Lyon News mai-Juin 2013

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n°14 M A I -JU I N 2013

Actualité Société Economie Politique Magazine



mai/juin

sommaire Dossier du mois

Emmanuel Hamelin :“Je ne prends pas mes décisions sans consultation !”

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Société

2000 ans d’histoire ensevelis sous l’Hôtel-Dieu

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Justice

La princesse Stéphanie n’a pas encore récupéré Baby et Népal

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Politique

UMP : une primaire pour sortir de l’anonymat

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Économie

Une charte de bonne conduite pour la nuit lyonnaise Marché : horaires décalés et bio 2900 terrasses attendent les Lyonnais… et le soleil

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Monde

Les langues du monde ont rendez-vous à Lyon

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Urbanisme

Pont Raymond Barre : un meccano de 3400 tonnes Incity : une “tour urbaine” inaccessible aux Lyonnais

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Sport

Nike Hoop Summit 2013 : Livio Jean-Charles plane sur la sélection de la NBA OL : Monaco tenté par Gonalons, Arsenal s’agite “Tous ensemble avec le handicap”

Loisirs

Déco shopping : Toscane Nouvelle tendance : Devenir maître de sa pilosité Remise en forme : Spécial minceur et forme... Auto : Corvette C7 Stingray cabriolet Moto : Can-Am Spyder ST Sélection bars & restos, cocktails Reportage : L’Union des Métiers et des Industries de l’Hôtellerie de Lyon Reportages Photos

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vie de quartier

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Culture

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Cinéma, Hi-Tech, Internet, Théâtre, Concerts et Spectacles, Interview musique

horoscope

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En couverture Emmanuel Hamelin pose dans un fauteuil by Toscane 2, rue Gaspard André - 69002 Lyon

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Š Ivan Dos Santos

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“Je ne prends pas mes décisions sans consultation !” Emmanuel Hamelin, candidat aux primaires UMP pour es Municipales de 2014, dévoile à Lyon News les différents points de sa campagne. Son leitmotiv : proximité, écoute et échange avec les lyonnais. Emmanuel Hamelin prône des valeurs fortes pour une opposition engagée. Portrait d’un homme ouvert d’esprit et déterminé.

n Présentez-vous.

n Quelles sont vos valeurs UMP ?

J’ai 55 ans, 4 enfants, je vis à Lyon depuis toujours. Je suis conseiller municipal UMP de Lyon. J’étais auparavant Député de Lyon et Conseiller Régional Rhône-Alpes. J’ai, comme fonction professionnelle, Inspecteur Général au Ministère de la Culture.

J’ai la fibre plutôt gaulliste social. Sur les dossiers économiques j’ai une approche libérale avec une sensibilité sociale dans le sens où l’économie crée de la richesse et la richesse est là pour insuffler de la solidarité.

n Détaillez-nous votre parcours.

n Vous êtes aujourd’hui cinq candidats déclarés pour conduire la liste de droite aux Municipales de 2014, y a-t-il une grande concurrence au sein de l’UMP ou êtes-vous unis pour l’opposition contre Gérard Collomb ?

Avant de faire de la politique j’ai été chef d’entreprise. J’ai créé en 90 une entreprise de conseil en management. Cela a occupé l’essentiel de ma vie professionnelle pendant de nombreuses années, et petit à petit la politique a pris le pas. J’ai été conseiller régional et président du groupe UMP. J’ai été élu député Lyon en 2002 avant de devenir conseiller municipal en 2008.

Je dirais les deux. Je m’inscris dans cette campagne des primaires dans un esprit d’union, et je ne me trompe pas d’adversaire.

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dossier Nous appartenons tous au même mouvement politique ; on partage l’essentiel de nos idées et de nos valeurs donc ce n’est pas là-dessus que nous allons faire la différence. La compétition se mène plutôt sur notre capacité à rassembler, à porter un projet alternatif et sur notre volonté. Pour ma part je suis déterminé à gagner cette campagne contre Gérard Collomb. Il faut affirmer nos différences et c’est sur la vision de Lyon que cela peut se jouer. J’ai fait le choix, depuis longtemps, de présenter aux lyonnaises et aux lyonnais, un certain nombre de propositions issues de groupes de travail constitués par des lyonnais pour des lyonnais : il s’agit d’experts dans leur domaine, de chefs d’entreprise pour l’économie, de responsables associatifs pour le sport... De ces échanges est né un grand nombre de propositions et je souhaite qu’elles soient un élément déterminant dans le choix des lyonnais.

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Cela n’a pas été fait par Monsieur Collomb mais c’est son mode de fonctionnement. Beaucoup d’autres dossiers sont dans le même cas de figure : l’avenir du quartier Grôlée, le pont Schuman, le Grand Stade de Décines etc... Il s’est retrouvé face à des situations difficiles à cause de son absence de concertation. A vouloir gouverner sans les lyonnaises et les lyonnais on rencontre d’énormes freins qui bloquent l’évolution des projets.

n Vous dites souhaiter associer les lyonnais aux grandes décisions qui les concernent, de quelles décisions s’agit-il ?

n Vous proclamez-vous donc comme le candidat de la proximité et de l’échange avec les citoyens lyonnais ? C’est ce que je fais depuis le début de mon engagement dans cette campagne. J’ai constitué des groupes de travail et de réflexion autour de moi pour réfléchir sur l’avenir de Lyon, sur l’ensemble des thématiques municipales, parce que j’ai la volonté de travailler en équipe. Je ne suis pas un travailleur solitaire comme Gérard Collomb. Je ne prends pas mes décisions sans consultation. J’ai donc besoin d’avoir autour de moi des compétences, des talents qui m’apportent des éclairages.

En la matière, il y a un certain nombre d’exemples de décisions prises par le maire socialiste sortant sans aucune concertation avec les citoyens. Je pense à l’Hôtel-Dieu qui était quand même un bâtiment emblématique de l’histoire de Lyon, que Gérard Collomb a vendu au privé sans consulter personne. Les réunions de concertation obligatoires lorsqu’on cède un monument de cette nature n’étaient, en réalité, que des réunions d’informations où personne ne pouvait donner le moindre avis puisque les choses étaient déjà fixées. L’avenir de l’Hôtel-Dieu aurait très bien pu être un sujet sur lequel on pouvait consulter les lyonnais.

n Comment comptez-vous mettre en place un référendum d’initiative citoyenne ? C’est quelque chose qui existe déjà dans la loi mais les citoyens sont très mal informés. J’ai simplement posé cela dans mon programme en expliquant que la loi l’autorisait, c’est-à-dire dès lors que 3% du corps électoral s’engage sur une pétition à propos d’un sujet donné, cela oblige le maire de Lyon à soumettre un référendum. Si le référendum donne une position, le maire de Lyon est obligé d’accepter cette dernière. La loi qui autorise cette démarche, je l’ai simplement remise dans mon programme pour

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dire aux Lyonnais que cela existe et qu’ils peuvent l’utiliser. Je pense que sur certains dossiers à Lyon, on aurait pu enclencher une démarche de cette nature, si les lyonnais avaient été un peu mieux informés par cette loi. n Quelles nouvelles mesures comptez-vous entreprendre pour offrir à Lyon une gouvernance exemplaire ? J’ai pris position sur le référendum d’initiative citoyenne mais également sur le conseil de la citoyenneté, un conseil consultatif qui est là pour éclairer les choix des élus. J’ai appelé cela le conseil de la citoyenneté car je souhaite associer des citoyens issus du monde associatif, culturel, économique, sportif pour venir débattre au sein de l’hémicycle du conseil municipal avec des personnalités qualifiées. Ce conseil débat, discute et vote en séance publique, devant les médias et les lyonnais, pour apporter des éclairages aux élus qui ensuite délibèrent et font des choix. C’est un système qui existe déjà au conseil régional où j’ai siégé pendant 12 ans, avec le CESR. J’ai souhaité associer les lyonnais sur des grands sujets dans ce conseil de la citoyenneté avec un schéma organisé, composé de 80 personnes issues des comités d’intérêts locaux, des associations concernées sur les thématiques, des conseils de quartiers, tout cela de manière paritaire en excluant tout ce qui est politique ou syndical. n Quelles sont, selon vous, les capacités économiques et sociales de Lyon, deuxième agglomération de France ? Elles sont très importantes. Nous avons une ville très dynamique parce que le tissu économique est très actif. C’est grâce aux acteurs


© Populous

économiques, commerciaux, associatifs et culturels qu’il y a cette dynamique. Il faut les aider. Il y a un certain nombre d’initiatives qui ont été prises, comme le développement du pôle de La Part Dieu, deuxième centre d’affaires de France, mais on sait que cela ne suffira pas. Il faut avoir sur Lyon une vision à plus long terme, c’est une des raisons pour lesquelles j’ai dans le projet métropole, des désaccords avec Gérard Collomb. Je souhaite que le territoire de cette future métropole de Lyon aille plus loin que le territoire de la communauté urbaine et qu’elle intègre l’aéroport Saint-Exupéry. C’est un élément essentiel : l’aéroport, la gare TGV, le nœud autoroutier, doivent être intégrés dans la métropole. Si la métropole ne maîtrise pas son aéroport et cette gare TGV, elle ne se donne pas tous les atouts pour être en compétition des grandes villes européennes. Nous avons des pôles de compétitivités forts, il faut donc les soutenir. D’autres sont en émergence mais ne sont malheureusement pas soutenus, la robotique par exemple. Le salon Innorobo s’est réuni pour la troisième année consécutive, sont présents des allemands, des japonais, des américains mais quasiment pas de français. Quel est l’intérêt de faire un salon une fois par an sur la robotique alors que rien n’est fait par la suite pour cette filière ? Dans mes propositions je souhaite la développer,

en détaillant les méthodes et l’organisation pour qu’elle devienne un cluster, c’est-à-dire quelque chose de structuré entre les entreprises, les universités et la recherche pour faire des pôles forts et créer demain les entreprises émergentes. Je pense aux ETI (Entreprises à Taille Intermédiaire) qui pourraient devenir de vrais leaders locaux dans cette filière. Il faut la coordonner et la développer pour enfin donner une cohérence à ce salon Innorobo. n Etes-vous proche du mouvement des jeunes populaires du Rhône ? C’est un mouvement de jeune inscrit à l’UMP. J’en suis proche car beaucoup de ces jeunes sont autour de moi dans la campagne que je mène pour ces primaires UMP. Je pense avoir récupéré la grande majorité de ceux qui sont inscrits à Lyon. Il y a une affinité entre nous parce que je les écoute, on fait les choses ensemble, ils sont présents avec moi sur les manifestations. Il y a des liens qui se sont créés naturellement avec les jeunes populaires du Rhône, il y a une réelle proximité et j’en suis heureux car cela est très rafraichissant. Dans les jeunes, cela va de 16 ans à 25 ans, il y a tout un ensemble de profils très intéressants : c’est utile quand on parle d’enseignement supérieur et de recherche, de discuter avec eux pour voir de l’intérieur comment ils le vivent. C’est enrichissant

d’avoir ces discussions avec de jeunes étudiants. Cette proximité existe et j’en suis fier. n Quelles sont selon vous les qualités requises pour être un bon maire ? Il faut avoir cette capacité de travail en équipe, c’est essentiel pour diriger une ville comme Lyon. Ensuite, il est nécessaire de savoir s’entourer pour avoir une bonne vision de la ville car toute décision a des conséquences dans la vie quotidienne des Lyonnais et pour l’avenir de notre cité. Il demeure indispensable que les actions menées se poursuivent sur le long terme. Consultation, écoute et proximité sont les maîtres mots pour endosser un tel poste. Il est nécessaire d’être capable de tenir un exécutif, une équipe, une administration. Le maire de Lyon est un chef d’entreprise. Je sais que la gestion des ressources humaines n’est pas une chose facile, le maire doit être un manager. n Ces qualités vous sont-elles propres ? Si je ne pensais pas avoir les qualités pour être maire de Lyon je ne participerais pas à cette compétition et je ne serais pas engagé pour les Municipales de 2014. Il me semble que je les ai, c’est une appréciation personnelle mais qui semble partagée par d’autres. =Propos recueillis par Oriana Marc

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societe

photos © M. Chaulet

2000 ans d’histoire ensevelis sous l’Hôtel-Dieu

“Nous sommes dans une ambiance très riche en terme d’archéologie”, se félicite Anne Pariente, conservatrice en chef au service d’archéologie de la Ville. Édifices du moyen-âge, décorations de maisons romaines et même des squelettes d’enfants ont été mis au jour lors des fouilles à l’Hôtel-Dieu. Des témoins muets des différentes occupations qu’a connu la Presqu’île. Les plus anciens ont 2000 ans d’âge. 6

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La zone commerciale devient terre agricole Après le départ des Romains vers le IIIe siècle après JC, le Rhône s’est chargé de recouvrir leurs traces de terre noire, très fertile. L’endroit accueille alors des exploitations agricoles. Si les fouilles n’ont pas permis de découvrir les vestiges d’une ferme, les archéologues ont trouvé deux tombes comprenant des squelettes d’enfants datant de cette époque-là. En l’absence de mobilier funéraire ou d’habitation à proximité, ils n’ont toutefois pas encore pu être daté avec certitude. “Entre l’Antique et le douzième siècle, antérieur à la première construction de l’hôpital”, selon Anne Pariente. Des analyses au radiocarbone sont en cours pour en savoir plus.

