La Robe Rouge de Lisa n°5

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LA ROBE ROUGE DE LISA EDITION N°5 / HORS-SERIE SPECIAL MUSIQUE

UN LUNDI DE PAQUES AU SOLEIL Cela faisait longtemps que la Robe Rouge n’avait pas pointé le bout son nez. Toujours dans un contexte de pauvreté journalistique, votre journal essaye d’apporter de la fraîcheur à SimpsonsCity. L’atmosphère est de plus en plus pesante sur le site. La cinquième édition s’en ressent. Pensons aussi à autre chose et éclatons-nous ! Pour se faire, la Robe Rouge propose en complément de l’édition un numéro spécial avec un hors-série musical. Vous retrouverez ainsi quelques chroniques des albums marquants du premier trimestre 2012. Régalez-vous ! N’hésitez pas à vous manifester pour participer au prochain numéro du journal. Je vous attends avec impatience ! Merci pour votre fidélité.

Milhouse Van Houten


LE SOMMAIRE DE CE NUMERO « C’est toujours mieux de lire une vieille Robe qu’un bon Canard. » Manta avec un zeste d’humour

Cinquième édition de la Robe Rouge (pages 3 à 14)

Hors-série musical (pages 15 à 30)


LE SOMMAIRE DE L’EDITION N°5 « Sûrement un des meilleurs canards qu’il m’ait été donné de lire dans cette ville. » Leolio

News en vrac (p.4)

L’enquête (p.10)

Il y a un an (p.12)

Nos propositions (p.13)

Le dossier (p.11)

L’oeil de Zorg :

OJS l’omni-nistrateur ? (pages 5 à 9)

Actu en images (p.14)


NEWS EN VRAC LA ROBE ROUGE A SON SCOOP !

KEKILADI ?

CONCOURS

Le fameux jeu Kekiladi a renoué avec le succès lors d’une édition suivie par une quinzaine de membres sur le chat. Entre les citations distribuées par l’administrateur Zorg, les participants ont dialogué avec bonne humeur autour de différents sujets. Une bonne initiative pour se faire des amis sur SC !

Nous avons enfin retrouver Banjoul ! Celui-ci s’est déplacé jusqu’en Chine pour découvrir la couleur politique locale et pour avoir des premiers contacts dans l’industrie. Fort de ses crayons de couleurs, l’ancien administrateur de SimpsonsCity a dernièrement lancé sa marque de vêtement : 92 Don’t Panik !

Il y a quatre ans, on lancait un concours de dessins. Il fallait illustrer sa vision actuelle du forum. On retente l’aventure ? Pensez-vous que les dessins seraient positifs ou négatifs ?

JOYEUX ANNIVERSAIRE ! Notre administrateur fête ses 22 ans. La Robe Rouge de Lisa associe tous ces voeux de bonheur à l’autruche préférée des membres. Merci pour tout le travail et bonne continuation. Nous te souhaitons aussi le meilleur dans l’IRL !


LA CHRONIQUE DE ZORG

BIG BROTHER IS WATCHING YOU !


LA CHRONIQUE DE ZORG OJS, le premier Omni-nistrateur de SimpsonsCity ?

Certains le qualifient de menteur, usurpateur, manipulateur, tyrannique, connard, etc, eh bien tous ces gens-là sont mes amis. Alors oui, je vous vois venir "ouais, mais il n'est pas objectif, il prend position", eh bien oui, je prends position. Le fait est qu'OJS s'attribue de plus en plus de pouvoirs, ne fait que ce qui est bon pour OJS, et surtout, ne nous écoute plus vous et moi.

Quelques heures avant le bouclage du numéro, voilà qu'on me demande de prendre la plume et de faire des infidélités au Simpson Times. J'en profite d'ailleurs pour faire ma pub, hein, donc LISEZ le SIMPSON TIMES. Mais bon, n'étant pas vraiment le but de la Robe Rouge de faire de la publicité pour d'autre journaux, je pense qu'on pourrait parler d'un sujet non moins intéressant et auquel on ne peut pas échapper, je parle bien sûr du plus que célèbre

OJS.

Même si aujourd'hui beaucoup d'entre nous ont réussi à ouvrir les yeux sur les méfaits dudit OJS, et à se rebeller contre son omnipotence, il n'est reste pas moins qu'OJS n'écoute absolument plus le peuple et ne justifie plus ses actes. L'une des preuves les plus flagrante date du 7 avril, comme certains membres se montraient exacerbés par la présence permanente de l'annonce "l'odyssée des élections" dans absolument tous les forums et sous forums, ils décidèrent de transformer toutes leurs annonces en annonces globales visibles partout. Pourquoi OJS serait-il le seul à le faire ?

