RPT No. 3

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LE KOPITE Abdennbi

PSEUDO :

NEWSLETTER DE L’OLSC - FRENCH BRANCH NO.3 AOÛT 2007

camelialiverpool AGE : 21 ans PAYS : France

ÉDITO

FAN DEPUIS :

Il y en a beaucoup, la finale de 2001 contre Alavès, la campagne 2005 chaque match devenant un peu plus spéciale, mon premier match à Anfield en 2001 j’étais dans le Kop et même si on a perdu ça reste spéciale comme chaque match auquel j’ai eu l’occasion d’assister ! Le déplacement à Barcelone aussi avec les scousers venus en nombre :-) JOUEUR DE FOOTBALL PRÉFÉRÉ :

Je n’en ai pas vraiment, j’aime toute l’équipe même si j’aime beaucoup Carra, qui donne toujours tout sur le terrain et Agger qui m’impressionne pour son âge. Je vais arrêter sinon je vais faire l’éloge de chaque joueur de l’équipe !

EXPEDITEUR : LIVERPOOL FRANCE. ANTHONY VENTRE. 10 RUE JULES VERNE, 93400 ST. OUEN - FRANCE

Cette somme déboursée pour faire venir El Niño représente un double record en fait, puisqu’elle dépasse largement les 20 millions d’euros payés pour le transfert de Cissé à l’époque de Gérard Houllier et permet ainsi au club d’établir un nouveau record d’un côté, tout en restant la somme la plus importante payée par un club européen sur le marché des transferts cet été de l’autre (à titre d’exemple, on peut rappeler que Barcelone a acheté Henry pour 24 millions d’euros seulement). Ce transfert qui a attiré l’attention de tout le monde (les médias, les supporters, les spécialistes, les grands clubs dont certains voulaient Torres ...) a presque éclipsé tout le reste. Pourtant, l’activité de nos recruteurs était très intense, et notre club a bel et bien confirmé les rumeurs qui couraient partout avant l’ouverture du marché en s’imposant comme le principal acteur et animateur de ce mercato 2007. Il faut dire que les mouvements étaient à double sens ; il y avait des départs annoncés (Dudek et Fowler qui étaient en fin de contrat) et une arrivée L4 annoncée (celle de Voronin qui a signé bien avant la fin de la saison dernière), un départ pressenti (celui de Bellamy depuis ce qu’il a fait avec Riise) et une arrivée EH Legend

MEILLEUR MOMENT LFC :

par Georges BACCHUS

Une offre mirobolante de 60 millions d’euros pour Eto’o, rejetée par Barcelone, et le transfert record de Torres (36 millions d’euros). Voilà, en résumé, notre mercato estival de 2007 !

COMMENT AS-TU CONNU LA FRENCH BRANCH :

★★ 0000081

THIS IS ANFIELD 2010 ?

1999 - 2000

J’ai cherché sur le site de liverpoolfc.tv chaque année s’il y avait une branche française et en 2005 j’ai vu l’e-mail de George, je lui ai envoyé un e-mail avec le lien sur mon Skyblog de l’époque pour montrer que je n’étais pas une footix d’après Istanbul. Il m’a invitée à revoir la finale au Rush Bar mais ensuite je n’osais pas venir seule et ce n’est qu’en septembre dernier que j’ai commencé à venir régulièrement au pub vu que Zoey et Joanne, mes amies de Liverpool étaient sur Paris.

R UR OU PO P D E R S R U O J U TO

Anfield

NOM : Camélia

★ ★ ★ ★ ★

pressentie (celle d’un grand attaquant qui, de toute évidence, nous manquait en pointe), un départ inattendu (celui de Luis Garcia) et des arrivées inattendues (Benayoun et Babel), bref, le chassé-croisé estival de cette année était vraiment nourri. Et ce n’est pas fini, à en croire Rick Parry qui semble assez satisfait du recrutement, mais qui laisse la porte ouverte à d’autres arrivées que Rafa pourrait juger utiles. Après tout, pourquoi pas ? Puisque l’enveloppe de 100 millions d’euros consacrée aux transferts laisse encore de la marge (et dire qu’elle a été largement revue à la baisse depuis le mois de février, quand on a parlé d’une enveloppe de 250 millions juste après l’arrivée des nouveaux propriétaires). Et maintenant ! Au moment d’aborder cette nouvelle saison 2007-2008 avec un effectif bien remanié, est-ce que notre équipe est enfin en mesure de gagner le titre de champion d’Angleterre ? Une question qui revient régulièrement à chaque début de saison, depuis plusieurs années déjà, et que chacun d’entre nous se pose avec d’autant plus d’insistance que c’est vraiment le seul titre qui manque au palmarès de cette équipe qui a tout gagné (parfois deux fois plutôt qu’une : la Coupe de la Ligue 2001 et 2003, la FA Cup 2001 et 2006 et la Super Coupe d’Europe 2001 et 2005). Sans vouloir préjuger, ni même présager, du talent et de la valeur des nouveaux joueurs et de la carrière que chacun fera à Anfield (une carrière que nous souhaitons resplendissante pour le plus grand bien de LIRE LA SUITE


THIRSTY REDS FANS ? A GUINNESS Bière légendaire s’il en est, la Guinness est, avec le trèfle et les Leprechauns, l’un des symboles les plus célèbres de l’Irlande. Héritage d’un savoir-faire de bientôt deux cent cinquante ans (deux cent quarante-huit exactement), elle est l’une des bières les plus bues au monde (dix millions de verres par jour environ).

Et si Rafa décide de faire la même chose cette année ? Dans ce cas, je pense que

Rafa & Fernando Torres à Anfield

pour la première fois l’apprécient d’ailleurs rarement du premier coup. On peut en trouver en Draught cans (cannettes pression pour les anglophobes), qui sont des canettes contenant de l’azote qui se libère au moment de l’ouverture, recréant (en partie) la sensation de la Guinness pression (il existe les mêmes pour la Kilkenny d’ailleurs). 3. ANECDOTE

2 - Que l’équipe toute entière soit plus tournée vers l’attaque qu’elle ne l’a été. Car même avec deux pointes, si les quatre joueurs du milieu se trouvent près de leur défense au lieu d’aller épauler leurs attaquants, l’efficacité offensive ne sera pas forcément assurée (surtout contre les grandes équipes). Comme la défense, l’attaque est l’affaire de toute l’équipe et non pas d’une seule ligne. Alors, avec ses nouvelles recrues qui sont autant de nouveaux atouts, Rafa le fera-t-il cette fois-ci ? Je vous avoue que s’il le fait je serai le premier surpris, parce qu’il ne faut oublier ni le caractère prudent de notre maître tacticien, ni, surtout, ce qu’a fait Mourinho lorsqu’il a débarqué à Chelsea malgré les moyens énormes dont il disposait et le recrutement impressionnant qui était le sien. Cette année-là, tout le monde s’attendait à voir un rouleau compresseur, une équipe capable de marquer n’importe où contre n’importe qui. Or, Chelsea était une équipe qui brillait par sa solidité défensive beaucoup plus que par son animation offensive (ce qui ne l’a pas empêchée de décrocher le titre avec quelques records à la clé).

par notre amateur de bière Didier aka Kilkenny.

1. ORIGINES

le Clean Sheet sera un indicateur très important, un indicateur à suivre de près lors des 10 premières journées notamment où toutes les équipes (et non seulement les grandes) livrent une bataille à chaque match. Les 55 Clean Sheet réalisés par Reina lors de ses 100 premiers matchs sous notre maillot constituent un chiffre très parlant à cet égard, un chiffre qui en dit long sur les performances de notre défense et sur l’efficacité défensive de notre équipe toute entière. C’est un facteur non négligeable qui permettrait à nos attaquants d’être sereins et de ne pas se précipiter pour marquer ; qui sait ? Peut-être qu’un petit but nous suffirait à chaque match ? Peu importe la manière, du moment que l’on verra Stevie brandir le fameux trophée à la fin de la saison ! Un trophée que nous attendons depuis longtemps qui plus est ! Lorsque le dernier coup de sifflet de cette nouvelle saison sera donné, cela nous fera 18 ans d’attente depuis notre 18ème titre de champion gagné en 19891990. Alors, 18 ans après avoir remporté le 18ème titre, est-ce qu’il y aura enfin un 19ème ? Ou bien devrons-nous attendre un peu plus encore ? Réponse le dimanche 11 mai 2008 … ou peut-être avant si notre équipe fait la saison dont nous rêvons …

La Guinness fut créée en 1759 par Arthur Guinness. Il créa sa brasserie à St James’s Gate à Dublin et brassa de l’orge torréfiée (ce qui donne sa couleur noire à la bière, ou rouge foncée si l’on regarde le verre devant une source lumineuse) avec de l’eau des montagnes de Wicklow et non de l’eau de la Liffey (le fleuve qui traverse Dublin) comme le prétend une rumeur couramment répandue. Les premières Guinness furent en bouteille. La Guinness pression (ou on draught pour les anglophones) voyant le jour seulement au vingtième siècle. 2. LA BIÈRE La Guinness est une Stout (bière très foncée, très amère et très épaisse; Outre la Guinness, on peut citer la Beamish Stout et la Murphy’s). Elle comprend néanmoins de nombreuses variétés en partie dues au fait que la Guinness est une bière très capricieuse qui supporte très mal la chaleur et qui nécessite une tireuse à azote au lieu des tireuses à dioxyde de carbone couramment utilisées dans les bars français (seulement quatre pubs en France utilisent ce système, appelé Calorgas System). Donc, de fait, il existe une Guinness export, vendue uniquement en bouteille avec un degré d’alcool plus fort pour supporter les variations de température. La «vraie» Guinness (sous-entendu, celle qu’on trouve en Irlande) titre un degré d’alcool à 4.2% (contrairement à certaines croyances qui prétendent que c’est une bière très forte). C’est une bière très épaisse avec une mousse presque solide (la marque des lèvres y reste «gravée» lorsqu’on en boit une pinte) et très amère. Les gens qui goûtent de la Guinness

Lorsque Robert Louis Stevenson s’exila pour écrire L’île au trésor, il emporta des vivres, du papier, de l’encre………et un fût de Guinness ! http://www.tvwhirl.co.uk/tesadverts/guinness1993.mp4 Un lien vers une publicité qui a été diffusée en 1993 avec Rutger Hauer, c’est bizzare mais il représent la pinte de Guinness ! A NOTER pour les amateurs de tasses, de fiesta et d’ambiance : Guinness prévoit de grandes festivités à Dublin pour fêter les deux cent cinquante ans de la marque en 2009.

ar jour iness p u G e n “U edecin et le m on !” la mais à e t s e r

À CONSOMMER AVEC MODÉRATION BIEN SÛR

1 - Que Rafa abandonne son traditionnel 4 - 4 - 1 - 1 pour un 4 - 4 - 2 plus classique mais plus efficace (puisque notre attaquant de pointe ne se serait pas trouvé seul face aux deux défenseurs centraux de l’équipe adverse).

