PANACHE - hors-série

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PANACHE

HORS-SÉRIE


HORS-SÉRIE

Un mot du rédac L’idée a poppé dans les montagnes saguenéennes, comme une bouteille de champagne. Il faisait moins mille. C’était en janvier. J’avais peut-être justement bu un verre de trop de cette champenoise. J’ai eu un vertige. C’était bon signe. Je suis revenu à Montréal avec l’étincelle dans l’oeil, celle qui est contagieuse, celle que les autres attrapent en te regardant la pupille. J’ai contaminé les plus grands : Matt Waldron le coiffeur, mon ami et complice, Virginie Vandelac la maquilleuse, Caroline Bodson la styliste, PO Beaudoin le correspondant à Los Angeles, Noémie Sirois la mélomane, Julie Bernard la sportive, Catherine Éthier la blogueuse à la plume de satin rouge vif, Pierre Manning le photographe, Danny Leduc le pro de la grammaire, Marie-Claude LeBlanc la conceptrice visuelle. Des collaborateurs et amis, certifiés locaux. Ils ont tous plongé aveuglément. Ce papier que vous avez entre les mains venait de nous être fécondé dans le coeur. C’est eux que je dois remercier pour avoir accouché sans trop de douleur de ce que vous vous apprêtez à lire. Et c’est à eux puis à vous que je fais la promesse de faire grandir ce petit projet d’envergure. Bonne lecture… Bon été !

Frédérick Russo


blazysgérard derrière le plywood

Par : Frédérick Russo

Août 2011. J’étais assis sur le patio d’une charmante petite maison de l’île d’Orléans que j’avais louée pour un long mois, tout seul, en réflexion. Il y avait près d’un an que j’avais quitté le monde de la télévision où j’avais oeuvré pendant plus d’une décennie et Matt, quelques jours plus tôt, m’avait appelé pour me parler d’un local où il aimerait bien y aménager un petit salon de quartier. Panache venait de naître. Nous avions visité le local du boulevard Maisonneuve la semaine auparavant et étions tombés sous le charme de cet espace centenaire. Les hauts plafonds, la tôle de métal embossé, le mur de brique, les planchers de bois tout croches. Ce local nous ressemblait, nous rassemblait. J’étais sur mon patio de l’île d’Orléans lorsque j’ai appelé Alex et Benoit, Blazys et Gérard, de la firme de design du même nom. On a parlé d’aménagement, d’écologie, de budget, de lumière, de textures. Ils m’ont nommé des termes du métier qui m’étaient bien étrangers, mais qui sonnaient doux à mes oreilles. Ils m’ont parlé de gestuelle raffinée, puis de langage unique. Comme si Panache commençait à parler.

Panache

1126, boul. Maisonneuve Est Design: blazysgérard Conception: mobelo Éclairage: Sylvain Brault

Photo: Steve Montpetit

Les gars étaient débordés par d’autres projets sur lesquels ils planchaient : le restaurant Communion du Vieux-Montréal, puis l’aire de restauration du Casino de Montréal. Ils ont quand même bûché pour que le contreplaqué de Panache puisse enfin se clouer aux murs du salon. À peine trois mois plus tard, le 1126 boulevard de Maisonneuve Est ouvrait ses portes sur 750 pieds carrés de fougue et de talent. Onze mois après l’ouverture, nous défoncions le mur de brique pour nous étendre dans le local d’à côté. Panache devenait soudainement bien plus qu’un petit salon de quartier : le contreplaqué allait commencer à rayonner sur Montréal. Une élégante partie de cette réussite revient à deux hommes dont la gestuelle unique et le langage raffiné respirent à travers les murs du salon.

