Watt's Up 21 fr

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n° 21  2017

le magazine des Electrocracks

LA FORMATION

DEVENIR ÉLECTRICIENNE EN INDUSTRIEL SAFETY FIRST

MIEUX PROTÉGÉS C’EST COMME ÇA

L'IoT EST RE È Y U R G I A R V N U


TABLE DES MATIERES

SOMMAIRE

n° 21  2017

4 LA FORMATION

Devenir électricienne

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TECHNIQUE

JOB A LA LOUPE

Sur mon vélo pour la bonne cause

Technicien d’installations parafoudre ?

12 SAFETY FIRST

Mieux protégés

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Colofon WATT’S UP EST UNE PUBLICATION EN VUE D’ATTIRER LES JEUNES VERS LES FORMATIONS ET LES MÉTIERS DE L’ÉLECTRICITÉ. Ø www.wattsup.be Ø info@wattsup.be

Marlylaan 15/8 Avenue du Marly Brussel, 1120, Bruxelles T 02 476 16 76 • F 02 476 17 76 www.volta-org.be • info@volta-org.be Formelec, Tecnolec et le FSE unissent leurs forces et ensemble forment VOLTA.

WATT’S UP est une campagne menée par VOLTA à l’initiative des partenaires sociaux. La campagne vise à augmenter l’afflux d’ouvriers dans le secteur des électriciens et s’adresse non seulement aux jeunes et à leurs parents, mais aussi aux employeurs, aux écoles et aux centres de formation.

16 L'ENTREPRISE

Klinkenberg

union des électriciens u n i e v a n elektriciens

Editeur responsable : Hilde De Wandeler Concept et réalisation : Link Inc (www.linkinc.be) Rédaction : Link Inc Lay-out : Zeppo (www.zeppo.be) Photos : Jens Mollenvanger, Tim De Backer

19 C’EST COMME CA

L'IoT est un vrai gruyère

22

Vou projet s avez un intére s s a nt P a rle info@w z-nous en s ? ur att www.f acebo sup.be ou s ur ok.com /watts up.fr

HELLO! GOODBYE!

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LA FORMATION

13 MOIS POUR DEVENIR ÉLECTRICIENNE EN INDUSTRIEL 4


Le secteur de l’électricité industrielle et tertiaire est constamment à la recherche de personnel qualifié. Pour favoriser la mixité dans ce secteur encore largement masculin, une formation qualifiante s’adresse aux femmes de moins de 30 ans. Après 13 mois d’apprentissage et de stage, les candidates deviennent électriciennes en industriel. Concrètement, l'organisme d’insertion socio-professionnelle ‘Interface3’ s'occupe de recruter les candidates et leur propose le début de la formation. Ensuite, elles passent à Bruxelles Formation qui poursuit l'apprentissage et enfin, l’entreprise Veolia, 3e partenaire du projet, leur propose des stages en entreprise et des emplois. Durant toute la formation, les candidates restent entre femmes :

« Ça les convainc de se lancer », explique Laure Lemaire (Interface3).

« Grâce à cette nonmixité, il n'y a pas de compétition au niveau des compétences, parce que, pour faire simple, on peut dire que généralement les hommes sont plus proches de la technologie, donc si les hommes qui sont dans le groupe en connaissent plus qu'elles, cela risque de rapidement les décourager. » Yousra, 27 ans, a terminé sa formation en 2016, et a immédiatement été engagée comme électricienne en industriel par Veolia qui l’envoie par exemple au siège du Parlement Européen à Bruxelles.

« Au début de la formation, la théorie m’a un peu fait peur. Il faut aimer les maths et l’informatique. J’ai dû me remettre dans le bain, m’asseoir derrière un bureau pour étudier. Mais contrairement à une formation classique, ici on peut tout de suite mettre la théorie en pratique sur le terrain. » Quant au fait qu’elles sont seulement 7 % de femmes dans l’entreprise, Yousra, ses collègues Fallone et Hayat ne le vivent pas comme un problème.

Du côté de l’employeur, la mixité est vécue comme une richesse, comme l’explique Gérald Roy, patron de Veolia.

« Vous savez, la personne qui travaille depuis 30 ans, tout ce qu’elle souhaite, c’est transmettre son savoir, peu importe si c'est à une femme ou à un homme. Et puis on se rend compte que les femmes apportent une autre vision sur les chantiers. Là où les hommes ont plutôt tendance à foncer, les femmes vont d'abord observer, analyser. Du coup, on remarque que la sécurité s'améliore nettement sur les chantiers où des femmes sont présentes. »

« Au début, il faut faire sa place. Mais dès qu’on montre qu’on est sérieuses et intéressées par le travail, les collègues masculins nous acceptent très vite. Ils sont respectueux et nous aident facilement si besoin. Ensuite, le fait d’être engagées dans une entreprise que l’on connaît, où on a fait notre La prochain e séance stage, facilite aussi de formati on au méti er d’électricie les choses. » nn e

en indust commence ra en janvie riel r 2018. Elle est gra tuite. Conditions : être dem andeuse d’emploi, a voir obten u le CESS et avoir mo ins de 30 a ns. PLUS D’IN FO

www.interf S : ace3.be

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LA FORMATION

ÉLECTRICIEN EN INDUSTRIEL LA FORMATION

« Il faut aimer les maths et l’informatique », insiste Fallone.

