CAHIER SPÉCIAL RÉGION | Un été sous le signe de l'art en Occitanie

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À travers ce dossier, la Région Occitanie met en lumière les expositions phares de l’été 2025 à Narbo Via, au Crac, au Mrac et dans les Frac. À Narbonne, le musée Narbo Via retrace l’histoire du port antique de Narbo Martius avec Escales en Méditerranée romaine, et présente les photographies de Jean-Claude Martinez sur la Via Domitia. À Sète, Leonor Antunes transforme le Crac en paysage sculptural tandis qu’à Sérignan, Sophie Calle explore l’intime avec Êtes-vous triste ?. En région, les Frac déploient six expositions hors les murs : du canal du Midi à la montagne, du geste artisanal à l’univers du western. Un panorama riche et vivant, soutenu par la Région Occitanie, qui affirme son engagement pour une création contemporaine accessible sur tout le territoire.

Cahier Région

Occitanie / Pyrénées-Méditerranée

Un été

Sous le signe de l'art en Occitanie

Narbo Via

Faire revivre la cité antique de Narbo Martius

Lancé en 2010 par Geroges Frêche, alors Président de la Région LanguedocRoussillon, le musée Narbo Via sera inauguré en décembre 2021. L’objectif est alors d’offrir un écrin aux collections archéologiques qui racontent l’histoire de la cité antique de Narbo Martius, carrefour commercial et culturel à la croisée des voies Domitienne et d’Aquitaine.

Un bâtiment emblématique

Construit aux portes de Narbonne, le bâtiment de Narbo Via est né de l’imagination du groupe Foster+Partners, associé à Jean Capia architecte cotraitant nîmois et au Studio Adrien Gardère pour la scénographie. La conception architecturale de Sir Norman Foster permet de retrouver la monumentalité des édifices de la capitale antique de la Narbonnaise. La construction comprend une innovation majeure, le béton structurel stratifié, un procédé canadien, inventé en 1992, et utilisé en Europe pour la toute première fois. Au-delà de la performance architecturale, il s’agit d’un symbole : il évoque les couches stratigraphiques qui apparaissent lors d’une fouille archéologique, marquant les différentes époques qu’un site a traversées, ainsi que le pisé, mélange de terre argileuse et d’eau tassé par couches successives dans un coffrage, technique de construction que les Romains utilisaient déjà.

Arnaud Späni © Narbo Via
Arnaud Späni © Narbo Via

Les collections

Le musée Narbo Via, dont le nom fait référence à la cité romaine de Narbo Martius, est entièrement tourné vers la valorisation des collections archéologiques de la Narbonnaise antique. 8000 œuvres y sont conservées. Capitale de la province romaine de la Narbonnaise, Narbonne fut l’une des premières colonies romaines en Gaule. Pourtant, contrairement à Nîmes ou Arles, la ville conserve peu de vestiges monumentaux visibles. Seul l’Horreum, réseau de galeries souterraines, subsiste en élévation. Le Clos de la Lombarde, site archéologique majeur, n’offre pas de structure conservée, mais témoigne d’une activité de fouille d’envergure, révélatrice de l’organisation urbaine antique. En revanche, la richesse du mobilier archéologique de Narbonne compense cette absence. Fruit de plus de deux siècles de fouilles locales, cette collection reflète aussi bien la vie quotidienne que le statut éminent de la cité romaine. Parmi les ensembles majeurs figurent les trouvailles du Clos de la Lombarde – près de 1900 pièces éclairant habitat, peinture murale et modes de vie – et les blocs sculptés remployés dans les anciens remparts d'où ils ont été extraits pour être conservés pendant près de deux siècles dans l'Église de Lamourguier, ancien Musée Lapidaire de la ville de Narbonne. Ces vestiges funéraires offrent de précieuses inscriptions qui renseignent sur la population narbonnaise antique. La collection illustre également le rôle central de Narbonne, encore appelée première fille de Rome, comme colonie romaine dotée d’un appareil administratif développé, comme grand port commercial de la Gaule, et comme métropole chrétienne dans l’Antiquité tardive.