« J'en ai plus que marre ! » Mika94


LA CHRONIQUE DE ZORG Lorsqu'un policier remis toutes ces annonces globales en annonces simple, y compris celle des élections, OJS modifia à nouveau son sujet afin qu'il envahisse tous les sous-forums, et cela, sans un mot, en faisant fi de l'avis du peuple. Mais il n’y a pas que ça !

Souvenez-vous de la manière dont il nous à tous au moins une fois dénigré. Ses provocations, ses insultes dissimulées, sa manière mesquine de retourner ses propos comme bon lui semblait afin de se cacher derrière les lois. Très franchement, vous continuez à regarder si votre voix est toujours validée après que vous ayez voté ? Vous trouvez ça normal qu’OJS puisse voir et modifier à souhait vos voix ?

•  Comment se fait-il qu’il ait accès aux résultats des votes ? •  Pourquoi peut-il savoir qui a voté pour qui ? Pour empêcher la triche, disent certains. Est-ce le rôle du consul de scruter en permanence les faits et gestes des membres ? Qui nous prouve qu’il ne supprime pas, ou ne modifie pas certaines voix afin de truquer l’élection comme bon lui semble ? Peut-être est-ce de la paranoïa que de se poser cette question, mais souvenez-vous des agissements d’OJS, il n’y a pas si longtemps… Souvenez-vous lorsqu’il créa une multitude de comptes à l’effigie de Charles [TEK] et qu’il envoyait des MP aux membres les plus crédules afin de se faire passer pour ce pauvre Charles.

Et cette histoire, avec Dan. De quel droit un consul se permet-il d’emprisonner un membre sans même que la police ne puisse s’exprimer ? Est-ce le rôle d’un consul de s’octroyer des pouvoirs ? À l’origine ne doit-il pas vérifier que l’administration n’abuse pas de ses pouvoirs ? Quelle ironie… Le garant de la démocratie qui finalement la détruit. Dan avait droit à un procès équitable où une peine aurait été mise en place après qu’il se soit exprimé. Là, dans cette malheureuse situation, il a dû recréer compte sur compte afin de pouvoir parler, ce qui lui aura valu de la part de notre merveilleux consul un allongement de sa peine.

« OJS peut-il comprendre cela ? » Loukos Luke


LA CHRONIQUE DE ZORG Quelle honte. À quoi d’autre est-il prêt pour nous faire taire ? Oh eh bien tout simplement à ne pas nous écouter le moins du monde aussi. Eh oui, comment a-t-il fait pour nous imposer son super-modérateur dont personne ne voulait ? Eh bien on organise une élection à la Mairie en omettant le vote blanc. Comme ça, l’un ou l’autre sera forcément choisi. Mais quand, du haut de son balcon, il voit que le peuple gronde en bas, il organise la même élection à PDF, mais allez, on rajoute le vote blanc cette fois-ci, et comme il y a une chance que le vote blanc l’emporte, bah les voix de PDF ne comptent pas. Bah non, parce que le super-modérateur, qui doit supermodérer ne peut pas être élu par le peuple, trop stupide.

Un consul a-t-il besoin d’autant de pouvoirs ? Le seul pouvoir dont il a normalement besoin, c’est celui de pouvoir s’exprimer. Et nous dans tout ça ? Eh bien nous sommes les marionnettes d’OJS. Il s’amuse, il roucoule en montrant son autorité, et il exulte carrément en voyant que certains le soutiennent. Il s’estime supérieur à nous, mais montrons-lui, ensemble que c’est faux, qu’il n’est qu’un ersatz de merde. Faisons-le descendre de son siège doré et montrons-lui ce que SC vaut vraiment. Reprenons tous les droits et la dignité qu’il nous a enlevés, et allons le virer de son poste.

En ce qui concerne ses pouvoirs, vous l'avez compris, il en a une quantité affolante. Mais vous seriez étonnés d'en connaitre l’étendu. Il a accès à tout. Il peut éditer, modifier, supprimer vos messages à souhait. Tout comme il peut vous emprisonner, vous extirper de l’argent, voir pour qui vous votez, voir vos transactions financières, modifier votre pseudo et votre mot de passe, changer votre profil, modifier les paramètres du chat, regarder vos conversations, … Et je suis sûr que j’en oublie. En gros, aujourd’hui :

Le consul est devenu administrateur.

Fièrement, Zorg [LUB].


PARTICIPEZ AU DEBAT !


