Kultorama "hors serie" (Projet étudiant)

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HORS-SERIE



kultorama KULTE UNLIMITED Centre GVIO - Bât. A3 1, bd de l’Océan 13009 Marseille - France ph. 00 33 4 91 91 91 95 fax 00 33 4 91 73 21 54 kulte.fr CEO Matthieu Gamet / mat@kulte.fr STYLE Jeanne Morel / jeanne@kulte.fr CREATIVE DIRECTOR Mothi Limbu / mothi@happymess.fr GRAPHIC DEPARTMENT Frédéric Grazzini (aka Yak) / yak@kulte.fr PROJECTS / EVENTS Benjamin Clement (aka Junior) / benjamin@kulte.fr SALES DEPARTMENT Michel Vuillermoz / mitch@kulte.fr CUSTOMER SERVICE Roland Amasso-Mattea / roland@vex-gallery.com PRODUCTION DEPARTMENT Elsa Gamet / elsa@kulte.fr Olivier Leclair / olive@kulte.fr Aurore Laurent / aurore@kulte.fr MANY THANKS TO... MMMM


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ÉDITORIAL par MATTHIEU GAMET

Au lendemain d’une année 2013 où Marseille fut élevée au rang de Capitale Européenne de la Culture, la cité phocéenne a pu bénéficier pour une fois d’une presse moins négative qu’à l’accoutumée et notamment dans le domaine qui nous concerne : La Mode Marseille ville à la Mode? Marseille et la Mode ? La Mode made in Marseille... Beaucoup de sujets et de questions auxquelles nous avons volontiers répondu et qui nous ont permis de mettre en avant notre savoir faire et notre dynamisme en la matière. Reste peut être la question la plus fréquemment posée à une marque de vêtement telle que KULTE et à laquelle il est toujours périlleux de répondre : « En quoi votre marque est elle Marseillaise ? ». En guise de réponses certaines oreilles journalistiques, souvent peu attentives, se seraient volontiers contenté du son des cigales, du goût du pastis, de la foi en la Bonne Mère ou des résultats de l’OM. Cependant la réponse à cette interrogation, ne peut être aussi naïve. Elle trouve plutôt sa source dans une étude et une compréhension bien plus complexe des modes de vie et des rencontres faites dans le quotidien de chacun d’entre nous... Aussi, dans le but d’avancer sur ce début de réponse, nous avons décidé de nous associer à la MMMM et au projet de fin d’année du MASTER 2 des Métiers de la Mode. J’ai ainsi proposé à ses élèves de produire le contenu d’un Kultorama « Hors Série » : un essai dans lequel une équipe d’étudiants a tenté d’imaginer différents éléments de notre « quotidien marseillais » susceptibles d’influencer nos 5 sens et notre créativité ; autant de sources qui auraient ainsi imprégné l’ADN de Kulte d’une identité marseillaise.✗

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PILOTE

SOMMAIRE

NOUVELLES 0 6 — 07

UN LIEU

La Friche Belle de Mai

26 — 29

LE PORTRAIT

DU SON

Lolita Picco

Isaya

08 — 11

30 — 33

UN PRODUIT

LA FÊTE

Ma Carmin

Anaïs & Pedro

12 — 14

34 — 37

DES SOUVENIRS

ADRESSES

Alain Poggi

Dressing Room Boutiques

16 — 21

38 — 39

DU GOÛT

Georgiana

NOTES — 40

22 — 25

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NOUVELLES

2005 —

2007 —

2010 —

AMU

1RE KULTORAMA

MMMM

Première collaboration entre la Cité Méditerranéenne de la Mode (CEM), et l’Université de la Méditerranée pour créer la Licence Professionnelle Gestion des Produits de Mode à l’IUT de Aix-en-Provence. L’Université de la Méditerranée fusionnera avec l’université PaulCézanne, l’université de Provence pour devenir Aix-Marseille Université (AMU). Il deviendra la plus grande université de France avec 72 000 étudiants.

A chaque nouvelle collection, la marque peaufine sa communication et entraîne ses nombreux fans dans un univers musical et artistique pointu. Elle édite depuis Janvier 2007 son propre magazine (kultorama magazine ), fabrique les compilations CD kulte music et réalise des podcasts pour accompagner la sortie de chacune de ses collections. Chaque thématique de collection devient ainsi une mise en scène s’adressant aux tribus, réelles ou virtuelles, que kulte touche en communiquant sur les réseaux, ou en s’associant à des nombreux projets et artistes ( collabs ) de tous horizons notamment grâce aux outils du web 2.0.

L’Institut Mode Méditerranée (IMM) et la Cité Euroméditerranéenne de la Mode (CEM) se fondent en une nouvelle structure : la Maison Méditerranéenne des Métiers de la Mode (MMMM). Elle regroupe dans un même lieu 3 maisons indissociables, FormationCréation-ÉvènementsÉconomiques et Culturels, la Maison Méditerranéenne des Métiers de la Mode(MMMM) intervient dans des domaines ciblés inscrits dans une logique de développement raisonnée de la zone euroméditerranéenneww

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NOUVELLES

2011 —

LES MASTERS lancement en octobre du Master 1 des Métiers de la Mode et du Textile au sein de l’AMU, fruit des réflexions conjointes de l’université et des entreprises partenaires de la région PACA. Elle compte 1200 heures de cours sur 2 ans et a la particularité du Master est que c’est une formation universitaire publique dont 90% des intervenants sont des professionnels de la Mode ou du textile. Le Master 2 ouvre un an plus tard.

