Il a jamais tué personne, mon papa

Page 1

Activités réalisées après la lecture de:

par des étudiants de niveau (A2+) intermedio 1 de Escuela Oficial de Idiomas de Madrid (janvier 2010)


ACTIVITÉ 1: Mets-toi à la place d'un des personnages qui apparaissent dans le récit. Imagine que tu viens de lire ce livre, écris une lettre à l'auteur.

José María Cher Jean-Louis, je te remercie de m' avoir envoyé ton livre de récits sur papa. Comme tu peux imaginer, je l’ai lu avec un grand intérêt et je veux te féliciter comme auteur du livre. C’est amusant et facile à lire. Bien sûr, ça sera un succès. Personnellement, je ne suis pas du tout content avec le contenu du livre. C’est vrai que tu décris papa comme un bonhomme amusant, mais dans la plupart des histoires on trouve une rancune que je ne crois pas juste. Papa aimait tout le monde, et il aimait aussi sa famille a sa manière. Le seul problème de papa, c’était qu’il aimait bien boire et qu’il ne se contrôlait pas quand il était au bistrot et il se sentait heureux, en faisant rigoler avec ses histoires Je te remercie de me considérer malin, mais je ne crois pas que j’étais le chouchou de papa, et je souhaite que tu réfléchisses et te persuades que papa nous aimait bien tous, toi aussi. A bientôt, ton frère Ives- Marie


Julia Cher Jean Louis, je suis maman, j’ai lu le livre que tu as écrit pour raconter des histoires de papa et de la famille quand tu étais enfant, j’ai vu ton nom dans une librairie. Je crois que tu a été très bon avec ton papa, parce qu’il n' aidait jamais la famille quand il vivait. Il ne pensait jamais à ses enfants et à cause de ça je devais faire vos habits à la maison, et toutes les choses que tu as racontées dans le livre. C'est vrai qu’il ne vous a jamais frappés, ni tes frères ni toi, mais le comportement qu’il avait avec vous n’était pas normal. Je ne dis pas que j'ai été heureuse le jour où il est mort, mais j’ai pensé qu'ainsi nous n’aurions plus jamais à supporter les scènes d'ivrogne devant nos amies et collègues. Ton frère et ta sœur étaient trop petits pour se souvenir de ton père aussi clairement que toi et je pense qu’ils peuvent se fâcher avec toi s'ils lisent ce livre. Je t'embrasse Maman


Leticia Monsieur Jean Louis: je suis le patron d’un bistrot où votre père allait. Mon bistrot est à Arras et je m'appelle Pierre. J’ai lu ce livre la semaine dernière. Mon épouse me l’a offert pour mon anniversaire. Après la publication du livre, j’avais envie de le lire parce que je connaissais beaucoup votre père, bon, je connaissais l’homme qui buvait dans mon bistrot. Quelques jours, après avoir fait la lecture du livre, je me suis senti triste. Je ne savais pas comment cet homme était dans sa maison, avec sa famille. Au bistrot, il était toujours gai, il nous racontait des histoires drôles et on riait. Je pensais qu’il était riche parce qu’il invitait souvent boire un coup et tous disaient qu’il était un bon docteur. Quand j’ai fini de lire le livre, j’ai su que le docteur avait plus de soucis avec l’alcool que je pensais et que votre mère et vous et vos frères, n’étiez pas bien avec lui. L’homme sympathique que nous voyions arriverait chez lui quelques fois. Vous qui étiez son fils aîné, dans le livre, je peux sentir que vous aviez honte: vous n’aimiez pas les vêtements que vous portiez, les camarades de l’école faisaient des blagues sur votre père, cependant, quand le père gai qui aimait sa famille arrivait, vous étiez le premier qui se sentait heureux et vous auriez aimé que votre père soit comme ça toujours. Vivre avec un alcoolique est très difficile, et je pense que votre mère avec son attitude, vous a appris à ne pas prêter attention à ses bêtises et à les voir avec humour. Le sujet plus incompréhensible c'est l'argent. Votre père n’était pas capable de voir le manque d'argent que sa famille avait et en plus, quand vous lui en demandiez il le détruisait. Il n’aimait pas l’argent et il ne pouvait pas non plus aimer sa famille. J’aimerais que vous puissiez pardonner votre père et que vous puissiez être heureux. Je pense qu’il était un grand homme qui n’a jamais senti que sa vie était importante pour beaucoup de gens. Avec mes sincères salutations Pierre


