Ensemble juillet 2012

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«Pour comprendre l’autre, il ne faut pas se l’annexer mais devenir son hôte» Louis Massignon

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aint Paul disait: «nous proclamons, nous, un Christ crucifié, scandale pour les Juifs et folie pour les païens.» (1 Cor. 1, 23) Ces mots forts sont encore d’actualité. Scandale, car celui que nous proclamons être le vainqueur de la mort, celui que nous cherchons à suivre pourrait être au regard de notre société actuelle, un «looseur», un faible qui ne cherche même pas à se défendre quand on le condamne injustement ! Bien loin de l’image de nos «héros» d’aujourd’hui et de leur «success story», qui doivent tout à leur seule force, à leur seul esprit d’entreprise et bien souvent à leur seule vanité. Folie, car nous nous en reme�ons à un être que nous ne voyons pas, en qui nous fondons nos a�entes de bonheur, plaçant notre espérance dans une résurrec�on pour laquelle nous n’avons aucun contrat ! Oui, pour notre société si matérialiste, le chemin de la chré�enté est une folie... Un bonheur qui ne soit pas issu de la consomma�on, quelle idée ! Cependant, ce matérialisme a aussi envahi des ques�ons telles que la vie ou la mort. On a désacralisé ces grands mystères qui sont cantonnés dans les hôpitaux, réduits à des faits biologiques... Mais l’homme ne peut se contenter de cela ; il ne le doit pas! Dans un monde en muta�on, nous, chré�ens, devons nous poser ces ques�ons-là afin que leur dimension spirituelle ne soit pas oubliée.... Et c’est à nous de montrer que le Changement doit se faire avant tout dans nos cœurs en témoignant du Christ par notre vie pour que ceux qui cherchent des réponses puissent les trouver à travers notre exemple. Mais, s’en reme�re au Christ alors que la tempête fait rage n’est pas chose facile. C’est pourquoi nous pourrons, une fois de plus, nous tourner vers Notre-Dame de Lourdes qui a su dire ce Oui incondi�onnel. Que notre pèlerinage nous affermisse dans notre foi et qu’il ravive en nous la flamme qui animait les premiers disciples devenus missionnaires ! Oriane Pinsolle

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Nouveaux pèlerins «Que faisons-nous pour inviter de nouvelles personnes malades ou handicapées à venir à Lourdes et à Buglose ?»

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haque année, nous avons bon nombre de nouveaux hospitaliers et hospitalières, adultes et jeunes, qui entrent dans notre associa�on pour servir nos amis pèlerins malades. Mais avons-nous également bon nombre de nouveaux pèlerins malades ou handicapés ? Notre engagement dans l’Hospitalité ne se limite pas à quatre jours de pèlerinage à Lourdes et à la journée de Buglose. C’est pourquoi, au cours de l’année, n’hésitons pas à aller vers les personnes malades ou handicapées et à leur rendre visite comme nous n’hésitons pas à inviter des personnes valides à nous rejoindre dans l’Hospitalité. N’ayons pas peur d’aller à la rencontre des personnes qui subissent l’épreuve du handicap ou de la maladie, de les écouter, de leur parler et de leur proposer de partager des moments d’échange et de joie à Lourdes. N’oublions pas non plus le service Jeunes de notre Hospitalité. Les parents qui ont des enfants malades ou handicapés sont un exemple pour nous. Ne sont-ils pas hospitaliers tout au long de l’année ? Accueillons ces papas, ces mamans (et aussi les grand-parents), en leur disant qu’ils sont les bienvenus dans ce�e grande famille qu’est notre associa�on diocésaine. Qu’ils soient certains de rencontrer à l’Hospitalité d’autres parents. Leur enfant partagera les mêmes joies que tout enfant de son âge. C’est par la présence de ces enfants et adolescents accompagnés de leurs parents que le service Jeunes revêt toute sa dimension. Ce sont eux qui en apportent toute la richesse parce que Dieu donne l’intelligence aux humbles et se révèle aux pe�ts. Ces enfants et adolescents, quel que soit leur handicap physique ou mental, sont intelligents et ils sont, dans leur simplicité et leur droiture, des témoins privilégiés de l’Amour de Dieu. Ces enfants expriment à leur façon leur bonheur et leur reconnaissance de venir à Lourdes. Ce qu’ils disent ou font est sans détour et nous devons le prendre ainsi. Si le comportement de ces enfants nous fait réfléchir, celui de leurs parents est admirable.

