Mag' Generation-Trail numero-13

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Avril - Mai 2012

www.generation-trail.com © Photo : Ben / Verticausse

MAG’

13 Generation-Trail

Un voyage au Pays du Trail



Sommair 4 10 In anaria 20 c n ra g s n ra T e c a F The North e 30 c a R re tu n e v d A g Iceland Runnin forme 38 e d s id o p n o s à ir Dossier : parven 4 La Verticausse 4 anais 50 ig V s y a P n e s e il to Trail aux E 58 Trail du Ventoux 62 Lyon Urban Trail Trail Glazig 68 -France 80 e -d e Il s ri a P e d il Eco-Tra c’h 82 ra W r e b A l’ e d il Tra es 86 Les Drayes Blanch Défi Vellave 90 Trail 94 Gruissan Phœbus 104 Le Grand Brassac Tendances 108 faye Portrait : Céline La ringer terview : Patrick B

Responsable et Directeur de la publication : Fabrice Breton Conception graphique - réalisation : Peggy Chopin - www.design-peggy.com - 06 74 29 48 25 Contact : Tél : 06 42 72 68 62 - contact@generation-trail.com

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Portrait

Celine Lafaye

Tout en legerete



Portrait

Celine Lafaye Elle ne passe pas inaperçue : de sa foulée sautillante et sacrément rapide, Céline Lafaye est abonnée aux podiums et aux titres nationaux. Derrière l’apparence fragile de la championne se cachent une détermination à toute épreuve et, surtout, une véritable passion. Le sourire est franc, les joues sont rosies par l’effort, la bonne humeur est communicative. Dans sa tenue noire et blanche estampillée par ses sponsors, Céline Lafaye semble à peine âgée d’une petite vingtaine d’années. Pourtant, du haut de ses 30 ans, son palmarès fait pâlir d’envie la plupart des trailers et ses performances étonnent depuis une décennie. Enfant, la Grenobloise d’adoption était déjà passionnée de sport. « J’ai commencé par faire de la gymnastique. J’appréciais particulièrement le sol mais beaucoup moins la poutre. Comme nous manquions toutes de grâce, nous devions suivre quelques cours de danse classique », évoque Céline en grimaçant. Sa foulée de danseuse seraitelle donc l’héritage de ce passé ? « Non, j’ai toujours marché sur la pointe des pieds, même quand j’étais toute petite. Je n’arrive pas à poser le talon au sol, je saute tout le temps ! J’ai d’ailleurs des mollets en béton ! » ajoute en riant la double championne de France de trail court. Aussi frêle que soit Céline, son énergie et son endurance sont


Céline Lafaye en bref 30 ans, 1,57 m, 42 kg. Profession : chercheur en biologie. Licenciée à l’Espérance Faverges Athlétisme. Pratique la course à pied depuis l’âge de 17 ans. 2 sélections en équipe de France de course de montagne (2005 et 2009), 2 fois médaille de bronze aux championnats de France de course de montagne (2005 et 2009), double championne de France de trail court (2010 et 2011), 3e à Sierre Zinal en 2011. Signes particuliers : déteste les itinéraires roulants et évite les épreuves sur route (malgré un record fort honorable sur 10 km : 37’11’’).

débordantes. Sans parler de son incroyable capacité à courir même sur les pentes les plus raides. « Je suis plus à l’aise sur les parcours abrupts et je préfère les efforts de deux à trois heures plutôt que les épreuves longues ». Autant dire que le trail long n’est pas synonyme de plaisir fou pour celle qui excellait à ses débuts sur des formats courts tels que la course de montagne. Forte de deux sélections en équipe nationale de la discipline en 2005 et 2009, Céline s’est ensuite tournée vers le trail et, tout récemment, le kilomètre vertical. « J’ai remporté le TTN Court en 2010 et 2011 donc j’ai décidé de ne pas courir pour un nouveau titre cette année. Je participerai à d’autres compétitions, notamment aux championnats de France de kilomètre vertical à Manigod en juillet. Mon entraîneur estime que je pourrai un jour m’approcher du record du monde. » Non, un tel objectif ne semble pas trop ambitieux pour celle qui en a épaté plus d’un en 2011, à commencer par son propre coach, Jean-Louis Dal. Après avoir vécu un an à Bruxelles (pas franchement idéal pour préparer des épreuves de montagne !), Céline a connu une énorme progression, améliorant toutes ses performances et réalisant des courses idéales – sauf au Trail Odlo Faverges, l’épreuve de son club, où elle fut contrainte à l’abandon, terrassée par une hypothermie. « De tels progrès sont évidemment satisfaisants mais ils

génèrent aussi beaucoup de doutes. Je me demande maintenant si je vais régresser », avoue Céline. Une perspective qui semble bien improbable si l’on en juge ce début de saison 2012 ! 3e féminine à Gruissan puis 6e au scratch au Trail des Cabornis en mars dernier, la sociétaire de l’Espérance Faverges Athlétisme a pourtant subi une véritable loi des séries à l’orée du printemps. Victime d’une vilaine douleur au genou, elle s’adonnait au vélo de route pour épargner l’articulation douloureuse… et chutait sur l’autre genou ! « Ensuite, aux Cabornis, je suis tombée dans une descente technique et je me suis accrochée à un clou : j’avais du sang et de la boue partout, on aurait dit que j’avais fait la guerre ! » Pour couronner le tout, la petite danseuse des sentiers subissait une méchante réaction allergique à l’anti-inflammatoire destiné à soigner son genou. « Espérons que cette série noire va rapidement s’arrêter », conclut Céline sans se départir de sa bonne humeur. Un regard sur le cadran de sa montre, un sourire et la petite silhouette s’éloigne en courant, tout en légèreté, sur la pointe des pieds et les bras un peu écartés. Comme une danseuse sur un sentier. Texte Marie Paturel Photo Lionel Montico




Patrick Bringer

Interview

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Pour ceux qui ne te connaissent pas encore, peux-tu te présenter ? Je suis originaire du Puy en Velay, j’ai 36 ans. Désormais je vis à 20 km au Sud de Clermont Ferrand depuis près de 20 ans. Je suis marié avec Marielle et papa de 3 enfants : Mattéo et Esteban 9 ans, Antonin 3 ans. Dans le civil, je travaille dans l’enseignement depuis 2001, je travaille aussi dans le coaching sportif via la société que j’ai crée il y a 3 ans « Entraînement Equilibre Plaisir et Performance ». Côté sportif, j’ai commencé à courir très jeune (7/8 ans) en plus d’autres sports (équitation, foot, gym...) à un niveau régional modeste, puis j’ai basculé dans le triathlon à 17 ans où j’ai fait quelques trucs sympas dont je retiens surtout mes 3 podiums sur les ironman d’ Embrun (2003/2005 et 2007) et de Nice (2007 et 2008). De belles années que j’ai vécu en famille puisque mes parents, beaux parents, mon épouse et mes enfants m’ont toujours suivi partout tout comme beaucoup d’amis. Ce sont donc mes meilleurs souvenirs sportifs. Désireux d’avoir plus de temps pour ma famille et le coaching j’ai arrêté en 2009 sur une bonne saison. J’ai poursuivi dans le trail pour garder une activité physique d’endurance mais beaucoup moins preneuse en temps d’entraînement ce que j’apprécie. J’ai découvert le trail aux Templiers où j’allais encourager mon copain Thomas Lorblanchet que j’entraînais alors, j’aimais beaucoup l’ambiance et le type d’effort donc ce fut un « reconversion » assez logique puisqu’en plus je connaissais bien les modalités de la pratique.

2 En juillet dernier en Irlande, tu as dé-

croché la médaille de bronze en individuel et la médaille d’or par équipe lors des championnats du monde Trail, avec du recul que retiens-tu de ces très bons résultats et est-ce que cela t’a apporté un plus pour la suite de ta « carrière Trail » ? Ce fut une fabuleuse expérience humaine et sportive, j’ai pris cette sélection comme une belle récompense. Pas seulement pour mon titre de vice champion de France 2010 (qui m’a valu la sélection) mais aussi pour ces vingt d’années où j’ai accumulé des milliers d’heures

d’entraînement avec labeur car je ne suis guère doué à l’origine. Porter le maillot bleu blanc rouge a été une grande fierté aux côtés d’athlètes très sympas et d’un encadrement optimal et dévoué, j’en garde un merveilleux souvenir et j’ai hâte de revivre tout cela en 2013. Rien n’est plus beau que de représenter son pays quelque soit la discipline et je mesure ma chance. En plus nos épouses se sont bien éclatées sur place ce qui ne gâche rien car le sport n’est beau qui si il permet de vivre de belles aventures humaines aussi. Est-ce que cela m’a apporté un plus ? Je n’ai pas cherché spécialement à valoriser cette médaille car je ne cherche aucune reconnaissance en trail, pour moi le sport « au taquet » est derrière moi et aujourd’hui ce n’est que du bonus. Toutefois, j’ai eu beaucoup d’invitations d’organisateurs et de demandes de parrainages, j’ai d’ailleurs accepté d’aider au démarrage du Grand Trail de St Jacques dans ma ville natale au Puy en Velay, un grand moment en vue. Dans une discipline où le niveau est si dure à évaluer et les courses si nombreuses, une médaille mondiale donne une évidente et légitime crédibilité. Mais bon, j’ai beaucoup d’activités annexes et je ne suis pas trop penché sur tout ça lol. Désormais garder ma place en équipe de France et arriver à chaque championnat du Monde au top est vraiment ce qui me motive, j’espère que le championnat devienne annuel à partir de 2014 comme c’est envisagé par l’IAAU car de mon côté me consacrer à 100% à cette course chaque année ne me poserait aucun souci.

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Tu as dû stopper ta saison pendant près de 6 mois après ces championnats du monde suite à une blessure, cet éloignement loin des sentiers a été compliqué à vivre pour toi ? C’est la première fois que je suis blessé longuement en sport, sûrement les conséquences d’un rythme de vie un peu trop rythmé et le passage au dénivelé, quelque chose de nouveau pour toi somme toute. Il s’agissait d’une tendinose au tendon d’achille. Il est évident que le trail est plus traumatisant que le triathlon mais j’ai aussi manqué de prudence dans la récupération post compétition. Je vais être vigilant cette saison.


Est-ce que cette période a été pénible mais alors pas du tout, c’est cool de glander !!! J’ai pu faire d’autres choses. Ma femme confirmera que je n’ai pas du être bien pénible. Je n’ai désormais aucun mal à arrêter le sport, pendant le triathlon je coupais 6 semaines totalement sans sport à l‘automne sans souci mais à ce moment là mon épouse me suppliait de m’y remettre... Encore une fois le trail ce n’est que du bonus donc si ça va tant mieux sinon je suis trop occupé pour y penser, les perfs des athlètes que j’entraîne me préoccupent plus et me prennent plus d’énergie que les miennes donc honnêtement ça ne m’a pas traumatisé... toutefois j’étais bien content de reprendre car j’aime ce sport et j’aime me défouler.

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Quels sont tes principaux objectifs cette année ? J’en avais un seul et unique, valider mon ticket pour les Monde 2013. Comme c’est fait (sous réserve de participation aux différents stages FFA et d’une bonne forme lors de ceux-ci, ce qui est plus que normal) j’en profite pour m’entraîner de façon codifié, gommer mes points faibles et bien espacer mes courses. Comme je n’ai pas de pression je n’hésiterai pas à annuler une course dès que je sens une douleur car je veux avant tout rester en bonne santé et sans blessure afin de continuer à progresser en vue des mondiaux 2013. Cette année après mes victoires sur le Raid des Garibiers, l’ultra de Vulcain et le Lyon Urban Trail, je vais faire des classiques sympas et que je connaissais pas : LUT, Ardéchois, 6000D, Sierre Zinal, St Jacques de Compostelle,... et bien sûr les Templiers que j’avais tenté en 2010 sans succès. Bref que des belles courses où j’essayerai de bien figurer à chaque fois. En gagner 2 ou 3 serait bien sympa mais on verra bien !

