Le Bornandin n°03 / décembre 2011

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le bornandin | Bulletin municipal | Décembre 2011

Mot du Maire ......................................................... 3 Conseil Municipal Jeunes .............................. 4 Vie municipale ...................................................... 5 Vie bornandine .................................................... 12 Vie agricole ............................................................. 22 Aménagements - Cadre de vie ................... 25 Environnement .................................................... 28 Développement économique ..................... 32 Grand-Bo demain ................................................ 38 Vie touristique ....................................................... 42 Domaine skiable .................................................. 50 Politique sportive ................................................ 54 Grands évènements ........................................... 61 Vie associative ....................................................... 64 Intercommunalité ............................................... 66 État-civil .................................................................... 67 è www.legrandbornand.com

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’équipe  municipale,  recomposée au printemps dernier, est plus que jamais au travail au service des Bornandins et du développement de la station. La confiance ainsi renouvelée à la municipalité constitue à la fois une reconnaissance, un honneur et une responsabilité dont nous sommes conscients et dont nous nous sentons pleinement investis. Les enjeux pour le Grand-Bornand sont nombreux. Dans un conteste financier difficile, marqué par le gel des dotations de l’Etat, la réforme de la taxe professionnelle, la péréquation fiscale entre collectivités locales, nous nous devons de maîtriser nos dépenses tout en préservant notre capacité d’investissement. Le Grand-Bornand entend à ce propos accompagner les projets des investisseurs dont l’intérêt pour notre station demeure vif : au Chinaillon, la requalification du front de neige autour de la Floria offrira une nouvelle plateforme aux skieurs, un parking souterrain et une passerelle de liaison piétonne avec la nouvelle phase de l’opération MGM de création d’une résidence de tourisme en partie basse. Au village, la municipalité a pris le parti de la création d’un centre aquatique et de bien-être, en accroche de l’actuelle piscine municipale, complémentaire de l’Espace Grand-Bo et du futur ensemble

touristique constitué d’un hôtel et d’une résidence 4 étoiles. Nous proposerons ainsi une véritable offre alternative au ski et aux activités estivales, dans un créneau toujours plus recherché par notre clientèle familiale. Vous l’avez noté, parallèlement à ces projets moteurs, de nombreux travaux sont en cours pour l’embellissement de notre cadre de vie, comme au centrevillage. Avec le début de la saison d’hiver, ils vont laisser place aux manifestations liées à la Coupe du Monde de Biathlon et reprendront au printemps 2012. La saison sera donc sportive, et le GrandBornand sera placé une nouvelle fois sous les feux de l’actualité, dans la droite ligne du succès des 20 ans du festival Au Bonheur des Mômes et des podiums obtenus par nos champions lors des diverses épreuves internationales. Comptez sur moi et sur l’ensemble des élus municipaux pour veiller au rayonnement de notre station. Je vous souhaite une belle saison et vous présente au nom de la municipalité, nos vœux de bonheur et de réussite pour cette nouvelle année.

Le maire, Philippe Angelloz-Nicoud

Le BORNANDIN – Bulletin municipal – Décembre 2011. Directeur de la publication : Philippe Angelloz-Nicoud – Rédaction : Nathalie Truche. Crédit photos : Mairie du Grand-Bornand, Office de Tourisme du Grand-Bornand, A. Boichard / Agence Zoom, Alpes Photo Vidéo, J-P Blanchi, CGX Mountain, Claudie Briatte, Brunet-Viviand, Jennifer Cardonne, Françoise Cavazanna, Sylvie Chappaz, T. Debornes, Cvd74_OT.Le GrandBornand, L. Ferrand, Serge Guffon, Élodie Lantelme, Pascal Lebeau, Monique Lucchesi, Jérôme Panconi, J-G. Perbellini, Josiane Perrillat-Collomb, Gilles Piel, Sylvie Plouchard, L. Reviron, C. Sardin, Ferdinand Steininger / Eikon Südwest, M-A. Verpaelst, Vianney Thibaut / Agence Zoom. Conception et réalisation : www.nt-communication.com & www.exatypo.com Impression : Kalistene (74). Cette brochure est imprimée sur papier certifié PEFC 100 % issu de forêts durablement gérées. Les encres utilisées sont à base végétale et l’imprimerie bénéficie de la marque Imprim’Vert.

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Conseil Municipal Jeunes À l’agenda : une visite du Sénat, des actions solidaires, un calendrier 2012...

Les jeunes élus au centre de tri de Villy-le-Pelloux accompagnés par Marie-Hélène Perrillat, Edith Martin et Ludovic Legon. Le CMJ a organisé une vente de gâteaux au profit de l’association Les puits du désert

Élu pour deux ans, le CMJ entend jouer pleinement son rôle d’acteur de la vie locale et le prouve en accomplissant de nombreuses actions dans le cadre de ses responsabilités. Les expériences alliant pédagogie et citoyenneté forment le socle de l’engagement pris par les enfants lors de leur investiture le 25 septembre 2010. Ainsi, parmi les actions mises en place avec l’appui d’Edith Martin et Ludovic Legon, conseillers municipaux, figure une visite enrichissante le 8 juin 2011 au centre de tri de Villy-le-Pelloux afin d’assister au triage des déchets recyclables. Parallèlement, la vente de gâteaux effectuée au profit de l’association des Puits du désert illustre une forte volonté de s’impliquer dans une démarche solidaire. Le 13 juillet 2011, des membres du CMJ ont tenu un stand sur le marché hebdomadaire afin de récolter des fonds destinés à l’association présidée par Christel Pernet. Les gâteaux étant partis comme des... petits pains, les enfants ont réuni 340 € qu’ils ont reversés à l’association pour

contribuer à la construction de puits au Niger. Un bel exemple de générosité et d’altruisme. L’éducation civique représente également un volet important du programme établi par le CMJ. Passant de la théorie à la pratique, les jeunes élus se sont rendus à Paris le 23 novembre afin de découvrir les coulisses du Sénat, l’un des maillons du processus démocratique français. L’escapade parisienne s’est joliment achevée par un voyage sur la Seine à bord d’un bateau-mouche. Les projets ne manquent pas et, le 15 décembre 2011, un après-midi intergénérations avec des membres du Club des aînés permettra de faire connaissance autour d’une joyeuse partie de loto. Nul doute que ce moment de partage se

révélera chaleureux entre les participants qui certes, n’ont pas le même âge, mais qui apprendront beaucoup de cette différence. Jamais à court d’idées, les écoliers ont également décidé de renouveler une action généreuse en faveur de l’association les Puits du désert. Un calendrier 2012, confectionné à partir de leurs portraits, sera proposé en fin d’année par les enfants (lors du marché de Noël notamment). Le produit de cette vente sera remis à l’œuvre humanitaire bornandine. Les diverses initiatives entreprises lors de cette première année de mandat témoignent d’un solide engagement de la part des membres du CMJ du GrandBornand qui ont démontré leur aptitude à devenir des citoyens à part entière.

è  Composition du CMJ Maire : Flavie Angelloz, 1ère adjointe Mahé Chaon, 2e adjoint William Avrillon, 3e adjoint Raphaël Favre-Bonvin. Les conseillers municipaux : Kevin AnthoineMilhomme, Téo Deloche, Hugo Mulatier-Gachet et Anthony Perrissin-Fabert. Emmenés par leur maire, les jeunes élus sont scolarisés à l’école Saint-Jean Baptiste au Grand-Bornand et à l’école publique du Chinaillon pour les CM2 ainsi qu’aux collèges Saint-Joseph et des Aravis à Thônes pour les 6e.

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VIE MUNICIPALE Le nouveau conseil municipal À l’issue de l’élection partielle qui s’est tenue le dimanche 22 mai 2011, le conseil municipal du GrandBornand se compose désormais comme suit : Maire ANGELLOZ-NICOUD Philippe Adjoints PERRISSIN-FABERT Marc (1er adjoint) VULLIET Gérard (2e adjoint) ANGELLOZ-NICOUD Patrice (3e adjoint)

Conseillers municipaux PERRISSIN-FABERT Gérard MULATIER-GACHET Christian LEGON Ludovic PERRILLAT-MONET Claude PERRISSIN-FABERT Henri PERRILLAT-BOITEUX Christian MARTIN Edith MASSEZ Philippe PERRISSIN-FABERT Olivier BASTARD-ROSSET Fabien VULLIET Philippe BEZAT Olivier MISSILLIER Olivier

Suite aux démissions pour raisons personnelles début octobre d’Olivier Deloche (adjoint en charge des travaux) et de Christian Perrillat-Boiteux (adjoint en charge de la vie bornandine mais qui a souhaité conserver ses fonctions de conseiller), le conseil municipal se réunira prochainement afin d’élire deux nouveaux adjoints au maire.

Jérôme Bastard-Rosset nous a quittés C’est avec une profonde tristesse que nous avons appris le décès de Jérôme Bastard-Rosset survenu le 19 septembre 2011, à l’âge de 38 ans. Sa disparition a suscité une vive émotion au Grand-Bornand et plus particulièrement au cœur du vieux-Chinaillon où il était installé avec son épouse Anne-Marie et leurs trois enfants Heïdi, Mathis et Cléo. Employé aux services techniques de la commune depuis le 15 juillet 2002, Jérôme laisse derrière lui le souvenir d’un homme discret et franc, très apprécié pour ses qualités professionnelles et sa

disponibilité. Quelques jours avant son décès, Jérôme participait à la préparation de la SaintMaurice comme il le faisait avec dévouement à chaque grand rendez-vous festif organisé dans la commune. Ses collègues se souviennent d’un homme travailleur, particulièrement organisé et méticuleux qui acceptait volontiers de rendre service autour de lui. Son tempérament réservé cachait un fort attachement au village, à ses racines et aux valeurs fortes portées par les anciens, qu’il aimait partager avec sa famille et ses proches.

Mouvements du personnel •  Michel ANTHOINE-MILHOMME a rejoint le service de la voirie le 21 février 2011. •   Alexia GEOFFRAY COLLOMB- CLERC occupe désormais la fonction d’agent d’entretien l’École du Chinaillon (en remplacement de Fatima PRONIER) tout en continuant d’assurer son service à la mairie. •  Marie-France GIRAUD, agent d’entretien à l’Espace Grand-Bo, a fait valoir ses droits à la retraite et a été remplacée par Fatima PRONIER (jusqu’alors en poste à l’École du Chinaillon).

•   Marie-Claude  MERMILLOD-BLONDIN agent administratif à la mairie, a demandé une disponibilité pour une durée d’un an à partir du 1er juin 2011. •  Marie-Hélène PERRILLAT-AMEDE a intégré le Secrétariat général le 2 mai 2011. •  Muriel PERRILLAT-BOTTONET a été recrutée le 20 juin 2011 à l’Espace Grand-Bo pour assurer l’accueil et le secrétariat à mi-temps.

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VIE MUNICIPALE Exécution du budget 2011 : un volontarisme maitrisé Le budget 2011, voté le 28 avril dernier, prévoit les dépenses courantes de la commune, mais aussi ses investissements dans l’ensemble de ses domaines d’intervention. Ce budget tient compte d’un contexte difficile : malgré la crise économique et la réforme de la fiscalité locale, la municipalité a maintenu les taux d’imposition au même niveau que les années précédentes. Décryptage.

è Le budget principal

La section de fonctionnement du budget principal retrace les recettes et les charges courantes, qui s’équilibrent à 9 972 199 €. Elles se décomposent comme indiqué dans le schéma (1) ci-contre.

Schéma (1) Investissement et Financement en M.€ – Cumul 2011-2015 Recettes courantes 2011

Charges courantes 2011

La section d’investissement du budget principal équilibre pour sa part les recettes et les dépenses d’investissement à 10 248 090 €. Les travaux sur les bâtiments communaux, sur la voirie et les réseaux, les acquisitions foncières et le remboursement du capital des emprunts constituent les principales dépenses. Celles-ci sont financées en recettes par les dotations de l’État, les emprunts ou encore les cessions de terrains. Quand on examine de plus près la capacité d’investissement du budget principal de la commune, on s’aperçoit que celle-ci permet de financer, dans une hypothèse prudente recommandée par le contexte de crise actuel, 15 600 000 € d’investissement sur les 5 prochaines années, soit un peu plus de 3 000 000 € par an, comme indiqué dans le schéma (2) ci-contre.

(Sources : Comete)

Schéma (2) Investissement et Financement en M.€ – Cumul 2011-2015 15,65

15,65

Autres recettes (subventions, autofinancement, FC TVA...)

Cessions foncières

Cette capacité permet en effet de maintenir l’annuité de la dette (le remboursement annuel du capital et des intérêts des emprunts) à un niveau comparable à celui jusqu’à présent observé, soit entre 1 100 000 € et 1 340 000 € de 2011 à 2015.

Emprunt

Investissement

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Financement

(Sources : Comete)


è Le budget annexe tourisme

La section d’exploitation du budget annexe tourisme s’élève à 4 702 500 € en recettes et en dépenses. Les charges financières et les amortissements représentent 77 % des dépenses, et sont la conséquence des investissements réalisés sur le domaine skiable. Le service des navettes ski-bus et les charges courantes constituent les autres dépenses. Pour financer tout cela, la société des remontées mécaniques verse à la commune une redevance : •  correspondant d’une part au remboursement de l’annuité des emprunts contractés pour aménager le domaine skiable, •  et correspondant d’autre part à une contribution de 3 % de son chiffre d’affaires. À cela s’ajoute une participation au financement des navettes ski-bus.

La section d’investissement du budget annexe tourisme s’élève à 2 445 000 €, hors remboursement du capital des emprunts et hors dépenses d’équilibre. Elle comprend notamment la réfection de l’étanchéité de la retenue collinaire du Lac de la Cour, des travaux sur les bâtiments, les téléskis et les télésièges, l’acquisition de terrains et des études pour le renforcement de l’enneigement artificiel. S’agissant de la capacité d’investissement du budget annexe tourisme de la commune, celle-ci permet de financer, là encore dans une hypothèse prudente, 9 000 000 € d’investissement sur les 5 prochaines années, soit 1 800 000 € par an. Cette capacité permet de maintenir l’annuité de la dette à un niveau comparable à celui de l’année 2011 et compatible avec la capacité de remboursement de la SAEM des remontées mécaniques. À partir de 2018, le profil d’évolution de l’annuité de la dette permet de retrouver une capacité d’investissement plus importante.

Schéma (3) Annuité de la dette en M.€

è Les subventions allouées aux associations Subventions de fonctionnement : •  Office de Tourisme : 1 681 225 € dont subvention exceptionnelle : 220 700 € •  Maison de l’Enfance : 360 000 € •  Office Municipal des Sports et des Loisirs : 230 597 € •  Ski-Club : 130 900 € •  Association Familiale Rurale : 42 127 € •  A. P. E. L. Ecole Saint Jean-Baptiste : 7 200 € •  A. P. E. L. Ecole du Chinaillon : 1 150 € •  Foyer de ski de fond (ski scolaire) : 14 300 € •  Club de Natation des Aravis : 270 € •  Golf-Club des Aravis : 1 500 € •  Harmonie Les Echos de Pointe-Percée : 22 340 € •  Société Musicale : 12 000 € •  Chorale La Pastorale : 1 800 € •  Point d’Orgue : 7 500 € •  Groupe folklorique Lou Brafaudi : 2 600 € dont subvention exceptionnelle : 500 € •  Association du Patrimoine Bornandin : 18 500 € •  Comité de jumelage : 4 436 € •  Culture et Bibliothèque pour tous : 6 400 € •  Mutuelle des Sapeurs-pompiers : 3 400 € •  Club des Aînés : 1 500 € •  Secours en Montagne : 1 000 € •  Découvrir, Analyser, Agir : 500 € •  Paroisse Bienheureux Pierre Favre des Aravis : 1 700 € •  Amicale du Personnel de la commune du Grand-Bornand 5 000 € •  Société de Chasse : 1 100 € dont subvention exceptionnelle : 1 000 € •  Société de Pêche : 160 € •  Association Trophées historiques des régions de France : 1 000 € •  Association des Anciens Combattants : 80 € •  Office des Anciens Combattants : 80 € •  Prévention routière : 100 € Le conseil municipal a également décidé d’allouer la subvention d’équipement suivante : •  Office de Tourisme : 15 000 €

Annuité acquise

Annuité nouvelle (Sources : Comete)

è Fiscalité locale : pas d’augmentation Suite à la réforme de la taxe professionnelle et au transfert de la part départementale de la taxe d’habitation aux communes et à certaines intercommunalités, le conseil municipal du Grand-Bornand a voté des taux 2011 permettant de garantir aux contribuables une neutralité de leurs

prélèvements et à la commune une neutralité de ses recettes fiscales : •  Taxe d’habitation 25,14 % •  Taxe foncière (bâti) 17,98 % •  Taxe foncière (non bâti) 126,80 % •  Cotisation foncière des entreprises 28,48 %

Ainsi qu'une subvention à titre exceptionnel de participation aux frais de location du matériel de sonorisation dans le cadre de l’organisation de la fête de l’Alpage le 7 août 2011 : •  Comité de la Fête de l’Alpage : 800 € Enfin, une participation aux dépenses d’étude de transport multimodal pour la desserte des sites olympiques et d’étude de faisabilité du village olympique : •  Groupement d'intérêt public (GIP) Annecy 2018 : 100 000 €

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VIE MUNICIPALE La dette, un outil au service de l’investissement L’encours de la dette de la commune du Grand-Bornand s’établit à 35 936 600 € et se compose actuellement de 67 emprunts. Au fil des années, ils ont servi à financer les investissements, que ce soit sur le domaine skiable ou sur l’ensemble du territoire communal. Chaque année, la commune rembourse une partie du capital et des intérêts de ces emprunts, qui ont donc vocation à s’éteindre progressivement. Mais pour maintenir en bon état les équipements de la commune et financer le développement de la station, il faut continuer à faire appel à eux : ce sont des recettes pour le budget, tout comme le produit des impôts locaux ou les dotations de l’État. Chaque année ou presque, il s’agit alors d’emprunter aux meilleures conditions du marché : durée, taux, marge bancaire, conditions de renégociation ou de remboursement. Détails et explications au regard du contexte de crise financière internationale, avec Philippe ANGELLOZ-NICOUD, maire du Grand-Bornand.

è Quel est l’état des finances de la commune ? Il est satisfaisant. Nous bénéficions de bons ratios. Nous avons ainsi atteint un excédent brut d’exploitation de 2 600 000 € sur le budget principal de la commune en 2010. Il s’agit de la différence entre les recettes courantes de fonctionnement (dotations de l’État, impôts locaux...) et les dépenses courantes de fonctionnement (achats, personnel, subventions...). À partir de cet excédent et d’autres éléments, on obtient la capacité de la commune à s’autofinancer. La somme correspondante est affectée au remboursement du capital des emprunts et aux dépenses d’équipement. Ainsi, sur les cinq exercices antérieurs à 2011, le budget principal n’a pas eu besoin de recourir à l’emprunt.

è La commune du Grand-Bornand est aussi et surtout une station de sports d’hiver. Comment la comparer aux autres communes sur le plan financier ? Il est vrai que le Grand-Bornand, comme toutes les stations, voit ses budgets fortement impactés par les investissements liés au domaine skiable et par des charges dépendant du contexte hivernal (déneigement, réfection de la voirie, personnel saisonnier...). En outre, de par sa nature de commune touristique, sa population permanente est sans rapport avec l’affluence qu’elle connait en saison. Il est donc réducteur de vouloir comparer son budget et ses ratios aux communes de moins de 5 000 habitants au plan national. Dans une étude publiée en février 2011, la Trésorerie Générale de Haute-Savoie note ainsi que les communes supports de station de sports d’hiver en Haute-Savoie ont bénéficié d’un autofinancement 3 à 4 fois supérieur à la moyenne des communes

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du département et de la région, sur une période d’observation allant de 2007 à 2009.

è Cette situation satisfaisante est-elle appelée à durer ? Maîtriser un budget suppose de prendre garde à deux contextes. Le premier est un contexte interne : on doit surveiller l’évolution des principaux postes bud-gétaires. Les charges à caractère général, par une politique d’achats anticipée et globale de façon à acheter au meilleur prix. Les charges de personnel, en faisant monter les agents en compétence plutôt qu’en créant de nouveaux postes. Les frais financiers, en négociant les taux d’intérêts au plus bas et en menant une gestion active de la dette. Les subventions, en passant des contrats d’objectifs avec les associations pour optimiser l’utilisation de l’argent public. Sur tous ces sujets, il faut être conscient que dégager une économie en fonctionnement, c’est s’offrir une nouvelle possibilité en investissement.


nécessaires à leurs investissements. Tirant la leçon de la crise des “subprimes”, les récents accords européens de “Bâle 3” contraignent les banques à plus de fonds propres et à une meilleure liquidité : elles sont désormais réticentes à concéder de nouveaux prêts et à se prêter entre elles. Les prêts consentis malgré tout sont ainsi de plus courte durée, plus chers, difficilement renégociables et de montants bien plus faibles que par le passé.

è Le Grand-Bornand aura-t-il des difficultés à financer ses investissements en 2012 ?

Il faut également veiller au contexte externe : faute d’une croissance suffisamment dynamique, l’État est dans une situation budgétaire très contrainte. Ses dotations aux communes stagnent et les possibilités de subvention pour nos travaux se réduisent fortement. La réforme de la taxe professionnelle engendre une perte de dynamisme des ressources fiscales communales, désormais très dépendantes des taxes locales (taxe d’habitation, taxes foncières), dont les taux souvent élevés rendent difficilement envisageables des hausses éventuelles. Enfin, au cours de l’année 2011, il est devenu de plus en plus difficile pour les collectivités d’emprunter dans de bonnes conditions financières.

è Le Grand-Bornand a plusieurs emprunts chez Dexia Crédit Local. S’agit-il d’emprunts “toxiques” ? Soyons clairs : nous ne sommes pas concernés. Le poids de Dexia dans notre encours de dette s’élève certes à 31,72 %, en deuxième position derrière la Caisse d’Epargne (35,26 %) et devant le Crédit Agricole (17,27 %), mais aucun des emprunts contractés par la commune ne s’apparente à des emprunts “toxiques”. Dexia n’a d’ailleurs pas été la seule banque à proposer ces dernières années ce type de produits, indexés sur les écarts de parité entre devises. Mais le Grand-Bornand n’en a conclu aucun. La commune emprunte très majoritairement à taux fixe.

Pour le reste, nous empruntons à taux variable, avec pour référence l’Euribor “trois mois”, qui est l’un des taux de référence traditionnels du marché interbancaire. Nous l’avons fait en 2011, pour profiter de l’annonce par les banques centrales américaine et européenne du gel de leur taux directeur jusqu’à la mi-2013. Par rapport aux taux fixes qui nous étaient également proposés, cette stratégie nous a permis d’économiser plusieurs dizaines de milliers d’euros d’intérêts sur les deux prochaines années.

è Maintiendrez-vous ce choix l’année prochaine ? Il faut savoir que lorsque nous empruntons à taux variable, nous nous réservons la possibilité de passer en taux fixe en cours de contrat lorsque les conditions du marché redeviennent favorables. Tout récemment encore, la volatilité des marchés en pleine crise grecque nous a permis de transformer le taux variable de deux emprunts contractés en 2009 et 2010 en un taux fixe très intéressant, à 2,97 % sur 15 ans, auprès du Crédit Agricole. Mais le niveau des taux n’est pas notre principale inquiétude : ce sont bien souvent les marges bancaires qui sont en hausse, plus que les taux eux-mêmes. Les collectivités assistent à ce propos à un resserrement du crédit préoccupant. Plusieurs d’entre elles n’ont pu trouver en 2011 auprès des banques les financements

Pour éviter cela, nous solliciterons les banques pour nos nouveaux emprunts le plus tôt possible, dès le vote des budgets en mars 2012. Mais les banques commerciales françaises ne sont pas notre seule source de financement possible. Nous avons l’espoir que la création de l’agence de financement des collectivités locales aboutisse rapidement, suite au rapprochement de Dexia, de la Caisse des Dépôts et de la Banque Postale. À noter que cette agence sera par la suite titulaire des prêts accordés par Dexia à la commune du Grand-Bornand. Par ailleurs, le Banque Européenne d’Investissement accorde des prêts à conditions préférentielles pour les infrastructures, les transports, l’eau et l’assainissement. Enfin, de plus en plus de collectivités se tournent vers les banques allemandes ou japonaises, et d’autres, comme le Conseil général de Seine-et-Marne, se regroupent et émettent désormais des billets de trésorerie sur le marché à court terme. Mais quelle que soit la méthode retenue pour se financer dans de bonnes conditions, il faudra prouver que l’on est un bon gestionnaire. C’est ce que le Grand-Bornand entend faire : gérer en bon père de famille, mais un père de famille inventif et réactif.

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VIE MUNICIPALE Yeela (“bienvenue”), Monsieur le Maire ! Les membres du Comité de jumelage La Clusaz/Aravis - Pama/Kompienga lors d’un déplacement au Burkina Faso

è Quelques réalisations en 2010 •   un local pour la cantine a été construit à

l’école de Diabiga (1500 €),

•   une quarantaine de classes dans les

Cet été, le Comité de jumelage La Clusaz/ Aravis – Pama/Kompienga a invité M. Ouoba Mamoudou, maire de Madjoari, une commune du Burkina Faso composée de huit villages (70 000 habitants). Le jeune édile, accompagné par des représentants du Comité de jumelage : le président Bernard Giguet et deux viceprésidents Michel Lagrange et Louis Jalle, a été chaleureusement reçu à la mairie du Grand-Bornand par son homologue bornandin Philippe Angelloz-Nicoud et plusieurs membres du conseil municipal. Un diaporama a permis à M. Ouoba Mamoudou d’exposer la situation générale de son pays et de sa capitale Ouagadougou puis de détailler les actions menées grâce au Comité de jumelage. À l’issue de cette séance de présentation, les élus bornandins ont engagé un échange riche d’enseignements avec le premier magistrat de Madjoari, portant notamment sur la manière de gérer une collectivité au Burkina Faso. Un dialogue particulièrement instructif s’est alors instauré entre les participants qui a mis en lumière une vision très différente de la vie au quotidien. L’élément frappant est l’absence de toute structure administrative ou

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presque pour assurer les missions de service public de la commune : ce sont ainsi les élus qui assurent bénévolement les services à la population, d’autant plus que les concours financiers ou les moyens mis à disposition par le gouvernement sont quasi-inexistants. La réception s’est achevée sur un pot de l’amitié.

è Le financement Les actions mises en œuvre par l’association sont financées par diverses subventions versées par le Syndicat Intercommunal du Massif des Aravis (Sima), le Syndicat d’assainissement des Aravis (Sada), le ministère des Affaires étrangères et par des initiatives telles que des vide-greniers, des ventes de gâteaux ou de châtaignes et d’autres animations ponctuelles...

