Juilletaout2013

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Dossier spécial

DOSSIER SPECIAL Corsica Raid Expedition Africa

TESTS 29 pouces: la nouvelle norme Brassière Anita AIR CONTROL Chaussure RT-5.2 360° Quechua Géonaute Décathlon Veste RT Rain Quechua

INTERVIEW

COURSES Suisse Normande Le Raid, Gévaudathlon, Zegama, Trail des Balcons d'Azur, Défi Raid des Troix croix, O'Bivwak, Trail Aubrac, Pilatrail, Raid du Mercantour, Les gendarmes et les voleurs, Marathon des Vins de Blaye, Lafuma Volcano Trail, THE TRACK Outback, Raid ISAE, Raid des dentelles, Grand Trail des Ecrins, Ronda dels Cims, Trail des Limaces

TECNU Adventure Racing

SANTE FORME Energy Cake Isostar Glaçage compressif Zamst EOSINE sur cotons tiges Malto Carbo Loading Isostar

CANICROSS Canicross de Raddon et Arleux

NEWS Raid Terre d’Audace, Live TV AWEDIA-EndorphinMag.fr Azimut 29, Raid OustAventure Echappée Belle, Embrun Raid, Lyon Free VTT, Crazy Vertical Race, les TEAMS de l'Aventure Aveyronnaise , Sortie Test partenaires Quechua Trail


Va falloir travailler sa communication… ok, on ne regardera pas le brushing… mais préparez vos interviews ! Les teams seront reçus sur le plateau TV… en direct !!! Retransmission sur le web sur www.endorphinmag.fr … Un vrai plus pour vos familles, vos amis… et vos sponsors !!!


Nous remercions tous les lecteurs pour leurs emails d’encouragements. Pour nous transmettre vos témoignages, une seule adresse email : contact@endorphinmag.fr Bimestriel gratuit avec 20% de lecteurs en plus à chaque sortie du mag.

Photo de couverture : Corsica Raid 2013 © Béatrice Glinche Chers lecteurs, Ce 20ème numéro d’EndorphinMag.fr revient sur le Raid Expedition Africa (ARWS), le Corsica raid (ARES) et le Raid Suisse Normande (Challenge National) que nous avons suivi au mois de mai…. Retrouvez une rubrique courses news dense avec un zoom sur le Raid Terre d’Audace, finale française des raids aventure en octobre ainsi qu’un focus sur notre test de WebTv lors du Raid des Dentelles de Montmirail… l’interview en exclusivité du fameux team américain Tecnu... une rubrique test toujours aussi riche avec notamment un dossier sur le « 29 pouces » vu par notre spécialiste vtt, Patrick Lamarre... et pour vous mesdames, un test sur le nouveau soutien–gorge sport Anita… une rubrique santé forme avec quelques révélations sur des tests produits, tels que l’éosine sur coton-tige ou encore l’étonnante « poche à glace compressive » de Zamst… et enfin, une rubrique Canicross avec un résumé des Canicross de Raddon et Arleux… Pensez-y ! Notre site www.endorphinmag.fr est un relais d’info ouvert à tous les organisateurs, n’hésitez pas à envoyer vos communiqués à contact@endorphinmag.fr (diffusion possible en français, anglais et espagnol). Nos 2 pages Facebook (française et espagnole) viennent compléter ce relais d’actu… Enfin, le magazine, bimestriel, offre 4 rubriques : courses news, test, santé forme et Canicross… C’est le 20è numéro ! Waouh !! Que de chemins parcourus en 3 ans… Un GRAND MERCI à tous nos rédacteurs, à tous nos membres actifs… qui œuvrent dans l’ombre comme bien souvent dans le monde associatif regroupant des passionnés… EndorphinMag.fr tisse sa toile tranquillement... et armé d’une équipe de bénévoles passionnés… gravite avec sérieux et enthousiasme sur la planète des raids aventure…. Bienvenue aux nouveaux reporters, en action sur les prochains Live… on attend aussi de lire vos belles rencontres, vos aventures… Merci à vous, chers lecteurs, restez nous fidèles et n’hésitez pas à partager nos infos, notre mag... Ce webzine est gratuit alors autant en faire profiter vos amis !

Béatrice GLINCHE, Rédactrice en chef

Challenge National des Raids Multisports de Nature 2013 RAID DE LA LICORNE - 10 et 11 août Siège Social : 9 Rue Leguen de la Croix 35720 St Pierre de Plesguen

ROC 37 - 7 et 8 septembre

Téléphone : 06-03-45-11-45

RAID LANDAIS - 3 et 4 octobre

Contact : contact@endorphinmag.fr

La finale nationale 2013 RAID TERRE D’AUDACE - 19 et 20 octobre

www.raidsmultisports.fr

Directeurs de publication : Nady Berthiaux, Alexandra Flotte, Jean-Philippe Deshayes, Béatrice Glinche, Patrick Lamarre Rédactrice en chef : Béatrice Glinche Directrice Communications/Partenaires : Nady Berthiaux Webmaster : Denis Barberot Consultants sportifs : Journalistes : Denis Barberot, Pieryves Coudray, Jean Philippe Deshayes, Alexandre Falq, Alexandra Flotte, Béatrice Glinche, Mike Guillot, Isabelle Mischler, Virginie Sénéjoux, Jérémy Sorel, Nicolas Verdes. Merci pour leur contribution ce mois-ci : Robert Goin, Jérôme Lollier, Nicolas Miquel, Céline Augueux, Bernard Marchal, Thierry Glinche, Stéphane Giordanengo, Arnaud Huet, Karine Padel, Nathalie Dietrich, Teams : Skandia Adventure, Lozère Sport Nature, Dunkerque Aventure, Vitalliance, NeuchAventure.

©photos : précisé sur les articles Juillet Août 2013

ARWC

L’édito : Point de vue et équipe de rédaction


JUILLET AOÛT 2013

46-47 48-49 50 51-53 54-55 56 57 58-59 60-61 62 63-66 67 68-69 70 71 72-73 74 75-78

RAID SUISSE NORMANDE GEVAUDATHLON DÉFI RAID DES TROIX CROIX RAID DU MERCANTOUR RAID DES DENTELLES ZEGAMA THE TRACK OUTBACK LAFUMA VOLCANO TRAIL PILATRAIL RONDA DELS CIMS O'BIVWAK TRAIL DES BALCONS D'AZUR

MARATHON DES VINS DE BLAYE GENDARMES ET LES VOLEURS RAID ISAE TRAIL AUBRAC GRAND TRAIL DES ECRINS TRAIL DES LIMACES

95 RADDON ET CHAPENDU 96 ARLEUX

Juillet Août 2013

SOMMAIRE


JUILLET AOÛT 2013

31 - 37 EXPEDITION AFRICA

39 - 45 CORSICA RAID AVENTURE

26 - 29

81 VESTE RT RAIN QUECHUA 82 GÉONAUTE DÉCATHLON 85-88 29 POUCES: LA NOUVELLE NORME 89 CHAUSSURE RT-5.2 360° QUECHUA

90 91 92 93

AZIMUT 29, LYON FREE VTT, EMBRUN RAID, ECHAPPÉE BELLE, RAID TERRE D'AUDACE LES TEAMS DE L'AVENTURE AVEYRONNAISE SORTIE TEST PARTENAIRES QUECHUA TRAIL RAID DES DENTELLES, LIVE TV AWEDIAENDORPHINMAG, RAID OUSTAVENTURE, RAID DE LA LICORNE, LE GRAND TRAIL DE ST JACQUES, CRAZY VERTICAL RACE, ULTRA TOUR DU BEAUFORTAIN 06 - 25

ENERGY CAKE ISOSTAR EOSINE SUR COTONS TIGES MALTODEXTINE ISOSTAR GLAÇAGE COMPRESSIF ZAMST

SOMMAIRE

Juillet Août 2013


Echappée belle - HellyHansen : Ultra traversée du massif de Belledonne

L’ÉchappÉe beLLe : La montagne à L’État pur Comme des alpinistes préparant la voie tant convoitée, les organisateurs de l’Echappée Belle avec Florent en tête de cordée, ont maintenant les yeux rivés sur le massif de Belledonne et ses lignes de crêtes, pour apporter les dernières touches au tracé, les dernières notes au programme et écrire avec tout leur cœur et leur passion la partition de cette belle épopée… L’aventure avant l’aventure où la bonne humeur prime pour cette équipe de copains. La neige, très abondante, est loin d’avoir fondue mais les repérages vont bon train. Les préoccupations sont tournées sur les névés et les glaciers de ce massif majestueux, pour essayer de deviner l’état des sentiers fin août et se projeter dans les derniers préparatifs en vivant et revivant ce parcours, en se mettant à la place des coureurs, en attendant avec impatience mais sans avoir le temps de s’ennuyer le jour J.

« Le tracé est maintenant fixé, le road-book est en cours de réalisation, mais avec la neige, nous ne sommes pas à l’abri de certaines petites modifications alors on va voir sur place pour essayer de se rendre compte, d’anticiper et de voir venir, tout en profitant aussi, il faut l’avouer, de ces montagnes que l’on affec tionne ». Les coureurs aussi sont impatients. Avec presque 700 inscrits, la confiance et le soutien de ces « ultras » passionnés comptent beaucoup. Ils permettent de trouver la motivation pour transporter les montagnes. Il est ardu de se lancer dans un projet aussi fou en respectant l’équilibre de ce milieu fragile, une sécurité sans faille et donner de la couleur à un évènement à échelle humaine et convivial même si le parcours semble lui… inhumain. L’organisation propose des pl ans d’entrainements gratuits pour permettre à tous de se préparer de manière optimale et les barrières horaires ont été calculées pour vraiment permettre au plus grand nombre d’aller au bout de ses rêves… « Même si rien n’est joué d’avance, avec un minimum d’aptitude en montagne et en conjurant le mauvais sort, nous espérons que le plus grand nombre rejoindra l’arrivée, c’est vraiment notre objectif en plus d’offrir de formidables souvenirs à tous les participants. » Les inscriptions sont encore ouvertes et ce jusqu’à la limite de 1000 coureurs pour la course en solo ou en relais. Une augmentation du tarif aura lieu début juillet et les inscriptions devraient clore début août, alors n’hésitez plus vous aussi à venir vivre et rejoindre cette Aventure ! Christophe Boebion.- Informations sur le site : www.lechappeebelledonne.com ©Photos : Jean Luc Augier – Lumière des Cimes.

1ÈRE ÉDITION DE L'EMBRUN RAID 12-15 SEPTEMBRE 2013 L'AVENTURE, GRANDEUR NATURE !

Les raids multisports de nature constituent une pratique émergente : aventure, jeu, endurance, esprit d'équipe, autonomie, respect de l'environnement, sont autant de qualificatifs pour définir cette discipline sportive complète. L'Office du Tourisme d'Embrun, épaulé par l'UCPA* se sont associés pour organiser la première édition du genre dans l'Embrunais. Ce territoire est un authentique terrain de jeu. Entre lac, rivière et montagne les équipes traverseront des paysages exceptionnels : Tête de l'Aupillon, Col du Parpaillon, lac de Serre-Ponçon, Mont-Guillaume, Forêt du Méal, Durance, etc. Trois épreuves sont organisées au cours desquels les équipes enchaîneront des épreuves de Vtt, Vtt Orientation, Trail, Course d'Orientation, kayak, épreuves de corde, tir à l'arc, etc.  L'Embrun Raid XL - 12 au 15 septembre 2013 : «L'aventure, grandeur nature». 200km / D+ 8500m. Après un prologue ludique, les équipes expérimentées de 4 se lanceront dans une course de 3 jours et 2 nuits, en autonomie et sans assistance. Equipées de balises GPS, il sera possible de suivre les « teams » en temps réel. 6400 euros de primes pour les 3 premières équipes.  L'Embrun Raid M - 14 septembre 2013 : «L'aventure d'une journée». 80km / D+ 1500m. Pour les sportifs désireux de participer à un raid d'une journée (*des séjours UCPA à gagner).  L'Embrun Raid XS - 15 septembre 2013 : « Un extrait d'aventure ». 25km / 900m D+. Un petit format ludique et accessible à tous, permettant de goûter aux sensations du raid sportif (équipes de 2). Convivialité et cocktail d'émotions garantis (*des séjours UCPA à gagner). » Toutes les infos : www.embrunraid.com

Juil Août 2013

NEWS


11ÈME Lyon Free VTT DÉJÀ 11 ANS POUR L’ATYPIQUE LYON FREE VTT, L’ÉVÉNEMENT « TOUT TERRAIN ET TOUT URBAIN » UNIQUE EN EUROPE, QUI RÉUNIT CHAQUE ANNÉE EN PLEIN CENTRE-VILLE PRÈS DE 10 000 PARTICIPANTS ISSUS DE TOUTES LES FAMILLES DU VTT. Depuis plus de 10 ans, Lyon Free Vtt, avec son concept et ses parcours sans égal, propose d’explorer de nouveaux terrains de jeu, au cœur et autour de la ville Lumière. « Une grande épreuve de Vtt en ville ». C’était l’idée de départ initiée dès 1997 par ses créateurs sur une épreuve chrono nommée « Bike in Lyon », puis relancée en 2003 en mode rando-raid sous le nom « Lyon Free Vtt ». La success-story pouvait démarrer. Il est vrai que la ville Lumière, avec ses collines, ses fleuves et ses quartiers caractéristiques, offre un terrain de jeu unique. La formule a séduit rapidement et dès 2006, le cap des 10000 participants était atteint. 2013 ne déroge pas à la règle et proposera de nouvelles découvertes et sensations inédites. Au programme : la découverte de la 3e colline de Lyon : la Duchère, une immersion dans la friche artistique des Subsistances et bien d’autres surprises encore… Expert, Sportif ou Découverte, les 10 000 participants attendus auront toujours le choix entre 3 formules adaptées à leur envie et leur niveau. Escaliers, ruelles pavées secrètes, singles tracks urbains (si, si, ça existe), bosses d’enfer et descentes fun sont toujours l’ADN de ce raid urbain unique en Europe qui invite chaque année toutes les familles de pratiquants à redécouvrir la ville sous un autre angle grâce à des parcours urbains, ludiques, techniques et touristiques.

Information et inscription sur www.lyonfreevtt.com

Raid Azimut 29 De l’adepte à celui ou celle qui veut découvrir le Raid Azimut 29 : Le Raid Azimut 29 s’adresse aux sportifs de tous horizons et de tous niveaux : trailers, coureurs, orienteurs, vététistes. Tous en quête de dépaysement et d’effort, dans un lieu magnifique au bord des côtes bretonnes. La course s’effectue en autonomie complète et le bivouac est obligatoire pour toutes les équipes. Les principes : Les principes du Raid Azimut 29 sont simples : courir en équipe de deux pendant deux jours avec un assistant / remplaçant obligatoire qui peut rentrer et remplacer un équipier aux points de transition et changement de discipline. Chaque équipe, munie de diverses cartes IGN et de cartes de course d’orientation au 1/2000, 1/4000, 1/5000, 1/7500, 1/25000, doit rallier des points de passages obligés (postes) identifiables grâce à des balises oranges et blanches, par l’itinéraire de son choix. Lieu : Le samedi 21 septembre les raideurs de cette 13ème édition s’élanceront vers 11h00 d’Henvic (29), commune du bassin morlaisien jouxtant la rivière Penzé dans le Finistère. Le raid sur deux jours avec bivouac obligatoire se disputera par équipe de 2 plus un assistant / remplaçant obligatoire. De nombreuses épreuves, vtt, trail, run and bike le tout uniquement en orientation, aucun panneau, aucun balisage sur ce nouveau parcours. Pas moins de 4 cartes de course d’orientation ont été réalisées pour cette édition ; Eric Jeanne, reste également dans cette même notion de faire découvrir le patrimoine breton à travers ces lieux traversés, tels que manoirs, châteaux, grottes, eh oui tout cela ficelé sur un parcours de 90km en deux jours. Pas la peine d’être superbement entrainé, il y en a pour tout le monde car la notion de l’assistant / remplaçant permet à chacun de gérer sa course et son physique. Au total, plus de 120 balises seront disposées sur ces deux jours et l’équipe qui entoure Eric s’affaire à reconnaitre les parcours, les tracés. Toutes les informations du raid, des gites et de la teneur sur www.sportnaturelandivisiau.com

raID terre D’auDace Finale du Challenge National des raIDs aventure… 3 questions à l’organisateur, Toma Pardoen : 1. Où en sont les inscriptions ? Les inscriptions vont bon train. Il y a même trop de demandes par rapport à ce que l'on s'était fixé. Aussi, nous recommandons aux équipes qui veulent participer de concourir aux manches du Challenge National afin de se sélectionner. Les places en Open ne seront pas suffisantes pour tous ceux qui souhaitent participer. 2. Côté parcours, peux-tu nous dévoiler quelques infos ? Pour ce qui est du parcours, les recos se terminent. Une reco intégrale de l’ensemble du raid est programmée à la mi-juillet. Les coureurs ne connaîtront l’enchaînement des sections que le samedi matin au départ de la journée. Dès le vendredi soir un prologue est prévu, il donnera l’ordre de départ du samedi. 3. Un conseil pour préparer cette finale ? Se sélectionner grâce aux manches du Challenge de cet été. A ce niveau de course, je pense que tous les coureurs seront prêts physiquement. Mais il faudra être précis sur la préparation du matériel, le RTA est en autonomie.

Juil Août 2013

NEWS




4ÈME RAID OUST AVENTURE

La 4ème édition du RAID OUST AVENTURE, organisé par l’Association des Raiders de l’Oust, aura lieu les samedi 24 et dimanche 25 août 2013. Deux parcours seront proposés afin de permettre à tous de participer :  un parcours découverte de 40km, en équipe de 2, le dimanche uniquement  un parcours aventure de 120km, en équipe de 2+1, sur 2 jours. Le départ sera donné le samedi dans un lieu gardé secret jusqu’au dernier moment et l’arrivée sera à Malestroit le dimanche. Cette organisation a pour but de faire découvrir et partager le patrimoine naturel du Pays de l’Oust à Brocéliande incluant le Pays de Malestroit, tout en offrant une épreuve sportive et ludique.

LE TRAIL DU GRAND ST JACQUES Après avoir fait une entrée remarquée et remarquable dans le paysage français de la course nature, en affichant complet avec plus de 2 000 dossards attribués, le Grand Trail du Saint Jacques entend confirmer le 28 septembre prochain son nouveau statut d’épreuve qui monte (et qui descend). Sur ce sentier de légende patiné par l’histoire entre le Sauvage et le Puy en Velay, les participants vont en prendre une nouvelle fois plein les yeux et plein les cuisses. Sous le regard admiratif et bienveillant des nombreux pèlerins et des innombrables troupeaux en pâture, les participants vont pouvoir découvrir le GR 65, inscrit au patrimoine mondial de l’Humanité, à contre-courant, goûter l’extrême hospitalité de la population locale, la ferveur des villages mobilisés sur le parcours, les paysages authentiques et cosmopolites. Toute l’âme d’un événement à part. Des nouveautés sont au programme, notamment sur le parcours qui comptera quelques portions de chemins supplémentaires à découvrir (et donc du bitume en moins). Vous aussi, venez-vous ressourcer sur le Saint-Jacques !

http://www.trailsaintjacques.com/

Juil Août 2013

NEWS


raid de la Licorne « Licorne FRMN » : Equipe de 3 Le « Licorne FRMN » est réservé aux concurrents participant au Challenge National des Raids Nature Multisports, en équipes de 3 (dont un assistant remplaçant le samedi après-midi). Il se déroule sur 2 jours ; un bon entrainement et une bonne pratique des raids est indispensable. Programme : (Distances totales 94km + 31km en options) Samedi 10 Août (après-midi) :  Bike & Run de 6km + option de 3km (bonification)  Vtt suivi d’itinéraire de 17km + option de 7km (bonification)  Canoë Orientation de 6km  Trail fléché de 7km + option de 3km (bonification)  Course d’orientation de 3km sur carte aux normes IOF  Pasta Party * Samedi 10 Août (nocturne) :  Course d’Orientation de 8km sur carte aux normes IOF

Dimanche 11 Août (journée) :  Course d’Orientation sprint de 3km sur carte aux normes IOF  Vtt Orientation de 12km + option de 8km (bonification) sur carte aux normes IOF  Vtt suivi d’itinéraire de 10km + option de 8km (bonification)  Course d’Orientation de 5km + option de 2km (bonification) sur carte aux normes IOF  Vtt suivi d’itinéraire de 15km  Epreuve de tir avec temps neutralisé de 30mn  Trail suivi d’itinéraire de 2km sur carte aux normes IOF

Dîner de clôture *

CRAZY VERTICAL RACE C’est le 7 septembre prochain que le Team Ecrins Hautes Alpes présidé par Pierre DUPONT déjà organisateur des Championnats d’Europe et Championnats du Monde de Ski Alpinisme en 2012 et 2013 organisera en Vallouise la 1ère Verticale Race du Pays des Ecrins. Les coureurs partiront de la place de l’église de Vallouise à 1200m pour rejoindre par une trajectoire directe la tête d’Aval un sommet à plus de 2800m d’altitude en balcon au dessus du pays des Ecrins et du Briançonnais soit 5,5km et plus de 1600m D+. Un parcours époustouflant entre forêt de pins, pelouse alpine, rochers... une montée sèche qui va piquer les jambes !!!!! Les coureurs auront le choix avec 3,7km et 1000m vertical ou bien la totale avec une épreuve de 5,5km et 1600m D+. Un parcours dessiné par Jean-François ETIENNE dit Gepetto qui sera le guide chargé de la sécurité et Patrick MICHEL déjà bien impliqué dans le pays des Ecrins avec le Grand Trail des Ecrins et bien entendu la Sky Race qui aura lieu le 21 Juillet prochain. Une épreuve donc qui viendra clôturer la saison estivale sportive dans le pays des Ecrins où sont déjà annoncés des grands noms du trail avec le parrain et local de l’épreuve Matéo JACQUEMOD certainement accompagné de son grand ami Kilian JORNET, bien entendu Michel LANNE venu en voisin, le cycliste Serge GARNIER spécialiste de ces trajectoires verticales tandis que chez les filles la queyrassine Delphine ROUX vainqueur l’an dernier du Grand Trail des Ecrins et de la Sky Race a déjà annoncé sa participation. Le parcours sera déjà tracé dans une dizaine de jours après la fonte des derniers névés l’accès sera plus facile au sommet pour pouvoir venir s’essayer sur cet itinéraire qui sera certainement la curiosité Trail de cette fin de saison riche dans le pays des Ecrins avec bien entendu l’inauguration le 20 juillet prochain de la toute nouvelle station Trail .

Seule contrainte pour cette première le nombre de dossards qui sera limité à 150, retrouvez toutes les infos sur crazy-vertical.paysdesecrins.com

« Licorne Hard » : Equipe de 2 Un grand raid sur 2 jours, avec de nombreux enchainements d’épreuves : Course à pieds, Vtt, Trail, CO nocturne, Bike and Run, Tir et de vraies surprises ! Le Grand Raid est réservé à des sportifs confirmés mais il peut être parcouru sans problème (à un rythme confortable) par des habitués du running et du vtt. « Licorne Light » : Equipe de 2 ou en solo Un Raid rapide, nerveux sur une journée : Vtt, Course à pied en orientation, Tir…. Ce Raid est ouvert à tous, champions ou pratiquants occasionnels de sports d’endurance. Si vous avez envie de découvrir le Raid multisports, le Licorne Light est l’occasion idéale.

http://www.raid-de-la-licorne.fr/

Juil Août 2013

NEWS



par Jérémy Sorel Avril 2013

EndorphinMag.fr était une fois de plus présent au Raid des Dentelles de Montmirail organisé par les 400 TEAM & OPA (Orientation Passion Avignon) qui se déroulait le 27 et 28 Avril 2013, pour un live unique en Europe !!! En effet, en partenariat avec AWEDIA Innovation qui a mit les moyens pour assurer la retransmission du live sur internet, nous avons pu faire vivre en exclusivité ce raid grâce à un plateau TV.

Pour cette première, qui était un « live test »...

Alors qu’EndorphinMag.fr propose depuis 3 ans maintenant de nombreux live sur internet dans le domaine du raid et du trail et dans le monde entier, l’équipe s’est associée à AWEDIA Innovation pour proposer une WEB TV. Deux émissions TV ont donc été retransmises en streaming internet sur les pages d’EndorphinMag. Vous pouvez d’ailleurs revoir ce direct en cliquant ici : http:// www.endorphinmag.fr/webtv.php Tout d’abord, il faut rappeler que ce live est une première en Europe dans le domaine du Raid et que l’on était ravi de proposer à nos internautes des images en direct sur notre page web. Le raid est un sport qui mérite vraiment d’être audevant de la scène et c’est donc avec grand plaisir que nous avons mis en place cette WEB TV. Samedi 27 Juin : Pour la première étape, le plateau TV était présent à l’arrivée à Vaison-la-Romaine. Un site magnifique où l’on a pu présenter la course en accueillant de nombreux invités : Sébastien Raichon, représentant des 400 Team et de toute l’organisation qui nous a apporté les infos sur le parcours et l’organisation en présentant le rôle de chacun des bénévoles, Céline Dodin, la spécialiste de la course d’orientation, nous a fait partager son expérience sur la stratégie de course, les options de chacun, les points forts et points faibles des équipes présentes et donnait également des réponses aux questions posées par les internautes. Pierrick, le traceur nous a aiguillé sur le parcours et les participants. Les premières équipes ont joué le jeu dès leur arrivée, sous forme d’interviews, pour récolter leurs premières impressions, leurs objectifs et les préparatifs à venir, ils en ont aussi profité pour passer un petit mot à la famille et amis présents derrière leur écran.

Juil Août 2013

Dimanche 28 : Nous avons eu l’occasion durant toute la matinée de récupérer des images de la course pour les diffuser durant le plateau TV présent à l’arrivée des 3 raids, sur les hauts de Séguret (lieux de départ et d’arrivée de cette édition 2013). Pour ce plateau, nous avons eu un petit retard de 30 minutes, à cause d’un problème technique lié à l’environnement dans lequel se passe le raid, sport de plein air, malgré un savoir faire professionnel et un matériel de qualité mis à disposition par AWEDIA Innovation. Mais ceci n’aura pas eu de conséquences sur le direct puisque nous avons pu recevoir les équipes du raid court, et du raid long ainsi que les organisateurs de la course en live. Une belle prouesse. Pour cette première, qui était rappelons-le un « live test », les retours que nous avons reçu sont très positifs. De quoi vous retrouver très rapidement devant la caméra, afin de vous faire vivre en vidéo et en direct cette belle discipline qu’est le raid et pour qui EndorphinMag.fr est ravi de se plier en 4…

Si vous avez des commentaires à faire sur cette première WEB TV n’hésitez pas à nous en faire part via notre site www.endorphinmag.fr. Nous tenons vraiment à remercier AWEDIA Innovation, 400 Team, OPA, bénévoles et participants aux trois raids qui ont joué le jeu pour cette première qui commence à faire des petits. En effet, nous serons présents du 24 au 28 juillet à l’Aveyron Race Adventure (EuroSeries) mais aussi pour la finale du Challenge National en Ardèche au Raid Terre d’Audace le 19 et 20 Octobre 2013. Que du bonheur !! On s’y prépare déjà et on vous y attend nombreux derrière votre écran !!! ENDORPHIN

Cette organisation a donc été possible grâce à une préparation de plusieurs mois avec un gros travail en amont du webmaster d’EndorphinMag Denis Barberot, de la rédactrice en chef Béatrice Glinche, de moi-même dans le rôle de présentateur et d’AWEDIA Innovation. Afin de mettre en place les moyens techniques et technologiques performants pour pouvoir proposer une WEB TV sur les terres du Raid des Dentelles, un vrai travail d’équipe a été réalisé, grâce à un partage de compétences autour d’un même projet. Durant ce live, les internautes avaient la possibilité d’interagir avec le direct en laissant des messages sur la page de la WEB TV, mais aussi sur Twitter et Facebook. Merci d’ailleurs aux internautes qui ont profité de l’occasion pour déposer leurs messages : encouragements, soutien, questions, informations…

WEB TV Raid des Dentelles de Montmirail


400 Team et OPA nous ont offert un RAID des Dentelles de Montmirail 2013 à la hauteur de nos espérances. Les concurrents ont apprécié revenir sur les terres vauclusiennes accueillis par un Mont-Ventoux revêtu de son grand manteau blanc.

Du côté de la course, c’est un temps pluvieux avec de belles éclaircies, mais surtout un parcours boueux qui attendaient nos concurrents. Cette année, le RAID des dentelles de Montmirail 2013 c’était donc trois courses : le RAID long sur lequel nous étions présents pour diffuser ce live, le RAID court et en bonus un RAID jeune.

Section 2 : vtt O: sans options 7.5km 200+ 120- / avec options 10km 420+ 205Section 3 : sprint co photo aérienne: 1.5km 20+ 20Section 4 : vtt O: sans option 9km 180- 300- / avec option 10km 235+ 350Section 5 : CO IOF: 8km 130+ 130Jour 2 : Section 1 : vtt O: 18km 700+ 540Section 2 : Co mémo: 1km 50+ 50(mémorisation en une fois) Section 3 : vtt O: sans option 2km 100+ / avec 4.5km 165+ 40Section 4 : Trail O IGN/vue aérienne, canyon: 14 km 700+ 700- avec toutes les options Section5 : vtt O: 8km 170+ 425Section6 : CO IOF: 4km 100+ 120-

Un week-end une fois plus organisé de main de maître par le 400 Team et OPA avec un départ et une arrivée sur SEGURET. Tout le parcours offrait une vue imprenable sur le Mont Ventoux, en passant par Vaison-La-Romaine, le village du Crestet… Pour le RAID long, voici ce qui attendait les participants : Jour 1 : Section 1 : trail balisé: 2.6km 170+ 170-

Juil Août 2013


WEB TV RAID des Dentelles de Montmirail


RÉSULTATS DU RAID DES DENTELLES 2013 RAID Jeune : Victoire de NAGA TEAM (Gaël BARADIAN et Nathan GUILLOT) en 1:10:11, 2ème : AYEX TEAM (Alexandre COURDIER et Aymeric PRUNES), et 3ème : le Team Mathieu et Thibault (Thibaut ESTEVE et Mathieu URRUTIA). RAID Court : Victoire du TEAM : EXPERIENCE LES ALLUMES DE LA SAINTE VICTOIRE (Fabrice EDRINGER et Gilles BARTHEZ) en 2:22:05, 2ème : RAID 3D2 (Philippe RANCHIN et Jérome MINAUD), 3ème : CANOE EVASION (Denis DESMOINEAUX Philippe SABLAYROLLES) RAID Long : Fêter ex aequo sur le podium les deux TEAM GARMIN ont remporté ce RAID des dentelles de Montmirail 2013. 1er : TEAM GARMIN 1 (Sébastien CAMUS et Fréderic GARRANDES) en 8:12:01 et TEAM GARMIN 2 (Gaëtan FERRANDO et Jonathan BRUNEL), 3ème : TEAM LSN (Bernard DURAND et Benjamin MONIER). Pour les équipes mixtes : Victoire de VAUCLUSE AVENTURE LAFUMA 1 (Frédérique BONNAURE et Vincent BOUCHUT) en 10:19:40, 2ème : LES CHAUDS PATATES MIXTES (Mathilde BONNEFOY et Vincent BOUCHU), et 3ème : ARVERNE OUTDOOR MIXTE (Gaëlle BARLET et David BARDAUD). Enfin pour les équipes femmes : la victoire revient au RAIDLINK’S 100% FILLES (Laure COLLE) et Caroline BARDINE) en 17:24:31, 2ème : GONES RAIDEUSES (Marion JOUBERT et Anne-Laure DAVY), et 3ème : LES ZIZIS PANPAN (Isabelle FABRE et Audrey CARRERE). Dans chaque catégorie vous retrouverez l’intégralité du classement ici : Résultat Raid des dentelles 400 Team Un grand merci au 400 TEAM et OPA pour nous avoir accueillis sur cette édition 2013 du RAID des Dentelles de Montmirail et pour cette première WEB TV. ENDORPHIN

Crédits photos : ©photos Jérémy SOREL ©photos Céline DODIN

Juil Août 2013

WEB TV RAID des Dentelles de Montmirail


par Jérémy Sorel Avril 2013

Quechua Trail a invité partenaires et journalistes autour d’une sortie test afin de présenter la marque et les produits qu’ils développent. ndorphinmag était présent en cette belle journée du 25 avril 2013 pour une sortie test aux côtés de plusieurs mags et bloggers (Trail-Session, U-Run, Courir au féminin, Trail Endurance Mag, Ski Alper, Oxygeno, Desnivels, Coureur du Chablais et Experttrail) mais aussi en compagnie du Team Quechua Trail au complet : Dawa Sherpa, Emilie Lecomte, Vincent Delebarre, Sébastien Talotti, Guillaume Le Normand et Lauriane Foulet-Moureau. Cette journée de partage et de rencontre autour d’une même passion : le Trail, était le moyen de se retrouver autour de la marque Quechua et de mieux la comprendre.

MATINÉE : Un rendez-vous m’avait été donné au départ du Trail sur les hauts de Passy pour une sortie que je n’ai pu réaliser, à mon grand regret. Cela-dit, à malchance bonne chance, j’ai eu l’occasion de faire une rencontre particulière avec Dawa Sherpa et Sébastien Talloti qui ne couraient pas non plus. Un grand beau soleil a rythmé cette journée avec une vue imprenable sur le Mont-Blanc. Au retour de cette sortie, organisée par Sébastien Talloti et menée en maître par Vincent Delebarre, on note une très bonne ambiance au sein du groupe entièrement équipé Quechua. Les membres du team ont su jouer le jeu et se sont rendus disponible pour tous. De quoi avoir un moment de partage intéressant avec des trailers de haut niveau, mais pas seulement, car c’est aussi l’occasion de se rencontrer avec d’autres journalistes, partageant cette passion commune du Trail et du test produit. Après cette sortie réalisée dans le parc naturel de Passy face au Mont Blanc et sous un soleil radieux, les trailers partent se doucher avant de profiter d’un déjeuner sympa face au toit européen. L’occasion pour moi de rencontrer un peu mieux le groupe avant de partir découvrir les locaux de « Quech’ », ou le « Campus » comme on dit ici.