2012 —

KULTE x MMMM entrée de Matthieu Gamet au Conseil d’Administration de la MMMM où il rejoint Elsa Gamet responsable de la Production de Kulte. Kulte multipliera ses interventions devant les Master 1 et 2 des Métiers de la Mode et du Textile. Ce magazine est le fruit d’une de ses collaborations sous la forme d’un projet tutoré.

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2013 —

19 RUE FAUCHIER La MMMM, coproduit avec Marseille-Provence 2013, Capitale européenne de la culture, l’exposition Marseille M la Mode. Le 9 octobre la MMMM, l’AMU et IICC (école de stylisme de Marseille) inaugurent le nouvel Espace Mode Méditerranée, un espace de 1000 m2 au coeur du quartier d’affaires et de culture d’Euroméditerranée.


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LOLITA PICCO

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LE PORTRAIT

— Lolita exprime ses états d’âmes, elle se réappropie le passé, elle ré-invente une histoire. C’est toujours très personnel. Elle aime aussi beaucoup les expressions (marseillaises et françaises plus généralement), c’est souvent un point de départ pour ses illustrations. Elle est également très sensible au second degré, et c’est toujours une réussite pour Lolita, lorsqu’elle voit les gens sourire devant ses travaux !

texte de CHARLOTTE LACOSTE photo de CINDY CROUZET / EVA CEROVETTI

Lolita aime faire sourire les gens et cela se sent dans ses illustrations. Cette graphiste et illustratrice indépendante collectionne des objets du quotidien -photos de famille, magazines vintage- comme la matière première de son travail et leur apporte une touche décalée. Elle offre une seconde vie à ce qui serait sans doute tombé en désuétude, elle recycle. Elle aime le second degré, ne se prend pas au sérieux, et s’inspire de son quotidien pour créer cet univers frais et coloré qui lui est propre. Elle réinterprète des expressions entendues au détour d’une conversation, récupère de vieux cahiers d’écolier pour créer des petits carnets (elle a lancé il y a un an une ligne de papeterie et d’accessoires textile et déco). « C’est toujours une réussite lorsque que je vois les gens s’amuser avec mes créations » dit-elle. Tarpin dégaine.

SES DATES CLÉS : 1986 : Ma naissance dans la jolie ville de Martigues ! 2001 : Année de ma seconde Arts Appliqués à Marseille, l’année la plus folle de ma vie, et qui me confirme que oui je serais dans la création plus tard, peu importe le domaine, mais je veux créer. 2009 : Après 3 ans à Montpellier, Marseille me manque trop, je reviens m’y installer. 2009 : Parution de mes illustrations dans WAD Magazine, petit moment de consécration personnelle :)2012 : En parallèle de mon activité d’illustratrice/graphiste freelance, je lance ma marque de papeterie et objets, je deviens donc créatrice.Ses inspirations viennent de son quotidien, ses amis, sa famille.

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LE PORTRAIT

www.lolitapicco.fr Facebook : facebook.com/LolitaPiccoIllustration Boutique etsy : www.etsy.com/fr/shop/

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L’ESPADRILLE

MA CARMIN

texte de EVA CEROVETTI photo de Marianne Maison étudiantes Master 1 et 2 des Métiers de la Mode et du Textile

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UN PRODUIT

— Dans le désir de relooker l’espadrille et dans le souvenir de leurs vacances passées, Marc, Vincent & François ont crée Ma Carmin, dont la devise est « l’élégance simple et discrète ».

Ma carmin, c’est l’histoire de 3 étudiants et d‘une combinaison d’envies : celle de monter une entreprise et celle de pouvoir porter des espadrilles en toute saison. Vincent était particulièrement friand des espadrilles basques et en portait tous les été. Ses paires duraient parfois jusque fin septembre mais il s’est posé la question pourquoi pas plus longtemps ? Son idée a plu au reste de la bande et ils ont alors travaillé pour faire émerger un atelier d’espadrilles aux lignes bien différentes de ce qui se fait sur le marché. Le concept est simple. Proposer une gamme d’espadrilles colorées, gardant à la fois son côté traditionnel, tout en innovant et en proposant quelque chose de nouveau, de par la couleur ainsi que par les modèles (à lacet). On retrouve une gamme complète de modèles qui permet de porter l’espadrille en toute saison. C’est pourquoi, en plus de l’espadrille traditionnelle, on retrouve le modèle Maritime et le modèle Citadine. A la fois confortables et smart, ces espadrilles se déclinent en plusieurs couleurs : liberties, colorblock ou discrètes, il y en a pour tous les goûts. Mais qui sont-ils ? Vincent, étudiant en droit français et droit allemand, s’occupe des relations avec les fournisseurs, du design des espadrilles avec Marc et de la communication. Il préfère se lever tôt pour travailler de longues heures sur le projet. Marc, étudiant en école de commerce, s’occupe de la gestion, de l’aspect marketing et du design des espadrilles. Il préfère travailler jusqu’à tard le

soir pour fignoler certains détails. François, étudiant en ingénierie, s’occupe du site internet. Il préfère travailler efficacement d’un bloc sur l’aspect numérique du site. Ma Carmin fait fabriquer ses espadrilles à Mauléon, capitale historique de l’espadrille française. « Nous avons fais le tour de plusieurs fournisseurs avant d’avoir un coup de cœur pour celui avec qui nous travaillons actuellement : Monsieur Marzat. », nous confie Marc.