è Le bureau Président : Bernard Giguet (La Clusaz) 3 vice-présidents : Louis Jalle (Le Grand-Bornand) Michel Lagrange (Dingy Saint-Clair) Jean-Yves Pessey (La Clusaz)

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écoles où existe une cantine endogène (chaque famille doit fournir un sac de céréales, haricots...) a reçu une subvention pour l’achat du sel et de l’huile (2200 € au total), •   une association dont le but est de faire de la sensibilisation auprès de la population (environnement, hygiène, reboisement, culture et traditions...) s’est créée. Son président est André Babongou, directeur de l’école de Nadiagou. L’association va poursuivre la plantation d’arbres fruitiers (pour l’apport d’ombre et de nourriture) dans les cours des écoles de la Province. Ce projet a débuté en 2006 à l’école de Namouyouri et s’est étendu en 2010 aux sept autres écoles de la commune de Madjoari. Une subvention de 1150 € lui a été allouée. •   de nombreuses bourses scolaires ont été distribuées pour un montant de 20 000 € (sous la responsabilité de Michel Lagrange). •   au niveau du secondaire, 300 élèves sont aidés. •   au niveau post BAC ou formation professionnelle, 27 élèves sont aidés, dont un à l’école vétérinaire de Dakar et un à l’école d’agronomie de Bamako. •   des micro-crédits (6000 €) ont été distribués aux femmes de la commune de Madjoari afin de développer des petits commerces et gagner un peu d’indépendance. •   une subvention de 1000 € a été allouée à l’association “Main tendue aux orphelins”, permettant la scolarisation de 20 enfants en 6e et 172 en primaire. •   des projets de latrines sont en cours dans certaines zones très fréquentées mais non équipées, dans le village de Nadiagou.


Élections : ouverture d’un deuxième bureau de vote Un deuxième bureau de vote vient d’être créé dans notre commune par arrêté préfectoral du 30 août 2011.

En effet, pour un bon déroulement des élections, un bureau de vote ne peut excéder 800 à 1000 électeurs inscrits. Notre commune comptant actuellement plus de 1800 électeurs, il était devenu indispensable de mettre en place un bureau de vote supplémentaire. Comme le premier, ce deuxième bureau de vote sera situé dans les locaux de l’Espace Grand-Bo. À chaque bureau de vote est affecté un périmètre géographique défini comme suit : •  Bureau de vote n°1 : Villavit – Villeneuve

– Envers de Villeneuve – Le Terret – Suize – Les Envers – Le Nant-Robert jusqu’aux Croix – Le Clos du Pin – Le Bouchet – Les Plans jusqu’aux Troncs et au col des Annes.

Bureau de vote n°1 Bureau de vote n°2

•  Bureau de vote n°2 : Sur Villeneuve – Les Parmerais – La Communaille – Les Frasses – Les Nants – Le Mont – Le Chinaillon jusqu’au col de la Colombière.

Ce second bureau de vote sera en vigueur à compter du 1er mars 2012, date à laquelle tous les électeurs du Grand-Bornand auront reçu une nouvelle carte électorale mentionnant le bureau de vote auquel ils seront affectés.

è Les dates

•  Élections présidentielles : •  Élections législatives :

1er tour : dimanche 22 avril 2012 1er tour : dimanche 10 juin 2012

2e tour : dimanche 6 mai 2012 2e tour : dimanche 17 juin 2012

Merci de signaler en mairie (service Élections), tout changement d’adresse ou d’état civil

En bref : è Recensement des frontaliers Dans le cadre d’accords internationaux, le département de la Haute-Savoie reçoit chaque année une dotation (au titre de la compensation financière genevoise) qu’elle reverse aux communes proportionnellement au nombre de frontaliers qui résident sur leur territoire. Afin de répartir cette dotation au plus juste, la municipalité invite les personnes travaillant en Suisse et habitant au Grand-Bornand à se faire connaître auprès de la mairie afin de remplir un formulaire de recensement qui sera ensuite transmis au Conseil général.

è Demande ou renouvellement de passeport Les personnes souhaitant effectuer la demande ou le renouvellement d’un passeport sont invitées à remplir puis à imprimer le formulaire mis à disposition sur le site internet : www.service-public.fr Le demandeur devra ensuite se présenter à la mairie de Thônes muni du formulaire dûment rempli et des justificatifs originaux. Le document sera scanné par lecture optique, permettant ainsi une saisie rapide et parfaitement lisible des dossiers. La mairie du Grand-Bornand tient à la disposition du public des formulaires pour les personnes ne bénéficiant pas d’accès à internet.

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VIE BORNANDINE Le Grand-Bornand, Lac Beauport et Sevrier liés par une solide amitié Après la visite du plateau des Glières, la délégation a déjeuné chez La Constance.

Signé le 18 mai 1991, le pacte d’amitié entre le Grand-Bornand, Sevrier et Lac Beauport a fêté ses vingt ans lors de réceptions officielles données sur les continents français et nord-américain. Les premières bougies ont été soufflées au Canada, du 14 au 21 mai 2011, à l’occasion du séjour à Lac Beauport d’une délégation composée d’élus, de membres du Comité de jumelage, d’écoliers, de Bornandins et de Sevriolains. Les 21 participants au voyage destiné à consolider les liens tissés entre les trois communes ont agrémenté leur visite par la découverte de la belle province à travers des escapades à Montréal, dans le vieux Québec, aux chutes de Montmorency ou encore sur l’île d’Orléans (située sur les rives du fleuve Saint-Laurent). Hébergés dans des familles du “cru” afin d’apprécier au plus près la culture et les traditions locales, les Haut-savoyards sont revenus enchantés de la gentillesse et du sens de l’hospitalité qui caractérisent la population québécoise. Du 21 au 28 septembre 2011, les délégations bornandine et sevriolaine ont pu à leur tour rendre la politesse et démontrer leur savoirfaire en matière d’accueil lors de la venue en Haute-Savoie des cousins québécois. Leur arrivée a été couronnée par une soirée officielle organisée à l’Espace Grand-Bo permettant ainsi aux trois maires d’exprimer leur joie de se rencontrer et la volonté de maintenir l’alliance scellée il y a deux décennies.

Remise de cadeaux à l’Espace Grand-Bo le 21 septembre. De g à d : Claudine Perrissin (présidente du Comité de jumelage), Philippe Angelloz-Nicoud (maire du Grand-Bornand), Michel Beaulieu (maire de Lac Beauport) et Jacques Rey (maire de Sevrier).

Les jours suivants, c’est avec une fierté à peine voilée que les hôtes bornandins ont guidé leurs invités sur les traces du patrimoine culturel et naturel de la région. Le programme concocté sur-mesure pour les visiteurs canadiens a mené les groupes au marché hebdomadaire, à la Maison du patrimoine, au pied du Lachat pour un pique-nique, au plateau des Glières et visite commentée du Général Bachelet avec déjeuner chez La Constance. Puis à Chamonix, au col des Aravis, et dans les airs en parapente pour les volontaires ! Un délicieux repas au col des Annes a permis de goûter à la gastronomie savoyarde tandis qu’une visite à la ferme d’Emmanuel et Nathalie Missilier détaillait le mode de fabrication du reblochon fermier. La dégustation ne nécessita pas d’explication, les papilles canadiennes ayant compris qu’elles avaient atterri ici au vrai pays du fromage.

population d’environ 5 000 habitants, une vocation résidentielle, récréative et touristique. La commune recherchée doit aussi se situer dans une région montagneuse (Lac-Beauport est équipé d’une petite station de ski), près d’un lac et surtout, avoir pour celui-ci une préoccupation environnementale élevée.

L’inauguration du “chemin Lac Beauport” qui relie la patinoire à l’Espace Grand-Bo marqua un temps fort dans le séjour de nos compatriotes québecois pour qui l’heure de repartir sonna bien trop tôt. Une ultime soirée officielle chargée d’émotion fut donnée à la mairie de Sevrier et les amis se quittèrent en promettant de se revoir au plus vite !

Depuis la signature du pacte d’amitié en 1991, Lac-Beauportois et Haut-Savoyards multiplient les visites. La municipalité québécoise a accueilli des chorales, des troupes de danse folklorique, des harmonies, des golfeurs, des groupes d’adolescents, des touristes...

è Les origines du Pacte En 1989, des citoyens beauportois, appuyés par le conseil municipal, élaborent un projet de jumelage avec une commune française ayant des affinités avec Lac-Beauport : une

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Les efforts entrepris par le Sila (Syndicat mixte du lac d’Annecy) dans le but de restaurer puis de conserver la pureté du lac annécien s’érigent comme une expérience exemplaire pour la municipalité québécoise qui, dès lors, se rapproche de Pierre Hérisson, maire de Sevrier et président du Sila. Les fortes attaches entretenues à l’époque entre les municipalités sevriolaines et bornandines s’ouvrent sur la venue en 1990 d’une délégation de Lac-Beauport. L’enthousiasme est tel qu’une alliance tripartite s’impose immédiatement.

De son côté, la Haute-Savoie a reçu la troupe vocale Kaléidoscope, des aquarellistes du Symposium Lac-Beauport, des familles et différents groupes de citoyens. À noter qu’il existe également des échanges d’emplois saisonniers destinés aux jeunes adultes.


Les écoliers à la rencontre de leurs cousins québécois Vingt-trois enfants de l’école publique du Chinaillon ont encore les yeux qui brillent en songeant au magnifique voyage qu’ils ont accompli du 13 au 23 mai 2011 au Canada. Après de longues correspondances avec leurs camarades québécois de Lac Beauport, ils ont enfin pu se voir pour de vrai ! Avec leur enseignante Cécile Zuccone et trois accompagnateurs, les élèves de CE2, CM1, CM2 ont survolé l’Atlantique pour découvrir un pays où la nature est reine. Dès leur arrivée au Québec, les enfants ont profité d’une foule d’activités, à commencer par une belle fête à l’occasion de l’anniversaire du pacte d’amitié qui lie le Grand-Bornand à Lac Beauport depuis 20 ans ! Ensuite, leur emploi du temps affichait presque complet ! Parmi les visites figuraient un souper à la “Cabane à sucre”, (ancienne cabane forestière dans laquelle on faisait bouillir la sève d’érable), la découverte d’un

village Huron, du musée de la civilisation et du Grand aquarium du Québec : « on a vu un ours polaire », se sont-ils exclamés. « Et des cascades énormes » ont-ils poursuivi en évoquant les chutes de Montmorency qui, du haut de leurs 83 mètres, dépassent les chutes du Niagara de 30 mètres. Lors de la visite du Vieux-Québec, les enfants se sont encore fait remarquer par leur bonne connaissance de l’histoire de la belle province et par leur respect des guides et des lieux. « Nous n’avons jamais eu un groupe aussi bien, c’est un plaisir de travailler dans ces conditions » répétaient les hôtes canadiens.

Les grands enjeux de la commune au cœur de la réunion publique

Français ou Canadiens, tous les enfants ont gardé des souvenirs inoubliables de ces dix jours passés ensemble et rêvent déjà de se revoir le plus vite possible. Le voyage s’est s’accompli grâce au soutien de l’Association des parents d’élèves (l’APE a fourni 71% du budget), de la commune du Grand-Bornand, du Département, du Comité de jumelage, du Fan-club et de donateurs (SARL Alpiflex et école de ski Starski).

Plus de 200 Bornandins ont assisté à la réunion publique organisée le jeudi 3 novembre à l’Espace Grand-Bo. La municipalité se félicite de cette importante participation qui traduit un intérêt fort des habitants pour leur commune et une préoccupation marquée pour l’avenir et le développement de la station. Le budget communal, la dette, les projets de centre aquatique et de bien-être, de resort touristique en cœur de village, de résidence tourisme au Chinaillon ou encore, la coupe du monde de biathlon, les travaux en cours et le classement des Aravis sont autant d’enjeux qui ont été abordés au cours de cette rencontre et qui sont présentés au fil des pages de ce nouveau numéro du Bornandin.

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VIE BORNANDINE Espace Grand-Bo La pérennisation des manifestations, gage de satisfaction è À l’agenda 2012

•  Voeux du maire à la population : 6 janvier •  Forum Blanc : 10 au 12 janvier •  Les 10 ans du KGB (Krew Grand-Bornand) : 28 janvier •  La Bornandine : 5 février •  Ronde nocturne : 29 février •  Les Puits du désert : 16 et 17 mars •  Glisse en coeur : 24 et 25 mars •  Orchestre d’Harmonie du Grand-Bornand : 7 avril •  Congrès international de la mécatronique : du 5 au 7 juin •  Festival des musiques du Genevois : 9 et 10 juin

è En bref

L’Espace Grand-Bo s’équipe de clés électroniques. La mise en place des nouvelles serrures a débuté en décembre 2011. Une deuxième et dernière phase se tiendra en 2012. Une évolution nécessaire pour renforcer la sécurité des lieux et apporter plus de souplesse dans la gestion des clés. En 2011, l’Espace Grand-Bo a bénéficié du calendrier évènementiel dense de la station et dresse par conséquent un bilan très positif de sa fréquentation avec plus de 50 000 personnes accueillies au sein de l’établissement. Aux spectacles des associations locales, séminaires, congrès, stages, formations, mariages, salons, assemblées générales se sont ajoutés cette année l’IBU Cup et les 20 ans du Festival Au Bonheur des Mômes. Le site s’est également révélé un outil précieux lors des nombreuses réunions préparatoires visant à organiser les deux épreuves internationales de biathlon. À cette occasion, la polyvalence de l’Espace Grand-Bo a permis d’assurer diverses fonctions : centre de presse, salle de réception, repas des biathlètes, de leur encadrement, des bénévoles... La satisfaction des utilisateurs se traduit par une pérennisation de certaines animations, un atout pour cet équipement qui voit sa notoriété grandir au fil des ans, se félicite Denis Bonnier, le responsable de l’Espace Grand-Bo depuis sa création en 2002. La reconduite sur 2012 de plusieurs événements illustrent cette fidélité accrue : •  Le Forum Blanc a rassemblé sur trois jours près de 180 professionnels de l’animation, du jeu vidéo, du broadcast, des nouveaux services interactifs et de la téléphonie autour de conférences, d’échanges, d’ateliers. Son retour en 2012 pour une 3e édition au GrandBornand est déjà programmé.

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•  Le Congrès international de la mécatronique a réuni 200 personnes issues de toute l’Europe pour la troisième fois consécutive. Ces rencontres sur trois jours sont l’occasion pour les entreprises et les centres de recherches de faire le point sur les avancées en mécatronique (électronique miniature intégrée dans la mécanique) tant sur les usages que les technologies. •  Le stage d’une semaine d’Art Chinois s’est installé au Grand-Bornand dès 2008. La centaine d’adeptes du sabre, de la calligraphie de l’éventail ou de la gymnastique chinoise a déjà pris rendezvous pour l’année prochaine ! •  L’Association des directeurs généraux des communautés de France (ADGCF) tient son université d’été à l’Espace Grand-Bo depuis 2009. Près de 200 participants venus de toute la France ont échangé pendant deux jours sur les mutations de l’intercommunalité et les nouvelles frontières de l’action publique locale. À l’inverse, c’est une grande première pour le Colloque d’astrophysique qui a attiré le monde entier sur notre commune. Quatre journées de travail ont permis aux directeurs d’observatoires de partager leurs connaissances sur la voie lactée, thème de ces rencontres où de nombreux pays ou continents étaient représentés : Amérique latine, Australie, Afrique du Sud, Canada, Russie... Jusqu’à 180 participants par jour ont assisté au colloque.

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è La tarification 2012

Les tarifs de location des salles et des matériels n’augmentent que de 2 %. Pour rappel, les personnes assujetties aux impôts locaux du Grand-Bornand ainsi que les entreprises locales et les associations cantonales bénéficient d’une réduction de 25% sur la location. Les associations locales bénéficient d’une réduction de 50% pour leurs activités (soirées dansantes, spectacles payants...).

è Au revoir

L’équipe de l’Espace Grand-Bo a salué sa collègue, Marie-France Giraud qui a fait valoir ses droits à la retraite. Particulièrement serviable et dotée d’un grand sens du contact humain, Marie-France se chargeait de l’entretien de l’équipement avec professionnalisme et bonne humeur depuis l’ouverture de la salle en 2002.

Coordonnées Espace Grand-Bo L’envers de Villeneuve 74450 Le Grand-Bornand Tél. 04 50 02 78 37 accueil@espacegrandbo.com www.espacegrandbo.com


Les directeurs généraux fidèles à la station Près de 200 personnes se sont réunies à l’Espace Grand-Bo à l’occasion de l’université d’été de l’Association des directeurs généraux des communautés de France (ADGCF). Pour la troisième année consécutive, les participants ont choisi le massif des Aravis comme décor pour débattre des enjeux liés à leurs missions au sein des collectivités territoriales. « Demain, quelles intercommunalités dans quels périmètres ? » était le thème de cette session qui s’est déroulée les 4 et 5 juillet derniers. Un débat en pleine actualité à l’heure où les élus doivent rendre leur avis sur les projets de schémas départementaux de coopération intercommunale (SDCI) élaborés par les préfets.

Le maire, Philippe Angelloz-Nicoud, a tenu à souligner le rôle important que peuvent jouer les directeurs généraux auprès des élus. « Par votre expertise, votre expérience, votre réseau, votre état d’esprit de dévouement au service de l’intérêt général, vous êtes très bien placés pour tisser les nécessaires relations de travail entre les différents acteurs d’un même territoire. Je sais que c’est déjà souvent le cas, et je voulais, de mon modeste point de vue, vous en remercier. » Le chaleureux accueil reçu au sein de la commune, la structure professionnelle mise à leur disposition pendant deux jours, ainsi que les activités auxquelles les adhérents de l’ADGCF ont pu goûter (randonnée, VTT) ont incontestablement séduit les organisateurs qui ont d’ores et déjà réservé la salle pour 2012.

Au menu des anciens : convivialité et partage Le traditionnel repas des anciens qui s’est tenu dimanche 16 octobre à l’espace GrandBo est une formidable occasion pour les plus de 65 ans et leurs conjoints de se retrouver autour d’un savoureux déjeuner. Cette année, la municipalité avait sollicité un nouveau traiteur dont le menu a fait l’objet de commentaires particulièrement élogieux. Le bonheur des retrouvailles est source de chaleureux échanges et le cru 2011 n’a pas dérogé à la tradition en se taillant un joli succès : plus de 220 personnes se sont rassemblées pour une joyeuse après-midi

Adressage des voies : dernière ligne droite La dénomination des routes, chemins, impasses, traverses et places du GrandBornand (au total 117) est désormais accomplie. Pour mémoire, cette opération entreprise en 2010 servira notamment à la Poste, au cadastre, aux systèmes de GPS et aux secours. Un registre de dénomination déposé en mairie a permis à la population de s’exprimer sur le projet. Les deux conseillers en charge de ce dossier, Gérard Vulliet et Philippe Massez, ont prioritairement choisi des noms usuellement utilisés par les Bornandins et se sont également appuyés sur la sagacité du Club des Aînés pour les voies ne faisant l’objet d’aucune appellation coutumière. Plusieurs remarques ont été portées au registre lors de la consultation des documents par le public dont certaines ont été retenues. Ainsi, la route de la Mazarie a été renommée en route de la Culaz et des routes annexes qui avaient été omises ont été depuis dénommées. En revanche, d’autres observations ont été écartées telle que l’attribution de plusieurs noms à une même route,

pour prévenir toute confusion. De même, le souhait de baptiser des accès aux habitations de faible longueur et desservis par une route principale a été refusé afin d’éviter une multiplication des dénominations. Après avoir procédé à une synthèse des observations faites par la population, la municipalité a lancé un appel d’offres pour la fourniture des panneaux et plaques signalétiques qui seront fixés sur les sites appropriés. Un relevé GPS de toutes les constructions du territoire communal (près de 2000) a été effectué par le bureau d’études CICL (implanté à Villaz et retenu après mise en concurrence) avec l’appui des deux conseillers pour le repérage des lieux. La numérotation sera donc métrique : le numéro correspond à la distance séparant l’habitation de la boîte aux lettres. Au terme de ce processus, les propriétaires seront appelés à retirer le numéro de leur habitation en mairie et priés de procéder à la pose de leurs plaques selon des modalités qui leur seront précisées. L’ensemble des étapes liées à l’adressage des voies sera achevé au premier semestre 2012.

animée par le groupe Lou Philosophes des Villards-sur-Thônes. Un franc succès salué par le maire Philippe Angelloz-Nicoud qui a tenu à partager ces instants privilégiés avec les convives : « La communauté que nous formons, sa convivialité, ce lien entre nos générations n’ont pas de prix : être et vivre ensemble, c’est le socle même et le serment de base, sans cesse renouvelé, de toute société. » Une ovation a été faite à Madame Aimée Pessey-Magnifique, la doyenne du Grand-Bornand, pour ses 97 printemps.

Pas de marché

le mercredi 14 décembre L'organisation au Grand-Bornand de la coupe du monde de biathlon prévoit la mise en place d'animations sur la place du village du 15 au 18 décembre 2011. Cela conduit la municipalité à annuler la tenue du marché le mercredi 14 décembre 2011 afin de préserver le confort et la sécurité du public.

Par ailleurs, nous vous rappelons que le marché dispose d'un emplacement réservé aux associations. Pour en bénéficier, l’inscription préalable en mairie est obligatoire.

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VIE BORNANDINE

les classes de découverte * les classes de découverte

Les classes “découverte” sont un formidable moyen d’apprendre la vie en collectivité, la socialisation, la citoyenneté dans un environnement agréable et propice aux échanges.

La découverte, c’est la classe ! Sollicité par Ski France (Association nationale des maires de stations de montagne), le Grand-Bornand s’est porté candidat pour l’accueil des “classes de découvertes” par le biais d’un protocole approuvé par le conseil municipal en juillet 2011. Pour la station, l’engagement actif dans cette opération pilote illustre une volonté forte de transmettre à la jeunesse les valeurs, le goût et la connaissance du milieu montagnard. Susciter la pratique du ski chez les jeunes, encourager les activités autour de la neige ou de la randonnée constituent les piliers d’une pérennisation de la clientèle et des métiers liés à la montagne. Outre un réel dépaysement, les “classes de découvertes” (quatre nuitées et plus) contribuent également au développement de l’au-

tonomie, de la socialisation, du respect des règles collectives, de l’environnement, du patrimoine... Des vertus que les écoles bornandines ont déjà inscrites à leur programme à travers, notamment, les échanges effectués avec les établissements scolaires de Lac Beauport ou de Quiberon.

pour faciliter le recueil et le partage des informations dont les enseignants ont besoin pour monter leur projet de “classe de découvertes”. Il s’agira également, via la nomination d’un ambassadeur local par la commune, de les accompagner tout au long de leur séjour et d’assurer l’interface avec les intervenants locaux.

Le Grand-Bornand compte remplir pleinement son rôle de station réceptrice en favorisant la découverte de son environnement humain, naturel et culturel et en partageant avec les élèves des moments privilégiés qui sont autant d’occasions d’apprendre et de communiquer.

Le rôle de la commune sera aussi de faciliter la recherche par les enseignants de financements qui peuvent revêtir diverses formes : subventions, services gratuits (transport par exemple), mécénat d’entreprise, de commerçants, d’artisans du village... Chaque initiative visant à concrétiser un projet de classe de découverte étant la bienvenue.

Enthousiaste à l’idée d’accueillir prochainement des classes dans des conditions optimales, la commune va jouer un rôle fédérateur entre les différents acteurs locaux (hébergeurs, restaurateurs, remontées mécaniques, enseignants) susceptibles de porter le projet

Renseignement auprès du secrétariat général de la mairie du Grand-Bornand au 04 50 02 78 20

Les enfants adorent l’art contembovin Un voyage de trois jours a emmené des enfants de l’école du Chinaillon aux Carroz d’Arâches (les trois sections de Sophie Reuter-Bourgeaux et les CP-CE1 de Laurent Garnier, directeur de l’établissement). Du 15 au 17 juin 2011, les écoliers ont réalisé des objets insolites destinés à agrémenter le char “d’art contembovin” qui a défilé lors du festival du Au Bonheur des Mômes. Parmi

les chefs-d’oeuvre créés par les bambins figuraient un triptyque intitulé “une vache, une bouse, une mouche” mais aussi un os de vache peint sur un tableau coloré (baptisé “au cœur de la vache”) ou encore, un puzzle de vaches géant. Moralité : se mettre au vert rend l’imagination fertile !

Trois jours sur une péniche et sept écluses ! Riches d’enseignements, les classes découvertes font partie intégrante du programme scolaire de l’école Saint Jean-Baptiste qui prévoit au moins un déplacement annuel. En juin 2010, 31 élèves de CE2 et de CM1 ont eu la chance de naviguer sur une péniche le long du canal du Midi. Manger, dormir et apprendre à bord d’un navire... L’ensemble des activités s’est déroulé sur l’eau pendant trois jours et pour la plupart des enfants, l’expérience a constitué une grande première ! Le groupe a effectué un aller-retour à Béziers en passant par le tunnel de Malpas et a franchi les sept écluses de Foséranes en traversant le pont canal.

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Pour Alice, Chloé et Eddy, « la péniche, c’était agréable, on mangeait dehors et le bateau avançait. Quand on passait les écluses, il y avait des jets d’eau de tous les côtés. On en a passé sept à la suite, cela nous a fait monter de 150 mètres. On a bien rigolé avec les copains dans les cabines le soir. À la veillée, on jouait au loup garou, c’était trop bien ! » Désormais, les écoliers sont incollables sur le fonctionnement d’une écluse, l’aménagement d’un canal, l’alimentation en eau... Et puis, voir les choses « pour de vrai », ça n’est pas comme dans les livres... Les classes “découverte” permettent en effet de « donner du sens à ce qu’on enseigne, explique Christine Maulet, la directrice de l’école, c’est du vécu, du concret. » Un journal de bord tenu au quotidien consigne les activités, les

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sentiments, les recherches... Agrémenté de photos, ce document contribue à graver pour toujours un séjour inoubliable. Plus récemment (du 9 au 16 octobre), les enfants du cycle 3 se sont rendus à Quiberon pour une nouvelle classe de mer organisée avec notre jumelle bretonne. L’occasion de vérifier s’ils ont vraiment des chapeaux ronds !


découverte * les classes de découverte * les classes de découverte * les classes de découverte * les

Sur le haut de la vague Optimist, surf, promenade sur la côte sauvage... La semaine passée à Quiberon, sœur jumelle du Grand-Bornand s’est écoulée bien trop vite pour les 54 enfants de l’école Saint Jean-Baptiste, leurs deux professeurs et les cinq mamans accompagnatrices. Du 9 au 16 octobre 2011, les élèves de Christine Maulet (CM1/CM2), la directrice de l’établissement, et de Maryline Lafrasse (CE2/ CM1) ont troqué les paysages de montagne pour goûter à l’eau salée sur laquelle, paraît-il, ils ont surfé « comme des pros, c’était cool ! »

è Les jumeaux sont nés en 1997 Le Comité de jumelage a été créé en 1996, dans le cadre de son rapprochement officiel signé avec Quiberon en 1997. Présidente de l’association jusqu’en 2008, Brigitte Perrillat-

Mercerot a laissé sa place à Claudine Perrissin qui anime les nombreux séjours avec enthousiasme et disponibilité. La contribution du Comité de jumelage se traduit non seulement par une participation aux déplacements mais aussi par la présentation de son spectacle donné chaque fin d’année depuis la signature du jumelage. Les recettes engrangées par les représentations permettent d’aider les écoles privée et publique du Grand-Bornand à organiser des échanges et des classes découverte avec la Bretagne (ou cette année avec Lac Beauport pour l’École du Chinaillon). Le succès a également couronné la rétrospective projetée les 18 et 19 novembre derniers pour célébrer l’anniversaire de l’association. À l’affiche ? “Le Comité fait son cinéma... 15 ans de spectacles.... le film”, une savoureuse revue des meilleurs moments offerts par l’association depuis sa création !

Une équipe toujours prête à aider Responsable de l’équipe Entraide, Roger Perrillat-Bottonet se dévoue depuis dix ans au ramassage de vêtements et objets divers à destination de personnes dans le besoin.

