Patrimoine et spiritualité en Isère

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Édition 2015-2016

PATRIMOINE & SPIRITUALITÉ EN ISÈRE

CONTACT Isère Tourisme - Noëline GERVASONI Tél. + 33 (0)4 76 00 34 44 - Fax : +33 (0)4 76 54 08 74 noeline.gervasoni@isere-tourisme.com Palais du Parlement, 4 place Saint-André - 38021 Grenoble cedex 1


PATRIMOINE RELIGIEUX EN ISÈRE

VIENNE

2500 ANS D’HISTOIRE Paris

 LYON

 VIENNE  GRENOBLE

Les visites incontournables Eglise et cloître roman Saint-André-le-Bas www.musees-vienne.fr Eglise Saint-André-le-haut www.vienne.fr Jardin archéologique de Cybèle www.vienne.fr La Cathédrale Saint-Maurice - Vienne

L’histoire de Vienne

La Pyramide www.vienne.fr

Musée archéologique Eglise Saint-Pierre Située sur la rive gauche du Rhône, Vienne est une des villes les plus anciennes www.vienne.fr de la région, des fouilles attestent de la présence humaine dès le néolithique. Au Vème siècle avant J.C., Vienne appartient aux Allobroges, un peuple gaulois, Musée de la Draperie www.musees-vienne.fr mais c’est sa conquête par l’Empire romain vers l’an 40 de notre ère qui fera sa gloire et sa richesse. Musée des Beaux-Arts et La légende raconte que Ponce Pilate fut exilé à Vienne peu après le procès d’Archéologie de Jésus Christ et qu’il y mourut, sa dépouille fut jetée dans le fleuve www.musees-vienne.fr déclenchant d’épouvantables tourbillons. Les premières communautés Musée Gallo-Romain de chrétiennes émergèrent au IVème siècle, puis vint le temps des Rois de France Saint-Romain-en-Gal Vienne et des bâtisseurs de cathédrale. Ces 2500 ans d’histoire ont légué à Vienne un patrimoine exceptionnel avec www.musees-gallo-romains. com plus de 40 sites et monuments classés répartis dans la ville et sur la rive droite du fleuve. Le théâtre antique, le temple d’Auguste et de Livie, le site de Saint Temple d’Auguste et de Romain-en-Gal, la cathédrale Saint-Maurice, chef d’oeuvre de l’art roman Livie www.vienne.fr et gothique, les églises Saint-Pierre et Saint-André en sont les plus beaux fleurons. Théâtre Antique www.vienne.fr


Autour de Vienne

Gastronomie

Les vins du Pays viennois Plutarque le philosophe grec et Pline l’Ancien, le naturaliste romain, évoquaient déjà, au premier siècle de notre ère, la qualité des vins viennois. La chapelle Saint-Mamert aux Côtes-d’Arey ème 2500 ans plus tard, les Protégée au titre des Monuments Historiques, la chapelle construite au XI siècle est située sur un promontoire typiquement dauphinois de galets et de vins viennois - Côte-Rotie, Seyssuel, Condrieu et Vins roches dominant la plaine agricole, face au massif du Pilat. Elle était au Moyen Âge une des trois églises paroissiales des Côtes-d’Arey de Vienne, bénéficient toujours d’une renommée avec les hameaux de Saint-Jean et de Saint-Martin. internationale. www.vienne-tourisme.com La chapelle de Saint-Maxime à Chuzelles L’une des plus anciennes chapelles du Pays Viennois située sur un site exceptionnel. Elle fut édifiée au XIème siècle par les moines bénédictins de l’abbaye de Saint-André-le-Bas dont elle dépendait. www.vienne-tourisme.com

La chapelle d’Illins à Luzinay Cette charmante chapelle médiévale entourée de son ancien cimetière témoigne de l’importance du hameau d’Illins pour l’histoire du village de Luzinay. www.vienne-tourisme.com L’église et ancien prieuré à Moidieu-Détourbe Eglise XIème, XVIème et XIXème siècle et ses peintures murales du XVIème siècle, classées par la commission départementale des Antiquités et objets d’Art. Prieuré XIème et XIIIème siècles attenant à l’église. www.vienne-tourisme.com Le vignoble de Condrieu

Plus d’informations Office de tourisme de Vienne Service réceptif-groupes 14 cours Brillier - 38200 Vienne Tél. : +33(0)4 74 53 80 32 visites@vienne-tourisme.com www.vienne-tourisme.com

Le cloitre Saint-André-le-Bas - Vienne


PATRIMOINE RELIGIEUX EN ISÈRE

SAINT-ANTOINE-L’ABBAYE

LES MOINES GUÉRISSEURS Paris

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 GRENOBLE  SAINT-ANTOINE L’ABBAYE

Les visites incontournables

Saint-Antoine l’Abbaye

L’histoire de Saint-Antoine-l’Abbaye Antoine naquit en Haute Egypte au sein d’une famille aisée vers le milieu du IIIème siècle après J.C. Dès l’âge de 20 ans il se tourne vers Dieu et part vivre en ermite dans le désert jusqu’à sa mort à l’âge de 105 ans, devenant ainsi l’un des fondateurs du monachisme. C’est au Moyen Âge qu’un seigneur local ramena les reliques de Saint-Antoine à la Motte au Bois et le petit bourg devint Saint-Antoine-en-Viennois. De toutes parts pèlerins et malades affluèrent, notamment ceux souffrant du mal des ardents. Les seigneurs locaux soignèrent les malheureux aidés des bénédictins, puis l’ordre des Hospitaliers de Saint-Antoine fut fondé à la fin du XIIIème siècle à la demande du pape Boniface VIII. L’ordre de ces moines médecins, mais aussi mécènes et diplomates rayonna dans toute l’Europe, le site abbatiale, leur maisonmère témoigne de leur grandeur. L’église abbatiale de Saint-Antoine est considérée comme l’une des réalisations gothiques les plus remarquables du Dauphiné. Édifiée entre le XIIIème siècle et le XVème siècle, elle répond aux particularités architecturales des grandes églises de pèlerinage au Moyen Âge. Malgré les guerres de religions, la disparition de l’ordre en 1777 et la Révolution Française, l’abbaye et le bourg médiéval ont remarquablement traversé les siècles, ce qui valu à Saint-Antoine d’être classé Monument Historique par Prosper Mérimée en 1840 et d’obtenir en 2009 le label Plus Beaux Villages de France.

Le musée de Saint-Antoine Installé dans les bâtiments conventuels des XVIIème et XVIIIème siècles, ce musée qui jouxte l’abbaye, est consacré aux Hospitaliers de Saint-Antoine, aux parfums thérapeutiques et à l’histoire des jardins. L’église abbatiale et son trésor A la beauté architecturale s’ajoute la richesse de la décoration intérieure : peintures murales, tapisseries d’Aubusson, reliquaires d’une grande finesse et l’orgue du XVIIème siècle, dressé face à la nef. Le trésor est composé d’une impressionnante collection d’objets d’art sacré, dont un remarquable Christ en ivoire, des antiphonaires, des instruments de chirurgie, des vêtements liturgiques conservés dans un meuble rotatif d’exception appelé chapier... mais également un des plus grands reliquaires de France.


