Brochure festival de chaillol 2018

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L’hospitalité Pascal Colrat

FESTIVAL DE CHAILLOL

Entre Alpes et Provence, une itinérance musicale

du 17 juillet au 12 août 2018 www.festivaldechaillol.com


L’ÉQUIPE DU FESTIVAL Michaël Dian directeur • Pierre Daloz administrateur • Sandra Lalanne chargée de production • Esther Gonon chargée de communication & des relations avec les publics • Alexandre Chevillard régisseur général & photographe • Marine Giraud et Johanna Mollard stagiaires. Pendant le festival, l’équipe est assistée de David Dupont technicien • Gaëlle Hemery assistante à la production • Robert Escallier cuisinier et peut compter sur la précieuse complicité des bénévoles du Festival de Chaillol. Les textes de présentation des concerts sont signés par CATHERINE PEILLON.


La musique témoigne du fait que l’essentiel en toutes choses est je ne sais quoi d’insaisissable et d’ineffable ; elle renforce en nous la conviction que voici : la chose la plus importante est justement celle qu’on ne peut pas dire. Vladimir Jankelevitch, Quelque part dans l’inachevé, 1978.


L’édition 2017 du Festival de Chaillol a été marquée par des signes lumineux de reconnaissance du travail effectué depuis plus de vingt ans. Affirmer ses valeurs, garder son cap, oeuvrer sur le long terme sont des atouts incontestables dans le monde bousculé d’aujourd’hui ! Cette réussite met en lumière notre territoire qui reçoit et accueille des artistes de premier plan, toujours heureux d’être invités dans les Alpes pour partager, autour de la musique, des moments privilégiés proposés à une population moins dense qu’ailleurs. C’est un signe fort pour les zones rurales, trop vite enterrées sous le vocable «déshéritées». C’est aussi un formidable encouragement à mieux faire, à partager plus largement encore le projet et les réalisations portés par l’Espace Culturel de Chaillol. Ce travail collectif qui associe à une solide équipe professionnelle des bénévoles très engagés, des élus attentifs, des services mobilisés, consacre un modèle économe, souple, à dimension humaine, participant à un aménagement culturel qui tient compte des spécificités et des atouts du territoire haut-alpin.

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L’Espace Culturel de Chaillol continue de se développer, encourage la création et la transmission culturelle, accompagne le développement d’artistes de la région, ouvre de nouveaux partenariats pour s’enrichir, échanger, partager des moments justes et simples comme ses balades musicales qui font chanter notre territoire. Je vous invite à le découvrir ou le redécouvrir sous le prisme exigeant, changeant, novateur mais surtout partageur de cette nouvelle édition du Festival de Chaillol. Certain que vous l’aimerez, je vous souhaite un bon Festival à tous ! Hervé Cortot, Président de l’Espace Culturel de Chaillol


La musique est un art de l’écoute, de la conversation et de l’hospitalité, valeurs montagnardes s’il en est. Au Festival de Chaillol, la musique offre à chacun un espace précieux qui invite à des rapports plus simples aux autres et aux choses, à une pleine présence débarrassée du superflu. Cette manière de faire lien est si subtile, délicate - ineffable dit le philosophe - que certains lui contestent sa réalité, doutent de son utilité, au prétexte qu’on ne sait en mesurer l’immédiate et incontestable efficacité comprenez chiffrée : «Qu’est-ce la musique peut pour nous, ici, qui avons tant de difficultés à résoudre... Nous avons besoin de concret, de tangible, pas d’une vibration de l’air...». Vibration de l’air, la musique l’est, au sens fort du terme, comme on dit des hommes qu’ils sont une vibration de l’Être. Entre les deux, entre cette fréquence-ci que façonnent musiciens et compositeurs, et cette autre, battement universel qui palpite au secret de nos coeurs, se nouent des liens essentiels qui ancrent l’Homme dans sa vibrante humanité. Cette nouvelle édition du Festival de Chaillol invite à une expérience joyeuse et savoureuse, celle du dialogue qui se renouvelle chaque soir, de vallée en vallée, entre les paysages sonores qui s’épanouissent dans les églises et chapelles et les paysages naturels des vallées alpines qui les accueillent. Entre les deux, il y a vous et nous, que la musique relie en de purs moments d’allégresse. Michaël Dian, Directeur

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© Alexandre Chevillard

Création musicale

Chaillol, août 2016, Balade musicale




© Daniel Margreth

VINTAGE ORCHESTRA - Tribute to Thad Jones jazz grand format

Le Vintage Orchestra réunit seize musiciens parmi les solistes les plus affûtés de la scène jazz parisienne. Portés par une rigoureuse passion des grands orchestres de jazz dont ils perpétuent la tradition de précision et de perfection, ils redonnent vie à quelques unes des plus belles partitions du trompettiste et arrangeur de génie Thad Jones, qui dirigea l’un des plus beaux big band de son temps. Une ouverture somptueuse au swing éclatant. Thad Jones ou la joie A partir de la fin des années 60 et dans la décennie qui suit, le joueur de trompette, de bugle, de cor et de cornet, compositeur et arrangeur Thad Jones (1923-1986) réunit avec son complice, le batteur Mel Lewis, les lundi soirs au Village Vanguard (mythique club de la 7e Avenue) tout ce que le jazz newyorkais compte de personnalités musicales marquantes. Du big band, le frère de Hank (pianiste) et d’Elvin (batteur de Coltrane) avait l’expérience de celui de Count Basie. Sauf qu’ici c’est lui qui compose et infuse sa chaleur, sa sensibilité, son goût de vivre dans ce «swing de masse», comme aiment le dire les musiciens du Vintage Orchestra.

Un demi-siècle plus tard, sous la direction du saxophoniste Dominique Mandin, ces fringants jeunes musiciens, tous acteurs de la scène jazz actuelle, fortes têtes à la tête de plusieurs ensembles, se rassemblent autour de cette figure tutélaire pour des sessions libres, pétillantes et endiablées. «Ils ont la passion […] le goût des partitions échafaudées, le souci de la perfection, le sens des solos. Et le plaisir, évidemment, principal moteur de leur désir collectif de faire exister un orchestre […].» écrit Jazzman (Vincent Bessières). Vintage mais pas nostalgique… Un voyage au tempo de la joie.

directeur artistique : Dominique Mandin Jean-François Devèze • D. Mandin • Thomas Savy • Jean-Philippe Scali • Mathieu Vernhes : saxophones Julien Ecrepont • Fabien Mary • Erick Poirier • Lorenz Rainer : trompettes Michaël Ballue • Martin Berlugue • Jerry Edwards • Robinson Khoury : trombones Florent Gac : piano / Yoni Zelnik : contrebasse / Andrea Michelutti : batterie

mar 17.7 - 21h - Chaillol - Église du hameau de Saint-Michel mer 18.7 - 21h - Veynes - Salle des Arcades 9



© Plein Jour

FRANCK KRAWCZYK - Rejouer & La Mélodie des choses classique et d’aujourdhui

Invité pour la première fois au Festival de Chaillol, le pianiste et compositeur Franck Krawczyk y présente deux projets, qui tissent des liens délicats avec le temps de l’enfance. Rejouer est un conte musical, librement inspiré d’Hoffmann, qui convoque les souvenirs d’un petit garçon devenu compositeur. La Mélodie des choses, seconde proposition, libère en musique la mémoire d’une sélection d’objets du Musée museum départemental - Gap. Deux aventures à partager en famille. La Mélodie des choses

Rejouer

... est une expression empruntée à Rilke. Les «Notes sur la mélodie des choses» (1898), une sorte de manifeste de son «art poétique».

... c’est expérimenter la magie. Franck Krawczyk est un prestidigitateur. Avec des bribes de souvenirs — une chanson de Fréhel, des fragments de Beethoven, Schumann, Purcell, Brahms, Mozart, Mahler... — qu’il coud à travers un conte (le piano est le narrateur), il ouvre l’imaginaire et réenchante le monde. Il se ressource à son enfance, cette enfance intérieure, si profonde qu’elle rejoint, universelle, toutes les enfances... Le guident ses émotions avec lesquelles, les remettant en jeu, il crée tout simplement.

