Rapport annuel 2011 de Bongrain

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Rapport annuel 2011


SOMMAIRE 1

En confiance

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Message de la direction générale

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Confiance dans nos marques

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Confiance dans nos marchés

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Confiance dans nos valeurs

10 Nourrir la confiance 13 Marques de confiance 15 Produits fromagers en grande consommation 18 Autres produits laitiers pour la restauration hors domicile 20 Autres produits laitiers pour l’industrie 23 Confiance partagée 24 Avec les consommateurs 26 Avec les clients distributeurs 28 Avec les producteurs de lait 31 Avec les fournisseurs 32 Avec les collaborateurs 36 Pour l’environnement 40 Avec la société civile 42 Gouvernance et résultats 43 Le gouvernement d’entreprise 44 Les chiffres clés 46 L’action Bongrain SA 47 Rapport d’activité 50 Informations environnementales et sociales 61 Contrôle interne et gestion des risques 63 Compte de résultat consolidé 64 Bilan consolidé 65 Flux de trésorerie consolidés 66 Organigramme juridique simplifié 67 Table de correspondance GRI 68 Index thématique


« La confiance est un élément majeur : sans elle, aucun projet n’aboutit. » Éric Tabarly

En confiance En 1956 naît le Caprice des Dieux, un fromage entièrement nouveau par son goût, sa forme, son nom et son emballage. Sa recette unique et sa qualité, aussi constante qu’élevée, gagneront rapidement la confiance des consommateurs : depuis sa naissance, plus de deux milliards et demi de Caprice des Dieux ont été vendus. Les produits et les activités de Bongrain SA se sont multipliés en France et dans le monde. La confiance reste au cœur des relations entre les marques et les consommateurs, les entreprises du Groupe et leurs parties prenantes. Bongrain est aujourd’hui l’un des grands transformateurs de lait mondiaux, le 2e groupe fromager français et le 6e mondial. Satisfaction des consommateurs, épanouissement des collaborateurs, indépendance de décision, pérennité du Groupe : ces objectifs fondent la stratégie responsable et durable que le Groupe met en œuvre depuis sa création. Bongrain SA est un groupe familial indépendant coté sur Euronext Paris.

N°1 mondial

des spécialités.

3,5 milliards

18 550

de litres de lait transformés.

collaborateurs dans 31 pays.

Des produits vendus dans

Chiffre d’affaires 2011

120 pays.

3,98 milliards d’euros.

En confiance

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Message de la direction générale L’année 2011 a été marquée par des crises financières, économiques et géopolitiques ainsi que par une forte augmentation du prix des matières premières. Dans ce contexte difficile, nos clients et nos consommateurs ont montré toute la confiance qu’ils accordent à nos marques stratégiques et à nos produits. Notre Groupe a ainsi pu poursuivre sa croissance et renforcer ses principales parts de marchés sur les grands segments fromagers des pâtes molles à marques et des pâtes fraîches, avec des positions de numéro un ou numéro deux. Nos marques de beurres, de crèmes, de sauces et de préparations pour desserts destinées à la grande consommation et aux professionnels des métiers de bouche, ont également réalisé de bonnes performances commerciales. Les produits industriels, matières grasses, poudres et sérums, ont bénéficié des cours élevés des matières laitières et ces activités ont continué à se développer grâce à l’amélioration de la valeur ajoutée de leur offre à destination des clients industriels.

ROBERT BRZUSCZAK Vice-Président Directeur Général Délégué Licencié en administration des affaires de l’université de Liège. 57 ans. Directeur Général de la Compagnie Laitière Européenne depuis 2000.

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Ces succès soulignent la capacité de nos équipes à satisfaire les tendances de consommation les plus porteuses au plan mondial : la naturalité, le snacking et la praticité, la cuisine familiale. Ils témoignent de la mobilisation des forces commerciales qui travaillent en partenariat étroit avec nos clients distributeurs pour dynamiser l’ensemble du rayon fromages. Enfin, ils sont le résultat d’un engagement tenu de qualité tout au long de la chaîne de valeur, des matières premières à la production, jusqu’aux points de consommation. Nous avons poursuivi parallèlement nos programmes d’efficacité opérationnelle et de réduction des coûts et enregistré de nouveaux progrès en optimisant nos achats, en développant les procédés et des modes opératoires plus efficaces, en investissant dans des équipements énergétiques plus économes et plus durables. Nous avons investi également pour renforcer nos capacités de production et conforter nos positions dans des zones à fort potentiel de développement.

FRANÇOIS WOLFOVSKI Directeur Général Délégué Expert-Comptable. 53 ans. Entré dans le Groupe en 1983. Directeur financier depuis 2000.

JEAN-PAUL TORRIS Vice-Président Directeur Général Délégué ESCP, MBA de Stanford. 59 ans. Directeur des activités fromagères en Europe de l’Ouest de 2003 à 2010.


La bonne tenue de nos marques stratégiques avec le maintien de nos efforts publipromotionnels ainsi que les effets de nos plans d’amélioration nous ont permis de limiter les effets de la crise. Par ailleurs, nous avons dû faire face aux fortes hausses du prix du lait, des emballages et de l’énergie. Le prix du lait a augmenté de 8 % en France et en Europe de l’Ouest, de 15 % en Europe Centrale et Orientale et de 20 % à l’international, dont 30 % aux États-Unis. Alors que la crise économique affecte le pouvoir d’achat des consommateurs et exacerbe la concurrence, nous avons choisi de privilégier la résistance de nos parts de marché. Dans ce contexte, notre taux de marge courante s’est établi à 3,3 % contre 4 % lors de l’exercice précédent.

En France, nous avons conclu, en mars 2012, un accord constructif avec nos producteurs de lait regroupés au sein d’organisations de producteurs autour de nos fromageries. Nous nous engageons sur des contrats de longue durée renouvelables, ce qui assure aux producteurs une réelle sécurité de débouchés. De leur côté, les organisations de producteurs s’engagent sur des plans de production trimestriels, ce qui nous donnera une meilleure visibilité sur nos approvisionnements.

Tous ces résultats, nous les devons à l’engagement, à la motivation et au grand professionnalisme de tous nos collaborateurs, à tous les niveaux de l’entreprise. En période de crise ce sont les hommes qui font la différence. C’est pourquoi nous investissons, et continuerons à le faire, dans leur formation.

Sur tous nos marchés, nous bénéficions de fondamentaux solides : un marché du fromage en croissance dans toutes les zones géographiques, des marques fortes en progression, des ressources laitières et des moyens de transformation de qualité, une situation financière solide, un actionnariat qui nous permet d’investir pour le long terme, des équipes compétentes et motivées dans toutes nos filiales.

Dans cet esprit, et malgré les incertitudes et la volatilité de l’environnement, nous abordons 2012 avec confiance et détermination.

Albert Einstein estimait que « la crise est source de progrès et de créativité » : c’est une vision que nous partageons et aurons à cœur de démontrer.

En confiance

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Confiance dans nos marques AMÉRIQUE DU NORD

AMÉRIQUE DU SUD

EUROPE DE L’OUEST

Bongrain est producteur de spécialités américaines, importateur et distributeur de « fine cheeses ».

N° 1 des fromages fondus au Brésil, producteur en Argentine et en Uruguay, importateur au Chili.

Bongrain est le 2e groupe fromager en France et le n° 1 des fromages de marque en Allemagne.

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BASSIN MÉDITERRANÉEN Le Groupe est associé à des opérateurs locaux en Égypte, au Maroc et en Tunisie.


EUROPE CENTRALE ET ORIENTALE 1er groupe fromager avec de fortes positions sur tous les marchés.

ASIE Bongrain est présent sur les marchés de grande consommation, en important une gamme de fromages adaptés aux pays de la région.

Chiffre d’affaires 2011 par zone géographique 3 981 M€ 2/3 du chiffre d’affaires sont réalisés hors de France. Les produits fromagers représentent 65 % du chiffre d’affaires.

Autres pays

France

1 024 M€

1 277 M€

Autres pays d’Europe

1 680 M€

Effectifs par zones géographiques 18 550 collaborateurs Les collaborateurs du Groupe produisent des fromages, des crèmes, des beurres et d’autres produits laitiers dans 31 pays et les commercialisent dans près de 120 pays.

N° 1 MONDIAL DES SPÉCIALITÉS FROMAGÈRES

Autres régions

France

25 %

40 %

Dans chaque pays où il est présent, Bongrain propose aux consommateurs des produits conçus pour eux, cautionnés par des marques premium qui ont leur confiance et qui appartiennent souvent au patrimoine de leur pays. Le développement du Groupe s’appuie sur un savoir-faire fromager d’une grande richesse et sur une connaissance approfondie des goûts et des usages alimentaires locaux. Une approche locale qui nourrit une dynamique

Autres pays d’Europe

35 %

internationale.

En confiance

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Confiance dans nos marchés GRANDE CONSOMMATION Spécialiste des fromages de marque, nous répondons aux attentes des consommateurs avec des produits de qualité supérieure, adaptés aux modes de consommation et de distribution modernes et promus par des marques fortes. Notre portefeuille couvre toutes les familles de fromages, tous les formats, tous les usages, toutes les attentes en termes de plaisir, de variété, de facilité d’utilisation, de bien-être et de santé. Nous produisons et commercialisons aussi des beurres modernes, des crèmes et des préparations pour desserts. FOOD SERVICE ET INDUSTRIE Nous formulons des produits et des ingrédients innovants qui facilitent le travail des professionnels des métiers de bouche et de la restauration commerciale. Spécialiste des ingrédients nutritionnels et fonctionnels issus du lait, nous nous appuyons sur une recherche de pointe et des technologies avancées pour satisfaire les exigences spécifiques des industriels de l’alimentaire, de la diététique et de la santé.

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DES PERSPECTIVES DE DÉVELOPPEMENT DURABLE Démographie et développement La consommation de fromage s’installe dès l’enfance et progresse tout au long de la vie. Dans les pays développés, la durée de vie s’allonge. Dans les pays émergents, des populations jeunes et nombreuses accèdent à la consommation marchande. Urbanisation et styles de vie Plus de la moitié de la population mondiale vit en ville. Le travail des femmes bouleverse les modes de consommation. La simplification des repas quotidiens favorise la demande de produits de grande consommation, de produits faciles à cuisiner et de plats tout préparés. Retour aux plaisirs culinaires Compensant les modes de vie marqués par l’individualisme et les difficultés économiques, la recherche de convivialité et le besoin de « créer » s’expriment autour de la bonne cuisine et du « fait maison ». Préparer, inventer et partager… Le plaisir de cuisiner et de recevoir occupe une place de plus en plus importante dans nos moments de loisirs. La grande variété d’usages culinaires offerte par les produits et les aides culinaires répond à ce nouveau besoin.


LA CONSOMMATION DE FROMAGE SUR LES MARCHÉS DU GROUPE En kg par personne et par an(1)

GRANDE DISTRIBUTION ET CHAÎNES DE RESTAURATION Le développement d’enseignes nationales et internationales de distribution et de restauration est un moteur de croissance pour le Groupe qui accompagne leur développement. VARIÉTÉ ET DIVERSITÉ Le désir de variété et la diversité des modes de consommation sont des caractéristiques majeures de la demande fromagère. Le Groupe est présent dans les principales familles de fromages – pâtes molles, pâtes fraîches, pâtes pressées, fromages fondus – et décline son offre sous de nombreuses formes pour satisfaire tous les usages : plateau, cuisine, salade, tartine, sandwich, snack, apéritif, etc. QUALITÉ ET NATURALITÉ Les consommateurs se montrent toujours plus attentifs à l’origine, la qualité et la naturalité des produits. Intervenant en amont du cycle de production, auprès des producteurs de lait pour les aider à développer des pratiques d’élevage raisonné, ainsi qu’en aval avec la formulation de produits toujours plus naturels, le Groupe a de solides atouts pour répondre à ces attentes.

Allemagne

22,8

Belgique

15,9

Brésil

3,5

Égypte

8,5

Espagne

9,3

États-Unis

15,1

France

25,6

Hongrie

11,5

Italie

22,1

Japon

1,9

Pologne

11,3

République tchèque

16,5

Roumanie

4,3

Royaume-Uni

11,2

Russie

6,1

Slovaquie

9,9

Suisse

21,6

1 - Hors feta

En confiance

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Confiance dans nos valeurs UNE CULTURE HUMANISTE ET ENTREPRENEURIALE Le Groupe est constitué d’entreprises à taille humaine, le plus souvent situées au cœur de leur bassin laitier, unies par une culture humaniste, familiale et entrepreneuriale. Il s’appuie sur un management décentralisé qui place les filiales opérationnelles au cœur du développement. Des organisations communes assurent la mobilisation des synergies administratives, industrielles et commerciales, la performance des systèmes d’information, le partage de l’innovation et des meilleures pratiques, la sélection des projets et l’optimisation du portefeuille de marques et de produits.

Nos finalités

Nos valeurs

Innover constamment afin d’élaborer et de commercialiser des produits et des services de très haute qualité répondant parfaitement aux attentes des consommateurs.

La tolérance : accepter et comprendre les autres.

Favoriser l’épanouissement professionnel et social des femmes et des hommes qui travaillent dans et pour le Groupe. Sécuriser et faire fructifier les capitaux engagés dans le Groupe en préservant son indépendance et son autonomie décisionnelle. Participer au développement économique et social des pays qui accueillent le Groupe et servir le bien commun.

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Le courage : exercer ses responsabilités jusqu’au bout et reconnaître ses erreurs. L’honnêteté : respecter la vérité sans la masquer. La loyauté envers le Groupe qui, luimême, soutient ses collaborateurs.


La démarche partagée de management par la qualité totale engage tous les collaborateurs pour la satisfaction des clients et de toutes les parties prenantes de l’entreprise. Développement économique, préservation des ressources naturelles, respect des personnes : Bongrain recherche une performance équilibrée et inscrit ses décisions dans une perspective de long terme.

Nos orientations stratégiques

Nos principes d’action

Différencier par la qualité et rechercher la supériorité des produits en s’assurant que leur avantage est clairement perçu et apprécié par les consommateurs ou les clients professionnels.

La subsidiarité : ne pas faire à l’échelon supérieur ce que les unités qui lui sont rattachées peuvent valablement faire.

Renforcer l’efficacité industrielle et logistique par l’amélioration des processus, la généralisation des meilleures pratiques, la consolidation des achats et la mutualisation des ressources. Favoriser l’engagement individuel et collectif en reconnaissant la contribution personnelle et celle des équipes, en permettant à chacun de développer tout son potentiel.

La collégialité : partager les informations et élaborer les décisions de façon participative pour s’entourer des meilleurs avis. L’autonomie : exercer pleinement ses responsabilités dans le cadre d’une délégation claire et précise.

Signataire du Pacte mondial de l’ONU, le Groupe s’engage à respecter dix principes universels relatifs aux droits de l’homme, au travail, à l’environnement et à la lutte contre la corruption. Il en rend compte chaque année dans sa communication sur le progrès.

Pour la troisième année consécutive, Bongrain France a reçu le label Top Employeurs pour la qualité de ses politiques et de ses pratiques de gestion des ressources humaines.

PRIX SPÉCIAL Culture d’Entreprise

En confiance

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Nourrir la confiance NOS ENJEUX, NOS RÉPONSES ET NOS VOIES DE PROGRÈS LES CONSOMMATEURS

NOS PARTENAIRES COMMERCIAUX LES PRODUCTEURS DE LAIT

LES ENJEUX

đ Justifier le statut de nos marques

đ Développer des relations loyales

đ Faire partager nos objectifs

par une qualité irréprochable. đ Informer clairement sur les propriétés nutritionnelles des produits et sur leur impact environnemental. đ Promouvoir une alimentation équilibrée.

et mutuellement profitables. đ Contribuer aux performances opérationnelles de nos clients. đ Associer nos clients et nos fournisseurs à nos objectifs de performance.

de qualité, de naturalité et de responsabilité. đ Aider les producteurs à progresser dans leur métier. đ Valoriser le mieux possible le lait que nous achetons.

đ Des démarches de category

đ Une politique de transformation

management innovantes au service de la performance. đ Des études comportementales des consommateurs sur les lieux de vente. đ Des revues d’affaires régulières avec nos clients. đ Des formations à la bonne gestion des tables de coupe. đ Des solutions de merchandising originales. đ Des services d’information et de formation pour les professionnels des métiers de bouche. đ Des démarches de gestion collaborative des approvisionnements. đ Une charte d’achats responsables.

privilégiant la valeur ajoutée. đ Une politique active d’information et de formation aux bonnes pratiques d’élevage. đ Des démarches pilotes d’alimentation naturelle et de gestion durable des exploitations. đ Une politique d’information sur la filière laitière et ses enjeux. đ Le développement de nouvelles relations contractuelles avec les producteurs de lait.

đ Développer l’étiquetage

đ Être à l’écoute et développer

đ Accompagner toujours plus

environnemental des produits. đ Étendre l’utilisation des bonnes pratiques de communication responsable. đ Utiliser les nouvelles applications numériques pour développer l’information qualitative des consommateurs.

l’innovation commerciale. đ Comprendre les attentes et les comportements des consommateurs en situation d’achat pour proposer les meilleures démarches d’innovation commerciale. đ Faire partager nos critères de responsabilité sociale et environnementale.

largement la production laitière durable. đ Encourager la production de lait de haute qualité nutritionnelle. đ Accompagner l’adaptation des agriculteurs à la réforme de la PAC et à la fin des quotas en 2015.

NOS RÉPONSES

đ Une politique qualité fondée sur la norme ISO 9001 et une politique de sécurité des aliments fondée sur la norme ISO 22000 et, selon les marchés, des certifications de type BRC(1) ou IFS(2) en complément des dispositifs qualité et sécurité en place. đ Des panels d’experts et de consommateurs pour surveiller la qualité organoleptique des produits. đ Des services consommateurs à l’écoute des clients. đ Une information nutritionnelle précise sur chaque produit. đ Des matières premières de grande qualité. đ Des conseils en faveur d’une alimentation équilibrée.

NOS VOIES DE PROGRÈS

1 - BRC : British Retail Consortium 2 - IFS : International Food Standard

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L’ENVIRONNEMENT

NOS COLLABORATEURS

LA SOCIÉTÉ

đ Assurer la sécurité au travail. đ Développer le potentiel de nos

đ Sensibiliser à l’équilibre nutritionnel. đ Contribuer au développement

collaborateurs et favoriser leur employabilité. đ Encourager l’initiative et l’esprit d’entreprise. đ Récompenser la performance et l’engagement.

économique et social des régions qui nous accueillent. đ Pratiquer une solidarité de proximité.

đ Un grand programme

đ Un Fonds de dotation « Bien nourrir l’homme » pour soutenir des actions à forte valeur ajoutée nutritionnelle, environnementale ou sociétale dans les domaines laitiers et fromagers. đ Le soutien à l’association Sapere, qui participe à la lutte contre l’obésité infantile à travers l’apprentissage du goût. đ Une politique active de coopération avec les écoles professionnelles locales, et d’insertion des jeunes dans l’entreprise. đ Un dispositif fondé sur le volontariat permettant à chaque collaborateur de soutenir des projets humanitaires via le don des centimes de son bulletin de paie. đ Des dons de produits destinés à des personnes dans le besoin.

