Journal detaillant 24

Page 1

Revue de la Fédération des Détaillants en Chaussures de France Avril 2016 - numéro 24

Une saison difficile pour beaucoup !

Messieurs les politiques, laissez-nous travailler et gagner notre vie !

P

ar deux fois depuis le début de l’année, nous avons eu l’occasion de rencontrer Mme Pinville, Secrétaire d’État au Commerce. La première fois, le 20 janvier, lors d’une rencontre à Bercy avec les autres présidents adhérents au CDF ; une deuxième fois, le 28 mars, lors d’un voyage à Montréal réalisé par notre Secrétaire Général, Jean-Pierre Gonet (voir en pages intérieures), pour étudier un plan de relance des centres-villes qui fonctionne au Canada. À chaque fois, nous avons pu mettre l’accent sur les dates anormalement tôt des soldes, qui torpillent nos marges. Nous avons vendu des articles d’été jusqu’en octobre 2015 et début avril 2016, les consommatrices ne boudent pas Le président les escarpins noirs et les derniers boots d’hiver compte tenu des températures Philippe DAQUAI basses. Pour la première fois, Daniel Wertel, Président de la Fédération Française du Prêt A Porter Féminin, lui a également écrit une « lettre ouverte » dans ce sens : « J'aimerais convaincre les autres acteurs du commerce que ces mesures (soldes plus tard et plus courts) vont redonner du sens aux soldes et donc améliorer l'image de l'ensemble de la filière. Il en va de la survie des multimarques, donc des marques, et plus largement des centres-villes également ». *** La nouvelle Convention Collective est maintenant en place. Une nouvelle classification de nos vendeurs, de nos agents de maîtrise (nouveau, pour les responsables de magasin) et de nos cadres doit figurer sur leurs fiches de salaires. Nous vous expliquons comment faire. Enfin, une nouvelle obligation en 2016 : vous devez proposer les services d’un médiateur pour vos clients insatisfaits. Nous sommes en train de mettre en place et de faire agréer un médiateur spécialisé dans la chaussure pour répondre à cette législation supplémentaire. *** Il est important de ne pas rester seul dans son magasin. Notre assemblée générale, qui aura lieu cette année entre Bordeaux et Saint-Emilion, sera encore une belle occasion de faire des échanges précieux entre nous. Vous y êtes les bienvenus.

SPÉCIAL CLICK & COLLECT

Mobilisation pour le centre-ville

V

ous le constatez, nos centres-villes sont dans un triste état, conséquence de quelques dizaines d’années d’abandon par nos politiques municipales et gouvernementales. Un taux de vacance officiel de 8 % alors que l’on constate au moins le double ! Voire plus dans les villes moyennes. Devant cette dramatique réalité, de nombreuses initiatives locales et nationales voient le jour car, enfin, la prise de consciente est bien réelle. Comment redynamiser nos centres-villes ? Tel était le thème du colloque de Montréal en mars dernier qui s’appuyait sur l’expérience de nos cousins nord-américains. Pour une fois réunis autour de la table sous l’égide de Commerce de France, État, Mairies, CCI, associations de commerçants, représentants de branches (dont la FDCF) et urbanistes ont réfléchi à la façon de mettre en commun leurs idées et leurs moyens afin d’endiguer ce fléau. Gros travail en perspective ! Déjà un bilan d’étape sera fait mi juin par le Secrétariat d’État au commerce. Nous ne manquerons pas de vous en tenir informé. Mme Martine Pinville, Secrétaire d’État au Un témoignage, une réaction, n’hésitez pas à vous manifester. Commerce, et Jean-Pierre Gonet, Secrétaire Général FDCF.