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COL LEC TION


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ELECTRIC TOWN De Montréal à Tokyo Par : Frédérick Russo

L’inspiration

Akihabara, ou Electric Town pour les initiés. Au-delà des gratte-ciel, des étagés d’Udon bouillants et des concentrés de marques de luxe qui s’agglomèrent dans les quartiers propres et chics de Tokyo, se trouve ce quartier mythique : des étages et des corridors de mangas les plus osés, des allées de machines distributrices de figurines miniatures en tout genre, des Pokémon de plastique par milliers et des jeux vidéos à n’en plus dormir. Le soir, lorsque dans les rues d’Electric Town s’allument les milliers de panneaux rétro-éclairés, le cœur de la mégalopole vibre au rythme fou de la ville électrique.

La collection

Pour sa mouture 2014, Matt Waldron s’est inspiré de ce futuriste Japon. Couleurs vives, lumineuses, jeu de contraste entre la peau et l’habit, reflets de lumière sur un maquillage graphique, ambiance sombre et assurée, les photos sont un clin d’oeil évident au film Le 5ième élément. Avec cette collection, il s’éloigne des standards que l’on perçoit dans la mode éditoriale du moment, ou encore de celle de Hollywood, où l’on y préfère les looks plus doux, plus naturels. Comme un gros finger à la tendance bohème calculée du moment. Un finger triplé d’un sourire un peu baveux et d’un clin d’oeil sympathique… Collection finaliste « Styliste du Québec de l’année » Contessas 2014 Coiffure: Matt Waldron, Salon Panache Maquillage: Michael Goyette Stylisme: Anabel Caron Photo: Pierre Manning

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TE N DAN CES


Photo: bloglet.com

Pix Twiggy, dans les années 60

ie Pixie de chix

La revanche des garçonnes

Par : Matt Waldron

Popularisé dans les années 60 par le mannequin Twiggy, maintenant ultra-populaire chez les plus grandes stars de Hollywood comme Jennifer Lawrence ou Beyoncé, le pixie fait un retour fracassant sur toutes les têtes. Retour du féminisme ? Désir de réduire son temps de préparation en raison d’un horaire trop chargé ? Toutes les raisons sont valables pour passer le ciseau dans sa longue tignasse et arborer fièrement la coupe garçonne.

Photo: Dustin Rabin

L’androgyne coupe pixie se décline en autant de versions qu’il y a de visages. Qu’on la porte plus courte, plus structurée, ou encore en contrastant la longueur des mèches qui la définissent, l’essentiel est de toujours en faire ressortir la douceur, la féminité. Définitivement un coup de coeur pour la saison estivale !

Karine Vanasse et son pixie

Pour quel type de visage ? Tous, car les variantes de la coupe sont infinies.

exécuté a percé nos écrans dans la série Revenge. Effets de lumière Depuis plusieurs saisons, la tendance couleur est aux multiples reflets et nuances. Règle générale, les coloristes plus conventionnels se font aller le pinceau en créant un éclaircissement graduel de la racine à la pointe. Mais les techniques évoluent et le désir de pousser toujours un peu plus loin les limites de la création ont fait naître une nouvelle variante : le splashlight, ou éclaboussure de lumière. Le procédé de coloration est simple, rapide à réaliser et l’effet est tout simplement wow ! Il suffit de créer de l’éclat dans les cheveux aux endroits où la lumière reflète naturellement : rondeur de la frange, mi-longueur des cheveux… Le résultat peut être ultra subtil ou extrêmement contrasté et fera définitivement tourner les têtes.

On aime : le look femme fatale frenchie de Karine Vanasse, dont le pixie parfaitement 07


OSER LE « HOMBRÉ » ! La coloration pour lui

par : Matt Waldron Je n’ai jamais été le plus grand fan de coloration chez les hommes. Manque de naturel, ou carrément de masculinité, les résultats sont souvent désastreux.

