UE "Physiopathologie Clinique" : Articulation inflammatoire

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ARTICULATION INFLAMMATOIRE

29 mars 2011

Jérémie Sellam Service de Rhumatologi Faculté P&M Curie Paris V Hôpital Saint-Antoine, Pari


Qu’est-ce qu’une articulation ?


LES ARTICULATIONS


CELLULES PRESENTES AU SEIN D'UNE ARTICULATION TISSU SYNOVIAL - synoviocytes de type A (macrophage-like) - synoviocytes de type B (fibroblast-like) - cellules endothéliales - mastocytes CARTILAGE - chondrocyte OS SOUS-CHONDRAL - ostéoblastes - ostéoclastes - cellules hématopoiétiques - cellules endothéliales


Qu’est-ce qu’une inflammation ?


DEFINITION • La réaction inflammatoire (RI) est un processus non spécifique de défense de l'organisme contre une agression tissulaire • Finalité est de rétablir l’homéostasie et la réparation tissulaire.


L’inflammation est indispensable à la vie ! -Élimination des corps étrangers : germes +++ -Prévention de la dissémination des germes -Réparation des tissus altérés par le traumatisme ou la réaction de l’hôte Preuve : infections graves chez les patients génétiquement déficients en effecteurs proinflammatoires; méningites à méningocoques en cas de déficit en complément;


La réaction inflammatoire • L'agression peut être d'origine: – Exogène: infectieuse (bactéries, virus, parasites, champignons), chimique, physique (traumatique, thermique, microcristaux, radique) – Endogène: immunologique (autoantigène dans les maladies auto-immunes), hypersensibilité, tumorale, secondaire à une nécrose tissulaire (IDM), microcristaux


Réaction inflammatoire • Cellules : - Polynucléaires : phagocytose - Monocytes, cellules dendritiques: phagocytose, présentation Ag, cytokines - Lymphocytes T et B: amplification réponse immune, anticorps (LB), cytotoxicité (TCD8) - Cellules résidentes fibroblastiques: cytokines - Cellules endothéliales: afflux cellules inflammatoires

• Facteurs solubles: - Cytokines - Complément - Autres protéines de l’inflammation (CRP) - Anticorps


LES ETAPES CLASSIQUES DE L’INFLAMMATION Quatre séquences d'évènements complexes et intriqués composent la réaction inflammatoire: Phase d'initiation Phase d'amplification Phase de stabilisation Phase de résolution (pas toujours présente: inflammation chronique)


Quelles sont les pathologies que cela regroupe en rhumatologie?


GRANDES MALADIES ARTICULAIRES INFLAMMATOIR

Pathologies inflammatoires : -Maladies immuno-rhumatologiques -Polyarthrite rhumatoide, lupus, polymyosite, sclĂŠrodermie, vascularites) -Spondylarthropathies, Rhumatisme psoriasique -Maladie de Horton, Pseudopolyarthrite rhizomĂŠlique (PPR) - Arthropathies microcristallines (goutte, chondrocalcinose) Pathologies infectieuses (arthrites septiques)


Les signes cliniques cardinaux de l’inflammation


Arthrite • Clinique – Douleur inflammatoire • Horaire nocturne ou matinal • Réveils nocturnes • Raideur matinale > 30 minutes

– Gonflement articulaire (épanchement ou synovite) – Signes généraux: fièvre, tachycardie.

• Biologie – Élévation VS, CRP, fibrinogène etc.


Comment certifier le caractère inflammatoire d’un épanchement articulaire?


Arthrite • Liquide articulaire – Inflammatoire: + de 1500 GB/mm3 – Anatomopathologie • Cristaux d ’acide urique (goutte) • Cristaux de pyrophosphates de calcium (Chondrocalcinose)

– Bactériologie: direct et culture +++ – Biochimie : inutile


Orientation devant un épanchement articulaire • analyse du liquide articulaire

Inflammatoire - citrin - puriforme - purulent - abondant > 1500 éléments >50%-75% PNN

ARTHRITE Infectieuse

Hémorragique - piqure vasculaire - sang HEMARTHROSE

Rhumatisme inflammatoire microcristalline

Mécanique - jaune - peu abondant < 1500 éléments < 50%-75% PNN

MECANIQUE



Deux exemples d’inflammation articulaire • Agent physique : arthrite microcristalline • Arthrite auto-immune: la polyarthrite rhumatoïde