La formation aborde l’électricité et les moteurs asynchrones, l’installation électrique, les automatismes en logique câblée, les machines tournantes AC/DC, etc.

QUELS DÉBOUCHÉS ?

Les entreprises des secteurs du transport, de la production d’énergie, de l’automobile, du tertiaire (grands buildings de bureaux).

AU QUOTIDIEN

L’électricien(ne) en industriel assure l’installation, la maintenance, la surveillance et le dépannage des équipements électriques. Ses compétences l’amène à :

aaLire et interpréter les schémas électriques et électroniques, les automatismes.

aaDétecter un dysfonctionnement et élaborer un diagnostic. aaUtiliser des appareils de mesure électrique et des logiciels de GMAO. aaAppliquer les règles et les procédures de contrôle et de test. aaRespecter les normes et les réglementations de sécurité. aaTravailler en équipe.

QUALITÉS REQUISES

aaRigueur : l’approximation n’a pas sa place dans cette profession. aaBonne communication : tu travailles en équipe et tu as des contacts avec les clients. aaPrécision et habileté manuelle.

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TECHNIQUE

Viens, je t’emmène...

SUR MON VÉLO POUR LA BONNE CAUSE Organiser un concert écologique pour la bonne cause, telle était la mission des élèves de l’athénée KTA Mobi de Gand. Pour faire fonctionner les guitares et les micros, l’électricité a été produite à la main... ou plutôt au pied !

transmission cycle sur les rouleaux

alternateur

batterie

inverseur

consommateur

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TECHNISCH

rt Un conce e ? u écologiq

listes tels pions cyc m a h c r s e L aet, Olive Van Averm g re p e G S e t u q G e n dt e om as D e h T s , a n P . se e e Na la scèn ont foulé e k rc is a a m m n Va ure-toi, nter, rass ux p o ur ch a es roulea d aler sur é it p o ur p é d ic lectr énérer l’é s et ainsi g te is s art e pour le nécessair nts. participa

QU’AVEZ-VOUS FAIT EXACTEMENT ? Nino Petralia : « Nous avons conçu un système relativement simple, comparable au principe des panneaux solaires : les rouleaux sont couplés à un alternateur, qui génère de l’électricité à chaque coup de pédales avant de l’envoyer vers des batteries pour la stocker. De là, elle part vers un onduleur, qui fournit la tension de réseau requise à tous les instruments. Le projet n’a pas seulement impliqué les sections électricité et mécanique. Notre section deux-roues a évidemment participé, ainsi que les futurs techniciens des arts de la scène, qui ont été sur le pont toute la soirée. »

QUEL CHOUETTE PROJET ! COMMENT EN AVEZ-VOUS EU L’IDÉE ? Nino Petralia, chef d’atelier coordinateur : « En fait, la demande de concert écologique nous a été soumise par le manager du groupe Jacle Bow. Nous avons tout de suite répondu présents. Car même si le but premier de l’école est d’enseigner, nos élèves et nos professeurs sont toujours partants pour collaborer aux projets intéressants. »

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UN PRINCIPE SIMPLE, DITES-VOUS. EN AVEZ-VOUS QUAND MÊME TIRÉ DES ENSEIGNEMENTS ? Frank Rubben, professeur : « Bien sûr ! Le projet Koers For Life nous a été très bénéfique, car nos élèves y ont eu l’opportunité d’apprendre des choses. Et pas seulement sur le plan pratique, car tous les aspects abordés ont été expliqués en classe. Par exemple qu’on peut transformer le courant alternatif en courant continu avec le pont de redressement dans l’alternateur. Ils ont appris comment fonctionne le stockage d’électricité dans une batterie, ce qu’est le voltage ou la capacité et à quoi l’onduleur sert. Autant de points qui font partie des compétences à acquérir. Ils ont aussi dû faire des calculs sur la base du nombre de watts de tous les instruments pour déterminer le nombre et le type de batteries, d’onduleurs et d’alternateurs nécessaires pour un concert de deux heures. Compte tenu du contexte spécial de cet apprentissage, vous pouvez être sûr que la matière est bien assimilée. »


v « NOTRE ÉCOLE ENCOURAGE ET SOUTIENT LA PROMOTION DE L’ÉNERGIE DURABLE, ET LES RETOMBÉES DE CE PROJET SONT NATURELLEMENT POSITIVES POUR TOUS LES MEMBRES DE L’ÉCOLE. LE FAIT QUE PLUSIEURS SECTIONS AIENT COLLABORÉ POUR LE MENER À BIEN EST AUSSI UNE PLUS-VALUE INCONTESTABLE. » WIM BECUE, DIRECTEUR OBSERVATEUR

ves ? Qu’en ont pensé les élè JARNE GEERAERTS, ÉLÈVE DE 5E ANNÉE EN ÉLECTRICITÉ :

« J’ai branché l’alternateur sur les rouleaux Tacx et couplé l’onduleur aux batteries. Le projet était trop sympa. Et ça change un peu de la théorie. Pour une fois, notre travail a vraiment servi à quelque chose ! »

JÜRGEN ROELANDTS, COUREUR DE L’ÉQUIPE LOTTO SOUDAL :

« Pour un coureur cycliste, c’est vraiment chouette de participer à ce type de projet. J’ai été invité par l’école pour tester le prototype. Quand vous voyez que pratiquement toutes les équipes sont représentées, il est évident que le projet a eu un effet rassembleur. »

? aleurs d é p x geu coura Et les

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JOB A LA LOUPE

FOUDRE ? RA PA NS O TI LA AL ST IN D’ EN CI NI CH TE

UN JOB DU TONNERRE ! La société Heleblitz est spécialisée dans la protection interne et externe contre la foudre. Un job palpitant, qui te fait découvrir des lieux où le commun des mortels ne pénètre jamais.