Tout d’abord petit topo sur la marque qui appartient au groupe Oxylane regroupant lui-même toutes les marques passions que vous retrouvez dans vos magasins Decathlon. Inutile de vous présenter le magasin, je pense. Quechua compte maintenant 15 années d’existence. Le siège demeure à Domancy au cœur du pays du MontBlanc. Les valeurs de la marque Quechua que l’on retrouve placardées dans les locaux sont représentées par la générosité, la responsabilité, la sincérité et la vitalité. Cette journée fut rythmée par une sortie d’environ 2h30 pour 800m D+, dans la vallée de Passy, suivie d’un déjeuner, de la découverte des locaux Quechua et d’un meeting autour des produits 2013 et 2014 présentés par le chef de produits, des designers et ingénieurs produits Quechua.

L’APRÈS-MIDI : C’est découverte des locaux Quechua, rythmée par Olivier Wtyklo le chef de produit de la panoplie trail. Après nous avoir présenté en magasin toute la gamme Quechua trail, nous entrons dans les locaux pour y découvrir les personnes qui se cachent derrière ces produits. Un meeting fut organisé pour nous présenter le fonctionnement de la marque passion, mais aussi les produits que nous avons testé lors de cette sortie, quelques produits de la gamme 2014 (comme par exemple une ébauche des RT 5.3) et enfin des vidéos présentant la marque et ses produits. Très enrichissant et très intéressant pour des passionnés comme nous de tests produits et du sport outdoor. Vous retrouverez d’ailleurs certains produits que j’ai pu tester lors de mes sorties et notamment dans ce mag, j’ai testé pour vous la Veste RT Rain et les chaussures RT-5.2 360°.

Juil Août 2013

SORTIE TEST QUECHUA TRAIL


Après une courte présentation des acteurs de la gamme, du chef de produits, aux designers en passant par les ingénieurs produits, c’est l’occasion pour nous de comprendre que cette marque met actuellement tout en œuvre pour proposer à ses clients une gamme très étoffée allant du pratiquant modeste au plus aguerri. Et oui, Quechua s’arme lourdement pour rivaliser avec les plus grandes marques et propose aujourd’hui des produits techniques pour un moindre coût. L’occasion donc de découvrir cette marque autrement et de comprendre qu’elle souhaite montrer un attachement très particulier à la nature et aux valeurs que véhicule si bien le Trail. Quechua nous a donc proposé une journée test unique en son genre et très intéressante. Elle prouve une fois de plus aujourd’hui qu’elle n’hésite pas à mettre les moyens pour nous faire partager sa passion pour la nature et pour le Trail, aux côtés d’un Team de haut niveau que je vous présente juste après.

Produits testés de la Gamme Quechua Trail 2013 T-Shirt MC RT

T-Shirt Raid Trail Homme Seamless

Short Raid Trail Homme

Chaussure Trail Homme RT-5.2 360°

Juil Août 2013

Bandeau Raid Trail Multi-Usage

Veste Raid Trail Homme Imperméable

Sac à Dos Extend 0-12L

Chaussettes RT NOIR/ROUGE


Quechua Mountain Trail, a su s’entourer d’une équipe digne de ce nom avec des trailers de renom et fiers de porter les couleurs de la marque. Ils offrent ainsi à Quechua une visibilité sur les nombreuses courses et nombreux podiums qu’ils fréquentent mais également permettent aux ingénieurs d’avoir des retours très intéressants et très techniques des produits qu’ils portent à chacune de leurs sorties. Voici donc ci-dessous un petit récapitulatif des 6 trailers du Team.

Nom : LECOMTE / Prénom : Emilie Nationalité : Française Date de naissance : 02/07/1979 Emilie ne cesse de faire parler d’elle depuis sa 1ère victoire en 2009 sur la Diagonale des Fous mais surtout depuis son exploit de la Traversée du GR20 en Corse où elle devient détentrice du record du monde féminin. Palmarès : 1ère Grand Raid de la Réunion - 2012 9ème à l'Ultra-Trail du Mont-Blanc® - 2012 Record du monde battu sur le GR20 en 41h22’

Nom : DAWA / Prénom : Sherpa Nationalité : Népalaise Date de naissance : 03/11/1969 Légende vivante de ce sport, ce népalais représente la force tranquille. Il participe à sa première course à l’âge de 25 ans et aujourd’hui a plus d’une centaine de victoires à son actif. Il fait confiance à Quechua depuis 2004. Palmarès : 1er l'UTAT (Ultra Trail Atlas Toubkal) - 2012 1er le Grand Raid des Pyrénées et la TDS® - 2012 1er au Restonica Trail (Haute-Corse) - 2012 1er à la 6000D - 2010 5ème au Grand Raid de la Réunion - 2010 1er à l’UTMB - 2003

Nom : TALOTTI / Prénom : Sébastien Nationalité : Française Date de naissance : 13/04/1979 Sébastien, natif de Passy, ancien moniteur de ski et accompagnateur moyenne montagne, est responsable voierie de la ville de Passy. Partenaire technique Quechua depuis 2010. Palmarès: 5ème Aravis Snow Trail - 14km - 2013 6ème Ceven’Trail, Trail aux Etoiles - 58km - 2013 1er trail de l’île d’Elbe - 2012 3ème Trail de la TDS - 2011 1er trail des Fiz - 2010 1er du Grand Trail de Courchevel - 2008

Nom : LENORMAND / Prénom : Guillaume Nationalité : Française Date de naissance : 08/01/1976 Cordiste de métier, Guillaume vit au pied du Mont Ventoux. Mordu de cross dès son plus jeune âge, il est rapidement passé au trail et est aujourd’hui un expert de l’Ultra Trail. Palmarès : 1er Tchimbé Race - 85km - 2013 & 2012 1er Grande Traversée des Alpes - 2010 1er Challenge des Trails de Provence - 2009 1er CCC - 2008 2ème Trail du Grand Raid Manikou - 2007

Nom : FOULET-MOREAU / Prénom : Lauriane Nationalité : Française Date de naissance : 03/11/1990 Toute dernière arrivée puisqu’elle est ambassadrice depuis le mois d’avril 2013 dans ce team, Lauriane, originaire de Passy, est monitrice d’éducation physique et sportive militaire. Une graine de championne !!! Palmarès : 1er espoir CCC (13ème féminine) - 2012 4ème sénior Trail de Bourbon (La Réunion)- 2012 2 fois championne de France course d’orientation Vice-championne de France militaire vtt - 2012

Nom : DELEBARRE / Prénom : Vincent Nationalité : Française Date de naissance : 13/01/1968 Une référence dans le milieu du Trail et même de l’Ultra-Trail, Vincent, professionnel de la discipline depuis près de 20 ans, est aussi un coach sportif pour STEM pour tous trailers qui souhaitent s’entraîner. Palmarès : 1er Trail Via Romana - 2010 1er Merrel Sky Race - 2008 1er Grand Raid de la Réunion - 2006 1er Ultra-Trail du Mont-Blanc® - 2004 1er Trail des Templiers - 1999 -2000

EndorphinMag.fr remercie donc tout particulièrement Quechua pour cette belle initiative de nous faire découvrir leur marque et les produits qu’elle propose de cette manière. Un grand merci également à tout le Team Quechua Trail qui a su jouer le jeu, on vous souhaite une belle saison. Un réel plaisir de partager ces moments au pied du Mont-Blanc autour d’une passion commune le Trail running…

ENDORPHIN

Crédits photos : ©photos endorphinmag ©photos Quechua

SORTIE TEST QUECHUA TRAIL


En route pour l'Aventure ! En 2013, l'Aventure Aveyronnaise devient l'Aveyron Adventure Race et passe de 30h non-stop à 60-70h non-stop. Ce nouveau format lui permet d’intégrer le circuit Européen (ARES) et d’attirer les meilleures équipes européennes et internationales. L'Aveyron Adventure Race est une traversée intégrale de l'Aveyron par équipe de 4 raideurs avec au moins 1 féminine. Les concurrents traverseront le département du sud au nord (de Nant à Laguiole) du 24 au 28 juillet 2013 avec un parcours d'environ 430km et 12000 mètres de dénivelé positif. Il sera l'un des raids les plus engagés en France et permettra de faire découvrir tous les trésors cachés de l'Aveyron. Les concurrents se déplaceront, tout au long du parcours, en orientation sur différentes cartes en vtt, trail, canoë et quelques ateliers de cordes. A un mois du départ, de belles équipes (X-Bionic, 400 Team-Raidlight, Lafuma, Chauds Patates, ...) sont déjà inscrites. Cela promet déjà une belle bagarre pour ramener le trophée réalisé par la Coutellerie de Laguiole… Avant de vous narrer l'épreuve dans le prochain numéro, nous vous présentons 2 teams présents cet été en Aveyron : XTTR63 avec ses 3 équipes et les Petits Suisses Normands venus de contrées bien différentes de celles qu'ils côtoieront cet été.

Avec 3 équipes engagées, XTTR63 démontre son dynamisme... Basé dans le massif du Sancy au Mont Dore à proximité de Clermont-Ferrand, XTTR63 rayonne aujourd'hui sur l'Auvergne et les départements limitrophes. A l'origine, Michel DELAUNAY et quelques amis ont voulu mettre en avant leurs valeurs tournées vers la pratique multisports de nature et de montagne. Ils ont choisi leur nom comme un symbole : X, comme cross (la « croix » de X-country en anglais), TT comme tout-terrain et R comme Raid... Quelques années après, XTTR63, c'est environ soixante-quinze membres passionnés de sports nature (raids, trails, vtt, CO, ski alpinisme, ski de fond) pratiquant 365 jours par an et 24h/24 leur passion quelque soit la météo et les terrains (certains même jusqu'à plus soif !). Le club regroupe plusieurs coureurs de niveau national voire mondial (Thomas Lorblanchet - Champion du Monde de trail, Ivan Bizet – Champion de France de trails courts) et organise, avec l'aide de la station du Mont-Dore, 2 trails (trail estival et hivernal) et 2 courses de ski alpinisme (Mathusalem et l'Assaut de la cabane) par an. Pour les 3 équipes inscrites à l'Aveyron Adventure Race, l'épreuve représente 3 objectifs différents :

Autour de Steve LECONTE, les « puceaux » (moyenne d'âge : 28 ans) seront là pour découvrir le format des raids non stop entre potes. Leur force, c'est de s’entraîner toute l'année ensemble et de se connaître parfaitement. Nul doute que leur cohésion et leur volonté leur permettr a d'arriver à leurs fins.

La deuxième équipe XTTR63 viendra pour reprendre ses marques avec le format après des pépins physiques pour les uns et une na issance pour les Brette's. Leur expérience et leur sagesse leur permettra de gérer les difficultés et les pièges tendus par l'équipe d'Adrien Séguret.

Enfin, la troisième équipe, celle des baroudeurs, est composée de coureurs de grande expérience qui connaissent très bien ce format de course. Autour du capitaine Gilles METGE, Valérie BRAMAS et Fabrice QUELLET, sauront transmettre celle-ci à Alexandre FALQ pour atteindre la ville aux célèbres couteaux dans les meilleures conditions.

Juil Août 2013


Point(s) fort(s) Point(s) faible(s)

Steve LECONTE

Stéphanie ESQUIS

Trail, orientation

Orientation

Atelier cordes

Qualité(s)

Infatigable

Défaut(s)

Manque d'expérience Entretien du vtt Ne renouvelle pas ses blagues

Rôle dans l’équipe ?

Disciplines autres que le raid ?

Tracter à pied et orienter la nuit

Soirées festives et déguisées

Gaétan TOULOUSE

Joris GRELAT Vtt

Descentes techniques en vtt Garde toujours le sourire et sait prendre des décisions Manque d'expérience Se sous-estime trop

C’est elle qui donne le rythme. Orienteuse bis

Toutes : prof de sport

Polyvalent et toujours partant

Manque d'expérience

Un mécano hors pair qui ne recule devant rien Manque d'expérience Trouve difficilement du temps pour s’entrainer

Faire des choix stratégiques.

Mr Vtt : tracter et réparer.

Orienteur bis

Orienteur bis

Dresseur de chien

Bricolage et père de famille

« Notre équipe de jeunes (28 ans de moyenne d'âge) est là pour découvrir, se faire plaisir et apprendre.

On voulait se faire des vacances tranquillou entre potes, franchir la ligne d’arrivée sans casse sera pour nous une victoire ! Nous avons déjà participé à l'Aventure Aveyronnaise (format 2+1 sur 30 heures) et on n’en garde que de bons souvenirs. On est désormais des fans de cette organisation et de ce territoire. Passer ce cap en raid cette année, ensemble, nous motive. Notre objectif sera de finir en gardant une bonne cohésion dans l’équipe. Finir avec le sourire et l’envie de recommencer sera notre leitmotiv. » Steve LECONTE (capitaine d'XTTR63 – Le Mont Dore 1) PRÉSENTATION ÉQUIPES AVEYRON ADVENTURE


Laurent BRETTE

Cécile BRETTE

Ludovic CHEREL

Fabrice THIRIET

Point(s) fort(s)

Polyvalence

Vtt

Ne lâche rien

Polyvalent Vtt

Point(s) faible(s)

Descentes en vtt Manque d'entrainement

Course à pied technique

En a plein !!!

Gros dormeur, le manque de sommeil sera l'épreuve la plus difficile

Qualité(s)

Bon caractère

Persévérante

Conciliant Facile à vivre

Défaut(s)

En course, râle après sa femme

Bougon

De mauvais poil quand il ne dort pas

Rôle dans l’équipe ?

Stratégie Orientation

La touche féminine

Le lièvre si tout va bien

Tracteur à vtt Orienteur par intermittence

Disciplines autres que le raid ?

CO

Maman Natation

Sports de combat à ses heures perdues

Vtt Sports nautiques (Funboard, voile) ski

« Notre participation à l'Aventure Aveyronnaise il y a trois ans, nous a permis de juger de la qualité de l'organi-

sation et de visiter des sites superbes, propices au raid. Y revenir aujourd'hui entre copains nous permettra de profiter du dépaysement d'un raid de plusieurs jours. Tout ça, à deux pas de chez nous ! Notre objectif sera de se faire plaisir à notre rythme, de faire une bonne orientation (pas de kilomètres en trop), de prendre le temps d'admirer les paysages et de partager de bons moments avec l'équipe. » Laurent BRETTE (capitaine d'XTTR63 – Le Mont Dore 2) Juil Août 2013


Gilles METGE

Valérie BRAMAS

Fabrice QUELLET

Alexandre FALQ

Point(s) fort(s)

Expérience Vtt Canoë

Expérience Vtt

Expérience

Polyvalence Peur de rien

Point(s) faible(s)

CO de nuit

En vtt, freine dans les descentes depuis la naissance d'Eliot Course à pied

Canoë Orientation

Manque d'expérience

Qualité(s)

Volontaire

Donne la bonne humeur Positive dans les mauvaises situations

Toujours à fond Infaillible

Facile à vivre

Défaut(s)

Gère mal quand il est cuit de chez cuit Se laisse endormir par un faible rythme

Pas très bavard .. la nuit !

Manque de confiance

Rôle dans l’équipe ?

Orienteur à vélo Stratégie

Détendre l'atmosphère

Tracteur Répare le matos

Orienteur à pied

Vtt

Tous les sports

CO, trail, équitation

Disciplines autres que le raid ?

« L'Aveyron Adventure Race, c'est une belle course pour une belle équipe de baroudeurs... Vivement le départ. C'est le plus gros raid en France cette année. Le format sur 4 jours et 3 nuits nous convient pour garder un certain rythme. Ça devrait être au poil pour nous. Surtout sur ces terrains très plaisants. Ce sera aussi l'occasion de faire aiguiser nos Laguioles à l'arrivée !! Notre objectif sera de rester au contact des autres équipes pour garder l’émulation, d'essayer de ne pas faire de grosses erreurs d' orientation et surtout de se faire plaisir. Un grand merci aussi à nos 2 assistants de choc (Jeff et Cyril) qui nous mettrons dans les meilleures dispositions et nous aiderons dans les moments difficiles à (re)trouver la motivation. » Gilles METGE (capitaine d'XTTR 63 - Le Mont Dore 3 ) PRÉSENTATION ÉQUIPES AVEYRON ADVENTURE


L'Aveyron, à mille lieues de la

Dans une région où l’on imagine plutôt pommes, il existe une contrée reculée au de nombreuses activités de plein air : la Su

C'est là qu'est née en 2008 la section mult Petits Suisses Normands 100% Nature ». L'expérience en canoë-kayak (équipe en ce) du foyer devrait leur permettre de t lors de l'Aveyron Adventure Race.

L'association souhaite faire découvrir au p nature, participer au Challenge Nationa geant sur des raids plus longs et continue (leur raid est manche du challenge depui

Les Petits Suisses Normands souhaitent ég

L'équipe engagée sur l'Aveyron Adventur Leur homogénéité leur permettra de par grands enfants qu'ils sont restés. Arnaud HUET Point(s) fort(s)

Vtt Canoë Orientation

Point(s) faible(s)

Course à pied

Qualité(s)

Co-Assistants

Jeff VALLEIX

Défaut(s)

De mauvaise foi Manque de lucidité av la fatigue

Rôle dans l’équipe ?

Pas de rôle déterminé

Disciplines autres que le raid ?

Handball Squash

Cyril HEURTAULT

Point(s) fort(s)

?

Motivé

Point(s) faible(s)

Cuisine

Inexpérience, une grande première pour moi

Les Petits Suisses Normands Dynamisme, perfectionniste, organisé, sociabilité, adaptabilité

Qualité(s)

Défaut(s)

Pas très patient …

Perfectionniste (un peu trop…), Un peu timide

Rôle dans l’équipe ?

Assistant

Assistant, mettre l’équipe dans la meilleure disposition, motiver les troupes.

Disciplines autres que le raid ?

CO, ski de fond

Ultra trail

Juil Août 2013

« Nous nous connaissons très bien et n

volonté de monter d'un cran par rappo là. Thibaut et moi avons déjà participé à nous avons beaucoup apprécié le form course et les paysages traversés. Notre objectif, c'est de finir dans les mei ayant appris chacun à se connaître et à conditions qui se révéleront sans doute d

Arnaud HUET, capitaine des Petits


a Suisse Normande...

trouver des terrains plats, de la pluie et des u relief tourmenté et verdoyant qui accueille uisse Normande.

tisports du Foyer Rural de Pont-d'Ouilly « Les

N1 et quelques membres en équipe de Frantirer leur épingle du jeu dans cette discipline

plus grand nombre l'esprit raid et les sports de al des Raids Multisports de Nature en s'engaer à organiser ses événements de sport nature s 2012).

galement faire profiter aux plus jeunes de leur passion et ont pour projet de créer une école de raids pour les enfants.

re Race est composée de raideurs expérimentés, qui se connaissent bien et qui ne se prennent pas trop au sérieux. rtager de bons moments dans une ambiance de franche rigolade car, pour eux, les raids restent une formidable cour de récréation pour les

Sophie BOUTBAL

Thibaut RUAMPS

Xavier CORROY

Vtt Très polyvalente

Vtt (+++) Trail Orientation

Vtt Trail

Canoë

Canoë

Canoë Orientation

Des indiscrétions nous laissent penser que, heureusement pour eux, il n'y aura pas d'épreuve de tir au programme de la course. Pas de pétanque non plus. Dommage pour Arnaud qui semble être à son avantage sur ce genre de compétition… http://petitssuissesnormands.jeblog.fr

Assistante

ec

Pas de rôle déterminé

Pas de rôle déterminé

Handball, danse contemporaine

Judo

Pas de rôle déterminé

Hélène ADAM

Point(s) fort(s)

Organisée, raideuse et enthousiaste

Point(s) faible(s)

Aucun

nous sommes motivés par la ort aux raids pratiqués jusque

à l'Aventure Aveyronnaise et mat, l'état d'esprit de cette

lleures conditions possibles en connaître les autres dans des difficiles. » Suisses Normands.

PRÉSENTATION ÉQUIPES AVEYRON ADVENTURE


par Denis Barberot Mai 2013

EndorphinMag.fr (EM) : Tecnu Adventure Racing fait partie du TOP5 des équipes mondiales après cet Expedition Africa. Vous avez fait une superbe course en Afrique du Sud. Quel est votre meilleur souvenir ? Team Tecnu / Bob Miller (TT) : Mon meilleur souvenir sur l’Expedition Africa : - d’un point de vue course : repousser les limites, travailler dur sur la section 6 de 164km de Vtt pour revenir 4ème avec Raidlight et ainsi tenter de revenir sur la tête de course. - d’un point de vue culturel : j’ai particulièrement apprécié la visite de l’école avant la course et la plantation d’arbres. J’ai pensé beaucoup à eux durant l’épreuve. - d’un point de vue environnemental : j’ai été impressionné par la seconde chute d’eau la plus haute du monde. Voir une girafe courir à côté de soi est également un délice. (EM) : Avez-vous préparé cette course spécifiquement ? Avez-vous fait des entrainements en commun auparavant ? Avez-vous fait de longs entrainements de kayak, par exemple ? (TT) / Bob : la préparation de cette course a été difficile pour moi à cause de l’hiver très long cette année à l’est du Canada. Les séances de kayak et de Vtt en ont souffert. Nous avons eu un camp d’entrainement en Californie avant la course. Nous n’avons pas fait de séances spécifiques de kayak si ce n’est enchainer les kilomètres dans des conditions très rudes parfois. (EM) : Avez-vous rencontré des difficultés pendant cet ARWS ? Avez-vous fait des cauchemars ? Avezvous manqué de sommeil ou souffert de l’altitude ? (TT) / Bob : Kyle est tombé malade un peu avant le départ de la course. Nous avons dû l’aider pendant la course alors que d’habitude c’est lui qui excelle dans ce rôle. Nous avons aussi dû faire face à des erreurs d’orientation dans le dernier trek sans doute liées au manque de sommeil. On a aussi souffert de l’altitude (essoufflement, manque

Juil Août 2013

d’énergie) le premier jour quand nous avons décidé de rester sur les crêtes entre 2000 et 3000m d’altitude au lieu de descendre en vallée par un chemin technique. (EM) : Pouvez-vous nous expliquer comment vous avez appréhendé ce dernier trek lorsque l’orientation était totalement aléatoire ? (TT) / Bob : Notre course s’est détraquée un peu avant le CP50. Nous étions ensemble avec Raidlight. Nous avons fait une pause de 20mn (nous en avions besoin, on avait poussé nos limites trop loin sur le Vtt précédent). Nous avons suivi alors une ligne de crête puis lors d’une prise de pallier, on ne s’est pas rendu compte qu’on avait fait un 180° et qu’on revenait sur nos pas (il y avait un tel brouillard…). Après 15 minutes ne trouvant pas la vallée que je voulais, j’ai réalisé l’erreur. Cependant, je n’arrivais pas à savoir où nous étions réellement. J’essayais de me positionner par rapport au cours d’eau mais pas moyen. Cela a dû nous coûter 2 ou 3h. Nous avons fini par choisir un passage que nous avions emprunté lors de la première journée et qui sur la carte s’appelait Sungubalabas. On a pensé que l’on trouverait 2/3 maisons et quelques pistes plus marquées. En regardant le GPS après la course il semble que nous soyons passés au bon endroit lors de notre première tentative au milieu de la nuit. Mais, à ce moment là, il faisait noir et il y avait du brouillard. Il était impossible de trouver un point de repère clair comme une colline ou un sommet. Nous avons alors erré sur cette crête en espérant trouver un point de repère. On a alors essayé de trouver un lac situé au nord-ouest pour se recaler et tenter de nouveau notre chance pour tenter de basculer du bon côté de la crête. Lors de cette seconde tentative, j’étais plus confiant et le jour se levant nous avons pu plus facilement trouver le passage clé. (EM) : Vous avez couru avec Raidlight pendant une bonne partie de la course. Quel est votre sentiment sur cette équipe française ? Pensiez-vous Raidlight capable d’être dans le TOP 3 avant la course ? Quel conseil donneriez-vous à Raidlight pour les rendre plus compétitifs ?

(TT) / Bob : J’ai vraiment apprécié de courir avec Raidlight. Je pense qu’ils nous ont aidé à pousser nos limites pour revenir sur Silva. Bien sûr que nous savions que Raidlight allait réaliser une grosse performance. Ils avaient fait une très belle course lors des derniers championnats du monde en France, on savait qu’ils étaient très forts. Je ne pense pas que Raidlight ait besoin de conseil de notre part. C’est une équipe dans le Top Mondial et tout comme nous, ils auraient pu gagner cette manche de coupe du monde.

Nous sommes en concurrence avec des équipes américaines très fortes sur des courses de 24h aux USA (EM) : Tecnu est le successeur de Nike. La comparaison est flatteuse mais vous êtes la meilleure équipe américaine. Est-ce vrai ? Avez-vous par exemple tiré avantage de l’expérience de Mike Kloser ? Vous courez sur le circuit coupe du monde, mais faites-vous d’autres courses sur le continent nord-américain, par exemple ? (TT) / Bob : La comparaison avec Nike est vraiment flatteuse mais certainement pas méritée. Le Team Nike a gagné tellement de courses…. J’ai toujours aimé leur style rapide et cohérent en course. Etant originaire du Canada, je ne suis pas de très près le circuit américain mais je sais que nous y participons depuis ces 3 dernières années et qu’à chaque fois nous visons la victoire. Kyle Peter : L’équipe a participé aux 3 derniers championnats nord-américain et a fini 2nde à chaque fois quelques minutes derrière les vainqueurs. Nous sommes de loin l’équipe la plus forte sur la ligne de départ mais peut-être pas la plus intelligente. Bob nous a rejoint début 2012 pour justement nous aider dans l’orientation et ainsi devenir notre orienteur référent. En octobre 2013, Bob et Karen seront sur le championnat américain pour tenter de mettre fin à cette série de secondes places. Nous sommes en concurrence avec des équipes américaines très fortes sur des courses de 24h aux USA mais pour je ne sais quelles raisons elles n’ont pas choisi de s’aligner sur le circuit mondial autant que nous le faisons.


© Andreas Strand (EM) : Que recherchez-vous en course ? Quelles sensations aimez-vous ? (TT) / Bob : Je suis toujours à la recherche des CP. J’aime cette sensation de les découvrir. Kyle : j’aime la phase de préparation d’une course où l’on met tout en œuvre pour la réussir. Une fois le départ donné, j’aime puiser au plus profond de moi pour l’équipe. J’aime ce retour à la nature lors de ces expéditions.

Kyle : le capitaine de l’équipe et l’orienteur de secours. C’est aussi le capitaine des aires de transition où il assure la logistique et la stratégie. Karen: c’est une stratège (elle a une grosse expérience des courses de ce niveau et elle brille vraiment). Elle aime aussi gérer les aires de transition. Garret : il aide à l’orientation, c’est le moteur, le poumon de l’équipe. Bob : orienteur, stratège, logisticien.

(EM) : Est-ce que Tecnu est une équipe professionnelle ? Vivez-vous de votre sport ? (TT) / Bob : Non, nous ne sommes pas une équipe professionnelle dans le sens où l’on ne vit pas de notre sport. Nous avons tous un job en dehors. Kyle : Oui, nous sommes professionnels dans le sens où nous avons des sponsors et que nous devons les représenter au mieux.

Le circuit mondial est un moteur pour notre sport.

(EM) : Quel est le point fort de l’équipe ? Quelle est l’activité favorite de chaque membre de l’équipe ? (TT) / Bob : Je pense que le point fort de l’équipe est son organisation, sa stratégie et sa planification. Nous ne sommes pas forts sur une discipline en particulier, mais on se débrouille plutôt pas mal sur toutes. Kyle : Bob est l’homme le plus rapide que je connaisse à pied sur un terrain technique. Garret peut emmener l’équipe sans soucis sur le vélo ou à pied sur un terrain montagne. Karen adore être sur son vélo en montagne et est souvent devant sur ces sections, ce qui oblige les hommes à travailler fort pour prendre son rythme. Quand à moi, j’ai de bonnes connaissances en kayak et je suis le tracteur de l’équipe à vélo. (EM) : Pouvez-vous décrire le rôle de chaque membre de l’équipe ? Y-a-t-il un capitaine ou un leader par activité ? (TT) / Bob : C’était la première fois que nous courions tous ensemble. J’avais couru avec Kyle auparavant mais pas avec Karen et Garret. On peut donc voir nos rôles comme suit après cette course en commun :

(EM) : Préférez-vous les courses à étapes ou les courses non-stop ? (TT) / Bob : J’aime les deux formats. Les deux sont différents. Kyle : Je préfère les courses non-stop. J’ai concentré mon entrainement ces 4 dernières années sur ce genre d’effort. Mes points forts ressortent sur ces courses. J’aime souffrir pour l’équipe pour la porter plus loin. (EM) : Quels sont vos objectifs 2013 ? Pouvez-vous nous en dire plus sur votre calendrier ? (TT) / Bob : Notre objectif principal après l’Expedition Africa sont les championnats du monde au Costa -Rica. Pour nous préparer, nous participerons en juillet à la Cameco and the City of Casper Cowboy Tough Expedition. Kyle : Nous allons participer au championnat nordaméricain des courses de 24h. Nous irons en août sur la Wilderness Traverse le 17 et 18 août au Canada. A chaque fois, les équipiers tourneront. Ainsi, on pourra se reposer et amener la meilleure équipe. On sera en octobre au championnat US.

(EM) : Quel est votre concurrent direct en 2013 ? Quelle équipe est capable de vous battre ? Vous êtes l’un des favoris pour le Costa-Rica. (TT) / Bob : Merci pour le compliment mais il y a beaucoup d’équipes qui peuvent viser le podium en décembre au Costa-Rica. Je pense que Seagate, Silva et Thule seront les équipes à battre. Kyle : L’équipe Tecnu s’est souvent trouvée en course aux côtés de FJS, SWECO, Columbia Vida-Raid, AXA, Raidlight, Lafuma, Merrel Adventure Addicts. Nous nous sommes demandés comment sortir de ce groupe de 10 équipes pour rentrer dans le TOP 3 que vient de citer Bob, on pense y avoir répondu ;-) … (EM) : Que pensez-vous de la coupe du monde de Raid Aventure (ARWS) ? Est-ce que ce format est le meilleur ? La durée de course est-elle celle qu’il faut ? Que pensez-vous d’un circuit mondial plus court comme à l’époque des Saab/Salomon Series ? Que faut-il améliorer pour augmenter la visibilité du Raid Aventure ? (TT) / Bob : Beaucoup de questions… Le circuit mondial est un moteur pour notre sport. Je ne pense pas que le format de course (expédition, étape, courte / longue) est si important, mais la qualité de chacun des événements et la couverture médiatique sont très importants. Il est aussi important de relater les expériences que les équipes ont vécu durant les courses pour les faire vivre de l’intérieur. Mais je pense que c’est la télévision qui apportera une notoriété à notre sport. Mais c’est couteux et difficile de bien le faire. Merci au Team Tecnu pour cette interview. On se reverra au Costa-Rica Regards. EndorphinMag.fr

INTERVIEW TEAM TECNU


EndorphinMag.fr (EM) : Hi Guys, Team Tecnu is in the top 5 of ARWS ranking after Expedition Africa. You realized an incredible race because you were always in the TOP 5 and you crossed the finish line in second place. What is your favorite experience during this race ? Team Tecnu (TT) / Bob Miller: Favorite Experiences from Expedition Africa: From a Racing standpoint, Pushing the Limits Perspective: Pushing hard on Leg 6 (The long, 164k MTB) going back & forth with Raid Light with little sleep in order to try and remain relevant for the win. From a Cultural Perspective: The Community Project before the race at the local school, planting trees and watching/listening to the children sing and perform skits. I thought of this during the race when we'd pass many kids on their way to school in the early mornings. From an environment perspective: Standing atop the 2 nd highest waterfall in the world was breathtaking and scary! Seeing giraffe's running during the race was amazing too, they have such a languid gate! (EM) : Did you prepare this Expedition Africa adventure race specially ? Did you do some team building before ? Did you prepare specifically for paddling for example ? Anything else ? (TT) / Bob: Preparing for this race was difficult for me due to the late winter and harsh spring we experienced in eastern Canada. Paddling and biking suffered as a result. We were able to have a team-training session in California beforehand with Kyle, Garret and myself. No specific paddling training except trying to log as many miles as possible in sometimes nasty weather (snowstorms, ice flows etc.) (EM) : Did you encounter some difficulties during this ARWS ? Did you have some nightmares ? Did you suffer from altitude or from miss sleep ? (TT) / Bob: The biggest difficulty we faced was Kyle getting sick a few days before the race and his resulting drop in performance and ability to help the team, which is a role he usually excels at. We also experienced navigation mistakes on the final trek most likely brought on by sleep deprivation and poor decision-making. We suffered from altitude (shortness of breath, lack of energy) on the first day when we opted to stay higher on the ridges (10,000ft+) vs. the earlier technical descent into the valleys.

