RPT No. 4

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R UR OU O P P D E R S R U O TOUJ “THE COMEBACK”,

TORRES CONTRE MAN CITY !!!

ÉDITO

par Ici Anfield

« Yes, We Can … Can’t We ! » A l’heure où le ressentiment anti-américain n’a jamais été aussi fort à Liverpool, il est probablement paradoxal d’ouvrir cet édito par le slogan le plus à la mode US, le Yes We Can du à la Démocrate Candidat Présidentielle, Barack Obama ! Sauf qu’à Liverpool FC, une ombre menaçante plane avec les nombreuses incertitudes financières … Du coup, on ne sait pas vraiment ce qui nous attend !

Legend

Anfield

L4

BL

Comité de rédaction : Ici Anfield, Redman, Candy et Natoleza.

NEWSLETTER DE L’OLSC - FRENCH BRANCH NO.4 OCTOBRE 2008

Alors, oui, on peut le faire … non ? Ccomme chaque année depuis 19 ans, tous les kopites du monde entier se disent, cette année c’est la bonne, on va enfin être champion ! L’attente en devient insupportable, alors que la menace mancunienne de remettre en cause notre suprématie en Angleterre n’a jamais été aussi forte. Mais battre Chelsea au Bridge, terrain historiquement hostile pour la Red army, montre qu’enfin sous l’empire de Rafa le grand, Liverpool semble en mesure de se battre pour le titre. Le gagner, c’est encore autre chose ! 26 points en 10 matchs, et une place de leader, voilà qui donne le sourire …. Après un début de saison mitigé, notamment au niveau du jeu, les résultats, la mentalité et presque la manière plaident en faveur de l’optimisme. Il faut raison garder, car n’oublions pas par exemple que face à Liège, sans un grand Pepe Reina à l’aller et au retour, il n’est pas sûr que nous aurions pu aller jusqu’à une prolongation finalement salvatrice …. Quoiqu’il en soit, avec ces victoires à bout de souffle, l’esprit d’Istanbul, renouvelé au City Stadium de Man

City, est bel et bien présent, et chacun sait que pour être champion, il faut savoir gagner quand on n’est pas bon. 7 ans pour enfin battre United à Anfield, alors pourquoi pas 19 ans après pour que Gerrard succède à Hansen ! Le but d’Alonso près de 5 ans après celui de Cheyrou …. Alors, Yes We Can ? L’avenir nous le dira, même si les forums des Reds fourmillent déjà de coupeurs de tête. Alors, Yes we can fire Rafa, on peut virer Rafa Benitez, l’homme qui a remis les Reds sur le devant de la scène. Tout n’est pas rose, loin de là, et si personne ne peut remettre en cause ses talents de tacticien hors-pair, nombreux sont ceux qui ne comprennent pas son coaching ou qui mettent en cause une certaine frilosité tactique. Et il y aussi un contingent croissant de sceptiques qui affirment que Rafa ne comprend pas le jeu anglais et ne pourra donc jamais nous guider vers le titre ; espérons alors que la continentalisation de la Premier League serve le projet de jeu de Benitez ! J’ai personnellement eu un peu de mal à m’enthousiasmer pour cette nou-

velle saison des Reds. Les enjeux sportifs semblent tellement dérisoires au regard des enjeux de gouvernance : le management du club est aujourd’hui à la dérive, et personne ne sait vraiment qui décide au club. Certainement pas Benitez, comme le prouve le rocambolesque mais révélateur transfert raté de Gareth Barry ! Notre ticket américain à nous, c’est Hicks et Gillet, et contrairement aux promesses faites à leur arrivée, il n’y a pas de fonds supplémentaire pour recruter, pas de nouveau stade en construction, mais revanche de lourdes dettes portées au débit du club, et de grandes inquiétudes avec la crise financière mondiale … On peut reprocher de nombreuses choses à Rafa, mais je connais plus d’un entraineur qui aurait déjà pris la poudre d’escampette face à cette situation désastreuse « off the field » : Rafa s’accroche parce que c’est un battant, parce qu’il pense pouvoir ramener le titre à Anfield, et du coup parce qu’il veut entrer définitivement dans la

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légende d’Anfield. Que l’on ne se trompe pas, l’entraineur et le capitaine qui ramèneront le Graal dans la cité des Beatles sont voués à une adoration éternelle, et tant Rafa que Stevie Gerrard le savent …. La vraie bataille cette année se déroule dans les coulisses. Hicks et Gillet peuvent tout à faire conduire ce club à la catastrophe, et il est indispensable que ces apprentis-sorciers quittent notre club le plus rapidement possible. D’un certain côté, une élimination honteuse contre Liège aurait été salutaire, privant les deux zozos de rentrées lucratives importantes et les forçant finalement à vendre le club à DIC… Ce sont nos excellents résultats en ligue des champions depuis 4 ans qui assurent notre recrutement. On pourrait presque dire que Benitez s’auto-finance, et il est scandaleux que le club n’ait pas pu soutenir les demandes de transfert du manager espagnol. A quelques euros près, les ventes équilibrent les achats, ce qui revient à dire que l’enveloppe transfert a été quasi-nulle cette saison, alors que dans le même temps les revenus tirés des droites TV explosent, ce qui permet d’ailleurs à des clubs comme Aston Villa, Porsmouth ou Tottenham de dépenser des sommes importantes. Comme le disait Ian Rush dans sa chronique dans The

LE JOURNAL DE BORD Bon aujourd’hui, je vous presente une nouvelle rubrique que vous retrouverez regulierement dans notre nouvelle fanzine. Voici mon point de vue au jour le jour de l’actualité des reds. Donc vous y lirez mes reactions à chaud sur la vie de notre club favori. Mercredi 16 Juillet On a gagné 1-0 face à Tranmere ce week end. Joli but de Benayoun sur une belle frappe. Ca nous a permis de voir Degen et Cavlieri mais aussi des jeunes comme Pacheco(bon match) et Plessis. Sinon “coté coulisses”, il y a eu un bon coup de bambou je pense pour Rafa. La Juve ne prendra certainement plus Xabi car ils ont acheté Poulsen à son poste. ils ne voulaient pas surencherir... Du coup, Rafa se retrrouve avec encore moins d’argent que prevu pour le moment. Autant dire qu’on s’eloigne de Barry. D’ailleurs, ce dernier interesserait toujours Arsenal qui, rumeur du jour, pense aussi à Xabi pour ce poste de milieu axial. Les rumeurs vont bon train... Dimanche 20 Juillet La rumeur Alonso chez les gunners est

Echo fin août, on peut contester la pertinence du montant du transfert demandé pour Barry (on est tous d’accord), mais si le manager estime que c’est pour le bien de l’équipe et que les fonds existent (et ils existaient, le transfert de Keane le prouve), il n’est pas normal de ne pas tout faire pour donner raison au patron technique de l’équipe. Pendant ce temps,-là, Man United met 30 M£ pour recruter avec Berbatov un joker de luxe. Ce début de saison est bizarre : au tout début, de bons résultats avec un jeu catastrophique, puis mode croisière on, et tout cela avec une paire Gerrard-Torres en demi-teinte ! Pour une fois sous Rafa, l’équipe n’est pas partie lentement. Mais, il est vrai que dans un championnat qui se gagne à plus de 85 points, aucune fausse note ou presque n’est permise. A tout point de vue, le match contre ManU à la suite de la coupure internationale est déterminant : arithmétiquement certes mais surtout symboliquement. 5 défaites et 1 nul en 6 ans contre le rival honni, c’est insupportable. Cela révèle sans nul doute un profond malaise et un réel complexe d’infériorité, patent chez nos leaders scousers. StevieG et Carra n’ont jamais fait de grands matchs contre Manchester depuis quelques années. Cette année, sans nos

partie aussi vite qu’elle est arrivé. Tant mieux; Par contre toujours pas de Barry. On enchaine les matchs de preparations. 2 matchs en quelques jours. On a d’abord gagné 2-1 face à Lucerne et ensuite fait nul contre le Wisla Cracovie. Pauvre Voronin, malgré ses 2 buts en 2 matchs, je reste persuadé qu’en cas de bonne offre, il faut le vendre. Keane s’approchant plus vite que Barry,Voronin aura peu de temps de jeu et je prefere donner ce temps là à Pacheco ou Nemeth. Sinon pas grand chose à retenir de ce genre de match. Ca permet juste de se mettre au niveau physiquement. Mardi 22 Juillet Alors là, une rumeur qui a de grandes chances d’aboutir vient de surgir. N’Gog à Paris. Un tres bon espoir mais qui ne confirme pas pour le moment. Je pense que Rafa mise plus sur son talent que sur son niveau actuel mais je comprends tout à fait que beaucoup d’entre nous soient sceptiques par ce transfert.Moi aussi un peu j’avoue... Mais pourquoi pas apres tout.Il n’a que 18 ans. C’est encore jeune. Lundi 29 Juillet Apres une semaine un peu plus clame niveau rumeur, enfin un gros coup. Enfin, c’est officiel Robbie Keane est red. Depuis le temps,on savait que ça allait arriver un jour ou l’autre. Je suis personnel heureux de cette venue meme si le prix est un peu elevé. Mais c’est pas de sa faute à Robbie. On sera moins dependant de Torres devant et ça elargit encore les possibilités tactiques de Rafa car il peut jouer seul devant, avec El Nino, ou meme sur un coté. Et puis, un fan des reds dans son club de coeur, ça fait toujours plaisir. Allez

deux « stars » (dixit la presse », le rapport de force a changé. Personne n’exige un titre, mais à minima de lutter pour jusque dans les dernières journées de championnat, c’est un minimum syndical ! Bien malin en revanche qui pourra dire quel sera le minimum syndical de parution de la newsletter nouvelle formule. Nous partions pour une parution début septembre, et voilà début novembre, nous sommes des artisans et des bricoleurs ! Ce numéro est un peu bancal, car en dépit d’un format plutôt long, nous n’avons pas pu intégrer toute la littérature produite. De nombreux articles ont été écrits avant le 1er septembre, donc d’avance toute votre bienveillance à notre égard ! Ce numéro hésite entre deux pôles, celui d’une newsletter classique, bel outil de communication de la French Branch et celui du fanzine. L’architecture éditoriale initiale a donc été modifiée, au risque de perte de cohérence et de force, mais aussi pour s’inscrire dans une logique de réalisme. C’est dans un esprit résolument fanzine que nous avons monté le contenu, mais sa publication ressort dans un compromis que nous espérons heureux. Vous nous direz ce que vous en pensez, et nous en tirerons les

maintenant faut conclure Barry et, revons un peu, un ailier. Demain, on joue un autre match amical. On va au Madrigal jouer Villareal. Match sympa en perspective. Peut etre le premier match de N’Gog avec le maillot rouge. Car oui c’est officiel lui aussi est red. Mardi 30 Juillet On a fait 0-0 à Villareal... Pas grand chose à retenir de ce match. Jeudi 7 Aout On vient d’en coller 4 aux Rangers et à à Valerenga. Bons matchs pour le coup. Avec à noter les 2 premiers buts en 2 matchs sous ses nouvelles couleurs pour N’Gog. Sinon, une pointe d’amertume de voir que les 2 “geants” ecossais baissent chaque année dans la hierarchie européenne (Je dis ça car dans le meme temps Tottenham s’est balladé face au Celtic). Benayoun et Alonso font de tres bons matchs amicaux. Barry n’arrivant toujours pas, peut etre que garder Alonso sera la bonne solution... Quand à Benayoun, si il joue comme ça il sera utile. Enfin, info importante, on connait notre adversaire pour le tour preliminaire de Champions League. Ce sera le Standard de Liege, champion de Belgique en titre. On recevra au match retour. Ca me rappelle un peu Toulouse l’année deriere. Esperons que ça conduise au meme resultat. A priori,ça devrait passer. Lundi 10 Aout Dernier match amical des reds avant le match face au Standard.Victoire 1-0 face à la Lazio grace à un but de Voronin. Ce

conséquences éditoriales. Ce format mixte vous convient-il, souhaitez-vous massivement une orientation dans un sens ou dans l’autre, ou ne faut-il pas deux publications séparées répondant à deux objectifs pas facilement conciliables ? Dans tous les cas, cet outil, qu’il soit fanzine ou newsletter a un mérite incontestable : assurer l’existence d’un écrit francophone, même irrégulier, sur LFC, pour notamment permettre la transmission de notre passion, de notre culture, de nos valeurs. Pour les fans, par les fans … No matter what ! Cette publication est indépendante et n’accepte aucune censure. Quoiqu’il en soit, un grand merci à tout ceux qui ont proposé leurs textes, et à ceux à qui nous avons passés commandes, et mea culpa à ceux dont le texte devra attendre une prochaine publication. Un grand merci aussi à ceux qui ont travaillé sur la mise en forme, sans eux rien n’aurait été possible. Et par avance, toutes nos excuses pour les coquilles, fautes d’orthographe et de syntaxe, qu’on se le dise, c’est la faute à Hicks et Gillet !

Ici_anfield@yahoo.fr

que je retiens de ce match, c’est la prestation enorme de Xabi Alonso qui a été ovationné pendant tout le match par les supporters. Barry etant encore et toujours à Villa, Xabi continue de jouer et plutot bien. Et avec des prestations de ce calibre, pas sur que Barry fasse mieux meme si lui peut jouer aussi à gauche ce que Alonso ne peut pas faire. Notre milieu de terrain espagnol est en train de me faire changfer d’avis sur cette affaire... Vendredi 14 Aout Quelle deception !!! Pour ce premier match officiel de la saison, on ne peut etre que deçu. Le 0-0 face au Standard est faletteur tant on a été dominé dans le jeu. Et on peut dire un grand merci à Reina sans ça ce match aurai pris une sale tournure... Malgré tout, la qualification reste plus qu’envisageable. Esperons juste que ce non match soit juste un accident car Samedi commence le championnat face à Sunderland de Roy Keane. Sinon, toujours le feuilleton de l’été Barry. Là aussi ça commence à vraiment prendre un mauvais chemin. O’Neill l’a fait jouer hier dans le 2eme tour preliminaire de coupe UEFA avec Villa. Donc, maintenant, si jamais il devait venir, il ne pourrai plus jouer la Champions League avec Liverpool. Pour moi, c’est trop. Il faut arreter avec ça et passer à autre chose. Samedi 16 Aout Bon bah le championnat a commencé. Une victoire 1-0 à Sunderland avec un but de Torres qui repart sur les bases de l’an dernier. Mais à part les 3 points il y a pas grand chose à savourer de ce match. Au niveau du jeu, c’etait encore vraiment tres


brouillon. Keane a du mal à se trouver, Kuyt et Benayoun ont du mal sur les ailes (qui parle d’acheter un ailier ?) et l’absence de Mascherano parti aux J.O. s’est fait sentir. Mais bon,on va mettre tout ça sur le compte du rodage de debut de saison. Sinon,coté “coulisses”, Le Times nous lache une bombe.Apres l’echec de l’operation Barry, on apprend que Rafa a failli demissionner car il ne veut pas etre tenu responsable de l’echec du transfert Barry, qui est un echec de Parry selon lui... Drole d’ambiance. On voit là comment le club est mal geré par Hicks et Gillet... Jeudi 21 Aout Parry et Rafa aurraient fait la paix. Et la marmotte, elle met le chocolat... C’est surtout de la com pour rassurer les fans inquiets et pour sauver la face sur le plan mediatique. Car dans le meme temps, il se dit que c’est bien Parry qui a fait bloquer le transfert de Barry à cause du prix trop elevé par rapport à la valeur du joueur... En meme temps (je sens que je vais peut etre gener), sur le dossier Barry, Rafa a une part de responsabilité aussi. Car en repetant partout dans la presse depuis un mois que Barry est SA priorité que c’est le seul joueur qu’il desire, Benitez n’a rien fait pour faire baisser le prix du joueur, au contraire... Enfin bon, du coup on serait maintenant sur Rieira... Pas fan mais bon, un milieu offensif supplementaire ne serai pas de trop. Dimanche 24 Aout 2eme victoire de suite face à Boro,mais là encore ça a été tiré par les cheveux... Liverpool est quand meme inquietant au niveau du jeu pratiqué. Je veux bien que c’est le debut de saison, qu’il faut se roder,mais là pour le moment... On gagne 2-1 apres avoir été mené 1-0 suite à une erreur de Alonso.A defaut de pratiquer du beau jeu, les gars auraont eu le merite d’y croire jusqu’a bout et, apres avoir egalisé sur une frappe deviée, Gerrard aura libéré Anfield à la 94eme minute sur une frappe dont il a le secret. Keane a toujours du mal à se trouver, Dossena n’apporte pas enormement, Alonso etait à la rue. La seule grosse perf est à mettre à Reina qui fait un debut de saison enorme. Mais tout ça est inquietant avant le match retour face à Liège mercredi. Enfinn pour finir sur une note positive par rapport au championnat, je critique mais en attendant on a 6 points alors que United en a 4, Arsenal 3 et les Spurs 0. Donc on est pas les moins bien lotis. Sinon, felicitations à Mascherano qui vient de remporter la medaille d’or aux J.O. avec l’Argentine. Son retour (ainsi que celui de Lucas) va nous faire du bien. Lundi 1er Septembre Bon on commence par quoi ? D’abord par le match retour face à Anfield face au Standard. Que ce fut dur !!! Attendre la 117 ème minute du match retour pour marquer un but à cette courageuse equipe belge, c’est inquietant tout comme le jeu pratiqué par les reds. Surtout que Liege a été loin d’etre ridicule. Ils se seraient qualifiés qu’il n’y aurait rien eu à redire. On peut remercier Kuyt