HELEBLITZ EN QUELQUES MOTS Anthony Theys, gérant : « Heleblitz est une entreprise familiale, qui existe depuis 42 ans déjà. À l’heure actuelle, c’est mon frère Mathias et moi qui sommes à la barre. Mathias s’occupe des grands chantiers, comme la protection des centrales nucléaires, des hôpitaux et des immeubles de bureaux. De mon côté, je suis en charge du service, notamment des conseils et du suivi des contrats d’entretien. »

PROTECTION EXTÉRIEURE ET INTÉRIEURE Heleblitz place des installations parafoudre sur toutes sortes d’immeubles et de bâtiments, mais la société fait bien plus que ça : « Nous observons une belle marge de croissance dans la protection interne des bâtiments. En effet, la foudre peut occasionner des dommages indirects aux applications électriques à l’intérieur d’un immeuble. La mise en place d’une protection interne permet de les éviter. Pour remplir nos missions, nous misons gros sur les électriciens et les électrotechniciens. Nos équipes se composent de grimpeurs, de monteurs et d’électrotechniciens, pour la mise à niveau des tableaux de répartition par exemple. Nous travaillons tant à l’intérieur qu’à l’extérieur, et souvent en hauteur. »

R A IN SUR LE TER N IE IC R T C L’É L E

end « On en appr tas » le tellementresdéucoruvre la polyvalence de

ns David Roy Nous travaillo Chaque jour, est différent. ur r jo su e s qu on ha C us dorm son métier. « lge. Parfois, no us be no Il ire . ito ns rr so te ai sur tout le loin de nos m ès t tr es es é m rit m so s, et la sécu place car nous toits très haut ce s an de r nfi su co r la te et arrive de mon travail d’ équipe ure e priorité. Le ratifs. Je m’ass pé im i toujours notr ss au ut to dans nt ue so sq es rfection ju entre collègu est fait à la pe », b it jo fa e tis tr sa no re e toujours êt toujours qu it do nt ie cl le r id. les finitions, ca explique Dav tous les jours il se retrouve n, ie ric ses, je ct le ’é En tant qu tricité. « Les ba travaux d’ élec sent rs ffi ve su s di r le El su s occupé a formation. m t an s on nd ai M pe Heleblitz. les ai apprises marrer chez dé ès tr ur t po es t ot en ul certainem tas. Le bo llement sur le te d en pr ap en spécialisé. »

DE LA CATHÉDRALE À LA CENTRALE NUCLÉAIRE Les applications de la société sont présentes dans et sur les bâtiments les plus divers et variés, tels que bureaux, monuments, musées, moulins, halls industriels, entreprises publiques et sociétés de distribution. L’employé technique du service Inspection, Stijn Vanhoutte, effectue des contrôles chez les clients d’Heleblitz. Il connaît parfaitement les endroits où les électriciens et les monteurs sont appelés à travailler. « Nos chantiers peuvent être très spectaculaires. Nous intervenons par exemple sur les centrales de Tihange et de Doel, et nous protégeons le parc immobilier de la ville d’Anvers. Il y a peu, j’étais au sommet de la cathédrale d’Anvers. » Chaque année, Heleblitz contrôle un millier d’installations existantes. « Nous vérifions que nos installations parafoudre fonctionnent toujours de manière optimale, et nous établissons un rapport pour nos clients. »

Envie de savoir à quoi ressemble le quotidien d’un technicien d’installations parafoudre ?

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TECHNICIEN D’INSTALLATIONS PARAFOUDRE : UN JOB POUR TOI ? Prêt à déclarer la guerre aux éléments ? Tu es peutêtre fait pour le métier de technicien d’installations parafoudre. Voyons donc si tu possèdes les qualités requises.

Ø Ponctualité et efficacité :

tu représentes la société et tu travailles en étroite concertation avec les autres contractants sur le chantier. Evite de les faire attendre.

Ø Sens des responsabilités :

tu travailles à très grande hauteur, sur des installations vitales. Cela nécessite bon sens, connaissances techniques et respect de toutes les mesures de sécurité.

Ø Flexibilité :

tu participes à des projets d’envergure. Parfois, tu dois travailler plus tard ou commencer plus tôt pour éviter les retards. Ne t’attends pas non plus à travailler pendant des mois sur le même chantier. Au contraire, ça change tout le temps.

Ø Autonomie :

le plus souvent, tu travailles tout seul ou avec un collègue, sans la surveillance d’un supérieur. Tu jouis donc d’une grande liberté, mais cela demande aussi de la discipline et un sens aigu des responsabilités.

Ø Vertige interdit :

tu travailles sur toutes sortes d’immeubles, certains sont relativement bas, d’autres sont incroyablement hauts et difficiles d’accès. Ames sensibles, s’abstenir !

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SAFETY FIRST

MIEUX PROTÉGÉS Les entreprises peuvent prendre toutes sortes de mesures pour améliorer la sécurité au travail, mais certaines sont plus importantes que d’autres : les équipements de protection collective (EPC) ont ainsi priorité sur les équipements de protection individuelle (EPI). En pratique, les deux s’appliquent.