Longtemps traversée par des lones (bras d’eau) et remodelée à chaque crue du Rhône, ce n’est que depuis le premier siècle de notre ère que la Presqu’île constitue un quartier unifié entre les pentes de la Croix-Rousse et le quartier d’Ainay. A cette époque-là, de riches commerçants romains s’y installent, profitant des fleuves pour recevoir et écouler leurs marchandises. “Lyon a toujours été un nœud commercial”, rappelle Anne Pariente.

Le passé mis au jour par couches successives Avant que l’Hôtel-Dieu n’entame sa mue en hôtel quatre étoiles, les archéologues s’affairent dans trois des huit cours du site. Dans un premier temps, c’est celle de la Chaufferie, située juste derrière les palissades de la rue Bellecordière, qui a retenu l’attention des archéologues. D’une surface de 2000 m², elle doit accueillir un parking souterrain de 130 places. Les fouilles ont permis de dégager, à quelque 4m de profondeur, des fondations et de riches décorations, appartenant à des maisons construites entre la fin du Ier et le début du IIe siècle. Parmi les trouvailles, une peinture murale qui décorait probablement la salle de réception d’un commerçant romain. “Un habitat très riche”, commente Anne Pariente. La taille de la pièce en témoigne : une centaine de m² au sol, pour une hauteur entre 3,80 et 4,80 m. “Trouver un lot de cette qualité était une belle surprise”, s’écrie l’archéologue en chef. Et une première à Lyon. “Ce sont des tableaux absolument remarquables.” 150 cagettes remplies de morceaux d’enduit peint ont été transférées au service d’archéologie, où la trouvaille est actuellement en cours de reconstitution. Conservés en très bon état, les tableaux représentent des scènes dionysiaques (de Dionysos, dieu de la vigne), figurant des amours (sorte de petits cupidons) et des scènes de chasse avec une ribambelle d’animaux, de la panthère aux oiseaux. Une fois l’analyse archéologique terminée, le puzzle sera confié au musée gallo-romain de Fourvière.

Un hôpital presque millénaire Si l’Hôtel-Dieu a effectivement été fondé au XIIe siècle, il ne reste aujourd’hui plus rien des premiers bâtiments, qui se trouvaient alors à la place de l’église actuelle. En 1622, ils ont été rasés et remplacés par un ensemble de constructions en forme de croix, groupées autour d’un dôme central : les Quatre-Rangs. Puis, au siècle suivant, entre 1741 et 1761, Jacques-Germain Soufflot a considérablement agrandi l’hôpital, le dotant de sa façade majestueuse et de son grand dôme, et donnant ainsi à l’entrée orientale du cœur historique de la ville son caractère monumental. Mais avant il fallait faire de la place. Le Bourg Chanin, un quartier résidentiel qui s’étirait depuis la fin du Moyen Âge entre le fleuve et la rue Bellecordière, a ainsi été presque complètement rasé en 1739 (les dernières constructions disparaissent en 1843). De nombreux vestiges de ces habitations, datant du XIVe au XIXe siècle, ont été découverts lors des fouilles. Une petite forge atteste des activités artisanales, tandis que des allées pavées de têtes de chat (galets) et jardins témoignent du caractère résidentiel du quartier. Sans oublier la loge des fous. Construit par le même Soufflot, ce bâtiment était destiné à accueillir les personnes aliénées. Traversant la cour de la chaufferie, il a été détruit en 1937. “De très belles fondations en pierres dorées” ont été découvertes lors des fouilles, enfouies quelques centimètres sous le sol de l’hôpital, indique Anne Pariente.

D’autres découvertes en vue Alors que les fouilles dans la cour de la chaufferie sont terminées depuis janvier, d’autres commenceront cet été. La cour du midi, qui devra accueillir une galerie commerciale, et celle de la pharmacie livreront alors leurs secrets. Les premiers sondages ont d’ores et déjà permis de découvrir d’autres habitations antiques et même cinq sépultures d’un cimetière protestant du XVIIIe siècle. • M.A.

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justice La princesse Stéphanie n’a pas encore récupéré Baby et Népal Une mobilisation nationale

© Michael Augustin

Depuis que l’arrêté préfectoral a été rendu public, la mobilisation n’a pas faibli pour tenter de sauver la peau de Baby et Népal. Des pétitions ont succédé aux interventions people comme celle de Brigitte Bardot, qui avait menacé de demander la nationalité russe si les deux éléphantes étaient tuées, “afin de fuir ce pays qui n’est plus qu’un cimetière d’animaux”.

Le feuilleton continue. Baby et Népal, les deux éléphantes du parc de la Tête d’or, réputées atteintes de tuberculose et menacées d’euthanasie, doivent en principe rejoindre une propriété privée des Grimaldi dans les Alpes Maritimes. Y iront-elles et si oui, quand ? Impossible de le dire pour le moment.

Sauvées ? Les ennuis pour Baby et Népal, 42 et 43 ans, avaient commencé en août 2012 lorsque leur voisine d’enclos Java, de son vivant la plus vieille éléphante en captivité d’Europe, est décédée à l’âge de 67 ans. Les tests pratiqués à sa mort ont montré qu’elle était atteinte de tuberculose. De précédents examens sanguins réalisés en septembre 2010 sur Baby et Népal avaient déjà conclu à leur possible exposition à cette maladie et conduit les responsables du zoo à les éloigner du public, en raison du risque de contamination. Des tests peu fiables selon Gilbert Edelstein, le directeur du cirque Pinder et propriétaire des deux pachydermes, pestant par la voix de son avocat :

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“Si on veut tuer son chien, on prétend qu’il a la rage, si on veut tuer son éléphant, on prétend qu’il a la tuberculose.” Or, seule l’autopsie peut affirmer avec certitude la maladie chez un éléphant. C’était d’ailleurs l’argument retenu par le tribunal administratif de Lyon qui avait validé l’arrêté d’abattage (voir Lyon News de janvier 2013). Toutefois, l’histoire avait pris un tour favorable pour les deux pachydermes, lorsque le Conseil d’état avait suspendu fin février l’arrêté préfectoral ordonnant leur abattage. “Il existe (…) un doute sérieux quant au caractère proportionné du choix de la mesure d’abattage”, avaient écrit les juges, annulant la décision contraire du tribunal administratif. Selon le Conseil d’état, il ne ressort pas du dossier “que des mesures autres que l’abattage des animaux (...) ne seraient pas de nature à permettre de prévenir efficacement les risques de contamination”. Les juges lyonnais doivent à présent instruire le dossier en profondeur pour décider, à l’aide de nouveaux tests, si la mesure d’abattage est légale ou non.

C’est l’intervention de la princesse Stéphanie de Monaco qui a probablement permis de sauver les deux vieilles dames. Le préfet du Rhône, Jean-François Carenco l’avait reçu fin mars. Les Grimaldi ont finalement accepté d’accueillir les éléphantes dans leur propriété familiale de Roc-Agel, à Peille dans les Alpes Maritimes. Toutefois, dans un communiqué publié début avril, “la princesse Stéphanie tient à préciser que cette arrivée ne peut se faire dans l’immédiat et qu’un tel déménagement se prépare”. Avant l’arrivée des éléphantes, il faut notamment construire un enclos et un système de fosse septique pour retraiter les eaux usées. Aucune date précise n’a encore été arrêtée pour le voyage de Baby et Népal, la préfecture du Rhône se contentant de déclarer qu’il aura lieu “dans les mois qui viennent”. Celle des Alpes Maritimes a indiqué de son côté que l’arrivée des éléphantes n’était pas encore à l’ordre du jour, mais que “s’ils devaient venir, des contrôles sanitaires seraient réalisés”. Sans préciser si leur transport était autorisé en cas de nouveaux tests positifs. “Si on me les laisse, je vais devoir les tuer, pas par plaisir, mais car c’est ma responsabilité”, a d’ores et déjà prévenu Jean-François Carenco. =M.A.


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politique UMP : une primaire pour sortir de l’anonymat

Les électeurs lyonnais pourront, les 2 et 9 juin prochains, voter pour le candidat UMP qui affrontera Gérard Collomb aux prochaines municipales. L’organisation de cette primaire n’était pourtant pas gagnée d’avance.

En campagne depuis deux ans, Emmanuel Hamelin n’a lui pas attendu l’ouverture des candidatures pour sortir du bois. Avec son association “Elan”, il se veut force de proposition et intervient régulièrement sur des sujets comme la Confluence, l’Hôtel-Dieu ou encore le Grand stade. Ancien député de la Croix-Rousse, il avait perdu les législatives de 2007 à la surprise générale contre le socialiste Pierre-Alain Muet qui l’a battu à nouveau en 2012.

“Les primaires sont une excellente procédure de légitimation”, expliquait Michel Havard en juillet dernier au site Internet “Lyon Info”. Le dauphin désigné par Dominique Perben, et grand promoteur de l’idée d’une primaire à Lyon, comptait notamment sur ce mode de désignation pour rattraper son déficit de notoriété face au maire sortant.

Seul député en exercice parmi les cinq prétendants, élu dans la 11ème circonscription (Condrieu, Givors, Mornant, SaintSymphorien-d’Ozon), Georges Fenech a récemment démissionné du Conseil municipal de Givors pour se lancer dans la bataille à Lyon.Ancien juge d’instruction et avocat général, il ambitionne de “faire de Lyon la ville la plus sûre de France”, selon des déclarations recueillies par Rue89Lyon.

Mais voilà, échaudée par la guerre fratricide que Jean-François Copé et François Fillon se sont livrées au niveau national, l’UMP du Rhône ne voyait pas les choses du même œil. Choix par consensus ou sondage, tout a été tenté pour éviter de passer par les urnes. En vain.

Cinq candidats dans les starting-blocks Lyon attire bien des convoitises. Appelés à faire acte de candidature avant le 22 février dernier, ils sont cinq à avoir déposé leur dossier : Nora Berra, Georges Fenech, Emmanuel Hamelin, Michel Havard et Myriam Pleynard. Des profils et ambitions différents. Chef du groupe UMP au Conseil municipal, Michel Havard peut se targuer du soutien de 19 des 22 élus lyonnais de son parti. Outre Nora Berra et Emmanuel Hamelin, seul Lionel Lassagne a choisi un autre candidat en soutenant Georges Fenech. Michel Havard traine toutefois un handicap de taille : il est inconnu du grand public. Seuls 31% des Lyonnais ont déjà entendu parler de lui, selon un sondage commandé par l’UMP. Loin derrière les trois autres candidats principaux, crédités de 49 à 52% de notoriété. De plus, l’élu du 5ème arrondissement a perdu l’année dernière sa députation.

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L’eurodéputée Nora Berra s’affichait longtemps comme soutien de Michel Havard. Puis, signe prémonitoire de ses ambitions, elle a lancé en 2011 son propre micro-parti “Esprit neuf”. L’ancienne secrétaire d’état à la santé entretient toutefois des relations tendues avec la fédération du Rhône, depuis qu’elle a tenté d’imposer sa candidature aux dernières législatives dans la 4ème circonscription. Tentative contrée par la quasi-totalité des élus que le parti compte dans le département, qui lui ont préféré Dominique Nachury. Enfin, illustre inconnue, Myriam Pleynard complète le tableau. Membre de l’UMP depuis 2012, cette juriste de 44 ans n’a jamais été élue nulle part. Une virginité politique, dont elle tente de faire un atout, citant parmi ses priorités la petite enfance et la sécurité. Reste que, selon le sondage commandé par l’UMP, aucun candidat ne parviendrait à battre Gérard Collomb qui l’emporterait avec 61 à 66% au second tour. Mais ça c’était avant la primaire. Pour faire connaitre ses prétendants, l’UMP compte surtout sur deux débats télévisés sur TLM et France 3. Le jour du scrutin, un ou deux bureaux de vote seront ouverts par arrondissement, notamment dans les mairies.=M.A.