Autour de Saint-Antoine-l’Abbaye

Gastronomie

L’église Notre-Dame de l’Osier à Notre-Dame de l’Osier En mars 1649 un agriculteur taille son osier le jour de l’Annonciation, au mépris de la loi du royaume qui l’interdit et, fait extraordinaire, l’osier saigne. Huit ans plus tard la Vierge apparaît à cet agriculteur. La basilique de briques rouges élevée au XIXème siècle, narre via son tympan et ses vitraux l’apparition de la vierge en 1657. http://tourisme.sud-gresivaudan.org

Le Saint-Marcellin On vit apparaître le SaintMarcellin pour la première fois dans les livres de comptes de l’intendance du roi Louis XI, au XVème siècle. Mais ce n’est qu’au XIXème siècle que l’engouement pour ce fromage se généralisa sous l’impulsion d’Auguste Casimir-Perrier, ministre de Louis Philippe. En goûtant au SaintMarcellin en 1863, ce dernier aurait décrété : « C’est délicieux ! Vous m’en ferez parvenir chaque semaine au château. »

Eglise Saint-Pierre de Marnans à Marnans C’est sans doute au XIIème qu’a été construite l’Eglise actuelle,qui est en fait le seul édifice conservé d’un prieuré. Classé Monument Historique depuis 1846, elle reste un édifice majeur de l’art roman du Dauphiné. http://tourisme-bievrevalloire.com

Chapelle Saint-Jean le Fromental à Dionay Excellent exemple de l’architecture romane de la fin du XIIème, nichée dans un cadre magnifique, cette chapelle classée Monument Historique en 1910, a révélé des peintures murales tout à fait remarquables lors d’une récente restauration. La noix de Grenoble http://www.dionay.fr Originaire d’Orient, la noix fut introduite en Europe Le Couvent des Carmes à Beauvoir-en-Royans Ce couvent fondé en 1343 par Le Dauphin Humbert II de Viennois, fut par les Romains. Ses vertus reconstruit par les Carmes en 1666. Situé sur le site de l’ancien château des nutritionnelles étaient déjà Dauphins seigneurs du Dauphiné, ce couvent magnifiquement restauré abrite colportées par les médecins de l’Antiquité. En 1938, le musée Dephinal et le musée de la Flore du Vercors. la noix de Grenoble fut le http://tourisme.sud-gresivaudan.org premier fruit au monde à recevoir une Appellation d’Origine Contrôlée (AOC).

Saint Antoine l’Abbaye - La grande cour

Plus d’informations Office de Tourisme du Pays de SaintMarcellin Antenne de Saint-Antoine-l’Abbaye Pl. Ferdinand Gilibert 38160 Saint-Antoine-l’Abbaye Tél : +33 (0)4 76 38 53 85 tourisme.pays-saint-marcellin.fr

Géraldine Mocellin Musée départemental de St-Antoinel’Abbaye 38160 Saint Antoine l’Abbaye Tél. +33(0)4 76 36 48 11 www.musee-saint-antoine.fr

Au XIème siècle, la noix fournissait l’huile familiale nécessaire à l’alimentation et à l’éclairage. Elle servait aussi à la composition des vins de noix, à la confection de gâteaux, de pain, à la préparation de médicaments ou encore à l’élaboration de teintures. La noix s’accommode avec beaucoup de mets comme le fromage, le miel ou le chocolat.


NOTRE-DAME DE LA SALETTE

PATRIMOINE RELIGIEUX EN ISÈRE

LA MONTAGNE SANCTUAIRE Paris

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 NOTRE-DAME DE LA SALETTE

Les temps forts La fête de l’Assomption de la Vierge Marie Le 15 août 2015

Le sanctuaire de Notre-Dame de La Salette

L’histoire de Notre-Dame de la Salette Le 19 septembre 1846, deux enfants bergers, Mélanie Calvat et Maximin Giraud gardaient leurs vaches sur l’alpage au-dessus du petit village de la Salette-Fallavaux ; soudain, ils virent apparaitre la Vierge en pleurs, auréolée d’une grande clarté qui leur délivra un message à destination de Son Peuple. Les jours suivants, les pèlerins affluèrent sur le site de l’apparition, mais ce n’est que 5 ans plus tard que l’Eglise reconnut officiellement l’authenticité de cet évènement surnaturel. Cette décision permit la construction d’un sanctuaire et d’une hôtellerie, et, fait très original : l’événement de La Salette inspira la fondation de deux congrégations religieuses - Missionnaires et Sœurs de Notre-Dame de La Salette - présentes aujourd’hui dans différents pays du monde. La basilique fut réalisée par Alfred Berruyer, architecte diocésain, originaire de Roybon, à qui l’on doit de nombreuses églises en Isère. Elle est dotée de superbes vitraux conçus dès 1857 par l’architecte et décorateur parisien Adrien-Louis Lusson. L’intérieur de l’édifice est décoré par des peintures murales d’Arcabas. Jean-Marie Pirot, plus connu sous le nom d’Arcabas est un peintre d’art sacré contemporain de grande notoriété, notamment pour son œuvre monumentale principale au Musée d’art sacré contemporain SaintHugues de Chartreuse.

Le pélerinage des motards Les 5 et 6 septembre 2015 La fête de l’Apparition Le 19 septembre 2015

Les activités La vie du sanctuaire est rythmée par les offices et de nombreuses animations sont proposées aux pélerins, telles que des concerts, des marches aux flambeaux. On peut également pratiquer la randonnée accompagnée d’un chapelain pour des balades spirituelles ou en parcours libre. Cartes et brochures disponibles au sanctuaire.


Gastronomie Le murson Spécialité de La Mure, le Murçon (mursson ou mïarsson en patoit local) est un saucisson à cuire, composé de morceaux de porc maigre et aromatisé au fenouil.

Le sanctuaire de Notre-Dame de La Salette

Autour de Notre-Dame de la Salette

La liqueur Salettina Cette liqueur des montagnes de la Salette est élaborée à base de plantes sauvages et de génepi des alpes cueillis au cours de l’été.

Le village de Corps Dominé par la montagne de l’Obiou, le village est une halte incontournable avant l’ascension vers la Salette. Napoléon y fit escale le 6 mars 1815 lors Insolite de son retour d’exil de l’Ile d’Elbe. La maison de Mélanie Calvat la jeune bergère se visite toute l’année, celle de Maximin Giraud abrite la distillerie Le carré magique de Valbonnais de la Salettina. www.villedecorps.fr La maison du patrimoine de Pellafol Installée dans une maison ancienne qui abritait un estaminet et la forge du hameau des Payas, le musée évoque la vie d’autrefois et les épisodes importants de l’histoire contemporaine locale. Une salle est consacrée à la tragédie de l’Obiou, au cours de laquelle, 50 pélerins en provenance de Rome et l’équipage perdirent la vie lorsque l’avion qui les transportaient vers Paris heurta la montagne le 13 novembre 1950. Cette tragédie a profondément Dans la rue principale du marqué les habitants du pays. Les victimes reposent dans le petit cimetière village de Valbonnais une de la Salette-Fallavaux. curieuse inscription est www.musee-pellafol.com gravée sur un bloc de gneiss comportant les mots : Rotas L’église Saint-Pierre-Julien Eymard à la Mure Opera Tenet Arepo Sator. D’origine médiévale, l’église fut rasée par les Protestants puis reconstruite ème à partir du XVII siècle. Le Saint Patron de cette paroisse est Saint-Pierre- Lue droite à gauche, de haut en bas ou de droite Julien-Eymard (1811-1868), né et mort à La Mure et canonisé en 1962. Il fut le prêtre fondateur de la Congrégation des religieux du Saint-Sacrement, à gauche, la formule reste une congrégation apostolique de droit pontifical, composée de prêtres, de la même, il s’agit d’un diacres et de frères, présente aujourd’hui dans 29 pays sur tous les continents. palindrome. Le bloc daterait du XVIIème ou du XVIIIème www.lamure.fr siècle, cependant plusieurs palindromes similaires ont été retrouvés lors de fouilles, Plus d’informations : au Royame-uni, au procheSanctuaire de Notre-Dame de La Salette orient ou encore à Pompéi. Service réservation www.valleesvalbonnais.fr 38970 La Salette Tél : +33(0)4 76 30 00 11 infos@lasalette.cef.fr - http://lasalette.cef.fr