EPC? EPI?

?

DROITS ET DEVOIRS ✔✔ L’employeur met les EPI à la disposition de son personnel.

✔✔ Le travailleur les utilise correctement et en prend soin.

LA HIÉRARCHIE DES MESURES DE PRÉVENTION Ci-dessous, vous trouverez une liste succincte des mesures de prévention possibles. Cette liste débute par les interventions les plus importantes, c’est-à-dire les mesures qui ont le plus d’impact en matière de prévention.

?

1. Élimination du danger : mesure d’éviction (p.ex. mettre une installation hors tension). 2. Substitution du danger : le danger est remplacé par un danger doté d’autres caractéristiques, ce qui réduit le risque (p.ex. utiliser une tension de sécurité, plus basse que la tension normale). 3. Réduction des risques en utilisant des équipements de protection collective (EPC). 4. Réduction des risques de lésions corporelles en utilisant des équipements de protection individuelle (EPI). 5. Prise de mesures organisationnelles : formation, méthodes de travail, procédures, contrôle médical préalable, permis de travail, … 6. Prise d’autres mesures de limitation des dommages : secourisme, plan d’urgence, ... 7. Signalisation : attirer l’attention sur les risques résiduels.

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LE TRIO GAGNANT Les trois mesures suivantes méritent un petit mot d’explication. ... PRÉVENTION OU ÉVICTION DU RISQUE Il va de soi que la meilleure politique de prévention et de sécurité est d’essayer d’éviter tous les risques. Ne pas laisser traîner les outils, toujours mettre une installation hors tension, éliminer tous les éléments de construction qui ne sont pas fixés, ... Ces gestes simples devraient être un réflexe pour tous les ouvriers occupés sur un chantier ou dans une usine. Mais la manipulation d’installations électriques exige quelques mesures spécifiques en termes de prévention et de sécurité. Ces mesures sont détaillées dans une autre fiche de sécurité et dans le guide d’inspiration qui l’accompagne.

✔✔ recueillir les matériaux, éléments et liquides projetés ;

✔✔ réduire les émissions de bruit, de rayonnement, de produits dangereux, de poussière, de gaz, ... ;

✔✔ éliminer le danger avant que la zone dangereuse soit atteinte.

Voici quelques exemples d’équipements de protection collective : capots de protection des parties mobiles des machines, enceintes de confinement des sources de bruit, garde-corps bordant les échafaudages et les installations d’aspiration de substances dangereuses, …

... ÉQUIPEMENTS DE PROTECTION INDIVIDUELLE (EPI) Un équipement de protection individuelle est tout équipement destiné à être porté ou tenu par le travailleur pour le protéger contre un ou plusieurs risques susceptibles de mettre en péril sa sécurité ou sa santé au travail. Les accessoires qui peuvent y contribuer sont aussi considérés comme des EPI. Les équipements de protection individuelle ne peuvent pas empêcher les accidents d’arriver. Mais ils protègent l’électricien contre les conséquences d’un éventuel accident de travail. (Source : BeSWIC, le centre de connaissance belge sur le bien-être au travail, www.beswic.be)

... ÉQUIPEMENTS DE PROTECTION COLLECTIVE (EPC) L’échelon suivant, dans la hiérarchie des mesures de prévention, est occupé par les équipements de protection collective. Ce groupe rassemble les dispositifs techniques qui isolent un danger des personnes potentiellement exposées à ce danger. L’utilisation d’un équipement de protection collective protège toutes les personnes qui se trouvent à proximité du danger. C’est ce qui différencie les équipements de protection collective des équipements de protection individuelle, qui ne sont destinés qu’à protéger un seul travailleur contre d’éventuels dommages personnels. La fonction principale des équipements de protection collective consiste à réduire à un niveau acceptable les risques auxquels les travailleurs sont exposés. Les EPC revêtent notamment les fonctions suivantes :

PICTOGRAMMES À CONNAÎTRE

PROTECTION OBLIGATOIRE DU VISAGE

PROTECTION OBLIGATOIRE CONTRE LES CHUTES

PROTECTION OBLIGATOIRE DU CORPS

PROTECTION OBLIGATOIRE DES PIEDS

4 PROTECTION OBLIGATOIRE DES VOIES RESPIRATOIRES

PROTECTION OBLIGATOIRE DES MAINS

PROTECTION OBLIGATOIRE DE LA TÊTE

PROTECTION OBLIGATOIRE DE LA VUE

PROTECTION OBLIGATOIRE DE L’OUÏE

✔✔ éviter l’accès à une zone de danger : veiller à ce que des personnes ou des parties du corps (les mains, par exemple) ne puissent se trouver à un endroit dangereux ;

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SAFETY FIRST

PROTECTION DES VOIES RESPIRATOIRES

PROTECTION DE LA VUE

RISQUES POTENTIELS

RISQUES POTENTIELS ✔✔ projections de matières solides ou

de produits chimiques, poussières, lumière (rayonnement), chaleur, étincelles de soudage.

QUELS ÉQUIPEMENTS DE PROTECTION ? LUNET TES DE SÉCURITÉ : ✔✔ monture en matériau ininflammable, ✔✔ verres durcis ou en plastique, ✔✔ coques latérales contre les projections latérales.