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economie Une charte de bonne conduite pour la nuit lyonnaise La deuxième tentative fut la bonne. La Ville de Lyon et les gérants des établissements de nuit (bars, discothèques...) ont signé une charte de la vie nocturne, définissant les règles de bonne conduite. Un aboutissement de plusieurs années de concertation qui n’était pas gagné d’avance. Mines satisfaites et sourires des grands jours sous les ors de l’Hôtel de ville de Lyon. Jean-Louis Touraine, premier adjoint en charge de la tranquillité publique avait réuni préfets et représentants des syndicats professionnels pour signer solennellement l’édition 2013 de la Charte pour la qualité de la vie nocturne. Une première tentative en 2011 s’était soldée par un désastre. Flashback. “Tout le monde n’est pas d’accord sur tous les points”, avait reconnu le maire de Lyon, le 20 mai 2011 dans les mêmes salons de l’Hôtel de ville. Un euphémisme. “C’est un jeu de dupes”, avait alors tempêté Laurent Duc, président de l’Union des métiers de l’industrie hôtelière (Umih). “On ne fait que rajouter des obligations sans contrepartie.” Autant dire que la première édition du document ne faisait pas l’unanimité. Si bien que les syndicats avaient refusé de le signer et conseillé à leurs adhérents de faire de même. Les patrons des établissements de nuit demandaient notamment à intégrer le comité de suivi qui gère une

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fois par mois les plaintes des riverains et délivre les dérogations d’ouverture tardive. “On ne peut pas être juge et partie”, leur avait sèchement répondu Gérard Collomb. Finalement, on peut. La cellule de suivi de la vie nocturne prévue par la nouvelle charte, comprend ainsi bien des représentants des syndicats professionnels, aux côtés de ceux de la Ville, du parquet et de la police.

Développer la vie nocturne Un autre organe de concertation, le comité de pilotage partenarial de la vie nocturne doit, lui, faire des propositions, secteur par secteur, pour “optimiser et valoriser” l’activité nocturne à Lyon. Il réunit quatre fois par an police, Ville et tenanciers. “On va parler d’avenir”, se réjouit Pierre Chambon, vice-président de l’Umih. “Il y a quelques décennies, la vie nocturne était modeste à Lyon”, reconnait Jean-Louis Touraine. Mais ça c’était avant. “On partait du cinquième sous-sol, on est arrivé au rez-de-chaussée. On pose maintenant la première pierre pour construire une cathédrale”, résume Pierre Chambon. “Il n’y a pas de grande manifestation internationale sans vie nocturne”, ajoute Laurent Duc. En échange, les tenanciers doivent contribuer à lutter contre les

“conduites à risques”, c’est à dire la consommation d’alcool et de stupéfiants. Sans toutefois être pris pour des auxiliaires de police. S’ils sont appelés à “exercer une vigilance constante pour lutter contre toute consommation de stupéfiants”, ce n’est pas à eux d’arrêter les trafiquants. “Quand nous nous rendons compte d’une tentative de deal dans les toilettes, nous pouvons rencontrer les services de polices”, note Pierre Chambon. “Il y a quelques années, personne n’aurait osé rien dire”, de peur d’une fermeture administrative. Quant aux risques d’ébriété, les établissements doivent faire la promotion de boissons non alcoolisées et mettre à disposition de leurs clients des éthylotests. Les nuisances sonores ne sont pas oubliées. Les tenanciers s’engagent à veiller à la tranquillité des riverains. “Tout le monde y trouve son intérêt”, se félicite Laurent Duc, appelant désormais tous les professionnels à signer la charte. En espérant obtenir d’ici la fin de l’année 150 à 200 adhésions sur les 350 établissements recensés à Lyon. Le prochain comité d’adhésion aura lieu le 19 avril prochain.=M.A.


Marché : horaires décalés et bio Les marchés de l’après-midi se développent à Lyon. Le cinquième a ouvert début avril place Ambroise-Courtois dans le 8ème arrondissement, un autre sera inauguré le 16 mai rue Marie-Madeleine Fourcade, à proximité de la place Jean-Jaurès (7ème). Cinq de ces marchés aux horaires décalés auront ainsi vu le jour depuis 2008. D’autres études de faisabilité dans le 5ème et le 2ème arrondissement, sont actuellement menées afin de créer deux autres nouveaux marchés, au cours du prochain mandat. Ouverts pour la plupart de 15h à 20h, ils permettent de faire ses courses en sortant du bureau. “Cela répond à une attente forte de la population active”, analyse Marie-Odile Fondeur, adjointe en charge du commerce à la Mairie de Lyon. “Ils permettent aux actifs en rentrant de leur travail de profiter du marché pour faire leur emplettes en milieu de semaine.” Chaque projet a fait l’objet d’une étude préalable afin d’évaluer l’intérêt des riverains et définir le jour le plus adapté. Organisé généralement en milieu de semaine, le concept fait recette, selon la mairie. “Les commerçants et les Lyonnais sont vraiment satisfaits de cette nouvelle offre proposée”, affirme MarieOdile Fondeur. Le nouveau marché de la place Ambroise-Courtois compte une vingtaine de commerçants : beaucoup de producteurs de fruits et légumes, mais également un boucher, un fromager, un boulanger, un charcutier et un poissonnier, denrée de plus en plus rare à Lyon. D’autant que tout y est bio. Les commerçants de la place Ambroise-Courtois font ainsi partie d’une autre filière en plein essor à Lyon : les marchés dédiés à l’agriculture biologique. La ville en propose cinq en comptant ceux de la Croix-Rousse, du quai Augagneur (3ème), de Saint-Jean et de la place Valmy (9ème). Un chiffre qui ne devrait toutefois pas augmenter dans l’immédiat. “Le nombre de producteurs est limité dans la région”, justifie l’adjointe au commerce.

2900 terrasses attendent les Lyonnais… et le soleil Depuis le 1er mai, toutes les terrasses sont ouvertes à Lyon. On en compte plus de 2900 cette année, deux fois plus qu’en 2004. 685 terrasses ont été installées sur des places de stationnement, soit 64 de plus qu’en 2012. Un chiffre en hausse constante. “Il y avait une injustice entre les établissements qui disposaient d’un trottoir suffisamment large pour installer une terrasse et les autres”, note Marie-Odile Fondeur, l’adjointe en charge du commerce à la Mairie de Lyon. Une terrasse peut représenter 30% de chiffre d’affaires en plus, selon les calculs de la Mairie. Leur développement soutient aussi l’emploi, “au moins une personne supplémentaire par établissement”, estime l’adjointe au commerce. Sans oublier qu’elles participent à la vie de quartier. “On veut tous une ville animée qui bouge”, rappelle l’élue. Selon elle, cette animation permet aussi de sécuriser un quartier. “L’installation des terrasses peut permettre d’assainir une situation tendue sur un quartier.” Leur nombre devrait pourtant moins augmenter. Dans certains arrondissements, il sera difficile d’en ouvrir de nouvelles “afin de maintenir un certain équilibre entre les commerçants, les riverains et les automobilistes”, juge Marie-Odile Fondeur. =M.A.

© Michael Augustin

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economie

Cette nouvelle offre s’inscrit dans un regain d’activité général sur les 46 marchés alimentaires de la ville. Les Lyonnais redécouvrent leurs commerçants “à la recherche de lien social”, estime Marie-Odile Fondeur. “Il y a une ambiance particulière, on peut discuter avec les commerçants.” =M.A.

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monde Les langues du monde ont rendez-vous à Lyon Un festival rhônalpin Si Lyon reste l’épicentre du festival, celui-ci s’exporte désormais ailleurs en Rhône-Alpes : des représentations ont lieu à Grenoble, Porte-lès-Valences et La Motte-Servolex. Au total, seize institutions accueilleront les différents spectacles et rencontres. A Lyon, les théâtres des Asphodèles (Lyon 3ème), des Marronniers (Lyon 2ème) et Nouvelle Génération (Lyon 9ème), la salle Edouard Herriot et l’espace Hillel participent au festival.

Du 22 mai au 1er juin, vous entendrez peut-être parler portugais, roumain, italien, voire yiddish ou la langue berbère amazigh. Dix troupes venues des quatre coins de l’Europe, mais également de France et même de Lyon se sont données rendez-vous pour la sixième édition du festival “Printemps d’Europe”. Ce festival pluridisciplinaire réunit théâtre, chant, musique, mais également des débats, stages et autres fêtes inédites. Le spectateur pourra assister à des pièces de Shakespeare en italien ou portugais et d’Oscar Wilde en espagnol. Toutes les représentations en langue étrangères sont sur-titrées, afin d’être accessibles à tout le monde. Autre possibilité de se frotter à une autre culture : offrir les gîte à l’un des acteurs, les troupes étant logées chez l’habitant. L’association Europe & Cies cherche encore des Lyonnais charitables ayant un lit ou une chambre d’amis à offrir.

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Le coup d’envoi officiel sera donné le 22 mai à la MJC de Monplaisir, qui tient une nouvelle fois lieu de QG aux festivaliers. Le Teatrul Act, une formation roumaine de Bucarest présentera “Amalia respira adanc” (Amalia respire profondément), l’histoire d’une jeune femme à travers les décennies, de l’après-guerre jusqu’à notre époque. Un rôle pour lequel la jeune interprète Cristina Cassian a reçu le prix Uniter, l’équivalent de nos Molières. Mais tout ne se passe pas en salle. L’un des évènements phare du festival se déroule le dimanche 26 mai sur une place Sathonay transformée pour l’occasion en village champêtre, où des échoppes côtoient des petites scènes. Charivari de poèmes, tarentelles et danses italiennes emmèneront le public d’un bout à l’autre de la place avant un grand repas fraternel servi à 19h. Un bal folklorique clôturera la journée à partir de 20h45. L’entrée est libre, seul le repas doit être réservé. Des sujets plus sérieux seront abordés lors des différents débats et rencontres. Le Goethe Institut accueille ainsi le samedi 25 mai une journée d’échanges sur le rôle de la culture

dans l’Union européenne à travers un dialogue entre artistes et responsables politiques. Les eurodéputées Marie Christine-Vergiat (Front de gauche) et Malika Benarab-Attou (Europe écologie) ainsi que Nathalie Perrin-Gilbert (Maire socialiste du 1er arrondissement) sont attendues aux côtés de Nevenka Koprivsek (directrice du centre culturel Bunker en Croatie), Kamel Salih (directeur du festival Pop-inDjerba) et Levan Khetaguri (membre du conseil d’administration du Eastern partnership cultural program à Tbilissi). Sans oublier les stages de théâtre proposés par le théâtre des Asphodèles et l’école Arts en scène. Ce dernier donnera d’ailleurs lieu à un spectacle le 21 mai à 18h30 place des Célestins. Inscription obligatoire auprès de l’association Europe & Cies. Le festival trouvera son point d’orgue le samedi 1er juin avec le traditionnel bal de clôture organisé place Ambroise Courtois (Lyon 8ème), suivant une chorégraphie concoctée par Annick Charlot, directrice artistique de la Compagnie Acte. Un bal ludique pour initier grands et petits aux danses du monde entier. Avant de passer le relais au Lavoir public pour sa soirée berlinoise… qui n’aura toutefois de berlinois que le nom et la devise “arm aber sexy” (pauvre mais sexy) qui caractérise les soirées de cette salle culturelle des Pentes (Lyon 1er). Une fois le festival terminé, l’association Europe & Cies enchainera sur l’organisation du prochain “Forum des langues” qui accueillera en septembre prochain pas moins de 85 langues du monde sur la place Sathonay. =M.A. Rens. : www.europeetcies.eu



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urbanisme

Pont Raymond Barre : un meccano de 3400 tonnes C’est un projet d’envergure qui se prépare derrière les rangées de containers du port Édouard Herriot. Des dizaines d’ouvriers assemblent actuellement le tablier du futur pont Raymond Barre. Un meccano de 260 m de long, composé de 3400 tonnes d’acier. Le chantier du prolongement de la ligne de tram T1 avance à grand pas. Un tracé long de 2,3 km qui reliera en février 2014 l’Hôtel de Région (Confluence) au métro Debourg (Gerland). Une opération qui vise notamment à désengorger le quartier de la Confluence. Au milieu : le futur pont Raymond Barre, une structure filiforme, placée légèrement en oblique et située en aval du pont Pasteur. L’option retenue par le jury est celle d’un pont composé de deux arcs de 150 m de long et 17 m de haut, soutenant par le dessus un tablier très fin. “Nous avons souhaité que l’ouvrage s’efface”, explique l’architecte Alain Spielmann. Les deux arcs, au dessin très allongé, sont inclinés chacun à 10° par rapport à la verticale avec une ouverture vers le

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ciel. “Les proportions ont été étudiées avec beaucoup de finesse en harmonie avec le bâti alentour, afin de nous insérer le mieux possible dans le paysage.” Les arcs rappellent ainsi les trois arches du pont Pasteur voisin, et leur hauteur ne dépasse pas celle des bâtiments Sanofi sur la rive gauche du Rhône.