Jean-Pierre GONET, Secrétaire Général de la FDCF

Sommaire 2 Colloque sur les sociétés de développement commercial 4 Collaboration détail « traditionnel » et digital 6 Réunion du CEDDEC à Vienne 7 Nouvelles classifications des emplois dans le commerce de la chaussure 8 Assemblée Générale FDCF Lundi 6 juin 2016 à Bordeaux

www.chaussure.org


Colloque sur les sociétés de Les 21 et 22 mars 2016 à Montréal, les Rendezvous internationaux en management public et organisation du commerce ont réuni de nombreux participants dont une très importante délégation française. Jean-Pierre Gonet y était. Compte rendu.

M

me la Ministre Martine Pinville intervient et remercie Francis Palombi (CDF) qui est à l’origine de cette rencontre. Elle constate qu’il y a une réelle dynamique mise en place et des travaux très importants qui sont menés. Il y a un réel enjeu lié au commerce de proximité, au dynamisme économique, à la cohésion sociale. Cela est un enjeu très important et le gouvernement est très attaché à cette problématique. Elle dresse le constat de la désertification des centres-villes à laquelle il est urgent d’apporter des réponses. Une loi en lien avec ce dossier a déjà été adoptée, la loi dite Pinel, qui apporte certaines réponses (sur les baux commerciaux, le droit de préférence, les hausses de loyers, etc.). C’est un début mais cela n’est pas suffisant. Elle voit que les centres-villes se paupérisent, avec des formes de commerce qui ne réponColloque de Montréal - Mme Martine Pinville, Secrétaire d’État au Commerce, feuilletant notre dent pas aux attentes. journal avec : Patrick Vignal, Député, chargé de En lien avec l’aménagemission centre-ville, Francis Palombi, ment du territoire, une Président CDF, et Jean-Pierre Gonet, mission a été lancée pour Secrétaire Général FDCF. dresser un bilan des différentes politiques et regarder ce qu’il se passe dans les autres pays. Ainsi, avant l’été, des propositions seront formulées afin de mieux accompagner les collectivités. Il s’agit d’un travail collectif, y compris sur l’urbanisation. Pour Mme la Ministre, il n’y a pas de volonté indépendante. Cela passe par les commerçants, les artisans, les professions libérales, les habitants, les élus, les chambres consulaires.

Le centre-ville, cause nationale Le Député Patrick Vignal (mission pour la revitalisation du centreville) intervient ensuite, depuis la salle, pour montrer que si les centres-villes se paupérisent, cela conduit à une lourde responsa-

2 - Le journal du Détaillant - Avril 2016

bilité politique. Le centre-ville n’est pas qu’un quartier ; des personnes y vivent, d’autres viennent y faire du tourisme. Pour le Député, la France doit en faire une cause nationale. Quand les centres-villes se paupérisent, cela peut conduire à la présence de marchands de sommeil, à celle d’une population difficile et à l’arrivée au pouvoir de partis extrémistes. Il est important de savoir quelle ville nous voulons. Cela implique des problématiques subjacentes, comme l’accessibilité du centre-ville. La nouvelle génération est en recherche de proximité. Pour lui, il faut densifier les centres-villes, les embellir, travailler avec les commerçants, les artisans, les professions libérales, les habitants, pour avoir une rue attractive. Il lance ainsi une étude sur un périmètre de 600 km², pour travailler sur cette problématique dans sa circonscription. Madame la Ministre Martine Pinville conclut son intervention sur les perspectives et les solutions à apporter. Pour elle, il est important de réfléchir globalement à cette problématique, y compris avec les commerces non sédentaires. Il y a un travail à mener sur l’urbanisation, la taille des commerces. Les dernières réformes ont un peu déstabilisé le commerce avec les nouvelles règles en la

Les SDC Une Société de développement commercial (SDC) est une association à but non lucratif qui vise le développement économique d’un secteur donné. Reconnues pour leur dynamisme, les SDC représentent une formule gagnante de développement et de prise en charge du milieu dans tous les centres urbains, grands et petits. Cette formule a fait ses preuves à travers le succès de nombreux projets innovateurs et des résultats concrets bénéfiques pour les milieux de vie. Chaque année, de grandes promotions commerciales sont organisées par les SDC de l'arrondissement ou autres regroupements de gens d'affaires sur les artères commerciales. Pour en assurer la réussite, certaines interventions municipales sont nécessaires et régies par règlement. Outre leur implication dans les promotions commerciales, les SDC possèdent une expertise locale qui leur permet de développer des stratégies adaptées à la spécificité de leur territoire. Elles contribuent ainsi à enrichir la qualité de vie, à renforcer le sentiment d’appartenance des citoyens et à soutenir le développement économique, culturel et social de leur milieu.

