Journal du Parc n°3

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Agenda des manifestations... Expositions

Festivités

Exposition de peintures - Raymond Dragalski du 1er février 2005 au 30 mars 2005 Centre culturel Action Sud - Nismes Infos : +32(0)60 31 01 60

Mardi Gras Mardi 8 février 2005 à 20h30 Salle du Barrage - Nismes Infos : La Palette Nismoise +32(0)60 31 21 57

2005 : année de la bière Abbayes et bières trappistes en Belgique du 5 février 2005 au 6 novembre 2005 Écomusée du Viroin - Treignes Infos : +32(0)60 39 96 24

Grand Feu Samedi 19 février 2005 à 19h00 Parc communal de Nismes Organisation : Crayas'val Infos : Christian Pire +32(0)60 31 29 77

Crayas-tivités sur le thème de la bière du 4 mars 2005 au 6 mars 2005 - Nismes Infos : +32 (0)60 31 16 18

Le mot du président Le train est en marche ! État d'avancement des projets... Gestion de la pelouse calcicole de la Roche Madoux Samedi 5 mars 2005 (1j.) R-V. : à 9h30 devant l'ancien lavoir/parc du château à Vierves-sur-Viroin (prévenir de sa participation) Organisation : Natagora Infos : Bernard Mazy (0498 39 21 93)

L'ouvrage « VIROIN-HERMETON, UN ESPACE POUR UN PARC NATUREL » vient de sortir de presse Tous les amoureux de cette attachante région de l'EntreSambre-et-Meuse auront à cœur de posséder, et d'offrir à des amis, un livre de soixante pages rédigé par Léon Woué, avec la collaboration de Patrice Gohy, Bernard Clesse et Didier Antoine. Le livre est illustré par cent cinquante magnifiques photos de Damien Hubaut. Toute personne passée par Viroinval, ou qui compte y accomplir un prochain séjour, appréciera cette synthèse patrimoniale : géographie, flore, faune, fonge, milieux, patrimoine humain, agriculture, sylviculture, tourisme, produits du terroir… Vous pouvez vous procurer l'ouvrage au prix exceptionnel de 15 euros (enlevé à Mazée, à la Maison du Parc naturel, du lundi au vendredi entre 8 h et 16 h), ou par envoi postal, sous enveloppe matelassée, en versant la somme de 17 euros au compte de la Commission de gestion du PNVH 732-0072047-27, avec la communication : Livre Viroin-Hermeton. Format : 24 x 21 cm.

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N°3

Décembre-janvier-février 2004-2005 Trimestriel

Sommaire

Activités Plantation d'arbres fruitiers Samedi 5 mars 2005 (1/2 j.) R-V. à 10 heures à la réserve naturelle Sous St-Roch à Nismes Organisation : Viroinvol - CNB Infos : Thierry Dewitte (0476 75 25 37)

Le Journal du Parc naturel

À débattre... Pourquoi chasser dans un Parc naturel ? Un village...et ses habitants Olloy-sur-Viroin Artisans et artistes de chez nous... Martin Cornelissen, de Dourbes Patrimoine... Histoires de roches Jardin de nature Chicons, Blonds de Vireux et passion... Agenda des manifestations

P Maison du Parc naturel rue de Niverlée, 1 - 5670 Mazée Tél.: +32(0)60 39 17 90 - Télécopie : +32(0)60 39 17 93 www.pnvh.be - Contacts : secretariat@pnvh.be


Le mot du président Le train est en marche ! État d'avancement des projets...

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entre vos mains le troisième journal du Parc. Ce contact trimestriel avec vous rentre pleinement dans les objectifs poursuivis par le Parc naturel. Votre Parc naturel doit être un lieu de concertation entre tous les utilisateurs du territoire qu'ils soient agriculteurs, chasseurs, pêcheurs, promeneurs, touristes, naturalistes ou simples amoureux de la nature. Tous ont leur place et leurs rôles à jouer. Le Parc naturel est un lieu où chacun devrait pouvoir s'enrichir de la différence de l'autre, dans le respect mutuel de sa spécificité. OICI

Soutenir le plan communal de développement de la nature (PCDN)...

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'EST POUR ATTEINDRE CE BUT que le Parc naturel est devenu un partenaire dynamique du PCDN de Viroinval au sein du groupe rivière. Avec l'aide logistique du Parc naturel, d'un encadrement remarquable de la Division de la Nature et des Forêts (service forestier et service de la pêche) et de Mr. Christophe Bauffe, douze étudiants de la Haute École Provinciale du Hainaut Occidental, section environnement, ont commencé la cartographie complète des nuisances relevées sur le Viroin et ses affluents. Cette base de données facilitera la rédaction de fiches-projets mettant en oeuvre des mesures permettant de supprimer les points noirs de notre Pour une gestion cohérente du Viroin rivière. Chaque projet sera discuté lors des réunions du PCDN, groupe rivière. Tous les citoyens du Parc sont cordialement invités à participer à ces travaux. Les dates des réunions seront indiquées dans le Viroinval-info.

Mieux connaître nos agriculteurs

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NE AUTRE ACTION DE CONCERTATION initiée par le Parc naturel fut la rencontre au mois d'octobre entre les agriculteurs travaillant sur le territoire de Viroinval et des étudiants en dernière année d'Ingénieur agronome de la Faculté Universitaire des Sciences Agronomiques de Gembloux. Ces entrevues au sein de la plupart des exploitations agricoles du Parc déboucheront sur un rapport reprenant l'inventaire des pratiques agricoles locales. Tous les agriculteurs seront personnellement invités à une conférence qui présentera les conclusions de ces travaux. Ces conclusions permettront d'établir des orientations de développement et de diversification agricoles. Déjà nous remercions tous ceux qui ont accepté de participer à cette enquête.

Le journal du Parc naturel est une publication de la Commission de gestion du Parc naturel Viroin-Hermeton. Comité de rédaction et conception graphique : Parc naturel Viroin-Hermeton (coordination : Joël Dath). Crédits photographiques : Claerebout S. (CMV - p.10 b.), Dath J. (PNVH - p.2 m. et p.3 m.), Faune et biotopes (p.3 h.), Herman R. (Amis de la Fagne - p. 4 b.), Houben Ch. (PNVH - p.6 b., p.7 h., p.8 et p.10 h.), Hubaut D. (CMV - couv., p.4 h., p.6 h., p.7 b. et p.9), Pirotte M. (Amis du PNVH - p.5 h. et b.), Shellen B. (PNVH - p.3 b.), van Maercke P. (p.10 m. et p.11). Le journal du Parc naturel est distribué dans toutes les boîtes aux lettres de la commune de Viroinval. Il est également disponible sur simple demande à la Maison du Parc. Éditeurs responsables : B. Schellen, président et E. Baudoux, secrétaire, rue de Niverlée, 1 - 5670 Mazée Réalisé avec le soutien financier du ministère de la Région wallonne.

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Mais les dures réalités économiques imposèrent de revoir l'organisation production/vente et cela fut possible grâce à l'aide du Préfet, Alain Berg, qui mit en contact notre couple audacieux et courageux avec VALTECH. Cette société spécialisée dans le développement des PME les aida à mieux coordonner vente et production. Lorsque Christine, décédée trop tôt, partageait encore la vie de Pierrot, elle mettait un point d'honneur à cuisiner les « invendus » avec un raffinement et une imagination digne d'un cordon bleu. Quiches, pizzas, sauces… finissaient en beauté. Mais hélas, les fameuses normes HACCP eurent tôt fait de stopper cette initiative, tout comme chez d'autres petits producteurs.

Chaaaampignons fraaaais !

