €



NEWS BRÈVES DE COMPTOIR / par Marc Polisson

Photos : DR

NEWS/01

NICOLO ET MARIA

Pastas, pizzas, dans la vérité

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oute la cuisine que nous aimons, dans le respect de l’Ospitalita Italiana… Nicolo et Maria ont beaucoup de qualités, et particulièrement, celle d’avoir révélé aux amateurs lyonnais de vin blanc, le Est ! Est ! Est ! di Montefiascone. Je vous le recommande chaleureusement. Demandez-leur l’origine de ce nom étrange. Parmi les talents de Nicolo, la décoration, la maçonnerie. Quel changement, depuis le mois de juillet ! Personne ne peut reconnaître l’ancien Vivaldi. Tout est plus clair, plus propre, plus ouvert. Nicolo a réussi son pari. En plus, le nouveau four est arrivé. Une merveille. Comme la terre, il tourne, et les pizzas aussi. NEWS/02

En cuisine, nous avons salué les enfants Giuseppe, et Salvatore qui vient d’arriver de Viterbe, près de Rome, il y a quelques semaines avec sa fiancée, Federica. La cuisine italienne ne se fait pas dans l’abondance de graisse, de beurre, de sauce tomate, mais dans l’élégance et la rigueur qui font honneur à la distinction de tout véritable italien. Désormais, Nicolo et Maria peuvent honorer à chaque service 65 couverts. Quelle énergie ! Ils continuent aussi à répondre aux demandes de pizzas à emporter. Ici, on travaille en famille pour une efficacité totale. Quand, elle n’est pas à l’école, Clara renforce en salle, l’équipe familiale. Nous

fûmes les premiers à ressentir le talent de Nicolo et Maria. Nos bonnes ondes ne nous ont pas trompés. La Chambre de Commerce Italienne vient de les honorer de la distinction suprême et très enviée « Ospitalita Italiana ». Une belle aventure commence, ici tout est positif, autour d’une revendication d’un savoir-faire de terroir. Attention, ouvert le samedi soir.

CA 2,5 millions d’euros Daniel et Denise - Joseph Viola Café des Fédérations - Yves Rivoiron CA 898 500 euros La Meunière - Jean-Louis Gelin CA 500 000 euros Chez Brunet - Gilles Maysonnave CA 465 000 euros Le bouchon des filles - Isabelle et Laura CA 452 500 euros Chez Hugon - Arlette Hugon CA 379 000 euros CA 369 000 euros Le Café du Peintre – Florence Périer

ANNIVERSAIRE DU PRINCE ALBERT Café du Pond

TÉLEX

BOUCHONS LYONNAIS Leurs meilleures recettes Le Progrès Economie a publié un dossier consacré au business des bouchons lyonnais. Notre confrère Franck Bensaid a plongé dans le tiroir-caisse de 8 établissements emblématiques. De la grosse monnaie.

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Après avoir été hospitalisé une quinzaine de jours début janvier à la clinique protestante, Paul Bocuse se repose dans une maison de rééducation de la région. *** Une fois remis sur pied, il pourra aller inaugurer son nouvel établissement, un Ouest Express, entièrement repensé, qui a ouvert ses portes début janvier à Villefranche-sur–Saône. *** La disparition du chef Olivier Belval a bouleversé ses amis des Toques Blanches Lyonnaises qui lui ont rendu un bel hommage en l’église de la Rédemption (lire page 74) et lors de leur assemblée générale qui s’est tenue dans les salons du Sofitel Bellecour (compte-rendu complet dans la rubrique Gastronomie du www.lyonpeople.com).

Alain Vollerin – Guide Bien manger à Lyon

Vivaldi. Pizzeria et restaurant de Nicolo et Maria 49, avenue Berthelot - Lyon 7e. 04 78 72 00 20

Chris aux platines, Anne déchaînée et les boys prêts à dégainer. «Où serons-nous à 69 ans ? » philosophe PierreYves Gas, coupette en main, en regardant le Prince du pond souffler ses 69 bougies. Le doyen de l’assemblée rayonnant au milieu de toutes les princesses de la ville et de la belle Paulette a donné rdv à ses aficionados pour ses 70 ans. A Lyon ou à St Tropez ? Dieu seul le sait.



NEWS EN COUVERTURE EXCLUSIF

CHRISTOPHE COTTET-BRETONNIER

L’avocat de Toni Musulin passe aux aveux Photos : Fabrice Schiff & DR Propos recueillis par Benjamin Solly & Marc Polisson

Les premiers pas d’un homme libre dans les vignes de Bourgogne fin septembre. Quatre mois après avoir récupéré Toni Musulin à la prison de la Santé, Maître Christophe Cottet-Bretonnier a accepté de nous dévoiler les coulisses du casse du siècle. Sans langue de bois (ou presque). 22

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ans quel état psychologique était Toni Musulin à sa sortie de prison ?

n’a pas voulu de télé car c’est quelqu’un qui n’est pas très à l’aise avec la caméra.

Il était perdu. Passer quatre années à l’isolement, c’est quelque chose d’insupportable pour n’importe quel être humain. Même pour quelqu’un qui a la force de caractère de Toni Musulin. En prison, il n’a vu que ses avocats et l’aumônier. A sa sortie, je suis allé le chercher à la prison de la Santé. Il a souhaité que nous passions le week-end ensemble, avant que je le laisse à l’endroit où il m’a demandé de le déposer.

Vous noyez le poisson, Maître ! C’est donc vous qui avez « dealé » avec Paris-Match cette interview exclusive ? Pour quelle somme ?

Comment avez-vous organisé son retour à l’extérieur ? J’avais organisé sa sortie en amont avec la directrice de la prison pour éviter la presse. Mais il y a quand même eu une fuite, car nous avons été photographiés par VSD. Dehors, Toni Musulin était comme un enfant qui redécouvre la vie. Tout l’effrayait : les voitures, la foule… Il n’en revenait pas d’être sorti. Nous avons quitté Paris immédiatement. Notre premier arrêt, nous l’avons fait sur une aire d’autoroute pour partager un café et des croissants. Nous ne nous sommes pas sentis traqués. Nous avons passé le weekend en Bourgogne, le samedi et le dimanche. La parole se libère-t-elle facilement lors de retrouvailles si particulières ? Il ne cessait de parler comme si son débit allait de pair avec sa joie intense de retrouver la liberté. « Tu ne peux pas savoir le bonheur que j’ai de manger en face de toi. » Voilà ce que m’a dit Toni devant une belle entrecôte saignante. Il était tout simplement heureux de partager ce moment convivial du repas. En prison, son régime, c’était l’isolement. Son compagnon de gamelle, c’était le mur face à lui.

(Enervé) Toni Musulin n’a touché aucun argent de Paris-Match et je ne suis le porteur de valises de personne ! Je me suis contenté d’encadrer juridiquement ce qui pouvait être dit ou pas dans cette interview. Le reste concerne uniquement votre imagination journalistique. Point. Mais bien sûr… Revenons à votre première rencontre avec Toni Musulin. Deux à trois mois avant le vol du fourgon de Loomis, Toni Musulin vient me voir à mon cabinet. Il est arrivé un après-midi rue Dunoir. Il avait pris rendez-vous comme tout le monde et je lui avais été recommandé par un ami. Il m’explique alors avoir été victime d’un car-jacking avec sa Ferrari. Il souhaitait que je prenne contact avec son assurance car l’indemnisation traînait. La première chose qui m’a interpellé, alors que j’avais ses bulletins de paye sous les yeux, c’est que cet homme possédait une Ferrari. Comment pouvait-il rouler en Ferrari avec son salaire de 1 500 euros mensuels ? Je ne lui ai pas posé la question.

Pourquoi avoir choisi la Bourgogne pour cette escapade ? La Bourgogne, c’est un choix commun. Nous avons souhaité faire cette étape, ce week-end ensemble. Nous avons choisi un lieu neutre car nous avions pris un engagement avec un grand média national. Le samedi a donc été consacré à nos retrouvailles. Le dimanche, nous avons fait l’interview pour Paris Match. Nous nous sommes quittés le dimanche soir. Paris-Match a signé un chèque de quel montant pour avoir l’interview exclusive de Musulin ? On parle de 50 000 euros… Je m’attendais à cette question. Cette interview, ce n’était pas une opportunité pécuniaire. Il eut été impossible pour Musulin, sauf à se faire saisir immédiatement l’argent, qu’il monnaye quoi que ce soit. Je vous rappelle qu’il est redevable suite à sa condamnation en appel d’une amende au fisc français de 45 000 euros, ainsi que d’une somme de 274 000 euros de dommages et intérêts envers son exemployeur. Donc Paris-Match est venu avec une mallette de billets ? A l’ancienne ? Je ne crois pas que ce genre de pratiques soit dans les habitudes de Paris-Match. S’il y a eu une mallette, je ne l’ai pas vue. Musulin a souhaité s’exprimer une seule fois. Il avait une cartouche à tirer, il voulait le faire sur un média avec lequel il était en confiance. Il

Progrès. Musulin était alors en cavale. Quand je prends conscience que c’est lui, je fais les cent pas dans mon appartement en criant : « Mais c’est mon client ! » A quel moment Musulin fait-il appel à vos services ? Après sa reddition à Monaco. J’imagine alors que Musulin peut faire appel à moi, mais j’ai quelques doutes. Je fais du pénal, mais je ne suis pas uniquement pénaliste contrairement à d’autres qui ne font que ça. Quand les policiers lui ont demandé au début de sa garde-à-vue quel avocat il souhaitait contacter, il a donné mon nom. Comment se passe votre rencontre ? J’arrive à « Marius Berliet » et je vois l’Hôtel de Police de Lyon comme je ne l’ai jamais vu. C’était Disneyland. Il y avait une quinzaine de camions, des régies, des paraboles partout. Sur place, je suis assailli par les journalistes, les caméras. Je ne dis rien. Je file voir Musulin. Nous avons eu directement une conversation très professionnelle. J’avais préparé un communiqué de presse à ma sortie de l’Hôtel de Police. A ce moment, vous vous dites que c’est l’affaire de votre carrière ? Forcément. Même si j’avais déjà connu ce rapport particulier aux médias lors de l’affaire Fauviau en 2006 à la Cour d’Assises des Landes. Je défendais une joueuse de tennis qui avait été droguée par un père de famille jugé à ce moment-là pour avoir empoisonné les adversaires de ses enfants au tennis en mettant du Temesta dans leurs gourdes. L’un d’eux en était mort. C’est l’affaire la plus grave qui n’ait jamais été jugée dans le sport amateur et les medias du monde entier étaient présents. Cette expérience m’a servi pour aborder l’affaire Musulin. Une affaire comme celle-là, vous décidez pourtant de la partager avec votre confrère Me Banbanaste…

Vous avez sciemment occulté cette question ? Oui. J’ai d’ailleurs hésité avant de me raviser. Au fond, je me disais que cet homme devait être un sacré personnage. Quelque temps après qu’éclate l’affaire, lors d’une de mes visites au parloir, nous avons reparlé de ce moment. Il m’a avoué que le fait que je ne lui ai pas posé cette question sur sa Ferrari et son salaire avait joué un rôle non négligeable dans la confiance qu’il m’a d’emblée témoignée et dans sa décision de me choisir par la suite pour assurer sa défense. « Cette question, on me la posait tout le temps et ça m’emmerdait prodigieusement ! », disait-il alors. Vous aviez remarqué l’ambiguïté du « personnage » - pour reprendre votre qualificatif - lors de votre première rencontre ? Pour moi, c’était un client comme un autre. J’ai eu seulement deux rendez-vous avec lui et des contacts téléphoniques, mais j’ai su créer un lien de confiance. Quand il a fait son casse, je n’ai d’ailleurs pas percuté que c’était lui. Je me souviens de ce moment où je le découvre. C’était un dimanche, je lis le JDD et Le

Il n’y a pas de conflits d’égos dans ce type de dossier. J’ai défendu Toni Musulin seul jusqu’à sa mise en examen. Mais il n’était pas question dans mon esprit de continuer à le défendre en solo. Il fallait défendre Musulin à deux comme c’est l’usage dans ce genre d’affaire très médiatisée et m’adjoindre les services d’un confrère. Dès ma première visite à la maison d’arrêt, nous sommes très vite tombés d’accord avec Musulin sur un nom : le pénaliste lyonnais Hervé Banbanaste. Il a aussi pris toute la lumière médiatique dès le début de l’affaire… C’est votre jugement. Toutes les décisions sur ce dossier ont été prises à deux. Tout cela était contrôlé très méticuleusement par Toni Musulin qui s’est intéressé de très près à sa défense. C’était une partie de billard à trois bandes : Musulin, Banbanaste et moi. C’est une interprétation de journaliste que d’estimer que, de telle période à telle période, l’un ou l’autre avocat a plus attiré la lumière. On comprend Maître… ça vous a un peu fâché que Me Banbanaste soit surexposé et que le bébé vous échappe médiatiquement… (Enervé) C’est une invention ! Avec Hervé Banbanaste, Février 2014 / Lyonpeople

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NEWS EN COUVERTURE

CHRISTOPHE COTTET-BRETONNIER A-t-elle été honorée ? Cette information ne concerne que mon client et moi-même. Racontez-nous qui a essayé de vous piquer l’affaire à Lyon ?

CHRISTOPHE COTTET-BRETONNIER JEU SET ET MATCH 1971 : Naissance à Annemasse (Haute-Savoie) 1989 & 1990 : Création et organisation du « Trophée des Espoirs », tournoi de tennis exhibition avec Yannick Noah, Fabrice Santoro, Arnaud Boetsch… 1999 : CAPA, prestation de serment à Lyon et début professionnel en tant qu’avocat chez Ogilvy Renault à Montréal au Canada 2002 : Avocat associé au sein de la SCP Finet Condemine/ Cottet-Bretonnier à Lyon Publication aux Petites Affiches d’un article en droit à l’image: « Le contrôle de l’exploitation commerciale de l’image du sportif en tant que personnalité publique », en référence doctrinale sous l’article 9 du code civil Dalloz. 2003 : Ouverture d’un cabinet secondaire à Annemasse (Haute-Savoie) 2004 : « Les contrats des sportifs, l’exemple du football professionnel », ouvrage collectif, Presses universitaires de France 2005 : Président de la commission des litiges de la Ligue du Lyonnais de tennis 2006 : Affaire Fauviau 2009 : Affaire Musulin 2013 : Réélu membre de commission fédérale au sein de la Fédération française de tennis 2014 : Associé unique au sein de sa société d’avocats avec 4 collaborateurs (Droit pénal, droit du travail, droit de la famille, droit immobilier). Lyon/Annemasse

nous avons eu une collaboration parfaite durant ces quatre années. Nous avons fait l’intégralité des conférences de presse ensemble. Et je peux vous dire que si tout cela s’était transformé en conflit d’égos et que si nous avions déçu Musulin, nous sautions. Me Banbanaste et vous-même auriez pu « sauter », comme vous le dites ? Honnêtement, non. Je pense que Musulin n’a jamais envisagé de nous remplacer. Mais il y a eu des moments de lassitude de son côté, quand tous nos recours n’aboutissaient pas. Mais Toni comprenait que cette affaire était devenue politique. Il a été très déçu par la justice de son pays. Il pensait que c’est une justice normale qui lui serait réservée. Mais, je le répète, si nous l’avions mal défendu, nous aurions sauté. Musulin ne nous a jamais donné un chèque en blanc. En parlant de chèque, celui de vos honoraires s’élevait à combien ? Vous vous doutez que les répercussions de cette affaire sont importantes. Dans un dossier comme celui-là, on ne regarde pas ses honoraires. On ose à peine en demander. Vous n’avez donc rien touché ? J’ai envoyé une facture...

