Lettre Hebdomadaire n°214 Semaine n°14 du 6 au 12 avril 2010
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Edito Nicolas Sarkozy Depuis les élections régionales, la sur les "pratiques présidentielles". donne politique é v o l u e Même si les motivations semblent rapidement. très éloignées de l'Intérêt National, force est de constater Tout d'abord, la réputation que la division est désormais d'invincibilité de l'UMP a volé installée au coeur même de l'UMP. en éclats. La "grande armée" Elle n'est pas le fait du Club avec ses bataillons d'obligés devait Villepin qui reste très modéré. tout emporter sur son passage. En réalité, depuis mars 2008, l'UMP Enfin, la gauche retrouve sa passe d'échec en échec. Elle a séduction. L'envie de gauche est perdu les municipales et les de retour. Martine Aubry est la cantonales 2008. Lors des première bénéficiaire d'une Européennes, elle se stabilise à un accélération du rejet de la niveau comparé très faible par politique présidentielle grâce à rapport aux autres formations cette dynamique auto-entretenue politiques de Gouvernement dans qui caractérise les démocraties des démocraties voisines. modernes d'opinion. Etre en forme reconnue donne un bonus Les régionales 2010 tournent à la mécanique comme être en déroute reconnue alors que mé for me donne un malus l'exploitation médiatique était immédiat (Modem). Une partie de assez bien parvenue à occulter la l'opinion amplifie les tendances réalité des deux a u t r e s brutes. avertissements pourtant sérieux. Dans ce contexte général, le Ensuite, cette faiblesse a positionnement personnel de aiguisé les expressions de Nicolas Sarkozy appelle trois rancoeurs multiples. Là tel ex- commentaires majeurs. ministre non promu à la Cour des Comptes expose ses critiques sans 1) Nicolas Sarkozy a besoin de appel. Ailleurs, un ex-futur retrouver de l’authenticité Secrétaire d'Etat donne libre cours apaisante. à ses appréciations peu courtoises Lettre Hebdomadaire 214 - www.exprimeo.fr
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Com. 198 Le Président sortant a redoutables.
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République D'autre part, quelles seront les e n n e m i s conséquences de l'examen des propositions concrètes de chaque candidat car le but de toute D'une part, lui-même avec un élection n'est-il pas d'abord de tempérament qui irrite, qui désigner celui qui peut assurer le provoque, qui insupporte même meilleur exercice du mandat en désormais une partie de son question ? propre électorat.
Editeur : Newday Directeur de publication : Denis BONZY SIREN : 479 561 243 Adresse : 127 rue Amelot 75 011 Paris
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D'autre part, Nicolas Sarkozy a un second ennemi implacable : la réalité des faits. De cette tenaille (lui-même et les faits), il lui sera très difficile d'en sortir.
3) Nicolas Sarkozy doit regagner sa crédibilité pour porter un nouveau rêve collectif. Une présidentielle est d’abord un enjeu d’espérance où chacun rêve d’un avenir meilleur.
2) Le contexte de la présidentielle 2012 se clarifie assez rapidement. Le Président sortant vise un socle de base de 23 à 25 % qui est encore probablement le sien à ce jour grâce à un soutien inaltérable d'une forte majorité de l'UMP. Pour que ce socle bas permette d'arriver en tête et avec un écart, il faut émietter le reste de l'offre : candidature Nouveau Centre + Boutin + Tapie pour les radicaux de gauche + ...+ ....
Le candidat qui va gagner doit porter vers ce rêve en donnant le sentiment que les promesses seront tenues. Comment regagner ce crédit de confiance ? Nicolas Sarkozy a bien besoin de la fin de l’année 2010 pour remettre à niveau son capital confiance tant il est ébranlé. (prochain édito : François Bayrou)
Ce raisonnement n'est pas sans efficacité. Il est d'ailleurs assez pratiqué classiquement. Dans ce contexte, Dominique de Villepin deviendrait une candidature parmi tellement d'autres... Mais ce raisonnement inconnues.