Porte d’entrée de la civilisation romaine en Gaule, Narbonne incarne un modèle d’acculturation précoce et profonde. Ce lien étroit à Rome a forgé l’identité de la cité antique et s’est perpétué, au tournant du Moyen Âge, dans le rôle central qu’a joué l’Église dans la transmission de l’héritage romain.

L'exposition permanente

Véritable colonne vertébrale du bâtiment, un mur monumental composé de 760 blocs de pierre, issus pour la plupart des remparts et des nécropoles romaines de la ville antique, ouvre le parcours des collections. Réserve ouverte et modulable, grâce à un dispositif automatisé inédit dans un musée, ce mur lapidaire permet de restituer aux visiteurs la mémoire et la monumentalité de la ville romaine. Réparti sur 2 800 m2 , le parcours présente, avec plus de 580 pièces, la cité de Narbo Martius sous l’Empire romain : organisation sociétale, urbanisme et architecture (vestiges monumentaux et décors fastueux des maisons du Clos de la Lombarde, plus belle collection de peintures gallo-romaines hors d’Italie) , vie économique et portuaire, avec en filigrane un état des lieux des recherches et des fouilles en cours sur le territoire. De nombreux dispositifs de médiation, avec notamment des restitutions en trois dimensions du port antique, sont autant d’occasions de stimuler la curiosité des visiteurs tout au long de leur parcours.

L'Horreum et Amphoralis

Du fait de leur gestion par un même établissement, le musée Narbo Via, l'Horreum et Amphoralis, sont étroitement liés et témoignent de l'époque romaine en territoire narbonnais. Les galeries souterraines de l'Horreum situées en plein centre de Narbonne, correspondent aux fondations d’un bâtiment, sans doute un marché, dont la recherche n’a pas encore révélé tous les secrets ( signifiait entrepôt en latin). Il est l’un des seuls témoignages de bâtiments romains conservé au cœur de la ville moderne. Le site antique de potiers gallo-romains Amphoralis, à Sallèles-d’Aude, est quant à lui un espace de production de masse d’amphores romaines. Il présente un jardin où sont cultivées près de 200 espèces répertoriées par les agronomes latins, un arboretum, et dispose d’une expertise en archéologie expérimentale (avec des fours et bâtiments reconstitués en fonction des connaissances sur les techniques romaines).

L'EPCC

Narbo Via

Narbo Via est un EPCC, un établissement public de coopération culturelle, qui regroupe trois sites antiques dans le narbonnais. L’EPCC Narbo Via a été créé le 1er février 2020 à l’initiative de la Région Occitanie, de la Communauté d’agglomération du Grand Narbonne, de la Ville de Narbonne et de l’État. Il a notamment pour missions de proposer une programmation culturelle, de veiller à l'enrichissement ainsi qu'à la conservation des collections et de mettre en place une politique des publics.

Arnaud Späni © Narbo Via

Escale en Méditerranée romaine jusqu'au 30 septembre

Cet été, Narbo Via entraine les visiteurs à la découverte du port de Narbo Martius.

Situé au cœur de Mare Nostrum, ce havre majeur avait la fonction stratégique de redistribution entre l’Italie et l’Espagne, mais également en direction de l’Atlantique, du nord de la Gaule et des Îles Britanniques.

On y exportait également du vin, des minerais ou encore des céramiques. Il restera très actif durant l’Antiquité tardive.