Rhumatisme microcristallin • Dépôt intra-articulaires ou péri-articulaires de microcristaux – Dépôts extra-articulaires possibles (souscutanés)

• 3 principaux rhumatismes microcristallins – Goutte : monourate de sodium (UMS) – Chondrocalcinose (CCA) : pyrophosphate de calcium (PPCD) – Rhumatisme à hydroxyapatite : hydroxyapatite (dépôts péri-articulaires)


LA GOUTTE


LA GOUTTE  Ensemble des manifestations cliniques consécutives à l’augmentation de la quantité d’acide urique dans l’organisme  affection

fréquente

 0.5 - 0.8 % de la population  prédominance masculine ++++ (95 % des cas)  début entre 30 et 60 ans ++ (75 % des cas)  trouble

du métabolisme des purines


Métabolisme de l’acide urique Synthèse de novo (métabolisme cellulaire)

Aliments Acides nucléiques

Phosphoribosyl pyrophosphate

Hypoxanthine-guaninephosphoribozyl transferase

Uricase (absent chez l’Homme) Allantoïne


Fonctions de l’acide urique

• Effet protecteur contre le stress oxydatif – Ex: protection contre l’hypoxie

• Activation du système rénine-angiotensine • Régulation de la réaction inflammatoire – Rôle d’adjuvant endogène – Maturation des cellules dendritiques, activation lymphocytaire T


L’hyperuricémie • Normales: – Hommes: 149-416 µmol/L – Femmes: 89-360 µmol/L

• Constitue un facteur de risque de goutte – Hyperuricémie = 5% pop générale – 10% des hyper-uricémies font une goutte

• Sa valeur plasmatique élevée augmente l’incidence de la goutte • N’est pas la cause en soi de l’apparition d’une crise de goutte – Nécessité d’un facteur déclenchant surajouté


Pathogénie des dépôts d’urate • À pH physiologique, acide urique présent sous ionisée mono-urate de sodium (MSU) dans les liquides biologiques • Cristallisation dans les tissus selon certaines conditions – Concentration d’acide urique élevée – Hydratation des tissus (survenue nocturne) – De la température + faible (membres inférieurs) – pH acide


Pathogénie de la goutte

Facteur déclenchant


CAUSES DES HYPERURICEMIES Idiopathiques • 95 % des goutteux • Sujets pléthoriques et suralimentés • Touche : • 10 % des hommes • rare chez les femmes

Secondaires

Anomalies enzymatiques • Déficit en HGPRT (LeschNyhan) • Hyperactivité de la PRPP synthétase

Iatrogènes

• Diurétiques, ciclosporine A • IRC • Hémopathies, chimiothérapie • anti-BK (pyrazinamide) • Salicylés à faibles doses •Psoriasis étendu


FORMES CLINIQUES  Deux formes cliniques  le

classique accès goutteux

 la

goutte chronique, associant

 une infiltration uratique intra articulaire (arthropathies goutteuses)  une infiltration uratique péri articulaire (tendinopathies et bursites)  une infiltration uratique cutanée (tophus)  une infiltration uratique rénale (lithiase, IRC)


L’ACCES AIGU DE GOUTTE (1)  Atteinte classique du GO : 60 % des cas  Spontanée ou facteurs déclenchants 

excès alimentaire ou alcoolique

traumatisme (marche prolongée, chaussures trop serrées)

infections

période post-opératoire

prise de médicaments hyperuricémiants


L’ACCES AIGU DE GOUTTE

 Monoarthrite aigue  Début nocturne, brutal et explosif  Epanchement articulaire  Tuméfaction et œdème

(dur et volumineux) débordant de l’articulation  Limitation fonctionnelle

 Signes C)

généraux : AEG, fièvre (38-38,5°



L’ACCES AIGU DE GOUTTE (5)  Biologie 

syndrome inflammatoire classique (VS, CRP) Hyperuricémie

> 420 µmol/l homme, > 360 µmol/l femme

 inconstante

+++ pendant la crise (20 - 30 %)