«Ce que j’envisage alors, c’est de laisser retentir toute la mélodie telle que les gamins l’entendent. Voix silencieuse, elle doit planer sur la scène, et à un invisible signal les minuscules voix d’enfants attaquent et se lancent, cependant que le large fleuve continue de gronder en passant par l’étroite pièce et son soir, d’infinité en infinité.» (fragment XXXII). Franck Krawczyk qui ne connaît pas de frontière artistique, qui amène la musique en prison, dans les écoles, les hôpitaux, les maisons de retraite.... force l’écoute de la «puissante mélodie de l’arrière-fond que beaucoup n’entendent plus du tout» (fragment XX)

La Mélodie de choses est soutenue par Musique Nouvelle en Liberté. Production : Plein Jour Co-production : Théâtre de St-Quentin-en-Yvelines

jeu 19.7 - 19h - La Fare en Champsaur - Église • Rejouer ven 20.7 - 14h30 - Gap - Musée museum départemental • La Mélodie des choses la séance au Musée museum départemental est gratuite réservation indispensable au 04 92 51 01 58

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La création musicale au coeur Par une action résolue auprès des compositeurs et des artistes de notre temps, l’Espace Culturel de Chaillol porte une double ambition : éveiller la sensibilité du plus grand nombre à la nécessité et aux joies de la création musicale, miroir d’un monde en constante évolution, faire entendre des oeuvres nouvelles dans des lieux où elle est moins attendue - et parfois, étonnamment, mieux entendue... en offrant aux compositeurs accueillis un espace de travail fécond par la relation fructueuse avec leurs interprètes en même temps que le lieu d’un contact authentique avec les publics, débarrassé de tout autre considération parasitaire.

Dans les concerts proposés, ces dernières s’inscrivent dans une continuité naturelle avec les pièces du répertoire, savant ou traditionnel, et entrent en résonance avec les oeuvres que le temps et les générations ont consacrées. La présence des compositeurs auprès des publics, leur volonté de partager l’élan passionné qui les pousse à écrire la musique d’aujourd’hui, facilite l’accès et la compréhension des oeuvres plus récentes, présentées par des musiciens sincèrement engagés dans la musique de notre temps. Tout au long de La 22e édition du Festival de Chaillol, retrouvez les compositeurs Bruno Allary, Bernard Cavanna, Riccardo Del Fra, Loïc Guenin, Stephen Horenstein, Franck Krawczyk, Perrine Mansuy, Zad Moultaka, Grégoire Rolland, Lalo Schifrin, Gabriel Sivak, ...

L’ACCORDÉE 2018 Dans les Hautes-Alpes, la musique prend de la hauteur

Du 19 juillet au 23 août musique en dévoluy

Du 3 au 17 août musique à vars

Les 5, 6 et 7 juillet Trad’in fesTival

Du 23 au 28 juillet musi’queyras

Du 6 juillet au 16 septembre saison culTurelle déparTemenTale à monTmaur

Du 24 juillet au 16 août musiques en écrins

Du 8 au 13 août fesTival de la hauTe clarée

Du 14 au 21 juillet violoncelles en folie Du 17 juillet au 12 août fesTival de chaillol

Du 24 juillet au 6 août musicales Guil durance Du 27 juillet au 5 août fesTival messiaen au pays de la meije

renseignements : 04 86 15 33 70

9 août renconTres musicales de serre-chevalier Du 9 au 11 août jazz aux fronTières monTGenèvre Du 1er au 30 septembre fesTival Buëch-durance

www.hautes-alpes.fr/laccordee

Le label « l’Accordée » regroupe des festivals de musique des Hautes-Alpes répondant à des critères d’excellence artistique, d’accessibilité tarifaire et de mise en valeur de sites naturels ou bâtis remarquables.


FRANCE ARGENTINE - regards croisés classique et d’aujourd’hui

Pour marquer le centenaire de la naissance du compositeur argentin Alberto Ginastera, la soprano Maya Villanueva, le violoncelliste Patrick Langot et le pianiste Romain David ont conçu un programme original qui puise dans le catalogue de sa musique de chambre avec voix. Ils présentent en regard quelques pages du Français Claude Debussy, autre grand compositeur de la modernité dont on célèbre le centenaire de la disparition. Tres instantes oníricos, du compositeur franco-argentin Gabriel Sivak, complète ce double portait à découvrir en trois concerts. Les mélodies de Ginastera (mort en 1983) ont bercé l’enfance et l’imaginaire de Maya Villanueva, née à Paris, à travers la voix de sa mère péruvienne. Une inscription affective profonde. Le compositeur argentin, «primal instinctif», conjugue langage populaire et savant, puise dans le folklore de la pampa, la musique traditionnelle argentine, fait danser les rythmes, jusqu’à l’hypnose.

Villanueva, la vivante, vibrante, sensuelle, pulpeuse, a-t-on dit... pour consacrer au compositeur des mondes enchantés, fer de lance de la modernité argentine, une intégrale en disque (2016). Ce programme en va-et-vient (entre Alberto Ginastera, Gabriel Sivak, son fils spirituel artistique et Claude Debussy), trace un dessin énergique, fascinant, un parcours dépaysant et familier.

Tout est cohérent, intelligent, évident quand Romain David (dont on n’a pas fini d’entendre parler) et Patrick Langot (élégant sur ses violoncelles moderne et baroque), partenaires de musique de chambre depuis longtemps, associent leur sensibilité, leur subtilité, leur sonorité au timbre de Maya

Atmosphères étranges, variées, ardentes, poétiques, un brin surréalistes (estampille argentine). La modernité reste moderne quelle que soit son ancienneté !

Maya Villanueva : soprano • Romain David : piano • Patrick Langot : violoncelle Ces concerts sont soutenus par Musique Nouvelle en Liberté

ven 20.7 - 21h - Montmaur - Château • programme #1 Saison culturelle du Domaine départemental du château de Montmaur. Réservation www.cedra.hautes-alpes.fr

sam 21.7 - 21h - La Bâtie-Vieille - Église • programme #2 dim 22.7 - 21h - Chaillol - Église du hameau de Saint-Michel • programme #3

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© Flavia Trachsel

KEDEM ENSEMBLE - La Yave de mi Casa nouvelle musique du monde

Venus d’Israël, d’Iran, d’Italie et de Suisse, les quatre musiciens du Kedem Ensemble proposent une musique originale, voluptueuse plongée dans la tradition musicale de l’Espagne de la Convivencia, quelques fois teintée d’une tendre mélancolie. Autour de la chanteuse Talya Solan, captivante et solaire, accordéon, kamancheh iranien et percussions moyen-orientales composent le paysage sonore de cette traversée, entre jazz et musique du monde, un voyage qui défie tous les conservatismes, tous les enfermements. S’enraciner dans le ciel ou des racines qui s’envolent. Les membres de Kedem Ensemble arrivent avec leurs étranges instruments et leurs chants. Ils inventent un collage hétérogène, fait d’éléments qui leur collent à la peau. Une peau qui s’est frottée à de multiples influences. Omri Hason est né en Israël mais c’est le langage rythmique indien qui l’a façonné. Talya Solan est née aussi en Israël mais elle est marquée par les musiques anciennes et arabes, les chants séfarades... Fascinée par l’hébreu, on en retrouve dans son chant la rugosité et le charme. Antonello Messina est italien, musicien ultra-inventif. Mais il est aussi peintre comme son illustre homonyme né vers 1430, auteur du célèbre panneau

«Saint Jérôme dans son étude». Zhubin Kalhor, iranien, a baigné dans la musique perse traditionnelle mais s’en fut en Inde. Il joue tout car le chaudron alchimique demande à être entretenu par des feux de tout bois ! C’est dans ces voyages, ces croisements que leur musique s’épanouit. Kedem signifie à la pointe, l’Orient. Cadmos, le fondateur de Thèbes en Grèce, frère d’Europe, en porte la trace. En hébreu, Kedem signifie l’ancienneté et comme il n’y a rien de plus ancien que l’éternité, il qualifie Dieu dans le Deutéronome (53,27) comme Dieu est nommé dans le Livre de Daniel l’Ancien des jours…