Ce groupe de bénévoles (qui n’est pas organisé sous forme d’association) remplit principalement deux missions : •  Une fois par an, « nous accueillons tout ce qui vient, explique Roger Perrillat-Bottonet, lave-vaisselle, lave-linge, appareils ménagers, chaussures, jouets, ordinateurs... Tout, sauf bien sûr, ce qui va à la déchetterie. » Les Scouts de Cluses viennent alors récupérer le matériel pour étoffer la braderie de la SaintMartin qui se déroule début octobre. •  Le reste de l’année, l’équipe Entraide accepte les dons de divers nature : habillement, vaisselle, jouets, petits meubles ou lits, luminaires... Ces objets (qui doivent être en bon état), sont alors offerts à des familles qui résident généralement dans le secteur des Aravis : Thônes, Manigod, Villardsur-Thônes... Chargée de la distribution, Renata Lemaire s’appuie sur le travail longtemps mené de front par Raymonde Perrillat qui fut à l’origine de cet élan de générosité. « Un jour,

En reprenant l’hôtel Le Vermont, Florence Favre et Jean-Marc Lesca se sont définitivement ancrés au Grand-Bornand. Le manteau blanc qui habille notre paysage hivernal tranche avec le sable d’or qui recouvre les plages laissées derrière eux. C’est en effet dans le Sud que Jean-Marc (originaire de Nice) et Florence (d’Aix-enProvence) dirigeaient une entreprise de services. Le tandem, qui cherchait à reprendre

une maman nous a demandé si nous avions une luge dans notre stock, se souvient Renata avec émotion. Nous n’en avions pas. Alors Raymonde est descendue dans un magasin de sports pour acheter la plus belle luge qui soit. Elle l’a emballée dans un joli papier cadeau et l’a offerte à la famille. C’était une femme formidable, d’une grande bonté. » Si beaucoup de bénéficiaires sont toujours aidés depuis l’époque où Raymonde oeuvrait au sein de l’équipe Entraide, au fil des ans, les demandes se sont accrues et ne sont hélas pas toutes satisfaites. « Les temps sont durs, car le ramassage diminue de jour en jour, note la bénévole. Aujourd’hui, les gens ont tendance à vendre leurs objets sur internet au lieu de les donner. »

è Renseignements :

Renata Lemaire Le Valerian n°13, au Grand-Bornand Tél. 04 50 02 28 47

Hôtel le Vermont : un air du Sud une affaire dans une station de sports d’hiver, a été séduit par l’établissement hôtelier et son environnement. Le rachat de l’hôtel en juin 2010 a permis aux propriétaires d’apporter une nouveauté. Le bar, qui n’était pas exploité auparavant, est aujourd’hui en activité et un service snack s’est ajouté. Le Vermont, situé au pont de Suize, est ouvert de début décembre à fin avril et de début juin à fin septembre.

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VIE BORNANDINE Le projet éducatif et pédagogique : clé de voûte de la Maison de l’enfance Structure multi-accueil sans hébergement, la Maison de l’enfance comprend une crèche, une halte-garderie et un centre de loisirs encadrés par une équipe de professionnels qui veillent au développement physique et affectif des enfants. C’est un lieu aménagé et conçu pour que le personnel qualifié puisse accueillir, accompagner et s’occuper des petits pensionnaires tout en prenant en compte et en valorisant les réalités inhérentes à la vie en collectivité.

Dans le but de répondre aux besoins des enfants, aux attentes des parents et du personnel, d’assurer le bien-être de tous, de maintenir un climat de confiance, l’organisation interne de la structure évolue chaque année autour d’un projet éducatif et pédagogique, pierre angulaire de la Maison de l’enfance.

quotidienne de la structure, que ce soit en termes organisationnels ou humains : prise en charge des enfants, réception des parents, temps des repas, du sommeil, des jeux, aménagement de l’espace... L’intégralité du processus d’accueil est pensé et adapté afin d’obtenir un fonctionnement optimal de l’établissement.

Cette profonde réflexion et les actions concrètes qui en découlent sont menées par une équipe animée par un objectif principal : participer à la progression de l’enfant. Pour établir le diagnostic, le personnel considère l’ensemble des maillons qui forment la vie

En 2011, à l’issue du bilan dressé en concertation avec l’ensemble des salariés, la direction a procédé à plusieurs ajustements visant à vivre et travailler dans des conditions propices et a, dans ce sens, apporté un certain nombre d’adaptations dans divers domaines.

è Un outil ajustable tous les ans

que des petits coins intimes pour les enfants ont été créés ainsi qu’une grande zone de jeux libres. •   Un potager planté dans la cour vise à éveiller les enfants aux couleurs et aux parfums de la nature. Herbes aromatiques, fraises, salades, haricots verts, radis et autres capucines y poussent au gré des saisons, suscitant ainsi la curiosité des jeunes pensionnaires. •   La création du site internet (www. maisondesenfants-legrandbornand.com) apporte une meilleure visibilité sur les différentes structures gérées par la Maison de l’enfance : garderie village, garderie Chinaillon, club Arlequin. Les informations pratiques (horaires d’ouverture, dates de fermeture, réservations, fiches d’inscription, tarifs...) sont complétées par des actualités diverses : réunions, assemblées générales, activités, menus... •   Extension des périodes d’accueil du Club Arlequin pour les enfants de 4 à 12 ans révolus. La structure est ouverte de 9h à 17h30, lors des vacances d’été, de Pâques et de la Toussaint. Fermeture les week-ends et les jours fériés. •   Au chapitre des travaux, le bloc de sanitaires vieillissant affecté aux “grands” n’est plus adapté à son utilisation. Par conséquent, la commune a programmé sa rénovation pour 2012 en concertation avec le personnel afin de mettre en place un équipement adéquat et pérenne.

•   En premier lieu, l’accueil des enfants, (auparavant accompli par la direction de la Maison de l’enfance) s’effectue désormais par Sandrine Braneyre, secrétaire d’accueil et par le personnel chargé de leur garde durant la journée. Une démarche « indispensable estime Sophie Jalle-Poulain, directrice adjointe de la structure, afin de favoriser l’échange avec les parents sur, notamment, les progrès de l’enfant au niveau du langage, du sommeil, de ses repas... » •   L’instauration d’un café-crèche en octobre 2010 permet d’évoquer en toute convivialité les grands thèmes liés à l’enfance, de prodiguer des conseils, d’apporter des astuces à toutes sortes de situations. Les parents sont cordialement invités à y participer le dernier mercredi de chaque mois de 9h à 10h30 (hors vacances d’hiver et d’été). •   L’embauche de Marie-Christine Maurer, éducatrice jeunes enfants a permis de renforcer l’équipe. Sa présence a également contribué à la mise en place d’un éveil à la musique destiné aux tout petits (une heure par groupe et par semaine). •   La salle du Prince (dortoir, espace de jeux et d’ateliers) a été réaménagée de telle sorte

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è Le conseil d’administration renforcé

La Maison de l’enfance est une association de loi 1901 présidée depuis août 2011 par Olivier Bézat, conseiller municipal au Grand-Bornand. À sa demande, le conseil d’administration s’est étoffé avec la participation nouvelle de deux parents. « Leur présence s’imposait, explique Olivier Bézat. Ils sont au coeur de la Maison de l’enfance et perçoivent des choses que nous ne voyons pas forcément. Je trouve important de les associer à la bonne marche de la structure. » Le conseil d’administration compte désormais 14 membres : 3 élus, 1 représentant de la Caisse centrale d’activités sociales (CCAS), 2 représentants de l’Association des parents d’élèves de l’enseignement libre (APEL école du village), 2 représentants de l’Association des parents d’élèves (APE) du Chinaillon, 2 représentants de l’Office de tourisme, 2 représentants de l’AFR (Association familiale et rurale), 2 parents de la Maison de L’Enfance. Dans un souci d’amélioration du fonctionnement de la Maison de l’enfance, le président a également souhaité la modification des statuts afin d’élargir le bureau qui comprend dorénavant un vice-président et un vicetrésorier. « Mon objectif est de veiller à une présence permanente, poursuit Olivier Bézat, notamment lors des périodes de congés afin, par exemple, de gérer un problème urgent. Un bureau élargi permet également un meilleur suivi au quotidien et un plus juste partage des tâches et des missions. » Composition du bureau : Président : Olivier Bézat, Vice-présidente : Stéphanie Koulinski, Trésorière : Stéphanie Mornet, Vice-trésorière : Aude Cros, Secrétaire : Sandra Bastard-Rosset.

è Le personnel

La Maison de l’enfance, dirigée par Marie-Brigitte Grandon et Sophie Jalle-Poulain, son adjointe, compte 12 salariés (infirmière, éducateurs jeunes enfants, secrétaire, cuisinière, auxiliaire de puériculture, CAP petite enfance et BAFA diplômé et breveté, agent d’entretien). En saisons, un renfort est opéré en matière d’effectifs : jusqu’à 30 personnes en hiver, jusqu’à 22 en été. Pour les embauches saisonnières (minimum BAFA), un stage de trois jours est obligatoire avant toute prise de poste.

è Capacité d’accueil

L’ensemble de la structure dispose de 40 places “gens du pays” dont 3 places “extérieur village” + 25 places touristiques village et 25 places touristiques au Chinaillon.

è Pendant la Coupe du monde de biathlon

L’organisation de l’épreuve internationale de biathlon nécessite une adaptation dans l’accueil des enfants entre le 12 et le 18 décembre 2011. Leur prise en charge ne sera possible que dans les locaux de la crèche du Chinaillon pendant la durée des compétitions. Prière de s’adresser à la Maison de l’enfance pour l’inscription de votre enfant.


Les fêtes en images Lou Brafaudi : 30 ans de folklore et de joie de vivre Les trente ans des Lou Brafaudi ont été dignement fêtés le dimanche 22 mai 2011 à l’occasion du défilé dans les rues de la commune de 250 danseurs et musiciens vêtus de leurs éclatants costumes traditionnels. L’anniversaire de la formation bornandine présidée par Jean-Philippe Chesney a en effet été célébré lors du rassemblement dans la station des douze sociétés de l’Union des groupes folkloriques haut-savoyards (UGFHS). Du matin au soir, de la Grenette à l’Espace Grand-Bo, la station a vécu au rythme des quadrilles, polkas, rondes et autres valses. Une grande émotion a traversé l’assistance lorsqu’une gerbe de fleurs fut déposée en hommage à Marie-Claude Bergeret, la secrétaire de l’UGFHS, décédée à l’âge de 70 ans, une semaine avant la manifestation.

Le récital d’un prodige annécien

Vendredi 12 août 2011, l’église du GrandBornand a vibré sous les notes magiques de Guillaume Vincent, un pianiste hautsavoyard particulièrement doué. Ce récital de haute volée, initié par l’association Point d’Orgue, a ébloui un public qui a d’emblée été conquis par la virtuosité du jeune homme. Né à Annecy il y a 20 ans Guillaume Vincent est un prodigieux pianiste. Le musicien a commencé le piano à l’âge de sept ans au Centre de pratique musicale d’Annecy. Très tôt il a fait preuve d’une grande passion pour la musique et d’un profond plaisir de jouer en public. Dès l’âge de dix ans il a donné ses premiers concerts avec orchestre en interprétant, notamment, le concerto n°21 de Mozart et le concerto n°3 de Beethoven. Les amateurs de musique classique ont été comblés par la prestation de Guillaume Vincent qui continue de sillonner le monde entier pour se produire en solo ou avec orchestre.

Fête de Lormay : zoom sur les métiers d’antan

45 bougies pour la Fête de l’Alpage

Dimanche 24 juillet 2011, la fête de Lormay a déployé son éventail de festivités autour du savoir-faire agropastoral bornandin. Chaque année, la première commune agricole de Haute-Savoie revit les coutumes d’autrefois avec, pour fiers ambassadeurs, les habitants ayant revêtu leurs costumes traditionnels. Une multitude d’animations puisées dans les rituels ancestraux et les métiers d’hier ont émaillé ce rendez-vous populaire très prisé par la population locale et touristique : messe, descente des alpages, traite des vaches, moisson, groupe folklorique, fabrication du reblochon, repas à base de tomme blanche et de pommes de terre... Sans oublier le bal final, qui ponctue joyeusement ce retour aux racines de la vie bornandine...

Un hommage à la vache laitière a ponctué le 45e anniversaire de l’Amicale de la Fête de l’Alpage.

Chaque année, les fidèles bénévoles de l’association se mobilisent autour de leur président Salomon Perrissin-Fabert pour offrir au public une journée festive placée sous le signe de la tradition. Le 7 août 2011, toutes les générations se sont donné rendezvous au Chinaillon pour (re)découvrir les métiers d’antan exécutés avec les outils et le savoir-faire d’époque. Le jeune public a ainsi pu minutieusement observer les gestes accomplis des anciens. Une succession d’animations a égayé cet événement très attendu de la saison estivale : roller-ski tour, messe champêtre, course pédestre, arrivée des alpagistes accompagnés de leurs plus belles vaches, défilé de chars dédiés à la reine bovine, fabrication de reblochon fermier, dîner, feu d’artifice, descente aux flambeaux, bal gratuit... Tradition et jeunesse, un mariage qui dure depuis près d’un demi-siècle... Vive les mariés et bon anniversaire !

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VIE BORNANDINE L’atelier des 4 saisons : l’art à portée de main !

Le local, situé en haut de la place de la Grenette, abrite trois activités artistiques qui sont enseignées par des formatrices passionnées dans une atmosphère détendue et familiale.

è La poterie avec Laurence André

è La peinture avec Jill Sykes

è La mosaïque avec Muriel Musitelli

Laurence André a mis les mains dans la terre en 2007, « ce fut immédiatement un gros coup de coeur, une révélation », ditelle. En juillet 2011, elle reprend l’atelier tenu jusqu’alors par Maryse Perrillat, avec qui elle a découvert les bases de cet art créatif devenu une passion.

Son charmant accent trahit d’emblée ses origines britanniques : Jill Sykes (en blouse blanche sur la photo), anime l’atelier peinture depuis dix ans dans une ambiance décontractée où quelques délicieux biscuits viennent agrémenter les pauses. « Ici, on se fait plaisir sans se casser la tête » assure l’Anglaise dans sa blouse blanche où s’ébattent quelques taches de couleurs. Adultes ou enfants, touristes ou Bornandins, tous les publics sont les bienvenus pour apprendre à décorer à la peinture acrylique l’objet de leur choix : meuble, tableau, poterie, mosaïque, métal, bois... Les stagiaires peuvent venir avec leur projet, Jill prodiguera ses conseils pour les transformer en chef d’oeuvre ! A moins d’opter pour la séance “coup de coeur” : une heure pour décorer un petit coeur en bois et l’offrir à la personne désirée...

« La mosaïque, c’est un peu comme un puzzle », explique Muriel Musitelli, formatrice à l’atelier des 4 saisons depuis février 2007. À l’aide d’émaux de Briare (éléments de céramique d’émail vitrifié et teinté), chaque participant choisit ses motifs (un animal, un végétal, un personnage...), ses couleurs, sa matière : en bois ou en ardoise (un support dur est toutefois nécessaire), pour réaliser une oeuvre décorative ou utile, c’est à son créateur de décider !

Enthousiaste à l’idée de faire partager son savoir-faire, Laurence André enseigne cette discipline artistique en s’appuyant principalement sur la technique locale de la terre vernissée. Différentes méthodes (tournage, modelage, plaque...) sont alors proposées en fonction des projets et envies de chacun : poteries utilitaires, objets décoratifs, bijoux... Une seule qualité est exigée pour participer à l’atelier : la patience. Car on ne fabrique pas un objet du jour au lendemain : « Il faut savoir prendre son temps, découvrir la matière » conseille l’animatrice. Cinq étapes jalonnent en effet le processus de fabrication : le façonnage, la décoration, la première cuisson, l’émaillage et la deuxième cuisson. Ainsi, deux séances minimum sont recommandées pour conduire un projet à son terme et repartir avec ses pièces vernissées quelques jours plus tard ! Si l’atelier bat son plein en saison estivale, il est également ouvert le reste de l’année (vacances scolaires incluses) le mardi de 10h à 18h. Accessible à tous, la poterie ravira les enfants qui sont les bienvenus avec leurs parents ou leurs grands-parents. Laurence André se fera aussi un plaisir d’ouvrir des séances à la demande d’un petit groupe constitué d’au moins quatre personnes, pour un atelier personnalisé entre copains ou en famille !

Horaires : •  Vacances d’hiver : du lundi au jeudi de 14h à 17h. •  Vacances d’été : du lundi au vendredi de 9h30 à 12h et du mardi au jeudi de 14h30 à 17h30. •  Hors vacances : mardi et jeudi de 14h à 17h. •  Le mardi soir, de 20h à 22h (en fonction du nombre d’inscrits). •  Le mercredi matin ou après-midi pour les enfants, selon les demandes. Renseignements : auprès de l’Office municipal des sports et des loisirs au 04 50 02 79 00

Contact : Laurence André au 06 07 12 26 57 et http://atelier.polkadot.over-blog.com

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Boîte à mouchoirs, dessous de plat, numéro de porte... La mosaïque confère à l’objet créé un cachet à la fois précieux et élégant. « Inutile d’avoir fait les Beaux arts pour pratiquer cette discipline accessible à tous », précise Muriel Musitelli. « Tous les publics sont les bienvenus y compris les enfants à partir de 10 ans. » L’atelier, ce n’est pas la Mosaïque Académie, l’enseignement se déroule dans une atmosphère très conviviale. En attestent certains élèves assidus (d’anciens débutants !) qui viennent à l’année pour partager un moment de détente et de bonne humeur. Horaires : •  Les séances d’initiation ont lieu le lundi de 14h à 17h. •  Les formations estivales se tiennent du lundi au vendredi de 9h30 à 12h. Contact : 06 67 38 42 20

è Site internet de l’atelier des 4 saisons : http://atelier4saisons.over-blog.com


Sapeurs-pompiers : cherche volontaires Les sapeurs-pompiers du GrandBornand ont effectué 275 sorties cette année : 80% consistent en du secours à victimes, 7% concernent des incendies et le reste se répartit en opérations diverses (inondation de locaux, secours à animaux, ascenseur bloqué, morsure de vipère...). La caserne est également appelée à renforcer les équipes de Saint Jean-deSixt et Entremont, et à pallier l’éventuelle indisponibilité des ambulances privées (principalement la nuit et le week-end). Au Grand-Bornand, au minimum cinq personnes assurent la garde quotidienne, une astreinte qui nécessite une disponibilité immédiate. Face au nombre croissant de ses interventions, le centre de secours composé de 24 actifs (dont deux femmes) cherche régulièrement à étoffer ses effectifs avec des personnes fortement motivées. Car si les volontaires portent en eux l’envie de secourir et un dévouement à toute épreuve, ils sont hélas de moins en moins nombreux à postuler. Pour Alain Fournier, adjoint au chef de centre, la disponibilité est effectivement une condition sine qua non au recrutement. Une fois son certificat médical en poche, le candidat suit une formation de 250 heures étalée sur trois ans qui lui dispensera les règles essentielles au secourisme. À noter qu’à l’exception des incendies, le postulant n’aura pas à attendre la fin de son apprentissage pour participer aux sorties.

Aujourd’hui, pour maintenir et favoriser le recrutement, des conventions de disponibilité peuvent être signées entre l’employeur (privé ou public) du sapeurpompier et le Sdis (Service départemental d’incendie et de secours) permettant au volontaire de partir en intervention et/ou en formation sur son temps de travail, selon des modalités bien définies.

Enfin, dans le but de susciter des vocations parmi les jeunes, le centre de première intervention (CPI) du Grand-Bornand organise chaque année une journée portes ouvertes (la prochaine aura lieu au printemps 2012). À travers des démonstrations, une visite de la caserne, des véhicules, la présentation du matériel, cette opération est l’occasion de sensibiliser les visiteurs aux missions incombant à ce valeureux corps de métier.

è Une Amicale pour garder le lien Présidée par Serge Midol, l’Amicale des sapeurs-pompiers contribue à maintenir le lien entre les pompiers en activité, les anciens, leurs conjoints ou encore, les familles des disparus. La mise en place d’activités tout au long de l’année permet aux membres de l’association de rester proches et présents dans la vie de chacun. Ces animations visent surtout à se retrouver pour partager des moments privilégiés lors de l’Épiphanie (avec galette des rois, remises de galons, de diplômes, départs en retraite), de sorties en montagne, d’une course de ski avec repas du soir et glisses en paret, de sorties raquettes... Tous les trois ou quatre ans, l’Amicale programme également un voyage, le plus récent ayant eu lieu au Maroc en octobre 2011.

peurs-pompiers peuvent ainsi se retrouver en toute convivialité autour d’évènements qui renforcent leur cohésion. La somme recueillie contribue également à compléter la souscription aux assurances dans le cas d’accidents hélas toujours possibles ou en cas de décès, afin de venir en aide aux veuves et aux orphelins.

è À noter En ce début d’hiver, les sapeurspompiers du Grand-Bornand rappellent aux Bornandins qu’il est essentiel de déneiger les bornes à incendie afin de faciliter l’intervention des secours. Si vous souhaitez vous porter volontaire ou pour tous renseignements, contacter le responsable formation Jean-Marc Vulliet par mail au centre de secours du GrandBornand : GdBornand@sdis74.fr

Quelques chiffres Interventions en 2010 : 275 (265 en 2009) Feu de bâtiments ou cheminée : 16 Feu de véhicules : 3 Accidents de circulation : 29 Assistance a personnes : 196 Opérations diverses : 31

Grâce aux recettes des calendriers (réservez-leur votre meilleur accueil !), les sa-

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VIE AGRICOLE Pôle d’excellence rurale : créer une dynamique autour de notre agriculture Les Pôles d’excellence rurale (PER) répondent à un appel à projets national visant à soutenir les dynamiques et l’innovation dans les territoires ruraux. Outil financier au service d’un projet, le PER est aussi une labellisation qui apporte de la notoriété, de la reconnaissance et la possibilité d’accéder à d’autres financements. La Communauté de communes des vallées de Thônes (CCVT) est porteuse du projet et à ce titre, souhaite associer à cette démarche tous les acteurs économiques, agriculteurs, opérateurs du tourisme, restaurateurs, hébergeurs et commerçants, y compris les habitants qui se sentent concernés, fiers et prêts à être les ambassadeurs de leur territoire. L’ambition affichée de la CCVT est que l’activité agricole du territoire soit pérennisée et qu’elle continue d’être un élément d’attrait touristique et d’équilibre économique de nos vallées.

è Sept actions initiées L’objectif consiste à ce que chaque touriste, chaque consommateur ait envie d’acheter nos produits comme s’il s’offrait un petit bout des Aravis. Par conséquent, les opérateurs qui s’engagent dans cette démarche doivent proposer une qualité globale irréprochable, tant dans leurs produits et services que dans leurs accueil et capacité à orienter les visiteurs pour une véritable découverte du territoire. Le dossier déposé par la CCVT comprend sept actions dont le montant d’aides publiques globales s’élève à 2 300 000 € pour quatre ans.

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•   Trois de ces actions comprennent un

soutien au développement des entreprises locales d’affinage (coopérative de Thônes, affineur Joseph Paccard à Manigod et affineur Jean-Pierre Missillier au GrandBornand). •   Une démarche vise à mettre en avant les bonnes pratiques d’alpage avec, notamment, la création d’un concours (sans classement) : “Nos alpages : notre passion, votre nature”. •   Un projet à destination des agriculteurs les incitera à diversifier leur production et favoriser l’accueil à la ferme. •   Enfin, deux initiatives menées de front par la CCVT sont dotées d’un budget de 450 000 €, dont 90 000 € d’autofinancement. Leur but est de promouvoir les produits locaux et les opérateurs qui les valorisent : - la mise en place d’un réseau d’excellence qui regroupera et identifiera tous les acteurs (agriculteurs, affineurs, restaurateurs, commerçants et pourquoi pas hébergeurs, accompagnateurs) soucieux de privilégier la qualité des produits, de l’accueil mais aussi de l’information délivrée sur le territoire et ses atouts. - la mise en œuvre d’une communication territoriale et le développement de

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l’offre de découverte du territoire : des messages partagés, une communication homogène, des manifestations en cohérence, une signalétique adaptée.

è Cas concrets •   Pour les plus jeunes. Depuis septembre 2011, des ateliers sont mis en place dans les écoles situées sur la Communauté de communes. L’objectif est de sensibiliser les enfants aux composantes du patrimoine de leur territoire (nature et environnement, savoir-faire et traditions, gastronomie). •   Pour tous. Des ateliers de dégustations pédagogiques des fromages fermiers du territoire seront proposés aux habitants locaux dès cet hiver, afin de les initier aux différences de goûts et saveurs en fonction des terroirs et savoir-faire des producteurs. •   Un événement. Autour de la montée à l’alpage pour partager l’enthousiasme ressenti au passage des vaches et des cloches, au printemps 2012. •   Pour une meilleure visibilité de nos produits. Aménagement paysager du rond-point de la plaine d’Alex au printemps 2012 afin de mettre en valeur le reblochon fermier.


L’agriculture bornandine, star de la Saint-Maurice Rendez-vous incontournable de la vie agropastorale, la foire de la SaintMaurice s’est déroulée dimanche 18 septembre autour d’une ribambelle de festivités : danses folkloriques, repas dansant, défilé des animaux primés...

Portée par l’Animation agricole bornandine et le Syndicat agricole du Grand-Bornand, la manifestation rassemble chaque année les plus belles Abondances et les meilleurs reblochons du village. Une occasion unique de mettre en valeur le savoir-faire des agriculteurs de la commune. Après le passage du jury, la foire s’est achevée sur la traditionnelle remise de prix.

è Les principaux résultats :

Concours Abondance

•  Sans références

Reblochon fermier 1. Gaec l’Ambrevetta 2. Perrillat-Mercerot Denis 3. Bastard-Rosset Denis Tommes 1. Paccard Gilles 2. Gallay Olivier 3. Gaec Vallée Blanche

Concours Abondance

•  Avec références

(adhérent au contrôle laitier) Meilleure mamelle jeune Dérision Gaec le Paquis

Meilleure mamelle adulte Anguille Bastard-Rosset Yann Championne jeune Comtoise Gaec la Gran Pia Championne adulte Valence Gaec le Paquis Meilleure fromagère Taquineuse Gaec le Maroly Prix d’ensemble 1. Bocharde/ Gaec le Paquis 2. Argentine 3. Byzance

(non adhérent au contrôle laitier) Meilleure mamelle jeune Couleuvre Gaec la Sonnerie Meilleure mamelle adulte Chêne Bastard-Rosset Bernard Championne jeune Carla Perrillat-Mercerot Denis Championne adulte 2005 Bastard-Rosset Bernard Prix d’ensemble 1. Abondance/Gaec la Pointe d’Almet 2. Atchoum 3. Valse

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VIE AGRICOLE Foire cantonale : le savoir-faire récompensé La foire agricole cantonale, organisée le 30 avril 2011 au GrandBornand, a marqué un temps fort dans le calendrier festif des agriculteurs du canton. Le public s’est enthousiasmé des nombreuses animations qui ont rythmé la journée : arrivée des animaux sur la place de l’église, repas à l’Espace GrandBo, défilé commenté des animaux primés, repas dansant... présence de forains et d’exposants... Et point d’orgue de la manifestation annuelle : l’annonce du palmarès qui permet chaque année, de récompenser les plus beaux spécimens d’Abondances et le plus savoureux des reblochons.