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En voici un beau témoignage d’accepta�on : Il y a quelques années une maman avait accepté de laisser par�r sa fille handicapée de 11 ans en pèlerinage à Lourdes. Plusieurs années après, ce�e femme révéla qu’elle avait accepté que sa fille aille à Lourdes avec le secret espoir qu’elle en revienne guérie. Mais elle avait compris alors que sa fille ne guérirait pas. Et elle ajouta qu’elle con�nuerait à venir à Lourdes. « Lourdes, disait-elle, c’est autre chose. Ma fille en revient transformée. Quand je vois ce que d’autres peuvent souffrir, je n’ai pas à me plaindre et je remercie la Sainte Vierge d’avoir ma fille comme elle est. » Beaucoup d’entre nous connaissent dans leur entourage, famille, amis ou voisins, un jeune malade ou handicapé qui serait tellement heureux, avec sa maman et/ou son papa, de partager avec notre Hospitalité quatre jours de pèlerinage à Lourdes. Osons leur proposer. Hugues de Lestapis « Merci à l’Hospitalité landaise »

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èlerin de Montserrat est une aventure spirituelle que j’ai vécue il y a quelques jours grâce à la générosité de l’Hospitalité landaise. Je vous en remercie tous avec beaucoup de gra�tude. Ce�e abbaye encore florissante est un haut lieu spirituel de Catalogne : haut lieu non seulement touris�que mais spirituel, liturgique, théologique, et ar�s�que, reconnue par la communauté autonome de Catalogne ; depuis 1000 ans pra�quement sans interrup�on, les moines s’y succèdent avec leur valeur d’accueil, d’humanisme et de sainteté ; depuis 1000 ans une manécanterie d’enfants fait entendre chaque jour des voix superbement travaillées qui chantent pour la gloire de Dieu et fournissent au pays une élite de chanteurs, professeurs et compositeurs qui ont la faveur de tous. Pour m’avoir permis de par�ciper à toutes ces valeurs, qu’il me soit permis de vous remercier et de vous assurer de ma prière amicalement reconnaissante. + Pierre Molères évêque émérite de Bayonne, Lescar et Oloron

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Pèlerinage, et après ... C

omme chaque année, nous connaîtrons à Lourdes des moments riches d’ami�é, de joie, de fête… Viendra ensuite Buglose où nous retrouverons ce�e même ambiance fes�ve. Entre ces fêtes, nous pouvons vivre la joyeuse fête de la Vierge Marie, le 15 août ! Et ainsi, nous allons de fête en fête, progressant au milieu des épreuves qui nous a�eignent … Mais la fête, n’est-ce pas un temps de plénitude : s’aimer soi-même pour être en mesure d’aimer les autres et partager avec eux la joie de vivre ? La fête ne tourne-t-elle pas nos regards vers l’essen�el en nous abstrayant de nos soucis et de notre solitude, lesquels pourraient nous enfermer sur nous-mêmes ? Je me souviens d’un certain jour de Toussaint, je portais la Communion à une personne âgée. Je m’a�endais à la trouver, comme d’habitude, dans sa cuisine peut-être devant une tranche de jambon ! Pas du tout ! Elle était dans sa salle à manger, assise devant une table magnifiquement dressée : nappe brodée, fleurs, porcelaine, argenterie…. Repas de fête ! Je bafouillais quelques excuses comme celle-ci : « Je ne vais pas rester longtemps car vous a�endez des invités ! » Elle me répond : « Non ! Je m’invite moi-même ou plutôt, j’a�ends le Christ à ma table ! » Toi qui lis ces quelques lignes, dis-toi que lorsque tu connais le cafard, il te faut crâner ! Non pas faire le crâneur, mais avoir du cran pour témoigner, par ton sourire, ton a�en�on aux autres que la fête est intérieure ! Joyeux été ! Père Chris�an Coucourron aumônier