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OUR SE FAIRE CONNAÎ TRE au-delà des limites régionales, il importe aussi de « faire les marchés » et pas n'importe lesquels : Wavre, Louvain-la-Neuve, « La Plante » à Namur pour ne citer que ceux-là, sont les endroits de prédilection de Pierrot. Là, son labeur est valorisé et même Pierrot, tout simplement si la journée se finit tard, on a le sentiment d'avoir vendu bien et suffisamment. Car il faut aussi penser à nourrir la famille et deux enfants aux études cela coûte en travail et sacrifices. Pierrot réfléchit aussi sur l'opportunité de continuer son commerce de station-service qu'il exerce depuis quarante ans et de reprendre éventuellement son travail d'enseignant en carrosserie et mécanique automobile.

Et aujourd'hui ?

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N AUTRE TOURNANT a du être pris, depuis février 2004,

Beaucoup de jardiniers en rêveraient

en ce sens que la machine qui fabriquait les fameux «ballots» est cassée et coûte trop cher à la réparation. Un autre accord de coopération a été conclu avec un producteur installé à Chavignon, dans la Marne, de manière à réaliser la culture dans leurs galeries de craie et ce dans des grands bacs de 1,80 m x 3 m x 0,4 m. Vous imaginez bien qu'entrer ce genre de bac dans un tunnel qui ne fait que 4 m de large est quasi impossible.

Pierrot continue la production de chicons de pleine terre (80 000 racines par an), la vente de blonds de Vireux importés et voudrait bien réessayer la culture du Pied-bleu. Mais le mycélium de ce dernier est difficile à trouver, tout comme celui du Shi-Také. Quelques clients locaux (hôtels, restaurants…) continuent à promouvoir ce produit exceptionnel issu d'une passion et d'un savoir-faire acquis au fil des ans. Il serait vraiment dommage que tout ceci disparaisse mais il faut reconnaître que plus on avance et plus c'est difficile, surtout commercialement ! Camille Cassimans, Centre Marie-Victorin

Pierre van Maercke rue de Najauge, 39 - 5670 Mazée Tél.: +32(0)60 39 96 72

Attention ! Les aides relatives à la mise aux normes de stockage des effluents d'élevage sont arrivées ! er Vous avez jusqu'au 1 janvier 2007 pour vous mettre en ordre mais les premiers seront les mieux servis !

Nitrawal, l'asbl spécialisée dans la gestion des nitrates en Wallonie, communique avec humour...

Les services du Parc naturel vous renseignent et vous aident pour l'obtention de ces subsides. Contactez la cellule technique du Parc au 060 39 17 90 ! 11 11


Jardin de nature...

Chasse et agriculture

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entrepris par le Parc naturel entre les différents intervenants du territoire se poursuivra prochainement pour essayer de concilier les aspirations des chasseurs et des agriculteurs dans la problématique des dégâts de gibier. En collaboration avec l'asbl Faune & Biotopes, le Parc naturel envisage de redynamiser le développement des mesures agri-environnementales orientées vers la gestion des nuisances provoquées par le gibier sur les cultures. Ce travail de concertation devrait débuter dès le printemps prochain. E TRAVAIL DE CONCERTATION

Chicons, Blonds de Vireux et passion...

"Pierrot" van Maercke D'abord, le tunnel...

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E PARC NATUREL n'a pas encore servit de cadre pour l'écriture d'un célèbre roman policier à grand tirage mais il pourrait bien aider à développer d'autres passions que celle dont nous allons vous entretenir. L'histoire commença vers 1992, époque à laquelle le tunnel du chemin de fer (ligne 132) de Vireux-Molhain était désaffecté. La Mairie en était devenue propriétaire.

Pierre van Maercke (surnommé Pierrot) et son épouse Christine eurent l'idée de le louer pour y cultiver du chicon. Il s'ensuit divers aménagements et investissements (par ex. ligne électrique d'EDF, chambre froide…) qui allaient servir à accroître la production et, aussi, à tenter les premiers essais de culture de champignons pendant un délai de six mois, histoire de voir ce qu'il est possible de faire lorsque la passion vous anime…

Des dégâts de gibier ? On vous propose une solution...

Valoriser les anciennes variétés fruitières

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ONCILIER les richesses du passé avec les attentes d'aujourd'hui est aussi une mission confiée au Parc naturel. Une première initiative a été prise dans ce sens pour favoriser le maintien des vieux vergers dans notre paysage. Vestiges du passé, ces arbres assuraient une source de nourriture et de revenus aux habitants de notre commune. Ils sont aujourd'hui trop souvent laissés à l'abandon. Ils représentent pourtant une richesse écologique inestimable. Les anciennes variétés de pommiers et de poiriers sont généralement très résistantes aux maladies et leurs fruits ont des qualités gustatives souvent oubliées.

...puis le champignon et le substrat de culture

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L faut bel et bien parler de passion lorsque Pierrot vous conte son

histoire, jalonnée d'embûches, de rebondissements, mais surtout d'idées... Entra ainsi en scène Magda Verfays, mycologue réputée à Gand et qui travaille au sein du laboratoire Mycelia, pour fournir les conseils et le précieux mycélium.

Le problème fut de trouver un substrat convenant à la culture du mycélium donnant le fameux « Blond de Vireux » (Agaricus brunescens , psalliote brune). L'idéal fut trouvé en un mélange de fumier de cheval et dolomie, conditionné en ballots ronds, pour assurer le gobetage (action de faire pousser le Le fameux "Blond de Vireux" champignon bien droit). Vint ensuite la société BELSAC de Roulers qui fournissait le substrat tout prêt à l'ensemencement... La production démarra et fut assez importante, trop même parfois, à tel point que le grand cœur de Pierrot ne savait pas admettre de jeter de la marchandise invendue. Certains en profitèrent (homes, écoles, camps scouts…).

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Broyage en famille... attention aux doigts !

Une belle récolte en perspective

Afin de valoriser le produit de ces arbres, le Parc naturel a fait l'acquisition d'un matériel de pressurage pour l'obtention de jus de pommes et de poires. Ce matériel sera mis à la disposition des habitants de Viroinval dès la saison prochaine. En collaboration avec le futur Parc Naturel Régional des Ardennes, en cours de développement en France, le Parc naturel Viroin-Hermeton organisera des animations et des formations à la taille, à la reconnaissance des arbres fruitiers et à la lutte phytosanitaire intégrée. Par ces initiatives, nous espérons que les propriétaires de vergers hautes tiges garderont ou retrouveront une passion pour leur patrimoine fruitier. Et pourquoi pas rêver un jour d'un label Parc naturel pour la commercialisation d'un jus de pomme «made in Viroinval» ? Baudouin Schellen, Dourbes président de la Commission de gestion du Parc naturel schellen@pnvh.be

Attention ! Les demandes de permis d'environnement doivent être rentrées pour le 31 décembre 2004 au plus tard. Les services du Parc naturel vous renseignent et vous orientent selon les activités que vous exercez. Ne tardez plus et téléphonez à la Maison du Parc au 060 39 17 90.

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À débattre...

Patrimoine...

Pourquoi chasser dans un parc naturel ?

Histoires de roches Près de 200 millions d'années (Ma) de l'Ère primaire

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IROINVAL est d'un haut intérêt à plus d'un titre. Ses richesses biologique et écologique font l'unanimité. Que reflète cette diversité ? Cette faune et flore qui se déclinent au gré des saisons et des paysages ne laissent-elles pas entrevoir une autre richesse de notre région… le sol et le sous-sol.

Que dit la Loi ?