« UNE RÉFÉRENCE INCONTOURNABLE DANS L’ESPADRILLE MADE IN FRANCE »

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DOSSIER

Les espadrilles Ma Carmin sont fabriquées entièrement à la main au pays basque français. Elles sont fabriquées suivant différentes étapes : • La première étape consiste en la fabrication des patrons : un tissu est découpé selon les exigences des fiches techniques. En parallèle, du caoutchouc 50% naturel est fondu dans des moules sur une semelle de corde. • Les logos sont cousus sur les patrons lors de la deuxième étape. • La troisième étape consiste en l’assemblage des patrons (fait entièrement à la main rappelons-le) afin de réaliser la partie supérieure de l’espadrille. • Ensuite le tissu est cousu et collé sur la semelle. • Enfin, une étiquette Ma Carmin est déposée sur la corde de la semelle. • Les espadrilles Ma Carmin sont ainsi prêtes pour être portée toute l’année ! Pour le futur, les garçons comptent continuer à développer leurs espadrilles pour devenir une référence incontournable dans l’espadrille Made in France sympa, colorée et de qualité. Ils vont aussi renforcer leur communication autour des sacs 100% coton naturel qui ont été développés en partenariat avec divers artistes. Au niveau

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commercial, le développement d’un réseau de revendeur est prévu suite au succès très réussi d’une boutique test. Très prochainement un nouveau modèle d’espadrille, encore plus haut de gamme va sortir. Il se rapprochera presque plus de la chaussure que de l’espadrille. ✗


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ATTENTION FUTUR, LES SOUVENIRS ONT LA VIE DURE.

texte de HUIMIN WEN / CHIARA MARIOTTO étudiantes Master 2 des Métiers de la Mode et du Textile photo de ALAIN POGGI

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DES SOUVENIRS

Des mon plus jeune âge, je me suis passionné pour la photographie. Accompagné par mon grand-père et son appareil photo à soufflet depuis «l’impasse du prieur» dans le quartier St Louis, ou j’habite, à la plage des Catalans, au vieux port, à la Joliette, je photographie. A l’occasion de mes 14 ans, mon premier appareil 24/36 SEM BABY entièrement manuel. Les mystères du diaphragme, de la vitesse d’obturation, de la profondeur de champ, n’ont bientôt plus de secret, tout deviens impulsion, réflexe, appréciation. Fixer un reflet, l’expression d’un visage, une scène de rue, le mouvement de l’eau, tout est magie dans l’image. La naissance d’une photo passe par plusieurs étapes, d’abord la prise de vue puis le développement du négatif enfin le tirage dans l’ambiance très particulière du labo, baigné par la douce lumière de l’ampoule inactinique. Que de nuits passées ai-je passé, accroupi dans la salle de bain familiale, devant la cuvette du révélateur entre l’agrandisseur et le lavabo. Que de soirée dans le labo du club photo que

j’avais créé au lycée agricole de Poisy. Même si les progrès aidant, je suis passé à l’imprimante et au numérique la magie reste identique, car il y a de la magie dans l’image. Piéger la lumière, le regard, que ce soit par une alchimie argentique ou numérique, qu’importe le résultat reste le même et les règles de prise de vue ne change pas. Pour moi la photographie ne consiste pas seulement à imprimer sur une surface photosensible la représentation du monde extérieur, mais c’est surtout permettre à chacun de témoigner avec sa sensibilité de sa vision du monde, de la façon dont nous le voyons. L’objectif, ce troisième œil qui permet de voir différemment la réalité ou ce qu’elle devrait être, de témoigner et aussi de se raconter. C’est nous qui définissons notre passé On peut s’acharner à vouloir s’en écarter ou à effacer les mauvais souvenirs Mais on ne peut échapper à son passé quand tentant de l’améliorer Berry Wendell.

AU LOIN UN TANKER LONGE LE FRIOUL, NOUS NOUS BAIGNONS À LA PLAGE DES CATALANS. LA NUIT, SUR LES GRANDES ONDES J’ÉCOUTAIS LES ST ONES.

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VESTIAIRE

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DES SOUVENIRS

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GEORGIANA

interview de DUY NGUYEN THANH et GEORGIANA LOVCICOV étudiants Master 1 des Métiers de la Mode et du Textile photo de CAROLINE GIELLA

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DU GOÛT

— Finaliste de MasterChef Saison 1, Georgiana est une des chefs cuisiniers Kulte de Marseille. A la sortie de l’émission, elle a publié un livre de recettes de cuisine : Ma cuisine de Marseille. Elle a aussi ouvert son propre atelier en 2011. DNT : Pourquoi vous avez choisi de vous convertir à la gastronomie ? Quelles personnalités ou personnes vous ont inspiré ? G :

lui. Il y aussi « La boite à Sardine ». En fait, il y a plein de gens et d’endroits à Marseille dont j’apprécie la cuisine, mais je ne suis pas fascinée par quelqu’un ou par un plat en particulier. Voilà, j’aime la diversité. Toutes les personnes que j’ai citées font des cuisines totalement différentes et, pourtant, ce sont toutes des cuisines qui me parlent, et en fonction des jours et de mon humeur, je vais aller chez l’un ou chez l’autre. Et puis évidemment, je suis comme tout le monde, les grands chefs, ca me fait rêver comme Gerald Passedat, ici, à Marseille. Dans l’ensemble, je fais une cuisine abordable, je ne fais pas de cuisine gastronomique. Cela ne m’intéresse pas. Mais à déguster ou pour donner un coup de main à un copain, je serai capable de le faire. Mais à pratiquer au quotidien, je ne me vois pas le faire. Je ne suis pas dans la recherche d’étoiles. D’ailleurs, mon parcours ne me permet même pas d’y prétendre. Enfin ce n’est pas mon truc.