Juil Ao没t 2013

(EM) : Can you explain us how you managed this last trek during expedition Africa where the navigation was too crazy ;-) ? Nobody can imagine this from Europe or US. (TT) / Bob: Our race went haywire a few kilometers before CP50 on the last leg of the race. We'd been traveling with Raidlight up the ridge towards CP50 (they caught us after we stopped for a 20min. powernap, since I couldn't shake a bout of Sleepmonsters that was having me switch between dreaming and trying to keep us on course (I think we pushed the sleep deprivation a bit far on the last bike ride, but we figured it was our only shot at still vying for the win)). Anyway, with Raidlight now with us again ascending the ridge towards CP50 (them on one side of the ridge, us on the other, I was very alert, but not enough to forgo a 180 degree error when taking a bearing to descend off the ridge and into the next valley leading to CP50. I'd opted for an off-trail river route, vs. a trail/road route that was a few kilometers longer. It was so foggy that when I started following the new, incorrect bearing we were going almost back the exact way we'd just came, however none of us realized the error. After going northeast instead of southwest for 10-15 minutes and finding none of the valleys were making sense I realized the error. If that wasn't bad enough, once we dropped back into the proper valley system (further east than originally intended) I had trouble relocating our exact position and started making parallel feature errors on 3 streams before the stream that led to CP50. This must've cost us 2-3 hours!

There are a number of strong USA teams that we compete with at 24 hour adventure races around the country.

We ended up choosing the pass we did over that main ridge of peaks and cliffs since it was the only one that had a name (Sungubalabas) that showed up on both maps we had for the area. We figured there should be some trails/tracks through there down to the small cluster of houses called Sungubala? Looking at the GPS track after the race, it appears we'd navigated to the proper spot at that pass on our first attempt in the dark. But when we arrived it was hard to tell if we were in the right spot as we could only see the prominent bulge/hill on our right and not Sungubala peak on our left (only by looking at the GPS track after the race did I realize we were in the right spot initially). We then decided to sidle north along the ridge and try to pinpoint our location by seeing other features, but it was no use in the dark and fog. We concluded that we be on 1 of 2 very similar shaped sections of the ridge. Not knowing exactly where we were and not wanting to risk a descent into cliff bands on a very cold, windy, wet and foggy night we opted to descend back to the lake a few miles to our west in order to relocate properly and make a 2nd attempt over the ridge. On our 2nd attempt I was confident we were at the correct pass, but it still didn't "look" right, however, after sidling south for a bit things started to take shape and make sense. By now the sun was up and it was easier to see the shapes of the mountains and the area we'd be descending. (EM) : You raced with Team Raidlight most of the time in South Africa. What is your feeling about the French Team ? Do you imagine Raidlight on the top 3 before the Race ? What kind of advice you give to Raidlight to improve their performance or their team spirit ? (TT) / Bob: I enjoyed racing against Team Raidlight very much. I think we pushed each other to move faster, which helped both of us in chasing Team Silva. Yes, for sure we expected Team Raidlight to be amongst the top teams in the race. They had a very good result at the World Champs in France last year, so we knew they would be good. I don't think Team Raidlight needs any advice from us, they're a top team; and as it turned out with the crazy weather on the final leg they also had a shot at winning. (EM) : From Europe Tecnu replaces Nike. The comparison is flattering but you are the best Team in US ? Is that True ? Do you take some advantages from Mike Kloser experience for example ? You race on the adventure race world series but do you prepare other specific races from USARA for example ?


(TT) / Bob: The comparison with Team Nike is flattering, but certainly not deserved, Team Nike dominated many races of many varieties, for many years, I'll always admire their racing style (fast) and consistent. Being from Canada, I don't have the best understanding of the U.S. racing scene, but I do think it's maybe not as deep as it once was as a lot of the top racers haven't been racing as much. From my understanding, Tecnu has dominated most of the U.S racing scene the past 3 years, and is always a contender at every race we show up at. Kyle Peter: The team has competed in the last 3 USARA National Championships and placed 2 nd each time a few minutes behind the winners. We are hands down the fittest team at the start line, but maybe not the smartest. Bob was asked to join the team at the start of 2012 to help us in that department and take over as lead navigator. In October of this year (2013), Bob will join Karen Lundgren and I at the start of the USARA Championships as we work to put an end to the 2nd place streak. There are a number of strong USA teams that we compete with at 24 hour adventure races around the country, but for many reasons these teams choose not to race internationally on the ARWS level as much as we do.

The AR World Series is great in that it provides a consistent platform to showcase the sport. (EM) : What are you looking for when you are racing ? What kind of sensation do you like ? (TT) / Bob: I'm always looking for checkpoints! And I like the sensation of finding them! Kyle: I enjoy the process of preparing myself and a team to get to the start line of any race with the best possible chances of winning. Once the gun goes off, I look to look deep within myself and my team to push harder than I/we ever have before to accomplish our goals as well as explore new parts of nature. ‘Back to Nature’, right? (EM) : Is Tecnu Adventure racing team a professional one ? Do you live from your sport ? (TT) / Bob: No, we are not professional in the sense that we derive a living from the sport. We all have full-time jobs. Kyle: Yes, we are professional in the sense that we have paying sponsors with expectations from the team to represent them well, and go for the podium.

(EM): What is the strong point of the team ? What is the favorite activity of the team members (mountain bike, trekking, orienteering…) (TT) / Bob: I would say one of strong points is organization, strategy and planning. We're not great at any one discipline, but seem to do well enough in them all. Kyle: Bob is the fastest human I have ever seen on his feet over very technical terrain. Garret can really drive the team up the hills on foot or bike. Karen loves to be on her mountain bike and will often be at the front of the pace line making the boys work hard to keep pace. My strengths are found in flat water paddling, and my bike towline generally gets a good workout each race. (EM): Can you describe the role of each team member ? Do you have a Teamleader or one Leader per activity or something else ? (TT) / Bob: This was our first race together. Kyle and I raced together last year, but this was the first time we were joined by Karen and Garret, so we were still feeling out who would perform which roles. After this race our roles could be as follows: Kyle: Team captain, back-up navigator, TA captain, logistics, strategy… Karen: Strategist (she has a wealth of racing experience and it really shines), logistics, TA captain. Garret: Work-horse, pace-setter, navigationaid. Bob: Navigator, strategy, logistics

(EM) : Do you prefer non-stop race or stage race ? (TT) / Bob: I like both non-stop and stage racing. Each present unique challenges and test different capabilities. Kyle: I prefer the non-stop racing. I have focused my training over the last 4 years to prepare me for the long non-stop races. My strengths come out late in a race. When morale dips for our competitors, we rise to the occasion. I like to suffer, and suffer better than most!

(EM): What are your objectives in 2013 ? Can you tell us more about your calendar ? (TT) / Bob: Our main goal after Expedition Africa will be the AR World Champs in Costa Rica. We'll also participate in many local events in preparation, most notably the Cowboy Tough Expedition Race in Wyoming, U.S.A. this July. Kyle: On the N. America 24 hour adventure race circuit, we will be racing the Wilderness Traverse in August and the USARA Nationals and Checkpoint Tracker Nationals in October. We will have different teammates for different races to make sure we rotate through, give teammates the proper rest and training, and to assure we bring the best racers to each event. (EM): Who is your most important challenger in 2013 ? Which team is able to beat you ? Because you are one of the favorite team for ARWC in Costa-Rica (TT) / Bob: Thanks for the compliment, but there are many teams who could be standing on the podium in Costa Rica this December. I think Seagate, Silva and Thule will be the teams to beat. Kyle: Team Tecnu has often found itself racing alongside the likes of FJS, SWECO, Columbia Vida-Raid, AXA, Raidlight, LaFuma, Merrel Adventure Addicts. For 2013 we asked ourselves what it would take to move out of that top 10 field and move into the top 3 field (that Bob lists above), and we believe we have answered those questions. (EM): What do you think about adventure racing world series (ARWS) ? Is this race format the best one ? I Mean the duration of the race or the race format ? What do you think about a shorter race series (like saab salomon series a few years ago) ? What can we improve to increase the visibility of adventure racing ? (TT) / Bob: Lots of tough question(s). The AR World Series is great in that it provides a consistent platform to showcase the sport. I don't think the race format (expedition, stage, short/long) matters so much, but the quality of each events media coverage is very important. Compelling drama unfolds at every event the difficult part is capturing and conveying the experiences, emotions and tribulations. I think the best way to increase the visibility of the sport is through compelling television content. However, this is very, very expensive and very, very difficult to do well. Thank you Team Tecnu for this Interview we hope to meet you in Costa-Rica. Regards EndorphinMag.fr ENDORPHIN

INTERVIEW TEAM TECNU




par Pieryves Coudray Mai 2013

Jour 1 Réveil matinal à 5h30 pour un départ à 6h30 qui aura lieu juste devant l'hôtel. Les concurrents, après un petit déjeuner, se dirigent vers l'extérieur de l'hôtel. Les premiers rayons de soleil commencent à illuminer l'herbe encore gelée de la nuit, Stephan et Heidi, ayant toujours le souci du confort des raideurs, ont installé des brûlots pour les réchauffer. Le départ est imminent et se fera en descente, le son du VUVUZELA retentit, c'est parti pour la première section du raid, un trek de 75km avec 4000m D+. J'ai l'impression d'assister au départ du 10km du village ; rapidement, les favoris s'installent aux avants postes. Le sprint est lancé pour moi aussi, l'objectif est de les voir au CP6 à la cascade de TUGELA la deuxième plus haute du monde avec 947 mètres. Le problème est que Stephan nous a annoncé qu'il fallait environ 4h de voiture et 2h de marche pour s'y rendre ce qui correspond à quelque chose près au temps que les raideurs vont mettre à pied. Je saute donc dans le van de Bruce et Steven, le photographe et le cameramen de l'orga. Il n'existe pas de route directe pour s' y rendre et nous devrons faire un détour de géant sur les "routes" plus ou moins carrossables d'Afrique du sud. Les kilomètres défilent doucement après 3h de routes chaotiques nous voici enfin à l'entrée du parc naturel où le garde barrière ne veut pas nous laissait passer, après une bonne négociation de Bruce nous pouvons y aller, il nous reste 5km de piste (pour lesquelles le van va aller aux limites de ses capacités de franchissements) avant "notre aire de transition" où nous laisserons la voiture. Notre transition n'est pas aussi rapide et pro que les Silva, mais il s'agit de ne rien oublier pour moi, c'est vite vu appareil photo et Go-pro, pour Steven et Bruce c'est tout autre : trépieds, objectifs en tous genres...

Juil Août 2013

Nous voici donc à l'assaut de la montagne, on est dans le timing mais je presse le pas, les concurrents prennent le même chemin que nous et je n'ai pas envie de me faire doubler par une équipe qui aurait décidé de faire mentir les estimations de Stephan. Le sentier serpente sur les flancs de la montagne puis reste à niveau pour nous mener vers les fameuses échelles qui permettent de monter sur le plateau, il s'agit du CP5 où nous attendrons les premières équipes. Comme des sentinelles, nous scrutons sur la piste au loin les premiers raideurs, soudain Graham aperçoit un groupe de 8 en tête mais difficile de dire quels teams compte tenu de la distance ; chaque photographe va y aller de son plus gros téléobjectif mais en vain, nous aurons la surprise au CP5. Je me place au milieu des échelles pour faire des photos sympas et pouvoir suivre les premières équipes françaises jusqu'au CP6. L'amour n'a pas de frontière, c'est bien connu ! Finalement, je ne vais pas rester longtemps dans les échelles car les 2 équipes de tête sont Silva et les frenchies de Raidlight. Après quelques photos et films, je pars à leurs trousses avec Graham et Andrea sur l'immense plateau qui va nous mener à la cascade TUGELA lieu du CP6. Les 2 teams profitent d'un ruisseau pour refaire le plein d'eau, j'en profite pour avoir quelques mots de Sébastien Raichon qui nous dit que la sélection s'est faite dans la montée et que la grande histoire d'amour avec Silva du RIF se poursuit ici en AFS : l'amour n'a pas de frontière, c'est bien connu ! Je profite aussi de cette brève interview pour souffler un peu car le rythme imposé par la paire franco/ suédoise est costaud, puis c'est reparti, le CP6 n'est plus très loin, les 2 teams le valident ensemble et repartent aussi vite. La bataille en tête s'annonce intéressante...

Je pose mon sac au CP6 et je vais attendre toutes les équipes. En début de course, il est facile de voir toutes les équipes car les écarts sont réduits mais plus la course progresse plus il va être difficile de voir tout le monde... 15 minutes derrière le "couple" franco/suédois, on retrouve les américains de Tecnu très concentrés dans la course puis encore à 10 minutes Sweco Merrel Addict, Cyanosis, Red Ants, Powerbar et le team Skandia Adventure emmené par Jan BEGUIN. Au passage Alex du team Skandia me lance "c'est magnifique mais c'est dur"... Les teams défilent au milieu, SXM marque un arrêt juste avant le CP, je vais à leur rencontre rien de grave, Irina a quelques échauffements aux pieds et préfère les soigner. Quelques instants plus tard, Issy Aventure pointe le bout de leurs bâtons, supers souriants, ils prennent la pose pour la photo et même le temps d'une petite interview pour EndorphinMag !!! Pour moi, je suis à la moitié de ma section, il faut revenir au van sans trainer car il y a environ 4 à 5 heures de route jusqu'à T1. Nous voilà, avec Bruce et Steve, en train de courir dans la descente. En route, nous croisons les dernières équipes qui, à ce moment de la course, ont déjà 4h de retard sur la tête ; le temps de faire quelques clichés et c'est reparti. Arrivés au van, transition ultra rapide (rien à envier aux Silva !!!). Sur la route, on regarde le tracker, le choix que vont faire les équipes. En effet, les teams ont eu les cartes du premier trek la veille et sur la dernière partie du trek, il y a une grosse option à prendre soit suivre l'itinéraire normal prévu par l'orga soit faire une coupe par les fameux ifidi pass. La coupe permet de ne pas rester à 3000m et de gagner 10 à 15km, mais après questions posées aux teams sud africains, ceux-ci déconseillent fortement cet itinéraire car le passage est très engagé.


On voit que les 3 équipes de tête, Raidlight, Silva et Tecnu jouent la sécurité et restent sur l'itinéraire conseillé, par contre les équipes sud africaines prennent l'option des ifidi pass, suspense ! La coupe va t'elle s'avérer payante ? Nous arrivons à T1 et là, on nous explique que MERREL CYANOSIS et REDANTS viennent de passer à l'instant et qu'ils vont chercher le CP 7 en aller retour. La coupe s'est donc avérée payante car ils ont rattrapé l'heure de retard qu'ils avaient sur les teams européens. 30mn plus tard, les 3 équipes sud africaines arrivent en tête à T1, ils ont repris la grosse heure de retard qu'il avaient sur Silva et Raidlight. Le binôme européen arrive 30 minutes plus tard surpris de voir que déjà trois équipes sont déjà là ! Ils comprennent vite qu'elles ont pris l'option des Ifidi pass. Adrien Lhermet a les nerfs mais pas grave, ils sont remontés à bloc. Il me lance "Les teams sud africains ? J'en fait mon affaire à vélo" : le ton est donné ! Les 3 teams arrivés en tête semblent plus marqués et font une longue transition tandis que Silva et Raidlight se montrent efficaces. Les 5 équipes repartent dans un mouchoir de poche. Pour ma part, je réussis à prendre quelques photos avec la tablette de Bruce... et miracle il a de la 3G donc photos et news en direct. Pas le temps de s'attarder, direction l'aire de récupération des kayaks où les sensations vont être au rendezvous. Je passe donc du statut de reporter à celui de bucheron ! En effet, arrivés à T2 les raideurs doivent récupérer leur matos de navigation et traverser une portion de lac (environ 250m) ou faire un détour de géant car les kayaks et les pagaies se trouvent sur l'autre berge. Après 2h de route, nous voici sur la berge où se trouvent les kayaks. J'enfile une veste car il fait froid, l'herbe commence à blanchir et le lac fume tellement l'air est frais. Les Marshals (étudiants employés par l'orga) ont fait un tout petit feu. Je leur explique que les teams ne vont pas s'embêter à faire le tour et vont traverser à la nage. Il va donc falloir faire un BIG feu histoire de pouvoir réchauffer ces commandos raideurs à la sortie de l'eau. Nous voilà donc partis avec Ernie dans le bush pour trouver du bois. Je passe donc du statut de reporter à celui de bucheron ! Quelques stères de bois plus tard, nous voici prêts pour l'arrivée des premiers teams. En face, nous scrutons les frontales de la première équipe qui s'avance vers l'eau. Il fait nuit noire, de la brume s'échappe du lac, ambiance garantie ! Raidlight arrive en tête, la traversée s'est bien passée, Seb prend même le temps de filmer ses coéquipiers et apparemment il fait plus chaud dans l'eau que dehors d'après Thomas... je n'irai pas vérifier ! Tout ce petit monde se rue sur le feu pour se changer, tandis que sur l'autre berge on aperçoit d'autres frontales ; il s'agit de Cyanosis. On apprend que Silva a oublié une carte à T1 et a perdu 30 minutes tandis que Merrel Addict a oublié un CP à vtt. Les 5 teams de tête défilent sur l'aire de récupération des kayaks, ils se tiennent dans la même demi-heure. Nous verrons après cette section de 75km quelle équipe a les plus gros bras ! Pour moi, fin de journée ; il faut encore retourner à l'hôtel pour avoir un point wifi et envoyer à Denis, notre webmaster insomniaque, toutes les photos du premier jour. Il est 4h du matin, avec Bruce et Steven nous décidons de retourner sur la berge du lac au lever du jour pour voir les équipes du milieu de classement, il nous faut donc partir à 5h… la nuit sera courte !

Jour 2 Ce réveil aux aurores en vaut la peine ; nous arrivons sur la berge et les rayons de soleil viennent tout juste illuminer les brumes matinales qui s'en échappent, c'est tout simplement magnifique. Je croise l'équipe Skandia Aventure, le moral un peu dans les chaussettes car Jan Béguin le capitaine s'est fait une entorse à la cheville et ils se sont un peu perdus sur la fin du trek. Mais Alex Dimitriou remotive les troupes ; cette section kayak marathon est faite pour eux et ils vont sûrement reprendre du temps. Nous verrons plus tard qu'Alex avait raison car ils réalisent le meilleur temps sur la première partie de cette section.

EXPEDITION AFRICA


Nous retournons à T2 où j'essaie d'avoir des nouvelles des teams français. On m'explique qu’Issy Aventure s'est perdu sur le premier trek et qu'ils ne sont pas encore arrivés à T1. Nous faisons donc le choix d'aller aux fameux rapides après la ville de Bergville. Il ne faut pas lambiner si on souhaite voir les premières équipes. Par conséquent, Bruce conduit le van à la limite de ses possibilités sur les pistes défoncées ; nous sautons hors du véhicule pour une coupe sanglier à travers les clôtures et la végétation locale (arbres ou plantes avec beaucoup d'épines, cf. photo) et nous voici pile poil pour le passage des premiers teams.

Silva a repris la tête suivi de Merrel Addict et de Cyanosis. Raidlight est 4ème et me confie au passage qu'ils ont eu très froid durant la nuit. Nous sommes au début des rapides. Les rapides suivants sont normalement en classe II ; mais, ils sont plus proches du classe III voir IV : spectacle et frayeurs garantis. Certains teams feront le choix de tirer le kayak sur la berge. Stephan prendra la décision de shunter ces rapides pour l'arrière de la course. Au programme zèbre, girafe, impala et même un rhinocéros. La fin de la section kayak se fait dans un lac qui borde la réserve de Spioenkop. Les équipes vont repartir en vtt et faire une petite boucle safari avec au programme : zèbre, girafe, impala et même un rhinocéros. Le cadre est magnifique. Stephan et Heidi accordent une forte importance aux aires de transitions. En effet, sur chaque aire les équipes retrouvent un toit, des matelas, de l'eau chaude, du café, des toilettes et un accueil chaleureux de la part des Marshals. La première équipe arrivée à T3, est l'équipe suédoise de Silva ; il faut dire que les scandinaves ont un sacré coup de pagaie. La transition est rapide, efficace, précise, chacun a son rôle, on sent que tous les gestes ont été répétés. Silva repart en tête de T3 ; nous les suivons sur les piste dans la réserve. Les teams évoluent au milieu des animaux en liberté et font fuir juste devant eux un troupeau de zèbres, nous apercevons aussi des girafes qui restent à distance mais toujours pas de rhino en vue... Retour à T3 pour voir les équipes sud africaines qui viennent d'arriver. On voit que cette section marathon kayak a été éprouvante ; certaines équipes semblent marquées. Il faut dire que cela fait bientôt 30h que la course a débuté. La transition de Merrel et Cyanosis est difficile, le manque de sommeil et la fatigue physique font apparaitre des comportements bizarres : par exemple, un équipier va prendre un objet, le reposer, le reprendre, le reposer et ceci 3 ou 4 fois avant de s'apercevoir qu'il doit le mettre dans son sac ou alors il va chercher partout son coupe vent alors qu'il le porte sur lui.

Juil Août 2013

Entre temps le team Raidlight pointe le bout de son kayak ; ils sont tellement heureux d'avoir survécu au froid et à 15 heures de pagayage non stop qu'ils sont très motivés pour repartir comme des balles en vtt et reprendre du temps sur Silva. Nous passons une bonne partie de l'après midi dans la réserve à faire des images des teams au milieu de la faune locale et à chercher le rhino. En fin d'après midi toujours pas de rhino en vue... Les teams suivants ont été bloqués avant les rapides de Bergvilles, il est temps de se rendre au Midway Camp. Le Midway Camp se trouve sur un aérodrome. Heidi et Stephan ont tout prévu, même un service pour entretenir les vtt des concurrents pendant qu'ils se restaurent et se reposent. Pour moi, la mission est de trouver du wifi et une imprimante pour afficher les messages d'encouragements. Mais surprise, pas de wifi ni d'imprimante au Midway Camp. Il faut se rendre dans un restaurant à côté du site pour avoir accès au wifi ; ça tombe bien, avec Bruce et Steven nous avons un bon creux dans l'estomac. Une fois les photos et vidéos envoyées à Denis, je retourne au Midway Camp voir l'arrivée des Silva.

Ils ont droit maintenant à une douche, de vrais lits et un repas préparé par l'orga, un vrai stop obligatoire 4 étoiles. Il est temps pour moi d'aller dormir, le réveil est réglé pour l'arrivée de Raidlight. Finalement Raidlight est allé plus vite que je ne le pensais ; par conséquent, à mon réveil, je ne croise que Seb, les autres sont déjà en train de dormir. Il m'explique qu'ils ont fait une bonne section et que Adri à fait un festival en orientation. Il est temps d'aller dormir pour tous les deux. Pendant mon sommeil Tecnu, Merrel et Cyanosis sont arrivés.

Jour 3 Au petit matin, j'assiste au départ de Raidlight et discute avec Heidi pour avoir des nouvelles des teams français. Elle m'explique que Issy s'est perdu sur le premier trek et qu'ils ont fait le tour du lac pour récupérer les kayaks. Elle me donne une info importante : tous les teams qui étaient bloqués avant les rapides ont été rapatriés à la fin du kayak, les écarts sont donc moins importants et vont peut être me permettre de suivre plus d'équipes.


Pendant que l'on discute, les américains se préparent à partir, j'en profite pour faire une petite interview et les voici partis comme des fous droit dans le pentu de la petite colline qui jouxte l'aérodrome, sacrés américains ! Même après 50 heures de raid, ils assurent le spectacle. Direction le resto de la veille pour un petit déj et envoyer l'interview, puis briefing avec Andréas et Graham Bird pour la mission du jour. Notre objectif est de se rendre aux rappels qui se trouvent vers la fin du trek. D'après les estimations de Stephan, nous devrions voir 3 peut-être 4 équipes. Cette fois-ci, nous embarquons dans le 4x4 de Graham qui est taillé pour l'aventure, du coup les pistes plus ou moins carrossables se transforment presque en autoroutes. Les visages sont marqués... Après 1h30 de route, il est temps de continuer à pied. Nous regardons sur la carte mais le site marqué ne correspond pas avec celui où sont installées les cordes. Graham appelle Stephan pour savoir si c'est une erreur de report de sa part ou alors si c'est bien la carte mère où les équipes recopient les CP qui est fausse. Verdict : c'est la carte mère...

Heureusement d'après le trackeur, les équipes semblent mettre plus de temps que prévu ; Graham décide d'aller au CP juste avant les rappels pour laisser un mot et une carte avec l'endroit exact du site. 5 heures de retard sur le timing prévu Pour Andrea et moi, on attaque une bonne grimpette pour se rendre au premier rappel. Le lieu est tout simplement magnifique avec sur la gauche les falaises du DRAKENSBERG et sur la droite, la plaine à perte de vue. Reste à attendre l'arrivée de Silva qui ne devrait pas tarder, mais l'attente va être plus longue que prévue. L'après-midi passe et toujours pas de team en vue. Bruce et Steven nous ont rejoint, l'attente est longue et il n’y a pas de réseau pour voir le tracking. Mais, alors que le soleil est bien bas, les suédois arrivent avec pas loin de 5 heures de retard sur le timing prévu, les visages sont marqués la section a été apparemment plus rude que prévu. Alors que la nuit arrive, Silva en finit avec les rappels après un détour par T4. Stephan me ramène au Midway Camp, je profite du délai de route pour lui poser quelques questions sur l'orga et ses projets futurs.

Je lui demande donc s'il compte organiser la finale du championnat du monde ARWS ; il me répond que c'est une chose qu'il aimerait faire, mais en Afrique du Sud, le sport outdoor n'est pas une priorité pour le gouvernement et celui-ci ne donne aucune aide financière et matérielle. De plus, Stephan ne peut pas compter sur une armée de bénévoles comme au RIF, car même les jeunes Marshals qui gardent les CP sont rémunérés, il est donc difficile dans ces conditions d'organiser une finale avec 80 équipes. Mais Stephan reste motivé pour faire une belle organisation l'année prochaine dans un endroit magnifique d'après ce qu'il m'a expliqué ; donc, amis raideurs avec des envies de dépaysement, sortez vos agendas !! Au fil de la discussion, il m'apprend aussi que l'équipe Skandia Adventure a abandonné car un coéquipier est blessé, ils sont actuellement au Midway Camp. Arrivés là-bas, Stephan reçoit un appel : Silva vient d'en finir avec le trek au bout de 18h au lieu des 10 heures prévues à la base ! Il m'avoue qu'il s'est un peu loupé sur les durées des sections et qu'il a pris la décision de raccourcir le long vtt après T4 et de réduire le trek pour les équipes de milieu de classement. Alors que je m'apprête à aller me doucher, Stephan m'interpelle et me passe son téléphone et là, surprise : c'est Adrien du team Raidlight au bout du fil, ils sont au CP juste avant les rappels et veulent être sûrs que le papier et la carte avec les nouvelles instructions ont bien été mises en place par l'orga. Avant d'aller me coucher, j'essaie de trouver l'équipe Skandia Adventure mais ils ont l'air de dormir, il est temps pour moi d’en faire autant.

Jour 4 Au réveil, je croise Alex du team Skandia qui m'explique qu'ils ont du renoncer, car la cheville de Jan était trop douloureuse pour le trek qui les attendait. Dommage pour cette belle équipe que l'on reverra sûrement sur d'autres manches ARWS. Avant d'aller déjeuner, je vais à la pêche aux renseignements pour savoir où en est l'équipe d’Issy, leur trackeur ne marche pas, je n'arrive pas à avoir d'infos. Je prends donc l'option de partir avec Heidi à l'arrivée du long vtt de 160km pour voir la tête de course. Si le timing est bon on devrait arriver à la transition kayak juste avant Silva. Sur la fin de la route, on longe le lac, le vent s'est levé et il y a de grosses vagues... cette section s'annonce très physique car bien sûr, en plus des vagues, les équipes vont devoir ramer vent de face ! Le timing est plus que parfait, nous arrivons en même temps que les suédois à T5. Andrea est là, objectif à la main, déjà en train de mitrailler. Silva prend son temps à la transition ce qui me permet avec Andrea de prendre un kayak et d'aller tester les conditions de navigation. Quitter la berge est déjà un défi à part entière ; après quelques essais, c'est parti ! Le vent souffle fort et le kayak fait des montagnes russes sur les vagues. La section de 45km dans ces conditions va être très physique. Le retour avec vent dans le dos est beaucoup plus sympa, le kayak surfe les vagues, c'est un plaisir auquel les concurrents ne goûteront pas car nous apprendrons après avoir débarqué que le gros allerretour au milieu de la section est shunté, il restera quand même 25km à faire contre le vent. Les teams Raidlight et Tecnu sont maintenant à T5 et se sont livrés un mano a mano tout au long de la section vtt. Les 2 équipes font preuve d'un super état d'esprit et se congratulent mutuellement. Ils repartiront avec 20 minutes d'intervalle, Raidlight ayant pris l'option de dormir un peu. Il est temps pour moi de repartir avec Graham et Andréas à l'hôtel où se trouve la ligne d'arrivée, car pour T6, il y a plus de 6h de route et à T5, il n'y a pas d'accès wifi. Sur la route du retour, on s'aperçoit que des nuages bien menaçants se sont accrochés aux montagnes.

EXPEDITION AFRICA


Nuit du jour 4 Les batteries des trackeurs ont été changées, ce qui va nous permettre de suivre les choix des teams sur cette section trek très compliquée en orientation et pour rien arranger, le brouillard et la pluie se sont invités. Silva a déjà commencé le trek et se trouve à la moitié environ. Loin derrière eux, à plus de 3 heures, Raidlight et Tecnu commencent la section. Mais la course va basculer en pleine nuit : le trackeur des suédois tourne en rond sur la crête, ils semblent chercher un itinéraire de descente. Dans la salle de l'orga, c'est l'effervescence. Le team Silva appelle Stephan en panique et lui explique que là-haut, ils n'y voient rien, qu'il y a des falaises partout et qu'ils ne peuvent pas descendre. Mais, il en faut plus pour que Stephan, en tant qu'ancien militaire, neutralise la course. Il leur explique, avec calme, qu'ils disposent d'une tente, de duvets et qu'ils n'ont qu'à attendre que le jour se lève. Pendant ce temps, le trackeur de Tecnu est fixe mais celui de Railight continue de bien avancer, ils ont déjà repris plus de 2h sur les scandinaves, vontils réaliser le hold-up ? Finalement leur trackeur s'immobilise à 500 mètres à vol d'oiseau des Silva.

Jour 5

Dès les premières lueurs, la paire franco/suédoise se remet en marche dans un brouillard à couper au couteau. Les 2 trackeurs convergent l'un vers l'autre ; pour tout le monde, c'est sûr, ils vont se rencontrer et trouver une solution commune pour descendre... mais non !!! Les 2 teams se croisent, à même pas 100 mètres, sans se voir et partent chacun dans une direction. Finalement, Silva arrive à descendre et Raidlight part du mauvais côté. Nous apprendrons, à l'arrivée, que, en plus d'un brouillard épais, de la neige, la roche présente sur la crête est magnétique ce qui fausse les boussoles. A part Silva, qui maintenant se dirige vers la ligne d'arrivée, les autres équipes tournent en rond à la recherche d'un endroit pour descendre de ces crêtes. Cela fait maintenant plus de 24 heures que la première équipe aurait du franchir la ligne d'arrivée, Stephan prend donc la décision pour l'arrière de la course de shunter le kayak et le dernier trek. L'orga nous annonce que Silva arrive, tout le monde sort pour les accueillir, ils franchissent la ligne et ne semblent pas réaliser qu'ils sont premiers après cette nuit de galère... Pour eux, ils avaient perdu leur première place. Quand Stephan leur confirme le classement, ils peuvent laisser éclater leur joie. Un grand bravo à cette équipe complète dans toutes les disciplines et très professionnelle dans leur fonctionnement. Retour pour la salle de presse et coup œil sur le trackeur Raidlight, qui semble être descendu et Tecnu aussi. Les deux équipes sont en approche de la ligne d'arrivée. C'est finalement Tecnu qui franchira la ligne avec 20 minutes d'avance sur les français du team Raidlight qui prennent la 3éme place de cette manche de coupe du monde. Cyanosis prend la 4ème place non loin derrière, suivront dans la nuit Omjakon et Sweco le reste des équipes arrivera en vélo sous un pluie battante après 6 jours de course. Un grand BRAVO à Heidi et Stephan pour cette magnifique organisation où chaque détail a été soigné et où le plaisir du concurrent reste au centre de leur priorité. ENDORPHIN

Juil Août 2013

Team Raidlight


Résultats 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26 27 28 29 30 31

Haglofs Silva #9 Tecnu Adventure Racing #22 Raidlight #13 Cyanosis #14 Omjakon #11 Sweco Adventure #1 Red Ants #17 Indabushe #26 Capestorm / WCAD Racing #2 Warriors #29 Black Diamond #18 Castle Lite #21 Olympus #20 Fox on Fire #24 Powerbar #25 Energy #28 Pennypinchers AR #10 SXM #7 Merrell Adventure Addicts #8 Beast of Ballyhoura / V Graph #3 Issy Aventure Withspirit.fr #30 Here be Dragons #27 Rusty #15 CQS / The Big Swing #31 Merrell Denmark #5 Charnas #4 Rustproof #23 Bad Medicine #6 Pure Adventures #12 Skandia Adventure #16 Hakuna Matata #19

1.

Pourquoi avez-vous choisi de courir en Afrique du sud et pas sur une autre manche ?