PATRIMOINE RELIGIEUX EN ISÈRE

GRENOBLE

LA GENÈSE D’UNE CITÉ Paris

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Les visites incontournables

Grenoble, le téléphérique de la Bastille

L’histoire de Grenoble En 43 avant J.C., les romains édifièrent le premier pont sur l’Isère, marquant ainsi le point de départ officiel de l’histoire de Grenoble dit alors Cularo. Il s’agit d’une petite bourgade entourée de montagnes, au carrefour des voies romaines entre Vienne et Milan. Le christianisme se diffuse dans la région dès le IVème siècle lorsque la bourgade devient un évêché. Les évêques successifs vont dès lors et durant 14 siècles procéder à de nombreuses transformations dans la ville, comme en témoigne le patrimoine religieux rare, encore visible aujourd’hui : les deux sites archéologiques d’exception de l’époque des premiers chrétiens, le baptistère et la crypte Saint-Oyand ou encore les deux plus grandes églises du cœur de ville, la cathédrale Notre-Dame et la collégiale Saint-André, édifiées à partir du XIIIème siècle. De l’époque de la contre-réforme, la ville a également conservé un riche patrimoine architectural religieux : le couvent Sainte-Cécile (siège actuel des éditions Glénat), la Chapelle Sainte-Marie d’en Haut (aujourd’hui Musée dauphinois). Sans oublier le grand dynamisme urbanistique de Grenoble dans les années 60 qui se reflète dans plusieurs lieux de cultes modernes : l’église Saint-Jean, l’église Saint-Luc…

Musée de l’Ancien Évêché Situé dans le centre historique, le musée est installé dans l’ancien palais des évêques. En sous-sol, le parcours de la visite conduit vers une découverte majeure : le baptistère de Grenoble daté des premiers temps chrétiens. Dans les étages, l’exposition L’Isère en histoire retrace l’histoire des femmes et des hommes qui ont cultivé, exploité, aménagé et organisé le territoire de l’Isère www.ancien-eveche-isere.fr Musée archéologique Grenoble-Saint Laurent Site archéologique majeur, le MAG Saint-Laurent égrène près de deux mille ans d’histoire de la ville. Des premiers mausolées à l’église du XIXème siècle, le site a traversé le temps en conservant les traces additionnées de l’histoire, depuis les origines du christianisme. www.musee-archeologiquegrenoble.fr


Gastronomie Les balades gourmandes Pour partir à la découverte de la gastronomie grenobloise, l’Office de tourisme propose des balades gourmandes dans les quartiers et chez les artisans, ainsi que des visites dégustations aux halles Sainte-Claire. www.grenoble-tourisme.com Le Musée de Grenoble

Plus de découvertes Le musée de Grenoble Le musée de Grenoble est considéré comme un des plus prestigieux d’Europe, avec plus de plus de 900 œuvres. Il possède un fonds remarquable d’antiquités, égyptiennes mais également grecques et étrusques. La collection de beaux-arts, débute avec une peinture italienne de la fin du XIIIème siècle qui voisine avec des œuvres allant jusqu’au XVIème siècle. Le musée de Grenoble a l’immense privilège de compter dans ses collections quatre chefs-d’œuvre de Zurbaràn, le prestigieux peintre espagnol du XVIIème siècle, illustrant le cycle de la naissance du Christ. www.museedegrenoble.fr Le téléphérique de la Bastille Construit en 1934, puis rénové en 1976, c’est l’un des premiers téléphériques urbains avec ceux de Rio de Janeiro et Cape Town. En quelques minutes, les bulles translucides s’élèvent de la gare basse, située sur la rive gauche de l’Isère jusqu’à la gare sommitale 492 mètres plus haut. La Bastille n’est pas seulement un lieu de contemplation et de méditation, on s’y cultive toute l’année, le corps et l’esprit : musées, parcours acrobatiques, découvertes géologiques, via ferrata prennent leurs aises entre casemates et sentiers balisés. www.grenoble-bastille.fr Le couvent Sainte-Cécile Alliant la magie authentique de ce couvent silencieux depuis la Révolution française, occupé par l’armée, réhabilité en divers lieux de divertissement public, et l’amour de la création littéraire, le directeur des éditions Glénat a maintenant installé sa fondation entre ces murs. Le cœur de la chapelle du couvent Sainte-Cécile conserve les échos des grandes étapes de l’histoire de Grenoble depuis le XVIIème siècle. Le couvent est aujourd’hui dépositaire des collections d’œuvres d’art (peinture, sculpture, mobilier, photographie, dessins et planches de bande dessinée…) et les présente régulièrement au public dans le cadre d’expositions temporaires. www.couventsaintececile.com

Plus d’informations Régine Dupuis Office de tourisme de Grenoble Service groupes 14 rue de la République 38000 Grenoble Tél : +33(0)4 76 42 96 01 groupes@grenoble-tourisme.com www.grenoble-tourisme.com


LE MUSÉE ARCHÉOLOGIQUE GRENOBLE SAINT-LAURENT

PATRIMOINE RELIGIEUX EN ISÈRE

HISTOIRES DE SÉPULTURES Paris

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Pour aller plus loin

Le Musée Archéologique de Grenoble St-Laurent

L’histoire du site de Saint-Laurent Le musée est aménagé dans l’ancienne église paroissiale Saint-Laurent classée parmi les premiers Monuments Historiques de France. Il doit sa renommée à la crypte Saint-Oyand, miraculeusement intacte et qui constitue l’un des très rares monuments encore en élévation de l’architecture religieuse du premier Moyen Âge. Des premiers mausolées à l’église du XIXème siècle, le site a traversé le temps en conservant les traces additionnées de l’histoire, depuis les origines du christianisme. La visite des bâtiments qui se sont succédé du IVème au XIXème siècle, ainsi que les vestiges archéologiques mis au jour lors des fouilles réalisées entre 1978 et 2008, offre une rétrospective unique de l’évolution des pratiques funéraires, des croyances et des mentalités. L’église Saint-Laurent est un véritable laboratoire de recherche sur les pratiques funéraires. Deux mille ans des relations que les Grenoblois ont entretenues avec la mort sont représentés sur ce site ! Tous les types de tombes – sarcophages, tuiles en terre cuite, dalles de pierre, cercueils en bois ou simple linceul, etc. – ont été retrouvés au fil des fouilles, avec les objets – bijoux, offrandes, etc. – qui accompagnaient le défunt dans son voyage vers l’au-delà.