El Niño 9

notre club), je pense que la génération des Gerrard - Carragher - Hyypiä - Riise avait déjà les moyens d’ajouter à son prestigieux palmarès le trait manquant, mais à deux conditions :


LA ROUTE POUR ATHÈNES 2006-07…

L’Histoire est belle, le dénouement moins. Le Parcours est superbe, parsemé de montagnes à franchir qui seront admirablement renversées, mais nos Reds ne verront pas le sommet du Mont Olympe… Tout commence en 2006, Liverpool termine 3 ème de la Première League (quelques jours avant de remporter la FA Cup 2006 mais ce n’est pas le sujet) et devra donc passer par le tour préliminaire de la Ligue des Champions. Cette «épreuve» qui ne plaît guère, les joueurs démarrant la préparation plus tôt, un match déterminant début août n’est jamais facile…plusieurs clubs sont passés aux travers, notamment le grand Ajax cet été-là par exemple Liverpool rentre donc au 3 ème tour préliminaire de la CL (Champion’s League, je l’utiliserais souvent donc, à vos «Post It»), son adversaire le Maccabi Haïfa. Match aller à Anfiled, match retour à Kiev vu les tensions qui règnent en Israël, je sens le traquenard, l’équipe n’a pas été géniale lors des

matchs amicaux de début de saison, la Coupe du Monde est encore dans les jambes, dans les têtes aussi (loin de moi l’idée de vouloir faire un mauvais jeu de mots, c’est juste que manquer un penalty en quart de finale de Coupe du Monde, ça marque mentalement, il suffit de demander à Stevie et Carra. On connaît mal l’équipe israélienne, elle avait tout de même réussit à sortir le PSG de la Coupe de l’UEFA il y a quelques années… Rafa aligne un 4-5-1 Gerrard en 9.5, Bellamy en pointe Alonso / Sissoko à la récupération et Pennant / Zenden sur les côtés, nos Reds ne sont pas dedans, ont du mal à rentrer dans le match, c’était prévisible. On encaisse un but sur un contre bien mené même si la défense a probablement fait bondir de leurs chaises, fauteuils… plusieurs d’entre vous moi le premier. Je sens le traquenard, non, impossible Liverpool est taillé pour l’Europe. L’équipe réagit et Bellamy égalise quelques minutes après, primordial pour ne pas douter. Mais nos Reds ne sont pas bons, physiquement ils ne sont pas prêts. Haïfa joue fort logiquement sa chance, le match est indécis mais fermé, Gonzalez commence à se faire un nom (on peut le croire à ce moment de la saison) en marquant 3 minutes après son entrée pour donner un avantage non négligeable pour le retour. Rafa ne change rien ou presque, King Luis (Mr. CL) est titulaire à l’inverse de Gerrard, Crouch a remplacé Bellamy et Gonzalez est récompensé de son but du match aller. Pennant déborde, centre parfait pour Crouch qui ouvre le score, je respire ! Mais cela va durer à peine 10 minutes, Haïfa égalise… Stress, je peste comme souvent en début de saison «Bougez-vous ! Replacez-vous !» Facile à dire les fesses vissées sur un canapé… Les Israéliens poussent pour arracher une prolongation, une frappe anodine à première vue me fait perdre 2Kg, mais Reina ce gardien typiquement Espagnol (qui vient de prolonger 5 ans) dans son jeu sort «la parade» que beaucoup ont oubliée. Liverpool est qualifié, non sans mal, rendez-vous en septembre avec le PSV Eindhoven (qui n’a plus son

jeu et ses joueurs qui lui ont permis de sortir l’OL), Galatasaray (qui a presque oublié sa victoire en UEFA contre nos amis Gunners) et Bordeaux (qui vit encore sur Zidane et Dugarry contre Milan). La French Branch a eu de la chance, un déplacement en terre Girondine est au programme ! Le Groupe C est relativement «simple» pour nos Reds sur le papier, il faut bien démarrer pour éviter les pièges et surtout être intraitable dans notre temple d’Anfield. Premier match à Eindhoven, déplacement le plus difficile ? Non, vu sa date dans la compétition. Rafa fait tourner une fois de plus, match fermé, deux équipes pas encore à 100 %, les Reds sont en rodage. Le PSV frappe même sur la barre, ouf ! Gerrard rentre et frappe sur le montant, 0 à 0 comme dans l’autre match du Groupe C, il faudra montrer autre chose contre les Turques à Anfield. Et le premier quart d’heure va rassurer tout le monde, 2-0 pour nos Reds, King Luis de retour, Crouch marque son deuxième but de la compétition. Liverpool est libéré et gère son avantage, Crouch réalise le doublé, je vois nos Reds en forme, qui jouent bien malgré un manque évident de physique. Mais la défense hésitante en ce début de saison va me donner des sueurs froides, Galatasaray marque 2 buts coup sur coup mais on tient nos 3 points malgré tout. Le déplacement de la French Branch à Bordeaux s’organise, on va voir nos Reds en terre girondine ! Bordeaux joue gros sur ce match, Liverpool assure l’essentiel mais c’est laborieux, Crouch nous sort du piège sur un corner, 7 pts en 3 matchs on est bien parti. Bordeaux se présente à Anfield, Luis Garcia est titulaire et se rappelle de sa glorieuse campagne de CL 2005 en ouvrant le score, Liverpool domine mais Bordeaux reste dangereux, il faut doubler la mise. Fernando donne un coup de coude à Riise et rejoint les vestiaires, tournant du match. Liverpool marque coup sur coup par Gerrard (son premier but de la saison à l’époque) et l’inévitable King Luis le match est plié et les 1/8 sont là.

On reçoir le PSV pour jouer la première place si importante (je le crois aussi à l’époque) pour éviter du lourd en huitièmes). Gerrard débloque la situation et Crouch, encore lui, conclut le travail. Le match à Galatasaray permettra aux Reds de faire tourner, Fowler réalisant le doublé. Arrive alors le tirage au sort, je le redoute surtout quand je vois la possibilité d’une double confrontation contre le Barça. Je suis le verdict sur mon PC, et ça ne loupe pas «Barcelona Baby» ! Que dire ? si on est éliminé personne ne criera au scandale, (je me rassure comme je peux), et puis je réfléchis, pense, analyse la confrontation à venir. Et pourquoi pas ? notre avantage majeur est le physique, notamment en milieu de terrain, Bénitez connaît le Barça et peut les faire déjouer tactiquement, et si cette équipe de «stars» sur le papier se voyait trop belle ? et puis We’re Liverpool ! Come on ! je me prends à rêver.

Barça ! L’attente fût longue, Bellamy ayant même trouvé du temps pour jouer au golf avec son pote Riise. Mais nous y voilà, Liverpool joue au Nou Camp contre l’équipe du moment, tellement belle, tellement joueuse soi-disant, composée de joyaux de la planète football… Mais je m’en fiche, sur le plan purement football, que trop de médias oublient, Liverpool a les armes pour éliminer cette équipe. Le match démarre, on est dominé, Stevie a du mal à boucher l’aile droite où Ronaldinho se promène. On encaisse un premier but de la tête par Déco (comment est-ce possible ?), je peste contre Riise en retard, contre le festival de Zambrotta sur notre côté droit. Il faut laisser passer l’orage et rester concentré. Arbeloa me plaît à gauche, il gère bien le soi-disant nouveau Maradona, Messi. Liverpool joue plus haut, le côté droit Finnan/Gerrard est rentré dans le match et l’on me voit plus le voleur de ballon d’or 2005, nos centres sont dangereux, j’y crois, un but et je suis heureux. Et arrive l’improbable, mon golfeur préféré effectue une tête


Suite, LA ROUTE POUR ATHÈNES 2006-07…

plongeante, profitant tout de même de la maladresse de Valdès ! On a marqué à l’extérieur, sachant que 70 % de la qualification se joue à l’aller je suis confiant et rassuré, c’est possible surtout à Anfield souvent bouillant en CL. Sissoko fait un gros travail au milieu, les côtés sont bouchés par Riise/Arbeloa et Gerrard/Finnan, gros coup tactique de Rafa une fois plus. On est dedans, le Barça a du mal et perd la bataille du milieu physiquement et techniquement, et sur une erreur de Marquez Bellamy remet en retrait pour…Riise qui marque du droit sous la barre, tout un symbole. On y est, on y va tout droit vu le match aller, nos Reds vont éliminer le «grand» Barça. Mais il faut jouer le match retour, dans notre temple, pas simple, le Barça n’a rien à perdre et a des armes offensives de qualité mondiale. Le stress monte, je fais le match plusieurs fois dans ma tête. Liverpool commence très bien et réussit probablement une de ses meilleures mi-temps de l’année, le Barça ne voit pas le ballon, les attaquants sont muselés, on frappe 2 fois la barre (encore…). Seconde période, «ah si on avait marqué…», le match tourne à l’avantage du Barça, l’homme au bandana Nike trouve le poteau, Liverpool joue trop bas et paye physiquement la première période. Je suis serein mais un but me ferait encore maigrir… et là notre grand copain Gud fait sa rentrée, dribble Pepe puis 0-1, dégoûté tant on a été meilleur mais en football le meilleur perd parfois. Liverpool va perdre cette rencontre, mais éliminer le «grand» Barça. Paradoxalement on a réagi après le but, et nos Reds n’ont plus été mis en danger, preuve d’une certaine confiance qui les habite…déjà.

PSV épisode 3 et 4. Tirage le plus facile sur le papier, tout est réuni pour se qualifier. Le match retour se déroulera à Anfield, Alex est forfait pour les 2 matchs (et quand on voit le mal qu’il a fait aux Gunners c’est pas

négligeable). Confiant donc mais stressé bien sûr. Liverpool démarre timidement mais est en place, le collectif est huilé aussi bien offensivement que défensivement. Gerrard ouvre logiquement le score en effectuant une sorte de «catapulte infernale» digne de Olive et Tom (oui j’étais fan et j’assume). Nos Reds sont en pleine confiance et proposent une superbe partition de football. Une erreur du PSV permet à Riise de mettre «sa mine de loin», Crouch (encore lui) conclut de la tête. 3 à 0 à l’extérieur, on y est sauf miracle. Mais les miracles, Liverpool les connaît (remember Istanbul, West Ham…). Match retour donc avec un beau turnover et une équipe du PSV qui rentre sur le terrain déjà éliminée. We did the job, Crouch toujours.