Photo: Frédérick Russo 08

Enfin, après avoir été témoin pendant des années de plusieurs têtes auburn sorties directement de la pharmacie, je suis finalement tombé sous le charme d’une tendance que j’ai appelée « Hombré » (n’hésitez pas à prononcer le « H »), succulent jeu de mots scindant les mots Homme et Ombré. Plus qu’une tendance, l’ombré est devenu une technique. Que vous aimiez les contrastes très forts ou les pointes éclaircies tout en douceur, la technique se prête à tellement de différentes sauces que tout le monde peut y trouver son compte. MÊME LES HOMMES ! Prenez Jared Leto, qui arborait fièrement le Hombré le soir des Oscars. Question de bien adapter la technique à la gent masculine, il suffit de l’effectuer tout en douceur dans les bons endroits, et surtout avec les bonnes nuances. Osez messieurs !



ca ro lin ed ha ve la magnifique rn as

Caroline Dhavernas est l’une des actrices québécoises les plus connues de Hollywood. Partie faire carrière aux États-Unis depuis plus de 12 ans, celle qui Lorem tientipsum présentement la vedette dolor sit amet, consectetur adipdans la populaire série de NBC, Hannibal, est loin d’osagittis ublier d’oetù iscing elit. Phasellus varius risus Quisque nisi quam, faucibus eu leo elle vient et n’a pas peur de nousmalesuada. rappeler qu’ elle souhaiterait eu, pretium semper velit. Nulla facilisi. Nullam beaucoup faire un retour sur nos écrans molestie québécois. metus sit amet sapien ullamcorper, Par : Pierre-Olivier Beaudoin

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molestie eleifend purus eleifend.


Caroline, tu es de retour à Montréal depuis déjà quelques semaines. Après 12 ans à voyager et travailler à l’étranger, Montréal reste-t-il toujours l’endroit où tu préf ères vivre ? Tout à fait ! J’ai eu un appartement à New York pendant 12 ans, mais je m’en suis débarrassé l’année dernière. Je suis tellement bien ici avec ma famille et mes amis. J’ai eu la chance de voyager à plusieurs endroits dans le monde et j’ai réalisé à quel point on était bien et chanceux de vivre à Montréal. Au niveau professionnel, je vais toujours vouloir travailler ici. Même que ça me manque beaucoup de pouvoir travailler dans ma langue et ma culture, au Québec… À 35 ans, tu as toujours réussi à travailler, et ce, depuis ton enfance. Pourquoi, selon toi ? Ma carrière a toujours été une longue pente ascendante. C’est vrai que je n’ai jamais vraiment arrêté de travailler, mais je n’ai jamais non plus eu de gros succès fracassants à la Hannah Montana. Je viens d’une famille de comédiens et j’ai été élevée dans les loges en allant voir mes parents au théâtre. Il y a souvent une confusion pour les enfants acteurs entre l’attention que tu reçois et l’amour véritable, mais j’ai toujours su faire la différence. En 2007, tu as dit en entrevue que ton but premier était de décrocher des rôles au cinéma. Sept ans plus tard, on constate que tu as joué beaucoup plus à la télévision qu’au cinéma. Ce dernier demeure-t-il toujours ton principal objectif ? La télévision a beaucoup changé depuis 2007. Ce que j’adore du cinéma est que c’est un projet de courte durée. Tu rencontres des gens qui deviennent ta famille pour quelques semaines, avec qui tu explores un nouveau monde et ensuite, c’est terminé ! C’est très satisfaisant comme expérience car on se lance à fond, passionnément et intensément. La télé, c’est un travail qui s’étend sur une longue période. On arrive à connaître son personnage en profondeur parce qu’on a la chance de le jouer pendant plusieurs années. Avec la télé de très grande qualité qui se fait maintenant, je te dirais que le cinéma me manque beaucoup moins aujourd’hui. Mais c’est sûr que j’aimerais y faire un retour bientôt. On peut maintenant te voir dans le personnage du Dr. Alana Bloom dans la série Hannibal, sur NBC. Malheureusement, les deux premières séries américaines auxquelles tu as participé, Wonderfalls et Off the map, ont été annulées après leur première saison. Est-ce que ça fait peur de ne jamais savoir si le projet sur lequel on travaille sera de retour l’année suivante ? En effet, c’est insécurisant de ne jamais savoir si la série reviendra ou non, parce que tout être humain veut savoir où il s’en va dans la vie. Ça fait partie de notre code génétique, j’imagine ! Si on regarde à l’inverse, ne pas travailler peut parfois t’apporter de nouvelles aventures, de nouveaux projets, alors j’essaie de ne pas trop y penser…