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Activités, vie de l’Hospitalité Récollec�on du 13 mai

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ous nous sommes retrouvés une centaine pour ce�e journée. Une cinquantaine à Sorde-l’Abbaye, dès 9 heures, avec ceux qui ont quelques difficultés pour marcher. Anne-Marie Lavignasse, responsable du secteur, nous a�endait avec du café et des pe�ts sablés faits maison qui furent fort appréciés. A 9 h 30, le Père Coucourron nous entretenait sur le thème : «Notre vie est un pèlerinage» ! S’il y a des déplacements physiques comme celui conduit au tombeau de saint Jacques, l’apôtre, il y a aussi des déplacements spirituels que tout être humain doit vivre dans la confiance, l’espérance et l’humour. Une autre cinquantaine étaient à Saint-Cricq-du-Gave à 9 h également ; ce sont ceux qui marchent facilement. Ils étaient accueillis par quatre habitants de Sorde et sous la houle�e de Charles Lamarque, café, thé, et gâteaux maison leur ont été proposés. A 9 h 15, Anne Dubéguier a conduit la prière dans l’église ; à 9 h 30 les marcheurs se sont mis en route, puis à mi-chemin lecture d’un texte a été faite … A 10 h 30, toute la troupe était arrivée à Sorde-l’Abbaye ! A 11 h, tous les hospitaliers réunis par�cipaient à la messe paroissiale célébrée par notre aumônier. 12 h 15, apéri�f dans la salle des fêtes, suivi du pique-nique �ré des sacs en présence de Monsieur le Maire de Sorde-l’Abbaye et de la guide de l’église. Ambiance amicale et fort chaleureuse. Alors, Maylis Lézer a présenté les nouveaux hospitaliers et François d’Avezac nous a parlé de « l’Assemblade » du 24 juin 2012. 14 h, début des visites en trois groupes : monastère, église et village. La journée s’est terminée vers 17 h dans l’église par le Salut du Saint-Sacrement et un temps de médita�on.

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Activités, vie de l’Hospitalité Ce fut une journée très agréable sous un soleil radieux malgré un pe�t vent du nord. Chacun semble avoir apprécié ce�e journée de récollec�on où se sont mêlés moments de prière, de culture et de convivialité : expérience à renouveler dans la forme et dans le fond. Nous remercions vivement le Père Coucourron, ini�ateur et réalisateur de ce�e journée, ainsi que Marie-Vincente Guichenuy qui a suggéré la marche. Nicole Guesdon et Anne-Marie Malfroy

Album photo.

Ci-dessus : les marcheurs en chemin Ci-dessous : l’église abba�ale de Sorde se dessine à travers les chênes.

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Activités, vie de l’Hospitalité

À gauche : messe dans l’église abba�ale.

À droite : le pique-nique

Ci-dessous : visite des ves�ges de l’abbaye.

Ci-dessous : adora�on et prière en fin de journée.

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Témoignage F

rançois est à Lourdes. Il marche d’un bon pas pour arriver à l’heure à son service. Au bout du pont, il est intrigué par un enfant qui le regarde fixement. Il pense avoir là un admirateur, qui fera sans doute un futur hospitalier, alors il s’arrête et le regarde lui aussi. « Tu as une belle croix rouge », dit l’enfant, « tu me la donnes ? » « Ah non, je ne peux pas c’est ma croix d’engagement, je l’ai eue il y a longtemps ». « Ouah ! Super ! Mais tu t’es engagé à quoi ?»