Chelsea, did that one cross the line José ? Quel plaisir de retrouver les Blues, retour à Anfield qui plus est, souvenirs, souvenirs… Mais comme toujours je pense, réfléchis, analyse (trop c’est clair), Chelsea est plus efficace en CL et a quand même Sheva qui peut changer un match. Le match aller me fait peur avec un Chelsea ultra motivé, un Drogba qui fait la saison de sa vie. Pub pour moi, remplis de Chelsea fashion fans, je suis stressé, boule à l’estomac, peur de tout gâcher en 90 minutes. Le match est horrible, on est dominé physiquement, notre défense est hésitante, on ne pèse pas assez devant et Drogba a déjà réalisé une passe pour Joe Cole (qui marque tout le temps contre nous) qui a poussé le ballon au fond. Il faut tenir ce score et marquer si possible, un 2-0 nous éliminerait presque. Je reprends espoir quand je vois “Captain Fantastic” effectuer une reprise du gauche…Cech est un grand gardien et le montre. Mais en face Reina est aussi un gardien de classe mondiale et nous préserve d’un score ultra défavorable. Le retour à Anfield sera énorme, je me prends à rêver d’un «Road to Athenes» qui serait jouissif.

Une finale Cela va être simple, un but de Chelsea et c’est partis pour un Olympiakos version 2. Début de match tendu, haché, Masch montre qu’il a parfaitement assimilé le côté physique d’un duel entre deux gros de la Première League. Nos Reds ne sont pas dangereux, Chelsea est bien regroupé et joue comme à l’aller et avec Drogba… on sait jamais. Coup franc désaxé pour nous, inspiration de Gerrard ? tactique travaillée à l’entraînement ? m’en fiche le «petit» Danny nous permet de rêver dans un Anfield en ébullition. Les Blues ne changent pas leur façon de jouer, Liverpool domine, est dangereux dans le jeu et a les occasions. Ca va passer, barre (ahhhhhhh mais j’en ai marre sérieux le quinzième montant de la saison). Et là arrive l’action qui m’a fait perdre une taille de pantalon, ce centre de Cole que Carra expédie 10cm au dessus de notre but devant Drogba. Avant Kuyt avait trouvé Cech tout comme Crouch, le gardien des Blues est chaud : mauvais signe, Kuyt ratant une grosse occasion en fin de partie également. Les fameux tirs au but, je vais surprendre mais j’ai regardé uniquement à partir de celui de Kuyt, avant TV coupée je ne pouvais pas, je le voyais gros comme une maison, merci à ma chère et tendre de m’avoir appelé avant que Kuyt s’élance. On y est, deuxième finale de Ligue des Champions en trois ans quel bonheur, quel parcours, quel plaisir de sortir les Blues une nouvelle fois. Je me précipite sur Sky news pour voir l’intégralité de la scéance, coup de chance ils sont encore en direct ! Anfield est tout simplement magique dans ces moments-là que dire de plus ? Reina est grandiose, surtout sur son premier arrêt, quelle horizontale ! Cech que je craignais (remember les espoirs Français) n’a rien fait.

Place à la finale je passe la main… Seb aka Natoleza

pas comme les autres, en direct de Liverpool. C’est ce qu’auront vécu Stéphane et Etienne, deux habitants de Bastia passionnés par les reds de Liverpool depuis plus de trente années et membres de la French Branch n’ont pas hésité à se rendre sur les bords de la Mersey pour assister prés des leurs à la finale de la league des champions qui s’est déroulée le 23 mai dernier à Athènes face au Milan AC. L’un d’eux en arrivant a tenu à déposer une écharpe du SCB sur les grilles du mythique stade d’Anfield, prés du monument en hommage aux 96 victimes de la catastrophe d’Hillsborough, tel un lien avec celle de Furiani. Ils ont pu ensuite assister à l’engouement d’un tel évènement dans une ville de passionnés qui ne vit que pour le football. Un engouement que même la défaite n’aura pas réussi à atténuer, et qui aura duré jusqu’à l’aube, sûr que les lendemains réservent encore à ce merveilleux peuple des nuits de gloire et de fêtes.


à la une…

We’ve got the best midfield in the world… (GB) - On a le meillieur millieu du monde… (FR) *Chant de la “Red Army” à Athènes le 23 mai 2007.

Ian Rush

est là devant nous…

Avec Pablo, nous visitons l’Acropole. La journée est pluvieuse comme toutes les journées depuis que nous sommes arrivés à Athènes. Seulement aujourd’hui la pluie nous laisse indifférents. Le temps on s’en fout un peu, car hier soir Liverpool a perdu la finale de la Champions League. Une défaite qui nous laisse un goût amer, car notre sentiment est que ce n’est pas Milan qui a gagné: c’est Liverpool qui a perdu une finale qui lui tendait les bras … Et Ian Rush se promène en famille devant nous et nous n’osons pas le déranger. Il est là, souriant, toujours la même allure; il n’y a que la moustache qui a disparu. Hier soir, nous étions dans la moitié du stade réservée aux Milanais à environ 30m du but. Dans un stade sans doute fantastique pour les jeux Olympiques (les tribunes descendent au ras de la piste d’athlétisme) mais certainement pas adapté au football, surtout quand il s’agit du match de l’année. Nous sommes avec deux reds d’Irlande, placés au 8ème rang, donc très bas et avec ces foutues tribunes, nous ne voyons pas la longueur du terrain située derrière les panneaux publicitaires. Décidemment, après le stade d’Istanbul perdu dans un no man’s land apocalyptique, celui d’Athènes démontre une fois de

plus les lacunes de la direction de L’UEFA. Pour tout arranger, un service de sécurité incompétent et sans gêne se promène avec mépris devant ces panneaux et ajoute à notre frustration. Bon, ne nous plaignons pas, nous y étions et c’est déjà une chance fantastique. À l’autre extrémité du stade, les supporters reds chantent tant qu’ils peuvent. Mais nous ne les entendons pas vraiment car nous sommes du côté Milanais et ce ne sont pas les deux malheureux Irlandais assis à côté de nous qui compensent l’enthousiasme des Italiens. Milan a de grands supporters. Je m’en étais rendu compte il y a deux ans à Istanbul. Eux aussi avaient une revanche à prendre et sincèrement ils ont été à la hauteur. J’ai beaucoup de respect pour eux, et leur joie sincère et méritée, a un peu compensé notre tristesse à la fin du match. En voyant l’organisation lamentable de la finale, on peut être désespéré. Tout avait tellement bien commencé en ville où depuis trois jours, la red army avait envahi les rues. C’est quelque chose à vivre de se retrouver si loin de chez soi et pourtant d’avoir le sentiment d’être en famille. Cela procure un sentiment de joie mais aussi de puissance, presque d’invincibilité (qui pourrait expliquer bien des débordements dont nous n’avons pas été témoins). Pablo et moi avons quitté Dinard le mardi matin vers 4h30 en voiture direction la gare de Rennes pour bondir dans le premier TGV vers Roissy. Quelques heures d’attente que nous passons à boire du café et à fumer des cigarettes ; enfin moi qui ne fume pas … je fume celles de Pablo. Nous croisons un supporter anglais qui attend comme nous et attaque sa 2ème pinte, à moins que ce soit la 3ème ou la 4ème. Dans le hall d’embarquement, il y a Jean-michel Larqué. Deux ans auparavant, il était déjà dans le même avion que moi en direction d’Istanbul. J’y vois un signe encourageant. Une petite délégation française nous voit avec nos maillots de Liverpool et nous engageons la conversation. Ils vont aussi au match avec un jeune garçon d’une dizaine d’années qui a gagné un concours avec un sponsor et aura le privilège d’entrer sur la pelouse avec les joueurs. Il ne sait pas

“The Red Army” fans de partout dans le monde. queljoueur lui tiendra la main, mais peu lui importe. Il fera le plein de souvenirs. Le vol se passe tranquillement et nous arrivons à Athènes vers 5 heures de l’après-midi. Tout semble prêt pour la finale. L’aéroport arbore des drapeaux et des hôtesses distribuent des plans de la ville. Malgré la fatigue du voyage, et alors que je m’efforce de récupérer nos bagages, Pablo a déjà entamé une discussion avec une jeune Grecque très sympathique. Premier bon point (le seul ?) : les grecques sont vraiment jolies. Comme la charmante jeune fille ne nous invite pas chez elle et préfère se pendre au cou de ce qui semble être son fiancé, nous décidons de fumer une cigarette (moi qui ne fume pas, je fume celle de Pablo) et de rejoindre notre hôtel en taxi. Le chauffeur est très sympathique aussi. Décidément ils sont tous sympathiques avec les touristes dans cette ville … ça doit cacher quelque chose. Nous payons la course 45 euros, entrons dans l’hôtel et découvrons sur le bureau du concierge un petit panneau indiquant : taxi hôtel-aéroport entre 20 et 25 euros ! Enfin nous sommes arrivés et c’est le principal, car beaucoup de fans sont venus sans avoir la moindre idée de l’endroit où ils allaient dormir. Si Pablo (qui est bien plus jeune) aurait pu se passer d’une couche molle et dormir à la belle étoile (Pablo est un gros dormeur ) mon âge m’interdit désormais ce genre de fantaisie. Et puis il nous a été si difficile de trouver un hôtel disponible que nous l’avons réservé à 350 euros la nuit en imaginant que ça allait être la grande classe. En réalité il n’est pas minable, mais presque. Bon allez, Liverpool n’est pas en finale de la CL tous les ans … quoique … Une petite sieste (je rappelle que Pablo est un gros

dormeur) et nous partons rejoindre la french branch dans un restaurant que nous a réservé George. La soirée est géniale. Nous faisons la connaissance de Benoît (Bensman), de Crazyhorse et son frère qui lui il supporte l’Inter et de deux australiens dont l’un est venu sans billet de Sydney ! Et puis comme le restaurant est en extérieur, nous en profitons pour fumer les cigarettes de Pablo. George toujours aussi généreux, nous offre le repas (comme à Istanbul) et quand George a décidé quelque chose, il est inutile de discuter. Le quartier est calme et nous décidons d’aller à la rencontre des fans de Liverpool. Quand on est en déplacement, pour trouver le Kop c’est très facile : il suffit de chercher les cafés et de suivre l’écho des chants. Ce mardi soir il faisait nuit dans les rues d’Athènes et c’est en remontant vers la place Symtagma que nous les avons trouvés. Ils sont déjà en très grande forme, mais après quelques bières et quelques cantiques, nous allons prudemment nous coucher car le grand jour c’est demain … et nous n’avons pas d’hôtel pour l’aprèsmatch. Mercredi matin, nous nous réveillons en réalisant que ce soir nous allons assister à la finale de la League des Champions à laquelle participe notre équipe : LIVERPOOL ! C’est fabuleux : deux finales en trois ans ! Impossible de ne pas penser à ce match d’Istanbul et à notre victoire inoubliable. La plus belle finale depuis une éternité, avec des fans extraordinaires qui sans jamais renoncer, avaient ébloui le monde en montrant la voie à suivre à leurs héros. Dans le YNWA d’Istanbul, il y avait de l’amour. Je vous jure qu’il y avait de l’amour. J’en ai vu des matchs et des finales, mais ce jour là, à l’instant précis de la mi-temps, ce qui s’est passé était palpable. C’était une déclaration d’amour déchirante envers une équipe blessée. On peut analyser ce match dans tous les sens, mais c’est l’amour sincère et bouleversant des kopites qui a changé le sens de cette finale. Et ces fans-là, nous nous préparons à les rejoindre, car désormais et avec une immense fierté, nous en faisons partie. Nous trouvons par miracle une chambre à 350 euros la nuit (l’hôtel nous laisse 5 minutes de réflexion à prendre ou à laisser») mais dans un meilleur hôtel cette fois-ci et nous partons. Lorsque nous arrivons sur la place Symtagma il n’y a plus qu’une seule couleur : Le rouge. Il est 10h30 du matin et ils sont là par milliers, à chanter et à boire.