LES ENJEUX

đ Généraliser les systèmes de management environnemental. đ Réduire nos consommations d’eau et d’énergie. đ Diminuer les rejets à la source et développer le recyclage des déchets.

NOS RÉPONSES

đ La surveillance des indicateurs pertinents. đ La réduction des consommations d’eau et d’énergie et des rebuts de fabrication. đ Une meilleure valorisation des sous-produits. đ L’augmentation du nombre de stations de traitement des eaux gérées directement. đ Le recours à des énergies plus propres et renouvelables. đ La réalisation de bilans carbone et d’analyse du cycle de vie des produits. đ L’allégement des emballages. đ L’optimisation des tournées de collecte et de livraison. đ La formation à l’écoconduite. đ Des plates-formes logistiques BBC(3) ou HQE(4).

d’amélioration de la sécurité au travail. đ Un référentiel de compétences pour accompagner les plans de développement des collaborateurs. đ Le soutien et la promotion de la mobilité interne et du développement personnel. đ Un management par objectif et une rémunération variable en fonction de la performance individuelle et des résultats de l’entreprise pour tous les cadres.

NOS VOIES DE PROGRÈS

đ Étendre les certifications

đ Améliorer la sécurité au travail

đ Associer nos collaborateurs aux

environnementales. đ Poursuivre la réduction des consommations d’eau et d’énergie. đ Accroître la réduction des rejets à la source. đ Généraliser l’écoconception des emballages.

pour atteindre un taux de fréquence des accidents inférieur à 5. đ Développer les programmes d’accueil et d’intégration des collaborateurs handicapés. đ Accélérer le déploiement des programmes de professionnalisation et de développement des compétences.

actions du Fonds « Bien nourrir l’homme ». đ Encourager l’engagement des filiales et des marques dans des actions de solidarité. đ Soutenir l’implication des filiales dans la vie locale.

3 - BBC : Bâtiment en basse consommation énergétique 4 - HQE : Haute qualité environnementale

En confiance

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Marques de confiance Nourrie par la qualité et l’innovation, la confiance de nos consommateurs est au cœur du succès de nos marques. Plaisir, constance, facilité d’emploi, valeur nutritionnelle… Nos marques de grande consommation prennent en compte toutes les dimensions de la qualité, innovent et s’enrichissent pour satisfaire les consommateurs, accompagner l’évolution de leurs besoins et de leurs modes de vie. Notre démarche est la même auprès de nos clients, professionnels des métiers de bouche et industriels. Nous nous attachons à gagner leur confiance et leur fidélité avec des produits et des services qui les aident à renforcer celles de leurs propres clients.

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PRODUITS FROMAGERS EN GRANDE CONSOMMATION EUROPE DE L’OUEST Nos marques stratégiques ont poursuivi leur progression en France, en Allemagne et sur les principaux marchés d’Europe de l’Ouest, en s’appuyant sur des offres adaptées aux modes de consommation les plus dynamiques : sandwichs, tartines, cuisine, salades, apéritif. Nous servons ces marchés avec des unités de production implantées en France, en Allemagne, en Belgique et en Espagne et des filiales de commercialisation dans les principaux pays. LES FRANÇAIS PLÉBISCITENT LE FROMAGE Parmi les produits de grande consommation, les fromages représentent le 2e marché en valeur, avec 5,3 milliards d’euros en 2011, et les premiers contributeurs au développement des ventes. C’est la catégorie de produit que les Français achètent le plus souvent. Et c’est encore aux fromages qu’ils consacrent le budget le plus important.

ELLE & VIRE INVESTIT LES FROMAGES FRAIS et confirme sa créativité Cuisine et tartine : c’est le credo du nouveau Fromage à la Crème Elle & Vire qui se savoure pour une recette sucrée ou salée, nature, au poivre ou à la ciboulette. Ce lancement majeur vient conforter la forte position de nos marques sur le segment des pâtes fraîches, dynamisé par leur usage en cuisine. Très active dans ce domaine, Elle & Vire a lancé aussi une Crème des Gourmets à 35 % de matière grasse, parfaite pour cuisiner, et complété sa gamme de sauces au rayon frais par une version au curry.

Grand angle

Les usages culinaires en vedette.

N° 1 DES FROMAGES DE MARQUE EN ALLEMAGNE Nos marques ont gagné aussi la confiance des consommateurs allemands. Parmi les douze premières marques de fromages en Allemagne, notre portefeuille en compte six. Trois sont produites en France pour les consommateurs allemands : Géramont, première marque de fromage en Allemagne, Saint Albray et Fol épi. Trois sont des marques allemandes produites en Allemagne : Bresso, n° 2 des pâtes molles, Brunch et Milkana, n° 1 des fromages fondus tartinables.

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Stars sur leur marché Caprice des Dieux, 1re marque de fromage en valeur en France. Géramont, 1re marque de fromage en valeur en Allemagne. Saint Agur, N° 1 des fromages bleus en Grande Bretagne. Brunch, à cuisiner, en Allemagne, avec ses versions typées Indianer, Cow Boy et Sweet Thai Chili. St Môret, un champion de la croissance en 2011. En cas de Caprice, Géramont le Snack, des versions nomades à savourer à tout moment.

Et aussi : Fol Épi Bistro, des tranches pour croque-monsieur. RichesMonts, préparation pour tartiflette. Saint Albray Ofen Menü, un fromage au four pour dîner. Les crèmes Saint Albray, Chaumes et Saint Agur à cuisiner.

TENDANCE

Éditions limitées et recettes saisonnières Pour stimuler des envies et faire découvrir d’autres saveurs, nos marques multiplient les recettes saisonnières ou originales. En 2011, les consommateurs ont ainsi pu déguster un camembert Le Rustique au lait de printemps, une version Tzatziki de Tartare et la collection Olives d’Apérivrais pour Pâques. Boursault fleur de crème, Géramont frais et crémeux, élu produit de l’année 2011 en Allemagne, et la collection grecque d’Apérivrais ont pris le relais pour l’été, suivis en hiver par Boursault Intense, les saveurs saumon ou orientales d’Apérivrais et pour les plus aventureux, les tranches vert vif au wasabi de la raclette RichesMonts.

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UN PORTEFEUILLE DE MARQUES LEADERS En France, nous développons un portefeuille unique de marques leaders pour toutes les familles de fromages : pâtes molles avec Caprice des Dieux, Le Rustique, Cœur de Lion, Saint Albray, fromages bleus avec Saint Agur et Bresse Bleu, fromages frais avec Tartare, St Môret, Carré Frais, Caprice des Anges, Apérivrais et le nouveau Fromage à la Crème Elle & Vire, le fromage à raclette RichesMonts, etc. UNE NOUVELLE MARQUE ITALIENNE POUR GASTRONOMES Poursuivant sa conquête culinaire, Bongrain a conclu un partenariat avec la société familiale Giovanni Ferrari et lancé des fromages râpés pour pâtes, lasagnes, gratins et pizzas. La gamme comprend un parmesan AOP et trois mélanges originaux : Gusto Classico, Sublime Filante et Bello Gratinato.

EUROPE CENTRALE ET ORIENTALE : LES MARQUES DE CONFIANCE DES FAMILLES Premier fromager d’Europe centrale et orientale, nos activités s’appuient sur des marques nationales très fortes et des produits reconnus pour leur niveau de qualité : Pribinacek, Apetito, Lucina, Sedlcansky, Kral Syru en République tchèque, Liptov et Bambino en Slovaquie, Medve et Pannonia en Hongrie, Biser en Serbie, Turek en Pologne, Zvenigora en Ukraine. Elles sont promues par une communication dynamique et des forces de vente importantes.

SUCCÈS ET LANCEMENTS 2011 Pribinacek lance Piskotik et Mixik en République tchèque et Slovaquie. Liptov lance une gamme snacking sous la marque Hravé en Slovaquie. Et Milkana obtient le premier prix, pour la seconde année consécutive, au salon alimentaire Prodexo qui se tient chaque année en Russie.


UN POSITIONNEMENT PREMIUM AUX ÉTATS-UNIS Nos unités de production sont dédiées aux cream cheeses et aux spécialités premium que nous commercialisons principalement dans les rayons « déli » des supermarchés sous les marques Alouette, Fleur de Lait, Île de France, Chavrie et Saladena. Deux produits ont été primés lors du concours de référence aux États-Unis, le World Championship Cheese Contest 2011 : đ Alouette All Natural Garlic & Herbs, premier prix des tartinables aromatisés ; đ Alouette baby Brie, deuxième prix de sa catégorie .

AMÉRIQUE DU SUD : LES MARQUES PRÉFÉRÉES DES BRÉSILIENS Nous sommes leader des fromages de marque au Brésil avec Polenghi, qui couvre toutes les familles de fromages consommés, et Polenguinho, pour les portions de fromage fondu. Nous sommes également présents en Urugay et en Argentine. Pionniers des fromages de marque, Polenghi, après avoir développé sa notoriété, devient la marque de confiance de la famille. Le Polenghino est soutenu par une communication publicitaire appréciée.

Grand angle sur l’exportation Distribution sélective Notre filiale spécialisée Bongrain Export Overseas (BEO) sert des importateurs et des distributeurs spécialisés dans de nombreux pays. BEO propose des sélections de fromages adaptés aux goûts des consommateurs et aux réglementations spécifiques des pays d’importation. Grande consommation Elle & Vire International commercialise des produis laitiers destinés aux consommateurs lointains d’Afrique, du Moyen Orient et d’Asie.

Alouette Sharp Cheddar et Alouette Bacon Cheddar : deux spécialités tartinables lancées en 2011.

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AUTRES PRODUITS LAITIERS POUR LA RESTAURATION HORS DOMICILE SÛRS DE RÉUSSIR, SÛRS DE FAIRE PLAISIR Partenaires techniques des professionnels des métiers de bouche, nous nous appuyons sur une connaissance approfondie de leurs modes opératoires pour les aider à réussir. De la crème à foisonner, à la tenue sans égale, aux crèmes de cuisson à fort pouvoir de liaison, du dessert traditionnel aux entremets élaborés, du beurre extra-sec au spécial tartinable, des fromages de plateau aux fromages à cuisiner, Alliance Food Service réunit en France toute l’offre pour les professionnels des métiers de bouches : restauration, boulangers-pâtissiers, traiteurs et restauration collective. ELLE & VIRE : LE CHOIX DES CHEFS Elle & Vire est la marque de référence des chefs des grandes chaînes hôtelières dans le monde pour les crèmes, les beurres, les cream cheeses et les préparations pour desserts. Du Bocuse d’Or à la Coupe du Monde de Pâtisserie, en passant par l’Asian Pastry Cup et le Championnat de France du Dessert, les professionnels les plus talentueux font confiance à Elle & Vire pour ces fameux concours.

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Secrets de chefs d’Elle & Vire

PRODUCTION À LA DEMANDE AUX ÉTATS-UNIS Aux États-Unis, Advanced Food Products (AFP) produit et conditionne à la demande des sauces au fromage. Les chaînes de restauration sont d’importants clients et nous sommes organisés pour les servir d’une côte à l’autre, sur tout le territoire, et répondre à leurs attentes spécifiques. Cette démarche contribue à renforcer la confiance des consommateurs dans les marques et les enseignes de nos grands clients.

Un lien affectif entre les chefs et la crème Excellence. De nombreux chefs étoilés utilisent la crème Excellence d’Elle & Vire qui s’est imposée par sa qualité, sa régularité et ses fonctionnalités. Plusieurs chefs parmi les plus grands lui ont dédié une recette. Un livre à paraître les a réunies. La cuisine des produits laitiers est un centre de formation et de découverte culinaire. Il permet de tester les produits dans un environnement professionnel et d’expérimenter de nouvelles propositions.

FROMAGES ET DESSERTS POUR LA RESTAURATION RAPIDE Nous développons des partenariats avec des chaînes internationales et locales de restauration rapide dans plusieurs pays. Notre capacité à apporter la meilleure qualité et le meilleur service, au meilleur prix, ont permis de nouer des liens de confiance étroits, régulièrement honorés par des prix de meilleurs fournisseurs.

Avec le nouveau beurre Corman Tentation 60 %, les boulangerspâtissiers réalisent des croissants et feuilletés allégés au bon goût du beurre traditionnel : un moyen savoureux de satisfaire les nouvelles attentes des consommateurs. Les solutions de Corman Professional. Cuisinel concentré 96 %, pour cuisiner plus vite, plus sûrement. Beurre clarifié 99,9 %, liquide à température ambiante et prêt à l’emploi. Beurre Noisette 98 %, le goût unique du beurre rôti sans besoin de cuisson. Sandwich léger 40 %, tartinable dès la sortie du réfrigérateur.

Les préparations pour desserts d’Elle & Vire.

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AUTRES PRODUITS LAITIERS POUR L’INDUSTRIE Cordons bleus, hamburgers ou croque-monsieur : des recettes originales à base d’emmental, de mozzarella et d’autres fromages peuvent être créées pour chaque client.

DES SOLUTIONS FONCTIONNELLES ET NUTRITIONNELLES ADAPTÉES À CHAQUE BESOIN Le Groupe développe des recettes, des savoir-faire et des technologies dans les domaines des fromages, des beurres, des crèmes et des matières grasses laitières, des ingrédients fonctionnels et nutritionnels issus du lait. Nous pouvons ainsi répondre aux industriels de l’agro-alimentaire, de la diététique et de la santé avec des solutions précisément adaptées à leurs besoins. LA PLUS GRANDE VARIÉTÉ DE FROMAGES INGRÉDIENTS Bongrain Cheese Ingredients est en charge des fromages destinés à l’élaboration des sandwichs, des snacks, des biscuits, des sauces et des plats préparés. Nous proposons des fromages fondus, des pâtes pressées, de la mozzarella, de l’emmental et des fromages frais. Nos recettes sont adaptables aux souhaits des clients en termes de goûts et de fonctionnalités. Les produits sont commercialisés dans des conditionnements adaptés aux différents usages .

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LE BEURRE DANS TOUS SES ÉTATS Corman produit et commercialise des beurres, des crèmes et des matières grasses laitières qui offrent des propriétés physiques, organoleptiques ou diététiques, adaptées à leur destination : beurres secs pour la production de biscuits ou de viennoiseries, beurres de cuisson, beurres tartinables à la sortie du réfrigérateur, beurres et crèmes allégés ou pauvres en cholestérol. Ces produits sont obtenus par une transformation exclusivement physique et naturelle de crème laitière ou de beurre, soigneusement sélectionnés. Ils s’adressent aux fabricants de glaces, de biscuits, de viennoiseries et de plats préparés, aux artisans et professionnels des métiers de bouche – boulangers-pâtissiers, traiteurs, restaurateurs – et aux marchés de grande consommation. En Belgique, la marque Balade signe également des sauces et des crèmes culinaires en poches souples, ainsi que Balade So Light 5 % : une nouvelle recette de crème culinaire onctueuse et ultra-légère grâce au savoirfaire de Corman.


Corman fournit également des beurres anhydres et des crèmes aux transformateurs de pays à faible production laitière, offrant ainsi à ses clients des produits de qualité, adaptés aux goûts et aux modes de consommation locaux. DES INGRÉDIENTS MULTIFONCTIONS Armor Protéines propose aux industriels de l’alimentaire, de la diététique et de la santé, une large gamme d’ingrédients fonctionnels et nutritionnels issus du lait. Ses spécialistes de la formulation et des procédés industriels sont au service des clients pour les aider à tirer le meilleur parti de leurs propriétés. Parmi les ingrédients fonctionnels, certains conservent leur moelleux aux pains et viennoiseries plus longtemps. D’autres apportent davantage d’onctuosité aux recettes allégées.

Les protéines nutritionnelles entrent dans des formules diététiques et hyperprotéinées. Les concentrés de minéraux sont utilisés pour accroître les teneurs en calcium ou pour réduire le sel dans certaines recettes tout en préservant la saveur des aliments. Leader dans la production d’aliments d’allaitement animal, Sofivo Food Ingredients est également un spécialiste des formulations nutritionnelles. Celles-ci s’adressent aux industriels des fromages, des boissons lactées, des yaourts et des préparations à base de lait. Elles leur apportent des ingrédients laitiers en poudre et des préparations en remplacement partiel ou total du lait.

N° 1

mondial des beurres fonctionnels.

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Consommateurs Clients distributeurs Producteurs de lait Fournisseurs Collaborateurs Environnement Société civile

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Confiance partagée… … avec les consommateurs pour les satisfaire et les fidéliser, avec nos clients distributeurs pour mieux vendre ensemble, avec les producteurs pour disposer de lait de qualité et mieux préserver les territoires ruraux, avec nos fournisseurs pour développer nos avantages compétitifs mutuels, avec nos collaborateurs pour réussir ensemble, pour l’environnement et avec la société civile afin de poursuivre un développement utile et servir le bien commun.

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AVEC LES CONSOMMATEURS LA SÉCURITÉ ALIMENTAIRE : UNE EXIGENCE DE CHAQUE INSTANT Notre politique d’assurance qualité couvre les processus d’achat, de production et de distribution. Elle répond aux protocoles internationaux de diagnostic et de maîtrise

consistance, la couleur, l’aspect, la facilité d’emploi, le plaisir, la valeur nutritionnelle, les bénéfices pour le bien-être et la santé, la durée de conservation et le prix. Nos produits sont régulièrement évalués

de la sécurité alimentaire avec des référentiels rigoureusement observés.

par des collaborateurs formés à l’analyse sensorielle et par des panels de consommateurs qui en notent tous les aspects :

Des audits des bonnes pratiques d’hygiène et de sécurité alimentaire sont réalisés sur

une méthode que nous déployons dans le monde entier.

les sites de production par une équipe spécialisée. La traçabilité logistique per-

Le suivi attentif des souhaits des consommateurs, de leurs observations et de leurs

met d’intervenir à tout moment dans le parcours de distribution. Un réseau

réclamations contribue à l’amélioration de la qualité et au développement de

d’information contribue à l’efficacité de ces procédures à l’échelle internationale.

nouveaux produits.

UN PLAISIR ÉQUILIBRÉ UNE QUALITÉ SUPÉRIEURE ET RECONNUE

Nous investissons dans une recherche de pointe et des technologies avancées qui

Un objectif permanent de qualité supérieure est recherché. Il s’appuie sur un

améliorent le profil nutritionnel des pro-

référentiel commun et des outils qui ont fait leurs preuves : les consommateurs sont consultés dès la conception des produits ; les processus de production

duits en préservant leur goût et leur texture. Utiliser des arômes naturels, réduire le sel dans les fromages, le sucre dans les crèmes et préparations pour desserts, sont

sont standardisés ; la gestion de la chaîne

autant de moyens naturels pour formuler des produits équilibrés et savoureux.

d’approvisionnement intègre les dates optimales de consommation. Nous prenons en compte toutes les dimen-

INNOVATION ET MODERNITÉ

sions de la qualité : le goût, l’arôme, la

À l’écoute des consommateurs, nous innovons pour satisfaire leurs envies de découverte – avec de nouveaux goûts, de nouvelles textures et de nouveaux ingrédients – leurs aspirations au naturel et au bien-être – avec des offres bio, des teneurs réduites en sel, des produits à forte naturalité – et leur créativité culinaire – avec des tranches, des dés, des bouchées, des

Le fromage à la crème Elle & Vire en finale du concours Masterchef.