L’ENQUETE SPECIALE - TWITTER Chaque édition, la Robe Rouge de Lisa vous propose d’étudier un des liens qui touche SimpsonsCity et Internet. Après avoir vu Facebook, Google, Dailymotion et les partenariats, intéressons-nous à Twitter. Twitter est un réseau social permettant de faire du microblogging en envoyant des messages de 140 caractères. C’est donc un outil web 2.0 dynamique, parfait pour se faire connaître et dialoguer. Or, SimpsonsCity ne possède aucun compte Twitter. Une erreur quand on connaît la difficulté qu’à le site pour se faire connaître et diffuser les nouveautés. De plus, véritable créateur de lien social, ce réseau rassemble. Une requête « Simpsonscity » ne mène à rien sur Twitter. Un manque de visibilité flagrant. Tapez « Simpsons », c’est tout une communauté de fans de la série qui s’ouvre à vous. Rappel : même Homer possède son compte.

Il suffit de regarder le succès de la page Twitter du site « SimpsonsPark » pour regretter de n’avoir encore rien fait. Presque 1500 abonnés suivent les actualités que poste le compte de la communauté. Sachant que les sites sont souvent solidaires, nul doute que SimpsonsCity puisse intégrer ce réseau déjà crée pour amener de la fraîcheur. Milhouse Van Houten créa un Twitteroscope à la Cabane il y a quelques mois pour avoir une première base de données. Servons-nous en pour créer ensemble une nouvelle plateforme de partage et de diffusion. Tous ensemble : le changement, c’est maintenant ! LOL.


LE DOSSIER SPECIAL - TPMR Chaque édition, la Robe Rouge de Lisa vous propose de revenir sur un des blogs SimpsonsCity qui marque la communauté. Après Elbarto_20, Navack, Alexcouter, Clip et John-John, je vous propose de revenir sur TPMR.

Malheureusement, depuis Juillet 2009, on ne trouve plus de nouveaux articles sur TPMR. Kelu est pourtant encore actif sur SimpsonsCity, lui qui modère le Donjon avec amour. Pourquoi ne pas réécrire ces billets d’humeur ?

Traqué Par Ma Raison. Avec plus de 135 articles en 6 ans d’existence, le blog de Loukos Luke est un des monuments sacrés de SimpsonsCity. Tout simplement aérien lorsqu’il raconte sa vie, Kelu est un virtuose de l’écrit.

Loukos continue de diffuser ses idées par un nouvel intermédiaire : le SimpsonsTimes. Beaucoup plus engagé que pour TPMR, Kelu n’hésite pas à s’exprimer. A s’énerver. A débattre.

Des textes de rap aux billets d’humeur, TPMR expose tous les univers du quotidien. Le plus souvent écrits durant la nuit, ses articles témoignent souvent avec humour d’un profond malaise … dans la société comme sur SimpsonsCity.

Ce qui nous manque de TPMR, ce sont ces récits de vie. Ces billets sur le fait d’être parent, sur un bistrot lillois, sur la violence dans les quartiers, sur un pote nommé Pierpol, sur un voyage en Allemagne ou un noyé en Belgique …

On peut lire des témoignages graves mais plein d’humanité. « Vous les vioques qui haïssez les jeunes », « Ils ont tous sombrés » ou « Sens interdit ».

Je souhaite remercier Kelu pour ce blog et pour tout ce qu’il a fait pour SimpsonsCity. Y’a pas à dire, j’vois mal le « super-modérateur » lui donner des conseils.

« Ce que j'aime bien dans mon blog, c'est que je peux parler de mes copains et de mon quartier. »

Le travail c'est las, hanté. Demain est déjà pareil qu'hier. L’Etat met la barreau.


ON FAISAIT QUOI IL Y A UN AN SUR SC ? Pourquoi voyons-nous toujours le passé de SimpsonsCity plus beau qu’il n’était réellement ? Tiens, posons-nous une question. Que faisions-nous il y a un an sur SC ? Il y a pile un an, on parlait déjà d’Orenthal James Simpson. Publié le 18 Avril 2011 par Bobby Stouquette, un rapport sur son avatar (photo de Ban"joul), son abus de pouvoir, ses insultes et un piratage de compte. Rien que ça ! De la prison et un beau bordel foutu dans la communauté. Beaucoup plus amusant maintenant. Il y a déjà 365 jours, hachikô trouvait l'antidote des zombies du Pr. Frink ! Les survivants gagnèrent donc cette bataille acharnée, un beau souvenir. A l’époque, on découvrait aussi Nyan Cat grâce à John-John (Cabane). Précurseur puisque le personnage a longtemps fait le buzz. Aujourd’hui encore, nous vibrons dès que nous tombons sur cette délicieuse musique.