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Lyonpeople / Février 2014

C’est à Paris qu’on a essayé de nous piquer l’affaire ! Peut-être suis-je un peu naïf mais je ne savais même pas que de tels comportements pouvaient exister entre confrères. Il y a des avocats très connus, dont je tairai le nom, qui ont tenté d’escamoter le dossier. Ils ont écrit directement au père de Toni Musulin en lui disant qu’il ne fallait pas que son fils nous confie sa défense. Derrière, ils proposaient leurs services, évidemment. C’est Toni lui-même qui nous l’a appris. Même à Lyon, le très médiatique David Metaxas n’a pas essayé de faire main basse sur le dossier ? On a du mal à vous croire… Oh, allons ! J’adore mon confrère Metaxas (rires). Plus sérieusement, je ne sais pas si Me Metaxas a essayé de me piquer le dossier. Ce qui est évident, c’est qu’il se serait damné pour avoir cette affaire (rires). Pourquoi avoir accepté de jouer votre propre rôle dans le film de Philippe Godeau 11.6 sur Toni Musulin avec François Cluzet dans le rôle-titre ? Je ne me voyais pas refuser cette proposition originale de Philippe Godeau de participer à son film le temps d’une scène que nous avons tournée en une matinée à la confluence. A sa demande, nous l’avions souvent rencontré avec Hervé Banbanaste pour l’aider à mieux percevoir la personnalité de Musulin, que ce soit pendant l’élaboration du scénario ou au moment du tournage. Philippe Godeau est devenu un ami et nous nous voyons régulièrement à Paris. Il m’invite sur ses tournages comme dernièrement pour la suite des « Trois frères » avec les inconnus qu’il produit. Un magazine a établi un classement des plus grands casses de l’histoire, plaçant Musulin en seconde place entre Albert Spaggiari et Jacques Mesrine… Le point commun de ces trois casses n’est pas l’argent mais l’égo. Jacques Mesrine était rentré dans une sorte de course à la surenchère avec la police et le commissaire Broussard en particulier. Albert Spaggiari, c’était ce petit photographe niçois qui voulait montrer au monde entier qu’il était génial, il avait un complexe d’infériorité énorme. Il a fait des plans très élaborés pour réaliser le casse du siècle à la Société Générale. Ce sont les complexes de Musulin qui l’ont poussé à escamoter le fourgon de la Loomis ? Toni Musulin n’a pas de complexes. C’est un personnage complexe. Au bout de quatre ans, j’ai toujours du mal à le définir. Ce que je sais, c’est qu’il a voulu faire un bras d’honneur à son employeur, à un système, en commettant son vol. Revenons aux personnages clés de cette affaire, en premier lieu, le chauffeur de taxi qui a croisé Musulin alors qu’il transvasait les billets de son fourgon à la camionnette de location… A-t-il pu se servir ?

Il n’a jamais été identifié et il a très bien pu prendre une partie de l’argent. C’est une des hypothèses plausibles. Lorsque Toni Musulin a transféré une partie des 11,6 millions d’euros du fourgon à sa camionnette de location, il y avait tellement de paquets d’argent que tout n’a pas pu être chargé. J’en suis convaincu. Un autre protagoniste de l’affaire est le propriétaire du box qu’a loué Toni Musulin pour mettre au chaud son magot… Une vraie balance ? Sans aucun doute ! Il est évident que c’est lui qui fait capoter le plan de Musulin. J’ai toujours dit à Toni que c’était sa seule erreur. Ce bailleur, qu’il a vu sous un faux nom, il eut fallu qu’il le rencontre avec une perruque ou d’autres artifices pour qu’il ne soit pas reconnaissable. Toni Musulin n’est pas parfait. Sinon, il serait parti avec les 11,6 millions d’euros. Est-ce le propriétaire du box qui a mis la main sur le grisbi ? Le propriétaire du box avait les clés du box. Il a pu y aller n’importe quand… Pour se remplir les poches avant de balancer Toni, par exemple ? Tout est possible. Cela a été évoqué au procès par Toni lui-même. Il n’est pas venu témoigner, il a dépêché

Christophe Cottet-Bretonnier est passé à table à l’Ame Sœur

un avocat en appel. Il a refusé toute interview… Tout cela laisse penser qu’il n’est pas très à l’aise avec cette affaire. Le chauffeur de taxi, le propriétaire du box… Et vous Maître ? Toni Musulin vous rencontre une première fois trois mois avant le casse. Vous auriez pu l’aider à planquer le magot pendant sa cavale ? Ben voyons !... On ne me l’avait encore jamais faite celle-là ! J’adore la liberté de ton des journalistes de Lyon People et c’est pour cette raison que j’ai accepté de répondre à vos questions. Mais là, vous êtes en plein délire ! On parle quand même de 2,5 millions d’euros ! Ça vous fait fantasmer une telle somme, n’est-ce pas ! Pour redevenir sérieux, j’ai d’emblée pensé qu’il était déplacé de poser cette question à mon client. Mais une seule fois, Toni Musulin a abordé le sujet de lui-même lors d’une visite de parloir à Corbas. Les yeux dans les yeux. Nous évoquions le fait qu’il était allé manger ce sandwich après avoir ramené la Kangoo pleine de billets dans le box. Il savait qu’il avait « déconné », car au moment de revenir cacher l’argent derrière son mur, le quartier était déjà bouclé. Il y a eu un silence. Puis il m’a regardé dans les yeux. « Je n’ai pas l’argent. Qu’ils fantasment tous, mais je n’ai pas l’argent. C’est la vérité », m’a-t-il dit mot pour mot.



NEWS La parole de Toni Musulin a-t-elle une valeur ? Totalement.C’est un homme d’honneur. Pourtant, Toni Musulin a parfois fabulé, voire menti. Par exemple lorsqu’en soulevant de la fonte à la salle de sport, il ergotait devant ses camarades en assurant qu’il était patron d’un commerce de voitures de luxe dans le nord de la France… On ne peut pas objectivement en disconvenir. Cela fera partie de son mystère. Qui a effectué le recomptage des billets ? La police. Les lardus ont-ils pu alimenter leur caisse noire avec les billets manquants ? (Il hésite) La police arrive la première sur les lieux, elle a la main mise sur le recomptage des billets. Ce ne serait pas la première fois que l’on verrait des policiers se servir sur un butin. Ce n’est pas injurieux de dire cela, c’est une réalité. Mais dans 95% du temps, la police fait bien son travail. Ça aussi, c’est une réalité. Les 5% restants sont du domaine de la conjecture. Personnellement, je n’ai pas voulu communiquer publiquement là-dessus car j’ai estimé que ce n’était pas un argument forcément favorable à la défense de Toni Musulin. La mise en cause de Michel Neyret dans cette affaire, c’est un plantage de Maître Banbanaste ? Il n’y a eu aucun plantage dans la défense de Toni Musulin entre Me Banbanaste et moi. Il y a eu un sujet de désaccord. Etait-ce de l’intérêt de la défense de notre client de médiatiser l’hypothèse Neyret autour d’une hypothétique malversation dans le recomptage des billets ? Je n’en étais pas convaincu. Hervé Banbanaste était persuadé que c’était utile à la défense de notre client. Il est donc monté seul au créneau médiatique sur ce sujet. C’est à ce moment-là qu’entre Banbanaste et vous la lune de miel a tourné court ! C’est le seul point où nous ayons eu un désaccord en quatre ans de collaboration. Si vous voulez vous gargariser avec ça, faites-le. On sait qu’en mai 2009, quelques mois avant le vol du fourgon, Toni Musulin fait une escapade en Serbie, dont il est originaire, avec sa Ferrari. Tout le monde pense que c’est là-bas qu’il est allé déposer le butin lors de sa fuite… C’est peut-être ce que tout le monde pense. Mais le fond de ma pensée, c’est qu’il n’a pas ces 2,5 millions d’euros. C’est mon intime conviction. Un seul exemple. Expliquez-moi comment vous mettez

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CHRISTOPHE COTTET-BRETONNIER 2,5 millions d’euros en petites coupures dans le top case d’une moto ? Dites-moi, techniquement, comment cela est possible ? Cette interrogation faisait également partie de nos demandes d’actes. Demande refusée.Pourquoi? Ces 2,5 millions d’euros n’intéressaient visiblement pas la justice.

d’euros et n’encourir que 3 ans de prison. Cela n’avait jamais été fait avant. C’est l’un des casses les plus simples et les plus complexes. De plus, l’idée du mur invisible pour planquer l’argent est tout simplement géniale. Ni la police, ni le propriétaire qui lui a loué le box ne l’ont remarqué. Toni comptait aller se servir dans sa tirelire quand bon lui semblait, même si le box avait été reloué ! Quel est votre intime conviction dans cette affaire ? A-t-il, oui ou non, planqué le magot quelque part ou ce dernier s’est-il volatilisé ? Je n’ai pas de certitude mais une conviction. Et ma conviction c’est qu’hélas pour lui, il n’a pas cet argent. Finalement, le personnage m’est apparu tellement sympathique que quelque part je souhaite qu’il l’ait.

Vous plaisantez ? Quand le procureur M a r c Désert interjette appel, il le justifie en expliquant que « Toni Musulin ne profitera pas dans la tranquillité des 2,5 millions d’euros qu’il a cachés quelque part »…

Que savez-vous de la nouvelle vie de Toni ?

Ce sont des déclarations obligatoires. Le procureur représente l’intérêt public, il ne peut pas dire autre chose. Aujourd’hui, Toni Musulin ne risque plus rien sur le plan pénal. Il a purgé sa peine. Admettons qu’il ait ses 2,5 millions d’euros, il peut les dépenser librement, où il veut. Il ne peut plus être poursuivi pour recel. Il a des comptes à rendre sur le plan civil, mais plus sur le plan pénal.

Pour le qualifier, on hésite entre deux appellations : manipulateur génial ou perdreau de l’année…

Pourquoi met-il en scène sa reddition dans les Jardins de l’Observatoire à Monaco ? Il savait que cela allait considérablement compliquer les choses. Mais cela n’a pas été le cas parce que la loi a été bafouée. Nous avons fait des demandes d’actes pour faire annuler la procédure au regard de l’illégalité de l’extradition de Toni Musulin. Eric de Montgolfier, procureur de la République de Nice, habitué à traiter cette problématique avec la principauté, nous avait soutenus publiquement à l’époque en déclarant l’extradition illégale. Il fallait que Musulin reste 40 jours à Monaco et que son extradition soit signée par le Prince Albert. Or nous n’avons jamais vu sa signature… Mais c’est un dossier hors norme…

Pas grand-chose ! Je sais juste qu’il a quitté la France et qu’il vit désormais à l’étranger. En Europe probablement. A quoi consacre-t-il ses journées ? A recompter ses billets ? A ruminer son échec ? A honorer la nouvelle Madame Musulin ? Je sais qu’il avait des projets d’affaires, tout à fait honnêtes.

A choisir… Manipulateur génial ! Peut-être qu’il nous a tous enfumés, vous, moi, et que l’argent il l’a. Je n’en sais rien au final. A chacun de se faire son idée. L’épilogue officiel est bidon de chez bidon… S’il est parti sans rien, ce n’est plus le casse du siècle mais le fiasco du siècle… J’assume. Des fiascos pareils, j’en veux tous les jours dans mon cabinet !

Pourquoi l’affaire Musulin est-elle hors norme ? Toni Musulin a fait son casse avec le Code Pénal dans la tête. C’est un intellectuel, un meneur, un type au dessus du lot. Il savait parfaitement qu’il ne fallait pas qu’il commette des imprudences aux regards de circonstances qui auraient pu être aggravantes, comme l’utilisation de la violence par exemple ou de complicités. Tout notre travail, pendant l’instruction, a été de garder cet état d’esprit initial pour éviter que le juge d’instruction densifie le dossier et trouve des circonstances aggravantes. Musulin aurait alors encouru 10 voire même 20 ans de prison. Pour vous, il s’agit donc du casse du siècle ? C’est le casse du siècle au regard du mode opératoire et de l’équation qui en résulte : voler 11,6 millions

AVANT-PREMIÈRE DU FILM 11.6 SANS TONI MUSULIN Le jeudi 14 mars 2013 s’est déroulée la grande soirée d’avant-première du film événement 11,6 réalisé par Philippe Godeau et qui raconte l’histoire extraordinaire du convoyeur de fonds Toni Musulin (sortie nationale le 3 avril). Un millier de personnes a tout d’abord assisté à la projection du film cinéma UGC de la Confluence en présence de l’équipe du film et de François Cluzet, formidable dans son interprétation de Musulin. La soirée, organisée par la Pan Européenne et le distributeur WILD BUNCH, s’est poursuivie une grande partie de la nuit au Dock 40, privatisé pour l’occasion, en présence de 350 invités. Au box-office, le film a rassemblé près de 400 000 spectateurs en salle.



NEWS MEGÈVE PEOPLE / par Marc Polisson

JEAN LOUIS MAIER

« Megève est ma respiration ! »

Propriétaire depuis 10 ans d’un appartement sur la route de Rochebrune, l’horloger est un fidèle de la station haut-savoyarde dont il dévale les pistes inlassablement tous les week-ends en saison. Nous l’avons suivi une journée pour découvrir son circuit megevan. Ça dépote ! . Texte : Marc Polisson - Photos : Saby Maviel

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Lyonpeople / Février 2014


C

’est dans l’ancien hôtel « Perce-Neige », réhabilité et divisé en appartements en 2003 que Jean Louis Maier a établi son camp de base megevan. Ses trois enfants ont appris à skier dans les 3 Vallées où Jean Louis a eu ses habitudes durant une vingtaine d’années, logeant soit à l’hôtel, soit chez des amis. En 1998, il loue pour la première fois à Megève. « On s’est tout de suite senti bien ». Depuis 2003, le rituel est immuable, chaque week-end que Dieu fait, Jean Louis dévale l’A43 et l’A40 pour rejoindre la perle des Alpes. A-t-il délaissé Courchevel pour se rapprocher de ses clients lyonnais ? Il rigole : « Je ne fais pas de business ici. Mais si un ami veut absolument m’acheter une montre, je me laisse faire ! » Et d’assurer : « J’ai une jambe à Lyon et l’autre à Megève, mais je ne pourrai pas vivre ici toute l’année ». Sa compagne Karine Fontaine, négociatrice chez Sotheby’s Lyon le rejoint le samedi en fin d’après-midi après sa dernière visite. Idem durant les vacances scolaires même si Arthur, Laura et Margaux ont depuis longtemps quitté les bancs de l’école. « J’aime quand il y a du monde. Megève est ma respiration. Sur ses hauteurs, je peux enfin oublier le socialisme à la française… » s’amuse-t-il. Lors du réveillon du nouvel an, il a convié ses amis au Perce Neige. Parmi eux, Nicolas Duquesne, qui a repris l’enseigne Pelloux Sport après avoir passé une quinzaine d’années sur les circuits de Formule 1 pour le compte de Bridgestone. Entre deux descentes apéro à « La Calèche », les deux comparses évoquent la conjoncture économique. « La crise est-elle montée jusqu’à Megève ? » l’interrogeons-nous. « Ça commence. Les deux dernières saisons ont été top car l’enneigement était maximal. Mais l’on sent que les gens montent moins souvent qu’avant. En janvier, j’ai pris l’air à défaut de prendre l’oseille ! » conclut le skiman dans un grand éclat de rire. Jean-Louis a déjà rejoint « La Consigne », boutique mitoyenne de la télécabine du Chamois où il laisse ses skis durant toute la saison. Un bisou appuyé à Danny Magnin « la BB de Megève » et quelques minutes plus tard, il attaque ses premières pistes « à la cool et pour longtemps ». Vers 14h, on le retrouve attablé sur la terrasse de « Super Megève », une de ses cantines d’altitude préférées où il fait le tour des tables pour embrasser son monde. Et de lier tout naturellement la conversation avec sa voisine, une Britannique bien conservée, sur le thème coquet du temps qui passe. « Age is an attitude » le complimentet-elle, saupoudrant de rose les joues de notre horloger dont les aiguilles sont désormais bloquées sur 58 annuités. Le soleil décline à vitesse grand V et JeanLouis qui n’est pas du genre à décliner les invitations de se mettre en chasse de précieuses victuailles pour l’apéro. Direction la laiterie Gaiddon puis l’épicerie de Megève, tenue depuis 2008 par Hubert Celeyron, un personnage haut en couleurs et aux vitrines réfrigérées des mieux achalandées. Au retour, passage devant le cinéma de Megève et de pester contre le gérant qui ferme la salle un samedi sur deux. « C’est incompréhensible ! » fulmine celui qui adore se faire une toile de temps à autre. Mais ce soir-là, Jean Louis n’était pas d’humeur à poser son postérieur dans un fauteuil. Son circuit nocturne nous emmènera au Delicium puis à la Sauvageonne (lire pages suivantes). Retour au bercail à 4h du matin ! Février 2014 / Lyonpeople