Talya G.A Solan : voix • Zhubin Kalhor : kamanche (violon persan), daf (tambour persan), voix • Antonello Messina : accordéon • Omri Hason : percussions du moyen orient, hang Concerts organisés dans le cadre de la Saison France-Israël 2018. Kedem Ensemble se produira également au festival Musiqueyras, le 26 juillet.

lun 23.7 - 21h - Aspres sur Buëch - Église mar 24.7 - 21h - Bréziers - Église 14


© Alexandre Chevillard

CHESAPEAKE YOUTH SYMPHONY ORCHESTRA classique et d’aujourd’hui

Fort d’un éclatant succès lors de la précédente édition du Festival, le Chesapeake Youth Symphony Orchestra revient dans les Alpes et accueille le mandoliniste Vincent Beer-Demander, figure de proue d’un instrument longtemps resté confiné dans des emplois secondaires. Ensemble, ils assureront la création mondiale du Concierto del Sud pour mandoline et orchestre de Lalo Schifrin composé pour l’occasion. Tzigane, la célèbre rhapsodie pour violon, et Le Tombeau de Couperin de Maurice Ravel compléteront ce programme haut en couleurs. 1607, c’est dans la baie de Chesapeake que s’installe la première colonie européenne aux Amériques. 1781, la bataille des Caps voit la victoire de la flotte française sur la flotte britannique, décisive pour l’issue de la guerre et la déclaration d’indépendance des ÉtatsUnis. C’est sans doute pour ce symbole que Jeffrey Silberschlag baptise de ce drôle de nom en 1995 sa phalange de jeunes musiciens. Très populaire, l’orchestre toujours renouvelé, balaie un répertoire allant de la musique classique au blues, croise, élargit tous les publics. Les jeunes y font l’apprentissage de la musique, mais aussi de la rigueur et du vivre-ensemble. Sous la direction de Julien Bénichou, leur chef, qui mène une brillante carrière aux USA et dans le monde, ils vont

donner un concert éclatant : du symphonique somptueux (Ravel, Tzigane et Le Tombeau de Couperin) et, en création mondiale, Concierto del Sud pour la mandoline de Vincent Beer-Demander. Le virtuose marseillais obstinément, creuse le sillon d’un répertoire renouvelé pour son instrument et génère par son engagement total des centaines de nouvelles vocations. Intrépide, il a commandé cette œuvre à Lalo Schifrin, soutenu dans cette audacieuse démarche par le Festival de Chaillol et le conservatoire de Marseille. Pour mémoire la musique du compositeur argentin est plus connue que son patronyme : qui ne sifflote la musique de Mission impossible, Mannix, Starsky et Hutch… ? Eh oui !

Julien Bénichou : direction • Vincent Beer-Demander : mandoline • Kurt Nikkanen : violon Ces concerts sont soutenus par Musique Nouvelle en Liberté En partenariat avec le Conservatoire National à Rayonnement Régional de Marseille Pierre Barbizet (direction Philip Bride) • Le Chesapeake Youth Symphony Orchestra jouera également le 27.07 dans le cadre du festival Les Nuits Musicales du Palais Carli (Marseille).

mer 25.7 - 21h - Chaillol - Église du hameau de Saint-Michel jeu 26.7 - 21h - Savines le Lac - Pôle culturel le XXe 15


Š Alexandre Chevillard


© Petra Kremer

RICCARDO DEL FRA - Espoir jazz d’aujourd’hui

Après une série de concerts d’une rare justesse présentés en février dernier (WeekEnd Musical), Riccardo Del Fra, contrebassiste et compositeur incontournable de la scène jazz actuelle, retrouve les reliefs alpins et vient promener un swing impeccable d’une élégance rare. En quintette, avec quelques-uns des meilleurs sidemen européens, il présente Espoir, un projet fédérateur, porteur d’un message de concorde entre les peuples. «Espoir à travers action et résistance, pour une compréhension mutuelle des peuples, vers solidarité et empathie, compassion et vision d’avenir.» Tel s’énonce le projet né à Berlin à l’initiative de la Fondation Genshagen pour le dialogue artistique et culturel en Europe.

Un nom revient dans son parcours, celui de Chet Baker : «Il a influencé ma manière de jouer et d’écrire. De la qualité du son (…) à une relation directe avec la vocalité dans tout geste instrumental (…) à une pensée quasi constante de la respiration et du silence.»

Le trajet de Riccardo, depuis sa naissance à Rome en 1956 est sinueux et rectiligne. Sinueux car le contrebassiste s’est frotté à toutes les musiques, du jazz à la musique contemporaine, de la musique de film au folklore. Rectiligne car c’est la même énergie amoureuse qui l’entraine dans toutes ces aventures, la même éthique, la même subtile intelligence du monde. Tout cela avec humour, élégance, virtuosité, éclectisme, humilité parmi d’autres qualités.

Dans son panthéon : entre autres John Coltrane, Gyorgy Ligeti, Claude Debussy, Gustav Mahler, Toru Takemitsu… Et le 7e art, à commencer par le cinéma italien. Infatigablement il joue, il compose, il enseigne, crée des ensembles, incarne un formidable espoir…

Riccardo Del Fra : composition & contrebasse • Jan Prax : saxophone • Tomasz Dabrowski : trompette • Carl-Henri Morisset : piano • Nicolas Fox : batterie

ven 27.7 - 21h - Tallard - Salle Polyvalente sam 28.7 - 21h - Chaillol - Église du hameau de Saint-Michel 17


© Alexandre Chevillard

© Alexandre Chevillard

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JUILLET mar 17

21h

Chaillol - Église de St Michel

VINTAGE ORCHESTRA

mer 18

21h

Veynes - Salle des Arcades

VINTAGE ORCHESTRA

jeu 19

19h

La Fare en Champsaur - Église

F. KRAWCZYK - REJOUER (1)

ven 20

14h30 Gap - Musée départemental

p. 9

p. 11

F. KRAWCZYK - LA MÉLODIE... (2)

21h

Montmaur - Château

FRANCE ARGENTINE #1 (3)

sam 21

21h

La Bâtie-Vieille - Église

FRANCE ARGENTINE #2

dim 22

18h

Chaillol - Église de St Michel

GAIA KLIEMANN(1)

21h

Chaillol - Église de St Michel

FRANCE ARGENTINE #3

p. 13

lun 23

21h

Aspres sur Buëch - Église

KEDEM ENSEMBLE

p.14

mar 24

21h

Bréziers - Église

KEDEM ENSEMBLE

mer 25

21h

Chaillol - Église de St Michel

jeu 26

21h

Savines le lac - Pôle Culturel le XX

CHESAPEAKE YOUTH ORCH.

ven 27

21h

Tallard - Salle polyvalente

RICCARDO DEL FRA

sam 28

21h

Chaillol - Église de St Michel

RICCARDO DEL FRA

dim 29

21h

Orcières - Église

KAFELNIKOV & QUATUOR BÉLA

lun 30

21h

Le Dévoluy - Église d’Agnières

KAFELNIKOV & QUATUOR BÉLA

mar 31

21h

La Bâtie-Neuve - Salle de la Tour

CAVANNA & SCHUBERT

CHESAPEAKE YOUTH ORCH. e

p. 13

p.15 p.17 p.22

p.23

AOÛT mer 1

21h

Le Saix - Église

CAVANNA & SCHUBERT

jeu 2

21h

Chaillol - Église de St Michel

TEL AVIV WIND QUINTET #1

ven 3

21h

Tallard - Église

TEL AVIV WIND QUINTET #2

sam 4

9h

Plateau de Libouze

BALADE MUSICALE (4)

p.25

21h

Le Glaizil - Église

ENSEMBLE IRINI

p.26

9h

Plateau de Libouze

BALADE MUSICALE

21h

Boscodon - Abbaye

ENSEMBLE IRINI

p.26

A. HABIB (TROIS CLAVIERS #1) (2)

p.27

dim 5

18h30 Gap - Jardins de la Providence

lun 6

p.27

(4)

mar 7

18h

Gap - Cathédrale

G. ROLLAND (TROIS CLAVIERS #2) (5)

mer 8

21h

Remollon - Église

C. FRISCH (TROIS CLAVIERS #3)

jeu 9

19h

Chaillol - Église de St Michel

JE RÊVE!... (1)

ven 10

14h

Tallard - Collège

LE PETIT GARÇON QUI ...