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D'une part, que fera le socle UMP quand il devra se préparer à enregistrer des seconds tours victorieux d'un ticket AubryHollande selon un ordre à confirmer ? Lettre Hebdomadaire 214 - www.exprimeo.fr
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Les enquêtes d’opinion (1/3) Avant d’entrer dans le détail du contenu d’enquêtes susce ptibles d’être efficaces p o u r votre plan de campagne, il importe de garder à l’esprit quelques repères essentiels sur le rôle attribué à l’enquête. 4 remarques sont importantes : a) La majorité ne fait pas toute l’opinion : au résultat « 59 % des électeurs pensent que… », il ne faut pas traduire les « électeurs pensent que… ». Le détail des chiffres est un enjeu majeur. C’est d ‘autant plus le cas que l’enquête est éloignée du jour du vote. b) L’intelligence des petits chiffres : les principaux enseignements d’une enquête résident plus dans les ventilations (politiques, catégories socioprofessionnelles, géographiques…) et dans les croisements que dans les résultats bruts globaux. c) L’enquête est un polaroïd qui s’efface : photographies de l’opinion à un moment précis, les chiffres vivent un mouvement permanent. d) L’enquête permet d’abord de déterminer les cibles. Une bonne communication consiste à s’adresser à des cibles. L’enquête est donc le point de passage
préalable à toute communication bien organisée. Il importe de distinguer deux catégories d’enquêtes : les enquêtes de repérage et celles de dépistage. Les premières visent à donner des repères précis pour la détermination de la stratégie de communication, le planning, l’organisation des opérations. Les secondes consistent, sur une périodicité plus brève, à « prendre la température » de l’électorat (et surtout des électorats indécis) au fur et à mesure que l’échéance électorale approche. Les enquêtes de repérage Les objectifs d’informations à collecter sont clairs. Pour l’essentiel, ils sont au nombre de sept : 1) Qui sont les électeurs indécis qui feront souvent la décision (âges, sexes, localités, catégories socio-professionnelles, préférences partisanes,…) ? 2) Quels sont les thèmes porteurs (préoccupations majeures, rejets confirmés, attentes consensuelles,…) ? 3) Qui sont les « Pour » et les
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« Contre » le pouvoir en place ? 4) Sur quels comportements et à quels thèmes réagissent-ils (réflexes de mobilisation) ?
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moindre dans la vie politique française, il ne peut être perdu de vue dans une logique de second tour. Quelle force politique domine ? Chaque force politique et son profil : âges, sexes, C.S.P., localités,…
5) Quel est votre profil perçu (notoriété, bonnes/mauvaises opinions, qualités, défauts,…) et les profils de vos concurrents ? - Les préférences partisanes En la matière, la question est 6) Quels sont les adhésions et les simple : votre étiquette politique rejets face à vos propositions est-elle un « plus » ou un frein ? éventuelles dans le cadre de votre programme ? - L’opinion publique et le pouvoir national 7) Quel est l’impact des médias auxquels vous pouvez faire appel Chaque élection est «contaminée» (profil des lecteurs des quotidiens, par l’état de satisfaction ou magazines et des auditeurs de d’insatisfaction du pouvoir national radios,…) ? en exercice. Quels sont l’état d’insatisfaction et le degré de politisation du scrutin ? Les enquêtes de dépistage - Connaissance et perception Il s’agit d’ enquêtes sur des des personnalités en présence échantillons plus réduits, qui Il s’agit de suivre l’évolution des ponctuent les mouvements des points forts et des points faibles électorats au fur et à mesure du de chaque personnalité en déroulement d’une campagne présence. électorale. Ces informations doivent être disponibles très rapidement. L’objectif de ces enquêtes est unique : bien vérifier l’impact de la stratégie définie après le ou les sondage(s) de repérage.