Exposition : Confidences d’outre tombe - squelettes en question Que peuvent nous apprendre les morts de leur vie ? Que recherchent les archéologues en exhumant des défunts des siècles passés ? Quelles représentations avons nous aujourd’hui du squelette humain ? Pour répondre à ces interrogations, le Musée dauphinois, le Musée archéologique de Grenoble, La Casemate - Centre de Culture Scientifique, Technique et Industrielle de Grenoble et l’Inrap (Institut national de recherches archéologiques préventives) croisent leurs regards. Musée dauphinois Grenoble Jusqu’au 31 décembre 2015 www.musee-dauphinois.fr


Insolites

Le Musée dauphinois

Autour du musée archéologique Saint-Laurent Le Musée dauphinois Le musée est installé dans un couvent du XVIIème siècle. Le bâtiment a été occupé par les congrégations jusqu’au début du XXème siècle, à l’exception d’une courte période durant la révolution ; en 1904, les ursulines sont expulsées et les militaires prennent possession des lieux. A partir des années 1920, le couvent devient un lieu d’habitation pour les familles émigrées d’Italie. Après des travaux de restauration du bâtiment, le Musée dauphinois ouvrira ses portes en 1968 à l’occasion des Jeux Olympiques. Ce musée alpin présente des expositions permanentes autour du patrimoine régional : les Gens de l’alpe, présentation de la vie rurale en montagne au XIXème siècle et de La Grande histoire du ski. Des expositions temporaires sont également proposées. A ne pas manquer : la visite de la chapelle baroque, conçue en 1666 par le père jésuite Claude-François Ménestrier pour célébrer la canonisation de François de Sales, elle constitue l’un des rares vestiges de l’art baroque à Grenoble. www.musee-dauphinois.fr La Casemate Installée dans les anciennes fortifications, cet espace propose des expositions et des ateliers tous publics autour des sciences. www.lacasemate.fr La rue Saint Laurent L’une des plus anciennes rue de Grenoble doit son nom à l’église SaintLaurent. Elle débute au niveau de la passerelle piétonne et de la place de la Cimaise sur laquelle trône la Fontaine du Lion, œuvre du scuplteur Sappey ; cette allégorie symbolise la ville (le lion) terrassant la rivière (l’Isère). Toute la rue, aujourd’hui entièrement restaurée est émaillée de nombreux points d’intérêts : l’hôtel de la monnaie, les boutiques à arcades... Elle s’achève sur la place Saint-Laurent, sertie par les anciennes fortifications Haxo et où subsiste l’une des dernières portes d’enceinte de la ville avec ses lourds vantaux de bois.

Au N°2 de la rue Saint Laurent, une plaque portant l’inscription : «Xaxier Jouvin a inventé dans cette maison le système qui porte son nom» intrigue les passants. Il s’agit de La Main de fer, un système élaboré par ce maître gantier qui permettait de découper calibrer et découper les peaux destinées à la fabrication des gants. Entre le 2 et le 4 de la rue, on peut lire une inscription en latin au dessus d’une ancienne fontaine, installée à l’initiative des Consuls de Grenoble et qui signifie : «En l’an du seigneur 1746 ici coule une eau salubre pour le peuple altéré.»

Fresque de St Pierre Musée archéologique St-Laurent

Plus d’informations Claire Elie Musée archéologique Grenoble Saint-Laurent Place St Laurent - 38000 Grenoble Tél : +33(0)4 76 44 78 68 musee.mar@cg38.fr www.musee-archeologiquegrenoble.fr


PATRIMOINE RELIGIEUX EN ISÈRE

LE MUSÉE DE L’ANCIEN ÊVÉCHÉ LA CITÉ ÉPISCOPALE Paris

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 GRENOBLE

Pour aller plus loin

Le Musée de l’Ancien Êvéché

L’histoire du palais des évêques

Exposition permanente : L’Isère en histoire(s) Ce parcours chronologique met en scène les plus belles collections départementales, archéologiques, historiques, ethnographiques, retraçant l’histoire des femmes et des hommes qui ont cultivé, exploité, aménagé et organisé ce territoire. La visite débute par une rencontre avec le plus vieux fossile humain trouvé dans la région, et se termine 11 000 ans plus tard par une chronique cinématographique projetée sur un mur d’images, qui pose un regard curieux sur des instants de vie en Isère au XXème siècle.

Situé au centre historique de Grenoble, à proximité immédiate de la cathédrale, le Musée de l’Ancien Évêché est installé dans l’ancien palais des évêques, édifice protégé au titre des Monuments Historiques. Le site présente en sous-sol des vestiges archéologiques de première importance, témoins de l’histoire de la cité : le baptistère (IVème-Xème siècles), dont la cuve, dans ses différents états retrouvés, permet de suivre les évolutions de la liturgie du baptême aux premiers temps chrétiens. Les fouilles ont également révélé les vestiges du rempart qui ceignaient l’antique cité de Cularo au IIIème siècle. Le circuit de découverte offre au visiteur une véritable plongée dans le Grenoble antique marqué par les débuts de la christianisation. Le palais des évêques, dont les étages abritent aujourd’hui l’exposition L’Isère en histoire(s), a été construit au XIIIème siècle. Il a connu au cours du temps des aménagements successifs, propres à accueillir les dignitaires religieux qui se sont succédés en ces lieux jusqu’en 1906. Le site, devenu musée, est mis Musée de l’Ancien Êvéché en valeur par des choix architecturaux où aménagements contemporains qui Grenoble côtoient avec harmonie témoignages du passé : architecture en brique et www.ancien-eveche-isere.fr en pierre, décors peints, escaliers d’honneur ouvragés, blasons sculptés… Les rendez-vous 2015 : découverte du jardin, visites guidées du musée, concerts… Tarifs des visites guidées : 1h - 84 € ; 1h30 - 89 € ; 2h - 95 € (pour un groupe de 30 personnes)