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crèmes, des préparations pour plats et pour desserts.


UNE COMMUNICATION CONVIVIALE ET INTERACTIVE Le Groupe se place au premier rang des annonceurs de la catégorie fromage sur ses marchés majeurs. Ses marques stratégiques bénéficient de puissants soutiens en affichage, à la TV et dans les magazines. En France et en Allemagne, les sites quiveutdufromage.com, et Ich-liebekäse.de proposent aux consommateurs des conseils, des recettes, des informations sur les fromages et leurs propriétés nutritionnelles, des jeux, des concours et des bons de réduction. Les marques développent aussi une communication événementielle conviviale, notamment sur les réseaux sociaux, pour créer de nouveaux liens de confiance et de complicité, en ligne avec leur positionnement.

PIONNIER DES INFORMATIONS DÉMATÉRIALISÉES SUR LES PRODUITS Nous avons participé au projet Proxiproduits. Cette application permettra aux détenteurs de téléphones portables, ou d’outils mobiles, d’obtenir les informations nutritionnelles et l’analyse du cycle de vie (ACV) d’un produit en scannant son code-barres. Ce projet lancé avec l’appui de l’ANIA et des pouvoirs publics, permet de tester la mise à disposition de ces informations aux consommateurs.

Caprice des Dieux : plus de 100 000 amis dans 20 pays sur Facebook.

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AVEC LES CLIENTS DISTRIBUTEURS APPORTER CROISSANCE ET VALEUR AJOUTÉE Entre Bongrain et ses clients de la grande distribution, la confiance est réciproque. Elle permet de travailler ensemble à vendre davantage et mieux, en progressant tout au long de la chaîne de valeur. La démarche de category management est novatrice. À partir de panels et d’études en situation d’achat, Bongrain propose à ses clients des solutions de vente complètes, adaptées aux circuits de distribution et au profil des enseignes. Dimension, organisation et présentation des rayons, gestion, animation, formation : nos équipes spécialisées offrent une expertise reconnue pour accroître la performance d’ensemble des rayons fromagers en libreservice et à la coupe.

LE RAYON VISIOMODULAIRE Pour accompagner la multiplication des moments et des modes de consommation du fromage et pour les promouvoir auprès des consommateurs, nous recommandons d’organiser le rayon en libre-service par occasions de consommation : apéritif, sandwichs et tartines, salades, cuisine, plateau. Notre système breveté de tablettes mobiles, faciles à ajouter ou enlever, permet d’optimiser la lisibilité de l’offre et l’affectation de l’espace selon les points de vente, les régions et les saisons.

LE FROMAGE À LA COUPE AUTREMENT Authentique et pratique, notre concept de rayon à la coupe réconcilie la liberté de choix et la rapidité de service, dans un décor attrayant qui évoque les crèmeriesfromageries d’antan. Tous les fromages à la coupe sont présentés fraîchement coupés et emballés dans des paniers d’osier. Les consommateurs apprécient de voir les fromages et de pouvoir choisir la portion qui leur convient parmi la grande variété de poids et de prix proposés. La table de coupe elle-même est un point d’attraction animé par des dégustations et des démonstrations de recettes.

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DES FORCES DE VENTE EFFICACES ET APPRÉCIÉES En France, l’Alliance Fromagère est au service de toutes nos marques de fromage en libre-service et à la coupe. Grâce à la richesse de notre portefeuille, nos chefs de secteur apportent une expertise unique de la catégorie des fromages pour dynamiser les rayons. En 2011, l’Alliance Fromagère est devenue la première force de vente pour le fromage et la deuxième pour tout l’univers des produits frais laitiers, avec une très forte progression en supermarché, selon le classement annuel d’Advantage Group, qui fait référence. Cette étude évalue 22 critères regroupés en 5 catégories auprès des différents interlocuteurs dans les points de vente,

Notre force de vente au Benelux est également première dans la catégorie Dairy du classement Advantage Group, avec la première place sur six des sept critères évalués. Ces résultats soulignent l’efficacité d’une stratégie commerciale fondée sur une coopération de proximité avec des plans d’affaires annuels par magasin.

UNE GESTION PARTAGÉE Nous développons avec nos grands clients distributeurs la gestion partagée, ce qui permet moins de ruptures et moins de retours pour dates de vente dépassées, et des produits en rayon au top de leur qualité.

du directeur du magasin au chef de rayon : relation commerciale, efficacité des interlocuteurs, soutien merchandising et marketing au point de vente, logistique et gestion des approvisionnements. L’Alliance Fromagère est en deuxième position dans chaque catégorie ce qui traduit l’homogénéité de sa performance.

Bongrain, premier contributeur à la croissance des ventes de fromages en grandes et moyennes surfaces en France et quatrième contributeur à la croissance des produits de grande consommation, toutes catégories confondues en 2011.

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AVEC LES PRODUCTEURS DE LAIT UN LAIT DE QUALITÉ

DES EXPLOITATIONS DURABLES

La confiance des consommateurs dans nos marques repose sur des matières

Nous accompagnons les producteurs dans le développement durable de leur

premières irréprochables. Nous achetons 3,5 milliards de litres

exploitation. Dans cet objectif, nous avons conçu et testé un programme pilote dans

dans le monde, souvent dans le cadre de contrats à long terme qui intègrent des

plusieurs pays européens avec l’appui de l’Institut de l’élevage et de l’Institut de

prestations de conseil et d’assistance. Nos Animateurs Ressources Laitières aident

l’agriculture durable qui développent des pratiques agricoles basées sur le fonction-

les producteurs à mettre en œuvre les meilleures pratiques d’élevage, à améliorer

nement des écosystèmes.

la qualité du lait et les performances de leur exploitation.

Nous proposons aux producteurs un diagnostic de leur exploitation au regard

Nous valorisons le mieux possible le lait des

de leurs pratiques environnementales et de la rentabilité associée selon trois axes :

producteurs grâce à notre connaissance des marchés, notre capacité d’innovation, nos technologies et savoir-faire de transforma-

đƫ( ƫ,!."+.) * !ƫ( %0%t.!ƫ 1ƫ0.+1,! 1ƫ!*ƫ partenariat avec l’Institut de l’élevage ; đƫ( ƫ,!."+.) * !ƫ (%)!*0 %.!ƫ !/ƫ) 0%t.!/ƫ

teur laitier et la notoriété de nos marques.

premières entrantes et des cultures four-

Dans les pays en développement, nous contribuons à la modernisation des exploitations avec l’installation de tanks de

ragères avec l’Institut de l’agriculture durable ; đƫ(Ě * (5/!ƫ 1ƫ 5 (!ƫ !ƫ2%!ƫ Ě1*ƫ( %0ƫ 1ƫ,.+"%(ƫ

refroidissement à la ferme et la formation

nutritionnel optimisé.

des producteurs aux bonnes pratiques de gestion du troupeau et de production. En France, tous les producteurs collectés

À l’issue du diagnostic, nous soumettons des propositions d’actions au producteur qui choisit celles qu’il mettra en œuvre.

adhèrent à la Charte des bonnes pratiques d’élevage. Véritable assurance qualité du lait, celle-ci prend en compte le bien-être des animaux et le respect de l’environnement. Sur plusieurs zones laitières, une assistance permanente se met en place, via Internet, avec la publication de fichesconseils, d’analyses de la qualité du lait et de suivi des campagnes ainsi que des quotas de production.

En 2011, nous avons accompagné des fermes pilotes en France, en Allemagne, en République tchèque, en Slovaquie, en Hongrie et en Pologne.

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Valoriser chaque goutte de lait. Contribuer à la performance des exploitations et à la vitalité des territoires ruraux.

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DES APPROVISIONNEMENTS LAITIERS RESPONSABLES Le développement des productions fourragères et de l’alimentation naturelle du troupeau est au cœur de ce programme, qui s’attache également à promouvoir les meilleures pratiques d’abreuvement et de nettoyage afin de réduire les surconsommations d’eau des exploitations. L’herbe est excellente pour la qualité du lait, pour l’environnement et pour l’économie des exploitations. Économique, résistante à la sécheresse, bonne pour la santé du troupeau, la luzerne, par exemple, se conserve en foin, en ensilage ou déshydratée. Bien gérées, les prairies ne nécessitent quasiment pas de pesticides ni d’engrais et recyclent naturellement les déjections des vaches. Elles stockent le carbone, protègent les sols de l’érosion, filtrent l’eau et préservent la biodiversité. Elles favorisent l’autonomie alimentaire

Nous produisons en France une grande partie des produits que nous y commercialisons. Une loi de modernisation de l’agriculture a été votée afin de sécuriser les revenus des producteurs et de préparer la fin des quotas laitiers en 2015. Elle demande aux transformateurs de contractualiser leurs relations commerciales avec les producteurs, qui peuvent se regrouper à cet effet. Proposant déjà des contrats depuis 2006, le Groupe a pu rapidement adresser un contrat à chacun de ses producteurs, tout en encourageant la mise en place d’organisations de producteurs (OP) autour de ses

des exploitations, ce qui réduit leur expo-

laiteries. Les discussions constructives engagées avec les OP au dernier

sition à la hausse des prix des intrants.

trimestre 2011 se sont conclues par

LA COLLECTE EN TOUTE SÉCURITÉ

un protocole d’accord signé en mars 2012.

Pour assurer la sécurité des personnes et des équipements, nous avons étendu les visites de sécurité comportementale (VSC) aux opérations de ramassage. Les protocoles transport signés entre les producteurs et nos laiteries contribuent à la prévention des risques en améliorant les flux de circulation et en assurant des accès dégagés, propres et fonctionnels aux tanks à lait.

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UN ACCORD CONSTRUCTIF AVEC LES ORGANISATIONS DE PRODUCTEURS

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AVEC LES FOURNISSEURS UNE DYNAMIQUE DE PROGRÈS Nous développons avec nos principaux fournisseurs des relations de collaboration à long terme. Elles s’appuient sur un système de notation et sur une dynamique de progrès partagés. L’évaluation des fournisseurs est réalisée par le Groupe et par les filiales selon une méthode commune associant un acheteur et un qualiticien. Elle prend en compte la qualité du produit, celle du service qui l’accompagne et la compétitivité, qui inclut la capacité à proposer des solutions de substitution plus économes ou plus durables. Un code de conduite achats se met en place. Il précise les engagements de nos acheteurs dans leurs relations avec les fournisseurs, dans quatre grands domaines : intégrité et éthique, communication et collaboration, progrès et performance, responsabilité et achats durables.

ACHETER MIEUX ENSEMBLE La consolidation des achats, la rationalisation des références, le développement d’accords-cadre, l’identification de sources d’approvisionnement plus compétitives et l’analyse de la valeur pour éliminer les consommations superflues se concrétisent

UNE DÉMARCHE D’ACHATS DURABLES ET SOLIDAIRES Le Groupe a chargé un organisme certifié d’évaluer les performances sociales et environnementales de ses principaux fournisseurs selon une méthode commune. Une Charte des achats durables & solidaires précise nos attentes. Elle est diffusée à l’ensemble de nos principaux fournisseurs. Parallèlement, le Groupe encourage les filiales à la pratique d’achats solidaires et au recours aux entreprises du secteur adapté et de l’insertion.

LE GROUPE A SIGNÉ LA CHARTE DES BONNES PRATIQUES RÉGISSANT LA QUALITÉ DES RELATIONS CLIENTS-FOURNISSEURS au cours d’une cérémonie présidée par le ministre de l’Économie, des Finances et de l’Industrie et le médiateur national des relations inter-entreprises. Cette charte souligne la contribution à la compétitivité des achats responsables et des partenariats à long terme entre grandes et petites entreprises d’une même filière.

par des économies significatives. Le développement de la gestion partagée des approvisionnements dans le domaine des emballages permet de réduire nos stocks et ceux de nos fournisseurs.

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AVEC LES COLLABORATEURS DES PARCOURS OUVERTS ET VARIÉS Le Groupe s’appuie sur une organisation décentralisée qui assure aux filiales opé-

d’appréciation et de développement des collaborateurs qui intègre l’évaluation de leurs compétences, leurs besoins de

rationnelles une grande capacité d’action. Nos collaborateurs bénéficient ainsi des

formation et leurs souhaits d’évolution.

avantages d’entreprises à taille humaine dans leur travail quotidien et des perspec-

DES ENQUÊTES D’OPINION

tives d’un groupe international. Avec des entreprises dans une trentaine de pays, nous offrons de nombreuses opportunités de mobilité et d’évolution professionnelle. La promotion interne est privilégiée. La mobilité très ouverte entre filiales, branches et métiers favorise la diversité culturelle et les parcours diversifiés. La gestion prévisionnelle des emplois et des compétences s’appuie sur un dispositif

Nous réalisons régulièrement des enquêtes d’opinion pour mesurer la satisfaction de nos collaborateurs et leurs aspirations. Ces enquêtes aident nos entités à se comparer entre elles et à d’autres entreprises, à identifier les meilleures pratiques au sein du Groupe et à engager des actions d’amélioration.

ÉQUITÉ ET ENGAGEMENT

TOP EMPLOYEURS EN FRANCE ET EN ESPAGNE Pour la troisième année consécutive, nous avons obtenu le label Top Employeurs France, assorti, en 2011, d’un Prix spécial Culture d’entreprise. Ce label reconnaît la qualité de nos pratiques managériales et des outils RH au service de nos collaborateurs. Il contribue à développer l’image du Groupe. En Espagne, notre filiale Mantequerias Arias s’est notoirement distinguée : elle a été à nouveau labellisée Top Employeurs Espagne, elle a été élue « Entreprise de l’année » par la revue économique Dirigentes et elle a reçu la distinction nationale « Égalité dans l’entreprise 2011 » décernée à une sélection de 30 entreprises par le ministère espagnol de la Santé des Services sociaux.

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La politique de rémunération vise à assurer l’équité interne et la compétitivité externe et à récompenser la performance et l’engagement. La qualité des relations humaines et de l’environnement de travail, le niveau de protection sociale, les systèmes attractifs d’épargne instaurés dans la plupart des entités contribuent à fidéliser les collaborateurs.


DÉVELOPPEMENT ET FORMATION DÉVELOPPER LE POTENTIEL DE CHACUN

la maîtrise des savoirs fondamentaux :

Chez Bongrain, la promotion des talents concerne tous les potentiels. Tous les

remettre à niveau en mathématiques, en communication écrite et orale et d’utiliser plus facilement les outils informatiques.

elles permettent aux opérateurs de se

âges et tous les niveaux de compétence sont concernés par le développement du savoir-être autant que des connaissances et du savoir-faire. La formation permet à chacun d’améliorer ses performances et d’enrichir ses compétences pour contribuer à la réussite du Groupe et maintenir son employabilité. Un référentiel des métiers et des compétences permet d’optimiser la gestion des formations et

FORMER ET INTÉGRER LES JEUNES Nous développons des relations suivies avec les écoles et conduisons une politique active d’apprentissage à tous les niveaux de formation, pour familiariser les jeunes avec le monde de l’entreprise. Nous entretenons des relations privilé-

des parcours professionnels.

giées avec les grandes écoles d’ingénieurs et de commerce dans nos principaux pays

MÉTIERS DU LAIT

d’implantation. Les filiales mettent en place des partena-

Parmi les parcours de formation proposés, le développement de compétences tech-

riats avec les écoles et les lycées professionnels, notamment les écoles nationales

niques est un important levier de performance. Cette formation interne s’adresse

des industries laitières (ENIL) en France, dont elles souhaitent attirer les meilleurs

aux ingénieurs et techniciens généralistes

talents. Le recours aux contrats en alternance est encouragé. En 2011, leur nombre a

travaillant dans la production, la qualité et la R&D. Elle vise le renforcement des savoir-faire technologiques et industriels

augmenté de près de 6 %.

dans les cœurs de métier du Groupe.

ENCOURAGER LA PROFESSIONNALISATION Les formations qualifiantes, reconnues en France par des certificats de qualification professionnelle (CQP), sont largement encouragées. Nous proposons également, dans nos filiales de production, des formations à

Formation

+15 % en 2011.

3 296 actions et 29 980 jours.

61 % des collaborateurs ont suivi au moins une formation.

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SANTÉ, SÉCURITÉ ET BIEN-ÊTRE AU TRAVAIL LA SÉCURITÉ, C’EST MON AFFAIRE ! Nous avons engagé un grand programme de mobilisation, de formation et de gestion pour améliorer de façon décisive la sécurité au travail et diminuer durablement le taux de fréquence des accidents. Ce programme se fonde sur l’engagement de chacun à changer de comportement pour prendre pleinement en compte sa sécurité et celle des autres. Des règles d’or ont été établies pour

UNE MEILLEURE SÉCURITÉ EN DÉPLACEMENT C’est l’objectif des stages et formations proposés aux forces commerciales exposées aux risques d’accidents sur la route, sur les parkings des grandes surfaces et dans les allées des magasins. Au programme : réglage des sièges de voiture et exercice pour la santé du dos, sécurité routière, écoconduite, gestion des situations d’urgence et vigilance à pied.

chaque métier. Un référentiel, fondé sur la vigilance et les comportements respon-

FORME ET SANTÉ

sables, sert de guide à toutes les unités dans tous les pays.

École du dos, gestion du stress, repas légers au restaurant d’entreprise : diverses

Les situations à risques sont systématiquement inventoriées. Toutes nos filiales ont

initiatives sont prises en filiales pour prendre soin de la santé des salariés.

défini et mis en œuvre des plans d’action avec des objectifs chiffrés, et leurs résultats sont régulièrement contrôlés.

Peuvent s’y ajouter, pour ceux qui le souhaitent, les conseils personnalisés d’experts de la prévention.

Les dirigeants, les managers et les opérateurs sont invités à se mobiliser ensemble pour plus de sécurité, à travers les visites comportementales de sécurité auxquelles tous les cadres sont formés.

LES VISITES DE SÉCURITÉ COMPORTEMENTALES : PROGRESSER ENSEMBLE

À périmètre comparable, la fréquence des accidents est en baisse de 9,4 % par rapport à 2010.

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Déployées à l’échelle du Groupe, les visites de sécurité comportementale consistent à observer chaque collaborateur à son poste de travail afin d’identifier les facteurs de risque dans son environnement et son comportement.


ÉGALITÉ ET DIVERSITÉ PROMOUVOIR LES FEMMES DANS L’ENTREPRISE

Des entretiens de deuxième partie de

Nous souhaitons faire de l’égalité professionnelle entre les hommes et les femmes

carrière servent de base à leur évolution professionnelle qui s’accompagne des formations nécessaires.

un vrai projet de développement social. Chaque entreprise du Groupe propose

Les seniors sont particulièrement impli-

et met en œuvre un plan d’actions. Les meilleures pratiques ont été recensées dans huit domaines : recrutement, rémunération, évaluation des managers, gestion des carrières, aménagement du temps de travail, conditions de travail, équilibre entre vie personnelle et vie professionnelle, compétences et formation. Ces plans se sont concrétisés en 2011 par l’édition d’un guide, par la diffusion d’un film sur les avancées en cours, par le déploiement d’une formation sur la diversité auprès des managers et par la promotion de l’égalité professionnelle lors des réunions des équipes des ressources humaines et des direction générales des filiales.

qués dans le tutorat et dans les programmes de formation.