5 Est-ce que l’on te verra un jour sur des

ultras de plus de 100 km comme L’UTMB ou le Grand Raid de la Réunion ? Non ! Même si en terme mental, physique et en capacité de gestion et d’alimentation durant l’effort ce sont les efforts pour lesquels

j’aurai quelques prédispositions. J’ai arrêté le triathlon pour vivre plus cool et m’entraîner moins donc pas question d’aller faire des sorties très longues à pied ou à vélo, ce temps là est fini. Un 100 km route me tenterait par contre, j’ai hésité pour Belvès cette année mais je craignais la blessure donc ce sera en 2013 ou au pire 2014 selon les dates des Monde de trail. Cette année pourquoi ne pas essayer un trail proche de 100 bornes mais pas plus. J’ai vu l’UTMB une fois et ça ne m’attire pas plus que ça. Toutefois je comprends pleinement que des athlètes rêvent de ces courses mais ce ne sera pas pour moi même si il ne faut jamais dire jamais en sport lol

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Quels sont tes terrains d’entraînements ? Oh c’est vite vu et pas très glamour !!! Comme je ne prends jamais la voiture pour courir c’est le stade des Cézeaux ou de Marcombes entre midi et deux durant la pause au boulot car je fais une séance ou deux de piste chaque semaine, j’aime bien et là on ne fantasme pas sur son niveau ! J’apprécie d’y aller avec un ou deux copains selon les dispos de chacun. Ensuite, je fais mes footings qu’autour de la maison le matin vers 6h, j’aime ça, courir à jeun est un grand plaisir et me libère la soirée. Ensuite le WE je vais toujours au même endroit, une colline vers chez moi (Le Puy St Romain, 400 D+ très raide par endroit) que je monte par tous les côtés. J’y suis allé cet hiver plusieurs fois avec Fabien Chartoire (vainqueur 1er TTN long à Gruissan NLDR) et l’on s’est tiré de belles bourres. C’est pratique car on est presque voisin, par exemple la semaine prochaine on se le monte 4 fois, enfin c’est ce qu’il a dit... Par contre je ne connais pas le Puy de Dôme (lol) je l’ai fait deux fois dans ma vie dont la dernière au Vulcain, le Sancy j’y suis allé une seule fois !!! En résumé, je privilégie la non perte de temps mais il faut que je me bouge un peu ça serait profitable. Sinon je fais quand même deux WE trail avec mon groupe que j’entraîne et mon spot préféré c’est l’Aveyron, j’adore. En été, j’apprécie beaucoup la montagne et mon lieu favori est l’Alpe d’Huez dont je ne me lasse pas. Comme mes enfants adorent y aller c’est parfait, cet



été nous y serons 15 jours fin juillet j’en salive d’avance car la montagne en été c’est mystique pour moi.

7 Pour ceux qui vont lire cette interview et qui aimeraient bien avoir ton niveau, c’est beaucoup d’entraînements, de sacrifices... ?

Sacrifices non parce que j’aime bien m’entraîner et j’ai été habitué à en faire beaucoup, beaucoup plus donc je trouve plutôt que maintenant c’est cool. D’un autre côté comme le trail est plus traumatisant on ne peut pas trop en faire côté kilométrage. Si j’avais du temps dispos en semaine je ferai plus de vélo. En résumé c’est 6 à 7 séances semaines à pied en hiver, 5 au printemps car je fais plus long et quand je peux une séance de piscine de 45’ pour me détendre, du vélo aussi mais cette année je ne peux pas trop rouler car avec les enfants je suis un peu un « taxi vivant » mais j’essaye de m’y tenir une fois par semaine. J’aime rouler avec les jeunes triathlètes, il y a un groupe sympa sur Clermont alors je souffre en silence dans les roues et je garde le contact avec ce milieu que j’aime toujours bien. Sinon j’ai quelques principes de vie que m’efforce d’appliquer pour éviter l’embourgeoisement qui nous guette tous : se lever tôt, la travail paye toujours, du plaisir mais dans la rigueur, toujours ! la douleur n’est qu’information... je le rabâche à mes coureurs ça les fait marrer mais c’est pas faux ! Concrètement je me fais mon plan d’entraînement en respectant les grands cycles annuels connus de tous et le dimanche soir selon mes dispos je cale les séances clefs, je n’improvise pas trop je fais ce que j’ai prévu, je suis un bon auto élève lol A titre d’exemple cette année ça donne :

train (EMA) Samedi : Côtes longues Dimanche : Sortie longue (entre 2h et 3h30’ selon les thèmes) ou repos si course le dimanche suivant.

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Tu fais partie du Team Trail Sigvaris, peux-tu nous parler un peu du Team 2012 et de ce nouveau venu Nicolas Martin ? Bien sûr, nous avons crée ce Team il y a 3 ans et aujourd’hui j’ai totalement laissé les manettes à Yoan Meudec qui gère cela de façon très professionnelle et efficace. La structure est très viable et nos moyens ont bien augmenté cette année, je me contente donc de courir. Côté perf en 2011 : Yoan a gagné le marathon des Causses, Martin Reyt a fait 5ème aux Templiers, Yann Curien 8ème aux Mondiaux pour ne citer que ceux qui sont encore là cette année, donc ce fut du solide. Et le petit nouveau, « le petit » Nico Martin, je le connais bien. Un bon gars, rustique, dur au mal, authentique, simple donc tout ce qu’il faut pour réussir en trail. On s’est connu en 2010 à la fin du Nivolet, il avait fini 20ème environ, il m’a dit « je voudrais essayer de gagner les Templiers un jour ou au moins faire un top 5 » , je lui « OK je peux t’aider à faire ça mais tu vas souffrir » ! C’est un garçon travailleur, appliqué, nous travaillons sur du long terme, sans précipitation ce qui est appréciable pour un coach. L’an passé il a gagné le challenge Salomon, fait 8ème aux Templiers et taquiné les meilleurs quelques fois. Cet hiver, j’ai souhaité qu’il s’éduque athlétiquement en faisant un gros travail de VMA en club et les cross car venant du foot et de la chasse (!), le cross ou la piste il ne savait pas trop en quoi ça consistait LOL. Il s’est qualifié aux France, a fait 5ème à Gruissan sans prépa trail donc nous sommes sur la bonne voie. On va voir aux Ventoux ce « qu’il a dans le sac » dans un contexte relevé mais il va claquer une ou deux perf’ cette année j’en suis convaincu. Il a le mental et c’est l’essentiel en trail. Le week-end dernier lors du week-end de ma strcture, 2EP, il m’a bien souffrir donc c’est bon signe ! Il est donc le bienvenue dans le Team où les rapports humains priment, tout le monde est

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Lundi : Footing matinal / Petite natation si possible (2 km) pour récupérer du WE. Mardi : VMA sur piste le soir Mercredi : Petit tour de vélo si possible (2h) et le soir PPG + côtes courtes ou moyennes avec les copains. Jeudi : Repos Vendredi : Footing matinal et le midi travail de


motivé donc souhaitons que ça soit aussi bien que les 2 années précédentes. Le boss Yoan vous en dira plus sur les objectifs de chacun prochainement.

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Que représente le Trail pour toi et la passion pour ce sport est-elle toujours aussi forte ? C’est un moyen d’assouvir ma passion du sport surtout car ma passion elle est pour tous les sports. C’est une activité qui reste cool avec une bonne ambiance sans la moindre prise de tête, j’aime ça ! Mais je ne dis pas que je vais en faire 10 ans non plus car ma passion pour le coaching est bien plus forte, je fourmille de moults projets aussi mes perfs perso ne sont pas ma préoccupation quotidienne, loin de là. Toutefois je m’entraîne sérieusement car je n’aime pas la demi-mesure et je trouve sympa de pratiquer tout en entraînant je sais que beaucoup de mes athlètes aiment cela car je ressens ce qu’ils ressentent, où je l’ai ressenti pour le triathlon. Aider quelqu’un, cela quelque soit son niveau, à atteindre ses objectifs c’est ça ma vraie passion.

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Quel est le Trail que tu rêves de gagner ? Oulàlàlà, pour moi le trail = les Templiers MAIS je n’ai ni la prétention, ni l’ambition, ni les capacités de le gagner mais une belle perf là bas ça me plairait même si ce que je préfère là-bas c’est être spectateur ! Ensuite, franchement je suis déjà ultra motivé par les Mondiaux 2013, ça « m’excite » déjà beaucoup donc une nouvelle belle perf’ là bas et une gagne par équipe surtout ça serait top. A court ou moyen terme j’aimerai aussi aller courir au Népal sur les conseils avisés de mon grand ami François Poissonnier mais aussi en Amérique du Sud car je suis passionné de la culture des anciens peuples amérindiens. Bref, on va quand même trouver de quoi faire mais je n’ai pas de rêve de victoires particulières mais soyons clair et honnête, je serai ravi de gagner de belles courses !

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Est-ce qu’il y a un traileur que tu admires ou qui t’impressionne ?

A l’étranger je n’ai pas trop la culture des gars, je connais quelques noms bien sûr comme le fameux Kilian qui est incroyablement polyvalent. En France, je garde une (très) grosse préférence pour Gilles Guichard, un modèle de longévité, de gentillesse et de performance mais aussi pour Tom Tom dont j’ai pu constater de près la force et sa capacité à briller sur le format 50 miles. Même si il est désormais trentenaire lol ça reste pour moi l’un des papas du trail Français. Cette année malheureusement nos EDT se croisent un peu donc s’entraîne moins ensemble mais j’aurai bien le loisir de souffrir derrière ses célèbres « gros » mollets quelques fois cette saison. Sinon, je t’avoue que l’ambiance est bonne et donc je m’entend bien avec tous ceux que je connais. Globalement j’aime les gars qui respectent toutes les distances et tous les coureurs, chacun a sa spé et c’est tant mieux.

12 Un message à faire passer ?

Belle saison à tous, reposez-vous bien après chaque course et arrêter de chercher à élire le meilleur traileur de l’année en novembre, c’est pas possible, il y en a autant que de profils, de dénivelé et de distance !!!!! Et puis, surtout, au plaisir de se rencontrer car je suis plutôt bavard et je me régale d’échanger avec d’autres passionnés sur les sports d’endurance en général. Enfin et surtout, profitons d’être en bonne santé pour faire du sport, c’est une grande chance... et longue vie à Génération Trail ! © Photos Fabrice Breton


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Vainqueur Eco

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Vainqueur 6666

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the north face

Transgranca Sébastien Chaigneau est le nouveau héros de la Transgrancanaria 2012. Troisième l’an dernier sur l’île des Canaries, Sébastien du Team The Noth Face s’impose magnifiquement et bat au passage le record de l’épreuve détenu par Miguel Heras. Il lui aura fallu 12h54’ pour boucler le parcours de 123 km sous un temps frais et venteux. A son arrivée, Sébastien déclarait : « Je n’ai jamais pensé au chrono, j’ai juste fait ma course, à mon rythme et j’ai profité au maximum des paysages magnifiques qu’offre cette course. « La ligne d’arrivée en bord de mer a été franchi sous les acclamations d’un public venu en nombre ! Sébastien Chaigneau devance de près de 33 minutes le second, Armando Teixeira et de 1h15’ le 3ème, Miroslav Osladil.


anaria

2012


e c a f h t r o n e th

n a c n a r g s n Tra


2 1 0 2 a i nar

11, TMB en 20 U l’ r u s e c pla ent Après sa 3 nce idéalem la u a e n ig ha r Sébastien C . On le retrouvera su 2 1 0 t sa saison 2 vant surtou a s e s r u o c quelques fin août. B M T U l’ r e d’attaqu toire it à une vic a d n e t t ’a s es on r Chez les fill avorite Lizzy Hawke f e laires d u de la gran ème km, des soucis musc ent ’est finalem C r. e mais au 54 n n o d sur é à aban t s’imposer n ie l’ont oblig v i u q l Macie Fernanda en 15h02’. ce 123 km urs 1800 traile s. e d s lu p t s ’e urse Au total, c outes les co t à é ip ic t r qui ont pa ème


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Sebastien Chaigneau

Texte : Fabrice Breton Photos : The North Face Transgrancanaria

the north face

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iceland running adventure race Une épreuve extrême pour coureurs désirant se dépasser !



iceland running adventure race Pour cette seconde édition 23 personnes étaient présentes en Islande pour cette course hors norme où les conditions météo très difficiles s’ajoutent au parcours exigeant tracé entre chemins, pistes, prairies et champs de laves. Sur ce parcours enneigé de nombreux cours d’eau sont à traverser parfois à gué.

Première étape !