à la une… suite.

We’ve got Xabi Alonso, Momo Sissoko, Gerrard et Mascherano… (GB) - On a Xabi Alonso, Momo Sissoko, Gerrard et Mascherano… (FR) *Suite du chant de la “Red Army” à Athènes le 23 mai 2007.

bien en place et comme le faisait remarquer Pablo, la défense centrale Italienne ne paraissait pas très sereine. Un match pas génial, mais une légère domination qui nous rend optimistes. Le premier but de pipo (celui-là, Pablo ne le porte pas dans son cœur) nous met KO. En plus c’est la mi-temps. Justement la mi-temps: c’est là que le match s’est gagné à Istanbul. Alors tous les supporters de Liverpool se lèvent et commencent à chanter le “You’ll never walk alone”; comme à Istanbul. Nous ne pensons plus qu’à cette victoire fabuleuse et encore une fois nous allons retourner la situation en notre faveur.

Merci Ryo pour le bannière à Athénes. La French Branch est présente avec Ryo qui a déjà accroché notre banderole en évidence. Je ne connaissais pas Ryo, mais il a l’air d’être bien frappé du sceau du LFC. Crazyhorse et son frère n’ont pas de places et ils vont mettre la journée à en trouver; ou plutôt à ne pas en trouver car celles qu’ils achèteront seront fausses et l’entrée au stade leur sera refusée. Pablo et moi partons retrouver Jimmy, John et Laura mes amis scousers depuis 1981 et la finale contre le Real à Paris. Nous ne nous voyons pas très souvent alors nous trouvons une table dans un des cafés de la place et y passons l’après-midi. Notre table est proche du couloir menant aux WC. Pour l’anecdote il y avait 3 WC sur la place pour plusieurs milliers de supporters. Quand on connaît la capacité des Liverpudlians à boire de la bière (malgré le prix de la pinte), il est facile d’imaginer le carnage. Encore un signe de la superbe organisation. Sur la place les chants n’en finissent pas et lorsque nous partons vers le stade vers 17h30, c’est encore en chantant que nous prenons le métro. L’atmosphère est vraiment bon enfant. Aucune agressivité et aucune violence. Les fans reds sont tous bien imbibés mais restent drôles et moqueurs quand nous croisons des Milanais. Nous arrivons au stade heureux de quitter la chaleur moite et étouffante du métro bondé et c’est en ruisselant de sueur que nous descendons l’escalier menant vers le stade. Premier contrôle: il faut montrer son ticket pour passer; normal. En fait de stade, c’était plutôt une esplanade de plusieurs stades construits pour les jeux d’Athènes. Le notre, le grand, se dessine à l’horizon. Encore un machin d’architecte. Je crains le pire. En plus il est loin et il va falloir encore marcher.

Le French Branch, présent à Athénes. Mais surtout il va falloir passer les barrages mis en place par une organisation totalement incompétente et dépassée. Et par-dessus tout, la police grec que a visiblement envie de se payer du supporter de foot anglais. Je ne vais pas développer car on en a déjà beaucoup parlé. Mais tout cela a son importance, car si au départ de la place Symtagma l’atmosphère était formidable, j’ai l’impression qu’en multipliant volontairement les contrôles les attentes et les menaces, même les supporters les mieux intentionnés y laissent un peu de leur enthousiasme. Enfin, je demande une cigarette à Pablo et nous voilà dans le stade … Une finale de la Champions League c’est un peu la fête aux sponsors et à la ville organisatrice. En clair je trouve ça complètement nul. Quand on a la chance d’organiser une finale de ce niveau avec des supporters reconnus parmi les meilleurs du monde (oui je sais j’ai écrit «parmi» mais c’est juste par modestie), on se tait et on écoute !!!! Au lieu de ça, une organisation aberrante nous a débité des tubes niais et insupportables à la Shakira alors que des deux virages, les fans s’arrachaient les cordes vocales pour couvrir ces bruits immondes. Les grecs ont même trouvé le moyen de passer la chanson de Chelsea (un truc débile qui fait pouët pouët) ???!!!! Résultat impossible de ressentir l’ambiance d’une finale. Nous ne sommes plus dans le foot mais dans le produit marketing. L’organisation a affiché le plus grand mépris pour les joueurs, pour les fans et pour

le sport. La preuve en est qu’à la mi-temps, nous avons eu droit à une exhibition assourdissante de tambours (genre tambours du Bronx) qui durait tellement longtemps que lorsque les joueurs sont revenus sur le terrain, les musiciens se sont poussés sur le bord de la pelouse et ONT CONTINUÉ À JOUER ALORS QUE LE MATCH AVAIT REPRIS ! … Comme c’est souvent le cas en finale, le premier but est décisif … Quand Alonso s’est élancé à grandes enjambées pour tacler le joueur Milanais, il était dans notre axe, face à nous. Durant un court instant, comprenant ce qui allait se passer, nous n’avons vu que lui. Alonso nous coûte la finale, mais je ne peux pas m’empêcher de penser que deux années avant, c’est lui qui avait égalisé à 3 partout. Pourtant le match avait bien commencé, nous étions

“AC Milan v Liverpool FC, version 2 !” Sauf que cette fois, quelque chose ne marche pas. On chante par obligation, par superstition. Parce qu’un supporter de Liverpool doit chanter ; mais au fond de nous, nous avons déjà compris que cette finale est perdue. Il nous faudrait … Ian Rush marche devant nous, et nous pensons à la veille, à cette coupe perdue pour n’avoir pas su saisir le peu d’occasions que nous avons su nous créer.

Alors qu’il redescend par une petite rue vers la ville, je me précipite pour acheter un stylo dans une petite boutique de souvenirs (Pablo achète un paquet de cigarette … puis se ravise et achète une cartouche) et lorsque Rush arrive à notre hauteur, je lui tend mon ticket et il le dédicace avec un sourire. Je le remercie et n’ose pas lui dire qu’hier soir ce qui nous a manqué c’est un vrai buteur. Après Bordeaux, Barcelona et Anfield…

Par Yves (Monsieur Le Marquis).


EST.

1892 1892 IL ÉTAIT UNE FOIS UN CLUB NOMMÉ LIVERPOOL … Parler de la création de l’emblème du football dans le pays du football, c’est parler de deux très grandes histoires : celle du jeu et celle de la naissance d’un géant. Mais il ne faut pas oublier qu’une petite histoire (une dispute concernant le loyer d’Anfield) était à l’origine de l’une des deux grandes (celle de la fondation d’un club qui marquera l'histoire du jeu). Pour que petite et grandes histoires ne soient pas mêlées, nous allons faire attention aux différentes dates et être aussi précis que possible. Née dans l’Angleterre médiévale, la première forme du football avait donné lieu à beaucoup de débordements avant d’être interdite. Reprise au XIXème siècle dans les Public Schools et codifiée par la Football Association fondée en 1863, la forme que nous connaissons actuellement a connu son premier succès populaire et son premier développement hors des collèges dans les régions rurales du centre de l’Angleterre. La raison qui a aidé au développement de ce nouveau sport dans ces régions et qui explique en même temps son arrivée tardive à Liverpool était simple : la facilité de rassemblement dont bénéficiaient les travailleurs syndiqués de l’industrie manufacturière de ces régions, contrairement aux travailleurs et dockers de Liverpool qui, n’étant pas syndiqués, ne pouvaient pas se rassembler aussi facilement. En outre, la structure industrielle singulière du plus important port anglais sur l’Atlantique était probablement la cause de l’instauration tardive du samedi après-midi chômé sur les bords de la Mersey par rapport aux autres grandes villes manufacturières. Était-ce la nature du commerce maritime qui exigeait plus de travail ? ou bien l’absence de syndicats capables de défendre les ouvriers a-t-il fait traîner les choses ? Quoi qu’il en soit, le résultat était là, tangible et exprimé en chiffres : lors de la saison 1879-1880, 811 matchs ont été disputés dans la ville de Manchester contre … 2 seulement à Liverpool.

Néanmoins, cette arrivée tardive de ce nouveau sport sur les bords de la Mersey n’était pas du tout un obstacle à son développement, bien au contraire, il a très vite pris le dessus sur les autres sports pratiqués dans la ville. Car d’autres sports collectifs étaient déjà bien connus puisqu’à cette époque-là, les chrétiens prônaient le sport pour la santé morale et pour la foi ; partant de l’idée que les jeunes garçons pouvaient être mieux orientés sur le chemin du bien-être religieux par une passion saine pour des jeux de compétition entre équipes, ils essayaient de promouvoir le sport dans les classes populaires de Liverpool. Ils ont commencé avec le cricket, le sport des gentlemen colonisateurs, et le Base-ball, mais ces sports n’ont jamais eu le succès escompté parce que les gens demandaient un jeu plus physique. Et c’est probablement là qu’on peut trouver l’explication de l’immense succès et de l’ascension fulgurante du nouveau sport à Liverpool. Il suffit de rappeler que la ville qui ne comptait que 2 clubs en 1878, en avait 151 en 1886. Je crois qu’on peut dire, sans aucune exagération, que la cité du nord-ouest de l’Angleterre a eu le coup de foudre pour le football dès la première rencontre … la suite n’était qu’une longue histoire d’amour. Cette réalité historique, indéniable, constitue un point capital dans l'histoire du football anglais : depuis ses premiers débuts, le football a élu domicile sur les rives de la Mersey, c’est làbas qu’il a été le mieux accueilli et qu’il s’est senti vraiment chez lui. Et c’est de cette passion extraordinaire et de cet engouement hors norme qu’est né l’emblème de ce football. Liverpool n’a pas attendu la naissance de son géant pour s’attacher au nouveau sport, c’est plutôt l’inverse qui s’est produit : son grand amour pour le football lui a permis de se doter d’un club que le monde entier lui envie aujourd’hui. Pour confirmer ce rapport de cause à effet, il suffit de savoir ce que pensait Bill Shankly de l’ambiance et du public d’Anfield au moment où le club débutait sa grande épopée, à l’époque où notre club n’avait pas encore le palmarès et le nom qui faisaient peur aux autres équipes comme à la fin des années 70 et au début des années 80 ; à cette époque-là le public d’Anfield valait, à lui seul, un point (sur les deux que donnait la victoire jadis). C’est justement ce public qui a porté notre club à bout de bras pendant de longues années en l’accompagnant sur le chemin des premières victoires sur les scènes anglaise et européenne,et c’est toujours lui qui est son principal atout aujourd’hui. La passion des Scousers pour le ballon rond n’est donc pas à démontrer, ni dans les temps modernes où elle a été associée aux victoires du LIVERPOOL FOOTBALL CLUB, ni autrefois où l’on ne savait pas encore ce qu’était un club professionnel. Au mois de mai 1870, lorsque la construction de la Sunday school de Saint Domingo sur Breckfield road north

avait précédé de deux mois la construction d’une chapelle méthodiste adjacente du même nom, il était difficile de prévoir l’importance de cet endroit qui allait donner naissance, quelques années plus tard, aux deux plus grands clubs de la ville.

certainement, un nom mythique. Car la réputation du stade qui sera construit sur ce terrain dépassera les frontières de l’Angleterre, du Royaume-Uni et même de l’Europe toute entière. Anfield Road est un nom qui fera le tour du mode au XXème siècle.