Un nouveau sous-forum faisait son apparition : l’Atelier ! Parfait pour travailler sur différents projets. On fêtait également pour la deuxième fois le 15 Avril à la Cabane. L’équivalent de la nouvelle année pour ceux qui ne célèbrent pas les fêtes du calendrier chrétien. Une bonne idée qui sera sans doute répétée cette année. Le 15 Avril 2011, c’est aussi la date à laquelle le Quartier marchand fût divisé en sous-sous forum. Une nouveauté la bienvenue puisque le quartier avait besoin d’être planifié. On débattait à PDF sur les topics à flood de la Cabane. C’est la naissance des « Jeux de la Cabane ». Enfin, il y a déjà un an, on commençait à résoudre les bugs de la V2 du chat … lentement mais surement.

Beaucoup d’innovations et d’avancées donc. Qu’en est-il pour cette année ?

« Il faut toujours un déclencheur, quelqu'un pour lancer le sujet, pour pousser un coup de gueule ou simplement choquer, sinon les gens ne disent rien. » John-John, Avril 2011.


LES PROPOSITIONS DE LA ROBE ROUGE Trois nouveaux partis politiques et un rassemblement des membres selon leurs convictions.

Une entreprise regroupant toutes les agences de presse.

Une nouvelle communication autour des réseaux sociaux.

Un événement inter-villes pour cet été.


L’ACTUALITE EN IMAGES

Le rôle du « super-modérateur ».

Les objectifs du « super-modérateur ».

Le « super-modérateur ».

Milhouse, forever alone.

Milhouse, forever a troll.

Non, pas de moquerie ici.


HORS-SERIE MUSICAL Toutes ces chroniques ont été écrites par Milhouse Van Houten (sous son vrai nom). Veuillez respecter le copyright.

Tennis (p.16)

Django Django (p.18)

The Maccabees (p.20)

Cloud Nothings (p.22)

Memoryhouse (p.24)

Breton (p.26)

We Have Band (p.28)

Kitsuné (p.29)


TENNIS - YOUNG AND OLD

UN RETOUR GAGNANT ! Le match commence par It’s All Feel the Same, un bel échange qui se termine sur un coup de maître. C’est l’intensité qui permet de rentrer comme il se doit dans le vif du sujet. Le premier smash applaudi par le public est Origins, un tube motown où on se laisse emporter par la voix de Miss Moore. Très réussi. La Saint-Valentin, c’est ce doux moment où les couples ont envie de voyager loin ensemble. Un peu comme ce duo du Colorado, qui s’acheta un voilier et parti à l’aventure. Au bout de la route, un premier album intitulé Cape Dory, sorti l’année dernière. Ce duo, c’est Tennis. Et après ce premier service, loin d’être un ace, il fallait faire évoluer son jeu. Alors le double a décidé d’en finir avec sa période sixties. C’est donc grâce à Young & Old que Tennis revient sur le court indie. Une frappe fraiche et simple, un geste aérien. Enregistré en seulement 3 semaines, ce nouvel album est plus joyeux, moins prétentieux. Mais est-il pour autant le coup de l’année ?

My Better Self est un amorti plein de finesse et de délicatesse, qui atterri sur la ligne émotionnelle. On revient aux gestes qui faisaient les succès des années 80. Tout comme ce Traveling aux percussions claires et au côté hippy. On a l’impression de voir la tignasse d’Agassi sur le court ! Le jeu du double devient alors plus que brillant sur Petition, où l’on sent que tout a été réglé à l’échauffement. Le public restera sous le charme de Miss Moore et de ses déhanchés pendant toute la durée de l’échange. Avant d’entamer une Ola en son honneur.


TENNIS – YOUNG AND OLD Robin est peut-être le point où le duo se « ballade » le plus. Changement de rythme ensuite avec High Road, qui surprendra l’adversaire. Un coup que les commentateurs salueront. Le vrai tournant du match est Dreaming. Avec l’aide de James Barone, le groupe s’envole vers les sommets et place des effets originaux et efficaces. Une ambiance très sunshine sur le terrain. Take Me to Heaven est un passing-shot inattendu, à la limite d’être out. Le point est tout de même accordé aux américains après arbitrage vidéo. Pour finir cette rencontre, la balle de match. Never to Part est une formalité pour le groupe, pas de grandes surprises.

Tennis revient avec un album plein de charme. Dix titres de pure pop qui apportent une joie de vivre, une envie de voyage et de chaleur. Le son a mûri depuis l’année dernière, en grande partie grâce à la remarquable production de Patrick Carney. Le label Fat Possum a de sacrés talents dans ses filets, pour notre plus grand plaisir. Jeu, set et match !