Cette exposition temporaire est le fruit de découvertes et fouilles menées sur les sites des étangs de Bages-Sigean et de Gruissan. Elle révèle un véritable système portuaire complexe avec de nombreuses infrastructures : un phare, des quais, des entrepôts…

À travers plus de 150 pièces uniques, dont des céramiques, mosaïques, amphores, monnaies et objets du quotidien, l’exposition présente le résultat de ces recherches archéologiques et les relie aux connaissances relatives à d’autres ports de commerce romains de la Méditerranée occidentale. Cartes animées, dispositifs audiovisuels et tactiles permettent de plonger dans l’environnement sonore et olfactif du port antique, de comprendre les techniques de navigation, de localiser les épaves explorées et d’appréhender les métiers de l’archéologie.

À ne pas manquer, une mosaïque exceptionnelle représentant la proue d'un navire, un quai et probablement un phare, reproduction empruntée au musée de la Civilisation romaine à Rome. isite déco verte de l’exposition les sa edis et septe bre à 0, to s les vendredis à 5 s ’a 2 août.

Les expositions temporaires

Via Domitia.

Parcours photographique de Jean-Claude Martinez

jusqu’au 4 janvier 2026

À travers cette exposition installée à Narbo Via, l'Horreum et Amphoralis, hommage est rendu à l’antique via Domitia, la plus ancienne voie romaine de Gaule, ainsi qu’au travail de nombreux passionnés de l’association Via Domitia-Collectif Occitanie, qui œuvrent à retrouver son tracé précis et à le valoriser. Narbo Via présente sur ses 3 sites une sélection de photographies, réalisées par le photographe Jean-Claude Martinez, qui donnent à voir les vestiges de cette artère de nos jours. L'artiste a réalisé un travail photographique le long de cette voie mythique, afin de saisir la manière dont elle est « vécue » et pratiquée aujourd’hui par de nombreux acteurs du territoire ou visiteurs de passage. Il pose ainsi un regard personnel sur ces nombreux vestiges, des plus spectaculaires aux plus discrets, mais aussi sur toutes les personnes qui rendent ce patrimoine toujours vivant.

Sélection dans l’agenda

Mar 2 ao t à 2 0 projection du film Loin des hommes de David Oelhoffen (2014). Je septe bre à conférence "Le vivier augustéen de La Nautique et le système portuaire de Narbo Martius".

Je septe bre à 0 visite côté coulisses du musée. en septe bre à table-ronde en clôture de l’exposition temporaire "Aux frontières du port".

Sa 20 et di 2 septe bre Journées européennes du patrimoine avec visites guidées thématiques, ateliers…

Tél 0 0 2 0 narbovia r

© F.Hédellin

Gauche et droite. Vues de l’exposition "les inégalités constantes des jours de leonor*" de Leonor Antunes, 2025, Crac Occitanie, Sète. © Nick Ash Droite . "Sadie", 2024, soie, perles de verre, fil nylon. Courtesy de l’artiste.

© Nick Ash.

Leonor Antunes, les inégalités constantes des jours de leonor*

jusqu'au 31 août

Présentée depuis le 7 juin au Crac Occitanie, les inégalités constantes des jours de leonor* est une nouvelle installation sculpturale de Leonor Antunes, conçue en résonance directe avec l’exposition da desigualdade constante dos dias de leonor, exposée quelques mois plus tôt au Centre d’Art Moderne de la Fondation Gulbenkian à Lisbonne.

À Sète, comme à Lisbonne, l’artiste déploie un réseau d’œuvres suspendues, d’objets hybrides, de motifs réinterprétés, dans une scénographie fluide où le public est invité à circuler librement. L’installation occupe six salles du rez-de-chaussée du Crac, mêlant sculpture, design, arts décoratifs et techniques artisanales dans une approche décloisonnée.

Le titre, emprunté à un dessin d’Ana Hatherly réalisé en 1972 - année de naissance d’Antunes - établit un lien intime avec cette artiste, poétesse et cinéaste portugaise. L’ensemble du projet se construit autour d’un enchevêtrement de références à des figures féminines de l’histoire de l’art et du design, souvent reléguées au second plan, comme Sadie Speight, Marian Pepler ou Charlotte Perriand. À Lisbonne, Antunes avait également conçu une exposition parallèle à partir de la collection du CAM, consacrée exclusivement à des artistes femmes. Ce geste curatorial se poursuit à Sète, à travers la présence d’œuvres rendant hommage à ces créatrices, dont les prénoms ou initiales apparaissent dans les titres. Les matériaux utilisés (liège, cuir, perles, osier) et les motifs (nœuds, mailles, filets) témoignent d’une attention aux techniques souvent associées à l’artisanat ou aux arts dits mineurs.