UNE QUESTION, UNE PRÉCISION, UN CAS PARTICULIER ? Contactez le secrétariat de la FDCF, par mail de préférence.


développement commercial Il y aussi de nouveaux acteurs du commerce, comme les managers de centreville, véritable métier qui monte. Concernant les enjeux des SDC, il s’agit de mieux organiser les centralités commerciales et leur dynamisme. Mme Moreno identifie cependant quelques obstacles, parmi lesquels : la liberté d’association, d’ordre constitutionnel ; les mentalités, avec des associations de commerçants très contrastées ; le caractère individualiste des commerçants français. Mme Valérie Lasserre, Professeur agrégée en droit, travaille sur la transposition du modèle canadien en France, pour la CDF. Le point de départ est le suivant : il y a, d’une part, une réalité matérielle : les centres-villes sont en souffrance. Il y a besoin d’un dispositif pour agir. Il n’y a pas de structure représentative de toutes les entreprises d’un périmètre, auprès des pouvoirs publics et autres groupes d’intérêt. Il manque donc un La rue Sainte Catherine à Bordeaux, une des voies commerçantes les plus fréquentées de France. outil fonctionnel. L’image presqu’idéale d’un centre-ville où le commerce est roi ! La méthode choisie est pragmatique, matière. Il est nécessaire d’avoir des outils comme les contrats de avec une structure qui rassemble tous les entrepreneurs, au sein d’une Société coopérative d’intérêt collectif (renforcée par la loi revitalisation artisanal et commercial (CRAC). Cela passe par la de 2014, pour un partenariat entre le privé et le public, avec des volonté d’un territoire, pour travailler ensemble. Ces travaux sont projets d’aménagement du territoire). enrichis par la réflexion de sa mission. Il est nécessaire de prendre en compte le développement de meilleures collaborations, entre l’usager, le public, le consommateur, « Quels outils pour le développement le commerçant, tout en prenant en compte des contraintes buddes SDC en France ? » gétaires. Cela est également conditionné à la volonté politique. Mme Moreno (CCI Paris) souligne qu’il y a beaucoup d’outils législatifs en France, surtout publics : En aparté - Le droit de préemption qui permet l’acquisition d’un bien, parfois difficile à expliquer aux commerçants. Il peut permettre de Au cours de ces journées, j’ai eu l’occasion de débattre de sujets maintenir des rues commerçantes. Cela est une limitation au droit beaucoup plus concrets : revitaliser les centres-villes est un objectif de la propriété, mais quand il y a la volonté de vendre le bien ! IMPERATIF, mais si l’on ne donne pas aux commerçants le moyen de Il s’agit d’une procédure très complexe, avec des périmètres de vivre de leur travail, tous ces montages juridiques et économiques, préemption, sur des secteurs très ciblés, une phase de rétrocessi brillants fussent-ils, ne serviront pas à grand-chose ! sion de 2 ans parfois 3, avec un blocage possible du bailleur. Au cours de deux entrevues avec Madame la Ministre, j’ai évoqué les - Le Plan Local d’Urbanisme, avec une protection des linéaires questions des dates des soldes absurdes ainsi que des ZTI qui ont commerciaux, avec l’interdiction du changement de destination. déjà tendance à se généraliser. Voir page 6 la réponse de la ministre Cela peut conduire à beaucoup de contentieux (ex : arrêt du 20 qui ne nous satisfait pas. décembre 2014, commune de Biarritz, avec la notion d’activité de Une table ronde réunira les professionnels pour faire un état des service qui n’était pas identifiée comme telle dans le code de l’urlieux. C’est le seul engagement que j’ai eu de Mme Pinville. À suibanisme, mais modifiée suite à la loi Pinel). vre… de très près. J.-P. G. - Le FISAC, pour répondre à des appels à projet. Le journal du Détaillant - Avril 2016 - 3