En 1878, le révérend Chambers, un des principaux acteurs encourageant le sport dans les milieux populaires, créa le Saint Domingo, un club de football associé à sa paroisse. Au début, ce club n’était qu’une extension des activités centrées sur le cricket organisées autour de son église. Choisissant Stanley Park et ses pelouses publiques comme terrain, le nouveau né a décidé de changer de nom un an plus tard pour porter le nom du quartier de son église, le Saint Domingo devint ainsi Everton football club. Cependant, l’équipe ne se réunissait pas à l’église, mais dans un hôtel, The Queen’s Head, à Village Street, une rue adjacente à «l’ancienne maison de caramel d’Everton». C’est à cela qu’Everton doit son curieux surnom «The Toffees».

Everton joua son premier match sur ce nouveau terrain le 28 septembre 1884 contre Earlstown, il fut gagné 5 - 0. Mais cette victoire sportive n’était rien à côté du grand succès financier et de la prospérité qu’a connus le club dans les années qui ont suivi son installation. Ils faut dire que les spectateurs commençaient à venir par milliers, et comme il était impossible pour certains, qui se trouvaient derrière les autres, de voir ce qui se passait sur le terrain, le club a construit des tribunes autour du terrain pour que le public y voie mieux. À partir de là, on peut parler de stade et non plus d’un terrain. Quant aux joueurs qui faisaient remplir ce stade, ils étaient devenus professionnels depuis 1885.

En 1880, Everton jouait dans la Lancashire league, utilisant les terrains de Stanley Park pour les matchs à domicile. En 1882, le premier championnat des environs de Liverpool fut créé, il s’appela Liverpool and district association. Il n’était pas encore rattaché à la Lancashire league. Celle-ci, plus prestigieuse, était dominée par les villes de l’est du Lancashire, villes productrices de coton. Voyant que la fièvre du football gagnait la classe ouvrière partout en Angleterre depuis le début des années 80, et que les foules assistant aux matchs grandissaient, notamment dans le nord-ouest, la League de football établit une nouvelle loi en 1882. Cette nouvelle loi stipulait que chaque club participant à une league devait jouer sur un terrain doté d’un périmètre externe clos pour les matchs à domicile. Pour répondre à cette exigence, le board (l’équipe dirigeante) d’Everton s’est réuni au Sandon Hotel, propriété de John Houlding, un Irlandais, amateur de football, self made man ayant la majeure partie de ses activités dans le domaine de la brasserie et notable politicien conservateur de Liverpool. Au cours de cette réunion, il fut décidé de louer un terrain à Priory Road, au nord de Stanley Park (en fait, il s’agissait d’un petit champ délimité par des cordes). Mais le club n’y est pas resté longtemps ; des plaintes de voisins concernant le bruit fait par les supporters l’ont obligé à le quitter. Everton s’est retrouvé ainsi sans terrain. Houlding n’a pas tardé à réagir, il est allé voir un collègue brasseur, un certain John Orrell, qui possédait un terrain entre Anfield Road et Walton Breck Road. En louant ce terrain pour y installer Everton à partir de 1884, John Houlding était en train de créer, sans le savoir

Tout cela n’allait pas de soi. Everton devait, en grande partie, sa prospérité et sa solidité financière à son président. John Houlding n’était pas seulement un businessman ayant pignon sur rue à Liverpool, il était également député du parti conservateur, membre du conseil municipal et, plus tard, Maire de Liverpool, et il est fort douteux qu’Everton eût été un des membres fondateurs de la Football League sans l’aide, la gestion habile et le savoir-faire de son président. Pourtant, tous ces efforts seront vite oubliés par la plupart des membres du board comme on le verra plus loin. Mais restons pour l’instant avec la Football League et sa création qui représente, dans l’ordre chronologique des événements, l’étape suivante pour le club. John Houlding


L’incertitude concernant les dates des matchs constituait un sérieux problème à cette époque-là. Les différentes mises à jour du calendrier liées aux difficultés de déplacement qu’avaient certaines équipes ont commencé à indisposer certains supporters. Il faut dire qu’aller jusqu’au stade pour entendre dire que l’équipe adverse arriverait avec quelques heures de retard (ou n’arriverait que le lendemain) n’avait rien d’amusant pour un travailleur qui venait se délasser un peu après une semaine de travail. Pour remédier à cette situation, 12 hommes d’affaires propriétaires de clubs dans le Midlands et la Lancashire ont décidé de fixer la date des matchs de la même façon que le English county cricket club. Le 17 avril 1888, au Royal Hotel à Manchester, ils se sont mis d’accord pour établir une liste régulière de matchs sous les auspices d’une nouvelle instance, nationale, la Football League. Alex Nibet représentait Everton à la première réunion de cette nouvelle association, réunion à laquelle Bootle FC n’était pas représenté puisqu’il n’était pas admis au sein de la nouvelle association bien qu’il ait été plus établi, qu’il attirait plus de spectateurs et qu’il possédait un stade plus grand que celui d’Everton. Encore une fois, on est tenté de voir la main de John Houlding derrière l’admission de son club, sinon, comment peut-on expliquer qu’Everton ait été admis alors qu’un club comme Bootle ne l’a pas été ? Ainsi, lorsque le championnat anglais a démarré lors de la saison 1888-1889, Everton était l’un des 12 clubs ayant participé à cette première saison. Anfield était l’un des premiers stades à accueillir les matchs de ce championnat. Pour l'histoire, on peut rappeler que le tout premier samedi, le 8 septembre 1888, Everton y accueillait l’équipe d’Accrington. En 1889, Anfield a pris une dimension nationale en accueillant une rencontre internationale opposant l’Angleterre à l’Irlande. Désormais, saison après saison, ce stade rapportera toujours plus d’argent à Everton ; avec un calendrier de matchs connu à l’avance et l’arrivée du samedi après-midi chômé à Liverpool en 1890, les spectateurs viendront en masse à Anfield Road. C’est à la fin de cette même saison 1889-1890 que le conflit opposant John Houlding à certains membres du board était devenu un conflit déclaré. La question du loyer d’Anfield n’était qu’un point parmi d’autres. Pour comprendre les points de vue des deux côtés, on peut résumer en disant que le président d’Everton croyait légitimement qu’il devait être récompensé de ses efforts administratifs et financiers facilitant l’ascension de son club, alors que d’autres membres voyaient en lui un opportuniste qui essayait de profiter financièrement de son club. Le président du club faisait-il la distinction entre Everton le business qui y était rattaché ? Je ne le pense pas ! Car dans l’esprit de l’homme d’affaire qu’il était, les deux

étaient forcément inséparables. Everton était un projet comme un autre, un projet à deux facettes certes, mais un projet comme il pouvait en avoir dans le domaine de la brasserie ou en politique : un projet qu’il fallait mener à bien. Et c’est justement dans cette volonté de réussir tout ce qu’il entreprenait qu’il faut, à mon avis, chercher la faille. Si John Houlding n’était pas très impliqué personnellement et financièrement dans son projet, et s’il avait pris un peu de recul pour discuter davantage avec les autres membres du board, les choses auraient pu se passer autrement et les problèmes (notamment celui du loyer) auraient été réglés plus facilement. Mais devant cette supposition, une question subsidiaire apparaît : s’il avait agit différemment, Everton aurait-il connu un pareil succès ? Non, répondrais-je, parce que le contexte historique ne l’aurait pas permis. Rappelons-nous de la ruée du public vers le nouveau sport et de son engouement extraordinaire pour ce qui n’a pas tardé à devenir le sport roi. Un autre club (comme Bootle par exemple) aurait parfaitement pu récupérer ce public si Everton n’avait pas répondu à ses attentes en devenant, très vite, un club majeur non seulement dans la ville, mais dans le pays tout entier (en participant au championnat national dès son lancement).

n’ait pas voulu que le club soit déplacé du Sandon. L’auteur disait : «c’est un déshonneur pour un grand club comme Everton que les joueurs doivent marcher au milieu des foules de spectateurs les jours de match». Encore une fois, l’apport de Houlding était volontairement marginalisé, car dire ce que cette lettre disait, c’est oublier les années où le Sandon était indispensable puisque le club ne disposait pas encore des structures nécessaires, sans parler de sa valeur sentimentale comme endroit des premières réunions. À ce propos, il convient de rappeler, pour la petite histoire, que les deux clubs de Houlding ; Everton et, plus tard, LIVERPOOL ont été photographiés pour la toute première fois devant ce fameux pavillon de ' bowls '. C’était presque la même histoire lorsque Houlding voulait que seules ses bières soient vendues au stade.Tout le monde a dit qu’il a profité considérablement de cet arrangement en oubliant, un peu vite sans doute, que c’était lui qui aidait le club financièrement lorsqu’il fallait acheter des joueurs ou construire des tribunes. Bref, la question du loyer d’Anfield n’était que la goutte d’eau qui a fait déborder le vase. De 100 £, loyer payé par le club en 1884, on devait passer à 250 £ (somme exigée par Houlding en 1889-1890).

Quoi qu’il en soit, et pour ne pas essayer de refaire l'histoire plus d’un siècle plus tard, reprenons dans l’ordre chronologique les différentes épisodes qui ont conduit les deux parties à ce conflit ouvert, avant de voir comment cette crise et son dénouement, que représente le départ d’Everton d’Anfield, ont donné naissance à notre club. Depuis 1884 et l’installation d’Everton à Anfield, certains membres ont commencé à soupçonner Houlding de vouloir mettre la main sur le club ; il agissait comme agent du propriétaire (son ami John Orrell) et il était propriétaire d’un terrain attenant. Pour eux, le club était chez Houlding en quelque sorte, alors que pour Houlding c’était la seule solution qu’il avait trouvée lorsque le club a perdu son terrain à Priory Road. L’équipe de l’époque avec John McKenna à gauche.