EMPLOI ET HANDICAP De nombreuses initiatives facilitent l’intégration et le maintien dans l’emploi des personnes handicapées qui représentent 2,8 % de nos collaborateurs et 4,4 % en France. En 2011, l’engagement de notre filiale belge Passendale a été récompensé par l’Étoile Entreprendre pour les hommes de l’association JobCentrum : Passendale a spécialement aménagé un atelier qui emploie 12 personnes handicapées. Les 7 personnes handicapées recrutées en 2011 ont porté à 12 % la part de ses collaborateurs souffrant d’un handicap.

SENIORS ET SAVOIRS Les personnes âgées de plus de 55 ans représentent 12 % de nos effectifs et nous souhaitons les maintenir dans l’emploi.

Les femmes représentent 41 % de nos collaborateurs et 37,5 % de l’encadrement, en hausse de 3 points, à périmètre comparable, par rapport à 2010.

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POUR L’ENVIRONNEMENT UNE POLITIQUE D’AMÉLIORATION CONTINUE

RÉDUIRE LES ÉMISSIONS ET TRAITER LES REJETS

La protection de l’environnement s’inscrit naturellement dans la politique industrielle

Les émissions dans l’air sont réduites avec le choix d’énergies et d’équipements tou-

de Bongrain, dont la plupart des fromageries sont implantées au cœur de leur

jours plus respectueux de l’environnement. En France, les contrats d’achat d’électricité

bassin laitier. La direction industrielle du Groupe accom-

des principaux sites comprennent une large part d’énergie d’origine renouvelable.

pagne les filiales dans la mise en œuvre de leur plan de management environnemen-

L’optimisation des tournées de collecte du lait, la mutualisation des forces de vente et

tal et les encourage dans leurs démarches de certification.

des organisations logistiques permettent de réduire significativement les kilomé-

Elle assure le suivi de leurs programmes d’amélioration, favorise le partage des

trages parcourus et les émissions de gaz à effet de serre qui leur sont liées.

bonnes pratiques – en matière de préservation de l’environnement et de gestion

Nous nous attachons à réduire à la source les déchets d’emballage et à privilégier les

du cycle de vie des produits – et contrôle l’évolution des indicateurs environnementaux.

matériaux recyclables.

ÉCONOMISER L’EAU ET L’ÉNERGIE Indispensable à l’hygiène et à la sécurité alimentaire, l’utilisation de l’eau fait l’objet d’une constante optimisation : ajustement des fréquences, installation de compteurs pour contrôler les consommations et mise en place de circuits fermés. En matière d’énergie, des économies significatives sont obtenues en améliorant le rendement des installations frigorifiques et de production de vapeur et en remplaçant des systèmes de climatisation à l’ammoniac ou au fréon par des procédés utilisant l’eau chaude ou glacée.

Les résultats : Consommation d’eau en baisse de 2,1 % Consommation d’énergie en baisse de 0,9 % Emballages en baisse de 4 %.

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MIEUX PRODUIRE UNE CHAUDIÈRE À BOIS POUR CAPRICE DES DIEUX

LE RECOURS À L’OSMOSE INVERSE, UNE TECHNOLOGIE DURABLE

qui couvrira une large part des besoins énergétiques du site de production, à

Les coûts de transport et de séchage sont allégés tandis que l’eau, purifiée,

partir de bois provenant de l’entretien des forêts alentours.

est réutilisée sur place. D’où une double économie, à la fois sur l’énergie et sur les consommations d’eau.

À BRIOUDE, des pompes à chaleur récupèrent les calories issues de la concentration du sérum et de l’affinage des fromages pour chauffer l’eau sanitaire et une grande partie des locaux.

UNE PLATE-FORME LOGISTIQUE HQE La plate-forme logistique des Messageries Laitières est la plus importante de France pour les produits laitiers. Elle a été construite aux normes HQE.

AU BRÉSIL, une large part des besoins thermiques des installations est satisfaite par le bois.

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MIEUX COLLECTER ET MIEUX DISTRIBUER ROULER MOINS ET MIEUX POUR COLLECTER LE LAIT

DÉVELOPPER LES LIVRAISONS GROUPÉES

Chaque année, depuis 2 ans, 2,2 millions de km en moyenne et 3 200 tonnes de CO2 sont économisés chaque année en France

Des plates-formes logistiques communes à plusieurs filiales sont opérationnelles

en optimisant les tournées de collecte du lait en partenariat avec d’autres transformateurs. Le choix de tracteurs plus économes en carburant et de citernes de plus grande capacité, la formation des chauffeurs à l’écoconduite et la maîtrise de la conduite contribuent à cette performance. De même que le suivi électronique des consommations et les plans d’entretien.

OPTIMISER LES ÉCHANGES INTER-USINES C’est la vocation d’un nouveau logiciel d’ordonnancement des flux matières qui permet de satisfaire au plus juste et au plus près les besoins des différentes unités.

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dans plusieurs pays d’Europe. Les livraisons groupées permettent d’optimiser le remplissage des camions et d’accroître la fréquence des livraisons : un meilleur service pour les clients et moins d’émissions de CO2 pour l’environnement.


MIEUX VALORISER ET RECYCLER LES REJETS ET DÉCHETS LES STATIONS D’ÉPURATION La plupart des sites ont leur propre station d’épuration pour traiter les eaux usées. 97 % des eaux sont traitées avant d’être rejetées, dont une grande partie par nos

LE MÉTHANE, NOUVELLE VOIE DE VALORISATION Des projets sont en cours pour utiliser la méthanisation qui permet de produire de l’électricité et de la chaleur.

propres moyens.

LES BOUES BIODÉGRADABLES

LE DÉSHUILAGE DES PARCS DE STATIONNEMENT

issues des rejets d’eau, de caillé, de sérum et de lait sont valorisées sous forme

et la récupération des eaux de ruissellement contribuent à la protection de l’eau

d’engrais en liaison avec les agriculteurs voisins.

et de l’environnement.

Exploitation agricole/polycultures

Engrais

Électricité Ville/village

Déchets organiques/végétaux Unité de méthanisation

Boues organiques

Réseau de chaleur

Fromagerie

Les déchets organiques issus de la fromagerie et des exploitations agricoles environnantes (végétaux, fumier, etc.) sont dirigés vers le centre de méthanisation. Ils y subissent une fermentation qui produit du méthane, source d’énergie transformée et redistribuée sous forme d’électricité, pour la commune, et de chaleur, pour la fromagerie. Les sous-produits de la fermentation stabilisés et sans odeur sont répandus dans les champs comme fertilisants naturels.

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AVEC LA SOCIÉTÉ CIVILE CONTRIBUER AU DÉVELOPPEMENT LOCAL Avec le concours des collaborateurs et des filiales, le Groupe participe au développement économique et social de ses zones d’implantation. De nombreuses actions sont conduites en collaboration avec les instances locales et régionales, notamment dans les domaines de la formation, de l’emploi, et de l’insertion.

DES SOLIDARITÉS PARTAGÉES Les filiales du Groupe apportent également leur soutien à des actions solidaires dans lesquelles nos collaborateurs s’investissent souvent personnellement. Plusieurs filiales se sont mobilisées pour venir en aide aux victimes des catastrophes survenues au Japon. Arias, en Espagne, contribue à plusieurs programmes incluant notamment l’accueil de jeunes en situation d’insertion lors des journées Découverte Entreprise. Au Japon, les sociétés Elle &Vire International et BG participent activement à la « Caravane France Bon Appétit » qui continue à sillonner les zones sinistrées en offrant de bons repas cuisinés. En Allemagne, Edelweiss poursuit son programme d’assistance, avec un soutien très actif de l’association, Gegen Noma, qui conduit des opérations de prévention contre la maladie du Noma qui frappe les enfants en Afrique.

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LES CENTIMES PASSENT À L’ACTION Nous soutenons en France l’Arrondi Solidaire, un système de collecte de microdons proposé à nos salariés. Nos collaborateurs font don des centimes de leur salaire net chaque mois et nous complétons leur don du même montant. L’argent collecté est reversé à deux associations qui le redistribuent sous forme de microcrédits : l’Adie, l’Association pour le droit à l’initiative économique, et PlaNet Finance. L’Adie opère en France auprès de personnes exclues du marché du travail et PlanetFinance dans les pays qui ont le plus besoin de lutter contre la pauvreté. Bongrain est la troisième entreprise en France à soutenir ce programme cohérent avec sa culture humaniste et entrepreneuriale.

EN AVANT AVEC NUTRINET SANTÉ Nous avons relayé l’appel des chercheurs de l’Inserm engagés dans l’étude Nutrinet-Santé. Cette étude vise à mieux connaître les liens entre alimentation, activité physique et santé. L’objectif est d’amener 500 000 nutrinautes d’ici 2013 à collaborer à ce projet de recherche et de constituer ainsi une base de données unique au monde sur la nutrition et la santé.


AFRIQUE DE L’OUEST : CONSERVER LE LAIT DE LA SAISON DES PLUIES En Afrique de l’Ouest, l’excédent de lait que produisent les troupeaux de vaches durant la saison des pluies se perd, faute de matériel et d’électricité pour le conserver. Le Groupe soutient l’association From’Alliance Afrique qui aide les femmes peuls à transformer ce lait en fromage. Le procédé de caillage est très simple et la caillebotte obtenue se conserve deux mois à température ambiante. 200 femmes ont été formées en 2011 et l’objectif est d’en former 5 000 en trois ans.

EUROPE : ÉDUQUER LE GOÛT DES ENFANTS Apprendre par le goût à bien se nourrir dès le plus jeune âge, devenir un consommateur averti et prévenir l’obésité infantile : c’est la vocation de l’association Sapere avec les Classes du goût, que nous soutenons. Sapere apporte aux enseignants et aux éducateurs des classes primaires de plusieurs pays d’Europe les outils pédagogiques nécessaires.

UNE SOLIDARITÉ DE PROXIMITÉ Les entreprises du Groupe soutiennent localement des associations culturelles et humanitaires. Elles se mobilisent avec elles pour venir en aide aux victimes de catastrophes naturelles ou en situation de grande difficulté.

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41


INFORMATIONS COMPLÉMENTAIRES

Gouvernance et résultats 43 Le gouvernement d’entreprise 44 Chiffres clés 46 2011 en Bourse 47 Rapport d’activité 50 Informations environnementales et sociales 61

Contrôle interne et gestion des risques

63 Compte de résultat consolidé 64 Bilan consolidé 65 Tableau des flux de trésorerie consolidés 66 Organigramme juridique consolidé 67 Table de correspondance GRI 68 Index thématique

Bongrain SA a reçu le deuxième Prix du Gouvernement d’Entreprise des Valeurs moyennes dans le cadre du Palmarès des Grands Prix du Gouvernement d’entreprise 2011 de l’AGEFI. Bongrain SA figure parmi les entreprises sélectionnées pour constituer l’Index GAIA, le 1er indice ISR des Valeurs Moyennes de l’agence de notation extra-financière EthiFinance.


LE GOUVERNEMENT D’ENTREPRISE

LE CONSEIL D’ADMINISTRATION Le Conseil d’Administration est composé de douze membres. Leur mandat est d’un an renouvelable. Six administrateurs sont indépendants au regard des critères du rapport Viénot-Bouton. Le Conseil

arrête le calendrier de ses réunions dont la périodicité, sauf réunion urgente ou nécessaire dans l’intérêt de la société, est bimestrielle. Il s’est réuni six fois en 2011.

LES COMITÉS SPÉCIALISÉS Le Conseil d’Administration est assisté de trois Comités spécialisés. Bongrain SA met à leur disposition les moyens nécessaires à leur mission, leur assure le concours des différents services concernés et leur donne la faculté de prendre des avis extérieurs. Chacun de ces comités se réunit plusieurs fois par an et chaque fois que leur avis est jugé nécessaire par le Président du Conseil, le Conseil ou le Président du Comité lui-même.

LE COMITÉ DE MANAGEMENT ET DES RÉMUNÉRATIONS Il comprend au moins trois membres du Conseil d’Administration à l’exclusion du Président. Il assiste le Conseil sur l’organisation et les structures du Groupe, la composition et l’évolution des membres de la Direction Générale, la sélection de nouveaux administrateurs, la politique de rémunération des membres de la Direction Générale et les questions d’ordre éthique qui pourraient se poser aux dirigeants.

LE COMITÉ D’AUDIT ET DES RISQUES Il comprend au moins trois membres du Conseil d’Administration et exerce sa mission dans les domaines du contrôle externe et du commissariat aux comptes, du contrôle interne, des états financiers semestriels et annuels, des publications financières. Dans chacun de ces domaines, il apprécie les besoins du Groupe, les moyens techniques et humains mis en œuvre et leur adéquation. Il fait part au Conseil d’Administration de toute observation ou recommandation qui lui semble utile.

Membres Bernard Houlot Président, Dominique Damon, Armand Bongrain, Ignacio Osborne.

Membres Élisabeth Lulin, Présidente, Bernard Houlot, Jean-Michel Strasser, Jean-Hugues Vadot.

LE COMITÉ STRATÉGIQUE Il comprend au moins trois membres. Il a pour missions, notamment, d’informer le Conseil d’Administration des orientations à long terme proposées par la Direction Générale, d’analyser les dossiers de cessions et d’acquisitions les plus importants soumis pour décision au Conseil d’Administration. Membres Georges Robin, Président, Dominique Damon, Michel Godet, Xavier Paul-Renard, Thomas Swartele.

COMPOSITION DU CONSEIL D’ADMINISTRATION Alex Bongrain Président Armand Bongrain Administrateur Membre du Comité de Management et des Rémunérations Dominique Damon Administrateur indépendant Membre du Comité de Management et des Rémunérations Membre du Comité Stratégique Michel Godet Administrateur indépendant Membre du Comité Stratégique Bernard Houlot Administrateur Président du Comité de Management et des Rémunérations Membre du Comité d’Audit et des Risques

Ignacio Osborne Administrateur indépendant Membre du Comité de Management et des Rémunérations Xavier Paul-Renard Administrateur Membre du Comité Stratégique Georges Robin Administrateur indépendant Président du Comité Stratégique Jean-Michel Strasser Administrateur indépendant Membre du Comité d’Audit et des Risques Thomas Swartele Administrateur Membre du Comité Stratégique Jean-Hugues Vadot Administrateur Membre du Comité d’Audit et des Risques

Élisabeth Lulin Administrateur indépendant Présidente du Comité d’Audit et des Risques

Rapport d’activité 2011

43


CHIFFRES CLÉS

CHIFFRE D’AFFAIRES 2011

+ 11,5 %

RÉSULTAT OPÉRATIONNEL COURANT

– 7,4 %

En M€ et marge opérationnelle courante En % du chiffre d’affaires

en millions d’euros

2011

3

981 2011

130,7

2010

141,1

3,3 %

3 570

2010

3,9 %

3 279

2009

2009 Le chiffre d’affaires progresse de 11,5 %. La croissance interne s’élève à 7,3 % en raison de la hausse des volumes et des prix des grandes marques ainsi que la bonne tenue des cotations mondiales des produits industriels. L’effet de structure est positif de 4,5 %. L’effet de change négatif de 0,5 %. 68 % du chiffre d’affaires est réalisé hors de France.

CHIFFRE D’AFFAIRES 2011

3 981 M€

Par activité et variation 2010-2011

115,8

3,5 %

L’évolution du résultat opérationnel courant, en retrait de 7,4 %, est due à l’impact du prix des matières premières qui n’a pas pu être répercuté en totalité et au maintien d’efforts soutenus en actions commerciales et de marketing dans un contexte de forte concurrence.

RÉSULTAT OPÉRATIONNEL COURANT 2011

130,7 M€

et taux de marge opérationnelle par activité

– 78 30,9 2,1 %

1 466 + 24,5 %

113,7 4,4 %

2 593

– 13,9

+ 5,3 % Produits Fromagers Autres Produits Laitiers Éléments non affectés

Produits Fromagers Autres Produits Laitiers Non affecté

La croissance interne des Produits Fromagers est de 5,2 % ; les effets de change et de structure sont respectivement de – 0,4 % et + 0,5 %. La croissance interne des Autres produits laitiers est de 11,4 % ; l’effet de structure de 12,4 % est lié à l’intégration des sociétés Milkaut et Sinodis. L’effet de change est de – 0,6 %.

RÉSULTAT NET PART DU GROUPE

43,6 M€

en millions d’euros

2011

43,6

2011 81,4

44,5

Le résultat net part du groupe est pénalisé par la hausse des charges non récurrentes, + 10,4 M€, des charges financières nettes, + 13,5 M€, et de l’impôt sur les sociétés, + 9,8 M€. La contribution des sociétés en équivalence augmente de 2,7 M€.

44

Rapport d’activité 2011

ENDETTEMENT NET /FONDS PROPRES en %

2010 2009

Le résultat courant des Produits Fromagers diminue de 7,6 % et le taux de marge opérationnelle de 0,6 point en raison de l’impossibilité de répercuter intégralement les fortes hausses de coûts dans les prix de vente. Le résultat courant des Autres produits laitiers progresse de 4,4 %, soit un taux de marge en retrait de 0,4 point.

2010 2009

31,6 % 27,5 % 23,8 %

Les investissements industriels se sont élevés à 141,7 M€ et les acquisitions de sociétés à 35,3 M€. L’endettement financier net s’établit à 373,2 M€ en hausse de 53,9 M€. Les fonds propres augmentent de 18,5 M€ et s’élèvent à 1 181,1 M€.


EFFECTIFS

CONSOMMATION D’EAU

2011

18

2010

17 343

2009

551

17 076

L’effectif moyen est en hausse de 6,9 %, mais stable à périmètre constant. Plus de la moitié des salariés a une ancienneté supérieure à dix ans et plus du quart supérieure à vingt ans, ce qui témoigne de l’attachement à l’entreprise.

en millions de m3

2011

14,2

2010

14,6

La consommation d’eau à la tonne produite diminue de 2,4 % et de près de 10 % en 3 ans. 97 % des eaux rejetées sont traitées. La part du traitement interne s’établit à 73 %, en hausse de 3 points.

CONSOMMATION D’ÉNERGIE FORMATION

GJ/tonne produite

en jours

2011(1) 2010 2009

29

24 959

61 % des collaborateurs ont suivi au moins une formation, soit une hausse de 7 % en un an. Les formations qualifiantes sont encouragées et le nombre de jours de formation est en augmentation de 15 %.

SÉCURITÉ Nombre d’accidents avec arrêt par million d’heures travaillées (TF)

2010 2009

7,05

2010

7,17

26 041

(1) estimé

2011

2011 980

18,3 17,7

La consommation d’énergie spécifique à la tonne produite est en baisse de 1,6 % et de près de 11 % en 3 ans.

DÉCHETS INDUSTRIELS en kg/tonne produite

2011

49

2010

49

Le tonnage des déchets industriels non dangereux des sites de production, qui constituent l’essentiel des déchets produits, diminue de 0,4 % à périmètre comparable. Le ratio à la tonne produite est stable.