Le départ est donné le 7 mars au lever du soleil au pied du célèbre volcan Eyjafjallajokull près des chutes de Seljalandfoss dans la partie Sud de l’Islande. Au programme de cette première étape un 54 km au milieu de paysages variés plutôt habités dans la première partie du parcours puis totalement vide de population à mesure que les coureurs se dirigeaient vers le volcan Hekla. Le volcan le plus actif d’Islande qui a fait fuire toute la population ! Dès le départ, la course est emmenée par 3 hommes avec les français Denis Masclaux et Bruno Spilliaert et l’Italien Ernesto Ciravegna. Ces 3 hommes sont accompagnés de Florence Spilliaert qui est engagée sur l’épreuve courte avec une première étape commune pendant les 26 premiers kilomètres de l’épreuve longue ! Au 33ème kilomètre, peu avant le passage à gué de la rivière Fiska qui charrie de jolis glaçons, ils ne sont plus que 2 en tête, le français Denis Masclaux et l’italien Ciravegna Derrière on retrouve les français Spilliaert, Vallet et l’Argentin Rearte.

Plus les coureurs avancent, plus la neige est abondante sur le sol et plus la progression est difficile. Régulièrement des tempêtes de neige rythment les éclaircies et donnent une impression de folie, de course extrême qu’il faut savoir gérer. A Gunnarsholt, lieu de l’arrivée, les positions restent inchangées, l’italien remporte l’épreuve de 54 kilomètres avec un peu plus de 2 minutes d’avance sur Denis Masclaux. La seule féminine engagée sur la course longue, Aurelia Beun termine cette première étape complètement réfrigérée mais encore en forme. Du côté de l’épreuve courte, c’est la féminine Florence Spilliaert qui s’impose.

Seconde étape !

Après une nuit au pied du volcan Hekla, les concurrents repartent de Gunnarsholt pour une seconde étape qui s’annonce encore une fois difficile. Les 4X4 ont d’énormes difficultés pour ouvrir la piste tant la neige est tombée en abondance dans une nuit illuminée par les aurores boréales islandaises. Comme la veille


lors de la première étape, c’est l’italien Ernesto Ciravegna et le français Denis Masclaux qui font la course en tête. Les trailers de l’extrême arpentent un sentier centenaire au milieu de fermes abandonnées suite aux éruptions volcaniques. Chaque coureurs essaient de rester dans les traces des 4x4 pour ne pas s’enfoncer dans la neige fraîche. Les concurrents sont éparpillés sur tout le parcours, chacun à son rythme, la fatigue est omniprésente. La traversée d’un énorme champ de lave vers le Mont Burfell en direction du point de contrôle situé prés des chutes de Bjojafoss va entamer un peu plus les organismes car une nouvelle tempête de neige s’est levée et c’est tout le mental des coureurs qui est mis à contribution. A l‘arrière du peloton Mickaël Beun souffre mais tient le rythme… un bel exemple de courage ! A l’avant de la course depuis la traversée du barrage de la rivière Bjorsa (la plus longue rivière d’Islande avec 230 km), Ernesto Ciravegna s’envole vers la victoire qui est jugée aux superbes chutes de Hjalparfoss (les chutes de l’aide). Un bien joli nom d’arrivée tant les coureurs arrivent un à un épuisés mais si fiers de leur exploit personnel. L’Island Running Adventure Race est une course magnifique par la beauté de ses parcours islandais mais que l’on ne peut pas mettre entre n’importe quels pieds ! Au loin le volcan Hekla apparaît et disparaît entre les averses de neige. Après cette belle mais difficile épreuve, les coureurs se sont baignés dans les eaux chaudes du Blue Lagoon, la tête dans les aurores boréales et les pieds encore gonflés par tant d’efforts.

Texte et photos Franck Viandier


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MaraTrail : 42.195km , 2700m dénivelé Trail 28 : 28km, 160 0m dénivelé, épreuv e du Trail Tour Natio NOUVEAU » Relais nal «court» 2012 : 42.195km, 2700m dénivelé, relais à 19 .5km Genève

Annecy Lyon

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Albertville Chambéry

Grenoble Valence

TR AIL FAVERGES ICEB REAK ER


Parvenir à son poids de forme Après vous avoir parlé de la notion du « poids de forme » dans Mag’ GénérationTrail n°12, venons-en concrètement aux éléments pratiques qui permettent de s’en approcher ! Il est démontré que des exercices de musculation, associés à une alimentation adaptée, permettent d’orienter vers une harmonie corporelle améliorant efficacité de la contraction musculaire, une plus grande résistance à l’effort et donc une meilleure performance à la course. 1. Exercices de musculation de base « spécifique course » : Selon le type d’exercice choisi, avec ou sans charge, la vitesse d’exécution, le nombre de répétitions, le temps de récupération entre les séries mais aussi entre les séances, les répercussions musculaires seront différentes. Il est tout à fait possible de se renforcer sans s’« alourdir » en gagnant du poids « utile ». Je vais vous présenter quelques exercices dynamiques « naturels », sans charges, pouvant être réalisés chez vous ou sur n’importe quel lieu (piste, route…). • Les foulées bondissantes sur sol plat ou sur une pente ascendante (augmentation du facteur « Puissance ») permettent de travailler l’amplitude de la foulée, le travail du pied et le bon positionnement du bassin. >>> Variantes : plots, lattes, cerceaux, haies… >>> 5 à 10 Séries de 15 à 30 foulées, Récupération inter-séries : active le temps du retour ; • Les montées de marches sont un bon exercice de travail en puissance avec « ré-

cupération » en descente. Identique à l’exercice ci-dessus, on veillera à un travail harmonieux entre le balancier des bras, le positionnement du bassin, la montée des genoux et la dynamique des appuis. >>> Variantes : cloche-pied, pieds joints, jambes tendues >>> 5 à 10 Séries de 15 à 30 marches, Récupération inter-séries : active le temps de la descente ; • La corde à sauter permet d’allier vitesse et coordination avec des fréquences plus ou moins élevées, permettant ainsi de gagner en dynamique d’impulsion timing, tonicité musculaire, légèreté des appuis, et fluidité des mouvements. >>> Variantes : pieds joints, cloche-pied, en avançant, rotation de la corde >>> 5 à 10 Séries de 2 à 4 minutes, Récupération inter-séries : passive, 30 secondes à 1 minute ; • Enfin, les pompes, exercice connu et reconnu, permettent de travailler le buste globalement, les pectoraux, les bras et à un second niveau les dorsaux. Plus elles sont exécutées rapidement, plus on apporte de la tonicité au haut du corps. >>> Variantes : mains serrées, écartées, pieds surélevés, mains surélevées, genoux au sol >>> 5 à 10 Séries de 10 à 30 pompes, Récupération inter-séries : passive, 30 secondes à 2 minutes ; Remarque : Plus l’exercice est réalisé « lentement », plus le paramètre force est amélioré et inversement, plus l’exercice est réalisé rapidement, plus la composante vitesse est sollicitée et ainsi l’explosivité ; Les exercices de gainage : effort isométrique. Le muscle travaille contre une


Par Nicolas Aubineau Diététicien D.E. D.U. Nutrition du Sport D.U. Troubles du Comportement Alimentaire D.E.S.S. Ingénierie de l’Entrainement Sportif Plan alimentaire personnalisé sur :

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résistance fixe, les leviers et les insertions musculaires ne se déplacent pas : • La « chaise romaine » (« Wall-Sit ») permet de renforcer les quadriceps. Il s’agit de se placer en appui dos à un support fixe (mur par exemple), les genoux fléchis à 90° et de tenir la position de 30 secondes à plusieurs minutes. >>> Variantes : degré d’inclinaison, sur une jambe >>> 5 à 8 Séries de 1 à 4 minutes, Récupération inter-séries : passive, 30 secondes à 1 minute ; • Le travail des mollets peut se réaliser à même le sol ou sur un rebord surélevé (plus d’angle de travail) et en remontant sur la pointe des pieds, le corps bien en alignement >>> Variantes : pieds joints, sur un seul pied >>> 5 à 10 Séries de 2 à 4 minutes, Récupération inter-séries : passive, 30 secondes à 1 minute, • Concernant la ceinture abdo-lombaire (siège du transfert des forces entre le haut et le bas du corps) et les muscles dorsaux, les positions de gainage ventrale, latérale et dorsale sont intéressantes à mettre en place pour chaque séance car non-traumatisantes et peuvent être intégrées dans le protocole d’échauffement ou à la fin d’une séance. >>> Variantes : avec un bras ou/et une jambe en extension >>> 5 à 8 Séries de 1 à 4 minutes, Récupération inter-séries : passive, 30 secondes à 1 minute ; Remarque : On peut intégrer des récupérations actives type footing lent de quelques minutes entre des blocs de séries (par exemple, 10 séries en 2 blocs de 5, avec récupération active 3 minutes entre les deux blocs).

Il existe un savant équilibre entre les besoins occasionnés et les apports nutritionnels, car si ces derniers ne sont pas adaptés alors cela crée un bénéfice moindre des efforts fournis sur le terrain. 2. Derniers points essentiels : l’hydratation durant l’effort ! Le plus important à mon avis avec … (voir le paragraphe qui suit) Concernant l’alimentation, il est nécessaire de respecter les phases d’effort et de récupération. Je dirais même que cette dernière apparaît comme la plus importante lorsque l’on souhaite favoriser la reconstruction tissulaire, et pour ce qui nous intéresse, prendre de la masse musculaire « fonctionnelle ». Ainsi, la phase d’effort (entraînement) est à distinguer de la phase de récupération, les besoins différent et par voie de conséquence, des apports spécifiques sont à prendre en compte lors de ces deux périodes. Lors de l’exercice de renforcement musculaire, les objectifs principaux de la diététique sont de couvrir les besoins énergétiques, favoriser l’hydratation et limiter les pertes en minéraux, retarder l’apparition de la fatigue musculaire et nerveuse et diminuer les dommages musculaires. La prise d’une boisson de l’effort d’apport glucidique est préconisée afin de se réhydrater et de limiter la baisse des stocks de glycogène, substrat particulièrement important au cours de l’effort, notamment lorsqu’il s’agit d’exercices de force. Plus l’effort


Parvenir à son poids de forme demandé est réalisé avec vitesse, vélocité, plus l’acidité musculaire augmente et une boisson contenant des citrates se révèle intéressante pour « tamponner » cet excès. Lors de la phase de récupération, il s’agit pour l’athlète de se « recharger » quantitativement et qualitativement. En d’autres termes, Il est nécessaire de : - réhydrater et reminéraliser l’organisme (sodium, potassium notamment), - assurer la resynthèse des stocks de glycogène musculaire et hépatique, - favoriser la reconstruction musculaire, - favoriser l’élimination des déchets, - favoriser l’équilibre acido-basique. Pour lutter contre l’acidose, je recommande de consommer des boissons alcalinisantes qui peuvent contenir des citrates bien tolérés sur le plan digestif, à l’inverse des bicarbonates (cependant ces derniers ne sont pas interdits, je pense à la plupart des eaux gazeuses qui en contiennent dans des proportions assez importantes). Aussi, les compléments à base de citrate de potassium sont préconisés. La consommation de glucides après un effort est particulièrement importante pour la resynthèse des stocks de glycogène. En pratique, je conseille un apport de glucose et fructose, le glucose servant majoritairement à la resynthèse du glycogène musculaire, le fructose davantage à la resynthèse du glycogène hépatique. Je recommande la consommation de protéines après un effort de longue durée afin de limiter le catabolisme et de favoriser l’anabolisme des protéines. En d’autres termes, l’apport de

protéines doit permettre de favoriser la construction musculaire. Cependant, il faut faire attention aux excès qui peuvent avoir un effet contraire aux effets recherchés. Il faut donc rechercher un apport adéquat : ni trop, ni trop peu. Un apport de 10 à 20 g de protéines semble être optimal, en fonction de l’intensité et de la durée de l’effort. Remarque : Un point important, cette consommation doit se faire juste après l’effort et le plus tôt possible. En effet, plus cette consommation est rapide et plus la quantité de resynthèse (glycogénique et protéique) est importante. On parle souvent de « fenêtre métabolique ». Si la séance requiert des indices de force élevés, alors je conseille la prise d’environ 10 g de protéines. 3. … l’alimentation adaptée à l’effort et … à SOI ! : « Clé de voûte de la Performance » ! Les repas pendant dans la journée doivent participer à un apport en protéines et glucides complexes assez important (Protéines : 1.5 g.kg-1.j-1 environ, Glucides totaux : 6 à 8 g.kg-1.j-1 maximum avec un minimum de 2/3 des apports en glucides complexes) pour permettre les reconstructions des tissus musculaires et des stocks glycogéniques. Un sportif de 70 kilos doit donc avoir un apport théorique minimum de 105 g de protéines et 420 à 560 g de glucides dont 380 g apportés par les glucides complexes (pain). L’essentiel est d’avoir au moins trois repas principaux par jour avec le déjeuner équivalent au dîner et la présence conseillée de une, deux voire trois collations (matin, après-midi et soirée après le dîner). Les collations doivent être assez complètes


Par Nicolas Aubineau Diététicien D.E. sur le plan des glucides, lipides et protides afin d’abaisser l’index glycémique et ne pas troubler l’appétit, notamment concernant les fringales.

courte chaîne), sont assurés par l’utilisation d’huiles végétales de bonne qualité (on privilégie les huiles vierge 1ère pression à froid) à base d’olive, de noix, colza, soja. En complément, on veillera à compléter cet apport avec la consommation de poissons gras des mers froides tels que les harengs, maquereaux, sardines, saumons, anchois… pour leur apport e acides gras oméga 3 aussi mais à longue chaîne.