En tissant ensemble architecture, mémoire et pratiques invisibilisées, Leonor Antunes propose une relecture critique et poétique des récits modernistes, dans un espace où le regard circule sans hiérarchie.

Crac Occitanie

Nouvelle exposition cet automne

Yvonne Rainer: A Reader

Du 11 octobre 2025 au 15 février 2026

L’exposition Yvonne Rainer: A Reader emprunte son titre au terme anglais "reader" - à la fois recueil de textes et posture de lecture - pour proposer une approche transdisciplinaire de l’œuvre de la chorégraphe et cinéaste Yvonne Rainer née en 1934 à San Francisco.

Danse, cinéma, performance, vidéo, arts visuels, littérature et archives s’entrelacent pour créer un parcours critique face au masculinisme de l’avant-garde new-yorkaise, au postmodernisme et à un féminisme essentialiste, annonçant par bien des aspects une pensée queer

Tout en prenant l’apparence d’une monographie, l’exposition rassemble de nombreux artistes, performeurs et chercheurs dont les voix résonnent autour de celle d’Yvonne Rainer, dessinant une constellation d’échos, de regards et de formes autour d’une œuvre toujours en mouvement.

L’Agenda du Crac

L n , er et e des vacances de à 5 Visites flash. Tout public.

Sa et di à et Visites week-end. Tout public.

1er, , 5, 22 et 2 ao t de à 5 0 Atelier Cric Crac. 7 à 12 ans, sur inscription.

D 2 a ao t bouche, bave, main avec Clarissa Baumann. Tout public.

Di ao t de à Visite en famille. + de 6 ans avec adulte. Sur inscription.

Di 0 ao t de à Visite des tout-petits. 6 mois à 3 ans, avec un adulte, sur inscription.

Mer ao t de 0 à 2 0 Festival De l’impertinence. Tout public.

Di 2 ao t de à Visite "au Crac avec ton Doudou". 3 à 6 ans, avec un adulte, sur inscription.

D 2 a ao t TraceS, voyage au cœur des luttes, par la Fabric’Art-thérapie. Tout public.

Tél 0 crac lare ion r

Mrac Occitanie

Sophie Calle Êtes-vous triste ?

jusqu'au 21 septembre 2025

Avec Êtes-vous triste ? le Mrac de Sérignan consacre une grande exposition à Sophie Calle, figure incontournable de l’art contemporain depuis plus de quarante ans. Le titre, tiré d’un passage de son texte La Visite médicale, donne le ton : une simple question, anodine en apparence, qui ouvre la porte à l’introspection, à la mémoire, au sensible.

Connue pour sa capacité à mêler textes, photographies et récits de vie dans des œuvres entre documentaire et fiction, Sophie Calle explore ici des thématiques centrales de son travail : la douleur, la disparition, l’absence, l’amour, la mort. L’exposition réunit des pièces emblématiques comme Douleur exquise – journal d’une rupture sublimée par un dispositif d’échange de récits avec d’autres – Pas pu saisir la mort, Voir la mer ou La Dernière image. Toutes prennent racine dans l’intime, mais s’ouvrent sur l’universel.

Sous une apparente simplicité d’écriture, chaque œuvre devient un jeu de protocoles où hasard, rigueur, et émotion se conjuguent. L’artiste y interroge aussi sa propre position, la réception de son œuvre, et sa transmission à venir. À travers installations, vidéos, textes et images, elle transforme des expériences personnelles en matériaux artistiques, sans jamais verser dans le pathos.