Pilar Mon cher fils, je viens de lire le livre que tu as écrit sur ton père. Je suis très heureuse que tu me l’aies dédié et permis de le lire avant de le publier. Après l'avoir lu, je me suis sentie très touchée parce que je vois que, malgré tout, tu l’aimais bien, et que maintenant que tu as grandi tu peux penser à lui comme l’homme qu’il était : un bon docteur, ami de ses amis mais pas très bon père ou mari, et surtout, un homme déçu de sa vie et malade. Il faut que je te dise que je l’aimais profondément aussi, bien qu’il ait été très difficile de vivre avec lui. Je regrette ne pas pouvoir avoir fait plus de choses pour le soigner ou pour le récupérer à notre vie, de famille mais je suis contente que, parmi tous tes souvenirs , quelques-uns ne soient pas tristes. Je souhaite que ton livre soit un grand succès et qu’il soit utile à faire réfléchir les gens qui cherchent la solution à leurs problèmes de boisson. Je t’embrasse Maman


Jodie Monsieur Fournier, je suis une étudiante de français qui a lu votre livre ne classe. J’ai bien aimé votre histoire où vous décrivez votre père avec le regard d’un adulte mais le cœur d’un enfant. Vous vous souvenez de votre père parfaitement et vous nous racontez votre enfance avec tous les détails et vous décrivez cette histoire avec les bons et les mauvais côtés . Après la lecture de votre livre je me suis sentie triste parce que je crois que votre père n’a pas su la chance qu’il a eu, il avait beaucoup de monde autour de lui qui l’aimait mais il était aveugle et il ne le voyait pas, il se sentait malheureux. Merci de nous offrir ce cadeau, à bientôt

Ana C. Cher Jean-Louis, je suis ton frère Yves-Marie. Je suis bien arrivé au village. Comme tu sais, je voudrais vendre la vieille maison de nos parents. Je comprends que en ce moment tu ne veuilles pas venir mais peut-être que tu aimerais avoir des choses qui sont restées ici. Dans notre chambre j’ai trouvé un livre. Je l'ai lu. Je crois qu'il est à toi, que tu l'as écrit. J’ai parfaitement reconnu notre vie avec papa. Après sa lecture je me suis senti triste parce que je me suis rappelé comment notre père nous traitait. Je suis déçu d’avoir eu un père comme lui. Je crois maintenant qu’il aurait fallu se rebeller pour changer cette situation, mais nous ne pouvions rien faire, nous n'étions que deux enfants, qui ne voyaient pas la réalité. Je souhaite que notre mère ait été un peu heureuse avec lui et que, tu puisses publier le livre, si tu veux. C'est un très beau livre. Je te téléphonerai, quand je reviendrai à Paris. Ton frère, Yves-Marie.