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NEWS MEGÈVE PEOPLE

LES BONS PLANS DE JEAN LOUIS MAIER Un circuit chronométré

10h45

10h30

• 14h00 - Super Megève Spécialités de viandes grillées au barbecue dans la cantine de Jean Louis qui y retrouve tous ses amis lyonnais (ce jour-là les couples Pedrini, Dantzekian et Bret) et l’accueil *** de Raymond. Les non-skieurs peuvent venir à pied en grimpant dans la télécabine du Chamois. Quand JLM fait des infidélités à Annie Campoy, c’est pour se rendre au Radaz (Côte 2000), à La Mandarine (Mont d’Arbois), à l’Alpette (maison Sibuet) ou encore au Chalet forestier, fief de ses amis Jean-Pierre et Sylvie Caponi. Rochebrune – Tel 04 50 21 22 05 • 18h00 – Laiterie Gaiddon Un immense plateau de fromages dans le cadre raffiné de cette jolie boutique créée en 1933. Ouverte 365 jours par an, elle est tenue par Catherine Gaiddon, représentante de la 3ème génération. 79, rue Ambroise Martin – Tel 04 50 21 22 31

11h00

14h00

• 10h30 - Maison de la Presse C’est ici que Jean Louis vient faire le plein de quotidiens (Le Figaro et L’Equipe) et de magazines (L’Express et Le Point), en regrettant que Le Progrès ne parvienne plus jusqu’à Megève. Mais ce jour-là, c’est la saga politico-sentimentale en une de Closer qui a retenu toute son attention… 24, place de la Résistance - Tel 04 50 58 98 85 • 10h45 - La Calèche Mitoyen du mythique Mont Blanc, c’est le spot idéal pour échanger autour d’un café-croissant sur les derniers potins avec Nicolas Duquesne (Pelloux Sports). 4, rue Monseigneur Conseil - Tel 04 50 58 99 13 • 11h00 - La Consigne Service trois étoiles dans ce ski shop tenu par Danny Magnin et ses neveux Henry et Mathieu qui présente l’avantage de donner directement sur la télécabine du Chamois. Il faut compter 200€ pour pouvoir y entreposer ses skis pendant toute la saison. Il y a certes une liste d’attente « mais les amis de Jean-Louis sont nos amis » dixit Danny, la BB de Megève. 60, impasse du Chamois - Tel 04 50 91 80 14

18h30

18h00 30

Lyonpeople / Février 2014


19h30

• 18h30 - L’épicier de Megève En face des 5 rues, cette institution qui ravitaille à domicile les plus beaux chalets de Megève est réputée pour la qualité de ses produits et la personnalité d’Hubert Celeyron, son patron depuis 4 ans. « On fait des études et on finit épicier » rigole cet ancien ingénieur sur les plateformes pétrolières. « La clientèle lyonnaise, c’est difficile à travailler ! » se marre-t-il en remplissant à ras bord le panier de JLM… Place des 5 rues – Tel 04 50 21 01 73

21h00

• 19h30 - Apéro à l’appart’ Pour accueillir princesse Karine au coin du feu, champagne Ruinart et côte-rôtie et quelques douceurs déterrées du côté de Richerenches sur pain grillé. Parker n’en perd pas une miette.

22h00

• 21h00 - Le Delicium Repaire des branchés, « cette petite pizzeria de quartier » dixit son patron Nicolas Peter a deux spécialités : le risotto à la truffe et les sets de Thibault Ruchon, chaque week-end. Route de Rochebrune Tel 04 50 21 37 15 • 22h00 - La Sauvageonne Perpétuel flash-back. C’est ici le 30 décembre 2010 que Jean Louis repère une jolie amazone qui chevauche les tables à grandes enjambées. Cave à cigares, salon fumeur et bar DJ, l’établissement de Nano est un must. « Nano anime et accueille… surtout les clients fidèles ! » rigole Jean Louis. Karine y retrouve ses copines Gaëlle et Sylvie, tandis que Jean Louis échange au coin du bar avec Nicolas Farrer, Alexandre Faure avant de descendre au DJ bar. Fin des hostilités tard dans la nuit. 2637, route de Leutaz Tel 04 50 91 90 81

02h00

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NEWS MEGÈVE PEOPLE

L’équipe BMW remporte le

POLO MASTERS DE MEGÈVE 2014 La 19ème édition de la compétition de polo sur neige a rassemblé 3 équipes féminines et 4 équipes masculines sur l’esplanade du Palais des Sports de Megève. Le Trophée du Groupe Edmond de Rothschild a été remporté par l’équipe BMW.

TROPHÉE FÉMININ Ladies Charriol Cup 1ère : Equipe Charriol (Gaëlle Gosset, Laurence de Dampierre, Philippine Empain) 2ème : Equipe Pure Altitude (Sandrine Gontier, Emilie Peret, Pauline Chehboub) 3ème : Equipe Scapa (Géraldine Veyrard, Clotilde Ludorf, Anne-Pascale Guedon)

Photos : Saby Maviel

1er : Team BMW (Alexandre Sztakman, Robert Strom, Stanislas Clavel) 2ème : Le Mont d’Arbois (Laurent Dassault, Mathhieu Delfosse, Patrick Paillol) 3ème : Les Fermes de Marie (Cyrille Costes, Brieuc Rigaux, Thierry Vetois) 4ème : Le Fer à cheval (Edoaurd Costes, PH Ngoumou, Gaétan Gosset)

L’équipe BMW félicitée par Sylviane Grosset-Janin, maire de Megève et le sculpteur Pierre Margara

Marco (Megève People), Frédéric Puydebat, directeur des Fermes de Marie, Arnaud Gobled, directeur des opérations Maisons et Hôtels Sibuet et Nico (Megève People)

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TROPHÉE MASCULIN Groupe Edmond de Rothschild

Laurent Dassaut et ses coéquipiers Mathhieu Delfosse et Patrick Paillol terminent 2èmes

Jean-Pierre et Sylvie Capony entourant Philippe, le chanteur des Jumeaux

Marie et Jean-Louis Sibuet (Maisons & Hôtels Sibuet)

Jean Louis Maier et Alexandre Brouchoud (Directeur commercial et marketing du domaine Skiable de Megève)

Nicolas Winckler (Megève People) et Marithé Crozet, directrice de l’Office du tourisme de Megève

Reportage complet sur www.lyonpeople.com – Rubrique Les Fêtes Lyonpeople / Février 2014



NEWS PEOPLE ECO

DYNAMIC VIEW Band of (digital) brothers !

S

oyons clair. Nous avons pris une grosse claque en visitant les nouveaux locaux de Dynamic View. L’équipe de Lyon People en mode gosses de 4 ans qui découvrent Disneyland… « Nous avons emménagé à la mi-août dans nos bureaux situés dans le 9e arrondissement de Lyon », précise Julien Bourgeois, le fondateur. A deux pas du pôle numérique de la capitale des Gaules, Dynamic View joue désormais dans la cour des grands. N’allez pas croire que l’entreprise lyonnaise, aux allures de start-up survitaminée, se mette en surrégime. Bien au contraire ! Après 8 ans passés rue Vendôme (6e), le spécialiste de l’affichage dynamique est enfin propriétaire d’un outil à la mesure de son savoir-faire, calibré également pour le « faire savoir. » « Nos clients viennent nous voir encore plus facilement », confirme tout sourire Olivier. 500 m2 relookés style dans un néo-indus’ ultra-contemporain, une esthétique savamment dépouillée, des volumes de folie pour un showroom de démonstration unique en France… Dynamic View a clairement changé de braquet. Acteur du marché depuis sa création en 2003, le petit poucet lyonnais n’explose véritablement qu’en 2011. Une dynamique qui coïncide avec l’entrée au capital d’Olivier un an plus tôt. Blanchi sous le harnais chez Orange Business Service, où il a occupé les fonctions d’Ingénieur Solutions, le cadet à rejoint Julien dans l’aventure en 2010. « L’arrivée d’Olivier a permis de nous poser les bonnes questions et de prendre un vrai virage », glisse Julien. Depuis, Dynamic View a chaussé ses bottes de sept lieues. « Aujourd’hui, nous sommes devenus le guichet unique de l’affichage dynamique, c’est-à-

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Lyonpeople / Février 2014

Coactionnaires de Dynamic View à la ville, frangins à l’état-civil, Julien et Olivier Bourgeois passent la surmultipliée pour imposer durablement la PME lyonnaise comme un acteur majeur de l’affichage dynamique et de la création de contenus. Texte : Benjamin Solly - Photos : DR dire que nous réalisons l’installation, l’opération, la maintenance et la création de contenus », continue l’aîné des Bourgeois. Là où certains se contentent de proposer une offre de support en externalisant les contenus, l’agence lyonnaise se distingue par son panel de compétences. « Il est également indispensable de parfaitement connaitre les matériels pour préconiser des solutions adaptées, qu’il s’agisse d’écrans tactiles, de murs d’écrans, d’écrans transparents ou de totems, afin de créer des contenus adaptés à tous types de formats », rappelle Olivier. 100% français, le logiciel Média4Display permet de répondre à tout type de demandes. Une expertise technique, mais également humaine. En effet, si Dynamic View possède un des catalogues les plus exhaustifs du marché de l’affichage dynamique, il le doit en particulier à la virtuosité de son staff. « Nos collaborateurs sont le cœur du projet », s’enthousiasme Olivier. Avec une équipe composée d’infographistes 3D, de développeurs et de réalisateurs vidéo, l’agence s’appuie sur son propre studio d’animation et son pôle de production audiovisuelle pour mener à bien ses projets. Un bouillonnement créatif palpable. « Nous recherchons continuellement des talents, du stagiaire au professionnel plus expérimenté », rappelle Julien. Ce très large spectre de compétences lui permet aujourd’hui de développer un portefeuille clients extrêmement riche. A telle enseigne que Dynamic View peut tout à fait proposer des applications tactiles pour son réseau de commerces de proximité comme il sait satisfaire les exigences de plus gros porteurs. KFC, LDLC, Daikin, Celio, Cerise et Potiron, Véolia, Frédéric Moreno -pour n’en citer que quelques

uns- ne s’y sont pas trompés en confiant aux experts lyonnais leur communication digitale. Dynamic View se démarque également sur des installations «atypiques» comme les bureaux de Segeco dans le 6ème (mur de 9 écrans à bords ultra fins et 2 écrans XXL de plus de 2m de diagonale en format portrait) et l’installation d’une frise d’écrans dans le nouveau concept « Fruisy » aux Halles de Lyon. A l’heure où le sénateur-maire de Lyon Gérard Collomb souhaite porter le fer sur la Part-Dieu en dotant le quartier de ces nouveaux outils de communication digitale, Dynamic View pourrait bien tirer son épingle du jeu en ajoutant une nouvelle corde à son arc. Celle de la clientèle institutionnelle.

Dynamic View

67, rue du Bourbonnais - Lyon 9 - 04 78 89 66 56 www.dynamicview.fr



NEWS PEOPLE STORY

TABLE D’HÔTE CHEZ NICOLE CHEVASSUS

Ses adieux à la politique

Après Robert Batailly, c’est au tour de l’ancien maire du 6e de recevoir l’équipe de Lyon People dans son cocon du 9e arrondissement pour un déjeuner autour de la spécialité-maison : les Gnocchetis à la Sarde. Son mari Pierre Masia a épicé la sauce, Nicole ses propos. A table ! Propos recueillis par Benjamin Solly et Marc Polisson - Photos : Fabrice Schiff 36

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E

lue depuis 1977, comme Gérard Collomb, vous avez décidé de ne pas rempiler en mars prochain… Par lassitude ?

Pas du tout. Si je m’écoutais, je repartirais. Mais j’ai tellement dit pendant des années qu’il fallait renvoyer les anciens à la maison en laissant la place aux jeunes que je me l’applique. Il y a des jeunes qui sont brillants, il faut leur donner leur chance.

Gérard Collomb a, contrairement à vous, décidé de poursuivre sa carrière politique (1), envisageant même de rempiler en 2020… Pour moi, le troisième mandat est celui de trop. Gérard Collomb est devenu un peu mégalo. Il n’écoute plus les gens autour de lui. Le temps faisant son œuvre, la vision d’un homme politique devient mois affûtée, moins pertinente. Et vous me dites qu’il pourrait rempiler en 2020 ? Il aurait donc 79 ans à la fin d’un hypothétique 4e mandat… Je n’ose le croire. « C’est dur quand le téléphone ne sonne plus ! » Ne craignez-vous pas de subir un sérieux « politique blues » au lendemain du second tour en mars ? Pas du tout ! Rappelezvous quand j’ai été mis dans la fosse aux ours par Charles Millon en 2002 pour le remplacer en tant que député, il ne me manquait que 150 voix pour me maintenir au 2nd tour. Tout le monde est venu me voir en m’expliquant à quel point cela devait être dur et frustrant. Mais ce n’était pas ma destinée. J’étais appelée à faire autre chose. A partir du moment où la page est tournée, je n’ai aucune nostalgie. Quand j’ai vendu mon entreprise, c’était la même chose. Gérard Collomb continue sa route en laissant sur dans le fossé ses fidèles de la 1ere heure (Evelyne Haguenauer, Nadine Gélas, Jean-Michel Daclin). Qu’en pensez-vous ? A partir du moment où lui pense qu’il a l’âge de continuer, il pourrait continuer à s’appuyer sur ses fidèles lieutenants. Collomb a certes un staff important de jeunes loups qui grouillent autour de lui. Mais il devrait être plus élégant avec les gens de terrain qui l’accompagnent depuis le début. On ne lâche pas les gens comme ça. Mais c’est le côté mégalo que j’évoquais tout à l’heure. De nombreuses conseillères municipales d’opposition ont reproché à Collomb son manque d’élégance, voire une certaine forme de misogynie. A titre personnel, avez-vous eu à subir ce genre de vexations de la part du maire sortant ? Je l’ai ressenti tout au début. Quand j’ai été élue pour la première fois au Conseil municipal, avant l’élection du maire. Nous sommes alors placés par ordre

alphabétique dans la salle des délibérations. Je me suis retrouvée à côté de Collomb qui a passé la totalité de la séance à me tourner ostensiblement le dos. Pour un peu, j’étais pire que le Front National. Petit à petit, nos relations se sont arrangées. Le fait que je sois la femme de Pierre Masia a arrangé les choses. Vous raccrochez votre tablier mais votre époux Pierre conserve le sien. A quoi allez-vous consacrer vos journées ? Je suis un produit de la vie associative. Je suis arrivée en politique par ce biais. Je m’occupe des associations Handi’chiens et du Blé de l’espérance. Je m’occupe également de « Courir pour Elles » avec Sophie Moreau. Ma trajectoire politique m’aide beaucoup dans ce domaine car quand vous montez une association, vous vous adressez à toutes les collectivités pour recevoir des subventions. Mais cela peut être à double tranchant, notamment lorsque vous n’êtes pas du même bord politique que les élus qui tiennent ces collectivités locales.