LUNET TES MASQUES : ✔✔ ajustées au visage, ✔✔ fixées par un élastique autour de la tête ou du casque, ✔✔ dotées d’orifices de ventilation.

LUNET TES DE SOUDAGE : ✔✔ composées de deux couches : un

verre transparent qui protège les yeux des projections de particules métalliques et un verre teinté qui protège les yeux de la lumière vive et de la chaleur (étincelles de soudage).

PROTECTION DE L’OUÏE RISQUES POTENTIELS Un niveau sonore de 80 dB(A) suffit déjà pour provoquer des troubles de l’ouïe. L’employeur doit donc mettre une protection acoustique à disposition dès qu’il y a exposition à un bruit au-delà de cette limite (calculé sur une moyenne de 8 heures). Le port d’une protection acoustique est obligatoire à partir d’un niveau sonore de 85 dB(A).

QUELS ÉQUIPEMENTS DE PROTECTION ? BOUCHONS D’OREILLE : ✔✔ soit plastifiés au moyen d’un film (à

usage unique), ✔✔ soit en plastique expansé (réutilisables), ✔✔ atténuent le bruit de 10 dB(A).

S’il existe un risque que des substances dangereuses (vapeurs, gaz, poussières) pénètrent dans l’organisme par les voies respiratoires, le travailleur doit porter une protection respiratoire. De même, des mesures doivent être prises lorsqu’il n’y a pas assez d’oxygène dans l’environnement de travail. Ici aussi, le choix dépend naturellement de la nature des risques, des circonstances et de la durée d’utilisation.

MASQUE À FILTRE / MASQUE À POUSSIÈRE ✔✔ couvre uniquement la bouche et le nez,

✔✔ se compose en majeure partie de matériau filtrant,

✔✔ ne protège ni contre les gaz, ni contre les vapeurs (il faut alors utiliser un masque à gaz).

OTOPLASTIQUES : ✔✔ bâtonnets en plastique ou rouleaux de mousse déformable, à insérer dans l’oreille, ✔✔ atténuent le bruit de 10 à 15 dB(A).

COQUILLES : ✔✔ ressemblent à un casque audio et isolent entièrement l’oreille de l’environnement, ✔✔ le porteur peut éventuellement les combiner avec des tampons d’ouate ou des bouchons, ✔✔ atténuent le bruit de 25 dB(A) maximum.

PROTECTION DES PIEDS RISQUES POTENTIELS ✔✔ risque de heurter ou de marcher sur des objets pointus, brûlures, électricité, produits dangereux, contusions, écrasements.

CHAUSSURES DE SÉCURITÉ Il en existe différents modèles, en fonction de la protection requise :

PROTECTION DU VISAGE Si l’ensemble du visage doit être protégé, il vaut mieux opter pour un écran facial. Une bonne protection faciale : ✔✔ se compose d’un écran en plastique ou en métal, ✔✔ comporte éventuellement un protège-menton, ✔✔ peut être fixée à un casque. ✔✔ Lors de travaux sur une installation électrique, l’écran facial protège des étincelles et des arcs électriques.

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✔✔ chaussures ou bottes dotées d’un

protège-orteils (embout rigide en acier, aluminium ou matériau composite), ✔✔ semelle intermédiaire qui protège le pied contre les perforations, ✔✔ semelle extérieure antidérapante (milieux humides), ✔✔ protection contre les huiles, les graisses et les produits chimiques. ✔✔ Les chaussures antistatiques empêchent le porteur d’accumuler les charges électrostatiques. Cet aspect est important en cas de risque d’explosion.


PROTECTION DE LA TÊTE RISQUES POTENTIELS ✔✔ objets tombant de haut, situations où le travailleur risque de se heurter la tête.

CASQUE DE SÉCURITÉ Le casque de sécurité se compose des éléments suivants : ✔✔ la coque : il s’agit de l’enveloppe en matériau dur qui forme l’extérieur du casque, ✔✔ la visière : le rebord du casque en surplomb au-dessus des yeux, ✔✔ l’armature intérieure : elle se compose de différentes courroies (serre-tête avant avec bande anti-transpiration, lanière occipitale pour mettre les dimensions à mesure et lanières de support) et d’une doublure absorbant les chocs. ✔✔ Les casques métalliques sont interdits à cause de leur conductibilité électrique.

PROTECTION DU CORPS RISQUES POTENTIELS ✔✔ quand on travaille en hauteur (sur

un échafaudage ou un élévateur), il y a toujours un risque de faire un mauvais mouvement et de tomber. Le port du harnais de sécurité est donc obligatoire.

PROTECTION DES MAINS ET DES BRAS RISQUES POTENTIELS ✔✔ coupures sur des objets tranchants, brûlures au contact d’objets très chauds, contact avec l’électricité, produits dangereux, froid extrême, rayonnement, abrasion, contusion, écrasement, …

GANTS DE SÉCURITÉ Chaque gant doit porter les marquages lisibles et durables suivants : ✔✔ nom ou logo du fabricant, ✔✔ indication du type de gant, ✔✔ indication de taille, ✔✔ date de péremption (le cas échéant), ✔✔ référence aux normes pertinentes, ✔✔ pictogrammes appropriés. ✔✔ Il existe des gants en toutes sortes de matières. Il est essentiel de choisir la bonne matière car, parfois, il peut être plus dangereux de porter un gant inadapté que pas de gant du tout. Le coton, par exemple, n’offre aucune protection contre les produits chimiques. ✔✔ Il existe différentes tailles de gants, indiquées par un chiffre allant de 6 à 11.