d’avoir mis ce but car, on le sait tous, les tirs au buts, c’est une loterie. Mais le principal est la qualif et au final on joue mal mais on gagne. Donc on peut etre optimiste pour le jour ou on va se metter à bien jouer. Le tirage au sort du premier tour nous offre l’Olympique de Marseille, l’Atletico de Madrid et le PSV Eindhoven. Un groupe tout sauf simple. Faudra pas se louper au demarrage comme l’année derniere sinon je suis pas sur qu’on arrive à s’en sortir. Ensuite le tirage au sort du premier tour de la Carling Cup. On accueuille Crew Alexandra. Franchement, ça aurai pu etre pire. Ok faut toujours etre prudent mais ce serai vraiment anormal si on passe pas.On verra peut etre plus en detail lors de ce match nos jeunes pousses (Pacheco, Nemeth, Insua...) Enfin le match du week end. On se deplaçait hier à Birmingham pour jouer les villans. On a retrouvé Barry... Ca pas encore été un grand match 0-0. Le score reflete le match. On a été serieux en defense avec un bon Dossena qui cette fois a fait de belles montées. Mais devant, ça manque encore de creativité. J’espere vraiment que ça va s’arranger. Enfin, niveau transfert cette fois c’est quasi fait,on va recuperer Rieira le milieu gauche de l’Espanyol. J’espere que ce sera le Rieira de l’Espanyol qui etait bon et pas celui de Bordeaux car sinon ce serai pas un vrai renfort. Coté coulisses, un nouveau retard dans la livraison du futur stade a été “officialisé”... Je commence à me demander si on verra ce futur stade un jour. Merci Hicks et Gillet… Mardi 2 Septembre. Le marché des transfert est officiellement clos. Et cette derniere journée aura été pour le moins animée du coté de Liverpool. 2 arrivés et 2 departs. On commence par ceux qui nous quittent : Finnan rejoint l’Espanyol de Barcelone. Un de mes chouchous le Steve, mais il commençait à etre sur la pente descendante. Arbeloa avait pris le dessus sur lui l’an dernier et Rafa n’a pas recruté Degen pour faire le decor... Voronin est lui preté au Herta Berlin. J’avais pas trop compris sa venue l’an dernier,donc avec N’Gog, Pacheco et Nemeth qui poussent derriere, son depart est logique. Coté arrivée, on a donc Rieira qui est officiellement red. Hier, j’entendais des correspondants anglais et espagnols à la radio qui en disait le plus grand bien. Pourvu qu’ils aient raison!!!Il joue principalement sur le coté gauche. Donc il pourrai faire migrer Babel vers le poste de second attaquant. Cette arrivée va permettre d’elargir encore un peu plus les possibilitées tactiques de Rafa. Enfin, on a fait signer gratuitement un jeune attaquant bresilien Vitor Flora qui est consideré comme un grand espoir dans son pays. Il debutera avec la reserve. Mais bon, revenons au club. Dans 15 jours c’est le match. Manchester United à Old Trafford. Et pour le moment, on a 2 possibles mauvaises nouvelles. Gerrard et Torres sont bléssés et tres incertains tous les 2 pour le choc...

Mercredi 10 Septembre Hier, Rafa a donné la liste des 25 joueurs sélectionnés pour disputer la Champions League. Hyppia n'y est pas et ça fait jaser. En meme temps, c'etait previsible. On ne va pas selectionner 5 defenseurs centraux. Même s’ill fait partie de l'histoire du club, il y a desormais trop de joueurs devant lui. Pour moi, cette decision est logique même si je compatis pour Sami. Certains s'etonnent aussi du choix de N'Gog plutot que Nemeth. Depuis le début de la saison, On voit quand même que Rafa fais plus confiance au français.

Vendredi 12 Septembre. Carragher va sortir son autobiographie et il envoie du lourd. En gros, il critique publiquement Hicks et Gillet et il apporte son soutien à Rafa dans cette "bataille". Gerrard et Torres seraient finalement aptes pour le match de demain. On saura apres le match si c'est une bonne nouvelle ou non. Lundi 15 Septembre Ils l'ont fait !!! Comment ça fait du bien!!! 2-1 à Anfield après avoir été mené 0-1 au bout de 3 minutes. Les joueurs ont eu les ressources pour ne pas sombrer après cette entame catastrophique. On a gagné et on y a mis la manière. Notre victoire est méritée tant les reds, surtout en 2eme mi temps, ont dominé United. Alors oui,l'egalisation vient d'un petit coup de chance, mais au vu du match, cette victoire, on la mérite vraiment. Ca va faire un bien fou à Rafa, aux joueurs, aux supporters, à tout le monde en fait!!!Et tout ça sans Torres et Gerrard. Mercredi 16 Septembre Victoire au Vélodrome sans forcer. Gerrard a vite remis les choses en marche après l'ouverture du score marseillaise par Cana. Notre capitaine a signé un doublé dont une magnifique frappe enroulée. Il y a pas grand chose à retenir de ce match car Liverpool ne s'est pas livré à fond. On peut juste noter la très bonne prestation de Babel. L'Atletico a battu facilement 3-0 le PSV en Hollande et a l'air d'être notre plus dangereux adversaire dans cette poule. Lundi 22 Septembre Ce week-end, on est tombé sur un os. Et cet os s'appelle... Stoke City. On a pas pu faire mieux que 0-0 contre cette courageuse équipe à Anfield. On a poussé, poussé(et même marqué, mais le but a été refusé pour un hors jeu difficile à juger.) eu une multitude d'occasions mais ça n'a pas voulu. Sur le plan comptable, ça fait mal car 2 points de perdus à domicile comme ça c'est dommage. Mais en même temps,vu notre niveau de jeu depuis le début de saison, ça nous pendait un peu au nez... Mercredi 24 Septembre Carling Cup hier. Victoire difficile face à Crewe Alexandria.2-1 but de Agger et Lucas. Mais ce match était peut être la revanche du banni. En effet, pour moi l'homme du match est Pennant qui a multiplié les percées sur son coté droit. Depuis le début de la saison, Rafa ne le fait plus jouer et il souhaitait même le voir

quitter Anfield. Au vu du match d'hier, il mérite pour moi d'être réessayé en championnat. Par contre, mauvaise nouvelle: Degen s'est cassé 2 cotes hier... C'était son premier match officiel avec les reds.. Dimanche 27 Septembre Quel pied !!! On a gagné le derby et avec la manière. On a contrôlé Everton pendant 90 minutes. On gagne 2-0 avec un doublé de Torres sur des services de Gerrard et Keane. C'est bien pour ces 3 là car ils commencent à bien se comprendre. On signalera aussi le grand match de Xabi Alonso. Et on a revu Pennant. Son match face à Crewe aurait'il convaincu Rafa de ne plus le cantonner en réserve ? C'est le meilleur départ en championnat de Liverpool depuis la création de la Premier League. On est toujours à égalité avec Chelsea qui fait aussi forte impression. Arsenal lui a passé les commandes après sa défaite surprise à domicile contre Hull. Il y a vraiment tout pour être heureux aujourd'hui. Jeudi 31 Septembre Encore une victoire en Champions League face au PSV qui n'est que l'ombre du grand PSV d'il y a quelques année. Liverpool a contrôlé le match de bout en bout avec un but d'entrée de kuyt. On retiendra que c'est ce soir là que Keane a mis son premier but en match officiel avec les reds. Le score final est de 3-1(dernier but de Gerrard).La première place se jouera contre l'Atletico. Ce week end, gros test,on va à City et ses pétrodollars... Dimanche 05 Octobre Magnifique !!! On perd 2-0 à la mi temps et ce n'est pas immérité car on était pas vraiment dans le match. Mais au retour des vestiaires, tout changea. L'esprit de combativité était revenu. Torres remis les pendules à l'heure avec 2 buts. Les reds poussèrent City à la faute et Zabaleta fut expulsé. Les reds continuent à presser les citizens et Kuyt delivra Liverpool avec un but en toute fin de match!!!Superbe match qui permet à Liveprool d'être toujours premier avec Chelsea !!! Malheureusement, il y a un point noir à cette victoire. Skrtel s'est blessé aux ligaments du genou et sera absent jusqu'en 2009. Ca va redonner du temps de jeu conséquent à Agger. Pas de matchs pendant 15 jours, trêve internationale. Jeudi 09 Octobre C'est le Krach !!!! Quel rapport avec les reds me direz vous?? Ben justement... Hicks et Gillet faisant tourner la machine LFC grâce à des emprunts faramineux auprès des banques, pas sur qu'avec la conjoncture actuelle les banques soient disposés à continuer ce "petit jeu".Et pour le stade… N'en parlons pas ! Lundi 13 Octobre Comme prévu, Hicks et Gillet viennent d'annoncer que le stade est reporté "sine die". .J'ai encore le temps de découvrir Anfield...

Par Redman


TRANSF£RTS - Part I Par Natoleza Le mercato estival s’achève pour les Reds, excepté le roman “Gareth Barry” qui au jour d’aujourd’hui n’est pas encore terminé, les arrivées sont logiques si on regarde les manques de l’année dernière voir des années passées. Volontairement nous ne nous détaillerons pas les relations entre Rafa, les Américains, Parry…qui ont forcément une incidence certaine sur le recrutement. Tout d’abord, nous allons nous pencher sur les départs : Carson £3.25 million Carson ne voulant pas jouer numéro 2 derrière l’incontournable Reina et vu la gestion de ce poste par Bénitez, Scott a préféré une place de titulaire à West Bromwich Albion. Cette vente nous a rapporté les fonds nécessaires pour financer l’achat d’un autre gardien, Cavalieri. Crouch £11 million Crouchy lui aussi voulait plus de temps de jeu, étant en fin de contrat en Juin 2010, son départ nous permet de récupérer notre investissement de départ. Peter n’avait clairement pas la confiance de Bénitez et ce malgré de bonnes entrées en jeu. Il rejoint donc Pompey avec probablement un temps de jeu plus conséquent. Il est fort possible qu’il nous pose des problèmes lorsque nous jouerons contre Portsmouth.

Bye, bye Peter.

pas voulu signer un nouveau contrat qui stipulait un arrangement sur salaire en fonction des matchs joués. Riise £4.5 million Trés loin de son niveau depuis 2 ans maintenant, «JAR» quitte logiquement les bords de la Mersey. Souvent barré par Fabio Aurélio (sic !), le Norvégien va tenter l’expérience du Calcio, avec l’AS Roma. Nouveau championnat, nouvelle équipe pour un nouveau départ ? Le Tallec £1.1 million Après plusieurs prêts et plusieurs échecs, le jeune Le Tallec quitte (enfin ?) notre club. Il tentera de confirmer les nombreux espoirs placés en lui il y a quelques années déjà. Finnan L’irlandais va probablement terminer sa carrière au pays de ses ex coéquipiers champion d’Europe. Après une saison quasi blanche au niveau qualité, Steve rejoint les rangs de l’Espagnol Barcelone. Après une saison 2006/2007 de haute volée, il paye (de façon excessive ?) sa triste saison 2007/2008, l’arrivée de Degen n’est pas anodine. On regrettera probablement son arrivée tardive chez les Reds, un joueur sous estimé, volontaire avec des capacités offensives intéressantes. Passons maintenant aux nouveaux venus :

Guthrie £2.25 million Danny avait fait une bonne saison avec les Wanderers, il a logiquement été transféré définitivement. L’arrivée de Lucas l’année passée lui a définitivement bouché la possibilité d’évoluer durablement en équipe première. Encore un joueur Anglais, formé au club, «obligé» de quitter le navire, ou plutôt le port… Kewell £0 million “Incassable” et son salaire annuel de 5M£ par an a quitté le club. Peu aidé par ses (trop ?) nombreuses blessures, Harry n’a jamais pu confirmé son talent entrevu à Leeds chez nous. Il n’avait

Dossena £7 million Riise à Rome, Aurélio blessé 1 match sur 3 et bon 1 match sur 5, l’Italien Dossena est fort logiquement venu de Udinese. Il vient d’ailleurs d’être rappelé en sélection pour les matchs amicaux du 20 août 2008. Il a un profil offensif, il jouait sur le côté gauche du milieu d’un 3-5-2. Il va devoir s’habituer au système à 4 défenseurs, notamment dans le travail défensif. Son arrivée va permettre à Liverpool d’avoir un véritable joueur de débordement sur le côté gauche avec une capacité de centre intéressante. Il a mis un mois à s’adapter mais son match à Aston Villa est assurément plein de promesse. N’gog £1.5 million La surprise estivale de Rafa vient donc du PSG. Attaquant longiligne et doué pour son âge selon les supporters Parisiens. Le joueur voulait du temps

de jeu et le PSG ne pouvait pas lui en offrir cette année. A t’il fait le bon choix avec Torrès, Keane, Kuyt voir Nemech ou Pacheco dans l’effectif, pas sûr, on verra mais le pari n’est pas trop risqué pour le club. Pour le moment il est sur la pente ascendante en tout cas. Degen Free Finnan sur le déclin, Arbeloa pas assez convaincant, il fallait quelqu’un pour le poste de latéral droit. Le Suisse Degen arrive donc, gratuitement de Dortmund. Un joueur offensif qui pourrait être un complément intéressant de Kuyt vu le travail défensif de ce dernier. A sa décharge, il n’est pas le titulaire de son poste en sélection, et a la réputation d’être souvent blessé. Cavalieri £3 million Un gardien qui s’en va (Carson), un possible deuxième départ sur ce poste (le fêtard Itandje) et un autre qui arrive Cavalieri. Depuis 2 ans, le club aura vu passer beaucoup de gardien avec peu ou pas de réussite. Quelle est l’ambition de Rafa sur ce poste ? , même sa femme ne peut le dire aujourd’hui. Le Brésilien a fait une bonne impression pendant les matchs de pré saison, mais, question récurrente pour les numéros 2 chez nous, aura-t-il du temps de jeu ? Keane £19 million Rafa voulait un attaquant pour l’associer à Torrès. C’est chose faîte avec la venue de l’Irlandais Robbie Keane en provenance des Spurs. Fan du club quand il était petit, Irlandais, polyvalent, le choix rêvé sur le papier. Aujourd’hui, il a quelques difficultés à s’adapter mais il est encore bien trop tôt pour le juger. On se pose quand même pas mal de question, notamment sur sa capacité à réussir dans un grand club (sans faire injure aux Spurs).Il est clair

que la complémentarité du duo TorrèsKeane va être très importante cette saison, voir déterminante. Reste à savoir si après le début de saison poussif de cette association alléchante sur le papier, Keane ne va pas se retrouver sur un côté du milieu de terrain ou même sur le banc… Riera £8 million Second choix ? Troisième choix de Bénitez ? L’ancien Bordelais (passé également par Manchester City) rejoint notre club. Un milieu offensif gauche, de qualité, avec une réelle capacité de centre, reste à savoir si c’est un joueur capable de faire une réelle différence sur ce côté. Rafa voulait probablement associer Barry / Dossena pour avoir un équilibre offensivement et défensivement. Il a été contraint de prendre Riera qui devrait se faire violence pour le repli défensif. Ses débuts sont plutôt convaincants, on ressent une réelle capacité technique et chose plus surprenante un physique déjà rôdé à la PL (qu’il connaît déjà certes). Il pourrait être une bonne surprise pour un troisième choix surtout qu’il a une grosse carte à jouer vu le manque de concurrence à ce poste. Le mercato estival de Liverpool, mis à part la saga Barry, a été relativement calme. Rafa a recruté là ou il y avait des manques (arrière latéraux, milieu latéral), un joueur offensif de qualité (Keane). A mon avis Rafa comptait énormément sur le capitaine d’Aston Villa (trop ?) et se retrouve aujourd’hui le bec dans l’eau, il sait que l’effectif n’est pas encore complètement équilibré et l’affaire Barry a considérablement troublé, voir pourrie la période estivale. L’arrivée de Riera, en fin de mercato, a permis d’équilibrer l’équipe et apportera un plus.