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ETTE QUESTION, sous des apparences de provocation, puisqu'elle semble opposer chasse et nature, prélèvement (brutal) et conservation, chasseurs et écologistes… est assez facile à résoudre si on s'en réfère aux seuls textes légaux.

En effet, un parc naturel n'est pas une réserve naturelle et donc la chasse y est permise dans le respect des différentes règles en vigueur. Elle doit toutefois, comme toute activité au sein du parc, « protéger le milieu, en harmonie avec les La forêt... une chasse gardée ? aspirations de la population et le développement économique et social du territoire concerné » (Décret du 16 juillet 1985).

Le sous-sol de notre entité recèle une grande variété de roches qui sont, pour l'essentiel, à l'origine de la morphologie actuelle du paysage. On distingue ainsi trois grandes entités géomorphologiques que l'on nomme, du sud au nord, l'Ardenne, la Calestienne et la Fagne. La route qui relie les localités de Nismes à Najauge fait globalement la limite entre l'Ardenne et la Au loin, les contreforts de l'Ardenne, plus près, les massifs calcaires de la Calestienne Calestienne. La dépression de la Fagne fait suite à la Calestienne et la dépression de la Fagne. par l'intermédiaire d'un net ressaut topographique, visible depuis la crête des Abannets ou de la Roche à Lomme ou encore de Fagnolle, par exemple.

L'exploitation des roches... Protection et prélèvement...

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OUR LE GRAND GIBIER, soit les cerfs,

chevreuils et sangliers, la réponse est sans aucun doute affirmative sauf si on accepte de voir la zone rurale (forêt et cultures) périodiquement envahie et mise à mal par des animaux qui n'ont plus actuellement de prédateurs. Et il faut bien admettre que notre petite Région wallonne, si densément peuplée et urbanisée, n'est plus susceptible d'accueillir loups et ours capables d'assurer ce rôle. On pourrait les remplacer par des La grande faune sauvage n'a plus, chez nous, de prédateurs naturels fonctionnaires ou des personnes payées à cet effet mais pourquoi se priver de rencontrer « les aspirations de la population » et de concourir au « développement économique et social du territoire concerné » ?

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HACUNE DE CES ENTITÉ S se caractérise par un ou plusieurs types de roches. Certaines d'entre elles ont été diversement exploitées. Ainsi, l'Ardenne, le domaine des roches détritiques (schiste, phyllade, grès, quartzite) fut le siège d'une activité extractive soutenue. Faut-il rappeler l'importance du phyllade (schiste évolué) qui a voué, dans le sillage du bassin de Fumay et e ce jusqu'à la moitié du XX siècle, les localités de Le Mesnil et De nombreux blocs de pierre bleue ont été d'Oignies-en-Thiérache à l'industrie ardoisière. Épinglons extraits de la carrière de Flimoye, à Olloy, également, parmi d'autres, un niveau de grès que les géologues, afin de consolider des berges de rivière. dans leur jargon, appellent la Formation de Vireux. Exploité pour l'empierrement et la construction, ce grès est visible dans bon nombre de carrières, notamment le long de la piste cyclable qui relie Olloy-sur-Viroin à Oignies-en-Thiérache.

La Calestienne se caractérise, comme son nom l'indique, par la prédominance du calcaire. Différents horizons carbonatés dessinant de longues crêtes globalement est-ouest ont suscité l'intérêt des carriers. Suivant leur qualité, ces roches étaient destinées au concassage, à la pierre de taille ou à l'industrie. Ces niveaux calcaires se distinguent aussi par leur âge et appartiennent donc à des étages géologiques différents. Ainsi, les calcaires de la Calestienne sont attribués aux Étages eifelien (anciennement couvinien), givetien et frasnien, soit environ entre 385 et 365 Ma.

Une reconnaissance internationale... Patrimoine et économie...

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E FAIT, la chasse fait partie des traditions bien ancrées dans nombre de familles et, si de moins en moins

de personnes du cru ont les moyens financiers suffisants pour encore porter un fusil, nombreux sont ceux qui, avec ou sans chien, assouvissent leur passion comme « traqueurs ». Les rentrées financières issues des locations pour la chasse des terrains communaux boisés sont particulièrement importantes à Viroinval et régulièrement en croissance. Elles ne peuvent donc être négligées par les élus. Les retombées indirectes au niveau du secteur Horeca vont sans conteste dans le même sens.

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OTONS que tous ces noms évoquent des villes et localités de la région (Couvin, Givet, Frasnes). Nous pourrions en citer d'autres encore, comme par exemple, la Formation d'Oignies, de Nismes, de Pernelle, de Matagne, le Membre du Lion, du Vieux Moulin,… autant d'unités géologiques formellement reconnues, par le «monde» de la géologie au niveau national mais aussi, suivant le rang de l'unité, au niveau international. La géologie de Viroinval mérite donc que l'on s'y attarde quelque peu et nous reviendrons donc sur tous ces aspects dans les prochains numéros. Virginie Dumoulin, géologue, ULB

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Artisans et artistes de chez nous...

Dourbes

Martin Cornellissen

Une gestion coordonnée à l'échelle des besoins naturels

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OUTEFOIS, que l'on ne s'y trompe pas, la chasse n'a d'avenir que si elle est un véritable outil de gestion au service de l'équilibre faune-flore, dans le respect d'une certaine éthique. Les dérives actuelles en matière de nourrissage et les populations localement largement excédentaires ne sont pas compatibles avec les choix actuels de société. Celle-ci demande ou demandera des comptes aux chasseurs comme elle le fait aux autres gestionnaires du patrimoine commun (certification forestière, traçabilité des produits agricoles…).

Le monde de la chasse dispose, avec les conseils cynégétiques (associations des gestionnaires de chasses), d'une réelle possibilité de dépasser les clivages locaux et autres intérêts particuliers et de réaliser une gestion coordonnée à l'échelle des besoins physiologiques des animaux concernés (si on peut gérer le chevreuil sur quelques centaines d'hectares, pour le cerf il s'agit de milliers d'hectares !). Ces conseils sont déjà ouverts aux gestionnaires forestiers et agricoles et gagneraient à formaliser des contacts avec tous les utilisateurs (touristes, naturalistes…) de l'espace rural dans lequel ils interagissent.

Coup de cœur pour le Parc naturel

B

ELGE de souche limbourgeoise, Martin passe sa vie en Afrique où il œuvre en tant qu'électromécanicien jusqu'en 1987. À l'âge de la retraite, il rentre en Europe espérant une retraite plus confortable. Quelle motivation a poussé Martin à venir s'installer dans le Parc naturel ? Privé des grands espaces africains, la vie en ville ne lui convient pas et c'est pour Dourbes qu'il a le coup de cœur.

Rencontrant fortuitement un artiste qui travaille le verre, l'idée lui vient d'en faire son passe-temps. C'est donc en autodidacte que, depuis plus de quinze ans, il s'adonne à ce travail de patience. Cette création artistique consiste, suivant le procédé « Tiffany » (du nom de son inventeur), à découper, tel un véritable puzzle, des pièces de verre multicolores et de les souder à l'étain selon un plan fixé, ou selon son imagination. C'est donc une technique de soudure différente du vitrailler professionnel (vitraux d'église…, pour lesquels la soudure se fait au cuivre et au plomb) qui est ici utilisée.

La gestion du cerf ne peut pas être envisagée à l'échelle locale

Et le petit gibier, pourquoi le chasser puisque le renard s'en charge ? Un assemblage parfait...