19h

Tallard - Collège

JE RÊVE!... (1)

sam 11

21h

Embrun - Cathédrale

COMPAGNIE RASSEGNA

dim 12

21h

Chaillol - Église de St Michel

COMPAGNIE RASSEGNA

(1) (3)

p.24

p.28 (1)

p.29

5 € Tarif Unique (2) Gratuit Réservation indispensable au Musée muséum - 04 92 51 01 58

Réservation vivement conseillée www.cedra.hautes-alpes.fr

(4)

Gratuit

(5)

Participation Libre


DEVENEZ SPECTATEUR-MÉCÈNE Un engagement à la portée de tous Profitant des dispositions d’incitation fiscale de la loi sur le mécénat culturel, vous êtes de plus en plus nombreux à soutenir l’Espace Culturel de Chaillol par un don, en grande partie déductible du montant de vos impôts sur le revenu. Vous l'avez compris, chacun peut contribuer à la mesure de ses moyens, de son enthousiasme, à la pérennisation d’un projet culturel ambitieux et généreux, conçu au plus près des réalités d’un territoire d’exception. Initiée en 2014, la recherche de fonds privés de l’Espace Culturel de Chaillol est aujourd'hui une ressource importante dans le financement de ses activités. C'est le signe fort, adressé à l’ensemble de nos partenaires, de la valeur que vous accordez à la démarche que l'Espace Culturel de Chaillol développe au cœur des vallées haut-alpines et qui contribue activement au bien-vivre comme au rayonnement des Hautes-Alpes.

• PARTICULIER Mélomanes d’un soir ou de toujours, soutenez la création musicale, accompagnez les actions de sensibilisation auprès du jeune public, favorisez la rencontre et le partage de la musique auprès du plus grand nombre par un don à l’Espace Culturel de Chaillol. 66% du montant de votre don est déductible de vos impôts sur le revenu, dans la limite de 20% de votre revenu imposable. • CHEF D’ENTREPRISE Entrepreneurs, participez au développement culturel de votre territoire. Profitez d’une déduction fiscale avantageuse, d’une visibilité forte de votre entreprise via la communication de l’Espace Culturel de Chaillol (site internet, newsletters, programmes de salle, etc...) et invitez vos salariés, vos clients aux concerts du Festival de Chaillol. 60% du montant de votre don est déductible de vos impôts sur les sociétés, dans la limite de 0,5% de votre chiffre d’affaire.

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NOUVELLE FORMULE Choisissez la formule SpectateurMécène, imaginée pour soutenir l’Espace Culturel de Chaillol au moment d’acheter vos billets. Un don de 320€ = 10 places de concert + déduction fiscale de 211€. Soit un coût réel de 28€. Renseignements au bureau du Festival de Chaillol, dès le 13 juillet ou par téléphone au 04 92 50 13 9


BILLETTERIE INFORMATIONS PRATIQUES Venir dans les Hautes-Alpes • en voiture Grenoble 100 km - Valence 190 km -

Marseille 200 km - Lyon 200 km

• En train par la Gare SNCF de Gap ou Briançon. Il

existe également un train de nuit reliant Paris aux HautesAlpes.

Séjourner dans les Hautes-Alpes Pour organiser votre séjour à Chaillol, rapprochezvous de l’agence immobilière Chaillol Loisirs : www.chaillol.net Vous pouvez également obtenir des renseignements auprès des Offices de Tourisme : • Champsaur Valgaudemar : www.champsaur-valgaudemar.com • Buëch-Devoluy : www.sources-du-buech.com • Serre-Ponçon (Embrunais) : www.serreponcon-tourisme.com • Serre-Ponçon Val d’Avance : www.serreponcon-tourisme.com • Gap : www.gap-tourisme.fr et Tallard : www.tourisme-tallard-barci.com

Ainsi qu’auprès de l’Agence Départementale de Développement Économique et Touristique, partenaire du Festival de Chaillol : www.hautes-alpes.net

• sur notre site internet www.festivaldechaillol.com • dans les Offices de Tourisme du territoire (voir

liste sur notre site internet)

• au bureau d’accueil du Festival de Chaillol (OT de Chaillol 1600) du 13 juillet au 12 août, tous les jours de 16h30 à 18h • à la dernière minute sur place, 30 minutes avant le début de la représentation, dans la limite des places disponibles (seulement pour les billets du jour). PLEIN TARIF : 12€ TARIF RÉDUIT : 8€

moins de 26 ans, étudiants, chômeurs, intermittents du spectacle, handicapés, adhérents MGEN et à partir de 8 billets achetés simultanément (formule non nominative)

Les enfants de moins de 12 ans sont invités. Pensez à leur réserver une place.

Le placement est libre ! Ouverture des portes généralement 30 minutes avant le début du concert.

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© Jean-Baptiste Millot

VALERIA KAFELNIKOV & QUATUOR BÉLA Dentelle mécanique - moderne et d’aujourd’hui La harpe est l’instrument du roi David tout autant que celui des salons du dixneuvième. Aux côtés du Quatuor Béla, que les habitués se réjouiront de retrouver, la harpiste Valeria Kafelnikov explore tous les chatoiements que promettent cette conjugaison inédite entre cordes frottées et pincées. Un concert qui ouvrira une fenêtre sur un univers fantastique et inquiétant, où le macabre et le suranné s’entrelacent en dentelles venimeuses. La harpe instrument des fées et des sorcières… dit en substance la nymphe russe au tempérament bien trempé (comme la plupart du temps les harpistes). De là à faire un lien étymologique entre harpe et harpie, il n’y a qu’un pas. Harpe, via «harpa» en latin, vient de la racine indoeuropéenne «ghrebh» (saisir) et donne un joli bouquet sémantique : grappin, harpon, donne «harpagare» (voler), «carpere» (saisir) ou en anglais «grab» ou «grasp». Mais Valeria Kafelnikov danse et fait un pas de côté ! La soliste de l’Orchestre Les Siècles de François-Xavier Roth entraîne les quatre Béla dans une aventure échevelée, dentelée, de «passement» comme on disait avant.

Et, dans leurs filets métalliques, ils saisissent des Debussy, des Caplet mais aussi des pièces contemporaines, certaines commandées pour l’occasion : à Aurélio Edler-Copes ou Noriko Baba, comme d’autres du répertoire, John Réa, Raymond Murray Schäfer. Belles prises ! On sait que la harpe est l’instrument le plus ancien (l’iconographie en atteste), mésopotamienne, égyptienne, juive, grecque, c’est l’outil d’Orphée pour charmer les animaux sauvages, amadouer les gardiens des Enfers, couvrir le son des Sirènes… Ruse et mécanique pour un concert étonnant, déjanté et réjouissant.