Collaboration détail « L’exemple Kickers Un manque de communication initial a pu générer des incompréhensions entre Kickers et ses clients détaillants autour du site web Kickers-and-co.com. Les choses sont finalement rentrées dans l’ordre au bénéfice des deux parties. L’automne dernier, Jacques Royer m’avait présenté (dans le cadre de la Présidence de la Fédération) son opération de ventes sur Internet selon le principe du Click and Collect. Suite à sa présentation, je lui avais alors répondu que je pensais que son projet était innovant, allait dans le sens que préconisait la Fédération d’associer les commerces de détail aux sites internet des fabricants, mais qu’il risquait d’être très mal compris dans le détail indépendant, sans un minimum d’explication et de pédagogie. Je lui ai également précisé que la Fédération soutiendrait ce type d’initiative qui permet de ramener les clients dans nos magasins durement éprouvés par la crise. Lors de cette rencontre, je l’informais également que les détaillants n’avait pas reçu d’information, qu’ils allaient découvrir ce site de vente qui les concurrençait et, probablement, mal réagir. Jacques Royer a paru surpris et m’a répondu que le projet aurait dû nous être présenté par les représentants, il y a 6 mois, quand ils passaient pour enregistrer les commandes d’hiver. Ils avaient reçu une formation juste avant de partir en tournée. La réaction hostile des premiers Détaillants a certainement fait que les représentants ont passé l’opération sous silence par la suite En outre, j’approuvais sa décision de ne plus travailler avec Spartoo et Sarenza (sauf exceptionnellement pour le déstockage de vielles séries).

Un projet qui renforce le partenariat Les Directions Commerciales du Groupe ont présenté le projet de Click and Collect du site Kickers-and-co.com lors de réunions spécifiques au moment des différentes expositions régionales (Modco Nantes, Colmar, Labège...). Cette présentation a été très bien accueillie par la majeure partie de nos distributeurs qui ont pu découvrir le fonctionnement opérationnel du système et poser toutes les questions permettant une meilleure compréhension de la stratégie digitale du Groupe Royer. Nos clients ont particulièrement apprécié : - la mise en ligne de leur magasin dans le store locator qui leur apporte un nouveau trafic ; - la rémunération sur les ventes en ligne en tant que complément de revenu. Nous sommes ravis du démarrage et de l’engagement immédiat de nos principaux clients sur ce nouveau projet qui renforce notre partenariat auprès du réseau multimarque. Ludovic SAMSON Directeur commercial Kickers

4 - Le journal du Détaillant - Avril 2016

De même, je lui affirmais qu’en plus, aucun détaillant n’accepterait de passer du temps pour rassurer les clients achetant en ligne, s’il n’était pas prévu une juste rémunération de leur travail ! Jacques Royer a dû m’entendre sur ce point et le 27 janvier dernier je recevais cette information par email de Ludovic Samson (directeur commercial du pôle enfant chez Royer) : « Concernant notre discussion, je vous informe que nous avons revu notre proposition de rémunération et que nous transmettons à nos partenaires l’ensemble de la marge réalisée par la vente de chacun des produits dont ils seraient dépositaires par le