Carmen Mon cher Jean-Louis, j'ai lu ton livre, mon fils, et je veux que tu saches ce que j'ai ressenti et ce que j'ai pensé en le lisant, puisqu'on a partagé tous ces évènements. C'est pour ça que je t'écris même si je n'aime pas particulièrement les lettres. Veux-tu croire que je n'ai pas pu m'empêcher parfois de rire et d'autres de pleurer en écoutant dans ma tète ta voix d'enfant qui raconte d'une façon si légère des choses si sérieuses? Ton livre m'a émue profondément. Pendant toutes ces années ce qui me préoccupait véritablement c'était que ton frère et toi puissiez grandir avec le cœur plein de rancune envers vos parents et envers la vie , car je conviens que ce n'est pas juste ce qui vous est arrivé. On devrait pouvoir profiter d'une véritable enfance. Mais il arrive souvent que la vie nous la vole, notre enfance. Je suis heureuse de savoir que tu n'en veux pas à ton père et que tu n'essaies même pas de comprendre la raison de sa conduite. Je crois que tu as pris le seul chemin possible pour vivre en paix, car si on comprend que tout le monde vit comme il peut, on pourra aimer les autres et soi-même. Il ne faut pas juger. Après tout que sait-on sur les autres pour les condamner ou les absoudre? Ton père nous a tous fait souffrir. On a vraiment vécu dans la honte, l'inquiétude, la peur et le manque d'argent. Mais, est-ce qu'il n'a pas souffert, lui? J'en suis sûre. J'ai trouvé touchant que tu aies su si bien comprendre la situation de ta mère. Pour finir, mon cher fils, ton livre a été pour moi une libération. C'est comme si un poids m'avait été enlevé de la poitrine. Je te remercie et je remercie Dieu qui t'a aidé à trouver l'amour et la sagesse dans ta souffrance. J'espère te revoir bientôt, je t'embrasse ta grand mère


Isabel Cher ami, vous m'avez offert votre livre et vous m'avez demandé quels sont mes sentiments après avoir lu les souvenirs de votre enfance. A mon avis il y a de la tendresse et pas de rancune. Vous ne parlez pas mal de votre père, c'est seulement le constat d'une réalité: votre père aimait la boisson, c'est dommage! Pour cette raison, vous n'avez pas eu une famille heureuse. Je me suis mis à votre place quand vous subissiez les moqueries de vos camarades, et aussi quand votre père rentrait à la maison après avoir bu. C'est pour cela que j'avais une grande tristesse quand je lisais quelques chapitres. Vous dites que c'était un bon docteur et que le jour de son enterrement tout le monde était triste, surtout ses clients. C'est vrai qu'ils avaient raison parce qu'il soignait des gens pas riches qui souvent ne le payaient pas. A la fin du livre vous dites: «je regrette de ne pas l'avoir mieux connu». Peutêtre que maintenant vous pouvez répondre à quelques-unes des questions que je me pose. Pourquoi n'était-il pas très fier de sa vie? Je ne comprends toujours pas pourquoi votre père se saoulait . Qu'est-ce qu'il voulait oublier? Il avait une femme bonne et patiente et trois enfants qui attendaient toujours son retour. Pourquoi aimait-il mieux le bistrot et les amis plutôt que la vie en famille? Merci de me répondre, si vous le voulez bien. En vous remerciant de l'attention que vous porterez à ma lettre, veuillez, Monsieur, recevoir l'expression de mes salutations distinguées


Eitan Cher fils, Il y a longtemps que je n'ai pas de tes nouvelles, je viens de lire ton fabuleux livre. «Il a jamais tué personne, mon papa» et je comprends que tu étais occupé à te souvenir de toutes ces histoires, de notre vie. Je suis émue de ta mémoire et de ta manière de voir ton papa. Ici, je t'écris comment était ma vie à côté de ton père. Je suis tombée amoureuse de ton père quand j'avais 17 ans, ton père venait de finir ses études six mois avant et il a commencé à travailler dans un grand hôpital. Nous étions heureux et neuf mois après nous nous sommes mariés. J'étais la femme la plus heureuse de Paris. Trois ans après ton papa a ouvert son cabinet chez nous, il avait des clients toute la journée, et moi j'étais avec vous, mes enfants. Durant les soirées nous faisions des longues promenades et les weekends nous visitions des amis et quelquefois nous allions à la campagne. Je ne sais pas pourquoi ton père a commencé à s'éloigner de nous. Peut-être par ennui, peut-être par nostalgie de sa jeunesse, mais la vérité c'est qu'il n'a jamais raconté pourquoi. A partir de ce moment-là, ton père s'est marié avec «sa bouteille», être Mme Fournier est devenu une horreur. Je n'ai jamais pu le pardonner jusqu'à ce que j'aie lu ton livre. Il est dur et drôle en même temps. Tu m'as fait rire avec des choses qui m'ont fait pleurer. Toi, mon cher fils, tu m'as rendu le sourire et ma vie que ton père avait emporté dans sa tombe il y a trente ans. Cher Jean, demain je prendrai le train pour Paris. J'ai besoin de te revoir et de t'embrasser


A bientôt Ta mère

ACTIVITÉ 2 Imagine un dialogue entre l'auteur et son père à la suite de la parution du livre.