Dans son quartier où Houlding était connu comme «le Roi John d’Everton» on trouve, même aujourd’hui, quelques points de repère qui nous le rappellent comme la rue portant son nom «Houlding Street». C’est une rue très courte au coin de laquelle est situé un pub : le “Sandon”. Ce pub avait appartenu à Houlding à cette époque-là. Le président n’a pas hésité à faire bénéficier son club de sa propriété où il a dirigé, dans le pavillon réservé au jeu de “bowls” situé derrière le pub, beaucoup de réunions de son club.L’endroit avait servi également de vestiaires pour les joueurs pendant plusieurs années. Mais malgré cela, certains trouvaient que l’utilisation du Sandon comme vestiaires était un arrangement qui faisait l’affaire de Houlding seul puisqu’il tirait profit de ses joueurs qui consommaient ses bières. Une lettre publiée dans le Liverpool Echo au moment où la crise avait atteint son paroxysme, en janvier 1892, a suggéré que Houlding

Le premier titre de champion d’Angleterre remporté par Everton à l’issue de la saison 1890-1891 n’a pas vraiment arrangé les choses, dans la mesure où il a conforté les uns et les autres dans leurs convictions. Houlding estimait que son club, qui venait d’ajouter le succès sportif au succès financier, pouvait facilement payer le nouveau montant du loyer qu’il exigeait, alors que les autres membres du board qui lui étaient opposés pensaient que le nouveau champion d’Angleterre pouvait désormais continuer à vivre sans Houlding, et qu’il n’y avait donc aucune raison de céder. Houlding avait une idée pratique et réaliste pour trouver une solution à cette histoire de loyer considéré par certains comme trop élevé.Il voulait transformer le club en une entreprise capable d’acheter Anfield et les terrains

aux alentours. Considérée dans son contexte historique, son idée n’avait rien de farfelu. Car l’industrie du football, même naissante, était déjà tellement forte qu’elle était capable de s’acheter des terrains et de construire des stades. On le verra un peu plus loin avec le départ d’Everton d’Anfield. Cette puissance de la nouvelle industrie émanait de l’attachement des gens à leurs nouveaux clubs et de leur volonté de s’identifier à ces nouvelles entités représentant et incarnant leurs villes. La fierté civique investie dans les nouveaux clubs professionnels et leurs stades était cimentée par des équipes dirigeantes et par des investissements locaux. En homme d’affaire ambitieux et avisé, Houlding avait vu grand pour son club, il voulait lui offrir un grand avenir. Il voulait que son club ait son propre stade et les terrains attenants pour qu’il puisse bientôt s’étendre (construire un centre d’entraînement par exemple). Hélas, la plupart des membres du board n’ont pas partagé sa vision et ont refusé de lui faire confiance comme on va le voir. Le 15 septembre 1891, John Houlding a présidé une réunion consacrée à cette question. La presse locale y était interdite parce qu’il s’attendait à avoir des ennuis avec elle. Et effectivement l’ennui n’a pas tardé puisqu’au même jour le Liverpool Echo avait rapporté qu’un membre du board disait lors d’une réunion : «on dirait qu’on ne pourra obtenir d’Houlding que la politique de l’autruche en ce qui concerne le loyer du terrain. Il est déterminé à avoir sa part du gâteau et à forcer le club à lui obéir». Lors de cette réunion, Houlding a présenté son projet d’achat du stade par le club. La majorité du board a estimé que le prix était élevé et a rejeté donc la proposition du président (même si le développement du football en général et du club en particulier laissaient penser que cet investissement allait devenir très vite rentable). Au lieu d’acheter, les membres du board ont voulu un contrat de location à long terme sur la totalité des terrains.Le loyer de 250 £ exigé par Houlding étant jugé trop élevé, lui aussi, les membres du board ont réagi en lui proposant un loyer inférieur à celui qui était pratiqué à l’époque. Houlding a refusé catégoriquement en déclarant qu’il n’était pas question pour lui de se laisser imposer quoi que ce soit par qui que ce soit. l'histoire retiendra sa phrase : «je ne peux pas comprendre pourquoi un gentleman qui a fait autant pour le club d’Everton doit être traité d’une telle manière». Près d’un an et demi plus tard, dans un article de la publication consacrée au match de LIVERPOOL contre Cliftonville en avril 1893, Houlding avait l’occasion de revenir sur ce qui s’était passé lors de cette réunion et de dévoiler les détails de son offre : il proposait d’accorder à Everton un prêt sans intérêt pour que le club puisse continuer à payer le loyer jusqu’au moment où il commencerait à faire des bénéfices qui lui permettraient de rembourser. Si le club fait faillite, Houlding perd tout. Bien qu’aucun bénéfice n’ait été exigé, la question qui a


contrarié les membres du board était, semble-t-il, son plan de vendre Anfield et les terrains attenants en réalisant un profit pour lui-même et pour son ami John Orrell. Houlding estimait que cela représentait une récompense raisonnable pour l’investissement qu’il avait risqué dans le club pendant neuf ans.

Au cour de ce même mois de février 1892, Everton FC était prêt à partir lorsque 4 de ses fidèles supporters, dont l’organiste de l’église de Saint Domingo, ont déclaré qu’ils étaient prêts à payer 1000 £ chacun pour aller vers la somme de 8090 £ que coûtait un terrain voisin situé au nord de Stanley Park.

Après cette réunion du 15 septembre 1891, une évidence s’imposait : la rupture était consommée entre Houlding et ses partenaires au sein de l’équipe dirigeante d’Everton. Tout ce qui restait à faire, d’un côté comme de l’autre, c’était de déclarer officiellement ce qui était encore officieux pour le grand public.

La rupture officielle entre Houlding et Everton a eu lieu le 12 mars 1892. Ce jour-là, un de ses opposants, George Mahon, dirigeait une réunion du board lorsque John Houlding s’était présenté inopinément. Mahon s’était levé pour donner la place d’honneur au président du club. Mai entouré de ses «ennemis», Houlding a refusé de s’y asseoir en prononçant sa célèbre phrase : «je suis ici dans un tribunal, et un criminel ne prend jamais la présidence». Il a alors quitté le club avec 18-19 autres membres qui lui était restés fidèles.

Lorsque les 279 membres du board d’Everton ont décidé, en octobre 1891, de rejeter les propositions de Houlding officiellement, le président a intimé à son club de quitter Anfield Road. Le 26 janvier 1892, le président était déjà en train de réinventer son club (de créer un “nouveau” Everton en quelque sorte). Le ‘‘Everton Football Club and Athletic Grounds Company plc’’ fut enregistré à Londres à cette date, et comme le “vieux” Everton n’était pas enregistré en tant que ‘‘plc’’, Houlding espérait pouvoir garder le nom de son club après le départ des membres du board et des joueurs opposés à son projet. Ainsi, il pourrait repartir de zéro mais toujours avec le même nom et dans le même stade. Cela montre à quel point il était habité par son projet et à quel point il était impliqué personnellement avant d’être impliqué financièrement ; Everton était son projet qu’il devait mener à bien, avec ou sans les autres membres du board. Tout cela montre que l’aspect sportif du projet prenait le dessus sur l’aspect financier, car après le départ d’Everton, Houlding n’a pas cherché à exploiter Anfield ou à le vendre pour faire un bénéfice, bien au contraire la construction d’une nouvelle équipe pour y jouer allait lui coûter de l’argent, sans parler du loyer qui serait fixé à 100 £ pour son nouveau club qui n’avait pas du tout les moyens d’Everton. Ce fait historique indiscutable est à mettre au crédit du président : peu importe les points de vue des uns et des autres concernant le loyer ou les autres points litigieux qui ont conduit à la scission, peu importe de savoir qui avait raison et qui avait tort, une chose était sûre … le président était déterminé à voir le football continuer dans son stade, et c’était tout à son honneur. C’est vraiment la seule chose à retenir aujourd’hui, surtout lorsqu’on en voit le fruit : notre magnifique club. Le 4 février 1892, lors d’une réunion au conseil du football, il a été décidé que l’on ne pouvait approuver l’adhésion d’un nouveau membre ayant le même nom qu’un membre déjà existant. Le président a vu une partie de son rêve s’envoler : si son nouveau club pouvait continuer à jouer à Anfield, il ne pourrait pas conserver le même nom. Pendant ce temps, ses opposants cherchaient un autre terrain pour quitter le stade.

Le 15 mars 1892, le LIVERPOOL FOOTBALL CLUB est né. Dans sa maison à Anfield Road, John Houlding avait réuni ce jour-là ses amis les plus proches qui ont quitté Everton avec lui. Ensemble, ils ont décidé de créer un nouveau club. William. E. Barclay, un grand amateur de football, avait suggéré avec insistance qu’ils devaient choisir un nouveau nom : LIVERPOOL. Barclay était le premier secrétaire d’Everton lorsque le club avait rejoint la Football League en 1888. En toute logique, il était donc le premier à occuper le poste de secrétaire à LIVERPOOL. Sachant qu’il ne pouvait pas garder le nom d’Everton d’après la décision prise le 4 février, John Houlding a vu grand en acceptant la proposition de son secrétaire et en donnant à son nouveau club le nom de la ville toute entière et non d’un seul quartier. Avant 1894, le club a adopté la couleur rouge de la ville comme couleur de son maillot, et avant 1901 le Liverbird (emblème de la ville) comme blason. Qui pouvait se douter de l’importance de tout cela à l’époque ? Probablement personne ! Qui pouvait savoir que ce nouveau club récemment fondé allait porter aux quatre coins de la terre le nom, l’emblème et la couleur de sa ville qu’il venait tout juste d’adopter ? Est-ce que John Houlding lui-même savait qu’il était en train de créer une légende ? Imaginait-il un pareil succès pour son nouveau club ? Lui qui a déjà connu le succès avec Everton … En tout cas, il ne vivra pas assez longtemps pour voir la gloire du LIVERPOOL FOOTBALL CLUB dans les années 60, 70 et 80 du XXème siècle. Et il est vraiment étonnant de voir à quel point il est oublié aujourd’hui.

Que nous reste-t-il de John Houlding au début du XXIème siècle ? Pas grand-chose, il faut le dire : une plaque de bronze à l’extérieur de la salle des Directeurs à Anfield et une excellente peinture à l’huile conservée au Museum qui nous permet de garder son image … c’est tout ! Et dire que cet homme était derrière la naissance et le développement de l’industrie du football à Liverpool, et que ses deux club totalisaient depuis 1990 27 titres de champion d’Angleterre (18 pour LIVERPOOL et 9 pour Everton) permettant à la ville de caracoler en tête du classement des villes les plus titrées. C’est toujours le cas, au mois d’août 2007, date de rédaction de cet article, puisque Liverpool devance largement Manchester qui n’a que 18 titres (16 pour United et 2 pour City). Il est vrai que la légende et la renommée internationale du LIVERPOOL FOOTBALL CLUB ont été bâties par deux entraîneurs hors norme : Bill Shankly et Bob Paisley, mais pour que le talent de ces deux grands entraîneurs s’exprime, il fallait d’abord que notre club existe, sinon, ils auraient parfaitement pu faire carrière ailleurs et donner tout ce qu’ils nous ont donné à un autre club. L’existence de notre club ! Rien que cela ! Voilà ce que nous devons à John Houlding … Honorer deux immenses entraîneurs c’est bien, c’est même nécessaire, mais honorer celui qui a posé la première pierre du grand édifice n’est moins indispensable à mon avis … Lorsque la majorité du personnel adjoint et des joueurs était partie avec les membres du board à Goodison Park, il ne restait à John Houlding que trois joueurs de l’équipe première et quelques amis fidèles dont j’ai parlé plus haut. Le nouveau club devait donc être reconstruit à partir de zéro.