Chers(es) collègues détaillants, Il me semble que Kickers ait saisi l’intérêt d’une collaboration étroite entre le détail « traditionnel » et le digital. C’est un pas en avant non négligeable, et qui sera observé par tous les acteurs du net. À nous de transformer l’essai, de rendre cette collaboration fructueuse pour les deux parties. Et de prouver à ceux qui ont nettement moins de scrupules, qui vendent directement et ouvrent même des magasins à côté de leurs propres franchisés, qu’il ne faut pas oublier les détaillants de proximité. Nous représentons une force et un savoir-faire qu’il ne faut pas Alain Nowacki dans son magasin d’Oignies (Pas-de-Calais). brader ! Nous avons peut-être ouvert la boîte de Pandore. Il y aura sûrement des accrocs. À nous de rester vigilants et de ne pas sortir de la route dans ce nouveau virage de la profession. En somme, aller de l’avant. C’est « l’Épilogue » de l’affaire « Kickers ». Maintenant, Kickers va lancer une campagne d’information plus efficace, vous avez la main, à vous de jouer ! Je vous remercie pour l’intérêt que vous avez porté à mes « bafouilles ». Cela m’a permis, à vous aussi j’espère, de me/vous rendre compte que nous représentons, nous détaillants, encore « quelque chose » ! Ne lâchons rien ! Alain NOWACKI


traditionnel » et digital Click & Collect. J’espère que ce point répondra déjà aux attentes de nos clients » Aujourd’hui, il est tard pour se battre contre Internet. Il vaut mieux chercher à l’utiliser à notre profit pour une stratégie « gagnant-gagnant », détaillant - fabricants. La proposition de Kickers mérite d’être éprouvée par tous les détaillants. Ils peuvent vendre en ligne sans avoir à créer et gérer (cela prend beaucoup de temps !) un site Internet maison. Aujourd’hui, il est important de ramener les clients dans nos boutiques et nous avons, avec cette démarche, l’opportunité de vendre des produits de la collection que nous n’avons pas forcément sélectionnées. Espérons que l’opération aura du succès et qu’elle donnera des idées aux fournisseurs qui ont mis place des boutiques, uniquement pour concurrencer leur propres clients, ce qui, à nos yeux, n’est pas acceptable.

Philippe DAQUAI

Devenir partenaire du réseau Kickers & Co Vous êtes propriétaire d’une boutique de chaussures et vous distribuez des marques présentes sur le site Kickers-and-co.com ? Il vous est alors possible d’intégrer le réseau de partenaire Kickers and Co. Le réseau Kickers & Co représente l’ensemble des boutiques Relais faisant le lien physique entre le client et le site web kickers-and-co.com. Lorsqu’un internaute passe commande sur notre site, il a 3 options pour recevoir ses achats : - La livraison Standard à son domicile (72 h) gratuite ; - La livraison Express à son domicile (48 h) payante ;

- Le retrait en magasin membre du réseau Kickers & Co : Service E-livraison (48 h) gratuit : dans ce cas, le client sélectionne le point de vente partenaire dans lequel il désire réceptionner son achat. En tant que membre de réseau Kickers & Co, le service E-livraison permet de générer du trafic dans vos magasins, de multiplier les opportunités d’achats et de vous assurer un CA supplémentaire. Le service E-livraison Kickers & Go établit des synergies entre le monde digital et le monde physique car le consommateur d’aujourd’hui achète à la fois sur Internet et en boutique. Rejoindre le réseau Kickers and Co permet de lui proposer le meilleur des deux.