20,0

Au niveau du Groupe le taux de fréquence (TF) s’établit à 18,3, la hausse de 2011 étant liée à l’augmentation du périmètre. À périmètre comparable, le taux de fréquence s’établit à 16 en baisse de 9,4 %, avec une dynamique positive.

Rapport d’activité 2011

45


2011 EN BOURSE ■

Euronext Paris – Eurolist Compartiment B

Code ISIN FR0000120107

Valeur nominale : 1 €

Nombre d’actions : 15 432 216

Capitalisation boursière au 31.12.2011 : 747 M€

RÉPARTITION DU CAPITAL 60,59 %

Soparind SCA 1,54 %

FCP salariés Autodétention

8,20 %

Autres actionnaires

29,67 %

DONNÉES PAR ACTION En euros

2007

2008

2009

2010

2011

Situation nette

71,45

70,67

71,08

75,34

76,53

Résultat net

10,82

2,54

3,15

5,68

3,07

1,70

1,20

1,60

2,3 %

2,3 %

2,7 %

2,5 %

2007

2008

2009

2010

2011

Plus haut ajusté

98,5

78,79

54,9

61,6

70

Plus bas ajusté

65,35

39,5

32,07

50

44

Cours au 31/12

75,11

47,8

52,95

60,25

48,41

Capitalisation boursière au 31/12 en millions d’euros

1 159

738

817

930

747

Dividende net Rendement global (2)

(1)

1,20

(1) Proposition à l’assemblée générale du 26 avril 2012 (2) Sur la base du cours au 31 décembre

DONNÉES BOURSIÈRES En euros

COURS AJUSTÉ 2011 en € 70,00

Bongrain SBF 250

60,00

50,00

J

F

M

CALENDRIER DE L’ACTIONNAIRE Assemblée générale Mise en paiement du dividende

46

Rapport d’activité 2011

A

M

J

26 avril 2012 16 mai 2012

J

A

S

O

N

INFORMATION FINANCIÈRE Chiffre d’affaires du 1er trimestre Comptes semestriels Chiffre d’affaires du 3e trimestre Chiffre d’affaires de l’exercice Résultat de l’exercice

D

avril août octobre février mars

2012 2012 2012 2013 2013


RAPPORT D’ACTIVITÉ

Les résultats de l’exercice 2011 sont caractérisés par : ■ une croissance du chiffre d’affaires qui bénéficie d’une bonne dynamique des volumes de produits à marques stratégiques et de la bonne orientation des cotations mondiales des produits industriels ; et ■ une baisse du résultat opérationnel courant pénalisé par la difficulté de répercuter les augmentations de prix de l’ensemble des matières. Enfin, les plans d’actions mis en œuvre et le soutien publi-promotionnel des marques stratégiques ont continué à porter leurs fruits.

NORMES COMPTABLES Les comptes consolidés de Bongrain SA ont été établis en appliquant les normes IFRS telles qu’adoptées par l’Union européenne. Les modifications induites par les évolutions des textes sont sans incidence sur les comptes de l’exercice 2011.

PÉRIMÈTRE DE CONSOLIDATION Le périmètre de consolidation a évolué du fait des opérations suivantes : ■ acquisition de la société Milkaut dans laquelle Bongrain SA détenait auparavant une participation minoritaire ; ■ acquisition de la société Sinodis.

ACTIVITÉ ET RÉSULTAT Au 31 décembre 2011, le chiffre d’affaires consolidé de Bongrain SA s’établit à 3 981,1 millions d’euros contre 3 570 millions d’euros pour la même période de l’année précédente soit une évolution favorable de + 11,5 %. Celle-ci provient d’une croissance interne de + 7,3 %, d’un effet de structure de + 4,5 % et d’un effet de change défavorable de - 0,5 %. Cette évolution favorable du chiffre d’affaires résulte de trois facteurs principaux : une croissance des volumes, un maintien des cotations du beurre, de la poudre de lait et du sérum à des niveaux élevés et des hausses de tarifs rendues nécessaires par la hausse des coûts de matières.

La part du chiffre d’affaires réalisé hors de France passe de 66,4 % en 2010 à 67,9 % en 2011. Le résultat opérationnel courant diminue de 7,4 % par rapport à 2010. Il s’élève à 130,7 millions d’euros. La marge opérationnelle courante est de 3,3 %. Elle s’élevait à 3,95 % du chiffre d’affaires en 2010. Cette évolution provient principalement : ■ de l’impact négatif du prix des matières premières qui n’a pu être répercuté en totalité dans l’ensemble des pays ; ■ du maintien des efforts soutenus en actions commerciales et marketing ; ■ de la bonne évolution des volumes et notamment des marques stratégiques ; ■ des cotations plus favorables du sérum, des poudres de lait et de la matière grasse. L’évolution relative de nos activités au cours de l’exercice 2011 a été contrastée puisque : Le résultat opérationnel courant des Produits Fromagers est en recul de 7,6 % par rapport à l’exercice 2010. La marge opérationnelle courante de ce secteur d’activité passe de 5,0 % à 4,4 %. Le résultat opérationnel courant des « Autres Produits Laitiers » a augmenté de 4,4 % avec un taux de marge opérationnelle qui s’est réduit de 2,5 % en 2010 à 2,1 % en 2011. Produits Fromagers Le chiffre d’affaires des Activités fromagères est en progression de 5,3 % par rapport à 2010, à 2 592,5 millions d’euros, soit 65,1 % du chiffre d’affaires consolidé total de Bongrain SA. Cette part relative était de 69,0 % en 2010. L’évolution du chiffre d’affaires résulte principalement d’une évolution positive des volumes de produits de nos marques principales, malgré quelques difficultés ponctuelles rencontrées dans certains pays fortement exposés à la crise économique. La variation de chiffre d’affaires se décompose en : ■ un effet de croissance de 5,2 % ; ■ un effet de change défavorable de 0,4 % qui provient de la hausse de l’euro face au dollar américain et aux monnaies des pays d’Europe centrale et orientale ; ■ un effet de structure favorable de 0,5 %.

Rapport d’activité 2011

47


En France, le chiffre d’affaires présente une évolution favorable, bien que plus modérée que sur les autres zones géographiques. La croissance des volumes a été soutenue par les marques stratégiques. Sur les autres pays d’Europe de l’Ouest, le chiffre d’affaires est globalement en croissance avec des évolutions différenciées selon les pays. Le chiffre d’affaires en Europe centrale et orientale évolue de façon positive avec une amélioration continue tout au long de l’année des volumes et des prix. Le chiffre d’affaires est en croissance à l’international à taux de change et périmètre constants, tant en raison de l’effet prix que de l’effet volume. En Amérique du Sud, l’activité a été renforcée par l’acquisition de Milkaut. Le résultat opérationnel courant ressort à 113,7 millions d’euros, en baisse de 9,4 millions d’euros par rapport à 2010 (123,1 millions d’euros) et un taux de marge opérationnelle en baisse de 5,0 % à 4,4 % en 2011. Cette baisse s’explique par l’impossibilité de répercuter intégralement dans les prix de vente l’effet des très fortes hausses de coût et par la baisse de la demande consommateurs dans un certain nombre de pays plus affectés par la crise économique. Autres Produits Laitiers Le chiffre d’affaires des Autres Produits Laitiers ressort à 1 465,5 millions d’euros, en progression de 24,5 % par rapport à 2010. Cette variation de chiffre d’affaires se décompose en : ■ un effet de croissance positif de 11,4 % résultant des cotations élevées du beurre, des poudres de lait écrémé et du sérum ; ■ un effet de structure favorable de 12,4 % dû aux changements de périmètre ; ■ un effet de change défavorable de – 0,6 % provenant de l’appréciation de l’euro par rapport au dollar US. Le résultat opérationnel courant des Autres Produits Laitiers ressort à 30,9 millions d’euros contre 29,6 millions d’euros en 2010. Éléments non affectés aux activités Le résultat opérationnel courant des éléments non affectés s’élève à – 14,0 millions d’euros contre – 11,6 millions d’euros en 2010. Il représente principalement les charges des sociétés holdings. Les éléments non récurrents s’établissent à – 22,8 millions d’euros, contre – 12,4 millions d’euros en 2010. Les principaux éléments non récurrents concernent des dépréciations d’actifs ainsi que des charges et provisions de restructuration, résultant des différents plans engagés. Le résultat opérationnel s’élève à 107,9 millions d’euros, en baisse de 16,1 % par rapport à 2010.

48

Rapport d’activité 2011

Les charges financières nettes de Bongrain SA ressortent à – 31,3 millions d’euros pour l’année 2011 incluant un effet de variation de taux de – 11 millions d’euros et un impact des retraitements IFRS de – 4,5 millions d’euros. Les charges financières étaient de – 17,8 millions d’euros en 2010. La quote-part du résultat des sociétés mises en équivalence ressort à 7,8 millions d’euros, en amélioration de 2,7 millions d’euros par rapport à 2010. L’impôt sur les résultats s’élève à 34,3 millions d’euros, en hausse de 9,8 millions d’euros par rapport à 2010. Le taux effectif ressort à 40,6 % contre 21,1 % en 2010. La hausse du taux réel résulte notamment de la constatation de provisions sur les impôts différés actifs et de charges non déductibles. Le résultat net des activités poursuivies s’établit à 50,2 millions d’euros, à comparer à 91,4 millions d’euros en 2010. Le résultat net des activités cédées, en cours de cession ou abandonnées est non significatif. Il était de – 0,1 million d’euros en 2010. Le résultat de l’exercice revenant aux actionnaires de Bongrain SA s’établit à 43,6 millions d’euros. Il était de 81,4 millions d’euros en 2010.

EFFECTIFS Les effectifs moyens totaux, y compris les intérimaires, des sociétés intégrées globalement représentent 18 551 collaboratrices et collaborateurs en 2011 contre 17 343 collaboratrices et collaborateurs en 2010, soit une hausse de 6,9 %. À périmètre constant, les effectifs sont stables. Ils se répartissent entre : ■ Produits Fromagers pour 78,5 % ; ■ Autres Produits Laitiers pour 17,9 % ; ■ Effectifs non affectés pour 3,6 %.

INVESTISSEMENTS Les investissements corporels & incorporels de Bongrain SA sont en hausse de 39,6 % par rapport à 2010, leur montant s’élève à 141,7 millions d’euros en 2011, par rapport à un montant de 101,5 millions d’euros en 2010. Les acquisitions de filiales s’élèvent à 35,3 millions d’euros en 2011.


RECHERCHE ET DÉVELOPPEMENT Bongrain SA a de tout temps considéré ses dépenses de recherche et développement comme un atout fort permettant d’assurer l’innovation et par conséquent la croissance de ses différents métiers. En cohérence avec sa culture et ses principes généraux de fonctionnement, les opérations de développement sont décentralisées au sein des entités opérationnelles afin de s’adapter aux besoins spécifiques de chaque marché. Ces opérations sont coordonnées dans le cadre de programmes transversaux. Ces programmes sont dirigés en priorité vers l’alimentation équilibrée, l’exploitation des qualités nutritionnelles du lait et toutes les formes de praticité pour les consommateurs. Les dépenses de recherche et développement sont comptabilisées, pour leur totalité, dans les comptes de charges par nature concernés.

SITUATION FINANCIÈRE Le bilan du Groupe reflète une situation financière saine. Les fonds propres, à 1 181,1 millions d’euros, augmentent de 18,5 millions d’euros. L’endettement net, à 373,2 millions d’euros, est en augmentation de 53,9 millions d’euros. Il représente 31,6 % des capitaux propres, contre 27,5 % au 31 décembre 2010. Les ratios financiers imposés par les covenants sont respectés.

Les risques de change sont, comme par le passé, limités par la politique d’implantation d’unités de production sur les marchés de commercialisation. Les risques de taux sont gérés dans le cadre d’une politique de couverture prudente.

ÉVÉNEMENTS POSTÉRIEURS À LA CLÔTURE DE L’EXERCICE Aucun événement d’importance significative n’est intervenu depuis la clôture de l’exercice.

PERSPECTIVES Tout au long de l’année 2012, Bongrain SA continuera à développer la mise en œuvre de sa stratégie, fondée sur la force de ses marques et son savoirfaire sur les spécialités fromagères et laitières. Les projets d’innovation et de développement continueront également à être privilégiés dans une perspective de long terme. De même, les plans d’actions engagés en termes de performance opérationnelle seront poursuivis. Des inconnues majeures subsistent cependant encore dans notre environnement actuel. Bongrain SA continuera à s’adapter à son environnement et à l’évolution de ses marchés et en particulier à la volatilité des cours des matières premières, ainsi qu’à l’incertitude sur la consommation des ménages dans un certain nombre de pays en crise. Nous restons confiants quant à la qualité et à la persévérance de nos équipes et à notre capacité à poursuivre notre développement.

Bongrain SA ne présente pas d’exposition significative aux risques des marchés financiers.

Rapport d’activité 2011

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INFORMATIONS ENVIRONNEMENTALES ET SOCIALES Bongrain SA est engagé dans une démarche d’excellence et de progrès durable avec la volonté de prendre en compte les intérêts de ses parties prenantes, collaborateurs, consommateurs, producteurs, actionnaires, clients, partenaires, société civile, et de respecter l’environnement. Cette stratégie s’inscrit dans la démarche de développement durable qui vise à « répondre aux besoins des générations présentes sans compromettre la capacité des générations futures de répondre aux leurs » (extrait du rapport Bruntland). Signataire du Pacte mondial de l’ONU depuis 2003, Bongrain SA s’engage à respecter les dix principes universels relatifs aux droits de l’homme, aux normes du travail, à l’environnement et à la lutte contre la corruption. Afin d’assurer la maîtrise de cette démarche et le suivi des résultats, le Groupe s’appuie sur un outil de reporting commun à l’ensemble de ses filiales auxquelles il assigne les mêmes objectifs. Le reporting environnemental et social est ainsi assuré de manière structurée grâce à un outil dédié. Un questionnaire annuel est adressé et renseigné par l’ensemble des filiales dans le monde. Il permet de collecter et de consolider les informations pour analyses et commentaires. Depuis 2002, le processus de reporting des informations recueillies est révisé par ses commissaires aux comptes, KPMG Audit et PricewaterhouseCoopers Audit, ce qui garantit un contrôle indépendant. En 2011, une sélection des principaux indicateurs environnementaux et sociaux ont également fait l’objet d’une revue par les commissaires aux comptes. Ces indicateurs sont identifiés par le signe (*) dans les pages suivantes. La nature des travaux réalisés par les commissaires aux comptes et les conclusions de leurs travaux font l’objet d’un rapport d’examen. Pour chaque indicateur communiqué, le périmètre d’information retenu correspond au nombre de filiales ayant rapporté des données pour l’année 2011. Les variations par rapport à l’année 2010 sont calculées à périmètre comparable, ce qui correspond aux filiales présentes sur les deux exercices.

Rapport environnemental POLITIQUE GÉNÉRALE ET ENJEUX Le Groupe Bongrain est un acteur industriel responsable : il s’attache à minimiser son empreinte sur l’environnement, de la collecte du lait à la livraison des produits finis. En amont, cette démarche s’appuie sur l’instauration de relations durables avec les producteurs laitiers, la mise en œuvre d’un protocole de bonnes pratiques d’élevage, la promotion de pratiques raisonnées de nature à réduire l’empreinte des exploitations et à améliorer leur bilan carbone, l’optimisation des tournées de ramassage du lait. Dans son activité industrielle, le Groupe s’attache à maîtriser l’impact de l’ensemble de ses opérations sur l’environnement. Un système d’évaluation du niveau de sécurité des sites industriels permet aux unités opérationnelles de mettre en œuvre des politiques de prévention et de protection adaptées. Les principaux enjeux portent sur la maîtrise des consommations d’eau, d’énergies et d’emballages, le traitement des eaux usées et des rejets atmosphériques. Toutes les filiales sont tenues de respecter les mêmes engagements.

50

Rapport d’activité 2011

MANAGEMENT ENVIRONNEMENTAL Organisation Dans chaque filiale, la mise en œuvre opérationnelle des mesures de protection de l’environnement est confiée à un collaborateur cadre. Lorsque les filiales ont plusieurs sites de production, le responsable Hygiène, Qualité, Sécurité et Environnement (HQSE) est généralement chargé de cette mission. La direction industrielle Groupe accompagne les filiales dans la mise en œuvre opérationnelle des mesures de protection de l’environnement, assure le suivi de leurs plans d’amélioration, favorise le partage des bonnes pratiques et suit l’évolution des indicateurs environnementaux. Référentiels Le Groupe s’appuie sur les référentiels ISO pour la mise en œuvre des systèmes de management dans ses filiales. Il priorise les référentiels en relation directe avec son cœur de métier : l’hygiène et la sécurité alimentaire des produits. Le système ISO 22000 est l’outil de référence de sa démarche de maîtrise générale.


Pour progresser durablement dans la maîtrise de leur empreinte environnementale, les filiales sont également encouragées à obtenir la certification ISO 14001 pour leurs systèmes de management environnemental. Gestion des événements environnementaux Un système de gestion de crise est opérationnel dans l’ensemble des sites industriels, logistiques et administratifs du Groupe. En cas d’incident ou d’accident environnemental, les procédures requises sont immédiatement mises en œuvre par les filiales. Des exercices réguliers permettent d’en vérifier la réactivité et d’en perfectionner le fonctionnement. Collecte des informations environnementales En 2010, le reporting environnemental a atteint 100 % de la production, tous types de sites confondus (production, logistique et commercial). L’année 2011 confirme ce taux de couverture, témoignant de l’intégration de ce reporting dans les processus de toutes les filiales.

MAÎTRISE DES CONSOMMATIONS L’engagement du Groupe dans la maîtrise de ses impacts environnementaux se traduit par une implication de tous les niveaux de responsabilité et sur tous les flux portant un impact environnemental. Pour accompagner le déploiement des plans d’action, dans chaque usine, des commissions transversales spécialisées favorisent l’échange des bonnes pratiques, les synergies et les initiatives. Réduire la consommation d’eau (Pour cet indicateur, le périmètre 2011 représente 100 % de la production) Évolution de la consommation La consommation d’eau s’élève à 13,5 millions de m3 contre 13,8 millions de m 3*en 2010 à périmètre comparable, soit une baisse de 2,1 % pour une production en hausse de 0,4 % ÉVOLUTION DE LA CONSOMMATION D’EAU (à périmètre comparable, tous sites confondus)

en millions de m3

2011

13,5

2010

13,8

La consommation d’eau à la tonne produite diminue de 2,4 % en 2011 après des réductions respectives de 1,0 % et 6,5 % les deux exercices précédents, Ces résultats concrétisent l’engagement des sites et l’efficacité de leurs actions : ■ sensibilisation du personnel par la formation et les contrats de progrès ; ■ installation de boucle continue sur les pasteurisateurs ce qui permet de ne plus rejeter d’eau de refroidissement en début de production ;

amélioration de tous les comptages, de leur suivi quotidien et définition de consommations cibles par atelier ; ■ optimisation des processus de nettoyage : réduction du diamètre des tuyaux, installation de pistolets sur les tuyaux souples, récupération des eaux de rinçage des camions-citernes et de refroidissement des pompes. Structure de l’approvisionnement en eau À périmètre comparable, l’approvisionnement 2011 est constitué de 51,2 % d’eau achetée et de 48,0 % de prélèvements dans le milieu naturel contre 49,9 % et 46,5 % respectivement en 2010. Les autres formes d’approvisionnement sont marginales. STRUCTURE DES APPROVISIONNEMENTS EN EAU (à périmètre comparable, tous sites confondus)

2011 0,2 % 48,0 % 51,2 %

0,6 %

2010 0,4 %

46,5 %

Eau achetée Prélèvement direct Eau pluviale Autres

49,9 %

3,2 %

Réduire la consommation des emballages et papiers Pour cet indicateur, le périmètre 2011 représente 99,9 % de la production. En 2011, la consommation de matière d’emballage et de papiers, tous matériaux et tous types de produits confondus, a diminué de 4,0 % à périmètre comparable. Sur ce même périmètre, la part des emballages recyclables atteint 22,5 % contre 19,7 % en 2010. Les actions portent principalement sur l’écoconception des emballages nouveaux et existants. Le partenariat des filiales avec les différents organismes nationaux chargés de la collecte du tri et du recyclage des emballages se développe parallèlement.