Alex : Les paysages et le dépaysement avaient l'air énorme et au final, c'est après cela que l'on court sur ces raids... Jan : La date convenait assez bien. Le package proposé était sympa mais SURTOUT raid exotique dépaysant dans un monde totalement inconnu et nouveau pour moi. Fanny : Pour moi, la date collait parfaitement par rapport à mes obligations pro et franchement très attirée pour découvrir ce pays totalement inconnu (et puis aussi parce qu'on m'a proposé ;-) ) 2. Quels étaient vos objectifs sur cette manche ? Alex : Une place dans les 10 aurait été bien, une dans les 5, une sacré performance ! Jan : Etre dans les bonnes équipes européennes et faire une belle course. Fanny : Aller au bout et se faire plaisir. 3. Comment avez-vous réuni le budget ? Alex : On s'est quasiment tout autofinancé, seule l'inscription a été payée par un sponsor de longue date d'un des équipiers (Skandia). 4. Quel a été le point fort de l'équipe sur ce raid ? Alex : Au niveau technique, la navigation de Jan et mes compétences en eaux-vives. Au niveau du groupe, la super ambiance et l'homogénéité de l'équipe. Jan : Merci Alex ! A mon avis aussi le niveau physique des 4 et l’expérience individuelle de chacun de nous en raid, même si finalement on n'avait encore jamais couru les 4 ensemble. 5. Quels moments forts de la course retenez-vous ? Alex : Le 1er trek : la montée de Chain Ladder, les hauts plateaux, le sommet de Tugela Falls. Les rapides de classe "1/2" en kayak... ;-) Jan : Tous les moments où on avançait étaient pour moi des bons moments. On n’a pas été assez loin pour vivre des moments plus forts que les autres. Fanny : Pour moi, même si malheureusement, il nous a manqué un bout de course, je crois que je n'oublierai pas la section kayak !! Jamais je n’ai fait une section si longue en kayak et en super confiance dans les rapides avec Alex ! 6. La plus grosse galère ? Alex : On ne l'a pas vécue, mais je pense que le dernier trek a du être un sacré calvaire pour ceux qui ont tourné de nuit là-haut... Jan : Moi, au contraire, je pense qu'on a eu pas mal de galères et ce déjà au début de la course : première montée, quand on a remarqué qu’on ne tenait pas le rythme imposé, Fanny qui a un mal de genoux après 3h de course et qui disparait, Jan qui a mal au bide sur les hauts plateaux, une monstre perte du chemin (une grosse faute de chemin) dans la descente du col qui nous envoie dans une rivière infranchissable, ma déchirure des ligaments à la fin du 1er trek, arriver 2h après des équipes beaucoup plus lentes mais qui ont pris des risques sur le 1er trek, la monstrueuse faute de lecture sur le 1er bike du à mon manque de concentration et à ma blessure probablement, notre rythme de touristes pour traverser à la nage, etc. Fanny : Tout comme Jan... on s'est un peu battu pour arriver jusqu'au Midcamp malgré tout... alors qu'au bout de quelques heures de trek, j'étais effrayée à l'idée de contraindre l'équipe à abandonner, à cause de douleurs insupportables (et aussi inexpliquées !!) aux genoux ... la suite, Jan l'a bien décrite. 7. Votre prochaine compétition ? Alex : On est en train de regarder pour repartir à l'automne pour ne pas rester sur un échec ! ;-) Jan : Rien n'est planifié pour l'instant. Je dois d'abord me remettre en état et retrouver la forme, ce qui va quand même prendre quelques mois. Après, on verra , mais j'aime bien l'idée de ne pas rester sur un échec... Fanny : Pour moi aussi, difficile de rester sur cette note... après, c'est toujours compliqué d'allier vie perso et vie pro en raid... mais j'espère que quelque chose se concrétisera, parce qu'on reste tous avec un goût d'inachevé ! En attendant, j'aimerais aussi sortir de cette gastro et reprendre le chemin de l'entrainement au plus vite !! 8. Conseillerez-vous cette manche de coupe du monde à d'autres équipes ? Alex : Sans soucis pour les équipes qui aiment "l'aventure". Jan : Idem mais ce n'est pas un "petit" raid, c'est plus une expédition qu'un raid. Faut partir préparé mais super orga, bon package et voyage qui vaut le détour (sans les galères !) Fanny : oh que oui, j'ai trouvé le compromis entre orga et liberté assez proche de ce que je recherche sur un raid comme ça. Et pour sûr, je reviendrai ! 9. Quels sont pour vous les points positifs et les points à améliorer sur cette orga ?

Alex : Le niveau de sécurité est parfois très limite, l'organisateur fait confiance aux coureurs qui doivent se limiter en fonction de leur niveau... Jan : Le package est assez bon, bon rapport qualité/prestations fournies/prix. Bon système sans assistance et transport local organisé depuis aéroport. Sinon bonne orga plutôt simple et rudement efficace. Les indications fournies sur le premier trek n’étaient pas top (fairplay ?). Salutations Jan Fanny : Gros point positif : un briefing de course super Live, photos, vidéos sur : clair et une orga pré-course bien rodée ! par contre, réflexion que Jan par rapport au fairplay des http://www.endorphinmag.fr/evenement/expeditionafrica.php même indications données pour le 1er trek.

EXPEDITION AFRICA



CrĂŠdit photo : B. Glinche


par Béatrice Glinche Mai 2013

Jeudi 16

Samedi 18

Arrivée à l’aéroport d’Ajaccio, Sabrina et Matthieu, 2 bénévoles de l’équipe logistique, me récupèrent rapidement, direction Pietrosela, au sud d’Ajaccio… Il fait doux, le dépaysement est total, nuit en camping avec les bénévoles, l’immersion est complète… La wifi à la réception du camping… le raid média a commencé ! Michel Batiocchi, l’organisateur de toutes les éditions passe saluer les équipes déjà arrivées et notamment Caméléon Sport Whitspirit.fr, l’atmosphère est détendue… Soirée pizza avec les bénévoles, bonne ambiance ! L’orage éclate dans la nuit…

8h, direction la plage de Pitrusedda pour les vérifs, les Quechua se font attendre… Le café est servi et oui… improbable sur cette plage, avec cette averse… super idée… chaleur et partage… le ton est donné ! Briefing court car les équipes ont eu le road-book mardi, ils ont eu le temps de l’étudier… et d’ailleurs, la réponse classique fuse après de nombreuses questions : « Lis ton road-book ! » s’exclament les organisateurs en souriant !! 13h, départ officiel : court coastering sur la plage, histoire d’étaler le peloton… et direction les kayaks pour rejoindre Mare e sole… un bateau est mis à notre disposition pour suivre l’étape… souvenir mémorable lorsqu’il a fallu se déshabiller entièrement pour entrer dans l’eau (un complot ?) et grimper dans le bateau !! (si, si) … il y a un peu de houle… on ne pourra pas débarquer comme prévu pour suivre les Vtt mais heureusement la liaison talkies-walkies fonctionne bien et l’orga assure très bien son rôle de signaleur… Reprise des kayaks mais pas de canyon marin (trop de vagues), dommage c’était beau ce décor avec Ajaccio en arrière plan… Lozère Sport Nature (LSN) termine premier de cette étape malgré un chavirage avec intervention d’un bateau sécu vus les risques encourus à cet endroit-là… « On a pris tout droit comme sur la carte explique Benjamin du team LSN et en fait, fallait contourner les rochers, trop de vagues au milieu ! ». Maillot FX Mora (jaune) : LSN le conservera toute la semaine… Le maillot SNCM (bleu) pour le vainqueur d’étape et le maillot ORANGE (noir) pour la meilleure équipe corse seront attribués chaque soir dans une commune différente…

Vendredi 17 L’atmosphère est humide, quelques teams arrivent au camping, je découvre des nouvelles têtes telles que Bahala na, Vitalliance, les Suisses de Neuchaventure… J’apprends que les américains d’Utah 65 ne seront pas de la partie pour cause de permis de voiture défaillant… Je croise German Cuevas (branche espagnole d’EndorphinMag.fr) avec le team Keltoi… Puis les médias arrivent, Anne-Marie Dunhill de Sleepmonster, Karine Baillet pour le « film du raid »… Un nouvel orage passé sous la tente des Bahala Na me permettra de mieux les connaitre… il fait doux mais humide… le décor est planté, le raid peut commencer ! SAMEDI 18 MAI 2013 : PITRUSEDDA • Kayak de mer : Plage du Rupionu - Mare e sole • Vtt : Forêt de Pitrusedda 35km (1400m D+) • Kayak de mer : Mare e sole - Sette Nave Plage du Rupionu

Juil Août 2013

DIMANCHE 19 MAI 2013 : COMMUNAUTE DE COMMUNES DE LA HAUTE VALLEE DE LA GRAVONA 06h00 : Départ officiel 2ème étape • Vtt : Carbuccia - Auccia - Tavera • Course en Montagne : Bocca Scaledda - Monte Rinosu - Pinzi Corbini - Vizzavona • Trail : Vizzavona - Bucugna

Dimanche 19 6h, départ en Vtt du village Carbuccia, direction le col de Bocca Scaledda pour la course en montagne… 4 équipes arrivées tardivement sur ce site sont neutralisées par l’orga, météo incertaine, on se questionne pour opérer un changement de parcours… Moins d’une heure après le départ du gros du peloton, l’orga décide de mettre en place le plan B initialement prévu en cas d’intempéries… Il y a de la neige, du vent au sommet et il fait froid… Pour des raisons de sécurité, un 2e départ officiel est donné… Difficile de les suivre, les averses en montagne ne permettent pas d’assurer les photos… On reste au village, l’office du Tourisme à notre disposition… Nuit au camping prévue mais je suis si fatiguée que je craque pour une nuit dans un vrai lit et une salle de bain individuelle ! Arrivée à Bucugna sous le soleil pour les premiers… en soirée le team 42 passe la ligne épuisé, le vent s’est levé, il fait frais de nouveau… Après un discours du maire, en corse, remise des maillots à Veru, avec petits fours et muscat corse très appréciés du tea m Du nker que Aventure !


Lundi 20 8h, départ de Bucugna en Trail, direction le Canyon où la hauteur d’eau dans une « piscine » obligera l’orga à dévier les équipes sur un parcours B… Pablo l’espagnol a fait un petit malaise, après feu vert du médecin, il est accompagné par un secouriste jusqu’à la sortie du Canyon… L’équipe abandonnera le lendemain soir et ne fera pas la dernière étape… Très beau canyon où l’eau verte nous aurait permis de très belles photos (mais on se rattrapera dans le Canyon de l’Ospédale)… Petit Trail pour récupérer les vélos et c’est parti pour un super circuit avec passage dans un torrent (voir la galerie photos sur http:// www.endorphinmag.fr/evenement/ diaporama_corsicaraid2013.php) et surtout du jamais vu sur un raid aventure côté accueil média : un vrai repas au restaurant du Chef de Gare !!! Faites un stop à la Gare de Vizzavona et demandez un moelleux au chocolat ! Fait maison (comme le reste de la cuisine), vous en reparlerez le reste de l’après-midi (merci l’orga !!). Facile à trouver car c’est à la limite du GR20 nord et sud… Miam ! Le soleil réapparait pour permettre une belle CO Trail à flanc de montagne… Etape de nuit : bien équipés et parés pour le froid, les raideurs s’élancent du centre du village à 21h30, frontales allumées… 30km avec un cut à 4h du matin… Pas de changement au classement général, étape remportée par les suisses bien « Il n’y a jamais eu plus de 100m d’écart entre nous et les LSN précise Perrine du team Quechua, on a fait la course ensemble, sympa aussi le balai des frontales ! » La nuit a été fraiche, avec 3 degrés au réveil, nuit dans le véhicule média, 2 duvets et hop quelques heures de sommeil glanées !

Un départ groupé à 18h30 pour un dernier Trail de 5km avant de rejoindre la ville de Ghisunaccia. Cérémonie avec là aussi du très bon muscat partagé avec les assistantes Agnès (LSN), Betty et Valérie (Raidlinks). Nuit dans le véhicule stationné dans un chouette camping ! Etang d’eau salé, zone classée et protégée… 3 entreprises conchylicoles produisent des moules et des huitres… Merci pour l’accueil avec un improbable « ristretto » offert par le patron de la SARL Tantaleacci... Top ! What else ?

Merci à Loulou 1er guide de choc et de charme pour les médias que vous pouvez revoir près de Bastia dans ses activités pro, www.objectif-nature.com Merci aux bénévoles qui m’ont relayé des infos, des photos et qui m’ont surtout adoptée dès la première heure ;-) Merci aux organisateurs pour cette belle organisation, pour ce raid qui permet une vraie découverte des atouts de la Corse… avec à la clé, une découverte des corses et des spécialités culinaires ! Rendez-vous pour la 20è édition, déjà en préparation sur http://www.corsicaraid.com/

Mercredi 22

I Forchi di Bavedda (aiguilles de Bavella) 8h, départ de Zonza (après un transfert d’1h30) où l’on passe au col de Bavella (1218m) et ses fameuses aiguilles, site parsemé de forêts de pins laricio où le soleil donne un superbe éclat à la roche en virant au rouge… 20km de Vtt où ça grimpe parfois très abrupt pour atteindre la forêt de l’Ospédale et son fameux Canyon, Piscia di Ghjallu ponctué d’une cascade de 80m que les raideurs vont emprunter pour 16 des 19 équipes… Cela laissera des souvenirs mémorables aux raideurs avec une chute vertigineuse accompagnée d’un paquet d’eau sur la tête ! (photos à voir sur h tt p: //w w w .e n do rp h i n ma g.f r /e ve n e men t / diaporama_corsicaraid2013.php )

LUNDI 20 MAI 2013 : COMMUNAUTE DE COMMUNES DE LA HAUTE VALLEE DE LA GRAVONA 08h00 : Départ officiel 3eme étape • Trail : Bucugna - Haut Richjusa • Canyoning : Rivière de la Richjusa • Trail : Sortie Richjusa - Bucugna • Vtt : Vizzavona – Vivariu 30km 3500m D+ • Trail : Ponte Vechju - Venacu • Trail : Venacu- San Pietru di Venacu – Venacu 10km 1000m D+ NUIT LUNDI 20 au MARDI 21MAI 2013 : VENACU - TATTONE 22h30 : Etape de Nuit • Trail : Venacu - Noceta - Vivariu – Tattone 30km 1500m D+ © B. GLINCHE

Mardi 21

9h (mais 1h30 de liaison voiture pour aller au départ), départ en Vtt de U Poghju Di Nazza, ça grimpe sec pour arriver au parcours de cordes de Tana… et les équipes foncent pour arriver en premier… merci aux habitants qui nous ont transporté jusqu’au départ de l’atelier cordes de Tana, on a pu assister à ce sprint de 7km avec 700m D+ ! En attendant la descente pour le départ des cordes, sur le seul rocher de marbre de l’ile, les Raidlinks m’expliquent que les enfants de l’école de raid suivent leur parcours… On réalise une interview vidéo pleine d’émotions, rien que pour eux (à voir sur http://www.endorphinmag.fr/video.php ) La section Vtt suivante sera annulée en raison du retard pris pour le passage des équipes sur les cordes… Direction l’étang de Diane avec un départ en kayak à 13h42 agrémentée d’une CO dans les vignes du Clos Poggiale, avant de gagner la mer en kayak jusqu’à Vignale, soit plus de 20km de kayak avant d’enchainer avec une Course au score dans la zone côtière de Pinia, très sableuse… MARDI 21 MAI 2013 : U POGHJU DI NAZZA GHISUNACCIA 09h00 : Départ officiel 4ème étape • Vtt : U Poghju di Nazza – Tana 7km • Parcours de Cordes : Tana • Vtt : Tana - U Poghju di Nazza • Kayak de mer : Etang de Diana - Clos Poggiale • Mini Trail Orientation : Clos Poggiale • Kayak de mer : Clos Poggiale – Vignale 20km • Parcours Orientation : Pinia • Trail : Plage - Ghisunaccia Ville 5km

On quitte la forêt de l’Ospédale sans oublier de pique-niquer au sommet du Canyon, coppa et saucisson corse sans oublier la tome… Etape de liaison Vtt supprimée compte tenu du retard pris au Canyon, départ 16h30 pour une ultime course en kayak, elle aussi modifiée en raison d’une forte houle au large… IMS Retail Agility gagne cette étape et conserve ainsi sa 2e place au général des « teams 3 » (4e au scratch) devant Dunkerque Aventure qui s’est battu jusqu’au bout pour grappiller quelques minutes (5e au scratch). Les Suisses de Neuchaventure gagnent en « teams 3 » (2e au scratch), Quechua se classe 2e des « Teams 4 » ‘3e au scratch)… et LSN est le grand vainqueur de la semaine, 1 er au scratch et 1er en « Teams 4 » ! Bravo et aussi un grand bravo aux assistants, raideurs de l’ombre ! MERCREDI 22 MAI 2013 : ZONZA - LECCI 08h00 : Départ officiel 5ème étape • Vtt : Zonza - Piscia di Ghjallu 20 km • Canyoning : Piscia di Ghjallu • Vtt : Piscia di Ghjallu - Taglia Rossu • Kayak de Mer : San Ciprianu - Pinareddu AR

Le team Lozère Sport Nature (LSN) a remporté le 19e Corsica Raid en imposant son rythme dès le premier jour, ne laissant que des miettes aux poursuivants, le Team suisse Neuchaventure et les français du Team Quechua... Retour sur ce raid avec les impressions du capitaine de LSN, Benjamin Monier.

CORSICA RAID AVENTURE


Comment avez-vous préparé ce raid ? Un peu à l'arrache... comme d'hab! Plus sérieusement, nous avions envie de bien faire car il s'agissait de notre unique raid long ensemble cette saison. Malgré tout l'équipe n'était pas dans les meilleures prédispositions avant le départ : arrivés en bateau le matin même, Nico souffrait d'une tendinite au releveur et moi d'une bonne gastro depuis 5 jours... Mais notre assistante de choc a été aux petits soins pour que l'on soit toujours dans les meilleures conditions.

Le team Dunkerque Aventure s'est battu toute la semaine pour accrocher un podium sur le 19e Corsica Raid... Il termine 5e au scratch et 3e en catégorie "2 raideurs" derrière le Team suisse Neuchaventure et les français d'IMS… Comment avez-vous préparé ce raid ? On s’est inscrit au Corsica début d’année. Le gros de la préparation pour la saison se fait l’hiver. Hors cet hiver perso je n’ai fait que rouler, la course à pied étant proscrite pour mes problèmes de cartilages… On devait augmenter les doses à partir de février mais là Stéphane et Yoann partent au ski. Yoann se fait une grosse entorse du genou, plusieurs semaines d’immobilisation et seulement 4 semaines avant le raid, il entame sa rééducation. A la base, je ne devais faire aucune section à pied pour me préserver. Donc Yo nous annonce qu’il laisse volontiers sa place à quelqu’un de plus en forme que lui. Avec Boy, on refuse et on décide de rester ensemble... Je sais alors que je vais devoir courir toutes les sections mais ce n’est pas grave on fera ce que l’on peut... Boy, quant à lui, a orienté tous ses entrainements sur le Beach Volley !!! (Encore qualifié cette année pour les Frances !!!). Donc pour résumer : une équipe de canards boiteux mais avec un mental et une complicité hors norme... Quels objectifs aviez-vous en arrivant ? Notre objectif était simple: finir le Corsica coûte que coûte malgré les douleurs et soucis et manques physiques de chacun... et ce en combinant nos qualités et possibilités dans chacune des disciplines un jour après l’autre... Quelle étape a été la plus difficile ? L’étape la plus difficile était comme prévu la longue journée de lundi très orientée Trail (notamment avec le Trail de nuit de 30km et 1500m de D+). On savait que ça allait être chaud pour nous (on n’a pas vraiment des gabarits de traileurs !!! 1m80 pour 83kg pour moi et 1m95 pour le même poids pour Boy)… On s’est accroché, on finit le Trail de nuit 2h après les premiers à 4h30, couchés à 5h15, pour un départ à 6h!!!. Mais bizarrement au petit matin dès le départ donné, on est reparti à bloc... les batteries à 100% !! Comment avez-vous trouvé le parcours, les différentes sections ? Les parcours étaient magnifiques. Du vrai Trail montagne, du Vtt technique et engagé sans avoir à faire de portage pendant des heures, du kayak dans des fonds de carte postale... La seule déception est qu’on n’ait pas pu exploiter les canyons et la haute montagne vues les conditions climatiques qui auraient pu nous mettre en danger. Avez-vous atteint vos objectifs ? Les objectifs ont été plus qu’atteints avec cette 3ème place. Les canards boiteux ne sont pas encore près pour l’abattoir !!! On a puisé nos forces au travers des messages de tous nos amis nordistes, nos familles, nos collègues qui ont suivi le raid à la minute près grâce à la couverture médiatique mise en place… Quels sont les points forts de ce raid ? Les points forts du Corsica : terrain de jeu splendide et diversifié, organisation du raid, accueil des bénévoles et des corses extraordinaire !! Dégustation de spécialités corses à volonté chaque soir... Prêts à revenir pour la 20è édition ? Pour être franc le raid Corsica est un des plus beaux que j’ai eu l’occasion de faire… Cependant le manque de rigueur par rapport au règlement qui a avantagé certaines équipes au détriment d’autres moins connues nous est resté un peu en travers (désolé je n’ai pas pu m’empêcher de le dire...) car on a juste eu comme réponse : "une décision a été prise pour apaiser les réclamations ... Une équipe sera lésée (nous), on est désolé ..." Yann.

Quels objectifs aviez-vous en arrivant ? Nous n'avions pas connaissance de toutes les équipes présentes, mais nous savions que sur ce format nous pouvions espérer bien figurer. Aussi, l'objectif était de découvrir la Corse et quelques-uns de ses joyaux. Quelle étape a été la plus difficile ? Sans prétention, nous n'avons jamais réellement souffert. L'équipe avait une telle homogénéité que sur chaque étape nous pouvions nous permettre de gérer la course. Nous avons tout de même dû débrancher un peu sur la longue section kayak en mer, le mardi aprèsmidi. Nico et moi ne sommes pas des spécialistes et dans un contexte où nous n'avions pas pu mettre les fesses dans un kayak depuis l'été dernier, la section nous a paru longue. Olivier et Audrey de leur côté n'ont pas trop aimé l'orientation au score à 16km/h… Que s'est-il passé lors du chavirage en kayak (1ère journée) ? Lors de cette seconde section kayak la houle s'était levée et nous devions suivre l'itinéraire spécifié sur la carte qui nous imposait de passer entre un récif rocheux et la côte. Les vagues dans ce passage étaient plus grosses. Lorsqu'on a voulu s'engouffrer dans le passage une vague nous a percuté de côté et, vu notre niveau, nous avons chaviré. Il a alors fallu retourner le bateau et écoper. Nous dérivions dangereusement vers le récif et un bateau de l'orga nous a permis de rester à distance raisonnable des rochers pour finir de vider le kayak et rembarquer. Nous y avons laissé de précieuses minutes en ce premier jour de course. En tête dès la première journée, quelle stratégie avez-vous adopté ? Lors de la première étape nous avons profité d'une crevaison des Quechua pour prendre la tête de course. Cependant, nous savions qu'ils risquaient d'être très difficile à suivre sur les sections pédestres. La seconde journée nous a permis de voir que nous étions physiquement très en forme et nous avons pu creuser l'écart. Les suisses de Neuchaventure, quant à eux, restaient tout proche au classement général même s'ils courraient sur le CRA 3. Ensuite, nous avons tâché de gérer les différentes étapes en gardant un peu de marge, même si souvent nous ne résistions pas à l'envie d'attaquer. Finalement, au terme de chaque journée, nous grappillions quelques minutes supplémentaires sur nos poursuivants. Comment avez-vous trouvé le parcours, les différentes sections ? Les parcours sont splendides dans des coins qui se prêtent parfaitement aux sports nature. Les sections étaient bien équilibrées. Sur une île où il est parfois compliqué de trouver des itinéraires praticables en Vtt sans emprunter des grosses pistes, les organisateurs nous avez déniché de nombreux sentiers superbes. Et que dire des canyons... Les seuls points négatifs furent les nombreux et longs transferts voiture qu'il a fallu effectuer le matin ou même parfois en cours de journée : ça casse trop le rythme et la continuité de l'épreuve. Quels sont les points forts de ce raid ? Sans aucun doute l'ambiance ! Le bivouac commun tous les soirs permet partage entre concurrents et organisateurs. Par ailleurs, l'organisation fait un effort important pour communiquer autour du raid. On est surpris au début car peu habitués à ce genre de démarches mais ça permet de valoriser l'activité. Et puis et surtout La Corse et ses habitants… Prêts à revenir pour la 20è édition ? Pour ma part, la saison s'arrête là, alors pourquoi pas une reprise en 2014 sur le Corsica Raid Aventure…

Juil Août 2013

© B. GLINCHE


Les 3 teams Vitalliance ont vécu l'aventure du 19e Corsica Raid, un raid remporté par le Team Lozère Sport Nature devant le Team suisse Neuchaventure et les français du Team Quechua... La grande majorité des raideurs Vitalliance n'étaient pas des experts du raid aventure... et pourtant, ils ont bravé les difficultés avec beaucoup de ténacité, ne faisant que peu d'impasses au parcours initial... Retour sur cette aventure humaine, avec Pierre, le boss de Vitalliance et ses 3 équipes composées de collègues de travail qui partageront encore longtemps les émotions procurées par ce raid aventure considéré comme l'un des plus difficiles. Peux-tu présenter Vitalliance... : Vitalliance est une entreprise d'aide à domicile aux personnes en perte d'autonomie (âge ou handicap). Notre travail consiste à permettre à toutes celles et ceux qui ne peuvent plus/pas accomplir les gestes du quotidien seul (se lever, se laver, manger, se coucher, etc) de rester chez eux plutôt que de se retrouver en institution spécialisée (maison de retraite, hôpital). Comment avez-vous composé les équipes ? J'ai envoyé un email à tous les collaborateurs des agences pour leur demander s’ils connaissaient leurs limites et s’ils souhaitaient les tester grandeur nature dans un raid ! Comment avez-vous préparé ce raid ? Chaque équipe se fixait ses propres objectifs dans les 7 mois qui ont précédé l'épreuve. Le travail de fond concernait bien sûr l'endurance (footing et vélo), mais nombre des équipiers ne maîtrisait pas ou mal les techniques de progression kayak ou montagne. Donc, nous avons fait quelques séances de préparation, insuffisantes en nombre ceci dit, c'est compliqué de concilier l'entraînement et la vie professionnelle... Quels objectifs aviez-vous en arrivant ? Terminer sans casser personne. Nous avons presque réussi, sauf pour Virginie, 3 côtes cassées dans une vilaine chute de Vtt due à la fatigue. Mais, nous avons pleinement réussi sur le côté engagement individuel, esprit d'équipe, qui est la ligne directrice de Vitalliance. Tout le monde est revenu avec des souvenirs forts (pour une première expérience de raid, le Corsica ce n'était pas mal !). Dès la première journée, le kayak en mer a semblé difficile pour le team 42, comment as-tu motivé tes troupes pour les 4 journées suivantes ? A vrai dire, je n'ai personnellement motivé personne. Tous étaient volontaires et très décidés à donner le meilleur d'eux-mêmes. Quelle étape (moment) a été la plus difficile ? Chaque équipe a souffert selon ses propres points de faiblesse, mais de manière générale c'est la fatigue accumulée de jour en jour (et nuit) qui a rendu les épreuves progressivement plus dures pour les raiders débutants. Il y a eu un pont délicat au troisième jour, après la chute de Virginie. Toute l'équipe Vitalliance Mango était abattue mais ils se sont repris et ont continué hors classement pour ceux qui avaient encore suffisamment de réserves. Comment avez-vous trouvé le parcours, les différentes sections ? Des paysages magnifiques, des sections très variées et une organisation souriante. L'ambiance entre raideurs, bénévoles et organisateurs était vraiment sympa. Pour preuve le geste très apprécié du team vainqueur Lozère Sport Nature d'offrir une de leurs coupes d'étapes à Vitalliance Mango pour leur combativité, vraiment beaucoup d'élégance. Quels sont les points forts de ce raid ? La Corse et l'organisation très sympathique. Quels objectifs avez-vous atteint ? Je pense qu'il faut demander à chacun des raideurs (et des assistants qui ont été très sollicités sur cette épreuve) quels objectifs personnels ils ont atteint. De mon côté, je pense qu'ils ont exploré des limites qu'ils ne se connaissaient pas et j'ai la conviction que cela les rend plus forts et donc encore meilleurs dans leur travail à Vitalliance. Quels sont les prochaines échéances sportives de Vitalliance ? Pour aujourd'hui, récupérer physiquement et consacrer beaucoup d'énergie à continuer le développement de notre entreprise. Pour demain, peut être participer de manière annuelle à de beaux raids. Entre les deux, nous allons sponsoriser pas mal d'handisport en 2013. Pierre.

Le team suisse, NeuchAventure, a été très engagé tout au long de ce 19e Corsica Raid... en remportant même 2 étapes et terminant 2e au scratch derrière Lozère Sport Nature et 1er en catégorie "2 raideurs". Comment avez-vous préparé ce raid ? Le sport fait partie de notre vie ! On s'entraîne toute l'année. Le Corsica représentait une belle motivation supplémentaire. Quels objectifs aviez-vous en arrivant ? On n'avait pas d'objectifs en terme de rang. On était là pour se faire plaisir et découvrir une belle région. Ensuite, quand cela se passe bien, on sait que l'on n'est pas ridicule au niveau du résultat. Quelle étape a été la plus difficile ? Les parties en kayak. Comment avez-vous trouvé le parcours, les différentes sections ? Nous avons parcouru de très beaux chemins en Vtt et également à pied. Les Trails étaient durs, mais géniaux à courir. Les parcours n’offraient pas beaucoup de choix d’orientation, dommage. La course de nuit a été longue, mais parcourir le maquis corse dans l’obscurité a été magique. Avez-vous atteint vos objectifs ? Oui, la Corse est belle et finir 2e est une belle récompense. Quels sont les points forts de ce raid ? La Corse est une très belle île et pouvoir la visiter de cette manière est vraiment exceptionnel. Prêts à revenir pour la 20è édition ? Non pas forcément, car une course comme celle-ci demande passablement de sacrifices au niveau familial et financier (temps sur les vacances). Benoît.ENDORPHIN

CORSICA RAID AVENTURE




par Béatrice Glinche Mai 2013

Raid Suisse Normande, étape du Challenge National 2013 Raid Extrême 4 & 5 mai 2013 4800m de dénivelé positif… Un Mont Blanc s’exclame Willy Dujardin du team Orientsport, vainqueur avec son comparse Yves Gilles ! Accueillie par Luce sur la base de loisirs Lionel Terray*, en aval du célèbre viaduc à Clécy (14), qui sera mon guide tout le week-end, direction le briefing des raideurs prêts à en découdre sur le raid « Extrême » (4500m D+ pour 157km)… C’est le raid sur 2 jours classé dans le Challenge National que je vais suivre, celui qui rassemble 55 équipes de 2 contre 150 binômes sur le raid sportif du dimanche 5 mai (1500m D+ pour 54km)… Arnaud Huet, organisateur, me donne la parole pour présenter EndorphinMag.fr et annoncer mon reportage photos… ajoutant un laïus sur la Fédération de Raid Multisports de Nature, avec un zoom sur l’abonnement à la newsletter, outil qui permet de recevoir l’actu des raids aventure… http:// www.raidsmultisports.fr/ et un mot sur l’attente d'agrément… L’ambiance est bonne mais l’attention est portée sur les détails du road-book qu’Arnaud distille avec aisance… il connait son raid par cœur et cela se vérifiera par la qualité de l’organisation en général, avis unanime aussi de la part des raideurs ! Mais revenons au départ, où dès la fin du briefing (fallait pas être en retard), les cartes sont distribuées… et à la hâte, les équipes se pressent au sol pour l’étudier au mieux avant de partir sur les vtt… et très vite, ça monte ! *Centre de Pleine Nature Lionel Terray à Clécy http://www.centredepleinenature.com/

Juil Août 2013

Pоur lа 3èmе édіtіоn dе Suіssе Nоrmаndе Lе Rаіd, plusіеurs fоrmulеs sоnt prоpоséеs аuх pаrtіcіpаnts : Parcours sportif, 52km, dimanche 5 mai : Dіstаncе : 52km аvеc 1500m D+. Cоursе à pіеd : 9km / CO pédestre : 8 km / Vtt : 26km / Cаnоë : 9 km / Rаppеl / Tіr à l’аrc. Parcours extrême, 151km Sаmеdі, dіstаncе : 82km аvеc 2400 m D+. CO pédestre : 30km (dоnt CO nоcturnе) / vtt : 50km / Cаnоë : 2km / Rаppеl / Tіr à l’аrc. Dіmаnchе, dіstаncе : 70km аvеc 2100 m D+ CO pédestre : 18 km / Vtt : 28km / Run & Віkе : 14km / Cаnоë : 10km Lаbеl Chаllеngе Nаtіоnаl dеs Rаіds Multіspоrts dе Nаturе.

Les épreuves du samedi entraineront les raideurs à découvrir cette magnifique région, avec pour fil conducteur, l’Orne… Programme détaillé des épreuves à voir sur http:// suissenormandeleraid.jeblog.fr/epreuves-p102373 Du vtt ‘O, de la CO, du tir à l’arc, du canoë, un rappel du viaduc, un total théorique de 82km pour 2500m D+ … Différents récits sont à lire sur http:// suissenormandeleraid.jeblog.fr/, je peux juste ajouter qu’il régnait une délicieuse ambiance à la reprise des vtt, l’équipe Orientsport et son humour décapant a régalé l’assemblée présente à la transition ! La plupart des teams avait le sourire, je pense notamment à Pauline du team mixte « Lille 2 la Tentation », d’une étonnante fraicheur surtout quand on sait qu’ils finiront ce raid à la 8è place au scratch ! Luce me guide parfaitement entre les différents sites… je vais ainsi assister à toutes les sections… réalisant un reportage photos complet, à voir sur http:// www .endorphinmag.fr/e ve ne ment/ galerie_suissenormande.php. Je prends même le temps de faire la descente en rappel du viaduc ! La fatigue commence à pointer, certains choisissent de ne pas faire la dernière CO pour se reposer et mieux repartir le lendemain… Le samedi soir, un feu d’artifice est tiré à l’occasion du week-end de la Randonnée et des Sports… certains teams termineront leur CO de nuit, enthousiasmés par ce spectacle !