Allons

Exposition des collections jusqu'au 4 janvier 2026

L’exposition des collections du Musée régional d’art contemporain Occitanie emprunte son titre Allons à une peinture murale de l’artiste MCMitout.

Ce mot - aux multiples entrées - a permis de rassembler et de faire dialoguer, dans ce nouvel accrochage des collections, des œuvres de plus de 40 artistes. Dans cette exposition, le regard est porté sur des artistes dont les propositions font écho aux interrogations contemporaines, qu’elles soient écologiques, politiques ou poétiques. Ces artistes entretiennent un rapport au présent, tout en ouvrant des horizons permettant la construction d’un espace commun.

L’Agenda

du Mrac

Nouvelles expositions cet automne

Sylvie Fleury, Anna Meschiari, Armelle Caron

Du 11 octobre 2025 au 22 mars 2026 Trois expositions et trois artistes féminines seront à découvrir cet automne au Mrac. D’abord, une ambitieuse exposition monographique de Sylvie Fleury, célébrant plus de trois décennies de création. Depuis son apparition sur la scène internationale au début des années 90, l’artiste se joue des codes et croise les univers, entre le féminin et le masculin ou l’art et la mode dont elle explore les relations d’emprunts et d’inversions multiples.

Anna Meschiari, lauréate du Prix

Occitanie Médicis 2024, proposera, elle, une exposition inédite. Le temps de la résidence de trois mois à la Villa Médicis à Rome, lui a permis d’explorer de multiples sources d’influences comme l’art étrusque, les projets de l’architecte Marta Lonzi (membre dans les années 70 du mouvement "Rivolta Femminile") ou encore de s’approcher de la figure de Plautilla Bricci (première femme architecte et peintre baroque reconnue de l’histoire). Elle livre une installation immersive mêlant pour la première fois vidéos, peintures sur toiles libres, sculptures et architecture au sein d’un même espace.

Enfin, le cabinet d’arts graphiques sera investi par Armelle Caron qui développe une œuvre interrogeant les lieux dans ce qu’ils ont de mémoriels, de géographiques ou de structurels en utilisant les ressorts de la poésie et de la couleur. Elle transportera le visiteur dans ce qui pourrait être un déploiement de son atelier entre dessins, maquettes, esquisses et interventions murales in situ

Mer et 20 ao t à 5 Atelier en famille. Dès 5 ans, sur réservation.

Je et ven ao t Mes vacances au musée. Atelier du comédien Philippe Leroy

5 à 12 ans, sur réservation.

Mer ao t à 5 Visite ludique en famille. À partir de 5 ans. Sur réservation.

Mer 20 ao t à 0 Atelier en famille du Mini musée. 2 à 4 ans, sur réservation.

Di 2 et ao t et septe bre à 5 Visite découverte Sophie Calle. Êtes-vous triste ?

Di septe bre à 5 Atelier en famille. Dès 10 ans, sur réservation.

Sa 20 et 2 septe bre Journées européennes du patrimoine.

Di 2 septe bre et 5 octobre à 5 Visite découverte : ALLONS, exposition des collections.

Tél 0 5 rac lare ion r

Les Abattoirs

Musée-Frac Occitanie Toulouse

Institution inédite née de la fusion du Musée d’art moderne et contemporain de la ville de Toulouse, et du Fonds régional d’art contemporain, les Abattoirs réunissent sur site des collections permanentes, des expositions, une bibliothèque, une galerie des publics, des ateliers, un auditorium, une librairie et un restaurant. Ils diffusent en Occitanie les collections de l’établissement et accompagnent des productions d’artistes, dans les lieux les plus divers en lien direct avec les acteurs du territoire.