Malgré une belle carrière américaine, tu n’aimes pas particulièrement la ville de Los Angeles. Pourquoi? J’ai choisi de ne pas y vivre parce que je sais que je n’aurais pas été heureuse là-bas, loin de mes amis et ma famille. Par contre, plus j’y vais, plus je comprends ce que Los Angeles a à offrir : les randonnées, la mer, la chaleur... J’ai de plus en plus d’amis qui y vivent maintenant, alors il serait temps pour moi d’y retourner et aller auditionner là-bas ! Quels sont tes plans pour cet été? Je n’en ai pas pour l’instant. Je vais sûrement prendre des vacances, mais encore là, je n’ai rien organisé et je dirais que ça me plaît ! C’est quand les choses ne sont pas trop planifiées que les plus belles surprises arrivent ! VISITEZ LE SITE POLIST.TV POUR L’ENTREVUE COMPLÈTE AVEC CAROLINE. Photos: Pierre Manning Direction artistique: Frédérick Russo Stylisme: Caroline Bodson Coiffure: Matt Waldron Maquillage: Virginie Vandelac

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Photo: Pierre Manning


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DIY

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La base : Débuter avec son rituel d’hydratation habituel, puis appliquer une base matifiante afin de préparer la peau à recevoir la superposition des produits de maquillage, et ainsi aider à leur tenue.

Le teint : Étendre sur tout le visage une goutte d’illuminateur beige scintillant (1) mélangée à une crème teintée (2). Ensuite, appliquer votre anti-cerne (3) sous les yeux, sur les imperfections, ainsi que la zone T. Fixer avec une poudre haute définition translucide (4) afin d’assurer une meilleure tenue.

Le « Layering »

Par : Virginie Vandelac

Le modelage : Au pinceau, sculpter les joues sous la pommette à l’aide d’un bronzant en crème. Pour obtenir un look de soirée, superposer d’une poudre bronzante légèrement scintillante.

La finition : Pour un effet bonne mine, tapoter un fard à joues en crème rosé ou de couleur pêche sur les pommettes. Terminer le look en appliquant l’illuminateur beige scintillant (étape 2) sur les points de lumière, puis étendre en dégradé. Appliquer votre rouge à lèvre préféré et le tour est joué !

Le maquillage d’été résulte souvent en d’inconfortables couches de produits trop gras sur la peau. En cette chaude saison où la légèreté devrait être notre leitmotiv, comment donner à l’épiderme un aspect pulpeux et lumineux tout en gardant un feeling naturel, dénudé ? Le « layering », ou la superposition, est une technique pratiquée en Asie qui gagne désormais en popularité en Amérique. Dites au revoir à la poudre opaque et au look embaumé, et bienvenue à la superposition de produits légers qui offrent transparence et lumière ! 13


Le MUST de l’été

Robe en satin Disponible en kaki et en noir. À ce prix, on achète les deux couleurs !

39$ chez Joe Fresh

par: Caroline Bodson

Définitivement cet été, mon coeur bat pour la robe versatile en satin ! Sa simplicité est tout à fait charmante. Son look satiné et léger s’adapte parfaitement à la saison estivale, alors que sa structure et ses détails chics la rendent définitivement urbaine. On la porte à la plage avec sandales et chapeau de paille, ou au travail avec ceinture ou foulard à la taille. Avec les bons accessoires, elle devient sophistiquée pour le 5 à 7. Et à 39 $, son prix nous fait chaud au coeur.