DJANGO DJANGO – DJANGO DJANGO

VIVE L’ECLECTISME !

On connaît tous un groupe d’amis qui joue dans un garage. Mais pourquoi pas dans une chambre? C’est l’endroit que les écossais de Django Django ont choisi, mené par leur batteur David Maclean. Après quatre années de travail dans une bedroom londonienne, le groupe propose enfin son premier album (éponyme). Tout commença en réalité dès 2009, année du premier single et d’un passage remarqué aux Transmusicales de Rennes. Le quatuor a ensuite pris le temps de se construire sur des bases solides, chaque musicien ayant un autre métier. Sorti fin janvier sur le label Because, cet album est composé de treize titres aux influences variées (rock, folk, électro). Il est pourtant imprégné d’une cohérence frappante malgré cette excentricité. Les espoirs placés en Django Django sont-ils confirmés ?

Django Django débute par une Introduction proche de l’univers d’un western moderne, les chœurs se confondant au psychédélisme ambiant. Une influence étatsunienne que l’on retrouve dans Hail Bop, un morceau électro-pop proche des Beach Boys californiens. Un titre bucolique donc, mais qui vous amène avec le sourire jusqu’au tube de cet album: Default. Le croisement des mélodies, des rythmes et des chants donne une force incroyable à ce single. Django Django s’aventure par la suite dans un folk brillant avec Firewater. La voix entêtante de Vincent Neff à la fin du morceau est un vrai régal. Tout comme le deuxième single de cet album: Waveforms. Sorti en maxi en 2011, il a tout simplement été acclamé par la critique. Le quatuor écossais réussit à nous faire planer et danser en même temps. La même envie de bouger est présente sur le répétitif Zumm Zumm. Nourri par ces percussions tribales, ce titre s’habille d’influences d’ailleurs. Un morceau réussi certes, mais c’est bien sur Hand of Man que l’on mesure réellement toute l’étendue du talent de Django Django. Cette ballade folk rend le moment présent délicieux, nous donne des envies de voyage. On se laisse aussi enivrer par Love’s Dart.


DJANGO DJANGO – DJANGO DJANGO Pas pour longtemps puisque retenti alors comme un réveil Wor et son rock affirmé empreint de psychédélisme. On retrouve tout autant d’énergie dans les guitares de Storm et de Life’s a Beach. L’éclectisme continue avec l’électro arabisante de Skies Over Cairo, un univers encore méconnu. La conclusion de cet album s’appelle Silver Rays. Ses paroles résument parfaitement l’esprit du groupe : « Nous nous aventurons vers des territoires inexplorés, loin des sentiers battus. Profitons-en maintenant avant qu’il ne soit trop tard, on sait qu’il n’y a pas moyen de revenir en arrière. »

Django Django nous étonne par son éclectisme et sa maturité, à l’aube de ce premier album. Nourri par ces couches de mélodies et de rythmes, les titres se suivent sans ressemblance, et pourtant avec une étonnante cohérence. Un des albums de l’année.


THE MACCABEES – GIVEN TO THE WILD CHANGEMENT D’ATMOSPHERE !

L’année venait à peine de commencer que la rentrée en avait déprimé plus d’un. Il fallait un album coup de poing pour redonner la pêche aux fans de pop. Et bien ce sont les cinq anglais des Maccabees qui nous ont redonné le sourire avec Given to the Wild. Grâce à plus de deux années de travail en collaboration avec Tim Goldsworthy, on retrouve 53 minutes d’un son totalement nouveau pour le groupe. Leur troisième album est en effet plus sombre que les précédents, plus profond aussi. Toujours à la recherche de forme comme de fond (leur Tumblr), le quintette prend un virage dangereux avec un nouvel univers, proche de celui de Sigur Ros. Les fans avaient été alertés avec le mystérieux Bag of Bones, dernier titre de leur précédent album.

Après une introduction pleine de promesses et d’espoir, le voyage commence. On est transporté par les guitares sur Child, premier coup de cœur de ce nouvel album. Feel to Follow est l’illustration parfaite de ce que font de mieux les Maccabees : partir de la voix délicieuse d’Orlando Weeks pour former un titre tout en progression. Encore sous le charme des cuivres d’Ayla et touché par la sensualité de Glimmer, on retrouve un peu la même recette pour Forever I’ve Known et Heave. On retrouve enfin les fameuses guitares sautillantes des Maccabees dans la suite de l’album. Le grand tube de cet album est incarné par Pelican. Sorti en single, c’est le titre qui peut amener le succès au groupe. Une instrumentale à la Vampire Weekend, à la Foals. Quelle joie alors de tomber sur Went Away, une merveille progressive, et un Go particulièrement réussi. L’album prend réellement toute sa dimension ici.