Réveil matinal avec un briefing à 7h et un départ peu avant 7h30, là aussi fallait être à l’heure ! Luce a repéré le passage vtt sur les crêtes… encore de beaux clichés même si les équipes « tirent la langue »… ça monte à pied, dans cette portion de Run & Bike ! Certains soulignent qu’ils nous voient toujours dans les moments les plus difficiles… on rigole… ainsi, je découvre plusieurs teams, habitués du circuit national… Chouettes découvertes, ce qui me vaut quelques échanges de mails depuis… super ! On se reverra à la finale ! Le dimanche est une course bien rythmée, il faut arriver avant 16h sous peine d’une forte pénalité… Là aussi, Luce me permettra de suivre toutes les sections ! Le dimanche est plus orienté Trail, Canoë et Run & Bike, Arnaud ayant choisi d’équilibrer son raid avec moins de physique pour la deuxième journée… Autour de 16h, les arrivées se succèdent à la base Lionel Terray, beaucoup de plaisir partagé… On refait le raid, on pense aux balises qu’il fallait pointer dans un sens imposé… suspens, les cartes sont vérifiées… L’annonce des résultats se fait devant un public très nombreux, week-end de la Randonnée et des Sports oblige… Merci à l’orga, à tous les bénévoles pour leur super accueil et aux raideurs qui malgré la difficulté de l’instant, avaient toujours un sourire, un mot d’humour à mon égard ;-) cela se voit sur les photos, un plaisir partagé… un régal pour tous !

© B. GLINCHE

Impressions d’une douzaine de teams à l'arrivée dont les 5 premiers hommes (+ 3 fidèles du circuit national), les 3 premiers teams mixte et le team filles… En positif, leurs avis convergent vers : 1. 2. 3. 4. 5. 6.

une qualité d’organisation (sérieux, réfléchi, propre, éthique...) super tracé (très apprécié bien qu'exigeant) parcours bien dosé (sections pas trop longues, bien rythmées et variées), bon calibrage des options raid physique avec beaucoup de dénivelé (4800m D+ pour Orientsport, par exemple) paysages magnifiques, un vrai terrain de jeu... une vraie découverte ! et certains ont même ajouté que ça pourrait être un raid digne d'une finale !

Côté à améliorer pour ces raideurs : Pour certains orienteurs, il faut plus de vraies CO (cartes IOF) car les CO étaient plus des Trails O' que des CO (pas assez de stratégie à leur goût). Point de vue orga sur les cartes de CO : Arnaud Huet, organisateur du raid explique : "C'est difficile d'avoir des cartes IOF vus les sites classés Natura 2000 et la plupart des sites intéressants sont privés... Les cartes utilisées en CO ont été réalisées par nos équipes mais nous allons recenser avec la Ligue d'Orientation les différentes cartes utilisables pour avoir plus de vraies sections CO et ce dès l'an prochain ! J’ajoute que c'est aussi ma vision du raid d'avoir des épreuves variées (mémo, nuit...) sur supports variés IGN, IOF, etc... même si je sais que certains puristes font la différence sur la CO et que cela apporte aussi plus de choix stratégiques possibles..."

Classement Scratch 1er ORIENTSPORT : Willy DUJARDIN ; Yves GILLES 08:21:37 2e LES ROUTARDS : Yannick FAURE ; Cédric FROMENTON 08:44:02 3e VIKAZIM CAEN : Yohann LEPAILLEUR ; Fabien LEPAILLEUR 08:48:18 4e CAP OPALE JULBO : Christian BARTHELEMY ; Philippe KUSCHNICK 09:02:24 5e AZIMUT 72 : Willy BROUTE ; Benoit PAVEE 09:18:15 8e au scratch et 1er en mixte : LILLE 2 LA TENTATION : Charles Hubert QUEVAL ; Pauline CARRE 09:44:45 Suite des résultats sur http://suissenormandeleraid.jeblog.fr/

ENDORPHIN

RAID SUISSE NORMANDE


par Mike Guillot Juin 2013

Programme du Gévaudathlon 2013 : Jeudi 9 mai 2013 (Marvejols) :

Remise des dossards de 15h30 à 18h30 (salle polyvalente de Marvejols) 1. Epreuve surprise de nuit et en orientation

Vendredi 10 mai 2013

1. Course d'orientation sur carte IOF 2. Vtt Orientation sur carte IOF 3. Run and bike 4. Trail 5. Vtt suivi d'itinéraire 6. Canoë

Samedi 11 mai 2013

1. Trail Orientation sur carte IGN 2. Vtt Road-book 3. Course d'orientation sur photo aérienne 4. Run and bike 5. Vtt road-book 6. Course d'orientation au score sur carte IOF

remière grosse échéance de l’année 2013, le Gevaudathlon ou Gevau pour les intimes. J’en avais beaucoup entendu parler mais je n’avais jamais eu l’occasion d’y aller. Cette année, cette course fait partie du Challenge ; alors, comme l’objectif est de faire la finale en Ardèche, cet automne, autant essayer de prendre quelques points sur un raid de réputation. Avec mon équipier de toujours, Gill « Pepito », on est chaud pour aller titiller le classement de points utiles pour la finale. Après une recherche active pour un assistant obligatoire, nous voilà sur la ligne de départ. Ca s’annonce costaud et l’amplitude des journées assez longue… on verra bien !!! Pour le moment, il faut se classer sur le prologue nocturne d’environ 16-17km avec une montée ascensionnelle de 8km et un vtt orientation chacun de son côté…. Ca part en chasse toutes les 30s. L’habituel : « On part tranquille, hein ?» est de rigueur… Au final, sur 600m de bitume, pour atteindre le sentier, on a quasi récupéré une équipe. Bon, je crois que ce n’est pas encore ce soir que ça va être tranquille !!! Bref, c’est direct dans le dur que l’on attaque… La montée est humide et glissante mais passe toute seule ; la descente est signe que l’on file vers les vtt…. Je perds mon embout de frontale qui permet d’éclairer à fond et super large à 30cm de mon nez. Pas grave, je fais avec il ne faut pas trainer pour si peu… Du coup, pas évident de reprendre encore des équipes mais bon ça a bien tourné en montant alors, arriver en bas entier est le seul objectif. Ce n’est que le prologue !!! Le sentier se resserre et je dois faire super attention pour rester dessus et ne pas louper de rubalises. D’un coup, j’entends « CHUUUUUUTE » … et quand je me retourne, je vois Gilles au sol.

Juil Août 2013

Il se relève d’un bond et me dit : « Go, go, go !!! C’est good !!! » mais le rythme se ralentit car ça le tire un peu dans le genou… Fin du trail, on saute dans nos shoes de vtt et on se sépare après une traversée de rivière légèrement fraiche à cette heure de la nuit. Autant faire du vtt de nuit, ça m’amuse mais en plus si tu y colles des balises et bien ça devient carrément de la pure folie…. Je m’éclate !!! Mais ce n’est pas évident à gérer, car sachant Gilles seul dans le dur à cause de sa douleur au genou, je pense à lui mais en même temps, on est chacun dans la nuit noire face à notre carte et à nos choix et bien sûr il ne faut pas trainer… Faire au mieux et perdre le moins de temps possible… De mon côté, je ne suis pas trop mal malgré les averses. Je fais une belle erreur sur un chemin et je me retrouve en mode portage mais je rejoins la balise alors faut pas lâcher. Une petite descente technique à flanc de colline et voici la ligne d’arrivée. Noël, notre assistant et papa de Gilles, est là et m’annonce que ce dernier n’est pas encore arrivé. Ma première pensée : « J’espère que tout va bien pour Pepito »... et 5mn plus tard, il arrive assez serein le bougre…. et dire que je m’inquiétais ?!? Le genou tire encore un peu mais pas de décision hâtive, une « bonne » nuit et on verra demain… Courte nuit et nous voici à la première vraie journée de ce Gevau… On part encore en chasse sur une énorme CO. Gilles boite un peu mais c’est peut être juste dû à l’inactivité de la nuit. On va prendre le temps de se chauffer et ça passera…. Sauf que rien ne passe !!! 20mn que l’on est parti et il est tout bancal le Pepito. Je prends la décision de stopper la course à pied.

Pour bien se mettre dans l’ambiance du Gévaudathlon, voici quelques lignes piochées sur le site de l’organisation, à quelques jours du départ : « Suite aux dernières intempéries, le cours d'eau sur lequel devait se dérouler le canoë n'est vraiment plus praticable dans des conditions de sécurité optimales. Aussi, nous avons pris la décision de modifier les parcours afin de proposer quand même une épreuve de canoë mais sur un secteur où l'eau est plus "calme". Notre têtard de président est donc parti avec son équipe de marins d'eau douce pour tracer de nouvelles épreuves. »

Sur le vtt ce n’est pas mieux pour lui… la douleur remonte dans la jambe et c’est impossible de continuer. L’abandon nous tend les bras et on se le prend en pleine tête. Que se soit pour Gilles ou moi, c’est dur à encaisser. Peu de mots seront échangés durant un long moment. On s’effondre sur un banc dans le parc à vtt et on attend. On repasse ce prologue qui nous aura tout pris. A peine eu le temps de vraiment se frotter à cette bête de raid qu’est le Gévau !!!! Notre Gevau aura duré en tout et pour tout 1h50 de prologue… Cet abandon laisse un goût amère, surtout que le tracé semblait sympa et puis les bénévoles assez survoltés nous promettaient de bons moments aux transitions…. En 2014, on reviendra prendre notre revanche en terre de Gévaudan. En attendant objectif remise sur pied du Pepito et préparation de sac pour le raid Edhec qui sera dans 15 jours pour moi… Vivement le mois de juin que je m’accorde une petite pause…

ENDORPHIN

Classement 2013 Hommes 1 - Team Lafuma 1 (3984 points) 2 - Team X-Bionic Aventure (3932 points) 3 - Absolu Raid Rodez 1 (3872 points) Mixtes 14 - Caméléon Raid Nature 46 (3448 points) 19 - JV pour le meilleur (3338 points) 20 - Soul of Tribe (3299 points) Femmes 49 - Les XX d’XTTR63 (2603 points) 69 - Team X-Bionic Aventure 2 (2104 points) 73 - Raid Link’s 100% filles (2049 points)


par Alex Falq Depuis longtemps, j'entendais parler du Gévau. « Une épreuve de fous » m'avait-on même dit. Peur de rien, je me suis inscrit sans trop me poser de questions. Je n'arrive pas plein de confiance et d’énergie pour ce raid hors du commun. Les semaines précédentes ont été compliquées à gérer avec cette maudite angine blanche qui m'a cloué au lit. Mais bon, Baptiste semble également en manque d’entraînement. On souffrira ensemble. Un point c'est tout ! Nous nous fixons un objectif très élevé : finir avant les filles d'XTTR63… Jeudi, c'est le jour J. La météo semble capricieuse. On nous annonce une nuit plutôt humide. Arrivés à Saint-Léger-de-Peyre pour la première épreuve, il pleut des cordes. Météo France ne s'était pas trompé ! On retrouve les copains et ça chambre déjà ; surtout Mike des Gones Raiders. Bref, c'est l'heure du départ pour une première partie de section en trail ascensionnel. On part vite. Un peu trop vite. Je suis tout de suite dans le rouge alors on ralentit un peu. On reprend malgré tout quelques équipes dans la montée. Dans la descente, on se fait réellement plaisir (je ne suis pas sûr d'être capable de refaire ce single à cette vitesse de jour !) et on arrive vraiment pas mal pour passer au Vtt'O. Là, je fais ma première erreur en pliant mal ma carte. Du coup, je jardine sérieusement en arrivant à Valadou ; puis, j’enchaîne les erreurs et perds beaucoup de temps. Le lendemain, après une nuit courte, on démarre par une CO de 10km. Les gars des Gones Raiders (Mike en premier lieu) nous chambrent encore un peu. Bref, après que Jeff (notre assistant) ait oublié de nous appeler sur la ligne de départ, on part avec plusieurs minutes de retard sur la CO. Baptiste met beaucoup de temps à rentrer dans la carte et on fait beaucoup d'erreurs au début. Le reste de la journée se passe mieux. Ça y est, on est dans la course. Sur les parties à vélo, je souffre du manque d’entraînement (faut dire que j'ai du sortir le bicloon 2 fois avec cet hiver qui ne veut pas partir). Pour couronner le tout, Baptiste décide de louper une balise lors du vtt suivi d'itinéraire ce qui nous fait faire un « petit » détour pour remonter la chercher... La dernière épreuve de la journée, nous permet de décompresser totalement. On arrive très loin au classement du canoë et nous nous faisons reprendre par plusieurs équipes. Ma séance dans le Haut-Allier n'aura finalement pas porté ses fruits ! On finit cette journée de vendredi à la 35ème place. Pas mal pour 2 gars sous entraînés et surtout, pour l'instant, notre objectif de finir avant les filles est en bonne voie. Cette journée a été rude mais nous sommes prêts pour le bouquet final. Le samedi, je cherche Mike pour le chambrer et j'apprends qu'il a du abandonner car Gilles s'est fait mal au genou (Pas trop grave finalement. Ouf!). Je suis sûr qu'il s'est arrangé avec lui pour ne pas avoir à écrire un récit trop détaillé pour le mag ! On part sur le trail'O et les sensations sont là. On reprend pas mal d'équipes et on arrive au Vtt road-book lancés comme des balles… jusqu'à une crevaison qui nous fait perdre notre élan. On voit toutes les équipes nous passer devant. Le moral est au plus bas. Les épreuves s’enchaînent ensuite sans trop de difficultés jusqu'au second Vtt road-book où les singles ne sont pas notre tasse de thé. Baptiste souffre de sa cheville en silence et j'essaye de l'aider comme je peux. La dernière épreuve, c'est la CO au score. Baptiste n'en peut plus. Sa cheville est douloureuse. Du coup, on limite les risques et on ne prend que les balises les plus proches. On passe la ligne … avant les filles. Objectif atteint ! Et voilà le Gévau, c'est fini... ou presque. Car le Gévau, ce n'est pas simplement un raid tout terrain, c'est aussi une soirée de clôture pas comme les autres... L’ambiance a du mal à démarrer, mais une fois lancée… le podium hommes finit en défilé en sous vêtements !!! Extraordinaire ! Il faut le voir pour le croire... Une bonne partie de rigolade. Tout le monde danse, tout le monde fait la fête… Alors, si vous avez envie de tester le Gévau en 2014, foncez-y. Sûr que vous ne serez pas déçus !!!

ENDORPHIN

Crédit photos : Gevaudathlon.com

GEVAUDATHLON


par Céline Augueux Mai 2013

© Organisation

Le raid des 3 Croix - 14 avril 2013 Site splendide pour un raid magnifique ! La 7ème édition du DÉFI ROC DES TROIS CROIX organisée par le ROUGEOT BEAUNE TRIATHLON a eu lieu dimanche 14 avril 2013 sous un beau soleil bourguignon. Ce raid nature alliant un trail de 15km, un parcours Vtt de 30km et 8km de canoë a accueilli dans la ville de Santenay 134 équipes de 2 coureurs. Ils avaient le choix de courir en binôme sur toute la course ou de se relayer : un trailer, un vététiste et ensemble pour le canoë. C’est la paire Protoy/Delaplanche qui remporte l’épreuve en 3h46min poursuivie par le ZailZailTeam : Thomas/Gomes invaincus depuis 3 ans qui passe la ligne juste 2 minutes derrière ! Quant au podium féminin, nous sommes montées avec Karelle Dubief sur la plus haute marche du podium. 

Retour sur notre course ! C’est avec beaucoup de plaisir que nous avons pris le départ toutes les 2 (Karelle et moi). Nous n’avions pas recouru ensemble depuis le Raid Arbre Vert à l’ile Maurice. Nous partons tout d’abord pour 15km de course à pied. Un vrai trail sublime ! Avec des singles qui nous amènent jusqu’au pied des Trois Croix. Il n’y a plus qu’à grimper et là… une vue imprenable sur les vignobles de la région. On reste sur les hauteurs avant de redescendre par des petits sentiers à travers la rocaille et les branches de buis. Attention aux chevilles ! Arrivées au parc à vélo en tête chez les féminines, nous enfourchons nos Vtt, pour 32km sur un parcours vallonné. Encore des singles magnifiques, quelques descentes techniques et des montées… où on ne peut pas monter d’ailleurs ! Alors, on pose le pied à terre et on pousse le bike. Nous terminons en longeant le canal pour arriver à la portion de canoë. 8km en aller retour où l’on peut croiser les autres équipes, ce qui nous permet d’encourager les copains ! La sortie du bateau est difficile. Nous repartons doucement pour ne pas cramper et nous enfourchons de nouveau nos vtt pour la dernière portion jusqu’à la ligne d’arrivée. Nous terminons 1ère équipe fille en 4h30 et 26ème au scratch.

Juil Août 2013

Coup de chapeau aux organisateurs et à tous les bénévoles qui nous ont permis de passer une journée super sympa, sur ce site magnifique ! Petit clin d’œil à tous les copains du Dijon SingleTrack qui ont couru et à nos nombreux podiums sous les couleurs du DST : 1ère équipe au scratch avec D. Delaplanche et V. Protoy 3ème équipe au scratch avec D. Philippe et E. Amiot 1ère équipe mixte en relais avec P. Collado et G. Lenourry 1ère équipe fille avec K. Dubief et C. Augueux Rendez-vous l’année prochaine avec un nouveau parcours !

ENDORPHIN

http://defiroc.fr/

Le Défi Roc enfant Une épreuve a été également organisée pour les plus jeunes, épreuve individuelle, ouverte aux enfants de 8 à 15 ans, avec un parcours de course à pied et des obstacles à franchir, une épreuve de vtt et une épreuve d'escalade (bonus temps). Les distances :  pour les 8-11 ans : 1km de cap et 2km de vtt

pour les 12-15 ans : 1,5km de cap et 3km de vtt

Les résultats des premières équipes 1 PROTOY / DELAPLANCHE PROTOY Vincent DELAPLANCHE Damien 03:46:20 Senior Homme 2 zailzailteam Gomes Augusto Thomas Sébastien 03:48:31 Senior Homme 3 PHILIPPE / AMIOT AMIOT EDOUARD PHILIPPE David 03:50:46 Senior Homme 4 Les Bikers GOULLIOUD Rémi MARTIN Kevin 03:56:48 Senior Homme 5 malot:dugat Dugat Jérôme Malot Jean 03:58:39 Senior Homme 6 DURPOIX / MAMESSIER MAMESSIER David DURPOIX Alain 04:00:40 Senior Homme 7 Zailzail Team 2 CHEVILLON Eric NIVOT Tony 04:03:33 Senior Homme 8 FRANEY / OUTHIER OUTHIER ALEXANDRE FRANEY Mathieu 04:04:35 Senior Homme 9 scott vo3sport autun Federspield Guillaum Valette Benjamin 04:05:58 Senior Homme 10 BOURICO BOUDOT MAXIME BRUGNON Eric 04:08:53 Senior Homme 11 BOUDOT / TRUCHOT TRUCHOT Romain BOUDOT JEAN BAPTISTE 04:11:28 Senior Homme 12 JOLIVOT / COMEAU COMEAU FABRICE JOLIVOT Sébastien 04:13:58 Senior Homme 13 A L'ARRACHE MOUSTACHEBOUILLOT Joris DURIAUX Cyril 04:16:13 Homme Relais 14 MOYSE / SONZOGNI MOYSE GILLES SONZOGNI THIERRY 04:16:36 Vétéran Homme 15 CARROSSERIE LARONZE - BOUVET BIZARD Sébastien BOUVET Fabien 04:17:18 Senior Homme 16 DIJON SINGLETHON LENOURRY Gérald COLLADO Pauline 04:19:23 Mixte Relais 17 LATOURS BOUVERET REGIS MILLET GREGORY 04:19:24 Homme Relais 18 MONNOT 1 GUINGAND Sébastien CASIER Olivier 04:20:53 Senior Homme 19 Dijon sport cyclisme LEMOINE Laurent DUCROT Loïc 04:21:55 Senior Homme 20 zailzail team 5 Tuis Thomas Steve Arnaud 04:22:11 Homme Relais 21 DECOENE / BUFFET DECOENE Thomas BUFFET Benoît 04:23:40 Senior Homme 22 GENIN / RICHARDET RICHARDET LILIAN GENIN ROMUALD 04:25:42 Senior Homme 23 J'ai vu la vierge !!! Joly Xavier Lévêque Jérôme 04:27:35 Senior Homme 24 FAMILLE BESSE BESSE SYLVIE BESSE Philippe 04:29:49 Mixte Relais 25 Mouflons de corinthe Meï Thomas Boyaux Stéphane 04:30:02 Senior Homme 26 DST GIRLS Dubief Karelle Augueux Céline 04:30:16 Senior Femme 27 MORLAND / GARNACHE GARNACHE FABRICE MORLAND Damien 04:30:19 Senior Homme 28 FOUTELET / LOMBARD LOMBARD MYRIAM FOUTELET SIMON 04:31:41 Senior Mixte 29 Mouflons 2 DUHAUTOY Jérémie ELVEZI Romain 04:31:47 Senior Homme 30 LERAT / DESBOIS DESBOIS CARINE LERAT Jérôme 04:32:10 Senior Mixte

DÉFI ROC DES 3 CROIX



par Karine Padel Juin 2013

épart vendredi début d’après midi de St Genest Malifaux (42) avec Marilyne, en direction de Castérino, petit hameau situé dans le Mercantour, dans la vallée des Merveilles. Nous arrivons à la tombée de la nuit et plantons la tente au bord du ruisseau, pour un petit bivouac improvisé. Après un petit plat de pâtes réchauffé, nous trouvons notre duvet pour une nuit fraîche et humide à 1500m d’altitude. Lever à 7h, pliage de tente, petit déjeuner et en route pour une grosse journée… Après un briefing, nous sommes lancés sur l’épreuve qui démarre par une CO aux alentours de Castérino. Cette petite mise en jambes, nous réussit plutôt bien (pas de pénalité pour l’instant, suite à la prochaine épreuve !). Nous enfourchons le vtt pour un suivi d’itinéraire de 20km, la route est longue et escarpée (escaliers, rochers, neige ...) et nous n’avons pas de répit. La fatigue commence à se faire sentir, surtout lorsque l’on croise au départ de la CO montagne, les premiers qui redescendent sur Castérino (merci pour vos encouragements !!!). Nous, nous sommes loin d’en avoir fini, surtout lorsqu’une erreur d’orientation nous conduit au « Mont Chajol » (+ 300m de dénivelé, on avait peur de ne pas en faire assez…). Du coup, nous sommes contraintes, après mûre réflexion de laisser 3 balises qui nous coûterons 2h15 de pénalité.

Nous reprenons nos vélos pour une descente trop technique pour nous (Nota : nous ne sommes pas des as de la descente), mais nous arrivons tout de même à Castérino, où une épreuve d’accro-branches nous attend avec un temps neutralisé. Au programme : tyrolienne, pont de singe, étriers… Une sympathique épreuve, qui a réveillé nos douleurs endormies ou plutôt somnolentes. Et nous n’en n’avons pas encore fini, puisque nous voilà reparties sur la dernière section de CO. Encore une fois, une grosse erreur d’orientation, nous conduit dans un cul de sac au dessus d’une cascade, nous rebroussons chemin et trouvons une issue... petite frayeur. A Castérino, nous réalisons l’épreuve qui nous a le plus réussie : le tir à la carabine (biathlon). Carton plein, aucune pénalité cette fois-ci, nous sommes fières de nous… Et repartons pleines d’enthousiasme pour la dernière épreuve de vtt’O, il ne nous reste plus que 30 minutes avant le temps limite pour récupérer le maximum de balises. Nous terminons cette première journée à 20h, après 10h de course NON STOP !! Une heure de route nous sépare de Sospel, village de départ des épreuves du lendemain, où nous nous installons au camping. Après une bonne douche et une bonne pizza au restaurant du coin, nous redéployons la tente et retrouvons les bras de Morphée.

Au petit matin, le dimanche sur la place de la mairie tout le monde est au rendez-vous, y compris les concurrents de la course « M2Race ». Avant le départ, nous avons le droit à une démonstration de trial et de bmx (nous avons été épatées par leur talent, que nous sommes loin de posséder). Le départ est donné, pour une journée en parcours balisé (on pose le cerveau et on appuie sur les jambes). Une petite montée de 1000m de dénivelé à vtt fait monter la température ; heureusement, la belle descente sur sentiers nous régale. Nous terminons cette épreuve par la traversée du Bike Park de Sospel (descente encore très raide…). Loin d’en avoir fini, nous troquons le vtt contre les bâtons, pour un trail de 15km et 1000m de dénivelé. Au sommet, nous avons le plaisir d’apercevoir la mer, privilège réservé aux derniers concurrents, panorama que les premiers n’ont pas pu voir pour cause de mauvais temps ! A peine arrivées, nous voilà acclamées : première et unique équipe féminine. Nous sommes de suite appelées au podium pour être récompensées de notre « performance » (finisher quand même !!). Nous avons tout de même le plaisir de partager le buffet proposé par l’organisation, avec les derniers concurrents arrivés. Une belle première pour notre duo en raid, belle entente, bons moments partagés dans un joli cadre. Une super organisation et des bénévoles pleins d’enthousiasme participant à la réussite de cette édition du Raid du Mercantour. ENDORPHIN

Juil Août 2013


Résultats 2013 (37 équipes partantes - 2 abandons) 1 - Team Lafuma 2 : Elisabeth Revol / Vincent Fayard - Mixte 9h51mn46s 2 - Team Lafuma 1 : Jean-Baptiste Bourrin / Baptiste Turrel Homme - 10h17mn59s 3 - Les Chauds Patates 1 : Gaetan Janssens / Benoit Pavée Homme - 10h21mn14s 4 - Absolu Raid : François Lalanne / Lionel Villeneuve - Homme 10h30mn35s 12 - 400Team Raidlight Altecsport Raidlight : Aurélie Grosse / Fabrice Baverel - Mixte - 12h34mn18s 25 - Issy Aventure Lupine : Caroline Hentgen / Philippe Perez Mixte - 15h10mn19s 33 - EndorphinMag 1 : Marilyne Rochette / Karine Padel - Femme - 18h33mn27s

Crédit photos : Raid du Mercantour

RAID DU MERCANTOUR


par Mike Guillot Mai 2013

orsque Thierry me demande de faire équipe avec lui pour le Raid Edhec, il nous est tout simplement devenu évident qu’un « petit raid » était de mise pour tester la forme et l’entente des 4 fantastiques que nous formeront fin mai. Et quand il est possible de combiner raid, bonne organisation, terre de raids et plaisir, alors pourquoi ne pas choisir le Raid des Dentelles !?! En plus, la date tombe pile 5 semaines avant notre objectif : parfait !!! Pour ma part, je suis chaud, j’enchaine les compétitions depuis début mars, en gros tous les 15 jours donc c’est « léger » fatigué que je retrouve Thierry mon binôme ainsi que Marine et Loïc. Enfin, surtout on attend Loïc et Marine qui décident de profiter pleinement des bouchons sur l’autoroute. A leur arrivée, transfert des sacs bivouac et canyoning en 5-5 et on file au briefing qui se trouve à 10mn de vtt de la salle de retrait des dossards. A toute berzingue, on chope le discours de Séb, directeur de course, juste aux premiers mots. Ouf… Notre retard est presque inaperçu. Sur la ligne, du beau monde : Vibram Lafuma, Garmin Aventure, les Chauds Patates, … devant ça va batailler sec. Comme notre objectif est de mettre le doigt sur nos défauts et se découvrir, prendre plaisir sur les pentes du Ventoux, ils n’auront donc rien à craindre de nous. Mais les Gones Raideurs sont venus en force, cette année, 6 équipes sur le long et 5 sur le découverte, ça fait du peuple et il y a toujours un peu de compétition entre nous alors faire son max quand même n’est pas à négliger… La pluie s’arrête enfin et le départ est donné à 18h, au top ! Petit trail ascensionnel pour se mettre en chauffe. On est au train, on se laisse guider par les rubalises et nous voilà de retour au parc vtt après 40mn.

Juil Aout 2013

En gros : une montée, une descente… parfait, je ne me sens pas mal physiquement. Petit bip, récup de carte et on enfourche nos vtt. Section vtt entre 10 et 20 km si on prend des options ou pas. Pour nous, c’est assez clair : on ne prend pas la première… car, il faut redescendre par les vignes et tout le monde connait la terre glaise propice à la pousse du raisin et son résultat : des amas collés aux pneus et au cadre…. Ouf, on échappe à cela car autant vous dire que mon « Epic » n’aime pas cela et me l’aurait bien montré !!! On enchaine sans trop de difficultés. L’entente est plutôt bonne entre nous. Petite descente, un poil technique et avec Marine, on attend nos 2 copains pendant 2 bonnes minutes. Que se passe t’il ?! Tout simplement Thierry a perdu sa roue arrière en plein single !!! Heureusement les bénévoles veillent… merci les gars !!! On enchaine, on passe beaucoup de temps sur la transition. On est la première équipe des Gones Raideurs mais on se fait complètement déborder en changement. La petite CO est sympa et courte mais dès le départ, on part en sens inverse ! On n’est plus dans la carte. 2-3 minutes et on arrive à se calmer et à reprendre le sens que l’on avait choisi. La journée continue sans trop de problèmes et je suis toujours aussi émerveillé par les paysages. Le majestueux Ventoux nous offre son meilleur profil. On a retiré toute forme de pression pour la journée de samedi alors il ne nous reste plus qu’à rejoindre l’arrivée… mais avant de vraiment conclure, une petite CO urbaine s’offre à nous.

« Petite » est un peu léger ! On se retrouve face à une grosse CO nocturne urbaine dans le village de Vaison La Romaine. On déambule entre les badauds interloqués, un détour par les ruines et ses jardins et hop nous en terminons enfin plutôt tard dans la soirée. Place au montage de tentes, une douche rapide et une bonne soupe. La nuit sera encore une fois bien courte alors il ne faut pas trainer. 5h30…bip bip… on s’extirpe du duvet ; aux dires de certains, on avoisine les 5 degrés. Ca pique, mais le soleil est annoncé avec un peu de pluie dans l’aprèsmidi. On a le temps d’ici là… pour le moment, place au vtt. Le réveil musculaire est difficile mais aidé par mes équipiers et les bénévoles, je rentre vite dans la journée… du moins physiquement. Car la tête est ailleurs. Aucun moyen de me concentrer sur la carte et de suivre nos choix. Je laisse tomber car la frustration me rend dingue. Les copains prennent le relai. Le long trail orientation comprenant le canyoning parait long sur la carte… Non, ce n’était pas juste une impression !! Heureusement que les vallées traversées sont sublimes sinon j’aurais craqué. Arrêt chrono pour le canyoning. La pression monte léger. Comment vous dire ? : j’ai peur !! Oui, j’ai une phobie de l’eau et si je n’ai pas de gilet, je ne suis pas, mais alors pas bien du tout. Je ne connais pas le niveau du passage et vues les précipitations des semaines précédentes, je vous assure, que je ne suis pas bien. Et puis c’est quoi ses combinaisons de super héros ? Une fois que tu arrives à te mouler dedans, à te déplacer…. on dirait une armure à la Batman… sans rire, je vais couler avec un truc pareil sur le dos !?! Mais, bizarrement, une fois dans l’eau glaciale, on se déplace facilement comme si l’eau l’avait détendue… la combi, pas moi !! car au premier passage, la peur doit se lire dans mon regard.


Alors bon de toute façon, Thierry s’y connait, je lui fais confiance. J’ai peur mais j’y vais quand même. Ca passe tout seul au final, je m’éclate dans un canyon de ce calibre. Pas de soucis… mais il est temps de se changer et de repartir à l’assaut des dernières balises du trail et de choper la barrière pour prendre quelques balises en vtt… Loïc a pris la carte en main et il est assez bien… dernière grimpette, on commence à en avoir assez marre. La vue des vtt nous regonfle un peu…. La première barrière est grillée mais on peut quand même se faire la deuxième qui nous permet de faire une jolie balade. La pluie nous a rejoint et le plafond nuageux est tombé. Donc, on roule sans grande vue. Retour au départ du samedi pour la dépose de nos vtt et la dernière section de la journée. CO mi urbaine… sous une belle bruine qui mouille bien comme il faut. Je ne sais pas ce qui me rend d’un coup euphorique mais je suis à fond. Mes équipiers épuisés me suivent, j’ai machinalement pris la carte et je déambule sans soucis de balise en balise…. Dernière balise et montée sur la route : la ligne d’arrivée nous tend les bras…. Extra, 2 jours de folie pour se tester avec les copains de l’Edhec. Comme d’hab, les 400 Team nous ont surpris par les décors et les enchainements. Une édition sans grimper sur les Dentelles ou sur le Ventoux : il y a vraiment un terrain de jeu des plus fabuleux et qui pique les cuisses, en plus… Merci aux copains, aux bénévoles et aux 400 Team, ce fut énorme comme chaque fois et comme j’étais léger frustré de n’avoir été que reporter sur la finale l’année dernière et bien là, j’ai mon compte… En plus l’orga avait préparé un petit quelque chose pour remercier les Gones Raideurs d’être venus aussi nombreux…. Heureusement par contre que j’ai 15 jours avant le Gevaudathlon pour me reposer !! ENDORPHIN

Crédit photos : Céline Dodin

Résultats 1. 2. 3. 4. 5. 6. 7. 8. 9. 10. 11. 12. 13. 14. 15. 16. 17. 18. 19. 20. 21. 22.