Valeria Kafelnikov : harpe Le Quatuor Béla : Julien Dieudegard & Frédéric Aurier : violons • Julian Boutin : alto • Luc Dedreuil : violoncelle Ces concerts sont soutenus par Musique Nouvelle en Liberté

dim 29.7 - 21h - Orcières - Église lun 30.7 - 21h - Le Dévoluy - Église d’Agnières 22


© Patrick Faigenbaum © Patrick Faigenbaum

CAVANNA / SCHUBERT - Cavanna relit Schubert classique et d’aujourd’hui

Les lieder de Schubert ont donné lieu à de nombreuses transcriptions, de Schubert lui-même, de Brahms, Liszt, ou encore Offenbach. Volontiers provocateur, le compositeur Bernard Cavanna redéploie la subtile poésie de cette musique incomparable, mêlant une écriture savante aux résurgences populaires dans une formation inattendue, qui associe aux violon et violoncelle, chargés d’histoire et de répertoire, un instrument à vent, plus populaire : l’accordéon. «Je l’ai fait uniquement par plaisir» Jouer avec la «délicate intimité» de la musique de Schubert, écrit le compositeur Bernard Cavanna, sans doute l’un des grands de notre temps qui se délecte ici, après ses excès, de la tendresse et du sentiment amoureux. Excessivement français, excessivement exquis, excessivement mesuré dans sa géante démesure, toujours frôlant l’outrance, l’outrage, le grotesque ou le burlesque… mais toujours retenu : dans l’élégance, le raffinement, l’humour dévastateur et une subtilité renversante. Ici l’accordéon, son fétiche, lui va encore une fois comme un gant, comme souvent dans sa musique, pour souligner l’influence populaire – imaginaire ? – des lieder de Schubert.

Ce type de formation instrumentale que Cavanna affectionne depuis longtemps, proche du caractère prosaïque, lui offre une grande variété de possibilités, de modes de jeux et de trouvailles sonores. Les instruments, virtuoses, confondent leurs timbres et soulignent la souplesse vocale d’Isa Lagarde. Les treize lieder sont recueillis sous le titre de Heidenröslein (petite rose), un poème de Goethe, où se disputent enfantinement une fleur et un garçon. Attention elle pique ! Drame de l’intimité…

Isa Lagarde : soprane • Noëmi Schindler : violon • Atsushi Sakaï : violoncelle • Anthony Millet : accordéon Ces concerts sont soutenus par Musique Nouvelle en Liberté

mar 31.7- 21h - La Bâtie-Neuve - Salle de la Tour mer 1.8 - 21h - Le Saix - Église 23


© Monica Rittershaus

TEL AVIV WIND QUINTET - Le Quintette à vent de Tel-Aviv classique et d’aujourd’hui

Ensemble phare de la scène israélienne, le Quintette à vent de Tel-Aviv s’est fait connaître par la qualité de ses interprétations du répertoire ainsi que par un engagement remarqué dans la promotion de la création musicale de leur pays. Les cinq musiciens présentent une soirée consacrée à l’oeuvre du compositeur Stephen Horenstein, vaste méditation musicale bruissante de l’écho de la parole biblique, et un second concert, présentant un panorama éclectique d’oeuvres du répertoire, de Bach à Rossini. Flûte, hautbois, clarinette, cor et basson : le quintette à vent nous vient des consorts du Moyen Âge et connaît son essor à partir du début du XIXe siècle. Son longévif succès tient à son équilibre et à sa proximité avec le chant polyphonique. Pendant du quatuor à cordes, cette formation célèbre les instruments du souffle.

Boston en 1948, entreprend de passionnantes recherches sur les sources sonores juives. La mémoire, récente et immémorielle, lui sert de matériau. Qu’il s’agisse de la restauration de vieux vinyles ou de bandes magnétiques — chansons recueillies auprès des survivants de l’Holocauste —, ou d’étudier les occurrences musicales citées dans les textes bibliques.

Le Tel Aviv Wind Quintet pratique avec élégance et brio tous les répertoires «classiques» mais se consacre aussi aux compositeurs israéliens vivants.

Chants, shofar, trompettes, tambours, cymbales, harpes, cithares, tambourins, hantent le Livre. La musique y est omniprésente, elle innerve d’un trait sonore la parole de la Torah... Le fondateur et directeur de l’Institut de musique contemporaine de Jérusalem travaille ces masses sonores, colle, accumule ces éléments pour créer son théâtre poétique.

Le concert du 3 août donnera un bel aperçu sonore : Bach, Beethoven ponctué de pièces contemporaines d’Ari Ben-Shabetaï et Stephen Horenstein. Le même Stephen Horenstein, compositeur associé à la saison 2018, dont on aura pu entendre les œuvres la veille, est né à

Roy Amotz : flûte • Nadav Cohen : basson • Danny Erdman : clarinette • Itamar Leshem : cor • Shani Tiberg-Shachar : hautbois Concerts organisés dans le cadre de la Saison France-Israël 2018. Ces concerts sont soutenus par Musique Nouvelle en Liberté

jeu 2.8 - 21h - Chaillol - Église du hameau de Saint-Michel • prog. #1 soirée Stephen Horenstein

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ven 3.8 - 21h - Tallard - Église • prog. #2


© Alexandre Chevillard © Alexandre Chevillard

BALADE MUSICALE - Espaces classique et d’aujourd’hui

Rendez-vous incontournable du Festival de Chaillol, la balade musicale permet d’allier découverte d’une partie cachée de notre territoire et découvertes musicales. Ces deux matinées à déguster en famille déclineront le thème de l’Espace sur le plateau de Libouze entre Saint-Léger et Ancelle. Créations, artistes de la programmation et invités surprises seront à nouveau convoqués pour susciter l’étonnement aux quatre coins du paysage. Cheminer dans la pente pour émerger dans le soleil et embrasser du regard l’étendue du pays. D’une échappée dans le mélézin, d’un point de vue, d’un sentier en balcon, notre regard se repaît d’un paysage convoité, espéré, rêvé... Respirer simplement...

Dans l’azur ou les brumes, nous vous invitons à vous perdre dans les espaces de nos paysages, dans les espaces de vos imaginaires. C’est un monde ou l’on peut trouver autant à lire dans ce qui est invisible que dans ce qui est dessiné clairement.

Mais l’espace se découvre aussi à travers les parfums, les ambiances sonores, des bruits, des traits culturels, des souvenirs. Vibrer enfin !

À la forme sensuelle du Puy de Manse répond la lumière du matin, à la plaine du lac asséché répondent les mosaïques de couleurs caressées par le vent, au clocher du village répond la rumeur des hommes scandée par la cloche...

Et si nous quittions nos petites boites quotidiennes, bulles de métal sur terre, sur mer, dans le ciel ? Enfermés, nous oublions nos espaces qui enivrent nos esprits d’un goût de liberté trop rare aujourd’hui... À trop compter le temps nous avons perdu l’espace !

Une balade musicale c’est un début de lecture de paysage, sentimentale. Hervé Cortot, conception artistique.

Pour que la balade soit agréable : se chausser correctement, prévoir de l’eau et un chapeau. Un espace pique-nique sera amenagé à proximité du parking, vous pouvez prévoir votre casse-croûte, les amis du Festival prévoient des boissons. La balade dure entre 2h30 et 3h. Les balades du samedi et dimanche sont identiques (selon la météo !).

sam 4.8 - 9h - Saint-Léger les Mélèzes - Plateau de Libouze dim 5.8 - 9h - Saint-Léger les Mélèzes - Plateau de Libouze

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© Jonas Jacquel

ENSEMBLE IRINI - Maria Nostra médiéval et d’aujourd’hui

Voyageant entre Moyen Âge occidental, héritage byzantin et tradition chrétienne orientale, l’ensemble vocal Irini met en lumière les différentes figures de la Vierge et de son culte, qui trouvent en Méditerranée une résonance particulière. D’une rive et d’un son à l’autre de la «Mare Nostrum», l’Ensemble Irini (dont le nom signifie «la paix» en grec), invite à la découverte de la diversité et de la richesse musicale du culte marial en Méditerranée. Les hypothèses sur l’origine du prénom Marie sont nombreuses, elles ouvrent des espaces imaginaires et convergent vers la mer, l’amour, les eaux primordiales, la condition mortelle, la lumière. «Maria» viendrait de l’hébreu «Myriam» (goutte de mer) ou de «marah» (amertume) ou de «meirab» participe de «Heir», (éclairer). Elle pourrait être attachée à l’égyptien «mry» (le bien-aimé), au sanskrit «martya» désignant la caducité et la condition humaine. «Maria» est aussi le pluriel latin de «mare», la mer – Méditerranée, mer des échanges et des métamorphoses, renvoie aux eaux premières - création du monde ou liquide amniotique -.

