La Gazette de LaSemo 2015 - Mercredi 8 juillet 2015

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Collectif 13, la parenthèse de Guizmo

Ils sont 13, très heureux d’être là et de pousser la chansonnette ensemble. Rencontre avec Guizmo, de Tryo, qui s’est associé à douze autres musiciens de diverses formations pour créer le Collectif 13. Qu’est-ce qui vous unit, au sein du Collectif 13 ? L’amitié sincère, le plaisir d’être ensemble, l’amour de la chanson française, l’écriture, l’amour de la scène,... Mais aussi des valeurs comme la politique, l’écologie, la manière de vivre la musique,... Quelle est la particularité du Collectif 13? En dehors du Collectif, on a tous un groupe actif. Au final, le projet nous ressemble vraiment humainement et pas forcément musicalement. On s’est greffé sur des musiques différentes de ce qu’on fait dans nos groupes respectifs. Le terme « Collectif » souligne que les portes sont ouvertes à d’autres personnes. Certains arriveront, d’autres ne seront pas toujours présents. Cela dépendra de ce que nous propose la vie. Créer des chansons à plusieurs n’est pas forcément facile. Comment s’est passée la conception de l’album ? Il a été fait à distance grâce à Internet . Gérôme (Le Pied de la Pompe) a tout centralisé depuis un studio. On a tous travaillé sur les chansons des autres malgré les kilomètres. Une fois que c’était fait,

Gérôme a amené toutes ces chansons ailleurs, loin de nos univers habituels. Au final, l’album est vraiment homogène. Vous multipliez les groupes. Vous vous en sortez ? Avec Tryo, on a toujours fait des pauses. Actuellement, on travaille à l’écriture de notre prochain album. Ce sera celui des 20 ans que l’on fête cette année. S’éloigner un moment de son groupe permet de se ressourcer pour mieux revenir.

C’est essentiel pour moi de toucher à d’autres choses. La philosophie de LaSemo c’est aussi de prouver qu’on peut faire la fête en respectant à la fois les autres et la nature. Cela vous correspond bien ? Le respect des autres, des différences et de là où on vit me touche énormément. Cela fait de nombreuses années que l’on est dans ce combat avec Tryo : être différent et apprendre à se rencontrer malgré tout.

Une nouvelle implantation Des surprises, il va y en avoir cette année. À peine le pied posé dans le parc, tu remarqueras quelques changements majeurs. L’emplacement des lieux pourrait te déstabiliser, Attention, c’est parti pour un petit tour de carte! La grande scène se déplace et se retrouve contre la Tour. Pour écouter les artistes programmés sur la scène du château, tu devras te rendre dans un endroit jusqu’ici inaccessible : l’arrière du château. Les artistes auront donc une vue imprenable sur la scène depuis leurs loges. Petits veinards ! Ne t’inquiète pas, tu auras également l’occasion de profiter du spectacle

dans de parfaites conditions. Outre les déplacements de scènes, il y a également de belles nouveautés au programme. L’apparition du Spa offre de très alléchantes perspectives de plénitude pour ceux qui tenteront l’expérience. Jacuzzi sous le soleil, sièges massants, le rêve ! Si tu préfères l’action au délassement, c’est du côté de la Place des Artisans que tu devras te rendre. Des ateliers Do It Yourself t’attendent dans la Clairière. À quelques mètres de là, la Tour des contes se dresse fièrement au milieu du parc. Là, de la crypte aux combles, petits et grands partiront en voyage au fil des histoires.

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Laisse-toi surprendre au gré des chemins, tu risques bien d’être émerveillé là où tu t’y attends le moins.

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Mercredi

LaGazette

08/07/2015

NOUvEAUTé

La Légende de LaSemo : Mais encore ? Connais-tu Balthazar ? Cet être fantastique est le héros de la toute nouvelle légende de LaSemo. Cette année, le festival s’est doté d’un récit fondateur, une petite histoire contant sa naissance. D’ailleurs, elle a déjà fait son apparition dans les newsletters envoyées ces derniers mois, en attendant le film et la série dérivée… ou pas. « On a voulu créer un cadre afin de permettre aux festivaliers de rentrer dans notre univers. Avec LaSemo, on veut donner la possibilité de sortir du quotidien » explique Renaud de l’organisation. Du coup, l’équipe a potassé ses contes (de la Belle au Bois dormant à Pirates des Caraïbes... il en faut pour tout le monde !). Et, au final, LaSemo s’est trouvé une légende très romanesque. L’histoire a été créée sur-mesure et a été inspirée par les caractéristiques du festival. Trêve de digression, revenons à Balthazar. Comme tous les bons contes, le nôtre débute en des temps immémoriaux. Sur les terres d’Enghien, vivait un homme aussi mystérieux qu’exceptionnel. Ses proches le surnommaient Balthazar (son vrai prénom était bien plus embarrassant). À la fois alchimiste et philosophe, il était également poète. Dans la tour du parc d’Enghien, il entreprenait toutes sortes d’expériences plus étonnantes les unes que les autres. Les parchemins qui ont été retrouvés témoignent de l’étrangeté de ses projets. Pour vous donner une idée, la perche à selfies aurait pu faire partie de ses idées. Dans le village et les environs, certains le prenaient pour un fou. Pour enrichir ses