J’avais deux passions quand j’étais gamine : les langues et la cuisine. Il se trouve que j’ai dû arrêter mes études de langue prématurément en maitrise. Quand j’ai pu reprendre des activités, je suis reparti dans la cuisine. Concernant les langues, je parle le français et l’anglais, je sais dire bonjour et au revoir en Allemand et en plein d’autres langues (rire) et puis forcément la langue de chez moi, la langue de ma mère, mais pas celle de mon père. Personne ne m’a inspiré. Je fais une cuisine de marché, une cuisine très instinctive. C’est vraiment une cuisine simple et abordable. Apres c’est vrai que dès que je peux, je vais manger dans de grands restaurants, chez de grands chefs. Et forcément, tout ce qu’ils font m’inspire et je vais récupérer certaines de ces idées dans ma cuisine. Il y a aussi des chefs qui me fascinent. Déjà à MasterChef, j’ai pu rencontrer Yves Camdeborde avec qui j’ai eu un très bon feeling. Il y a aussi Fédéric Anton. Ce sont deux personnalités complètement différentes mais je les trouve très intéressants. Ici à Marseille, il y a Alexandre Mazzia qui était avant au Ventre de l’Architecte et qui va bientôt ouvrir son propre restaurant. Lui aussi a une cuisine très technique avec beaucoup d’histoire, beaucoup de cœur, beaucoup de gouts. J’aime bien également Pierre Gianetti du restaurant Le Grain de Sel. En sucré, c’est Sylvain Depuichaffray. Dernièrement, j’ai découvert « Le bistrot du cours » de Fred, c’est un jeune et j’ai beaucoup aimé ce que j’ai mangé chez

DNT : Quelles sont les dates clés dans votre vie ? G :

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10/11/1977 ma date de naissance 1995 j’ai mon bac 2000 j’abandonne mes études de langues car j’attends mon premier bébé 2001 la naissance de mon fils ainé 2005 je me marie 2006 la naissance de mon 2eme fils 2008 la naissance de ma dernière fille 2009 je finis 3ème du prix culinaire Taittinger, à l’époque j’avais déjà donné ma démission pour m’orienter vers la cuisine 2010 MasterChef. Je dois m’installer au Bénin pour faire de la cuisine. Il faux rester sur place pour promouvoir l’émission et j’ouvre donc un


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restaurant au Bénin. L’émission change ma vie car je rencontre beaucoup de personnes intéressantes ainsi que des grands chefs. 2011 j’ouvre mon atelier

DNT : Pourquoi avez-vous choisi Marseille ? Que pensez-vous de la cuisine marseillaise ? G :

« PERSONNE NE M’A

J’ai suivi son mari pour m’installer à Marseille parce qu’il ne pouvait pas me suivre à Paris En ce qui concerne mon bouquin, c’est MA VERSION de la cuisine marseillaise. L’éditeur m’a demandé de faire un thème autour de la cuisine de Marseille. J’ai du faire quelques recherches parce que je ne la connaissais pas bien. Apres, quand on dit Marseille, on dit la bouillabaisse, les panisses, etc , mais si on sort de la, ce sont plus les produits de la région que la cuisine de la ville qui sont intéressants. Il y a les pieds-paquets que j’aime bien parce que ca me fait penser à un plat du Bénin. La bouillabaisse aussi me rappelle un plat que la bas on appelle des sauces, mais ici, vous, vous l’appelleriez des soupes. Nous on ne met pas 5 ou 6 poissons dedans, on en met qu’une sorte avec une soupe tomate. Et puis il y a les

INSPIRÉ. JE FAIS UNE CUISINE DE MARCHÉ, UNE CUISINE TRÈS INSTINCTIVE. » —

anchoïades, les 13 desserts, la pompe à huile, etc. Mais tout ça, est-ce vraiment marseillais ou est-ce provençal ? En général, j’aime bien les produits d’ici parce que c’est à Marseille où j’ai commencé à manger des légumes. Je trouve que vous avez un bon gout et il y a tellement de légumes que de toute façon on ne peut pas passer à coté. Surtout l’été, où le choix est varié. Je ne les mange pas tous mais je les cuisine. Je pense que je les ai quasiment tous essayés. Et puis bien sûr, il y a la proximité de la mer. J’adore la viande mais j’aime beaucoup les poissons et je cuisine tous les fruits de mer. DNT : Vous avez travaillé à coté de grands chefs, vous avez fait MasterChef, vous avez votre propre atelier, quelle est la prochaine étape ? G :

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La prochaine étape serait d’avoir mon propre restaurant et de continuer à faire une cuisine abordable et accessible dans l’assiette comme dans le prix. ✗