Bonne ques�on ! François ne veut pas men�r à ce gamin mais il ne sait pas trop quoi lui dire. C’est qu’il ne se l’est pas vraiment posée souvent ce�e ques�on. Peut-être même que le jour de ce fameux engagement, il n’aurait pas su répondre. Il s’assoit, se détend et réfléchit et met en ordre ses idées. « Un engagement, ça commence par une rencontre : entre un homme et une femme, entre un homme et Dieu ou bien encore entre deux pauvretés. C’est bien le cas ici. J’ai rencontré ces malades et handicapés à qui je donne de mon temps, de mon amour, de ma capacité à les aider. Eux aussi m’ont rencontré, donné de leur temps, de leur amour et ouvert les yeux sur la différence sans pi�é ni jugement. Avec eux j’ai appris à voir la vie sous un autre angle. Avec eux j’ai appris la confiance en l’autre jusque dans les moindres gestes de la vie, j’ai appris que l’on pouvait être vivant et heureux même dans la difficulté. Un engagement, ça se construit dans la confiance. La confiance en ma capacité à garder la rela�on vivante même lorsque ça devient difficile. Confiance en l’autre à qui je confie ou qui me confie une par�e du corps ou de l’âme normalement bien cachée. Un engagement, ça se décide, en conscience et en toute liberté. Personne ne reste amoureux sans le décider, personne ne reste au service des malades et handicapés sans l’avoir décidé. Sans cet effort, sans ce choix, la rela�on n’est plus vraie. »

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« En plus, comme mon engagement est un engagement d’Église, je suis soutenu par la prière de mes amis, des chré�ens du monde en�er et par l’Esprit Saint Lui-même. » L’enfant est par�, las d’a�endre. Mais François est heureux, car il sait maintenant qu’il a choisi de se me�re au service des malades et handicapés, avec l’aide de Dieu, humblement. Il sait qu’il prend le risque d’être changé par toutes ces rela�ons qui vont se créer. Il a proclamé qu’il voulait prendre ce chemin où Dieu l’appelait et qu’il ferait encore et toujours ce choix à chaque rencontre et pas seulement ici, à Lourdes. François Décla

Engagement d’hospitaliers à Lourdes le jeudi 21 juillet 2011

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Méditation et prière Prière de celui qui soigne

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e t’offre, Mon Dieu, mon regard et mes bras. Je t’offre mes mains pour soigner la souffrance. Je t’offre mon expérience et quel qu’en soit le prix, je t’offre mes efforts et ma persévérance. Donne-moi d’écouter celui qui vient me voir, celui qui me demande de le réconforter. Donne-moi d’écouter sans relâche. Donne-moi de soigner celui qui dit : « J’ai mal », celui qui me demande encore de l’apaiser. Donne-moi de soigner sans relâche. Donne-moi de donner mes instants à tous ceux qui demandent le soulagement. Donne-moi de me donner sans cesse. Donne-moi de ne pas oublier que si j’ai le pouvoir de soigner, je suis fait avant tout pour servir. Donne-moi de ne pas m’affaiblir. Garde-moi de la peur et de l’indifférence, garde-moi de l’oubli. Donne-moi de voir l’ami, le frère, dans la main tendue. Aide-moi à marcher avec lui.

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Je t’offre, Mon Dieu, ma joie pour accueillir, mon cœur pour soulager, ma force pour tenir, et ma vie pour soigner. Marie-Béatrice Laborde

> Inten�ons de prière du Saint Père le Pape Benoît XVI pour ce mois G������� L� �������� �� �’������ Pour que tous puissent avoir un travail et l’effectuer dans des condi�ons de stabilité et de sécurité. M����������� L�� ����������� ��������� Pour que les volontaires chré�ens, présents dans les territoires de mission, sachent témoigner de la charité du Christ.