Hello Robbie.


DEBAT : 2008-09, l’année du titre. Liverpool peut-il gagner la Première League cette saison ? Nous avons posé ce question à nos membres et voici leurs reponses. Qui l’aurait cru ? Un beau jour de mai 1990, alors que qu’Anfield chante ses héros, tout justes rentrés au port en champions, qui aurait cru que, dixhuit ans plus tard, nous fans de Liverpool serions là à nous lamenter d’une si longue attente ? A la fin de cette saison, nous aurons attendus dix-neuf longues années pour être à nouveau couronnés, et pourtant, cela va-t-il suffire pour nous apporter satisfaction ? Que nous manque-t-il ? Pendant les premiers temps de l’ère Benitez, la rengaine fut quasi systématique : «On domine dans le jeu, mais on ne concrétise pas.» Lors de l’intersaison d’été 2007, Rafa craque le porte-monnaie (troué) de Quick et Fluke et nous offre un messie offensif en la personne d’El Niño Fernando Torres. L’essai est rapidement transformé, Torres s’adaptant à vitesse supersonique à Liverpool et à la Premier League en battant le record de buts inscrit sur une saison par un nouvel arrivant au club, qui tenait pourtant depuis 1977-1978 et l’arrivée d’un certain Kenny Dalglish. Las, le problème reste entier : quatrième de premier League (après avoir même redouté de se faire dépasser par Everton), éliminé en demi-finale de champions League par Chelsea, et, suprême affront, de la cup par Barnsley (à Anfield de surcroît). Dans le jeu, nous manquons cruellement de présence sur les ailes, que ce soit au niveau des arrières latéraux ou des ailiers. Benitez devant même convertir à ce poste (avec un certain succès il faut le dire) Dirk Kuyt pourtant venu au départ pour jouer dans l’axe. Mais cet arbre qui cache la forêt de toutes ses forces (Dirkie n’étant pas connu pour se ménager sur une pelouse) ne peut cependant nous empêcher de dresser un cruel constat : Le pouvoir offensif des reds ne passe que par l’axe, renforcé cette saison avec l’arrivée de Robbie Keane. Ce problème des côtés se retrouve malheureusement aussi sur le plan défensif, Rafa ayant malheureusement du se résoudre à réactiver l’option Carra à droite pourtant inutilisée depuis le départ de Houllier. Et seul Dossena ayant été recruté pour pallier au problème, il apparaît que cette option devrait encore être de mise cette sai-

son, surtout avec le départ de Riise conjuguée au déclin cruel de notre Unsung Hero Steve Finnan. C’est donc bien sur les cotés que se situe notre principal défaut. Nos atouts. Il paraît qu’on a les défauts de ses qualités. Et si les ailes sont notre point faible, il apparaît tout aussi vrai que la colonne vertébrale de l’équipe reste impressionnante puisqu’elle comprend de bout en bout : Reina-CarragherMascherano-Gerrard-Torres. Et quelques substituts valables comme Agger, Skrtel, Alonso, ou Keane. Cependant, on peut aussi comparer avec les axes de Manchester United (Van Der SarF e rd i n a n d - H a rg re a v e s - S c h o l e s Rooney) ou de Chelsea (Cech-TerryEssien-Lampard-Drogba). Et s’apercevoir que pour en être bien loti sur ce sujet, on est pas pour autant au niveau des autres. Surtout quand se pose le problème considérable du banc de touche et que les liste des remplaçants possibles chez nos rivaux reste tout aussi impressionnante. A noter aussi cependant que la stabilité de notre effectif que Benitez retouche de moins en moins avec les années est un gage de solidité et d’automatismes, mais là encore nous ne prenons l’avantage sur personne. Pouvons nous être champions? Le cœur dit oui là où la tête dit non. Il est indéniable que sur notre niveau réel, personne ne peut nous déloger du Big Four. Il m’apparaît, à mon immense regret, tout aussi indéniable que seul Arsenal reste à notre portée parmi les trois autre prétendants. Ma lueur d’espoir, pas pour cette année, mais pour celles à venir, résulte seulement du temps de jeu un peu plus conséquent que Benitez semble disposé à donner aux jeunes (N’Gog et Plessis notamment). Pour moi, l’insuffisance de nos moyens financiers passe forcément par une utilisation accrue des moyens fournis par l’academy pour retrouver les sommets. N’oublions pas, pour finir, de citer le grand All Black Wilson Whineray : «Les grandes équipes ne meurent jamais…»

Kilkenny.

Dix-neuf ans. Presque Vingt longues années. C’est la distance qui nous séparera, à l’issue de l’exercice qui vient de débuter, du dernier titre de champion d’Angleterre de Liverpool. Une époque que nombre d’entre nous n’ont pas connue, celle où le championnat ne s’appelait pas encore Premier League, et où Liverpool dominait l’Angleterre. Et depuis, chaque début de saison donne lieu à tous les espoirs de voir enfin cette disette cesser. Alors certes, depuis 1990, le club a connu ses heures de gloires sur la scène européenne, et ces trophées ont été bien plus que des lots de consolation. Il n’empêche, voire les rivaux engranger les titres sans pouvoir rivaliser vraiment est frustrant. Alors, la saison qui s’annonce sera-telle enfin celle qui replacera Liverpool sur le toit de l’Angleterre ? Tout d’abord, il convient de noter la stabilité de l’effectif par rapport à la saison passée où il avait fallu incorporer de nombreux nouveaux-venus. Tous les joueurs arrivés la saison passée auront eu une saison complète pour s’intégrer, et devraient donc être efficace dès le coup d’envoi du championnat. De plus, Benitez a engagé un nouvel adjoint, après le départ préjudiciable de Paco, en la personne de Sammy Lee, dont la connaissance du club et la culture peuvent amener une touche « British » utile dans la conquête du titre. Cependant, cette apparente stabilité est menacée par le jeu de pouvoir qui se trame dans les coulisses d’Anfield. Même si ce n’est pas le sujet, les relations plus que tendues entre Rafa et les propriétaires, auxquelles s’ajoute le rôle ambivalent de Parry, ne jouent pas en faveur d’une sérénité indispensable à la bonne marche de l’équipe. D’un point de vue purement sportif, on peut légitimement considérer que l ‘équipe a progressé, avec les renforts de deux latéraux, au profil offensif, chargés d’amener le danger sur les ailes, associés à des milieux latéraux plus défensifs. Dans ce schéma, la vraisemblable non-venue de Barry pose un problème tactique évident. Parallèlement, le gros renfort de l’été est Keane, payé très cher, mais dont les qualités et la polyvalence devraient nous permettre de disposer dela plus grande force de frappe axiale du championnat, avec Mascherano, Gerrard, Keane et Torres. L’adaptation de Keane sera primordiale pour pouvoir viser le

titre. Mais deux attaquants de ce calibre nous permettent de ne rien avoir à envier aux autres poids lourds de Premier League. En revanche, il est clair que notre force offensive sur les ailes est clairement inférieure à celle de Chelsea ou Manchester. Kuyt n’étant pas un jouer d’élimination, et Babel ayant encore beaucoup à prouver. Avec une défense au top, disposant de 4 défenseurs centraux de premier plan (même si Hyypia accuse le poids des ans), et un gardien déjà héroïque en début de saison, l’équipe est très solide, même s’il lui manque ce brin de talent individuel capable de changer la donne. On l’a souvent vu face aux « petites » équipes l’an passé. Par rapport à nos rivaux, Liverpool paraît mieux armé que les années passées, même s’il reste encore une marge en terme de qualité d’effectif sur Chelsea et Manchester. En réussissant à conserver Ronaldo, ces derniers ont surement fait la meilleure opération du mercato. Reste à connaître l’état du vestiaire après un tel épisode. Chelsea a trouvé un coach capable de remplacer Mourinho, et le renfort de Bosingwa laisse à penser que cette équipe très complète sera difficile à faire tomber. Quant à Arsenal, les départs ont été plus nombreux que les arrivées, mais la progression des jeunes constitue une belle promesse par rapport à la saison passée. Liverpool s’est renforcé, incontestablement. Rafa est un grand coach, capable de remporter un titre de champion, mais avec les problèmes extra-sportifs, il n’a pas pu mener à bien son projet de recrutement. Même si Man U et Chelsea paraissent mieux armés au vu de la régularité demandée pour être champion, les reds disposent d’atouts indéniables. La solidité de l’équipe associée à la capacité de Torres ou Gerrard de gagner un match sur un coup de génie sont des garanties dans cet exercice. Il faudra être capable de battre les équipes inférieures même en déjouant, et enfin se montrer à la hauteur dans les matchs contre les autres membres du Big Four. La Premier League est certainement le championnat le plus relevé, le défi est d’importance, mais puisque même Mourinho a dit que ça pouvait être notre année, comment ne pas y croire ?

Aurel.


DEBAT : 2008-09, l’année du titre. Le cœur dit oui, cent fois oui même, la raison est plus mesuré, voici pourquoi. Le recrutement : Aujourd’hui il faut des ???, la situation extra sportive (que je ne développerais pas) est flou et influe sur le mercato estival. Nous avions des manques sur les côtés après les petites saisons (Carragher ayant même glissé à ce poste) de Riise et Finnan, ce manque a été comblé en quantité puisque nous avons recrutés Degen et Dossena. Quand Chelsea recrute un international confirmer pour 20 millions d’Euros, Liverpool recrute gratuitement un Suisse qui n’est pas titulaire avec sa sélection. Bien sûr cela reste un nom contre un autre mais le constat est là. Pour avance et progresser dans le football moderne, il faut malheureusement des euros, beaucoup d’euros… Regarder les derniers achats de joueurs des Mancuniens par exemple… On pourrait évoquer le retard dans ce football moderne lié à certains dirigeants mais c’est un autre débat. Le recrutement récent de Robbie Keane pourraît apporter un gros plus, sur le papier c’est séduisant mais seul la loi du terrain dit vrai, demandez à Shevchenko… Rafa : Il nous a ramené la coupe aux grandes oreilles, mais peut-il ramener le titre ? Je me pose la question, l’année dernière il avait les cartes en mains pour bâtir son équipe, heureusement que Torrès a explosé chez nous d’ailleurs. On peut critiquer son turnover, sa gestion humaine quasi inexistante selon moi, le positionnement de Gerrard, la gestion de Crouch mais tactiquement c’est un maître. Mais est ce suffisant ? J’en doute, il manque à Rafa un brin de folie (chose entrevue lors du match retour contre les Gunners). Je dirais qu’il se pose trop de question tout simplement, une qualité et un défaut. A sa décharge, l’arrivée des deux Américains à la tête du club ne l’a pas aidé sauf pour bâtir son équipe. Je crois en Rafa, mais il faut qu’il change un peu, qu’il se remette plus souvent en question. L’arrivée (enfin le retour) de Sammy Lee est une très bonne chose et va dans ce sens. Les Joueurs : Irrégularité est le premier mot qui me vient à l’esprit. On pourrait d’ailleurs assimiler ce mot à nos dernières saisons, dans le jeu, les résultats, l’envie…Notre équipe est aujourd’hui incapable de livrer 5 matchs au même niveau, et en PL cela ne pardonne pas même contre les petits. Il faut également être réaliste, la qualité de notre effectif est inférieure aux autres. Des Pennant ou Aurélio pour ne citer qu’eux ne serait pas titulaire à Chelsea. Alors je préfère qu’on conserve un certain état d’esprit propre à notre club mais il va falloir être irréprochable dans l’envie, le jeu et la consistance ce qui n’est aujourd’hui pas le cas. Et particulièrement pour les joueurs légèrement en dessous… Pour remporter un titre il faut se donner les moyens, chaque match, chaque minute de jeu, nous devons nous arra-

cher. C’est peut-être ce qui manque aux joueurs, un état d’esprit de battant. Attention je ne dis pas qu’on s’en fout, mais un titre c’est une saison entière. Le contraste avec la Ligue des Champions souvent évoqué est réel, et pour parler vulgairement, pour être sacré faut se sortir les doigts du cul tous les week-ends, à Sunderland comme à Chelsea. La tactique : Je suis pas entraîneur, ni manager, et je n’ai aucun lien avec le football. Je me pose des questions sur certains choix, certaines dispositions tout simplement. Aujourd’hui on joue pour ne pas perdre, 2 milieux défensifs, des milieux latéraux qui savent défendre. Rafa a modifié son schéma tactique en Février (la bonne entente Gerrard Torrès et le manque de réussite de Kuyt et Voronin l’ont aidé). Et c’est une réussite, 2 défaites, à Manchester et à Chelsea. On a une bonne base tactique pour l’année prochaine, mais ce brin de folie évoqué plus haut devrait permettre une évolution de système. On ne change pas une équipe qui gagne certes mais rien ne nous empêche d’essayer de la rendre meilleur. Il ne faut pas non plus rentrer dans l’excès, à savoir changer tout le temps, les automatismes se créent avec une régularité terrain. Par exemple pourquoi ne pas jouer avec un seul milieu défensif (Monster Mash) et jouer offensif ? Bien sûr ce n’est parce qu’on aligne 4 attaquants qu’on va marquer 5 buts par match mais l’état d’esprit et le positionnement de l’équipe est différent, on joue plus haut et forcément on se doit de jouer l’attaque. Pourquoi j’y crois ? Nous avons trouvé une colonne vertébrale : Carra > Mascherano > Gerrard > Torrès. Ce dernier étant, sur sa première saison en tout cas, l’attaquant qui nous manquait depuis le départ d’Owen. Mascherano s’est imposé dans un poste clé dans le foot moderne, la liaison Gerrard – Torrès fonctionne parfaitement. Carragher reste notre Carra même si sa saison dernière était moyenne. Le groupe, le club et la ville ont gérés la première année de présidence des Yankees, chose au combien difficile, demander à Ferguson. Certes c’est encore le « bordel » mais je dirais que si on met le côté financier de côté, le plus difficile semble passé. Il faudra cependant que l’extra sportif n’influe pas sur le terrain ce qui n’a pas été le cas la saison dernière. Le fossé que certains voient comme énorme, insurmontable n’est pas si grand que cela entre nous et les autres. D’ailleurs l’écart se réduit, si on se penche sur 3-4 résultats à Anfield l’année passée on serait bien plus proche. Pour le titre il faut être irréprochable chez soi, et quel stade conviendrait mieux que Anfield? Il est en de même dans nos confrontations avec les gros, on progresse, alors c’est pas le Pérou mais on avance.

Natoleza.