Insolite

Le centre ancien de Grenoble, le palais delphinal

Autour du musée de l’Ancien Êvéché La cathédrale Notre-Dame et l’église Saint-Hugues La cathédrale est mentionnée pour la première fois sous le vocable de NotreDame en 902. Elle est est indissociable de l’ensemble épiscopal qu’elle formait avec la résidence des évêques, mais ce n’est qu’au début du XIIIème siècle que sera construit l’ensemble cathédral que nous connaissons aujourd’hui. Elle présente la particularité de comporter deux églises accolées sur un même site : la cathérale et l’église Saint-Hugues. Les deux églises ont subies de lourdes épreuves : guerres de religions, incendie et restaurations malheureuses, il reste néanmoins quelques vestiges : les piliers du XIIème siècle qui supportent le choeur de la cathédrale, le clocher porche de briques du début du XIIIème ou encore un ciborium du XVème siècle. C’est dans une des chapelles de la cathédrale que le jeune évêque Saint-Hugues aurait accueilli Saint-Bruno en 1084 venu avec six compagnons fonder l’ermitage de Chartreuse. www.cathedraledegrenoble.fr La collégiale Saint-André La collégiale Saint-André a été fondée par le Dauphin Guigues VI André en 1228 grâce aux revenus générés par les mines d’argent de Brandes à Huez en Oisans. Elle abrita les tombeaux des Dauphins jusqu’à leur saccage en 1562 par le sinistre Baron des Adrets. L’édifice de briques, sobre et dépouillé est surmonté d’un clocher de tuf de 56 mètres. Au XIXème siècle, le tombeau de Pierre Terrail de Bayard, plus connu sous le nom du Chevalier Bayard, fut amené d’un couvent des environs de la ville pour être installé au sein de la collégiale. www.collegiale-saint-andre.fr Le centre ancien de Grenoble La visite du centre ancien de Grenoble réserve de belles découvertes, comme le Palais du Parlement, les hôtels particuliers de parlementaires, la tour du trésor, le jardin de ville... une multitude de trésors architecturaux dont l’histoire s’associe aux grenoblois célèbres : Stendhal, Barnave, Bayard, Vaucanson... www.grenoble-tourisme.com

La Fontaine des 3 Ordres La Révolution française n’a pas débuté à Paris, mais à Grenoble le 7 juin 1788 lors de la Journée des Tuiles. Ayant reçu l’ordre de s’exiler sur leurs terres, les parlementaires, soutenus par la population, affrontèrent les troupes royales en les bombardant de projectiles depuis les toits. Cette première émeute eut pour conséquence la Réunion des états généraux du Dauphiné également appelée Assemblée de Vizille, le 21 juillet 1788, dans la salle du jeu de paume du château, premier pas vers la Révolution. Au centre de la place Notre-Dame, le fontaine des 3 Ordres, évoque ces évènements avec au sommet d’une colonne, trois personnages en marbre, symbolisant la noblesse, le clergé et le tiers-état.

La fontaine des 3 Ordres

Plus d’informations Cécile Sapin Musée de l’Ancien Évêché 2 rue Très-Cloîtres - 38000 Grenoble Tél : + 33(0)4 76 03 15 25 musee.eveche@cg38.fr www.ancien-eveche-isere.fr


PATRIMOINE RELIGIEUX EN ISÈRE

LE MUSÉE D’ART SACRÉ CONTEMPORAIN SAINT-HUGUES-DE-CHARTREUSE LA PASSION DES COULEURS Paris

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ST-PIERRE-DECHARTREUSE   GRENOBLE

Pour aller plus loin

L’histoire de l’église Saint-Hugues et d’Arcabas

L’église du Sappey-enChartreuse L’église du Sappey-enChartreuse tient lieu, depuis près de neuf siècles, de repère symbolique, en bordure de route, à l’entrée d’un massif marqué par la spiritualité religieuse. Attesté sur le site depuis 1115, l’édifice a été remanié au XVIIème siècle puis au XIXème siècle avec l’aide des moines de la Grande Chartreuse. Cette église de montagne au clocher porche typiquement dauphinois, comporte huit vitraux, œuvres d’Arcabas. Ils représentent la Résurrection du Christ et ont été réalisés par le maître verrier grenoblois Christophe Berthier.

Jean-Marie Pirot, plus connu sous le pseudonyme d’Arcabas, est né en Lorraine en 1926. Diplômé de l’Ecole Nationale Supérieure des Beaux-Arts de Paris, ses réalisations ont été exposées dans le monde entier, mais c’est la petite église de Saint-Hugues-de-Chartreuse qui accueille son œuvre magistrale. C’est en 1952 que le peintre, alors enseignant à l’Ecole d’art décoratif de Grenoble, rencontre le curé de Saint-Pierre-de-Chartreuse, Raymond Truffot. Le jeune artiste propose alors de décorer gracieusement l’église. C’est le début d’une aventure, mais aussi d’une amitié entre un artiste et un prêtre, lequel portera au jeune homme de vingt cinq ans une confiance sans faille jusqu’à sa mort. Mais personne ne se doute que l’aventure, elle, durera trente-quatre ans. Voulu, pensé, réalisé par Arcabas, abandonné puis repris, au fil des ans, cet ensemble unique se place parmi les réalisations les plus ardentes, mais aussi les plus abouties de l’art sacré contemporain. www.chartreuse-tourisme.com De 1953 à 1986, l’artiste va réaliser des peintures, des fresques, des sculptures et des vitraux, des oeuvres colorées, flamboyantes et émouvantes qui saisissent le visiteur par le contraste entre l’extérieur dépouillé de la petite église et l’éclatante décoration intérieure.


Insolite

En Chartreuse, les bornes rappellent les frontières d’autrefois

Autour du musée d’Art Sacré contemporain Saint-Hugues-de-Chartreuse Le Charmant Som et l’oratoire d’Orgeval L’alpage du Charmant Som est occupé et entretenu par les bergers depuis le Moyen Âge. On y accède par une petite route depuis le col de Porte. A l’approche de l’alpage, l’oratoire d’Orgeval et la statue de Saint-Pierre qu’il abrite signale la limite du domaine des moines Chartreux. La route s’arrête devant l’auberge et la fromagerie d’alpage, de là, la traversée des vastes prairies conduit jusqu’à la Croix du Charmant Som, et offre une vue saissante sur les sommets environnant et sur le Monastère de la Grande Chartreuse en contrebas. chartreuse-tourisme.com Le fort Saint-Eynard Accessible depuis le Sappey-en-Chartreuse par une petite route, le fort du Saint-Eynard construit en 1870, domine Grenoble et sa vallée depuis le bord de la falaise haute de 800 mètres. Le lieu tient son nom de Frère Aynard ou Eynard qui aurait été compagnon de Saint-Bruno. Au milieu de la falaise, en contrebas, la vire - étroite terrasse arborée - aurait selon la légende servie de lieu d’accueil à Saint-Bruno et ses compagnons, dans un premier temps, avant leur installation au Désert de Chartreuse. Dans le fort, un espace historique retrace la vie des militaires en 1885 et l’histoire des fortifications autour de Grenoble. www.fortsteynard.com

Sur la route d’Arcabas De nombreuses oeuvres d’Arcabas décorent les églises isèroises, notamment les vitraux de Notre-Dame des Neige à l’Alpe d’Huez, ceux de Notre-Dame de la Salette ou encore du Sacré Coeur à Grenoble. Ces vitraux ont été réalisés par le maître verrier grenoblois Christophe Berthier. Son l’atelier, situé à coté du Sacré Coeur, se visite pendant les Journées de Patrimoine. Pour l’église de Chamrousse, Arcabas à réalisé une peinture murale représentant la Madone à l’enfant, à la Tour-du-Pin, un tryptique célèbre l’adoration des Mages d’Orient.