recherches, il travaillait avec des personnages venus d’ailleurs qui parcouraient le monde pour venir à sa rencontre. Avec eux, il partageait ses rêves et ses espoirs. À force de fleureter avec les frontières du possible, le savant parvint à ouvrir une porte du temps…Ce passage permit d’accéder à un univers incroyable où les villageois et leurs hôtes profitaient du temps qui passe, lentement. Entre sérénité et musique, entre rencontres et cervoise, les petits et les grands s’émerveillaient dans ce lieu. Balthazar s’était mis en tête d’offrir, à ceux qui voulaient bien le croire un autre possible, une autre réalité. Afin de recréer cet univers enchanteur qu’il avait découvert, il inventa une graine magique, la graine de la fête et la baptisa LaSemo (quel hasard incroyable, tu ne trouves pas ?). Et un beau jour, il disparut. Chacun est libre de croire ou non (on vous rappelle qu’il y a dix ans, personne n’aurait parié sur les Diables Rouges). Ce qui est sûr, c’est qu’une fois par an, des créatures étranges et multicolores se retrouvent dans le monde originel du vieux savant pour recréer durant trois jours cet univers magique. Vous l’aurez compris (on espère, sinon c’est qu’on n’a vraiment pas été clairs, toutes nos excuses), on parle de LaSemo. Intrigué par cette histoire ? Rends-toi sans attendre sur le site Internet de LaSemo. En bonus, la légende sera racontée dans la Tour des Contes. Quant à la suite du récit, c’est au public de la créer en profitant de l’univers que Balthazar (un bon vivant, visiblement), a découvert.

LaSemo La naissance d’une légende Afin de poser les bases d’un récit digne de ce nom, l’équipe a fait appel à une personnalité haute en couleurs: Patrick Chaboud, papa de la marionnette Malvira et créateur du Magic Land Theatre. « Son univers collait bien avec le chemin que nous voulions prendre», précise Renaud. «À côté de cela, depuis plusieurs années, nous entretenons une collaboration avec les comédiens du Magic Land Theatre. » Ceux-ci seront à nouveau présents durant le festival pour faire vivre la légende. Tu pourras les croiser à de multiples endroits du Parc. Tu peux même tenter une collection de photos avec tous les personnages. On te rassure, ils seront bien plus marrants que les princesses de Mickey !

Cédric Gervy : Souvenirs, souvenirs... Ce dimanche, Cédric Gervy revient pour sa 7e édition de LaSemo (sur 8). En attendant, il a évoqué pour nous ses nombreux souvenirs des éditions précédentes. Ton premier souvenir de LaSemo ? J’ai été le premier à chanter dans le micro de LaSemo. J’ai ouvert la scène de la première édition avec ma formule en groupe. C’était déjà génial. Il y avait déjà les gens assis par terre, le côté sympa et familial,... Dès le début, il y avait la bonne attitude qui a mené à créer cet événement incontournable qui n’a jamais cédé aux sirènes mercantiles. Le plus drôle ? Il y a 3 ans, il y avait trop de monde devant la petite scène. En dansant le public était à deux doigts de faire tomber le micro. C’était un peu

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tendu. Tout devant, il y avait trois mecs largement imbibés qui criaient tout le temps et pas à des moments propices. J’ai dû demander un peu d’aide de la sécurité pour les calmer. L’année suivante, ils sont revenus me voir, sobres, et ils m’ont offert un verre pour s’excuser. Cette année là, ils ont été super participatifs mais d’une façon positive. Le plus angoissant ? La période avant. Chaque année, c’est la même ferveur. C’est un gros travail de préparation mais le pire serait d’y aller avec trop de confiance. C’est mon concert de l’année. Quand tu montes sur scène, l’onde de choc des gens présents ici avant même que tu n’ouvres la bouche, c’est WOUAW ! C’est unique ! Je ressens ça seulement à LaSemo.

ZéRO PLUIE et ENTRE 22°c et 27°c ! L’éTé s’ra chaud à lasemo !


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