En ce temps là, Paisley disait à ses disciples : “Mind you, I’ve been here during the bad times too - one year we came second.” (Attention, j’ai aussi connu des mauvais moments – Une année nous arrivâmes second). L’époque était faste, et le Liverpool Football Club traversait ce qui demeure encore la période la plus brillante de l’histoire du club. Le temps a passé, les joueurs ont changé, mais l’appétit de victoire, après un retour tonitruant au premier plan du club en 2001, suivi d’une place de second en 2002 et d’un abonnement quasi-systématique au dernier carré de Champions League depuis 2005, est redevenu intense, bouillant, pour ne pas dire intenable. Le titre qui excite le plus la convoitise semble être aujourd’hui le championnat anglais, que le club n’a plus gagné depuis 1990. Autrement dit, une éternité pour un club comme Liverpool. C’est une chose que d’avoir grand faim (de titre). C’en est une autre que de conquérir la Premier League... Sera-ce, enfin, pour cette saison ? Le groupe est-il complet à tous les postes ? Comparativement aux trois autres “gros” du championnat anglais, il semble manquer, pour l’instant, un ou deux joueurs décisifs, ou en attente de confirmer une telle capacité. Non pas que les joueurs actuels ne soient pas performants, ils ont d’ailleurs de plus en plus de temps de jeu ensemble, ce qui peut aussi faire la différence, mais, comparé à des clubs comme Chelsea et Manchester, il manque peut-être un buteur de dimension internationale supplémentaire, à moins que Rafa ne mise à fond sur les jeunes, comme Ngog, très convaincant depuis son arrivée, ou que Keane s’intègre rapidement et s’installe dans le poste de numéro deux en attaque sans laisser l’ombre d’une chance à ses concurrents, ce que tout le monde espère un peu secrètement. Mais nous n’en sommes pas encore là. L’exemple Morientes incite à une raisonnable prudence. Encore plus important, il semble manquer un voir deux ailiers capables de déborder mais aussi de marquer des buts (Pennant a presque le niveau d’un Ronaldo pour créer des brèches, mais marque une fois par an… Babel aurait plus le profil éventuellement, mais son poste n’est plus vraiment doublé). A part la venue d’autres joueurs, le vrai gros coup pourrait être tactique de la part de Benitez, avec une équipe pesant beaucoup plus offensivement par sa défense (Agger pour la défense centrale, Degen et Dossena sur les ailes). Si cette nouvelle dimension pouvait fonctionner, elle libérerait un peu plus les attaquants, et apporterait un plus indéniable. Jusqu’à présent, à part quelques buts de la tête d’Hyppia, plus un ou deux buts des arrières droits et

gauche, la pression offensive de la défense était trop juste à ce niveau, loin de joueurs comme Terry, Ferdinand, Gallas, Vidic, Cole, Evra, Clichy ou Sagna. C’est sans doute à ce niveau que l’on peut attendre le plus de progrès cette saison, ou en tout cas le plus d’efforts. Le mental, toujours le mental… Comme disait Bill Shankly : “Aim for the sky and you’ll reach the ceiling. Aim for the ceiling and you’ll stay on the floor.” (viser le ciel et vous atteindrez le plafond. Visez le plafond et vous resterez par terre). C’est dire s’il faut avoir de l’ambition. Il ajoutait aussi : “A lot of football success is in the mind. You must believe you are the best and then make sure that you are.” (Une grande part du succès en football est dans le mental. Vous devez croire que vous êtes les meilleurs et ensuite faire en sorte de l’être réellement). La technique n’est donc pas tout… La pression est immense sur les joueurs chaque début de saison –l’experience du premier match de la saison passé, que j’ai pu visionner avec des fans euphoriques de la Cork Branch, m’a bien fait prendre conscience de l’impatience latente qui domine chez les fans lorsqu’il s’agit du titre de Premier League. Je n’ose même pas imaginer le premier match si Keane est titulaire…Est-ce pressés par les fans que les joueurs parlent de leur espoir de gagner le titre chaque saison ? La frontière entre ambition et le fait de se laisser griser est ténue. Trop de pression peut paralyser sinon une équipe au moins quelques joueurs. Il ne faut pas non plus gagner le titre trop tot dans la tete, en cas de départ tonitruant, comme cela s’est peut-être passé en 2002, ni baisser les bras si l’équipe connaît une mauvaise période. Le mental jouera aussi certainement un rôle pour faire face, ou non, à l’atmosphère difficile qui règne en ce moment au club, du fait de la mésentente des deux propriétaires et de la situation financière devenue “tendue”, sans parler de l’insatisfaction des fans largement exprimée durant les matchs. Ce n’est pas rien. Les Reds sont certainement, parmi les grosses cylindrées du championnat, celle qui se trouve dans la situation la moins stable structurellement et psychologiquement. Il y a là une faille qui peut freiner la quête d’un 19e titre. Heureusement, la volonté, la faim, l’envie, font toujours la différence. Dans cette optique, le retour de Pellegrino et Lee peut être un facteur décisif cette saison. Les deux assistants étant réputés pour leur allant psychologique. “Rien ne sert de courir, il faut partir à point”. Evidemment, en gagnant tous les matchs et en étant leader de la première à la dernière journée, tout serait plus clair. Mais, heureusement pour le


Depuis 19 ans, c’est chaque fois la même réponse: Bien sûr, que nous allons gagner, car nous sommes les meilleurs. Cette réponse nous l’avons tellement entendue, que si nous gardons l’espoir de gagner, le temps qui passe nous a appris qu’en ce qui concerne la Premier League, depuis 19 ans, nous ne sommes plus les meilleurs. Pour nous qui avons régné pendant si longtemps, cette vérité est difficile à accepter. suspens, ce n’est pas ainsi que fonctionne notre sport préféré. Dans l’optique éventuel d’un championnat « chaotique », un peu plus favorable qu’une écrasante domination de Manchester, Chelsea ou Arsenal, il faut surtout se souvenir que Liverpool est un club qui, en général, finit bien ses saisons. Comme la rappelé Benitez, la clé sera la régularité pour rester dans la course jusqu’a mars. Si l’équipe n’est pas décrochée à cette date, alors tout deviendra possible. Une réédition du miracle d’Istanbul, dans une version PL, ne serait alors pas à exclure (dans un certain moment d’euphorie, certaines équipes deviennent injouables pendant quelques matchs). Deuxième ou un miracle. Comme nous venons de le voir, le Liverpool FC peut nourrir quelques espoirs de titre à la fin de cette saison, d’autant plus que l’équipe se rapproche chaque année un peu plus du sommet (11 points de retard la saison dernière). Toutefois, en étant réaliste, l’équipe commencera le championnat avec plutôt le potentiel pour jouer la 2e place, ce qui ne sera déjà pas chose facile (la dernière fois c’était en 2002). Des circonstances favorables pourraient cependant raviver l’espoir d’un final haletant. Et en football, le sprint final se joue à 22 et à la fin, ce sont les Reds qui gagnent…

Brittany Red.

Mais cette année, c’est différent ! Celle-là aussi, on nous la ressort à chaque fois. Il y a les promesses de l’entraîneur, les rêves (et parfois les aboutissements) de recrutements, les excuses faciles qui expliquent savamment les mauvais résultats passés, etc; et puis il y a surtout la certitude que le Liverpool football club est né pour gagner, et que chaque année qui passe sans être champion d’Angleterre est une année de trop. Donc cette année sera la bonne ! Et moi j’y crois, pour plusieurs raisons: Des rumeurs de recrutements anglais ou britanniques qui même s’ils ne se concrétisent pas tous (aujourd’hui 05 août, seul Keane a signé), laissent à penser que pour gagner la Premier League, Rafa se lance à la recherche de « l’esprit anglais », que nous avons tant délaissé depuis des années, au profit d’une culture excessivement continentale. Cet esprit n’a pas disparu, puisqu’il s’exprime depuis, et un peu trop souvent à mon goût, du côté d’Old Trafford. Il faut simplement le faire revenir à la maison pour TOUS LES MATCHS !!! Et pas juste en semaine entre le mardi et le mercredi. Alors les puristes (il faudra faire un jour un sujet sur les puristes – sans blague) me feront remarquer que le grand Liverpool des années 70 et 80 avait la réputation de développer un jeu continental. Les puristes ont raison ! Le jeu était continental, d’ailleurs le Nantes de Suaudeau s’en est inspiré, mais l’esprit était British. Et puis reconnaissons qu’une équipe tient sa légitimité dans la conquête du titre national davantage que dans des triomphes en Champion’s League, dont le prestige ne repose plus depuis l’instauration des poules sur le socle indiscutable de la victoire. En recherchant des joueurs locaux

(Barry, Keane, Milner, Bentley), Rafa montre clairement quelle est sa priorité pour la saison prochaine : Le titre avant tout ! La tactique de Benitez aussi a changée, et cette évolution sensible va dans dans le même sens que la réflexion précédente. En décidant dés janvier 2008 et après une fin d’année 2007 plus que houleuse, de s’appuyer enfin sur nos points forts (axe Carragher, Mascherano, Gerrard, Torres) plutôt que de tenter de mettre au point une stratégie trop compliquée, Rafa, tout en sauvant sa tête, a pris une des décisions les plus importantes de son ère: il a simplifié notre jeu. La saison dernière, avec ses quatre attaquants, il visait clairement à multiplier ses choix tactiques. Ne voulait-il pas, en variant les options, rendre son projet illisible pour ses adversaires ? L’idée est séduisante, à condition que l’équipe sache digérer puis gérer des schémas tactiques différents et dépendant des joueurs sélectionnés : Torres, Crouch, Voronin, Kuyt, Babel, Benayoun, Pennant et Gerrard, offraient un nombre presque illimité de solutions. Malheureusement la Premier League ne permet pas de perdre de temps. Il faut être en place début août pour démarrer très fort, accélérer dans les mois qui suivent ... et terminer à fond. Depuis des années, la complexité de nos schémas tactiques a ralenti notre jeu en le rendant trop intellectuel. Le comble ayant été atteint sous l’ère du magique-tragique Gérard Houllier. A la différence de son prédécesseur qui ne reconnaissait jamais ses erreurs (merci d’accorder un droit de réponse à ...Brittanyred) Rafa vient de prouver le contraire et c’est tout à son honneur. Puisse notre entraîneur maintenir le cap vers un jeu limpide et fluide qui peutêtre ne révolutionnera pas le football, mais qui par son style direct et vif laissera de merveilleux souvenirs, soulèvera à nouveau les tribunes d’Anfield et fera chanter les Kopites comme aux plus beaux jours. La dernière raison qui fait que je crois au titre cette année, c’est que nous réalisons enfin que le temps joue contre nous. Après tant d’années de triomphes, notre extraordinaire palmarès en championnat nous a toujours laissé le senti-

ment d’une domination inégalée et surtout la conviction d’être irrattrapables. Et pourtant l’impossible pourrait être sur le point de se réaliser (mais ne se réalisera pas !!!) par Manchester United. Toutes les équipes jouent pour gagner, mais cette année nous allons ajouter à cette ambition, une motivation supplémentaire beaucoup plus forte, Nous ne laisserons personne nous rattraper, et certainement pas Manu ! Ce doit être et ce sera notre obsession ; car cette saison, quand nous nous retournerons, c’est encore les reds devils qui grouilleront derrière nous, c’est encore leur (mauvaise ?) haleine qui remplira l’atmosphère et leurs grognements de bêtes de cirque qui résonneront à nos oreilles. Alors soyons clairs : Je n’imagine pas Jamie Carragher ou Steven Gerrard, se réveiller au lendemain de l’attribution du titre de champion d’Angleterre 2009, se gratter les couilles et en compter 4 ! Croyez-moi, cette simple pensée va les faire courir plus que d’habitude et marquera certainement quelques buts ! Depuis trop longtemps nous faisons un complexe contre Manu: Il faut mettre fin à cette passivité en leur rentrant dedans. Et pour se décomplexer il faut être en con fiance et pour être en confiance il faut gagner des matchs. Pour cela, il faut entre autres un bon calendrier et franchement notre début de saison est idéal dans sa progression. Alors commençons à gagner à Sunderland, puis contre Middlesborough. Partons ensuite (avec Barry) régler son compte à Martin O’Neill et préparons nous a accueillir Manchester pour le premier sommet de la saison qui sera lourd de conséquences. Pour nous, ce match tombe au meilleur moment et il n’y aura pas d’autre résultat à envisager qu’une victoire, car cette victoire ira bien au-delà d’un simple match. En gagnant contre United, nous pouvons passer en tête du classement et marquer ce début de saison de notre empreinte. Il faut que Gerrard sorte enfin contre Manu, le grand match que l’on attend de lui depuis quelques années. C’est lui qui doit nous porter et c’est lui qui sera le héros d’une saison qui se doit d’être inoubliable.

M’sieur le Marquis.


DOSSIER Leadership et prise de décision :

Mais qui gouverne à Liverpool FC ? Pour y voir un peu plus clair dans la gouvernance de notre club (si cela est encore possible), Candy fait le point sur le rachat par les américains, Rafa la Bamba nous donne un éclairage particulier sur Tom Hicks, M’sieur Le Marquis essaie de décoder la Saga de l’été avec le transfert de Barry, et Reiterska pousse un coup de gueule sur les différents protagonistes.

Quand Moores changea d’avis ! Par Candy Le football a évolué ces dernières années. Il est en effet bien loin le temps où les footballeurs étaient des gens comme les autres, qui pouvaient retrouver leurs femmes, leur famille, leurs amis au restaurant ou au pub en dehors de leurs entraînements et des matchs, comme n’importe quel autre «travailleur». Pour un footballeur moderne, avoir une vie sociale incognito est quasi devenu impossible. Le football moderne est devenu un business. L’argent a pris une part de plus en plus importante dans notre sport favori. Et à Liverpool, ce n’est pas une exception.

Liverpool FC a surtout connu sa période de gloire dans les années 1970 et 1980 avec beaucoup de trophées glanés durant cette période. Malheureusement, certains choix plus ou moins malheureux ont fait que les Reds ont arrêté d’être cette machine à gagner que beaucoup d’équipes craignaient. D’autres équipes ont «remplacé» Liverpool FC en haut de l’affiche, à commencer par un de leurs plus fervents rivaux, à savoir Manchester Utd et, dans un passé plus récent, les londoniens de Chelsea FC. Ces deux équipes ont une différence notable par rapport aux Reds, l’argent. Ces dernières années, en dehors des succès glanés en Europe (C1 en 1999 et C2 en 1991) et en Angleterre (nombreux titres et Cup depuis les années 1990), Manchester Utd a gagné suffisamment d’argent pour renforcer chaque année son équipe intelligemment et surtout agrandir son stade. Actuellement, Old Trafford peut accueillir 76'000 places (soit env. 31'000 de plus qu’Anfield), soit une source de revenu supplémentaire non négligeable pour le club mancunien par rapport aux autres clubs anglais. De son côté, Chelsea FC dépend énormément de son président mécène Roman Abramovitch qui dépense sans compter (ou presque) pour son club de football. Il était donc temps pour Liverpool FC de chercher de nouveaux investisseurs. Le board du club a donc entrepris des démarches afin de trouver un repreneur qui pourrait donc investir dans le club, afin de pouvoir renforcer l’équipe (par l’achat de joueurs de niveau international) et aussi de pouvoir construire un nouveau stade (à Stanley Park, à quelques mètres du stade actuel) avec une plus grande capacité. Plusieurs repreneurs se sont manifestés, mais ce sont surtout deux d’entre eux qui ont eu les faveurs de la cote, d’un côté, Dubaï International Capital LLC (D.I.C.), un groupe d’investissement des Emirats Arabes Unis et de l’autre côté, les Américains Tom Hicks et George Gillett. Finalement, David Moores, le chairman de Liverpool FC a opté pour le duo américain, en pensant qu’ils pouvaient garantir le futur du club (notamment grâce à leur expérience dans le domaine sportif en Amérique du Nord). Par ailleurs, Rafa Bénitez, ainsi que certains joueurs (Steven Gerrard et Jamie Carragher) ont eu l’occasion de les rencon-

trer suite à leur arrivée et eux aussi ont eu une bonne première impression des nouveaux investisseurs. Dans les semaines suivant l’arrivée en grandes pompes de Gillett et Hicks, des plans concernant le nouveau stade ont été présentés au grand public. L’enthousiasme semblait être de rigueur. En effet, une des conditions de la reprise du club était la construction d’un nouveau stade avec une capacité plus grande qu’Anfield actuellement. L’arrivée rapide des premiers plans laissait entrevoir que la construction allait se faire assez rapidement (avec un nouveau Kop, bien entendu) et qui allait permettre au club d’encaisser des revenus supplémentaires à chaque match grâce à une moyenne de spectateurs en hausse. La première visite de Gillett et Hicks à Anfield pour assister à un match a eu lieu début mars 2007 à l’occasion du 8ème de finale retour de Champions League contre Barcelone. L’ambiance, ce soir-là était digne des grandes soirées européennes dont Anfield a le secret. Autant dire que nos nouveaux dirigeants ont été particulièrement impressionnés par cette soirée magique. Après avoir atteint la finale de la Champions League au printemps 2007, les fans des Reds s’attendaient à voir Rafa Bénitez être actif sur le marché des transferts durant l’été (avec le soutien financier des Américains). Avec les arrivées notables de Benayoun, Babel, Lucas Leiva et Voronin (entre autres), c’est surtout l’arrivée de Fernando Torres qui a fait la une des journaux. En effet, Torres avait un profil qui intéressait particulièrement Rafa Bénitez qui voyait en lui le futur atout offensif de niveau international qui manquait à son effectif. Dans le même temps, de nouveaux plans (concernant le futur stade) furent présentés au grand public, mais certains commençaient à suspecter qu’il y aurait peut-être aussi de retard dans la construction (faute de trouver un plan qui satisfasse tout le monde). Jusque-là, tout se déroulait presque parfaitement selon le «business plan» de Gillett et Hicks (ainsi que des fans). La saison commençait bien sur le plan sportif (1ère place au classement pendant quelques journées et qualification pour la phase de groupe de Champions League). Tout semblait indiquer que l’équipe pourrait