Maria Nostra renverrait ainsi à l’intime et au partage et bien sûr à la grande Mère. Marie, la mère de Dieu, réunit tous ces attributs, «échelle élue par Dieu pour Sa Descente», «Porte de la Lumière étincelante», «porteuse de Celui qui porte l’univers». Chants traditionnels chypriotes, chant de deuil, hymne maronite, extraits du livre vermeil de Montserrat, rituel syriaque, motets, laudes, chants de louange, chants liturgiques, et une création de Zad Moultaka, les trois chanteuses d’Irini proposent un parcours en spirale d’orient et d’occident pour esquisser la figure éblouissante de Maria l’intercesseuse…

Lila Hajosi : mezzo-soprano, direction, arrangements • Marie Pons : mezzo-contralto • Julie Azoulay : contralto Rencontre artistique avec le compositeur Zad Moultaka à l’issue des représentations Ces concerts sont soutenus par Musique Nouvelle en Liberté

sam 4.8 - 21h - Le Glaizil - Église dim 5.8 - 21h - Boscodon - Abbaye 26


© C. Boyer, DR et JB Millot © Chris Boyer / DR / A Chevillard

TROIS CLAVIERS

baroque, classique et d’aujourd’hui Le Festival de Chaillol accueille trois artistes d’envergure que rapproche une même passion pour le répertoire pour clavier. La claveciniste Céline Frisch (en duo avec le violoniste Pablo Valetti), la pianiste Amandine Habib et l’organiste Grégoire Rolland (en duo avec le clarinettiste Frédéric Cellier) invitent à une mise en regard originale, qui dévoile, en trois soirées consécutives, une semblable jubilation dans l’exploration des ressources instrumentales. C’est l’ingénieur Ctésibios, fondateur de l’école des mécaniciens grecs d’Alexandrie au IIIe siècle avant notre ère, qui imagina le clavier pour perfectionner l’orgue hydraulique de son invention. L’empereur Néron, amateur de musique, sous le charme de l’instrument, avait, selon Suétone «fait vœu de paraître aux jeux (…) et d’y jouer de l’orgue hydraulique, de la flûte et de la cornemuse…». Ce sont ces clés (clavus en latin) qui relient les trois moments de cette exploration musicale en forme de véritable épopée. Une jeune pianiste curieuse de tout, Amandine Habib, met en vis à vis Couperin - de magnifiques miniatures comme Le dodo ou l’amour au berceau - et son grand admirateur Debussy dont on ne se lassera jamais d’entendre La cathédrale engloutie par exemple, profonde et onirique ; le jeune

organiste et compositeur, Grégoire Rolland, aux côtés du clarinettiste Frédéric Cellier, offre un délicieux programme d’orgue classique, il y glisse une pièce de Thierry Escaich et sa composition Jiàn (prononcer Djian comme djinn), commande du Festival de Chaillol. Céline Frisch se produit ici avec son complice de longue date, Pablo Valetti, avec qui elle créa le Café Zimmermann pour renouveler la relation du public à l’interprète, rêvant du célèbre établissement de Leipzig, créé par Gottfried Zimmermann au XVIIIe siècle. S’y rencontraient amateurs de café et mélomanes venus écouter le Collegium Musicum, dirigé notamment par Telemann et J.S. Bach.

Trois Claviers #1 et #2 sont soutenus par Musique Nouvelle en Liberté

lun 6.8 - 18h30 - Gap - Jardins de la Providence • Amandine Habib • Trois Claviers # 1 dans le cadre d’Eclat(s) d’été, festival de la ville de Gap - entrée libre

mar 7.8 - 18h - Gap - Cathédrale • Grégoire Rolland • Trois Claviers # 2 dans le cadre des Mardis de l’Orgue - participation libre

mer 8.8 - 21h - Remollon - Église • Céline Frisch • Trois Claviers # 3

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© JC Husson

AU CONCERT, COMME LES GRANDS

deux spectacles adressés aux enfants - et à ceux qui le sont restés Au cours d’une journée dédiée aux enfants – et à leurs parents – le Festival de Chaillol présente deux contes musicaux portés entre rêve et réalité par une même quête de l’essentiel. Dans Je rêve!..., imaginé par la pianiste de jazz Perrine Mansuy, un petit garçon part à la recherche de l’inspiration tandis que Le petit garçon qui avait envie d’espace, composé par Benoît Menut sur un texte de Jean Giono, invite son jeune héros à prendre de la hauteur pour trouver la voie de son autonomie. Je rêve !…

Le petit garçon qui avait envie d’espace

Non je ne rêve pas et pourtant… Réunir sur une même scène un Lamine Diagne écrivain, conteur, multi-instrumentiste aux instruments curieux (doudouk, senza…), une Perrine Mansuy, pianiste et compositrice de jazz, et un François Cordas, dessinateur, saxophoniste et son compagnon de route musicale depuis quinze ans, tout signe déjà le caractère onirique du concert.

Un autre garçon, imaginé cette fois par Giono, est le héros qui veut se hisser audessus de sa vie de tous les jours, prendre de la hauteur et partager le ciel avec les oiseaux. Le compositeur Benoît Menut est connu pour son rapport à la langue, au texte, à la poésie extrêmement puissant. Il s’imprègne de garrigue pour le caractère agraire du récit. Il donne au pianiste le rôle d’un véritable protagoniste. Parfois figuraliste, il lui confie le soin d’évoquer «les ailes battantes des oiseaux»… La comédienne Cécile Brochoire se donne et donne la réplique à l’instrument. Ils habitent ensemble cet espace théâtral, machine désirante, initiatique.

Loin d’un genre mineur, le spectacle pour enfants prend l’allure d’un rite de passage – c’est la fonction du conte depuis toujours. À travers la recherche du souffle vital et de la source de la création, un garçon va découvrir son monde quotidien réenchanté. Cie Enelle / Ça conte pour l’ouïe Lamine Diagne : conte, flûte traversière, doudouk • Perrine Mansuy : piano, petites percussions • François Cordas : saxophone soprano, pandeiro, carillon

Jean Giono (© Gallimard) / Benoît Menut Cécile Brochoire : voix • Michaël Dian : piano

Ces concerts sont soutenus par Musique Nouvelle en Liberté

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jeu 9.8 - 19h - Chaillol - Église du hameau de Saint-Michel • Je rêve!.. ven 10.8 - 14h - Tallard - Collège • Le petit garçon qui avait envie d’espace 16h - Tallard - Bibliothèque - Rencontre littéraire animée par Dina Dian (p.32) 19h - Tallard - Collège • Je rêve!...


© Murielle Despiau © Murielle Despiau

COMPAGNIE RASSEGNA - Il sole non si muove nouvelle musique traditionnelle

La Compagnie Rassegna explore depuis de nombreuses années les musiques populaires de Méditerranée. Avec Il sole non si muove, la flûte kaval, le luth arabe, la basse, la guitare baroque ou électrique invitent la viole de gambe à accompagner les chanteurs de la compagnie dans une célébration musicale, un somptueux hommage à la figure du musicien de la Renaissance, européen avant l’heure, croisant déjà les influences et les sonorités, pleinement acteur d’un monde en mouvement. «Tout est meslé, rien de pur entre nos mains». Le philosophe du XVIe, Pierre Charron le dit et ajoute cette phrase, cinglante, qui sonne très contemporaine «Nous sommes circoncis, baptisés, juifs, mahométans, chrestiens avant que nous sachions que nous sommes hommes.» Contemporains oui ces tourments, ces crispations identitaires, nationalistes ou confessionnelles… La compagnie Rassegna a fait son nid dans la Méditerranée du mélange. De fait on mêle, on fait voyager, les instruments de musique, les mélodies et les horizons que chacun trimballe avec soi comme la poussière incrustée dans nos semelles… On fait circuler, on déterritorialise. Circulez, circulez car il y a tout à découvrir.