è Quelques résultats : Avec références Abondance Meilleure mamelle jeune Capucine / Pierre Pernet-Coudrier Meilleure mamelle adulte Adroite / Gaec col des Annes Championne espoir Doloresse / Eric et Jean-Marc Josserand Championne jeune Costa / Gaec l’Aulp de Montmin Championne adulte Automne / Gaec col des Annes Meilleure fromagère Tsigane / Gaec le Paquis Prix d’ensemble Boudeuse / Aluna / Vaniteuse 1. Gaec l’Aulp de Montmin 2. Gaec col des Annes 3. Gaec la vallée blanche Sans références Meilleure mamelle jeune Cléopâtre / Gaec la Sonnerie Meilleure mamelle adulte Tocade / Gaec Henrianne Championne jeune Couleuvre / Gaec la Sonnerie Championne adulte Tocade / Gaec Henrianne Prix d’ensemble Doloresse / Doucinette / Divine 1. Eric et Jean-Marc Josserand 2. Patrick et Damien Basthard-Bogain 3. Julien Josserand

Un tournage bio au Chinaillon

En juin 2011, Cuisine au sommet, l’émission de la chaîne Arte, a planté ses caméras sur les pentes verdoyantes du Chinaillon pour une séquence consacrée au savoir-faire de Gérard, Michel et Karine Fournier. Sur une suggestion du grand chef Marc Veyrat, qui est au coeur du reportage, le réalisateur Alix François Meier a souhaité faire un gros plan sur le reblochon bio fabriqué par l’entreprise familiale. C’est en 1995, face à une demande croissante, que l’exploitation s’est orientée vers l’agriculture biologique. Suppression des engrais sur les parcelles, soin des bêtes par homéopathie, nourriture aux céréales bio, production en propre du foin... le cahier des charges est scrupuleusement respecté. Les scènes tournées parmi les 30 vaches laitières et les 15 génisses fleurent bon le terroir bornandin à en croire le réalisateur qui, derrière l’objectif, s’est ébloui du « travail admirable accompli en harmonie avec l’environnement. »

Michel Fournier avec l’équipe d’Arte : Miriam Berger, Alix François Meier et Boris Eschwey

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L’émission sera diffusée au cours de l’année 2012.


AMéNAGEMENTS - CADRE DE VIE Le cœur du village fait peau neuve Depuis la fin de l’été, le village fait l’objet de travaux en partie basse et sur Villeneuve. S’appuyant sur la démarche de la Régie d’électricité de Thônes qui visait au renforcement du réseau électrique sur ce secteur, la commune met en œuvre une vaste politique de rénovation du cœur du village. Cette politique ambitieuse recouvre plusieurs volets. Il s’agit en premier lieu de procéder à la réfection des réseaux humides (eau potable, eaux usées et pluviales) qui étaient devenus vieillissants et sous-dimensionnés.

Il s’agit en second lieu de redonner une vraie place au piéton, en lui permettant de circuler de façon aisée et en toute sécurité depuis la gare routière à la mairie et du Chalet des Neiges à la place de la Grenette. Il s’agit précisément en troisième lieu de donner à la place de la Grenette une véritable identité : celle d’un lieu faisant cohabiter piétons, terrasses, stationnement, mobilier urbain... Le chantier s’interrompra pendant la saison humide pour reprendre au printemps. Après un arrêt estival, les travaux redémarreront à l’automne pour s’achever avant la fin de l’année 2012. Coût global : 1,4 million d’euros.

Chinaillon : les piétons en toute sécurité Le raccordement à un réseau d’assainissement est obligatoire

Le cheminement piétonnier sécurisé entre l’ancien hôtel Le Cortina et le pont du Venay en passant par le Baron noir est achevé.

La commune rappelle que le raccordement à un réseau d’assainissement collectif ou individuel est obligatoire. À ce titre, la municipalité a récemment transmis un courrier aux habitants du Grand-Bornand dont le nom n’apparait pas sur la liste des abonnés au réseau public. Les destinataires de ce courrier sont donc appelés à transmettre en mairie : •  une demande de raccordement si l’habitation n’est reliée à aucun réseau d’assainissement. •  une attestation de l’entreprise ayant réalisé les travaux dans le cas d’un raccordement au réseau public d’assainissement. À défaut de réponse, le contrevenant s’expose à des sanctions pécuniaires.

L’ultime phase de ce chantier de longue haleine comprenait également l’aménagement de l’entrée nord du Chinaillon ainsi que la réalisation d’un stationnement. À ce titre, une réflexion menée par la municipalité a abouti à l’instauration d’une zone bleue dans le but de favoriser l’accès aux commerces en réduisant la présence continue de voitures dites “ventouses”. Ce nouveau fonctionnement pourrait, à l’usage, évoluer ou se pérenniser. Rappelons que la sécurisation du cheminement piétonnier (trottoir, stationnement, mobilier urbain) a fait l’objet d’une première phase de travaux à l’automne 2009, du village de Lessy-MGM à l’immeuble des Amborzales. La deuxième tranche, des Amborzales au Cortina, a été réalisée à l’automne 2010. En parallèle, une modification du carrefour a été effectuée au niveau de Samance et de la route communale de la Mulaterie. Première phase : 326 000 €, dernière phase : 285 000 €.

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AMéNAGEMENTS - CADRE DE VIE

Le PPR : un outil de protection des populations Le Plan de prévention des risques (PPR) est un document réglementaire élaboré par l’État (service aménagement-risques de la Direction départementale des territoires) qui signale les zones à risques et prescrit des mesures pour réduire la vulnérabilité des habitations existantes et des constructions nouvelles. Applicable sur la commune depuis 1991, le Plan d’exposition aux risques (PER devenu PPR) a été suivi d’une modification partielle en 1995. Il convenait de réviser ce document : depuis vingt ans, la méthodologie nationale d’expertise et de zonage a évolué ; De même, de nouveaux enjeux liés à l’occupation du sol actuelle et future, doivent être pris en compte. C’est en 2007 que cette révision a été entreprise. Les différentes étapes liées à cette procédure ont été présentées à la population bornandine le 11 août dernier, lors d’une réunion publique organisée par la DDT. L’étude menée sur l’ensemble du territoire communal par l’Etat a permis le recensement de plusieurs phénomènes naturels susceptibles de toucher la station (crues torrentielles, mouvements de terrain, avalanches et chutes de blocs) et de confronter ces aléas aux enjeux urbanistiques locaux. La confrontation de ces paramètres a abouti au volet réglementaire du PPR pour l’occupation et l’utilisation du sol : prescriptions adaptées pour les projets de nouvelles constructions, interdiction de construction dans certains cas, application des mesures aux biens existants afin de réduire leur vulnérabilité. Ces dispositions constituent une servitude d’utilité publique qui seront annexées aux documents d’urbanisme de la commune. Tout récemment, est apparue la question de la prise en compte dans les PPR des

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zones d’aléa maximum (dites “zones jaunes”) visant à cartographier les secteurs d’avalanches pluri centennales, rares mais potentiellement dévastatrices. Suite à un rapport interministériel de juillet 2011 concluant à la nécessité de cette prise en compte, l’association pour l’information sur les risques d’avalanches urbaines et leur prévention (Airap) a plaidé auprès de la Préfecture de Haute-Savoie en faveur de l’intégration de ces zones dans le PPR du Grand-Bornand. En conséquence, l’ouverture de l’enquête publique (prévue initialement le 25 octobre 2011) est reportée dans l’attente de la position de l’État sur cette question importante. Dès que le PPR sera finalisé par les services de la Préfecture, il sera bien entendu soumis à la population bornandine dans le cadre de l’enquête publique préalable à son adoption.


Lac de la Cour : les fuites ont été comblées En 1995, la municipalité a entrepris la réalisation d’une retenue collinaire au lac de la Cour destinée à fournir un enneigement artificiel pour la station. Rapidement, des fuites observées sur ce stockage d’eau d’une capacité de 55 000 m3 ont incité la commune à engager une procédure de contentieux envers le concepteur et le réalisateur de l’ouvrage. Déclarées responsables de la défaillance par le tribunal administratif, les deux parties ont fait appel de la décision. Néanmoins, dans l’attente d’un nouveau jugement, le Grand-Bornand a été autorisé à lancer les travaux de rénovation qui s’achèveront avant la fin de l’année 2011. La première étape consistait à purger intégralement le site avant de refaire le confinement de manière à assurer une parfaite étanchéité. Le système d’étanchéité choisi pour cette rénovation est le même que celui utilisé pour le lac du Maroly.

Le lancement des travaux a entraîné une mise en conformité du lac selon la réglementation applicable en 2011 en matière de crue décamillénale*.

Coût des travaux : 947 000 €. *Crue dont la probabilité d’occurrence annuelle est égale à 1/10 000 soit un risque sur 10 000 de se produire au cours d’une année donnée.

Par ailleurs, sa mise aux normes sanitaires permet, en cas de besoin, de servir à une alimentation en eau potable.

Chalet des Neiges : livraison avant l’été 2012 Assurant la maîtrise d’ouvrage, le bailleur social Halpades poursuit la réhabilitation du Chalet des Neiges qui accueillera prochainement les aînés de la commune. Ce projet concrétise la volonté municipale de proposer du logement aidé à nos anciens à travers la mise à disposition de neuf appartements en location situés au centre du village. Initialement prévue fin 2011, la livraison des appartements accuse un retard d’un trimestre à la suite de la découverte de traces d’amiante dans divers matériaux telles que les canalisations. Le recours à une entreprise spécialisée dans le désamiantage s’inscrit dans une procédure administrative imposée par les règles de construction aboutissant à un allongement de la durée du chantier. Ces travaux, désormais engagés, permettront une livraison du Chalet des Neiges au printemps 2012.

La commune a souhaité conserver une salle de 70m2 placée au rez-de-chaussée du bâtiment afin de proposer diverses animations à destination des Bornandins (coût : 441 500 €). Rappelons qu’un effort particulier a été porté sur les économies d’énergie dans le but de réduire les charges locatives tout en préservant l’environnement. Le chauffage des résidences sera pourvu d’un système de plaquettes à bois tandis que des panneaux solaires fourniront l’eau chaude. À noter que la municipalité profitera de ces travaux de réhabilitation pour procéder avant l’été 2012 à l’agrandissement du parking situé derrière la bâtisse. Cet emplacement ouvert à tous contribuera à augmenter la capacité de stationnement et favorisera l’accueil de la clientèle touristique au cœur du village.

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Environnement

Bien vivre au village et au Chinaillon * Bien vivre au

La municipalité proteste contre le classement des Aravis À l’occasion d’une table ronde organisée le 11 février 2011 à La Clusaz sur l’économie de la montagne, le Président de la République a créé la stupéfaction en annonçant sa volonté de procéder au classement du massif des Aravis sans consultation préalable des principaux intéressés.

maires ont alors répété leur désaccord et informé l’État de leur refus de participer à ce projet. Mettre le territoire sous cloche ? La commune du Grand-Bornand répond non. Les Aravis jouent un rôle économique et écologique vital pour la vallée où un équilibre s’est déjà établi entre les activités agricoles et touristiques et la protection des espèces naturelles. Ajouter des contraintes réglementaires ne contribuera qu’à bouleverser la biodiversité qui s’est instaurée sur ce site.

Cette déclaration a suscité une vive réaction de la part de la municipalité du Grand-Bornand et des maires concernés par le projet gouvernemental. Tous ensemble refusent la sanctuarisation de leur territoire alors même que celuici représente un exemple de gestion durable et équilibrée. Un courrier des élus adressé à Nathalie Kosciusko-Morizet (ministre de l’écologie, du développement durable, des transports et du logement) appelant à organiser la concertation a abouti à une rencontre avec le préfet le 27 juin 2011, permettant ainsi aux maires de réitérer leurs inquiétudes et leur opposition face au projet ministériel.

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Cet échange, où aurait dû s’instaurer un véritable dialogue sur l’avenir du massif, a débouché sur une réaffirmation du représentant de l’État de procéder au classement du site et d’engager les démarches dans ce sens. La première d’entre elles visait à soumettre aux élus un périmètre sur lequel s’appliquera les effets réglementaires imposés par le classement. La définition de cette zone  qui s’étend désormais à treize communes* – a fait l’objet d’une nouvelle réunion le 21 octobre dernier avec le préfet et le représentant de la Direction régionale de l’environnement, de l’aménagement et du logement (Dréal) chargée de l’instruction du dossier. Avec l’appui du sénateur Jean-Paul Amoudry et du député Lionel Tardy, les treize

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L’arsenal juridique qui encadre actuellement les Aravis suffit amplement à sa protection : son appartenance au réseau Natura 2000, les procédures UTN préalables à toute construction, l’élaboration du Scot et autres documents d’urbanisme participent d’ores et déjà pleinement à la sauvegarde et au développement du territoire avec la mesure et le discernement dont savent faire preuve les élus locaux, sans que leur soit imposée une procédure administrative supplémentaire.

*Le Grand-Bornand, Nancy-sur-Cluses, le Reposoir, Magland, Sallanches, Cordon, la Clusaz, la Giettaz, Manigod, Saint Nicolas la Chapelle, Ugine, le Bouchet MontCharvin, et Marlens.


au village et au Chinaillon * Bien vivre au village et au Chinaillon * Bien vivre au village et au

Préserver nos ressources en eau, une démarche très... SAGE Le Schéma d’aménagement et de gestion des eaux (SAGE) est un programme concerté de planification et de gestion cohérente des milieux aquatiques, dans lequel s’engagent les partenaires d’un territoire (collectivités territoriales, administrations de l’État, associations...).

Cet outil, qui décline à l’échelon du bassin versant la politique de l’eau sur une période de 10 ans, est actuellement en cours d’élaboration. Fin 2009, une avancée importante s’est opérée avec la délimitation du périmètre du “SAGE Arve” dans lequel a été intégrée la commune du Grand-Bornand. Ce périmètre comporte 106 communes et s’étend sur 2000 km2, soit près de la moitié de la surface du département.
 Une étape essentielle a également été franchie en juin 2010 avec la constitution d’une Commission locale de l’eau (CLE) rassemblant les élus, les partenaires institutionnels et les représentants des usagers, soit environ 80 membres. C’est au sein de cet espace, véritable “Parlement de l’eau” que seront abordées toutes les questions de la politique de l’eau du bassin versant. Avec une dimension prospective forte, la politique de l’eau définie au sein du SAGE cherche à répondre à des difficultés émergentes ou à venir, comme c’est le cas pour un territoire comme la HauteSavoie marqué par des tendances lourdes telles que la croissance démographique, l’urbanisation et le développement du tourisme.

L’année 2012 sera consacrée à compléter le diagnostic de la ressource en eau et des milieux aquatiques du périmètre. Dans ce cadre, des ateliers thématiques ont été mis en place réunissant les différents acteurs impliqués dans cette démarche, l’adoption définitive du SAGE étant prévue à l’horizon 2015.

Pour Philippe Angelloz-Nicoud, maire du Grand-Bornand, président du Syndicat intercommunal d’aménagement du Borne et vice-président de la commission Préser-

vation de la qualité de la ressource au sein de la CLE, « ce dossier représente des enjeux que nous ne pouvons pas occulter et des questions sous jacentes liées par exemple à la pollution, à la préservation des ressources en eau potable ou encore à la qualité des cours d’eau. L’élaboration du SAGE comprendra donc des objectifs prioritaires, des stratégies d’actions et à terme, un volet réglementaire. Car il y aura immanquablement des mesures à prendre pour assurer une gestion durable de la ressource en eau. »

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Environnement

Bien vivre au village et au Chinaillon * Bien vivre au

La forêt communale sous l’oeil expert de l’ONF La forêt communale du Grand-Bornand s’étend sur environ 421 hectares et se compose d’épicéas à 70%, le reste étant principalement du sapin et quelques rares feuillus (hêtre, érable). Elle est gérée par l’Office national des forêts (ONF), établissement public à caractère industriel et commercial, qui assure également la gestion des forêts domaniales (propriété de l’État). La Haute-Savoie se découpe en six unités territoriales parmi lesquelles figure l’unité territoriale Bauges/Aravis constituée de neuf agents de l’ONF et d’une responsable basée à Faverges. Originaire du Jura, Serge Poulalier obtient son poste de forestier à La Clusaz en 1998. Aujourd’hui, trois autres communes se sont greffées au territoire dont il a la responsabilité : Saint Jean-de-Sixt, les Villards-sur-Thônes et le Grand-Bornand (où il succède à Jean-Louis Maugnié, parti en retraite en janvier 2011).

Serge Poulalier

La mission première de l’ONF vise à « garantir la pérennité du patrimoine forestier de la commune, maintenir ses écosystèmes en bon état de conservation pour pouvoir les transmettre aux générations futures, explique Serge Poulalier. Pour cela, nous réalisons un document de gestion appelé aussi “l’aménagement forestier” qui consiste en une analyse détaillée de l’état de la forêt ainsi que de sa gestion passée et qui fixe de nouveaux objectifs pour les vingt années à venir : que ce soit en termes de volume à prélever pour les exploitations ou de travaux à réaliser : équipement routier, travaux sur les peuplements, sentiers, etc. »

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Réalisé récemment, le document consacré au patrimoine forestier du Grand-Bornand couvre la période 2010/2030 en s’appuyant sur les trois rôles fondamentaux joués par la forêt : un rôle économique (production de bois), écologique (la forêt protège) et social (accueil du public). •  L’ONF se doit en effet d’assurer l’apprivoisement de la filière bois (scierie) en se basant sur le diagnostic de chaque parcelle établi pour l’aménagement forestier. La désignation des arbres à couper (le martelage) se fait autour de trois objectifs principaux : récolter les arbres mûrs (gros bois) ; Améliorer les ensembles d’arbres trop denses en prélevant ceux qui représentent une “gêne” pour les autres ; Rechercher autant que possible l’obtention de régénération (semis) par la création de petites trouées (lumière). Au Grand-Bornand, l’aménagement actuel prévoit un prélèvement annuel d’environ 500m3 programmé pour toute la période 2010/2030. La vente des bois se fait sur pied ou façonnée (bordure de route). Les choix d’exploitation décidés par l’ONF sont accomplis en fonction des exigences écologiques de chaque parcelle. •  Les fonctions écologiques remplies par la forêt de montagne sont nombreuses et essentielles : - diminution du risque de chutes de pierres (protection des habitations) - maintien de la stabilité du manteau neigeux (zones avalancheuses) - protection des sols contre l’érosion et régulation des fortes pluies - maintien de zones refuges pour la faune (biotope tétras par exemple). Les actions que mène l’Office national des forêts (travaux et coupes) intègrent constamment ces différents paramètres qui prennent toute leur dimension au Grand-Bornand où subsistent des phénomènes naturels à risques et beaucoup d’enjeux à préserver. Ces opérations visent aussi à protéger au maximum la biodiversité ainsi qu’à mettre tout en œuvre pour lutter contre le réchauffement climatique.

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•  Sur les sites où la fréquentation touristique est forte, la mission de l’ONF consiste à rendre la forêt accueillante par le biais de travaux touristiques, de nettoyages après exploitations, de mise en place de sentiers à thèmes, etc. Ainsi, sans le savoir, les promeneurs franchissent des lieux entretenus, dont la végétation est gérée, maîtrisée et renouvelée par la main de l’homme afin d’en garantir sa sauvegarde et son développement à travers le temps.

è Mais aussi... •  Chargés de police nature, les agents de l’ONF sont également amenés à verbaliser toutes les atteintes aux espaces naturels (chiens errants, utilisation de véhicules à moteur dans les espaces non autorisés, allumage de feu, introduction de décharges sauvages...). •  Dans le cadre de ses missions à caractère commercial, l’Office national des forêts développe aussi des prestations de services spécifiques avec son bureau d’études (expertises d’arbres, études écologiques, environnementales, paysagères, risques naturels...) auprès notamment des collectivités, mais aussi des particuliers.


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Un service qui sort des sentiers battus ! La montagne, sa faune, sa flore, sont un don précieux que les amateurs de grands espaces savourent grâce aux nombreuses randonnées qu’il est possible de pratiquer au Grand-Bornand. Et pour permettre aux amoureux de la nature de marcher dans le confort et la sécurité, le service municipal des sentiers se dédie entièrement à l’entretien des chemins dès l’arrivée des beaux jours (du 1er mai à fin octobre). Agé de 28 ans, Davy Heraud a été embauché à l’hiver 2002 et assure la responsabilité du service depuis le départ en retraite de Jean-Paul Favre, en 2009. Un parcours insolite pour ce Vendéen qui a effectué des études de gestion forestière et qui préfère de loin la montagne à la mer. L’hiver, il se consacre aux travaux de voiries (nettoyage, déneigement), principalement au Chinaillon. Avec son collègue Aubin Mantovani, Davy Heraud se plait à parcourir les 150 km de sentiers “marche” et les 50 km de pistes VTT pour rendre les sites praticables. Débroussaillage, balisage, fabrication et pose de signalétiques, coupe d’arbre,

renvoi d’eau, réparation ou rénovation de notre patrimoine (oratoire de la Duche, passerelles, tables d’orientation, bassins en bois...) comptent parmi les multiples tâches qui incombent aux deux employés communaux. Leur objectif, il le résume en une phrase « que les gens aient du plaisir à se promener. » Empêcher le sentier de raviner, enlever les cailloux, arracher les ronces... Les randonneurs, habitués à utiliser des chemins propres, ne voient pas toujours le travail accompli en amont. Mais si au hasard de leur circuit, ils croisent le service des sentiers, « ils sont toujours très sympas avec nous et nous remercient » reconnait Davy. D’autres rencontres jalonnent souvent leurs missions : chamois, bouquetins, gypaètes, marmottes apportent en effet une agréable compagnie. Et si quelques désagréments ponctuent parfois leur périple, telles que les piqures de guêpes et autres insectes, leur pire ennemi n’est pas une espèce animale, il s’agit du froid ! Un jour, la pose d’une signalétique s’est déroulée sur un sommet gelé et il a fallu creuser la terre à coups de pioche, « on était content de rentrer le soir », se souvient Davy.

Davy Heraud

Grimper en portant trente kilos de matériel sur le dos ou changer un panneau sur l’Aiguille verte peut se révéler un exercice physique de haute volée. Mais, nourris à l’air pur et aux sublimes levers de soleil, nos deux employés sont au sommet de leur art. Et au sommet des Aravis.

Ils font la chasse aux mauvaises herbes Sur une proposition de l’Association de chasse communale agréée (ACCA), un partenariat avec la municipalité prévoit depuis deux ans le nettoyage de deux zones reculées et non fréquentées par les marcheurs : les Ecandus (col de la Colombière) et les Maintets (col des Annes). Dans le cadre de cet accord, des adhérents volontaires de l’ACCA procèdent deux fois par an au débroussaillage de ces sites pris d’assaut par les vernes au point d’en former de véritables prés. La volonté des chasseurs consiste en l’amélioration de l’habitat du tétras-lyre (espèce peu friande de ce type de végétation) en redonnant à ces milieux particuliers des caractéristiques favorables au maintien du petit coq de bruyère et à sa reproduction.

Espèce non protégée, ce petit gibier est soumis à un plan de chasse strict : au niveau national, seul le tir du mâle est permis, au Grand-Bornand, deux prélèvements sont autorisés. Parfaitement organisée, la vingtaine de bénévoles assure la “corvée” dans la convivialité. « Les uns coupent, les autres empilent, puis brûlent les vernes sèches et nettoient la zone » détaille Vincent Buffet Croix-Blanche, le président de l’ACCA. Les journées de débroussaillage sont généralement ponctuées d’un piquenique à l’auberge nordique pour sustenter les bénévoles. En échange de ces travaux de nettoyage, la municipalité verse une subvention de 1000 € à l’association.

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développement économique

Grand-Bornand Réservation

Le Grand-Bornand Réservation : développer la fréquentation touristique de notre station è Une nouvelle directrice Bienvenue à Muriel Ambrosino, directrice de Grand-Bornand Réservation depuis le 28 mars 2011.

Muriel Ambrosino

Après avoir occupé des fonctions de responsable marketing et commercial à Serre Chevalier pendant sept ans, la Marseillaise d’origine a été consultante freelance en ingénierie touristique (restructuration des offices de tourisme, structuration des remontées mécaniques, développement de produits touristiques...). Parallèlement, Muriel Ambrosino dispensait des cours à l’université de Gap (marketing opérationnel et territorial, diversification des activités de montagne, impact internet sur la distribution touristique...). Son expérience professionnelle forgée dans les Alpes du sud, alliée à des études de commerce international en gestion de structures, création et mise sur le marché de produits touristiques se révèlent un atout indéniable dans le cadre des missions qui lui sont confiées au sein de la centrale de réservation présidée par Pierre Missillier.

è Une gamme complète d’hébergement Rappelons que le premier objectif de cette structure, filiale de la SAEM des Remontées mécaniques, est de centraliser les offres de location d’hébergements afin de simplifier les démarches de réservation de la clientèle en vue de leur séjour dans la station. La coordination vise clairement à optimiser les moyens (humains, financiers, matériels) et à rendre plus efficaces et lisibles les actions en direction du client. Aujourd’hui, un solide maillage tissé avec les professionnels de l’accueil et du tourisme contribue à offrir aux visiteurs une large gamme d’hébergements : hôtels, gîtes, résidences de tourisme, appartements, chalets. La palette de services proposée par la centrale de réservation s’appuie sur une collaboration forte entretenue avec de nombreux partenaires au sein de la station parmi lesquels figurent 165 lots de loueurs particuliers, 4 agences immobilières, 11 hôteliers, 1 résidence de tourisme, 3 chambres d’hôtes, 2 maisons d’hôtes, 5 établissements collectifs, 1 village de vacances, etc.

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è Les « Tout compris » Le deuxième objectif de Grand-Bo Réservation vise à associer les prestataires spécialisés dans les secteurs du sport et du loisir afin de proposer des produits « Tout compris » en adéquation avec les attentes de la clientèle : ski alpin, ski et activités nordiques, bien-être, golf, VTT, évènementiel (festival Au bonheur des Mômes, coupe du monde de biathlon...), agritourisme... Dans ce cadre, de nouveaux packages (proposés en hôtels, appartements et résidence de tourisme) ont été mis en place cette saison : •   Les vacances XXL. Une semaine incluant l’hébergement en appartement, le forfait ski alpin 6 jours, une séance d’initiation au snowball, une réduction sur le matériel et les cours de ski. •   Gratuité enfant -8 ans. Pendant la semaine du 17 au 24 décembre 2011, 1 forfait adulte = 1 forfait -8 ans offert. 1 location matériel adulte = 1 location - 8 ans offert. 2 cours de ski adultes = 1 cours -8 ans offert. •   Séjour biathlon. Séjour d’une semaine à l’occasion de la Coupe du monde de biathlon. Le package comprend la billetterie pour les compétitions ainsi qu’une initiation à la discipline. Séjour en hôtel ou village vacances.


éservation * Grand-Bornand Réservation * Grand-Bornand Réservation * Grand-Bornand Réservation

è Vitrine de la station L’agence représente l’intégralité de l’offre auprès : •   des individuels qui peuvent consulter une offre très large d’appartements et chalets de 1 à 4, d’une capacité d’accueil de 3 à 20 personnes, une gamme d’hébergements très diversifiée dans toutes les catégories. •   des groupes dont l’intégralité de la prestation (hébergement, remontées mécaniques, restaurants, challenge sur les pistes, soirée de gala, salle de séminaires...) est gérée par un seul interlocuteur qui peut répartir un groupe sur un ou plusieurs hébergements (exemple : deux agences, des agences et des particuliers, des hôtels et de la résidence de tourisme...). •   des comités d’entreprises, associations culturelles et sportives. •   des tour-opérateurs français et étrangers.