Les Avantages du service E-livraison Kickers & Go Kickers & Go répond à tous les besoins des consommateurs : rapidité, confort, rapport qualité/prix et proximité ! Il combine les avantages du shopping sur Internet et ceux de l’achat en magasin. + DE SERVICE ET DE CONSEILS EN MAGASIN. La rapidité d’Internet alliée à la proximité, et en réceptionnant ses achats en boutique. + DE RAPIDITÉ ET SIMPLICITÉ DE LIVRAISON. Les magasins ont des amplitudes horaires plus importantes que les bureaux de Poste et permettent ainsi des retraits adaptés aux consommateurs exerçant des activités professionnelles. GRATUITÉ DES FRAIS DE LIVRAISON. Pour une mise en avant de notre service E-livraison Kickers & Go, le retrait en magasin sera gratuit pour le consommateur. + DE VISIBILITÉ : Profiter des investissements webmarketing engagés sur le site kickers-and-co.com : Campagnes de communication, campagne de référencement, marketing direct, réseaux sociaux… + DE NOTORIÉTÉ : Bénéficier de la puissance des marques du groupe. + DE TRAFIC MAGASIN : Le service Kickers & Go redirige les clients dans les boutiques physiques récupérer les commandes (découverte du magasin, opportunités de ventes additionnelles…). REFERENCEMENT GEOLOCALISÉ : Présence des magasins membres du réseau dans le Store Locator de la plateforme, sous forme de mini site qui s’afficheront sur les requêtes locales Google (exemple : Kickers + nom de ville) SOURCE DE REVENU SUPPLÉMENTAIRE : En participant au service E-livraison, les détaillants membres profiteront des ventes réalisées sur la plateforme. + COMMUNICATION CIBLÉE ET GEOLOCALISÉE : Possibilité pour les détaillants de communiquer sur des événements ou des offres en magasin via notre base de donnée clients. Pour nos consommateurs Pour nos membres du réseau Kickers & co RETRAIT GRATUIT SOUS 48 H : Découvrez les services et avantages du E-livraison de Kickers & Go. Le journal du Détaillant - Avril 2016 - 5


Europe

Réunion du CEDDEC à Vienne Chaque année, les présidents européens du détail se retrouvent pour comparer et analyser les évolutions des chiffres d’affaires et des législations dans les différents pays. Les résultats des points de vente en 2015 Il est tout à fait remarquable de constater que les évolutions des chiffres d’affaire sont assez proches dans tous les pays avec une hausse de plus en plus forte durant les mois concernés par les soldes. Mais surtout, nous constatons, pour le mois de novembre, que tous les pays dégagent une hausse de 5 à 10 % alors que la France est marquée par une baisse de 20 % et la Belgique de 10 %. Nous pouvons en déduire que les attentats ont causé directement une baisse d’environ 25 % du CA des détaillants dans notre pays. L’Allemagne est le seul à être satisfait des CA 2015 en hausse de plus de 3 %. Le marché est dopé par le fait que le taux de chômage y est très bas. Mais la vente en ligne, surtout avec Zalando, représente 14 % et devient inquiétante pour le détail (Zalando a une politique de prix beaucoup plus agressive que Spartoo ou Sarenza). En Belgique, les résultats cumulés ne sont pas bons. Les ventes sur Internet par des sites étrangers (Zalando, Spartoo et Sarenza + venteprivee) sont à 9 %. Leur chiffre d’affaires se fait au détriment des entreprises nationales. Depuis fin 2015, une entreprise belge (City Fashion) enregistre toutes les références et marques de chaussures sur le marché et propose pour chacune une liste de revendeurs qui distribuent la référence avec des liens vers leur site. Elle se rémunère par un pourcentage sur les ventes. En Allemagne, un site du même genre essaye de percer. Au Danemark, les ventes de 2015 sont stables et, pour l’hiver, on a enregistré trois mois de hausse continue, de septembre à novembre. Avec une inflation (0,5 %/an), des salaires en hausse de 1,9 %, des taux d’intérêts très bas, un chômage inférieur à 4,5 %,

une demande en hausse, tout cela laisse espérer une sortie de crise. L’opération Black Friday devient de plus en plus Black Week-End avec des résultats très prometteurs. En Finlande : ils souffrent de la crise russe. En Autriche, les chiffres sont globalement bons sauf le mois d’août avec une température moyenne de 40° qui a vidé les rues. Tous s’inquiètent de l’importance des ventes sur Internet qui peuvent atteindre 30 % dans certains pays ! Ils sont tous opposés aux ventes en direct par les fabricants qu’ils considèrent comme une concurrence déloyale.

Les participants à la réunion de Vienne le vendredi 22 janvier 2016.