Sportivement. Nicolas Aubineau Ainsi, en quantité, les parts protéiques à chaque repas doivent représenter un minimum de 150 à 200 g de viande ou poisson, d’un ou deux laitages maigres ou fromage, de 200 à 300 g poids cuits de féculents non raffinés (légumes secs, pâtes, riz, semoule, boulghour, quinoa, épeautre….) de 200 g minimum de pain par jour (soit minimum une baguette) de préférence semi- complet. Ces quantités représentent des minimas et bien sûr, je conseille toujours d’aller voir un professionnel de l’alimentation (diététicien par exemple) pour adapter vos apports par rapport à vos besoins : votre sexe, âge, antécédents médicaux, sportifs, activités physiques journalières, rythme de vie, fréquence et intensité des entraînements, préférences, dégoûts, allergies et intolérances alimentaires, … sont autant de facteurs qui sont inhérents à la qualité et la quantité des apports à adopter en amont. Le minimum de lipides apportés doit être de bonne qualité. L’apport en acides gras essentiels, dont les omégas 3 (à




a c i t r e V La « The artist », « Intouchable »

Par Lionel Planes « Au moment d’écrire ces lignes, je ne pense qu’à ça. Un « artiste intouchable » a survolé la 11éme édition de la Verticausse. Sans faire injure à tous les autres, les 900 autres qui sont venus gouter aux premières grosses chaleurs du printemps dans le village de Saint Georges de Luzençon, un « intouchable artiste » a fait honneur à tous, bénévoles, organisateurs, spectateurs en produisant un superbe spectacle sur les 38 km et 1700 m+ de sentiers « made in Larzac ». Adrien (Séguret) et Nicolas (Rambier) qui l’accompagnent sur le podium ne m’en voudront pas d’écrire qu’ils ne jouaient pas dans la même catégorie. Ce monsieur est « Champion du monde » (en 2009) et rien que ça (enfin rien que...) devrait suffire pour comprendre combien il doit être difficile et rare pour Thomas Lorblanchet de trouver quelques compagnons de jeu lorsqu’il se décide à mettre un dossard sur le short. Nous misions gros sur Sala, athlète marocain aguerri à la course de montagne, le seul encore sur les pas de Thomas au bout de 30 minutes de course mais il fût victime d’une sortie de trace peu de temps après. La course était donc pliée au bout de 8 kilomètres mais que voulez vous…. champion du monde, 3 fois vainqueurs des Templiers, faut pas l’oublier. Thomas était ce jour là intouchable et quelque chose nous dit, qu’au vue du chrono (3h05) sorti sur ce parcours technique à souhait, ponctué du canyon de Serral, des cirques de Saint Geniez et du Boudoulaou et de l’ultime et sublime Cap de Costes, sans concurrence pour le pousser dans ses retranchements, il se pourrait bien que, en 2012, TomTom nous joue une partition à succès façon Jean et Omar, façon « The Artist » et « Intouchable » ….c’est tout le mal que nous lui souhaitons. Derrière la bagarre fut belle pour la seconde place. A toi, à moi avec au final Adrien Seguret, coureur véloce vainqueur en 2011 du trail des Hospitaliers, qui s’empare de la seconde place devant Nicolas Rambier, sacré traileur, encore meilleur raideur qui, victime de crampes perd sa seconde place dans la dernière descente sur le village d’arrivée.


i t r e V a

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Karine Herry


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La Verticausse, c’est aussi : n Un village blotti au pied du Viaduc de Millau et du Causse du Larzac. n Un 16 km (la Verti) avec 350 partants n Un 10 km (La Verti’cool) avec 150 partants pour découvrir le trail. n Une rando-repas (110 partants) et une truffade saucisse à l’arrivée n Une course enfant (La Verti’kid) avec 125 apprentis coureurs. n 70 bénévoles au petit soin des participants Et puis, du roquefort, de la fouace, des tripoux, de la flaune …. des spécialités locales aux ravitos, à l’arrivée ou en r écompense pour les coureurs sur le podium. Par Lionel Planes

Coté fille, c’est bien dommage que « Intouchable », le film ne se soit pas conjugué avec une artiste féminine dans un des rôles principaux, j’aurais pu reprendre la même entame d’article que pour la version masculine. J’aurais alors écrit : « une artiste intouchable » a survolé la 11ème édition de la Verticausse. Habituée des lieux puisque déjà victorieuses sur ce terrain en 2010 (Thomas aussi a déjà remporté cette épreuve en 2005), Karine a tenu à distance ses plus coriaces adversaires pour s’adjuger une 14ème place au scratch. Pour elle aussi, une entame de saison en fanfare ponctuée on l’espère par d’autres succès sur des courses d’un tout autre format. Au final, une édition grandement réussie avec une explosion des participants (+30%), une météo grandiose et un sacré challenge largement relevé par l’Association Sportive des Grands Causses.


La Verticausse Avec Thomas Lorblanchet : Thomas. Tu nous parles un peu de ton hiver ? studieux ? Depuis la fin de saison dernière, je suis suivi par Eric Lacroix. J’ai pris l’option de ne pas courir les cross (auxquels je participais habituellement) pour me consacrer à un gros bloc foncier afin de me refaire un ‘’caisson’’ qui tient la route et me permette d’envisager sereinement la suite de la saison. J’ai donc enchaîné pas mal de bonnes semaines au niveau kilométrique, de bonnes sorties de ski de fond et 2 séjours d’une semaine en montagne.. On peut donc dire que en ce qui me concerne, l’hiver a été plutôt studieux. Tu as l’air diablement affûté sur les photos. Vrai ? Question de point de vue ;-) Tu peux nous dire ce que tu as aimé sur cette Verticausse. En gros «pourquoi il faut venir la faire ?.» La Verticausse, était parfaite pour une course de rentrée. Une distance raisonnable mais un terrain spécifique et assez technique pour remettre en place les automatismes, les appuis, … A cela s’ajoute une super organisation, bien rôdée. Comme je disais, c’est un peu le ‘’mini’’ Templiers de début de saison ! Quand on est devant seul, largement en tête, on gère, on reste en mode compet «à bloc». Ça doit t’arriver «souvent». Tu fais comment ? J’en suis à ma 11e année de trail, et le niveau s’est sacrément densifié. Il est maintenant rare de pouvoir trouver comme auparavant une course où l’on va pouvoir gagner à sa main. Ce fut le cas Dimanche compte tenu de la densité des épreuves ce week end là. Maintenant, il est clair que ce n’est pas ma volonté première de jouer les

premiers rôles sur des courses avec un plateau moindre. J’aime la bagarre et la confrontation. Mais pour mettre les choses en place pour la suite, j’ai ‘’essayé’’ de rester concentré jusqu’au bout et de jouer le jeu le mieux possible sur cette Verticausse. On a un truc en plus, «qui fait crac boum hu» (en fonction des coureurs). Il s’appelle Cap de Costes. Un mot la dessus ? J’ai beaucoup aimé et c’est dommage qu’il n’y en ait pas plus. Mais y’a moyen de faire mieux pour les années à venir. Et à la question «Kilian passe en courant» (dans le cap de costes), t’y crois ? Franchement, à ce moment de la course, je ne pense pas. Mais je lui en parle dès que je le vois (sourires). 3h05 sur ce parcours, on trouve ça monstrueux. Si l’an prochain on te met 2 ou 3 «salomon boys» dans les pattes plus 1 ou 2 autres de tes potes «top coureur», tu penses pouvoir gagner combien de temps… bref, si tu le fais à la bagarre ? Bonne question, mais c’est largement jouable de ‘’casser’’ les 3h00, mais on verra cela au prochain numéro ! La suite du programme 2012 ? Un très gros mois de Mai : - 12 Mai : Transvulcania - 19 Mai : Zegama - 27 Mai : Colorado (Réunion) Un beau programme avant de mettre les US dans le viseur pour fin Août !!! Photos Ben&Yo

Thoma


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as Lorblanchet


Trail aux Etoiles en Pa


ays Viganais

Un bon cru !

Près de 450 coureurs se sont retrouvés, le Samedi 3 Mars à Le Vigan (30) pour ce rendez-vous désormais traditionnel de fin d’hiver en Cévennes Méridionales et cette 9ème édition « new look » avec notamment des départs diurnes et des fins de courses « à la frontale ».


Trail aux Etoiles en Pa Sur le Trail aux Etoiles, l’épreuve phare (57 km 2850 m+ et 2ème manche du Challenge Gardois des trails), 235 coureurs se sont élancés à midi sur un parcours exigeant, au dénivelé très marqué, avec en point d’orgue le passage au sommet du Serre de la Toureille, véritable « mur » culminant à 1250 m, dès le 20ème kilomètre. Le « franco-suisse » Alexis Montagnat Rentier, déjà 2ème de l’épreuve en 2012, allait se montrer le plus fort, en gardant la tête de bout en bout, et terminant après 6h05’24’’ d’effort, avec 5 minutes d’avance sur l’Aveyronnais Emmanuel Ripoche auteur d’une très belle course, et Luc Neppel (1er V1), parti prudemment, mais effectuant un final remarquable. Sébastien Raichon (Team Redlight) et Dominique Jaquemet (Taill aventure 1er V2), complètent le « quinté », tandis que David Bianchetti, ancien vainqueur de l’épreuve et longtemps en 2ème position, finissait à la 6ème place.

Texte et photos J.Louis Laborde Association PVEN (Pays Viganais Endurance Nature)

Sébastien Talotti (Team Quetchua), blessé, terminait quand même à la 29ème place, et Pierre Aubéry, le vainqueur 2011, abandonnait en 2ème partie de course. Chez les féminines, la talentueuse gardoise Nathalie Henriques, pour sa première expérience sur un parcours aussi long, l’emportait avec une 41ème place au scratch en 7h36m38, devant Chrystèle Michal (St Marcellin) et Laurence Vaux-Sire. L’épreuve courte, le Trail du Pays Viganais (20km et 980m+), parti à 16h, était mené à vive allure malgré là aussi un dénivelé conséquent, et c’est Luc Martin, déjà vainqueur de la « Sauta Roc » les semaines précédentes, qui l’emportait en 1h38’54’’, devant Fabien Vidal et Julien Mattrand. En féminines, Christine Cornez se montrait la plus rapide en 2h03m19s devant Isabelle Plazen et Aurélie Larribeau.


ays Viganais 235 coureurs se sont élancés à midi sur un parcours exigeant, au dénivelé très marqué, avec en point d’orgue le passage au sommet du Serre de la Toureille, véritable « mur » culminant à 1250 m, dès le 20ème kilomètre.


Il était plus de minuit lorsque le dernier concurrent franchit la ligne « sous les Etoiles », clôturant cette édition encore une fois très appréciée des coureurs. Tous louaient la beauté des paysages, les itinéraires certes techniques, mais superbes et variés, avec une alternance de monotraces sur terre sous les châtaigniers, de « drailles » caillouteuses sur les crêtes de transhumance, de petits chemins traversant des hameaux perdus, et l’accueil chaleureux et familial qui leur était toujours réservé avec notamment la fameuse soupe à « l’oignon doux de St André », et les lasagnes au « pélardon », les produits phares de l’agriculture et la gastronomie locales.

Trail aux Etoiles en Pays Viganais


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oux Andy Symonds s’offre la 10ème édition ! Dimanche 25 mars 2012, le Ventoux, de ses premiers contreforts jusqu’à son sommet, avait mis ses habits de printemps, pour recevoir la dixième édition du trail qui porte son nom. Répartis sur deux distances, plus de 1200 trailers ont été les acteurs de cet anniversaire qui a conjugué performance, rencontre en majuscules avec la nature et ambiance festive.