è Les résidences secondaires Enfin, un troisième objectif de GrandBornand Réservation consiste à convaincre les résidents secondaires de mettre leurs lits dans le secteur marchand par l’intermédiaire de la centrale de réservation. Aujourd’hui, les résidences secondaires (76% des résidences bornandines) consomment un espace important et ne génèrent qu’une faible occupation à l’année sans pour autant que ces lits soient commercialisés. Un phénomène qui pénalise l’offre disponible pour répondre aux besoins de la fréquentation touristique et de l’hébergement des saisonniers. Le parc existant, composé majoritairement de chalets, s’accompagne d’une faible maîtrise commerciale (seulement 35% des lits touristiques sont commercialisés via une agence immobilière ou une centrale de réservation). Or, l’un des atouts de la station repose sur la conservation de son habitat traditionnel qui confère au Grand-Bornand une identité visuelle très recherchée par la clientèle. Une tendance observée sur les consultations du site internet de GrandBornand Réservation, l’offre chalet est en effet l’une des plus visitées, observe Muriel Ambrosino. À noter que des statistiques démontrent que la qualité du domaine skiable d’une station est autant recherchée que son hébergement.

è Le plein de nouveautés À l’écoute de sa clientèle et de ses partenaires, Grand-Bornand Réservation a mis en œuvre des actions nouvelles en 2011 et poursuit sa quête de produits innovants afin de répondre au plus près aux besoins des consommateurs. •   Des conditions attractives. Depuis cet été, le taux de commission s’élève à 12% pour les particuliers et 10% pour les professionnels.

•   Un site internet performant. La refonte du site internet de Grand-Bornand Réservation place le client au coeur des offres et des services proposés par la station. L’ambition du nouveau portail est de communiquer selon : - le type de produits (chalets, appartements, hôtels, séjours tout compris...) - le type de clientèles (famille, couple, senior...) - les thématiques (ski alpin, ski nordique, bien-être...) - les sélections (confort+, grandes capacités, petits prix...) - les offres spéciales (- 8 ans, early booking...)

•   Catégorie confort+. Une progression qualitative de l’offre s’impose face au renforcement des exigences des consommateurs qui demandent le respect des prestations et face à la montée de gamme de la clientèle. Dans ce cadre, l’attribution aux loueurs d’une catégorie confort+ est envisagée en s’appuyant sur le respect de plusieurs critères. Ces conditions font l’objet d’une concertation avec les hébergeurs et pourraient englober la pratique de la langue Anglaise (niveau suffisant pour accueillir les vacanciers étrangers), le ménage à mi-séjour, la mise à disposition de TV, lave-vaisselle, lavelinge, d’un service wifi ou internet (service payant ou non), etc. La catégorie confort+ garantit une mise en valeur du bien et une visibilité supérieure à travers les différents supports de communication de GrandBornand Réservation.

è Contact Pour toute information, n’hésitez pas à contacter Le Grand-Bornand Réservation qui vous réservera son meilleur accueil : Résidence La Forclaz – BP 5 74450 Le Grand-Bornand Tél. 04 50 02 78 06 Email : reservation@legrandbornand.com www.legrandbornand-reservation.com

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développement économique Classement des meublés : le Sima facilite les démarches des propriétaires

La loi de développement et de modernisation des services touristiques du 22 juillet 2009 a réformé le système de classement des meublés de tourisme (ceux obtenus avant le 1er juillet 2010 sont valables jusqu’au 23 juillet 2012). Le Syndicat intercommunal du Massif des Aravis (Sima) est habilité à procéder au classement.

è Intérêt du classement

è Les nouvelles normes

è Les documents à fournir

Le classement n’est pas obligatoire mais il présente de nombreux avantages : •  Classification précise du bien mis en location sur des éléments quantitatifs et qualitatifs •  Commercialisation possible dans les offices de tourisme permettant une meilleure visibilité du produit •  Possibilité de recevoir des paiements effectués au moyen de chèques vacances •  Fiscalité plus intéressante dans le cadre du régime d’imposition MicroBic (abattement de 71% au lieu de 50% et augmentation du plafond annuel de 32 000 € à 80 000 €)

Fixées par un arrêté ministériel du 2 aout 2010, les nouvelles normes de classement comprennent 112 critères répartis en trois grands chapitres : équipements et aménagements, services aux clients et enfin, accessibilité et développement durable. Ces critères (obligatoires, optionnels ou non applicables selon la classification demandée) doivent être présents dans le meublé au cours de la visite : les travaux achevés et les équipements achetés.

Les documents relatifs au classement des meublés peuvent être téléchargés sur le site www.aravis.com dans les rubriques : hébergement puis classement et labels. Ils sont également disponibles en support papier auprès du Sima pour les personnes n’ayant pas accès à internet.

è Pré-diagnostic gratuit Conscient de la difficulté d’appréhender les nouvelles normes et du besoin d’accompagnement qui peut exister, le Sima propose une visite gratuite de prédiagnostic. Cette démarche vise à aider les propriétaires à se situer dans le référentiel de classement et à les conseiller sur les travaux à réaliser ou sur les équipements à prévoir pour atteindre une catégorie de meublés (de 1 à 5 étoiles).

è Coût et délai de la visite En fonction des disponibilités, la visite de classement a lieu au plus tard dans les quinze jours qui suivent la demande, la priorité étant accordée aux meublés qui n’ont pas encore de classement. Le coût de la visite est de 100 €.

è Contact Anne Favre-Réguillon, responsable du classement des meublés de tourisme est à votre disposition pour tout renseignement complémentaire. Suppléant : Bruno Marcelli. Tél. 04 50 02 38 03 Sima – Maison des Aravis Chef Lieu – 74450 Saint Jean-de-Sixt Tél. 04 50 02 78 75 – Port. 06 71 26 93 52 Fax : 05 50 02 38 51 Mail : meubles@aravis.com

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è Les procédures •  Commande écrite de la visite d’inspection : le questionnaire de prédiagnostic ainsi que l’ensemble des documents (demande de classement, déclaration en mairie, formulaires du Sima) doivent être complétés et la catégorie demandée parfaitement identifiée. •  À réception du dossier complet de demande de classement, le Sima contacte le propriétaire pour convenir d’une date de visite. •  Visite des locaux meublés et remise par le Sima du rapport de classement sous quinze jours. •  Envoi du rapport de classement à la Préfecture en deux exemplaires dans un délai de trois mois. •  Retour de l’arrêté de classement par la Préfecture au propriétaire dans un délai d’un mois. •  Publication des meublés classés sur le site d’Atout-France. Le classement des meublés de tourisme n’est soumis à aucune obligation d’adhésion ou de commercialisation.


Hébergement et bien-être : vers une progression qualitative de l’offre

une indépendance fonctionnelle entre les projets.

è Un double constat s’impose : •  D’une part, la commune souffre d’un déficit important en matière de lits hôteliers. •  D’autre part, la demande de la clientèle évolue. L’hiver, le “tout ski” s’est éclipsé derrière un phénomène croissant : les amateurs de glisse sont accompagnés de personnes ne pratiquant pas systématiquement le ski et donc en quête d’occupations autres que les plaisirs de la neige. L’été, la randonnée – souvent liée au facteur météo – impose une diversification des activités proposées aux estivants lors de leur séjour. Cette tendance est amplifiée par l’augmentation de la clientèle des séniors, à laquelle il faut s’adapter.

Les besoins de l’ensemble de ces consommateurs s’orientent désormais vers le secteur du bien-être, centré autour du thermalisme, de l’eau et des activités aquatiques.

À partir de ces constats, la municipalité a mené une vaste réflexion visant à répondre aux problématiques d’hébergements et de loisirs tout en optimisant l’espace disponible sur le territoire communal. Situé au cœur du village, le terrain des Aravis (qui accueille actuellement les tennis) occupe une place hautement stratégique et constitue un emplacement idéal pour un projet privé d’hôtel et de résidence de tourisme haute de gamme. À proximité, la commune du GrandBornand compte réaliser un centre aquatique de bien-être dont elle assure la maîtrise d’ouvrage et le financement et qu’elle conçoit comme une offre véritablement complémentaire aux sports d’hiver et aux activités estivales. Ce nouvel équipement public sera situé en accroche de l’actuelle piscine municipale sur un tènement séparé du terrain devant accueillir l’hôtel et la résidence de tourisme, ce qui permet de conserver l’intégralité de la surface constructible de ce terrain et de garantir

Le centre aquatique, ouvert été comme hiver, comprendra des espaces aquatiques couverts, adaptés aux besoins de différents publics (pratique sportive, détente, aqualudisme pour les enfants, les adolescents, les adultes, les séniors...) et un pôle ‘bien-être’ incluant sauna, jacuzzi, hammam, douches à jet (à l’exception d’espaces de soins qui ne sont pas envisagés dans ce projet). Il entrainera une restructuration du centre nautique et offrira aux nageurs une liaison avec le grand bassin découvert qui connaitra ainsi une utilisation aussi bien estivale qu’hivernale. Un nouveau cahier des charges pour l’hôtel et la résidence tourisme a été lancé mi-septembre et les réponses des candidats sont attendues pour début décembre. Quant au centre de bien-être, l’étude de faisabilité a été lancée auprès d’un programmiste. La vente du terrain pour l’hôtel et la résidence servira à financer en partie le centre de bien-être. Les divers contrats relatifs à ces deux projets devraient pouvoir être conclus avant la fin du premier semestre 2012, pour un commencement des travaux en 2013.

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développement économique Piscine : Un bilan estival entre deux eaux La fréquentation de la piscine est à l’image de l’été : « particulièrement mitigée », indique Renaud Pallud, responsable des équipements sportifs municipaux. Les mauvais résultats récoltés par un mois de juillet exécrable ont été effacés par le soleil timide puis éblouissant du mois d’août.

Composé d’un bassin de 25 mètres et d’un bassin ludique (avec fontaine, nage à contre-courant, banquettes à bulles, pataugeoire et toboggan avec fosse de réception), le centre nautique du GrandBornand est un équipement attrayant qui se taille un joli succès en saison estivale. Son atout repose sur l’esprit plage créé par les vastes espaces de verdure qui l’entourent et une vue grandiose sur les Aravis. Si le snack-bar est ouvert à tous, les pique-niques sont aussi les bienvenus. Cette souplesse, appréciée des estivants, contribue à générer un sentiment de liberté propre à la structure bornandine. Fermé du début septembre à la fin mai, l’équipement non couvert subit fortement les agressions de l’hiver. Des travaux d’entretien et de rénovation s’imposent donc régulièrement et occasionnent ainsi des frais importants au titre des charges de fonctionnement.

- 16 journées à plus de 1000 entrées dont 9 au-delà de 1500 - Nombre d’entrées maximum sur une journée : 1824 entrées - Nombre d’entrées sur le mois : 29261 (16846 en 2010) - Fréquentation : + 73% - Recettes : + 73% •  Sur l’ensemble de la saison : du samedi 28 mai au dimanche 4 septembre 2011 - Entrées : 46 787 (+ 7,33% par rapport à 2010) - Recettes : 168 629 € (+ 5%)

Quelques chiffres : è Les effectifs è La fréquentation •  Juillet : bilan exceptionnellement

faible, résultat d’une météo médiocre. - 2 journées seulement à plus de 1000 entrées - Nombre d’entrées maximum sur une journée: 1232 - Nombre d’entrées sur le mois : 13 766 (21761 en 2010) - Fréquentation : - 37% par rapport à 2010 - Recettes : - 49% •  Août : un bilan positif marqué par une seconde quinzaine remarquable. L’épisode de forte chaleur et le festival ont favorisé une affluence qui compense les mauvais résultats de juillet.

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Conformément à la réglementation, le fonctionnement de la piscine nécessite l’embauche en saison d’un personnel important qui vient s’ajouter à la présence de deux agents titulaires permanents (le responsable des équipements sportifs municipaux, Renaud Pallud, et son adjoint, Vincent Servignat). •  Les équipes se composent des agents suivants : - Un directeur. - Une équipe technique composée de trois agents : un responsable technique, un technicien adjoint (missions communes : préparation et entretien des bassins/traitement, contrôle et analyse des eaux de baignade/contrôle et en-

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tretien des pompes, de la machinerie/ hivernage), d’un agent technique qui assure le nettoyage et l’entretien des surfaces extérieures (plages, pelouses, réparations mineures...). - Une équipe d’accueil constituée de deux agents. - L’équipe de surveillants de baignade comprend six agents en pleine saison (tous sont titulaires du Brevet d’État d’Éducateur Sportif des Activités de la Natation (BEESAN) ou du Brevet National de Sécurité et de Sauvetage Aquatique (BNSSA). - Une équipe de ménage de quatre agents en pleine saison et d’un agent supplémentaire du 15 juillet au 15 août est affectée à l’entretien permanent des locaux et surfaces intérieures (vestiaires, sanitaires, hall d’accueil, couloirs...).

è Les coûts de fonctionnement Équipement indispensable dans la palette de loisirs proposée à la population locale et touristique, le service public qu’assure le centre-nautique représente un budget de fonctionnement non négligeable pour la collectivité. Les recettes, ne compensant pas le montant des dépenses, les résultats annuels accusent un déficit incontournable qui s’établissait en 2010 à plus de 83 000 €.


Vers un réaménagement global du parcours de santé En droite ligne des enjeux mis en évidence par la démarche “Grand-Bo demain” (lire page 38), une étude plus précise a permis d’affiner la réflexion sur les modalités d’aménagement d’un véritable espace récréatif sur la plaine du Borne qui s’agencerait autour d’un cheminement attractif et cohérent où chaque utilisateur trouverait sa place. La refonte globale du site se place en adéquation avec l’ensemble des équipements qui se concrétiseront prochainement sur cette zone stratégique de la commune marquée par la réalisation d’un hôtel et d’une résidence de tourisme, la restructuration du centre nautique et la création d’un pôle “bien-être”. Alliant équipements ludo-éducatifs, ludosportifs, parc sportif ou encore, aires de jeux adaptées aux différentes tranches d’âge, le projet d’un grand espace de loisirs se positionne comme une pièce maîtresse et complémentaire des aménagements ambitieux engagés par la municipalité sur ce vaste parcours de santé. La priorité demeure le remplacement des installations âgées de plus de quinze ans par un ensemble correspondant aux attentes des utilisateurs en fonction de leurs

profils (retraités, familles, enfants, sportifs, promeneurs...). Les structures, devenues quelque peu obsolètes au fil des années, manquent également d’homogénéité d’où l’idée de développer un thème commun et propre au Grand-Bornand. Parallèlement, la reconfiguration du site favoriserait un traitement paysager d’ensemble plus qualitatif ainsi qu’une ouverture sur le torrent pour profiter de l’attractivité visuelle de l’eau qui mériterait d’être mise en valeur. Un pôle sportif autour du terrain de foot est à l’étude pour offrir un espace où l’on retrouvera les différentes activités (tennis, foot, terrain de basket...) et dans un futur plus lointain un équipement (type gymnase) pour améliorer l’offre touristique et aussi proposer des salles à nos associations locales.

MGM : la deuxième phase est lancée La volonté municipale d’accroître notre capacité d’hébergement touristique se traduit notamment par la construction du village de Lessy mis en oeuvre par le groupe MGM. Le projet immobilier qui se dessine peu à peu sur les flancs du Chinaillon s’inscrit dans le cadre d’un dossier d’Unité touristique nouvelle (UTN) déposé en 2002 pour une surface en amont et une autre en aval de la RD4. La première partie s’est achevée avec la construction du dernier immeuble en 2010. Sur la partie basse, le projet prévoyait initialement la construction d’un hôtel. En 2009, le promoteur avertissait la municipalité de l’impossibilité de financer ce projet. Dès lors, les deux parties ont travaillé pour chercher une autre issue à ce projet, dont la réalisation devait être cohérente avec celle d’un équipement public structurant pour ce secteur. Aujourd’hui, le projet envisagé consiste en la réalisation d’une résidence de tourisme de 90 appartements (dont une partie dans l’ancien hôtel du Roc des Tours) et de commerces.

L’accord de principe prononcé par la commune est lié aux propositions financières qui seront soumises par le constructeur dans le cadre de cette requalification.

Version novembre 2011

Les négociations en cours portent sur le volet architectural qui impose une parfaite intégration de l’édifice à son paysage ; sur les liaisons avec son environnement (circulation, stationnement, zones commerciales...) ; enfin, sur le prix du foncier cédé par la commune. L’objectif fixé est le dépôt d’un permis de construire avant la fin de l’année pour un démarrage des travaux au printemps 2013. L’agencement définitif du site naîtra d’un travail exécuté en synergie entre la municipalité et le promoteur afin d’harmoniser les besoins de chacun sur ce lieu stratégique du territoire communal. À l’issue des travaux entrepris par MGM, l’ambition affichée de la commune consiste à réaliser une véritable place publique recouverte d’un traitement de surface de qualité, entièrement dédiée aux piétons et mettant en valeur les commerces. La pose de cette dernière pièce du puzzle permettra de parfaire l’aménagement du centre du Chinaillon déjà entamé par la réalisation des

trottoirs puis d’engager la restructuration du front de neige qui comprendra la démolition du bâtiment de la Floria, la réalisation d’un parking souterrain, d’une passerelle de liaison piétonne et la création de surfaces commerciales. Favoriser le lien entre le centre et le front de piste puis le parking apportera une fonctionnalité et une attractivité accrues et confèrera au site une qualité d’accueil optimale.

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GRAND-BO DEMAIN AGrand Bornandin Bo demain

près le diagnostic paru dans Le de février 2011, la démarche «   » a été poursuivie. Cette nouvelle phase a permis d’identifier des enjeux par grandes thématiques (agriculture, commerce, environnement, tourisme, transports, urbanisme, politique jeunesse et envers les aînés...). Ils ont été croisés et hiérarchisés par les différents groupes de travail (associant étroitement élus et Bornandins, avec l’appui technique de spécialistes) afin de guider notre programme d’aménagement à 20 ans. Voici la restitution de ces travaux consacrés aux enjeux.

Décidons ensemble du Grand-Bornand de demain : les enjeux Deux enjeux structurants pour le Grand-Bornand

Développer un projet économique porteur et durable Pour y parvenir, quatre conditions doivent être réunies. Ce sont autant d’enjeux stratégiques : 1. Accroître la dimension et la notoriété du domaine skiable. 2. Garantir et développer le potentiel touristique par une montée en gamme de la clientèle. 3. Soutenir l’activité agricole. 4. Orienter et renforcer le développement commercial et artisanal du GrandBornand.

La mise en commun des enjeux thématiques fait apparaître deux enjeux structurants et complémentaires : •  Le développement d’un projet économique porteur et durable. •  La préservation et la valorisation du patrimoine et de l’identité du Grand-Bornand. Ils se déclinent en 10 enjeux stratégiques, comprenant eux-mêmes des déclinaisons thématiques et par secteur (village, Chinaillon, vallée du Bouchet). Les uns et les autres sont présentés ci-après.

è Enjeu stratégique : accroître la dimension et la notoriété du domaine skiable •  Développer la liaison intermassif par le Danay Pourquoi ? Pour répondre à la demande de la clientèle : le marché s’est concentré et développé récemment autour des grands domaines skiables. À ce jour, le Grand-Bornand est absent de ce marché. Comment ? Par la réalisation d’un appareil tout public fonctionnant été comme hiver, permettant une liaison intermassif, et par la création de pistes, rouge et bleue, offrant une extension du domaine skiable. La synergie avec la télécabine du Rosay se ferait par navettes. •  Requalifier le secteur de la Floria et des Gettiers Pourquoi ? Pour résoudre l’important déficit d’usages

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que connaît le front de neige du Chinaillon et qui limite sa fréquentation. Comment ? Par l’engagement d’importants investissements visant : la création d’un cheminement skieurs depuis les zones bâties ; l’agrandissement de l’espace “débutant” du front de neige ; la continuité de ce front de neige, entre les télésièges de la Floria et des Gettiers, par la mise en place d’un système de transport tout public. •  Pérenniser l’image et l’offre nordique à l’issue des coupes d’Europe et du Monde de Biathlon Pourquoi ? Pour compenser le déficit d’image lié à des insuffisances structurelles (activités nordiques peu diversifiées, manque d’espace d’accueil à proximité du village). Comment ? Par l’amélioration du tracé et du niveau de difficulté des pistes, et la mise en œuvre d’une vraie signalétique d’accès et de jalonnement à l’usage des skieurs.


è Enjeu stratégique : soutenir l’activité agricole

è Enjeu stratégique : garantir et développer le potentiel touristique par une montée en gamme de la clientèle •  Accroître et diversifier la capacité hôtelière et para hôtelière Pourquoi ? Pour compléter et conforter l’offre hôtelière du Grand-Bornand face à la concurrence. Comment ? En proposant aux promoteurs-investisseurs une offre foncière attractive pour des opérations hôtelières et commerciales en cœur de village et orientées vers le haut de gamme. •  Renforcer l’offre de services à destination des enfants et des jeunes adultes Pourquoi ? Pour remédier aux faiblesses des activités pour les 3-6 ans et les 16-18 ans. Comment ? En étoffant et en dynamisant l’offre proposée au titre du label “famille plus”, par des initiatives relevant de tous les acteurs de la station, publics et privés. •  Renforcer l’offre de services à destination des “seniors” Pourquoi ? Pour être plus présent sur le marché des “seniors”, population en pleine expansion et disposant d’un pouvoir d’achat supérieur à la moyenne. Comment ? En proposant des produits et des services adaptés, comme ceux axés sur le bien-être (voir ci-dessous).

•  Réaffirmer les fonctionnalités de l’agriculture Pourquoi ? Pour que l’activité de production soit pleinement reconnue en tant que valeur ajoutée pour l’identité, la diversité, la qualité et l’entretien des paysages, ainsi que l’attractivité du Grand-Bornand. Comment ? Par la prise en compte des besoins et des contraintes de l’activité agricole en limitant l’urbanisation, en préservant le caractère agropastoral du paysage. •  La valorisation des productions agricoles Pourquoi ? Pour répondre aux attentes de la clientèle dont la “montée en gamme” s’accompagne d’une recherche croissante d’authenticité lors du choix d’une destination. Comment ? Par l’intégration des savoir-faire locaux dans l’offre touristique de séjour et la valorisation commerciale des productions bornandines, notamment le reblochon fermier.

è Enjeu stratégique : orienter et renforcer le développement commercial et artisanal du Grand-Bornand •  Créer des centralités marchandes •  Développer des commerces vitrines •  Valoriser la production des entreprises artisanales Pourquoi ? Pour rendre plus lisibles, plus rayonnantes plus pratiques et confortables les zones de commerce et de service. Pour accroître l’attractivité commerciale qui pâtit de l’absence d’une locomotive alimentaire et d’insuffisances en matière d’espaces piétonniers et de stationnement. Pour dynamiser les pratiques commerciales aujourd’hui rythmées par l’intersaisonnalité. Comment ? Par le renforcement, au Grand-Bornand, du cœur de village. Par l’extension du circuit marchand à d’autres secteurs stratégiques (entrées de ville, future liaison Danay-Rosay). Par l’accueil de commerces vitrines ou de marques en lien avec la montée en gamme de la clientèle. Par la création, au Chinaillon, d’une place à vocation majoritairement piétonne, espace central facteur d’identité, de lien social et d’attractivité.

•  Développer des offres de bien-être et de remise en forme Pourquoi ? Pour pallier l’absence d’offre alternative au ski et dynamiser les loisirs d’été. Comment ? Par la construction d’un centre aquatique et de bien-être, nouvel équipement public venant compléter l’actuelle piscine municipale. •  Innover pour placer le client au centre du processus commercial Pourquoi ? Pour être en phase avec les mutations générées par l’irruption d’internet dans l’économie touristique et son impact sur les attentes et les comportements des clientèles. Comment ? Par une approche globale (impactant toutes les mesures précitées) qui vise l’innovation et l’accompagnement du client durant tout son séjour.

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GRAND-BO DEMAIN Préserver et valoriser le patrimoine et l’identité du Grand-Bornand Pour y parvenir, six enjeux stratégiques ont été identifiés : 1. Optimiser l’usage de l’espace afin de préserver les grands équilibres du territoire. 2. Protéger et valoriser le patrimoine matériel et immatériel. 3. Renforcer les qualités environnementales du territoire. 4. Structurer l’armature urbaine. 5. Renforcer et améliorer la vie de village. 6. Relever les enjeux de la mobilité de demain.

è Enjeu stratégique : optimiser l’usage de l’espace afin de préserver les grands équilibres du territoire •  Choisir des modes de développement de l’urbanisation économes en espace •  Limiter l’étalement de l’urbanisation •  Réserver des espaces stratégiques pour le développement touristique Pourquoi ? Pour respecter les lois (en particulier les lois “Solidarité et renouvellement urbain” et “Grenelle 2”). Pour tirer le meilleur parti d’une topographie contraignante. Pour préserver le potentiel d’une économie agricole qui serait pénalisée par un développement spatial extensif. Comment ? En recherchant des modes de développement urbain plus économes en espace, privilégiant les formes urbaines groupées et la densification.

è Enjeu stratégique : protéger et valoriser le patrimoine matériel et immatériel •  Préserver les secteurs à forte valeur ajoutée paysagère et identitaire Pourquoi ? Pour garantir une cohabitation équilibrée entre les différents usagers de la montagne (habitants, agriculteurs, chasseurs, randonneurs...). Comment ? Par des mesures appropriées préservant la qualité des paysages et la lisibilité du patrimoine bâti, notamment dans la vallée du Bouchet.

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•  Protéger et valoriser le patrimoine immatériel bornandin Pourquoi ? Pour que le Grand-Bornand conserve et fasse fructifier tout ce qui fonde son identité et sa personnalité, vecteurs d’un véritable attrait touristique. Comment ? En soutenant la dynamique associative autour de thèmes fédérateurs tels que la langue, la danse ou la musique, en modernisant les équipements culturels, et en proposant la création d’un pass multiculturel intercommunal.

è Enjeu stratégique : renforcer les qualités environnementales du territoire •  Protéger les espaces naturels sensibles et les fonctionnalités écologiques Pourquoi ? Pour protéger la diversité, la qualité et la cohérence des milieux naturels et du paysage. Comment ? En veillant au respect des règlements existants (zone de protection Natura 2000, objectifs du SCOT Fier-Aravis, schéma d’aménagement et de gestion des eaux). •  Valoriser la biomasse d’origine agricole et forestière Pourquoi ? Pour tirer le meilleur parti du potentiel (ressources forestières et d’origine agricole) dont bénéficie le Grand-Bornand. Comment ? En encourageant une meilleure exploitation de la forêt et la valorisation des effluents agricoles (méthanisation).

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è Enjeu stratégique : structurer l’armature urbaine •  Identifier les espaces pour un développement optimisé et structuré de l’urbanisation au village Pourquoi ? Pour rendre possible les mesures envisagées en faveur du développement touristique, de l’attractivité commerciale, du mode développement urbain. Comment ? En mettant en révision le plan local d’urbanisme pour le rendre conforme au SCOT, à la loi “Grenelle 2” et au futur programme d’aménagement. •  Requalifier les espaces publics du centrevillage Pourquoi ? Pour faire face aux exigences et aux contraintes résultant d’une forte fréquentation en saison. Comment ? En construisant un parking relié à une nouvelle gare routière. En développant le cheminement piéton entre l’entrée et le centre du village. En accentuant le lien urbain entre le centredu village et l’aire de loisirs de l’Envers. En renforçant l’attractivité des espaces publics par la qualité de l’aménagement et la prise en compte des activités et des animations commerciales. •  Identifier les espaces pour un développement optimisé et structuré de l’urbanisation au Chinaillon •  Requalifier les espaces publics du Chinaillon


Pourquoi ? Pour leur donner plus de lisibilité et lever les contraintes d’usage auxquelles ils sont soumis. Comment ? En créant une place publique semi-piétonne, en engageant une extension de la garderie, en améliorant la liaison piétonne entre le centre du Chinaillon et le front de neige, et en créant de nouvelles activités et loisirs.