 Liquide synovial  

riche en PNN (plus de 2000 GB/mm3), aseptique cristaux +++, mais non systématique    

effilés, pointus intra et extra cellulaires biréfringents en lumière polarisée Dissout par uricase



symptomatique

Profil de l’inflammation microcristalline Rechutes Amplification

Infra-clinique

Auto-limitation Initiation Dégradation Inflammation inter-critique


L’ACCES AIGU DE GOUTTE (4)

 Durée : 4 à 10 jours  accès douloureux nocturnes puis résolution

 Restitution ad integrum  la

guérison de l’accès est la règle

 l’articulation

redevient normale

 Durée de la crise réduite sous colchicine (< 48 heures)


GOUTTE CHRONIQUE

 Forme clinique rare actuellement  existence  observée

de traitements efficaces

chez les patients non observants ou non diagnostiqués (patients non ou mal traités)


Goutte tophacĂŠe avec arthropathie destructrice


GOUTTE CHRONIQUE  Conséquence de dépôts tissulaires chroniques de cristaux d ’urate de sodium. 

Signes articulaires : arthropathies

Signes cutanés : tophi (Dépôts d’acide urique dans le tissu conjonctif sous cutané)

Signes uro-néphrologiques :  lithiases

(20%): colique néphrétique, pyélonéphrite

 Néphropathie

interstitielle chronique

Tableau de néphropathie interstitielle chronique  HTA,

protéinurie modérée inconstante, leucocyturie isolée aseptique

 Insuffisance

rénale chronique



TRAITEMENT

 Accès aigu goutteux : Tt de l’inflammation  repos

articulaire, glace  traitement anti-inflammatoire  colchicine +++ : efficacité brillante et rapide  AINS

 Goutte chronique (ou crises fréquentes): Tt de l’hyperuricémie

 traiter

les comorbidités (HTA, dyslipidémie)  régime alimentaire  traitement hypo-uricémiant  sous couvert de colchicine initialement  Inhibiteurs de la XO de synthèse ++ (Allopurinol, Zyloric®)


Régime alimentaire pauvre en purine • Eviction de l’alcool – bière, vin rouge, alcool fort

• • • • •

Autres boissons: thé café cacao Fruits de mer Abats Gibiers Petits pois lentilles épinards


TRAITEMENT DE L’HYPERURICEMIE Action sur la synthèse ou la dégradation de l'acide urique Aliments

Synthèse de novo Acides nucléiques

Allopurinol Febuxostat

Nucléotides Bases puriques

-

Xanthine

Xanthine oxydase Acide urique

Uricase Allantoin

Rasburicase PEG-uricase


TRAITEMENT DE L’HYPERURICEMIE Action sur l’élimination rénale de l'acide urique Probénécide BENEMIDE Benzbromarone DESURIC

En l’absence d’hyperuraturie !!!


Physiopathologie


Cellules et médiateurs Synoviocyte macrophagique

Synoviocyte fibroblastique Cellules endothéliales Mastocytes Monocytes

Polynucléaires neutrophiles Plaquettes Chondrocytes

Activation  IL­1b TNF­a,  NO  PGE­2, histamine, PAF  Complément  IL­8, GRO­a, MCP­1… Inhibition  TGF­b, PPARγ Dégradation  Métalloprotéases (MMP)


Crise de goutte

Initiation et amplification Complément

Cavité articulaire

PNN PNN

Enzymes lysosomiaux

Syn A B

chondrocytes Enzymes protéolytiques

Mas/Mo

Cytokines pro-inflammatoires IL1> TNFa, IL6

Altération os+cartilage = cytokines, Chemokines IL8 PNN

Vaisseau capillaire activé

monocytes


L’IL1: LA cytokine de la goutte Pyrogène endogène • Incubation de monocytes avec MSU: production d’IL1 •

Cellules mononuclées THP1 ou humaines incubées avec cristaux d’urate (MSU) ou de pyrophosphate (CPPD) Analyse de l’IL-1 en Western Blot sur les surnageants


L’IL1: LA cytokine de la goutte

• Modèle de péritonite goutteuse invalidé ou pas pour IL1R • Quantification des PNN dans le liquide péritonéal