Trail du Le 46 km dame et homme, support de la troisième étape de la National Trail Running Cup a été marqué par la domination de l’Espagnole Oihana Kortazar, championne du monde 2011 de skyrunning et de l’Anglais Andy Symonds, vainqueur 2011 des Templiers. Leur course respective se ressemble avec une prise de commande dès les premiers kilomètres suivie d’un cavalier seul et d’une confortable avance jusqu’à l’arrivée. A noter que tous deux disputaient ce trail pour la première fois ainsi que Julien Navarro, Maxime Durand, deuxièmes homme ex aequo et Corinne Favre, troisième dame. Seule Maud Gobert, deuxième, avait déjà une expérience en compétition sur cette épreuve. Le top 15 hommes réunit une brochette de trailers au palmarès prestigieux. Au trois premiers s’ajoutent Nicolas Martin, Grégory Vollet, Pascal Giguet, Sébastien Camus, Michel Lanne, Giulano Cavallo, Cyril Ollagnier, François D’Haene, Renaud Rouanet, Fabrice Armand, Cyril Cointre et Cyril Mulot. Les dames ne sont pas en reste avec un top 10 somptueux : Irina Malejonock, quatrième, Sandra Martin, Maud Combarieu, Karine Sanson, Josiane Piccolet, Sandrine Baron et Emilie Lecomte. Le 26 km dame est remporté par Nadine Maurizot. Françoise Bonini est deuxième. Audrey et Alevine Gentilhomme partagent la troisième place. Sur la même distance, Bertrand Brochot devance Yvan Bizet et Pascal Mouchague. Jean Paul Battesti et Tristan Calamita se classent quatrième et cinquième. Prochaine étape de la National Cup le 1er avril sur le 38 km dames et hommes du Lyon Urban trail.


u Ventoux Réactions : Un nombre impressionnant de cailloux : « C’était mon premier trail en France. J’ai trouvé l’ambiance très sympathique avec un public nombreux et généreux dans ses encouragements. En skyrunning je suis habituée à des distances autour de 30 km et j’ai trouvé le parcours agréable mais très long. Le début de la descente était technique et demandait beaucoup d’attention avec un nombre impressionnant de cailloux. » Oihana Kortazar, team Salomon Espagne, première du 46 km. Un niveau de coupe du monde de skyrunning : « Il faisait assez chaud. Je suis satisfaite de ma rentrée face à un très haut niveau comparable à une coupe du monde de skyrunning. J’aime bien lorsque la concurrence est sévère. J’ai encore des crampes sur un de mes pieds opéré et essaye de pas y penser. Pour le moment je cours sur des séances d’une heure. Comme d’habitude je vais essayer de monter progressivement en puissance. » Maud Gobert, team adidas, deuxième du 46 km. Une parenthèse entre deux classiques de ski alpinisme : « Heureuse de cette parenthèse trail après la Pierra Menta et avant le Grand Béal le week-end prochain. Pas de problème particulier. J’ai géré ma course avec mon potentiel du moment et un gros déficit sur les longues distances, mais je n’étais pas la seule ! Maud m’a doublé à 4 km de l’arrivée. C’est une excellente descendeuse. » Corinne Favre, team Lafuma, troisième du 40 km. Pour les trois ans de mon fils : « Dimanche, je suis parti à une allure que je pensais pouvoir gérer pendant quatre heures. Je prévoyais que plusieurs coureurs attaqueraient la montée à bloc, mais tout le monde a été raisonnable. En arrivant seul en tête au sommet je ne connaissais pas mon avance, mais ne voyant personne derrière moi, j’étais relax et j’ai profité du pay-

Texte et photos Robert Goin

sage et du gros soleil. Au ravitaillement près du Chalet-Reynard j’ai eu le plaisir de retrouver ma famille et mon fils qui m’attendait avec deux gels dans les mains ! Nous avons fêté ses trois ans le jour du trail. Je ne voulais pas le décevoir. Il fallait être devant ! Sur les derniers 20 km j’avais encore les jambes en très bon état et j’ai éprouvé un gros plaisir sur les petits sentiers et sur les belles descentes que j’affectionne. Mon but était de me faire plaisir sur une superbe course, une des meilleures du Sud de la France. Au final, objectif réussi. Pour cela je remercie l’organisation, la météo et... mes jambes ! J’habite à Châteaurenard, près du Ventoux. Je pourrais presque me considérer du coin. J’ai été très bien accueilli, surtout dans le monde du trail. C’est vraiment un milieu qui attire des gens sympathiques, même lorsque mon pays gagne la France au rugby ! » Andy Symonds, team Salomon, premier du 46 km. Un podium après une victoire : « J’ai gagné en février le Grand Brassac, deuxième étape de la National Cup. Cette fois-ci je termine deuxième ex-aequo. Je ne peux être que satisfait ! J’ai bien aimé les passages sur les crêtes. La descente vers l’arrivée entrecoupée de remontées était difficile. Nous avons un moment évolué avec Grégory Vollet en deux et troisième position. Julien Navarro nous a rejoint à environ 1 km du sommet. Sur le retour vers Bédoin nous avons conservé un bon rythme et nous nous sommes retrouvés à deux. » Maxime Durand, team Inov8, deuxième ex aequo 46 km. Souvent on regardait derrière. : « Nous avons décidé avec Maxime, 7 à 8 km avant l’arrivée, de ne pas disputer le sprint après avoir constaté que nos écarts étaient toujours limités à quelques mètres. J’avoue que souvent on regardait derrière pour vérifier si personne ne revenait sur nous. Depuis ma troisième place en février sur le Snow trail Ubaye Salomon, j’ai participé à aucun trail. Ce podium au Ventoux me satisfait pleinement. » Julien Navarro, team New Balance, deuxième ex aequo 46 km.


Lyon Urban Tra

2012


ail


n a b r U our 60

Lyon Urban Trail 6000 participants pour 6000 marches Lyon Urban Trail 2012 :

Encore une nouvelle édition à succès pour Lyon Urban Trail, qui n’en finit pas de séduire les foules. Quand une épreuve décidément atypique devient une grande classique.

p s t n pa En 5 éditions, Lyon aura finalement réussi à imposer le concept à priori paradoxal de trail urbain dans le paysage de la course à pied. Repris par de nombreuses villes françaises et européennes, le principe d’un parcours ludique avec dénivelé en milieu urbain trouve sans doute sa plus belle expression dans la capitale des gaules, dont la richesse patrimoniale et les possibilités de tracés restent sans équivalent. En 2012, près de 6000 inscrits ont tenu à goûter à ce concept original accessible à une large palette de coureurs, puisque 3 distances étaient proposées. Si la participation du grand parcours de 38 km reste stable à 800 unités (chrono), la formule 23

km continue à se développer en rassemblant plus de 2000 participants (chrono et rando) tandis que le format populaire 12 km explose littéralement en atteignant plus de 3000 inscrits (chrono et rando). Si la proximité de grandes épreuves de rentrée (Eco-Trail de Paris, Trail du Ventoux…) ont privé le plateau élite de quelques prétendants, et en l’absence du double vainqueur 2010 et 2011, Manu Meyssat, blessé, Patrick Bringer, 3e des championnats du Monde de trail en 2011 et Céline Lafaye, victorieuse du TTN court en 2011 n’ont pas eu à trop forcer leur talent pour remporter l’épreuve de 38 km, respectivement en 2h51’23’’ et 3h14’11’’. Sur le 23 km, Anne


i a r T n rches

l 2012

a m 000 Valéro s’impose devant la lyonnaise et ancienne vainqueur Cathy Dubois, tandis que Arnaud Bonin, s’impose chez les hommes. Mais de plus en plus de coureurs, généralement novices en matière de trail, optent pour la formule 12 km en formule chrono ou rando. Un format très accessible permettant de découvrir une autre manière de courir et les richesses d’une ville toujours surprenante. En associant un effort sportif à une nouvelle façon de découvrir ou de redécouvrir la ville, Lyon Urban Trail propose des parcours très sélectifs, mais surtout ludiques et toujours très variés. Aucun secteur n’est semblable entre les escaliers, les multiples ascensions, les sentiers, les ruelles escarpées, les traboules, les pas-

sages dans des parcs et les monuments du centre ville… Hormis quelques « bouchons », quand l’ensemble des parcours se rejoignent non loin de l’arrivée et qu’il faudra s’appliquer à faire sauter en 2013, on ne voyait que sourires éclatants et explosions de joie lorsque les coureurs descendaient les escaliers de l’Hôtel de ville, après en avoir traversé la cour d’honneur, et franchissaient la ligne d’arrivée sur une place des Terreaux noire de monde. Extra-Sports, l’organisateur, planche déjà sur la version 2013 qu’il faudra adapter à ce succès populaire exponentiel. Texte : Extrasports Photos : JL ARMAND


Lyon Urban Trail 6000 participants pour 6000 marches

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n a b r U




Trail Glazig

« Depuis trois jours, nous sommes concentrés sur la météo locale du week end. Beaucoup s’inquiètent de la neige à venir, et plus les jours avancent, plus les risques diminuent. Samedi matin, on a la méteo, on nous indique que le temps devrait être moins venteux, sans précipitations et avec des températures positives… de bonnes nouvelles ! »



Trail Glazig

Par Samuel Bourges, organisateur !

Pour la première course, nous avons le droit à un grand soleil, et un temps idéal pour courir. Une centaine de personnes présentes en ce début d’après midi, et un parcours difficile du fait du dénivelé important sur les 5 premiers km. En effet, quand les marées ne nous permettent pas de prendre la plage, le GR reste la seule issue, et il n’est pas de tout repos. On peut compter près de 300 mètres de dénivelé positif du phare de Binic à la plage des moulins d’Etables sur mer. Cette course a servi pour plusieurs coureurs de mise en jambe pour le WE. Au final, Yves THOMAS devance Franck LEBORGNE et Gérard LE QUERE. Côté féminin, Gwen FLORIT l’emporte devant Mauricette LHERMITTE et Marie Christine LE ROY. Les commentaires ont été unanimes, le parcours était superbe. Ont suivi les 2 courses de Kinder Trail avec une centaine de bambins qui ont pu goûter à la joie et la difficulté de la course à pied. Une petite médaille, un petit ravitaillement spécial enfant, tout le monde était content, à commencer par les parents qui étaient les premiers spectateurs. Les deux Noz trails prévus à 18h40 et 19h00 ont été retardés de 10 minutes afin d’être certain que la marée ne soit pas gênante pour les premiers du 18 km. Alors que les coureurs du 8 km s’échauffaient, on a vu apparaître une petite pluie, puis le vent. Avec la nuit, le froid a commencé à se faire ressentir. Les 130 participants sont partis à l’heure, devancés par les 2 Joëlettes de l’association « courir Avec ». Le parcours était assez facile, et c’est donc très logiquement que les temps des premiers sont excellents avec 34’34’’ pour Sébastien DAYOT, qui l’emporte d’une courte enjambée face à Arnaud GOURIOU. Eric DERAME vient compléter le podium. Corinne ANTOINE gagne avec près de 3 minutes d’avance sur Anne Sophie MICHOT, et près de 5 minutes sur Michèle BISSON.