THE MACCABEES – GIVEN TO THE WILD

De la hauteur, vous en prendrez aussi à l’écoute de Unknown, avant de retrouver les pieds sur terre avec un Slowly One mélancolique à souhait. Comme un requiem retentira pour finir Grew Up At Midnight, un titre aérien qui clôture en beauté cet album.

Un troisième album est toujours attendu par la critique comme celui de la confirmation. Given to the Wild tient ses promesses, malgré un univers beaucoup plus sombre que ses prédécesseurs. Les anglais reviennent avec des tubes (Pelican, Went Away) qui feront sans doute le succès de cet album. On ne peut que leur souhaiter quand on voit la qualité de l’opus !


CLOUD NOTHINGS – ATTACK ON MEMORY UNE POP PRESQUE PUNK ! L’album démarre avec No Future No Past, le genre de titre où la voix éraillée de Baldi fait penser à Kurt Cobain. Ca prend la forme d’un hommage au chanteur punk de Nirvana. L’américain est comme sous acides, voyageant à travers sa chanson. Mais Baldi est tout sauf nostalgique, comme le prouve le choix du titre de l’album. Il avait expliqué :

C’est un nouveau groupe que j’ai découvert en 2010. Leur premier album Turning On était prometteur, mais il demandait confirmation. Or, Cloud Nothings n’avait pas tardé avec la sortie dès l’année suivante d’un excellent album éponyme. Le tube Understand at All avait apporté le succès à Dylan Baldi, celui qui se cache en réalité seul derrière ce nom. Comme un homme-orchestre, ce jeune homme de 20 ans enregistrait en effet sur cassette tous les instruments dans le garage de ses parents à Cleveland. En 2012, Dylan Baldi passe à l’étape supérieure. En accueillant d’autres musiciens pour produire son nouvel album. Cloud Nothings revient à l’international avec un nouvel album : Attack on Memory. Attendu pour le 6 Février prochain, cet opus a été réalisé sous l’oeil averti du grand producteur Steve Albini. 8 titres qui touchent tous les univers des années 90, du grunge au garage rock.

« Le titre fait référence à la mode pour la musique “électro nostalgique embrumée”, qui fait la scène indé actuelle. Je n’aime pas vraiment ce genre de musique. Cet album est fait pour nous placer plus fermement en dehors de cette catégorie. » Ce qui est sûr, c’est qu’il est en effet difficile de classer Wasted Days, le second titre de l’album. Neuf minutes entre prouesse instrumentale et apparition furtive mais réussie du chanteur. On est bien loin du lo-fi qui rendait les titres de Cloud Nothings plus “sales”. Maintenant, il faudra compter sur une production claire. Avec Fall In, on retrouve un indie-rock propre au groupe. Respectant le même rythme soutenu, on garde l’énergie des deux titres précédents. Les refrains sont plus calmes, instaurants une atmosphère étrange..


CLOUD NOTHINGS – ATTACK ON MEMORY On tombe alors sur Stay Useless, le titre qui se rapproche le plus des précédents albums. La voix est entêtante, le riff simple. La vraie merveille de cet album, c’est Separation. Trois minutes d’un rock purement instrumental, où les guitares font toute la puissance du morceau. No Sentiment est quant à lui efficace, mais pas transcendant. Peut-être trop froid. Tout le contraire de Our Plans, un titre beaucoup plus “teenager”. Pas pour autant une erreur de jeunesse. L’album se finit avec une cerise sur le gâteau : Cut You. Ce qui est sûr, c’est qu’on a envie de tout, sauf de couper le son ! Cloud Nothings finit par s’imposer avec un troisième album beaucoup mieux produit. Attendu comme une confirmation à leur talent, Attack on Memory est une des meilleurs sorties du mois de Janvier. Les américains entameront une tournée de leur pays, tout en surfant sur le succès prochain. On ne peut que souhaiter un passage par la France pour les applaudir !


MEMORYHOUSE – THE SLIDESHOW EFFECT DE LA DREAM-POP LUMINEUSE ! Little Expressionless Animals pose d’entrée les bases de cet album. La voix de Denise s’affirme malgré une retenue volontaire et des violons envoutants. Une douceur de chœurs qui soulage le notre. On tombe alors sur The Kids Were Wrong, un tube au refrain imparable. Un ton plus pop et des guitares claires qui apportent un nouveau rythme.