Rôle d’ IL-1 dans l’inflammation synoviale IL-1

IL-1RI

IL-1RAcP

MyD88 IRAKs TRAF6 TAK1

MAPKKKs

IKK

MAPKKs IkB MAPKs ERK1/2,JNK,p38

ATF2/AP1/TCF

NFkB

Transcriptional and post-transcriptional regulation

PGE2 NO Cytokines MMPs ADAMTS

Articular inflammation and Cartilage breakdown


Comment les cristaux de MSU activent les monocytes? • 2 voies d’activation par les récepteurs de l’immunité innée – Par les TLR : fixation des MSU à la surface des cellules – Par l’inflammasome (NLR): après endocytose des MSU

CONTACT DIRECT

TLR ↑ Ca++intracellulaire

Chondrocytes PNN plaquettes

PHAGOCYTOSE ENDOCYTOSE

inflammasome

↑ Ca++intracellulaire

PNN, Monocytes Mastocytes Synoviocytes, chondrocytes endothélium

Activation cellulaire NFkB Cytokines IL1 Chimiokines MMPs PGE2 NO


symptomatique

Résolution de l’accès goutteux Rechutes Amplification

Infra-clinique

Auto-limitation Initiation Dégradation Inflammation inter-critique


Résolution de l’accès goutteux

• Injection de TGF dans le modèle de goutte de poche a air dorsale avec injection de MSU • Mesure du nombre de leucocytes dans l’exsudat Lioté AR1996


Résolution de l’accès goutteux

– « switch » monocyte-macrophage – Rôle du TGF-β – Rôle de l’apoptose des PNN


Goutte • Modèle d’inflammation aigue aseptique • Découverte physiopathologique (IL1) ⇒ nouvelles stratégies médicamenteuses (anti-IL1)


Articulation inflammatoire: l’exemple de la polyarthrite rhumatoïde (PR)


Prévalence de la polyarthrite rhumatoide •En France 300 000 PR •50% des patients arrêtent leur activité professionnelle moins de 5 ans après le début de la maladie. •Touche 4 fois plus souvent la femme •Moyenne d’âge : 50 ans •Morbidité importante

Grassi W, et al. Eur J Radiol. 1998;27(suppl):518-54; Schuna AA. J AmPharmAssoc. 1998;38:728-737; WolfeF, Sharp JT. Arthritis Rheum. 1998;41:1571-1582.


Polyarthrite rhumato誰de


Pathogénie de la Polyarthrite Rhumatoïde Agent extérieur Bactérie ? Virus ?

Tabac

Terrain favorisant Sexe féminin Hormones Facteurs génétiques (HLA DR4 et DR1)

Cellules mononucléées

Réponse auto-immune Contre antigènes articulaires Anormaux (citrullinés)

Réaction inflammatoire chronique Production de facteurs inflammatoires Destruction os et cartilage

à destination articulaire

Synoviocytes fibroblastiques


La PR: une polysynovite NORMAL

PR

Membrane synoviale

Membrane synoviale inflamée

Cartilage

Infiltrat: • lymphocytes T • macrophages Autres: • fibroblastes • Plasmocytes • Cel. Endothéliales • Cel. Dendritiques

Pannus

Capsule

Amincissement du cartilage Adapted from Feldmann M, et al. Annu Rev Immunol. 1996;14:397-440.

Liquide synovial • neutrophils


Anatomopathologie


Clinique: Période de Début • Polyarthrite (au – 4 articulations) • Arthrites fixes et additives, bilatérales et grossièrement symétriques – Inflammation persistante d’au moins 3 articulations avec atteinte préférentielle des mains, poignets et pieds (arthrites métatarso-phalangiennes). – Débute au niveau des mains : 80% puis atteinte des grosses articulations (épaules, hanches coudes genoux et chevilles) – Douleur nocturne et raideur matinale : caractère inflammatoire des douleurs – Gonflement en fuseau des articulations des doigts : synovite – Douleur à la pression des doigts – Diminution de la mobilité articulaire

• Signes généraux : AEG, fébricule • Signes extra-articulaires








EVOLUTION DE LA POLYARTHRITE RHUMATOIDE

Destruction articulaire

Incapacité professionnelle

handicap

Réduction de la qualité de la vie et de la durée de vie

Atteinte psychosociale

Kalden JR. J Rheumatol. 2001;28 suppl 62:27-35.