DU GOÛT

FOCUS RECETTE Une recette que j’aime bien et que je fais en ce moment à base d’aubergine : • On prend de belles aubergines, des petites, pas trop grosses qui tiennent dans la main. On les coupe en deux dans le sens de la longueur. • On les met sur une plaque qui va au four. On les recouvre d’huile d’olive. On prend une grosse tête d’ail, on la coupe aussi dans le sens de la largeur. On rajoute du thym frais. On peut aussi mettre un peu de citron ou pas. • On enfourne la plaque à 180C pendant un quart d’heure. • Au bout d’un moment, quand on voit que les aubergines sont colorées sur le dessus, on sort la plaque du four. • Soit on égoutte les aubergines et on les mange comme ca chaud ou froid avec de la viande ou du poisson, en rajoutant éventuellement des herbes de Provence. • Soit on met le tout dans un mixeur et on mixe très finement. • On peut rajouter de l’ail, une ou deux gousses pas plus, mais ce n est pas indispensable. Ensuite, on rajoute du miel, en quantité suffisante, en fonction du gout que l’on veut avoir. • On met du sel, du poivre et du piment et ça fait un super caviar. On peut aussi ajouter quelques amandes pilées. • On peut manger cette préparation avec d’autres légumes. On peut aussi en faire un accompagnement. Si ce n’est pas trop liquide, on peut la manger sous forme de purée ou à l’apéro sur des toasts ou comme base pour un sandwich et après on met du poisson avec de la salade et de la tomate par dessus • L’avantage de ce plat, c’est que c’est simple et rapide Une recette avec une courge : • On coupe la courge en morceaux assez épais • On rajoute un beau filet d’huile d’olive, des herbes. J’aime beaucoup les herbes, j’en mets partout et je n’ai pas encore trouvé une herbe que je n’aimais pas. On rajoute encore du gros sel ou de la fleur de sel, du poivre et 2 ou 3 gousses d’ail écrasées pour parfumer. • On met au four à 120C pendant au moins 1 heure. • Pour tester si c’est cuit, on pique avec la pointe du couteau, sans forcer. S’il rentre facilement sans rencontrer de résistance à plusieurs endroits, cela veut dire que c’est cuit. Par contre, si ca commence à être coloré, on baisse la température à 100 C et on laisse dans le four jusqu’à ce que ce soit cuit. • Une fois sorti du four, on égoutte. Ce plat est bon pour accompagner la viande ou le poisson. • Sinon dans le commerce, on vend un papier de cuisson transparent. Donc, on met les morceaux de courge dedans avec l’huile, de l’ail et des herbes, puis on attache le papier avant de mettre au four. Comme c’est fermé, ca va cuire à l’étouffé, et la cuisson sera plus rapide.

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LA FRICHE BELLE DE MAI

texte et photo de JEAN MICHEL PASCAL et CHIARA MARIOTTO étudiants Master 2 des Métiers de la Mode et du Textile

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UN LIEU

— Vous cherchez à vous amuser, restaurer ou tout simplement vous distraire ? Alors le site de la friche est fait pour vous !

La friche belle-de-Mai a été crée en 1992 afin de devenir un lieux de culture majeur au centre de Marseille. En effet c’est sur un site de 45000m2 de la Manufacture des tabacs de Seita que la Friche à ouvert ses lieux. Tout une série de partenaires et collaborateurs font fonctionner ce lieu branché et multiculturel. En tout en compte un peu près 150000 visiteurs, d’horizons très différents, par an. Du public jeune, branché et curieux, jusqu’aux artistes qui y exposent leur œuvre. Allez-y faire un tour et découvrez la vaste offre d’évènements. Lâchez vous par exemple le temps d’un apéro au restaurant Les grandes Tables, ou rendez-vous sur le fameux toit-terrasse qui ouvre ses portes tous les weekend en été. Il y a même quoi faire pour les plus sportifs d’entre vous : pourquoi ne

pas prendre des cours de skate proposés par la BSM (Board Spirit Marseille) En été, les fameux apéros dénommés « Apéros la-haut », qui sont organisés sur le toit de la friche. Au plan ? Dj, barbecue et une ambiance conviviale! Si vous êtes plutôt un amateur de marchés ; tout les lundis on a le marché paysan de la Friche. Vous y trouverez un marché de produits frais de producteurs locaux dont certains même bio. Ensuite tout au cours de l’année, on peut y retrouver des expositions de nature diversifiées, il y en a certainement une qui correspond à votre goût à vous. Besoin de quoi vous occuper un dimanche ? On vous conseille la promenade sonore qui se poursuit jusqu’au 31 décembre 2015. Il s’agit ici d’un guide, élaboré par des habitants du quartier,

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qui va vous faire découvrir ce quartier sous un œil différent. Enfin, n’oublions pas nos amis sportifs ! Puisque oui, la friche c’est avant tout un endroit emblématique connu pour son skatepark.

LORSQUE J’AVAIS 10 ANS LA FRICHE BELLE DE MAI ÉTAIT UN ENDROIT OÙ JE N’AVAIS PAS LE DROIT D’ALLER CAR LE QUARTIER ÉTAIT « MAL FRÉQUENTÉ » —

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Un super skatepark ouvert en 2009 à la Friche de la belle de Mai grâce à l’association BSM. Sans Casque, gratuit et interdit au BMX, Roller et surtout Trottinette, ce park est un vrai bijou dont on n’arrive toujours pas à se lasser. Situé à l’intérieur même de la Friche, il permet aux moins aguerris de s’initier et de s’entraîner sans se faire trop de mal, avant de se lancer un jour avec les pros sur le Prado. Parce que là non plus, cela ne plaisante pas ! Du vécu : «Tant que tu n’as pas acquis un minimum de bases, c’est la loose de se pointer là-bas !» L’association BSM propose des cours de