Lui est compositeur, elle photographe. Ils sont tous les deux canadiens. Mais Evan Abeele et Denise Nouvion sont surtout les deux membres de Memoryhouse. Ce duo, initialement photographique, a désormais évolué en un groupe dans la digne lignée des Beach House ou de Youth Lagoon. Plein d’espoir donc, surtout après une signature chez Sub Pop et des singles réussis. Mais il a pris le temps pour enregistrer ce Slideshow Effect. Alors est-ce que ce nouveau travail est à la hauteur de nos attentes ?

Comment alors ne pas être transporté par la mélodie du charmant All Our Wonder ? Une ballade parfaite pour se détendre et être mélancolique. Punctum vous fera quant à lui imaginer un beau visage vous chuchotant des mots hachés à l’oreille. Un univers de sensualité qu’il est bon de retrouver. Tout comme Heirloom, présent sur la face B de Caregiver. Une version remaniée qui touchera les derniers romantiques encore sur Terre (grâce à cette magnifique pause à 2’34). Le deuxième tube de cet album s’appelle Bonfire. Un piano, deux guitares, un tambourin et surtout une voix sublime. Qui ne peut être touché par cette délicatesse, ces paroles ?


MEMORYHOUSE – THE SLIDESHOW EFFECT Encore sous le choc de ce titre, on est réconforté par l’attachant Pale Blue. Rempli d’échos qui nous ébranlent dans un état d’apaisement, ce morceau offre un pur moment de tranquillité. Et que dire de la joie que nous procure Walk With Me ! Avec ces couplets doux et son refrain bien plus entraînant, il superpose guitares claires et xylophone pour une certaine fraîcheur. Même douceur pour Kinds of Light, qui manque peut-être de consistance. La volonté sans doute de garder la même ambiance. Et c’est grâce à Old Haunts que l’album se clôture paisiblement, après quarante-deux minutes d’un périple sans accroc.

Grâce à une instrumentalisation riche et travaillée, The Slideshow Effect réussit à nous emmener dans un univers de douceur et de pureté. Les mélodies soignées et la voix sublime de Denise Nouvion permettent à Memoryhouse d’entrer avec succès dans la scène dream-pop internationale. Aux côtés des Beach House, dont le prochain album est attendu en mai. Il est certain que le duo canadien a jusqu’à cette date pour conquérir le public au cœur léger.


BRETON – OTHER PEOPLE’S PROBLEM

VERITABLE CURIOSITE AUDITIVE !

C’est l’histoire de cinq trentenaires qui sont venus à la musique par le sound design et le court-métrage. C’est le destin de cinq anglais qui se sont enfin décidés à inaugurer une carrière musicale pour diffuser leurs idées. C’est la naissance d’un collectif qui a enregistré son premier album entre une banque désaffectée londonienne et l’Islande. Encore inconnu il y a quelques mois, Breton n’a cessé de prendre de l’ampleur. Grâce à quelques maxis remarqués, le groupe réussit à être signé sur le prestigieux label FatCat. La voie royale pour faire éclater leur créativité (160 morceaux en deux ans). Other People’s Problems est un premier album si attendu qu’il pourrait facilement décevoir. Verdict ?

Grâce à Pacemaker, on retrouve d’emblée ce qu’on aime chez Breton. Un rock très électronique, qui infuse hip-hop et parfois cordes. Un mélange d’univers, un carrefour stylistique. Tout autant à contretemps, le très réussi mais inclassable Electrician. Fort de ses sonorités inédites, ce titre instaure un rythme entêtant. Une complainte même, identique à celle du tube Edward the Confessor. Avec sa montée en puissance, ce premier single est d’une efficacité sans faille. Changement d’atmosphère ensuite avec la ballade 2 Years. Son rythme lancinant permet de s’évader, mais il sonne comme le titre calme avant la tempête. Ce sera en réalité un déluge à l’Anglaise puisque Wood and Plastic mélange parfaitement les univers de Bloc Party et de Foals. Un régal ! Méthodiquement, Breton continue d’effacer les frontières entre genres avec le dansant Governing Correctly. Le morceau pourrait servir de bande originale, tout comme le génial Interference.


BRETON – OTHER PEOPLE’S PROBLEM On s’aventure alors dans les méandres d’un univers bien dark. Ghost Note et Oxides sont à la limite de l’électro-dubstep, tout en gardant cette touche Breton. Plutôt séduisant. Le groupe réussit ensuite l’impossible : rendre entraînant une vieille boucle de dance music. Jostle est éclectique, puisqu’il mêle aussi sonorités africaines et anglaises pour un final explosif. Le final est grandiose avec un The Commission laissant planer les esprits.

Les cinq musiciens sont des véritables maçons de sonorités nouvelles. En s’emparent des codes de la musique pop, les membres de Breton proposent une véritable curiosité auditive. A la fois cadrée et délirante, cette musique contemporaine est un bonheur musical. Un mélange subtile des genres. Réjouissant dans la période actuelle ! Merci à ceux qui ont des chapeaux ronds.