08:12:01 TEAM GARMIN 1 08:12:01 TEAM GARMIN 2 08:31:04 TEAM LSN 08:35:27 ARVERNE OUTDOOR DUMORTIER 08:48:31 RAID NATURE 46 - ABS AVENTURE 08:57:38 AGDE RAID AVENTURE 1 09:05:50 JU'RAID LIGE'RAID JACOUD 09:21:24 RAIDLINK'S 07 TG 09:41:27 RAID 74 MAXI RACE.ORG 09:53:33 Les Chauds Patates 1 09:54:38 Les Chauds Patates 2 10:19:40 VAUCLUSE AVENTURE LAFUMA 1 10:26:40 ROCK STAR 11:53:34 LES GNOLUS 12:21:48 LES CHAUDS PATATES MIXTES 12:23:17 o'BUGEY COLLIUD 12:29:32 ISSY SPORT EVENEMENT 12:41:59 TEAM SERIAL LIFE EXPERIENCE 13:13:35 ARVERNE OUTDOOR MIXTE 13:13:57 CAP 03 LIGE'RAID 13:14:47 A RAID DE COURIR BALAY 13:30:15 BARAKAFRITES TEAM SPORT NATURE 1 23. 14:04:27 BARAKAFRITES TEAM SPORT NATURE 3 24. 14:16:15 VAUCLUSE AVENTURE LAFUMA 2 H 25. 14:28:58 TEAM CAMELEON

RAID DES DENTELLES DE MONTMIRAIL


par Robert Goin Mai 2013

© Jordi Saragossa

26 mai Déjà vainqueurs, deux semaines auparavant, du 83km de la Transvulcania, première étape des Skyrunner® World Series Ultra, Emelie Forsberg et Kilian Jornet ont récidivé le dimanche 26 mai en remportant le marathon Zegama-Aizkorri, ouverture des Skyrunner® World Series Sky. Deux ouvertures internationales gagnantes sur des distances différentes qui concrétisent en ce début de saison la suprématie et polyvalence au plus haut niveau des deux trailers du team Salomon. Partis de Zegama sous le soleil mais sur un sol rendu boueux par les pluies des jours précédents, les trailers ont avalé un dénivelé positif de 2726 mètres et gravi quatre des sommets les plus hauts du Pays Basque : Aratz, Aizkorri, Aitxuri et Andraitz. Déjà deuxième le 11 mai sur la Transvulcania à plus de 4mn de Kilian Jornet, Luis Alberto Hernando a été à nouveau son plus coriace adversaire et a essayé de contester sa supériorité jusque dans les derniers hectomètres. Sur la ligne d'arrivée, Kilian finit premier comme en 2012, abaisse son chrono de 1mn26 s, mais ne précède Luis Alberto Hernando que de 12s. L'Italien Tadei Pivk est troisième. "Kilian, constate Michel Lanne, son copain de team, réussit une transition parfaite entre sa saison hivernale et estivale.

Malgré très peu de kilomètres en course à pied il montre qu'il est plus que jamais le patron en trail sur n'importe quelle distance et profil. Ses performances ne le changent pas. Il reste d'une gentillesse et accessibilité qui font l'unanimité chez les coureurs, organisateurs et le public."

Emelie Forsberg devance Nuria Picas et Stevie Kremer. Céline Lafaye et Michel Lanne terminent meilleurs français avec la 9ème et 11ème place. Maud Gobert et Michel Rabat se classent 14ème et 17ème. Clovis Dalban Moreynas est 18ème. Bilan mitigé pour Michel Lanne. "Comme l'an dernier j'ai eu un peu de mal

dans la première partie, mais ensuite contrairement à 2012 je n'ai pas réussi à monter d'un cran. Je manquais de jus, je ne suis pas arrivé à accélérer. Rien ne pouvait m'indiquer cela, ma préparation a été idéale et je n'ai pour le moment pas d'explication sur ce jour sans." Parti prudemment Michel Rabat a fêté ses 30 ans sur ce marathon. " Au bout de 8km mes jambes étaient déjà lourdes et j'ai compris que mon anniversaire ne correspondait pas à une journée de grande forme. On n'abandonne pas à Zegama et en plus une dizaine d'amis m'attendaient sur le parcours. J'ai lutté avec ma tête, me suis accroché avant de retrouver des couleurs dans la dernière descente très technique ."

ENDORPHIN

Juil Août 2013

ZEGAMA


par Jérôme Lollier Mai 2013

©photos : Jérôme Lollier La seconde édition de THE TRACK s’est déroulée du 8 au 17 mai en Australie. Vicente Juan Garcia Beneito (Espagne) remporte la seconde édition de THE TRACK Outback Race. Il a couru 503km en 66h34. Tommy Chen (Taiwan) a terminé deuxième en 72h49 et Christian Sebastian Colque (Argentine) troisième en 74h49. THE TRACK Outback Race est l'occasion de découvrir l'authenticité de l'Australie. Entre Alice Springs et Uluru les coureurs ont suivi un itinéraire unique, long et technique qui donne un caractère exceptionnel à leur exploit sportif.

THE TRACK Outback Race est une course hors norme... C'est la course, par étapes et en autosuffisance alimentaire, la plus long du monde ! 4 participants n’ont pas couru la totalité de la distance. Ils sont restés dans la compétition avec le classement aux kilomètres. Pour eux, l'objectif était de parcourir le plus de kilomètres pour rejoindre la ligne d'arrivée. Ils ont couru une aventure unique entre 269km et 405,5km en 10 jours, dans l'Outback australien : c‘est une belle performance !

Infos sur www.canal-aventure.com

La prochaine édition de THE TRACK aura lieu en mai 2015. La prochaine course proposée par Canal Aventure est l'Ultra AFRICA Race : 213km en 5 étapes au Burkina Faso du 14 au 18 novembre 2013 (reste 10 places).

Juil Août 2013

THE TRACK


Communiqué Avril 2013

e Lafuma Volcano Trail s’est déroulé du 21 au 27 avril derniers sur les pentes des volcans actifs siciliens (Etna et îles éoliennes). Pour le 10ème anniversaire de l’épreuve, ce sont 50 participants représentant 7 nationalités différentes qui se sont retrouvés en Sicile pour vivre une semaine d’efforts et d’émotions dans un cadre magnifique, devenant pour un temps les témoins privilégiés des forces de la nature. Accueillis à leur descente d’avion par une coulée de lave sur l’Etna, toute la semaine allait être ponctuée d’images impressionnantes symbolisant la forte activité volcanique actuelle de la région. Pour la 1ère étape sur l’île de Vulcano (11km et 500m D+), c’est la traversée des fumeroles de soufre (particulièrement denses cette année) qui a marqué les esprits, tout comme la vue panoramique depuis le sommet du Grand Cratère. Le lendemain l’ascension des volcans jumeaux de l’île de Salina constituait l’épreuve la plus dure (1800m D+ en 20km sur des sentiers très techniques) mais offrait de splendides points de vue. A noter que le 1er sommet situé à 950m d’altitude a été atteint en 3,5km depuis le bord de mer, ce qui donne une idée de la pente affrontée par les concurrents ! La 3ème étape est quant à elle unique au monde : montée au sommet du Stromboli le long de la « Sciarra del Fuoco » sous le cratère et les explosions volcaniques, suivie d’une descente ultra rapide d’abord tout droit dans le sable volcanique puis dans une « piste de bobsleigh » entourée de roseaux. Un tracé court mais très dynamique et spectaculaire (10km, 1100m D+). Les plus courageux sont repartis le soir à la frontale observer de nuit les jets de lave du volcan pour prolonger la magie des lieux. Après une journée de repos et de transfert, le bouquet final allait être tiré sur les flancs de l’Etna.

Juil Août 2013

La 4ème étape (légèrement raccourcie par sécurité à cause de la forte activité du volcan : 11km et 700m D+) emmenait les coureurs de 1900m jusqu’à 2600m par une piste cendrée avec un passage entre des murs de neige, avant de redescendre hors sentiers à travers la neige puis le sable noir et les anciens cratères, le tout sous les jets de cendres du volcan. Enfin la 5ème et dernière étape (15km et 1100m D+ tout en relances) traversait la forêt aux couleurs printanières et les anciennes coulées de lave de la « vallée del Bove », toujours sous les grondements de plus en plus fréquents du volcan. Et le spectacle tant espéré se produisit alors avec l’entrée en éruption de l’Etna : des projections de lave à plusieurs centaines de mètres de haut et une coulée rougeoyante marquaient de façon spectaculaire et inoubliable la fin de l’aventure.

L’objectif de l’équipe de Mandala Trail est de proposer une épreuve conviviale et accessible au plus grand nombre et de pouvoir partager en famille une semaine de sport et de découverte (un groupe de marcheurs était accompagné d’un guide sur les plus beaux points du parcours et un Mini Volcano Trail en 2 étapes a été organisé pour les 10 enfants présents en plus des activités de dessin, peinture et collage). L’équipe de Mandala Trail tient à remercier le secours alpin du CAI, le Corpo Forestale, le parc de l’Etna, la Mongibello Team MTB et tous les volontaires qui ont permis d’organiser en toute sécurité l’épreuve. Merci également à Lafuma qui supporte la course depuis plusieurs années ainsi qu’à Agisko, Siculamente et Agrinova qui ont mis à disposition des prix pour tous les athlètes.

Au classement final, c’est le champion suisse Marco Gazzola (vainqueur officieux du Tor des Géants 2011) qui l’a emporté chez les hommes en 6h27, devançant de 23 minutes le français Guillaume Besnard. La 3 ème marche du podium revient à l’italien Davide Cappelletti avec un retard de 1h21.

La 10ème édition du Lafuma Volcano Trail aura lieu du 20 au 27 avril 2014. Les places étant limitées, les inscriptions seront probablement closes avant la date limite donc ne tardez pas si vous voulez vivre une expérience inoubliable et unique dans un cadre exceptionnel.

A noter que les avant-postes avaient des teintes internationales avec l’espagnol Jorge Corbillo et le canadien Mark Tamminga en 4 ème et 5ème position. Chez les femmes, c’est la compagne de Marco Gazzola, l’italienne Arianna Regis qui a survolé la course pour s’imposer en 8h24, devant la suissesse Elisabeth Wyss et la lituanienne Agne Puckaite.

D’ici là, Mandala Trail vous donne rendez-vous du 5 au 12 octobre 2013 au sud de Naples lors du Lafuma Amalfi Coast Trail pour découvrir en 5 étapes (85km et 6800m D+ au total) les beautés de la côte amalfitaine classée au patrimoine mondial de l’Unesco.

Mais les échanges entre les concurrents et les souvenirs gravés dans les mémoires valent bien plus que tout classement.

Renseignements sur www.volcanotrail.it et sur facebook (www.facebook.com/mandala.trail.running) Contacts : Guillaume Besnard (guillaume@mandala -tour.com) pour la France et Stefano Marta (stefano@mandala-tour.com) pour l’Italie. ENDORPHIN


LAFUMA VOLCANO TRAIL


par Alexandra Flotte Juin 2013

40 ans, l’âge de raison, dit-on ! Ben, ça ne doit pas fonctionner chez moi ! 2013, année sportive plutôt en standby, qui n’est pas finalement pour me déplaire… Lorsqu’Alex Falq soumet l’idée de courir le Pilatrail (on est quand même à la maison, ce serait dommage de la laisser passer, celle-là), l’idée me séduit immédiatement. J’avais gardé un excellent souvenir des 42km réalisés en 2009, course durant laquelle j’avais eu l’immense plaisir de faire la rencontre de Marine Favaro (Gones Raideurs) avec qui la même année je ferai Le Raid Courrier Sud. Là où la quarantaine est sensée intervenir, c’est qu’au lieu de foncer tête basse sur le 45, le 21km aurait du s’imposer à moi. Mais, non ! Je n’ai pas d’entrainement ? Et après ? Ce ne sont pas 45km qui vont me faire peur… ah, il y a quand même 2100m de D+… tant pis, je marcherai ! 8h20, la dream team (JP, Nadine et Gérald) est là au complet, il y a aussi Séb et Alex (des revenants)… on est prêt pour le départ soit des 21km (950m D+) soit des 45. Petits mots d’une délégation japonaise dont 2 d’entre eux prendront le départ des 21km. En remerciements de son accueil, la foule en délire est invitée à un prochain marathon au Japon… l’ambiance est au rendez-vous ! 8h30, c’est parti ! Le départ est inchangé… on se retrouve rapidement coincé dans un goulet, il faut dire que plus de 700 personnes dans ce petit village, ça fait du monde ! Mais bon, comme ça, je suis sûre de partir tranquillou ! Je sens d’entrée de jeu que je n’ai pas la grande forme, mais ça, c’était à prévoir !

Juil Aout 2013

Je fais cependant mon petit bonhomme de chemin et double en trottinant quelques caluts partis déjà trop vite. Rapidement JP me double, je préfère ne pas m’accrocher et je me dis que je le reprendrai plus tard (j’ai plus d’expérience que lui sur le long). Je suis contente de croiser Marie sur le parking de la Chapelle St Sabin, je comprends vite que je suis la dernière de notre petit groupe mais ses encouragements me font du bien. Je suis en train de me poser la question si partir sur les 21km ne serait pas mieux approprié… En effet, je ne suis pas loin de la bifurcation (11ème kilomètre) entre les 21 et les 45… et ça ne fait pas loin d’1h30 que je cours : en gros, la journée va être longue. A la séparation, je pars sans sourciller sur le 45… bon, ben allez ! On va mettre le mode mental en route !

Je repars tranquillement en marchant et en mangeant. Soudain, derrière moi j’entends crier « A droite !! ». Je me retourne, les mecs sont en train de couper dans le talus un peu plus bas... J’étais vraiment concentrée sur tout sauf le balisage et v’là t’y pas que j’allais me perdre ! Merci les gars !!!

Je reconnais quelques portions de 2009 mais tout n’est pas très clair. La météo n’arrange rien : il y a un brouillard de dingue au Crêt de la Perdrix. Mais, on est soigné aux petits oignons avec un balisage (rubalise) tous les mètres pour ne pas s’égarer. Le top ! Par contre, ça caille, c’est pas le moment de trainer ! Je relève les manchettes et remets le buff sur les oreilles.

Une nouvelle fois, je trouve le passage non loin du Pic des 3 Dents (circuit initial écourté à cause d’un trop violent vent du nord) bien technique et un poil dangereux. Je redouble de vigilance dans cette descente au milieu des amas de rochers. A ce niveau de la course, ma lucidité est plus qu’entamée, ce n’est pas le moment de se prendre une pelle. J’avoue qu’à cet instant, j’aurais énormément apprécié un peu de compagnie.

On traverse des paysages magnifiques, je suis heureuse d’être là en pleine nature et de me dire qu’on a quand même un sacré terrain de jeu dans le Pilat. On fait pas mal le yoyo avec un groupe de mecs ; ils me doublent sur les parties plus roulantes ou en descentes et moi je les reprends dans les montées. Au second ravito (26ème kilomètre), je commence à en avoir déjà plein les pattes et surtout j’ai l’adducteur droit qui commence à tirer.

Jusqu’au ravito suivant je souffre de plus en plus mais la beauté du paysage m’exalte. Je suis émerveillée par de la mousse d’un vert extraordinaire sur des rochers, les sous-bois recouverts d’aiguilles de pins rendant le tapis moelleux… Bon, la traversée des chirats m’enchantent moins mais quand je vois comme certains souffrent à chaque poussée sur un rocher, je me dis que ça ne va pas si mal !

Malgré une vigilance accrue, je me cogne le genou en escaladant un rocher. Aie, ça fait mal !! Je n’ai pourtant pas l’impression d’avoir tapé fort mais j’ai un superbe œuf qui est en train de se dessiner et je sens le sang qui coule à travers le corsaire !! Demain, je ne mettrai pas une jupe !!!


Le dernier ravito est l’occasion d’une franche rigolade avec les bénévoles. Çq branche dur mais ça fait du bien de sentir leur soutien et leur admiration. L’adducteur est vraiment super douloureux si bien que la descente vers l’arrivée devient un véritable calvaire. J’ai les boules car je sais que je vais perdre beaucoup de temps là où 4 ans auparavant notre duo avec Marine avait été super efficace. Tant pis ! J’alterne donc marche/course là où il serait temps d’allonger un peu la foulée… et je me dis que moins de 7h, ça serait finalement pas si mal ! 5h21 en 2009, sacrée claque !!! Bon, il n’y avait certes QUE 42km !!! A l’entrée du village, je rattrape un gars avec qui nous avons (en discontinu) passé pas mal de temps finalement. Il est cuit ! Au détour d’une rue, je retrouve les copains. Ils sont tous là à nous encourager. Ça me va droit au cœur. J’attends le mec que je viens de doubler et lui propose un finish main dans la main pour le remercier de son aide inintentionnelle tout au long de ce magnifique parcours. Nous franchissons la ligne : 6h51mn16s. Je suis quand même bien contente d’en finir mais je ne suis pas si cuite que cela finalement. Serait-ce un point positif de la quarantaine ? Allez, je vais vous faire rêver : je n’ai quasi pas eu de courbatures les jours suivants ! Juste des adducteurs douloureux !!

Crédit photos : Pilatrail

ENDORPHIN

Résultats 2013 45 km (222 arrivants) 1 - Augustin Guibert en 4h08mn18s 2 - Gilles Guichard en 4h08mn18s 3 - Pierre Chalandon en 4h21mn43s 4 - Fabien Ruf en 4h26mn25s 5 - Anthony Cottier en 4h31mn12s 6 - Grégory Guinament en 4h33mn54s 7 - Guillaume Porche en 4h37mn08s 8 - Pierre Marron en 4h38mn25s 9 - Mathieu Guibert en 4h38mn49s 10 - Bruno Beaufils en 4h42mn10s 37 - Valérie Padel en 5h15mn19s 95 - Céline Rivier en 6h01mn41s 123 - Marjorie Cayrol en 6h17mn13s 127 - Marylene Lyonnaz en 6h18mn06s 131 - Laurence Dupupet en 6h21mn27s 133 - Nathalie Henquinet en 6h22mn56s 152 - Ingrid Stanciu en 6h37mn45s 156 - Marie-Pierre Gauthier en 6h40mn42s 173 - Alexandra Flotte en 6h51mn16s 186 - Agnès Colombet-Tant en 7h09mn25s

21 km (477 arrivants) 1 - Flavien Thomas en 1h32mn42s 2 - Guillaume Lacassagne en 1h35mn21s 3 - Régis Durand en 1h37mn19s 4 - Damien Noally en 1h38mn24s 5 - Laurent Gouby en 1h41mn34s 6 - Francis Berne en 1h42mn52s 7 - Emmanuel Roche en 1h42mn56s 8 - Morichaud Gwenael en 1h44mn11s 9 - Aurélien Boustie en 1h44mn17s 10 - Anthony Pons en 1h44mn24s 20 - Elisabeth Coupat en 1h50mn58s 43 - Pauline Bruyere en 1h59mn36s 94 - Mélanie Dharreville en 2h10mn10s 95 - Anne-Laure Gallot en 2h10mn11s 107 - Marion Delespierre en 2h12mn15s 109 - Nadine Moine en 2h13mn14s 120 - Emmanuelle Mounard en 2h15mn20s 125 - Victoire Luquet de St Germain en 2h16mn08s 126 - Fabienne Miolane en 2h16mn19s 140 - Laurence Montrail Archambault en 2h19mn10s

PILATRAIL


Communiqué Juin 2013

©Cims Màgics et Rémi Gallet. Dans la nuit de vendredi à samedi, pendant que des millions de français célébraient la Fête de la Musique, Julien Chorier évoluait en tête et en soliste sur les chemins de la Ronda dels Cims, deuxième étape des Skyrunner World Series 2013, catégorie Ultra. Le parcours initialement prévu par les organisateurs a été modifié à cause du gros enneigement à certains endroits. "J'ai célébré à ma

façon la Fête de la Musique à travers le son d'une cornemuse qui m'annonçait au coeur de la nuit l'arrivée sur un col et quelques heures après en écoutant le gazouillis des oiseaux qui saluaient le lever du jour. Des moments magiques que j'ai enregistré dans ma mémoire."

Parti vendredi 21 juin à 7 heures d'Ordino pour un tour géant de la Principauté d'Andorre de 178km et 12200 mètres de dénivelé positif, le savoyard a rapidement formé avec l'australien Matt Cooper un duo à l'avant de la course, devenu trio après le retour de l'andorran Xavier Teixido Marti Ventosa. Vers le 30ème kilomètre, Julien Chorier, team Salomon, s'est élancé dans une longue échappée solitaire et victorieuse. Progressivement, il a creusé de gros écarts avec ses poursuivants interprétant sans fausse note sa gestion de la course. Au Pas de la Casa, autour du km 129, le japonais Kenichi Yamamoto pointait pour la première fois en deuxième position. Sur la ligne d'arrivée, Julien Chorier précède d'un peu plus de 2h30mn Kenichi Yamamoto. Matt Cooper est troisième. "J'ai éprouvé le soulagement

d'être allé au bout de l'aventure et la satisfaction d'avoir réussi une belle course sans trop d'appréhension ni d'optimisme excessif. Le parcours déjà très technique avec ses fortes montées a été rendu encore plus ardu par des sols gorgés d'eau. Conséquence, j'ai beaucoup plus marché que couru. La Ronda dels Cims est l'un des ultras les plus difficiles." La journée de vendredi a été un régal pour Julien Chorier grâce à son corps qui répondait à toutes ses sollicitations.

Juil Août 2013

Moment un peu difficile samedi matin en fin de nuit, suite à la fatigue qui s'accumulait et aux muscles qui devenaient douloureux. Le tout se traduisant par une baisse passagère du moral et de la motivation. Pas évident non plus d'évoluer 148km tout seul. "Je n'ai pas, au 30ème km,

accéléré pour lâcher mes deux compagnons d'échappée. La cassure s'est faite au train en continuant à la même allure. J'aime bien les efforts en solitaire. On peut choisir son rythme, ses temps d'accélération ou récupération, bien organiser ses ravitaillements. Être seul est parfois languissant, c'est frustrant de ne pas pouvoir dialoguer avec d'autres traileurs. Les pensées ont tendance à partir un peu dans tous les sens. Une bonne préparation mentale est nécessaire pour bien négocier ces moments. Si la tête va bien ,on avance plus vite !"

Podium dames 1 Francesca Canepa, Italie, Montura / Vibram, 36h18mn55s. 2 Olga Mankó, Ukraine, A.E. Matxacuca, 38h19mn47s. 3 Emilie Lecomte, team trail Quechua, 39h32mn19s. Top 10 hommes 1 Julien Chorier, team Salomon, 28h41mn6s. 2 Kenichi Yamamoto, Japon, Houdini, 31h12mn. 3 Matt Cooper, Salomon Australie, 31h24 mn54s. 4 Pep Ballester Gomez, Espagne, 32h09mn58s. 5 Imanol Aleson Orbegozo, Espagne, Urruti Sport, 32h13mn50s. 6 Armando Jorge Teixeira, Salomon Portugal, 32h44mn2s. 7 Jared Campbell Etats-Unis, La Sportiva, 33h33mn30s. 8 Ty Draney Etats-Unis, Patagonia Ultra team, 33h33mn37s. 9 Benjamin Lewis, Etats-Unis, 33h33mn44s. 10 Albert Herrero Casas, Espagne, Dream Runners, 34h24mn23s.

http://www.andorraultratrail.org http://crono.andorraultratrail.com Chez les dames, victoire de l'italienne Francesca Canepa devant Olga Mankó. La hautesavoyarde Emilie Lecomte complète le podium. Trois belles performances qui les classent 16ème, 22ème et 25ème du scratch femmes et hommes réunis. Emilie Lecomte, leader chez les dames pendant une cinquantaine de km a été élue, par le Trophée des Trails 2012, meilleure française sur plus de 80km. Elle détient le record féminin de la traversée du GR 20. " Les femmes , conclut Julien Chorier, excellent sur les courses très longues et techniques. Elles sont particulièrement endurantes et très fortes dans leur tête ." Parmi les plus belles victoires de Julien Chorier en Ultra Trail montagneux, on peut retenir la CCC 2008, l’Andorre l’Ultra Mitic 2010, le Grand Raid de la Réunion 2009 et 2011, l’Hardrock100 2011, l’Ultra Trail du Mont Fuji 2012. Son prochain long rendez-vous ultra sera l'UTMB. ENDORPHIN

RONDA DELS CIMS



Communiqué Mai 2013

’écrin du massif du Vercors était riche de promesses : dans un espace naturel d’exception, les parcours tracés par l’équipe organisatrice de cette 32e édition du raid international O’Bivwak s’annonçaient somptueux et d’une grande richesse technique pour les parcours sportifs. Fidèle à sa nature populaire et conviviale, l’épreuve, lancée samedi 18 mai au cœur de Villard-de-Lans, comptabilisait près de 2 300 concurrents inscrits, avides d’en découdre avec ce défi sportif. Preuve que la destination de Villard-de-Lans, choisie pour cette 32ème édition jouissait d’une réputation « pure outdoor ». Discipline 100 % nature, le raid d’orientation est toutefois soumis aux caprices du ciel. Or cette édition 2013 aura subi de façon exceptionnelle de très mauvaises conditions météorologiques. Ce qui amènera les organisateurs à évacuer le bivouac, dans la soirée du samedi, puis à écourter l’épreuve pour mettre en sécurité les participants. Une première dans l’histoire du Raid. Pour autant cette décision difficile à prendre n’aura pas terni l’enthousiasme des concurrents. Bien au contraire.

La symbiose entre ces derniers et les bénévoles, soudés dans la difficulté, aura magnifié cette 32 ème édition et en aura fait une édition d’exception où les valeurs de solidarité, de réciprocité, de communion, de compréhension auront été élevées à un niveau jamais atteint dans le Raid. Lequel aura plus que jamais dévoilé sa nature profonde, loin des clichés de performance, de souffrances narcissiques et d’exploits de pacotille. Une édition plébiscitée malgré les prévisions météorologiques. Depuis sa naissance, le Raid O’bivwak s’affirme comme une épreuve résolument populaire. Son objectif ? Permettre au plus grand nombre de découvrir la course d’orientation tout en offrant des parcours difficiles aux concurrents plus chevronnés. Ainsi, cette année encore, l’événement proposait-il des épreuves de niveaux très variés : quatre parcours (A, B, C et D), destinés aux raiders aguerris et quatre parcours découverte (E, F, G et H), accessibles aux concurrents moins préparés et aux néophytes. La formule « Mini-raid » permettait de réaliser des itinéraires de randonnée à l’aide d’une carte d’orientation, manière idéale de prendre un premier contact avec la discipline sans chrono et sans pression ! Les attentes des organisateurs furent récompensées dès la clôture des inscriptions puisque, depuis de nombreuses années, un tel niveau d’équipes inscrites (prés de 1100) n’avait été atteint. Mieux encore. Alors que tous les sites de météo annonçaient des conditions météorologiques exécrables sur les deux jours de course, les organisateurs constataient au fil de la matinée du samedi, que les inscrits répondaient présents. Seulement 162 équipes ayant jeté l’éponge avant même le lancement de l’épreuve.

Juil Août 2013

Villard-de-Lans, un terrain d’évolution plébiscité. En tête du peloton des épreuves nature qui connaissent un essor fulgurant depuis plusieurs années, le Raid O’bivwak rencontre un succès constant, malgré une concurrence de plus en plus dense dans le registre de l’outdoor. En effet, l’événement répond aux attentes d’un public très diversifié : enfants et adultes, femmes et hommes, sportifs de haut vol et pratiquants occasionnels. Tous appréciant la convivialité, le challenge et l’aventure au Raid O’bivwak. Pour la famille Paillet, ce rendez-vous est d’ailleurs devenu un véritable pèlerinage dont les deux enfants sont friands. « Il s’agit de notre troisième raid tous ensemble », confiaient en souriant les parents. « Les

enfants sont demandeurs. Cette année, ce n’est pas une galère : c’est plutôt une aventure ! ».

Pour d’autres comme Sébastien Begué et Emmanuel Granger, engagés sur le circuit B et vainqueurs de la première et unique étape, la destination avait prévalue dans leur choix de courir l’édition 2013. « Pour

moi qui vient de Guadeloupe où j’ai travaillé plusieurs années, bien que ne connaissant pas le Vercors, j’en avais une image de territoire riche de sa nature sauvage et comme un spot particulièrement riche pour la Course d’Orientation. Ces deux paramètres ont été importants dans notre choix de nous inscrire ». expliquait Sébastien dans le sas du départ.

Parmi les collectivités territoriales (Région RhôneAlpes, Conseil Général de l’Isère, Ministère des Sports, Parc Naturel Régional du Vercors, Communauté de Communes du Vercors) soutenant cette année le Raid, la commune de Villard-de-Lans avait d’ailleurs bien compris les atouts dont elle dispose en dehors de ceux traditionnellement déclinés l’hiver, puisqu’elle développe déjà un concept de station trail et souhaite s’engager d’une façon similaire sur la Course d’Orientation. Aussi, son soutien, son engagement, sa disponibilité furent total avant et pendant le Raid.


Une édition plus que ballotée par les intempéries. Après un départ donné sous une pluie battante et sous des rafales de vent incessantes, samedi en milieu de journée, les concurrents ont évolué sous un ciel impitoyable. Alors que certains avaient renoncé à épingler leur dossard, préférant rester au chaud et au sec, la plupart des inscrits s’était élancée dans la bonne humeur malgré une météo digne d’un mois d’octobre. La remise des définitions effectuée sur la Colline des Bains, aux portes de Villard-de-Lans, confirmait que les conditions de course allaient être dantesques. Cartes et feuilles de définition s’envolant au vent, capes de pluies dressées au-dessus des têtes des concurrents comme autant d’oriflamme de détresse élancées vers le ciel pour l’implorer qu’il cesse ses tourments, équipes couchées à même le sol pour tenter de reporter les postes. Mais cahin-caha la cohorte s’élançait vers les forêts encore plus sombres qu’au plus fort de la nuit. Puis peu à peu des équipes ruisselantes d’eau refluaient vers le centre village. A l’évidence O’bivwak connaissait les conditions les plus rudes de son existence. Mathieu Barthélémy, associé à Jean-Luc Chandezon sur le circuit A (seconds au terme de la première et unique étape) arrivé au bivouac où, en milieu d’après midi, contrairement à l’accoutumée, seules quelques tentes se dressaient, témoignait : « Sur les hauteurs de la station les

conditions étaient exécrables, le grésil nous fouettait le visage, nous avancions courbés contre le vent, orienter dans ces conditions devenait difficile ».

En fin de journée, tandis que de nombreux raiders avaient enfin planté leur tente au bivouac et s’efforçaient de se réchauffer, la pluie redoubla de violence. Une décision pleine de sagesse et partagée par les concurrents. Rassemblés en réunion de crise, les organisateurs qui avaient avec l’aide et le soutien constant de la commune de Villard-de-Lans anticipé et mis en place des moyens adaptés et qui suivaient minute par minute l’évolution de la situation, décidaient alors en fin de journée d’évacuer le bivouac afin d’assurer la sécurité des concurrents. En trois heures, dans un calme étonnant, témoignage de la confiance des concurrents envers les organisateurs et de l’esprit qui irrigue ce Raid au plus profond de sa personnalité, ce furent pas moins de 600 personnes qui furent rapatriées sur des tennis couverts au cœur de Vilard-deLans. A 23 heures l’opération était bouclée et peu à peu la nuit s’organisait dans ce nouveau bivouac inédit en 32 éditions du Raid O’bivwak. Dans la vaste salle couverte, l’ambiance était surréaliste. Le long d’un mur, des centaines de paires de chaussures alignées séchaient tandis que leurs propriétaires marchaient avec des sacs plastiques aux pieds ou s’enveloppaient dans leur duvet, en quête de chaleur. Les filets de séparation des cours de tennis étaient transformés en immenses séchoirs à vêtements. Et, au sol, des rangées de raiders, certains déjà prêts à dormir, d’autres en train d’enfiler un pantalon sec ou de se ravitailler. Céline et Fabienne, deux jeunes stéphanoises novices en course d’orientation, gardaient le sourire tout en grignotant un repas improvisé, assises sur leur couverture de survie étalée à même le sol : « cCest notre première expé-

rience en raid. Nous avons évolué sous une pluie incessante mais nous avons passé un bon moment. Chercher son chemin, c’est vraiment chouette… même s’il faut marcher dans la boue ! ».

Ici ou là, la grande majorité des concurrents interrogés se félicitaient de cette décision prise par les organisateurs et beaucoup d’entre eux encourageaient les bénévoles à tenir le choc malgré la déception palpable dans les regards, après un an de préparation. Morceaux choisis : « Vu le soulagement sur la tête de la

plupart d’entre nous à l’annonce de cette évacuation, vous avez pris la bonne décision. Tout notre soutien à toute l’organisation ». Ou encore : « Merci de ce souci pour nous, de notre côté nous imaginons l’état d’esprit résigné dans lequel les organisateurs doivent être. » Sébastien Begué rencontré quelques heures plus tôt dans le sas du départ témoignait lui aussi : « Malgré notre expé-

rience à Emmanuel et moi, votre décision a été un véritable soulagement. Arrivés au bivouac nous nous sommes pourtant restaurés plus copieusement que d’habitude. Malgré cela nous tremblions en permanence et nous appréhendions la nuit à venir ».