Mª José Jean Louis: Papa, avant que tu me dises quelque chose, je voudrais te dire que j'ai fait ce livre avec tout mon amour pour toi, mais aussi pour maman. Père: Je me sens très triste. Probablement, si je n´étais pas mort, je serais furieux avec toi. Je te demanderais une explication, mais maintenant je vois tout différemment, et je me demande si toi et tes frères étaient si malheureux. J.L. : Pas du tout papa! Quand j´était petit , je ne comprenais pas certaines choses que tu faisais et je me sentais triste pour maman qui était et très seule à certains moments. Mais d´autre part, j´ai vu le respect et l´affection que les patients ont senti pour toi. Rassure-toi papa, je suis fier de toi. Père: Je regrette de ne pas avoir arrêté de boire mais la vie était si difficile… J.L.: Ça ne vaut pas las peine de se lamente r sur ce qui s'est passé.


Mariano Le cauchemar -

Ah, mon fils! Le célèbre écrivain! Je ne suis pas très content avec toi!

-

Mais… Qu’est ce que c’est? Où je suis? Papa… Tu n’es pas mort?

-

Mais si, bien sûr! Je suis revenu de la mort pour te punir… Ton livre… il ne me plait pas!

-

Ça va pas, non! Ce n’est pas possible. Tu es mort… et bien mort! Ton cœur ne supportait plus tes cigarettes et tes pots! Je t’ai vu tomber à cité de ton lit, avec du sang à la bouche.

-

Du calme! Du calme! Tu as raison. Je suis mort, et toi non, pour le moment. C’est un rêve… non, un cauchemar

-

Un cauchemar? Je ne devrais pas dîner des piments. Mais je suis ici, dans ton rêve! Et c’est parce que tu voulais savoir si ton livre me plaisait. Bien… il ne me plait pas du tout! Et pourquoi?

-

Parce que dans ce livre je suis un pauvre ivrogne dont tout le monde rit. Et je n’étais pas comme ça: quelquefois je prenais un pot. Mais je n'étais pas un ivrogne.

-

Que tu n’étais pas un aviné? C’est trop fort! Il n’avait presque pas de jour que tu ne rentres aviné chez nous. Et maman? Pauvre maman, elle avait honte pour toi et tes spectacles. Tu donnais toujours un spectacle dans le quartier.

-

Ce n’est pas vrai! Elle m’aimait. C’est la vérité.

-

Oui, bien sûr. Elle t’aimait, et moi aussi. Mais toi… Toi, tu n’aimais personne, et moi encore moins.

-

Ça dépasse les bornes! Tu as tort! Je vous aimais tous, mais ma vie… Elle était très dure: être docteur, c’est une bonne profession. Mais il y avait longtemps que j'étais fatigué de voir mourir tout le monde: La Guerre, les maladies, la souffrance. C’était trop pour moi.

-

Et nous. Qu’est ce qu’il arrivait avec nous?

-

Vous… J’avais tellement peur de vous perdre que j'étais terrifié en pensant


que vous pouviez être malades. -

Peur à cause de nos maladies…?

Oui, c’était comme ça! Je n’étais plus courageux. Et j'ai préféré mourir pour ne pas voir votre souffrance. Effectivement: c’est un cauchemar. Mon père s’excuse pour sa conduite envers nous. Ce n’est pas possible.