Orfèvre en la matière

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se trouvent dans les boutiques spécialisées : verre de 3 à 3,5 mm d'épaisseur, coupe-verre à roulette (pas de diamant), petite meule pour le polissage. Il reste à s'armer d'une bonne dose de patience et ne pas craindre les petites coupures. Ce travail minutieux demande beaucoup d'investissement, tant financier qu'en temps à y consacrer. ES MATI È RES PREMI È RES

La découpe et l'assemblage des fragments bords à bords avec du fil de cuivre, pour préparer la soudure à l'étain, prennent en moyenne une heure pour seulement quatre à cinq petites pièces ! Martin s'est acharné pendant plus de six mois, jour après jour sur l'ouvrage, pour créer sa merveille : un abatjour de 2445 pièces qui fut exposé et vendu à Londres. Merveilleuse passion qui reste toutefois difficile à valoriser. Martin rêve, tout comme André Fevry l'avait suggéré dans le dernier numéro du Journal du Parc, de bénéficier d'une petite salle d'exposition régionale pour pouvoir poursuivre son activité. Patience... Christian Houben Beaucoup plus qu'un luminaire...

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Martin Cornellissen rue Auxiliaire, 7a - 5670 Dourbes Tél.: +32(0)60 39 94 33

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ETTE CHASSE est effectivement beaucoup plus difficile à justifier, même si on envisage les aspirations de la population et le développement socio-économique, tant elle est devenue marginale au sein du parc avec l'effondrement des populations de lièvres, lapins, faisans et autres perdrix à la suite des profondes modifications de la zone agricole.

Elle pourrait toutefois se transformer en atout si ceux qui la pratiquent, plutôt que de se laisser aller à des « repeuplements » discutables, s'efforçaient de prendre le problème à la base et essayaient de restaurer des conditions de vie adéquates pour les animaux. On touche là à la notion de réseau écologique si souvent mis à mal par les pratiques modernes de gestion. La conjonction des mesures agrienvironnementales, de la mise en place d'aménagements cynégétiques non artificialisants et des impératifs de respect de la riche nature du Parc pourrait constituer un rapprochement fructueux entre agriculteurs, chasseurs et naturalistes et une chance véritable pour la (re)construction d'un maillage écologique en phase avec Natura 2000. Jean-Pierre Scohy et Didier Antoine

Un réseau écologique bien étudié est une solution contre leurs dégâts

N.D.E. : un tout grand merci à Michel Pirotte, secrétaire des Amis du PNVH et à Roger Herman, président des Amis de la Fagne pour leurs superbes photos de faune sauvage illustrant cet article.

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Un village... ...et ses habitants

Un brillant écrivain

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Un joli nid dans la vallée

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ILLAGE-CARREFOUR

de Viroinval, à la fois en bordure de la Calestienne et au pied de la forêt ardennaise, Olloy s'étend sur une superficie de 1741 hectares dont près de soixante pourcents sont boisés. Autrefois protégé par un oppidum gaulois, c'est un véritable nid dans la vallée où le Viroin est doté d'un joli pont à trois arches datant de 1785. En 1909, à l'initiative des carrières françaises qui instaurent un vicinal reliant Olloy à Oignies, le village est fortement Olloy, à découvrir absolument perturbé : on construit une centrale électrique et on procède ainsi à l'électrification du village, on érige un coron de trente et une maisons en 1912... Gage de prospérité, c'est la première guerre mondiale et des erreurs d'exploitation qui sont venues tout ruiner et interrompre l'activité en 1925.

OSEPH CHOT, issu en 1871 d'une des anciennes familles d'Olloy, mourut en 1952. Il sera enseignant et deviendra inspecteur de l'Enseignement secondaire, après avoir travaillé pendant quelques années à Anvers. Il a eu un fils, Jean, brillant orateur, qui fut avocat et sénateur de la région de Dinant, et une fille, Anne-Marie, juge à Bruxelles et épouse de l'ancien gouverneur du Brabant, Yvan Roggen. Les chroniques des deux guerres qu'il vécut dans le village, ses romans historiques tels que « Légendes et nouvelles de l'Entre-Sambre-et-Meuse », « Carcassou », « Sous la coupe des Sans-culottes de Givet », « Fagnolle »… introuvables maintenant, mériteraient une réédition.

Un peu de tenue, s'il vous plaît...

A

PRÈ S la guerre, Olloy, comme d'autres villages, connu un rapide développement dans le domaine touristique. Les retombées économiques étaient bénéfiques. Toutefois, la mentalité des touristes n'étant pas toujours la même que celle des villageois, il régnait une certaine inquiétude sur le plan de la moralité, ce qui amena les autorités communales à édicter un règlement en séance du 31 mai 1948.

« Considérant que l'usage des campings, bains de rivière et de soleil tend à se répandre dans la région ; qu'il importe de prendre les dispositions nécessaires pour éviter le trouble qui pourrait à leur occasion être apporté à l'ordre public par des atteintes aux sentiments de pudeur et de décence des populations. Vu l'article 78 de la loi communale et la loi des 16 et 24 août 1890. Arrête :

Survinrent alors plusieurs éléments qui marquèrent encore la localité, comme l'arrivée en 1917 de prisonniers italiens et de centaines de réfugiés français (femmes, vieillards, enfants), rongés de vermine, qui luttaient contre la faim et la mort. Comble de tout, cette population sous-alimentée fut la proie de la terrible épidémie de grippe espagnole en 1918.

Art.1 : Nul ne peut se montrer sur le territoire de la commune dans un costume ou dans des attitudes contraires à la décence. Art.2 : Il est strictement interdit de prendre des bains de rivière ou de soleil sans être revêtu d'un costume suffisant pour sauvegarder la décence et les bonnes mœurs.

Une nature bien balisée...

Art.3 : Les costumes de bain devront être attachés aux épaules. Art.4 : Il est pareillement interdit de se promener en costume de bain ou pyjama mettant le dos à nu, sur les routes, les chemins forestiers et toutes rues de la commune.

LES OLLÉ GIENS sont nantis des plus riches promenades, que ce soit vers Nismes, Dourbes, Vierves… dont : « La croix Sauvage »; « Vers Dourbes et la Haute Roche »; « Le monument » offrant une vue panoramique à 360°, « L'oppidum »; « La Roche du Pas », qui mène au « Perchoir », petite bâtisse érigée par Joseph Chot, le poète, qui y trouvait l'inspiration; « La Forêt de Roberssart »; « Les Sept Frères », qui va à la rencontre d'une rareté sylvicole : un chêne séculaire à sept troncs, ainsi que des corons et des vestiges des carrières de grès ou encore « les Bornes », qui longe l'ancienne limite administrative marquée de bornes historiques et qui nous amène à la rue qui rend hommage aux frères Bouré, artistes e statuaires du milieu du XIX siècle. Paul, prix de Rome, fut à la fois sculpteur et peintre tandis que Félix, sculpteur animalier, est l'auteur du « Lion de la Gileppe » et de diverses statues dans Bruxelles, notamment aux Palais de Justice et de l'Académie.

Le Viroin, une rivière calme et paisible ? Art.5 : Avant comme après les bains ou au cours des ébats sportifs auxquels ils se livreraient le long de l'eau, les baigneurs devront s'abstenir de toute attitude susceptible de froisser les sentiments de décence du public. Art.6 : Les contrevenants seront punis des peines de police... ».

Ce règlement fut adopté à l'unanimité par les membres du Conseil présents...