(prochain conseil technique : enquêtes d’opinion 2/3)
Au fur et à mesure de la remise des résultats de ces enquêtes des indicateurs décisifs sont à surveiller. Le positionnement l’échelle Droite/Gauche
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Même si ce clivage est désormais Lettre Hebdomadaire 214 - www.exprimeo.fr
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Discours 407 Inauguration d’une épreuve sportive (1/2) Le sport constitue, et de loin, le premier «parti» de France. Il est aussi le premier facteur de cohésion sociale. Il y a aujourd’hui en France près de 15 millions de licenciés toutes fédérations sportives confondues. Les adhérents à des associations sportives représentent aujourd’hui un adulte sur cinq. Des chiffres précis permettent de disposer d’une plus juste ampleur du phénomène : En 1980, le football comptait 1 150 000 licenciés. Ils sont aujourd’hui plus de 2 100 000, En 1980, le basket comptait 300 000 licenciés. Ils sont désormais plus de 450 000. En 1980, le judo comptait 350 000 licenciés et le tennis 780 000. Aujourd’hui, le judo compte 580 000 licenciés et le tennis plus de 1 100 000 licenciés. La liste serait trop longue s’il fallait dresser le comparatif de l’évolution de toutes les disciplines. Si « l’honnête homme » du XVIIe siècle était celui qui avait réussi la synthèse des principales disciplines de l’esprit et du corps, les choses ont ensuite plutôt tourné à l’avantage des matières de l’esprit. Maintenant, un nouvel équilibre est né. La culture, au sens classique du terme, doit désormais faire bon ménage avec … la culture physique. L’apparence est désormais un atout important dans une société qui valorise la forme – y compris physique – autant que le fond. Parce qu’elles ont été pleinement conscientes de cette évolution, les collectivités locales se sont lancées dans la course aux équipements sportifs. Dans cette course, le moins que l’on puisse dire, c’est que notre Lettre Hebdomadaire 214 www.exprimeo.fr
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Commune n’est pas restée sur la touche. Nous avons mis en œuvre tous les moyens pour faire naître et vivre un véritable «esprit sportif». Arrêtons-nous un moment si vous le permettez, sur cette notion – et la réalité qu’elle recouvre – « d’esprit sportif » et interrogeons-nous sur les qualités ainsi mises en exergue. Le sport est défini comme une activité à caractère ludique et désintéressée qui se plie, pour chaque spécialité, à des règles précises. Ce terme actuel vient du mot d’ancien français « desport » dont les anglais ont fait « disport » avant de l’abréger pour désigner certains jeux qu’ils avaient inventés pour la plupart, ou en tout cas, auxquels ils avaient donné leurs structures et leurs règles actuelles. Le mot de « sport » est ainsi « revenu au pays » après un détour par la Grande-Bretagne où il prit toutes ses lettres de noblesse. Pour nous, l’esprit sportif, c’est le respect de fondamentaux. La première et essentielle qualité que développe le sport c’est l’équilibre. Cet équilibre individuel doit être transposé sur le plan collectif. Il est le socle d’une société harmonieuse et tolérante. La seconde qualité fondamentale du sport, c’est la recherche du dépassement. S’attaquer à un record n’est pas tenter l’impossible. C’est, avec des moyens appropriés, répondre à la vocation de l’être humain d’aller toujours plus loin. Cette qualité est très complémentaire de la première. Elle est aussi essentielle car si elle révèle la conscience et le besoin de l’effort ; elle recèle aussi la sagesse nécessaire pour y parvenir. La troisième qualité est celle rassemblements sportifs, comme les Jeux Olympiques ou des Championnats du monde, sont à peu près la seule institution internationale qui réussisse à rassembler à ce point.
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l’universalité.
La seule qui ait perduré, parce que les similitudes que le sport a créées entre tous les adolescents du monde, dans l’exécution des gestes sportifs, sont une des rares promesses faites aux humains de réaliser un jour leur unité. Lettre Hebdomadaire 214 - www.exprimeo.fr
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Discours 408 Inauguration d’un parcours de santé (1/2) Qu’il est agréable de nous retrouver tous ici, par ce petit matin un peu frisquet, vêtus de survêtements et chaussures de sports aux pieds… Je dois vous paraître bien étrange dans cette tenue, vous qui me croisez dans les rues de notre Commune, le plus souvent en costume et cravate sombres et je suis bien heureux que l’inauguration de ce nouveau parcours de sports pour tous me donne l’occasion de vous montrer un visage différent de celui qui vous est familier, plus proche de chacun d’entre vous, une silhouette débarrassée des atours de sa fonction. J’en vois qui sourient… Et je souris à mon tour ! Intérieurement. Ils ne savent pas que mes rares moments de loisirs sont tout entiers consacrés à sillonner la nature alentour et que je fais partie, tout à fait anonymement, du grand mouvement de fond qui pousse chaque semaine des millions de français – un sur cinq – à s’essouffler dans les bois et à transpirer sur les chemins de campagne. Le parcours de santé qui s’ouvre devant nous et que nous allons parcourir dans un moment, file à travers la nature sur une distance de … (nombre de kilomètres). De très nombreux équipements le jalonnent, qui constituent autant d’épreuves