Meccano géant Entre 30 et 35 ouvriers travaillent actuellement tous les jours au port Édouard Herriot sur l’assemblage des deux plus grandes parties du tablier. La troisième est directement construite sur la berge, côté rive gauche, en face du futur Musée des Confluences.


Le 1er juillet, les trois morceaux seront transportés vers leur destination finale et posés sur les deux piliers du futur pont. Des piliers dont la réalisation aura nécessité l’installation de caissons étanches, enfoncés jusqu’à 10 m dans le lit du Rhône, afin de pouvoir couler le béton à l’abri de l’eau. Les piliers sont ancrés dans le sol rocheux du fleuve par 28 pieux de 18 mètres de long. “Le sol, composé d’amas de graviers n’est pas assez stabilisé”, explique Bernard Rivalta, président du Sytral (l’autorité organisatrice des transports en commun à Lyon). “Il fallait aller chercher la roche en profondeur.” La partie centrale du tablier, longue de 170 m, sera amenée du port Edouard Herriot par une barge spécialement venue d’Angleterre. Équipée de vérins, celle-ci soulèvera la charpente à la bonne hauteur, avant de la déposer sur les piliers du pont. L’opération durera quelques 30 heures. “Ca va être assez spectaculaire”, promet Bernard Rivalta. Les Lyonnais pourront suivre le spectacle à partir de belvédères spécialement aménagés.

teront au repos et à la contemplation du paysage en aval du fleuve. “Il est important que les Lyonnais reconquièrent leurs fleuves”, note le président du Sytral.

plein essor, comprenant des lieux d’habitation, des entreprises prestigieuses (Sanofi-Pasteur…) et des établissements scolaires (Cité scolaire internationale, ENS…).

Mise en service en 2001 et prolongée jusqu’à Montrochet en 2005, la ligne T1 accueille aujourd’hui quelque 94 000 voyageurs quotidiens en moyenne. Elle parcourt 9,4 km et dessert 23 stations.

Au terminus, il rejoindra un pôle multimodal donnant accès au métro B et de nombreuses lignes de bus, où il sera accueilli par une vaste place publique aménagée et végétalisée dans un esprit de square piétonnier. La place comprendra des espaces d’échanges et de rencontres, avec des bancs groupés à proximité des arbres.

Le 17 octobre dernier, Gérard Collomb a symboliquement soudé le premier rail du prolongement de T1. Quatre nouvelles stations, réparties sur 2,3 km de ligne nouvelle, sont tracées. Dès 2014, le T1 desservira ainsi le futur Musée des Confluences, la Halle Tony Garnier, l’École normale supérieure (ENS) et Debourg, où elle rejoint le métro B. Une cinquième

Le temps de parcours entre le terminus actuel Hôtel de Région – Montrochet et Debourg est estimé à 7 minutes, soit une vitesse commerciale de plus de 18 km/h. Le Sytral attend 4900 voyageurs supplémentaires dès l’ouverture du prolongement. Le

Un pont modes doux

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Le futur pont sera réservé au tram, ainsi qu’aux cyclistes et piétons. Pour ces derniers, un belvédère en bois sera aménagé au milieu de l’ouvrage. Des bancs et transats (en béton) invi-

station, baptisée Le champ ouvrira à l’horizon 2020-2025 à la pointe sud de la Confluence.

projet aura coûté 64 millions d’euros, dont 19 millions pour la seule construction du pont.

Le tram ainsi prolongé permettra à la fois de désenclaver la Confluence, dont le manque d’accessibilité est souvent pointé, et d’irriguer de nouveaux quartiers de part et d’autre du Rhône. Outre le futur musée, accessible uniquement en transport en commun car dépourvu de parking, T1 desservira notamment autour de la Halle Tony Garnier un quartier en

“Au cours du prochain mandat (à partir de 2014, ndlr), nous allons prolonger la ligne au delà de Debourg”, annonce d’ores et déjà Bernard Rivalta. A terme, elle devra relier le quartier de Gerland au Grand Trou, Grange Blanche et Villeurbanne. =M.A.

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urbanisme © Valode & Pistre

Incity : une “tour urbaine” inaccessible aux Lyonnais

Pour l’instant il n’y a qu’un trou béant au 114-116 cours Lafayette. Mais d’ici fin 2015 s’élèveront à l’angle de la rue Garibaldi les 39 étages de la tour Incity. Auparavant, il y avait ici la tour UAP. Construite en 1972, avec ses 72 m sous la coiffe, elle était alors la plus haute de Lyon. Après deux ans de travaux de déconstruction c’est un nouveau chantier qui a démarré le 11 avril : la construction de la tour Incity. L’édifice culminera à 200 m et sera à son tour le plus haut de la skyline lyonnaise. Il faudra deux ans et demi pour la construire. Jusqu’à fin mai, 108 pieux d’un diamètre de 70 à 120 cm seront enfoncés à une profondeur de 30 m sous terre. Ils supporteront le radier, une dalle de béton d’une épaisseur de 150 cm qui sera coulée d’ici fin septembre. Dès la rentrée, on verra alors la tour sortir de terre, à raison d’un étage par semaine. La construction de l’ossature dure environ six mois. Puis, à partir du deuxième trimestre 2014, les façades viendront recouvrir le squelette. Les aménagements intérieurs seront réalisés au fur et à mesure de la montée de la façade pour une livraison de la tour au quatrième trimestre 2015.

Une tour économe mais fermée “L’architecture se caractérise par sa simplicité et évite toute ostentation inutile”, résume l’ar-

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chitecte Denis Valode. Élancée et épurée, la tour Incity ne brille effectivement pas par son audace architecturale. D’une surface totale de 44 145 m², l’immeuble offre un restaurant inter-entreprises au 5ème étage et une cafétéria avec terrasse au rez-dechaussée. La capacité des espaces de restauration n’est toutefois que de 1300 couverts par jour, alors que la tour devra accueillir 2700 occupants. Deux étages de détente, situés aux 14ème et 26ème niveaux, seront aménagés en jardin d’hiver afin d’inviter les salariés à la “rencontre informelle”, selon les termes de Marc Balaÿ, directeur délégué du promoteur Sogelym Dixence. “C’est une tour urbaine, qui prend pied dans la ville”, explique Denis Valode. Mais qui reste inaccessible aux Lyonnais. Inutile de chercher ici un restaurant panoramique ou des commerces. “Il y a tout ce qu’il faut aux Halles à côté”, esquive le président de Sogelym Dixence, Jean-Claude Condamin. Dotée d’une double peau sur ses façades est, sud et ouest, elle est en revanche particulièrement économe en énergie. “C’est l’une des premières tours BBC (basse consommation, ndlr) en centre-ville”, s’enthousiasme Marc Balaÿ. Avec une consom-

mation de 84 kW par m² et par an, Incity nécessite en effet 40 % d’énergie en moins que la tour Oxygène. Si elle dispose de 110 places sécurisées pour les vélos, la tour Incity ne comprend pas de parking. Les utilisateurs automotorisés sont invités à utiliser les parcs de stationnement des Halles, du palais de justice et du centre commercial.

La SNCF premier locataire Chaque étage s’étend sur 1250 m² et peut accueillir jusqu’à 95 personnes. La SNCF a d’ores et déjà loué les 19 premiers niveaux pour y regrouper ses services régionaux ainsi que 350 salariés actuellement basés à Paris. L’accord avec la SNCF a permis de lancer le chantier, qui avait alors accumulé les retards. Outre la signature tardive du premier bail, Jean-Claude Condamin pointe la “frilosité des banques d’investir en région”. 14 étages cherchent encore leurs occupants, soit 17500 m². “Nous avons des contacts intéressants”, se contente-t-on d’indiquer chez Sogelym Dixence. C’est que les surfaces ne sont pas données : 315 euros par m² et par an, soit 10% plus cher qu’à la tour Oxygène où 2000 m² sont encore disponibles. =M.A.



sport Nike Hoop Summit 2013 : Livio Jean-Charles plane sur la sélection de la NBA Le joueur de Villeurbanne, Livio Jean-Charles a sorti le grand jeu en avril, lors du Nike Hoop Summit 2013 face aux meilleurs lycéens US. Il termine la rencontre avec 27 points et 13 rebonds. Des sources sûres ont révélé à la fin du mois d’avril que Livio Jean-Charles, le jeune ailier de l’ASVEL, va se présenter à la draft de la NBA le 27 juin prochain, après ton titre de Most Valuable Player (MVP) du dernier Nike Hoop Summit. Il y avait du beau monde à Portland à l’occasion du Nike Hoop Summit, dont un paquet de Top picks potentiels pour les drafts de 2014 et 2015. Il y avait aussi Nicolas Batum, venu observer les deux français, Mouhammadou Jaiteh et Livio Jean-Charles. Ce dernier a épaté la galerie. Sous ses performances, la sélection étrangère a battu les meilleurs lycéens US pour la seconde année consécutive. L’ailier de Villeurbanne était partout, notamment en fin de match, et termine avec 27 points et 13 rebonds. Ainsi, la sélection mondiale a très vite pris l’avance sur les futures stars universitaires américaines.= F.C.

OL : Monaco tenté par Gonalons, Arsenal s’agite De quelle couleur sera le maillot de Maxime Gonalons l’an prochain ? Le milieu de terrain lyonnais pourrait bien porter une tenue rouge et blanche : reste à savoir si ce sera du côté de la Tamise ou de la Méditerranée. Le 2 mai dernier, RMC annonçait un intérêt croissant de l’AS Monaco envers le Gone. En effet, l’AS Monaco cherche à renforcer son effectif en vue de sa remontée annoncée en Ligue 1 à l’issue de la saison. Et c’est Maxime Gonalons qui figure dans la ligne de mire du club monégasque depuis quelques semaines. Ce dernier a récemment affirmé qu’il ne quitterait l’OL que pour l’étranger, jamais pour un autre club hexagonal. Des négociations qui s’avèrent être, peut être, perdues d’avance pour Monaco. Pendant ce temps, l’intérêt d’Arsenal pour le natif de Vénissieux semble se confirmer : selon le journal anglais The Sun, une offre de 12 millions d’euros pourrait bientôt être déposée sur la table. Une somme qui laisse à réfléchir pour notre milieu de terrain lyonnais. = F.C.

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sport “Tous ensemble avec le handicap”

Allier performance sportive et exigence sociale, c’est le crédo de Lyon Duchère AS. C’est plus précisément sur le volet social que le club de football s’est illustré avec les Stages Horizon 360 et Energie Foot basés sur le thème du handicap et destinés à ses licenciés.

Le travail avait commencé en février avec un premier stage de découverte d’une semaine (Stage Horizon 360) pour une vingtaine de jeunes du club avec la visite notamment de l’ESAT (établissement et services d’Aide de travail). Une mise en situation de handicap concrète et une ouverture d’esprit certaine ! Les activités autour de cette thématique se sont poursuivies lors du Stage Energie Foot (5ème édition) proposé à 80 jeunes du club lors des vacances de Pâques, accessible pour la modique somme de 10€. Un réel accompagnement quotidien animé par les éducateurs ainsi que les bénévoles de Lyon Duchère AS. Entre pratique sportive et projets pédagogiques, cette initiative de proximité unique en son genre a animé la semaine ces joueurs âgés de 8 à 14 ans, transformés en véritables ambassadeurs de la thématique en question. A cette occasion, Lyon Duchère AS s’est allié à l’ASV Ceci Foot et le Handisport Lyonnais pour proposer des activités mettant en avant

les personnes en situation de handicap. Une démonstration de footfauteuil a notamment eu lieu au gymnase de la Martinière le mercredi 24 avril, dans une ambiance survoltée. En parallèle de ses engagements en faveur du handicap, Lyon Duchère AS poursuit pour la deuxième année consécutive sa collaboration avec l’ONG Triangle GH. Des membres de l’organisation sont venus présenter aux jeunes le rôle qu’ils joueront dans la collecte d’équipements sportifs à destination de la République centrafricaine (partenaires sur place travaillant auprès des enfants de la rue de Bangui). Cette proximité avec le handicap et les personnes en difficulté a certainement fait grandir ces jeunes, déjà sensibilisés quotidiennement aux valeurs du club : respect, travail et esprit d’équipe. Profitant d’un réseau de partenaires développé, Lyon Duchère AS bénéficie d’un appui indispensable pour réaliser ses objectifs, aussi bien sur le plan sportif que sur le plan social. =

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mai 2013


loisirs

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4. Lampe 920€ €



loisirs

beauté

Nouvelle tendance : Devenir maître de sa pilosité Sourcils, oreilles, épaules, pubis... Les hommes ont désormais le souci de maîtriser leurs pilosités. Cette beauté masculine est une tendance actuelle en rapport à la mode, à l’esthétisme et à l’hygiène. Zoom sur les différentes techniques de domptage. Se raser au quotidien Les hommes utilisent ce mode d’épilation rapide surtout pour la barbe ou la moustache. Il n’est pas suggéré pour les autres parties du corps car cela peut être trop irritant. Un geste quotidien et maîtrisé par l’homme. Les cosmétiques proposent de larges produits aux propriétés adaptées aux visages des hommes tels que la mousse à raser, l’après-rasage, la crème hydratante.