RISQUES P O ✔✔ quand on TENTIELS tr

availle en ha uteur (sur un échafaud age ou un él évateur), il y a toujou rs un risque de faire un mauvais mou ve Le port du ha ment et de tomber. rnais de sécu rité est donc obligat oire.

HARNAIS D

E SÉCUR

ITÉ Première ét ape consiste donc à enfiler et à fixer le harnais co rrectement. Pour cela, il est essentie l de consulte les prescrip r tions du fabr icant. Sinon, on risque de se blesser da ns la chute. ✔✔ Tout auss i important, le choi du point d’an crage déterm x hauteur de ine la chute et le facteur de chute. Plus le facteur de chute est élevé, plus la longueur nécessaire pour arrête r la chute es t grande. On distingu e 3 facteurs de chute. Facteur de ch ute 0 : Le po int d’ancrage se situe au-des sus de la tête. Facteur de ch ute 1 : Le po int d’ancrage se situe au nive au du point de fixation du harnais de sé dans le dos. curité, Facteur de ch ute 2 : Le po int d’ancrage se situe en dess ous du point de fixat ion dorsal ou au niveau des pieds.

VÊTEMENTS DE PROTECTION Le type de risque dont certains vêtements prémunissent ou l’application spécifique pour laquelle les vêtements peuvent être utilisés sont indiqués par un pictogramme imprimé directement sur les vêtements. Il ne faut pas confondre vêtements de protection et vêtements de travail. En effet, les vêtements de travail n’ont pas pour vocation de protéger le travailleur contre certains risques menaçant sa sécurité et sa santé. Les vêtements de travail (p.ex. salopette, cache-poussière) empêchent seulement le travailleur de se salir ou de salir ses vêtements.

✔✔ Outre les vêtements de protection (salopette, combinaison imperméable aux produits chimiques, combinaison étanche au gaz), il existe aussi des vêtements de signalisation (en couleurs fluos vives) qui attirent l’attention sur les personnes qui travaillent dans des conditions de mauvaise visibilité ou de visibilité réduite.

PROTECTIO N CONTRE LE S CHUTES

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L'ENTREPRISE

t s e ’ c , r i n « L’ave » ! t n e l a v y l être po

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Klinkenberg est une entreprise multitechnique : elle est spécialisée dans l’électricité, le chauffage, la ventilation et l’alarme, aussi bien en résidentiel qu’en industriel. Watt’s Up a rencontré son patron, Christophe, qui est toujours à la recherche de profils techniques.

v « Mes meilleurs gestionnaires de chantier ont commencé comme apprenti. »

Christophe, il y a 250 personnes qui travaillent dans votre entreprise. Comment recrutez-vous ? L’alternance, c’est une formation qui marche bien. Le jeune fait 2 jours d’école et 3 jours en entreprise chez nous. Au bout du cycle de 3 ans, on l’engagera. Il commence par électricité résidentielle. Au fur et à mesure, le jeune va se perfectionner et se diriger vers tel secteur, en fonction de ses motivations et préférences. En tant qu’employeur, quel est votre conseil à un jeune ? Soyez polyvalent ! Si vous savez toucher à tous les métiers techniques du bâtiment, votre avenir est assuré. Aller dépanner la chaudière et le coffret électrique en résidentiel, c’est une force. N’ayez pas peur, tout s’apprend. Commencez par le métier d’électricien, c’est bien, mais diversifiez-vous !

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Quels profils cherchez-vous en ce moment ? Il y a des possibilités dans le domaine du chauffage. En HVAC, on cherche des électriciens et des électromécaniciens pour le refroidissement, les pompes à chaleur, (…), tout ce qui concerne les nouvelles technologies de chauffage. On cherche aussi des techniciens en alarme, qui ont un intérêt pour l’électronique. Les différents métiers recherchés dans l’alarme concernent l’intrusion, l’incendie, les caméras et contrôles d’accès.


L'ENTREPRISE

Qu’est-ce qui t’as donné envie d’être électricien ?

TOM :

« Ça me plaît, tout simplement ! »

TOM ET CÉDRIC ELECTRICIENS CHEZ KLINKENBERG

CÉDRIC :

« Je voulais comprendre la magie d’une lampe. »

Quand as-tu commencé à travailler chez Klinkenberg ? CÉDRIC :

Et ça se passe bien ?

« J’ai commencé il y a 12 ans comme apprenti. J’allais 2 jours à l’école et 3 jours en entreprise. »

TOM :

« Super bien. L’ambiance est vraiment géniale. Et notre chef d’atelier nous explique bien tout. »

CÉDRIC :

« Oui, on a la chance de pouvoir faire des chantiers de A à Z, du tirage de câbles à l’appareillage. »

TOM :

« J’y ai fait mon stage. Là, ça fait 4-5 ans que je travaille pour eux. »

Le point positif de cette entreprise ? TOM :

« C’est varié. On est à l’atelier, sur chantier, en dépannage. On va partout : aujourd’hui, c’est un cinéma. Hier, c’était une station d’épuration. On est aussi une des rares entreprises qui a son propre atelier de câblage. »

Comment mets-tu tes compétences à jour ? CÉDRIC :

« Grâce aux nouveautés qu’on a tous les jours dans nos mains. Les luminaires, les techniques, tout évolue. »