et d’occasions de faire travailler d’autres muscles que ceux des jambes : poutres, cordages, pyramides, chevaux d’arçons, espaliers... et j’en oublie. De quoi satisfaire tous les goûts et entraîner tous les âges puisque chaque agrès a été pensé en trois tailles différentes : petite, moyenne et grande et a été réalisé en bois et en pierre, matériaux qui s’intègrent parfaitement dans ce cadre puisqu’ils en sont constitutifs. Ainsi, chacun pourra profiter à son rythme et selon ses capacités de ce que lui offre ce trajet. Les enfants aussi bien que les adultes, les femmes autant que les hommes et les promeneurs comme les « pros ». Je vous le disais, il y a quelques instants, je suis heureux d’être là, à cette heure, avec vous. Heureux, parce que pour une fois, tout le monde est unanimement tombé d’accord pour se féliciter du projet entrepris, projet qui donne à tous les … (nom des habitants de la commune) un accès totalement
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gratuit à la détente et au sport, à un moindre coût pour la collectivité. Ce qui constitue une double réussite. Heureux, parce que la nature qui nous entoure est belle et que nous pourrons lire sur ses parures la lente progression des saisons en marche, la douce évolution des couleurs et des matières, la marque indélébile et répétitive du temps à l’œuvre, parce que nous pourrons venir là nous évader de la vie quotidienne pressée et stressante que nous imposent le monde d’aujourd’hui et la féroce compétition qui l’anime. Heureux, parce que dimanche après dimanche, ou matin après matin, se noueront ici de petites connivences qui deviendront peut-être de durables sympathies et de solides amitiés. Relations qui renforceront plus encore notre tissu social et contribueront à faire de notre Commune de … (nom de la commune) un endroit où il fait bon vivre, bien dans son corps et dans son cœur. Les chinois, il y a cinq mille ans, ont cultivé les vertus éducatives des exercices physiques. Les anciens égyptiens pratiquaient, eux, quelques unes de nos disciplines sportives. Les samouraïs, à une époque très reculée, pratiquaient déjà le jiu-jitsu, sport de combat où dominent l’adresse et la science anatomique. Depuis longtemps également, les indiens ont compris l’importance du contrôle des fonctions respiratoires. Et si nos archives des civilisations disparues n’avaient pas tant de lacunes, nous constaterions sans doute qu’à l’aube de la plus haute Antiquité, l’humanité connaissait déjà maintes pratiques sportives. La civilisation grecque nous a laissé sur ce sujet une grande abondance de documents et de commentaires. Et nous avons la certitude que les exercices physiques étaient, dans la Grèce ancienne, avec la géométrie, la discussion des idées et la musique, à la base d’un humanisme dont le prestige tenait à un merveilleux équilibre. Et voilà bien la première et essentielle qualité que développe le sport : l’équilibre. Cet équilibre dont chacun doit faire preuve dans son action de citoyen comme dans sa vie privée.
(prochains discours : Inauguration d’une épreuve sportive 2/2 ; un parcours de santé 2/2)
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Etats-Unis : les élections du mid term Les élections du mid term marquent toujours un tournant majeur dans la politique des USA. Elles sont un double défi qui conditionne directement le lancement de la campagne électorale pour le prochain scrutin présidentiel. Le 1er défi est pour le pouvoir en place. Le Président en exercice possède un appareil électoral en parfait état de marche. Il est alors particulièrement rodé puisqu’il a connu des échéances électorales majeures franchies avec succès. Ces élections sont pour lui l’occasion de prouver la confiance populaire qui est la sienne dans le pays. Le second défi est pour ses opposants. Ils doivent créer, morceau par morceau, un nouvel outil pour une campagne nationale en subissant les incontournables luttes internes pour le prochain leadership sur le parti. Ce sont donc deux organisations diamétralement opposées qui s’affrontent. D’un côté, l’organisation électorale du pouvoir présidentiel qui repose sur une autorité claire. D’un autre côté, l’organisation des opposants qui par définition est bâtie sur autant d’organisations que de courants qui peuvent traverser le parti d’opposition. Il y a souvent des organisations nouvelles en phase de rodage qui tentent de multiplier les relations directes avec les candidats pour tisser un réseau ponctuel de solidarités susceptibles d’être capitalisées lors des prochaines primaires pour les présidentielles. Dans ce contexte permanent, les prochaines élections du mid terme vont connaître trois caractéristiques nouvelles. Tout d’abord, la radicalisation des oppositions dans le pays à la sortie de la réforme de la santé. Ensuite, en raison de l’actuel taux de popularité du Président Obama, le Parti Démocrate sait qu’il ne bénéficie pas de filet de sécurité. Il lui faut créer de nouveaux points de contacts avec l’opinion Lettre Hebdomadaire 214 - www.exprimeo.fr
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publique américaine. Enfin, le Parti Républicain n’a pas trouvé encore un leader capable de porter son nouveau message national. S’il veut gagner, il doit être capable de «retrouver la confiance de l’américain moyen». C’est cet électorat là également que le Parti Démocrate reconquérir, celui qui n’est ni pauvre, ni noir, ni syndiqué.