Effets secondaires Des traitements

Comorbidité


Biologie • Syndrome inflammatoire biologique (VS CRP) • Immunologie – AC anti-peptides cycliques citrullinés – Facteur rhumatoïde (AC anti-IgG) – Peuvent parfois être négatifs au début

Fc

Fab IgG

IgG

Fab

IgM RF

IgG

Fc

IgG RF


Comment évaluer l'activité d'une PR ?

1. Réveil nocturne 2. Dérouillage matinal 3. Appréciation de l'état général de santé ou de l'activité de la maladie par le patient sur EVA 4. Nombre d'articulations douloureuses (NAD) 5. Nombre de synovites (NAG) 6. Vitesse de sédimentation ou CRP


PR: Traitement médicamenteux Buts: réduire la douleur et la gêne empêcher la destruction articulaire Objectif: rémission clinique et radiologique

• Traitement symptomatiques • Généraux : corticothérapie (per os ou bolus IV), AINS, antalgiques (classe I à III selon l’OMS) • Locaux : infiltration locale de corticoïdes, synoviorthèse isotopiques • Traitement de fond immunosuppresseurs: exemple : méthotrexate


Des avancĂŠes fondamentales aux nouveaux traitement


Le déséquilibre cytokinique

TGF, IL1Ra, TNFR, IL10

TNF, IL-1, IL-6


Le TNFα : une cytokine clef dans la PR – Les souris transgéniques TNFα +/+ développent des arthrites destructrices Keffer et al. EMBO J 1991; 10 : 4025-31. Butler et al. J Immunol 1997; 159 : 2867-76.

– Les anti-TNFα améliorent la destruction articulaire dans les modèles murins d'arthrite. Piquet et al. Immunology 1992; 77 : 510-4. Woolex et al. J Immunol 1993; 151 : 6002-7.


Une cytokine clé au sein de l’articulation inflammatoire: le TNFα TNF

Pannus/synovite Infiltrat inflammatoire Néoangiogénèse Ostéoclastes

Chondrocytes Inflammation articulaire

Résorption osseuse Dégradation du cartilage

Erosion osseuse

Douleur Epanchement

Pincement de l’interligne


Inhibition des cytokines Interaction normale

Neutralisation des cytokines

TNF

TNF

TNF Anticorps Monoclonal antiTNF Ex: infliximab

Cytokine inflammatoire

Récepteur de cytokine

TNF-R Signal inflammatoire

(1) Choy EHS, Panayi GS. Cytokine pathways and joint inflammation in rheumatoid arthritis. N Engl J Med 2001 ; 344 : 907-16 ©2001 Massachusetts Medical Society. All right reserved.

Récepteur soluble Ex: etanercept

Pas de signal


PR: Traitement médicamenteux Buts: réduire la douleur et la gêne empêcher la destruction articulaire Objectif: rémission clinique et radiologique

• Traitement symptomatiques • Généraux : corticothérapie (per os ou bolus IV), AINS, antalgiques (classe I à III selon l’OMS) • Locaux : infiltration locale de corticoïdes, synoviorthèse isotopiques • Traitement de fond immunosuppresseurs: exemple : méthotrexate, leflunomide (Arava), salazopyrine • Biothérapies : anti-TNF, anti-CD20 (rituximab, Mabthera), antilymphocyte T (abatacept, Orencia), anti-IL6 (Roactemra )


Problèmes potentiels occasionnés par les anti-TNF et biothérapies • Infections graves (tuberculose) • Lymphomes • Cancer?


Conclusion • Articulation inflammatoire – Mécanismes complexes – Nombreux acteurs cellulaires et médiateurs – Stimuli exogène (microcristaux, bactérie) ou endogène avec réponse auto-immune (rhumatisme inflammatoire) – Savoir reconnaitre une inflammation articulaire cliniquement et la gamme de diagnostic étiologique

• Inflammation articulaire ⇒ Dégradation articulaire • Perspectives thérapeutiques ciblées en fonction de la physiopathologie de la maladie inflammatoire


Merci • www.larhumato.com

Jérémie Sellam Service de Rhumatologi Faculté P&M Curie Paris V Hôpital Saint-Antoine, Pari


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