Saint-Pierre-d’Entremont, un village, deux mairies, deux paroisses Ces deux villages homonymes, chacun sur une des rives du Guiers Vif, l’un en Isère, l’autre en Savoie, sont l’héritage des frontières entre le Comté du Dauphiné et le Comté de Savoie. Le Dauphiné sera rattaché à la France en 1355, il faudra attendre 1860 pour l’annexion de la Savoie. C’est dire si le lieu fut longtemps stratégique comme en témoignent les ruines du chateau de Montbel au dessus des villages. Dans un des murs du village de Saint-Pierred’Entremonts - en Isère - on peut apercevoir une borne marquée de la fleur de lys qui matérialisait la frontière entre le Dauphiné et la Savoie. chartreuse-tourisme.com

Plus d’informations Christine Julien Musée d’Art Sacré contemporain Saint-Huguesde-Chartreuse 38380 Saint-Pierre-de-Chartreuse Tél : +33(0)4 76 88 65 01 musee.msh@cg38.fr www.saint-hugues-arcabas.fr


PATRIMOINE RELIGIEUX EN ISÈRE

LE MUSÉE DE LA GRANDE CHARTREUSE

LA VALLÉE SILENCIEUSE Paris

 LYON

ST-PIERRE-DECHARTREUSE   GRENOBLE

Pour aller plus loin

Le Monastère de la Grande Chartreuse

L’histoire de Saint-Bruno et de l’ordre des chartreux Saint-Bruno est né à Cologne aux alentours de l’an 1030, il va étudier à l’école de la cathédrale de Reims, en 1056 il obtient la fonction d’écolâtre, c’est-àdire Recteur de l’Université. Des dissensions avec l’évêque le contraignent à quitter Reims, il arrive à Grenoble en 1084 et sa rencontre avec Saint-Hugues, alors jeune évêque est déterminante. L’ecclésiastique va aider Saint-Bruno et ses 6 compagnons dans leur installation dans une vallée isolée de la Chartreuse. 900 ans plus tard, et malgré bien des vicissitudes, les moines sont toujours en Chartreuse et l’ordre a fondé de nombreuses maisons à travers le monde. À 2 km du monastère, La Correrie, ancien lieu de vie des frères, a été transformée en un musée. Principalement d’époque Renaissance, son architecture est comparable à celle du monastère. Grâce aux nombreux documents, objets de la vie courante, gravures mais aussi aux films et témoignages inédits, le Musée de la Grande Chartreuse vous fait découvrir l’aventure intérieure et spirituelle des moines Chartreux, leur vocation à la solitude et leur mode de vie.

La randonnée au monastère Situé à seulement 2 km du musée, la randonnée jusqu’au monastère est une belle balade qui invite à la contemplation. Blotti dans son vallon nommé Le Désert, le site est un zone de silence. La route des gorges du Guiers Mort La route des gorges se faufile dans un étroit défilé de pierre, des ruines de l’ancienne distillerie de Fourvoirie à St-Laurentdu-Pont, jusqu’à la porte du Grand Logis, au delà de laquelle, autrefois, «Les femmes et les hommes en armes ne pouvaient passer.» Ces gorges offraient un rempart protecteur aux moines pour s’isoler du monde. Plusieurs ponts édifiés autrefois par les moines subsistent, dont deux sont classés Monuments Historiques depuis 1923.


Insolite

Le musée de la Grande Chartreuse, la Correrie

Autour du Musée de la Grande Chartreuse

Le col des 1000 martyrs A quelques kilomètres de Saint-Laurent-du-Pont, le col des 1000 Martyrs, contrairement à ce que son nom indique, n’a jamais été le théâtre d’un fait sanglant. Le col doit son nom à la croix plantée en l’honneur des 10 000 martyrs chrétiens crucifiés ou empalés par Sapor, roi de Perse, au IIIème siècle sur le Mont Ararat. Au fil du temps et des habitudes, les 10 000 sont devenus 1000...

La grotte de Saint-Joseph-de-Rivière La grotte est une réplique de celle de Lourdes, qui fut construite en 1880, par l’Abbé Buissière, pour remercier la Vierge d’avoir permis la guérison de sa Gastronomie sœur. chartreuse-tourisme.com Le Grand Duc Le Grand Duc est un La chapelle Notre-Dame du Château à Saint-Laurent-du-Pont chocolat à base de ganache L’histoire de la chapelle du château est intimement liée à celle des pères parfumé à la Chartreuse qui Chartreux. C’est en 1629 que l’ordre acquiert le domaine et le château en a reçu le label Parc. ruine de la seigneurerie de Saint-Laurent. Les Chartreux relèvent l’oratoire Il est fabriqué par Emmanuel des décombres. En 1852, les moines reconstruisent le bâtiment de nouveau Petit, artisan chocolatier à en ruine et édifient la chapelle actuelle sur l’emplacement du donjon et du Saint-Laurent-du-Pont. vieux château. Le clocher fût couronné à l’époque par la statue de la vierge, www.chocolatier-petit.com l’oeuvre est aujourd’hui exposée à l’intérieur de la chapelle. chartreuse-tourisme.com Le sentier thématique du pic de l’Oeillette Il permet de découvrir l’héritage laissé par les Chartreux, à travers une dizaine de panneaux expliquant comment les moines ont utilisé les ressources environnantes. Le circuit serpente en sous-bois dans le fond de la vallée, du pont Saint-Bruno au pic de l’Oeillette. On rencontre successivement deux classés aux Monuments Historiques depuis 1923. Ces ponts ont été construits pour permettre la circulation des biens et des personnes entre la vallée et le monastère. En aval, les marmites du diable sont d’impressionnantes cavités creusées par le torrent. Le parcours se termine au pied du pic de l’Oeillette, énorme monolithe de 45 mètres de haut, Il symbolisait l’une des trois portes d’entrée du désert de Chartreuse. Constituées d’un petit fortin, ces portes contrôlaient l’accès au monastère au début du XVIème siècle. chartreuse-tourisme.com

Plus d’informations Nicolas Diederichs Le Musée de la Grande Chartreuse La Correrie 38380 Saint-Pierre-deChartreuse Tél : + 33(0)4 76 88 60 45 resa@musee-grandechartreuse.fr www.musee-grandechartreuse.fr


PATRIMOINE RELIGIEUX EN ISÈRE

LES CAVES DE CHARTREUSE L’ÉNIGME DES LIQUEURS Paris

 LYON

VOIRON 

 GRENOBLE

Pour aller plus loin

Les caves de Chartreuse

L’histoire de la liqueur de Chartreuse L’histoire débute en 1605 à Paris lorsque le Maréchal d’Estrée remet aux moines de la Chartreuse de Vauvert, le manuscrit d’une recette l’élixir de longue vie. Il faudra attendre 1737, pour que frère Maubec, l’apothicaire du monastère de St-Pierre-de-Chartreuse se penche sur le manuscrit et élabore l’élixir végétal à base de 130 plantes. En 1764, frère Antoine mettra au point la Chartreuse verte, puis se sera frère Bruno qui réalisera la recette de la Chartreuse jaune en 1838. Au fil des siècles les moines continuent la fabrication des liqueurs malgré leur expulsion, suivie de leur exil en 1903 et la destruction de leur distillerie de Fourvoirie, emportée par un glissement de terrain en 1935, cinq années avant leur retour en France. Dès lors, la Chartreuse sera confectionnée à Voiron. Aujourd’hui comme hier, la formule d’élaboration des liqueurs reste un mystère détenu par les moines et que les méthodes modernes d’investigation n’ont pu percer. La visite des caves à liqueur, les plus longues au monde, étonnent par leur grandeur, l’alignement des monumentaux foudres de chêne sous les ogives de pierre et la profusion d’arôme flottant dans l’air. A l’étage, l’exposition l’Odyssée retrace les 400 ans d’histoire de l’Elixir, fondement de toutes les liqueurs au cœur de l’histoire ; la projection d’un film 3 D sur l’histoire des moines et une dégustation complètent la visite.