Il a retrouvé sa voie quand Raffarin, alors Premier ministre, l’a nommé représentant permanent à Rome auprès de l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) de 2003 à 2007. Mais il ne reviendra pas à Lyon. Le 2 février 2002, il y a 11 ans déjà, vous passiez la bague au doigt de Pierre Masia. Avez-vous su apaiser ses colères légendaires ? Pierre n’a jamais été en colère après moi. Mais il les a encore. (« Je suis Sarde », hurle Pierre en se marrant depuis le fond de la cuisine). Il ne faut pas lui faire une queue de poisson en voiture, il déteste ça. Et jamais il ne s’excusera ! Il sait qu’il a tort, mais il ne s’excusera pas. Et ça m’agace (rires)… Mais il a tellement d’autres qualités qu’il faut lui laisser ses petits défauts. Les amis de Pierre sont les adjoints de Gérard Collomb comme Jean-Michel Daclin et Jean-Louis Touraine. C’est toujours aussi chaud quand vous discutez politique tous les deux ?

Benjamin Solly et Marc Polisson reçus à la bonne franquette chez Pierre et Nicole Chevassus-Masia

(Rires) Ah ça oui ! Mais il arrive de temps en temps à être chevassusiste (sic). Je déteste en particulier quand il dit « de mon temps. » Quand on dit ça, c’est qu’on a déjà vieilli ! Quelles personnalités politiques ont-elles eu le privilège de déguster les gnocchetis à la sarde, spécialités de Pierre, que nous avons le plaisir de partager avec vous aujourd’hui ?

« Milloniste dans l’âme et ça ne se soigne pas ! » vous définissez-vous. Etes-vous toujours en contact avec l’ancien ministre de la Défense ? Ça ne se soigne toujours pas ! Avec Charles Millon, nous nous appelons souvent. Etant la plus ancienne du groupe Lyon Divers Droite, j’ai voix au chapitre. Quand je dis par exemple à Denis Broliquier d’être plus un leader, Charles m’appuie et repasse derrière moi. Millon, c’est un politique dans l’âme. Il n’en guérira jamais. Et dans une carrière politique, qui ne fait pas d’erreur ? Il ne faut pas oublier qu’à la tête de la Région, il a totalement désenclavé Oyonnax et l’ensemble de ce secteur industriel. Il a pris sa petite valise pour que les industries s’installent.

Elles sont nombreuses ! Gérard Collomb, JeanLouis Touraine, Yvon Deschamps, Hubert Julien-Laferrière, Martine Roure, JeanMichel Daclin, Evelyne Haguenauer, Denis Broliquier, Charles Millon…. (Pierre s’arroge la parole) C’est vrai que je suis très copain avec Millon. La première fois que je l’ai rencontré, il voulait me convertir et m’emmener

Quand l’année dernière, d’anciens millonistes montent l’association « Passionnément Rhône-Alpes », c’est pour préparer le retour de Millon à la Région ? Charles Millon ne reviendra pas. C’est tout à la fois une certitude et une conviction personnelle. Sa famille a été malmenée après l’épisode de la Région et sa femme a contracté par la suite une grave maladie. Février 2014 / Lyonpeople

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NEWS PEOPLE STORY à la messe (rires). Je lui ai dit : « Ecoute, mon pote, ça va être dur » (rires). Je ne suis pas d’accord avec ses idées, je ne sui spas d’accord avec certains de ses choix politiques mais je respecte l’homme car il est sincère.

Quel est le plus beau moment de votre vie politique, celui qui reste gravé à tout jamais dans votre mémoire ? C’est le jour de la passation de maire d’arrondissement. Par rapport à ma famille et mes enfants, j’étais très fière. Mon premier mari est parti aux Etats-Unis, sans prendre de billet retour. J’ai donc élevé mes enfants toute seule. Pour l’anecdote, lors de la campagne électorale, je me souviens que mon petit-fils allait faire des bisous sur mes affiches de campagne. Il avait trois ans à l’époque et disait à qui voulait l’entendre « C’est ma granny. »

Dominique Perben voulait faire de Laurence Balas la maire d’arrondissement ? Clairement. Et il le laissait croire aux électeurs, mais les gens n’en voulaient pas ! C’est pour cette raison que j’ai écrit un courrier aux habitants pendant l’entre-deux-tours des municipales de 2008 en leur disant qu’on leur mentait. Cela m’a valu les foudres de Perben, qui avait pourtant promis à notre groupe la conservation de la mairie. C’est d’ailleurs Michel Havard qui nous a sauvé la mise sur le 6e arrondissement.

Homme aux trois CAP (soudeur, traceur, chaudronnier), Pierre a eu un parcours professionnel hors du commun. Grâce à son tablier de franc-maçon ou par son propre mérite ? Pierre : Je n’ai jamais parlé de mon appartenance à la franc-maçonnerie. Cela fait quelques années que cela se sait, mais pendant quarante ans, personne ne savait que j’étais franc-maçon. Et le Parti socialiste m’a plus servi dans les affaires que la Franc-maçonnerie (rires). Quand j’avais mon entreprise de nettoyage, par exemple. Adjointe aux Sports de la mairie du 6ème sous Francisque Collomb, responsable de l’Office municipal du Sport… vous avez été un maire très apprécié par la suite. Quelle est la marque de fabrique de Nicole Chevassus ? Nicole : C’est simple. J’aime les gens. J’ai envie de partager, de les aider. J’ai l’audace d’aller frapper aux portes. Gérard Collomb et Jean-Louis Touraine pourraient vous le confirmer. Pour être tout à fait franche, je viens d’une famille très modeste. J’ai élevé mes deux frères et sœurs. J’ai passé dix ans à l’assistance publique et dans une école religieuse. Qu’on le veuille ou non, ça laisse des traces. Chaque individu, s’il est élu ou s’il milite dans une association, c’est qu’il a besoin de reconnaissance. L’honnêteté, c’est de reconnaître qu’en son for intérieur, on a besoin de cette reconnaissance.

(Pierre prend la parole) Quand j’ai connu Nicole en 2000, elle m’a dit qu’elle se présentait à la mairie du 6e. Je l’ai encouragée à aller jusqu’au bout car cette élection était sa chance. C’est avec ce mandat qu’elle s’est épanouie totalement. (Nicole reprend le crachoir) Si Pierre m’avait dit non, je n’y serais pas allée, car j’aurais privilégié ma vie familiale. Durant votre mandat de maire du 6ème de 2001 à 2008, les relations ont parfois été houleuses avec vos adjoints, notamment avec Erick Roux de Bézieux. Erick était persuadé qu’il serait maire d’arrondissement. Il ne voyait pas en moi une personne capable d’assumer ce mandat. Mais il a fait contre mauvaise fortune bon cœur. Et je peux vous assurer que l’arrondissement n’a pas souffert de ces petites anicroches. Erick Roux de Bézieux est un bosseur, il a une capacité de travail énorme. C’est un garçon qui sait rebondir. Petit à petit, j’ai pris mes marques et de l’assurance.

« Michel Mercier me donne des boutons ! »

36 ans d’engagement politique au service des Lyonnais ou de votre portefeuille? Avez-vous fait fortune grâce à la politique ?

J’ai beaucoup mis la main à la poche (rires). Quand j’étais adjointe, avant la loi PLM, nos postes, nos mandats n’étaient pas indemnisés. Et quand vous êtes impliqués dans la vie associative, vous étiez parfois obligé de mettre la main à la poche, ne serait-ce que pour payer une nounou lorsque vous allez participer à une assemblée générale. Le mandat de maire d’arrondissement a apporté de l’eau au moulin. Mais pas de quoi acheter un château en Espagne.

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Lyonpeople / Février 2014

En 2008, vous avez laissé votre fauteuil de maire du 6ème à Jean-Jacques David… Vous n’aviez pas envie de rempiler ?

Je voulais me retirer tout doucement pour m’occuper de ma famille et être plus avec Pierre. Ma décision a été motivée à 50% par ces raisons. Pour le reste, je ne m’entendais pas du tout avec Perben. En tant que maire d’arrondissement, me placer 5e sur la liste en 2008 en exigeant que nous ne gardions pas la mairie d’arrondissement était abusif. Laurence Balas qui me dit publiquement : « Plus je te connais, plus je te trouve lamentable », pour me décrédibiliser au niveau des électeurs… C’en était trop. Je n’avais plus le courage de remonter au créneau.

Que pensez-vous du mandat de votre successeur dans le 6ème et que restera-t-il de son passage ? Il a géré l’arrondissement en bon père de famille. Qu’y a-t-il de nouveau dans le 6e arrondissement ? Rien. Il y aura bien la bibliothèque qui va se faire dans la mairie, mais j’en avais beaucoup discuté avec Gilles Buna, auquel j’avais déjà confié le dossier. L’idée de base était même beaucoup plus ambitieuse. Je voulais réaliser conjointement dans la cour de la mairie un parking à l’attention exclusive des commerçants du quartier pour qu’ils puissent venir s’y garer et laisser le stationnement alentour aux potentiels clients. Mais Collomb n’est pas allé jusqu’au bout du projet.


NICOLE CHEVASSUS son boulot et il veut revenir sur les listes du 6e ? Je ne suis pas d’accord. Quand on veut un poste, il faut faire campagne. Et s’il voulait des listes indépendantes au 1er tour, il fallait s’occuper de ces jeunes. C’est Pascal Blache qui devrait en toute logique succéder à Jean-Jacques David. Est-ce le bon profil ? J’ai toujours défendu Laurence Croisier pour succéder à Jean-Jacques David. Mais Michel Havard m’a toujours dit que ce 6e arrondissement n’était pas négociable. Si la prétention de l’UMP, c’est de conquérir le 6e, c’est franchement faiblard. Au début, j’étais complètement opposée à Pascal Blache car c’est un homme d’un certain statut. Si on ajoute Dominique Nachury, Laurence Balas, qui sont également des personnes très friquées, comment peut-on renvoyer l’image que l’on saisit les enjeux de ce 6e qui n’est pas habité uniquement par des nantis ?

Les élections municipales de 2014 seront votre dernière campagne en tant qu’élue. Pensez-vous que les choses se présentent bien pour votre camp ?

soutenir Gérard Collomb et son projet de métropole, pour avoir les coudées franches sur le reste du Département.

Non. Lyon Divers Droite est en train de mourir de sa belle mort. C’est pour cela que nous sommes entrés à l’UDI. Pourtant, je ne suis pas un grand fan de Michel Mercier. Il me donne des boutons. Mais si ne nous sommes pas associés à un parti national, nous ne pouvons rien faire. La meilleure chance de Denis, pour continuer la croissance de Lyon Divers Droite, était les législatives de 2012. Il aurait dû sa présenter sur la 4e circonscription pour récupérer le fauteuil de Perben en lieu et place de Nachury. Aujourd’hui, Lyon Divers Droite ne veut plus rien dire.

Vous étiez favorable à des listes Lyon Divers Droite au 1er tour des municipales ?

Vous êtes très remontée contre Michel Mercier ? Mais Michel Mercier fait tout pour que Gérard Collomb repasse. C’est un manipulateur. Il a monté l’UDI dans son département essentiellement pour

LES GNOCCHETIS À LA SARDE SELON PIERRE MASIA Âpre et authentique. Sarde d’origine, Pierre Masia a réservé une belle surprise à notre équipe pour ce déjeuner « Table d’hôte. » Il a concocté ses fameux Gnocchetis à la Sarde, dégustés par le tout Lyon (voir interview), selon une recette familiale dont il conserve précieusement le secret. « La recette vient de ma mère, qui était une bonne cuisinière, et ne comptez pas sur moi pour vous la donner », s’esclaffe-t-il. A peine concèdet-il que sa sauce si particulière est composée en partie « de chair à saucisse et de bœuf, de thym, de laurier, de l’huile d’olive et d’ail. » Plus qu’un délice, ce plat témoigne des origines sardes des Masia, auquel Pierre est solidement attaché.

Il fallait deux listes au 1er tour. Nous sommes beaucoup plus connus dans nos arrondissements en tant que Lyon Divers Droite que derrière l’étiquette UDI. Beaucoup de gens associent l’UDI à Mercier. Et je n’oublierai jamais ce qu’il a fait. C’est Mercier qui a fait passer la gauche à Lyon en 2001. L’union au 1er tour est finalement un moindre mal car l’UDI est noyée dans l’UMP. L’UDI seule n’a d’ailleurs pas eu l’audace de se présenter. De notre côté, nous aurions dû en avoir plus en présentant des listes Lyon Divers Droite au 1er tour. L’échec de Lyon Divers Droite, c’est celui de Denis Broliquier ? Denis n’est pas un patron. Il est responsable de ce qui se passe à Lyon Divers Droite. Il n’est pas un chef. C’est un bon second, c’est un mec qui connaît très bien ses dossiers, mais qui n’est pas un professionnel de la politique. Pour être un professionnel de la politique, il ne faut pas avoir de charges familiales. Denis n’est pas dans cette configuration. L’objectif de Denis, c’est sa vie professionnelle et ses enfants. Face à une gauche divisée, l’union de la droite n’estelle pas impérative pour envisager la victoire ? On peut le penser, mais quand on voit de quelle façon les Divers Droite ont été traités. Aujourd’hui, le ressenti que nous avons, c’est que nous n’avons plus le droit d’être de droite. La conséquence, c’est que la plupart de nos membres n’ont pas la motivation pour se donner à fond dans la campagne. On sait pourtant que les jeunes loups de Lyon Divers Droite étaient prêts à monter leur propre liste, pourquoi ne pas les avoir accompagnés dans ce projet ? Mais Denis ne s’en est pas occupé. Chez nous, il y a un chef, c’est à lui de prendre certaines responsabilités. J’aurais pu prendre la main. Nous avions plein de jeunes qui sont venus nous dire leur motivation. Denis avait délégué Thierry Mouillac pour animer ces jeunes. Il ne s’en est jamais occupé. Il n’a pas fait

Les Lyonnais connaissent l’affection que vous portez à Gérard Collomb. Avez-vous été tentée de rejoindre son camp comme s’apprête à le faire votre ami milloniste Christian Barthélémy ? Jamais. Gérard Collomb me l’a proposé en 2008 via un émissaire qu’il a dépêché. La contrepartie, c’était une vice-présidence à la communauté urbaine. Je peux comprendre le ralliement de Christian Barthélémy. C’est quelqu’un qui a beaucoup œuvré sur ces questions autour de la métropole. Gérard Collomb est le seul à lui avoir laissé la chance de s’exprimer sur le sujet. Il connaît très bien ce dossier qu’il avait déjà travaillé à la Région avec Millon. A l’instar de Robert Batailly (2), allez-vous voter Gérard Collomb le 23 mars prochain ? Jamais. Quoiqu’il arrive, je voterai pour la liste UMP-UDI. Quel est votre pronostic pour les municipales ? Michel Havard a-t-il plus de chances de l’emporter que Dominique Perben en 2008 ? Il n’a pas plus de chance car on refait les mêmes erreurs stratégiques. Si on veut gagner une élection, il faut travailler un an avant. Le cafouillage national à l’UMP entre Fillon et Copé a desservi les ambitions municipales de la droite. A titre personnel, je ne suis pas non plus favorable au retour de Sarkozy. Il a perdu, c’est donc un perdant. Et vous Pierre, qui aura votre bulletin de vote le mois prochain ? (Il hurle depuis la cuisine) Collomb ! (1) Interview à Lyon People - janvier 2014 (2) Interview à Lyon People - décembre 2013 Février 2014 / Lyonpeople

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PEOPLE SPORT

LE BARTH’ OLOGUE de Gaël Danic

Chaque mois, un illustre représentant du monde sportif s’allonge sur le divan de l’infirmier Barth, ancien interné des hôpitaux de Lyon qui délaisse caméras et micros pour enfiler blouse blanche et stéthoscope. Le milieu offensif de Lyon, Gaël Danic, 32 ans, arrivé au club le 25 juin 2013, se prête au jeu ce mois-ci sur le divan d’Iceo. Photographe : Saby Maviel Que fais-tu quand tu ne fais rien ? (Il réfléchit) Je trouve toujours un truc à faire. Ne rien faire pour moi relève presque de l’impossible, il faut absolument que je m’occupe, tourner en rond, je déteste ça ! Depuis ton arrivée à Lyon cet été, qu’est-ce que tu préfères dans cette ville ? Sans hésiter, Lyon la nuit ! L’éclairage est sublime ! Quand je longe la Saône avec ma femme en voiture, c’est juste magnifique. Ton dernier texto c’était quand et pour qui ? Waouh, je suis un fou de texto, je préfère d’ailleurs largement un SMS qu’un coup de fil, c’est une habitude ; pour revenir à ta question, le dernier texto c’était pour toi pour la confirmation de l’heure. Qu’est-ce qui te rend heureux ? Mais plein de choses me rendent heureux ! Déjà toute ma famille et les gens que j’aime sont en bonne santé et puis globalement, ma vie est celle d’un privilégié. Qu’est-ce qui te rend fou de rage ? L’injustice, je suis plutôt d’une nature calme mais ça, ça peut me rendre de très très mauvaise humeur. La notoriété, tu aimes ça ? Pour être sincère, avec l’âge, de moins en moins. Plus jeune je trouvais cela très sympa, aujourd’hui, ça me gêne. Dernièrement je faisais mes courses, une personne regarde dans mon caddie et me dit : « ce n’est pas très diététique tout ça ! ». Certains disent de toi que tu es trop gentil, est-ce justifié ? J’ai toujours donné sans attendre en retour, si c’est ça être gentil alors oui ! En revanche, si tu me trahis, je peux devenir un gros con. Pourquoi les arbitres français ne seront-ils pas représentés au Mondial ? Parce que les arbitres des autres nations sont visiblement meilleurs. Tu te vois où dans 5 ans ? J’aurai 37 ans et je peux te dire que je jouerai encore au foot ! Que penses-tu du milieu du foot ? Il a considérablement évolué ces dernières années en même temps que les mentalités.