Pour le 18 km nocturne, la pluie s’est amplifiée, et additionnée à l’action du vent, elle anesthésie la majorité des acteurs de la course qui arrivent les uns après les autres avec l’impossibilité physique de parler. Côté parcours, 2012 ne nous permettait pas d’aller sur St QUAY, et nous nous sommes donc dirigés vers Binic jusqu’à la pointe de Trouquetet. Erik CLAVERY, champion du monde en titre a vite pris les commandes en compagnie de tous les ténors Bretons : Laurent Jaffre, Jérôme LUCAS, Philipe KERBAOL et Olivier LE GUERN. Fred CANTIN a décidé de son côté de ne pas trop piocher dans ses réserves et de gérer au mieux ses efforts. Arrivé sur la plage des Godelins, Erik décide d’accélérer. Comme il ne fait que le 18 km nocturne, il n’a pas à gérer ses efforts. Carlos SA et Vincent LEBRUN le laissent s’échapper en compagnie d’Alain RENOUARD. Parti pour gérer au mieux son défi, le coureur du Calvados Alain Renouard, oubli un peu ses bonnes résolutions et s’accroche aux chaussures de Clavery. Sur les 1600 mètres de plages, Erik impose un train d’enfer, et il n’arrive pas à le décrocher. Une fois le corps de garde escaladé, il décide de placer une nouvelle accélération dans le raidillon, mais Renouard est encore là. Le trou est fait par rapport aux poursuivants, et ils décident tous les deux de temporiser. Du fait du parcours, le retour surplombe la plage et son flot in-interrompu de coureurs. Certains ont pensé qu’on les avait équipé de vélo, mais c’est bien sur leurs deux jambes qu’ils ont ralié l’arrivée. Au final, Erik CLAVERY (team ASICS) l’emporte en 1h15mn58, main dans la main avec Alain RENOUARD (USOM Athlétisme) qui nous a fait un très grand numéro. Carlos SA (DESNIVEL POSITIVO TRAIL) termine 3ème de la course devant Vincent LEBRUN du Team MONTRAIL à un peu plus de 2mn 30. Suivent Laurent JAFFRE à 3’45, et Jérôme LUCAS à 4’20. A la lecture du classement on peut voir que



Trail Glazig


hormis Erik CLavery, les 25 premiers font également le 42 km et se tiennent en moins de 12 minutes. Le classement du défi reste donc très ouvert. Sur le 42 km du dimanche matin, c’est Olivier LE GUERN qui place la première mine mais il est très vite repris, et c’est un petit groupe de coureurs qui prend le commandement parmi lesquels nous retrouvons les acteurs de la veille : Carlos SA, Alain RENOUARD, Jérôme LUCAS, Olivier LE GUERN, Laurent JAFFRE, Vivien LAPORTE et Laurent SUPPI. Au fur et à mesure du parcours, le groupe perd des éléments, mais voit se rapprocher les plus endurants. Le fort vent de face fatigue énormément, notamment sur la plage de la banche de Binic. La traversée sans abris est longue, et après les forces laissées sur les falaises de Pordic, on voit arriver aux avant-postes Philippe KERBAOL et Fred CANTIN. Les compères du Team OPEL font course commune avec Jérôme LUCAS pour râlier St QUAY Portrieux. Laurent JAFFRE et Alain RENOUARD abandonneront. Carlos SA est toujours à portée de main, mais ils sentent bien que le Portugais est au dessus du lot. Un fois passée l’île de la comtesse, SA produit son effort. L’écart qui est à ce moment là de 20 secondes sur Jérôme, Philippe et Fred, va passer à 2’25’’ à la plage St MARC de. A la plage de Pors GORET, Carlos SA a encore accentué son avance de près de 40 secondes pour compter près de 5 minutes sur le dernier ravitaillement. Derrière, Jérôme LUCAS a du mal, et il est obligé de laisser filer Philippe KERBAOL qui se bat pour ne pas perdre trop de temps sur Fred CANTIN. Il a 2’47’’ d’avance avec le Noz Trail de la veille.

Au final, Carlos SA l’emporte en un temps de 3h35mn38s, Fred CANTIN termine 2ème à 5mn18 et Philippe KERBAOL 3ème à 1mn31 de Fred. Derrière le guerrier Jérôme LUCAS a un peu lâché, mais assure la 4ème place et un joli tir groupé pour le Team OPEL. Pour le défi cela donne donc 1er CARLOS SA, 2ème Philippe KERBAOL, 3ème Fred CANTIN, 4ème Jerome LUCAS, et 5ème Olivier LE GUERN. Côté féminine, Sylvie HASCOET gagne le Noz trail assez facilement devant Mélanie TOULLEC, mais les 2mn30 d’avance ne suffiront pas sur le 42 km pour s’adjuger le défi. Mélanie a peut être mieux géré son effort pour garder des forces pour le 42 km qui était très exigent avec le vent de face sur les ¾ du circuit. Elle gagne le 42 km de belle manière devant Elise CAILLET qui a reconnu sa supériorité. Elle bénéficiait pourtant de la fraîcheur liée à son absence de course la veille, mais était très satisfaite de sa 2ème place. Sylvie HASCOET terminera 3ème. Sur le défi, c’est donc Mélanie TOULLEC qui l’emporte, et dédie sa victoire à son oncle décédé 2 jours plus tôt. Bravo à tous les participants (plus de 2100 au départ) qui sont tous venus avec l’envie de se faire plaisir, et qui sont tous repartis avec de belles images dans la tête. L’édition 2012 est un très bon cru, et il ne nous reste plus qu’à nous remettre au travail pour vous concocter une très belle édition 2013. » Texte Samuel Bourges Photos Erik Clavery et Harald LEJAMTEL





ECO-TRAIL DE PARIS ILE-DE-FRANCE


Erik Clavery et Fiona Porte, les étoiles de Paris ! La 5ème édition de l’Eco-Trail de Paris a de nouveau était un vrai succès. Chaleur et soleil au rendez-vous et plateau de grande qualité, les organisateurs pouvaient avoir le sourire ce samedi 18 mars 2012. Les milliers de trailers venus participer aux différentes courses au programme ont pu fouler les sentiers d’île-de-France et découvrir les lieux remarquables de la Région Parisienne comme la forêt Domaniale de Versailles, le Domaine de l’Observatoire de Meudon ou encore le Domaine National de Saint-Cloud. 2043 trailers ont pris le départ du 80 km. Epreuve phare de cet évènement eco-responsable et deuxième étape du Trail Tour National, le départ a été donné à 12h00 à la base de loisirs de St Quentin en Yvelines. Du très beau monde sur la ligne de départ avec entre autre Erik Clavery, Manu Gault et Thomas St Girons du Team Asics, Thierry Breuil, Sylvain Court et Romuald De Paepe du Team adidas, Fabien Antolinos le vainqueur de 2011, Christophe Le Saux, …Fiona Porte, Virginie Govignon, Nathalie Mauclair du côté des féminines. Et c’est à son train, à son rythme, qu’Erik Clavery a dessiné sa victoire. La chaleur aura été fatale pour beaucoup de coureurs et le parcours malgré son dénivelé peu important en aura surpris plus d’un. Après son titre de champion du Monde de Trail, sa victoire sur la SaintéLyon, Erik Clavery signe là une nouvelle belle performance. Au passage il bat le record de l’épreuve en 5h45. Manu Gault fait également un très belle course malgré des douleurs dorsales et monte sur la seconde marche du podium après 5h53’ d’effort. Le sociétaire du Team Running Conseil et vainqueur de cette épreuve en 2011, Fabien Antolinos, complète le podium.

Chez les féminines, Fiona Porte du Team adidas s’impose de fort belle manière en 6h40, devançant les deux sociétaires du Team Lafuma, Nathalie Mauclair et Virginie Govignon. Fiona prenant au passage la 11ème place au scratch ! « C’est que du bonheur car une bien belle surprise... Je ne prétendais même pas aller au bout de cette longue course ! Je m’attendais donc encore moins à être sur la première marche du podium. La difficulté sur ce genre de course pour moi n’est pas vis-à-vis des adversaires, mais surtout par rapport à moi ! Et c’était bien la première fois que j’avais aussi mal aux jambes ! Parce que 60 km les «guiboles» quasi tétanisées, ça paraît énormément long. Les jambes n’étaient plus là et la tête plus trop non plus ! Cette victoire fait partie des plus belles car une préparation improvisée au fur et à mesure des semaines, avec une tendinite achilléenne ne me permettant pas de suivre la trame que m’avait concocté mon entraîneur Philippe Propage. Regarder chaque jour la séance prévue et écrire à côté la séance réalisée qui n’avait rien à voir. Je me posais pas mal de questions !!! Je savais Nathalie Mauclair était redoutable surtout sur ce genre de parcours et je pensais être loin de son niveau ! Puis la manière même dont s’est déroulée la course l’inscrit forcément parmi mes plus belles victoires ! » Xavier Bignon et Anne Valero s’imposent sur le 50 km ! 1439 trailers au départ de ce 50 km depuis le Domaine National du Château de Versailles. Chez les hommes, la victoire revient à Xavier Bignon en 3h53. Donnino Anderhauden, le Suisse, prend la seconde place et Jean-Marc Armingol monte sur la troisième marche. Anne Valero (Mizuno) remporte la course chez les filles dans un temps de 4h23.


1300 trailers sur la nouveauté 2012 ! Le Trail de 30 km, a connu aussi son heure de gloire avec 1300 coureurs au départ pour cette première édition. On retiendra des victoires qui feront date avec la première place pour l’Ethiopien Efrem Haile Gebretsion chez les garçons et Lucie Clerc chez les filles.

Texte et photos : Fabrice Breton


Direction la Tour Eiffel et ses 357 marches ... pour franchir la ligne d’arrivÊe


ECO-TRAIL DE PARIS ILE-DE-FRANCE



Le Trail de l’Aber Wrac’h : l’année des superlatifs 45 KM et 1100 mètres de bonheur 2000 Traileurs venus de plus de 30 départements français, Belge et Anglais ont participé à cette 7ème édition, organisée par Breizh Sport Aventure. Les épreuves affichèrent complètes plusieurs semaines avant ce 1er week-end d’avril. Le beau temps de ces derniers jours a par ailleurs été un allié pour la réussite de cette manifestation. Une vingtaine de prétendant potentiel à la victoire était sur la ligne de départ en ce dimanche matin. Les meilleurs bretons sont là pour en découdre et prendre des points pour l’Ouest Trail Tour. L’ambiance monte tranquillement au son de la samba « breizh Ilienne » grâce à la fanfare locale. 8h30 pétante, le départ est donné en musique et fumigène. La grande bagarre peut démarrer.


Le Trail de l’Aber Wrac’h Huit Hommes prennent rapidement le large. KERBAOL, CAILLIBOT, GALLOU, LE COQ, LUCAS, JAFFRE, RIO, LE FLOCH sont les hommes fort de ce jour. Sur les rives de l’Aber Wrac’h, Denis Caillibot, Philippe KERBAOL, et Julien LE COOQ profitent pour prendre quelques longueurs d’avance. Le futur vainqueur, dans un coup de moins bien, reste en retrait. Mais c’est sans compter sur la pugnacité du Sud Finistérien, qui recolle rapidement en tête avec Philippe qui prendra peu de temps après, quelques longueurs de retard pour finir 2ème. Thierry LE FLOCH franchi, le tapis « vert », sous les applaudissements des spectateurs, et cela

pour la 3ème fois depuis la création du trail. « Une victoire à l’arrache, mais ma plus belle victoire » annonce-t-il sous les caméras d’FR3. Thierry GALLOU longtemps 8ème entame une remonté exceptionnelle qui va l’amener sur le podium, à la 3ème place. Chez les filles, Sylvie HASCOET, 1ère de l’Ouest Trail Tour, accroit son avance sur ce circuit écoresponsable. Elle a dominé de bout en bout pour finir en 4H09. Marie LAURE KEREBEL (1ère l’an passée) termine 2ème à plus de 15 minutes. Armelle BONNET complète ce podium. L’avis est unanime : un parcours extraordinairement magnifique et technique, jalonné de parties ludiques (passage de pont avec cordes, tra-


Texte et photos Joël Caer

versé de rivières….), un balisage « aux petits oignons », l’accueil des participants, à 7 heures le matin avec en concert « live » du groupe local des SHEPA. Un ravitaillement qui permettrait de nourrir un régiment… Breizh Sport Aventure Souhaite absolument conserver cette esprit de convivialité, de respect, et de solidarité (Contre la leucémie, cette année). Une fois encore le Trail de l’Aber Wrac’h a été à la hauteur. Un rendez vous devenu incontournable dans le grand Ouest. Rendez vous l’an prochain, 1er week end D’avril. Ouverture des inscriptions début novembre.


Les Drayes B


Blanches Les Drayes Blanches, version arctique ! Le 5 février, s’est déroulée à Lente, dans le Vercors drômois, la 4ème édition des Drayes Blanches du Vercors. Organisée par Le Département de La Drôme avec le soutien des pisteurs du site nordique de Font d’Urle - Chaud Clapier, du Die Athlétic Club et du Club Cyclo de St Jean en Royans, cette édition a pris une dimension exceptionnelle. Au départ, la température avoisinait les -20°, transformant le paysage en somptueux décor arctique... La veille, avec le même froid, mais sous des bourrasques de vent qui faisaient ressentir un mercure à -30°, les organisateurs, avaient pris la courageuse décision de coupler les deux trails de 12 et 26 kilomètres en un seul parcours de 14 km.

Face à de telles températures, impossible d’envoyer les coureurs sur les crêtes, dans le vent et dans cette neige froide et profonde épuisante à brasser. 340 coureurs étaient au départ à 10h30, à Lente, derrière le gîte du Sapin Bronzé, site stratégique de ces Drayes Blanches. 340 courageux qui partaient sous un grand soleil, dans cette aventure blanc de blanc. Les éditions antérieures s’étaient déroulées sur des pistes plus damées ou avec un enneigement moindre (en 2011). Pour cette nouvelle édition, les organisateurs avaient tracé des parcours plus exigeants, majoritairement sur des sentiers raquettes ou hors piste. La neige « souple » surprenait donc de nombreux concurrents, peu habitués à progresses sur des terrains avec des appuis aussi fuyants.