OBIVWAK


L’édition 2013 finalement écourtée. Dans le même temps, les organisateurs réfléchissaient déjà au lendemain et exploraient les moyens de faire courir malgré tout, une seconde étape. Puis bien vite devant les difficultés techniques que cette décision impliquait, ils renonçaient. Une annonce qui fut elle aussi bien accueillie et comprise par les concurrents. Déjà Mathieu Barthélémy, engagé sur le circuit A et rencontré au bivouac, évoquait cette éventualité avec l’à propos de celui qui a l’expérience des conditions difficiles : « Je ne sais pas quelle décision vous allez pren-

dre, mais si vous allez vers le repli, nous comprendrons votre décision, elle sera sage. Car il ne faut pas oublier que seulement 10 % des partants sont parfaitement aguerris pour faire face à des conditions extrêmes. » Même son de cloche chez Sébastien Begué : « Je suis organisateur de trail depuis longtemps et j’ai toujours en tête que 60 % des personnes qui composent le peloton sont là pour le plaisir et n’ont pas le vécu nécessaire pour faire face à des conditions audessus de la moyenne en terme de normalité ». Au milieu des concurrents souvent émoussés par l’effort physique et par les conditions de course difficiles, Yoann Garde et Jean-Baptiste Bourrin, membres du Team Lafuma, coureurs expérimentés, bien qu’arborant une mine fraîche et resplendissante déclaraient eux aussi. « Nous avions anticipé le froid et la pluie en prenant beaucoup

de vêtements de rechange pour le bivouac. Si l’épreuve avait été maintenue, cela allait être très difficile et cela se serait joué au mental. Dormir sous la tente dans de telles conditions n’aurait pas été idéal pour la récupération, surtout après la journée éprouvante du samedi. » Le raid O’bivwak 2013, une aventure humaine d’exception.

Malgré une édition écourtée, le Raid O’bivwak 2013 aura tenu ses promesses et offert une aventure mémorable à tous les concurrents. Dimanche, alors que le Mini-raid se poursuivait, les participants savouraient le repas d’après-course dans une atmosphère familiale… mais toujours aussi humide ! Mais le moment le plus fort fut celui de la remise des prix. Maintenue en accord avec l’arbitre de l’épreuve, pour récompenser les concurrents de leur pugnacité et de leur soutien aux organisateurs, elle avait été avancée dans la matinée pour permettre aux concurrents un retour à domicile plus précoce. Fait exceptionnel dans de telles conditions, ce ne sont pas moins de 300 personnes qui assistèrent à cette cérémonie. Il régnait dans ce hall des sports, réquisitionné la veille, un climat très particulier. Un mélange d’empathie se dégageant des concurrents présents, comme s’ils avaient voulu réconforter par cette attitude chaleureuse les bénévoles d’avoir fait le job, unis, solidaires, responsables et remercier la commune de Villard-de-Lans présente à tout instant pour soutenir, accompagner, aider les organisateurs du Raid. Montrant ainsi les uns et les autres que l’aventure a vraiment un sens que si elle s’accompagne de la lucidité et des compétences nécessaires. L’esprit raid, ce n’est pas uniquement le plaisir de l’effort en pleine nature, l’aventure partagée et la convivialité. C’est aussi une grande capacité d’adaptation et, parfois, le nécessaire triomphe de la prudence sur la passion. C’est la leçon que tous auront tiré de cette édition 2013 du Raid O’bivwak. Une édition magnifiée non pas par des conditions météorologiques hors du commun, mais bien par l’attitude profondément humaine de l’ensemble des acteurs. Une édition qui loin d’avoir découragé les responsables et l’ensemble des bénévoles de la Ligue Rhône Alpes leurs a donné encore plus d’énergie pour l’édition 2014 à venir (Elle se déroulera en Haute Savoie aux portes du Lac d’Annecy, sur le massif du Semnoz). Deux belges vainqueurs sur le circuit A . Après la disqualification du tandem constitué de Yoann Gard et de Jean-Baptiste Bourrin, deux orienteurs de haut niveau (pour avoir poinçonné un poste après avoir passé la ligne d’arrivée), ce sont deux belges qui remportent la première et unique étape de l’édition 2013. Agés respectivement de 31 ans et de 45 ans, Jean-François Krier et Stephan Vis ont tous deux été membres de l’équipe de Belgique de C.O. Venus en Vercors après l’avoir découvert l’an passé en touriste, ils ont bien entendu regretté de n’avoir pas pu jouir des paysages fabuleux que les parcours, et notamment le A, permettaient d’admirer sur certains secteurs. Mais ils ne regretteront pas les instants « flottants » du bivouac où malgré la pluie, le froid, la fatigue, les concurrents se croisaient avec le sourire et s’encourageaient mutuellement dans la perspective de la nuit à venir. Stephan Vis déclarait après l’arrivée : « La magie du Raid est que ce type d’épreuve

distille un bonheur indicible, parce qu’il s’exprime en vous sur la durée, contrairement à une course d’orientation classique. Les conditions difficiles ont sans doute accentué cette sensation de plénitude, même si en contrepoint c’était difficile pour tout le monde. Le raid c’est aussi la magie des contraires, qui à la fois s’affrontent et s’entretiennent l’un et l’autre dans un équilibre fragile. »

Juil Août 2013

Quelques chiffres : Equipes inscrites : 978. Partantes : 916. Classées : 379. Poste manquant + abandons : 535 (58,4 %). Equipes disqualifiées : 2.

Crédit photos : Crespeau

Toutes les infos sur :

http://www.obivwak.net/

OBIVWAK


Communiqué Mai 2013

© Organisation Pour sa septième édition, le Trail des Balcons d’Azur a confirmé son succès et sa réputation nationale, avec prés de 1200 inscrits (269 femmes) venant de 60 départements, mais aussi internationale puisque 16 nationalités étaient représentées. Les mauvaises conditions météo auront rebuté quelques uns puisque c’est au total 1094 participants qui ont pris le départ des différentes compétitions et de la randonnée, proposées du vendredi soir au dimanche. Au programme de ce week-end de 3 jours, pas moins de 8 courses et une marche nordique étaient proposées sur des distances de 9, 18, 20, 33, 52 et 65 km. Ce week-end de course est également la deuxième étape du Challenge Trail Nature organisé par le Conseil Général 06, avec le TBA 33km, l’Ultra TBA 52km et le Maxi TBA 65km, épreuves les plus importantes en terme d’inscrits de ce challenge. Nouveauté de l’édition 2013, le Maxi TBA proposait un parcours de 65km et 2 800m de dénivelé positif qualifiant pour 2 points UTMB. Le TBA by Night ouvrait ce week-end de Trail et 96 concurrents sur les 104 inscrits se retrouvaient sur la ligne de départ à 20h45, pour en découdre sur un parcours nocturne de 20km et 900 mètres de dénivelé positif, tracé au cœur de l’Esterel et dominant la baie de Cannes illuminée. Un plateau déjà relevé avec Marc Taraud, leader historique de Courir à Peillon, vainqueur 2012, Lucie Clerc de Running Conseil, 1ére féminine 2012, Jean-Paul Battesti du Team Altecsport, Christophe Tieran de Vésubie Trail Club, Sébastien Nain du Team Trail Running Vibram et Thierry Kerhornou de l’AS Monaco . Une vingtaine de coureurs sont également engagés sur les courses du samedi et du dimanche...

Dès le départ, c’est Jean-Paul Battesti, Team Altec Sport, qui impose son rythme et qui va prendre la tête pour mener la course de bout en bout. Derrière lui, c’est la bagarre entre Christophe Tieran, Vésubie Trail Club, Adrien Belle et Alexandre Meyer. Jean-Paul Battesti aura creusé l’écart au bout de 9km et emportera ce TBA By Night en 1h32, s’adjugeant au passage le record de l’épreuve, 4mn devant Christophe Tieran et Alexandre Meyer. Côté féminines, Lucie Clerc conservera son titre et emportera largement cette course en 2 heures devant Elisabeth Barboza en 2h26 et Hélène Di Vicenzo en 2h28. Le dernier des 95 classés terminera en 3h30. On ne déplore qu’un abandon. Malgré une météo capricieuse et de nombreux épisodes pluvieux, ce 7ème Trail des Balcons d’Azur a été un succès, avec un nombre record d’inscrits, et n’aura pas failli à sa réputation, la beauté des parcours proposés, la qualité du balisage, la sécurité, l’efficacité et la gentillesse des bénévoles de l’organisation ont encore fait l’unanimité parmi les coureurs. A la remise des récompenses, Philippe Cordero, l’organisateur de cette épreuve, tenait à remercier ces 150 bénévoles qui ont contribué, par leur gentillesse, leur dévouement et leur efficacité, au succès de cette édition ainsi que ses nombreux partenaires dont Altecsport, Eafit, Tecnica, Syprem, Human Energy, Incomm et 6ème Sens. Sans oublier bien sûr le soutien de l’Office National des Forêts, des parcs départementaux, du Conseil Général et de la mairie de Mandelieu la Napoule… C’est aussi l’occasion de rappeler qu’une partie des bénéfices récoltés seront investis au profit d’actions solidaires au Costa Rica, lors du Costa Rica Ultra Trail, www.latranstica.org, que nous organisons du 20 au 30 novembre 2013 et sur lequel nous espérons vous retrouver.

ENDORPHIN

Résultats: http://www.traildazur.com/pages/index.php

Juil Août 2013

TRAIL DES BALCONS D’AZUR


par Nicolas Verdes Mai 2013

© N. Verdes

Au milieu de l’immense et majestueuse Citadelle de Blaye, l’effervescence était à son comble le 11 mai dernier, pour la 10ème édition du très populaire marathon des Vins de Blaye. Cette course, à laquelle était associée également un 10km, est, depuis sa création réputée pour être festive, pleine de joie, entrainante, chaleureuse et très originale. EndorphinMag avait décidé de s’associer à cette épreuve, pour vous la faire connaitre et vous la faire partager… depuis l’intérieur ! En collaboration avec l’organisation, EndorphinMag avait mis en place un jeu concours sur son site web et sa page Facebook pour permettre à deux de ses lecteurs, de gagner un dossard pour le marathon. Notre reporter, Nicolas Verdes était également de la partie, prenant ici le départ de son 12ème marathon, mais avec la particularité de courir en Vibram Five Fingers, ses chaussures minimalistes convoitées. Habitué des défis originaux, il a souhaité, après seulement 6 mois de pratique, boucler son premier marathon Five Fingers. Contrairement à de nombreuses organisations, tous les concurrents qui participent à cette épreuve sont comblés ! Cette année, lors de la prise du dossard, il était remis à chaque concurrent, un coupe-vent flocké à l’effigie de la course, une bouteille de vin blanc et une de rouge (vue la région, le contraire aurait été dommage, lol), un tee-shirt technique et quelques bons promotionnels de partenaires. Pour les plus festifs, une soirée pasta-party était organisée la veille de l’épreuve, où plus de 250 athlètes et autres, ont veillé tard dans la nuit après s’être dépensés sur le dance floor !

Juil Août 2013

Et dès le lendemain, tout le monde était au rendezvous, à 9h, pour le départ de la course… sous les regards amusés des spectateurs, mais aussi des concurrents ! Pourquoi ? Tout simplement parce que la particularité de cette épreuve est de courir un marathon affublé d’un déguisement de son choix, qui permet à chaque lauréat de remporter un magnum de vin, au passage de la finish-line. Petit « supplément », pour les meilleurs déguisements, puisqu’un podium avec encore des récompenses, remercie leurs efforts. Plus de 400 athlètes ont pris le départ de cette 10ème édition. Alternant bitume, chemins, passages au milieu des propriétés viticoles, l’animation sur le marathon des Vins de Blaye est toujours présente. Entre les dégustations des vins, parsemées sur le tracé, les animations des villages traversés, les décorations et bien sûr le paysage magnifique, notamment lors des détours au milieu des étendues de ceps, on ne peut qu’apprécier cette course. Que ce soient des macarons, des cannelés ou encore du punch et bien sûr du vin, en plus des habituels eau et coca et friandises régénératrices, les ravitaillements furent très appréciés des coureurs, déjà comblés par l’accueil exceptionnel et chaleureux des organisateurs et de toutes et tous les bénévoles. Il y a tellement de monde sur le circuit qu’on en oublierait presque la course ! Hervé, âgé de 39 ans, marié et papa de 3 enfants, qui demeure près de St-Malo en Bretagne, ainsi qu’Hadrien, 23 ans, étudiant vivant en Normandie, sont nos heureux vainqueurs de dossards Endorphinmag. Ils ont accepté de se prêter au « jeu » des questions… pour vous permettre de découvrir leur avis sur cette belle épreuve :

Endorphinmag (EM) : Bonjour et merci d’avoir accepté cette interview. Quelles sont tes activités sportives et à quelle fréquence pratiques-tu tes entraînements ? Hervé : Je pratique la course à pied depuis 2006, avec des entrainements à raison de 4 fois par semaine, sur piste pour le fractionné sinon sur les chemins de halage et la route. La durée varie en fonction de l'objectif. Hadrien : J'ai commencé à courir début 2011 en montant un team au sein de mon école d'ingénieur (INSA de Rouen) que vous pouvez suivre sur notre page facebook : https://www.facebook.com/MightyMarmots.Raid Nous participons essentiellement à des raids multis et trails d’orientation, ce qui me demande un entrainement multisports (trail, Vtt, orientation, canoë). Je fais très peu d'entrainements à pied suite à des blessures successives (mes seuls entrainements à pied étaient les compétitions de raids et CO). EM : Combien as-tu, en comptant le marathon de Blaye, couru de marathons ? Avais-tu un objectif pour celui-ci et si oui, quel était-il ? Comment as-tu connu le marathon des Côtes de Blaye ? Pourquoi as-tu souhaité faire celui-ci plutôt qu'un autre ? Hervé : J’ai déjà 6 marathons à mon compteur. L’objectif de celui-ci était de 4 heures. Je l'ai connu au marathon de la Rochelle il y a quelques années et par des amis qui l'avaient fait. J’ai réellement apprécié les récompenses par rapport à l'engagement et le côté festif. Hadrien : C'était mon premier marathon, dans des conditions pas du tout optimales : peu d'entrainement à pied et gros raid en Suisse Normande de 160km le week-end précédent ; la fatigue musculaire s'est faite ressentir très tôt ! Je l'ai connu grâce à Endorphinmag et comme je suis toujours à la recherche des petites organisations sympas et qui veulent faire découvrir le meilleur de leur coin, ce marathon me semblait idéal !


EM : Quels sont les points positifs qui t'ont attiré et s’il y en a, les négatifs, ce qu'il faudrait améliorer ou changer ? Hervé : Le parcours est exigeant mais sympa et l’on évolue dans une super ambiance. Les ravitos sont fréquents et bien pourvus, ce qui rajoute au bon accueil et à la bonne organisation. Il n'y a rien à changer. Hadrien : Super ambiance, mais j'ai surtout été favorablement impressionné par le parcours, qui n'emprunte que des petites routes + des portions de chemins (ce qui est plutôt cool pour un marathon). Même s’il vaut mieux éviter de trop se ravitailler en vin, les passages dans les châteaux sont vraiment sympas ! Une orga et des bénévoles vraiment au top ! Concernant la date, le grand week-end était une bonne excuse pour aller passer du temps à Bordeaux quand on habite loin :-) EM : Comment as-tu géré ta course ? Quel fut ton chrono final ? Es-tu satisfait de ce temps ? As-tu eu des problèmes physiques pendant ou après la course (ampoules, échauffements, douleurs, blessures, ...) ? Hervé : Le temps final de 04h01 est proche de l'objectif, je suis donc satisfait. Je n’ai pas ressenti de problèmes physiques, même si la fin de course a été dure… juste quelques douleurs aux cuisses les jours suivants. Côté ravito, j’ai pour l'essentiel, utilisé pâtes de fruit, bananes et eau + boisson énergétique pendant la course. Pour prévenir d’éventuels désagréments, crème Nok dans les chaussures avant le départ donc pas d'échauffement aux pieds. Hadrien : Alimentation sur les ravitos : les bananes, y’a que ça de vrai !! (Quand j'ai un sac en raid ou trail, c'est Pom'Potes, Tuc et Powerbar !) Hydratation : eau claire... et un petit verre de blanc sur un ravito ;-). Par rapport à la course en elle-même : 13km en 1h, le semi en 1h40 et le marathon en 3h46. Pas très glorieux comme courbe de vitesse, mais je suis plutôt content en prenant en compte les conditions dans lesquelles je le faisais ! EM : Recommanderais-tu ce marathon à tes amis ? Souhaites-tu le refaire l'an prochain ou les années suivantes ? Hervé : Oui, sans problème, avec l’envie de le refaire encore l’an prochain. Hadrien : Oui, clairement ! Pour ma part, je ne le referai peut-être pas l'année prochaine, mais pourquoi pas revenir dans quelques années (je ne suis jusqu'ici jamais revenu sur une course que j'avais déjà courue, toujours dans l'idée de découvrir des nouveaux coins !). EM : Envisages-tu d'autres marathons ou compétitions sportives identiques cette année ? Hervé : Comme en 2011 et 2012, j’envisage de prendre le départ du marathon vert de Rennes, en fin d’année. Hadrien : J'aimerais bien reprendre l'entrainement à pied, avec pour objectif, de petits trails (~30km). Mais les objectifs principaux restent les raids multis, avec dans l'idée de se requalifier cette année pour la finale FRMN avec mon équipe INSA Rouen (à priori ma dernière année en tant qu'étudiant). EndorphinMag s’est également intéressé de très près à ce challenge minimaliste de Nicolas, pour ce premier marathon en Vibram Five Fingers… EM : Nico, peux-tu nous faire part de tes impressions pour cette course en minimalistes ? Nico : Depuis près de 6 mois, je m’entraîne régulièrement en Vibram Seeya, les Five Fingers réputées comme étant le top du top en matière de chaussures minimalistes, pour la course sur route. Ce marathon couronnait ma 40ème sortie en VFF, pour mes 40 ans et avec un dossard 73 (mon année de naissance), les conditions ne pouvaient donc qu'être réunies pour faire ça bien... Lol La reco de la veille, occasion de ma sortie souple habituelle, avait donné le ton. Que ce soit en raison du dénivelé, du revêtement parfois "rugueux", mais aussi l'ambiance ou le décor splendide... bref une journée qui s'annonçait tip-top. Toutefois, dans les pavés de la Citadelle, en voulant éviter un "p'tit vieux", mon pied droit a ripé sur un pavé et "paf", le tendon... l'achillien n'a pas du tout aimé , au point de venir "crier" (intérieurement) sa douleur... bref, le retour aura été encore plus souple et les massages d'Antaflex appuyés après la douche pour calmer le jeu.

Après une bonne nuit de sommeil, tout semblait oublié. Le Marathon des Vins de Blaye est un marathon très convivial, sympathique, sur lequel la majorité des concurrent(e)s courent déguisés ; de la petite "plume originale" au costume "monstrueux"... respect à toutes et tous, parce qu’un marathon déguisé, il faut le faire ! A 9h, sous les ondées de bruine, une fois le départ donné sous les acclamations d'un public venu en masse dans les murs de la Citadelle, je n'ai pas pu résister au plaisir de "jouer" le départ... mais en vain. Trois bretons (et il y en avait des "tonnes") déguisés comme il se doit, sont partis comme des balles (je ne les ai revus qu'au 1er kilo, marchant dans la bosse). A l'instar de Christian Harberts, qui court ses marathons pieds nus, j'ai essayé d'engager une foulée minimaliste, c'est-à-dire avec moins d'amplitude et donc plus véloce, avec plus de pas. Cette technique permettrait de moins se fatiguer et moins taper le talon... mais dès le deuxième kilomètre, les douleurs de la veille sont très vite revenues. Pour bien garder la "pêche", je m'étais "affublé" de mon porte-bidon Salomon, bien évidemment agrémenté de ma boisson fétiche et tellement bénéfique, Hydrenergy4, avec laquelle je suis en partenariat (ce n'est pas par hasard... Si vous ne connaissez pas, laissez-vous tenter, vous ne pourrez plus vous en séparer...). Chacun des 14 villages traversés était une vraie fête : musique, applaudissements fournis, déguisements, décorations, ravitos au blanc ou au rouge (pour les adeptes..), victuailles en tout genre, bref le top du top pour faire oublier les douleurs et les kilomètres qui défilent. Les passages au milieu des vignes furent moins contraignants que prévus, enfin tout au moins au début. Le peloton s'était largement étiré dès les premiers hectomètres, ce qui permettait d’éviter les bousculades et autres gênes dans les passages plus "difficiles". Par contre les 300m de dénivelé annoncés ne semblaient pas s'être envolés. Les belles bosses s’accumulaient, sans oublier quelques commentaires du style "allez, courage les gars, après c'est plat", lol... on ne doit pas avoir la même définition du mot "plat". Mais bon, au moins pendant ce temps-là on pense à autre chose... Dans ces bosses, l'allure était bonne, ce qui me faisait même gagner quelques places, mais par contre les descentes furent plus difficiles en Vibram, puisque le talon vient toucher le sol en premier. Pas évident de faire autrement donc, que de se pencher vers l'avant et d'accélérer l'allure en adoptant des appuis moins conventionnels pour qu'ils soient moins douloureux. J’ai passé le 10ème kilo en 48', mais déjà les doigts de pieds semblaient fatigués. L'accumulation des "frappes" au sol ajoutaient de la douleur. Même si je ne "casse" rien, l'impression de courir avec les doigts de pieds fêlés ne me lâchait plus. J’ai continué pourtant en me disant, "ça passe ou ça casse"... Après avoir mangé le 15ème, puis le semi dans la foulée, après seulement 1h43, le dénivelé semblait désormais plus aplani, mais les jambes, elles, commençaient à fatiguer un peu. Ma foulée "minimaliste" se perdait un peu vers un retour à une foulée "basique" de coureur "lambda". Aux alentours du 25/26ème kilo, je suis revenu sur Hadrien et le passage "gras" dans la vigne quelques minutes auparavant nous engageait sur une petite discussion régénératrice et amicale avant de poursuivre en remettant une dent à l'allure. Le "mur des 30" est passé sans réel problème, mais ce ne fut que pour le déplacer. Vers le 32ème, j’ai commencé à caler. Bizarrement ce ne sont pas les jambes qui m’ont contraint à me "stopper" pour marcher un peu à l'entame de la bosse qui mène à "Fours", mais la douleur de mes appuis, mêlée à la chaleur qui commençait à pointer son nez. Encouragé comme il se doit par le public et quelques coureurs surpris par mes chaussures, j'en ai profité pour bien m'hydrater avant de repartir en foulées mitigées. Je comprends mieux maintenant pourquoi Benoit Grangier (chronofocus/vibram) me prenait pour un "fou" en lui annonçant que je voulais faire un marathon en Vibram, après seulement 6 mois de pratique. Mais bon, j'aime les "défis" un peu déjantés, la preuve, maintenant y'a plus qu'à le "payer" !

33, 34, 35... dur dur... encore une ou deux séries de 30/50 mètres de marche dans l'herbe pour calmer la douleur et de passages dans les flaques pour faire baisser la température de mes pieds en "feu" ! 36, 37... ça commençait à sentir bon, même si je trouvais le temps long… Depuis le 35ème, je commençais à "calculer" mon temps d'arrivée. Avec des kilos rabaissés à 6'/6'30, je réussissais à entrevoir un 3h45, mais pour lequel il ne fallait plus prendre le temps de "marcher" plus de 10 ou 20"… 38, 39, allez plus que 3 bornes et l'objectif serait atteint... 40ème, en 3h31'30. C’était tout bon, ça me laissait 13'30 pour passer les 2.195 kms restants. Comme porté par l’engouement et les encouragements d’un public toujours aussi chaleureux, je remettais les watts à l'entame des douves de la Citadelle… Le 41ème est passé en 3h37'34 et j'en ai profité pour remettre encore un coup de collier et doubler deux unités au pied de la longue "bosse" qui mène à l'arrivée. La foulée était encore bien présente, en entendant au micro que le 67ème concurrent venait de passer la ligne, 150m plus haut. Entre nous personne et derrière... personne en vue. Je me suis décidé donc à me faire un p'tit plaisir auquel je pensais depuis le départ... Je me suis arrêté quelques secondes pour enlever les vibram et terminer pieds nus (ou plutôt en chaussettes Injinji que je n'ai pas pris le temps d'enlever...). J’ai alors remonté la côte ornée du tapis rouge sous les applaudissements bruyants et les sourires des spectateurs curieux en voyant mes chaussures "bizarres" en mains. Le speaker en a profité pour commenter cette arrivée originale et me féliciter de ma 68ème place... Et dire qu'au final nous étions 386 à passer la finishline... Ça va, le "vieux" avait encore un peu de jambes pour son âge, lol. Je visais 3h30/40 quelques jours auparavant, mais à la vue du dénivelé et du revêtement, j'avais décidé de modérer mon objectif et de plus, l'orienter vers un 3h50... Alors avec 3h42'36, je ne peux qu'être content et ravi de cette première expérience Vibram'istique. Je sais désormais que faire un marathon en Vibram après seulement 6 mois de pratique c'est un peu osé et surtout sur cette épreuve relevée côté dénivelé et côté revêtement, mais bon, c'est passé, c'est l'essentiel, non ? Pendant la séance de massages prévue par l’orga, il me fallait du repos m'a dit le kiné... ouais, ben, ce sera vélo pour commencer et après on verra, parce que le 30 juin, le deuxième marathon Vibram ne se fera pas sans entrainement... avant un half ironman en Bretagne en septembre et un troisième marathon au mois d’octobre en Normandie. Encore bravo à toutes et tous, orga, bénévoles, supporters (trices), mais aussi aux concurrent(e)s, déguisés ou pas et plus particulièrement Hadrien qui en a terminé en 3h48 et Hervé en 4h01. Vivement l’an prochain pour prendre à nouveau le départ de ce bel événement, mais costumé cette fois, comme l’était Hervé ! EM : Merci les gars… et @ bientôt !

ENDORPHIN

MARATHON DES VINS DE BLAYE


par Virginie Sénéjoux Mai 2013

Résultats : Hommes

Dimanche 19 mai 2013, la 14ème édition des 32km des «Gendarmes et les voleurs » s’est courue sous la pluie qui n’a cessé de s’abattre tout le week-end à Ambazac (87). Durant ce week-end, outre les deux principaux trails (32 et 68km) étaient organisés 2 randonnées pédestres de 10 et 17km, un Trail découverte de 10km, une course féminine de 5km et des courses enfants. Les 32km se sont déroulés sur une boucle 100 % nature, (2km de route) avec un parcours vallonné (D+ 1037m et D- : 1028m). Retour sur ce week-end de la Pentecôte pas tout à fait comme les autres compte tenu des conditions climatiques. Dimanche, 8h30, le départ est donné, sous une pluie battante mais sans les gendarmes et leur monture. Le terrain est déjà détrempé, le centre équestre du Muret ne ressemble plus à la belle prairie de l’année passée. Des mares de boue se sont formées. Entre les courses enfants et le départ du 68km, donné une demie heure plus tôt, le terrain est très, très, très gras... Ça glisse, ça patauge, ça tombe…. déjà, à la première flaque d’eau… enfin de boue. Certains coureurs n’osent pas mettre les pieds dedans, pourtant il va falloir se lancer car ce ne sera pas la seule ! Les premiers kilomètres ne vont pas assez vite à mon goût, trop de monde m’entourent et je ne peux pas courir à mon rythme. En quittant le domaine du Muret, nous laissons derrière nous l’herbe détrempée et glissante pour nous diriger vers le « Grand Muret » où nous ferons le tour de l’étang « des Gardèches ». Le sol est toujours aussi glissant, des torrents de boue déferlent sous nos pieds, les petits courants d’eau sont carrément devenus des petites rivières. La prudence est de mise et il faut garder les yeux rivés sur le sol pour tenter de déjouer au maximum les pièges du terrain. Nous ne pouvions de toute façon pas admirer les monts d’Ambazac, bien cachés par le rideau de pluie et des nuages, voir même par moment du brouillard. Nous revenons vers le centre du Muret et passons l’arche d’arrivée mais à l’envers, où la foule, malgré le mauvais temps, encourage, applaudit, crie nos prénoms, inscrits sur nos dossards.

Juil Août 2013

1. Julien Moreau, 2h09mn31s 2. Arnaud Laja, 2h11mn11s 3. Sébastien Spehler, 2h13mn59s Femmes 1. Malika Coutant, 2h30mn58s 2. Séverine Hamel, 2h40mn53s 3. Véronique Didou, 2h51mn08s. © Christophe Rochotte Puis, c’est direction « le Jeune Hureau ». Le parcours est vallonné et les quelques côtes sont pour certains un petit calvaire, tellement ils glissent. Pour ma part, grâce à mes Saucony Progrid, je me maintiens mais ce n’est qu’à partir du 17ème kilomètre que je peux enfin m’exprimer et courir à mon rythme. Je prolonge jusqu’à « Vieux » à peu près 22ème kilo. Je suis complètement trempée, mes chaussures Saucony sont également trempées mais ce n’est pas aux pieds que j’ai froid, c’est au corps. Il fait 8 degrés et je le rappelle nous sommes pratiquement fin mai, il pleut des cordes et le vent froid est de la partie ; bref j’ai froid. Je n’ose plus bouger mes bras, tellement mon haut est trempé. Je ne marche pas beaucoup, même dans les côtes je me surprends. Est-ce que mon entrainement porterait ses fruits ?? Sans doute ! Pourtant, ces derniers temps, je n’avais plus trop de motivation. Je me dis qu’il faut que je coure plus vite pour avoir moins froid, direction « le Petit Coudier », aux alentours du kilomètre 25. Même si je cours un peu plus mon rythme, il y a foule sur les sentiers ! Les montées sont toujours aussi grasses et les descentes piégeuses. Nous passons dans des mares, où un bénévole nous crie « Attention, c’est profond ! ». Effectivement, je vois un trailer devant moi, qui en a jusqu’aux genoux… n’étant pas très grande, je me dis « jusqu’où vais-je en avoir ? ». Je saute dans la mare et là c’est presque le drame ! Je m’enfonce jusqu’à mi-cuisses, heureusement qu’un monsieur m’attrape par le bras sinon… c’était tout le corps qui y passait ! Dans les côtes, le torrent de boue coule du sommet, tout le monde glisse, c’est une patinoire mais dans ces conditions dantesques, la boue ne colle pas aux trails. Forcément le chrono tourne mais pas le choix, pour gravir les côtes il faut s’accrocher et s’armer de patience.

www.gendarmes-et-voleurs.com/

Grâce à ma venue l’année dernière, je me rappelle un peu le parcours et je sais que la fin n’est plus très loin. Je repense à un passage en descente avec un ruisseau et je me dis qu’aujourd’hui ce ne va plus être un petit ruisseau mais une rivière ! Arrivée à cette fameuse descente, il y a beaucoup plus d’eau effectivement que l’année dernière mais c’est encore gérable, j’en ai jusqu’aux chevilles. En fait, à ce moment, j’ai moins froid et je me dis qu’en définitive, je m’amuse bien dans la boue, dans l’eau et sous l’eau. Arrive le panneau « DERNIER KILOMETRE », j’accélère, non pas pour faire un temps car c’est trop tard et au vu des conditions météorologiques c’est difficile, mais pour me faire plaisir. J’arrive au dernier virage, avant la dernière montée de « La Chapelle », j’entends les applaudissements des spectateurs, ça y est c’est la fin, ce passage va être à nouveau un moment fort. A la dernière montée jusqu’à la Chapelle, malgré le froid et la pluie, nombre de spectateurs sont présents et applaudissent, nous encouragent, je tente de ne pas marcher, ce n’est pas possible avec tous ces encouragements. La montée est glissante, une corde a été installée pour faciliter le passage, tellement glissant mais je ne l’utilise pas, les marches sont dures à gravir mais j’accède en haut. Toujours avec les spectateurs massés, qui applaudissent, ça fait chaud au cœur. Plus que le petit faux plat et la descente vers l’arrivée me tend les bras. Le tapis violet s’offre à moi, je passe sous l’arche en levant les bras et ce toujours sous la pluie battante ! Je franchis la ligne en 3h27mn48 (temps officiel 3h28mn01) me plaçant 554 ème sur 2045 (12ème de ma catégorie). En conclusion, c’est une bien belle course exigeante et rendue difficile par les conditions météorologiques où la gestion de l’habillement a été un paramètre décisif au vu des nombreuses hypo durant l’épreuve. Une tenue presque d’hiver était nécessaire. ENDORPHIN

LES GENDARMES ET LES VOLEURS


Par Nicolas MIQUEL Juin 2013

Les cours d’eau étaient un « poil » plus hauts que la normale mais les étudiants mirent la logistique nécessaire pour les franchir. Bref, un week-end avec juste ce qu’il fallait de boue, pour prendre soin de sa peau et quelques passages humides pour bien se nettoyer. Oui, tout était bien pensé on vous dit. Un raid largement axé Vtt (les 2/3 des parcours), mais qui a aussi proposé de belles sections Trail, Run&Bike, Canoë et Course d’Orientation avec quelques surprises (des quizz, des obstacles divers et variés). A ce jeu-là, sur le parcours Commando, les raideurs expérimentés d’ABS Raid Nature 46 (Maire/Le Corre) ont réussi à tirer leur épingle du jeu aux dépends de l’équipe Vanille & Chocolat (Miquel/Sylla) qui leur a longtemps tenu la dragée haute. Cela s’est joué au final pour dix minutes seulement. La dernière place du podium du classement scratch revenant à l’équipe d’Absolu Raid Rodez composée par les frères Rodriguez. En mixte, la victoire revient à l’équipe d’Absolu Raid Rodez (Rousset/Grégoire).