Bernard Nain et Christian Houben

Les sept frères réunis

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Son buste trône au centre du village

Hébergements, commerces... Renseignements et cartes disponibles à l’Office du Tourisme, rue Vieille Église, 2 - 5670 Nismes Tél. : +32(0)60 31 16 35 - Télécopie : +32(0)60 31 10 53 E-mail : tourisme.viroinval@win.be

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Un village... ...et ses habitants

Un brillant écrivain

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Un joli nid dans la vallée

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ILLAGE-CARREFOUR

de Viroinval, à la fois en bordure de la Calestienne et au pied de la forêt ardennaise, Olloy s'étend sur une superficie de 1741 hectares dont près de soixante pourcents sont boisés. Autrefois protégé par un oppidum gaulois, c'est un véritable nid dans la vallée où le Viroin est doté d'un joli pont à trois arches datant de 1785. En 1909, à l'initiative des carrières françaises qui instaurent un vicinal reliant Olloy à Oignies, le village est fortement Olloy, à découvrir absolument perturbé : on construit une centrale électrique et on procède ainsi à l'électrification du village, on érige un coron de trente et une maisons en 1912... Gage de prospérité, c'est la première guerre mondiale et des erreurs d'exploitation qui sont venues tout ruiner et interrompre l'activité en 1925.

OSEPH CHOT, issu en 1871 d'une des anciennes familles d'Olloy, mourut en 1952. Il sera enseignant et deviendra inspecteur de l'Enseignement secondaire, après avoir travaillé pendant quelques années à Anvers. Il a eu un fils, Jean, brillant orateur, qui fut avocat et sénateur de la région de Dinant, et une fille, Anne-Marie, juge à Bruxelles et épouse de l'ancien gouverneur du Brabant, Yvan Roggen. Les chroniques des deux guerres qu'il vécut dans le village, ses romans historiques tels que « Légendes et nouvelles de l'Entre-Sambre-et-Meuse », « Carcassou », « Sous la coupe des Sans-culottes de Givet », « Fagnolle »… introuvables maintenant, mériteraient une réédition.

Un peu de tenue, s'il vous plaît...

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PRÈ S la guerre, Olloy, comme d'autres villages, connu un rapide développement dans le domaine touristique. Les retombées économiques étaient bénéfiques. Toutefois, la mentalité des touristes n'étant pas toujours la même que celle des villageois, il régnait une certaine inquiétude sur le plan de la moralité, ce qui amena les autorités communales à édicter un règlement en séance du 31 mai 1948.

« Considérant que l'usage des campings, bains de rivière et de soleil tend à se répandre dans la région ; qu'il importe de prendre les dispositions nécessaires pour éviter le trouble qui pourrait à leur occasion être apporté à l'ordre public par des atteintes aux sentiments de pudeur et de décence des populations. Vu l'article 78 de la loi communale et la loi des 16 et 24 août 1890. Arrête :

Survinrent alors plusieurs éléments qui marquèrent encore la localité, comme l'arrivée en 1917 de prisonniers italiens et de centaines de réfugiés français (femmes, vieillards, enfants), rongés de vermine, qui luttaient contre la faim et la mort. Comble de tout, cette population sous-alimentée fut la proie de la terrible épidémie de grippe espagnole en 1918.

Art.1 : Nul ne peut se montrer sur le territoire de la commune dans un costume ou dans des attitudes contraires à la décence. Art.2 : Il est strictement interdit de prendre des bains de rivière ou de soleil sans être revêtu d'un costume suffisant pour sauvegarder la décence et les bonnes mœurs.

Une nature bien balisée...

Art.3 : Les costumes de bain devront être attachés aux épaules. Art.4 : Il est pareillement interdit de se promener en costume de bain ou pyjama mettant le dos à nu, sur les routes, les chemins forestiers et toutes rues de la commune.

LES OLLÉ GIENS sont nantis des plus riches promenades, que ce soit vers Nismes, Dourbes, Vierves… dont : « La croix Sauvage »; « Vers Dourbes et la Haute Roche »; « Le monument » offrant une vue panoramique à 360°, « L'oppidum »; « La Roche du Pas », qui mène au « Perchoir », petite bâtisse érigée par Joseph Chot, le poète, qui y trouvait l'inspiration; « La Forêt de Roberssart »; « Les Sept Frères », qui va à la rencontre d'une rareté sylvicole : un chêne séculaire à sept troncs, ainsi que des corons et des vestiges des carrières de grès ou encore « les Bornes », qui longe l'ancienne limite administrative marquée de bornes historiques et qui nous amène à la rue qui rend hommage aux frères Bouré, artistes e statuaires du milieu du XIX siècle. Paul, prix de Rome, fut à la fois sculpteur et peintre tandis que Félix, sculpteur animalier, est l'auteur du « Lion de la Gileppe » et de diverses statues dans Bruxelles, notamment aux Palais de Justice et de l'Académie.

Le Viroin, une rivière calme et paisible ? Art.5 : Avant comme après les bains ou au cours des ébats sportifs auxquels ils se livreraient le long de l'eau, les baigneurs devront s'abstenir de toute attitude susceptible de froisser les sentiments de décence du public. Art.6 : Les contrevenants seront punis des peines de police... ».

Ce règlement fut adopté à l'unanimité par les membres du Conseil présents...

Bernard Nain et Christian Houben

Les sept frères réunis

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Son buste trône au centre du village

Hébergements, commerces... Renseignements et cartes disponibles à l’Office du Tourisme, rue Vieille Église, 2 - 5670 Nismes Tél. : +32(0)60 31 16 35 - Télécopie : +32(0)60 31 10 53 E-mail : tourisme.viroinval@win.be

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Artisans et artistes de chez nous...

Dourbes

Martin Cornellissen

Une gestion coordonnée à l'échelle des besoins naturels

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OUTEFOIS, que l'on ne s'y trompe pas, la chasse n'a d'avenir que si elle est un véritable outil de gestion au service de l'équilibre faune-flore, dans le respect d'une certaine éthique. Les dérives actuelles en matière de nourrissage et les populations localement largement excédentaires ne sont pas compatibles avec les choix actuels de société. Celle-ci demande ou demandera des comptes aux chasseurs comme elle le fait aux autres gestionnaires du patrimoine commun (certification forestière, traçabilité des produits agricoles…).

Le monde de la chasse dispose, avec les conseils cynégétiques (associations des gestionnaires de chasses), d'une réelle possibilité de dépasser les clivages locaux et autres intérêts particuliers et de réaliser une gestion coordonnée à l'échelle des besoins physiologiques des animaux concernés (si on peut gérer le chevreuil sur quelques centaines d'hectares, pour le cerf il s'agit de milliers d'hectares !). Ces conseils sont déjà ouverts aux gestionnaires forestiers et agricoles et gagneraient à formaliser des contacts avec tous les utilisateurs (touristes, naturalistes…) de l'espace rural dans lequel ils interagissent.

Coup de cœur pour le Parc naturel

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ELGE de souche limbourgeoise, Martin passe sa vie en Afrique où il œuvre en tant qu'électromécanicien jusqu'en 1987. À l'âge de la retraite, il rentre en Europe espérant une retraite plus confortable. Quelle motivation a poussé Martin à venir s'installer dans le Parc naturel ? Privé des grands espaces africains, la vie en ville ne lui convient pas et c'est pour Dourbes qu'il a le coup de cœur.

Rencontrant fortuitement un artiste qui travaille le verre, l'idée lui vient d'en faire son passe-temps. C'est donc en autodidacte que, depuis plus de quinze ans, il s'adonne à ce travail de patience. Cette création artistique consiste, suivant le procédé « Tiffany » (du nom de son inventeur), à découper, tel un véritable puzzle, des pièces de verre multicolores et de les souder à l'étain selon un plan fixé, ou selon son imagination. C'est donc une technique de soudure différente du vitrailler professionnel (vitraux d'église…, pour lesquels la soudure se fait au cuivre et au plomb) qui est ici utilisée.