Mercedes J. Louis Papa Père Comment as- tu fait pour me trouver? Je suis ravi de te voir. J. Louis Il suffisait de te chercher. Père J’ai gardé l’image d’un petit garçon, d’un gamin. Maintenant tu es un jeune homme. Qu’est-ce qu’on est bien! J. Louis J’ai retrouvé mon destin. Je suis écrivain. J’ai écrit mon premier livre. Tiens le voila! C’est important d'être lu. Si j’écris, je ne suis plus seul. Et je me débarrasse de mes fantômes aussi. Père J'espère que tu gardes un bon souvenir. J. Louis J’ai mal supporté de devenir orphelin très tôt. J’ai senti que tu m’avais abandonné. C'était le cauchemar. Père Je ne t'ai jamais abandonné. J’avais envie de changer de ne plus boire. Je n’étais pas un homme de famille, un mari, un père… Pourquoi? Une question sans réponse. Les problèmes quotidiens m'ennuyaient. J. Louis Tu étais important. Tu avais beaucoup d’amis et pas du tout d’ennemis. Je me rappelle quand tu m’emmenais quelquefois avec toi. J’étais très excité, très heureux. Père J’aimerais prolonger le dialogue longtemps… J. Louis Moi aussi. J’ai regretté… mon papa.


Sonia Le docteur était sorti ce matin pour acheter le journal comme tous les jours, quand il est arrivé au kiosque il a regardé toutes les rubriques et tous les livres, il y avait un livre avec le titre «Il a jamais tué personne, mon papa» qui a attiré son attention; il a décidé d'acheter le journal et le livre pour le lire tranquillement à chez lui. Quand il est arrivé chez lui, il est allé directement à son bureau pour lire le livre qui l’avait tellement intrigué. Il a commencé à le lire attentivement et à mesure qu’il lisait, il était de plus en plus énervé et triste , à la fin il a vu que l'auteur était Jean-Louis Fournier (Autobiographique). C'était son fils; il a fermé rapidement le livre et il est sorti de son bureau fâché et il a claqué la porte, il est parti très vite au bistrot. Il est arrivé au bistrot et il a demandé un Martini, puis cinq minutes après un autre, quand il en a pris le troisième il se sentait très triste et déprimé pour toutes les choses que son fils avait écrites sur lui. Il a décidé de téléphoner à son fils pour prendre rendez-vous avec lui, cet aprèsmidi même chez lui. Le docteur l’attendait et il se sentait très déprimé. Le fils est arrivé, il a frappé à la porte et le père est sorti très angoissé.


Le fils lui a dit qu’il avait une drôle de tête. Le père lui a répondu qu’il avait du chagrin pour les choses qu’il avait écrites dans son livre; il lui a demandé si c'était bien lui qui l’avait écrit. Le garçon a confirmé et il lui a demandé s’il n’était pas ravi de savoir qu'il était un bon écrivain. Le père a répliqué qu’il était très content, mais qu'il voulait savoir pourquoi il avait écrit ces choses-là sur sa famille. Le fils a expliqué que ce livre c'était l’histoire de son enfance et les souvenirs de son père. Le père lui a dit qu’il se sentait triste parce qu’il s’était rendu compte de ses erreurs et qu’il n’avait pas été un bon père. Tous les deux ont éclaté en sanglots. Le docteur lui a demandé s’il lui donnerait une deuxième chance pour être un bon père. Jean-Louis a affirmé, oui bien sûr. depuis la relation entre les deux a changé et ils sont enchantés.

ACTIVITÉ 4 Toi et ce livre Qu'est-ce que tu t'étais imaginé quand tu as entendu le titre de ce livre pour la première fois? Avais-tu envie de le lire? Au fur et a mesure que tu entrais dans l'histoire, quels étaient tes sentiments? Que penses-tu de la fin du livre? Pourquoi crois-tu que Jean Louis Fournier l'a-t-il écrit? Imagine que tu publies cela dans un blog.