* Chiffre 2011 ayant fait l’objet d’une vérification par les commissaires aux comptes KPMG Audit et PricewaterhouseCoopers Audit en assurance modérée.

Rapport d’activité 2011

51


STRUCTURE DES CONSOMMATIONS EN PAPIER ET EMBALLAGES

STRUCTURE DES CONSOMMATIONS D’ÉNERGIE

(à périmètre comparable, tous sites confondus)

(à périmètre comparable, tous sites confondus)

201 1

2011 5,5 % 5,2 %

5,5 %

29,0 %

7,2 %

5,2 %

7,2 % 15,8 %

49,2 %

15,8 % 6,7 %

0,5 %

26,8 %

3,7 %

3,8 %

7,5 %

2010

0,6 %

2010 2,1 %

3,4 %

11,1 % 24,6 %

6,1 %

6,2 % 47,6 %

27,0 %

7,0 % 15,8 %

24,5 %

0,5 % 3,4 %

7,2 % Carton Carton recyclé Matière plastique Aluminium

3,7 % Emballages complexes Bois Acier Papier

Gaz réseau Butane-propane Fioul lourd Gazole Fioul domestique

0,6 % Électricité Vapeur achetée Bois de chauffage Houille

Améliorer l’efficacité énergétique Pour cet indicateur, le périmètre 2011 représente 100 % de la production.

Mesures d’amélioration de l’efficacité énergétique La réduction des consommations d’énergie s’appuie sur les leviers suivants :

Évolution de la consommation énergétique En 2011, la consommation totale d’énergie s’élève à 1 935,9 GWh* à périmètre comparable ; cette quantité a diminué de 0,9 % à périmètre comparable par rapport à 2010.

Maîtrise au quotidien des consommations Un comité de pilotage Énergie a recensé toutes les bonnes pratiques énergétiques et a pour mission de les déployer sur tous les sites. Un suivi périodique est assuré pour accélérer la dynamique de progrès et notamment : ■ l’optimisation du fonctionnement des outils producteurs et transformateurs d’énergie : chaudières, groupes froids, compresseurs d’air ; ■ le développement des systèmes de comptage des énergies et la mise en place de bilans et de suivi des rendements, notamment des chaufferies ; ■ l’amélioration des réseaux de distribution : calorifugeage, recherche systématique des fuites d’air comprimé, vitesse variable sur les pompes et ventilateurs, pression variable sur des réseaux ; ■ l’optimisation des collectes de lait et des livraisons : zones, tournées, capacités des camions, formation à l’éco-conduite, etc.

La consommation d’énergie spécifique à la tonne de produit fabriqué est en baisse de 1,6 %, après 0,2 % en 2010 et 9 % en 2009. Structure de la consommation énergétique Sur le plan thermique, les réductions de la consommation de fioul lourd et de fioul domestique se poursuivent : ■ La consommation de fioul lourd diminue de 19,2 % en 2011, après une baisse de 17,4 % en 2010. ■ La consommation de fioul domestique diminue de 1,4 % en 2011 après une baisse de 7,5 % en 2010. La consommation de gaz et d’électricité progresse respectivement de 2,4 % et de 2,3 %. Cette évolution des approvisionnements et des consommations énergétiques améliore le bilan carbone des sites.

* Chiffre 2011 ayant fait l’objet d’une vérification par les commissaires aux comptes KPMG Audit et PricewaterhouseCoopers Audit en assurance modérée.

52

9,2 %

Rapport d’activité 2011

Amélioration du matériel Les matériels sont optimisés pour permettre de substantielles économies d’énergie : ■ le remplacement des chaudières anciennes par des chaudières neuves dont les rendements sont plus élevés ;


l’optimisation des évaporateurs/concentrateurs de lait ou de sérum et l’installation d’osmoses inverses en préconcentration ; ■ la rénovation des groupes de production de froid à l’ammoniac pour réduire les quantités de NH3 utilisées et augmenter les coefficients de performance des installations. Des audits de chaque installation sont réalisés et des plans d’action définis. Changement d’énergie Sur plusieurs sites, le changement d’énergie a accompagné la rénovation des outils : ainsi la réduction de la consommation de fioul est en grande partie la conséquence de son abandon au profit du gaz naturel au moment du changement de chaudière avec un double bénéfice : ■ un gain de rendement grâce à un équipement plus moderne ; ■ une amélioration du bilan carbone grâce au passage au gaz.

Réduction des rejets et amélioration de la qualité des eaux usées Pour cet indicateur, le périmètre 2011 représente 99,7 % de la production. La maîtrise et la réduction des rejets aqueux se poursuivent sur l’ensemble des sites. Le rejet d’eau usée par tonne traitée est en réduction de 3,4 %. Les rejets d’eaux usées s’élèvent à 12,8 millions de m3* à périmètre comparable. À noter que 96,9 % des eaux rejetées sont traitées avant rejet dans le milieu naturel. La part des eaux usées rejetées traitées en interne progresse de 3 points pour atteindre 73,0 %. DESTINATION DES REJETS D’EAU 2011 (à périmètre comparable, tous sites confondus)

3,1 % 11,0 %

Développement des énergies renouvelables En 2011, d’importants projets ont été lancés : ■ un site majeur de production a démarré la construction d’une chaufferie à bois qui fournira les deux tiers de l’énergie nécessaire à son fonctionnement. Le bois utilisé proviendra de forêts exploitées de façon durable en privilégiant la fourniture locale ; ■ un autre site important a engagé un projet de méthanisation conjoint de ses boues d’épuration et de déchets d’élevage (lisier, fumier…). L’unité produira de l’électricité qui sera cédée au réseau et de la chaleur qui sera récupérée dans la fromagerie ; ■ en Amérique du Sud, les besoins thermiques des usines sont assurés par du bois provenant de forêts exploitées à cet effet.

MAÎTRISE DES REJETS ET DES DÉCHETS Limiter les émissions dans l’air Pour cet indicateur, le périmètre 2011 représente 100 % de la production. À périmètre comparable sur les sites de production, les émissions de CO2 diminuent de 1,3 % par rapport à 2010 alors que la production augmente de 0,4 %. L’émission de CO2 par tonne produite diminue ainsi de 1,8 % par rapport à 2010. Ce résultat résulte de la mise en œuvre par les sites de bonnes pratiques telles que : ■ la réduction des consommations d’énergie : adhésion à la charte « Objectif CO2, les transporteurs s’engagent » en partenariat avec l’Ademe et la Dreal ; ■ l’évolution du mix d’approvisionnement qui favorise certaines énergies renouvelables (bois) ainsi que le gaz par rapport au fioul.

12,9 % 73,0 % Milieu naturel après traitement Réseaux collectifs d’assainissement sans traitement Réseaux collectifs d’assainissement après traitement Milieu naturel sans traitement

Ces résultats s’appuient principalement sur les actions suivantes : Maîtrise des procédés amonts en usine avec : ■ la réduction des volumes d’eau consommée et donc des eaux usées rejetées ; ■ la réduction de la charge des eaux à l’entrée de la station d’épuration. Les contrôles sont renforcés et systématisés. Maîtrise des procédés d’épuration avec : ■ l’accroissement du nombre de sites dotés d’une station d’épuration gérée directement par la filiale ; ■ la sophistication des techniques d’épuration avec la mise en place de bonnes pratiques éprouvées au sein du Groupe comme la mise en place d’échantillonneur pour objectiver la DCO et l’utilisation de nouveaux procédés comme la méthanisation. Réduire les nuisances sonores et olfactives Pour limiter les odeurs dues au traitement sur site des eaux usées, des dispositions sont prises pour généraliser la couverture des silos à boues. Les stations d’épuration récemment construites ou en chantier satisfont à l’ensemble des exigences normatives en matière de nuisances sonores et olfactives. Des campagnes de mesures de bruit sont effectuées sur plusieurs sites et sont suivies si besoin d’isolation acoustique des locaux ou des équipements de fabrication.

* Chiffre 2011 ayant fait l’objet d’une vérification par les commissaires aux comptes KPMG Audit et PricewaterhouseCoopers Audit en assurance modérée.

Rapport d’activité 2011

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Réduire les déchets industriels Pour ces indicateurs, le périmètre 2011 représente 99,9 % de la production. Les quantités de déchets communiquées correspondent aux quantités de déchets évacués en 2011 ; les produits non conformes et déclassés ne sont pas pris en considération. Les déchets industriels produits sont en très grande majorité des déchets non dangereux (DIND) liés à la production. À périmètre comparable, le tonnage de DIND des sites de production diminue de 0,4 % en 2011, ce qui se traduit par une stabilité du ratio par tonne produite. Les filiales confient la majorité de leurs déchets industriels à des filières externes d’élimination ou de recyclage. DESTINATION DES DÉCHETS DIND (à périmètre comparable, tous sites confondus)

Démarches engagées au cours de l’année 2011 Les programmes ont principalement porté sur : ■ les mesures de prévention de la pollution de l’eau ; ■ la maîtrise de la production de froid ; ■ la maîtrise de la consommation des énergies : électricité et vapeur. NOMBRE D’ACTIONS 2011 EN FAVEUR DE LA PROTECTION DE L’ENVIRONNEMENT 12

Bruit

23

Électricité

26

Froid Odeurs

9

Pollution de l’air

22

Pollution de l’eau

201 1 6,7 %

32

Pollution des sols

30,5 %

13

Production de vapeur 62,8 %

2010 5,3 %

30,8 %

63,9 %

Filière externe de récupération/recyclage Autres filières externes Valorisation interne

Préserver les sols Plusieurs actions concourent à la préservation des sols, en particulier : ■ la mise en place de bacs de récupération des sérums, la récupération des eaux de lavage des installations industrielles et des aires de lavage des véhicules et parkings ; ■ le respect des périodes et des techniques d’épandage afin d’éviter la détérioration des sols cultivés et de réduire les phénomènes de lessivage.

54

DÉMARCHES GÉNÉRALES EN FAVEUR DE L’ENVIRONNEMENT

Rapport d’activité 2011

Autre

17 8

Actions spécifiques En 2011, les efforts ont porté plus particulièrement sur : L’analyse de cycle de vie (ACV) : l’analyse de cycle de vie initiée en 2010 s’est poursuivie en 2011 sur 3 marques majeures. La définition d’un référentiel commun à l’interprofession : le Groupe participe activement à la définition d’un référentiel commun pour le secteur laitier portant sur les modes de calcul de la consommation d’eau et sur l’information des données environnementales concernant les produits. L’amélioration de l’empreinte carbone : afin d’améliorer l’empreinte carbone de ses approvisionnements laitiers, le Groupe déploie une démarche « Approvisionnements Laitiers Responsables ». Des partenariats ont été conclus avec des experts techniques et une démarche progressive et volontaire sera proposée à chaque producteur de lait. Une évaluation de l’impact environnemental dans l’exploitation sera réalisée et permettra d’identifier des pistes d’amélioration.


Rapport social Bongrain SA place le développement et l’épanouissement de ses collaborateurs au sein du Groupe parmi ses objectifs majeurs. Trois axes stratégiques orientent la politique Ressources Humaines afin de donner à chacun les moyens de progresser : compétitivité, compétences et culture. Dans ce cadre, Bongrain SA garantit à chacun les conditions de son développement professionnel avec des parcours de formation adaptés et un accompagnement individuel de nature à favoriser son évolution dans l’entreprise. Le Groupe met en place les moyens nécessaires pour faciliter les évolutions fonctionnelles et géographiques des collaborateurs. La diversité des implantations géographiques, des activités et des métiers offre de nombreuses opportunités de carrières. Les dispositifs d’évaluation et de suivi individuel permettent d’optimiser l’adéquation entre les aspirations des collaborateurs et les besoins du Groupe. Le Groupe encourage les méthodes de travail en mode projet, collégial et participatif pour accompagner les mutations techniques ou organisationnelles. La sécurité au travail et la santé des salariés font l’objet de programmes d’amélioration continue portés par le Groupe et appliqués par toutes ses filiales afin de garantir des conditions de travail de qualité. Des enquêtes d’opinion internes quantitatives et qualitatives se sont poursuivies en 2011. Elles favorisent l’écoute des salariés et permettent d’engager des actions de progrès. « Participer au développement économique et social des pays qui accueillent le Groupe et servir le bien commun » est inscrit dans les finalités du Groupe. Ses filiales y contribuent en développant des relations ouvertes et équitables avec les principaux acteurs locaux, leurs partenaires commerciaux et les parties prenantes.

LE GROUPE ET SES COLLABORATEURS Pour les données relatives aux effectifs, la Compagnie des Fromages & RichesMonts, détenue conjointement par Bongrain SA et le Groupe Sodiaal depuis le 1er février 2008, est comptabilisée à hauteur de 50 %. La société Delaco en Roumanie est détenue et consolidée depuis le 1er août 2010 par Bongrain SA à hauteur de 52 %.

Répartition des effectifs inscrits au 31.12.2011 Pour ces indicateurs, le périmètre d’information retenu représente 99,9 % des effectifs inscrits au 31.12.2011 ■ Par zone géographique 40 % en France ; 35 % dans les autres pays d’Europe ; 25 % dans le reste du monde. ■ Par statut Le nombre de cadres s’élève à 2 621 collaborateurs soit un taux d’encadrement de 14,7 %. À périmètre comparable, le taux d’encadrement diminue de 1,8 % par rapport à 2010. Il s’élève en France à 16,5 %. ■ Par type de contrat À périmètre comparable, la part des contrats permanents et non permanents dans les effectifs inscrits est stable par rapport à 2010.

RÉPARTITION DES EFFECTIFS INSCRITS PAR TYPE DE CONTRAT

5 % 94 % 1 % CDI CDD Contrats en alternance

En France, la part des contrats permanents dans les effectifs inscrits s’élève à 94,7 %. Ce taux est stable par rapport à 2010. Au 31 décembre 2011, le Groupe compte 1 255 intérimaires et assimilés, soit 6,6 % des effectifs totaux. ■

Par âge Pour ces indicateurs, le périmètre d’information retenu représente 99,9 % des effectifs permanents au 31.12.2011. À périmètre comparable, le nombre des salariés de plus de 55 ans est en augmentation. RÉPARTITION DES EFFECTIFS PERMANENTS PAR SEXE ET PAR ÂGE 11,5 % 12,8 %

* 55 ans Les effectifs globaux équivalents temps plein (y compris intérimaires) atteignent 18 551 collaborateurs en 2011 (17 343 en 2010). Les effectifs permanents (CDI) et non permanents (CDD et contrats en alternance) inscrits au 31 décembre 2011 s’élèvent à 17 794* contre 16 471 à fin 2010. Cette évolution s’explique notamment par l’intégration de Milkaut en Argentine le 1er février 2011. La société Sinodis, entrée dans le périmètre le 1er novembre 2011, n’est pas incluse en raison des délais de mise en place du système de reporting du Groupe.

45-54 ans

30,1 % 29,4 %

35-44 ans

29,2 % 28,8 % 25,2 % 24,3 %

25-34 ans ) 24 ans

4,0 % 4,7 % Hommes

Femmes

* Chiffre 2011 ayant fait l’objet d’une vérification par les commissaires aux comptes KPMG Audit et PricewaterhouseCoopers Audit en assurance modérée.

Rapport d’activité 2011

55


RÉPARTITION DES EFFECTIFS PERMANENT PAR STATUT ET PAR ÂGE 12,0 % 14,1 %

* 55 ans 45-54 ans

29,5 % 30,8 %

35-44 ans

28,7 % 30,4 % 24,7 % 24,2 %

25-34 ans ) 24 ans

5,1 % 0,5 % Manager

Non manager

Par ancienneté : Pour ces indicateurs, le périmètre d’information retenu représente 99,9 % des effectifs permanents au 31.12.2011. RÉPARTITION DES EFFECTIFS PERMANENTS PAR TRANCHE D’ANCIENNETÉ ET PAR SEXE 25,6 % 27,9 %

* à 21 ans

21,1 % 24,9 %

Entre 11 et 20 ans

31,6 % 28,3 %

Entre 4 et 10 ans

21,7 % 18,9 %

) à 3 ans Hommes

* à 21 ans

24,4 % 25,0 %

Entre 11 et 20 ans

22,0 % 25,0 % 30,3 % 25,0 % 23,3 % 25,0 %

) à 3 ans Manager

Les heures travaillées Pour ces indicateurs, le périmètre d’information retenu représente 99,9 % des effectifs inscrits au 31.12.2011. Chaque salarié du Groupe a travaillé en moyenne 1 669 heures en 2011. À périmètre comparable, le nombre total d’heures travaillées du Groupe est en augmentation de 1,2 % par rapport à 2010.

Rapport d’activité 2011

Travail à temps partiel Pour ces indicateurs, le périmètre d’information retenu représente 99,9 % des effectifs permanents au 31.12.2011. Le temps partiel concerne 5,3 % des effectifs permanents du Groupe. Cette pratique est plus répandue en France et en Europe de l’Ouest que dans le reste du monde. RÉPARTITION DU TEMPS PARTIEL PAR ZONE GÉOGRAPHIQUE ET PAR SEXE 1,7 % 15,1 %

France

7,4 %

Europe de l’Ouest

25,4 %

Europe Centrale et Orientale

0,5 % 1,9 %

Autres régions

2,2 % 8,0 %

Ensemble

2,3 % 10,2 % Hommes

Femmes

Les femmes ont davantage recours au temps partiel que les hommes : respectivement 10,2 % contre 2,3 % des effectifs permanents. Le Groupe porte une attention particulière aux conditions de travail de ses collaborateurs : le temps partiel est majoritairement choisi par des salariés qui recherchent un équilibre entre vie professionnelle et vie privée.

Non manager

ORGANISATION DU TEMPS DE TRAVAIL

56

En France, le nombre moyen d’heures supplémentaires par salarié s’élève en 2011 à 17 heures. 38,5 % des salariés ont réalisé des heures supplémentaires en 2011. Chaque salarié en France a travaillé en moyenne 1 472 heures.