Ballerines Via Spiga

175$ sur viaspiga.com

Collier or

30$ chez Aldo

Fédora de paille

20$ chez Simons

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Sandales à talons dorés Fergie Fizz Foulard floral multicolore

38$ chez Zara

110$ chez La Baie

Ceinture double croisée

39.95$ chez Mango


Veste Mangrove, Haut Henry

de Ève Gravel

162 $ et 140 $ sur evegravel.com

COLOR FANATIC de Pureology

BLUSH HD de Make up for ever

Fard à joue crème pour découper les joues et modeler le visage tout en gardant un effet hydraté. Parfait pour l’été !

31$ chez Sephora

Luminizing Moisture Tint de Jouer

Produit léger qui dissimule les imperfections, unifie le teint et donne à la peau un effet lumineux et une apparence saine. Confort ultime pour un maquillage d’été naturel !

38$ sur cosmeticsnow.com

ON La ligne PLUMPING de Kevin.Murphy

Le produit versatile pour les cheveux colorés, avec 21 fonctions de préparation, de protection et de finition. Beaucoup trop pour les décrire en trois lignes ! 33$ chez Panache

Remède miracle pour densifier les cheveux clairsemés. On a essayé, on a adopté. Pour elle et lui.

Entre 37 $ et 48 $ chez Panache

Ramone Aviator de Tom Ford

Mousse revigorante pour le corps de Babor Une mousse onctueuse hydratante, non grasse, aux accents de lime, idéale pour la saison estivale. Messieurs : dites adieu à la crème qui colle sur les poils des bras et des jambes ! Pour elle et lui.

40$ chez Panache

La touche de classe typique du designer américain sur ce classique aviateur. Pour lui.

320$ sur tomford.com

Beaudelaire de Byredo

La maison de Stockholm enfin disponible au Canada. Des notes de genévrier, de poivre, d’encens, de cuir et de patchouli, en toute balance. Sexy de soir comme de jour. Pour lui.

235$ au Holt Renfrew Toronto

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BL OG

Nous l’avons cuisinée… J’ai commencé à me poupouner : vers l’âge de 18 ans. J’ai fait du sport toute ma vie, alors disons que je minimisais le maquillage ! Mon produit chouchou : le sérum Midnight Recovery de Kielh’s, pour un teint éclatant. Mon style vestimentaire : casual chic. Je reste dans la simplicité, mais j’adore avoir un look bien défini. Ce qu’on retrouve dans mon assiette : des légumes ! En mode cocooning, je : bois du thé, je lis et je blogue. Ma saison préférée : l’automne, pour les chandails de laine et les gros foulards. L’odeur qui me renvoie en enfance : le parfum de ma maman…

Photo: Frédérick Russo

C’est l’été, on : fait des popsicles ! Le parfum pour lui qui me fait fondre : je devais justement acheter un parfum à mon copain pour la Saint-Valentin et je viens de me rappeler que je ne l’ai pas encore fait. Mon vin préféré : les Jamelles, un sauvignon blanc rafraîchissant !

Virginie sur la chaise de Jimmy, styliste au Salon Panache

Ma couleur de cheveux préférée : blond (clin d’oeil).

Histoire d’une blonde

Smokey eye ou lip gloss rouge ardent ? lip gloss rouge ardent !

Par : Frédérick Russo

Authentique boule d’énergie, jeune femme absolument « AMAZING  », pour lui voler cette expression qui lui pétille dans la bouche, Virginie Goudreault n’a que 22 ans lorsque lui vient l’idée du blondstory.com. Épuré, minimaliste, hyper féminin, son blogue, léger et amusant, livre au quotidien ses découvertes, touchant tant à l’art de vivre qu’à tous ces petits bonheurs d’un mode de vie sain et énergisant. Victime de son succès ? You bet ! À peine 10 mois après ses débuts, le blogue compte un impressionnant lectorat féminin qui ne cesse de croître. Que vous soyez passionnées de bouffe, de déco, de beauté ou de voyages, vous serez sans doute charmées par sa fougue blondinette. À la croisée des chemins, avec plusieurs projets d’envergure en tête, cette hyperactive du clavier s’apprête à envahir vos laptops et appareils mobiles. Tenez-vous prêtes, vous n’avez pas fini d’entendre parler de blondstory.com !

