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Encadrement des ateliers et sélection des photographies : Gaël Turine et Magdalena Herrera Scénographie : Josué Azor Graphisme : Marie Mona Augustin Coordination : Maude Malengrez Production : FOKAL / 2015.
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Contenu L’urbanisation du morne l’hôpital par Pierre Michel Jean
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A la lisèrede la ville par Yves Osner Dorvil
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La vie dans les camps, le provisoire permanent 12 par Milo Milfort Le quotidiendu Nouvelliste par George Harry Rouzier
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Feutrés, les hôtels de luxe par Réginald Louissaint Junior
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Le bord de mer par Fabienne Douce
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La fabrication du kleren par Estaïlove Saint-Val
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Vlad 26 par Jean Marc Hervé Abélard Noctambules 28 par Josué Azor Bat fè 30 par Barnabas Dieudonné La ville embouteillée par Jeanty Junior Augustin
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Le Centre ville après les destructions par Jeho Nephtey Abraham
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La rue de l’enterrement par Aland J Nama
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n 2014, treize jeunes photographes ont travaillé sur des histoires qui disent ce que Port-au-Prince est aujourd’hui : le bord de mer, les hôtels de luxe, la nuit, le morne l’hôpital, les salles de sport, un jeune de la rue, les déchets plastiques, la rue de l’enterrement, le quotidien du Nouvelliste, la vie dans les camps de déplacés du séisme, la destruction d’une partie du centre-ville, la fabrication du kleren qu’on y boit, la périphérie qui se cherche entre l’urbain et la campagne. Les photographes ont développé ces sujets au fil de deux ateliers organisés par la Fondation connaissance et liberté - FOKAL dans le cadre de son appui au développement de la photographie documentaire, encadrés par le photographe Gaël Turine et l’éditrice photo Magdalena Herrera (Géo Magazine). Afin d’ancrer leur regard dans la ville, FOKAL expose une sélection représentative de ce travail à l’occasion de la commémoration des 5 ans du
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séisme du 12 janvier 2010. Pour autant, ce travail n’a pas de prétention d’exhaustivité ou de représentation de ce qu’est aujourd’hui la capitale haïtienne sous tous ses aspects. Cette exposition est l’occasion d’attirer l’attention du public sur le talent de ces jeunes photographes. Elle se déroule pendant un mois dans 3 lieux chers à la Fondation connaissance et liberté : le mémorial du parc de Martissant, le centre culturel de FOKAL à l’avenue Christophe et le mythique Centre d’Art. Outre l’accès libre et gratuit durant les heures d’ouverture habituelle, plusieurs évènements ainsi que des visites guidées seront organisés dans ces lieux pour donner l’occasion au public de voir ce travail et de discuter avec les photographes.
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Au mémorial du parc de Martissant Le parc de Martissant est un espace public qui se veut non seulement un parc botanique et médicinal, mais aussi un espace culturel, éducatif et récréatif. Le parc est formé par un ensemble de quatre anciennes propriétés privées (l’habitation Leclerc, les Résidences Dunham et Mangones et l’habitation Pauline) devenues publiques par l’arrêté présidentiel de 2007 qui a créé le parc de Martissant. A la suite du séisme du 12 Janvier 2010, les habitations Mangonès et Dunham du parc de Martissant ont été détruites et le projet du parc a dû repenser l’utilisation de ses espaces. A la demande de la population de Martissant, l’ancienne habitation Mangonès est dédiée à un mémorial des victimes, inauguré le 12 janvier 2012. Trois histoires vous sont ici proposées :“L’urbanisation du morne l’hôpital” par Pierre Michel Jean, “Pernier, à la lisière de la ville” par Yves Osner Dorvil, et “La vie dans les camps, le provisoire permanent” par Milo Milfort.
www.parcdemartissant.org
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L’urbanisation du morne l’hôpital par Pierre Michel Jean
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e Morne l’hôpital sillonne la zone métropolitaine, de la Tête de l’eau de Pétion ville jusqu’ à Carrefour. Du haut de son impressionnant relief, il regarde la ville lui grignoter les pieds depuis près de 20 ans. Plusieurs textes de loi ont en vain tenté de le protéger et « il existe aujourd’hui, nichée dans les creux accidentés de la montagne, la nouvelle minorité citadine haïtienne », témoigne Pierre Michel Jean. Sa série fait ressortir cette impression de hauteur mais aussi d’éloignement face à la ville et les services auxquels elle est censée donner accès. Né en 1986, Pierre Michel Jean est étudiant finissant en communication sociale et en droit. Diplômé d’Haïti Reporter, il est aujourd’hui photographe, graphiste et journaliste freelance. En 2013, il a créé Iman Productions. Il est membre du collectif de photographes K2D.
pmfotografi@gmail.com
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A la lisère de la ville par Yves Osner Dorvil
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ernier, à l’Est de Pétion Ville. Une zone comme tant d’autres à la lisère de la métropole, où la nature n’hésite pas à reprendre ses droits pendant que la ville, qui grappille du terrain ça et là, hésite encore. Comme à Gressier.Yves-Osner Dorvil met ici en lumière l’intersection entre l’urbain et la campagne en soignant l’aspect graphique de cette rencontre dans les situations visuelles qu’il compose.