UN LIEU

skateboard tout niveau, Affiliée à la Fédération Française de Roller Skating (FFRS), elle propose des cours et des initiations de skate via le Brevet d’Etat d’éducation sportive. BSM a également participé à la mise en place de projets de prestige, tels que le Tony Hawk Show, le Quiksilver Pro France, et organise aujourd’hui en autonomie des contests d’envergure comme l’unique étape européenne bowl de la World Cup Skateboarding au Bowl du Prado, en partenariat avec le staff US de la WCS. Terrain de pratique, d’entrainement et d’enseignement de BSM, chacun peut aussi seul ou entre amis profiter de ses modules pour rider : en dehors des heures de cours, toute la semaine de 8h à 22h. Plus qu’un streetpark, il s’agit d’un « vrai » lieux de vie ou tout les niveaux ride ensemble. On constate ainsi que la ville de Marseille met en place des moyens importants pour satisfaire les

riders de la ville et des environs. Ce qu’en pensent les habitants de Marseille ? « Lorsque j’avais 10 ans la friche belle de mai était un endroit où je n’avais pas le droit d’aller car le quartier était « mal fréquenté », puis vers mes 15 ans alors que je faisais du skate autour du bowl de l’escale borely nous avons tous appris qu’un skatepark venait d’ouvrir à la friche ce qui nous a poussé à braver les interdits. Petit à petit au fil des années j’ai pu constater la transformation de cette zone, avec l’ouverture de salles de concert et de nombreuses soirées qui ont rempli mon adolescence. Aujourd’hui avec MP2013 je suis vraiment très fier de cet endroit incontournable, que je fais visiter à tous les touristes qui croisent ma route. Avec radio Grenouille, les salles d’expo et cet été le toit terrasse, c’est vraiment le lieu culturel par excellence de Marseille. » (Fabien 30 ans)

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Photo NICOLAS FELICIAN

ISAYA

texte de CLARISSE SANZ / BLIA SIONG / ANASTASIA KOMELKOVA étudiants Master 1 des Métiers de la Mode et du Textile

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DU SON

— Les deux sœurs jumelles Jessica et Caroline forment le duo atypique d’ISAYA. Elles nous font voyager à travers le temps et les pays avec une musique et un univers déjantés bien à elles. Les jumelles ont une imagination sans limite et comptent bien nous la faire partager, pour un résultat envoutant.

GF : Comment définiriez-vous votre musique ? I :

GF : On a remarqué que beaucoup de vos musiques sont en anglais, c’est un choix ?

C’est toujours dur de définir ce qu’on fait, je pense que c’est de la folk, (enfin du folk ou de la folk, j’ai jamais su comment on disait). C’est surtout des histoires qui sont racontées sur la route. Nous avons écouté beaucoup de blues, ça se ressent un peu dans notre musique.

I :

GF : Oui c’est vrai, ça nous faisait penser à un peu à Johnny Cash... I :

GF : Vous avez des thèmes ou des inspirations que vous mettez plus en avant que d’autres dans vos albums ?

Oui c’est ça parfait, j’adore ! On l’a beaucoup écouté. C’est plutôt bluegrass. En tout cas, on fait de la vieille musique. C’est tribal aussi, on est en train de faire des chansons avec des tambours et des sons, des chants qui sortent de la forêt. J’ai l’impression que l’on retourne aux sources. Plus ISAYA avance, plus on se retrouve.

I :

GF : Et vous êtes musiciennes depuis longtemps ? I :

Oui c’est à 90% en anglais ! C’est vraiment parce qu’on a toujours écouté des musiques américaines, donc naturellement on s’est dirigé vers cette langue. Mais aujourd’hui, on commence à faire des chansons qui n’ont pas de paroles, juste des sons, car c’est universel.

On a toujours chanté toutes les deux, dans notre bulle, on se fichait de ce que disaient les autres. À l’école, sur les petites fiches du début quand on nous demande ce que tu veux faire comme métier, on mettait toujours chanteuse.

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Non, ça peut partir un peu dans tous les sens (rire), on n’a pas de thème précis. Il y a quand même quelques coups de gueule, c’est un peu notre thérapie de balancer tout ce qui nous énerve dans nos chansons et ça peut parler aux gens aussi. Il y a aussi des histoires simples, comme une recette de cuisine, notre dernière vidéo. Il y a des chansons de voyages, un mélange de souvenirs, c’est beaucoup imagé. Puis, il y a souvent un message d’espoir, du genre « Bougez-vous et croyez en vos rêves ! ».


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GF :

À quel groupe pouvez-vous vous comparer?

I :

C’est dur à dire… Dans le fait qu’on soit des sœurs, je dirais la Carter family mais vraiment plutôt dans l’attitude dans le sens où l’on est une famille (Jessica). On n’est pas trop d’accord… Laurel et Hardy (Caroline). Non, mais on rigole, mais on s’engueule tout le temps, c’est horrible.

— « ON S’ENGUEULE AUTANT QU’ON RIGOLE, MAIS ÇA NE DURE JAMAIS BIEN

GF : Est-ce-que ça vous arrive de ne pas être toujours d’accord sur certaines choses ? I :

LONGTEMPS »

On s’entend bien, on s’engueule autant qu’on rigole, mais ça ne dure jamais bien longtemps. On se réconcilie tout le temps. Dans le fond, on est toujours d’accord.

— GF : Un meilleur souvenir d’un concert ?

GF : À terme, vous pensez travailler toujours que toutes les deux? I :

I :

Oui, sur ce projet ISAYA, ce n’est pas l’une sans l’autre. C’est notre force d’être à deux même si après, on n’est pas forcément inséparables. On va travailler avec le contrebassiste de GAIO, on fait partie du même label, c’est vraiment super. C’est un peu une grande famille Il y va avoir un arbitre entre nous deux....

On pourrait dire que c’est la première partie de M, c’est un super souvenir, une super rencontre. Ou alors la première partie d’un vieux blues man, c’est beaucoup d’émotions de rencontrer ces gens-là qui sont des vieux de la vieille. La rencontre avec Feloche, ou bien la chanteuse Anaïs aussi qui est d’Aix. C’est vrai que c’est souvent des premières parties qui nous ont fait jouer devant un autre public, qu’on n’avait pas forcément. Chaque date a son truc.