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La couleur indémodable : le blanc, le gris et le noir, comme la majorité de ma garde robe ! Je ne sors jamais sans : mon baume à lèvres ! Lors d’une soirée entre filles, on jase de : TOUT, sans retenue. Je craque pour : le thé ! C’est une obsession chez moi… Si j’étais un film, je serais : La Championne, un film de gymnastique que j’ai regardé au moins 32,000 fois et qui m’a vraiment fait comprendre ce que voulait dire le mot persévérance. La beauté en 2014, c’est : le bonheur ! C’est simple : aussitôt qu’on est bien avec soi-même, on brille…


INSTAGRAM GLAM...

Sandy Hogue était finaliste cette année à la prestigieuse compétition Haute Coiffure Française, qui avait lieu à Paris en février. La transformation de Camille est rapidement devenue la photo la plus populaire de notre Instagram.

Photo: Jimmy Hamelin & Sandy Hogue

Courage Notre Tommy qui brave la une du Devoir, en ces moments mouvementés dans le village où Panache a élu domicile. Toujours, nous serons contre toute forme de violence, de discrimination, d’intimidation. Nous ne sommes pas la Russie, nous sommes le Canada, et Montréal est une des villes les plus ouvertes et les plus avant-gardistes de la planète. Bravo Tommy pour ton courage de montrer la face de la diversité à la une d’un quotidien.

Tommy à la une du Devoir

Suite à une série d’actes d’homophobie perpétrés dans le village, deux journalistes du Devoir débarquent au salon afin de récolter nos commentaires. Avec 168 J’aime, 11 partages et près de 5000 vues, cette nouvelle publiée sur notre page facebook est à ce jour la plus virale !

Wonderful #makeover by #panachemontreal #hairdresser Sandy Hogue, 2013 #contessas Québec #hairstylist of the year #winner #montreal #hair #hairsalon #talent #art #beauty

30 Vies au salon

# En plein tournage de 30 Vies!

Lors de l’émission 30 Vies, la nouvelle quotidienne de Fabienne Larouche, le personnage de Louise Turcot était propriétaire d’un salon de coiffure, et c’est Panache que l’auteure et productrice a choisi. (CHUT: La rumeur veut que Fabienne ait expressément écrit pour Panache, lorsque l’un des deux proprios, qui a travaillé 8 ans à ses côtés, lui aurait proposé de venir tourner au salon…)

SUIVEZ-NOUS :

/PanacheMontreal #PanacheMontreal

#YNeigeChezPanache

Le party de Noël 2012 du salon restera gravé dans la mémoire (et dans les souliers !) des gens… Avec près d’un pied de « neige de pouf », nous en trouvons encore un peu partout… 17



Photo: Fabienne Rossini

TÉMOIGNAGE

changements mentaux : j’ai confiance en moi, je suis déterminée malgré les difficultés et j’ai découvert une persévérance et une force de caractère dont Par : Fabienne Rossini j’ignorais l’existence. Je pourrais vous décrire avec précision la sensation de présenté par Studio athlétique Locomotion se retrouver sur le sol à la fin d’un WOD, épuisée, à bout de souffle, trempée par sa propre sueur, le sourire aux lèvres d’avoir donné son meilleur. Vous studiolocomotion.com raconter la fierté d’entendre les félicitations des autres crossfiteurs, et surtout Je pourrais vous dire beaucoup de choses sur le crossfit : vous parler des cette petite voix à l’intérieur qui vous dit : «Tu l’as fait ! Tu es capable de tout. workout intenses qu’on traverse, vous décrire le stress qui monte pendant J’ai confiance en toi…» le décompte, le combat contre le temps ou contre une répétition qu’on ne parvient pas à faire. Vous expliquer toute la volonté dont on a besoin pour Je pourrais vous raconter tout ça et plus encore, mais rien ne vous convaincra ne pas abandonner, puis vous décrire la magie qui se produit quand on sort plus que de rencontrer vos limites et de les dépasser, au prix de votre propre de sa zone de confort et qu’on accomplit l’impensable en criant de joie. Je sueur et de votre propre épuisement. Car je le sais désormais : vous en êtes pourrais vous présenter les entraîneurs compétents qui m’ont entourée, con- capables vous aussi. seillée, soutenue et encouragée, vous décrire la formidable gang d’athlètes de tous les niveaux qui me motivent et m’inspirent chaque jour, vous parler de Suivez le blogue de Fabienne Rossini ce gym qui est devenu notre deuxième maison. Je pourrais aussi vous détail- hpostrophe.com ler les changements que le crossfit a apportés dans ma vie. Les changements physiques : je suis plus forte, plus endurante, plus mobile et plus souple. Les 19