WE HAVE BAND - TERNION DE L’ENERGIE A REVENDRE ! Shift, premier titre de cet album, est l’illustration parfaite du chemin parcouru par le groupe. Un refrain percutant teinté par des couplets mélancoliques. On retrouve tout autant d’énergie dans After All, morceau à la rythmique chaleureuse. Where Are Your People? Est le futur tube indie-pop, parfaitement illustré par un clip … teinté de folie.

WHB. Un premier album presque éponyme qui avait marqué les esprits. Que ce soit en studio comme en live, le trio anglais We Have Band fût une révélation pour les fans de pop électronique. Après une longue tournée et du repos bien mérité, le groupe se devait de revenir en 2012. L’attente d’un deuxième album fût longue, mais il est enfin là! Ternion. Un nom mystérieux qui se traduit par « trio ». Loin d’être un hasard puisque le groupe gagne en maturité et en complicité. Entièrement composé durant la tournée, ce deuxième album s’est terminé chez Luke Smith (producteur des Foals). On lui doit sans doute la parfaite tenue générale du disque, pourtant très homogène. A la fois nostalgique et festif, sombre et joyeux. Un opus qui nous réchauffe les oreilles.

Visionary est un morceau qui fait voyager, What’s Mine, What’s Yours qui permet de rêver. En résumé, deux nouveaux tubes bien différents de ce que faisait We Have Band auparavant. Les paroles sont désormais tout autant travaillées que le fond. Le titre Steel in the Groove a des influences de Depeche Mode, tout comme le très sexy Tired of Running. Dans la suite de l’album, on revient aux fondamentaux, ce qui a fait le succès des anglais. L’énergie des choeurs de Watertight ou l’atmosphère étrange de Rivers of Blood. Le trio se permet pour finir une dream-pop légère avec un Pressure On psychédélique. We Have Band arrive au meilleur des moments pour nous réchauffer avec une danse sensible. Ternion impressionne par sa régularité, son originalité. Le trio réussit encore une fois à nous emmener dans les 80′s avec de la musique pourtant très moderne. Un retour vers le passé agréable et plein d’énergie.


KITSUNE MAISON 12 La relève de Bloc Party : The Cast of Cheers. Amis des Two Door Cinema Club, ces irlandais sont tout aussi efficace grâce au morceau Goose, un titre indie-rock présent sur le très bon album «Chariot». On entre alors dans une ambiance nocture grâce à un des meilleurs titres nü-disco de l’année : «Housse de Racket – Roman (Oliver Remix)». Le remix de Record Collection 2012 par Plastic Plates est tout autant un tube, même si il faut attendre deux minutes avec un son proche de The Magician.

Depuis 2005, le label parisien Kitsuné offre aux amateurs d’électro-pop-rock deux compilations thématiques par an. Après la très réussie The Indie-Dance Issue, la marque au renard a dévoilé le 14 Novembre dernier le douzième opus de cette série. Intitulé The Good Fun Issue, ce nouveau volume se veut beaucoup plus énergique que les précédents. La maison franco-japonaise se rapproche en effet du monde de la nuit. La compilation démarre avec une des dernières trouvailles du label : Citizens! Les londoniens assurent la première partie de The Rapture, et on comprend pourquoi en écoutant True Romance. Morceau aussi puissant qu’un bon Franz Ferdinand, il marque le passage à une nouvelle ambiance. Passons le décevant Ex Believer.

Les deux grosses surprises de cette compilation arrivent lorsque l’on quitte la partie disco pour un interlude acide. Le titre sexuel Let’s Work de White Shadow (producteur de 9 morceaux du nouvel album de Lady Gaga) et l’entraînant Excuse Me de Lemaître vous donneront forcément l’envie de vous déhancher. The Good Fun Issue en offre pour tous les goûts. Mais à l’écoute de Juveniles, Theme Park ou Man Without Country, on est un peu déçu. Les styles sont tellement mal définis que l’on s’y perd vite. Heureusement, le label a pensé aux amoureux du rock évocateur de voyage. Avec Zimbabwe et Surfacing, morceaux aux couleurs africaines, la compilation retrouve des couleurs. Avant de se terminer en apothéose avec le très bon électro de Tesla Boy et Pyramid. Comme dans toutes les sorties Kitsuné, les univers sont multiples. La marque franco-japonaise est toujours aussi bonne pour réunir avec talent les dernières trouvailles et les poids lourds du label.


REMERCIEMENTS

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A TheKiller20.


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