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C’était mieux avant ? Peut-être, je ne sais pas. Aujourd’hui on signe un contrat professionnel et on s’entraîne avec la CFA. Comment un jeune peut-il prendre conscience d’un contrat pro dans ce cas, cela m’échappe sauf si son comportement n’est pas adéquat évidemment. Quelle est la partie de ton corps que tu détestes ? (Il souffle) Je ne sais pas. …et celle que tu préfères ? Même réponse ! A quand remonte ta dernière grosse bringue ? Cet été en vacances avec Nolan Roux et Mathieu Debuffy. On a lâché les chevaux et on les a pas retrouvés (il éclate de rire). C’est facile de vivre avec toi ? Demande à ma femme ! Il y a 5/6 ans, je pense que c’était plus compliqué, j’étais trop souvent de mauvaise foi. Avec le temps, c’est plus simple, enfin j’espère … Quelle est la série que tu ne loupes jamais à la télé ? Il y en a 2 que je ne loupais jamais : c’était Desperate Housewives et Prison Break. Quel est ton dernier achat sur I Tunes ? Une topissime compil de house, j’adore ça mais j’écoute un peu de tout. Quel est le plus grand joueur avec lequel tu ais évolué ? Cela va peut-être te surprendre mais c’est avec Bernard Lama, quelle carrière ! Le mec imposait un respect naturel, quand il prenait la parole dans les vestiaires, il y avait un silence de cathédrale. Les jeunes comme les anciens la fermaient, crois-moi ! Que vont dire tes proches en lisant le Barthologue ? Mes potes vont me chambrer et ma femme va me dire que je ne suis pas si facile à vivre que ça (il rigole). Maintenant on change, c’est toi qui me poses une question… Si tu avais le pouvoir de changer quelque chose dans le monde, ce serait quoi et pourquoi ?


ICEO

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PEOPLE SPORT

Mathieu Renaud (responsable commercial), Franck Isaac-Sibille, Adrien Desfond (Stadium Manager) et Olivier Deral (Boutiques & Merchandising)

FRANCK ISAAC-SIBILLE

« Ancrer le LOU sur cette terre de rugby qu’est Lyon » « Mon job, c’est d’essayer de maitriser économiquement l’aléa sportif. » Vice-président* et manager général du LOU, Franck Isaac-Sibille a reçu l’équipe de Lyon People au siège du club pour une entrevue côté coulisses. Propos exclusifs recueillis par Benjamin Solly - Photos : Fabrice Schiff Sauf catastrophe, le Top 14 tend les bras au LOU Rugby. Le ballon circule-t-il aussi bien dans les bureaux du siège que sur le terrain ? C’est à la fin du championnat que nous ferons les comptes. Mais, aujourd’hui, Yann Roubert et moi-même sommes en phase avec nos actionnaires, notamment Olivier Ginon (GL Events), Guy Mathiolon (Serfim) et Yvan Patet (E2MC). Nous essayons au quotidien d’optimiser nos recettes et de maitriser nos dépenses. L’objectif est de monter une grande équipe et un grand club, avec un développement à la lyonnaise dans la 2e région économique de France. Le rugby devenant « inflationniste » au niveau des droits TV (acquis par le groupe Canal + jusqu’en juin 2019 pour 355 millions d’euros - NDLR), nous visons un développement équilibré entre le sportif, les infrastructures, le club. Notamment du côté du centre de formation avec l’arrivée de Patrick Celma, nouveau président du LOU Association, et son équipe. Le LOU a déjà vécu une montée en Top 14, quelles seront les erreurs à ne pas reproduire pour s’installer durablement parmi l’élite ? En Top 14, nous avons appris ce qu’il fallait faire et ne pas faire. Quand nous sommes montés, nous avions découvert un championnat de haut-niveau alors que nous devions dans le même temps nous adapter à notre nouvelle infrastructure sportive : le Matmut Stadium. Si nous montons l’année prochaine, l’avantage que nous aurons, c’est que nous maitrisons désormais l’infrastructure. On sait également que les clubs qui se sont maintenus parmi l’élite sont ceux qui ont attaqué tambour battant le championnat. Pour nous, le plus important est certes de savoir si nous allons monter, mais

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Lyonpeople / Février 2014

quand et dans quelles conditions. Plus on le saura tôt, plus on optimisera les recrutements et les partenariats pour gagner en visibilité. Vous évoquez le recrutement. Vous avez bien failli réaliser un coup tonitruant en faisant signer Lionel Beauxis… Le sportif est le domaine du président Yann Roubert et des managers sportifs Tim Lane et Olivier Azam. Lionel Beauxis n’est pas venu car il voulait être sur de jouer en Top 14 et nous ne pouvions pas lui garantir dès le mois de décembre que nous serions dans l’élite l’année prochaine. Il a signé à Bordeaux-Bègles, qui est un beau club et aussi une très belle ville. Lionel Beauxis préfère peut-être d’ailleurs le Bordeaux au Beaujolais (rires). Quelle est la pertinence de réinvestir sur l’infrastructure en augmentant la capacité du Matmut Stadium alors que -théoriquement- vous pourriez occuper Gerland dans deux ans ? Nous sommes en discussion avec GL Events, la Ville de Vénissieux et le Grand Lyon, avec lesquels nous avons de très bonnes relations, pour passer la jauge du Matmut de 8 000 à 12 000 places. Gerland, c’est une belle opportunité que nous évoquons avec la Ville de Lyon. Nous devons être pertinents sur notre offre commerciale, grand public et partenaires, autour de cet univers rugby. Ce nouveau stade sera au service d’une double ambition : sportive et économique. Cette notion de « sportainment » est fondamentale pour notre développement. D’autant que le LOU commence à gagner le cœur des Lyonnais… C’est vrai. Nous le voyons, notamment avec notre noyau dur de 3 000 abonnés et les trois clubs de supporters.

Nous faisons tout pour ancrer le LOU sur cette vieille terre de rugby qu’est Lyon. Nous avons passé des partenariats avec les grandes écoles lyonnais, des classes préparatoires et les universités. Le LOU va d’ailleurs organiser pour la fin de l’année un championnat universitaire de rugby à Lyon. Hors du Matmut Stadium, nous avons monté un réseau d’une quarantaine d’ambassadeurs qui regroupe des bars et des restaurants, appelés les LOUbars. C’est un outil de fidélisation parfait pour l’avant match entre supporters avant de covoiturer jusqu’au stade. Ce dernier enjeu, d’ordre pratique et environnemental, est très important pour le LOU. Le mensuel Capital faisait de la Brasserie du LOU (le LOUndge) un des lieux incontournables du business lyonnais. Le cercle vertueux est-il en marche ? Complètement. Le LOU, avec 230 partenaires, est un club d’affaires majeur de Lyon que nous continuons à développer. En termes de business, le LOU est probablement l’un des meilleurs réseaux d’affaires qui existe à Lyon aujourd’hui. A la fois pour les entreprises locales, nationales, et internationales qui veulent s’implanter en Rhône-Alpes. La brasserie est un lieu de vie qui permet de rencontrer des joueurs. Nos boutiques, physique et en ligne, tournent bien et notre « Village » propose des packages événementiels aux entreprises dans l’enceinte du stade. La location d’espace aux entreprises est un succès. Nous avons pratiquement trois évènements par semaine. * En charge des pools marketing, commercial, communication, merchandising et « food & beverages »


Jean-Marie Nauleau, Marco (Lyon People) et Rémy Jomard (Mingat)

Jérôme Rivière (Novatim), Cécile Ginon, Pierre Maillot (LOU Rugby), Béatrice Maillot (Esprit Public, groupe GL Events) et Sixtine Ginon

Franck Honneger et Pierre Bouteille

Olivier Ginon, président de GL Events, Thierry Philip, maire du 3ème, Evelyne Haguenauer, adjointe au maire de Lyon et Léandre Borbon (LOU Rugby)

Yann Roubert, président du LOU Rugby et Jean-François Carenco, préfet de région

Franck Isaac-Sibille (LOU Rugby), Franck Chopard (Areva) et Julien Bonnard (Lyon Rugby)

Gaëtan de Sainte Marie et son épouse Valérie entourés d’Antoine, Alix et Maylis

Catherine Arbaud (LOU Rugby) et Virginie Mounier (Les 3 Chênes)

Roger Girardon (Chambre des Notaires du Rhône), Nathalie Degardin (Le Progrès) et Bernard Buffard (La Sphère des Possibles)

Samia, Coralie, Céline, Elise et Laëtitia (LOU Rugby)

Éric Rennesson (Ligne Roset), son fils Luc et Thierry Bouchet (Champagne De Venoge)

Mathieu Renaud et Patrick Celma (LOU Rugby)

LOU CARCASSONNE 2014 sera une cuvée Top 14 !

Après la trêve de Noël et de tous ses bienfaits, le LOU entame la phase retour du championnat de Pro D2 avec la ferme intention de garder sa place de leader jusqu’à la dernière journée. Les tribunes du Matmut étaient remplies d’environ 7500 supporters. Olivier Ginon et notre ami le Préfet Jean-François Carenco ont pu assister à un très bon match de rugby en ce deuxième dimanche de l’année. Le LOU s’imposa 35 à 10 malgré la perte de notre artilleur maison Lachie Munroe sur blessure. Une victoire à 5 points avec beaucoup d’engagement de part et d’autre et avec le bous offensif acquis au cours de cette bataille, le LOU met la pression à ses poursuivants. Plus que jamais, les joueurs lyonnais sont mobilisés pour atteindre l’objectif de cette saison: l’accession en Top 14. Texte : Julien Sanglier - Photos : Saby Maviel

Février 2014 / Lyonpeople

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STYLE

GASTRO

Jean Burdy (Pernod-Mumm), Jay, Marie Rigaud-Bernollin (Printemps de Pérouges), Eric Bamy, Philippe Brétignière, Vigon, Arnaud Bernollin

LES CUISINES BERNOLLIN invitent Philippe Brétignière

Pour cette nouvelle édition du déjeuner Bernollin, Arnaud a vu triple ! Les esprits taquins qui penseraient immédiatement à une surconsommation de champagne Mumm, entre magnum de brut rosé et flacon de demi-sec sortis du chapeau de Jean Burdy, en seront pour leurs frais. Si le cuisiniste a ajouté trois ronds de serviettes, c’est pour recevoir comme il se doit ses prestigieux invités du mois de février. Vigon, Bamy et Jay, « Soul Men » à la scène, ont rangé les micros pour faire parler leur joli coup de fourchette autour du menu de « desserts » concocté par le pâtissier-chocolatier Philippe Brétignière. Derrière ce plateau de choix se cache Marie Rigaud, la petite fée à la voix d’or du Printemps de Pérouges, qui a joué de sa baguette magique pour attirer ces trois authentiques amateurs de bonne chère. Autour de l’ilôt central qui habille le showroom lyonnais d’Arnaud Bernollin, les invités ont passé une fois de plus un moment inoubliable. Entre eux, c’est désormais une histoire de « Feelings ». Photos © Saby Maviel - Mandrak Studio

Cuisines Bernollin - 198, allée Viadorée - Anse - Tél. 04 74 67 04 08 Cuisines Bernollin - 5, place Puvis de Chavannes - Lyon 6ème - Tél. 04 78 93 00 61 Philippe Brétignière et Arnaud Bernollin

A

Lyon, je commence par le dessert, car le dessert, c’est le partage. » Générosité et savoir-faire, Philippe Brétignière en aura fait voir de toutes les saveurs pour son passage derrière les pianos d’Arnaud Bernollin. La pâtissier-chocolatier s’est fixé un challenge : réaliser, de l’entrée à l’entremet, « un repas de desserts. » « Dans notre atelier d’Anse, c’était un véritable festival d’odeurs alléchantes », confirme son épouse Séverine, pas vraiment habituée à voir son mari travailler le salé. Et plutôt de fort belle manière ! Philippe a ouvert sur un ambitieux St-Honoré poularde de Bresse à la crème et morilles, suivie d’un goûteux baba au homard et sa bisque légèrement safranée. Le dessert, un classique feuilleté aux pommes et sa glace pomme-tatin réalisée maison, a été unanimement apprécié. Un exercice réussi autour des textures et d’un dressage minutieux, tout en finesse, qui pourrait bien donner des idées « traiteur » au plus couru des pâtissiers-chocolatiers du Beaujolais.

Pâtisserie Brétignière - 15 Avenue de Brianne - 69480 Anse Tél. 04 74 67 05 00

St-Honoré Poularde de Bresse à la crème et morilles

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Lyonpeople / Février 2014

Baba au homard et sa bisque légèrement safranée

Feuilleté aux pommes et sa glace pomme-tatin


« SOUL MEN » au cœur de Lyon

Mon premier a chanté avec les Stones, Ottis Redding, Aretha Franklin et bien d’autres. Mon second a rencontré Johnny Hallyday autour d’un potage de tomate pour ensuite ne plus jamais le quitter. Mon troisième est un ex-membre des Poetic Lovers dont l’experte Marie Rigaud dit qu’il est « une des plus belles voix de sa génération. » Vigon, Eric Bamy et Jay forment le trio des Soul Men. Déjà bien connus de la profession, chacun d’eux a été révélé au grand public lors de télé-crochet. Si Jay est, comme Jenifer ou Jean Dujardin, passé par la case « Graînes de Stars », Eric Bamy et Vigon ont respectivement candidaté à « La France à un incroyable talent » et à « The Voice » « Cela peut paraître drôle de nous retrouver ensemble, mais nous avons énormément d’admiration et une grande amitié les uns pour les autres », glisse Eric. Leur album de reprises, sorti en mars dernier, est un carton et leur reprise de « Feelings » tourne en boucle sur les ondes. « Le prochain album sera un mix entre la création et les reprises. Pour nous c’est important de franchir ce cap. On est encore autour de la table à faire des propositions, on a mille idées », s’enthousiasme Jay. Et même s’ils consacreront l’année 2014 à leur tournée, les Soul Men n’excluent pas de trouver un créneau pour retourner en studio entre deux dates. Ceux qui ont choisi de mettre en avant leur « âme » dans leur nom de groupe ne manquent également pas de cœur. Avant leur succès lyonnais du 30 janvier dernier, le trio a donné de la voix en décembre à l’occasion du gala « Tout le monde chante contre le cancer. » « Nous avons été approchés pour rejoindre les Enfoirés sur leur tournée belge, c’est un immense honneur pour nous », confesse avec beaucoup de pudeur Vigon. La classe à l’état pur.