Exposition : 1764-2014 - La Chartreuse verte, une histoire qui ne fait que commencer La Chartreuse Verte a fêté ses 250 ans en 2014. Dans le hall d’accueil l’exposition valorise le rayonnement planétaire de la Chartreuse et le partage d’expériences. On trouve entre autres des témoignages, glanés en France et à travers le monde, de sommeliers, cuisiniers, chefs étoilés, barmen mais aussi épiciers, collectionneurs, professeurs, chanteurs et autres passionnés. Sont également présentés les moments forts des campagnes de publicité des cinquante dernières années.


Insolite

Le monastère Notre-Dame de Chalais

Autour des caves de Chartreuse L’église Saint-Bruno à Voiron L’église a été construite par l’architecte Diocésain Berruyer sur les conseils du grand architecte Viollet le Duc au XIXème siècle. Elle est remarquable par ses deux flèches hautes de 67 mètres et sa toiture colorée de style Bourguignon. Ses vitraux de style gothique, œuvre du maître verrier parisien Laurent Gzell, ont été financés par les Pères Chartreux, ils représentent la Bible en images. C’est donc en remerciement à l’ordre des Chartreux que l’église en prit le nom de leur fondateur Saint-Bruno. A l’intérieur, l’orgue de l’église a été acheté à la paroisse Saint-François-de Sales de Lyon et se compose de 3 claviers, d’un pédalier, 41 jeux et quelques 2500 tuyaux. www.paysvoironnais.info

La chapelle-pont de la Grande Fabrique à Renage La Grande Fabrique est une ancienne manufacture de crêpe de soie du XIXème siècle. Modèle d’organisation sociale, cette usine-pensionnat, accueillait aussi un orphelinat et une crèche. De même, la chapelle fut édifiée sous l’impulsion de la direction, soucieuse de l’encadrement spirituel et la pratique religieuse des employées. Contraint par l’étroitesse du vallon, la chapelle fut édifiée par dessus la rivière de la Fure, ce qui lui confère la particularité de faire partie du nombre très restreint de ponts-bâtis existants encore en Europe. la-grande-fabrique.com

La Grange Dîmière au Pin Ancienne dépendance du Monastère Chartreux de la Sylve Bénite, la Grange Dîmière date de 1655. Elle servait alors à recueillir les redevances en nature pour les moines et à stocker les récoltes. L’édifice s’impose par ses vastes proportions, ses qualités architecturales (galets et tuiles écailles) et sa majesté, qui témoignent de la richesse et de la puissance de la fondation cartusienne. Construit sur une pente, le bâtiment a 2 niveaux : un niveau bas d’étable et la grange à l’origine constituée de cinq nefs. Entièrement restaurée, c’est aujourd’hui un lieu dédié aux expositions contemporaines et aux spectacles vivants. www.paysvoironnais.info Notre-Dame de Chalais à Voreppe Située sur un belvédère dominant la vallée, l’église, bâtie par les moines Chalaisiens en 1101, est un très bel édifice d’art roman proche de l’art cistercien primitif. Au début du XIVème siècle, l’ordre chalaisien décline et les lieux sont confiés aux Chartreux, comme en témoigne son clocheton couronné par un globe terrestre surmonté d’une croix. Aujourd’hui, il est occupé par les soeurs dominicaines qui se consacrent à la louange et à la supplication pour le salut du monde. Pour subvenir à leur besoin, elles fabriquent des biscuits en vente à la boutique du monastère. www.paysvoironnais.info

Plus d’informations Philip Boyer Caves de Chartreuse 10 bd Edgar Koller 38500 Voiron Tél : + 33(0)4 76 05 81 77 chartreuse@chartreuse.fr www.chartreuse.fr


PATRIMOINE RELIGIEUX EN ISÈRE

LE PRIEURÉ DE CHIRENS

L’ÉTERNELLE RENAISSANCE Paris

 LYON

CHIRENS 

 GRENOBLE

Les temps forts

Le Prieuré de Chirens

L’histoire du Prieuré de Chirens Le Prieuré de Chirens a été bâti au VIème par Saint-Theudère, un moine originaire du Val Rupéen, actuelle vallée de la Bourbre, et fondateur de l’abbaye de Saint-Chef. Vers la fin du XIème siècle, le batiment n’est plus que ruines ; à la même époque, la Champagne est dévastée par les barbares normands. Les moines bénédictins de Montier-en-Der, en Haute-Marne, fuient leur prieuré pour échapper au pillage et au massacre. Réfugiés à Vienne, ils obtiennent alors l’autorisation de s’installer dans les ruines du prieuré de Chirens qu’ils vont reconstruire pour y mener à nouveau leur vie monastique cénobite. En 1686, François Chambon, artiste local résidant à Pont-de-Beauvoisin, peint treize figures saintes, naïves et populaires sur les murs nord et sud de l’église. Le Christ et la Vierge y voisinent avec des saints patrons (Saint-Nicolas, Sainte-Anne), des saints locaux (Saint-Antoine), mais aussi des personnalités en vogue au XVIIème siècle (Saint-François-de-Sales). Au XXème siècle, le prieuré est acquis par le peintre sculpteur Roger Lorin (1931-1991) qui le restaure, organise des expositions artistiques et y crée un festival de musique de chambre.

Le festival de musique de chambre du prieuré de Chirens Le Prieuré accueille chaque année un Festival de Musique de Chambre en juillet-août (51ème édition en 2015). Des formations nationales et internationales se produisent au festival. Les dimanches du Prieuré Les dimanches de mai à septembre, des concerts gratuits sont donnés par les jeunes talents des conservatoires de la Région Rhône-Alpes. Les expositions En marge du festival, des expositions de peintures ou de céramiques se tiennent chaque année dans le prieuré.