(enfin?) jouer pour le titre en championnat. Tout était presque trop parfait. Durant l’automne, une série de contre-performances (matchs nuls en championnat, défaites en CL contre Marseille et Besiktas) mets la pression sur Rafa Bénitez et l’équipe. Certaines rumeurs envoient même Jürgen Klinsmann remplacer le manager espagnol à court terme (voire à moyen terme). Sans compter que les fans de Liverpool FC n’ont pas oublié que le Real Madrid était intéressé par Rafa, il y a quelques mois. Visiblement le dialogue entre Rafa Bénitez et Gillett & Hicks semble délicat à ce moment de la saison. Le manager espagnol a demandé à plusieurs reprises des explications quant à l’avenir du club (surtout pour parler de recrutement lors du prochain mercato hivernal) et quant à son avenir personnel. La seule réponse que Rafa reçoit de Gillett et Hicks est de se concentrer sur son job de manager et que Rick Parry allait s’occuper des transferts. Tout s’accélère durant le mois de novembre (à l’époque du match contre Newcastle), certaines rumeurs donnant même Rafa Bénitez sur la sellette. En effet, Chris Bascombe (ex-journaliste du Liverpool Echo dorénavant au News of the World) évoquant des sources proches du club soulignait un départ imminent de Rafa. D’autres rumeurs annonçaient même José Mourinho (fraîchement licencié de ….. Chelsea FC) comme remplaçant probable de Rafa Bénitez. Finalement, on apprend aussi de la part du manager espagnol que la situation semble se dégrader depuis une rencontre avec le duo américain fin octobre. Voulant calmer le jeu après cette fameuse rencontre contre Newcastle (victoire 3-0), l’Espagnol répète plusieurs fois qu’il souhaite désormais se concentrer sur son job de manager durant la conférence de presse d’après-match. Visiblement, la différence de compréhension entre la culture footballistique européenne (surtout la culture liverpoolienne) de Rafa et les investisseurs Gillett et Hicks semblait profonde. Sentant la situation tendue, les fans se mobilisent avant l’importante rencontre de Champions League contre Porto fin novembre et ils manifestent de vive voix entre le Sandon Pub et Anfield pour montrer leur soutien envers leur manager favori, le manager de notre club, Rafa Bénitez!

Le manager espagnol a réussi à clarifier la situation avec les fans en leur expliquant que la nuit de noces avec les Américains semble passée. Les fans se mobilisent derrière le manager et l’équipe. Ceci dit, le fait que le manager de LFC dévoile dans les médias ce qui se passe dans les coulisses n’est pas vraiment dans le «Liverpool Way». Mais, parfois, il faut sortir des sentiers battus pour crever l’abcès. Ce qui fut fait.

de la tête du classement en termes de points). La situation reste néanmoins délicate d’un point de vue financier. Cet été 2008, Rafa doit vendre avant de pouvoir recruter. Certains départs ont déjà été confirmés (Crouch, Carson, Riise, etc.), d’autres joueurs sont arrivés (Keane, notamment). C’est clair que Liverpool FC devra se renfoncer si le club entend enfin rivaliser pour le titre.

Durant l’hiver, on a aussi appris que la rumeur Klinsmann était fondée. En effet, Gillet & Hicks avaient rencontré l’ancien sélectionneur allemand aux Etats-Unis, mais leur discussion serait resté sans suite. Bizarre, bizarre.

Le mercato estival ne fut pas de tout repos. Finalement, Liverpool FC a surtout vécu cette période de transferts en étant «victime» de la saga de l’été. Rafa Bénitez voulait en effet signer Gareth Barry, le milieu de terrain d’Aston Villa, dès l’ouverture du mercato estival. Dès le départ, Martin O’Neill, le manager d’Aston Villa, et son homologue liverpoolien se sont livré un véritable bras de fer jusqu’au moment où un accord semblait être trouvé. À ce moment-là, on a appris que Gillett & Hicks ont mis leur veto sur ce transfert jugeant l’affaire trop onéreuse. Cette «affaire Barry» démontre bien que Rafa ne gère pas tout ce dont il est en droit de pouvoir gérer. Tout compte fait, Rafa «se rabat» sur Albert Riera, milieu de terrain gauche, qui vient de la Liga espagnole.

Malgré ces explications et avec tous ces àcôtés, certaines contre-performances (défaite à Reading et la série de matchs nuls entre Noël et Nouvel-An notamment, puis la défaite en Cup face à Barnsley) démontrent bien que les joueurs sont eux aussi affectés par ce qui se passe en dehors du rectangle vert. Début 2008, le premier emprunt effectué par les Américains arrive à échéance. Dans le même temps, avec les marchés boursiers qui tendent vers le bas, la situation financière de nos investisseurs américains n’est guère idéale. Par conséquent, certaines rumeurs commencent à enfler du côté de la Mersey indiquant que D.I.C. (les investisseurs des E.A.U. qui était intéressés par la reprise du club une année au préalable) serait prêt à revenir investir à Liverpool (en tout cas à hauteur de 50%, soit ceux de Gillett, soit ceux de Hicks). En effet, un conflit semble naître entre le duo américain et Gillett semblerait vouloir quitter le navire. Mais le peut-il vraiment? Et le souhaite-t-il vraiment? Certaines rumeurs indiquent qu’Hicks devrait donner son accord pour la vente des 50% de Gillett, d’autres indiquent que Gillett et DIC «s’associeraient» pour faire en sorte qu’Hicks devienne minoritaire face à DIC. Finalement, rien de concret ne ressort, si ce n’est qu’un nouvel emprunt a été effectué «grâce» à Gillett & Hicks. Ce nouvel emprunt a surtout pour but d’aider financer le nouveau stade (dont on attend toujours le début des travaux) et aussi pour certains transferts (dont l’arrivée du défenseur slovaque Skrtel et la signature permanante de Javier Mascherano). A noter qu’une partie de ce nouvel emprunt vient s’ajouter à la dette du club. Qu’on le veuille ou pas, toutes ces histoires extra-sportives ont certainement affecté les joueurs à un degré ou un autre (ou à un moment ou un autre). Quand l’avenir d’un club est en question, c’est clair que les joueurs vont être affectés. On le serait à moins. Finalement, des discussions entre les différents partis (Rafa Bénitez et Gillett & Hicks) ont un peu calmé les esprits dans la deuxième partie de la saison. Les résultats, notamment en Champions League (accession aux 1/2 finales) et une bonne fin de championnat avec une formation un peu plus offensive, ont calmé certaines ardeurs (malgré la distance qui sépare Liverpool FC

Durant cette fin d’été, un nouvel épisode malheureux arrive concernant le nouveau stade. En effet, diverses sources sur Internet (dont le site du Times et celui de l’Echo) indique un nouveau retard pour la construction du stade. Gillet & Hicks ont de «nouveaux» problèmes pour réunir l’argent pour garantir le prêt qui servirait la construction du nouveau stade. Au lieu de la saison 2011-12, le nouveau stade n’est plus prévu que pour la saison 2012-13. Dans le même temps, les nouveaux maillots sont présentés au public et certains fans appellent au boycott de ces nouveaux maillots dans le but de ne pas «engraisser» les propriétaires américains. Malheureusement, ce boycott ne sera que peu suivi. Finalement, la saison 2008-09 a débuté dans ce climat un peu mitigé. Il est bien difficile de deviner ce qui se passe vraiment dans les coulisses du club, mais on se doute bien que ça ne doit pas être rose. Rafa se concentre sur son job. Et sportivement parlant, la saison commence de manière mitigée par rapport aux performances footballistiques, mais aussi de manière efficace et positive en termes de résultats. À fin septembre, le club est classé à la deuxième place (à égalité de points avec Chelsea, le leader), qualifié pour le quatrième tour de la Coupe de la League et fort bien parti en Champions League (2 victoires en autant de matchs en phase de poules). Tout semblait bien parti quand la crise économique et financière qui secoue les Etats-Unis s’est amplifiée et est devenue mondiale. Les nouvelles rumeurs d’un rachat (réapparues fin août) refont surface. Les fans de Liverpool FC n’espèrent qu’une seule chose, c’est que leur club sorte de cette «crise patronale», que Gillett & Hicks agissent enfin avec le «Liverpool Way» ou qu’ils laissent leur place à quelqu’un qui agira pour le bien du club et surtout avec la philosophie du club.


ARTICLE PAR RAFA LA BAMBA

“Gillett-Hicks” :

Quand le sport devient business… Dans la liste pléthorique des repreneurs potentiels du Liverpool Football Club (l’ex premier-ministre thaïlandais Thaksin Shinawatra et actuel président de Manchester City, Steve Morgan, dirigeant d’une entreprise de BTP à Jersey et longtemps actionnaire minoritaire du LFC, Juan Villalonga, ancien président de l’opérateur téléphonique espagnol Telefonica, le groupe L4, consortium d’hommes d’affaires hollywoodiens mené par Stuart Ford et Mike Jeffries, la famille Kraft, spécialisée dans le packaging et également propriétaire d’une équipe de soccer entraînée par le légendaire Steve Nicol et Dubaï International Capital, la société d’investissement du prince de Dubaï), ce sont finalement deux hommes d’affaires américains, George Gillett et Tom Hicks, qui ont pris la suite de la famille Moores, fondatrice du groupe Littlewoods historiquement présente dans l’actionnariat du Liverpool FC depuis une cinquantaine d’années et représentée par David, devenu président le 18 septembre 1991, qui détenait 51,6% du capital du club, aux côtés du groupe de média et d’hôtellerie Granada (9,9%) et Steve Morgan (5,1%). Après une première tentative infructueuse de Gillett seul, l’offre américaine avait, en effet, été jugée la plus attractive. Elle représentait un investissement de 470 M £, destiné pour 255 M £ à racheter les parts des actionnaires, à renflouer les dettes, estimées à 45 M £ fin 2006 et à financer un nouveau stade. Ces deux nouveaux présidents n’étaient cependant pas des néophytes dans la sphère du « sport-business » même si, pour la première fois, ils s’aventuraient sur le conti-

nent européen et découvraient son sport le plus populaire, le « soccer ». George Gillett, après avoir été consultant chez Mc Kinsey, a pris des parts, en 1966, dans les Dolphins de Miami puis rachète les Harlem Globe Trotters en 1968 avec deux associés. Propriétaire de stations locales de télévision, il achète, en 1985, la station de Vail dans le Colorado pour 130 M de $. Il connaît toutefois la banqueroute au début des années 90 avec l’acquisition trop onéreuse d’un groupe de stations de télévisions. Il rebâtit peu à peu sa fortune dans l’industrie agro-alimentaire et achètera en 2000 l’équipe de hockey des Canadiens de Montréal. Thomas Hicks a également investi dans plusieurs types d’entreprises (médias, Dr Pepper ou industrie électronique en Chine par exemple), dont certaines, en lien avec le sport, comme l’équipe de hockey de Dallas ou l’équipe de baseball des Texas Rangers achetée en 1998, qui a eu, comme propriétaire associé, avant son élection comme gouverneur du Texas en 1994 un certain G.W Bush… Il est frappant de constater combien l’examen des expériences au sein des « franchises » nord-américaines de nos deux acolytes aurait été susceptible d’annoncer leur futur bilan sur les rives de la Mersey. Lorsqu’il reprend un des fleurons du sport canadien qu’est l’équipe de hockey de Montréal, George Gillett, bien qu’américain, sait vite amadouer ses interlocuteurs par sa connaissance de l’histoire du club et son bon relationnel tant avec les dirigeants historiques du club que les supporters. Néanmoins, il n’a

peut-être pas mesuré l’écart financier et médiatique entre la « Premier League » et la ligue de hockey canadienne (les revenus de Liverpool dépassent ceux des 30 équipes de la ligue réunies)... Hicks, quant à lui, ne fait pas mystère que son investissement dans le sport est, avant tout, justifié par des raisons économiques. Il a racheté, en 1996, l’équipe de hockey des Dallas Stars car elle était « à un bon prix » et était ainsi susceptible de dégager une plusvalue intéressante à la revente. Sa logique d’investissement est toujours la même : acheter à bas prix, construire des infrastructures et renforcer l’équipe pour pouvoir revendre avec profit. Ainsi, la masse salariale de son équipe de hockey a doublé en quatre ans, permettant de remporter la Stanley Cup en 1999. La même stratégie a été suivie pour l’équipe de base-ball avec le recrutement du joueur vedette Alex Rodriguez. En revanche, les résultats sportifs ne seront pas au rendez-vous, entraînant d’ailleurs certaines protestations parmi les fans des Texas Rangers. Par contre, le retour sur investissement économique est bien présent : + 300% pour la valeur financière de l’équipe de hockey, + 40% pour l’équipe de base-ball... En résumé, un gars sympa mais un peu dépassé associé à un texan qui privilégie une réussite financière personnelle à une réussite sportive collective surtout pour un sport dont il est éloigné culturellement : David Moores, êtes-vous toujours sûr d’avoir fait le bon choix ?


Gareth Barry à Liverpool ? Par M’sieur Le Marquis

La première fois qu’une information concernant le transfert de Gareth Barry a été relayée sur le forum, c’était par Ici Anfield en date du 21 avril 2008 : D’après Guillem Balague, sur le Podcast du Times, Barry d’Aston Villa serait tout proche des Reds, dans l’optique d’un départ quasi certain d’Alonso ! Alors dire que ce transfert est la saga de l’été, est un peu juste. Cela dure depuis plus de 4 mois et pourrait durer encore jusqu’au mercato de Noël ou jusqu’à juin 2009; car si il y a une certitude dans cette affaire, c’est que Rafa veut Gareth Barry. On peut se demander pourquoi, alors que notre milieu de terrain est tellement fourni qu’il apparaît, du moins sur le papier, comme l’un des meilleurs du monde. C’est très intéressant de revenir sur le premier post d’Ici Anfield, car il explique bien le sens originel du transfert : il ne s’agit pas comme tout le monde a fini par le croire, de vendre Alonso pour financer le transfert souhaité de Barry, mais exactement le contraire: C’est le départ programmé d’Alonso qui justifie la recherche d’un nouveau milieu défensif. Xavi Alonso a été la première grande recrue de Benitez et tout le monde s’en est félicité. Ses débuts ont été impressionnants avec en apothéose l’égalisation d’Istanbul. En revanche, ses deux dernières saisons n’ont pas été du même tonneau. Il y a eu des blessures, mais surtout l’arrivée en janvier 2007 de Mascherano qui en quelques matchs, lui a soufflé sa place de titulaire indiscutable. Le moral en berne, Alonso n’a cessé de proposer un jeu irrégulier avec, là encore en apothéose, la faute stupide d’Athènes qui nous a probablement coûté le titre et peut-être aussi une certaine rancoeur de la part de Benitez. Rafa a bien tenté de modifier sa stratégie en associant Mascherano et Alonso devant la défense et en retrait de Gerrard, cela n’a visiblement pas suffit pour redonner espoir à Xabi qui d’après les journaux, ne parle plus à son entraineur depuis plusieurs mois. Parle-t’il aussi à Gerrard, son capitaine ? Je ne n’ai pas l’impression. En fait, je n’en ai jamais eu l’impression. La relation aussi bien footballistique qu’ humaine entre les deux hommes m’étant toujours apparue distendue et peu amicale. Le départ de Xabi Alonso étant inéluctable, pourquoi Rafa s’est-il tourné vers Gareth Barry et pourquoi est-il prêt à tout pour l’avoir ? Quand un club comme le Liverpool F C veut un joueur et que ce dernier est annoncé par l’entraineur comme étant essentiel, nul doute qu’il doit être exceptionnel et forcément reconnu. Mais honnêtement, qui parmi nous connait suffisamment Gareth Barry ? En tous les cas pas moi ! Son nom me dit vaguement quelque chose et je l’ai vu jouer avec l’équipe d’Angleterre, dont il a porté le maillot à vingt reprises, mais sincèrement avec Gerrard, Lampard, Hargreaves, Joe Cole, Carrick, Beckham, je ne voyais pas comment il pourrait faire son trou.