Femmes

RÉPARTITION DES EFFECTIFS PERMANENTS PAR ANCIENNETÉ ET PAR STATUT

Entre 4 et 10 ans

Les heures supplémentaires en France Pour ces indicateurs, le périmètre d’information retenu représente 99,9 % des effectifs inscrits au 31.12.2011.

Travail en équipes et travail de nuit en France Pour ces indicateurs, le périmètre d’information retenu représente 99,9 % des effectifs inscrits en France au 31.12.2011. En France, 43,7 % des effectifs inscrits travaillent en équipes successives. Le travail de nuit concerne 20,3 % des salariés. Il est en recul de 10,8 % par rapport à 2010.


Les absences Pour ces indicateurs, le périmètre d’information retenu représente 99,9 % des effectifs inscrits au 31.12.2011. Le Groupe compte en moyenne 17 jours calendaires d’absence par salarié et par an. À périmètre comparable, le nombre de jours d’absence augmente de 4,0 % par rapport à 2010. Les maladies de courte et longue durée représentent environ trois quarts des jours d’arrêt. RÉPARTITION DES MOTIFS D’ABSENCE 28 %

4 % 3 % 3 % 4 %

40 %

18 %

Accidents du travail > 3 mois Accidents du travail < 3 mois Maladie > 3 mois Maladie < 3 mois Maternité/paternité Maladies professionnelles Autres motifs

EMPLOI ET DÉVELOPPEMENT PERSONNEL DES COLLABORATEURS Développement des collaborateurs : une priorité pour le Groupe Pour ces indicateurs, le périmètre d’information retenu représente 98,7 % des effectifs inscrits au 31.12.2011. Formation Les formations dont la durée est inférieure à une demi-journée sont comptabilisées à hauteur de 0,5 jour. En 2011, dans une volonté de continuité des actions précédemment menées, Bongrain SA a poursuivi sa démarche pour motiver et fidéliser les collaborateurs qui porteront les ambitions du Groupe, en poursuivant une politique de formation très active qui vise à promouvoir la mobilité fonctionnelle et géographique des équipes. Ces actions visent un développement personnel de qualité de chacun des acteurs qui travaillent dans et pour le Groupe. En identifiant les compétences clés par filière professionnelle et par métier et en mettant en place des programmes de formation ciblés, le Groupe permet aux collaborateurs de renforcer leur niveau de compétences technique et de développer leurs compétences managériales et relationnelles. Entre 2010 et 2011, le nombre d’actions de formation et de jours de formation ont fortement augmenté.

2011

2010

Variation 2011/2010

3 296

2 925

12,7 %

*29 980

26 041

15,1 %

1,7

1,6

6,3 %

Pourcentage de salariés formés

*61 %

57 %

7,0 %

Pourcentage de salariés masculins formés

65 %

59 %

10,2 %

Pourcentage de salariés féminins formés

55 %

55 %

Nombre d’actions de formation Nombre de jours de formation Nombre moyen de jours de formation par collaborateur

En France, un important programme de certificat de qualification professionnelle (CQP) favorise la montée en compétences des opérateurs de production. Ces formations qualifiantes reconnaissent, par un diplôme ou une certification, les compétences acquises par la formation ou l’expérience professionnelle ce qui améliore l’employabilité des collaborateurs. Le Groupe s’appuie sur des compétences internes et externes pour la formation interne pour renforcer les compétences de ses collaborateurs en matière de production, de qualité et de recherche et développement dans son cœur de métier : le fromage et les produits laitiers. Stages et alternances Les filiales accueillent des étudiants à tous les niveaux d’études. Les stagiaires bénéficient d’une formation au sein des équipes de terrain. Celle-ci leur permet de prendre des responsabilités encadrées avec comme objectif de déboucher sur une embauche. À périmètre comparable en France, le nombre de contrats en alternance est en hausse de 5,8 % alors que le nombre de stagiaires est en retrait de 1,4 %. Le Groupe considère l’alternance, qui fait le lien entre les études et la formation professionnelle, comme un moyen efficace d’intégrer de futurs collaborateurs. Mobilité interne La mobilité des collaborateurs au sein des filiales et entre filiales est fortement encouragée et favorisée par la diversité des implantations, des métiers et des marques en France et à l’international. Elle est systématiquement préférée au recrutement externe et ce, quel que soit le niveau de responsabilité du poste à pourvoir dans l’organisation. Chaque collaborateur peut ainsi construire, avec l’appui du Groupe, un parcours de carrière pour promouvoir ses talents et répondre à ses aspirations personnelles au service des organisations du Groupe. En 2011, la part des postes d’encadrement pourvus par mobilité interne a été de l’ordre de 50 %.

* Chiffre 2011 ayant fait l’objet d’une vérification par les commissaires aux comptes KPMG Audit et PricewaterhouseCoopers Audit en assurance modérée.

Rapport d’activité 2011

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Recrutement et mouvements du personnel Pour ces indicateurs, le périmètre d’information retenu représente 99,7 % des effectifs permanents au 31.12.2011. Le taux d’embauche des effectifs en contrat permanent s’élève à 10,9 %* et le taux de départ à 9, 1 %* sur l’effectif au 31.12 et en tenant compte des mutations intra-groupe À périmètre comparable, le taux d’embauche a augmenté de 2,5 points et le taux de départ a diminué d’un point. En 2011, le Groupe a poursuivi une politique active auprès des écoles. Elle s’appuie sur l’établissement de relations durables avec les équipes pédagogiques des établissements et sur des actions de proximité auprès des étudiants. Les partenariats avec des écoles liées aux cœurs de métiers du lait et du marketing sont privilégiés, notamment pour la formation en alternance. Recrutement et contexte Dans un environnement économique incertain, le Groupe a maintenu sa politique de recrutement tout en continuant à rencontrer des difficultés à pouvoir certains postes de production, notamment en Europe centrale et orientale.

SANTÉ ET SÉCURITÉ AU TRAVAIL Pour ces indicateurs, le périmètre d’information retenu représente 99,9 % des effectifs inscrits au 31.12.2011. L’important programme de management de la sécurité déployé en 2010 dans l’ensemble des filiales est resté une priorité en 2011. L’engagement de la direction et du management en faveur du programme « La Sécurité, c’est mon affaire » mobilise toutes les unités. Avec les visites de sécurité comportementales, chaque situation à risque est étudiée et tous les acteurs sont sensibilisés : management opérationnel, coordinateurs sécurité, médecins et infirmières du travail, membres de CHS-CT, collaborateurs. Le pilotage, l’organisation et l’animation de la sécurité au plus près du terrain sont contrôlés par des évaluations de l’application du référentiel. Les réunions de comités de direction commencent systématiquement par un point sur la sécurité. L’affichage dans les ateliers, l’organisation de séances de questions/réponses sur l’accidentologie, la réalisation de films sur les comportements à risques, la communication des résultats de sécurité dans les journaux internes contribuent à sensibiliser largement tous les collaborateurs. Au niveau du Groupe, le taux de fréquence s’établit à 18,30* et le taux de gravité à 0,76*.

Taux de fréquence Taux de gravité

(1)

2011

2010

*18,30

17,65

*0,76

0,80

(1) Les jours d’arrêt pour accident du travail sont comptabilisés en jours calendaires. * Chiffre 2011 ayant fait l’objet d’une vérification par les commissaires aux comptes KPMG Audit et PricewaterhouseCoopers Audit en assurance modérée.

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Rapport d’activité 2011

La hausse du taux de fréquence est liée à l’intégration de Milkaut en Argentine le 1er février 2011. À périmètre comparable, la fréquence des accidents est de 16,00 en baisse de 9,4 % par rapport à 2010.

DIVERSITÉ Les seniors Pour ces indicateurs, le périmètre d’information retenu représente 99,9 % des effectifs inscrits au 31.12.2011. 12,5 % des effectifs ont 55 ans ou plus, soit une hausse de la part des seniors de 10,5 % à périmètre comparable. Cette évolution traduit la volonté de maintenir les seniors dans l’emploi, notamment en France. Conformément au principe d’accompagnement de ses salariés et répondant aux exigences légales, un groupe de travail interne a été constitué sur la question de l’emploi des seniors, et notamment leur maintien dans l’emploi, la valorisation des compétences et le développement du tutorat. En France, les préconisations de ce groupe de travail ont été mises en œuvre par les filiales du Groupe sous forme de plans d’actions ou d’accords d’entreprise sur ce sujet. Les principaux axes retenus par les filiales sont le tutorat, la formation tout au long de la vie, l’amélioration des conditions de travail et la prévention des situations de pénibilité. La mise en place d’un entretien dit de « mi-carrière » répond aux attentes des salariés pour envisager leur parcours professionnel dans le Groupe avec plus de qualité et davantage de sérénité. Les femmes Pour ces indicateurs, le périmètre d’information retenu pour cet indicateur représente 99,9 % des effectifs inscrits au 31.12.2011. Représentativité des femmes À périmètre comparable, la part des femmes dans les effectifs inscrits s’élève à 40,7 % en 2011, stable par rapport à 2010. Elle atteint 48,4 % dans les sièges et sociétés de services, 54,9 % dans les filiales d’Europe centrale et orientale. Dans l’encadrement, la part des femmes dans le Groupe est de 37,5 %, en hausse de 3,0 % par rapport à 2010 et en hausse de 4,6 % à périmètre comparable. Égalité professionnelle hommes-femmes Le Groupe veille à la non-discrimination en matière d’embauche, de qualification, de formation, de rémunération et d’évolution de carrières. Un groupe de travail a été réuni en 2011 afin de recenser les bonnes pratiques en faveur de l’égalité professionnelle. Le Groupe souhaite dépasser les obligations légales et faire de l’égalité entre les hommes et les femmes un vrai projet de développement social.


Outre les aménagements d’horaires et de postes, citons parmi les actions réalisées : ■ la promotion du thème « égalité hommes/ femmes » lors des réunions Ressources Humaines et des réunions de Direction Générale des filiales ; ■ la création d’un kit de communication sur les bonnes pratiques managériales à destination des filiales ; ■ la réalisation d’un film montrant des exemples de réussite de femmes au sein des différentes filiales ; ■ la mise au point et le déploiement d’une formation sur la diversité auprès des managers. Une mobilisation en faveur de l’emploi des personnes en situation de handicap Pour ces indicateurs, le périmètre d’information retenu représente 99,9 % des effectifs inscrits au 31.12.2011. Fidèle à ses valeurs humanistes, le Groupe s’engage durablement dans la prise en considération du handicap et s’attache à donner sa chance à tous les talents. De nombreuses actions sont conduites pour favoriser l’accès à l’emploi des personnes en situation de handicap : ■ collaboration avec des établissements et services d’aide par le travail (Esat) ; ■ processus de recrutement adapté ; ■ aménagement des lieux, des postes et du temps de travail ; ■ accueil et intégration individualisés ; ■ accompagnement et formation ; ■ maintien dans l’emploi. Pour mener à bien ces actions, les filiales travaillent en étroite collaboration avec des associations d’insertion par le travail pour les personnes en situation de handicap. En 2011, la part des salariés déclarés en situation de handicap est de 2,7 %*. Les efforts se concrétisent par une augmentation, à périmètre comparable, de 6 % de la part des travailleurs en situation de handicap. En France, la part des travailleurs déclarés en situation de handicap est de 4,5 %. À périmètre comparable, on constate une hausse de 3,2 % de la part des salariés en situation de handicap.

RESPONSABILITÉ SOCIALE ET SOCIÉTALE Gestion responsable des restructurations et des évolutions d’organisation Le Groupe accorde une grande importance à l’adaptation et au développement des compétences de ses collaborateurs pour leur permettre de s’adapter à l’évolution des organisations et des métiers et assurer leur développement professionnel. En collaboration avec les partenaires sociaux, la gestion prévisionnelle des emplois et des compétences est fondée sur une politique active de formation. Un dispositif de mobilité et de suivi des collaborateurs est toujours mis en place pour accompagner les évolutions d’organisation. La mobilité interne est privilégiée. Lorsqu’elle n’est

pas possible, le Groupe s’attache à ne laisser aucun collaborateur seul face à un problème d’emploi et met en œuvre un ensemble de mesures d’accompagnement au changement : bilan de compétences, formation d’adaptation ou de reconversion, antenne emploi, aide à la création d’entreprise, engagement de revitalisation des sites… Respect des conventions de l’Organisation internationale du travail et leur promotion auprès des sous-traitants Engagement du Groupe Le Groupe adhère depuis 2003 au Pacte Mondial de l’ONU. Il s’engage ainsi à respecter dix principes relatifs aux droits de l’homme, aux normes du travail, à l’environnement et à la lutte contre la corruption. Il s’attache à garantir au quotidien l’égalité des chances et la non discrimination. Promotion auprès des sous-traitants De par la nature de son métier, le Groupe ne soustraite pas de manière significative sa production. Les activités sous-traitées concernent essentiellement le nettoyage et la maintenance. Le Groupe veille à ce que les filiales accueillent les sous-traitants dans des conditions qui favorisent leur intervention : présentation de la filiale et de ses activités et sensibilisation aux règles d’hygiène et de sécurité. Engagement local, sociétal ou environnemental « Participer au développement économique et social des pays qui accueillent le Groupe et servir le bien commun » est inscrit dans les finalités du Groupe depuis son origine. Ainsi, la plupart des filiales du Groupe sont implantées en milieu rural où elles jouent un rôle important en matière d’emploi et de développement économique et social des territoires. Le Groupe soutient activement l’économie locale de ses zones d’implantation. À ce titre, de nombreuses actions sont conduites en collaboration avec les instances locales et régionales et notamment dans les domaines de : ■ L’emploi : partenariat avec les agences nationales pour l’emploi, accueil de stagiaires et apprentis et diffusion des postes à pourvoir dans les écoles ; ■ La formation : coopération avec les écoles et universités, versement de la taxe professionnelle, parrainages, interventions d’enseignement dans le milieu scolaire ; ■ L’insertion des populations en difficulté : recours aux Esat et aux associations de travailleurs en situation de handicap. Les filiales soutiennent localement des associations culturelles ou humanitaires (Restos du Cœur, banques alimentaires, festivals, Téléthon, association contre la mucoviscidose…) et se mobilisent pour venir en aide aux victimes de * Chiffre 2011 ayant fait l’objet d’une vérification par les commissaires aux comptes KPMG Audit et PricewaterhouseCoopers Audit en assurance modérée.

Rapport d’activité 2011

59


catastrophes naturelles (comme lors du tsunami au Japon). Certaines filiales sont engagées avec une ONG pour participer à des programmes de développement rural.

Conformément au principe de subsidiarité, le Groupe place le dialogue social au plus près du terrain, pour mieux prendre en compte les spécificités de chacun de ses métiers et organisations.

Le Groupe propose depuis 2011 à ses salariés en France d’adhérer au programme de l’Arrondi solidaire. Les salariés volontaires font don des centimes de leur net à payer chaque mois. L’entreprise s’engage à abonder ces centimes à destination d’associations de développement du micro-crédit auprès de personnes en difficulté.

En 2011, trois négociations portant sur des sujets de dimension transversale ont été portées par le Groupe et ont donné lieu à signature d’un accord à l’unanimité : ■ en France avec l’accord sur le régime de prévoyance Groupe ; ■ en France également sur la prime de partage des profits ; ■ au niveau européen avec un nouvel accord sur le Comité d’Entreprise Européen.

RÉMUNÉRATIONS À travers sa politique de rémunération, le Groupe cherche à garantir l’équité interne, développer la motivation et récompenser la performance. En complément du salaire fixe, la rétribution comprend pour certaines populations une part variable individuelle en fonction de l’atteinte d’objectifs, à laquelle s’ajoutent le cas échéant participation et intéressement, complétée par une protection sociale (prévoyance et complémentaire maladie). En France, le Groupe a signé en 2011 un accord permettant l’harmonisation de l’ensemble des régimes de prévoyance (incapacité, invalidité, décès). La construction d’un régime uniformisé améliore l’équité sociale entre les filiales et permet de piloter efficacement la prévoyance au sein du Groupe. En France également, le Groupe a profité de la contrainte réglementaire de versement d’une prime de partage des profits pour distribuer de manière équitable une prime significative à l’ensemble des salariés en France.

ÉPARGNE SALARIALE EN FRANCE En France, la réserve spéciale de participation concernant l’année 2011 s’élève à 4 213 169 €. Depuis le 1 er janvier 2008, le Groupe a mis en place un plan d’épargne groupe permettant d’étendre l’accès au plan à l’ensemble des salariés du périmètre France via différents fonds communs de placement (FCP) dont le FCPE Bongrain SA, fond d’actionnariat salarié. Afin de soutenir et valoriser l’effort d’épargne de ceux qui misent sur le développement du Groupe et de valoriser l’actionnariat salarié, le Groupe complète le FCPE Bongrain SA par un abondement favorisant les petits versements.

QUALITÉ DES RELATIONS SOCIALES Relations sociales Le Groupe dispose d’instances représentatives du personnel à tous les niveaux de son organisation : établissements avec les CE et CCE, France avec le Comité de Groupe, Europe avec le Comité d’Entreprise Européen. Il s’attache à instaurer des relations sociales de qualité entre partenaires sociaux. Des règles et procédures de consultation, d’information et de négociation sont en place pour favoriser le dialogue social.

60

Rapport d’activité 2011

Œuvres sociales en France En France, le budget des œuvres sociales est principalement géré par le comité d’entreprise de chaque filiale. La majorité des entreprises prend en charge, partiellement ou totalement, l’assurance complémentaire maladie, les frais de transport, les tickets restaurant ou les chèques vacances. L’assurance complémentaire maladie est la prise en charge la plus répandue. Communication interne Le réseau de communication et les dispositifs internes correspondants couvrent la totalité des filiales du Groupe. L’ensemble du dispositif s’articule autour d’outils généralisés, accessibles et partagés : journaux internes par filiale, bases intranet généralistes ou par métier, réseaux de correspondants, journal Groupe pour l’ensemble des collaborateurs, dossiers thématiques, affichage, expositions itinérantes, etc. L’organisation décentralisée de Bongrain SA favorise l’ensemble de ces dispositifs, dynamise les échanges et contribue à la valorisation des collaborateurs au sein de leur propre entreprise et à l’intérieur du Groupe. À l’écoute des collaborateurs Le Groupe réalise régulièrement des enquêtes d’opinion des collaborateurs. Ce dispositif permet à chacun de s’exprimer de façon anonyme, sur la base d’un questionnaire portant sur des thèmes en rapport avec la culture du Groupe : crédibilité, respect, équité, fierté, convivialité. Cet outil de mesure du climat social permet d’identifier les progrès réalisés et les axes d’amélioration. Le dispositif « Great Place To Work », continue à être déployé dans les filiales et invite chaque société à réaliser un auto-audit de ses pratiques managériales et en matière de ressources humaines. En s’appuyant sur cet outil, les filiales s’attachent à faire vivre une démarche d’amélioration continue impliquant le management et l’ensemble des collaborateurs. De nombreuses filiales françaises ont réalisé cette enquête depuis son lancement dans le Groupe. Son déploiement se poursuit maintenant dans l’ensemble des filiales à l’international.