Se tondre vite et bien Elle détrône le rasoir auprès des hommes. La tondeuse est facile d’utili-

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sation et elle permet un travail rapide. Elle se décline sous différents modèles selon les besoins que se soit pour la barbe, les cheveux et autres. Les minis tondeuses assurent une épilation des poils du nez, des sourcils et des oreilles.

Découvrir le boyzilian Londres, Paris, New York, la mode est à l’épilation intime, nommée le boyzilian, qui bat tous les records de popularité. L’homme moderne devient de plus en plus chic et plus viril à mesure que la pilosité disparaît. L’avantage de cette technique,

une repousse plus lente des poils et un confort plus agréable sur le long terme.

Une solution radicale La virilité masculine ne se devine plus en fonction de la pilosité. La tendance est à l’épilation définitive. La spécialité de la lumière pulsée dite lampe flash projette une lumière chauffée à 70° et à un spectre d’émission plus large. Le bulbe du poil va être détruit. Cette technique est idéale pour les peaux claires et les poils foncés. = M.M.



loisirs

remise en forme

Spécial minceur et forme : affûter sa silhouette à 2 mois des vacances. Plus que 2 mois avant la plage et, faute d’anticipation, vous redoutez l’épreuve du maillot de bain ? Lisez ce qui suit ! Au programme : de nombreux conseils minceur pour exploiter au mieux les 60 prochains jours.

Pour optimiser votre programme minceur flash, faites appel à plusieurs techniques ! En cumulant soins amincissants, hygiène de vie améliorée et activités physiques, vos chances d’atteindre l’objectif en seront décuplées. Avec Wellness Institut, expérimentez des soins ciblés pour perdre du volume, lutter contre la peau d’orange et raffermir les tissus. Cellu M6, douche à jet, palper rouler manuel ou soins Aemotio Spa… Des soins accessibles à la carte ou sous forme de cure pour une formule à prix mini. Côté alimentation, un coaching minceur vous aide à faire le point sur vos habitudes alimentaires. A la clé : un nouvel art de vivre garanti zéro privation ! En parallèle, privilégiez le mouvement ! Un corps qui bouge brûle des calories, souvenez-vous en au moment de choisir entre l’ascenseur et l’escalier notamment… Pour inten-

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sifier votre dépense quotidienne tout en renforçant et en galbant votre silhouette, plusieurs solutions. Ciblez la dépense calorique et l’endurance avec des activités cardio-vasculaires telles que vélo, tapis de course, elliptique… Plus fun, certains cours collectifs apportent les mêmes bienfaits. Zumba, aquabiking, aquaboxing, Bodyattack… Wellness Sport Club propose plus de 100 activités par semaine ! Nos conseils : associer les activités cardiovasculaires à des disciplines de renforcement et d’assouplissement pour une silhouette harmonieuse. Nos coachs sont à votre disposition pour vous indiquer les activités adaptées à votre profil. Ne pas oublier l’aspect bien-être. A l’issue de vos soins minceur ou de votre séance de sport, un espace bien-être avec hammam, sauna et jacuzzi vous attend !

Renseignements :

Wellness Sport Club Pensez à réserver votre séance d’essai gratuite ! • Lyon 153 rue Vendôme 04 78 71 02 21 • Tassin la Demi-Lune 33 av. de la République 04 78 34 32 40

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loisirs

auto

Corvette C7 Stingray cabriolet

Style, puissance et performance made in America. Présentée au salon de Genève par Chevrolet, la Corvette passe à la septième génération. Elle est décrite tel un vrai cabriolet qui présente un style en rupture par rapports aux précédentes générations de la sportive américaine.

Une rupture stylistique La Corvette de septième génération a un ensemble plus agressif. Fini la vitre arrière en forme de bulle et fini les quatre feux arrières ronds. Son design ressemble à celui du coupé mais révèle de nouveaux détails: des différences au niveau des points d’ancrage des ceintures, une adaptation pour intégrer une capote électrique, des finitions artisanales en cuir pour plus d’allure à l’habitacle ainsi que deux écrans dédiés au système multimédia et aux aides

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à la conduite. Le “Vette” reste fidèle à la traditionnelle capote en toile, une capote qui peut se déplier en roulant jusqu’à 50 km/h. L’habitacle se veut plus confortable avec des sièges en cuir et avec une structure en magnésium. Une touche chic de la marque avec l’alliance de la fibre carbone qui se marie parfaitement avec le cuir et l’aluminium.

lettes au volant. Elle est disponible avec le Pack Performance Z51 comprenant un kit aérodynamique, un autobloquant électronique, un carter d’huile sec et un système de refroidissement renforcé de la transmission et des freins.

Une puissance inégalée

Les différentes configurations du tableau de bord permettent de choisir entre 12 différents types de conduite, de la plus radicale à la plus économe. La Corvette C7 Stingray cabriolet est le modèle de Chevrolet le plus économique. Une technologie de pointe est utilisée pour cette voiture tels que les feux à LED, les phares Xénon, le système DMS, le système Active Fuel Management et l’injection directe. Elle s’adapte à toutes les routes et à tous types de parcours, qu’ils soient grands ou quotidiens.

La nouvelle Corvette C7 Stingray cabriolet s’équipe d’un moteur V8 6.2L à injection directe et désactivation des cylindres. Le modèle affiche une puissance de 450 chevaux pour un couple maximum de 610 Nm ce qui lui permet d’effectuer le 0 à 100 km/h en quatre secondes. Elle laisse le choix entre une boite de vitesse manuelle à 7 rapports munie du système Active Rev Matching, ce qui facilite les changements brusques de vitesse et d’une transmission automatique à 6 rapports avec pa-

Des performances technologiques

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loisirs

moto

Can-Am Spyder ST Dans la lignée de ces étonnants trois roues, le premier modèle sportif, le Spyder RS, puis la version grand tourisme, le Spyder RT, la marque BRP nous propose le Spyder ST, la nouveauté qui se place entre le sport et le tourisme. Une performance qui allie le confort et la commodité où que vous alliez, en ville comme sur la route...

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Le Spyder RS est très plaisant avec une ligne qui se démarque par les garnitures noires carbones ainsi que les jantes de 15 pouces. Les repose-pieds et le régulateur de vitesse électronique mettent en évidence son côté tourisme. Le Can-Am Spyder ST se rapproche plus d’un RS dans sa définition technique. Il s’équipe d’un élégant carénage avant, bien moins volumineux que sur le RT, doté d’une bulle réglable sur 10 cm, et de déflecteurs en plexi autour des rétroviseurs. La position est aussi revue dans le sens du confort de roulage. Les repose-pieds sont ainsi avancés de 12 cm, le guidon reculé de 10 et relevé de 8 cm. Une nouvelle selle dont la mousse est plus dense que sur les anciens modèles, permet une nouvelle position qui s’avère

parfaite pour faire des kilomètres au rythme du bicylindre Rotax ! Le nouveau modèle possède la même capacité d’emport que le RS, soit 44 litres de rangement et 200 kg de charge totale maximum. Il est également plus léger avec un poids de 392 kg à sec. Le Can-Am Spyder ST est doté d’un anti patinage, d’un contrôle de stabilité et d’un ABS. Il est autant étonnant à rouler sur petites routes que plaisant à emmener sur autoroutes. À l’instar des deux autres Spyder, le ST est disponible à partir de 19 499 € en version standard et à partir de 22 499 € dans sa version “ST-S” plus stylée. Une version “ST-Limited” est créée à partir de 24 999 € comprenant notamment valises, poignées chauffantes, prise 12V, jantes et garnitures chromées.



bars

© Ivan Dos Santos

loisirs

Le Café du Marche 25 quai Saint-Antoine - 69002 Lyon 04 78 38 06 31 Le Café du Marché est un endroit très agréable. Situé devant le marché Saint-Antoine, il offre une vue imprenable sur les quais de Sâone. Il reste ouvert toute la journée, propose de la restauration le midi, et le soir le café se transforme en bar. Un endroit à connaître, en particulier le temps d’un apéro ensoleillé en terrasse !

The Monkey Club 19 place Tolozan – 69001 Lyon 04 78 27 99 29 Descendez les marches et pénétrez dans un autre monde, celui de l’Angleterre du XIXe siècle. Ambiance chic et vintage, vieux tableaux et bouquins usés sur les étagères. Le décor est intemporel que vous en perdez la notion du temps et de la réalité. La saveur des cocktails est incomparable si ce n’est ce goût de “reviens-y” ! L’ambiance, la qualité du service, la musique et le niveau sonore... tout est propice à passer une bonne soirée !

L’Horloge 34 boulevard des Brotteaux – 69006 Lyon 04 37 24 30 15 En journée pour déjeuner ou prendre un verre, le soir en mode apéro tapas, la nuit avant de rejoindre les autres lieux branchés des Brotteaux... peu importe le motif de votre visite, l’Horloge accueille ses clients dans un lieu qui ne craint pas le temps. Ici, l’horloge de votre plaisir ne s’arrête jamais, le temps deviendra enfin votre passe-temps.Terrasse chauffée.

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loisirs

restos

Les Salins 43 quai Rambaud - 69002 Lyon 04 78 92 87 87 Le restaurant Les Salins propose une cuisine française contemporaine qui mêle raffinement et générosité dans la tradition des grandes brasseries lyonnaises. En cuisine sous la houlette de Christian Têtedoie et de son équipe qui a composé la carte, Franck Sucillon et Jeremy Lemaitre officient de concert pour vous proposer une carte variée qui revisite les classiques et met en avant les bons produits régionaux. A l’étage au S’CLUB, retrouvez-vous autour d’un verre dans une ambiance contemporaine et festive.

George Five © Benjamin Poussardin-Binbin Foudevin

32 rue du Boeuf - 69005 Lyon 04 72 40 23 30

La Consigne 13ter place Jules Ferry - 69006 Lyon 04 37 24 30 52 Bar à vins mais aussi restaurant, La Consigne propose une sélection de vins réactualisée régulièrement, des formules apéritives avec des dégustations de charcuteries et de fromages, le tout dans un cadre très contemporain, imaginé par un architecte designer, à l’agencement très linéaire. L’endroit n’en demeure pas moins chaleureux, avec ses tons orangés et son très beau comptoir en étain.

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Au coeur du Vieux Lyon, le Georges Five est la version bar de la cave Antic Wine : quand celle-ci ferme ses portes le Georges Five ouvre les siennes, avec les mêmes maîtres de bord, Georges Dos Santos, Paul Delorme et Yusuke Ishizuka. C’est alors plus de 2000 références de vins et une farandole de tapas, antipasti, assiettes, mix plates, et assortiments choisis parmi les meilleurs produits qui s’offrent à vous. L’établissement ne pouvant pas offrir plus de 30 places, n’hésitez pas à appeler avant de venir, voire à réserver quelques jours à l’avance pour bénéficier du meilleur accueil.



loisirs

cocktails

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e Comptoir de la Bourse est un lieu cosy et raffiné où l’on peut en journée comme en soirée découvrir différentes formules qui feront saliver votre palais. C’est ainsi que dans ce lieu de la “haute couture des cocktails”, Jean-Louis Huggonnet qui pratique depuis plus de 25 ans le métier de barman, crée tous les deux mois pour votre plus grand plaisir des cocktails à la signature unique. Cet amoureux de vin qui possède une formation de sommelier mais qui fait partie aussi de l’Association des Barman de France et de l’Association des sommeliers (ASLRA) pratique depuis de nombreuses années le culte du cocktail avec pour seul maitre mot votre plaisir. Aujourd’hui, il vous présente :

Pineapple and ginger tini Cocktail short drink réalisé au shaker Boston servi dans un verre à cocktail. La recette pour un verre : • 2 lamelles de gingembre frais épluché • 1 tranche d’ananas • 1 cl de sucre de canne • 4 cl de vodka Russian Standard Original • Décoration : fine tranche d’ananas séchée et feuille d’ananas sur le bord du verre. Matériel : 1 shaker Boston (une partie en verre et une partie en inox) 1 pilon 1 passoire 1 petit chinois 1 verre à cocktail “type Martini” Le dérouler : Mettre des glaçons dans le verre à cocktail pour le refroidir. Dans le verre du boston, mettre les lamelles de gingembre et les piler 2 fois. Ajouter l’ananas et piler de nouveau afin d’extraire le jus et de faire une “compote”. Verser le sucre de canne et la vodka Russian Standard Original. Ajouter des glaçons et fermer le shaker avec la timbale supérieure. Frapper énergiquement pendant 10 secondes. Ouvrir le shaker. Enlever les glaçons du verre. A l’aide d’une passoire et d’un petit chinois, réaliser une double filtration en versant le cocktail dans le verre. Décorer le verre. Déguster !!!