C’est pourtant lui qui porta le brassard de capitaine lors du dernier match des anglais en juin 2008. Bon d’accord, c’était un match amical et en plus contre Trinidad et Tobago; mais quand même. En y regardant de plus près, on s’aperçoit pourtant que le choix de Rafa est loin d’être ridicule: D’abord Gareth Barry est gaucher et peut jouer sur tout le couloir gauche (qui nous fait tant défaut depuis des années); il a 27 ans ce qui est l’âge de la maturité pour un footballeur, mais surtout il est capitaine de son club Aston Villa avec lequel il a été sacré en 2007 plus jeune joueur a avoir joué 300 matchs de PL (détrônant Lampard). Il n’est pas non plus le genre de mercenaire détestable qui court les clubs à la recherche de contrats sans cesse améliorés, car il est toujours resté fidèle aux Villains avec qui il a signé son premier contrat en 1998. Tout le profil du parfait coéquipier. Il y a aussi dans ce transfert à ce jour hypothétique, un dernier point déterminant: Barry et Gerrard étant très proches et partagant la même chambre en équipe nationale, il n’y a pas loin d’imaginer l’intervention de Stevie dans le départ de l’Alonso et l’arrivée de Barry. Gareth Barry est ainsi devenu l’objectif prioritaire de Benitez. Quoiqu’il en soit, pour réaliser un transfert, il faut d’abord en avoir les moyens, et dés le début de ces rumeurs, l’arrivée de Barry a semblé liée au départ d’Alonso. Les premiers échos d’une offre de Liverpool datent du 02 mai. Les journaux évoquent alors une transaction de dix millions de livres avec échange de joueurs (mish-mash of players), immédiatement rejetée par le board de Villa, passablement agacé d’être contacté pour leur capitaine. On ne peut même pas dire que la situation s’est dégradée par la suite, puisqu’elle l’a été dés le début; Martin O’Neill (MON) s’insurgeant contre le fait que Benitez aurait approché son joueur sans y être autorisé. Comme par hasard, le même jour, Alonso déclare sur Setanta qu’il est très heureux à Liverpool et n’envisage absolument pas de partir ... et le 05 mai, on apprend que la Juventus s’intéresse à lui de très prés ! De son côté, Barry reconnait être flatté de l’intérêt de Liverpool et que la perspective de jouer la Champion’s League l’excite beaucoup. MON réagit aussitôt promettant à son joueur d’ouvrir rapidement des négociations pour un nouveau contrat. Pour arrondir les angles, voilà qu’Arsène Wenger laisse entendre que Barry lui plait beaucoup. Il n’a suffit que de sept jours pour mettre en place le feuilleton estival qui va scotcher le monde entier !. Le 21 mai, la Gazetta dello sport nous révèle que la Juventus vient de formuler une offre de 13 millions d’euros pour notre joueur et que l’agent d’Alonso est attendu sur place pour discuter avec les dirigeants turinois. Le problème c’est que les Italiens parlent en euros, les anglais en livres et que le chiffre reste pourtant le même: pour toute réponse Liverpool demande 16 millions de livres. Du côté de Barry rien ne bouge si ce n’est que des rumeurs envoie Sidwell à Villa pour le remplacer.

Gerrard s’en mêle début juin en souhaitant ardemment la venue de son ami Barry, qui lui répond aussitôt par journal interposé que lui aussi n’a qu’une envie c’est de rejoindre Liverpool ! Résultat, Martin O’Neill chope les abeilles, sanctionne son joueur de deux semaines de salaire pour conduite non professionnelle et demande un prix tellement excessif pour son milieu de terrain, qu’il se doit d’être démotivant: 18 millions de livres ... que Liverpool s’empresse de mettre sur la tête de Xabi Alonso ! Commence alors une partie de poker menteur qui malheureusement débouchera sur une dépense d’énergie ridicule et une perte de temps irremplaçable. Début juin, Sidwell étant officiellement en route pour Birmingham, MON reconnaît sa défaite dans sa tentative de retenir Barry et accepte le principe d’un transfert à Liverpool ... à condition de recevoir 18 millions de livres ! Depuis cette date tous les forums du LFC et tous les journalistes concernés ne se posent qu’une seule question: Gareth Barry vaut-il ce prix ? La réponse habituelle est non. Il faut reconnaître que si dans l’absolu, 18 millions de livres c’est beaucoup d’argent, BENITEZ, tout en l’admettant, explique à qui veut l’entendre (et les américains ne semblent pas en faire partie) que Barry apportera suffisamment à l’équipe pour que cet investissement soit rentable. Le 12 juin, une nouvelle offre évaluée par les médias autour de 15 millions de livres est officiellement à nouveau rejetée par Aston Villa : “The offer was a slight improvement on a previous bid but our position on the issue remains unchanged and Liverpool have been informed.” Il est clair maintenant que le club de Birmingham ne bluffe pas et que Liverpool devra payer le prix fort pour ce transfert. Tout cela tombe bien, puisque Hicks et Gillet qui viennent de se réconciler, avaient déclaré quelques temps avant:

“All of us are focused on the transfer window and we want to be ready for that,” added Gillett. “We want to have adequate resources and good communication with Rafa and our hope is that we’re making better progress. “For a club that has a history of winning trophies, any season that you don’t win one of the five or six trophies that we compete for, I suspect the fans, as well as the Hicks and Gilletts, are disappointed. “We have to help Rafa try and be more competitive in the chase for the Premier League.” Quelle bonne nouvelle: ils sont décidés à soutenir Rafa sur le marché des tranferts pour être compétitif dans la course au titre. Ils oublient simple-

ment de préciser que ce ne sera pas à n’importe quel prix et que celui de Barry leur semble beaucoup trop excessif. Il aurait fallu que le board de Liverpool comprenne qu’on ne négocie pas sur les mêmes bases de prix un joueur qui est officiellement sur le marché comme Alonso (bien qu’ils essaient de nous faire croire le contraire) et le capitaine et joueur emblématique d’une équipe rivale absolument pas déterminée à le laisser partir. Les rumeurs continuant, des informations plus ou moins sérieuses vont se succéder pour aboutir à un prétendu accord entre la Juve et Liverpool sur une base de 14 millions de livres et une augmentation de l’offre des reds pour Barry à 13 millions de livres. Le problème est que beaucoup de ses informations sont fausses et que si Sidwell va bien signer à Villa, les Italiens refusant le prix demandé pour Alonso, vont se tourner mi-juillet vers Poulsen, mettant un terme définitif à leur négociation avec les reds. Liverpool n’a désormais plus d’autre solution que de payer; et tous les médias sont convaincus qu’il ne s’agit que d’une question de jours avant que ce transfert n’aboutisse. Les rumeurs les plus fantaisistes circulent avec Finnan, Pennant ou Carson dans le deal. Alonso de son côté est maintenant envoyé à l’Athletico, à Fenerbache, parfois à Chelsea, à l’Inter et surtout à Arsenal. Le 30 juillet, l’Echo révèle qu’un accord est enfin intervenu ... mais que Villa est revenu dans la journée sur les modalités du règlement, plongeant Liverpool dans l’embarras et surtout les empêchant de répondre favorablement à l’ultimatum des Villains. Les négociations sont considérées comme rompues définitivement ... pour rebondir le 02 août lorsque MON reconnaît sur la BBC que les contacts avaient repris. Cela devient débile. Où sont nos proprios ? On ne les entend plus ! Il serait peut-être temps pour eux de prendre une position claire. C’est ce qu’ils font le 10 août en refusant de financer le transfert et en

plongeant Rafa dans une fureur noire. Liverpool Football Club have today released the following press statement. Liverpool FC Chief Executive Rick Parry said: "There has been a lot of comment today regarding our position with regards to Gareth Barry. “This is not about questioning the Manager’s judgement or the ability of a particular player. The owners have clearly demonstrated throughout the year they are willing to back Rafa in the transfer market and will continue to do so. “It is obviously the selling club’s prerogative to put whatever price they

want on the player, but on this occasion Liverpool think the price quoted is too high.” Benitez révèlera quelques jours après qu’il avait songé à démissionner. Résultat des courses: Alonso est aligné en CL et Barry en Uefa. Ces deux joueurs ne pouvant plus jouer pour un autre club en Europe avant janvier 2009, leur valeur s’en trouve dépréciée. Enfin surtout celle d’Alonso puisque Villa n’est pas vendeur ! Et pour couronner le tout, une rencontre a lieu entre Rafa et Parry qui se termine par une grande réconciliation. De qui se moque-t’on ? Il ne faut pas en vouloir à Villa d’avoir essayé de tenir bon car lorsque nous nous sommes retrouvés dans la même situation deux années de suites avec les transferts avortés de Gerrard à Chelsea, nous étions bien contents de garder notre capitaine. Toute cette triste affaire démontre une fois de plus les grandes divergences entre Rafa et la direction du club. Benitez a bien cherché à convaincre Hicks en particulier, mais sans autre résultat que de prouver que le lien entre le technique (Rafa) et l’administratif (Parry) est définitivement brisé et que le club ne survivra pas longtemps au fossé qui s’est creusé entre ces deux hommes. Comment expliquer que le board accepte le financement de Keane à plus de vingt millions de livres et refuse celui de Barry que Rafa a désigné depuis le début comme son objectif prioritaire ? Cela ne tient pas la route. Si Barry est trop cher, Keane l’est aussi. Il y a forcément autre chose qui peut se résumer en deux hypothèses: 1 – Le club n’a pas les moyens de ses ambitions. 2 - Benitez n’a pas le dernier mot sur les transferts. Entre ambiance conflictuelle et manque d’argent, on est mal barré. On peut aussi considérer que Rafa est un tantinet borné, car il aurait peutêtre pu envisager une solution de rechange avant d’arriver à cette situation de non retour. Un club de football est aujourd’hui une entreprise et se doit d’être gérée comme telle. A la différence d’une montagne, c’est le sommet qui supporte le tout: un grand dirigeant fera un grand club mais certainement pas le contraire. Hicks et Gillett sont les propriétaires et les décisions finales leurs appartiennent. A eux d’assumer cette préparation bancale, car malgré les promesses d’avant saisons les conclusions de cette histoire sont : L’ambiance au club est pourrie ! Nous manquons de moyens financiers ! Rafa est borné ! Tout ça pour ça ! Malheureusement rien n’a changé ! Alors si Hicks et Gillett veulent aller au bout de leurs responsabilités, qu’ils virent Rafa ou qu’ils vendent à DIC. Ce ne sera peut-être pas mieux, mais ça ne sera certainement pas pire. Le mot de la fin je le laisse à Alan Hansen qui fin août 2008, aprés avoir analysé les performances trop souvent décevantes du milieu de terrain de l’équipe d’Angleterre a conclu que la meilleure association et la seule efficace depuis plusieurs années avait été celle réunissant Gerrard et Barry.


LE BON, LES BRUTES ET LES TRUANDS :

Une comédie (dramatique) par David Moores. Par Reiterksa. Liverpool FC est devenu en 18 mois la risée du foot anglais, en étalant ses controverses internes sur la place publique. Club traditionnellement conservateur, secret et digne, les Reds sont devenu le produit préféré des Tabloïds, la saga du transfert raté de Barry (lire par ailleurs) en étant la plus récente, mais probablement pas la dernière, illustration. Tous les protagonistes ont leur part de responsabilité : Tom Hicks, Georges Gillet, Rick Parry, Rafael Benitez, David Moores. Je serai quand même enclin à croire que seul le manager pourrait plaider sa cause avec succès devant le tribunal du Kop. Derrière ces affrontements par media interposés, on pense notamment à ces quelques communiqués mis sur le site official rappelant pour les plus anciens d’entre nous ce que fut l’agence Tass à l’URSS, c’est d’une certaine manière la fin d’une certaine idée de ce qu’est Liverpool FC, le fameux Liverpool Way. Mais, derrière le ridicule et le malaise, se jouent des batailles de bien plus grande portée : d’abord, à court terme, c’est la question de la détention du pouvoir à Anfield ; ensuite, à moyen et long terme, c’est tout simplement la survie et le devenir du club ! **** Rafa est le premier à avoir dénoncé le jeu de dupes de Hicks et de Gillet, arrivés aux commandes par la grâce d’un revirement de dernière minute de David Moores, dont nul ne sait encore le pourquoi les raisons … Dès le lendemain de la défaite en finale de ligue des champions à Athènes en 2007, il interpelle les chairmen sur leurs intentions en matière de transferts, en s’interrogeant ouvertement sur la réalité des moyens mis à sa disposition … Hicks et Gillet sont dans la communication permanente, et leur

excellent jeu de relations publiques leur a permis dans un premier temps d’obtenir un certificat de bonne conduite. Rafa est le premier à avoir mis sur la place publique ses désaccords avec Hicks et Gillet, notamment au travers de cette conférence de presse surréaliste en novembre 2007 après le match à Newcastle, dans lequel il répétait en boucle qu’il se concentrait sur l’équipe et qu’il se contentait d’être un entraineur « I am focused on training and coaching my team ». Tom Hicks lui reprochait notamment de vouloir étendre son influence par delà la seule sphère du sportif et lui intima en conséquence d’arrêter de parler « quit talking » … Rafa est un homme pragmatique et ambitieux, au service des succès des Reds, et pour y parvenir, il est prêt à tout. C’est un homme de pouvoir, et devant la déliquescence des lieux de pouvoir à Anfield, il a tout simplement progressivement étendu sont champ d’intervention. Comme on le sait, la nature à horreur du vide ! Par appétence et par nécessité, Benitez a donc souhaité élargir son registre d’intervention. Rick Parry, en tant que Chief executieve, devrait être le patron de l’administratif au sein du club, mais à tort ou à raison, Rafa a rapidement perdu confiance en lui, l’estimant coupable de négligence sur plusieurs dossiers, dont la prolongation de contrat de Gerrard en 2005, amenant quasiment le capitaine à rejoindre le Chelsea de Mourinho, ou encore sur de nombreux de nombreux transferts ratés depuis son arrivée au club. Récemment encore, il a indirectement accusé Parry d’être à l’origine du fiasco Barry. L’arrivée des américains devait cependant conduire à l’effacement du rôle de Parry, avec la prise en main quotidienne du club par Gillet Jr, à savoir le jeune Foster. Hélas, le pauvre garçon, nostalgique du pays, fit du management buissonier, et sans aucune annonce