Un épais manteau de neige recouvrait tous les sites nordiques et surtout, les arbres chargés de neige, ainsi que le givre, conféraient aux lieux un aspect féérique.


Les Drayes

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Un épais manteau de neige recouvrait tous les sites nordiques et surtout, les arbres chargés de neige, ainsi que le givre, conféraient aux lieux un aspect féérique. Un soleil généreux malgré des températures extrême permettait à tous les coureurs de vivre une expérience unique, que seules les activités nordiques, permettent de vivre. A l’avant de la course, deux hommes allaient se livrer un beau duel. Renaud Rouannet, le local de l’étape, du Team Lafuma prenait la tête sur les parties à fort dénivelé puis Romain Auvray, le sociétaire du team Endurance shop, reprenait les commandes lors des relances et sur les parties plus « roulantes ». A l’arrivée, c’est Romain Auvray qui l’emportait, devant Renaud Rouanet, et le jeune Yoan Mougel.

A l’arrivée, les concurrents pouvaient se ravitailler au chaud, prendre des douches, bénéficier de soins d’ostéopathes et pouvaient surtout se restaurer avec un repas nordique, préparé par le foyer de fond de Vassieux et les cuisiniers du collège de St Jean en Royans. Un menu bio et issu de production locales (soupe, ravioles, fromage de chèvre, cookies , fruit et un délicieux gâteau avec coulis de framboise et chocolat Valrhona). Tous les participants exprimaient leur satisfaction d’avoir évolué dans ce cadre grandiose et avec des prestations de qualité. Le Département de la Drôme, organisateur de ce trail blanc, ne pouvait donc que se réjouir d’un tel satisfecit, garant de retombées touristiques pour ce territoire du Vercors.

Chez les féminines, Stéphanie Ayme, sociétaire du tricastin Triatlon Club, remporte une belle victoire, dans un très bon temps de 1h31, devançant Bertille Faure d’1 mn et Martine Templier de 12 mn.

Texte Hervé Simon Photos : F. REY Département de la Drôme


Défi Vellav


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A Monistrol sur Loire (43) ce sont près de 1200 coureurs qui se sont présentés sur les trois courses de ce dimanche matin 4 mars à l’occasion de la 6ème édition du Défi Vellave. A noter également la présence de 320 enfants le samedi après-midi et 1120 marcheurs le dimanche matin.

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Défi Vellave Sur l’épreuve phare, le 33 km, c’est plus de 250 traileurs qui se sont affrontés sur un parcours exigeant et technique mais magnifique, où les participants ont dû parcourir les redoutables monotraces et notamment celle entre «Le Chambon et le Mas», qui a servi «d’écrémage» au sein du peloton. Ce fût une belle bagarre à l’avant de la course, Stéphane CELLE (Running conseil) et Gilles GUICHARD (Team adidas) partis en tête creusent vite l’écart mais c’était sans compter sur le retour de Philippe PROST aux alentours du 20ème Km. Il court à domicile et avait vraiment à cœur de faire une belle performance. Il a continué d’attaquer pour finalement arriver seul en tête avec près de 4 minutes d’avances. 2ème en 2010, il monte cette fois-ci sur la plus haute marche du podium dans un temps de 2h35“. Didier PNTVIANNE et Fabien FLACHER complètent le podium. Chez les féminines, la victoire revient à Alexandra ROBERT en 3h27“ devant Réjane SOULAS (3h38’) et Sophie SABATINI (3h39’). Sur le Monistrail de 23 km, le sociétaire du Team Running Conseil, David GUILCHER s’impose en 1h44 devant Bastien BRAVAIS (Team New-Balance, vainqueur 2011), alors que Sébastien LIABOEUF passe la ligne d’arrivée en 3ème position. Pauline BRUYERE, 20 ans gagne chez les féminines. Plus de 450 traileurs ont pris le départ de ce 23 km. Pour finir cette journée, un Trail de 11 km était organisé afin de découvrir les joies de la course nature, une course qui a attiré plus de 450 participants et qui s’est soldée par la victoire Cyril BUTTIN chez les garçons et Corinne VIGNAL chez les filles. Le trail est une grande famille et le DEFI VELLAVE est beaucoup plus qu’une course. C’est le rendez-vous de tous les copains en ce début de saison... C’est aussi plus de 150 bénévoles sans oublier les osthéos et kinés qui se mobilisent tout un week-end pour que cette organisation soit sans faille, un tracé magique, un balisage irréprochable, un repas chaud... mais toujours dans la bonne humeur.


Texte : Ludovic Gidrol (organisation) Photos : PODCASTOR


Le Gruissan Le Gruissan Phoebus Trail Phoebus Trail Le défi éléments Le défides des éléments



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Courir début février le Phoebus Trail, sur les rives de la Méditerranée, entre ciel, terre, mer et étangs, à Gruissan. Sur les coteaux qui s’élèvent au dessus de la ville, la « Clape », un massif qui tient son nom d’une étymologie occitane, « le tas de cailloux », ont été balisés trois parcours, 18, 23 et 50 kilomètres. Ces chemins, ces pistes, ces sentes offrent aux randonneurs et aux coureurs en toutes saisons toutes les raisons bien inutiles pour prétexter s’échapper du foyer et parcourir à grandes enjambées l’étendue qui surplombe la mer et les étangs. Un trail « entre Clape et Méditerranée ». Ici, les éléments se rejoignent : l’eau, la terre et l’air. Le vent, omniprésent depuis des millénaires, a façonné la côte, le relief. Le départ matinal est donné cette année dans un froid exceptionnellement glacial. La rigueur peu commune de l’hiver confère au cadre une harmonie de blancheur. Tout a été blanchi par le givre, le froid. De mémoire de quinquagénaire, on n’avait jamais vu l’étang tout autant gelé. La glace a tout saisi. Le ressac blanc des vaguelettes s’est retrouvé figé. Dépourvus de poissonnailles, de crevettes, les pattes gelées, les flamands roses se sont perdus. On le déplore. Pas de Pink Floyd et plus de Whitney Houston cette année sous les casques des MP3. Avec les températures négatives, d’épais bonnets s’avèrent impératifs. Des gants, des textiles chauds. Fallait être sacrément

gaillard pour arborer un simple short. La course peut pourtant être lancée de bonne heure, sur les parcours initialement prévus. Longtemps, l’organisation a pu craindre devoir recourir à des modifications, à un éventuel report. Le premier départ est donné à 8h15. Quelques premiers kilomètres parcourus à plat au travers des vignes. Le froid saisissant ne permet pas un réchauffement instantané. Pourtant, il faut se secouer, il n’y a pas d’autre alternative. Les premières foulées sont vives. Les muscles et les tendons tirent, tardent à s’assouplir. L’air froid brûle les narines, les bronches, les poumons. Les premières difficultés arrivent. On s’élève sur le massif, quelque soit le parcours choisi. La vue s’élargit alors, le panorama suscite l’attention. Le spectacle de la nature l’emporte, grandiose. C’est beau, très beau, digne d’une carte postale. Malgré le froid, le soleil est déjà généreux. Inondée de lumière, la terre ocre et blanche et les senteurs de la végétation pénètrent les sens, renvoient aux coureurs toujours amoureux de dame nature de belles images de préservation. Sur l’étendue de la garrigue, la végétation est aride, épineuse, odorante. Des pins, des cyprès, des buis, des racines, des épines, une coulée de boue, des pierres, de la caillasse. Sur les sentiers, des pierres, encore des pierres, toujours des pierres. C’est la spécificité du raid. Le vent parfois si emprunt aux éléments se montre



Le Gruissan Gruissan Le PhoebusTrail Trail Phoebus Le éléments Le défi défides des éléments

ce matin bien virulent, discourtois. Il siffle, souffle et siffle encore, gifle et vitrifie les visages, les tuméfie. Avec un thermomètre aux abris affichant à l’aube un moins dix bien tassés, les rafales de l’air dans les zones les plus exposées cinglent, pénètrent les organismes, momifient les spectateurs inertes, forcent les coureurs à lutter contre elles. Un spi suffirait à emporter un train. Bien couverts, sûrs de leurs appuis, concentrés dans leurs efforts, les mille cinq cents coureurs de la huitième édition du trail de Gruissan ne se sont pas désistés. L’édition est cette année plus difficile mais ses participants sont venus braver les éléments, les défier. L’effort est conséquent mais il est pour tous l’objet de leur passion, leur raison de vivre, de se sentir libres et capables de dépassement. Le Phoebus trail. Depuis la nuit des temps, la mer et le massif n’ont pas changé. Des hauteurs de Gruissan, des siècles nous contemplent. Sur ce même terroir, les athlètes romains, les randonneurs, les pèlerins du Moyen-âge jouissaient du même spectacle. N’est-ce pas Apollon, dieu du Jour, de la Lumière et du Soleil qui fut le premier surnommé Phoebus ? Phoebus le brillant. Si tel un dieu, il continue de veiller sur l’épreuve, sans doute fut-il cette année secondé par Eole, dieu du vent. Gaston de Foix porteur par sa blondeur du même sobriquet ne grava-t-il pas à jamais à la postérité « Phoebus » ? A Gruissan, le casino porte ce nom. Daniel Reynes en est le directeur. Il est aussi le président de l’association Gruissan Sport Evénements. Yves et Sylvie Ferrasse ont une

nouvelle fois magistralement dirigé l’organisation du trail. Une marche nordique, un colloque sur la PPG animé par Philippe Colomb, une pasta-party le samedi, trois courses de 18, 23 et 50 kilomètres et un millier de repas distribués le dimanche. La mairie, les conseils général et régional et Brooks ont offert leur partenariat. Mais la prime des plus méritants revient à tous ces bénévoles qui, malgré le froid et le vent, ont assuré, immobiles et transis, la sécurité de l’épreuve sur les trois parcours de course pendant plusieurs heures. Si Jean Vincent Carbou mena de bout en bout et vainquit sans férir devant Mathieu Bertos et Sébastien Sarda la première course sur 23 kilomètres, si Sylvain Malet, Maxime Queguiner et Laurent Soulié surent tout aussi bien remporter le 18 kilomètres, cette année, l’attention des spectateurs et des médias présents fut essentiellement portée sur l’épreuve de 50 kilomètres. Cette course s’avérait le point d’orgue de la journée. Elle fut la première des huit épreuves inscrite au calendrier 2012 du TTN long (Trail Tour National). Fort logiquement, les plus grandes équipes, Adidas, Brooks, Lafuma, Asics, Salomon, Scott/Odlo, Sigvaris et leurs meilleurs athlètes désirant disputer le championnat s’y été donné rendez-vous. Après un départ très rapide, dès l’abord et les premières ascensions du massif, Fabien Chartoire prend la course à son compte et emmène dans son sillage Emmanuel Meyssat, Emmanuel Gault, Sylvain Court. Les quatre s’échappent et laissent Nicolas Martin, Maxime Cazajous,

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PhoebusTrail Trail Phoebus Le éléments Le défi défides des éléments