doit
Il doit également se demander comment détacher du Parti Républicain des chrétiens fondamentalistes qui ont le sentiment de constituer une « majorité morale » incontournable. La base géographique traditionnelle du Parti Démocrate stagne alors que les secteurs les plus exposés aux idées républicaines ont beaucoup progressé lors de la réforme de la santé. Ce constat doit conduire le Parti Démocrate a bâtir une nouvelle base de doctrine qui ne soit plus seulement un terrain d’entente entre des coalitions électorales. Le Parti Démocrate a enregistré des évolutions électorales inquiétantes pour des Etats indécis pour le scrutin présidentiel 2012. Le plus surprenant réside dans la rapidité de l’émergence d’une nouvelle génération de candidats républicains à l’exemple de Scott Brown, McDonnell ou Marco Rubio. Une fois de plus le Parti Républicain a attesté sa capacité à se renouveler dans des délais particulièrement brefs. Comme il peut compter sur une génération installée toujours très présente à l’exemple de Sarah Palin ou de Mitt Romney, c’est donc un parti challenger particulièrement offensif qui se lance dans les élections du mid term. Les élections partielles de cet hiver ont été très difficiles pour le Parti Démocrate. Il lui importe donc de corriger la tendance. La confirmation de la reprise é co no mique po ur r ait l’aider de façon significative. (prochain carnet : Mitt Romney)
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Presse Les faits majeurs de la semaine n°13 Mitt Romney part pour 2012 Mitt Romney est un juriste de 61 ans, ancien Gouverneur du Massachusetts (2003 à 2007). Barack Obama avait posé à l'Amérique en 2008 une question importante : est-elle prête à élire un Président métissé ? Mitt Romney posait une autre question importante : est-elle prête à élire un Président mormon ? Il faut remonter à 1960 pour voir la religion occuper une place aussi importante dans un débat politique qu'en 2008. La question concernait alors JFK et la religion catholique. En réalité, le positionnement de Mitt Romney en 2008 a été entièrement axé sur les valeurs morales. Il vient de publier un livre pour changer son image. Il est manifestement décidé à s’engager dans la présidentielle 2012.
John McCain en difficulté La primaire républicaine est très difficile pour John McCain menacé dans sa circonscription sénatoriale dans des conditions inhabituelles. Certes une forme d’usure intervient mais surtout le positionnement nuancé de McCain ne plait pas à sa base plus radicale.
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Martine Aubry en pleine forme La leader socialiste est la première à bénéficier du «désir de gauche» qui frappe l’opinion au lendemain des régionales. Elle enregistre donc des sondages très prometteurs pour 2012.
Heuliez toujours en panne François Bayrou et la tempête Les régionales se termineraient par une perte de 2 M€ pour le Modem au titre des seules dépenses légales non remboursées par l’Etat.
Heuliez ne peut toujours pas compter sur un tour de table financier finalisé. Le dernier investisseur a considérablement revu à la baisse sa participation. Cela fait désormais 12 mois que la société Heuliez attend la concrétisation de l’annonce du 9 avril 2009 ...
François Bayrou serait à la recherche d’un emprunt pour financer cette dépense. Il entre dans une zone financière très précarisée au moment même où l’approche de la présidentielle exigeait une situation financière contraire.
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