La gestion du cerf ne peut pas être envisagée à l'échelle locale

Et le petit gibier, pourquoi le chasser puisque le renard s'en charge ? Un assemblage parfait...

Orfèvre en la matière

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se trouvent dans les boutiques spécialisées : verre de 3 à 3,5 mm d'épaisseur, coupe-verre à roulette (pas de diamant), petite meule pour le polissage. Il reste à s'armer d'une bonne dose de patience et ne pas craindre les petites coupures. Ce travail minutieux demande beaucoup d'investissement, tant financier qu'en temps à y consacrer. ES MATI È RES PREMI È RES

La découpe et l'assemblage des fragments bords à bords avec du fil de cuivre, pour préparer la soudure à l'étain, prennent en moyenne une heure pour seulement quatre à cinq petites pièces ! Martin s'est acharné pendant plus de six mois, jour après jour sur l'ouvrage, pour créer sa merveille : un abatjour de 2445 pièces qui fut exposé et vendu à Londres. Merveilleuse passion qui reste toutefois difficile à valoriser. Martin rêve, tout comme André Fevry l'avait suggéré dans le dernier numéro du Journal du Parc, de bénéficier d'une petite salle d'exposition régionale pour pouvoir poursuivre son activité. Patience... Christian Houben Beaucoup plus qu'un luminaire...

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Martin Cornellissen rue Auxiliaire, 7a - 5670 Dourbes Tél.: +32(0)60 39 94 33

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ETTE CHASSE est effectivement beaucoup plus difficile à justifier, même si on envisage les aspirations de la population et le développement socio-économique, tant elle est devenue marginale au sein du parc avec l'effondrement des populations de lièvres, lapins, faisans et autres perdrix à la suite des profondes modifications de la zone agricole.

Elle pourrait toutefois se transformer en atout si ceux qui la pratiquent, plutôt que de se laisser aller à des « repeuplements » discutables, s'efforçaient de prendre le problème à la base et essayaient de restaurer des conditions de vie adéquates pour les animaux. On touche là à la notion de réseau écologique si souvent mis à mal par les pratiques modernes de gestion. La conjonction des mesures agrienvironnementales, de la mise en place d'aménagements cynégétiques non artificialisants et des impératifs de respect de la riche nature du Parc pourrait constituer un rapprochement fructueux entre agriculteurs, chasseurs et naturalistes et une chance véritable pour la (re)construction d'un maillage écologique en phase avec Natura 2000. Jean-Pierre Scohy et Didier Antoine

Un réseau écologique bien étudié est une solution contre leurs dégâts

N.D.E. : un tout grand merci à Michel Pirotte, secrétaire des Amis du PNVH et à Roger Herman, président des Amis de la Fagne pour leurs superbes photos de faune sauvage illustrant cet article.

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À débattre...

Patrimoine...

Pourquoi chasser dans un parc naturel ?

Histoires de roches Près de 200 millions d'années (Ma) de l'Ère primaire

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IROINVAL est d'un haut intérêt à plus d'un titre. Ses richesses biologique et écologique font l'unanimité. Que reflète cette diversité ? Cette faune et flore qui se déclinent au gré des saisons et des paysages ne laissent-elles pas entrevoir une autre richesse de notre région… le sol et le sous-sol.

Que dit la Loi ?

C

ETTE QUESTION, sous des apparences de provocation, puisqu'elle semble opposer chasse et nature, prélèvement (brutal) et conservation, chasseurs et écologistes… est assez facile à résoudre si on s'en réfère aux seuls textes légaux.

En effet, un parc naturel n'est pas une réserve naturelle et donc la chasse y est permise dans le respect des différentes règles en vigueur. Elle doit toutefois, comme toute activité au sein du parc, « protéger le milieu, en harmonie avec les La forêt... une chasse gardée ? aspirations de la population et le développement économique et social du territoire concerné » (Décret du 16 juillet 1985).

Le sous-sol de notre entité recèle une grande variété de roches qui sont, pour l'essentiel, à l'origine de la morphologie actuelle du paysage. On distingue ainsi trois grandes entités géomorphologiques que l'on nomme, du sud au nord, l'Ardenne, la Calestienne et la Fagne. La route qui relie les localités de Nismes à Najauge fait globalement la limite entre l'Ardenne et la Au loin, les contreforts de l'Ardenne, plus près, les massifs calcaires de la Calestienne Calestienne. La dépression de la Fagne fait suite à la Calestienne et la dépression de la Fagne. par l'intermédiaire d'un net ressaut topographique, visible depuis la crête des Abannets ou de la Roche à Lomme ou encore de Fagnolle, par exemple.

L'exploitation des roches... Protection et prélèvement...

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OUR LE GRAND GIBIER, soit les cerfs,

chevreuils et sangliers, la réponse est sans aucun doute affirmative sauf si on accepte de voir la zone rurale (forêt et cultures) périodiquement envahie et mise à mal par des animaux qui n'ont plus actuellement de prédateurs. Et il faut bien admettre que notre petite Région wallonne, si densément peuplée et urbanisée, n'est plus susceptible d'accueillir loups et ours capables d'assurer ce rôle. On pourrait les remplacer par des La grande faune sauvage n'a plus, chez nous, de prédateurs naturels fonctionnaires ou des personnes payées à cet effet mais pourquoi se priver de rencontrer « les aspirations de la population » et de concourir au « développement économique et social du territoire concerné » ?

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HACUNE DE CES ENTITÉ S se caractérise par un ou plusieurs types de roches. Certaines d'entre elles ont été diversement exploitées. Ainsi, l'Ardenne, le domaine des roches détritiques (schiste, phyllade, grès, quartzite) fut le siège d'une activité extractive soutenue. Faut-il rappeler l'importance du phyllade (schiste évolué) qui a voué, dans le sillage du bassin de Fumay et e ce jusqu'à la moitié du XX siècle, les localités de Le Mesnil et De nombreux blocs de pierre bleue ont été d'Oignies-en-Thiérache à l'industrie ardoisière. Épinglons extraits de la carrière de Flimoye, à Olloy, également, parmi d'autres, un niveau de grès que les géologues, afin de consolider des berges de rivière. dans leur jargon, appellent la Formation de Vireux. Exploité pour l'empierrement et la construction, ce grès est visible dans bon nombre de carrières, notamment le long de la piste cyclable qui relie Olloy-sur-Viroin à Oignies-en-Thiérache.

La Calestienne se caractérise, comme son nom l'indique, par la prédominance du calcaire. Différents horizons carbonatés dessinant de longues crêtes globalement est-ouest ont suscité l'intérêt des carriers. Suivant leur qualité, ces roches étaient destinées au concassage, à la pierre de taille ou à l'industrie. Ces niveaux calcaires se distinguent aussi par leur âge et appartiennent donc à des étages géologiques différents. Ainsi, les calcaires de la Calestienne sont attribués aux Étages eifelien (anciennement couvinien), givetien et frasnien, soit environ entre 385 et 365 Ma.

Une reconnaissance internationale... Patrimoine et économie...

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E FAIT, la chasse fait partie des traditions bien ancrées dans nombre de familles et, si de moins en moins

de personnes du cru ont les moyens financiers suffisants pour encore porter un fusil, nombreux sont ceux qui, avec ou sans chien, assouvissent leur passion comme « traqueurs ». Les rentrées financières issues des locations pour la chasse des terrains communaux boisés sont particulièrement importantes à Viroinval et régulièrement en croissance. Elles ne peuvent donc être négligées par les élus. Les retombées indirectes au niveau du secteur Horeca vont sans conteste dans le même sens.