TOM :

« Sur le terrain, avec notre contremaître. »

CÉDRIC :

« La diversité. On touche à tous les niveaux de l’électricité. »

Un conseil à donner à un jeune qui veut se lancer dans les métiers de l’électricité ? TOM :

CÉDRIC :

« Pour tous les métiers manuels, tu ne sais pas si tu aimes tant que tu n’es pas allé sur chantier. C’est pareil pour un boulanger. Il a beau connaître la recette du pain, tant qu’il ne l’a pas fait luimême, ça reste abstrait. »

« A mes yeux, l’alternance est la meilleure solution. C’est du concret, c’est la réalité. Tu essaies, tu pratiques et si ça ne va pas, tu changes de voie. »

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C’EST COMME ÇA

*

IoT

L'

e r è y u r g i a r v n u t s e De plus en plus d’appareils peuvent se connecter à d’autres appareils par le wifi : de l’appareil photo au frigo, en passant par le lave-linge. Trop bien, non ? Mais aussi dangereux ! Car les appareils et leurs communications ne sont pas sécurisés, et donc vulnérables aux attaques des cybercriminels.

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C’EST COMME ÇA

A la maison, tu as sans doute déjà une télé, un appareil photo ou une caméra de surveillance que tu peux connecter via le wifi à ton smartphone ou à ta tablette, voire en ligne. Ce nouveau phénomène est connu sous le nom d’Internet des Objets ou Internet of Things (IoT). Ces fonctions en ligne peuvent te simplifier la vie et la rendre plus confortable, mais elles comportent aussi des risques de sécurité. Car le téléviseur ou la caméra de surveillance que tu as à la maison ont rarement des protocoles de sécurité intégrés. Parfois, ils ne sont même pas protégés par un mot de passe !

Les cinq pièges de l’IoT 1. UN MAUVAIS CRYPTAGE

Le premier problème des appareils IoT est qu’ils ont des mauvaises normes de cryptage. Le cryptage permet de brouiller les données envoyées. Comme ils sont souvent de taille réduite ou de faible coût, ils ont aussi souvent une puissance de calcul limitée ou des processeurs bon marché. En conséquence, le cryptage est de piètre qualité. Et les attaques par force brute (bruteforce) craquent facilement les mots de passe par défaut tels que ‘0000’ ou ‘1234’.

2. UNE ABSENCE DE SUPPORT

Le deuxième problème vient du fait que les appareils ménagers sont utilisés pendant plusieurs années. Or, les normes de cryptage simples n’ont généralement pas une durée de vie aussi longue. Les ordinateurs, plus rapides, peuvent dès lors plus vite craquer le cryptage de normes devenues désuètes.

Un deuxième gros problème lié au soutien vient du logiciel - l’API ou application programming interface - que les appareils utilisent pour se connecter au serveur de leur fabricant. La durée de vie des appareils peut aller jusqu’à 15 ans. Mais rien ne dit que les fabricants vont garantir le support et la sécurité de l’API sur une si longue période.

3. UN MOT DE PASSE NON ÉDITABLE

Certains fabricants sécurisent leurs appareils au moyen d’un mot de passe, mais ne permettent pas de la modifier facilement. Et, quand c’est possible, la plupart des utilisateurs ne pensent pas à changer le mot de passe par défaut. Il est donc super facile à craquer.

4. UNE CONNEXION SENSIBLE

Les appareils IoT sont aussi dangereux en raison de leur connectivité, entre eux et avec le réseau. Comme tous les appareils sont sur le même réseau, il devient beaucoup plus facile d’infecter un ordinateur, pourtant bien protégé, en passant par une unité de réseau mal protégée.

Une faille a d’ailleurs été découverte l’année passée dans la sécurité des connexions wifi (voir l’encadré).

5. UNE VIE PRIVÉE EXPOSÉE

Les risques sont encore bien plus vastes que cela. Car bon nombre de ces appareils connectés collectent aussi des informations sur nos habitudes. Un thermostat intelligent, par exemple, enregistre les moments où la maison est occupée ou vide et envoie ces infos à la chaudière, mais aussi au serveur du fabricant ou du fournisseur d’énergie. Ces sociétés - et les hackers - en savent donc beaucoup plus qu’on le voudrait. Le frigo intelligent, lui, sait ce que tu aimes manger. Qui te dit que le fabricant ne transmet pas ces infos aux publicitaires, qui peuvent ainsi te mitrailler de pub sur mesure ?

Peut-être que ça ne t’empêche pas de dormir, de savoir que les fabricants de tes appareils IoT en savent autant sur toi, mais sont-ils capables de sécuriser et de protéger toutes ces données ? Un fabricant de réfrigérateurs ou de machines à laver n’a rien d’une société informatique, qui maîtrise la protection des donnés. Ces appareils sont donc des proies faciles. 20


Et maintenant ? La première démarche que les fabricants peuvent entreprendre - et certains l’ont déjà fait - est d’améliorer les mesures de sécurité de leurs appareils. En parallèle, il faut impérativement développer une norme unique et standardisée. Aujourd’hui, chaque fabricant applique son propre protocole et cette multitude de protocoles complique le développement de mises à jour uniformes pour le cryptage ou la connectivité des appareils, par exemple. L’industrie travaille déjà à la définition de normes pour la domotique. Et le consommateur est aussi de plus en plus conscient de l’importance de bien protéger ses données.