Romuald De Paepe les poursuivre à quelques dizaines puis centaines de mètres. Julien Chorier cède vite du terrain. Le dernier vainqueur de la Diagonale des Fous n’est pas ici aussi à l’aise que sur un ultra de montagne. La première partie du trail courue sur le massif est plus technique, plus dénivelée, plus spécifique. Le parcours slalome entre les arbres, les branches, les pierres, monte, descend, remonte, redescend. A mi course, Nicolas Martin rejoint le quatuor. Mais Emmanuel Gault lui décroche. Il avouera à l’arrivée avoir été moins à l’aise sur cette partie technique, concèdera jusqu’à six minutes de retard aux deux tiers de la course sur son prédécesseur. Passé le ravitaillement des trente cinq kilomètres, le tracé rejoint les rivages plats et dégagés de l’étang glacé. Un goût de banquise. Malgré la piste plate, les difficultés s’accentuent. Le vent de face, glacial et violent, rend difficile la progression sur toute cette étendue exposée. Fabien Chartoire s’échappe pourtant seul, se sent fort, essaie, porte les couleurs du team Running Shop Adidas crânement en tête. Derrière lui, Emmanuel Meyssat, Sylvain Court, Nicolas Martin se lient, luttent, se relaient face aux courants d’air pour ne pas le laisser partir. Les débats sont maintenant lancés, la lutte belle et un temps disputée. Ils ne parviendront guère longtemps à s’accrocher à la locomotive, au train imposé, se désuniront. Chacun termine comme il peut. Au final, Fabien précède de trois minutes Emmanuel Meyssat sur la salvatrice ligne d’arrivée. Sylvain Court, relégué à presque sept minutes, complète le podium. Emmanuel Gault s’est lâché sur la dernière partie moins dénivelée. Revenu du diable vauvert,

il ne manque la dernière marche que pour quelques secondes. Suivent Nicolas Martin, 5ème, Maxime Cazajous 6ème, Romuald De Paepe 7ème… Chez les dames, Nathalie Mauclair a dominé la course du premier au dernier kilomètre, la licenciée d’Endurance 72, préparée par Dominique Chauvelier, s’est montrée impériale, termine 14ème au scratch, relègue sa poursuivante à un quart d’heure. Longtemps seconde, Céline Lafaye fut incommodée en fin de parcours par des ennuis gastriques et se fait dépasser au terme par Fiona Porte. Karine Herry termine 4ème à trente sept minutes de la lauréate. Puis les autres, les centaines d’autres, gagnent un à un, repus, glacés la salle du Parc des Congrès et son portique d’arrivée qui les délivrent… Au-delà du classement des premiers, au-delà de la course, l’édition 2012 restera certainement très longtemps dans les mémoires. L’exceptionnelle qualité du plateau trouve sans doute son explication avec l’inscription de l’épreuve au TTN. Mais personne n’oubliera jamais que Gruissan, habituellement baignée de chaleur et de soleil, fut cette année cadre d’un théâtre polaire. Un étang gelé, des vignes givrées, des températures anormalement basses et un vent glacial ont rendu l’épreuve considérablement difficile, indicible, inénarrable pour celui qui ne l’a vécu. Tout le monde, organisateurs, bénévoles et coureurs, du premier au dernier, a souffert. Des félicitations particulières sont à décerner à chacun des acteurs. Admirativement. Texte et photos Brice de Singo (bricero@laposte.net)


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31ÈME ÉDITION

MAI 2012

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2 J O U R S D E CO U R S E D ’ O R I E N TAT I O N PA R É Q U I P E D E 2 E N A U TO N O M I E CO M P L È T E

L AC DES SAPINS / BEAUJOL AIS VERT

LE GRAND RAID 8 PARCOURS ............. de 28 à 75km LE MINI RAID (DEMI-JOURNÉE)

Crédits photos : Cyril CRESPEAU / Office du Tourisme du Lac des Sapins

3 PARCOURS ............... de 3 à 10km

RENSEIGNEMENTS

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WWW.OBIVWAK.NET



Le Grand-Brassac

ZOOM sur le Team Trail 24h00 non Un vrai temps de montagne en ce début février à Brassac. On se serait cru dans les Alpes… Froid, vent glacial puis neige à gogo pour ce 10ème anniversaire, ils étaient tout de même des centaines à faire le déplacement en Dordogne malgré ces conditions météo très compliquées. Pour cette édition spéciale, les organisateurs avaient fait les choses en grand en proposant une nouvelle épreuve, le Team Trail 24h00. Un sacré défi et les superlatifs à l’arrivée donnaient bien le ton « Dantesque, Extraordinaire, Inoubliable, Extrême, Glacial, Magique, Terrible ». Il fallait bien tirer un grand coup de chapeau aux équipes qui

ont participé à ce 24h00 non stop sur un tracé de 16 km dont les organismes ont été mis à rude épreuve. Un grand chapiteau avait été mis en place pour cette occasion afin d’accueillir les coureurs… et celui-ciétait le bienvenu, vu le froid et la neige. Deux écrans avec le suivi live ont permis de suivre le périple des participants minute après minute. Au final, c’est le Team Isostar qui s’est imposé avec un total de 214,53 km juste devant le Team force d’action navale Brest (214,09 km) et le Team Stadium Angoulême (212 km). Cette première du Team Trail 24h00 fut une réussite aux vues des commentaires tous très positifs comme de


Hivernal Trail

stop !

celui de Nathalie Wurry « Enorme ce Team Trail, j’aurais même plutôt envie de dire le Dream Trail tellement c’était superbe. Un nouveau concept, une course d’équipe où chacun jour un rôle important et a envie de se dépasser pour le groupe. Une organisation parfaite pour une première, malgré des conditions extrêmes, mais c’est toujours comme ça au Grand Brassac. La course n’est jamais facile et hormis les surprises concoctées par Pascal Jugie, organisateur de la course, la météo nous en réserve toujours une bonne tranche. Bien que ce format de course était conçu que pour la 10ème édition, je crois que les organisateurs vont

être contraints de pérenniser le format. Un ENORME BRAVO à l’équipe organisatrice, à tous les bénévoles, aux participants, et rendez-vous à l’année prochaine ? Et oui cette formule de 24h00 non stop sera de nouveau au programme de 2013 avec très certainement beaucoup plus d’équipes ! »

Texte et Photos Fabrice Breton


Tendances SUUNTO Ambit


SUUNTO AMBIT !

La dernière née des « studios » Suunto. La marque Finlandaise vient de mettre sur le marché sa dernière création, la Suunto Ambit. Un concentré de technologie qui devrait satisfaire les plus exigeants. Présentation : Altitude, localisation, vitesse, fréquence cardiaque, conditions météo… cette montre vous accompagnera dans vos prochaines sorties même les plus extrêmes. Et son look ravageur est un plus pour la garder au quotidien à son poignet. Évolutivité Les réglages et les autres informations peuvent être transférés entre Movescount et la Suunto Ambit. En outre, le logiciel de la Suunto Ambit peut être mis à jour via Movescount afin de bénéficier des dernières fonctions et améliorations. Pic d’Effet d’Entraînement Afin de mieux refléter la signification de la mesure de l’Effet d’entraînement, Suunto utilise désormais le terme Pic d’Effet d’Entraînement (PTE). Le PTE indique l’impact d’une session d’entraînement sur vos performances aérobies maximum et se révèle plus précis pour les entraînements d’intensité moyenne et élevée. La mesure est effectuée en relation à votre condition physique actuelle. Plus votre condition physique est bonne, plus vous devez vous entraîner dur pour atteindre un PTE plus élevé. Temps de récupération Le Temps de récupération est une estimation du temps nécessaire à votre organisme pour récupérer après l’entraînement. Ce temps est calculé en fonction de la durée et de l’intensité de la séance, et prend également en compte votre niveau de fatigue, qui croît même aux intensités les plus faibles. Le Temps de récupération se cumule d’une séance sur l’autre si vous vous entraînez avant d’avoir récupéré.

Boussole 3D Une boussole conventionnelle doit être tenue de niveau par rapport à l’horizontale pour une lecture précise. Les boussoles 3D Suunto compensent l’inclinaison, vous permettant une lecture précise quel que soit l’angle de votre poignet. GPS intégré Le GPS intégré utilisé dans les montres telles que la Suunto Ambit, repose sur la technologie SiRFstarIV. Un récepteur extrêmement sensible permet à la Suunto Ambit de détecter les satellites GPS plus rapidement et d’obtenir des mesures plus constantes. FusedSpeed™ Suunto vous présente sa nouvelle technologie (en cours de brevetage) de mesure de la vitesse, FusedSpeed™. Les relevés de vitesse combinent de façon unique les mesures effectuées par le GPS et par les capteurs d’accélération. Le signal GPS est filtré de manière adaptative en fonction de l’accélération, permettant une mesure plus précise des vitesses constantes et une prise en compte plus rapide des variations de vitesse. Boîtier BuiltToLast Les produits Suunto dotés de boîtiers BuiltToLast sont protégés par un boîtier monopièce en matière composite robuste, couvert par une couronne rigide. Le boîtier en aluminium anodisé et l’écran en verre minéral sont conçus pour résister aux chocs mécaniques et aux rayures.

Le GPS Suunto Ambit est proposé en noir et en argent. Tarif : 429 euros TTC (sans la ceinture de fréquence cardiaque), 479 euros TTC (avec la ceinture de fréquence cardiaque).


Tendances +WATT

Produits énergétiques Fabriquée en Italie, la marque +WATT est distribuée en exclusivité sur le marché Français par la société I.C.E, basée à Passy en Haute-Savoie. Aujourd’hui, +WATT s’impose comme une des marques de référence sur la région Rhône-Alpes grâce à une forte présence sur les départements de la Savoie et de la Haute-Savoie via ses revendeurs et partenariats (Trail des Aiguilles Rouges, Triathlon du Mont-Blanc, Grimpée du Ruisseau…). +WATT propose une gamme complète de produits énergétiques à consommer avant, pendant et après l’effort : barres, gels, boissons, barres protéinées ainsi qu’une gamme très large de compléments alimentaires.

Notre avis : Il est difficile aujourd’hui de choisir parmi les nombreuses marques de nutrition sportive celle qui nous conviendra le mieux pour nos entraînements ou nos compétions. Après avoir testé le Star Gel+ et la barre Carbo+, on peut dire que cette marque joue dans la cour des grands. +Watt propose des produits de très grande qualité, à la fois très digeste et de goût

fort appréciable mais surtout d’une efficacité indéniable. Si des trailers comme Guillaume Le Normand, Jean-Paul Battesti, Sébastien Talotti ou Arnaud Lejeune font confiance à +Watt, c’est aussi un gage de qualité. +Watt mérite qu’on s’y attarde ! www.watt-france.com


MIELTONIA En proposant une gamme de composés énergisants de miels et de produits naturels, Les Ruchers du Gué se lancent sur le secteur spécifique du sport avec la gamme MielTonia. MielTonia est une gamme de produits 100% naturels, composée d’alliances de miels et d’ingrédients naturels soigneusement sélectionnés pour en faire de véritables « concentrés d’énergie ». Il est vrai que le miel est un aliment reconnu pour ses bienfaits sur les performances et la récupération des sportifs. Outre le fait que le miel est composé à 80% de sucres dits « simples » (glucose et fructose), directement assimilables par l’organisme (contrairement aux autres sucres composés), le miel est également un véritable cocktail de minéraux et vitamines essentiels à la pratique d’un sport. Déclinée selon la chronologie des efforts d’un sportif, la gamme MielTonia offre des composés énergisants permettant, avec Tonic naturel», de se préparer à l’effort avec «Endurance à l’effort» de soutenir son effort de récupérer de l’effort, avec «Récupération physique et musculaire» de récupérer de l’effort Pour développer MielTonia, Jean-François Crétet a collaboré avec de nombreux sportifs Rochelais et Marathoniens pour porter haut les couleurs de ce produit innovant, dont le lancement c’est fait en octobre 2011. www.mieltonia.com Notre avis : Découvert lors du Grand Brassac Hivernal Trail en février dernier, la marque Mieltonia se distingue par ses produits aux goûts très prononcés « miel ».


Tendances Nathan Performance Gear Séeie Fusion

Nathan Performance Gear lance la série FUSION. Une gamme d’accessoires modulables qui vous permet de créer votre ceinture personnalisée. Si vous avez besoin de plus de capacité de stockage, de bidons supplémentaires, d’une poche pour votre téléphone, ou encore d’attaches dossard, vous pouvez désormais concevoir votre propre ceinture sur la base d’une ceinture Titanium vierge, ou bien en ajoutant ces accessoires à votre ceinture Nathan. Un astucieux système de glissière en néoprène vous assure un maintien et un confort optimal. Plus d’informations sur www.nathansports.fr


SALOMONENDURANCE.COM

LA ROMEUFONTAINE 21 / 22 janvier FONT ROMEU

---GRAND-BRASSAC HIVERNAL TRAIL 4 / 5 février GRAND BRASSAC

---TRAIL DU VENTOUX 25 mars BEDOIN

---LYON URBAN TRAIL 1 avril LYON

---TRAIL DE L’ARDECHOIS 28 / 29 avril DESAIGNES

---TRAIL DE GUERLEDAN 26 / 27 mai ST GELVEN

---MARATHON DU MONT BLANC 29 juin au 1er juillet CHAMONIX

---TRAIL UBAYE SALOMON 12 août BARCELONNETTE

---BELLE ILE EN TRAIL 22 septembre BELLE ILE EN MER

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PARTENAIRES

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Le numéro de Mag’Generation-Trail sera en ligne

Début JUIN 2012

Entreprises, organisateurs pour communiquer dans Generation-Trail Magazine contactez-nous au : 06 42 72 68 62 ou par mail : contact@generation-trail.com

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