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OTONS que tous ces noms évoquent des villes et localités de la région (Couvin, Givet, Frasnes). Nous pourrions en citer d'autres encore, comme par exemple, la Formation d'Oignies, de Nismes, de Pernelle, de Matagne, le Membre du Lion, du Vieux Moulin,… autant d'unités géologiques formellement reconnues, par le «monde» de la géologie au niveau national mais aussi, suivant le rang de l'unité, au niveau international. La géologie de Viroinval mérite donc que l'on s'y attarde quelque peu et nous reviendrons donc sur tous ces aspects dans les prochains numéros. Virginie Dumoulin, géologue, ULB

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Jardin de nature...

Chasse et agriculture

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entrepris par le Parc naturel entre les différents intervenants du territoire se poursuivra prochainement pour essayer de concilier les aspirations des chasseurs et des agriculteurs dans la problématique des dégâts de gibier. En collaboration avec l'asbl Faune & Biotopes, le Parc naturel envisage de redynamiser le développement des mesures agri-environnementales orientées vers la gestion des nuisances provoquées par le gibier sur les cultures. Ce travail de concertation devrait débuter dès le printemps prochain. E TRAVAIL DE CONCERTATION

Chicons, Blonds de Vireux et passion...

"Pierrot" van Maercke D'abord, le tunnel...

L

E PARC NATUREL n'a pas encore servit de cadre pour l'écriture d'un célèbre roman policier à grand tirage mais il pourrait bien aider à développer d'autres passions que celle dont nous allons vous entretenir. L'histoire commença vers 1992, époque à laquelle le tunnel du chemin de fer (ligne 132) de Vireux-Molhain était désaffecté. La Mairie en était devenue propriétaire.

Pierre van Maercke (surnommé Pierrot) et son épouse Christine eurent l'idée de le louer pour y cultiver du chicon. Il s'ensuit divers aménagements et investissements (par ex. ligne électrique d'EDF, chambre froide…) qui allaient servir à accroître la production et, aussi, à tenter les premiers essais de culture de champignons pendant un délai de six mois, histoire de voir ce qu'il est possible de faire lorsque la passion vous anime…

Des dégâts de gibier ? On vous propose une solution...

Valoriser les anciennes variétés fruitières

C

ONCILIER les richesses du passé avec les attentes d'aujourd'hui est aussi une mission confiée au Parc naturel. Une première initiative a été prise dans ce sens pour favoriser le maintien des vieux vergers dans notre paysage. Vestiges du passé, ces arbres assuraient une source de nourriture et de revenus aux habitants de notre commune. Ils sont aujourd'hui trop souvent laissés à l'abandon. Ils représentent pourtant une richesse écologique inestimable. Les anciennes variétés de pommiers et de poiriers sont généralement très résistantes aux maladies et leurs fruits ont des qualités gustatives souvent oubliées.

...puis le champignon et le substrat de culture

I

L faut bel et bien parler de passion lorsque Pierrot vous conte son

histoire, jalonnée d'embûches, de rebondissements, mais surtout d'idées... Entra ainsi en scène Magda Verfays, mycologue réputée à Gand et qui travaille au sein du laboratoire Mycelia, pour fournir les conseils et le précieux mycélium.

Le problème fut de trouver un substrat convenant à la culture du mycélium donnant le fameux « Blond de Vireux » (Agaricus brunescens , psalliote brune). L'idéal fut trouvé en un mélange de fumier de cheval et dolomie, conditionné en ballots ronds, pour assurer le gobetage (action de faire pousser le Le fameux "Blond de Vireux" champignon bien droit). Vint ensuite la société BELSAC de Roulers qui fournissait le substrat tout prêt à l'ensemencement... La production démarra et fut assez importante, trop même parfois, à tel point que le grand cœur de Pierrot ne savait pas admettre de jeter de la marchandise invendue. Certains en profitèrent (homes, écoles, camps scouts…).

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Broyage en famille... attention aux doigts !

Une belle récolte en perspective

Afin de valoriser le produit de ces arbres, le Parc naturel a fait l'acquisition d'un matériel de pressurage pour l'obtention de jus de pommes et de poires. Ce matériel sera mis à la disposition des habitants de Viroinval dès la saison prochaine. En collaboration avec le futur Parc Naturel Régional des Ardennes, en cours de développement en France, le Parc naturel Viroin-Hermeton organisera des animations et des formations à la taille, à la reconnaissance des arbres fruitiers et à la lutte phytosanitaire intégrée. Par ces initiatives, nous espérons que les propriétaires de vergers hautes tiges garderont ou retrouveront une passion pour leur patrimoine fruitier. Et pourquoi pas rêver un jour d'un label Parc naturel pour la commercialisation d'un jus de pomme «made in Viroinval» ? Baudouin Schellen, Dourbes président de la Commission de gestion du Parc naturel schellen@pnvh.be

Attention ! Les demandes de permis d'environnement doivent être rentrées pour le 31 décembre 2004 au plus tard. Les services du Parc naturel vous renseignent et vous orientent selon les activités que vous exercez. Ne tardez plus et téléphonez à la Maison du Parc au 060 39 17 90.

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Le mot du président Le train est en marche ! État d'avancement des projets...

V

entre vos mains le troisième journal du Parc. Ce contact trimestriel avec vous rentre pleinement dans les objectifs poursuivis par le Parc naturel. Votre Parc naturel doit être un lieu de concertation entre tous les utilisateurs du territoire qu'ils soient agriculteurs, chasseurs, pêcheurs, promeneurs, touristes, naturalistes ou simples amoureux de la nature. Tous ont leur place et leurs rôles à jouer. Le Parc naturel est un lieu où chacun devrait pouvoir s'enrichir de la différence de l'autre, dans le respect mutuel de sa spécificité. OICI

Soutenir le plan communal de développement de la nature (PCDN)...

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'EST POUR ATTEINDRE CE BUT que le Parc naturel est devenu un partenaire dynamique du PCDN de Viroinval au sein du groupe rivière. Avec l'aide logistique du Parc naturel, d'un encadrement remarquable de la Division de la Nature et des Forêts (service forestier et service de la pêche) et de Mr. Christophe Bauffe, douze étudiants de la Haute École Provinciale du Hainaut Occidental, section environnement, ont commencé la cartographie complète des nuisances relevées sur le Viroin et ses affluents. Cette base de données facilitera la rédaction de fiches-projets mettant en oeuvre des mesures permettant de supprimer les points noirs de notre Pour une gestion cohérente du Viroin rivière. Chaque projet sera discuté lors des réunions du PCDN, groupe rivière. Tous les citoyens du Parc sont cordialement invités à participer à ces travaux. Les dates des réunions seront indiquées dans le Viroinval-info.

Mieux connaître nos agriculteurs

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NE AUTRE ACTION DE CONCERTATION initiée par le Parc naturel fut la rencontre au mois d'octobre entre les agriculteurs travaillant sur le territoire de Viroinval et des étudiants en dernière année d'Ingénieur agronome de la Faculté Universitaire des Sciences Agronomiques de Gembloux. Ces entrevues au sein de la plupart des exploitations agricoles du Parc déboucheront sur un rapport reprenant l'inventaire des pratiques agricoles locales. Tous les agriculteurs seront personnellement invités à une conférence qui présentera les conclusions de ces travaux. Ces conclusions permettront d'établir des orientations de développement et de diversification agricoles. Déjà nous remercions tous ceux qui ont accepté de participer à cette enquête.