David La première fois que j'ai lu le titre du livre, j'ai pensé qu’il s'agissait d’un livre de mystère. J’avais envie de le lire pour savoir ce qu'il racontait et qui était le père. J'ai compris rapidement que ce n'était pas un roman de mystère mais des petites histoires qu'un enfant raconte de son enfance et dans lesquelles le protagoniste est toujours son père. La première impression pour moi a été la surprise, après avoir vu que c'était


des petites histoires et non une nouvelle et en plus qu'il n'y avait pas de morts. Au fur et à mesure que l'histoire avançait, j’ai expérimenté des sentiments très différents. En général, c’était de la tristesse et de la souffrance mais parfois un sourire apparaissait parce qu’il y avait quelques chapitres drôles. Peu à peu j'ai pris en affection le personnage du médecin La fin du livre est assez triste et indique une nouvelle étape dans la vie de l’auteur. Je crois que l'auteur voulait raconter son enfance et l’importance que son père avait eu pour lui. Il avait besoin de savoir que son père l’aimait. Peut être, il a essayé d’expliquer ce qu’il avait vécu quand il était petit parce que ça avait été une expérience traumatisante.

Esther Bonjour à tous, mes bloggers: Comme d’habitude, je veux vous parler d'un livre que je viens de lire: Il a jamais tué personne, mon papa, dont l'auteur est Jean-Louis Fournier. Il a été une agréable surprise dans un océan éditorial de best-sellers et histoires sans cœur. J’ai vous déjà raconté que je suis étudiante de français et, à le commencement de l’année, notre professeur nous a demandé lire ce livre.


Á mon avis, le titre est très suggestif et la première fois que je l’ai lu mon imagination a commencé à voler avec toutes las possibilités qu’il exposait pour le contenu de l’histoire, mais quand j’ai réfléchi un peu j’ai pensé qu’il était un titre si triste. Il ne pouvait suggérer rien de bon. Et c’était vrai, ma première impression. L’histoire est autobiographique et Fournier submerge le lecteur dans un monde raconté pour un enfant avec une enfance très difficile, mais l’auteur a la capacité de déchiqueter sa vie en épisodes très représentative où il nous parle de son père et sa relation avec lui et le reste de sa famille. Les relations ne sont pas bonnes parce que le père a un problème si grave, il bois trop, et il est aussi un personnage très drôle (mais je ne veux vous découvrir rien). Le lecteur vis l’histoire à travers des yeux du protagoniste que l’apporte de l’humeur et de l’innocence des enfants et bien que j'ai ri beaucoup de fois avec certaines situations et avec l’interprétation que l’enfant protagoniste fait d’elles, le fonde est tellement tragique. La fin du libre est inévitable, désolante pour quoi que a pu être mais que n'a été pas, et aussi libérateur. J’imagine que JeanLouis Fournier a décidé écrire son histoire comme une espèce de thérapie, grâce à laquelle, il a mieux compris son père et l’homme qu’il est devenu.

Kéna De façon rapide, à entendre pour la première fois le titre du livre j’ai pensé qu'un un fils se défendait de l'accusation injuste contre son père. C' était comme si un fils prie son père de l'aider à prouver son innocence contre une accusation totalement injuste et terrible. Véritablement, réellement j’ai senti l'intrigue, de l'intérêt de le lire et savoir de quoi il s'agissait dans le livre.


Fréquemment mon sentiment était d'énorme tristesse et complicité avec JeanLouis; c'était un enfant gentil qui réclamait l'amour de son père, qui excusait son manque d'affection envers lui. Il y a un chapitre "pape monsieur champagne" dans lequel son père il montre sa préférence pour son frère Yves-Marie; Jean- Louis se rend compte que son père a été injuste, mais ne s’est pas mis en colère. Le docteur Fournier était très bon avec ses clients, avec ses malades, mais pas avec sa famille: ses quatre fils, sa femme et sa belle-mère; il avait de l'argent pour aller au bistrot, mais pas pour le repas de sa famille, leurs vêtements et les vacances scolaires de ses fils. Dans les événements sociaux il laissait rester mal à sa femme et ses fils en raison de son supporters à la boisson; il ne s'excusait jamais par son mauvais comportement avec sa famille et il n'était pas conscient de sa chance puisque sa famille il lui aimait. Je pense qu'il est très triste d' avoir un père comme celui de Jean-Louis. La fin du livre est attendue étant donné le père alcoolique. Je ne sais pas pourquoi il a écrit ce livre, mais je suis touchée par la tendresse de l'enfant;et en même temps je me sens angoissée par le manque d'amour du père envers l'enfant et le reste de la famille.