L’ascension rapide de John McKenna au sommet du football anglais était la preuve de ses grandes capacités en tant que manager et administrateur. Grâce à un prêt généreux de 500 £ accordé par Houlding, qui n’a jamais été remboursé, et le savoir-faire de McKenna, plus de douze joueurs ont été recrutés en Écosse. Cela valait à LIVERPOOL d’être surnommé «l’équipe de tous les Macs» à cause des noms de famille de ses joueurs qui commençaient par «Mac». À noter tout de même que parmi tous ces Macs Écossais qui ont fait partie des premières formations, le gardien de but Bill McOwen était Anglais. (Certaines sources estiment entre 7 et 8 le nombre des Macs). La première demande présentée par LIVERPOOL pour adhérer à la Football League a été rejetée sous prétexte qu’il ne remplissait pas tous les critères stipulés dans le règlement. Un argument qui pourrait faire rire certains étant donné que LIVERPOOL avait le même président, le même secrétaire et le même stade que son prédécesseur, un stade où Everton a joué ses matchs pendant 4 ans ! La vérité était toute autre, Everton s’opposait à l’admission de son nouveau rival … et malheureusement, l’opposition d’un membre fondateur avait été déterminante dans ce refus. Obligé de rejoindre la Lancashire League pour ses débuts, LIVERPOOL a joué son premier match, amical, à Anfield le premier septembre 1892 contre Rotherham, équipe de la Ligue Centrale. Le même jour, Everton a joué son premier match à Goodison, de l’autre côté de Stanley Park. La rivalité pouvait déjà commencer ! Laquelle des deux équipes allaient soutenir les gens à Liverpool ? Les directeurs de LIVERPOOL ont déclaré dans les journaux : «On ne verra pas un meilleur jeu sur aucun des terrains

Heureusement, il y avait parmi ces fidèles, outre le secrétaire Barclay, un certain John McKenna à qui Houlding a confié la reconstruction de l’équipe. Cet Irlandais dynamique et attirant, surnommé l’honnête, a fait plus que n’importe quelle autre personne pour le football anglais. Pendant 30 ans, il était directeur à Anfield. Au cours de cette période il a occupé le poste de président à deux reprises. Depuis 1905, il était membre du conseil de la Football Association avant de devenir Président de la Football League en 1910 et Vice-Président de la Football Association en 1928. Il a également servi dans plusieurs comités jusqu'à sa mort en 1936. Il était un homme bien respecté, avec un savoir-faire unique en matière de football. Et comme Houlding était le fondateur du club, McKenna était l’homme du terrain et le cerveau derrière les premiers succès.

John McKenna


Si l’on ajoute à ces deux trophées celui du championnat des équipes de réserves, remporté également par notre club cette saison-là, on constate que LIVERPOOL avait commencé sa longue et glorieuse histoire par un modeste «triplé» : très impressionnant pour un club qui existait depuis moins de 12 mois. Everton commençait déjà à s’inquiéter ; il faut dire qu’il y avait de quoi, mais ce n’était encore rien à côté de ce que l’avenir lui réservait. Le XXème siècle verra les rôles s’inverser, et de quelle manière : Everton deviendra le nain condamné à vivre éternellement dans l’ombre de son géant de voisin. Ce géant que l’Angleterre, l’Europe et le monde entier reteindront son trait caractéristique le plus remarquable en le surnommant Le Géant de la Mersey. Georges BACCHUS

“Une femme en Rouge à la Maison Blanche !”

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Ce 3 septembre 1892 reste une journée mémorable dans l'histoire de notre club, non seulement parce qu’il a vu notre premier match officiel à domicile contre Higher Walton se terminer par une formidable victoire 8 - 0 , mais parce qu’il annonçait également le début d’une excellente saison au terme de laquelle LIVERPOOL a remporté facilement le titre de champion de la Lancashire League ainsi que la coupe de district de Liverpool.

Difficile à croire mais vrai, la Secrétaire d’État américaine, Condoleezza Rice, est une fan des Reds comme vous ! Depuis qu’elle a rencontré Stephen W. Ayers, un fervent Red et gérant d’un hôtel à Jérusalem où elle a séjourné en 2004. Comme elle est aussi une très grande fan du football américaine il lui a enregistré la finale du Superbowl pour qu’elle la regarde dans l’avion qui la ramenait à Washigton. Pendant une visite en 2005, comme la NFL saison était déjà finie, il lui a enregistré le finale d’Istanbul pour son vol de retour à Washigton. Comme vous pouvez le deviner, lorsqu’elle était de retour en 2006, elle lui annonce la grande nouvelle : elle était devenue supportrice des Reds, tout comme elle était fan des Beatles depuis longtemps déjà.

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Deux jours plus tard, LIVERPOOL a joué son premier match dans la Lancashire League, et encore une fois il a offert une victoire écrasante 8 - 0 aux quelques centaines de personnes ayant assisté à cette démonstration convaincante. Le match a été reporté pendant quelques heures à cause de l’arrivée tardive de l’équipe invitée. Le capitaine du jour, McVean, a gagné le toss et a choisi de jouer vers Anfield Road dans la première mi-temps. C’était le début d’une tradition que beaucoup de nos capitaines ont suivi tout au long du XXème siècle, et jusqu'à aujourd’hui, si l’on ne risque pas d’avoir le soleil dans les yeux de notre gardien en deuxième mi-temps, il est de coutume que notre capitaine fasse le même choix quand il gagne le toss.

Le saviez-vous ?

Le 2e tirage est la !

voisins». C’était leur message à Everton. Les journaux ont écrit : «Le conseiller John Houlding a donné le coup d’envoi du match». LIVERPOOL a gagné le match 7 - 1. McVean a marqué le tout premier but de l'histoire de notre club tôt dans la première mi-temps. La seule déception du jour était le nombre de spectateurs ; une poignée de personnes seulement avait assisté à notre victoire contre plus de 10.000 personnes qui se sont déplacés à Goodison Park.

REDMAN75 reviews … En cette fin de saison il est de tradition dans beaucoup de clubs de tirer un bilan de l’année. Voici donc un avis personnel de la saison joueur par joueur. 1. Jerzy Dudek (6 matchs titulaire) Le héros d’Istanbul qui a choisi en début de saison de rester au club malgré le rôle de doublure qui l’attendait. Il aura vécu une année difficile où il a peu joué. Le match contre Arsenal en League Cup ne l’a pas aidé non plus.Et en plus il n’aura même pas eu l’occasion de faire des adieux comme il se doit à Anfield à cause d’une blessure juste avant le dernier match.Il va quitter Liverpool cet été mais restera toujours dans le cœur des fans. NOTE DE LA SAISON : 9/20 19. Pepe Reina (51 matchs) Grande année pour Reina. Il a battu le record de «clean sheet» de Ray Clemence à seulement 24 ans. Après un début de saison un petit peu difficile, il a encore élevé son niveau de jeu et est devenu un des meilleurs gardiens d’Europe. Son match à Stanford Bridge en demi-finale contre Chelsea en est la plus belle preuve. Et encore une fois, il n’a que 24 ans… NOTE DE LA SAISON : 15/20 30. Daniele Padelli (1 match) Le jeune gardien italien arrivé pour sûrement devenir à terme la doublure de Reina a profité des blessures conjuguées de Reina et Dudek pour faire ses grands débuts avec l’équipe première à Charlton trop peu pour se faire une vraie opinion de ce joueur. On aura sûrement l’occasion de le voir un peu plus l’an prochain. NOTE DE LA SAISON : TROP PEU JOUÉ. 2. Alvaro Arbeloa (12 matchs, 1 but, 1 passe décisive) Il est arrivé cet hiver d’Espagne et au vu de son jeu avec l’équipe on a l’impression qu’il est là depuis des années. Il peut jouer à droite ou à gauche de la défense sans aucun problème. Il pourrait devenir encore meilleur l’an prochain avec une préparation estivale collective avec le reste de l’équipe. A 24 ans c’est un élément d’avenir pour Liverpool NOTE DE LA SAISON : 15/20

3. Steeve Finnan (46 matchs, 8 passes décisives) Encore une très bonne saison pour notre international irlandais. Peut-être même sa meilleur saison depuis qu’il est à Liverpool. Il s’est imposé comme le meilleur latéral droit du championnat. Il n’hésite pas à monter et avec une telle qualité de centre il devient même important offensivement. Il s’impose comme un pilier de l’équipe. NOTE DE LA SAISON : 16/20 6. John Arne Riise (44 matchs, 5 buts, 1 passe décisive) Notre Norvégien n’a pas fait sa meilleur année. Peutêtre qu’avec le nouveau contrat que Rafa lui a offert l’été dernier, Riise s’est relâché.Toujours est-il que sans être désastreux il aurait dû apporter plus. Le nombre de ses passes décisives ne plaide pas en sa faveur. D’ailleurs Rafa pense à lui mettre un peu de concurrence à son poste où il était jusqu’ à maintenant assez tranquille. Espérons que cela remettra Riise sur les bons rails. NOTE DE LA SAISON : 12/20 12. Fabio Aurelio (14 matchs, 4 passes décisives) Une saison tronquée par les blessures. Rafa qui en avait fait un des meilleurs défenseurs gauche du championnat espagnol l’avait fait venir cette saison pour concurrencer Riise. Il n’aura eu que peu l’occasion de se montrer et alors qu’il semblait (enfin) retrouver son niveau une blessure contre le PSV a mis fin à sa saison. NOTE DE LA SAISON : 10/20 5. Daniel Agger (39 matchs, 3 buts, 2 passes décisives) La révélation de l’année à mes yeux. À seulement 22 ans, le danois semble promis à un brillant avenir. Être arrivé au mercato d’hiver l’an dernier l’a aidé car cela lui a permis d’apprendre, et aujourd’hui il est l’un des meilleurs défenseurs de son âge. Il n’hésite pas non plus à tirer au but comme son but contre Chelsea, oh combien important. Arrivé au club aussi jeune, il pourrait rester dans les mémoires. NOTE DE LA SAISON : 16/20 23. Jamie Carragher (49 matchs, 1 but, 1 passes décisive) La chanson «We all dream of a team of Carragher’s…» n’a peut-être jamais été aussi vraie. C’est le joueur de cette saison à Liverpool. Il étoffe sa palette de défenseur d’année en année. Un des meilleurs défenseurs d’Europe aux yeux de beaucoup et ses duels livrés en Champions League face à Ronaldinho ou Drogba par exemple le montre. NOTE DE LA SAISON : 18/20 LIRE LA SUITE