Jay : Je connais Lyon depuis mon adolescence et c’est une ville qui compte beaucoup pour moi. J’avais 16 ans et je faisais partie du groupe Poetic Lovers. Nous avons beaucoup tourné à Lyon à l’époque. Je me souviens d’un public très chaleureux et très chaud. Je me souviens aussi très bien des afters que nous faisions au Fish. Lyon, pour moi, ce sont de magnifiques souvenirs. D’ailleurs, quand on me demande de revenir à Lyon, que ce soit à titre personnel ou professionnel, je ne réponds jamais que je ‘reviens’ à Lyon. Je suis toujours à Lyon ! J’aime tellement cette ville qu’une partie de mon cœur est resté durablement amarré entre Saône et Rhône.

Vigon : Lyon est une ville que j’adore, pleine de souvenirs. Comme Eric, je me souviens du Palais d’Hiver, du Bastringue, du Tahiti, la place Bellecour, l’Hôtel Royal… Et bien sûr, j’ai vécu ces fêtes spectaculaires qui se passaient après les shows entre les murs des restaurants de la rue Mercière. C’était une époque bénie. J’aimais tellement cette ville que lorsque nous partions faire des tournées en Italie, Lyon était une halte cochée sur notre feuille de route. Nous ne manquions jamais de passer faire une bise à Roger Lamour, qui était le patron du Palais d’Hiver et qui a été une des personnalités très importantes dans ma carrière. Ce sont des souvenirs extraordinaires.

Eric : Déjà adolescent, je faisais des concerts à Lyon, notamment au Palais d’Hiver qui a disparu. Je suis ensuite revenu de nombreuses fois pour des tournées avec Johnny Hallyday. Les spectacles se terminaient toujours dans les meilleurs restaurants lyonnais. J’adorais ça ! Je me souviens notamment de la brasserie Les Archers, aujourd’hui disparue, qui a hébergé des fêtes mythiques. On le sait peu, mais dans les années 70 et 80, Lyon était avec Paris la ville de France la plus courue des artistes, notamment pour l’ambiance qui y régnait et pour son incomparable gastronomie. A l’époque, les deux salles qu’il fallait faire, c’était l’Olympia à Paris et le Palais d’Hiver à Lyon. Février 2014 / Lyonpeople

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STYLE

SHOPPING

PORTOFINO Le chic à l’italienne

I

l faut dire que les avertis connaissaient déjà l’espace exclusif Pal Zileri à cette même adresse qui s’est ainsi volontairement transformé en une enseigne multi marques afin d’offrir un plus large choix. Au final proposer un vestiaire complet du casual chic au vêtement de cérémonie avec comme seul dénominateur commun : la qualité et l’excellence à l’italienne. Décor repensé, sobre et chaleureux, la boutique est un écrin aux collections de fabricants exclusivement italiens. Fidèle à la griffe Pal Zileri, PORTOFINO propose les costumes, vestes, chemises et pantalons du tailleur italien qui imposent toujours leur style impeccable. Quintessence de l’élégance avec ses tissus exclusifs et ses finitions incomparables. Sans oublier le service sur-mesure… Le nec plus ultra ! Pour une silhouette plus sportive, la marque Paul & Shark s’inspire indéniablement de l’univers du yachting avec pour le printemps une séduisante collection de polos et de shorts colorés. De la couleur toujours avec les pantalons coton stretch

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Lyonpeople / Février 2014

En matière de prêt à porter, les hommes ont (eux aussi !) un carnet d’adresses qu’ils élaborent et conservent précieusement. A la recherche de conseil, de marques ou de modèles alliant qualité et style, ils sont fidèles aux griffes de référence mais aussi friands de nouveautés, de collections plus discrètes pour un look moins conformiste. C’est pourquoi la gente masculine lyonnaise a accueilli avec enthousiasme l’ouverture de la boutique PORTOFINO au cœur de la presqu’ile. Texte : Sophie Guivarch - Photos : DR que l’on adoptera volontiers en orange, vert ou bleu électrique. Du vif au pastel à l’acidulé, tout est permis ! Et pour imposer son style, au bord de la piscine ou sur la plage, le maillot de bain Orlebar Brown s’immisce impérativement dans vos valises ! Uni comme celui porté par Daniel Craig en agent 007 ou avec impression photographique issue des archives d’Hulton Getty. Une série limitée, coup de cœur de la saison. Plus c o n v e n t i o n n e l l e, mais non moins élégante, la veste saharienne en daim signée Pal Zileri collection sartoriale s’associe merveilleusement bien avec les jeans Tramarossa, fabriqués à Venise et proposés en 2 coupes et 7 délavages différents. Quant aux vestes et costumes, ils se déclinent chez Lubiam avec des coupes actuelles et affichant un excellent rapport qualité prix et chez Pal Zileri, bien sûr qui met l’accent dans sa collection printemps/été sur les carreaux fenêtres et la veste croisée, sans oublier le costume 3 pièces qui ne se froisse pas, indispensable aux globe-

trotters ! L’imperméable en soie finition cuir complètera le dressing pour un look sans faute et un confort inégalé. Et comme PORTOFINO s’occupe de vous de la tête aux pieds, le mocassin Tod’s décliné dans plein de coloris parfait votre silhouette. Semplicemente perfetto ! 10, rue Jean de Tournes – Lyon 2 – 04 78 37 67 75 Parking République


STYLE

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15Événements

PEOPLE EVENTS

VU !

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de photos sur lyonpeople.com

qu’il ne fallait pas manquer Photos : Fabrice Schiff & DR

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LES VŒUX DE GÉRARD COLLOMB tournent à la démonstration de force La foule des grands soirs s’est (com)pressée dans un Hôtel de Ville bondé pour assister aux vœux du sénateur-maire de Lyon, lundi 6 janvier 2014. Claustrophobes s’abstenir ! A l’occasion de sa (dernière ?) cérémonie des vœux aux Corps constitués, Gérard Collomb a ratissé large. « Chaque année, nous utilisons le même listing pour envoyer nos invitations, soit un millier de personnes », se justifie le service du protocole. Dépeint à grands coups de « champagnes tièdes et de propos glacés » par Jacques Brel dans sa superbe Je suis un soir d’été, ce cérémonial oscille toujours entre tradition républicaine et foire d’empoigne aux buffets. Le patrimoine gastronomique lyonnais a toutefois été mis à l’honneur grâce aux délices proposés par Renée Richard, Colette Sibilia et Bruno Bluntzer. Avant, évidemment, d’être mis à sac par les pique-assiettes de tout poil ! BS

TALENTS GOURMANDS La Mère Brazier

LES VŒUX TRÈS POLITIQUEMENT CORRECTS du Gouverneur militaire de Lyon

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Ambiance feutrée avenue Foch dans les salons de l’Hôtel du gouverneur militaire qui présentait ses vœux. Un exercice diplomatique à haut risque en cette période de démantèlement de l’Armée Française. La grande muette en a gros sur la patate, mais elle serre les dents sans broncher. Impossible de trouver trace d’une quelconque amertume dans les propos du général de Braquilanges alors que la loi de programmation militaire est ressentie partout en France comme une casse totale de l’outil de défense national, s’accompagnant de représailles politiciennes de bas étage comme à Orange. Devant les plus hautes autorités militaires, politiques et religieuses de la ville, le gouverneur militaire a opportunément rappelé que plus des 2/3 des Français – selon un récent sondage IPSOS – étaient attachés au maintien des budgets consacrés à la Défense… MP

48

Lyonpeople / Février 2014

03

Belle initiative dans l’air du temps et des champs que de primer les acteurs du goût. Un délicieux concours initié par le Crédit Agricole réunissait neuf finalistes de la région Centre Est. Dans les petits salons de La Mère Brazier, les « Talents Gourmands » ouvrirent le bal des saveurs pour valoriser le patrimoine culinaire de nos territoires associant agriculteurs, artisans /métiers de bouche, et restaurateurs. A chaque catégorie son lauréat. A la clef un chèque de 5000 euros et cerise sur le gâteau un reportage dans le magazine Régal. FP www.talents-gourmands.fr LES LAURÉATS Catégorie agriculteurs Lola Evieux, (éleveur les Chevriers à Corveissiat 01) Catégorie artisans métiers de bouches Georges et Laurent Reynon avec « l’oreiller de la Belle Aurore » (Lyon 2ème) Catégorie restaurateurs Christophe Marguin avec une recette de volaille fermière à la crème et aux morilles, riz basmati et riz sauvage (Les Echets 01)



OL PEOPLE

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Jean-François Carenco, préfet du Rhône et Jean-Michel Aulas président de l’OL

Christian Lafaye (ste Foy Immobilier), Marco (Lyon People) et Philippe Grillot

Jacques Matagrin (OL), Jean-Paul Delperié (Vinci Construction) et Robert Barret

Florian Maurice, Virginie Adnet et Fabrice Bles-Gagnaire (OL)

Lionel Lemoine, sous-préfet de Vienne, Roger Porcheron, maire d’Estrablin et Jean-Pierre Rioult, maire de Chasse sur Rhône

Manan Atchkezai, président de la SFIP et Sandrine Neuzeret (SFIP Sécurité)

Stade de Gerland

Coupe de la Ligue

LES TRIBUNES VIP d’OL - OM

C’est un OL de gala qui a mérité son billet pour les demi-finales de la Coupe de la Ligue en battant l’OM (2-1) à Gerland, mercredi 15 janvier 2014. Alors que certains revoyaient poindre le cruel scénario d’un match nul entre l’OL et l’OM, dont le toujours partial commentateur de France Télévision Jérôme Alonzo (ex-Stéphanois), les Lyonnais ont su tenir le résultat dans une fin de match maîtrisée. « La routourne », pourrait poétiser l’oublié du Ballon d’Or Franck Ribéry. Gageons que cette embellie soit durable, mais Rémi Garde semble bien avoir trouvé son équipe-type et la renaissance de Gourcuff tombe à point nommé. Chez Lyon People, on rêve déjà d’un OL-PSG au Stade de France ! Texte : Benjamin Solly - Photos : Fabrice Schiff

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Maurice Picard et son épouse Dominique (AJ Partenaires)

Didier Martin et Romain Tchenio (Toupargel)

Le chef d’orchestre Philippe Fournier et son fils Hugo

Marc Fraysse (Cofely GDF Suez) et l’ancien député Christian Philip

Gérard Collomb, sénateur maire de Lyon et Maître Richard Brumm, adjoint aux Finances

Romain Coponat (Coponat Sa) et Matthias Barsumian (Nagabbo)

Lyonpeople / Février 2014

Jean-Marc Rebouillat, commissaire divisionnaire et Eric Destarac, président régional CFE CGC

Jean-Samuel Sagnes (Air France) et le fleuriste Franck Hernandez


Février 2014 / Lyonpeople

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PEOPLE EVENTS

05

33 Cité

Yvon Léa, nouveau président du directoire de la

BANQUE RHÔNE-ALPES

Code couleur respecté pour soirée VIP ! Privatisé pour la première fois, le 33 Cité accueillait la soirée de la Banque Rhône-Alpes, jeudi 30 janvier. 280 invités, clients et partenaires ont foulé le tapis bleu pour saluer le départ de celui qui fut pour eux un accélérateur de réussite, Bruno Deschamp, nommé président du directoire de la Société Marseillaise de Crédit. Il a été remplacé au poste de Président du Directoire de la Banque Rhône-Alpes par Yvon Léa, présenté ce soir-là à l’ensemble des invités. « Je veux remercier Bruno pour la qualité de son travail et souhaiter la bienvenue à Yvon », a déclaré Philippe Aymerich, directeur général du Crédit du Nord, présent à Lyon spécialement pour l’événement. Un cocktail placé sous le signe de la gastronomie lyonnaise, en présence de 6 chefs Toques Blanches qui ont remis à Bruno Deschamp la médaille de leur association, dans une ambiance jazzy et détendue. A l’image de la banque Rhône-Alpes qui a fait de la proximité, du relationnel, de l’engagement et de la satisfaction client sa marque de fabrique. Texte : Benjamin Solly - Photos : Fabrice Schiff

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Gilles Copin (EM Lyon) et Bruno Bonnell, président de Robopolis

Bruno Dufour, consul d’Equateur et Eric Giraud (Chez Antonin)

Xavier Bardet, Sylvaine Lesage et Eric Lesage, vice-président de la Banque Rhône-Alpes

Maître Jean-Claude Anaf et Maître Jean Martinon

Caroline Courtiade, présidente de la Chambre des Notaires et Maître Dominique Bremens

Arnaud Bernollin (Cuisines Bernollin), Nicolas Winckler (Lyon People) et Philippe Florentin (Bieh)

Pascal Bouvier (Foncière du 5ème), Vincent Bonnefond (Banque Rhône-Alpes) et Serge Bouvier (Urban Bat)

Lyonpeople / Février 2014

Christian Gauduel, président du Groupe Gauduel, Vincent Labruyère, président du Groupe Labruyère, Carole Dufour (Idées en Tête) et Denis Broliquier, maire du 2ème

Philippe Grillot et Bruno Sapin (AJ Partenaires)

Claude Carron (Régie Carron), Gérard Legrand (Lamy) et Mehmet Meric, président du Groupe Meric


Pierre de Limairac, président de Descours & Cabaud, François Heraud, secrétaire général de Descours & Cabaud, Philippe Aymerich, DG du Crédit du Nord et Yvon Léa, président de la Banque Rhône-Alpes

Alain Dias (AD Participation), Karine Isoz et Jean-Pierre Lorente, PDG de Selectour Bleu Voyages

Jean-Michel Chenin (Banque Rhône-Alpes), Fabrice Gacon (Garage Gacon) et JeanJacques Schmitt (Banque Rhône-Alpes)

Le journaliste Antonio Mafra (Le Tout Lyon Affiches), Maître Xavier Ginon et Bruno Deschamp, président de la SMC

Gérald Fontanel, président de Fontanel Promotion, Denys Sournac, PDG de Medicréa et Arnaud Gauduel (Ferrari Maserati - Groupe Gauduel)

Geneviève Levôtre, Dominique Brumm et Béatrice Maillot (Esprit Public)

Hayette Chavent, Maître Richard Brumm, adjoint aux Finances, Yves Chavent et Maître Philippe Meysonnier

Bernard Reybier, président de Fermob, Eric Vernusse (Banque Rhône-Alpes) et Vincent Labruyère, président du Groupe Labruyère

Philippe Perez, DG de Radio Scoop et Géraldine Thimonier (Banque Rhône-Alpes)

Anne Sapin, Pierre Maillot (Novospace) et Cécile Ginon (LOU Concept Store)

Xavier et Arnaud Gauduel (Ferrari Maserati - Groupe Gauduel)

Philippe Constantin, PDG de RDS, David Pereira (Banque Rhône-Alpes), Albert Dray (Café du Pond), Yvon Léa, président de la Banque Rhône-Alpes, Thierry Mathieu, DG Duferco, Gilles Golberg (Banque Rhône-Alpes) et Marc-Antoine Chatagnon

Catherine Deschamp et Sylvaine Lesage Février 2014 / Lyonpeople

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PEOPLE EVENTS

06

Le commissaire Judith Gabel

Pierre James et Olivier Motte (Turenne Capital)

La photographe Evelyne Dufond-Cureau, le général Christian Peraldi et Jeanne d’Anglejan, conseillère municipale Lyon 2

Danny Morsilli (La Sphère des Possibles) et Yves Rioton (Séminaires Business)