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Né en 1981,Yves Osner Dorvil fait des photos depuis son plus jeune âge. Depuis le séisme, il s’est attelé plus intensément à cette passion. Il publie régulièrement dans les médias culturels de la capitale et notamment tipiti. biz. Il est membre du collectif de photographes K2D. yodorvil@gmail.com
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La vie dans les camps, le provisoire permanent par Milo Milfort
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ilo Milfort nous laisse apercevoir la vie dans les camps de déplacés. Il a opté pour un travail sériel de portrait frontal des habitations des camps, montrant leur diversité, les prenant à témoin de ce que tous pouvaient prévoir en 2010 : la permanence dans le temps de cet habitat supposé provisoire. C’est à travers le détail des constructions qu’il nous montre comment la vie en société reprend ses droits. Journaliste web, Milo Milfort a réalisé des investigations à Ayiti Kale Je, partenariat médiatique entre l’agence en ligne Alterpresse, les radios communautaires haïtiennes et leurs réseaux ainsi que les étudiants de la faculté des sciences humaines de l’université d’État (UEH). Il est membre du collectif de photographes K2D. Actuellement, il travaille comme photojournaliste pigiste collaborant avec des médias haïtiens et dominicains.
milforthaiti@yahoo.fr
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A FOKAL La Fondation Connaissance et Liberté-FOKAL, créée en 1995 et reconnue d’utilité publique depuis 2000, est une fondation nationale haïtienne financée principalement par l’Open Society Foundations. Au cœur de Port-au-Prince, le centre culturel de FOKAL, inauguré en 2003, est un espace de rencontre, d’apprentissage, de lecture, de débat, de loisir et de découverte. Le Centre culturel comprend la bibliothèque Monique Calixte, un cyber café, les bureaux administratifs de la FOKAL, des espaces de rencontre et d’exposition. Des activités de qualité, offertes gratuitement au public, permettent de rencontrer des artistes et des intellectuels haïtiens et étrangers, d’avoir accès à l’information et au savoir. Deux histoires vous sont proposées au centre culturel de FOKAL, « Le quotidien du Nouvelliste » par Georges Harry Rouzier, et les hôtels de luxe par Réginald Louissaint Junior.
www.fokal.org
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Le quotidien du Nouvelliste par George Harry Rouzier
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e photographe a suivi les journalistes dans l’action. Il a trainé dans les salles de rédaction, observé les moments de rush et les pas pressés par le deadline ; le temps suspendu de la relecture, celui fatigué et détendu de l’ouverture des pages du dernier exemplaire né. Il s’est baladé parmi le bruit des rotatives et l’odeur de l’encre. George Harry Rouzier a choisi le noir et blanc pour coller au plus prêt d’une « impression papier journal » qu’on pourrait presque palper.
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Architecte-photographe, Georges Harry Rouzier est né à Port-au-Prince où il vit encore. Il a étudié l’architecture et son amour de l’art et son désir de proposer une vision personnelle du monde l’ont motivé à se consacrer pleinement à la photographie. Il est membre du collectif de photographes K2D. ghrouzier@gmail.com
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Feutrés, les hôtels de luxe par Réginald Louissaint Junior
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a reconstruction la plus visible dans la ville est certainement celle des hôtels de luxe sortis de terre depuis 2010 : Marriott, Oasis, Best Western, Kinam. Ils figurent dans le panorama de la ville de Port-au-Prince aujourd’hui et forment avec les quartiers qui les entourent un ensemble de contradictions. Réginald Louissaint Junior s’est attardé sur les détails qui font de ces lieux des refuges luxueux au milieu du tumulte de la ville, qu’on aperçoit presque défiante au détour des fenêtres. Passionné d’images, le linguiste Réginald Louissaint Junior fait ses débuts dans la photographie en 2010. Elle devient alors sa passion et son métier. Attiré par le portrait, il rêve de faire carrière et d’exposer ses travaux à travers le monde. Il est également vidéaste et membre du collectif de photographes K2D.