29. Gabriel Paletta (6 matchs, 1 but, 2 passes décisives) A son arrivée ? Benitez nous l’a présenté comme un futur grand. Pour le moment,il ne ressemble pas trop à ce qu’on nous a «vendu». Mais changer de continent aussi jeune n’est peut-être pas si simple. Mais Rafa continue à lui faire confiance alors donnons-lui sa chance encore l’an prochain.Cette saison sera d’ailleurs très importante pour lui. NOTE DE LA SAISON : 9/20 20. Javier Mascherano (11 matchs) Le mercato d’hiver aura vraiment été une réussite.Après Arbeloa voici Mascherano. Désoreinté à West Ham, Rafa a flairé la bonne affaire et l’a fait venir sur les bords de la Mersey où il a explosé. Il a retrouvé son niveau d’international avec les reds. Joueur complet il est aussi utile dans les phases offensives que défnesives. En plus son jeu semble être fait pour le systéme mis en place par Benitez. Un joueur déjà essentiel. NOTE DE LA SAISON : 16/20 14. Xabi Alonso (43 matchs, 4 buts, 1 passe décisive) Il a été un peu en retrait par rapport à ses 2 premières années qui étaient formidables. Mais,il reste malgré tout un joueur essentiel de l’équipe. La qualité de ses passes, aussi bien longues que courtes, en fait un régulateur de notre jeu. Même si l’on ne s’en rend pas toujours compte, des rumeurs insistantes font état d’un possible départ vers Barcelone. Si cela devait se confirmer, nous perdrions un très bon joueur qui est encore jeune. Et le remplacer ne sera pas chose facile. NOTE DE LA SAISON : 14/20 8. Steven Gerrard MBE (47 matchs, 11 buts, 10 passes décisives) Notre «captain fantastic» a eu, lui aussi, une saison un peu plus dure. En même temps; nos internationaux n’ont pas connu de vraies vacances depuis 3 ans (Euro en 2004, les préliminaires de Champions League en 2005 et la coupe du monde en 2006). Il a essayé de compenser ce manque de fraîcheur par son leadership et son mental. Mais il a quand même eu un peu de mal à finir sa saison et son face à face manqué face à Dida en finale en est l’illustration. Mais il nous a sauvé tellement de fois… L’an prochain après de bonnes vacances bien méritées Steven reviendra encore plus fort. NOTE DE LA SAISON : 14/20 22. Momo Sissoko (25 matchs) Une saison contrastée pour Momo. La première partie de saison a été formidable. Titulaire indiscutable grâce à sa combativité à la récupération et à son physique, le «futur Vieira», comme il est surnommé parfois, enchaînait les matchs et les prestations convaincantes. Mais une blessure au moment où Mascherano arrivait

lui a été préjudiciable. Depuis, mis sur le banc de touche et avec l’arrivée prochaine de Lucas, Momo doit se poser des questions, et un départ n’est pas à exclure. NOTE DE LA SAISON : 13/20 32. Boudewjin Zenden (20 matchs, 4 passes décisives) Cette année Zenden a eu pas mal de temps de jeu. Plus que prévu même pour un joueur supplétif. Les blessures dans son secteur lui ont permis de se montrer. Mais il n’aura pas fait de folies et son âge joue contre lui. Néanmoins il aura mouillé le maillot. Rafa lui a ouvert les portes d’un départ et il ne devrait pas rester cet été. NOTE DE LA SAISON : 11/20 7. Harry Kewell (0 matchs, 3 rentrées, 1 but) Il n’aurait pas marqué,l’utilité de le mentionner se serait vraiment poser. Une saison blanche pour l’Australien à cause d’une blessure.Qui sait réellement ce que vaut Harry maintenant ? Il lui reste un an de contrat et en cas de bonne offre il pourrait être amené à allez voir si les infirmeries sont plus belles ailleurs. Dommage car il aurait pu faire une toute autre carrière car le talent il l’a. NOTE DE LA SAISON : ABSENT. 10. Luis Garcia (17 matchs, 6 buts, 5 passes décisives) Ah notre King Luis ! Pour moi il nous a manqué deux choses contre le Milan : Un vrai buteur et Luis Garcia. Ce joueur incarne pour moi le grain de folie qu’il manque parfois dans le système de jeu rigide de Rafa. Il a fait un très bon début de saison, ses stats le prouvent, et on a hâte de le revoir l’an prochain rétabli. NOTE DE LA SAISON : 15/20 SUR SA PERIODE. 11. Mark Gonzalez (20 matchs, 3 buts) La déception de la saison. Arrivé d’Espagne avec une flatteuse réputation, Mark n’a jamais vraiment percé chez nous. Il a eu du mal à s’adapter au championnat anglais. Trop juste physiquement il n’aura jamais trouvé son match référence qui aurait pu le lancer. Il est reparti en Espagne (au Betis) dans un championnat qui lui convient mieux. NOTE DE LA SAISON : 8/20 16. Jermaine Pennant (33 matchs, 1 but, 10 passes décisives) On pourrait dire qu’il a fait la même saison que Momo…à l’envers !!! Une première partie de saison plus que poussive où sa tendance à trop en faire lui a joué des tours. Mais Rafa a continué à croire en lui et le déclic a eu lieu vers Noël. L’année 2007 nous a montré un tout autre Pennant bien plus intelligent dans son jeu et donc bien plus performant il peut faire son chemin sur son côté même si Rafa pense à lui mettre encore un peu plus de concurence. NOTE DE LA SAISON : 14/20

9. Robbie Fowler (9 matchs, 5 buts, 3 passes) Une saison frustrante pour «God» qui aura eu peu l’ocasion de se mettre en évidence pour sa derniere saison chez les reds. Il a joué les «utilités» ce qui est compréhensible si on met de côté ce qu’il représente pour le club. Il restera à tout jamais dans l’histoire du club et je lui souhaite de mettre plein de buts l’an prochin là où il jouera. NOTE DE LA SAISON : 12/20 MAIS ACCEDE AU «HALL OF FAME». 15. Peter Crouch (30 matchs, 18 buts, 9 passes décisives) Le meilleur buteur du club cette année. Oubliée la saison passée avec ce si dur (et inoubliable même…) début de saison. Cette année, Peter a fait taire bon nombre de critiques. Son jeu en remise et sa conservation de balle en font un super point de fixation. Il peut être un véritable poison pour une défense et beaucoup regrettent son entrée tardive en finale. On n’oubliera pas non plus ses buts contre Galatasaray. Avec cette bonne saison, il a gagné le droit de rester dans un secteur où tout va être chamboulé. À 26 ans il peut encore s’améliorer. NOTE DE LA SAISON : 15/20 17. Craig Bellamy (26 matchs, 8 buts, 5 passes décisives) Jusqu’à l’incident du «club de golf», Craig Compensait son manque d’efficacité par un bon état d’esprit. Il mouillait le maillot, utilisait sa vitesse pour offrir des solutions mais marquait peu. Mais cet incident a changé la donne semble t-il et il a peu de chances de rester. NOTE DE LA SAISON : 11/20

Liverpool FC - l’équipe 2006-07 avec le FA Cup et le Community Shield 18. Dirk Kuyt (28 matchs, 13 buts, 4 passes décisives) Bonne première saison dans un championnat qu’il découvrait. Il fait un travail énorme dos au but et se bat sans cesse comme en pressant sans arrêt ce qui en a fait un chouchou du Kop. Mais il a le défaut de ses qualités. Pour moi, il lui manque ce sang-froid devant le but. Mais il reste un attaqaunt de soutien de grande qualité et avec un vrai buteur à ses côtés il peut être très intéressant. NOTE DE LA SAISON : 14/20 QUELQUES CHIFFRES : Joueur qui à le plus joué toutes compétitions confondues ? En apparition c’est Jermaine Pennant avec 52 appartions et en minutes c’est Reina avec 4620 minutes passées sur le terrain. Meilleur buteur : Crouch avec 18 buts. Meilleur passeur : Gerrard et Pennant avec 10 passes décisives chacun. Le joueur le plus averti : Xabi Alonso avec 12 cartons jaunes. Le joueur le plus exclu : Bonne surprise. Aucun Red ne s’est fait expulsé cette année. Un fait assez rare pour être souligné. Merci pour leurs aides : Liverweb et This Is Anfield.


N ext Up…

Le French Branch,

01/09/07 - LFC v Derby County Barclays Premiership - 16:00

ça bouge !

à la télé ! 15/09/07 - Portsmouth v LFC Barclays Premiership - 13:45 18/09/07 - Porto v LFC Champions League 1 - 20:45

Les membres du French Branch devant le KOP lors de notre déplacement à Anfield pour la rencontre contre Wigan le 21 avril 2007.

à la télé !

22/09/07 - LFC v Birmingham City Barclays Premiership - 16:00 29/09/07 - Wigan Athletic v LFC Barclays Premiership - 16:00

Mr. Hicks a gentiment posé avec Camelia et Evan, un de nos membres de Toulouse devant l’hôtel de Liverpool avant le match plus tard dans l’après midi, thanks Tom !

03/10/07 - LFC v Marseille Champions League 2 - 20:45

à la télé !

07/10/07 - LFC v Tottenham Barclays Premiership - 13:45

Le French Branch était présent avec environ 40 membres en force pour l’accueil du LFC à Toulouse le 15 août. Le soleil était au rendez-vous ainsi que le but de la victoire de Voronin ! PHOTO © XAVIER CAILHOL www.nmd-fr.com

Les fleurs ont été mise au mémorial de Hillsborough de la part de tous nos membres en respect pour les 96 fans de Liverpool qui sont morts le 15 avril 1989.

20/10/07 - Everton v LFC Barclays Premiership - 13:45

à la télé !

Bonjour de l'Île Maurice ! George, l’heureux gagnant du jeu concours pendant l’AGM avec Caroline, Ant, Emily et Alan notre Quizz Master Irlandais, BRAVO à vous tous !

Dernièrement, le club a fait une opération de jumelage avec le club officiel de supporters mauriciens de Liverpool FC. Pendant sa lune de miel, en août, Ken a officialisé sur place le jumelage avec JeanCarl, leur président. A bientôt les amis !

Je ne sais pas qui est avec Camelia et Alain, mais il doit acheter un rasoir bientôt…

Un très grand merci à Laurent et Bruno et à tout les membres qui ont pu faire le déplacement pour l’AGM au Truskel Bar le 23 juin 2007 et qui a ensuite fêté les 30 ans de champions d’europe de LFC lors de la soirée “Kings of Europe” en partenariat avec Foot Nostalgie et So Foot.

LE FRENCH BRANCH, LES FANS PASSIONNÉS. En ce début de saison 2007-08 nous sommes 147 membres fidèles et passionnés par le Liverpool Football Club. Grâce à votre implication nos projets et déplacements vous permettent de vivre pleinement ensemble notre passion pour les Mighty Reds. “You’ll Never Walk Alone” Ant


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