è Enjeu stratégique : renforcer et améliorer la vie de village •  Diversifier le parc de logement pour favoriser une structure de la population équilibrée Pourquoi ? Pour répondre aux besoins de la population familiale, jeune et active qui éprouve de grandes difficultés à se loger. Comment ? En construisant des logements accessibles aux jeunes, avec le souci d’économiser un foncier rare et précieux. •  Développer une salle multisports Pourquoi ? Pour remédier aux faiblesses de l’offre sportive en salle, problème important dans une station de montagne telle que le GrandBornand, en cas de mauvais temps (en hiver comme en été). Comment ? En redimensionnant la salle du Chinaillon ou en construisant une salle multisports à vocation intercommunale pour faciliter la pratique de l’escalade, du squash ou de la danse.

•  Développer les espaces à usages intergénérationnels Pourquoi ? Pour répondre aux besoins que suscitent les mutations de la société (allongement de la durée de vie, entrée tardive des jeunes dans la vie active, bouleversements que connaît la famille, recul de la solidarité). Comment ? En favorisant la création de logements partagés (entre une personne âgée et un jeune) et d’un lieu de rencontres et d’échanges. •  Développer un pôle santé et les actions en faveur du placement des aînés Pourquoi ? Pour améliorer l’accessibilité aux services médicaux et l’accueil de personnes dépendantes. Comment ? Par la création de logements pour les aînés avec la requalification du “chalet des neiges” en centre-village (comprenant, en son sein, une salle commune associative qui leur est destinée). En favorisant la création d’un pôle de santé regroupant les prestataires afin de structurer et d’élargir l’offre de soins (notamment sur une plage horaire allant au-delà de 20h).

è Enjeu stratégique : relever les enjeux de la mobilité de demain •  Pourquoi ? Pour faire face aux nuisances et aux coûts générés par le “tout” automobile et anticiper les mutations prévisibles.

•  Œuvrer à l’échelle intercommunale pour le développement du transport collectif dans les Aravis Comment ? En encourageant le covoiturage par des réductions tarifaires aux remontées mécaniques. En poursuivant la promotion du transport public depuis les pôles urbains tels qu’Annecy et Genève, ainsi qu’entre les stations. •  Accompagner l’usage du transport collectif à l’échelle de la commune Comment ? En mettant en œuvre des mesures d’accompagnement (offre et politique de stationnement). •  Développer la mobilité douce Comment ? En favorisant des moyens de déplacement alternatifs à la voiture (marche, vélo...) pour accéder à la station et assurer des liaisons sûres et attractives dans les différents pôles du Grand-Bornand (village, Chinaillon, vallée du Bouchet), voire entre eux. •  Créer des chaines d’accessibilité Pourquoi ? Pour respecter la loi et manifester, concrètement, une solidarité à l’égard des personnes souffrant d’une déficience physique (visuelle, auditive ou motrice). Comment ? En proposant des facilités d’accès aux équipements publics et aux commerces par des aménagements, des équipements et des services ciblés : ainsi conçus de manière cohérente et complémentaire, ils constitueront des “chaînes d’accessibilité”.

Ensemble, nous déciderons du GrandBornand de demain ! Les enjeux désormais identifiés vont servir de support à la définition du programme d’aménagement, à laquelle seront associés les groupes de travail constitués d’élus, de Bornandins et de spécialistes. D’ici là, pour nous faire part de vos commentaires, suggestions ou pour toute question, une seule adresse : info@mairielegrandbornand.com

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VIE TOURISTIQUE

office de tourisme * office de tourisme * office de tourisme

L’Office de tourisme : comment ça marche ? La fréquentation de la station, été comme hiver, n’est pas le fruit du hasard mais le résultat d’une politique touristique de longue haleine qui s’appuie sur un cadre naturel exceptionnel pour développer des festivités populaires et innovantes.

Lieu d’information au service des visiteurs, l’Office de tourisme est aussi une structure dédiée au développement de la notoriété du Grand-Bornand et de fait, de son économie. Dans cette perspective, les équipes de l’office de tourisme élaborent des actions et lancent des initiatives visant à répondre aux attentes de la clientèle durant leur séjour et à faire rayonner l’image de la station en France et à l’international. Quels sont les moyens dont dispose la structure ? Qui la compose ? Quel est son rôle ? Son statut ?

è Les clés de voûte L'Office de tourisme est une association loi 1901 dont le conseil d'administration est constitué de cinq élus de la municipalité (le vice-président, le trésorier et trois administrateurs). Le conseil d’administration élit un bureau qui se compose du président de l’association (Gilles Bezoulle), de deux vice-présidents (Patrice Angelloz et Pierre Missillier), d'un trésorier (Gérard Vulliet) et d'un secrétaire (Thierry Perrillat) pour traiter les questions qui se posent au quotidien. Quatre commissions de travail (composées du bureau et des membres du conseil d'administration) se réunissent deux fois par an : les commissions Événements-animation, Hébergement,  Promotion-communicationweb  et Famille Plus. L’Office de tourisme s’appuie sur un personnel comptant seize temps pleins, y compris sa directrice Isabelle Pochat-Cottilloux, et quatre apprentis.

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tourisme * office de tourisme * office de tourisme * office de tourisme * office de tourisme

5 questions à Gilles Bezoulle, président de l’Office de tourisme

è Quels est le rôle de l’Office de tourisme du Grand-Bornand ? L’accueil et la mise en valeur de la station. La gestion des événements fonctionne avec l’image. Plus nous organisons de manifestations, plus la couverture médiatique augmente et accroît notre notoriété. Le Tour de France est mondialement connu et les étapes de montagnes particulièrement appréciées et regardées. Glisse en coeur a attiré des personnalités sur la commune tout en nous impliquant dans une oeuvre caritative, et ça marche ! Et puis, notre pléiade de champions confère à la station une image positive et dynamique.

è Qui êtes-vous en quelques mots ? Né à Paris, j’ai découvert le Grand-Bornand en 1959. Je suis revenu tous les hivers pour m’y installer définitivement en 1985. Avec mon épouse, originaire de la commune, nous avons repris l’exploitation des Rhododendrons au Chinaillon, un établissement qui appartenait auparavant à mes beaux-parents. Je suis entré à l’Office de tourisme du Grand-Bornand en tant que vice-président en 1989. J’en suis le président depuis le 11 juillet 2011.

è Quelles sont les missions du président de l’Office de tourisme ? À l’instar de tous les membres du bureau, je réfléchis à l’avenir de l’OT, j’essaie d’avoir une vue sur le long terme. Dans le fonctionnement quotidien, je participe aux différentes commissions et je suis en outre chargé de toutes les questions liées à la gestion du personnel, au fonctionnement de la structure.

è Pourquoi avoir accepté cette charge particulièrement prenante ? Devenir président demande effectivement plus de disponibilité que mes anciennes fonctions. C’est pour cette raison que j’ai donné ma démission au sein du ski-club dont j’étais le vice-président responsable de la section snowboard. En revanche, il faut aussi que je prenne du temps pour rester au contact des socioprofessionnels et surtout écouter les remarques des clients que je croise l’hiver sur les pistes en enseignant à l’ESF ou lors d’une discussion sur un télésiège. Même chose l’été avec les nombreux vacanciers qui fréquentent la station. Je souhaite surtout que mon investissement auprès de l’Office soit positif pour le Grand-Bornand, c’est ma motivation première.

Ces atouts nous rapprochent de notre objectif qui vise à faire venir les gens une première fois chez nous. Ensuite, notre meilleure publicité demeure le bouche-àoreille. Nous apportons ainsi une attention particulière à tout ce qui concerne le côté réceptif. On peut faire toutes les campagnes que l’on veut, ce qui prime par-dessous tout, c’est la satisfaction de la clientèle.

è Quels changements avez-vous constatés depuis votre premier mandat en 1989 ? La mise en place au début des années 90 de grands événements comme le festival Au Bonheur des Mômes a nettement accru notre notoriété. Nous avons également soigné l’accueil des touristes et particulièrement de la clientèle familiale grâce notamment au label Famille Plus. Etoffer l’offre de services et diversifier les activités font plus que jamais partie de nos priorités.

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VIE TOURISTIQUE Un large éventail de missions è Le rôle de l’office de tourisme revêt plusieurs volets : •  l’accueil et l’information •  la gestion et la diffusion de

l’information

•  la communication : édition et web •  les relations presse •  la promotion et l’accompagnement

de la commercialisation •  le pilotage des animations et événements à destination des clients de la station •  la participation à la politique culturelle de la station •  la recherche de partenaires •  l’organisation de séminaires

office de tourisme * office de tourisme * office de tourisme

Budget : la commune principal financeur Sur l’année 2010/2011 (exercice du 1er mai au 30 avril), le budget total s’élève à 2 381 072 €

è Les recettes se répartissent comme suit : •  Subvention municipale : 1 607 608 euros

soit 67.5 % du budget total

•  Autres subventions Département /

Région : 2.8 %

•  Autres produits (charges refacturées,

cession, produits exceptionnels) : 2,9 %

•  Produits des cotisations des adhérents :

3,4 %

è Les dépenses comprennent : •  Salaires et charges : 34.8 % •  Impôts et taxes : 6.5 % •  Promotion et communication : 15.5 % •  Évènements et animations : 22.5 % •  Autres charges (dotations, charges

financières et exceptionnelles) : 3,1 %

•  Mise à disposition gratuite des locaux :

•  Achats : 4.5 % •  Services extérieurs (location, entretiens,

•  Produits sur manifestations : 12.5 % •  Partenariats : 3,2 % •  Autres recettes : billetterie, service pour

•  Autres services extérieurs

3.6 %

le compte d’autrui : 4.1 %

assurance...) : 7.7 %

(honoraires, déplacement, téléphone, affranchissement..) 5.4 %

Tour-opérateurs : opération séduction Pour la troisième année consécutive, la ville d’Annecy accueillera pendant deux jours le Salon Grand Ski, rendez-vous international des professionnels de la montagne française qui rassemble près de 450 voyagistes internationaux.

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Dans le cadre d’un “pré-tour” programmé les 15 et 16 janvier 2012, les stations des Aravis recevront près de 150 tour-operateurs, une occasion unique d’optimiser les relations avec les professionnels du secteur touristique et d’accroître le rayonnement

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du Grand-Bornand à l’international. Le salon étant organisé à tour de rôle par les grandes villes alpines, Annecy accueillera sa troisième et dernière édition les 17 et 18 janvier 2012 avant de laisser sa place à Lyon en 2013.


tourisme * office de tourisme * office de tourisme * office de tourisme * office de tourisme

Un partenariat signé avec la Wallonie Du 11 au 13 octobre 2011, une délégation bornandine (composée du maire Philippe Angelloz-Nicoud, de Patrice Angelloz-Nicoud adjoint au développement économique, de Thomas Hodot, directeur général des services et d’Isabelle PochatCottilloux, directrice de l’Office de tourisme) s’est rendue à Namur en Belgique afin de rencontrer Paul Furlan, le ministre wallon des pouvoirs locaux et de la ville en charge du tourisme. De gauche à droite : Thomas Hodot, Lucien Bauduin, Marie-Eve Van Laethem, Fabrice Deruysscher, Philippe Angelloz-Nicoud, Claire Duhaut, Paul Furlan, Viviane Jacobs, Patrice Angelloz-Nicoud, Isabelle Pochat-Cotilloux.

Des liens forts et anciens entre le Grand-Bornand et la région wallonne se sont concrétisés par l’élaboration d’une convention de coopération visant à développer des intérêts croisés en matière culturel et touristique. L’objectif étant d’accroître la notoriété des deux signataires, la région wallonne sera l’invitée d’honneur du prochain festival Au Bonheur des Mômes tandis que le Grand-

Bornand participera au salon international du tourisme de Charleroi en février 2012 et en sera à son tour l’invité d’honneur en 2013. Si le Benelux représente le premier fournisseur de la station en termes de clientèle étrangère, d’autres points communs rapprochent le GrandBornand de la région wallonne : une thématique développée autour de la vache, des compagnies de théâtre belges régulièrement présentes sur le Festival, des échanges noués avec le Québec, une longue tradition de spectacles de rue ou encore, une participation mutuelle à l’exposition universelle de Shanghai l’année dernière... Les fréquents séjours du ministre wallon au Grand-Bornand, où il possède une résidence secondaire, traduit un attachement sincère et de longue date à la commune qui conduira incontestablement à poursuivre et à consolider la coopération initiée entre les deux partenaires.

Sous le feu des projecteurs Objectif : occuper le terrain Salons, déplacements, actions auprès de la presse... L’objectif de l’Office de tourisme du Grand-Bornand est de rebondir sur chaque événement pour assurer la promotion du GrandBornand. - L’Office de tourisme – en collaboration avec la SAEM des remontées mécaniques – a participé au salon Mieux Vivre Expo à la Roche-sur-Foron du 28 octobre au 1er novembre 2011. - Les deux structures bornandines seront également présentes au Noël des Alpes, le marché de Noël de la ville d’Annecy, du 2 au 31 décembre 2011.

Au fil des ans, un réseau solide s’est tissé avec la presse grâce à une communication intense sur les événements et les innovations développées par la station. Encourager les médias à braquer leur regard sur le Grand-Bornand est un enjeu essentiel qui nécessite audace et inventivité : un savoir-faire déployé par les équipes de l’Office de tourisme à l’occasion de nombreuses manifestations en France ou à l’étranger. À travers des salons ou des foires consacrés au secteur touristique (à Bruxelles, Munich ou Paris), des rencontres avec les journalistes nationaux et internationaux ont permis de promouvoir la saison 2011/2012 par la mise en avant des nouveautés et produits phares de la station et la distribution du nouveau dossier de presse hiver.

è Quelques chiffres

•  Accueils presse : de mai 2010 à octobre 2011, 59 rencontres ont été organisées et 137 journalistes reçus.

Et sur l’année 2011 (liste non exhaustive) : •  11 reportages pour les JT de TF1 (13h et 20h) •  6 reportages pour le JT de France 3 Alpes (le 19-20) •  2 duplex “champions” France 2 (émission Stade 2) •  1 documentaire de 26mn spécial Au Bonheur des Mômes sur France 3 RhôneAlpes Auvergne •  1 reportage France 5 •  Et des reportages dans la presse écrite nationale : Libération, Le Figaro, ParisMatch, Elle, Maison Côté Est, Terre des Alpes, Télérama, La Croix...

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VIE TOURISTIQUE Trophée du e-tourisme : trop fort !

L’équipe en charge du projet digital du Grand-Bornand : Clotilde Sardin et Thierry Debornes entourés par les vice-présidents de l’Office de tourisme Patrice Angelloz-Nicoud et Pierre Missillier.

office de tourisme * office de tourisme * office de tourisme

Les 7e Rencontres nationales du e-tourisme institutionnel, organisées du 24 au 28 octobre 2011 à Pau, ont réuni plus de 600 professionnels représentant les principales instances du tourisme français (Offices de tourisme et syndicats d’initiative, comités départementaux et régionaux). Au cours de ce grand rendez-vous annuel qui consiste en un temps de rencontres et d’échanges autour de conférences et d’ateliers, le Grand-Bornand a remporté le prix spécial des blogueurs mettant en concurrence des Offices de tourisme de la France entière. Une distinction très disputée qui récompense l’ensemble de la

stratégie web de la station, s’appuyant sur la qualité des sites internet, sur l’implication de l’équipe responsable (Thierry Debornes en premier lieu) et sur la pertinence des actions touchant tant à l’internet mobile qu’à l’alimentation des réseaux sociaux. Sur ce point précis, le Grand-Bornand se distingue notamment par la mise en ligne de deux sites dédiés aux événements phares de la station (Glisse en cœur et le festival Au Bonheur des Mômes avec les pages Facebook associées, en plus du portail touristique classique). La station prend la relève de Lyon plusieurs fois récompensé ces dernières années.

Quelques noms connus... À la volée, quelques noms de personnalités ayant - à titre privé ou dans le cadre de festivités - foulé la neige ou les sentiers fleuris du GrandBornand cette année :

Patrick Poivre d’Arvor et Stéphane Thébaut, animateurs de Glisse en Coeur.

•  Médias : Patrick Poivre d’Arvor et Stéphane Thébaut (présentateur de l’émission La Maison France 5), tous deux animateurs de Glisse en Coeur. •  Artistes : après Mickaël Jones et Louis Bertignac, c’est Gérald De Palmas qui assurait la tête d’affiche de l’édition 2011 de Glisse en Coeur. Francis Huster s’est produit le 24 mars à l’Espace Grand-Bo dans la pièce La Traversée de Paris de Marcel Aymé. Le pianiste Dominique Fillon (frère de François Fillon) a donné un concert le 15 janvier dernier. Le chanteur Renan Luce a passé une semaine dans la station lors des dernières vacances d’hiver. •  Sportifs : les skieurs Edgar Grospiron et Antoine Dénériaz, le biathlète Vincent Defrasne et les navigateurs stars du Vendée Globe : Samantha Davies et Arnaud Boissières étaient réunis pour Glisse en Cœur. Les anciens cyclistes Bernard Hinault et Jean-François Pescheux, ainsi que le directeur du Tour de France, Christian Prudhomme, sont des fidèles de la station. •  Élus : Paul Furlan, ministre wallon des pouvoirs locaux et de la ville en charge du tourisme est également un fan du GrandBornand.

Séance de dédicace pour Francis Huster lors de sa venue dans la station

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tourisme * office de tourisme * office de tourisme * office de tourisme * office de tourisme

La station chouchoute les familles Le Grand-Bornand est titulaire du label Famille Plus, véritable gage de qualité en matière d’accueil de la clientèle familiale. Une évaluation de la station sera conduite en janvier 2012 par l’association Cimbo Conseils pour vérifier que le cahier des charges est respecté et que l’attribution du label peut être renouvelée. Au Grand-Bornand, une commission se charge de piloter le dossier en apportant des évolutions constantes à l’offre destinée aux petits et aux grands. Suite aux observations formulées lors du dernier contrôle et dans le but de conserver le référencement de la commune, le comité de pilotage a entrepris diverses démarches parmi lesquelles figurent un agrandissement du jardin d’enfants des Gettiers, une amélioration de la sécurité et du confort des utilisateurs de la piste de luge du Venay, la mise en place d’un produit spécial enfant par l’École de ski de fond (découverte de la nature en raquettes) ou encore d’un forfait “Schuss For You” commercialisé par la SAEM des remontées mécaniques... Le comité de pilotage s’est également engagé à mieux sensibiliser à ce label les professionnels de l’hébergement, des activités-loisirs et de la restauration. Ceci afin de pérenniser le référencement de la station et de lui assurer une promotion au niveau national sur sa capacité à fournir un accueil privilégié des familles.

Une reconnaissance nationale Le label Famille plus est accordé pour une période de trois ans aux communes qui mènent une réelle politique d’accueil des familles et des enfants en s’appuyant sur divers critères : •  L’accueil et l’information •  Les animations de la commune •  Les activités •  La découverte et la sensibilisation à

l’environnement et aux patrimoines

•  L’hébergement, la restauration et les

commerces et services •  Les équipements, les transports et la sécurité •  Les tarifs adaptés aux familles et/ou aux enfants Soutenu par les services de l’État en charge du Tourisme, Famille Plus est né

de la collaboration entre trois associations de communes touristiques : l’Association nationale des maires des stations classées et des communes touristiques, l’Association nationale des maires des stations de montagne/ Ski France et la Fédération française des stations vertes de vacances et des villages de neige.

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VIE TOURISTIQUE Les marins d’eau douce hissent les voiles Naviguer à la montagne... La volonté de la municipalité de développer des animations originales et variées prend toute sa dimension à travers cette activité proposée par l’école de voile itinérante*. Face au succès remporté par la précédente édition, la commune a en effet décidé de renouveler l’expérience sur le lac de la Cour, lors de la prochaine saison estivale (deuxième semaine d’août 2012). En stages ou à la demande, cette initiation à la navigation est très prisée des touristes et des gens du pays qui, à bord de petits optimists, se régalent des magnifiques paysages déployés par le massif de Jalouvre... Avec un léger souffle du vent pour faire avancer les embarcations et le tableau est parfait ! *L’école de voile itinérante a été mise en place par le Comité départemental de voile, en partenariat avec le Conseil général de HauteSavoie, l’éducation nationale et la Direction départementale de la jeunesse et des sports.

Des ateliers faits sur-mesure pour les amoureux de la nature Soucieuse de répondre aux attentes et aux envies de sa clientèle touristique, la commune a mis en place deux nouveaux ateliers qui combleront les petits et les grands dans leur soif de mieux connaître la nature, sa faune et sa flore. •  Découverte de la pêche au lac de la Cour. Parallèlement à l'activité voile qui se tiendra la deuxième semaine d'août (voir ci-dessus), enfants et adultes auront la possibilité de s’adonner aux joies de la pêche. •  La ferme de la nature au chalet de l'Envers. L'intervention de quatre spécialistes de la nature permettra aux visiteurs de tout connaître sur la végétation, les plantes, les fleurs et leurs multiples

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utilisations au cours de stages qui se tiendront en juillet et en août. Une fois par semaine, un intervenant proposera une conférence consacrée à son domaine de prédilection : Claire Bosse (cosmétique), Anne Ligier (plantes décoratives), Evelyne Bastard (Fleurs de Bach) et Gilles Hiobergary (plantes médicinales). Un jardin botanique sera mis en place devant la ferme. Pour le plaisir des petits, des poules et lapins animeront la ferme et la commune travaille avec les agriculteurs pour mettre en place des actions valorisant le reblochon et les activités agricoles. Les réservations se feront auprès de l'Office municipal des sports et des loisirs (OMSL) au : 04 50 02 79 00


La nouvelle marque Aravis à la conquête du monde À l’occasion de déplacements sur les salons internationaux à destination des professionnels ou du grand public, il est apparu que la notoriété de la marque “Massif des Aravis” demeurait confidentielle et que le client étranger pouvait difficilement situer les Aravis sur le marché des stations françaises et encore moins sur celui des stations de l’Arc alpin (Autriche, Italie, Suisse). Face à ce constat, les communes du GrandBornand, de la Clusaz, de Manigod et de Saint Jean-de-Sixt se sont réunis au sein du Syndicat intercommunal du massif des Aravis (Sima) afin d’élaborer une stratégie de communication et de promotion à l’international fondée sur deux points forts : 1. L’image d’Annecy qui s’est exportée dans le monde ces dernières années grâce notamment à sa candidature pour les Jeux Olympiques de 2018. 2. La situation géographique du massif des Aravis qui le place entre lac et montagnes, un positionnement unique dont il s’agit de tirer parti.

Avec l’appui de l’agence de communication Kern, le Sima et les quatre offices de tourisme ont concrétisé leur projet d’une dénomination innovante visant à mettre en exergue les points forts du territoire : •  Par leur diversité, les stations du massif des Aravis offrent une complémentarité permettant de répondre aux attentes d’une clientèle hétérogène, à la recherche de produits différents : grand ski ou domaines pour débutants, ambiance familiale ou festive... •  Les stations à taille humaine bénéficiant de domaines skiables performants et d’activités parallèles au ski sont de plus en plus recherchées par des clients dont le profil a évolué. •  Un mélange original d’authenticité et de modernité, de patrimoine et de technologie représente une réelle tendance actuellement prisée sur les marchés internationaux des stations de sports d’hiver. •  La proximité du Lac d’Annecy offre aux stations du massif des Aravis une opportunité assez unique de tourisme quatre saisons.

è Lake Annecy Ski Resorts En créant une marque de territoire, les stations du Massif des Aravis s’engagent dans une démarche d’attractivité globale pour enrichir, rajeunir et dynamiser leur image, pour valoriser leur destination et accroitre leur puissance d’attractivité en Europe et dans le monde.

è Le logo Moderne, qualitatif et sportif, le nouveau logo a pour vocation de conférer à la marque une identité forte tout en affichant sa montée en gamme. Il se déploiera sur l’ensemble des supports de communication et de promotion à l’international.

è La signature : Four Seasons For You Exprimée en langue anglaise, la signature traduit une volonté d’ouverture sur une pluralité saisonnière, finalise le message du logo et augmente la puissance d’attractivité du territoire par une évidence : « 4 saisons pour vous ».

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DOMAINE SKIABLE

Bilan de l’hiver * Bilan de l’hiver * Bilan de l’hiver

Saison 2010/2011 : un bilan très contrasté Les efforts de l’ensemble des acteurs du secteur touristique du Grand-Bornand ont incontestablement porté leurs fruits sur la saison 2010/2011. En effet, malgré un contexte saisonnier très particulier, marqué par des conditions d’enneigement défavorables, un calendrier scolaire contraignant et une conjoncture économique difficile, la fréquentation de la station enregistre une augmentation de 4,3%. Ce résultat est supérieur à la moyenne affichée par le réseau national des stations villages qui accuse un repli de 2,6%. Ce bilan encourageant est directement lié à la hausse du nombre de lits commercialisés sur la commune (lits remis sur le marché et lits nouvellement créés).

è Un environnement contraignant La météo hivernale 2010/2011 a oscillé d’un extrême à l’autre : froid record en décembre, mois d’avril extrêmement chaud, précipitations en grand déficit. Si les conditions climatiques ont favorisé le démarrage de la saison, la fin a été lourdement impactée par le manque de neige. Le calendrier scolaire de la saison présentait également des contraintes dues au positionnement de Noël et du Nouvel-an (un samedi), laissant augurer un retard significatif sur la quinzaine de fin d’année et au lundi de Pâques fixé très tardivement et présentant par conséquent des risques importants visà-vis de la garantie de neige. Dans ce contexte, il est à noter que les efforts accomplis ces dernières années par la station en matière d’enneigement artificiel (à l’image de la piste des Envers) ont permis d’offrir un ski de qualité à la clientèle, sans se répercuter sur le prix des forfaits.

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La période de janvier-début février qui comptait une semaine de plus, a généré davantage de séjours mais sans améliorer le taux de remplissage tandis que les quatre semaines de vacances d’hiver, mieux réparties, annonçait une situation plus propice que la saison précédente. Enfin, la conjoncture observée dans la seconde moitié de 2010, avec des pays en prise avec une situation économique difficile à l’image de Grande Bretagne, s’est reflétée sur la fréquentation de la clientèle étrangère, en baisse de 7,5% au Grand-Bornand.

è Les chiffres clés de l’hiver •  130 jours d’ouverture (142 en 2009-2010) •  723 671 journées skieurs (770 656 en

2009-2010) •  12 471 853 € TTC de Chiffre d’Affaires (12 932 291 € en 2009-2010) •  6 811 060 passages sur les remontées mécaniques (6 962 395 passages en 20092010)

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(Sources : SAEM)

è Lexique touristique •  Lits diffus : lits non commercialisés (par exemple une résidence secondaire non gérée en agence ou résidence de tourisme). Les meublés loués à titre individuel figurent dans cette catégorie. •  Lits professionnels : lits gérés par le secteur professionnel (agents immobiliers, hôteliers, gestionnaires de centre de vacances ou de résidences du tourisme, camping, tours opérateurs). •  Taux d’export : part des séjours étrangers sur l’ensemble des séjours professionnels (hors occupation propriétaire).


ski alpin * ski alpin * ski alpin * ski alpin * ski alpin * ski alpin * ski alpin * ski alpin * ski alpin

Une ouverture et une fermeture anticipées

Le début de saison a sonné avant l’heure pour la station qui a pu ouvrir partiellement son domaine skiable le week-end du 27 et 28 novembre 2010 grâce à des chutes de neige abondantes et précoces (50 centimètres au Chinaillon). L’ouverture complète s’est effectuée le 18 décembre sur des pistes recouvertes d’une épaisse couche de poudreuse bien fraîche !