raygig8@yahoo.fr
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Au Centre d’Art Créé sous l’impulsion de l’aquarelliste américain DeWitt Peters en 1944, le Centre d’Art a joué un rôle fondamental dans l’histoire de la peinture haïtienne. Il a permit l’éclosion de plusieurs générations d’artistes renommés : Hector Hyppolite, Rigaud Benoit, Georges Liautaud, Edouard Duval-Carié etc. A la suite de DeWitt Peters, en 1965, Francine Murat prend la relève et pérennise la vision du fondateur, jusqu’à l’effondrement du centre le 12 janvier 2010. Depuis, Francine Murat nous a malheureusement quittés. Le conseil d’administration du Centre d’Art s’est battu pour conserver la collection et pour faire revivre cet espace en attendant sa reconstruction. En novembre 2014, pour fêter les 70 ans du Centre d’Art, l’espace de la rue Roy a ouvert à nouveau avec une série d’évènements, de projections, de conférences sur l’art et la peinture ainsi que des formations. Le Centre d’Art accueille le travail de 8 photographes qui nous montrent différents angles de Port-au-Prince : Fabienne Douce le bord de mer, Jeho Nephtey Abraham la désolation du centre ville suite à une destruction d’une partie de la zone en 2014, Jean Marc Abélard le portrait sensible d’un jeune homme de la rue dans son quotidien, Estaïlove Saint-Val la confection du kleren qui alimente les rues de la métropole, Jeanty Junior Augustin le plastique qui « embouteille » la ville, Josué Azor la nuit Port-au-Princienne, tandis qu’Aland J. Nama fixe l’ambiance qui ère dans la rue de l’Enterrement.
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Le bord de mer par Fabienne Douce
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ieu de toutes les nostalgies, le bord de mer de Portau-Prince, on ne cesse de le dire, n’est plus ce qu’il était. Il est tout autre chose aujourd’hui qu’une ballade des anglais en plein tropiques. Il regorge d’activités, de défis, de déboires. Fabienne Douce s’est effacée derrière sa caméra, arpentant les lieux pour capter au plus près des situations qui oscillent entre calme plat de la mer et chaos. Curieuse du mécanisme de réalisation de l’image, Fabienne Douce s’intéresse à la photographie qu’elle appréhende via le travail en studio, la photographie d’évènements, pour ensuite se forger la main sur le terrain du photoreportage. Elle suit la plupart des ateliers de FOKAL où elle a travaillé en tant que photographe. Elle a publié dans la presse haïtienne mais également étrangère (La Presse, Libération, Alternatives théâtrales). Elle est membre du collectif de photographes K2D.
Fabdou10@gmail.com
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La fabrication du kleren par Estaïlove Saint-Val
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es rues de Port-au-Prince en regorgent de jour comme de nuit, mais il vient de plus loin. Le kleren, alcool à base de canne, est notamment produit à Léogane, où s’est rendu Estaïlove Saint-Val pour documenter sa confection. Cette sélection donne un aperçu de cette dernière en mettant en avant la recherche graphique du photographe, jouant avec les reflets, les lignes des structures et les actions des corps pour composer son image. Preneur de clichés depuis l’enfance, Estaïlove Saint-Val commence à faire des photos professionnelles dans les mariages. Il s’inscrit ensuite au CEPEC (académie de photographie) et suit les ateliers de photojournalisme à FOKAL. Ses photos sont régulièrement publiées dans le quotidien Le Nouvelliste. Il étudie actuellement au Ciné Institute de Jacmel. Il est membre du collectif de photographes K2D.
Vush09@yahoo.fr
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Vlad
par Jean Marc Hervé Abélard
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lad lave des voitures pour gagner sa vie, entre Delmas 3 et la route de l’aéroport. Il a 17 ans et va bientôt être père. Photographe de l’action, Jean-Marc Hervé Abelard s’est pourtant attardé sur son chemin quotidien dans la rue pour en tirer un portrait sensible. Après de études universitaires en science diplomatique, il s’oriente vers la photographie et particulièrement le photojournalisme. Depuis 3 ans, il dirige la section multimédia du quotidien Le Nouvelliste. Il a également publié à l’international, pour Associated Press, France 24, Washington Post, Radio Canada, Le Floridien, le site Yahoo. Il est membre du collectif de photographes K2D. jmarcabelard@yahoo.fr
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Noctambules par Josué Azor
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octambules est une exploration du photographe Josué Azor à travers la vie nocturne de Port-au-Prince. Au gré de ses rencontres et déambulations, il tire le portrait de la nuit et de ceux qui l’habitent. Photographe autodidacte né en 1986, Josué Azor développe sa passion pour la photographie depuis 2008. Il voyage à travers Haïti et expose ses photos à Portau-Prince. Il a aussi exposé à Rome en 2010, Montréal 2011, à la Biennale d’Aruba en 2012, au Festival d’art contemporain des Comores en 2014 et aux rencontres photographiques de la Guyane. Josué Azor partage sa passion au cours d’ateliers de photographie. Il est membre du collectif de photographes K2D. jazor2@gmail.com
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Bat fè
par Barnabas Dieudonné
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arnabas Dieudonné a parcouru les salles de musculation de la ville pour tracer le parcours de sa culture du corps, depuis le quartier de la Saline jusqu’à Pétion ville. Il en ressort avec des photographies à la construction graphique élaborée entre les lignes créées par les fers, les corps et les ombres.