La Méditerranée n’a jamais été repliée sur elle-même : ouvrir large les fenêtres de nos préjugés. Rassegna joue délicieusement avec les anachronismes, les affinités, les confusions, la mémoire et ses trous… Confusion mais pas fusion, tension plutôt, comme un arc désirant qui étrille et relie les rives du temps et de l’espace. Ce projet a impressionné Patrick Boucheron, professeur d’histoire médiévale au Collège de France ; il est à l’image de ce que l’historien défend. «L’humanisme se découvrant dans sa fragilité intérieure, creuse dans les failles de l’être, le lieu de l’autre, cette forme d’hospitalité qu’on nomme imagination…»

Bruno Allary : guitares flamenca, baroque et électrique, chant • Thomas Bramerie : contrebasse • Mireille Collignon : violes de gambe (basse et dessus) • Isabelle Courroy : flûtes kaval • Fouad Didi : chant, luth arabe • Carine Lotta : chant • Sylvie Paz : chant, percussions • Carina Salvado : chant, percussions.

sam 11.8 - 21h - Embrun - Cathédrale dim 12.8 - 21h - Chaillol - Église du hameau de Saint-Michel 29


Š Alexandre Chevillard

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JOHANNA MOLLARD, STAGIAIRE DE TERRAIN Chaque saison, l’Espace Culturel de Chaillol accueille et accompagne des étudiants issus des principales formations en gestion et administration des organisations culturelles qui choisissent le Festival de Chaillol pour une plongée dans la réalité opérationnelle des métiers de la culture. Johanna Mollard est en deuxième année de Master à l’Institut de Management Public et Gouvernance Territoriale (Aix-Marseille Université). Elle a intégré l’équipe de l’Espace Culturel de Chaillol en pleine saison des Week-Ends Musicaux alors que l’équipe finalisait la 22e édition du Festival de Chaillol. Comment l’itinérance répondelle aux singularités du territoire haut-alpin ?

Développement culturel ou attractivité du territoire, fautil choisir ?

C’est le rapport au territoire du Festival qui a attiré mon attention. Originaire d’un village de Meuse, j’ai grandi à la campagne et suis très sensible à l’engagement des acteurs publics ou privés qui inventent des moments de rencontre entre artistes et public dans des bassins de vie ruraux. Au delà des missions de production et de communication, intégrer l’ECC est un réel moyen d’appréhender un modèle de développement par l’itinérance, la coopération et la mutualisation.

Je découvre chaque jour un peu plus les Hautes-Alpes. Pour moi, réussir à partager la musique ici, c’est répondre à un enjeu majeur : la dispersion et la variété des lieux de vie et des populations. En cela, l’itinérance permet à l’équipe de l’ECC de se mettre à la place du public et des partenaires, de créer un rapport d’égal à égal où l’organisateur est invité et propose un projet artistique aux habitants. Cette collaboration est gage de partenariats solides.

L’attractivité du territoire est une expression aux multiples acceptions. Au delà des impacts économiques, il faut selon moi considérer les bénéfices en terme de lien social, d’image et les impacts politiques d’une activité sur un territoire. Dans ce sens là, le développement culturel peut participer pleinement à l’attractivité. Encourager la structuration d’une filière professionnelle dans le domaine du spectacle, créer des temps de dialogue et d’échange, favoriser l’égal accès à la culture répondent à autant d’objectifs qui assurent le développement d’un territoire. Ce sont aussi des missions de service public primordiales dont la mise en œuvre nécessite des compétences spécifiques. Il s’agit alors, pour que synergie féconde il y ait, que techniciens, élus, associations, artistes et citoyens participent collectivement à la création d’une ambition culturelle partagée dans leur territoire.

© Alexandre Chevillard

Qu’est-ce qui, dans son rapport au territoire, distingue la démarche de l’Espace Culturel de Chaillol ? L’ECC a un rapport transversal au territoire. Il le considère comme un acteur du projet à part entière. La connaissance fine de ses spécificités tient une place essentielle dans les réflexions de l’équipe. Il y a également de la bienveillance et du bon sens dans ce rapport au territoire. L’ECC participe ainsi à valoriser ses histoires et sa culture source d’inspiration et lieu d’invention de nouveaux projets.

La démarche de l’ECC estelle transférable à d’autres territoires ? Ce que l’on peut imaginer, c’est un partage d’expérience et de grandes préconisations. Chaque territoire étant unique, l’expérience ECC ne ressemble à aucune autre. Cela dit, il me semble possible de mettre en lumière les étapes majeures de votre structuration et les choix stratégiques qui les ont précédé. Le chemin parcouru par l’ECC peut participer à la construction de projets innovants et ancrés dans leur territoire. Mon sujet de mémoire porte justement sur cette question.

© A Chevillard

Pourquoi avoir choisi le Festival de Chaillol pour effectuer ton stage ?

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LES RENCONTRES LITTÉRAIRES DE DINA DIAN en partenariat avec La Librairie Au coin des Mots Passants (Gap)

© Alexandre Chevillard

Les rapports entre l’art du verbe et celui des sons existent depuis toujours. Les auteurs invités témoignent de ce rapprochement entre littérature et musique, qu’inspirent un air d’opéra, un compositeur. Leur narration sonne autant qu’elle raconte. Dina Dian

mer 25 juillet - 18h - Fayore - Chaillol Stéphane Héaume Dernière valse à Venise (ed.

Serge Safran)

Venise est le théâtre de la déchéance de Rodolfo Marchant. Alcoolique, malade, ruiné, il rencontre l’envoûtante Dorothy White, ancienne danseuse, auprès de laquelle il se fait passer pour un richissime ténor, Rodolfo Marchanti. Dès leur première rencontre, elle lui rend le goût de la vie. Ils se donnent sept jours pour s’aimer, sept comme le nombre de temps d’une valse moderne... Avec la participation de Dominique Jayles, violoncelle sam 28 juillet - 18h - Fayore - Chaillol Anne Delaflotte Mehdevi Le théâtre de Slávek (ed.

Gaia)

Enfant, Slávek perd l’usage de ses jambes, renversé par la calèche du comte Sporck. Slávek traverse le XVIIIe siècle dans une Prague soumise aux épidémies, aux guerres, mais où le théâtre s’épanouit. Il s’y verra confier l’éclairage des spectacles et opéras. Discret séducteur, Slávek tourne le dos à l’obscurantisme et trouve sa place en maître des lumières. 32

mar 7 août - 11h - Fayore - Chaillol Rémi Huppert, La partition de l’exil (ed. M de Maule) «J’ignore quelle mouche piqua le scénographe de l’Opéra de Paris. Quel caprice le prenait d’inviter à dîner Alexandre Tansman, autant dire un novice, et Maurice Ravel, le meilleur créateur français vivant ? Mon chemin croiserait la route d’un perfectionniste du raffinement que guidait une muse au charme irrésistible, hermétique, ineffable.» La partition de l’exil relate le cheminement artistique, social et affectif du compositeur Alexandre Tansman (18971986). Avec la participation de Frédéric Isoletta, piano ven 10 août - 16h - Bibliothèque - Tallard Elisabeth Brami, Trois fois Lou (ed. Seuil jeunesse) Pour Élisabeth Brami, la littérature, comme la musique, n’a pas d’âge. L’écriture, la lecture ouvre un espace intime de liberté, aussi essentiel aux «petites personnes» qu’aux «grandes personnes». Trois fois Lou est une trilogie épistolaire tendrement habitée par la musique. Loin de sa famille, Lou s’ennuie en colonie. Elle décide d’écrire à sa grand-mère à Mamouchka, qui passe à Nice ses premières vacances de veuve. C’est le début d’une longue correspondance, pleine de complicité et d’un amour du piano... dim 12 août - 18h - Fayore - Chaillol Michèle Teysseyre, Loin de Venise (ed. Serge Safran) À Vienne, souffrant d’une santé fragile, Vivaldi s’est réfugié chez la veuve Wahler. Musicien prolixe, il s’apprête à composer son dernier opéra. Rosalba Carriera, portraitiste de renom, a la vue qui décline. Entourée de femmes, un voile de plus en plus sombre l’éloigne de la Sérénissime. En Bohême, dans le château des Waldstein, Casanova passe ses vieux jours qu’il consacre à ses Mémoires, persécuté par les domestiques ou en compagnie de la fille du portier. Entre farce et tragédie, Michèle Teysseyre nous plonge au cœur du quotidien de trois des plus emblématiques personnages de Venise.