Les conditions d’enneigement idéales ayant marqué le début de saison se sont hélas heurtées dès Noël à d’importantes variations de températures. Puis au maintien d’une positivité en journée qui s’est mué en un beau temps persistant sur 20 jours au mois de janvier et 21 au mois de février. L’absence de flocon entre le 15 janvier et le 27 février a nécessité un travail consi-

è Grande inspection obligatoire

élément précis de la structure en fonction de critères qui doivent être justifiés (par exemple, de tous les pylônes qui jalonnent la remontée mécanique, l’échantillonnage portera sur celui qui fournit le maximum d’effort). La fiabilité de l’ensemble de la structure sera déduite en fonction des résultats obtenus sur l’élément contrôlé.

Les périodes d’intersaison sont l’occasion de procéder aux inspections réglementaires des remontées mécaniques ainsi qu’aux travaux visant à accueillir la clientèle dans des conditions de confort et de sécurité optimales dès l’ouverture du domaine skiable. •  Cette année, un examen approfondi de la télécabine du Rosay a porté sur les éléments d’origine de la ligne, les gares et en particulier les poulies d’extrémité et le système de tension du câble afin de contrôler la fiabilité des équipements soumis à l’usure et à la fatigue du temps. •  Parallèlement, tous les véhicules du télésiège des Outalays ont été inspectés tandis que la première phase d’une grande inspection a débuté sur le télésiège du Châtelet à travers un contrôle par sondage effectué sur la ligne. L’opération, qui se poursuivra en 2012, consiste à choisir un

dérable de la part des différents services de la SAEM des Remontées mécaniques, déterminés à maintenir une offre de ski qualitative et une ouverture du domaine proche de 100 %. Le calendrier de mars s’est inscrit dans le prolongement des mois précédents en affichant 22 jours de soleil, seulement deux centimètres de chute de neige et un niveau d’enneigement au sol qui est passé de 55 à 15 centimètres entre le début et la fin du mois. La fine couche de neige n’a pas résisté aux températures quasi estivales d’avril 2011 (18.5°le 7 avril) entrainant ainsi à la fermeture du domaine skiable avec deux semaines d’avance (le dimanche 10 avril au lieu du 25 au soir, soit 130 jours d’ouverture) et dans des conditions d’exploitation difficiles. Sans surprise, le faible enneigement dû aux aléas climatiques s’est répercuté sur la fréquentation de la station qui a enregistré une baisse de 6,1% du nombre de journées skieurs* touchant essentiellement la clientèle locale. *Une journée/skieur équivaut à une personne fréquentant le domaine skiable pendant une journée ou une 1/2 journée. Cette donnée est obtenue en décomposant les ventes de titres de transport en unités “jour” .

•  La plupart des téléskis exploités par la SAEM ont dépassé l’âge de 30 ans et sont, conformément à la réglementation, soumis à une vérification détaillée réalisée sous la responsabilité d’une personne habilitée. En 2011, ce contrôle unique dans la vie d’un téléski a concerné les Arces et le Crozat dans le cadre d’un calendrier prévoyant l’étalement de cette vérification d’ensemble sur plusieurs années. Au terme des différentes inspections accomplies cette année, aucun défaut majeur n’a été signalé.

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DOMAINE SKIABLE

ski alpin * ski alpin * ski alpin * ski alpin * ski alp

Des opérations de maintenance indispensables Avant que la saison hivernale ne batte son plein, divers travaux de maintenance sont réalisés sur le parc des remontées mécaniques, des engins de damage, des véhicules roulants, sur le mécanisme de production de neige de culture ou encore sur le système de traitement et d’édition de la billetterie...

•  Ces opérations de maintenance comprennent la réparation des câbles du télésiège de la Tolar, des téléskis du Chatillon et du Stade dans le cadre d’une surveillance étroite dont ces composants essentiels à la sécurité font régulièrement l’objet. •  Le remplacement de pièces de liaison a été effectué sur tous les véhicules du télésiège de La Floria avec l’appui du constructeur qui a apporté une solution pérenne à un problème de rupture de vis (un défaut ne présentant aucun risque pour la sécurité des usagers mais dont la récurrence imposait de fréquents réajustements). •  Les engins de damage ont également été soumis à une vérification complète de leurs composants en collaboration avec des représentants de la marque : châssis, suspensions, train de chenilles, motorisation, transmission et éléments hydrauliques ont subi un contrôle détaillé.

Parmi les travaux de maintenance figurait la réparation des câbles du télésiège de la Tolar

•  Des travaux de sécurisation ont concerné le passage dans le bois de la piste des Envers. La protection de la piste assurée par des filets a été complétée afin de faire face aux aléas de l’enneigement.

è Un sonar pour mesurer le manteau neigeux Les pistes du Grand-Bornand sont réputées pour leur grande qualité de damage. Chargé de cette mission primordiale au sein de la station, le service piloté par Pierre Pochat-Cottilloux veille à remodeler les pistes et sécuriser les passages dégradés pour assurer une pratique du ski dans des conditions idéales. Ainsi, dans le cadre de sa politique d’investissement, la SAEM des Remontées mécaniques a procédé au renouvellement d’un engin de damage Leitwolf standard de marque Prinoth, afin de maintenir une haute qualité de damage. S’appuyant sur les conditions d’exploitation difficiles de la saison dernière, la SAEM a également souhaité se munir d’un outil programmé pour une meilleure gestion de l’enneigement afin de « produire la juste neige, au juste moment, au juste endroit ». Le sonar CGX placé sous la dameuse envoie directement les mesures à la tablette de conduite et informe instantanément de l’épaisseur du manteau neigeux sur l’ensemble du domaine. L’outil permet au conducteur de l’engin de planifier la reprise ou l’arrêt de la production de neige et de fait, optimise la qualité et la durée d’ouverture des pistes.

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•  Le bas de la piste de la Tolar a nécessité des travaux de “profilage” visant à lui rendre ses caractéristiques naturelles. Cette zone ayant accueilli les déblais occasionnés par le chantier de rénovation du lac de la Cour réalisé cet automne, sa remise en état a permis de lui redonner son aspect initial en vue du passage des dameuses lors de la saison de ski. •  La mise en service estivale des télésièges du Lachat et du Châtelet (ouvert pour la première fois cet été), a nécessité des aménagements destinés à améliorer l’accueil et la circulation des piétons et des vététistes. Des plateformes, cheminements, pentes douces pour l’embarquement et le débarquement ont donc été créés pour adapter l’utilisation des télésièges à une exploitation estivale. •  Enfin, la construction d’une mezzanine à l’intérieur du garage du Clut situé sur le front de neige au Chinaillon a permis d’optimiser l’espace dédié aux différentes équipes opérationnelles (damage, exploitation, technique) afin d’y installer des équipements de travail informatiques.

è Au rayon des nouveautés Dans le cadre de sa politique commerciale, la SAEM des Remontées mécaniques innove chaque année en proposant à sa clientèle des forfaits nouveaux. •  Le Schuss 4 you se destine aux familles ou amis qui, avec l’achat simultané d’au minimum 4 forfaits de 6 jours consécutifs de même validité, bénéficient d’un tarif préférentiel sur des forfaits séjour, d’un accès illimité au ski de nuit du mardi, d’une journée découverte ski de fond avec accompagnement moniteur, d’une séance cinéma au prix de 5€... •  Le Schuss liberty est une carte d’abonnement personnelle qui octroie à son détenteur une réduction de 10% sur les 7 premiers forfaits journée adulte et enfant achetés, et de 20% à partir du 8e jour. Une entrée à Vitam Parc est offerte en cadeau aux 50 premiers bénéficiaires et un forfait récompense le plus “Liberty Schuss” de l’hiver !


ski NORDIQUE * ski NORDIQUE * ski NORDIQUE * ski NORDIQUE * ski NORDIQUE * ski NORDIQUE * ski

Ski nordique : une saison 2010/2011 difficile L’enneigement limité et la hausse des températures en cours de saison n’ont pas épargné le domaine skiable nordique qui a ouvert le 18 décembre 2010 pour fermer avec quinze jours d’avance, le 27 mars 2011. Parallèlement aux aléas climatiques, l’organisation de la Coupe d’Europe de biathlon ayant nécessité la fermeture des pistes au village à partir du 1er mars, la pratique du ski nordique n’a pas été possible sur l’ensemble du site pendant les deux dernières semaines de vacances d’hiver. Pour l’ensemble de ces raisons, la vente des titres nordiques a connu une baisse de 5 % sur la saison.

è Une nouvelle billetterie nordique Un système électronique de comptage des skieurs initié et cofinancé par la région Rhône Alpes sera disponible cet hiver dès l’ouverture du domaine nordique. Cet équipement vise à répartir équitablement les recettes en fonction des passages dans les différents lieux sillonnés par le fondeur dans l’ensemble des stations rhônalpines équipées. Le titre de transport muni d’un code barre doit être lu par les bornes situées aux Plans, à Lormay et au Terret afin d’enregistrer et valider la séance de ski. Il est primordial que les skieurs aient le réflexe de composter leur titre qui pourra être vérifié par les contrôleurs équipés d’un lecteur électronique de codes barres. Rappelons que les recettes tirées de la vente des forfaits nordiques contribuent pleinement au financement du damage et de l’ensemble de l’activité ski de fond.

è Quatre points de vente L’organisation des caisses se répartit sur quatre points de ventes : •   Office de tourisme •   Cabane des Plans •   Cabane du Terret •   Auberge Nordique

è Les bons plans •   Spécial Famille : à partir d’un achat

sur site par une même famille de trois Nordic Pass (France, Rhône alpes, 74, Aravis, Hebdo) comprenant au moins un adulte, un laissez-passer départemental est offert au quatrième enfant et suivants. •   Pour tout achat d’une carte annuelle Nationale, Rhône-Alpes, 74, Aravis ou d’une carte hebdomadaire, un bon est offert pour accéder à l’une des télécabines du Rosay ou de la Joyère.

è La Bornandine, dimanche 5 février 2012 Course populaire de ski de fond en style libre, la Bornandine est inscrite au “Challenge Haute-Savoie Nordic” et rassemble chaque année plus de 400 participants au pied de l’élégante chaîne des Aravis. “La Bornandine” commémore le souvenir de Colette, Eliane, Mado et Mireille disparues accidentellement le 21 novembre 1978. Depuis 1986, l’élite du haut-niveau en ski de fond s’affronte sur deux distances : 42 kilomètres (seniors et vétérans hommes et dames) ou 21 kilomètres (juniors, seniors, vétérans hommes et dames). Le départ en ligne est donné à 9h30 au Grand-Bornand Village. À l’issue de l’épreuve, la remise des prix aura lieu à l’Espace Grand-Bo à 12h30, suivie d’un repas pour tous les participants (1500 € de primes et de nombreux lots à gagner). La Bornandine : dimanche 5 février 2012. Renseignements au 04 50 02 78 17

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Politique sportive

Biathlon : IBU Cup et Coupe du Monde 2011

IBU Cup : Le Grand-Bornand transforme l’essai En attribuant une licence A exclusive en France (permettant l’accueil d’épreuves internationales sur le stade Sylvie Becaert), l’Union Internationale de Biathlon (IBU) a démontré sa confiance dans la capacité du Grand-Bornand à recevoir les meilleurs biathlètes du monde.

è Une organisation minutieuse À côté des infrastructures d’envergure, tel le stade Sylvie Becaert, une manifestation de cette ampleur est, du côté organisationnel, un véritable défi à relever. À ce titre, l’IBU Cup qui s’est déroulée du 10 au 13 mars 2011, s’est imposée comme une vraie répétition générale avant d’accueillir la Coupe du monde du 15 au 18 décembre 2011. Considéré comme une antichambre de l’élite, ce circuit de haut niveau est courtisé par les champions de demain et ceux qui rêvent de revenir en Coupe du monde. De fait, ce galop d’essai s’est mué en exercice acrobatique avec des compositions d’équipes évoluant jusqu’à 48 heures avant le début des épreuves ! « Le manque de visibilité a représenté une difficulté » reconnaît Yannick Aujouannet, directeur de l’Office municipal des sports. « Et sur ce point, Grand-Bornand réservation s’est montré très efficace et les hôteliers ont bien joué le jeu. Nous les en remercions car l’hébergement demeure le premier critère de satisfaction pour les athlètes.  »

è Un fort volontariat L’accueil dans les meilleures conditions de 180 biathlètes (hommes et dames confondus), de 200 techniciens et entraineurs, de 30 journalistes, de 7000 spectateurs sur 4 jours repose en premier lieu sur une mobilisation de la population dont le Grand-Bornand sait faire preuve à l’occasion des grands événements. En lançant un appel aux mairies hautsavoyardes pour le recrutement de volontaires, le comité d’organisation ne s’attendait pas à un tel engouement qui s’est traduit par des centaines de candidatures. Hélas, seuls 450 postes étaient à pourvoir et c’est avec regret qu’il a fallu refuser des postulants.

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80% des personnes recrutées ont d’ailleurs souhaité réitérer cette formidable expérience lors de la Coupe du monde. Ce socle de volontaires – issus de 30 communes et déjà formés – représente un atout de taille pour le comité d’organisation qui se félicite de leur comportement exemplaire lors de l’IBU Cup. Un solide travail accompli en amont par des chefs d’équipes dévoués et soudés a largement participé à la réussite de cette aventure sportive et humaine.

è Des économies d’échelle D’entrée, les volontaires ont été mis à l’épreuve avec une invitée surprise. La douceur printanière a en effet mobilisé les bras afin d’assurer un enneigement parfait sur les pistes empruntées par les biathlètes ! Dans ce cadre, le concours du 27e BCA a été fortement apprécié par le concours quotidien d’une douzaine de soldats lors de la mise en place du stade. Un bataillon auquel se sont ajoutés Anne-Lise Bailly au service protocole et Sébastien Fournier à l’accueil-sécurité. Coup de chapeau également aux services techniques de la mairie ainsi qu’au personnel de la SAEM des Remontées mécaniques qui,

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par leur coopération sans faille, ont largement participé à la réussite de la manifestation. Incidemment, la contribution des volontaires ainsi que le prêt de matériel a permis de réaliser des économies d’échelle. Le budget s’est finalement établi à 650 000 € contre 800 000 € prévus initialement.

è Félicitations du jury ! Les efforts déployés par le comité d’organisation ont été récompensés dans le rapport élogieux dressé à l’issue des compétitions par les instances internationales de biathlon qui ont félicité la qualité du travail fourni et se sont réjouies de la forte présence du public lors des épreuves. Une affluence inhabituelle pour une IBU Cup. Les athlètes, galvanisés par cette fréquentation populaire, ont également apprécié l’environnement dans lequel ils ont évolué pendant trois jours. Un stade planté au coeur d’un village est une image insolite pour ces champions qui ont pour coutume de concourir sur des circuits excentrés. Les pistes jugées “difficiles” mais “intéressantes” ont comblé les sportifs et ont participé à créer “l’évènement” dans le monde des biathlètes.


Biathlon : IBU Cup et Coupe du Monde 2011

Biathlon : IBU Cup et Coupe du Monde 2011

Coupe du monde : l’événement de l’année ! L’organisation de la Coupe du monde au Grand-Bornand - du 15 au 18 décembre 2011 - représente le premier rendez-vous universel de biathlon en France depuis les Jeux Olympiques de 1992.

Cet événement résulte de la volonté croisée d’Annecy et de notre commune de créer une manifestation soutenue par la Fédération française de ski et dans laquelle l’Union Internationale de Biathlon renouvelle sa confiance. Point d’orgue de la saison des biathlètes, la Coupe du monde s’annonce comme un challenge que notre commune saura relever grâce à la forte cohésion de ses équipes et à l’engouement de la population qui a su démontrer plus d’une fois sa capacité à offrir le meilleur accueil au sein de la station.

La coupe du monde de biathlon, ce sont aussi diverses activités proposées au public !

parfaits de l’ambiance festive et chaleureuse qui régnera au Grand-Bornand. Point d’orgue des festivités : une soirée en présence de tous les médaillés individuels le samedi soir.

•  Les chapiteaux installés à proximité du stade ouvriront la fête avant le début des compétitions, une fête qui se prolongera à l’issue des cérémonies : concerts de musique et fanfares aux quatre coins de la station jusque dans les bars et restaurants, relais

•  Initiation pour tous : des stands seront organisés autour du stade durant cette semaine de compétition. Des professionnels de l’ESF encadreront le public pour leur faire découvrir les joies du biathlon. Participation symbolique de 2€ par personne.

è Quelques chiffres Volontaires attendus : 500 (44 communes partenaires) Athlètes : 210 (hommes et dames) Encadrement : 250 (entraineurs, techniciens...) Membres IBU : 25 Spectateurs : 9000 par jour

è Les médias en masse 100 millions de téléspectateurs sont attendus sur cette première étape de coupe du monde (et 800 sur l’ensemble de la coupe). Eurovision (distributeur de contenus de sports basé à Genève) dépêchera 60 personnes pour couvrir l’événement et commercialisera les séquences auprès d’une soixantaine de pays. 60 représentants de la chaîne allemande ZDF sont attendus pour retransmettre les épreuves. Premier sport hivernal en Allemagne, les spectateurs germaniques sont particulièrement friands de cette discipline. Se grefferont enfin entre 60 et 80 journalistes locaux, nationaux et internationaux.

è Au programme L’étape Annecy-Le Grand-Bornand accueillera les épreuves suivantes : •  Jeudi 15 décembre à 14h30 : sprint hommes •  Vendredi 16 décembre à 14h30 : sprint dames •  Samedi 17 décembre: - poursuite hommes à 12h - poursuite dames à 14h30 •  Dimanche 18 décembre à 14h30 : relais mixte

è Coupes du monde : le calendrier 2011/2012 Pour le circuit des Coupes du monde, neuf étapes sont programmées avec 53 compétitions (25 pour les hommes, 25 pour les femmes et 3 relais mixtes). Coupe du monde 1 : du 30 novembre au 4 décembre à Oestersund (Suède) Coupe du monde 2 : du 9 au 11 décembre à Hochfilzen (Autriche) Coupe du monde 3 : du 15 au 18 décembre au Grand-Bornand Coupe du monde 4 : du 4 au 8 janvier à Oberhof (Allemagne) Coupe du monde 5 : du 11 au 15 janvier à Nove Mesto (République tchèque) Coupe du monde 6 : du 19 au 22 janvier à Antholz (Italie) Coupe du monde 7 : du 2 au 5 février à Oslo (Norvège) Coupe du monde 8 : du 10 au 12 février à Kontiolahti (Finlande) Coupe du monde 9 : du 16 au 18 mars à Khanty Mansiysk (Russie)

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POLITIQUE SPORTIVE Onze champions pour faire gagner la station Avec onze champions, le Grand-Bornand décroche de nouveau le record de la station la plus représentée cet hiver sur les circuits internationaux de ski.

Depuis de nombreuses années, la municipalité soutient financièrement ses athlètes : en contrepartie, ceux-ci s’engagent à promouvoir le GrandBornand lors des interviews qu’ils accordent à la presse ou par le biais de bandeaux et de bonnets à l’image de la station qu’ils arborent devant les caméras de télévision. Ce sont environ 120 000 € qui sont donc consacrés annuellement à la politique champions via le budget de l’Office de tourisme.

image dynamique et enthousiaste de notre village. Au gré de leurs compétitions – de la Suède à l’Autriche en passant par les États-Unis ou la Russie – les athlètes sont une vitrine exceptionnelle du GrandBornand et représentent un formidable vecteur de communication et de promotion à l’international.

L’exposition médiatique d’ampleur dont bénéficient les onze ambassadeurs bornandins offre au monde entier une

Cette volonté d’accompagner nos sportifs vers le succès se traduit par diverses actions conduites par deux commissions. Pilotée

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è Deux commissions

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par le maire Philippe Angelloz-Nicoud, Stéphane Deloche (président du Ski-club), Isabelle Pochat-Cottilloux (directrice de l’Office de tourisme), Yannick Aujouannet (directeur de l’Office municipal des Sports) et Patrice Angelloz-Nicoud (adjoint au maire délégué au développement économique), la première commission se charge d’établir des contrats d’un an avec les athlètes. La deuxième veille à coordonner l’ensemble des actions de communication (partie visuelle, signalétique champions) et à organiser des animations autour des événements qui jalonnent le calendrier des compétitions.


Fan-club : début de saison en fanfare ! Roger Pichon et Marc Perrissin-Fabert entourent la mascotte du Fan-club à Sölden en Autriche

Le Fan-Club, présidé par l’énergique Yves Perrissin-Fabert, a également prévu d’emmener les enfants du Ski-club aux épreuves de coupe du monde de Courchevel (17 et 18 décembre 2011) et des Houches (4 et 5 février 2012). Le premier déplacement s’est déroulé à Sölden (Autriche), les 21, 22 et 23 octobre 2011. S’il n’y a pas eu de podium pour la première épreuve de Coupe du monde, deux champions bornandins ont tout de même brillé : Tessa Worley a en effet signé son meilleur résultat dans le Tyrol du Nord en se classant 4e, à quatre dixièmes de la 3e place tandis que Steve Missilier a terminé 8e du géant. Des résultats prometteurs pour la suite de la saison... D’autres déplacements auront lieu à Val d’Isère samedi 10 et dimanche 11 décembre 2011 et à Adelboden (Suisse) samedi 7 et dimanche 8 janvier 2012. Les Bornandins sont les bienvenus pour encourager les athlètes !

La soirée disco organisée samedi 24 septembre 2011 par le Fan-club a réalisé plus de 850 entrées ! Ce traditionnel rendez-vous automnal, toujours très attendu, récolte un succès jamais démenti au fil des ans qui contribue à l’animation de la station en cette période de rentrée. Il faut bien avouer que cette association possède l’art de savoir mobiliser les foules. Mise en place avec le Ski-Club, la manifestation s’est tenue sous un chapiteau planté sur la plaine de l’Envers de Villeneuve. Jusqu’à 3 heures du matin, un public endiablé a quadrillé la piste de danse avant de rentrer chez soi en toute sécurité. Les organisateurs ont en effet renouvelé le système de navettes conduites par des bénévoles afin de ramener

à domicile les fêtards qui ne souhaitaient pas prendre le volant.

è Renseignements sur

www.fanclubgrandbo.com

La réussite de cette animation a permis de dégager plus de 7800 € de bénéfices dont 1500 € ont d’emblée été versés à Benjamin Daviet, athlète handisport qui entreprend cet hiver sa première saison en équipe de France de ski de fond. La somme restante a été divisée en deux parts égales entre le Skiclub et le Fan-club. Au rayon des nouveautés, l’association propose pour 2011/2012 le pack du supporter composé d’une écharpe, d’un couteau Opinel, d’une topette à gnole, d’une paire de moufles et d’un gobelet recyclable (l’ensemble est en noir et blanc, couleurs fétiches du Fan-Club). Un pack enfant est également disponible avec une écharpe et une paire de moufles. Cette année encore, les membres de l’association voyageront à bord de leur car customisé par Piero Amoudry en honneur des champions. Naturellement, la décoration du véhicule a été remis au goût du jour en fonction des podiums de la saison dernière.

Tessa Worley en Autriche soutenue par des membres du Fan-club

Steve Missilier a terminé 8e du géant de Sölden

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POLITIQUE SPORTIVE Le Grand-Bornand a plus d’un vélo dans son sac ! Accompagné ou seul, débutant ou confirmé, pour se tester ou découvrir les paysages, que l’on aime l’altitude ou les vallées, les cols ou les descentes... Les amoureux du deux-roues trouvent toujours leur place au Grand-Bornand.

è Le vélo électrique pour pédaler sans forcer

et qui renseigneront les cyclistes sur le nombre de kilomètres restant à parcourir, sur le degré d’inclinaison, le nombre de passages du Tour de France, etc.

Le vélo à assistance électrique (VAE) est taillé sur mesure pour ceux qui aiment le deux-roues mais pas les gros efforts.

•  Comment ça roule ?

Pour ceux qui rêvent de flâner sur les routes de montagne au seul son des clarines ou qui s’imaginent affronter le col de la Colombière en laissant le mot “fatigue” loin derrière... La municipalité souhaite mettre en valeur le vélo électrique et sensibiliser le public à sa pratique par le biais d’animations estivales qui sont en cours de réflexion. Parallèlement, le Conseil général apportera son soutien au développement du cyclotourisme grâce à la mise à disposition de signalétiques jalonnant la route menant aux cols des Annes et de la Colombière,

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Le VAE est tout simplement un vélo auquel ont été ajoutés un moteur, une batterie et un circuit électrique qui ne s’actionnent qu’en appuyant sur les pédales. Cette assistance – qui cesse au delà de 25 km/h – présente tout son intérêt lors des démarrages, des ascensions, de trajets face au vent, mais aussi lorsque que l’on transporte un enfant. Les VAE n’étant pas considérés comme des vélomoteurs, aucune assurance spécifique (autre que la responsabilité civile fortement conseillée pour tous les cyclistes), ni carte grise, ni casque, ni permis, ni âge minimum, ne sont requis.


è VTT : l’esprit de famille

La pratique du VTT s’est considérablement démocratisée et concerne aujourd’hui tous les foyers... ou presque ! L’ouverture en période estivale de la télécabine du Rosay, des télésièges du Lachat et du Châtelet (ouvert pour la première fois cet été) donne en effet accès à de nombreuses possibilités de pratique. Au Grand-Bornand, l’activité du vélo tout terrain se développe dans un esprit de randonnée, de découverte et de loisirs (niveaux vert et bleu* principalement). Ainsi, le projet de création d’une nouvelle piste à vocation familiale située sous le télésiège du Châtelet est en cours de

réflexion. Les tracés ont été définis et des négociations sont en cours avec les propriétaires des terrains concernés par le parcours. Au pied de la remontée mécanique, les enfants trouveront aussi des modules VTT pour se donner des frissons en toute sécurité. Dans l’optique de favoriser l’utilisation “promenade” du VTT, la station prévoit également la réalisation d’un petit document, simple et facile à manipuler, offrant des informations pratiques et les itinéraires de deux pistes de descente et des balades ouvertes à tous. *

Vert : très facile Bleu : facile Rouge : difficile Noir : très difficile

è Tour de France : la station candidate Formidable rassemblement populaire, le Tour de France représente un puissant vecteur de promotion internationale aux retombées médiatiques exceptionnelles en termes de notoriété. Cette magnifique expérience, le Grand-Bornand l’a déjà vécue à trois reprises : en 2004, 2007 et 2009. L’itinéraire de 2012, dévoilé en octobre dernier, ne comportant pas d’étapes en Haute-Savoie, la commune se porte candidate pour une prochaine édition. Les liens tissés avec le comité d’organisation sont profondément ancrés et les

contacts, réguliers. En juin 2011, lors d’une rencontre avec Christian Prudhomme (directeur du Tour), le maire du GrandBornand, Philippe Angelloz-Nicoud et Patrice Angelloz-Nicoud, adjoint ont renouvelé le souhait de la station d’accueillir une étape. Jean-François Pescheux, adjoint de Christian Prudhomme et ancien champion cycliste, s’est montré très sensible à cette demande lors d’un nouvel échange avec les élus du Grand-Bornand qui avait pour cadre le 20e anniversaire du festival Au Bonheur des Mômes. Début novembre, Jean-François Pescheux, le maire et Patrice Angelloz-Nicoud ont une nouvelle fois travaillé sur une éventuelle participation au Tour 2013 et 2014.