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Communicateur social et juriste spécialiste en droits fondamentaux, il est un passionné de photographie. Il veut, via cette dernière, poser les problèmes de la société haïtienne, particulièrement ceux qui ont rapport aux droits de la personne. Il a suivi les ateliers de FOKAL et poursuit actuellement ses études à Montréal. dieudonnebarnabas@yahoo.fr
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La ville embouteillĂŠe par Jeanty Junior Augustin
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es déchets plastiques, véritable plaie urbaine, représentent pour certains une opportunité de survie. Leur collecte en vue de leur recyclage est en effet devenue une activité économique accessible. Le recyclage, tout autant que les déchets, a pris une place visible dans la ville, qu’a captée Jeanty Junior Augustin. Etudiant finissant en sciences économiques, Jeanty Junior Augustin est également diplôme d’Haïti reporter. Photographe, il est aussi journaliste reporter d’images. Il fait partie de l’équipe multimédia du Nouvelliste et collabore avec l’Agence France Presse. Il est membre du collectif de photographes K2D.
augustinjeantyjunior@yahoo.fr
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Le Centre ville après les destructions par Jeho Nephtey Abraham
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n 2014, une partie du centre ville a été détruite par l’État en vue de la reconstruction d’une cité administrative, anéantie par le séisme. La zone qui encerclait la rue de la réunion était certes délabrée, mais elle charriait les histoires et le patrimoine d’un downtown Port-au-Prince coloré et animé. Jeho Nephtey Abraham capte la désolation qui règne aujourd’hui à cet endroit, où l’on s’adosse nonchalamment à un mur chancelant, où un bus tente au passage de soutenir les restes d’une façade esseulée, vidée de ses appartements. Jeho Nephtey Abraham a suivi des cours de photographie au Cepec à Port-au-Prince et a créé Fotopaw. Il a collaboré avec différentes institutions pour des travaux de communication et collabore aujourd’hui avec les envoyés spéciaux de médias étrangers. Il est membre du collectif de photographes K2D.
Jehon.abraham@gmail.com
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La rue de l’enterrement par Aland J Nama
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a Rue de l’Enterrement, ses va-et-vient de cortèges funéraires, ses morgues et ses légendes. Ses marchandes de tout, ses départs en bus vers les 4 coins de la ville. Et surtout, son patrimoine architectural avec ses vielles maisons shotgun. Le tout en fait un lieu unique au cœur duquel s’est planté Aland J Nama. Licencié en histoire de l’art, Aland J Nama utilise la photographie pour témoigner des lieux, du patrimoine bâti et de la vie qui s’y tisse au fil du temps.
ralandj@yahoo.fr
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INFOS PRATIQUES Les lieux Mémorial du parc de Martissant L’exposition se situe à l’ancien emplacement de l’habitation Mangonès, dans le Mémorial du parc de Martissant, au croisement entre la route des Dalles et Martissant 23. Elle est accessible au public du mardi au dimanche de 10h à 16h. L’accès est gratuit. FOKAL L’exposition se situe dans l’Atrium du centre culturel de FOKAL (143, avenue Christophe) et est accessible au public chaque jour de la semaine et le samedi de 10h à 16 h, sauf le dimanche. L’accès est gratuit. Le Centre d’Art Le Centre d’Art se situe au numéro 58 de la rue Roy, une perpendiculaire à l’avenue Christophe et à la rue Capois. L’exposition est accessible au public du 12 janvier au 12 février de 9h à 5 h du lundi au samedi.
Les vernissages Mémorial du parc de Martissant L’inauguration aura lieu lors de la commémoration des cinq ans du séisme organisée par FOKAL, le lundi 12 janvier 2015 à 3h PM. Plus d’infos : +509 28.13.16.95. FOKAL Le vernissage aura lieu le jeudi 15 janvier 2015 à 5 PM en présence des photographes. Un cocktail sera organisé pour l’occasion. Plus d’infos : +509 28.13.16.94.
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Le Centre d’Art Le vernissage officiel se déroulera le dimanche 18 janvier à 10 heures. Le public pourra rencontrer les photographes, boire un café et manger des pâtés au son d’une animation musicale Jazz. Plus d’infos : +509 28.13.16.94.
Les visites guidées Les visites guidées, lors desquelles le public aura l’occasion de parcourir les expositions avec les photographes, seront organisées tout au long de la journée du samedi 24 janvier 2015. Elles auront lieu : • A 10 heures am au mémorial du parc de Martissant • A 1 heure pm au Centre d’Art • A 3 heures pm à FOKAL Inscriptions et renseignements : atelierphotofokal@gmail.com ou +509 28.13.16.95
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