GF : J’ai entendu que les chanteurs avaient un rider (une liste d’envies, de désirs), la vôtre serait quoi ? I :

Du whisky (rire). Non, nous on adore le fromage et la charcuterie. Il n’y en a pas beaucoup qui te suivent mais bon en gros, c’est à bouffer et à boire et un petit espace pour se maquiller.

GF : Si vous aviez la possibilité de faire une collaboration, ISAYA avec… ? I :

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Allons-y gaiement, on adore Steve Wonder, mais ça c’est le rêve impossible. Les Sixties House Power, mais bon ils n’existent plus. Maintenant le gars qui chante, c’est Eugene Edwards, il fait parti de Wovenhand, on aimerait trop faire un duo un jour avec lui, mais


DU SON

Photo www.lebruitdesgraviers.com

GF : Êtes-vous en tournée en ce moment ?

c’est dans nos rêves les plus fous. Après plus accessible, il y a Feloche qui habite en France, et Mathieu Chedid.

I :

GF : On a parlé de votre vie professionnelle, elle vous prend beaucoup de temps. Est-ceque vous avez du temps pour vous quand I : même ?

On est tout le temps en tournée depuis deux ans, tous les deux jours, on a une date. On est tout le temps dans les trains, avec tous le matos super lourd ! D’ailleurs, s’il y a des volontaires qui veulent nous aider ça serait génial !

GF : Une tournée à l’étranger très loin, vers l’Amérique ou la Russie peut être un jour ?

Quand on a le temps, on répète (rire). Oui, on trouve toujours le temps mais c’est tellement présent que dès qu’on a des moments de libre, on essaie de l’utiliser pour la musique. On s’appelle pour dire qu’on pense à quelque chose, on ne coupe jamais vraiment le fil. Ça doit être chiant pour nos amoureux car c’est très prenant mentalement, quand on se lève ou qu’on s’endort on pense à ce que on pourrait faire sur cette chanson. En fait c’est la musique notre amoureux.

I :

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Mais oui vraiment ! C’est excellent, on veut vraiment voyager dans le monde entier, c’est notre deuxième passion. On a fait beaucoup de voyages un peu partout, mais là on plus trop le temps. Si on peut voyager en chantant c’est génial ! Faire une tournée aux Etats-Unis, ou on aimerait bien faire quelques chose en Allemagne, en Belgique, en Angleterre enfin là où l’on nous voudra ! Il faut se dire que tout est possible. ✗


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ANAÏS &

PEDRO

Texte CHARLOTTE LACOSTE / CINDY CROUZET / EVA CEROVETTI étudiantes Master 2 des Métiers de la Mode et du Textile Photo de SPECTRAL

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LA FÊTE

— Anaïs et Pedro, le blog le plus sérieux de Marseille…ou pas ! Mais plutôt LE blog « lifestyle » le plus déjanté de Marseille. Des adresses, des restos, et tous les bons plans à retenir. Le plus simple c’est d’aller directement y jeter un coup d’œil (www.anaisetpedro.com), vous ne le regretterez pas, bonne humeur assurée ! Vous êtes des petits chanceux, ils partagent avec vous leurs 5 adresses préférées :

LE DUKE Le Duke, c’est LE bar ROCK de Marseille ! Du bon son, des bon cocktails, une super ambiance... tout est trop cool là-bas ! Les barmans sont au top, mention spéciale pour Karim AKA « shakeman », hyperactif qui secoue son shaker comme personne... La déco est super chouette, des objets chinés, des sauces piquantes, Bruce Lee, c’est beau, il y a plein de détails à regarder et on peut se caller dans de grands fauteuils bien moelleux... Des planches de charcuterie à 5 euros, et plein de spécialités dont le « Perfect Storm », la « Despé Maison », des punchs en bouteille etc… qu’on te laisse découvrir... Le Mercredi c’est platines ouvertes, donc si le cœur t’en dit… tu peux venir avec tes vinyles ;) À côté de ça, le patron David et son pote R*A*F forment le duo de DJs « The Dukebox Stuntmen » qui enflamment (réellement) leurs disques ! Le Duke, 59 Rue d’Endoume, 13007 Marseille

BISTROT L’HORLOGE Le resto / bar de John et Antoine dans un cadre très sympa, ambiance cosy, belle déco, genre tu peux y aller en amoureux avec ta femme ou ton mec ou qui tu veux d’ailleurs... Détail important : ils servent jusqu’à 15h, et ça c’est quand même pas mal à Marseille, la ville ou les restaurateurs servent de 12h à 13h15... Des produits frais, des plats faits maison, tout est bon, et la carte change à chaque saison, par exemple pour l’hiver c’est « croustillant de reblochon », « terrine d’artichauts au comté », « cassolette de gambas et saint jacques »... mmmh t’as faim hein ? Tu peux aussi y aller pour prendre l’apéro, ils ont plein de bonnes bières et de bons vins !