officielle, celui qu’on annonça comme le patron sur place, ne fut plus jamais ou preque revu à proximité du Sandon. Il est impossible d’énumérer tous les épisodes ce qui s’est passé depuis un an « off the pitch », entre l’annonce par Chris Bascombe, l’ancien du Liverpool Echo, du renvoi imminent de Rafa, à l’annonce par Gillet d’une rencontre secrète avec Klinsmann, des épées de Damoclès enlevées par suite de victoires contre Marseille et l’Inter, du désastreux mois de janvier qui nous coûta de lutter pour le titre, des querelles entre les chairmen, ect … Habile et fin politique, Rafa a su sentir le vent du boulet, et jouer sur sa popularité, il a donc aussi su manœuvrer pour s’attirer le soutien du kop, notamment au c?ur de l’hiver dernier quand son poste tenait à un fil. Il n’a pas non plus hésiter à s’allier à celui qu’il sait ête l’antered, l’abominable Tom Hicks pour obtenir les transferts nécessaires. Certains Anfieldologues parlent d’une lutte entre Hicks et Rafa d’un côté, et Gillet et Parry de l’autre, difficile à y croire, car les américains ne sont pas plus cons que la moyenne (si si) et savent bien que Parry est un tocard. La seule raison de son maintien est qu’il demeure le dernier contre-poids à Raffa au sein d’un club, qui deviendrait pour le coup ingouvernable si l’entraineur était finalement remercié. Il ne resterait plus personne ! Le paradoxe de gouvernance actuelle est donc que l’on a un entraineur menacé mais très puissant, et un chied executive impuissant mais incontournale. En dépit de la langue de bois de rigueur sur le site officiel, selon laquelle tout va bien entre Rafa et Parry (jeudi 21 août), ces deux-là ne peuvent plus se voir et se mènent une guerre de tranchée permanente. Parry n’est peut-être pas coupable pour avoir fait capoté le transfert de Barry, mais on peut penser qu’il n’est pas forcément déçu de voir Benitez aussi dépité par la non venue de sa recrue prioritaire. Comme le disait si bien Ian Rush dans un article de The Echo le 20 août, on peut estimer démesuré le montant réclamé par Villa pour Barry, mais quand on a un manager en place et qu’on vise le titre, on fait tout pour l’aider et on attend surtout pas 4 mois pour lui dire que

c’est trop cher ! La lutte pour le pouvoir à Anfield, avec des propriétaires éloignés et sans compétence footballistique (tactique et managériale) continue donc de plus belle, et il est difficile d’imaginer que cela puisse cependant durer encore longtemps. Le club ne pourrait qu’en pâtir … Alors, entre Rafa et Parry, faîtes votre choix ! Hicks et Gillet ont bien conscience qu’ils pilotent de trop loin, connaissent très bien leur limite, on peut imaginer que la crise financière et leurs désamours ne leur a pas permis de mettre en place une équipe fiable et de confiance sur place. Je suis convaincu qu’ils ne gardent Parry que pour contrer Rafa, mais qu’il savent bien que seul ce dernier apporte de la valeur ajoutée au club ... Et puis, pour le remplacer par qui, Martin O’Neill ? Leur héros, Jurgen le jeune, n’est plus disponible ! Et puis surtout, plus fondamentalement, Hicks et Gillet ont d’autres soucis que de savoir qui va manager l’équipe ? Rafa est une bonne solution, pour le moment, aussi longtemps qu’il n’outrepasse ses pouvoirs (ce qu’il a tendance à faire, par nature, et par obligation) et que les résultats sont plutôt bons. En effet, pourquoi ouvrir une crise sportive, alors qu’ils doivent gérer avant une menaçant et très inquiétante crise financière, mettant en péril l’avenir du club. **** Car en effet, Hicks et Gillet ont la tête ailleurs : la question cruciale est celle à plus long teme, à savoir que va devenir le club, alors qu’à sa tête deux apprentis-sorciers ne pensent qu’à leurs intérêts financiers et sont prêts à tout, et donc à n’importe quoi, pour gagner quelques dollars de plus ? Si David Moores a choisi de vendre le club, ce n’était pout prendre une retraite (pas si) méritée ou parce qu’il en avait assez. Bien au contraire, et c’est tout à son honneur, Moores estimait que le board en place n’avait plus la surface financière suffisante pour rivaliser avec des machines financières que sont Man Utd ou le Chelsea d’Abramovich. Les repreneurs devaient donc nous apporter une aisance financière, et


une capacité d’investissement permettant notamment d’entamer la construction de New Anfield et de mettre le paquet sur le marché des transferts. Quelle triste ironie de se retrouver finalement avec deux loustics aujourd’hui acculés financièrement suite à la crise des subprimes aux Etats-Unis, mais dont l’objectif n’a a jamais été de toute manière d’investir massivement dans le club et ses joueurs ! Le calcul des américains est de fonctionner à l’emprunt, de dégager des liquidités via de revenus croissants tirés du nouveau stade et d’une politique de développement commercial (aujourd’hui complètement sous-dimensionné, merci Rick, au fait ton job c’est pour quoi faire ?) … Ils ont réussi à faire croire qu’ils avaient investi leur denier personnels dans l’achat du club ou encore le recrutement de Torres ou de Babel, alors que tout n’est qu’emprunt, dont le club porte la dette et l’hypothèque. Ces apprentis-sorciers ressortent donc un vieux modèle économique qui est de plomber l’entreprise rachetée, dégager des liquidités rapidement et espérer une plus-value à la revente, sans tenir compte des risques inhérents (faillite), de l’intérêt du club à long terme, et des enjeux sportifs …. Sans être expert financier, on peut raisonnablement estimer que Rafa autofinance sa politique de transfert via les gains récupérés par les excellents parcours en Ligue des champions depuis 2004, la vente des joueurs et l’explosion des droits télé pour la Premier League. On comprend mieux la colère et l’amertume de l’espagnol devant la modestie relative de son budget transfert. Hicks et Gillet menacent l’avenir du club. Ils n’ont cessé de mentir depuis le début : qu’ils n’endetteraient pas le club, qu’ils soutenaient Rafa, qu’ils allaient rapidement construire le nouveau stade, qu’ils allaient s’engager sur place, bla bla bla … (pour le détail, aller sur le site de Spirit of Shankly, premier syndicat de supporters et leaders dans l’opposition aux deux américains : http://www.spiritofshankly.com/protests.html). Ils se sont brouillés en début d’année, laissant penser que le consortium de Dubai, DIC, allait rapidement racheter le club, mais au contraire, ils continuent de mettre sur le dos du club des emprunts de plus en

plus lourds … Nombreux « insiders » étaient convaincus que DIC allait rachete le club au printemps, parce que la brouille entre Hicks et Gillet semblait irrémédiable et parce que la proposition offrait aux propriétaires une belle plus-value. Malheureusment, il n’en fut rien, et il est quelque part affligeant de considérer DIC comme des sauveurs alors que l’on ne sait pas forcément grand-chose d’eux, si ce n’est que le patron Sameer alAnsari est un vieux supporter des Reds … (Encart Pour aller plus loin, sur le site de la branche : http://liverpoolfrance.forumactif.com/toutes-lesnewsin-french-or-english-de-lfcf2/les-americains-vont-vendre-leclub-t10874.htm?highlight= les+am%E9rcains+vont+vendre+l e+club) Nul ne sait très bien aujourd’hui la nature des relations entre les deux hommes. Gillet est un vieux candidat à la reprise du club, ses limites financières avaient finalement conduit David Moores à retenir la proposition de DIC, avant un incroyable retournement de dernière minute en faveur de Gillet qui avait trouvé un appui financier en la personne de Tom Hicks, celui-là qui lors de son premier séjour en Merseyside parlait de franchise et de Liverpool Reds … David Moores déplore la situation actuelle et a essayé d’?uvrer pour une que les américains revendent le club à DIC. J’imagine que la vente du club comporte une clause de confidentialité et de non expression publique, cela dit on aurait pu attendre du chairman du club et de son conseiller, le chief executive, un peu plus de discernement sur une vente qui dure depuis tellement longtemps …. Merci David Moores, le chairman qui n’aurait rien gagné ou presque sans un miracle d’Istanbul qui lui doit si peu. Sa présidence restera comme celle du retour dans le rang, de l’incapacité à prendre les bonnes décisions au bon moment et d’avoir complètement raté la transmission de témoin. **** Pour les roles des brutes et des truands, Hicks, Gillet, Parry et Moores ont tous la polyvalence des deux rôles. Rafa sera donc le bon, ce qui est assez curieux finalement

car il n’est pas non plus exempt de tout reproche, que l’on parle de rotation excessive, de choix tactique étonnant ou encore de mise à l’écart assez étonnant d’un joueur comme Peter Crouch durnant la saison écoulée. Et pourtant, quand tout s’écroule, il convient de se raccrocher à ce qui nous reste, et c’est bien de Rafa de qui il s’agit. Bien loin d’être parfait, parfois excessivement narcissique, il a montré qu’il pouvait rapporter des titres aux Reds et depuis février, c’est son équipe qui est la plus performante en championnat. Il n’aura probablement pas Barry pour mettre au point l’équipe dont il rêvait, mais « In Rafa we trust » … aussi longtemps qu’il sera là !

Le 3e tirage est la ! Pour plus d’information rendez-vous dans le rubrique LA BRANCH - Boutique www.liverpoolfrance.com

**** En attendant, la fin du mois d’août nous a confirmé que la construction de New Anfield était à nouveau reportée, confirmant s’il en était encore besoin, les difficultés financières de Hicks et Parry. C’est aussi une preuve supplémentaire que ceux qui nous gouvernent ne sont ni fiables, ni dignes de confiance. Ce dernier épisode a eu pour conséquence positive la prise de position publique du député (MP) de Liverpool, Peter Kilfoyle, estimant que la vente aux américains était une erreur grave : “They are not putting any money into the club and everything they have done so far is built on third party finance.” “They are not meeting the commitments they made to this city and the Liverpool fans on the new stadium and it is little wonder that so many people have turned against them.” “It is also important to remember that they are also letting down the people of Anfield who have remained very patient as they await the start of work on the new stadium which will signal the beginning of a much needed regeneration process for that area.” “The current owners are dragging down the reputation of Liverpool Football Club and in many ways they are turning it into a laughing stock.” “Personally, I have no faith in them delivering on what they have promised.”

www.contrast.org Une pensée pour les 96 fans des Reds qui ont perdu la vie le 15 avril 1989 à Hillsborough, Sheffield. Vous pouvez faire un geste avec un petitmessage en tant que fan en France au www.redandwhitekop.com/ hjcdonation.php


Nous allons vous presenter un jeune qui est soit en equipe reserve, soit en 18 à Liverpool. Car il y a des chances (et on l’espere) qu’il fasse partie du Liverpool de demain. Par Redman groupe Northern England avec la reserve, avant de jouer le titre de champion face à Aston Villa. Pacheco commença sur le banc, mais rentra en cours de match et eu le temps d’adresser une superbe passe decisive pour Lucas Leiva. Liverpool remporta le match sous les yeux de Rafa et la reserve de Liverpool fut sacrée championne d’Angleterre.

DANI PACHECO né le 05 Janvier 1991. Poste : attaquant. Daniel Pacheco est un jeune andalou qui a commencé à jouer au football à Malaga, avant de rejoindre les rangs de la cantera de Barcelone à l’age de 12 ans. Pendant ces 4 années dans les differentes equipes de jeunes du barça, il est devenu LA reference de sa generation en attaque. C’est donc ainsi qu’il tapa dans l’oeil des recruteurs de Chelsea et d’Eduardo Macia, qui travaille lui pour nos reds, qui a milité pour sa venue sur à Liverpool. Il a convaincu Rafa de l’engager et,en juin 2007, lui a proposé un contrat de 3 ans que Dani a accepté. Barcelone a bien essayé de garder sa jeune etoile mais Dani etait decidé. Son prochain club sera Liverpool. Les reds n’auraont deboursé au final que 200 000 euros pour s’attacher ses services. Son desormais ancien entraineur à Barcelone,Garcia Pamienta, declara que "son depart etait une grande perte pour le club car c’est un garnd buteur en herbe". Arrivé à Liverpool, Dani integra l’equipe reserve des reds. Et pour son premier match en tant que titulaire dans cette equipe (seulement en Fevrier), il marqua un but et fut elu homme du match. Gary Ablett (l’entraineur de la reserve) dit de lui qu’il a été tres patient, qu’il a su saisir sa chance. Il a une tres bonne technique et il peut progresser !" La saison de Pacheco a été pour le moins reussi avec quelques grands moments de grande classe comme lorsqu’il a eclaboussé de son talent la demi finale dela Lancashire Cup face à Accrington Stanley une equipe de League Two. Il finit champion du

Le petit Dani n’eut pas le temps de souffler puisqu’il parti aussitot à l’Euro des moins de 17 ans. L’Espagne remporta haut la main le tournoi (finale 4-0 contre la France) mais Pacheco ne pu se mettre en valeur, la faute à une blessure… Pour le recompenser de son travail et de son talent, Rafa le convoqua pour le stage d’avant saison de l’equipe premiere. Et pour le 1er match de preparation des reds face aux voisins de Tranmere, il fit un tres bon match et fut meme élu MOTM par les internautes. Au niveau de son jeu, Pacheco se distingue par une grande intelligence dans le jeu.Il se demarque tres facilement et a un grand sens du but qui lui a valu le surnom de “killer”. Il a aussi une technique tres sure, ainsi qu’un tres bon dribble qui ne l’empeche pas,chose rare pour un jeune de son age, d’avoir un grand sens du collectif.Il a quand meme 2-3 points faibles comme son manque de physique lié à son gabarit(et à son age) ainsi qu’une frappe de loin un peu molle. Ses attributs en font un tres bon attaquant qui peut rappeller, toutes proportions gardées, Romario (d’apres des perosnnes assistant aux matchs de la reserve) dans son style de jeu. A seuelement 17 ans, Dani Pacheco est assurement un des plus grands espoirs qu’il y a à Liverpool. Il en serai pas etonnant qu’on le voit cette année apparaitre en championnat avec l’equipe fanion et je pense qu’il n’a pas fini de nous surprendre. Merci aux sites “This Is Anfield” et “BarcelonaClan”. NB : Article redigé le 08 Juillet. Depuis Pacheco s’est illustré plusieurs fois en match amical avec Liverpool et ses prestations laisent presager tout le bien que pense le club à son sujet.

, L ecole des Fans by Gate21

Notre club ce n’est pas seulement onze garçons dans le vent, c’est aussi une tribune, The Kop et des chansons qui font partie de notre histoire. Kopites, cette rubrik est pour vous qui êtes “The Twelfth Man”. “Liverbird upon my chest” est incontestablement un de nos classiques.