Perrache

GALETTE DES ROIS

au Mercure Château-Perrache Comme chaque année, la dynamique directrice du Mercure Château Perrache, Marta Pardo-Badier a rassemblé ses clients et amis autour de la fameuse galette des Rois dans le salon art-déco de son établissement. Le thème de cette année : les Mille et une nuits. Danseuses, musiciens et buffets avaient pour l’occasion les saveurs de l’Orient… Un clin d’œil à toute l’équipe de l’hôtel qui a vivement participé à cet événement. Marta PardoBadier a profité de cette soirée pour présenter la société Turenne Capital Partenaires qui vient d’officialiser l’acquisition du Mercure Château Perrache. Le Groupe Accor étant toujours gestionnaire de l’établissement. L’année 2014 s’annonce très positive pour sa directrice qui annoncé fièrement que des travaux de rénovation allaient avoir lieu afin de rendre ce lieu mythique de Lyon toujours plus élégant et moderne. Photos : Fabrice Schiff

Marta Pardo-Badier entourée de Benjamin Altaras et Olivier Motte (Turenne Capital)

Les petits chefs de l’école François Rabelais

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Lyonpeople / Février 2014

Benjamin Altaras, Olivier Motte (Turenne Capital), Philippe Takacs (Accor) et Alexis de Maisonneuve (Turenne Capital)

François Royer, adjoint au maire du 2ème, Marta Pardo-Badier, directrice du Mercure Château Perrache et Evelyne Haguenauer, adjointe aux Anciens combattants

François Lombard (Turenne Capital)

Sylvie Martinot (Le Rocambole), Stéphanie Le Roux (Bernachon) et Emmanuelle Blein

Michel Bombail (Cave Chronomatique) et Marta Pardo-Badier

Michel Havard et Marta Pardo-Badier, directrice du Mercure Château Perrache

Ronan de Dieuleveult et Cyril Courjaret (Lyonnaise des eaux)

Isabelle Gleize (Village des créateurs), le couturier Max Chaoul et Marta Pardo-Badier


Février 2014 / Lyonpeople

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PEOPLE EVENTS

07

Hilton Lyon

VŒUX DU MEDEF

Les patrons lyonnais ne se laissent pas bercer par Hollande Le Medef faisait sa rentrée à l’Hôtel Hilton avec une cérémonie de vœux très offensive du président départemental Bernard Fontanel, mardi 14 janvier 2014. En point de mire : les annonces de François Hollande sur le « pacte de responsabilité » qu’il propose aux entreprises. Après avoir donné début octobre un carton jaune à la politique économique du gouvernement, les syndicats patronaux, Medef compris, attendent une feuille de route claire. « Un cap », comme le soulignera Bernard Fontanel dans son discours de vœux. Une intervention dans la veine de celle du patron national du syndicat, Pierre Gattaz, qui dit attendre des « clarifications » du président. Si, chez certains, l’entreprise demeure une réalité toxique, c’est exactement le contraire entre Saône et Rhône. L’entreprise fédère les politiques, peu importe leur port d’attache. Devant les centaines de personnes présentes, le patron du Medef du Rhône n’hésite pas à porter le fer. « La confiance n’est pas restaurée, le taire serait une faute, le dénoncer un devoir », tonne-t-il, sous l’œil circonspect du préfet Carenco, auto-estampillé « leader de l’anti-France bashing » depuis son passage sur les ondes de Lyon 1ère. Et de conclure : « le redressement du pays se fera avec nous ou ne se fera pas. » Tonnerre d’applaudissements pour celui qui aura passé 6 ans à la tête du Medef du Rhône. En effet, Bernard Fontanel arrive en fin de mandat mais conservera son poste jusqu’au 15 juin, le temps de laisser aux candidats à la succession le temps de se mettre en place. En attendant, le patron du Medef du Rhône présidera le 8 avril prochain le Printemps des Entrepreneurs qui se déroulera autour du triptyque « Oser, partager, rebondir. » Texte : Benjamin Solly - Photos : Fabrice Schiff

François Turcas (CGPME), Gérard Collomb, sénateur maire de Lyon et Bernard Fontanel, président du Medef Lyon-Rhône

Franck Boucaud-Maitre (Chocolats Voisins) et Ignacio Rodriguez, Manager général – Hilton Lyon

Daniel Gouffé et Laurent Van Soen (ERAI)

Paul Rolland, président U.I. Métallurgie, Jean-Jack Queyranne, président du Conseil Régional et Jean-Louis Joly, DG du Medef Lyon-Rhône

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Lyonpeople / Février 2014

Jean-Jacques David, maire du 6ème et Michel Havard

Isabelle Gonon (Byblos Groupe), le général Christian Peraldi et la photographe Evelyne Cureau

Aurélie Dantzikian Frachon (Lamy Lexel) et Sylvie Madamour (Vendredi 4)

François de Saint-Seine (Total), Gilles Sabart (Alixio) et David–Anthony Delavoët (Saint-Gobain développement)


Philippe Guerand, 1er vice-président de la CCI et Alain Audouard, président de la Chambre de Métiers

Jean-Paul Mauduy, président de la CRCI et Patrick Martin, président de Martin Belaysoud Expension

Guillaume Duvert (Le Passage) et Alexandre Faure (Alcaix & Associés)

Cyrille–Frantz Honegger (SFR) et Yann Féminier (Medef Lyon-Rhône)

Marco (Lyon People) et Alli Hannas (Idrac)

Cédric Diogon (Medef) et Alexandre Villard (Caffé Milano Marronniers & Mercière)

Bruno Rousset (April), Jean-Pierre Levayer et Frédéric Panigot (Banque Populaire)

François Pierre Salamand (Plus2Sens), Céline Paravy-Atlan (Mapièce) et Jean-Marc Atlan (Ekno)

Emeric Mouillot (Biodegr’ad), Alexandre Assous (Deepidoo) et Nicolas Emmanuel (Ci-Transaction)

Benoit Soury (La Vie Claire), Blandine Vignon (CCI Lyon) et Vincent Rocken (Le Progrès)

Philippe Florentin, son fils Lucas (Zinc Zinc) et Stéphanie Gagnaire-Recors (Brice Robert)

Christian Tinel (Groupe CR&M), Gérard Auboeuf (ONLYLYON) et Franck Morize (CGPME) Février 2014 / Lyonpeople

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PEOPLE EVENTS

08

Table autour de Catherine et Richard Drevet (Richard Drevet Automobiles)

René et Sylvie Cahen (Garage du Méridien) autour de Sylvie Bruneau (Garage d’Alaï - Tassin)

Roger et Joëlle Corral (Garage de l’Aviation - Corbas) autour de Patrice Bellia (Garage Bellia)

Collonges au Mont d’Or

VŒUX DE LA SLPSA à l’Abbaye de Collonges

C’est dans le somptueux cadre de l’abbaye de Collonges, que SLPSA (société lyonnaise de pièce et service automobile) a convié près de trois cents clients à célébrer ses vœux 2014. Filiale de PSA, la société créée en mars 2013, gère désormais les pièces de rechange des marques Citroën et Peugeot de Saint-Etienne à Lyon. Photos : Smart Angel Media

Catherine et Richard Drevet (Richard Drevet Automobiles), Maxime Cuvelier (SLPSA), Isabelle et André Rivoire (MCA Auto)

Didier Quiblier (Garage Quiblier Citroën), Patrice Catala (Direction Régionale de Citroën) et Bruno Gonel (Direction Régionale de Citroën)

Jean-Yves Boumier et Virginie Mezzania (Direction Régionale de Peugeot) en compagnie de Bernard Chambrette, directeur de SLPSA

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Lyonpeople / Février 2014

Dominique Plan (Slica Champagne), Jean-Yves Boumier (Direction Régionale de Peugeot) et Jean-Pierre Schouver (Slica Rillieux)

Jean-François Thomas, Eric Castello et Stéphane Juif (SLPSA)

Annie Reynaud (Garage Reynaud), Serge et Agnès Carli (Garage Pasteur)

Catherine Drevet (Richard Drevet Automobiles), Philippe Menguy (Direction Régionale de Citroën) et Catherine Levaillant (Garage Levaillant), présidente du groupement régional des agents Citroën


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PEOPLE EVENTS

09

François Turcas, président de la CGPME du Rhône

Gérard Auboeuf (Only Lyon), Emmanuel Imberton, président de la CCI de Lyon et Jean-Louis Joly, DG du Medef Lyon-Rhône

3 000 participants à l’Amphithéâtre de la Cité Internationale

Joël de Rosnay

Salle 3000

FÊTE DE L’ENTREPRISE 2014

Les patrons lyonnais contre « l’assommoir fiscal » L’amphithéâtre de la Cité Internationale bien rempli, ce sont près de 3 000 personnes qui ont crié leur ras-le-bol fiscal à l’occasion de la 9e édition de la Fête de l’Entreprise, co-organisée par la CGPME et Le Progrès, lundi 27 janvier 2014. Ils sont en majorité issus du monde de l’entreprise. Et ils ne veulent plus revivre le cauchemar fiscal de 2013. « L’innovation est à la portée des PME et c’est une nécessité si elles veulent être compétitive », assurait pourtant en préambule l’écrivain scientifique Joël de Rosnay. Seul hic, le coût du travail ne permet plus aux patrons d’investir et « la cacophonie de tous les instants du gouvernement socialiste », selon François Turcas, n’est pas de nature à les rassurer. Les 12 lauréats des Trophées de l’Entreprise Trophée de l’International : Polyuréthane Industrie Manutention SAS (Christophe Ray) Trophée de l’innovation économique : ALG Attestation légale (Renaud Sornin)

Philippe Delanoue (ALP association), Cyril Amprino (CGPME) et Manan Atchkezai, président de la SFIP

Michel Havard, Séverine Eberhardt (Welcome Magazine) et Gilles Demange (Orosa)

Trophée de l’innovation sociale : La Cordée (Michaël Schwartz et Julie Pouliquen) Trophée de l’environnement : France Photons (Yves Rodriguez) Trophée de la responsabilité sociétale de l’entreprise : La Fabrique (Nicolas Autric et Fabrice Poncet) Trophée du chef d’entreprise de l’année : Pascal Nadobny (Addev) Trophée de la femme chef d’entreprise de l’année : Sylvie Guinard (Thimonnier) Trophée Made in Rhône-Alpes : Le Joint technique (Henri Pain) Trophée de la transmission d’entreprise : André Forest Sarl Trophée de la TPE de l’année : Ets André Coquard Trophée du meilleur espoir : Opseene (Coraline Simonutti et Christophe Verdier) Trophée du coup de cœur du jury : Aviasim (Thomas Gasser) Texte : Benjamin Solly - Photos : Fabrice Schiff

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Lyonpeople / Février 2014

Aziz Lamrani (ABM Maroc), Philippe Bernand et Arnaud Besson (Aéroports de Lyon)


Pierre Fanneau, DG du Progrès, Gérard Collomb, sénateur maire de Lyon, Laurence Eymieu, directrice régionale de la SNCF et Christian Missirian, directeur d’EDF Commerce Rhône-Alpes Auvergne

Jean-Paul Babey (ALPTIS), Patrick François, directeur régional de la Caisse des dépôts, Jean-François Carenco, préfet de région et Jean-Jack Queyranne, président du Conseil régional

Alain Audouard, président de la Chambre de Métiers du Rhône, Alain Fauveau et Jacques Descours (CCI Lyon)

Les lauréats de la Fête de l’Entreprise 2014

Cocktail festif pour clôturer la soirée

Trophée de l’innovation économique remis par Nadine Castellani, directrice de la communication Orange à Renaud Sornin (ALG Attestation legale)

Trophée « Made In Rhône-Alpes » remis par Laurence Eymieu, directrice régionale SNCF Rhône-Alpes à Henri Pain et son fils Guillaume (Le Joint technique)

Trophée de la TPE de l’année remis par Jean-Marc Jaumouillé (Fiducial) à André Coquard (Ets André Coquard)

Trophée du chef d’entreprise de l’année remis par Christophe Gruy, président du groupe MAÏA à Pascal Nadobny (ADDEV)

Trophée de la femme chef d’entreprise de l’année remis par Bernard Buisson (CA Centre-Est) à Sylvie Guinard (Thimonnier)

Trophée coup de cœur du jury remis par Olivier Delorme (Groupe Delorme Automobile) à Thomas Gasser (Aviasim)

Yves Chavent, président du Tribunal de commerce de Lyon et Jean Yerdamian, président du conseil des prud’hommes de Villefranche

Bernard Fontanel, président du Medef Lyon-Rhône et Nora Berra, député européen Février 2014 / Lyonpeople

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PEOPLE EVENTS

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Halles de Lyon

ROY’HALLES DE LYON

1800 gourmets à la soirée Pari gagné ! Toute la ville s’est pressée aux Halles de Lyon pour participer à l’évènement Roy’Halles 2014. Ce soir-là, le ventre de Lyon était privatisé pour accueillir en open bar & food des gourmets affamés. Une balade nocturne, mondaine et gourmande au cœur des Halles Paul Bocuse, telle était le pitch de l’opération Roy’Halles imaginée par Guillaume et Armelle Chalvin (Chalvin & Company) et réalisée avec le concours de Pierre-Yves Gas (Agence Proxi Com). Promesse tenue ! Texte : Marc Polisson - Photos : Val-fpg.com

Les organisateurs Guillaume & Armelle Chalvin et Pierre-Yves Gas

Camille, Carole Giorgi, Marco (L’Est) et Annie Manoukian

Mathilde Billon (Agence EMC), Jean-Marc Quéro (Wine Network) et Christelle Cimetière (Agence EMC)

Marc Boissieux (Masterchef 2013), Françoise Petit (Lyon People) et Romain Bombail (Welcomm)

Val (Lyon People), Alexis Bruyère (Roche Bobois) et Elodie (Lyon People)

Maxime Baudrand (Groupe Provim), Pierre Nallet (AnaHome Immobilier) et Christophe Minicillo (Crédit Agricole Centre-Est)

Christelle Blache, Myriam Pellegrin, Pierre Berat, Michel Havard, Damien Gouy-Perret, Pascal Blache et Elodie Humeau

Pierre-Yves Gas (Proxicom), Caroline et Gérard Collomb et Claude Polidori (Association des commerçants des Halles)

Véronique et Jean-Michel Abou (Association L’Enfant Bleu)

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Lyonpeople / Février 2014

Françoise Petit (Lyon People), Martine et Hervé Bal, Philippe Dibilio et Marco (Lyon People)

Nataly Joubert (Bonne Réponse), Florence Guyot (Champagne Guyot), Alain Dinc (La Tour Rose) et Michel Havard

6Ko (Comptoir de la Bourse) et Caroline

Laurent, Tony et Gilbert (Les Garçons Bouchers)

Alain Cellerier, Jean-Christophe Ansannay (Auberge de l’Ile), Franck et Pierre-Guy Cellerier


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PEOPLE EVENTS

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JULIEN ANDLAUER le champion de Karting remercie ses partenaires

A l’occasion de sa soirée annuelle de remerciements partenaire et de son soutien à l’association « Les Zébres » (soutien des enfants malades) , Julien Andlauer - jeune pilote de karting - a réuni de nombreux d’industriels et décideurs lyonnais mardi 14 janvier dernier. Le début de soirée a été animée par un shooting photo à l’Eden Rock Café, rue Mercière. Les convives ont pu également découvrir la machine utilisée par Julien et les nombreux trophées remportés grâce à leur soutien financier. Cet athlète, classé 2ème au niveau national, est revenu sur son parcours 2013, ses différentes victoires et a présenté son programme 2014. Un programme ambitieux axé sur une vingtaine de compétitions dont les championnats de France et d’autres meetings de niveau européen et international. Il faut noter que Julien a terminé respectivement 2ème et 3ème au Mondial X30 Iame International Final en 2012 et 2013. Son programme de compétition l’a même emmené jusqu’aux Etats Unis, à Las Vegas où il a terminé 6ème pour la plus importante compétition du monde qui a réuni pour son édition plus de 500 pilotes. Le discours de Julien Andlauer a été accompagné par l’intervention de son manager qui a présenté les objectifs et le caractère professionnel de la saison sportive à venir. Une mention importante a été portée sur le fil d’actualité réguliers et les reportages photos accessible via l’adresse www.julien-andlauer.com L’intervention de Julien, animé par un présentateur professionnel, a été suivi d’un cocktail et bon nombre de partenaires ont pu échanger sur ce prodige lyonnais. La présence remarquée de partenaires comme Pierre Martinet ou la fratrie des transports Gueppe Classequin a permis à de nouveaux invités de s’engager sereinement pour associer leur image à ce jeune sportif dans les années à venir. Photos : Thiery Chomel