Gonzalo Quand j’ai pris le livre, j’ai pensé que ce serait l’histoire d’un homme condamné pour quelque chose qu’il n’avait pas fait. Mais après, quand j’ai lu « docteur Fournier » sur la porte, j’ai pensé qu’il avait fait une erreur médicale et que quelqu’un était mort. J’ai eu envie de lire le livre pour découvrir pourquoi Jean-Louis Fournier avait décidé ce titre.


Mes sentiments, quand je lisais le livre, n’étaient pas très clairs. L’histoire n’était pas comme je pensais. Parce que le docteur était un homme normal. Le livre raconte certains aspects de sa vie. De petites histories. Je n’avais pas imaginé la fin du livre comme ça. Mais, maintenant, je comprend le titre du livre. Il ne comprend pas pourquoi son père est mort. Il était aimé par ses amis et ses patients. Son père était un homme bon qui a jamais tué personne. L’auteur a écrit le livre pour ne pas oublier son père. Il dit que son père est mort quand il avait quinze ans et qu'il regrette de ne pas l’avoir mieux connu.

Rosa Il a jamais tué personne, mon papa. C’est un livre qui est arrivé à mes mains parce que mon professeur de français m’a dit de le lire et de faire une rédaction. Quand j’ai vu le titre, il m’a intrigué. Je ne pouvais pas imaginer son contenu, c’est pourquoi j’ai eu envie de le lire et j’ai commencé aussitôt. Au fur et à mesure que j'entrais dans la lecture, je m'amusais bien. Mais après avoir lu quelques histoires, j’ai déduit qu'il s'agissait d'une famille dans laquelle il y avait une mère, trois enfants et une bonne maman qui avaient eu une vie très difficile pour avoir vécu avec un père alcoolique au désespoir de toute sa


famille car elle devait supporter ses humeurs quand il était ivre. D’autre part, j’ai ressenti de la peine pour le père parce qu’il est très humain et très touchant pour tout le monde sauf pour sa famille. Je pense que le père ne se sentait pas bien avec sa famille et qu'il avait besoin de sortir souvent pour passer le temps dans les bistrots avec ses copains, mais surtout pour y boire un verre ou même plus. Par conséquent il gaspillait beaucoup d’argent, sa famille vivait d’une façon très humble et sa femme devait travailler pour arriver à la fin du mois, alors qu’ils auraient pu vivre sans problèmes d’argent comme n’importe quelle famille de médecin. La fin du livre est particulièrement poignante, mais j’ai été émue durant tout le récit. Une chose que j’ai bien aimée, c’est que à la fin du livre l’auteur manifeste malgré tout qu’il n’en veut pas à son père et qu’il regrette de ne pas l’avoir mieux connu Je crois que Jean Louis Fournier a écrit ce livre alors qu’il était plus vieux que son père quand celui-ci était déjà mort. Ce qui veut dire qu’il a mûri avec l’ expérience de sa vie et qu'il s’est rendu compte que c’est difficile de vivre, et qu’il ne faut pas trop en vouloir à certains, plus fragiles, d’utiliser des mauvais moyens pour rendre supportable leur insupportable. Ce livre est un excellent remède contre la mauvaise humeur. c’est avant tout un hommage à un père disparu, un hommage très touchant, très humain. Ce livre ravira tout le monde. Il est drôle et touchant et nous arrache régulièrement de grands éclats de rire, mais aussi quelques larmes. C’est un récit de la vie de l’auteur, médecin atypique, adoré par ses patients car il était très humain. Normalement il ne touchait pas d’argent pour les consultations quand les patients étaient pauvres, alors ils lui offraient des verres à boire. C’est un petit livre sur un sujet grave, mais très touchant.