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Lyon news sĂŠlectionne pour vous les meilleures adresses du 4e !


Vie de quartier : le 4e arrondissement de Lyon

La Croix-Rousse, un village au cœur de la ville Les pentes de la Croix-Rousse sont divisées en trois entités. La partie centrale est une montée qui sépare la Place des Terreaux du Boulevard de la Croix-Rousse d’où le nom de Montée de la Grande Côte. Il existe d’autres montées aménagées par des jardins ou des places. A l’Ouest s’étend le quartier des Chartreux, une ancienne congrégation qui a laissé l’église SaintBruno. A l’Est, il y a de beaux points de vue sur le Parc de la tête d’Or et les Alpes. Ce versant des pentes est le plus résidentiel et le plus calme. On découvre de nombreuses traboules qui sont des raccourcis pour se rendre en centre ville, vers Les Terreaux. Le plateau de la Croix-Rousse est un quartier résidentiel qui se distingue du reste de la ville de Lyon. Les terrains de boules, le marché quotidien et les bistrots situés place de la CroixRousse renforcent l’image de village. Les habitants instaurent un certain

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isolement du reste de la ville et les pentes agissent comme une frontière naturelle. La partie Est du plateau est composée d’immeubles des canuts.

Un patrimoine d’édifices A l’époque, les canuts étaient des ouvriers tisserands de la soie sur des machines à tisser. Les immeubles des canuts sont composés de cinq ou six étages abritant d’anciens appartements, ateliers. Lyon abrite 65 peintures murales et l’agglomération environ 150. La plus connue et la plus ancienne est “Le mur des Canuts”. Cette peinture murale est un trompe l’œil, la plus grande d’Europe soit 1 200 m2. Les traboules sont récentes car elles sont issues de la construction des immeubles des canuts. Ces chemins permettaient aux ouvriers et aux artisans de transporter les draps et les pièces de textiles à travers la ville pour les abriter en cas de pluie. Elles

permettent de gagner rapidement la Presqu’île via des raccourcis. La plus célèbre est la Cour des Voraces qui est un lieu de mémoire des Canuts, de la Résistance. Le passage Thiaffait est devenu une vitrine du savoir faire en matière de création. En plus des traboules il y a les souterrains qui sont un réseau de galeries sous la colline. Depuis 1989, elles sont interdites au public. Ils ont été creusés à l’époque romaine pour capter et évacuer l’eau afin d’éviter l’éboulement de la colline. Le Gros Caillou est le symbole du quartier de la Croix-Rousse. Il s’agit d’un rocher dont la composition minéralogique laisse à penser qu’il a été transporté depuis les Alpes par les glaciers durant l’ère glacière. La Villa Gillet est une institution culturelle créée en 1987, située dans le parc de la Cerisaie, qui s’intéresse à la littérature, sciences humaines, philosophie...Toute l’année, elle organise des rencontres publiques en proposant une approche culturelle des savoirs.


De futurs aménagements Le tunnel de la Croix-Rousse va être rénové pour être conforme aux nouvelles normes de sécurités en matières d’ouvrages souterrains. Un nouveau tube sera construit afin de créer un dispositif de sécurité pour les usagers, de développer un projet urbain et d’inscrire ces travaux dans une démarche environnementale. La place des Tapis va être aménagée pour en faire un espace à l’ambiance apaisée, agréable et confortable. Le parking actuel sera supprimé pour recomposer la place. Ces aménagements permettront des cheminements de piétons sécurisés, de développer la qualité de l’espace public, de maintenir la liaison automobile Boulevard des Canuts et Boulevard de la Croix-Rousse et d’améliorer la qualité du fonctionnement des transports en commun.

infos utiles • Marché de la Croix-Rousse Boulevard de la Croix Rousse : du mardi au dimanche de 6h à 13h • Marché Camille Flammarion Place Camille Flammarion : le mercredi et le vendredi de 6h à 13h • Marché aux vieux papiers Place des Tapis : le samedi de 8h à 18h MUSEES : • Soierie vivante, 21 rue Richan • La maison des Canuts 10-12 rue d’Ivry JARDINS : • Jardin Rosa Mir, 87 Grande rue de la Croix-Rousse • Jardin Gustave Ferrié, 58 rue Hénon THEATRES : • Théâtre de la Croix-Rousse Place Joannes Ambre • Café/Théâtre le Rideau Rouge 1 Place Marcel Bertone

PARKINGS : • Parking Gros Caillou 167 bis boulevard de la Croix- Rousse • Parc Croix-Rousse 73 rue de Belfort HOPITAL de la Croix Rousse : 103, Grande-Rue de la Croix-Rousse COMMISSARIAT du 4e 3 Rue de la Terrasse - 08 99 96 92 17 Mairie du 4e 133 Boulevard de la Croix-Rousse 04 72 98 23 50 A consulter : www.mairie4.lyon.fr

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Cap sur une saison pleine de modernité avec Dessange Croix-Rousse Les formes épurées s’animent et s’entremêlent dans un vent solaire où la radicalité s’évanouit. La noblesse de la matière et le sens du geste se conjuguent dans des effets mer intemporels. Les coupes structurées et ciselées se texturisent, se twistent et se décoiffent. Les cheveux se parent de reflets et captent la lumière avec les trois nuances estivales de Dessange : Blond Essentiel, Blond Zénith et Brun Fatal. Offrez-vous un instant de bien-être au salon Dessange de Lyon Croix-Rousse et profitez du SPA du cheveu avec un soin révélateur aux fleurs de lumière offert sur présentation du magazine (voir conditions en salon). Pensez à prendre rendez-vous du mardi au vendredi de 9h à 19h et le samedi de 8h30 à 18h30. 90, grande rue de la Croix-Rousse - 04 78 28 10 10

Les mille et une senteurs de Durance Aurore vous accueille dans sa boutique pour vous faire découvrir Durance. Installée au cœur de la Provence à Grignan, cette marque est reconnue dans le domaine de la cosmétique naturelle, du parfum et des senteurs d’intérieur. Authentique et élégante, la richesse de Durance réside dans une offre de plus de 400 produits originaux, sans cesse renouvelée et augmentée de gammes éphémères (Noël, Fête des Mères, Fêtes de Pères, Pâques…). La charte naturelle assure des cosmétiques composés au minimum de 95% d’ingrédients d’origine naturelle. Qualité, esthétique et plaisir sont les maîtres mots de ces lignes de cosmétiques, parfums subtils et senteurs pour la maison qui incitent à la douceur de vivre. Les bougies et parfums d’ambiance parfument toutes les pièces de la maison avec plus de 42 senteurs délicates et créent une atmosphère chaleureuse. Florales, boisées, hespéridées, orientales, fruitées... toutes vos envies trouveront leur bonheur à un prix très abordable. Bougies à partir de 14,50 €. Aurore saura vous conseiller dans cet univers dédié à la féminité et au plaisir des parfums. Ouvert le Lundi de 14h30 à 19h et du Mardi au Samedi de 10h à 19h. 38, grande rue de la Croix-Rousse - 69004 Lyon - 04 26 55 20 90

Croix Rousse Photo, un homme au service de vos photos Situé dans la Grande Rue de la Croix-Rousse, à deux pas du Cinéma et du Théâtre, pour les amoureux de l’art et qui aiment orchestrer les éléments de l’image pour donner l’envie de les regarder ; se donnent rendez-vous à Croix Rousse Photo. Alexandre, installé depuis près de 3 ans, qui fait suite à une lignée de photographes passionnés, réalise sur place vos développements argentiques et numériques, photos d’identité (en 5 minutes), vos agrandissements, vos souvenirs de voyages, etc... Plus expert qu’un simple vendeur,Alexandre saura vous orienter sur un choix d’appareil adapté à vos besoins et qui deviendra votre compagnon de promenade.Vous pourrez recadrer, retoucher, créer des agrandissements sur toile, mettre vos photos sur un Mug et développer les concepts du cadeau personnalisé. Si vous êtes lasses des tirages sans contraste, sans profondeur ; rejoignez le spécialiste de la photo de qualité. Déposez vos photos avec un accueil des plus souriants et repartez avec vos tirages (une heure plus tard) avec le sourire. Ventes d’appareils photos, d’objectifs, d’albums traditionnels et de livres albums. Ouvert le Lundi de 14h à 19h et du Mardi au Samedi de 9h à 12h15 et de 14h à 19h. 66, grande rue de la Croix Rousse - 69004 Lyon - 04 78 29 62 73 www.facebook.com/CroixRoussePhoto 44

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Le Chantecler, une institution Lyonnaise Fort de son histoire de 150 ans, le café a su s’imposer sur les auteurs de la colline de la Croix Rousse. Ouvert 7 jour sur 7 de 7h à 1h, le Chantecler dévoile en été une terrasse entièrement rénovée de 300 places. Idéalement situé au cœur de “petit village de la Croix Rousse”, le café permet de vous détendre au soleil l’espace d’un instant. Le Chantecler ne s’arrête pas à son statut de café. C’est aussi une brasserie et un pub à bière. Elles sont brassées maison pour une dégustation à la hauteur des attentes du client. Une référence en matière de gastronomie, le Chantecler propose une offre variée avec un point d’honneur sur la fabrication maison. Les spécialités lyonnaises sont aussi misent en avant. 157, boulevard de la Croix-Rousse - 69004 Lyon - 04 78 28 13 69

Retro chic avec Showroom vintage Découvrez une sélection pointue de sacs, chaussures, cuirs, peaux... typés 60, 70, 80’s. En fin connaisseur,Abdel saura vous conseiller et vous trouver LA robe d’une soirée ou LE cuir de votre vie. De la pièce de haute couture Yves-Saint Laurent, en passant par l’accessoire neuf mais d’époque, vous pourrez arborer un style unique et personnel. Le Showroom propose des pièces vintage de qualités à tous les prix. Partez chasser le rétro du mardi au samedi de 11h à 13h et de 14h à 19h. Retrouvez les actualités de la boutique sur la page Facebook. 48, rue Sergent Blandan - 69001 Lyon - 06 42 41 01 53

Moody’s Dinner Club Le Moody’s Dinner Club est un restaurant mais avant tout un lieu de vie qui revendique son identité décalée dans un cadre recherché et atypique et propose chaque soir des playlists avant-gardistes de qualité et une cuisine authentique, entièrement faite maison. Les deux gérants, Gabriel et Nicolas, présents tous les soirs pour accueillir et servir les convives, veulent faire de cet établissement un endroit convivial animé par des évènements réguliers et une carte fréquemment revisitée. A découvrir depuis début 2013 : les brunch friperies, tous les dimanches de 11h à 17h. Les soirées vinyls & cocktails, tous les mercredis à partir de 19h. La carte est simple et créative avec la volonté de mettre en avant et en valeur les produits frais qui la compose. La carte des vins est elle aussi de qualité et renouvelée régulièrement. 2, rue Coysevox - 69001 Lyon - 04 78 39 83 34

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Aurélie et Reza, concept coiffure Profitez de l’expérience d’Aurélie, coiffeuse et coloriste. Laissez-vous raser de prêt par le coupe choux de Réza. Dans cet univers glam et branché pas d’excentricité mais du travail de pro. A eux deux ils totalisent pas moins de 35 années d’expérience. Ils sauront mettre en valeur votre visage. Après 4 ans d’ouverture des évolutions sont prévues : en septembre des travaux vont leur permettre de développer une partie soins esthétiques, soins du corps. Ouverture du mardi au samedi de 8h à 19h ; le samedi de 8h à 17h30 et le dimanche sur rdv avec Réza. Facebook : Aurelie & Réza sarlaurelieetreza@orange.fr 1, place des Tapis - 69004 Lyon - 04 78 39 31 64

Un service clés en main La Serrurerie Croix Roussienne, vous propose des interventions adaptées grâce à une équipe constituée de professionnels qualifiés dans chaque corps de métier. Leurs domaines de compétences en serrurerie couvriront la diversité de vos attentes, simples ou complexes : alarme, automatisme, blindage, reproduction, restauration, coffre-fort. Quel que soit votre besoin, votre problème, ils opérent dans les plus brefs délais 24h/24 et 7j/7 avec efficacité dans un rayon de 30 km autour de Lyon (Vénissieux, Meyzieu, Villefranche-sur-Saône, Vienne...). La Serrurerie Croix Roussienne s’engage à effectuer un travail sérieux en vous accompagnant avant, pendant et après l’intervention. Afin de garantir une transparence des tarifs, ils vous proposeront d’établir un devis gratuit . 127, boulevard de la Croix-Rousse - 69004 Lyon - 04 78 39 12 54

Le Manoir, le spécialiste des antiquités Depuis plus de 10 ans, ce sont des professionnels qualifiés qui vous font part de diverses prestations telles que la vente d’objets décoratifs anciens, de miroirs dorés, de meubles d’appoint, ainsi que d’horlogeries anciennes. Ils interviennent aussi pour le débarras de maisons, appartements et le déblaiement de tous types de locaux en effectuant l’enlèvement d’objets et le nettoyage. Joignables 7j/7, ils vous proposent aussi l’estimation gratuite dans le cadre d’une succession en vue d’une vente, de meubles anciens, tableaux, miroirs dorés, lustrerie, tissus anciens, statues, souvenirs de guerre, médailles insignes sabres épées, photos et cartes postales anciennes, jouets... Pour une demande de conseils en agencement intérieur avec du mobilier ancien, faites appel aux services de la société Antiquités Le Manoir. 1, rue Duviard - 69004 Lyon - 06 61 85 06 47

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loisirs

reportage

L’Union des Métiers et des Industries de l’Hôtellerie de Lyon Pour obtenir de plus en plus de droits, il convient de respecter les règles et les devoirs mutuels. Parmi ses priorités, le syndicat souhaite s’investir avec force dans la promotion et le fonctionnement efficace de la charte qualité de la vie nocturne de la ville de Lyon. Fort de cet engagement, l’UMIH Nuit travaille également pour qu’une communication positive, émanant de la ville de Lyon, soit engagée sur les nuits lyonnaises. L’ambition de l’UMIH Nuit est de promouvoir la nuit lyonnaise comme un vrai facteur d’attractivité auprès d’un public demandeur.