LES RENCONTRES DU FESTIVAL Au Festival comme pendant l’année, la musique est l’occasion de nombreuses échanges, que ce soit lors d’une rencontre «11h du Fayore», d’une sieste musicale ou d’un atelier de pratique. Tout ces moments formels ou plus informels à l’issue d’un concert, vous permettent d’aller plus loin dans l’approche sensible de la musique. Laissez vous tenter... LES «11H DU FAYORE» Rendez vous en toute simplicité pour parler avec les artistes de leur démarche, de la construction du programme ou encore de leur vision de la musique. Les séances sont animées par Michaël Dian.

mer 18 juillet - 11h - Fayore - Chaillol Autour du Tribute to Thad Jones avec Dominique Mandin (p.9)

dim 22 juillet – 11h - Fayore - Chaillol Autour de France Argentine - regards croisés avec les 3 musiciens (p.13)

jeu 26 juillet 11h - Fayore - Chaillol Autour du Chesapeake Youth Symphony Orchestra avec Julien Benichou et V. Beer-Demander (p.15)

lun 30 juillet - 11h - Fayore - Chaillol Autour de Dentelle mécanique avec le Quatuor Béla et Valeria Kafelnikov (p.22)

mer 1er août - 11h - Fayore - Chaillol Autour de Cavanna relit Schubert avec les musiciens et le compositeur Bernard Cavanna (p.23)

lun 6 août - 11h - Fayore - Chaillol Autour du livre de Mathias Tripodi sur la notation du tango avec Mandy Lerouge

LA SIESTE MUSICALE AVEC MANDY LEROUGE

STAGE CONTE POUR LES ENFANTS

Stage de Chant du Festival

sam 21 juillet – 14h – La BâtieNeuve - Cabane des scouts - route du col de Moissières Une invitation au voyage, entre poèmes de grands auteurs argentins (Alfonsina Storni, Atahualpa Yupanqui, ...) et chansons traditionnelles en espagnol et langue guaraní.

mer 8 et jeu 9 août - 10h à 11h Fayore - Chaillol Lamine Diagne est musicien et conteur du spectacle Je rêve (p.28). Il invite les enfants à se raconter, à s’inventer, à fabuler un personnage imaginaire, qu’importe le flacon pourvu qu’on ait l’ivresse d’une parole vivante et libérée. Chacun est appelé à poursuivre l’histoire, à incarner un personnage, à raconter un rêve ou une anecdote de son cru.

sam 11 et dim 12 août 9h30 à 12h30 – Chaillol avec Carina Salvado et Bruno Allary de la Compagnie Rassegna. Le plaisir du chant partagé pour chanteurs amateurs ou déjà confirmés. Vous approcherez le répertoire de la Compagnie (p.29) : les traditions musicales méditerranéenne (aspects mélodiques, rythmiques, poétiques, ...) et plus particulièrement le Fado, que Carina pratique depuis toujours en le revisistant et ajoutant sa touche personnelle entre jazz, rock et compositions personnelles.

entrée libre

en connivence avec la commune et la bibliothèque de la Bâtie-Neuve

pour enfants de 7- 12 ans participation au frais 8 €

en connivence avec le festival «L’échos des mots»

participation au frais 15 €

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© Alexandre Chevillard

François Heim, Champoléon, avril 2018


Les Partenaires de L’Espace Culturel de Chaillol L’Espace Culturel de Chaillol est subventionné par la Direction Régionale des Affaires Culturelles Provence-Alpes-Côte d’Azur, la Région Sud - Provence-Alpes-Côte d’Azur, le Département des Hautes-Alpes, la Communauté de Communes ChampsaurValgaudemar. L’Espace Culturel de Chaillol reçoit le soutien de la SACEM, de l’ADAMI, de la SPEDIDAM, du Fonds pour la Création Musicale, de Musique Nouvelle en Liberté, de l’Office National de Diffusion Artisitque et bénéficie du Fonds National Pour l’Emploi Pérenne dans le Spectacle (FONPEPS - Ministère de la Culture). L’Espace Culturel de Chaillol déploie son programme d’activité en coopération avec les Communautés de Communes du BuëchDévoluy, de Serre-Ponçon et de Serre-PonçonVal-d’Avance, ainsi qu’avec les communes de La Bâtie-Neuve, de Gap, de Tallard et de Veynes, du Centre Départemental de Ressources des Arts 05, du Musée museum départemental des Hautes Alpes – Gap. L’Espace Culturel de Chaillol remercie également ses nombreux mécènes, particuliers comme entreprises (Chaillol Loisirs, Blanchard Sports, Les Tourtons du Champsaur, Bertrand Assurances - AXA, et Immo Développement), qui soutiennent le développement de son projet ainsi que les nombreuses volontés bénévoles qui accompagnent ses réalisations.

Les concerts de l’Espace Culturel de Chaillol sont réalisés avec la complicité active des communes (Aspres sur Buëch, Bréziers, Chaillol, Embrun, Gap, La Bâtie-Neuve, La Bâtie-Vieille, La Fare en Champsaur, Le Dévoluy, Le Glaizil, Le Saix, Montmaur, Orcières, Remollon, Savines le Lac, Tallard, Veynes) , des paroisses et des offices de

tourisme du territoire, ainsi qu’avec celle de nombreux partenaires : la librairie Au coin des Mots-Passants, le centre social Planète Champsaur, la Ligue de l’Enseignement dans les Alpes du Sud, le Parc National des Écrins, l’association Littera 05, l’Association des Amis de l’Abbaye de Boscodon, le réseau des bibliothèques du département haut-alpin. L’Espace Culturel de Chaillol remercie La Passerelle, Scène Nationale des Alpes du Sud, Urbain Kliemann et Piano Qu’on Sert, Alti-bike pour leur présence à ses côtés. L’Espace Culturel de Chaillol remercie ses partenaires médias Zibeline, Le Dauphiné Libéré, Fréquence Mistral, La RAM et Alpes & Midi. Le Festival de Chaillol est membre de France Festivals - fédération française des festivals de musique et du spectacle vivant, de Futurs Composés - réseau national de la création musicale, du label européen EFFE, de L’Accordée - fédération des festivals haut-alpins, ainsi que de COFEES - collectif des festivals écoresponsables et solidaires en PACA.

Les concerts du Kedem Ensemble et du Tel-Aviv Wind Quintet sont organisés dans le cadre de la Saison France-Israël 2018.

Espace Culturel de Chaillol - Office de Tourisme - 05260 Saint-Michel de Chaillol SIRET : 453 796 930 00015 - NAF : 9001Z Licences d’entrepreneur de spectacle : n°2-1081415, n°3-1081416 imprimé par Imprimerie des Alpes, 05000 Gap

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ESPACE CULTUREL DE CHAILLOL

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Festival 22

de Chaillol ÉDITION 17 juillet > 12 aoÛt 2018 Entre Alpes et Provence, une itinérance musicale

Graphisme Mélina Faget

pour l’atelier Pascal Colrat

Musiques d’aujourd’hui, contemporaines et traditionnelles, d’ici ou d’ailleurs Conjuguant les joies de la découverte musicale à celles d’une joyeuse itinérance dans le vaste territoire alpin, le festival de Chaillol convoque l’esprit des lieux et le talent d’artistes parmi les plus audacieux et les plus inspirés du moment pour une célébration de la musique dans toutes ses dimensions... Concerts, rencontres, balades musicales pour vivre la musique plus haut.

04 92 50 13 90 /

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