Bistrot l’Horloge, 1 cours d’Estienne d’Orves, 13001 Marseille, 06 03 58 26 34

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LE JACK’S

COOGEE

Pour sortir entre 22h et 4h du mat... direction le Jacks ! Une petite boite sur la place Thiars, où on est certain de rigoler ! Le jeudi c’est Dj Djel qui mixe et enflamme le lieu ! Si tu es à fond d’électro minimale et que Larusso te sort par les cheveux alors ne vient pas, là-bas c’est du grand n’importe quoi, mais qui fait plaisir, tout le monde rigole, on chante, on danse sur tout et n’importe quoi, l’important c’est de passer une bonne soirée ! Le bar prend feu, les gens se déguisent, il y a un photomaton, un flipper, des jeux… et surtout Costa qui rend le lieu unique et qui s’occupe de l’ambiance ! Si tu es une fille et que tu as peur de rentrer toute seule au taxi…pas de soucis, il y a une voiturette de golf à disposition… on te dit… là-bas c’est du fabuleux n’importe quoi !! Il n’y a plus qu’à prendre des shots de Jack Daniels au miel et on est bon...

Coogee, c’est notre petit lieu adoré pour aller prendre THE goûter (ou prendre un encas le midi) et boire le meilleur café de Marseille, voir des Bouches-du-Rhône (il est même confectionné avec une machine Faema de 1965… une machine de fou quoi…)... C’est Yoann Fisel, troooop gentil au passage, passionné de café, qui a créé le lieu, entièrement décoré par ses soins, avec des objets chinés un peu partout. On s’y sent tout de suite bien, la déco est trop jolie, l’ambiance familiale et cosy, on peut se caler dans les gros clubs vintage en jouant à la Nintendo... Le midi c’est salade : de pâtes, de riz etc... à composer soi-même, et sinon c’est le paradis : des frappés merveilleux (chocolat blanc, Oréo, framboise, Smarties, Nutella…) , plein de chocolats chauds différents (et avec des mini chamallows comme aux USA) etc... Pour accompagner tout ça, des pâtisseries aussi délicieuses les unes que les autres, faites maison aussi (il est vraiment fort ce Yoann) : des cookies, des muffins, des whoopies etc… Coogee, 100 bd Baille, 1 3006 Marseille, Tel : 06 86 57 52 22 Du Lundi au Samedi de 8h30 à 19h30

Le Jack’s, 23 place Thiars 13001 Marseille

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LA FÊTE

— 2009 : JE FAIS UNE TARTE AU CITRON POUR PEDRO, JE PARS PLUS JAMAIS DE CHEZ LUI. — LA MAISON HANTÉE T’aimes les lasagnes ? T’aimes le Heavy Metal ? Alors tu dois absolument aller faire un tour à la Maison Hantée dans le quartier du Cours Julien ! Déco qui fait peur, drapeaux Slayer et Motörhead, un grand bar, un baby foot, un billard et de super bons plats méga copieux préparés par Yann le patron ! Que demander de plus ? On y va souvent, et on te conseille les lasagnes ou les alouettes sans tête, accompagnées de quelques shooters de Jack Daniel’s pour faire passer le tout Le week end il y a souvent des concerts ou des DJ. C’est bon, pas cher, et super cool... le top quoi.

5 dates clés : - 1978 / 1984 : on nait...déjà ça c’est très important... - 2009 : je fais une tarte au citron pour Pedro, je pars plus jamais de chez lui. - 2010 : création du blog ww.anaisetpedro.com - 2011 : Mariage à Las Vegas avec Elvis

La Maison Hantée 10 Rue Vian, 13006 Marseille 04 91 92 09 40

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BONNES ADRESSES BOUTIQUES & DRESSING ROOMS

DRESSING ROOMS AIX-EN-PROVENCE — COREZONE

MARSEILLE — COREZONE

TOULOUSE — COREZONE

Mathieu : 04 42 09 52 60

Paulo : 04 91 33 93 56

Steph : 05 61 55 04 83

CANNES — MAMATORO

PARIS — CITADIUM

VALENCE — PEOPLE’S PARADISE

Caro : 04 97 06 30 40

Standard : 01 55 31 74 00

Standard : 04 75 44 36 40

GRENOBLE — COREZONE

ST-TROPEZ — VE-X GALLERY

HOSSEGOR — COREZONE

Stéphane : 04 76 12 91 92

Réjane : 04 94 49 35 87

Arnaud : 05 58 43 98 01

20, rue Granet

35, rue Hoche

6, rue Jay

8, rue Montgrand, 6e

50, rue de Caumartin, 9e

43, rue du Général-Allard

40

9, rue du Coq-d’Inde

65, avenue Victor-Hugo

8, av Paul Lahary


ADRESSES

BOUTIQUES

OLIVIE R

PARIS - BASTILLE

ARNAUD

PARIS - LE MARAIS

LATIFA

LYON

22, rue de Charonne, 11e

76, rue Vieille-du-Temple, 3e

16, rue Paul-Chenevard, 1er

01 48 05 68 35

01 42 21 05 09

04 78 28 08 52

GUILLAU M E

BILLY

LAURENT

46, rue Francis-Davso, 1er

MARSEILLE

8, rue de la Loge, 2e

MARSEILLE

AIX-EN-PROVENCE

04 91 33 53 46

04 91 88 63 03

04 42 27 04 67

BRIC E

EDDIE

ROMAIN

MONTPELLIER

AVIGNON

32, cours Mirabeau

BORDEAUX

8, rue de la Croix-d’Or

1, rue Folco-de-Baroncelli

65, rue du Pas-Saint-Georges

09 71 55 93 77

04 90 87 41 55

09 64 25 47 59

MAEV A

NAPOLEON

LOURMARIN

36, rue Henri-de-Savornin 04 90 68 22 14

ATHÈNES

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Mitropoleos 40/10563 (0030) 210 33 12 311


kultorama

hors serie

NOTES

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Bonnes Vacances


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