Le journal du Parc naturel est une publication de la Commission de gestion du Parc naturel Viroin-Hermeton. Comité de rédaction et conception graphique : Parc naturel Viroin-Hermeton (coordination : Joël Dath). Crédits photographiques : Claerebout S. (CMV - p.10 b.), Dath J. (PNVH - p.2 m. et p.3 m.), Faune et biotopes (p.3 h.), Herman R. (Amis de la Fagne - p. 4 b.), Houben Ch. (PNVH - p.6 b., p.7 h., p.8 et p.10 h.), Hubaut D. (CMV - couv., p.4 h., p.6 h., p.7 b. et p.9), Pirotte M. (Amis du PNVH - p.5 h. et b.), Shellen B. (PNVH - p.3 b.), van Maercke P. (p.10 m. et p.11). Le journal du Parc naturel est distribué dans toutes les boîtes aux lettres de la commune de Viroinval. Il est également disponible sur simple demande à la Maison du Parc. Éditeurs responsables : B. Schellen, président et E. Baudoux, secrétaire, rue de Niverlée, 1 - 5670 Mazée Réalisé avec le soutien financier du ministère de la Région wallonne.

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Mais les dures réalités économiques imposèrent de revoir l'organisation production/vente et cela fut possible grâce à l'aide du Préfet, Alain Berg, qui mit en contact notre couple audacieux et courageux avec VALTECH. Cette société spécialisée dans le développement des PME les aida à mieux coordonner vente et production. Lorsque Christine, décédée trop tôt, partageait encore la vie de Pierrot, elle mettait un point d'honneur à cuisiner les « invendus » avec un raffinement et une imagination digne d'un cordon bleu. Quiches, pizzas, sauces… finissaient en beauté. Mais hélas, les fameuses normes HACCP eurent tôt fait de stopper cette initiative, tout comme chez d'autres petits producteurs.

Chaaaampignons fraaaais !

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OUR SE FAIRE CONNAÎ TRE au-delà des limites régionales, il importe aussi de « faire les marchés » et pas n'importe lesquels : Wavre, Louvain-la-Neuve, « La Plante » à Namur pour ne citer que ceux-là, sont les endroits de prédilection de Pierrot. Là, son labeur est valorisé et même Pierrot, tout simplement si la journée se finit tard, on a le sentiment d'avoir vendu bien et suffisamment. Car il faut aussi penser à nourrir la famille et deux enfants aux études cela coûte en travail et sacrifices. Pierrot réfléchit aussi sur l'opportunité de continuer son commerce de station-service qu'il exerce depuis quarante ans et de reprendre éventuellement son travail d'enseignant en carrosserie et mécanique automobile.

Et aujourd'hui ?

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N AUTRE TOURNANT a du être pris, depuis février 2004,

Beaucoup de jardiniers en rêveraient

en ce sens que la machine qui fabriquait les fameux «ballots» est cassée et coûte trop cher à la réparation. Un autre accord de coopération a été conclu avec un producteur installé à Chavignon, dans la Marne, de manière à réaliser la culture dans leurs galeries de craie et ce dans des grands bacs de 1,80 m x 3 m x 0,4 m. Vous imaginez bien qu'entrer ce genre de bac dans un tunnel qui ne fait que 4 m de large est quasi impossible.

Pierrot continue la production de chicons de pleine terre (80 000 racines par an), la vente de blonds de Vireux importés et voudrait bien réessayer la culture du Pied-bleu. Mais le mycélium de ce dernier est difficile à trouver, tout comme celui du Shi-Také. Quelques clients locaux (hôtels, restaurants…) continuent à promouvoir ce produit exceptionnel issu d'une passion et d'un savoir-faire acquis au fil des ans. Il serait vraiment dommage que tout ceci disparaisse mais il faut reconnaître que plus on avance et plus c'est difficile, surtout commercialement ! Camille Cassimans, Centre Marie-Victorin

Pierre van Maercke rue de Najauge, 39 - 5670 Mazée Tél.: +32(0)60 39 96 72

Attention ! Les aides relatives à la mise aux normes de stockage des effluents d'élevage sont arrivées ! er Vous avez jusqu'au 1 janvier 2007 pour vous mettre en ordre mais les premiers seront les mieux servis !

Nitrawal, l'asbl spécialisée dans la gestion des nitrates en Wallonie, communique avec humour...

Les services du Parc naturel vous renseignent et vous aident pour l'obtention de ces subsides. Contactez la cellule technique du Parc au 060 39 17 90 ! 11 11


Agenda des manifestations... Expositions

Festivités

Exposition de peintures - Raymond Dragalski du 1er février 2005 au 30 mars 2005 Centre culturel Action Sud - Nismes Infos : +32(0)60 31 01 60

Mardi Gras Mardi 8 février 2005 à 20h30 Salle du Barrage - Nismes Infos : La Palette Nismoise +32(0)60 31 21 57

2005 : année de la bière Abbayes et bières trappistes en Belgique du 5 février 2005 au 6 novembre 2005 Écomusée du Viroin - Treignes Infos : +32(0)60 39 96 24

Grand Feu Samedi 19 février 2005 à 19h00 Parc communal de Nismes Organisation : Crayas'val Infos : Christian Pire +32(0)60 31 29 77

Crayas-tivités sur le thème de la bière du 4 mars 2005 au 6 mars 2005 - Nismes Infos : +32 (0)60 31 16 18

Le mot du président Le train est en marche ! État d'avancement des projets... Gestion de la pelouse calcicole de la Roche Madoux Samedi 5 mars 2005 (1j.) R-V. : à 9h30 devant l'ancien lavoir/parc du château à Vierves-sur-Viroin (prévenir de sa participation) Organisation : Natagora Infos : Bernard Mazy (0498 39 21 93)

L'ouvrage « VIROIN-HERMETON, UN ESPACE POUR UN PARC NATUREL » vient de sortir de presse Tous les amoureux de cette attachante région de l'EntreSambre-et-Meuse auront à cœur de posséder, et d'offrir à des amis, un livre de soixante pages rédigé par Léon Woué, avec la collaboration de Patrice Gohy, Bernard Clesse et Didier Antoine. Le livre est illustré par cent cinquante magnifiques photos de Damien Hubaut. Toute personne passée par Viroinval, ou qui compte y accomplir un prochain séjour, appréciera cette synthèse patrimoniale : géographie, flore, faune, fonge, milieux, patrimoine humain, agriculture, sylviculture, tourisme, produits du terroir… Vous pouvez vous procurer l'ouvrage au prix exceptionnel de 15 euros (enlevé à Mazée, à la Maison du Parc naturel, du lundi au vendredi entre 8 h et 16 h), ou par envoi postal, sous enveloppe matelassée, en versant la somme de 17 euros au compte de la Commission de gestion du PNVH 732-0072047-27, avec la communication : Livre Viroin-Hermeton. Format : 24 x 21 cm.

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N°3

Décembre-janvier-février 2004-2005 Trimestriel

Sommaire

Activités Plantation d'arbres fruitiers Samedi 5 mars 2005 (1/2 j.) R-V. à 10 heures à la réserve naturelle Sous St-Roch à Nismes Organisation : Viroinvol - CNB Infos : Thierry Dewitte (0476 75 25 37)

Le Journal du Parc naturel

À débattre... Pourquoi chasser dans un Parc naturel ? Un village...et ses habitants Olloy-sur-Viroin Artisans et artistes de chez nous... Martin Cornelissen, de Dourbes Patrimoine... Histoires de roches Jardin de nature Chicons, Blonds de Vireux et passion... Agenda des manifestations

P Maison du Parc naturel rue de Niverlée, 1 - 5670 Mazée Tél.: +32(0)60 39 17 90 - Télécopie : +32(0)60 39 17 93 www.pnvh.be - Contacts : secretariat@pnvh.be


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