Clara Denidet, Reprises de soir

Pavillon blanc Henri-Molina. Colomiers

Haute-Garonne jusqu’au 23 août

L’artiste Clara Denidet se penche sur l’art de la réparation et la notion de soin que ce geste implique. Ces pratiques sont pensées comme des outils au service d’une éthique sociale et environnementale. Ses œuvres montrent l’attention que ces activités suscitent dans nos relations aux autres, aux objets, à la matière et aux espaces.

La plus petite chambre d'hôtel du monde

Le Transfo. Aulon

Hautes-Pyrénées jusqu’au 30 septembre

Installée en extérieur, cette exposition naît d’un dialogue entre l’abri mobile du collectif N55 et la pratique du modelage textile de Jeanne Gilois. Dans une approche croisée de l’habitat léger et précaire, les œuvres questionnent les façons de vivre en montagne, liées aux évolutions des pratiques agropastorales.

Juliette Agnel, Les souffles nocturnes du canal

Maison du port. La Redorte

Aude jusqu’au 21 septembre

L’artiste photographe des espaces naturels, Juliette Agnel, présente un ensemble inédit de photographies créé suite à une résidence embarquée sur le canal du Midi au printemps 2025, sur invitation de la Mission Mécénat de Voies navigables de France "Replantons le canal".

Tél 05 5 0 0 lesabattoirs or

Frac, 6 expositions en Occitanie

Frac Occitanie Montpellier et

Les

Abattoirs, Musée-Frac

Occitanie Toulouse

Les deux Frac Occitanie présentent six expositions en région en 2025. Elles font partie de l’ensemble des expositions développées toute l’année par le Frac Occitanie Montpellier et les Abattoirs, MuséeFrac Occitanie Toulouse sur site et hors les murs. La Région Occitanie est membre de ces deux institutions cultuelles et contribue à l'ensemble de leurs activités.

Le Frac Occitanie Montpellier

La première mission du Frac Occitanie Montpellier, soutenu par la Région Occitanie et le ministère de la Culture, est de constituer une collection. En 2024, cette dernière s’est enrichie de 15 nouvelles œuvres acquises auprès de 13 artistes, dont quatre résident en Occitanie. Toujours en 2024, ce sont 245 œuvres provenant de 108 artistes qui ont été présentées dans 47 expositions organisées par différentes structures, créant ainsi des liens artistiques, culturels, pédagogiques, mais aussi sociaux sur le territoire de la région Occitanie.

Valérie du Chéné, Saumon, brandade et meringue Itinérance en Sud-Hérault

Saint-Chinian et Cessenon-sur-Orb jusqu’au 9 mai 2026

Roueïre – Centre d’Arts et du Patrimoine et le Frac proposent aux habitants des communes Sud-Hérault des expositions dans les salles polyvalentes ou les médiathèques : grâce à des modules mobiles conçus par l’artiste Pablo Garcia, une série de sérigraphies de Valérie du Chéné sera successivement montrée à Saint-Chinian et Cessenon-sur-Orb. Où il est question de récits du quotidien, d’apprentis serveurs et de plats aux noms extravagants…

Espace d’images

Musée des beaux-arts de Carcassonne

Aude jusqu’au 30 septembre Nouvelle étape d’une collaboration initiée en 2023, l’exposition propose un dialogue entre une sélection d’œuvres des collections XXe et XXIe siècles du musée et des œuvres contemporaines de la collection Frac. Une invitation à un voyage imaginaire, où l’art est à la fois le reflet du monde et son propre monde.

Comme un Western Frac Occitanie Montpellier jusqu’au 29 novembre Le Frac lance un nouveau programme d’accompagnement de jeunes artistes qui ont tous suivi leur formation dans les écoles supérieures d’art d’Occitanie, à Nîmes, Toulouse, Montpellier et Pau-Tarbes. Durant deux ans, seize artistes bénéficient de ce dispositif professionnel et quatre d’entre eux d’une exposition au Frac : conçue comme un décor de western, elle propose une immersion sonore et visuelle sur fond de coucher de soleil camarguais, et « vous êtes priés d’y croire ».

Tél 0 0 rac o or

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