La chanson originalle “The Ballad of the Green Beret”, (La ballade des bérets verts) est une chanson patriotique américaine exaltant l’héroïsme des bérets verts, une troupe d’élite de l’armée américaine. Cette chanson fut écrite et interprétée par le Sergent Barry Sadler en 1966, en réaction aux nombreuses chansons pacifistes en vogue à l’époque. Cette chanson fut étonnamment populaire : elle resta 5 semaines d’affilée numéro un des ventes aux Etats-Unis et fut la 21e meilleure vente des années 1960. Phil Aspinall, un kopite, écrit une version dans les années 80 et ce chant est repris pour la première fois lors de la saison 1986-87 lors d’un match à Londres contre les Spurs. Depuis un denier couplet a été ajouté en hommage à Hillsborough avec ce mot fort qui revient en boucle JUSTICE… Here’s a song about a football team The greatest team you’ve ever seen A team that play total Football They’ve won the league, Europe and all. CHORUS : A Liverbird upon my chest We are the men, of Shankly’s best A team that plays the Liverpool way And wins the championship in May With Kenny Dalglish on the ball He was the greatest of them all And Ian Rush, four goals or two Left Evertonians feeling blue CHORUS : Now if you go down Goodison Way Hard luck stories you hear each day There’s not a trophy to be seen ‘Cos Liverpool have swept them clean CHORUS : Now on the glorious 10th of May There’s laughing reds on Wembley Way We’re full of smiles and joy and glee It’s Everton 1 and Liverpool 3 CHORUS : Now on the 20th of May We’re laughing still on Wembley Way Those Evertonians are feeling blue It’s Liverpool 3 and Everton 2 CHORUS : And as we sang round Goodison Park With crying blues all in a nark They’re probably crying still at Liverpool 5 and Everton nil. CHORUS : We Remember them with pride Those mighty reds of Shankly’s side And Kenny’s boys of ‘88 There’s never been a side so great CHORUS : Now back in 1965 When great Bill Shankly was alive We’re playing Leeds, the score’s 1-1 When it fell to the head of Ian St John CHORUS : On April 15th ‘89 What should have been a joyous time Ninety six Friends, we all shall miss And all the Kopites want justice (JUSTICE)


Ça fait déjà quelque temps qu’en me baladant sur un forum espagnol de football (quoi d’autre…), j’ai virtuellement rencontré un madrilène très sympa, Juan, supporteur de Liverpool FC aussi. J’ai gardé contact avec lui à travers des mails et de son blog, liverpool madrid.blogspot.com. D’ailleurs, quand Jaysen (l’un des membres de notre French Branch) est parti à Madrid pour un weekend, je l’ai mis en contact avec Juan pour qu’ils partagent ensemble un match dans leur QG du centre de la capitale espagnole. Avec leur association, ils ont récemment réussi à être reconnus par LFC comme branche officielle. - Tu es notre contact dans la branche madrilène. Je peux te demander de te présenter ? - Je m’appelle Juan, je suis de Madrid. Supporteur de Liverpool depuis 1984, au moment de la finale à Rome. La danse de Grobelaar m’a captivé pour toujours. De mon côté il n’y a pas grand-chose d’autre, mais je connais des gens qui ont été séduits par la Finale de 81 contre le Réal Madrid à Paris. Pour moi, il n’y a pas d’autre club en dehors du Liverpool FC, mais en tant que passionné de sport et plus précisément de foot, j’accompagne mon père voir le Real Madrid dans les gradins de la Banda Este du Santiago Bernabeu. Je suis le seul spectateur qui reste indifférent à l’incertitude du résultat… - Et le blog ? - L’idée du blog est née du souhait de partager mes expériences et doutes autour de Liverpool avec d’autres supporteurs en construisant ainsi une grande communauté qui, sous la philosophie du « tu ne marcheras jamais seul », vit l’équipe au jour le jour, indépendamment des résultats sportifs. - Et qu’est-ce que c’est que Madrid Reds ? - Madrid Reds est le nom qu’on a choisi pour la branche officielle dans notre ville. C’est un projet qui a commencé vers 2003 suite au scénario télé de l’époque. Quand Liverpool jouait à 16h, à la même heure que le reste des matchs, Canal + (propriétaire des droits) émettait 2 matchs, et dans le bar il fallait choisir par vote si on regardait l’un ou l’autre. Marre d’en perdre quelques uns, nous pensions qu’il fallait obtenir la reconnaissance du club et que le nom du pub où on se réunissait apparaisse sur la page web du LFC. Comme ça, en échange de cette pub, on réussirait à éviter les votes et obtenir toujours la priorité pour les Reds. La quantité des nos membres n’est pas très définie : on a réussi à réunir 29 Fan Cards, mais beaucoup appartenaient à des gens qui ont voulu nous aider, comme ma fiancée, ma mère, mon père… la cotisation on l’a payé entre les 5 initiateurs de l’idée. Je pense que jusqu’à l’année prochaine il n’y aura pas de membres officiels. Je dirais qu’aujourd’hui on est aux alentour de 35 « membres ». Et dans notre groupe il y a des espagnols et des anglais à parts égales. On se connait tous du pub (Triskel) même si dernièrement il y a des nouveaux arrivés par mon blog, surtout beaucoup de supporteurs de l’Atlético suite au recrutement de Torres. Au-delà de ça, il n’y a pas d’antécédents espagnols liés à Liverpool sinon cette finale du 81 dont peu de gens se souviennent. Néanmoins, dès le début de l’ère Benitez la chose s’est améliorée. Tout le monde a déjà

entendu le YNWA et veut profiter de la magie du Kop (tu serais surpris de l’énorme quantité de demandes d’information que les gens m’envoient pour aller voir un match à Anfield…) Finalement, on est une association sous l’égide Liverpudlian. On n’est pas inscrits dans le registre des associations espagnoles. - Vous faites des déplacements pour aller voir jouer l’équipe ? à Anfield ou à l’extérieur ? - On se déplace pas mal en Espagne. A chaque fois que l’équipe met le pied dans la Péninsule, on est là. Les voyages à Anfield on les fait de façon indépendante parce que pour nous aujourd’hui il est impossible de faire un déplacement groupé à Liverpool.

Deux anecdotes sur nos déplacements : D’abord à Séville quand on est allé voir le premier match de la CL 2005-2006. C’était aussi le premier match pour le Betis dans le tournoi…. De toute son histoire ! Sur la route pour le stade on a croisé un bus « bético » et moi, qui étais avec un chapeau poilu qu’on offre dans toutes les finales, leur ai fait des gestes avec mes poings pendant que je criais qu’on allait gagner. Je crois qu’ils étaient tellement surpris de la scène que quand ils ont commencé à réagir une demi-heure de jeu s’était écoulée et ils perdaient 0-2. L’autre anecdote, quand deux de nos membres sont allés à Istanbul depuis Bucarest dans un train dans lequel on trafiquait des chiots de race. Toute la nuit sans lumière dans les wagons et avec les trafiquants… - Si l’un des nous, FB members, on va à Madrid, comment peut-on faire pour voir un match avec d’autres Reds ? - Si quelqu’un de Liverpool France vient à Madrid, la chose est si simple comme aller au pub Triskel (métro Tribunal) ; j’imagine que c’est similaire à votre pub, le Rush. Vous trouverez toujours quelqu’un du groupe regardant un match. Et pour que ce soit plus accueil

lant, il suffit de me contacter à travers mon blog et si je ne suis pas malade (N du R : la première fois que Jaysen est allé à Madrid et a voulu le rencontrer, Juan était tombé malade et n’a pas pu l’accueillir), je serai là pour remplir mes devoirs d’hôte. - Vous êtes une organisation relativement jeune. Avez-vous prévu d’organiser des réunions, des fêtes, des voyages en rapport avec Liverpool ? Etesvous en relation avec d’autres associations de supporteurs ? - Malgré la jeunesse des Madrid Reds on a déjà réalisé des activités importantes. La plus notoire, sans doute, notre présence au cours de l’acte où Rafael Benitez a reçu le titre de Doctor Honoris Causa pour l’Université d’Elche. On s’est présenté avec nos costumes et nos cravates rouges avec des fines rayures blanches. Les gens nous croyaient des membres du club et nous demandaient de se prendre en photo avec nous. C’était un grand moment. Dans le futur, il y a la l’objectif de continuer des choses sur cette lignée stratégique, c’est-à-dire, de participer à des événements très exclusifs liés avec le monde Red.

D’un autre côté, nous avons une bonne relation avec les Barcelona Reds et avec la French Branch. On est aussi en contact avec l’organisation « Señales de Humo », de l’Atlético de Madrid. J’imagine que, au fur et à mesure du chemin parcouru, nous tisserons des liens avec d’autres organisations. - Vous avez eu des informations sur la première édition de la Kop Cup, celle de 2008 ? Avez-vous une équipe de foot ? On peut compter sur vous pour la prochaine édition ? - Nous avons adoré l’idée de la Kop Cup et bien évidemment qu’on aimerait participer. Nous commençons dès maintenant à organiser l’équipe et le calendrier de la saison suivante pour ne pas la louper.

Par contre, sachez-le : on est très mauvais !!

Interview par rodofromparis. “See you in Madrid for the El Nino show !!!”


★★★ 0000069 ★★ 0000203 ★★ 0000204 ★★ 0000205

LES KOPITES NOM : PHILIPPE LAMIRAULT

NOM : MAGALI LAMIRAULT

NOM : Baptiste et Victor LAMIRAULT

PSEUDO : PHILDK

PSEUDO : MALI

PSEUDO : LOULOU et ZOUZOU

AGE : 40 ans

AGE : 38 ans

AGE : 8 ans et 6 anss

PAYS : France

PAYS : France

PAYS : France

FAN DEPUIS :

FAN DEPUIS :

FAN DEPUIS :

Le 16 Mars 1977 célèbre match contre les verts. Ce jour là j’étais supporteur des verts (français oblige) et depuis je suis tombé sous le charme du jeu développé ainsi que de l’ambiance de folie dans le stade. Depuis ce soir la je suis un fidèle fan des Reds.

Fan par la force des choses depuis ma rencontre avec Philippe en 1993. Pas un jour ou je n’entend pas parler de Liverpool alors difficile de résister. A la ferveur Reds.

Sans qu’ils le sachent depuis leur naissance

COMMENT AS-TU CONNU LA FRENCH BRANCH : Par hasard sur internet il y a trois ans et je me suis inscrit immédiatement. Moi qui croyais être le seul en France à supporter les REDS. Je découvre une association avec de vrais passionnés et fanatiques.

J’en ai entendu parlé pendant 2 ans à la maison mais J’ai réellement connu la French Branch lors de notre déplacement à Liverpool. J’ai pu apprécier la gentillesse, la disponibilité ainsi que la passion des membres présents. Un grand Merci à Georges pour nous avoir driver durant ces 3 jours.

MEILLEUR MOMENT LFC :

MEILLEUR MOMENT LFC :

La finale en 1984 contre la Roma à Rome aux Tirs aux buts. Battre les Italiens chez eux quel délice. Puis les deux demies finales retour contre Chelsea du délire au coup de sifflet final. Sans oublier THE FINAL d’Istanbul et ce retour incroyable des Reds. Et naturellement mon entrée à ANFIELD le 8 Avril 2008. Grosse émotion. Mais il y aura peut être d’autres meilleurs moments a venir comme le titre de Champion de PL et j’espère faire un AWAY en CL cette année.

Mon meilleur moment est bien entendu notre fabuleux Week-end de Trois jours à.

COMMENT AS-TU CONNU LA FRENCH BRANCH :

Ils ont porté les bodys des reds et chaque année il ont les mini kit du club d’après Magali cela s’appelle de l’endoctrinement plus précisement en 2005 pour Baptiste et 2007 pour Victor. COMMENT AVEZ-VOUS CONNU LA FRENCH BRANCH : Lors notre déplacement contre Newcastle maintenant on connaît Ant, Naima, Georges, Serge, Camilla, PF, Matt, Francois, Jean Paul, les sochaliens ……ils sont tous très gentils.

JOUEUR DE FOOTBALL PRÉFÉRÉ : Chris WADDLE j’ai eu le privilège en 1989 de voir sa première apparition au vélodrome. En 20 minutes il a fait voir toute sa classe alors qu’il n’était pas encore au top de sa forme quel dribbleur. J’ai apprécié également ZIDANE pour son aisance technique. Steven GERRARD pour sa qualité de passe et de tir et actuellement EL NINO pour sa facilité a pénétrer dans les défenses adverses et nous sauver de situations difficiles.

Liverpool avec nos deux boys en mars dernier j’espère retourner au plus vite. Le YNWA de la Demi finale Aller contre Chelsea en mai Dernier qui n’en finissait plus fût d’une très forte intensité même à la TV. De voir les yeux de mon mari (qui réalisait son rêve de gamin à 40 ans) et mes enfants lors de l’arrivée à Anfield. JOUEUR DE FOOTBALL PRÉFÉRÉ :

MEILLEUR MOMENT LFC : Notre voyage a Liverpool sans hésitation : Baptême de l’air, les 3 nuits d’hôtels, les déplacements en taxi et bus avec les autres Kopites, assister à notre 1er match de Football dans le Stade Mythique de ANFIELD et une victoire des Reds Super Souvenir. Et ils veulent déjà y retourner. Autre grand moment lors du match retour contre le BARCA en 2007. A l’ouverture du score des espagnols Plus un mot dans le salon avant le coup de sifflet final quelle délivrance !!

PLATINI pour sa classe et tout se qu’il a apporté a l’équipe de France.

JOUEUR DE FOOTBALL PRÉFÉRÉ :

Laurent BLANC pour sa vision du jeu et son flegme et John RIISE pour sa combativité.

Baptiste : Steven parce qu’il joue très bien, Torres parce qu’il marque beaucoup de buts et KUYT parce qu’il court beaucoup. Victor : Gerrard , Torres et Pépé REINA.

Si vous avez envie d’etre un de nos Kopites contacter nous par e-mail au : lfcfrance@gmail.com


Le French Branch,

ça bouge !

Section Foot Liverpool France.

De la création à la Kop Cup. ROAD TO KOP CUP : Depuis le printemps dernier Liverpool France possède sa propre équipe de football, et oui certain d’entre nous sont assez fou pour lacher les comptoirs et autres ordinateurs pour aller courir et jouer au ballon. Tout a débuté lorsqu’une folle idée est venue jusqu’à ma petite tête : Organiser un tournoi entre supporters de differents club. Bien entendue pour cela il fallait que la French Branch possède sa propre équipe et s’est donc ainsi que j’ai entrepris de contacter plusieurs équipes sur Paris afin de se tester par quelques matchs amicaux. « On va pas s’mentir les gars » mais nos débuts ne furent pas très prometteur : une lourde défaite 5 à 1 face au Marines et Blancs (Bordeaux) puis une seconde face au Barca Clan 7 à 5. De défaites en défaites plus quelques pépins physiques ( warricam : explosion de cheville !) nous somme résté vaillant et combatifs et nous avons enchainé de nouveaux matchs avec de nouvelles défaites à la clef mais avec de vrai motifs d’espoir pour la Kop Cup. Il reste ceci dit quelques point à modifier, régler et à ameliorer bien sur. Nous possédons notre Xavi Alonso à nous qui peut lacher des frappes sous la barre de 40mètres, nous avons aussi notre Pépé Reina (denis scouser ou bien Los), on a notre carragher (ozzy) et notre agger (franye) …Du bons et du moins bon donc à retenir d’ailleur Mika pense à muscler ton jeu (copyright Mémé-Jacquet). Bref de bons moments de rigolade et de plaisir qui annonce de bons moments lors de la kop cup.

KOP CUP – SAMEDI 5 JUILLET 2008 La Kop Cup aura donc lieu le Samedi 5 Juillet à Juvisy-sur-Orge (91) et réunira 11 clubs de supporters différents : Manchester United SC – Arsenal France – Celtic Irish Club Marseille – Barcelona Clan – FC Bayern France – Milan AC – OM Passion – Marines et Blancs – Ajax France – Benfica et bien sur Liverpool France qui avait engagé deux équipes. Le but du tournoi était donc de pouvoir s’amuser avec des fans de divers horizons, de partagé une journée tous ensemble dans la joie et la bonne humeur. Bien sur il y avait l’esprit sportif à prendre en compte, ce que visiblemment les deux equipes Reds ont eu du mal à faire, il faut bien l’avouer nous avons été bien plus performant au niveau de l’acceuil, du « spirit de liverpool » (copyright P-F) qui consiste à faire la fête et a partagé nos valeurs avec tout les gens présent sur le site. C’est pourquoi nous avons obtenue le prix du fairplay.

Premier match de la French Branch face aux Marines et Blancs (dans la boue – on reconnait la les courageux) De gauche à droite en haut : denisscouser – maxime – zilp – beji – luleroy corleonejaguar. De gauche à droite en bas : scouser timmy – dudule – julien Ant – mikahell (juste au dessus de Ant) – Ozzy64 – Warricam

Cette journée désormais légendaire et dorénavant férié pour tout membres de la French Branch s’est achevé au McBrides ou seul Liverpool France et le Celtic était présent pour célébrer les vainqueurs. Ce fut un superbe moment pour moi comme pour vous j’imagine, et ce fut un plaisir que d’organiser cette journée pour vous. Je tiens sincerrement à remercier tout ceux qui se sont déplacer pour enir sur Paris pour ce Week-end. Merci aussi aux gens qui m’ont aidé : Ant, toujours là,

mais que ferait-on sans toi ??? – Serge aka L’aventurier, merci d’avoir tenu cette belle organisation – Benoit merci pour la gestion du bar – Rodo merci pour ton arbitrage a coupé le sifflet (jeux de mots) ceci dit entraine toi un peu car bon arbitrer 3 matchs et avoir des crampes ce n’est pas bien réjouissant ! KOP CUP : Liverpool France + Celtic Irish Club par Julien.

Sur le terrain nous avons tout de même brillé en consolante en remportant le tableau et en placant notre seconde équipe à la 3eme place de ce même tableau de consolante. Le tournoi a été remporté par le Celtic Irish Club (en même temps ils jouent ensemble depuis 9 ans et à raison de 2 ou 3 fois par semaines) ! Vous voyez le travail qu’on a à faire les gars pour remporter la kop cup 2009 ?? Je compte sur vous !

Les membres ont venu des quatres coins de la France pour l’AGM 2008 à Paris.

CONTACT ET CONTRIBUTIONS : lfcfrance@gmail.com. EXPEDITEUR : LIVERPOOL FRANCE. 10 rue Jules Verne, 93400 St. Ouen - France - Édition 4 Octobre 2008.


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