Non, le wifi n’est pa s inviolable Jusqu’i

l y a peu, la connex ion wifi était considé moyen ultra sûr d’env rée comme un oyer des données. La protection du transpo de données au moye rt n du protocole WPA2 (Wifi Protected Acce serait infaillible grâce ss II) à un mécanisme de cryptage complexe. une étude de la KUL Mais démontre le contrair e. Petit résumé de la tuation... Quand on siutilise le wifi, on a no rmalement deux co de protection. D’abo uches rd, le protocole de cry ptage WPA2 empêch un inconnu de s’emp e arer et de déchiffrer des paquets de donn qui ne lui sont pas de ées stinées. Ensuite, la plu part des services uti sent une connexion licryptée. WhatsApp ou iMessage, par ex envoient par défaut emple, tous les messages en tièrement brouillés. services de banque Les en ligne utilisent au ssi une connexion sé (https). curisée Pourtant, une attaq ue ‘Krack’ (Key Reins tallation Attack) perm d’écouter le trafic su et r une connexion po urtant sécurisée par tocole WPA2, ce qu le proi supprime la première couche de protectio Si la connexion utilisé n. e n’est pas sécurisée , toutes les données directement accessi sont bles aux personnes malintentionnées. La découverte de ce tte faille de sécurité ne signifie pas pour la fin du WPA2. Bon autant nombre de fabrican ts ont déjà publié un à jour de sécurité po e mise ur résoudre le problè me. A toi, donc, de jours installer les de tournières mises à jour sur tous tes apparei ls !

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HELLO HELLOGOODBYE

Dans chaque numéro de Watt’s Up, nous accueillons un nouveau venu dans le secteur des électriciens ou nous disons au revoir à un élève. Ce mois-ci : Maxim a changé d’école l’an dernier, il est à présent en septième année de spécialisation en électricité industrielle à Munsterbilzen.

Hello... MAXIM!

MAXIM: « J’étudiais déjà l’électricité, mais dans une autre école. Je suis ici depuis un an, cette école est donc encore relativement nouvelle pour moi. Mais j’y ai bien trouvé ma place. Les profs sont sympas et j’apprends plein de choses en stage. »

L’électricité, c’est dans la famille. Mon père est indépendant, il a sa propre boîte. Il fait surtout de la protection anti-incendie et de l’électricité générale. Le mercredi après-midi, le samedi et pendant certains congés scolaires, je travaille pour lui comme étudiant. Mon père travaille plutôt dans l’électricité résidentielle que dans l’industrielle. Il bosse donc souvent chez les gens – et moi aussi, du coup. Le travail est très varié, et très chouette, mais parfois aussi difficile, par exemple quand les clients parlent une autre langue. Je dois parfois sortir mon meilleur anglais… ce qui n’est pas toujours une mince affaire. Heureusement, l’école nous prépare bien, ça aide. »

PROFIL NOM

Maxim Cinti

AGE

20 ans

FORMATION

7e année de spécialisation en électricité industrielle à l’institut provincial de Munsterbilzen

v « J’en apprends énormément, autant à l’école qu’en stage. Et je peux ensuite utiliser toutes ces connaissances dans mon job d’étudiant. »

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LE BULLETIN DE MAXIM 7/10

C O U R S

t. De choses différentes, c’est importan « Nous apprenons beaucoup de dans on mais e d’un e vent la tion ou tout ce qu’il faut savoir pour la loca s n de projets de A à Z dans les cour les cours généraux, à la réalisatio » e. uett pratiques. La diversité est très cho

R E S P O N S A B I L I T É

8/10

dre nos responsabilités, qui sont « L’école nous encourage à pren u le cahier des charges doit être rend ple, exem par TFE, le r grandes. Pou Plus tard, nous ne etc. ait, parf être doit age câbl en temps et en heure, le ons tirer certains problèmes, et nous devr retrouverons aussi seuls face à notre plan. »

7/10

D I V E R S I T É

TFE à l’école. D’autres jours, « Certains jours, je travaille sur mon e. les anciens sur mon lieu de stag avec ier j’apprends les ficelles du mét (rire) »

8/10

S T R E S S

ce qu’on Si tu planifies bien et que tu fais « Je ne suis jamais très stressé. où je Là . bien ille trava . Je sais que je attend de toi, ça roule plutôt bien moi. » sur pter com ent peuv s qu’il i fais mon stage, ils savent auss

8/10

S A L A I R E

que e en débutant, je ne pense pas « Quand j’entends ce qu’on gagn de tout il trava du vons trou s plus, nou nous avons à nous plaindre. En ier, ça paie. » mét ton s ecte resp tu que et suite. Si tu bosses dur

C O PA I N S

D E

E S C L A S S E /C O L L È G U

8/10

rtissons mble à l’école, et nous nous répa « Nous travaillons souvent ense câbles tout de s ètre kilom des tirer ir devo les tâches. Imaginez un peu e, t de toucher votre lit (rire). En stag seul, vous tomberiez endormi avan re ça. » j’ado et ’ mes ‘hom des coup j’apprends aussi beau

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Tes 15 minutes de gloire ?

Ta vie de futur électricien ne s’arrête donc pas à cette dernière page. Deviens fan et découvre en primeur les dernières infos du secteur, des vidéos marrantes, les nouveautés et des concours avec de superbes cadeaux à la clé.

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