Dossier soldes Une lettre de Mme la Ministre

6 - Le journal du Détaillant - Avril 2016


Nouvelles classifications des emplois dans le commerce de la chaussure Depuis le 1er janvier 2016, les règles de la classification des employés et des cadres ont changé. Une nouvelle catégorie, agents de maîtrise, a été créée. La classification doit être mise en place au plus tard le 30 juin 2016. Aujourd'hui, nouvelles et anciennes classifications peuvent coexister dans la branche.

Transposition pour la catégorie cadres

Transposition pour la catégorie employée

Deux précisions : Le titulaire d’un contrat de qualification professionnelle (CQP) sans expérience dans la branche entrera dans la catégorie 3. Et le titulaire d’un CQP avec une expérience de 3 ans dans la branche entrera dans la catégorie 4.

En cas de différend, une commission de suivi de la classification statuera. Elle peut être saisie auprès de la FDCF. Ces tableaux concernent les fonctions de vendeurs (ses), pour consulter les grilles des emplois administratifs ou informatiques, se reporter à l’accord sur la classification disponible sur le site de la FDCF. Le tableau suivant donne les salaires correspondant à la nouvelle classification. Un accord sur les salaires minima est en cours de signature par les partenaires sociaux. Nous vous informerons dès son extension par le Ministère du Travail.

Pour la catégorie agents de maîtrise

UNE QUESTION, UNE PRÉCISION, UN CAS PARTICULIER ? Contactez le secrétariat de la FDCF, par mail de préférence.

Le journal du Détaillant - Avril 2016 - 7


Lundi 6 juin 2016

Assemblée Générale FDCF Bordeaux Après Reims en 2015, cette année tout près de chez vous… 9h : Assemblée Générales FDCF dans la salle de conférence de l'hôtel Mercure Bordeaux Cité Mondiale centre-ville. Ordre du jour : 1. Rôle de la FDCF pour vos magasins 2. Protection Juridique 3. Dossiers des Soldes 4. Relation Fabriquant - Détaillants 5. Concurrence Internet 6. Nouvelle Convention Collective Nationale 7. Mise en place de la Médiation 8. Guide des réductions de prix par la DGCCRF 9. La FDCF à l'écoute de vos préoccupations

Après-midi à Saint-Émilion. Visite guidée de la ville, caveaux et catacombes. En soirée, visite, dégustation de deux grands crus et dîner au château de Candale. Situé à Saint-Émilion, le château de Candale vous accueille dans ses chais et dans son restaurant afin de vous faire découvrir sa gastronomie à travers les accords mets et vins du chef Cyrille Gallard, et la visite dégustation des vins du Château de Candale !

12H30 : Apéritif et Déjeuner sur les terrasses de l'hôtel Participation de 30€ pour les adhérents présents uniquement au déjeuner. Dans votre intérêt et celui de la profession, votre présence serait souhaitable !

Dimanche 5 juin 2016 : "Journée détente et amitié" Accueil à partir de 12h, à l'hôtel Mercure Bordeaux Cité Mondiale centre-ville (hôtel 4*)

Tarifs pour le week end : couple : 245€ / single : 195€ (transport non inclus) Déjeuner uniquement : 30€ Renseignements et inscription à notre bureau du lundi au vendredi de 9h à 17h. Tél. : 01 42 06 79 30 - mail : fdcf@chaussures.org N'hésitez pas à nous contacter pour toutes questions.

Tél. : 01 42 06 79 30 / 01 42 06 79 40 - Fax : 01 42 06 52 09 Du lundi au vendredi de 9h00 à 17h00 fdcf@chaussure.org www.chaussure.org 46, boulevard de Magenta 75 010 Paris. Conception : www.nicolaspetit.net

8 - Le journal du Détaillant - Avril 2016

Imprimeur : Graphicentre - 35300 Fougères


Issuu converts static files into: digital portfolios, online yearbooks, online catalogs, digital photo albums and more. Sign up and create your flipbook.