La nuit Lyonnaise est une puissance économique considérable pour la 2ème agglomération de France. Cependant, Lyon souffre d’un terrible déficit d’image sur le plan de sa dynamique nocturne. L’UMIH Nuit a pour vocation de défendre les établissementsacteurs de l’attractivité nocturne. Elle a pour ambition au quotidien de défendre les exploitants de licence IV avec une règle simple mais claire : ne défendre que le défendable. Le 5 novembre 2012, à la nouvelle brasserie lyonnaise “Les Salins”, le rapprochement entre l’association Sauvez La Nuit et l’UMIH a été officialisé. L’association Sauvez La Nuit et l’UMIH ont travaillé avec la Préfecture, ce qui a permis d’obtenir pour tous les exploitants de licence IV disposant d’autorisation de fermeture tardive, un droit de fermer leurs établissements à 4h du matin. Par ailleurs, l’UMIH Nuit a établi un contact direct avec la sûreté urbaine, qui permet de résoudre avec elle tous les problèmes liés à l’activité, insuffisamment pris en compte par les commissariats d’arrondissement. Ces derniers temps, l’UMIH a engagé des négociations nationales avec la SACEM afin de régler certains dossiers d’adhérents, ainsi que plusieurs litiges. Enfin, un accord a été trouvé entre la Mairie centrale et l’UMIH Nuit afin que soit signée la charte pour la qualité de la vie nocturne lyonnaise.

Dans la continuité des actions engagées par Sauvez La Nuit, l’UMIH Nuit va proposer à la ville de Lyon de renforcer l’offre de transports en commun et d’augmenter l’amplitude horaire de ses transports durant les soirs de week-end. Dans la même lignée, l’UMIH Nuit se veut repositionner des équipages de police durant les soirs de week-end afin de diminuer les nuisances sonores et accroître la sécurité de nuit. L’UMIH demeure un interlocuteur privilégié des pouvoirs publics et du législateur en la matière. L’enjeu premier de l’UMIH Nuit est de rénover l’idée du “vivre-ensemble”, et pour se faire, engager le débat sur le fonctionnement en bonne intelligence d’une ville la nuit. Le but majeur est de faire évoluer cette offre nocturne vers plus de considération et vers une meilleure connaissance de sa réalité économique. L’UMIH Nuit s’est donc donnée pour mission de sensibiliser les acteurs et consommateurs de la nuit pour travailler à une meilleure identification des responsabilités, allant dans le sens d’une meilleure prévention. Soumis aux procédures, enquêtes et divers contrôles ou fermetures, les établissements subissent en conséquence une précarité totalement injuste et illégitime. Plus que des médiatisations, les professionnels souhaiteraient la mise en place de procédures de conciliation préalables. L’UMIH Nuit veut également soutenir la création d’une sanction contre les riverains qui abusent des signalements pour tapage nocturne. Avec le même nombre de clients dans une soirée, le chiffre d’affaires enregistre malgré tout une baisse de la consommation, montrant ainsi que les gens consomment moins dans les établissements mais que la consommation s’opère dans la sphère privée, ainsi que dans les épiceries de proximité. L’UMIH se doit de fédérer les acteurs autour d’un consensus juste et cohérent en la matière. Malgré toutes ces avancées significatives, le climat reste pour autant morose et les perspectives de rebond tardent à devenir significatives. Il reste encore à trouver un équilibre entre ceux qui veulent vivre pleinement la nuit et ceux qui veulent dormir.

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Renseignements et inscription : Arthur 06 07 13 22 61


culture

cinéma

Only Gog Forgives / sortie le 29 mai Réalisé par Nicolas Winding Refn Avec : Ryan Gosling, Luke Evans, Kristin Scott Thomas,Vithaya Pansringarm,Yaya Ying Genre : thriller Julian,Anglais installé à Bangkok, est une figure respectée de la Pègre.Avec son frère Billy, il dirige un club de boxe thaï qui est en réalité un lieu consacré au trafic de drogue à destination de Londres. Quand Billy est assassiné, leur mère Jenna arrive de Londres pour chercher le corps. Elle est elle-même à la tête d’une puissante organisation criminelle et a l’habitude d’obtenir exactement ce qu’elle veut. Elle va régler ses comptes, à travers un parcours sanglant où se mêlent rage, trahison et vengeance, qui mènera à une ultime confrontation et à une possibilité de rédemption.

The iceman / sortie le 5 juin Réalisé par Ariel Vromen Avec : Michael Shannon, David Schwimmer, Chris Evans, Ray Liotta,Winona Ryder, Elias Koteas, Weronika Rosati, Danny A.Abeckaser, Ori Pfeffer... Genre : drame, thriller Tiré de faits réels, voici l’histoire de Richard Kuklinski, surnommé “The Iceman”, un tueur à gages qui fut condamné pour une centaine de meurtres commandités par différentes organisations criminelles new-yorkaises. Menant une double vie pendant plus de vingt ans, ce pur modèle du rêve américain vivait auprès de sa superbe femme, Deborah Pellicotti, et de leurs enfants, tout en étant secrètement un redoutable tueur professionnel. Lorsqu’il fut finalement arrêté par les fédéraux en 1986, ni sa femme, ni ses filles, ni ses proches ne s’étaient douté un seul instant qu’il était un assassin. Pourquoi l’est-il devenu, et comment a-t-il réussi à continuer pendant si longtemps ?

Arnaque à la carte / sortie le 12 juin Réalisé par Seth Gordon Avec : Melissa McCarthy, Jason Bateman, Amanda Peet ... Genre : comédie Diana mène grand train de vie dans la banlieue de Miami, et s’offre tout ce dont elle a envie. Il n’y a qu’un souci: l’identité qu’elle utilise pour financer ses folies n’est autre que celle d’un chargé de comptes “Sandy Patterson Bigelow” qui vit à l’autre bout des États-Unis. N’ayant qu’une semaine pour traquer la fraudeuse avant que sa vie s’écroule, le véritable Sandy Bigelow Patterson prend la route vers le sud pour affronter la femme qui use d’un pouvoir total sur sa vie.Tandis qu’il essaye tour à tour de la séduire, de la soudoyer et de l’engueuler tout au long des 2500 kilomètres qui les conduisent à Denver, il comprendra vite à quel point il est difficile de récupérer son identité.

Broken City / sortie le 26 juin Réalisé par Allen Hughes Avec : Mark Wahlberg, Russell Crowe, Catherine Zeta-Jones Genre : policier, drame, thriller Engagé par le maire pour enquêter sur la possible infidélité de sa femme, un ex-flic devenu détective se retrouve au cœur d’une vaste machination politique.Au menu de Broken City, des coups bas et un combat au sommet pour le contrôle de la ville.


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&

Envoyez vite un mail à contact@suchastar.com Les 50 premiers mails* recevront une place de cinéma pour le CGR Cinémas Lyon Brignais

*un seul mail par candidat sera pris en compte


culture

hi-tech

Au cœur du smartphone nouvelle generation Le Samsung Galaxy S4 est conçu dans l’idée de s’adapter aux nouveaux modes de vie et de simplifier le quotidien grâce à une utilisation intuitive. Une fiche d’identité Le Galaxy S4 est doté d’un écran 5 pouces et pèse 113 grammes. Le constructeur en a profité pour améliorer la qualité de son écran en passant au full HD et de son capteur photo en passant de 8 à 13 méga pixels. Il dispose d’une densité de pixels de 441 ppp et d’une résolution de 1920x1080. Il est équipé d’Androïd 4.2. Le prix n’est pas encore dévoilé mais il oscille entre 600 et 700 €.

Une multitude d’applications Le Smartphone dispose de la fonction Smart Croll c’est-à-dire que l’écran suit le regard de l’utilisateur lorsque celuici lit une page web et de même pour le

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lancement d’une vidéo ou de sa mise en pause. Une manière de simplifier la vie sans avoir à toucher l’écran grâce à des fonctionnalités qui détectent le regard, la voix et les mouvements. Dans le but de faire partager chaque moment, il permet de prendre des photos pendant que l’on filme grâce à son deuxième capteur. Il dévoile également une fonction de traduction en 9 langues avec le S-Translator. L’application ChatON permet de rester connecté avec les proches et de répondre par le biais d’une messagerie instantanée intégrée. Le S-Health suit la santé de l’utilisateur. Il est doté de capteurs de température et d’humidité analysant l’environnement et indiquant les conditions optimales pour la forme physique.

Le S-Voice Drive interagit avec le Smartphone sans devoir lâcher les mains du volant.

Plus économe, plus de batterie Le Galaxy S4 est doté de puces plus puissantes avec la particularité d’utiliser deux processeurs distincts; l’un pour les applications friandes et l’autre pour la durée de vie. La batterie a une puissance de 2600 mAh. La recharge sans fil se fait alors grâce à une coque spéciale vendue en pack avec le socle de recharge sans fil. Elle offre l’accès à une batterie amovible et à un lecteur de carte mémoire. =


culture

internet

Sites internet à ne pas manquer ! Regarder et stocker sans limite Cacaoweb est une application gratuite pour voir et stocker vidéos et fichiers en ligne. Vous pouvez ainsi regarder vos vidéos en streaming, stocker les vidéos, fichiers, images…, débrider les vidéos et fichiers sur les hébergeurs. A l’heure où le streaming devient payant et non protégé, Cacaoweb devient l’alternative idéale pour regarder toutes sortes de séries rapidement, sans soucis de téléchargement, de financement ou de virus informatique.

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Presse Citron : l’actualité du web et des nouvelles technologies Ce site rassemble toute l’actualité high-tech pour les plus digital d’entre vous et les plus férus d’internet et des applications et autres médias sociaux.

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Vos retrouvailles numériques Avec Trombi, retrouvez vos amis d’école ainsi que vos anciens professeurs ! Un des sites leader des retrouvailles en France avec 11 677 053 inscrits et 243 593 photos de classes publiées sur Trombi.com vous pouvez consulter les listes des anciens élèves, trouver des informations sur vos anciens amis et bien plus encore !

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culture

théatre

Le comic out festival Alors que les droits homosexuels et le mariage pour tous sont au cœur de l’actualité, le plus beau café théâtre de France décide de prendre le contre-pied et de jouer la carte de l’humour. Stephane Casez présente le Comic Out Festival à la Comédie Odéon les 3, 4 et 5 juin. Trois jours de dérision, de légèreté et surtout d’amour.

rencontre impromptue d’un autre homme. Panique à bord : comment va se passer son coming-out ? Faut-il avoir peur du regard des autres ? Si oui, doit-il rester marié, et garder ce grand secret enfoui en lui ? Peut-on mentir toute sa vie ? La remise en question, tel est le sujet de cette comédie. Sur un ton humoristique, Hervé Caffin parle des hommes, des femmes, de la place des homosexuels dans notre société

Mardi 4 juin 19h45 : “Arrête de pleurer Pénélope” Enfin joué par des hommes. Le texte original est conservé dans son intégralité, et déclamé par 3 hommes (Yann Guillarme, Aurélien Portehaut et Mathieu Coniglio).