SAISON 2014

Bouffe de rue

2 mai au 3 octobre

Mai à octobre

Par : Frédérick Russo

Les foodies pourront encore une fois cette année enfourcher leur Bixi à la recherche des camions de rue qui sillonneront la métropole. Gaëlle Cerf, copropriétaire du Grumman78, pilier de la bouffe de rue à Montréal, nous assure que 2014 sera une année décisive pour l’avenir des foodtrucks. Avec près de 45 camions membres de l’Association des restaurateurs de rue du Québec, comparativement à 32 l’année dernière, il en revient aux montréalais de démontrer leur intérêt et de prouver à la Ville que, même assis sur un trottoir, on aime bien manger ! À vos fourchettes… Pour suivre les camions de rue tout l’été cuisinederue.org

Pour en savoir plus et connaître nos événements cuisinederue.org

Les records d’une échevelée Par : Noémie Sirois

Mac de Marco Salad Days

Le montréalais d’adoption nous offre un album tout en douceur, à écouter en se prélassant au parc par une chaude journée d’été, ou en se faisant décoiffer le toupet dans une décapotable, en route vers un weekend à New York. Une musique qui vous fera sentir léger et qui vous donnera envie de vous gâter !

Chet Faker Built On Glass

Un album qui s’accorde parfaitement avec votre nouvelle coupe oh-so-sexy  ! Sensuel à souhait, on écoute Chet Faker en prenant un (ou deux ou trois) digestif avec des amis sur une terrasse-sur-le-toît par une nuit collante d’été, ou encore en tête-à-tête avec sa douce moitié, les lumières tamisées… Built On Glass, c’est le French presqu’assuré ! 20 20



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Le dernier mot Life is a bitch.

Par : Catherine Éthier

Du plus loin que je me souvienne, la toute j’avais quitté la Firebird jaune pâle de ma mère première fois où je me suis sentie FEMME, il tête haute et cuir chevelu au vent, consciente fut question de chevelure. Et quelle chevelure. du tumulte que j’allais créer. Arrivée en classe, j’aurais eu un ananas su’l top de la tête que mon C’était en 90 ; quatrième année du primaire, entrée se serait fait plus discrète. je venais tout juste de découvrir la mode. En fait, j’avais découvert Jacob Jr, LA boutique hip Le silence. On me scrutait ; même Louis-Philippe, pour jeunes filles bien mises, où l’on pouvait se le gars avec une tache d’orangeade sur le t-shirt, en procurer salopettes jean et brassières de débu- revenait pas. Ça me brûlait rare dans le fond de tante enveloppées dans du papier de soie. Ça la tête, mais il aurait fallu qu’on me passe sur le coûtait cher. J’aimais ça. corps pour que j’arrête de sourire. À peine avais-je ouvert mon coffre à crayons qu’on me tendit un Toujours est-il qu’en ce beau matin de février, petit papier. Un petit papier plié en 10 et qui j’avais hâte d’aller à l’école. Si hâte. Je m’étais contenait le plus doux des messages : « Veux-tu levée très tôt pour torsader mon petit ban- sortir avec moi ? » dana prune en collier par-dessus mon col roulé crème. C’était comme le jour des frites, mais DAVID PAIEMENT ME sans les frites :

JE M’ÉTAIS FAIT FAIRE MA PREMIÈRE PERMANENTE. Des boucles souples, la dégaine de Johanne Labelle. Une merveille. Et ce que j’aimais le plus, c’est que ma chevelure sentait encore les produits chimiques. C’était une vraie. Un peu nerveuse, 24

DEMANDAIT MA MAIN.