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POLITIQUE SPORTIVE Le vélo-club, sur les chapeaux de roues ! Créé officiellement en 1995 (mais il roulait déjà avant), le vélo-club figure parmi les piliers de la vie associative bornandine. Il faut reconnaître que l’environnement se prête particulièrement à la pratique du deux-roues. Des panoramas grandioses, des cols... Il n’en faut pas plus pour faire battre le cœur des 40 cyclistes que compte l’association. De 18 ans à... 93 ans (Félicien Missilier est le doyen d’honneur), les adhérents aiment se retrouver dans un esprit de camaraderie et de convivialité. Car le moteur du véloclub est le plaisir avant toute chose, assure son président Jean-Noël Bastard-Rosset. Une à deux fois par semaine, les pratiquants les plus fervents parcourent les routes du département pour garder la forme, Vallée verte, tour du Léman... Après avoir sondé la météo, ils chevauchent leur monture ! Une semaine par an, au printemps, les adhérents allient sport et découverte dans des régions ou des pays où il fait bon rouler en admirant de sublimes paysages. Et tandis que Jean-Noël consigne le périple dans son journal de bord, son épouse Monique mitraille les cyclistes avec son appareil photo numérique. De retour au Grand-Bornand, le président élabore des brochures riches de récits, clichés, bonnes adresses, plans et fabuleux souvenirs. Corse, Italie, Espagne, Suisse, Pyrénées, Alpes, Bretagne... les idées de balade foisonnent et font l’objet d’une organisation longue et minutieuse.

Les bénévoles de la Cyclosportive 2011

Une fois parti, le peloton n’a plus qu’à appuyer sur les pédales car, secondé par Monique, Thérèse Pernet et Gérard Malarrode, il ne manque de rien : boisson, casse-croute... pour pallier aux crevaisons, fatigue ou blessure... Les trois précieux assistants fournissent un coup de main inestimable. Et comme le veut l’expression consacrée, “après l’effort, le réconfort”. La gastronomie locale est une étape obligatoire de la sortie printanière. « Malgré notre dépense d’énergie, on ne perd pas de poids » sourit Jean-Noël Bastard. Locomotive de l’association, le président fait feu de tout bois lorsqu’il s’agit de mobiliser des bénévoles lors des nombreuses animations qui se déroulent sur notre commune. Biathlon, Au Bonheur des Mômes, Glisse en cœur, Tour de France... Rien ne l’arrête. La disponibilité ? C’est une seconde nature chez ce sportif invétéré.

è Au coeur de deux manifestations sportives Chaque année, le vélo-club organise deux grandes animations : •  La Cyclosportive du Grand-Bo a lieu le dernier dimanche de juin et réunit en moyenne 500 participants. Cette course de vélo chronométrée propose deux circuits de niveaux différents. Le premier affiche 135 km au compteur, le deuxième 98 km. Jean-Noël Bastard-Rosset au col du Pradel dans l’Ariège

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Fléchages, sécurité, remise des prix, service des repas, démarches administratives... L’association s’investit à 100% avec l’appui de plus de 70 bénévoles. •  Le Bouquetin du 15 août est une grimpée chronométrée du col de la Colombière. Si cette épreuve se révèle plus facile au niveau sportif, les questions relatives à l’organisation sont tout aussi prenantes !

è Les résultats 2011 Course du Bouquetin (toutes catégories) 1. Novel Guillaume en 30‘ 2. Ougier Nicolas 3. Blanc Didier Cyclosportive du Grand Bo (grand parcours) 1. Pessey Jean-Francis (du Grand-Bornand) en 3h09’ 2. Roux Nicolas 3. Ougier Nicolas

è Pour tout renseignement : Jean-Noël Bastard Chalet “Le Rossetjoly” / Villavit 74450 Le Grand-Bornand Tel: 04 50 51 61 62 mail : monjeanno@orange.fr


Grands évènements

Au Bonheur des Mômes : 20 ans déjà !

En 1985 et 1986 apparaît au GrandBornand le Festival en culottes courtes... Les prémices de ce que sera Au Bonheur des Mômes. Les organisateurs étaientils trop en avance sur leur époque ? Car il a fallu attendre 1991 pour que le festival Au Bonheur des Mômes voie le jour. Tout est parti d’une envie, celle de prouver que l’on pouvait faire du tourisme culturel en montagne, sortir de la logique de la logique du “tout ski” qui prévalait jusqu’à lors un peu partout.

tradition agro-pastorale. Chacun a appris à connaître l’autre ; des passerelles se sont créées : une véritable alchimie s’est produite, jusqu’à faire d’Au Bonheur des Mômes le premier festival européen de spectacles jeune public. En 20 ans, le festival a poussé, grandi, grossi, passant de 17 compagnies en 1992 à 90 aujourd’hui. Désormais, Au Bonheur des Mômes appartient à notre patrimoine culturel, et nous en sommes fiers. Cette 20e édition (qui s’est déroulée du 21 au 26 août derniers) était dédiée à Etienne Gaucher, directeur général et technique du festival ayant oeuvré pendant plus de 17 ans au sein de l’équipe d’organisation, et qui nous a quittés en avril.

è Une « vache de parade » le dimanche soir au Chinaillon...

C’est devenu l’histoire d’une véritable rencontre entre une compagnie, le Théâtre de la Toupine et un village, le Grand-Bornand. Qui aurait cru cela possible il y a vingt ans ? Qui aurait pensé qu’une station de ski hautsavoyarde deviendrait un haut lieu de la culture jeune public ? Il fallait être un peu fou pour envisager cette rencontre entre deux mondes hétéroclites : le spectacle vivant et un village de montagne typique, à la forte

On n’a pas tous les jours 20 ans ! Alors pour célébrer l’événement, en plus du traditionnel spectacle de clôture, le festival s’est offert une parade inaugurale surprenante dans la rue principale du Chinaillon. Etaient de la fête : les agriculteurs du Grand-Bornand et leur troupeau, les moniteurs de l’ESF, l’Orchestre d’Harmonie, les enfants, instituteurs et parents d’élèves des écoles, le Fan-Club, l’Amicale de la fête de l’Alpage, le tout orchestré par de nombreuses compagnies pour un défilé on ne peut plus coloré, festif et cosmopolite. Un grand merci aux Bornandins qui ont répondu en nombre à l’invitation, rendant, par leur

présence fidèle, ce rendez-vous encore plus enthousiasmant.

è Offre hébergeurs : un cadeau festival pour les enfants À l’instar des commerçants de la station qui participent financièrement à l’événement, le conseil d’administration de l’Office de tourisme a émis le souhait que les hébergeurs soient également sollicités. Ainsi pour le 20e anniversaire du festival, il a été proposé aux hébergeurs de devenir partenaires de l’événement avec la possibilité d’acheter un chapeau de paille par enfant séjournant dans leur(s) hébergement(s) au prix de 10€ ttc. Les clients ont ainsi découvert à leur arrivée ce cadeau offert par leur hébergeur : un chapeau qui a trouvé toute son utilité sous le soleil comme sous la pluie et qui a donné encore plus de couleur au festival.

è Et déjà la 21e édition en ligne de mire ! Toujours plus festif, inventif et rassembleur, le festival aura pour invitée d’honneur la Wallonie lors de sa 21e édition, programmée du 26 au 31 août 2012. L’occasion de retrouver dans nos montagnes tout l’humour et la créativité qui sont la marque de fabrique des artistes belges.

è Le festival en quelques chiffres • 90 000 festivaliers et plus de 50 000 nuitées durant la semaine, ce qui en fait la plus fréquentée de l’été • 700 000 € de budget dont 260 000 € de subvention municipale (hors ressources humaines) • 300 représentations gratuites ou payantes et 30 ateliers • 90 compagnies françaises et internationales • 200 bénévoles de 10 à 77 ans • 20 scènes, dont 14 en intérieur et 6 en plein air.

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Grands évènements Glisse en Cœur solidaire 24h/24 La 4e édition de Glisse en Cœur, qui a eu lieu les 19 et 20 mars 2011, a tenu toutes ses promesses de dons ! En effet, 87 016 € ont été récoltés durant ces 24 heures. Reversés à Mécénat Chirurgie Cardiaque, ils vont ainsi permettre d’opérer et de sauver près de neuf enfants ! En deux ans, grâce à Glisse en Cœur, ce sont donc douze enfants qui vont reprendre goût à la vie, à l’image du petit Thomas, opéré tout juste un mois avant l’événement et présent tout le week-end. Cette collecte record est le résultat d’une très forte mobilisation des 78 équipes inscrites (record de participation) qui ont effectué plus de 17 254 km de ski pendant les 24 heures de course. L’engagement sportif, l’enthousiasme et l’esprit de fête des équipes auront marqué cette 4 e édition. Vingt-quatre heures d’efforts de glisse mais également de performances sur scène avec dix groupes dont Gérald De Palmas en concert devant plusieurs milliers de personnes, de nombreuses personnalités dont le journaliste

Ski Force Winter Tour : le rendez-vous des bons plans

Patrick Poivre d’Arvor et les représentants de Mécénat Chirurgie Cardiaque. À ce jour, Glisse en Cœur a permis de récolter 147 618 € et l’aventure continue les 24 et 25 mars 2012 pour la 5e édition

au profit de l’association VML (Vaincre les Maladies Lysosomales). Les maladies lysosomales, à ne pas confondre avec les maladies nosocomiales, sont des maladies génétiques rares touchant environ 150 nouveaux nés chaque année en France.

Le grand rendez-vous de lancement de la saison, le Ski Force Winter Tour, se déroulera au pied du télésiège de la Floria les 3 et 4 décembre 2011.

d’un accompagnement et de conseils prodigués par les moniteurs de l’ESF et de l’ESI. La garderie gratuite accueillera les enfants de 3 à 6 ans pour une initiation au ski et des jeux sur neige.

Seuls quatre week-ends de ski-tests sont officiellement organisés en France par la FIFAS (Fédération des industries du sport). Ils permettent à tous d’essayer gratuitement et en avant-première, pendant deux jours, les nouveautés ski 2012 et découvrir les tendances glisse de 14 marques de renommée internationale. L’étape bornandine a bénéficié en 2010 d’un record d’affluence avec 5500 tests sur le week-end. L’édition 2011 aura lieu les 3 et 4 décembre prochains. Un week-end de bons plans et, comme les années passées, une belle implication de tous. Les remontées mécaniques s’associeront à l’événement en offrant la gratuité aux testeurs sur le télésiège de la Floria. Ces derniers pourront également bénéficier

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Les magasins de sports, quant à eux, se joindront aux fabricants pour conseiller et assurer les réglages des skis, tandis que l’Union Commerciale du Grand-Bornand renouvellera la formule à 10 € comprenant café croissant le matin dans le village des fabricants, un plat du jour le midi chez les restaurateurs partenaires et une tartine de reblochon le soir sur le site. Enfin, les parents d’élèves du Chinaillon proposeront vin et chocolat chauds, pâtisseries au profit du Téléthon et de l’association VML (Vaincre les maladies lysosomales) présente sur le site et en mesure de récolter les premiers dons en vue de Glisse en Cœur. Des animations ponctueront ces deux journées (musique, tombola...) et des essais de voitures seront également possibles avec la présence de Jean Lain Automobiles.


Il était une fois le KGB... Février 2002, c’est là que tout a commencé... À l’époque, Candide Thovex avait déjà gagné les X-Games et la révolution freestyle lançait ses premiers cocktails molotov sur les pavés enneigés des Aravis.

pour le défendre qu’une association en forme de services secrets : le KGB et son “krew” étaient nés. Dès lors 10 ans durant, qu’il pleuve, qu’il neige, qu’il vente, de 5 heures du matin à 18 heures, le KGB et ses contests ont porté haut et fort les couleurs de leur religion jadis damnée.

Le snowpark, lui, ressemblait plus à un champ de bataille miné qu’à un terrain de jeu pour s’envoler. Face à la dictature du piquet, le freestyle semblait encore bien désarmé mais déjà, dans l’ombre, ses adeptes s’organisaient. Et quoi de mieux

Alors le 28 janvier 2012, pour fêter dignement cet anniversaire et faire trembler la Pointe Percée, le KGB vous invite au cœur du village pour une night session endiablée. Et des confins du paradis jusqu’aux flammes de l’enfer on risque d’en entendre parler...

Week-end Snowparkgb : et que ça saute ! Classé parmi les 10 meilleurs snowparks de France, le Snowparkgb constitue l’un des points forts du domaine skiable. Chaque saison, 550 heures sont consacrées à la préparation et à l’entretien des 10 000 m2 de cette zone de ski ludique. Un espace spécial débutants pour démocratiser le freestyle, un boardercross, un half-pipe, des rails et quatre lignes de saut évolutives pour progresser en sécurité... rien ne manque ! Pas même un événement phare : le week-end Snowparkgb, deux jours de douce folie sur le park où se mêlent professionnels et amateurs avec un seul mot d’ordre : le plaisir pour tous, au tarif spécial de 33€ le forfait de ski/2 jours. À cette occasion, l’association Kgb fêtera ses 10 ans et assurera le spectacle sur la route du Pont de Suize le samedi soir. Week-end Snowparkgb : les 29 et 30 janvier 2012.

è C’est quoi ? •  Le freestyle est une discipline qui

consiste à effectuer des figures à partir de structures en neige ou en métal. •  Le boarder-cross définit des pistes ponctuées de virages relevés et d’une succession de modules de neige obligeant le snowboarder ou skieur à sauter. •  Un half-pipe est une structure neigeuse se présentant sous la forme d’un demi tube. Il est constitué de deux longs murs de neige de forme arrondie qui se font front et se rejoignent en leur base. Le halfpipe permet de réaliser des figures en l’air.

2e édition du Forum blanc : l’animation dans tous ses états Après une première édition à succès en 2010, le Citia, la cité de l’image en mouvement basée à Annecy, organisera son 3e séminaire d’hiver Le Forum Blanc à l’Espace Grand-Bo, du 11 au 13 janvier 2012.

À destination des acteurs des secteurs de l’animation, du jeu vidéo et des nouveaux services interactifs, ce rendez-vous réunit des professionnels de toute l’Europe avec pour thématique le développement du cross-média dans l’animation (combinaison des médias : print, web, télévision, cinéma, radio, téléphonie...). La prochaine édition se tiendra du 11 au 13 janvier 2012 avec deux

jours et demi d’information, de formation, de réflexion et d’échanges entre professionnels pour une vision à 360°de la thématique animation et cross-média et des interventions basées sur les retours d’expériences, les savoir-faire et les témoignages d’experts internationaux. Reconduction également d’une projection grand public gratuite de films d’animation le vendredi soir.

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VIE ASSOCIATIVE La Maison du patrimoine au croisement des générations è Historique et missions L’association du Patrimoine bornandin a été créée le 16 décembre 1991, réunissant une trentaine de particuliers et des représentants de la municipalité du Grand-Bornand, dans l’objectif de conserver et valoriser le patrimoine naturel, architectural, culturel et artistique du village et plus particulièrement d’ouvrir un site au public : la Maison du patrimoine.

Depuis sa naissance il y a vingt ans, l’association présidée actuellement par Nathalie Favre-Bonvin s’est fixé comme objectif de développer toute action et toute initiative visant à recenser, sauvegarder et faire connaître les richesses du patrimoine bornandin notamment grâce à la création de la Maison du patrimoine.

è Travaux d’investissement de la commune et corvées des bénévoles L’association gère la Maison du patrimoine située à l’Envers de Villeneuve, acquise par la commune en 1989 et mise à disposition de l’association. La ferme d’Ulysse Lathuile a été achetée par la commune dans l’objectif de préserver un bâtiment exceptionnel daté de 1830, témoin de notre habitat traditionnel de moyenne montagne. Dès 1992, la priorité des membres fondateurs de l’association fut de restaurer cet édifice. À ce titre, des subventions communales et départementales ont été allouées permettant de rénover les poutres

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La classe de maternelle de l’école Saint Jean-Baptiste de Brigitte Chenava découvre la vie quotidienne d’autrefois

maîtresses, le plancher et le balcon. Une quarantaine de bénévoles a activement participé à la réfection du toit. En 2004, à la suite de sa détérioration par un orage, une corvée a aussitôt été mise en place par de nombreux volontaires. Plus récemment, à l’automne 2007, la Maison a fait l’objet de travaux de consolidation et de mise en sécurité de l’accès à la grange. Chaque année, au printemps et à l’automne, des corvées sont organisées pour nettoyer les abords du site, préparer le bois pour l’hiver, couvrir le toit de la maison ou du grenier.

è La Maison ouverte à tous : petits et grands Depuis l’été 1994, la Maison du patrimoine accueille entre 8000 et 15000 personnes par an, très majoritairement des groupes enfants et adultes toute l’année, mais aussi des familles et des individuels en saisons estivale et hivernale.

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Pour assurer l’accueil du public, l’association a embauché un saisonnier au cours de l’été 1994. Une, puis deux secrétairesanimatrices ont ensuite été recrutées pour remplir des missions de secrétariat, de comptabilité, d’accueil et d’animation. L’association a également recours à trois guides bénévoles (Gisèle Larchez, Odile Epardeau et Paul Bastard-Rosset), habilités par l’association des Guides du Patrimoine des Pays de Savoie afin de faire découvrir la Maison – en renfort des salariées – ainsi que le village et le vieux Chinaillon au cours de l’été. De 1997 à 2006, des apprentis de la Maison familiale du Villaret ont créé des projets ludiques : la reconstitution d’un champ d’avoine (Yannick Veyrat, automne 1997 à l’automne 1998), un jeu de piste de découverte du village (Peggy Jon, promotion 1998/2000), une visite costumée nocturne de la Maison (Emilie Legru promotion 2002/2004) ou encore une visite intergénérationnelle et interactive avec une classe (À la rencontre du patrimoine bornandin , Samuel Lormand, promotion 2000/2002).


Visite commentée et costumée de la Maison du Patrimoine, ici avec Jean-Pierre Fournier et une famille d’estivants

bornandin au début xxe siècle, avec le concours de nombreuses associations et bénévoles. En 2010, l’association a participé à la commémoration du 150°anniversaire du rattachement de la Savoie à la France en organisant un jeu, une Chasse aux contrebandiers.

è Une foule d’animations Lors de la journée Portes ouvertes de juin (aujourd’hui Journées du patrimoine de pays), les Bornandins se retrouvent pour des animations et se réunissent le soir autour d’un repas champêtre. L’association participe depuis le début des années 2000 aux Journées européennes du Patrimoine qui se tiennent pendant deux jours à la mi-septembre (dimanche de la foire). Depuis 2006, la Maison accueille, le temps d’une journée en mai (tous les deux ans), plusieurs centaines d’enfants des écoles de Haute-Savoie, dans le cadre de l’opération Un berger dans mon école, organisée par la Société d’économie alpestre. En 1999, le coin à codire situé dans l’écurie a retrouvé ses fonctions : les veillées d’hiver revivent au son de l’accordéon de Léon Gaillard et Philippe Mulatier Gachet et perdurent depuis, de la mi-janvier à la mimars. Pour l’an 2000, des soirées contes ont été organisées. En novembre 2006, Gisèle Larchez a lancé une soirée spéciale, les veillas d’Bornand, avec le concours des associations musicales. Depuis l’été 2007, la Maison s’anime le temps d’une soirée en juillet et en août : les bénévoles s’installent dans chaque pièce en tenue d’époque et présentent les savoir-faire locaux. Depuis 1997, l’association crée chaque année une exposition avec le concours de Gérard Bastard, ancien président de la structure aujourd’hui adhérent, et de particuliers qui font des prêts de photos ou d’objets. Certaines expositions donnent naissance à un événement original. En 2009, l’association est à l’origine de la Noce 1900, reconstitution d’un mariage

Depuis deux ans, l’association propose également un cycle de conférences (historique puis histoire de la contrebande l’année dernière) et de diffusion de films au cinéma Les Rhodos sur l’histoire locale (La trace), l’agriculture en mutation (La Dernière saison ; Ils ont choisi d’être bergers) et la montagne ( Voyage au bout de l’hiver).

è Collecte de témoignages, d’objets et transmission de savoirs « Connaître, comprendre et transmettre », voilà la philosophie de l’association ! C’est pourquoi, en 1993, grâce à un étudiant de l’Université de Grenoble, l’association a recueilli les témoignages d’une vingtaine de Bornandins autour de différents sujets. Depuis 2008, ces témoignages sont retranscrits par Georges et Céline Missillier. Aujourd’hui, avec le concours de Paul Bastard, Célestin Perrillat et Myriam Perrillat-Mercerot, la collecte de témoignages a repris ainsi que des soirées patoisantes organisées de novembre à avril. Dès le début, des Bornandins d’ici ou d’ailleurs ont fait don de documents et d’objets du quotidien, parfois des plus insolites. Bernadette Perrillat-Amédé dresse un premier inventaire des objets ainsi que la liste des donateurs. Plus récemment, sous l’impulsion de Paul Bastard, le projet d’un lieu dédié pour protéger et centraliser les objets afin de mieux les repérer et les décrire a vu le jour. Une convention avec la municipalité a permis de mettre à disposition la Maison de la Valérie, située à Villavit, pour conserver ces objets.

En 1998, l’association, autour de Claude Jalle, Patrick Avrillon, Gérard BastardRosset, Bernadette Perrillat-Amédé et Gisèle Larchez, a longuement travaillé sur l’écriture et l’édition de son premier livre Notre village... le Grand Bornand. Cet ouvrage permet de découvrir notre village au fil des saisons, entremêlant textes et photographies. Fort de ce succès, le livre a été réédité en 2001. À la même période, une brochure Le Grand Bornand... vu autrement , richement dotée de photos et gravures, mettait en avant le patrimoine religieux du village. En 2004, dans le cadre d’un partenariat avec Jean-Pierre Blanchi et la classe de CM2 de l’école Saint Jean-Baptiste (de Josiane Perrillat), un livre intitulé S’il te plaît, raconte-moi le reblochon, a été réalisé par et pour les enfants.

è Les projets L’association continue la collecte et l’inventaire des objets et des témoignages ; elle souhaite aussi poursuivre et développer les animations à destination des Bornandins et des vacanciers. Elle a étoffé ses visites en y ajoutant des ateliers à destination du jeune public et cherche à diversifier les produits proposés pour toucher une plus large clientèle. D’autres projets sont également en prévision, comme la réfection de l’oratoire des Envers ou un sentier thématique le long du Borne pour découvrir l’environnement de cette rivière dont le Grand-Bornand tire son nom, le patrimoine naturel et culturel. Et toutes les propositions pour conserver le patrimoine, sous toutes ses formes, sont les bienvenues, car ce patrimoine est un héritage collectif, qu’il est important de conserver et de transmettre...

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Intercommunalité Le Scot sera exécutoire en fin d’année

Le Schéma de Cohérence Territoriale (Scot) a été approuvé par le Syndicat Fier/Aravis le 24 octobre 2011 et deviendra exécutoire deux mois après sa transmission à la préfecture, soit le 26 décembre 2011. Désormais, les communes ont trois ans pour mettre en conformité leurs documents d’urbanisme (Plan d’occupation des sols, Plan local d’urbanisme) avec le Scot. Le Schéma de Cohérence Territoriale, composé d’un Diagnostic du territoire, d’un Projet d’aménagement et de développement durable (Padd) et d’un Document d’orientation générale (Dog) est le document au travers duquel les 13 communes du territoire ont souhaité fixer les priorités de son développement, organiser l’aménagement tant sur les questions d’habitat, d’infrastructures, de services, de tourisme et préserver les espaces naturels et agricoles.

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C’est un document de planification globale conçu en faveur d’un développement durable du territoire dans une perspective à moyen terme (10 à 20 ans). Il contribue à définir un projet de territoire dans sa globalité mais agit essentiellement sur les orientations des documents d’urbanisme communaux. Le dossier déposé dans les treize communes que compte le Syndicat Fier-Aravis* a fait l’objet d’une enquête publique qui s’est déroulée entre le 24 juin et le 5 août 2011. Cette période a permis aux habitants de consulter le document et de rencontrer le commissaire enquêteur afin de faire part de leurs observations qui ont été prises en compte dans le rapport établi par le commissaire enquêteur.

*Le Syndicat Fier-Aravis regroupe Alex, La

Balme-de-Thuy, Le Bouchet Mont-Charvin, Les Clefs, La Clusaz, Dingy-Saint-Clair, Entremont, Le Grand-Bornand, Manigod, Saint-Jean-de-Sixt, Serraval, Thônes et Les Villards-sur-Thônes.

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è Le rapport du Schéma de cohérence territoriale est consultable : •  Au secrétariat des 13 mairies du Syndicat Fier/Aravis •  Au Syndicat Fier/Aravis, Maison du canton à Thônes •  Sur le site internet de la Communauté de communes des vallées de Thônes www.ccvt.fr


état civil Naissances è Naissances de janvier à octobre 2011 BRUYERE Laura de Stéphane et de Sylvie FAVRE-BONVIN CHAUTEMPS Jules de Cédric et de Cindy BON-BETEND DAVIET Félicien de Sylvain et de Valérie BASTARD-ROSSET DEBORNES Léandre de Thierry et d’Anne DELIGNY DELOCHE Pierre d’Alain et de Céline PENNEROUX DESCHAMPS Ewen de Ludovic et de Pauline CHEVALIER DUPONT Abel de Sébastien et de Catherine BAUR DURDUX Thao de Matthieu et de Stéphanie KOULINSKI FAVRE-BONVIN Nina de Willy et de Virginie SAINT-JAL FAVRE-FELIX Agathe de Bruno et d’Emilie DUPERRIL GIRERD Timothy de Denys et de Jessica CHEVESSIER NICOLAS Ryan d’Alexandre et de Jessica DELOCHE NIEDDU Iris de Cédric et de Séverine PERNET-MUGNIER PAOLUCCI Tino de Sébastien et de Sabine HUDRY PERNET-SOLLIET Zoé de Olivier et de Natacha DELOCHE SCHRAM Luit de Hendrik et d’Eva KAIJSER THOVEX PERNET-SOLLIET Anthoine d’Alexis THOVEX et Laetitia PERNET-SOLLIET

Mariages è Mariages de janvier à octobre 2011 ALAIS Emilien et GURHEM Noémie ANTHOINE Dominique et PERRILLAT-MERCEROT Séverine BASTARD-ROSSET Alexandre et PERRILLAT-AMÉDÉ Véronique BASTARD-ROSSET Fabien et PERRILLAT-CHARLAZ Marieke BETEMPS Olivier et AGNELLET Céline CHARBONNIER Jean-Louis et DEMENOIS Isabelle FRAYER Dominique et MAINCENT Cynthia GEORGES Philippe et GALLIC Estelle GONZALES Romain et LEVEQUE Aurore VULLIET Jean-Philippe et FOURNIER-BIDOZ Anne

Décès è Décès de janvier à octobre 2011

è Cimetière : renouvellement des concessions Au cours de l’année 2012, des concessions arriveront à expiration. La liste de ces concessions sera affichée sur le tableau municipal de la mairie au mois de janvier. Les familles concernées par une fin de concession sont invitées à contacter le service étatcivil de la mairie afin de connaître les modalités de renouvellement.

BAILLOUX Frédéric, 51 ans BASTARD-ROSSET Jérôme, 38 ans CALLAREC Carline veuve DAMIEN, 42 ans DELOCHE Léontine veuve PERRILLAT-MONET, 88 ans DERIEPPE Jean, 89 ans FOURNIER-BIDOZ Denise épouse PASSERAT, 77 ans GALLAY Lucienne veuve ANGELLOZ-PESSEY, 84 ans LAMBERSEND Marthe épouse PERRILLAT-BOTTONET, 63 ans LATHUILLE Bernard, 59 ans MARET Marie, 77 ans MARTIGNONI Claude, 74 ans MISSILLIER Raymond, 78 ans MITANNE Mauricette épouse DELORME, 68 ans PERNET-COUDRIER Fernand, 79 ans PERRILLAT-MONET Marie veuve MISSILLIER, 94 ans ROCHEREAU Pierre, 77 ans

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