CONTRÔLE INTERNE ET GESTION DES RISQUES

GÉNÉRALITÉS Les procédures de contrôle interne en vigueur chez Bongrain SA ont notamment pour objet majeur de vérifier que les informations comptables et financières communiquées aux organes sociaux du Groupe reflètent sincèrement l’activité et la situation des sociétés qui le composent. Elles ont également pour objet d’apporter l’assurance que les risques liés aux différents processus opérationnels mis en œuvre dans les différentes entités du Groupe sont connus et maîtrisés. Le contrôle interne est mis en œuvre par chaque entité sous l’impulsion de la Direction générale du Groupe et avec l’appui du Conseil d’Administration et de son Comité d’audit et des risques dans le cadre de leurs missions. S’appuyant sur la cartographie des risques du Groupe, elles ont pour objet de vérifier que : ■ les lois et règlements en vigueur dans chacun des pays où le Groupe opère, ainsi que les politiques qui encadrent la gestion des exploitations sont respectés ; ■ les actifs sont sauvegardés ; ■ les informations comptables et financières communiquées aux organes sociaux du Groupe reflètent sincèrement l’activité et la situation des sociétés qui le composent dans le respect des lois et règlements en vigueur. Elles contribuent également à prévenir et à détecter les erreurs et fraudes. Comme tout système, ces procédures de contrôle interne ne peuvent fournir une garantie absolue de l’exhaustivité de la connaissance et de la maîtrise des risques.

La gestion des risques à tous les niveaux du Groupe, s’appuyant sur la cartographie des risques, vise à une stratégie de maîtrise des risques (opérationnels, financiers, stratégiques…) en optimisant : ■ les moyens de prévention ; ■ les moyens de réduction ou de couverture (par exemple par des contrats d’assurance) ; ■ l’acceptation de la prise de certains risques.

CARTOGRAPHIE DES RISQUES Le Groupe dispose d’une cartographie des risques élaborée par la Direction des Risques, en coordination avec le management. Cette cartographie a pour objectif d’identifier les principaux risques ainsi que leur évaluation en termes d’impact possible sur la situation financière ou l’image du Groupe. Le déploiement d’un outil de cartographie dans les principales entités opérationnelles est en cours, leur permettant d’affiner la connaissance de leurs risques et de mieux les maîtriser et les gérer.

MODALITÉS DU CONTRÔLE Les procédures de contrôle interne et de gestion des risques sont mises en place en tenant compte des valeurs du Groupe qui mettent en avant la subsidiarité et l’autonomie de ses unités, ainsi que de la cartographie des risques. La société-mère contrôle l’activité de ses filiales au travers : ■ des directions d’activité chargées de les animer et de les superviser ; ■ de la Direction financière chargée d’apprécier la pertinence des résultats et l’équilibre financier du Groupe. Le Comité d’audit et des risques du Conseil d’Administration assure le suivi de l’efficacité de ces contrôles, en s’appuyant sur les travaux de l’audit interne et des commissaires aux comptes.

Rapport d’activité 2011

61


Dans le cadre d’un plan pluriannuel, le Département d’Audit interne, rattaché à la Direction Générale du Groupe, porte une appréciation sur la maîtrise du contrôle interne de chacune des entités. Les missions contribuent à apprécier les risques majeurs spécifiques à l’activité de chaque entité, en s’appuyant sur la cartographie des risques en cours de déploiement dans le Groupe. Le rapport établi à l’issue de la mission fait ressortir les points d’amélioration du contrôle interne. Les entités sont ensuite tenues d’établir et de déployer des plans d’actions visant à mettre en place les améliorations ainsi recommandées, et de rendre compte périodiquement de leur état d’avancement. L’avancement de ces plans d’actions est supervisé par les directeurs d’activité, et fait l’objet d’un suivi régulier par le Département d’Audit interne. Par ailleurs, toujours dans le cadre de son plan pluriannuel, le Département d’audit interne vérifie la qualité et la fiabilité des processus d’élaboration de l’information financière. Il s’assure également du respect des règles comptables et de gestion. Concernant l’information financière, le processus d’élaboration des comptes de chaque filiale repose sur : ■ un plan de comptes unique qui s’impose à toutes les filiales ; ■ un manuel de procédures comptables visant à harmoniser les politiques mises en œuvre dans ce domaine. Sur ces bases, les filiales établissent des situations mensuelles qui se comparent à la même période de l’exercice précédent. Elles établissent également une prévision annuelle de résultats. La Direction financière du Groupe assure un suivi de l’activité et de ses résultats avec une présence active et un contrôle des informations reçues par les directeurs financiers de chaque activité. Les comptes sociaux de chaque filiale et les informations supplémentaires nécessaires aux retraitements des consolidations semestrielles et annuelles sont par ailleurs certifiés par les auditeurs externes de chaque filiale. La nomination de ces auditeurs est inscrite dans une politique d’harmonisation établie en liaison avec les commissaires aux comptes. De plus les dirigeants de chaque filiale signent une lettre d’affirmation, à l’attention du Conseil d’Administration, sur la qualité et le contenu de leurs comptes.

62

Rapport d’activité 2011

Le processus d’élaboration des comptes consolidés repose sur un système informatisé permettant de centraliser les comptes sociaux ainsi harmonisés de même que les informations supplémentaires nécessaires à l’élaboration de la consolidation. Pour que ces opérations de consolidation soient assurées dans de bonnes conditions de contrôle interne, des procédures ont été établies et visent à garantir l’intégrité des données collectées au moyen d’un outil unique dont les accès sont strictement contrôlés. La fiabilité des traitements de consolidation et l’image fidèle des restitutions consolidées sont garanties par des procédures visant à séparer les tâches et à assurer la supervision des opérations. Les commissaires aux comptes, dans le cadre de leurs diligences relatives à la vérification des comptes consolidés, procèdent chaque année à un examen des procédures mises en place pour l’établissement de ceux-ci et formulent les recommandations qu’ils estiment nécessaires. Ces remarques sont prises en compte pour améliorer régulièrement nos procédures existantes.


COMPTE DE RÉSULTAT CONSOLIDÉ

En milliers d’euros

CHIFFRE D’AFFAIRES Consommations externes

31/12/2011

31/12/2010

3 981 110

3 570 026

– 2 609 990

– 2 269 749

Frais de personnel

– 726 125

– 671 384

Dotations aux amortissements et provisions

– 110 560

– 102 338

– 403 766

– 385 465

RÉSULTAT OPÉRATIONNEL COURANT

130 669

141 090

Autres charges opérationnelles

– 32 302

– 29 559

9 550

17 123

RÉSULTAT OPÉRATIONNEL

107 917

128 654

Charges financières

– 47 120

– 32 459

15 849

14 656

7 833

5 086

84 479

115 937

– 34 293

– 24 506

50 186

91 431

10

– 79

RÉSULTAT DE L’EXERCICE

50 196

91 352

Part revenant aux actionnaires de la société-mère

43 613

81 395

6 583

9 957

đƫ !ƫ /!

3,07

5,68

đƫ %(1h

2,99

5,55

đƫ !ƫ /!

3,07

5,68

đƫ %(1h

2,99

5,55

31/12/2011

31/12/2010

50 196

91 352

– 2 316

24 594

– 440

577

– 1 632

– 1 684

Autres éléments du résultat global nets d’impôts

– 4 388

23 487

TOTAL DU RÉSULTAT GLOBAL NET D’IMPÔTS

45 808

114 839

Part du Groupe

38 436

104 462

7 372

10 377

Autres charges d’exploitation

Autres produits opérationnels

Produits financiers Quote-part de résultat des entreprises associées RÉSULTAT AVANT IMPÔTS Impôts sur les résultats Résultat net des activités poursuivies Résultat net des activités abandonnées ou en cours de cession

Participations ne donnant pas le contrôle RÉSULTAT PAR ACTION (en euros) part du Groupe :

des activités poursuivies :

État résumé du résultat global En milliers d’euros

RÉSULTAT DE L’EXERCICE Autres éléments du résultat global : Écart de conversion Variation de juste valeur des actifs financiers disponibles à la vente Variation de juste valeur des couvertures de flux de trésorerie

(1)

Autres mouvements

Participations ne donnant pas le contrôle (1) Concerne pour l’essentiel les couvertures de taux d’intérêts et de matières premières.

Rapport d’activité 2011

63


BILAN CONSOLIDÉ

ACTIF 31/12/2011

31/12/2010

Immobilisations incorporelles

417 986

387 281

Immobilisations corporelles

744 552

709 902

43 981

54 585

136 287

131 619

En milliers d’euros

Autres actifs financiers Participations dans les entreprises associées Instruments financiers dérivés non courants

7 403

6 063

77 750

78 594

1 427 959

1 368 044

Stocks et en-cours

357 939

314 849

Clients et autres créances

733 085

676 339

15 792

15 265

5 125

4 987

Actifs d’impôts différés TOTAL ACTIFS NON COURANTS

Créances d’impôts Instruments financiers dérivés Autres actifs financiers courants

51 626

149 882

Trésorerie et équivalents trésorerie

448 345

370 246

TOTAL ACTIFS COURANTS

1 611 912

1 531 568

1 744

2 244

3 041 615

2 901 856

31/12/2011

31/12/2010

Capital apporté

38 953

47 019

Autres réserves

10 617

15 794

Résultats non distribués

1 066 817

1 045 563

CAPITAUX PROPRES PART DU GROUPE

1 116 387

1 108 376

Actifs des activités abandonnées ou en cours de cession ACTIFS

PASSIF ET CAPITAUX PROPRES En milliers d’euros

Participations ne donnant pas le contrôle CAPITAUX PROPRES DE L’ENSEMBLE Provisions Emprunts et dettes financières non courants Autres passifs non courants

54 238 1 162 614

51 660

51 570

558 427

458 698

26

45

1 144

2 646

110 436

107 633

TOTAL PASSIFS NON COURANTS

721 693

620 592

Fournisseurs et autres créditeurs

805 759

722 449

Impôts sur les résultats à payer

9 900

5 357

Instruments financiers dérivés

8 076

9 413

Instruments financiers dérivés non courants Passifs d’impôts différés

Emprunts et concours bancaires TOTAL PASSIFS COURANTS Passifs des activités abandonnées ou en cours de cession PASSIFS PASSIFS ET CAPITAUX PROPRES

64

64 722 1 181 109

Rapport d’activité 2011

314 762

380 773

1 138 497

1 117 992

316

658

1 860 506

1 739 242

3 041 615

2 901 856


TABLEAU DES FLUX DE TRÉSORERIE CONSOLIDÉS

En milliers d’euros

Résultat net des activités abandonnées ou en cours de cession

31/12/2011

31/12/2010

10

– 79

Résultat net des activités poursuivies

50 186

91 431

Impôts sur les bénéfices

34 293

24 506

Amortissements et provisions

110 560

102 338

1 765

– 206

Quote-part dans le résultat des entreprises associées

– 7 833

– 5 086

Charges financières nettes

21 708

15 516

27 911

– 11 187

238 590

217 312

Intérêts financiers payés

– 31 712

– 25 120

Intérêts financiers reçus

9 984

9 719

Impôts sur les résultats payés

– 22 236

– 24 272

Variation du BFR

– 22 724

– 4 978

Flux de trésorerie liés aux opérations d’exploitation des activités poursuivies

171 902

172 661

– 627

– 133

171 275

172 528

Acquisitions de filiales, d’unités opérationnelles et de participations ne donnant pas le contrôle

– 35 294

– 80 937

Acquisitions d’immobilisations corporelles et incorporelles

– 141 705

– 101 479

1 551

3 488

86 277

– 118 374

0

15

3 957

3 936

0

753

– 85 214

– 292 598

– 8 769

– 2 128

Plus ou moins-values de cession

Autres charges et produits sans incidence sur la trésorerie Marge brute opérationnelle

Flux nets de trésorerie liés aux opérations d’exploitation des activités abandonnées ou en cours de cession FLUX NETS DE TRÉSORERIE GÉNÉRÉS PAR L’EXPLOITATION

Produits résultant de cessions Acquisition /cession d’actifs financiers et variations des autres actifs financiers courants Variation des incidences des apports fusion Dividendes reçus des sociétés mises en équivalence Flux nets provenant des investissements des activités poursuivies Flux nets provenant des investissements des activités abandonnées ou en cours de cession FLUX NETS DE TRÉSORERIE UTILISÉS POUR LES INVESTISSEMENTS Flux de trésorerie provenant des activités de financement Levée d’options d’achat Rachat d’actions propres Augmentation de capital reçue de détenteurs de participations ne donnant pas le contrôle Émission d’emprunts

3 357 123 116

155 022

Remboursement d’emprunts

– 151 307

– 84 844

Dividendes versés

– 25 735

– 20 512

Flux nets provenant du financement des activités poursuivies

– 59 338

47 538

– 59 338

47 538

1 118

7 236

27 841

– 65 296

Trésorerie à l’ouverture

331 438

396 734

TRÉSORERIE À LA CLÔTURE

359 279

331 438

Flux nets provenant du financement des activités abandonnées ou en cours de cession FLUX NETS DE TRÉSORERIE GÉNÉRÉS DANS LES ACTIVITÉS DE FINANCEMENT Incidences des variations de change Augmentation/diminution de la trésorerie Reclassement de trésorerie des activités abandonnées ou en cours de cession

Rapport d’activité 2011

65


ORGANIGRAMME JURIDIQUE CONSOLIDÉ

Alliance Laitière Européenne 100 %

Bongrain Europe 100 %

Bongrain International 100 %

France

États-Unis

Fromages

Beurres techniques

Europe de l’ouest

Amérique du Sud

Crèmes, beurres, desserts

Protéines ingrédients

Europe centrale et orientale

Méditerranée

Produits pour la restauration

Alimentation animale

Asie-Pacifique

Produits Fromagers

66

Rapport d’activité 2011

Autres Produits Laitiers

Compagnie Laitière Européenne 88,9 %


TABLE DE CORRESPONDANCE GRI

La Global Reporting Initiative (GRI), mise en place par la coalition pour les économies environnementales responsables (CERES) en association avec le programme d’environnement des Nations Unies (PNUE), met à disposition des entreprises des lignes directrices leur permettant de rendre compte de leurs performances environnementales et sociales. Le tableau de correspondance ci-dessous croise les indicateurs NRE et les indicateurs GRI correspondants. Il permet de se reporter aux pages de ce rapport d’activité. NRE

Rapport d’activité

INDICATEURS DE PERFORMANCE SOCIALE NRS 1a

p. 1-55

Effectif total

p. 58

Embauches CDD et CDI

p. 58

Difficultés de recrutement

p. 58

Licenciements et motifs

p. 59

Heures supplémentaires

p. 56

Main-d’œuvre extérieure à la société

NRS 1b

Plans de réduction des effectifs et de sauvegarde des emplois, efforts de reclassement, réembauches et mesures d’accompagnement

p. 59

NRS 2

Durée du travail

p. 56

Absentéisme et motifs

p. 57

NRS 3

Rémunération, charges sociales, intéressement et participation

p. 60

Égalité hommes-femmes

pp. 58-59

NRS 4

Relations professionnelles/bilan des accords collectifs

NRS 5

Conditions d’hygiène et de sécurité

pp. 34, 58

p. 60

NRS 6

Formation

pp. 33, 57

NRS 7

Insertion des travailleurs handicapés

pp. 35, 59

NRS 8

Œuvres sociales

p. 60

NRS 9

Importance de la sous-traitance, relations avec les fournisseurs

p. 59

NRS 10a

Manière dont l’entreprise fait la promotion des dispositions des conventions de l’OIT auprès des fournisseurs et s’assure de leur respect par ses filiales

p. 59

NRS 10b

Manière dont l’entreprise prend en compte l’impact de ses activités en matière d’emploi et de développement régional

p. 59

Relations de l’entreprise avec ses parties prenantes (associations d’insertion, établissements d’enseignement, associations de défense de l’environnement, consommateurs, populations riveraines)

p. 59

INDICATEURS DE PERFORMANCE ENVIRONNEMENTALE NRE 1

Consommation d’eau

p. 51

Consommation d’énergie

p. 52

Consommation de matières premières

p. 54

Mesures prises pour améliorer l’efficacité énergétique et le recours aux énergies renouvelables Mesures prises pour améliorer les conditions d’utilisation des sols Mesures prises pour diminuer les rejets dans l’air, dans l’eau, dans le sol

pp. 52-53 p. 54 pp. 53-54

Mesures prises pour diminuer les nuisances sonores et olfactives

p. 53

Mesures prises pour diminuer les déchets

p. 54

NRE 2

Limiter les atteintes à l’équilibre biologique, aux milieux naturels, aux espèces animales et végétales protégées

NRE 3

Démarche d’évaluation ou de certification entreprise en matière d’environnement

pp. 50-51

NRE 4

Assurer la conformité de l’activité de la société aux dispositions législatives réglementaires applicables en cette matière

pp. 50-51

NRE 5

Dépenses engagées pour prévenir les conséquences de l’activité de la société sur l’environnement

NRE 6

Existence de services internes de gestion de l’environnement au sein de la société

pp. 50-51

NA

Formation et information des salariés sur l’environnement

p. 50

Organisation en place pour faire face aux accidents de pollution ayant des conséquences au-delà des établissements de la société

p. 50

Moyens consacrés à la réduction des risques

p. 50

NRE 7

Montant des provisions et garanties pour risques en matière d’environnement

NA

NRE 8

Montant des indemnités versées au cours de l’exercice judiciaire en matière d’environnement et actions menées en réparation de dommages causés à celui-ci

NA

NRE 9

Objectifs que la société assigne à ses filiales à l’étranger

p. 50 Rapport d’activité 2011

67


INDEX THÉMATIQUE

Pages

Actionnariat

46

Bilan

64

Clients et consommateurs Compte de résultat

63

Conseil d’administration

43

Contrôle interne Démarche qualité Développement durable Direction générale Diversité Environnement États des flux de trésorerie Finalités et valeurs

61 11, 24 10-11 2 35 11, 30 à 39 65 8-9

Formation

11, 33

Fournisseurs

10, 31

Gestion ressources humaines

32 à 35

Gouvernement d’entreprise

43

Ingrédients

20

Internet et réseaux sociaux

25

Jeunes et emploi

33

Nutrition

10

Producteurs laitiers

10, 28 à 30

Rapports NRE

50 à 60

Société civile

11, 40-41

Sécurité alimentaire Sécurité au travail Traçabilité

68

11, 24 à 27

Rapport d’activité 2011

24 11, 34 24


Document conçu et réalisé par la Direction de la Communication Société Anonyme au capital de 15 432 216 € Édition : Crédit photos : Bongrain SA, Edelweiss, Agence Demery, César Pons Hevia, Michel Labelle, Bongrain Merchandising, MINEFI – P. Vedrune, W. Hendrick, Armor Protéines, Agence Air, Y. Bagros, Agence Fred & Farid, Le Fotographe, D. Roosen, Polynôme – illustration : Pascal Magnat, Hervé Plumet, Renato Amoroso, Milan Djakov, Bongrain Deutschland, Michel Blondeau, Wellcom/O. Hallberg, Stéphane Pizzolo, CLE PS (Lucie Lepleux, Pierre Corroyer, Catherine Brocas), Getty Images, Fotolia.


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