David Paiement, c’était LE pétard de la classe. Cheveux en brosse sur le dessus, mèches longuettes à la nuque, référence ultime de la NASA en matière de droiture et d’affaires lisses. Et David était, jusqu’ici, sorti avec TOUTES les filles de la classe ; toutes sauf moi. J’avais pas le pedigree pour. Bon, j’arborais peut-être

une légère moustache auburn qui avait le chic de capter la lumière quand y fallait pas, mais j’estimais que ma spaciosité intérieure la balayait haut la main. Et bien cette journée-là, ma permanente a éclipsé mon impétueux duvet. Aux yeux de David, c’était moi la plus belle. On s’est tenu la main. Je suis allée le voir jouer au soccer. Sa mère m’a même tapoté la tête avec affection. Puis il m’a sacrée là, trois semaines plus tard, sans crier gare. Sans petit papier. Le charme de ma permanente n’opérait plus. Je l’ai pleuré ( et lui ai fait un finger ). David a quitté le collège et je ne l’ai plus jamais revu. Quelques années plus tard, on m’a dit qu’il s’était noyé dans une piscine en faisant une crise d’épilepsie. Life is a bitch and then, you die ( in a piscine ). La bise. Conceptrice-rédactrice de qualité Angus, Catherine se fait aller le clavier depuis belles lurettes et blogue deçà, delà, sur Urbania et Sympatico.


PANACHE en ÉVÉNEMENTS

CRÉDITS

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PANACHE Hors-Série salonpanache.ca

Rédacteur en chef Directeur artistique

Frédérick Russo 514.509.1126 fred@salonpanache.ca

Collaborateurs

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PO Beaudoin, entrevue polist.tv Caroline Bodson, stylisme Catherine Éthier, opinion Noémie Sirois, musique Virginie Vandelac, maquillage Matt Waldron, coiffure

-4Panache au Black&Blue 2012 et 2013. Hair shaping & colouring, body make-up, au son de la musique endiablée des meilleurs DJs.

Révision des textes

Danny Leduc dannyleduc@outlook.com

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Ventes

info@salonpanache.ca

Conception visuelle et graphisme

3 -5Tacos et coupes de cheveux au profit de la Fondation Jasmin-Roy, pour lutter contre l’intimidation. Mai 2012.

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-1-2-3Panache au Festival Juste pour Rire 2012 et 2013. 15 jours dans un conteneur à bateau aménagé au look du salon. Coupes et mises en plis minute, maquillage, massage sur chaise, shows de dragqueens.

-6Défi têtes rasées de Leucan, organisé par l’Ékip Piknic Électronik, au Parc Jean-Drapeau sous la tente Panache. Été 2013.

Marie-Claude LeBlanc MahtavaDesign.com hello@mahtavadesign.com

Publié par

Frède productions enr. 514.574.3733 4731 Garnier Montréal - Québec H2J 3S6 L’éditeur n’est pas responsable du contenu des annonces publicitaires ou de toute garantie ou offre incluse dans lesdites annonces. L’éditeur n’est pas responsable de toute erreur d’impression en dehors de son contrôle et dans un tel cas la responsabilité de l’éditeur ne doit pas excéder la somme demandée par l’éditeur pour la publication de telle publicité. Toute reproduction en tout ou en partie de cette publication est interdite sans l’accord écrit préalable de l’éditeur. Imprimé au Canada, sur papier recyclé et recyclable.© 2014



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