Julien et Guillaume Noyer et Guy Burnichon (Cabinet Firex)

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Lyonpeople / Février 2014

Julien Andlauer (Pilote Officiel Action Karting IPK) et Julien Dannonay (Action Karting)

Julien et Pierre Martinet (Pierre Martinet)

Julien et Alain Gueppe (Gueppe Clasquin)

Julien et Christian Demigneux (Actua Circuit de Lyon)

Julien et Eva Andlauer

Julien et David Raffin (Actua Circuit de Lyon)

Julien et Patrick Lhost (Yokohama France)

Julien et Philou (Association Les Zèbres)

Julien Andlauer (Pilote Officiel Action Karting IPK)

Roger Frederic Duvillard (Allo Taxi) et Martial Foschiani (ACPH)

Jack (speaker officiel du mondial X30)

Sebastien Leguillou (Magasin Moreteau), Julien et Daniel Chambrette (SNC)


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PEOPLE EVENTS

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François Corteel (EDF), Gérard Collomb, sénateur maire de Lyon et Bernard Tomasini (EDF)

Le Sucre

EDF met le cap sur 2014 Dans le cadre so hype du Sucre à la Confluence, EDF a reçu près de 400 invités à l’occasion de sa soirée de vœux en Rhône-Alpes, mercredi 22 janvier. Ambiance jazzy autour du trio à cordes, jeu de lumières intimiste, buffet haut-de-gamme, l’événement a séduit l’ensemble des collaborateurs et convives. Notamment les partenaires, les clients et les acteurs économiques locaux réunis autour des 14 directeurs régionaux d’EDF. Brisant les codes, le délégué régional EDF en Rhône-Alpes François Corteel a raccourci son propos liminaire pour mettre le « cap sur 2014 », à travers une courte vidéo de présentation des différents métiers et sites du groupe. Un format moderne pour un exercice original et réussi. Acteur majeur de l’emploi dans les territoires, EDF et ses filiales ont signé 1000 CDI et 500 contrats d’alternance sur l’année 2013 en Rhône-Alpes. Dans les prochaines années, le géant français de l’énergie devra renouveler près d’un tiers de ses effectifs. A l’issue de son propos, François Corteel a d’ores et déjà donné rendez-vous à ses invités pour les vœux 2015 qui se dérouleront au Musée des Confluences. Texte : Benjamin Solly - Photos : Saby Maviel

Philippe Florentin (Bieh), François Corteel (EDF) et Bruno Metze (Zinc Zinc)

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Le mot de bienvenue de François Corteel

Riadh Cherchir (Astra), Bernard Guth (Université Lyon I) et Roger Monami

Dominique Vinay (Côte électrique), Christian Missirian (EDF) et Sébastien Laroche (Côte électrique)

Henri Krausse, lieutenant-colonel dans l’Armée de l’air, son épouse Corinne et Thierry Vitoz (Université Lyon III)

Pascale de Chavanes, Bertrand Martelet et Cécile Laugier (EDF)

Jean-Luc da Passano, vice-président du conseil général et Bruno Cabut (Les métiers de bouche Rhône-Alpes)

Nathalie Degardin, Manuel da Fonseca (Le Progrès) et Danny Morsilli (La Sphère des Possibles)

Lyonpeople / Février 2014


Caroline Auclair et Marco (Lyon People)

Manan Atchkezai, président de la SFIP et Sandrine Neuzeret (SFIP Sécurité)

Déborah Helfman, région Rhône-Alpes et Jean-Pierre Chevallard (E2CA)

Guy Mathiolon, président Serfim et Stéphanie Gagnaire-Recors (Brice Robert)

Jean-Luc da Passano, vice-président du conseil général et Bruno Cabut (Les métiers de bouche Rhône-Alpes)

Marie-José Gherardi (Le Progrès) et Laurence Renaudin

Le couturier Max Chaoul et Nadine Gelas vice-présidente du Grand Lyon

Nadine Adra et Bassam Ouaida (Trans énergie)

La compagnie Buena Serra Jazz

Le chef d’escadron Jean-Marie Billaud, Jacques Flour (Université Lyon I) et le lieutenant-colonel Didier Larbain

François Corteel et l’équipe de la délégation régionale EDF Rhône-Alpes Février 2014 / Lyonpeople

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PEOPLE EVENTS

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Villeurbanne

CRAZY HORSE au DOUBLE MIXTE Pari gagné !

Pari gagné sur le plan esthétique et artistique pour Jérôme Carillon et sa société Camaro Production qui accueillait la première délocalisation du Crazy Horse en région. La métamorphose du Double mixte, et l’habillage de ses espaces réception et scène ont impressionné les spectateurs. Total respect pour les organisateurs comme pour les invité(e)s VIP dont les tenues de soirée collaient parfaitement à l’ambiance chic et glamour des lieux. Le spectacle était donc dans la salle - dont le parterre reproduisait parfaitement l’ambiance du Crazy Horse Paris - et bien entendu sur scène où ces demoiselles nous ont montré à satiété la longueur de leurs jambes et l’étendue de leurs talents. Texte : Marc Polisson - Photos : Fabrice Schiff

Suzanne Givet et Delphine Lalliard (La Blonde & la Brune)

Stéphane Martin (Ada location) et Alain Cellerier (Cellerier)

Philippe Liucci (Ivanhoé) et son épouse Caroline (Eurexia)

Alexandre Jeannerod (Eurosono) et son épouse Maud

Marc Jean (Le Progrès) et son épouse Virginie

Erick Roux de Bézieux (Syntagme) et Marion Chereul (HCL)

Jacques Chalvin (Double Mixte), Jérôme Carrillon (Ca.ma.ro) et Serge Luc (Revadéo Concept)

Maitres David Di Fazio, Eric Tivan et Lionel Decotte

Elie Cunat, DG du Groupe Gauduel et Alexandra Ravier

Marco (Lyon People), Thierry Mathieu Laure-Marine Godet (Apave) (Duferco) et Romée De Tarlé (RT Conseils) et Nico (Lyon People)

Michel Gonnet (Bella participations Anaïs), son épouse Nicole et Michel Lopez (Korloff)

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Lyonpeople / Février 2014

Marco Chopin (L’Est), Karine Hampele (Le Nord) et Eytan Chettrit (L’Est)

Georges Davesa (Nutrisens), Hervé Bal (Editions HB) et Pierre Nallet (AnaHome Immobilier)



PEOPLE EVENTS

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Damien Huillard (Orangina Schweppes) entouré de toute son équipe, Umit, Julien, Jérome, David et Emilie

Laure (Cheezebox), Gaël Viegas (Media Sport Promotion) et Karen Arrouasse (Cheezebox)

Leila Lutgen (Renault Trucks) et Ghislain Chaleyssin (Groupe Lagrange)

Anne Paviet et Jean-Marie Philippe (Peugeot)

Jean-Marie Nauleau (Chez Plumeau) et Albert Dray (Café du Pond)

Frédéric Jannet (Valmorel Immobilier Soleil), capitaine de l’équipe de Valmorel, Florianne Perruisset, (Office du Tourisme de Valmorel) et Yann Delaigue, organisateur

Didier Thévenet, président de l’office du tourisme de La Clusaz, Damien Huillard (Orangina Schweppes) et Alain Potiron, directeur régional Pernod

Jean-Charles Brut (Pernod), Dominique Casagrande (Le 1838) et Foué Bastard (Le Bal à La Clusaz)

Franck Isaac-Sibille (LOU Rugby), Jacques Deronzier (Brake) et Jean-Marc Stezycki (Les 2 Marmottes)

Bénédicte Scattolon (Restaurant O Capot) et Jean Burdy (Club Pernod)

Pierre-Jean Baillot (Erai) et Didier Josphe (Office du tourisme de Saint Gervais)

Yann Delaigue, organisateur entouré des joueurs du LOU Rugby

Club Pernod

LE TOURNOI des 6 STATIONS avec Orangina

Yann Delaigue, ancien international de rugby à XV (20 sélections, 3 titres de Champions de France, 1 titre de Champion d’Europe), a eu l’idée du Tournoi des 6 Stations lors de vacances au ski. Un ballon ovale, des mais, de la neige… le concept de Snow Rugby était né. Au-delà du sport, Yann Delaigue s’est rendu compte que le rugby et la montagne partageaient les mêmes valeurs : solidarité, esprit d’équipe, convivialité, respect et partage. Plutôt qu’un simple match, il a eu l’idée d’organiser un véritable tournoi, à l’image du mythique Tournoi des 6 Nations, avec des équipes composées d’amateurs et d’anciens internationaux avec des étapes à La Clusaz (le 24/02), Saint Gervais (25/02), Valmorel (26/02), Les Ménuires (27/02), Val Thorens (28/02° et Méribel (02/03). La présentation de la seconde édition s’est déroulée dans les salons du Club Pernod de Lyon aux côtés des équipes d’Orangina, principal partenaire du tournoi. Photos : Saby Maviel

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Lyonpeople / Février 2014

Alain Potiron, directeur régional Pernod, Damien Huillard (Orangina Schweppes) et Jean Burdy (Club Pernod)

Damien Huillard, Laurent Genestine, Benoist Nicolazo (Orangina Schweppes) et Alice Nicolazo (Shake Your Brand)



PEOPLE EVENTS

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Gare des Brotteaux

COURCHEVEL BY NIGHT à l’AperiKlub

Tartiflette géante et cadeaux à gogo pour les participants de la soirée Courchevel by night à l’AperiKlub. La station savoyarde, fidèle au rendez-vous des Brotteaux depuis une dizaine d’années, était représentée par Laurent Meynial, directeur de l’ESF et par DJ Hugo Morilla (La Folie douce). Et même s’ils n’ont pas chaussé de skis depuis belle lurette, tous les vieux monos de la nuit lyonnaise (Caro, Dom, Polo, Trompette…) sont venus admirer les courbes des jolies monitrices de la station qui brille. La godille et le ski bar, ça les connaît ! Texte : Marc Polisson - Photos : Alain Rico

Jean-Paul Donjon (le K), Alain Fréchet (Moët & Chandon), Gérard Vannier, Serge Alliod (Courchevel) Laurent Meynial (dir ESF Courchevel), Gérard Laplace (Courchevel), Patrick (Tramps) et Jean-Claude Trolez

Bruno et ses serveurs de la Moma

Mathieu Chevalier, Olivier Farissier (Bus des Neiges), Artur Reversade (Les Planches) et Jean-Claude Caro (le Caro de Lyon)

Marie-Astrid, entourée d’Axel et Oscar Chabert (le First)

Jérôme Lacan, Sarah et Leila (Katana World), DJ Hugo Morilla (La Folie douce Courchevel)

Sabrina, la gagnante de la soirée Courchevel remporte une maire de skis Rossignol

Mathilde et Lynda

Agathe, Marie, Sonia et Julia

Johnny, Marwan (Cousins Cousines), Ramy et Marwan

Sarah, Jérôme et Leila (Katana World), entourant Wendy (le First)

Céline et Amélie

Fanny et Françoise

Dominique et Arthur Lafoy (RKP)

Kader Marouf, Kthy, Paco, Roberto, Hervé (GHT immo) et Margaret (todo ben)

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Les GOOD GIRLS

Lyonpeople / Février 2014

Davy, Cathy (l’Atelier coté Rhône, Wellnessport club), Marie et Cédric (D et Marie events)

Anne-Sophie, Rania, Amélie, Allan et Stéphanie


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Disparitions

Guy Borgé

Dans nos intentions de prière, le collectionneur-photographe Guy Borgé (ci-contre) qui avait collaboré avec nous sur le dossier du Boulevard des Belges, l’expert en livres anciens Henri Lardanchet (ci-dessous), Monsieur Guillaume Jean ; le docteur Jean-Claude Berthier ; Madame Marie-Joseph Safar, Madame Sonia Kepenekian et le marquis de Bellescize.

Henri Lardanchet

LES FUNÉRAILLES D’OLIVIER BELVAL

Prince Jean de France : « Louis XVI devrait être canonisé » Il n’était pas revenu à Lyon depuis novembre 2009, année de la parution de son ouvrage « Un prince français ». 300 personnes sont venues l’entourer à l’occasion de la messe célébrée en la mémoire de Louis XVI. C’est derrière un brancard que SAR le Prince Jean et l’abbé Jérôme Billioud ont fait connaissance, il y a plusieurs années, lors d’un pèlerinage à Lourdes. Membre de l’Œillet Blanc, le curé de la Croix-Rousse a invité le prétendant au trône de France à se joindre à ses ouailles le 21 janvier, jour anniversaire de l’assassinat de Louis XVI. La cérémonie, plus suivie que d’habitude, a rassemblé de nombreux jeunes en l’église Saint Denis de la Croix-Rousse. Autour de l’abbé Billioud, la présence de l’abbé Olivier Pascal, de deux diacres et d’une demi-douzaine d’enfants de chœur, bercés par les chants grégoriens et les effluves d’encens ont donné à la cérémonie un relief et une solennité qu’on ne trouve plus que très rarement dans les églises de France. Au premier rang, le Prince Jean s’est recueilli à la mémoire de son ancêtre et écouté attentivement l’homélie de l’abbé Billioud rappelant les heures terribles du Siège de Lyon et de la période révolutionnaire qui ensanglanta la Capitale des Gaules à la fin du XVIIIe siècle. A l’issue de la cérémonie, c’est dans la sacristie que le Prince Jean a participé à la traditionnelle galette des rois organisée par l’Action Française et (en)chantée par le chœur de la Joyeuse Garde. « Heureux de partager ce verre de l’amitié », le Prince a salué la belle figure de Louis XVI : « C’est un vrai martyr et je pense qu’il faut introduire sa cause en canonisation ». Evoquant son engagement, il a assuré que « l’aventure familiale est déjà le premier engagement d’un prince. On ne va pas répéter les erreurs du passé… » conclut-il avant de se mêler à ses admirateurs et de converser avec eux en toute simplicité, donnant à tous l’image d’un prince « normal ». Trop ? Texte : Marc Polisson - Photographes : Yves Neyrolles, MP, Chris & DR

« Restez en tenue de service ! » 1200 parents et amis se sont rassemblés sous la magnifique nef de l’église de la Rédemption pour le dernier adieu au chef Olivier Belval enlevé à l’affection des siens dans la nuit du 31 décembre 2013. Une haie d’honneur de cinquante chefs, les mots poignants de son épouse Valérie, l’hommage de ses pairs Laurent Bouvier et Christophe Marguin… il est 14h30, ce vendredi 10 janvier 2014, quand le cercueil d’Olivier remonte doucement la nef, porté par ses amis du club des huit. Dans l’église noire de monde, les vestes blanches des Toques Blanches Lyonnaises, et les innombrables gerbes de fleurs immaculées dégagent un halo de lumière qui vient éclairer des visages marqués par la tristesse et l’émotion. La suite dans la rubrique « Les gens » du www.lyonpeople.com

Nominations Comédien jusqu’en 1991, directeur de théâtre (Centre Culturel de Courbevoie, Théâtre de Beauvais, l’Avant-Seine Théâtre de Colombes), Marc Lesage est nommé par la Ville de Lyon co-directeur des Célestins aux côtés de Claudia Stavisky à partir du 1er avril 2014. Il occupe depuis janvier 2011 les fonctions de directeur de production et conseiller artistique aux Célestins. Il succède à Patrick Penot, à l’origine de l’excellent festival international de théâtre «Sens interdits». Retrouvez l’homélie de l’Abbé Billioud dans son intégralité sur www.lyonpeople.com – Rubrique Les Gens

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Lyonpeople / Février 2014




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