Insolite

Lac de Paladru, site de fouilles de Colletière

Autour du Prieuré de Chirens L’église Saint-George de Saint-Geoire-en-Valdaine Bâtie entre le XIIème et le XVIème siècle et maintenant classée Monument Historique, cette église étonne par sa construction singulière et la richesse de sa décoration intérieure. Cet édifice à la superbe façade flamboyante est un des rares exemples d’églises construites en presque totalité à l’extrême fin de la période gothique. Elle renferme également des peintures murales des XIVème, XVIème et XVIIème siècles. www.paysvoironnais.info

Le village néolithique des Baigneurs Le lac de Paladru est un haut lieu d’archéologie subaquatique, et sa notoriété ne tient pas uniquement au célèbre film d’Alain Resnais «On connaît la chanson !» En effet les rives du lac accueillent en 2700 av J.C. l’une des 1ère communautés humaines de l’Isère : le village néolithique des Baigneurs. Et plus tard ce sont les chevaliers de l’An Mil qui s’installent sur le site de Colletière. Le résultat de ces fouilles est exposé au Musée Archéologique du lac de Paladru à Charavines. www.paysvoironnais.info

Gastronomie

La Brasserie du Val d’Ainan Située dans une ancienne usine du XIXème siècle à Saint-Geoire-en-Valdaine, cette brasserie artisanale fabrique une gamme de bières originales sous la marque «La Dauphine». Elle produit différentes Les vitraux de l’église de Chirens bières : bière blonde, La petite église de Chirens fut édifiée au XIXème siècle, l’évêché prit en charge blanche, ambrée, brune, les frais de construction et les aménagements nécessaires au culte, mais ne blanche... finança pas la décoration intérieure. La pose des vitraux fut donc assurée par www.la-dauphine.fr de généreux donateurs et s‘échelonna sur plusieurs décénies. Réalisé par le Maitre Verrier grenoblois Antoine Bernard, les sujets s’articulent autour de Plus d’informations trois thèmes : La Vierge-Marie, et des saints et personnages qui lui sont liés, la générosité et la charité chrétienne, les personnages qui ont établi ou confirmé Sylvianne Blanchet Les Amis du Prieuré de Chirens les liens qui ont uni le pouvoir séculier et le pouvoir spirituel. 161 rue Notre-Dame du Gayet www.paysvoironnais.info Le patrimoine médiéval de Chirens Le petit village de Chirens possède la particularité de détenir de nombreux vestiges de l’époque médiévale, avec plusieurs mottes castrales, notament celle du Chatelard que l’on distingue encore nettement aujourd’hui. Sur les hauteurs de Chirens, la ruine du château de Clermont témoigne de la puissance de la famille de Clermont au XIème siècle, l’une des plus illustres du Dauphiné médiéval. www.paysvoironnais.info

38850 Chirens Tél. : +33(0) 4 76 35 20 02 prieuredechirens@wanadoo.fr www.prieuredechirens.fr


L’ABBAYE DE SAINT-CHEF

PATRIMOINE RELIGIEUX EN ISÈRE

LA CITÉ DES ANGES Paris

 LYON

ST CHEF   GRENOBLE

Pour aller plus loin

Saint-Chef, les fresques de la chapelle haute

L’histoire de l’Abbaye de Saint-Chef Saint-Chef doit son nom à la relique de la tête -chef- de Saint-Theudère, enfant du pays et fondateur de l’abbaye en 567. A cette époque la religion chrétienne est en pleine expansion, ce premier témoignage d’une vie religieuse communautaire devient très vite un puissant monastère, qui étend son pouvoir aux alentours : près d’une centaine d’églises et une douzaine de prieurés sont rattachés à Saint-Chef. L’abbatiale sera occupée successivement par les bénédictins, et les chanoines, pour devenir une église paroissiale en 1774. Au fil des siècles, elle s’étoffera d’apport successif. La vaste basilique à trois nefs pourvue d’un large transept répond à un programme architectural d’une ampleur peu commune, le portail du XVème siècle est l’un des rares exemples d’art gothique flamboyant du département. Mais surtout, Saint-Chef fut un des tous premiers édifices classés Monument Historique par Prosper Mérimée en 1840 pour son décor exceptionnel de fresques romano-byzantines, parmi les plus riches et les mieux conservées de France. Au cœur de cet ensemble, la chapelle haute, dite aussi Chapelle des Anges, se charge d’évoquer la Jérusalem Céleste, d’après la vision apocalyptique de Saint-Jean.

La Maison du Patrimoine de Saint-Chef La Maison du Patrimoine présente toute l’histoire de l’abbaye de Saint-Chef : vitraux originaux du XVème siècle, chants grégoriens avec la prose de SaintTheudère, chapiteaux romans de l’ancien cloitre, maquette de l’abbaye telle qu’elle était au XVIIIème siècle, et surtout visite interactive des célèbres fresques classées. Un espace d’exposition est dédié au traditions locales : viticulture, élévage des vers à soie ; un autre aux enfants du pays, Frédéric Dard et Louis Seignier. www.saint-chef.fr


Gastronomie

Le triptytique XVIème siècle de Notre-Dame de l’Assomption

Autour de Saint-Chef Les deux triptyques de l’église Notre-Dame de l’Assomption à La Tour-du-Pin Le premier, daté du XVIème siècle, fut longtemps attribué à un élève de Dürer. Cette œuvre livre une interprétation magistrale de la crucifixion : les deux volets mobiles représentent la montée du Christ au calvaire et la descente de la croix, le panneau central déploie la lamentation tandis que le revers offre la vision énigmatique d’un gisant drapé dans son linceul. Le second triptyque du XXIème siècle du peintre Arcabas -Visite des mages d’orient- rappelle le récit de l’adoration des Mages, en une symphonie luxuriante de couleurs qui célèbre la joie de la naissance. En 2001, lors de l’inauguration, Arcabas s’est adressé à son défunt confrère : «450 ans séparent ces deux oeuvres, mais il n’y a pas de gouffre entre elles car l’art est immuable !» www.paysvoironnais.info Le musée gallo-romain d’Aoste Le musée est entièrement consacré à l’histoire et à la vie de cette agglomération secondaire de la Gaule romaine. De nombreuses poteries et des objets de la vie quotidienne retrouvés lors de fouilles sont exposés. La partie funéraire témoigne des pratiques d’incinération et d’inhumation utilisées à Aoste. Sarcophage d’esclave, mausolée de notables, urnes à incinération et son riche mobilier (cruches, fioles, coupelles … en céramique, en verre) témoignent des habitudes funéraires des habitants d’il y a 2000 ans. www.mairie-aoste.fr/musee-aoste L’église des Carmes à Pont-de-Beauvoisin Un intérêt patrimonial rare pour cette église dont l’histoire est intimement liée à la construction puis à la partition de Pont-de-Beauvoisin entre Isère et Savoie. Elle fut longuement attendue -393 ans- par les paroissiens Savoyards qui devaient se rendre à l’office en France, c’est-à-dire sur l’autre rive du Guiers. www.tourisme.vallonsduguiers.com

Les vins de Balmes Dauphinoises Des photographies du siècle dernier montrent les coteaux de Saint-Chef entièrement plantés de vignes. L’environnement s’y prête : climat contrasté, sols argilo-calcaires siliceux, sablo-limoneux, graveleux à galets roulés... A la Révolution, le vignoble s’étendait sur 340 hectares! Aujourd’hui l’Indication Géographique Protégée Isère-Balmes Dauphinoises couvre le territoire situé au nord-est de BourgoinJallieu, entre Crémieu et La Tour-du-Pin, et produit l’appellation des Vins de Pays des Balmes Dauphinoises. Les cépages autorisés pour la production des rouges et rosés sont le grenache, la syrah, le cinsault, le carignan, le cabernet-sauvignon, le merlot, la mondeuse et le gamay. Pour les blancs, ce sont la marsanne, la roussanne, le viognier, la clairette, le grenache, l’altesse, la jacquère, le chasselas et le bourboulenc. www.saint-chef.fr

Plus d’informations Adeline Guicherd Office de tourisme de SaintChef Place de la mairie 38890 Saint-Chef Tél. : +33(0)4 74 27 73 83 tourisme.saint-chef@wanadoo.fr www.saint-chef.fr


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