21h30 : Yvette Leglaire Enfin le retour tant attendu de la plus surréaliste des chanteuses réalistes :Yvette Leglaire, pour fêter ses 75 ans de carrière, et après 35 ans d’absence(s) ! Retrouvez sa gouaille légendaire, sa folie, ses chansons parodiques et son humour décalé dans un récital que vous ne serez pas prêt d’oublier ! La Leglaire : un mythe, un peu mité mais jamais imité. Ne la loupez pas, à son âge on ne sait jamais.

Mercredi 5 juin 19h45 : Les Lascars Gays

Lundi 3 juin

19h45 : Oceane Rose Marie “La lesbienne Invisible” La Lesbienne invisible, c’est le parcours initiatique et humoristique d’une jeune lesbienne dont personne ne croît à l’homosexualité. A contre courant des clichés habituels, elle aime les femmes mais aussi le rouge à lèvres et les robes à fleurs. Du club de foot féminin aux boîtes ultra-branchées parisiennes, de LWorld à l’inévitable coming-out parental, Océane Rose Marie dresse les portraits de celles et ceux qui croisent sa route, homos et hétéros confondus, et raconte sa “lesbiennitude” de façon joyeuse, décomplexée, avec une autodérision et une tendresse qui touchent droit au coeur.

21h30 : Coming Out d’un homme marié La remise en question, tel est le sujet de cette comédie. C’est l’histoire d’un homme de 44 ans, qui quitte sa femme, suite à la

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Ryan et Steeve, deux lascars un peu... décalés dans leur cité. Et pour cause,ils sont gays. Avec un humour vif et léger, ils surfent sur le mariage étrange de deux univers distincts, Lascars et Gays, tout en évitant astucieusement les clichés véhiculés par ces deux... ghettos ! Ils jouent des scènes de vie aiguisées mais pas tranchantes car pleines de tendresses, de dérisions et de... sens. Le Saviez-vous ? Leur talent a explosé sur France 2 grâce à Laurent Ruquier.

21h30 : Loving out 30 ans, Romain, célibataire endurci, timide et complexé, est persuadé qu’il ne connaîtra plus jamais l’amour. Il consacre tout son temps et son énergie à gérer sa galerie d’art. Mais une vilaine rage de dent et la rencontre de Léo, jeune gay d’une vingtaine d’années, vont bouleverser sa vie. A savoir : après le succès de “dans ta bulle”, “Loving out” est la nouvelle pièce de Jocelyn Flipo. Une comédie drôle et tendre qui fait la part belle à l’émotion en abordant le sujet de l’homosexualité, sous un jour très différent des comédies classiques. Loin des clichés et des caricatures, une pièce qui parle d’abord et avant tout.



culture

concerts & spectacles

Le Boléro de Ravel Bourse du travail Le samedi 16 mai 2013 L’Orchestre national de Lyon interprétera le Boléro, une œuvre avec orchestre de Ravel, mais également la Pavane, la Alborada et la Raspodie. Pour sublimer cette soirée, des chefs d’œuvres symphoniques de deux contemporains de Ravel, C. Debussy et P. Dukas seront joués.

Dany Brillant Cité Internationale Le samedi 25 mai 2013 Dany Brillant est devenu très vite un crooner moderne très apprécié pour son mélange de rythmes latinos et de traditions sonores françaises. Un voyage au cœur de ses tubes incontournables, mais également de ses titres originaux.

Guerin/Serle/Forsythe Opéra de Lyon Du 28 mai au 01 juin 2013 Après l’hommage rendu en 2011 à Monsieur Charles Aznavour en sa présence, 1000 choristes dirigés par Jean-Claude Oudot, revisiteront les plus grands succès des comédies musicales. Un spectacle à ne pas manquer. Une fête vocale, une féérie de titres inoubliables !

Pierre Palmade et Michelle Laroque La Halle Tony Garnier Le mercredi 26 juin 2013 Après avoir séduit la France, le duo mythique de la comédie revient dans leur nouveau spectacle “Ils se re-aiment”. Ils se donnent une nouvelle chance dans leur couple pour rompre la monotonie. Ils s’intéressent à l’insolite pour pimenter leur couple et réussir à être heureux.

Patrick Bruel La Halle Tony Garnier Le vendredi 28 juin 2013 L’artiste parle, raconte, chante la vie, la sienne, la notre à travers son dernier album intitulé “Lequel de nous”. Un regard aiguisé sur la société. Des titres qui sont remplis de diversité et d’histoires simples.

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culture

interview musique

Zazie

par Laurent Argelier

n Pourquoi avez-vous eu besoin de faire ce métier en particulier ?

n Zazie, vous êtes de retour avec un huitième album “Cyclo”. Dans ce nouvel opus, vous vous livrez comme jamais, c’est un album plus intimiste ? Alors c’est vrai qu’il est plus intimiste mais je n’ai pas l’impression de me livrer plus que dans les autres. J’avais envie de faire rentrer les gens dans une pièce un peu intime, un peu sombre, et leur dire exactement ce que je leur dit d’habitude mais d’une manière plus familière avec moins de monde. n Pourquoi l’avez-vous baptisé “Cyclo” ? Mais pourquoi pas ?! (Rires) Les titres d’album c’est toujours un petit peu délicat. Ce sont des instants un peu photographiques comme des souvenirs...“Cyclo” correspond bien à ce que j’ai exploré à cette période. C’est ma cyclothymie à moi. Je pense que tout le monde est un peu sujet à des mouvements d’humeur impressionnants, des dépressions, des burn-out... D’où cette espèce de cyclothymie un peu capricieuse qu’on peut avoir de temps en temps. n Quels sont précisément les thèmes que vous abor-

dez dans votre nouvel opus ? Le désir et la difficulté de vivre ensemble entre autres ? Quand je commence une chanson, je ne sais pas encore bien quel thème je vais aborder. C’est plutôt mettre un sens à une sensation. Donc, lorsqu’on met les mots c’est toujours un peu compliqué, heureusement on a la métaphore. Après il est vrai que le sentiment amoureux m’intéresse beaucoup parce que personne n’a la recette idéale. n Quelles sont vos valeurs ? Je ne sais pas si j’ai des valeurs différentes de tout le monde. Je tiens beaucoup à l’amitié, je tiens à continuer de faire ce métier du showbiz avec une certaine éthique, j’ai la chance extraordinaire que mes parents m’aient bien élevé, dans une certaine politesse envers autrui.

Alors écoutez docteur (rires), sincèrement je n’ai toujours pas résolu le problème, enfin, est-ce que c’est un problème, je n’en sais rien. Je pense qu’une fois de plus, nos parents nous ont appris la musique très tôt, c’est un peu la première langue qu’on a appris à la maison, c’était comme de tenir sa fourchette à gauche et son couteau à droite, donc, pour moi c’était évident. n Vous n’avez pas peur de vieillir, alors de quoi avezvous peur ? Je me pose des questions parfois pour savoir si je vais pouvoir continuer à faire mon métier comme je l’entends. Pour le moment c’est le cas. J’ai l’impression d’ailleurs que plus le temps passe et plus c’est le cas. La peur que je peux avoir, c’est de sentir que je ne pourrais pas faire ce que j’ai vraiment envie de faire. n Avez-vous réalisé tous vos rêves ? Si non, lequel souhaitez-vous réaliser ? Moi j’aime bien la notion de vie des Indiens “ouhwouhwouwouh” (rires) ! Parce qu’ils ont deux vies : ils ont une vie que l’on vit tous, et puis cette vie avec des animaux symboliques et tout un tas de choses magiques qui se passe. Avec mon métier, j’ai quand même une vie un peu rêvée de temps en temps. Le reste du temps j’ai pleins de rêves, les fantasmes dont je ne peux pas vous parler ici à une matinale, ce ne serait pas raisonnable (rires). n Quel est votre animal de référence ou justement

celui qui symbolise une histoire particulière pour vous ? Ah c’est une bonne question ! Alors mes amis trouvent que je ressemble à une girafe. Mais en même temps ça me va car c’est un animal très inoffensif, c’est l’animal qui a le plus gros cœur. Il faut dire qu’il y a du boulot pour amener tout le sang aussi haut (rires). Donc va pour la girafe ! n Qu’est-ce que le bonheur pour vous ? Alors le bonheur c’est un mot (rires). Le bonheur c’est savoir reconnaître dans sa vie le bon moment, savoir y réinjecter de la poésie, savoir s’émerveiller...

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loisirs

horoscope mai BALANCE

BELIER Des contradictions de vos proches vont vous faire perdre la tête ce mois-ci ! Votre sang froid sera sollicité, et il vous sera peut être nécéssaire de faire un peu de ménage dans vos relations, recentrer votre cercle d’amis sur ceux qui vous font le plus de bien.

Sachez imposer des limites à ceux qui attendraient trop de services de votre part. Votre côté bonne patte, on sait malheureusement aussi en abuser ! En amitié, un tri s’impose. Une personne particulièrement envahissante nécessitera de votre part fermeté mais aussi diplomatie.

TAUREAU L’essentiel c’est de participer ! C’est un peu votre maxime au travail.. pas franchement impliqué, un air de vacances flotte au dessus de vous… votre patron risque de ne pas voir les choses du même œil ! Les projets à deux en revanche, vous en aurez à revendre et ça consolidera une relation amoureuse.

SCORPION Les projets pour la rentrée c’est maintenant qu’il faut les mettre en marche, et il faudra vous remuer un peu plus qu’à l’accoutumée, surtout si vous vous plaignez de votre situation actuelle ! Après les mots, les actions ! Avec l’aide d’un proche ce sera peut être plus facile.

GEMEAUX Un grand pas pourrait être franchi sur le plan professionnel avant l’été mais ça va vous demander de l’audace et un peu d’énergie, soit pour vous affirmer d’avantage dans votre société ou tout simplement d’opter pour une nouvelle voie. Les activités culturelles ne manqueront pas de vous apporter de la joie ces deux prochains mois.

SAGITTAIRE Les couples papillonnent, les célibataires reprennent du poil de la bête. Vénus croise votre chemin cette semaine ! Veillez à ne pas trop exciter votre impulsivité, elle pourrait vous jouer des tours en amitié, toutes les vérités ne sont pas bonnes à dire.

CAPRICORNE

CANCER Le ciel amoureux se dégage, après l’orage place aux beaux jours. La dynamique est favorable pour les projets comme les vacances, mais aussi pour les petits aménagements intérieurs, revoir votre déco serait excellent pour le moral, des petits riens qui feront toute la différence.

Un peu de silence s’impose dans une relation amicale qui s’est un peu tendue dernièrement, on finira à nouveau par vous tendre les bras ! N’hésitez pas à crever les abcès si des attitudes d’amis proches ont pu vous décevoir. Au fait les vacances approchent pensez à établir votre calendrier, ça va faire du bien au moral qui plus est !

VERSEAU

LION C’est la famille qui va jouer un rôle important dans les prochains temps. D’ailleurs elle vous sollicitera pour quelques bons conseils ! Soyez à l’écoute. Pour les finances en revanche c’est vous qui pourriez avoir besoin de conseils pour optimiser vos revenus !

Le bilan de ces dernières semaines est contrasté, mais juin s’annonce radieux, l’occasion de multiplier les repas entre amis, les soirées à refaire le monde. Vous ferez bien de lever le pied après cette année qui aura été longue et riche en enseignements.

POISSON

VIERGE Une rencontre amoureuse pourrait vous laisser sous le charme mais le masque finit toujours par tomber. Méfiance pour les cœurs d’artichaut ! Les célibataires, en revanche, multiplieront les rencontres et auraient bien tort de s’en priver, l’oiseau rare est peut être dans le lot !

Édité par la Société SUCH A STAR 1110 Route du Puy d’Or - 69760 Limonest Tél : 04 89 04 47 41 RCS : 523 99 088

C’est le moment de renouer contact avec ceux qui vous manquent ! en ravalant votre fierté, pensez à décrocher le téléphone dans les prochains jours ! Les finances pourraient annoncer quelques belles surprises, mais là encore, à vous de savoir prendre des risques et à parier sur le bon cheval !

Commerciaux Nathalie Henrotte-Bois 06 28 04 49 24 / commerciale@suchastar.com Alexandre d’Aubarede 06 23 31 67 32 / commercial@suchastar.com

Directeur de la publication Dominique LAFOY / direction@suchastar.com

Équipe rédactionnelle Michael Augustin, Oriana MARC, Marie MOYENIN

Rédactrice en chef Oriana MARC

Ont collaboré à ce numéro Audrey VIGOUROUX, Florent COHEN

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Photographes Ivan DOS SANTOS, Michael Augustin Photo couverture © Ivan Dos Santos Graphistes Marina GLAVANOVIC, Magalie OEHLSCHLAGEL Impression Brailly, 62 route Millénaire Parc Inopolis - 69230 Saint Genis Laval

PEFC/10-31-1327




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