Lourdes-Buglose, histoires Abris et accueils

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arie avait demandé à Bernade�e que l’on construise une chapelle et qu’on y vienne en procession. Le premier souci de l’évêque fut d’acquérir les terrains autour de la Gro�e. La construc�on de la 1ère basilique avait débuté assez vite, puisqu’avant son départ pour Nevers Bernade�e avait assisté à l’inaugura�on de la crypte. L’arrivée des pèlerins après la guerre de 1870 allait vite poser d’autres problèmes, d’autant plus que les pauvres et les malades étaient a�rés par la Vierge et Bernade�e. L’historien lourdais, Henry Lasserre eut l’idée de faire construire une rotonde, appelée l’Abri-duPèlerin, avec un toit de paille, à l’emplacement actuel de l’esplanade, mais il fut emporté par un ouragan en 1877. L’ini�a�ve la plus importante fut celle de la fille d’un industriel tarbais, Marie Saint-Frai, qui avec l’aide du Père Ribes venait de fonder une congréga�on. Elle fit l’acquisi�on d’un terrain, à proximité de la Gro�e, pour y construire un hospice, l’hôpital Notre-Damedes-Sept-Douleurs. Dès 1878 il pouvait accueillir quelques vieillards et les 300 malades du pèlerinage na�onal. Pour remplacer le 1er abri, les chapelains vont entreprendre aussitôt la construc�on d’un nouveau bâ�ment (actuellement, chapelle des confessions). À par�r de 1910, devant l’accroissement régulier du nombre des pèlerins, les chapelains vont agrandir considérablement ce bâ�ment, désormais réservé aux malades, il deviendra alors l’Asile-Notre-Dame. Pour les pèlerins pauvres, on fera édifier un nouvel abri, à l’emplacement actuel du forum, les autres pourront se loger dans le parc hôtelier qui s’est vite développé à proximité des sanctuaires. Jean-Pierre Ducournau Réfectoire du hall n°1, devenu aujourd’hui rez-de-chaussée de la chapelle des confessions. À ce moment-là, on y logeait les malades et les pèlerins pauvres. Certains y restaient au moins une nuit, car ils ne pouvaient communier le jour de leur arrivée en raison des règles du jeune. Ils avaient droit à une messe de nuit…

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agenda L

es dates à retenir pour nos prochaines rencontres ou événements :

> Journée de prépara�on le samedi 14 juillet à Buglose. (Présence obligatoire pour les nouveaux, les infirmières, les animateurs spirituels, les responsables de groupe et de service). > Pèlerinage diocésain du vendredi 20 au lundi 23 juillet 2012. > Pour les Journées mariales de Buglose, journée des personnes malades ou handicapées le dimanche 2 septembre. > Journée des aînés le jeudi 11 octobre à Lourdes. > Journée d’ami�é le dimanche 2 décembre (lieu à confirmer).

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ous avons la joie d’apprendre que notre aumônier, nommé «ad interim» pour un an, a été officiellement reconduit dans sa charge pastorale auprès de l’Hospitalité landaise : «Monsieur le Chanoine Chris�an Coucourron est nommé, pour une durée de trois ans éventuellement renouvelable, aumônier de l’Hospitalité landaise de NotreDame-de-Lourdes. [...]» (Église dans les Landes, n° 320 , 1er juin 2012) Dans le prochain numéro de Ensemble à paraître au mois d’octobre, nous reviendrons sur le pèlerinage diocésain et sur les journées mariales de Buglose. Directeur de la publica�on : Hugues de Lestapis - Rédacteur en chef : Vincent Guichenuy - Commission du bulle�n : Jean-Pierre Ducournau, Jacques Pons - Concep�on : Anne-Cécile de Chaumont - Crédits photos : Jean-Pierre Ducournau, Nicole Guesdon, Yves Mesplède, Julie Perromat,©Sanctuaires Notre-Dame de Lourdes / VINCENT. Nicole Guesdon, Marie-Béatrice Laborde, Anne-Marie Malfroy, Oriane Pinsolle, François Décla ont de plus contribué à ce bulle�n.

Hospitalité landaise, 102, avenue Francis-Planté, 40100 DAX Permanence les lundis et vendredis : 14h30-16h30 Tél : 05 58 58 31 10 hospitalite@landes.cef.fr

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