Elena Quand j’ai entendu pour la première fois le titre «Il a jamais tué personne, mon papa» j’ai imaginé que ce serait un thriller. Je n’ai pas imaginé qu’il s’agirait d’une histoire familiale, sur la relation d'un homme alcoolique (le docteur Fournier) avec sa famille racontée par son fils (Jean-Louis Fournier, l’auteur). En tout cas, le titre m’a semblé attrayant et après la premier page j’avais de plus en plus envie de continuer à lire. En général l’histoire provoque de la compassion : compassion pour l’enfant,


pour sa mère, et même pour son père. Mais souvent les épisodes que l’auteur raconte semblent aussi tragiques que comiques, parce que il fait son récit de la perspective d’un enfant pour qui son père alcoolique faisait des drôles de choses. La mort du père est une fin poignante, comme la vie que nous connaissons par le livre. Le pire est que l’enfant était triste, pas parce que son père était mort, mais parce qu’il avait bu jusqu'à à la fin de sa vie. Je crois que Jean-Louis Fournier a écrit ce livre pour se retrouver avec son père pour lui dire que il ne lui en voulait pas.

Carmen G. Quand j'ai vu ce livre pour la première fois, je me suis imaginé que

Jean-Louis Fournier, souhaitait faire une défense de son père parce que peut-être celui-ci avait été accusé d'un délit. Puis, j'ai lu sur la quatrième de couverture que son père était médecin , un drôle de docteur, pas méchant mais un peu fou et un grand buveur.


Je me suis imaginé que c'était un mauvais médecin qui ne soignait pas bien ses patients et que quelqu'un était mort à cause d'une négligence. Au fur et à mesure que je le lisais, je voyais que j'étais dans l'erreur. Le papa de Jean-louis n'avait tué personne, mais qu'il a rendue sa famille malheureuse. Il était drôle et étonnant mais il ne donnait pas l'argent nécessaire à sa femme et ses enfants pour qu'ils puissent vivre. L'argent qu'il dépensait dans les bistrots ensuite. Mais le plus triste c'est le manque d'amour et de respect qu'il a envers eux. A mon avis l'auteur, comme beaucoup de victimes de la violence, se sent coupable parce qu'il n'a pas aimé et n'a pas compris son père, mais il n'était qu'un enfant maltraité qui veut oublier et pardonner.

Ana G. J'ai trouvé ce livre très bizarre: un log titre pour un livre court. Après j'ai pensé que le titre ne pouvait pas rendre hommage à son père, mais au contraire il l'accuse pour avoir l'opportunité ensuite de le défendre. A petites touches nous savons qu'il pensait que son père ne l'avait pas aimé de manière très conventionnelle mais que cependant c'était son père. Il y a tellement de façons d'être père et tellement peu d'être un bon papa.


Il s'est rendu compte en écrivant ce livre que ce sont aussi les enfants qui font les pères et qu'il n'avait pas été un bon fils. Mais être un bon fils quand on a eu un père si peu père, c'est pratiquement impossible. Et il adore sa mère aussi. A la fin il s'accuse d'avoir laissé mourir son père sans le connaître et il l'excuse pratiquement de tout. Il se sent coupable d'avoir pensé que quand on a des enfants, on ne peut pas se suicider , on n'en a pas le droit. Les parents des autres veulent vivre vieux pour leurs enfants. Je pense que à la fin il a écrit ce livre pour que son père obtienne son pardon.

MERCI À TOUS LES ÉLÈVES QUI ONT BIEN VOULU PARTICIPER., Madrid janvier 2010


Issuu converts static files into: digital portfolios, online yearbooks, online catalogs, digital photo albums and more. Sign up and create your flipbook.