La septième édition du Raid ISAE s’est déroulée dans des conditions idéales pour un Raid Commando : c'est-à-dire du froid, de la

Sur le parcours Aventure, le suspens fut encore un cran au-dessus puisque la paire Fernandez/Coste alias les Tatas Flingueurs s’impose devant les compères Merenciano/Urdiroz autrement nommés Uscat pour moins de 2 minutes. L’équipe Chasson/ Cherblan (ou Dearwhite Et Milhouse) récupère la dernière place du podium « scratch ». « Les meilleurs » (Claudel/Chevalier) est bien la meilleure équipe mixte alors que l’équipe ABS au féminin (Kunakey/Guilhaume) gagne chez les filles.

pluie, du vent et de la brume épaisse. Pour ne citer que cela ! Oui, des conditions pas vraiment clémentes que ce soit pour les participants comme pour les organisateurs et bénévoles en tous genres. En même temps, quand l’on vient sur un raid, on essaye de prévoir tout ou presque. Alors cela n’a pas découragé les 125 équipes qui avaient bien répondu présentes à l’appel d’un weekend fort en sensations du côté de la Montagne Noire, vers Les Cammazes (81), plus exactement. Le raid affichait d’ailleurs complet depuis des semaines déjà et le camping de la Rigole, lieu de rassemblement, débordait de concurrents, tout autant que les ruisseaux d’eau.

Au vu du programme copieux du week-end toutes les équipes n’ont pu effectuer le parcours dans son intégralité, mais quelques « shunt » placés ici ou là ont permis à toutes les équipes d’arriver avant la tombée de la nuit et ainsi de se réunir une dernière fois autour de la remise des prix après un passage bien obligé à la douche pour les participants et au jet d’eau pour leurs montures.

Et malgré ces conditions météo dignes d’une fin novembre, le raid s’est déroulé dans les meilleures conditions de sécurité et d’organisation. Hormis un risque certain de recrudescence de cannibalisme le samedi soir (puisque les élèves de l’ISAE ont eu quelques soucis à recevoir les repas prévus à l’heure où la moitié de l’épreuve était effectuée), on ne peut que souligner la maitrise de leur sujet du week-end et leur attribuer une excellente note pour ce raid où tout fut agréablement orchestré et bien pensé. Les 2 parcours proposés, l’Aventure (100km) et le Commando (150km), ont aussi fait l’unanimité auprès des concurrents… enfin sauf pour ceux qui pensaient venir là pour une ballade de santé. Et donc malgré la météo cataclysmique précédant le jour J, le raid a bien eu lieu. Les terrains étaient certes glissants mais pas impraticables pour autant.

Juil Août 2013

Il est certain que malgré une météo morose, tous sont repartis avec des souvenirs plein la tête et mais aussi plein les jambes. Et c’est bien de cela dont il fallait avoir besoin ce week-end pour réussir au mieux son périple : une tête bien remplie et des jambes bien fournies. Et on n’en attendait pas moins de la part des étudiants du campus de l’ISAE ! Bref un week-end complet et réussi ! Plus d’infos sur : http://www.raidisae.fr/ © Benjamin Reffay

ENDORPHIN

RAID ISAE


par Karine Padel Avril 2013

e départ du trail du Capuchadou fut donné à Laguiole "capitale française du couteau" où 150 coureurs s’étaient donnés rendez-vous sur la place du taureau pour une aventure de 50km à travers les paysages de l’Aubrac.

Nous traversons le village d'Aubrac puis attaquons la seconde moitié du parcours qui est censée être plus roulante au milieu de forêts de moyenne montagne, mais les petites bosses nous font ressentir que nous avons déjà parcouru quelques kilomètres.

Après quelques kilomètres de mise en jambes sur des petites routes, nous foulons nos premiers chemins ou plutôt nos premières rivières. Et oui, il a beaucoup plu sur l’Aubrac, au point qu’une main courant soit nécessaire à la traversée. Nous sommes dans le bain !

Heureusement, à partir de la croix des Vergnes, à environ 15km de l’arrivée, le profil est descendant jusqu’à St Geniez d’Olt.

Nous poursuivons sur de beaux chemins jusqu’aux stations de ski de la Source et du Bouyssou où la neige fait son apparition. Dur dur de progresser dans cette neige au milieu des tourbières, les pieds commencent à être bien humides. Nous arrivons enfin à l’unique ravitaillement du Buron des Bouals. Une halte s’impose à l’abri dans cette belle bâtisse, où les bénévoles nous offrent soupe chaude, sandwich, fruit sec …. Nous en sommes à la moitié du parcours, avec le ventre bien plein, nous pouvons repartir en plein forme ou presque…. Les jambes commencent à être fatiguées. C’est une première pour nous (Marilyne et moi) de parcourir une telle distance, il va falloir s’accrocher ! A la sortie du ravitaillement, nous passons devant l’hôtel le Royal Aubrac, immense bâtisse au milieu de cette campagne vierge, qui en impose et sort de nulle part... Bizarre !?!?!

Juil Août 2013

Il faut malgré tout avoir encore des jambes pour profiter de ces descentes parfois techniques entre ruisseaux, boue, cailloux, genoux écorchés…. L’arrivée sur St Geniez s’effectue le long des quais du Lot. L’ambiance est au rendez-vous et les encouragements des spectateurs nous poussent jusqu’à la ligne d’arrivée que nous sommes heureuses de franchir, avec au final une 2nde place pour Marilyne, 5mn devant moi qui termine à la 3 ème place. De supers résultats pour une première sur cette distance, avec de beaux panoramas, un temps idéal et ce malgré l’absence des vaches encore au chaud dans les étables ! Le road-book permettait aux spectateurs d’encourager très souvent les coureurs, ce qui a été très appréciable et nous a motivé tout au long du parcours.

Une belle course au milieu d’une nature à l’état brut avec très peu de parties goudronnées, très appréciable pour les trailers ! Malgré tout un ravitaillement supplémentaire, notamment pour l’eau, n’aurait pas été de trop, surtout avec le beau temps au rendez-vous. Côté récompenses, un peu légères après 5h d’efforts. Nous avons envié le gâteau à la broche de la gagnante : il suffisait de courir un peu plus vite ! Ce sera pour la prochaine fois……

ENDORPHIN

Résultats 2013 (150 partants - 127 arrivants) 1 - Vincent Chauffour en 4h24mn02s - 1er V1 M 2 - Fabrice D’Aletto en 4h26mn07s - 1er Se M 3 - Bruno Daros en 4h33mn20s - 2ème Se M 4 - Denis Desroches en 4h46mn44s - 3ème Se M 5 - David Brulport en 4h50mn06s - 1er Esp M 15 - Anne-Lise Rousset en 5h09mn28s - 1ere Se F 27 - Marilyne Rochette en 5h37mn01s - 2ème Se F 30 - Karine Padel en 5h43mn02s - 3ème Se F 44 - Ophélie Lassala en 5h57mn41s - 4ème Se F 52 - Valérie Fravalo en 6h10mn12s - 1ère V1 F

Nous avons aussi pu courir les ¾ du parcours ensemble, accompagnées de quelques autres coureurs avec qui nous avons partagé cette course. Crédit photos : Etienne Valayé


TRAIL DU CAPUCHADOU


Communiqué Juin 2013

Avec le soutien de l'Office Intercommunal des Sports du Pays des Ecrins et sous la direction de Patrick MichelL, l’Ecrins Trail Running organisait le week-end du 22 et 23 juin 2013, une nouvelle édition du Grand Trail des Ecrins avec 4 épreuves au programme :  Le samedi et dimanche : Le Grand Trail des Ecrins, un format spécifique de 80km sur 2 jours, épreuve retenue pour le classement du Challenge des Trails de Provence en trails longs,  Le samedi : Le Trail du Fournel, sur 23km, nouvellement organisé et retenu également pour le Challenge en trails courts,  Le dimanche : La Valouisette pour les amateurs de course nature et particulièrement pour les régionaux,  Et la course enfants pour le plaisir des petits… et des grands. Une organisation au top, autant par la qualité du parcours et du balisage, que par l’accueil des bénévoles et l’infrastructure mise à disposition. Et les absents ont eu tort, même si quelques coureurs n’ont pas pu aller jusqu’au bout, tout le monde a pu apprécier la beauté des paysages proposés … sous le soleil.

2èmejournée : c'est entre autre parce que la météo est (presque) toujours accueillante dans les Alpes que le challenge se plait à prendre ses quartiers d'été à Vallouise, St Léger, Val d'Alos ou Barcelonette. Et il faisait une température idéale ce dimanche 23 juin à 8h pour attaquer la 2nde manche du GTE, dont le parcours avait été modifié pour éviter le Col de Vallouise (trop enneigé à 2600m) au profit du col de la Transcoulette à 2300m. Et ce n'était pas un parcours de pacotille qui attendait les 400 jambes quelque peu courbaturées des efforts de la veille, avec 45km et 3000m de D+ au programme. Et on s'en aperçut dès le 1er ravitaillement au 18ème km alors que la chaleur (et oui !) avait entamé un peu plus les organismes sur le coup des 11h. En effet, au pied du Col de la Transcoulette, ils étaient déjà quelques uns à jeter l'éponge ou à arriver hors délai. Du côté des leaders, une fois n'est pas coutume, les 4 premiers de la veille se sont retrouvés dans le même ordre à l'arrivée, même si Fabrice Arnaud (4ème) a mis le feu aux poudres dès le début de l'épreuve, bien gérée par Lionel Bonnel qui est revenu au train tout en neutralisant son dauphin du week-end Hervé Giraud-Sauveur. Du côté des filles, Sandrine Motto-Ross a réédité sa prestation de la veille et remporte aisément le GTE devant Françoise Barrière qui a résisté au retour de Sylvie Lejas (St Julien en Genevois) qui a réussi une excellente 2nde manche.

Résumé : 1ère journée : ce samedi 22 juin se déroulait le Trail du Fournel, qui comptait pour le Challenge des Trails courts, ce sont Laeticia Dardanelli (Gap Trail Nature) et Thibaud Garivier qui se sont distingués. En effet, surprise chez les filles où Laeticia en 2h34'11 a devancé de quelques secondes Florence Houette (Team Passion Course Marseille), leader du challenge et presque invaincue cette année ; Pascale Botella (CSM Six Fours) termine 3ème. La suite du challenge s’annonce passionnante. Côté masculin, la révélation 2013 (23 ans) Thibaud Garivier (Team Passion Course Marseille) a dominé en 2h03'01, les 2 compères du Team Sportinium, Thomas Richard et Fabrice Arnaud l'ont encadré sur le podium. Sur la 1ère manche du GTE qui se courait sur 2 jours, les trailers du Team Technica, Sandrine Motto-Ross et Lionel Bonnel avait pris une belle option... les écarts étaient confortables, mais compte tenu des retournements de situation passés, tout restait à faire d'autant plus que l'épreuve du dimanche était plus difficile. Pour les inquiéter, il fallait regarder sur les podiums du jour, à savoir : Françoise Barrière (Cévennes Trail Club) et Angèle Pastor (Tourves), Hervé Giraud-Sauveur (Gap Trail Nature/Team Lafuma) et Florentin Le-Provost (Bourg d'Oisan).

Il reste quelques manches !!! Encore 4 manches, ainsi que la finale, autant dire qu’il est toujours temps de participer au challenge. La chaleur arrive, le Challenge des Trails de Provence va rester au frais dans les Alpes du Sud, pour 3 manches encore: - Le Trail du Champsaur (trail court + trail long), - Le Trail du Val d’Allos (trail court) - Et le Trail Ubaye Salomon (trail court + trail long), Et puis, avant la finale de Gap (6 octobre) ou les 2 formats seront présentés, une étape à Beaumes de Venise (Trail court) le 15 septembre sera proposée. © Ecrin

Trail Running

Informations Challenge des Trails de Provence : www.trailsdeprovence.fr

ENDORPHIN

Juil Août 2013

GRAND TRAIL DES ECRINS


crédits photos : Stéphane Giordanengo Joseph Giordanengo Hugues Lelièvre Manon Lopez Clotilde Lottier CG06


par Stéphane Giordanengo Mai 2013

Il est de coutume de croire que la pluie fait sortir les limaces... Le samedi 25 mai dernier, cela c’est confirmé à Blausasc à l’occasion du 3 ème opus de Speed Limaces et du Trail des Limaces. Malgré une météo maussade, la pluie puis la grêle s’étant invitées à la fête, près de 450 concurrents étaient en effet présents (sur 520 inscrits). Soit le nouveau record de participation de la manifestation. Il faut dire qu'avec 3 courses au programme, ainsi que deux épreuves enfants et une rando-famille, il y en avait pour tous les goûts sur cette manifestation organisée par la municipalité de Blausasc de monsieur Michel Lottier et l'association la Blausascoise présidée par Evelyne Laborde, 4 ème manche du Challenge Trail Nature 06, 3ème manche du Challenge du pays des Paillons et étape du Challenge Spiridon.

Tracés dans les pinèdes de la forêt domaniale du village, les époustouflants parcours offraient de nombreux points d'intérêt, avec notamment sur la grande distance de nombreux passages de ruisseaux, d'autres agrémentés de cordes, une dalle naturelle inclinée à plus de 30 degrés sur une centaine de mètres... Le tout avec d'époustouflants panoramas sur la vallée du Paillon et même sur la mer du point culminant du hameau de la Pallaréa. Ces parcours, modélisés en 3D par le service informatique du Conseil Général, étaient diffusés sur un écran géant dans la salle des inscriptions, afin de permettre aux candidats à l’une des épreuves de s’en imprégner avant le départ. Afin de réduire les déchets dans l’environnement, plusieurs aspects avaient été cette année améliorés : en plus de l’ouverture des courses par le maire du village en véhicule électrique comme en 2012, des gobelets réutilisables ont été achetés par Cathy Lefresne (responsable ravitaillement et repas), l’eau des ravitaillements étaient contenue dans des jerrycans prêtés par le service des Sports du Conseil Général, le repas clôturant la journée a été servi dans de la vaisselle recyclable… Le Trail de 25km (1 100m de dénivelé) a vu se confronter la plupart des meilleurs coureurs du département : Sébastien Camus du team Garmin (4 ème de la CCC 2012), Sylvain Camus du team Garmin (2 ème de la CCC 2010, vainqueur de l'Oxygène Challenge 2012), le champion régional vétéran 1 de cross et de course en montagne Olivier Darney de l'ASPTT Nice, Guillaume Besnard (récent vainqueur à Roubion et à l'Escarène) du Vésubie Trail Club 06, Gilles Spagnol du team Banfi (2ème à Roubion et à l’Escarène…), Levente Dorogi (2 ème du TBA 63 km 2013)… Il était donc bien difficile d'établir un pronostic certain sur cette manche du Challenge Nature 06 (et du Challenge Spiridon). Au final, ce sont les frères Camus qui ont dominé les débats et se sont imposés main dans la main, pour la 2ème fois après le 52km du TBA 2012 et à domicile pour Sylvain comme lors du premier Trail des Limaces en 2011.

Juil Août 2013

Pour la 3ème place, alors qu’ils étaient ensemble, Guillaume Besnard et Christophe Laigneil (team Twinner Cap 3000) se sont trompés de parcours, ce qui leur a couté le podium. C’est finalement Olivier Darney qui glane la médaille de bronze, confortant ainsi son avance en tête du Challenge Nature. Sur le Mini-Trail de 15km (d'une dénivellation de 560m, comptant pour le Challenge Découverte 06, pour le Challenge du pays des Paillons et le Challenge Spiridon), la victoire est revenue à Yannick Budelot de l’AS Monaco, qui n’en était là qu’à son 3 ème trail ! L’ancien vététiste Gilles Rubio de Menton Marathon prend une belle deuxième place et Fabrice Kah prend la tête du Challenge Découverte (dont il est le double lauréat) en se classant 3 ème. En tête durant la première partie de la course, Cédric Gilles (Endurance Shop Menton) a été contraint à l’abandon, victime de vertiges sur certains passages en corniche. Speed Limaces, également inscrite au Challenge du pays des Paillons et disputée en deux tours de 4km sur routes et pistes entre le village et le col Pelletier, a vu le vainqueur de l'année dernière, le local Laurent Bermon de Courir à Peillon (qui a passé plusieurs journées à débroussailler le parcours du Trail), renouveler sa performance, en prenant le meilleur sur Remi Fantino de l’ASOA (vainqueur 2011 de l’épreuve) et Olivier Rouchausse de Courir en Pays de Grasse, qui vient de déménager dans le sud-ouest et faisait là son retour sur la côte d’Azur pour le weekend. En féminines, le Trail revient à Juliet Champion de l’ASOA devant Aurélie Barbier de l’ASPTT Nice et Emmanuelle Mallet. Le Mini-Trail à Turquoise-Océane Eugène devant Aurélie Huiban et Valérie Lemoine de Menton Marathon et Speed-Limaces à Corinne Laudicina (ASPTT Nice / Spiridon) devant Odile Charrol de l’ASPTT Ajaccio et Michèle Simoncelli de Courir à Peillon.


Deux épreuves réservées aux enfants, les « chibi-limaces », leur ont permis de parcourir les ruelles du village autour du palais Sassi. Il est à noter que ces courses présentaient un final des plus original : elles traversaient en effet de part en part la mairie de Blausasc derrière laquelle se trouvait la ligne d'arrivée ! En marge des compétitions, de nombreuses animations ont égayé la journée : une rando-nature sur le thème "végétations et paysages méditerranéens" à l'initiative du Conseil Général des Alpes-Maritimes et encadrée par l'association Planète Science qui a permis aux participants de découvrir l'environnement naturel Blausascois, le prêt de vélos électriques par le Conseil Général des Alpes-Maritime et pour lequel un circuit patrimonial avait été balisé dans les rues du village par l'organisation, des tests de chaussures de trail sur le stand The North Face, la présentation par Anthony Salomone (6ème du 15km) de son livre "Le cycle des rencontres"... La dimension solidaire n'a pas été oubliée : un stand de l'association France Cancer récupérait les bouchons de liège afin de les revendre au profit de la lutte contre le cancer et 1 € euro par inscription sera reversée à l'association Ludimane (lutte contre la leucémie).

ENDORPHIN

TRAIL DES LIMACES


Laurent Bermon – Vainqueur de Speed Limaces C’est une course sur laquelle je me sentais bien. A partir de là, cela devient plus facile pour gérer les efforts. Je pense avoir gagné parce qu’aujourd’hui j'étais plus fort dans les cotes que Remi. Clotilde Gimond  C'est la troisième année que je viens à Blausasc et c'est toujours aussi chouette ! J'adore courir sur ces sentiers de VTT qui montent, descendent et tournent dans tous les sens, on se croirait à Luna Park, surtout avec les quelques passages boueux cette année, généralement annoncés par des petits cris des coureurs précédents et qui ont bien pimenté le parcours ! A plusieurs reprises, j'ai joué au Saint-Bernard sur les corniches : les deux pieds plantés dans les marnes de la pente, j'ai aidé une dame sur les passages en dévers un peu olé-olé, car elle avait le vertige et voulait faire demi-tour ! Elle a fait un podium dans sa catégorie, ça m'a fait plaisir ! J'ai eu droit à un final très spécial cette année, avec une pluie battante puis la musique des grêlons sur la visière de ma casquette, ça faisait un bruit incroyable ! Et puis on peut même emmener nos gamins sur la rando famille, l'an dernier je l'ai faite avec mon fils et il a adoré tous les virages des corniches, où il a couru tout le long !

 Estelle Orsolin – ASPTT Nice/Virbac Avant de partir j'appréhendais un peu de faire 25 km sous une pluie battante... Mais finalement on est quasiment passés à travers les gouttes, il ne restait plus que la boue accrochée aux chaussures dont on s'est débarrassé après quelques km. Perso, j'ai adoré tous les sentiers sinueux à flanc de colline et les passages assistés et cordés qui mettaient un peu de piment dans le parcours. Ensuite j'ai trouvé qu'il y avait beaucoup de volontaires et que la course était bien assistée, et ça rend tout de suite une course plus agréable. Le final dans la mairie c'était rigolo, je ne m'y attendais pas du tout ! Dommage, comme on était dans les derniers, y’avait déjà une remise de récompenses, du coup il y avait moins d'ambiance pour nous. Mais je ne vais pas trop en demander ! Ce que je peux dire en tout cas, et toutes les courses ne peuvent pas s’en targuer, les serre-files sont super sympas ! Rodolphe Lodetti – Courir à Peillon  Un grand bravo à Stéphane pour son sens de l'organisation ! C’est un très joli trail, le parcours est fort agréable, l'arrivée dans la mairie des plus originales, et l'endroit évident. Le balisage était évident et bien réfléchi. Ma seule remarque concerne le parcours : il ne faut plus en changer, il est parfait !

Juil Août 2013

TRAIL DES LIMACES



par Béatrice Glinche Juin 2013

a première sensation est surprenante : un confort agréable et un maintien bien plus performant qu’avec une brassière… et un boxer enveloppant !

J’avais hâte d’aller tester ce maintien en course… et je n’ai pas été déçue !!

Le soutien-gorge Air Control

Le soutien-gorge de sport « Air Control » sans armature épouse délicatement la forme du sein et amortit les mouvements. Un renfort latéral est placé entre les bonnets en filet pour apporter stabilité et fermeté à la poitrine. Le Air Control est extrêmement léger, ses filets aérés et respirants réduisent au maximum les mouvements de la poitrine et s’adaptent parfaitement. Les bretelles réglables et ergonomiques sont légèrement centrées dans le dos, d’où un maintien plus ferme à chaque mouvement. La combinaison de deux matières respirantes de haute technologie (polyester et polyamide) permet une gestion rapide et parfaite de la transpiration.  Tailles 85-110  Bonnets A-G,  3 coloris disponibles : Blanc, Spicy orange, Noir  Les matières : 60% Polyester -25% Polyamide - 10% Élasthanne - 5% Coton  Prix public conseillé : 55,95€

Look : j’ai testé le modèle orange et noir. Bicolore, ça change des produits unicolores, ces 2 teintes se marient bien, c’est même portable comme un maillot de bain… l’ensemble est plutôt réussi ! L’absence d’armature rigide dans les bonnets n’est pas pénalisante, ce soutiengorge Air Control offre des formes bien proportionnées, une poitrine mise en valeur comme avec un produit classique… en bref, les seins ne sont pas écrasés comme avec une brassière ! Le boxer est taille basse mais parfait pour le sport… Texture / finitions : agréable au toucher grâce aux tissus microfibres, l’élasticité du Lycra offre l’avantage de bien épouser vos formes (veiller à choisir exactement le bonnet qui vous correspond). Attaches arrières : 3 crochets avec 3 réglages possibles... pratiques et faciles à fixer. La ceinture élastique qui cerne le bas du produit est souple mais ferme, doux au toucher et comprend des coutures en zigzag, renforçant la résistance à l’usure. Une armature souple, non élastique, autour des bonnets apportent une résistance à l’usage intensif et assurent un maintien discret mais efficace. Un élastique vertical (trait d’union entre les bonnets et le filet qui ferme l’ensemble) assure une élasticité aux mouvements mais exerce aussi un renfort. C’est un maintien supplémentaire apportant aussi de la souplesse… Les brassières sont renforcées et font preuve d’une réelle fermeté pour le maintien des seins. L’élasthanne du boxer rend le produit agréable au toucher, allié à un maillage sur le côté et sur toute une bande haute sur l’arrière qui le rend encore plus efficace côté transpiration… Performance : testé en footing, je confirme que l’élasticité du Lycra est efficace et apporte un très bon maintien de la poitrine sans pression exagérée comme peuvent le faire les brassières qui aplatissent souvent sévèrement les seins… Et malgré ce maintien très ferme, on ne ressent pas ce soutien-gorge Air-control, on l’oublie, tout comme le boxer qui suit nos mouvements et reste bien en place sur les fesses.

Le Panty short

 Le boxer de sport offre un confort optimal tout en     Modèles testés : Ref 5533 & 1627

POINTS FORTS :  Maintien performant  Pas d’écrasement de la poitrine  Bretelles réglables  Bonnet sans couture  Boxer enveloppant (sensation très agréable)  Tissu microfibre CoolMax (respirant, doux et  Matières : 60% Polyester 25% Polyamide 10% Élasthanne 5% Coton

La transpiration du boxer est évacuée encore plus facilement grâce à cette bande de tissu aéré (polyamide) qui cerne le haut du boxer. Il moule parfaitement le fessier, permettant une aisance lors d’une activité sportive agitée comme en raid aventure de par la multitude de sports au cours d’une même journée… Cet ensemble Air-control, soutien-gorge et boxer, a été spécialement étudié pour les sportives souhaitant un maintien très efficace, que ce soit au niveau du soutien-gorge comme pour le boxer et désireuses de garder de belles formes, sans ressentir de pressions désagréables. L’essayer, c’est l’adopter ! ENDORPHIN

Juil Août 2013

légèreté. L’évacuation de la transpiration est accentuée par les empiècements en filet. Les tissus en microfibres sont légers, doux et d'une excellente durabilité. Tailles : 38-50 3 coloris disponibles : Noir, Blanc, Spicy orange Les matières : 80% Polyamide - 20% Élasthanne Prix public conseillé : 26,95€

léger) Lycra : élasticité durable et excellente tenue

POINT FAIBLE : 

Son prix : pas accessible à tous mais dans la moyenne des produits de même gamme.

À propos d’Anita Active :

Depuis plus de 125 ans, Anita est le spécialiste en lingerie et maillots de bain. Différentes gammes répondent aux besoins des femmes dans des moments particuliers de leur vie : qualité, fonctionnalité & confort font la force d’Anita. Présent dans 14 pays, au travers de 20 filiales et plus de 1200 collaborateurs, Anita consacre plus de 3.5 millions d'euros à la R&D (recherche et développement).

www.anita.com

TEST SOUTIEN-GORGE AIR CONTROL ANITA


par Jérémy Sorel Juin 2013

Alors que la météo fait des siennes dans une très grande partie des régions françaises, il est plus qu’indispensable de porter en ce moment une veste imperméable qui nous tient à l’abri du mauvais temps !!! Du coup, je ne pouvais pas mieux tomber pour tester cette veste dans de « bonnes conditions » révélant ainsi une veste RT Rain technique créée pour le trail et le raid.

Look : Avec son look racé, cette veste en impose et donne une allure vraiment sympa. Pour les adeptes des vestes colorées, il faudra peut-être attendre la prochaine collection car un seul modèle noir et blanc est proposé. Imperméabilité : La RT-Rain est équipée d’une membrane imperméable respirante utilisant la technologie Novadry (5000mm en Schmerber pour 5 RET). Un rapport intéressant même si on aimerait voir sortir un 10000mm pour 3 RET, histoire de jouer dans la cour des grands. Cela-dit, cette veste offre un très bon rapport imperméabilité/respirabilité. Après 2 heures de course sous la pluie, je suis resté agréablement au sec. Par contre, je vous conseille de courir avec des manches longues car la membrane intérieure colle désagréablement à la peau comme tout imperméable malheureusement. Légèreté : En terme de compressibilité, Quechua peut mieux faire : une fois roulée dans le sac, elle n’est pas si compressible que certaines vestes, par contre, en terme de légèreté, cela reste correct : on est à 300g. Respirabilité : Des aérations ont été pensées sous les aisselles ainsi qu’une fermeture de chaque côté de la veste permettant une ventilation efficace. Le seul bémol en terme de respirabilité est la capuche dans laquelle, j’ai remarqué une certaine condensation au bout d’un quart-heure de course ; une aération serait la bienvenue.

Après une séance de deux heures sous la pluie battante je suis revenu avec un sous pull entièrement sec, je note par contre que des petites tâches apparaissent sur la membrane intérieure au niveau des épaules et de la nuque.

Caractéristiques : La veste tombe juste sous les fesses pour mieux nous protéger et offre un vrai confort. Une zone élastique en bas du dos permet aussi de maintenir la veste lors d'une utilisation en vtt, par exemple. Un « camelbak » d’une capacité maximale de 15 litres est facilement positionnable sous la veste, donc pour le raid il faudra passer le sac par-dessus. Une poche réservée aux Smartphones est très bien placée. Elle permet même d’utiliser le tactile à travers le tissu. Une astuce très pratique car le tactile n’aime pas du tout les gouttes d’eau. Dans cette poche élastiquée, un trou pour les écouteurs de MP3 est prévue ainsi qu’un passant dans la capuche pour éviter toute gène et retenir les écouteurs après utilisation sans qu’ils ne tombent. Un passe pouce dans la manche préformée est bien ajusté à la taille des bras évitant de ressentir un point de compression entre le pouce et l’index, chose qui arrive souvent sur de nombreuses vestes.

POINTS FORTS : + Très imperméable + Coupe vent très efficace + Respirabilité intéressante + Look et design très réussis + Capuche ajustable ergonomique + Légèreté

Le vrai point faible de cette veste est ses cordons qui permettent le serrage de la capuche et qui ne sont pas fixés à la veste. Une fois serrés, ils viennent gifler les joues à chaque foulée. Dommage, car il suffit juste de créer un petit crochet ou des passants pour maintenir les cordons. Du coup, il faut favoriser le serrage de la capuche par l’arrière et non sur les côtés pour un maintien optimal de la capuche. Réglable en hauteur, en profondeur et aussi en largeur, elle reste très ergonomique. Elle se roule facilement grâce une languette aimantée qui demande un peu de pratique avant de la fermer en courant, mais c’est faisable. Elle est également dotée d’une visière semi rigide très efficace et confortable. La fermeture éclair principale imperméable est facile à fermer et à ouvrir. Le zip monte très haut offrant un cache coup agréable en cas de pluie et de vent. Pas du tout d’irritation au menton car le tissu intérieur est doux et limite ainsi les frottements. Les poches sont grandes et les zips faciles à utiliser. Pour la sécurité, la veste est dotée de plusieurs bandes réfléchissantes. Un grip sur les épaules protège la veste des frottements entraînant l’usure du tissu et permet aux bretelles du sac à dos de ne pas glisser.

POINTS FAIBLES : - Le prix : 129.95€ - Pas de modèle femme - Les cordons de serrage de la capuche qui remontent au visage - Pas assez compressible - Un seul choix de couleur

La veste RT-Rain Quechua est une veste avec un bon rapport imperméabilité/respirabilité pour des sorties de 3-4 heures sous des conditions extrêmes. Veste parée pour le mauvais temps (vent fort et même les pluies diluviennes) qui offre des caractéristiques techniques intéressantes, dotée de nombreuses fonctionnalités astucieuses qui en font une veste imperméable et coupe vent confortable à porter quelque soit la discipline Trail et Raid.

Juil Août 2013

Crédit photos : Jérémy Sorel et Quechua

TEST VESTE QUECHUA RT-RAIN


par Nicolas Verdes Juin 2013

éonaute, cette marque de l’enseigne Décathlon, a récemment lancé le ONCOACH… Le Géonaute ONcoach est un petit lecteur MP3 auquel on associe une ceinture cardio. Ce duo permet de s'adonner à son sport favori en musique, tout en ayant un œil, ou plutôt une oreille, sur son rythme cardiaque. Lors d’une pratique sportive, l'écoute de musique améliore l'endurance et nous aide à conserver notre enthousiasme dans les périodes de fatigue... Géonaute l’a visiblement bien compris ! Se défouler - Se relaxer -

Progresser - Eliminer.

Le ONcoach est un service de coaching vocal basé sur la musique et la fréquence cardiaque. En fonction de votre fréquence cardiaque, le coach vous donne les bonnes instructions afin d'accomplir correctement votre entrainement, en se basant sur votre rythme. Le ONcoach sélectionne automatiquement vos propres morceaux en fonction du rythme de pratique demandé (rythme soutenu = musique rapide / rythme lent = musique douce). Cet outil est muni de plusieurs fonctions, du lecteur MP3 (playlist perso ou bien radio) aux exercices physiques : séances libres ou entraînements personnalisés ou téléchargés sur le site de l’appareil. Il suffit juste de paramétrer quelques données, propres à chaque coureur (taille, poids, âge...), de définir une zone de fréquence cardiaque et le retour vocal (choix des infos que'lon veut entendre : temps écoulé, fréquence cardiaque, % de la FC, calories...), avant de partir courir, rouler ou autre, une fois la ceinture cardio posée et les écouteurs (livrés dans l’emballage) bien fixés. Et concrètement… qu’est-ce que ça donne ? Une fois l’entrainement lancé, vous serez agréablement surpris par cette voix qui vous accompagne régulièrement, en vous donnant les infos ou les conseils adaptés tels que : « Etes-vous prêt ? Allez, c'est parti » ou encore « Regarde bien devant toi ». Si vous avez choisi un entrainement composé de différentes phases fractionnées, votre coach vous aidera en fonction de votre fréquence cardiaque, par des phrases telles que : « Allez accélère légèrement » ou « Fais attention de bien garder le rythme demandé »… Vous n’avez plus besoin de regarder votre montre, la séance se déroule toute seule en étant bien guidé. Et quand il est l’heure de récupérer, le gentil coach vous dira « Maintenant on récupère, c'est bien », ou alors « Récup en marchant et en soufflant ». Bien évidemment, le retour vocal peut être désactivé au cours d'une séance. En séance libre, l'utilisation est tout aussi simple, après détection du capteur cardio, on lance la session. Au cours de la séance, l'appareil transmet les données de temps, de fréquence cardiaque en fonction des intervalles de temps déterminés auparavant. Un simple appui sur la touche « vocal » de l'appareil permet de connaitre ces données à tout instant. En fonction de la zone cardiaque prédéfinie dans les réglages d’avant training, si l’on sort de cette zone, le coach nous le signale en disant : « Tu es au-dessus (ou au-dessous) de la zone, ralentis (ou accélère) !!». Et hormis les informations de base indispensables au déroulement de la séance, le coach se laisse aller de temps en temps à des conseils comme : «bouge bien tes bras, conserve ta foulée, maintien le haut du corps droit », etc. Le ONcoach est préconisé pour la course à pied, le vélo d’intérieur ou encore le vélo elliptique. L'idéal est de mettre un maximum de musiques variées dans le ONcoach, en vue d’avoir un choix de musique réellement adaptée au rythme, puisque l'appareil scanne des chansons « calmes » pour les phases de récup et les musiques rythmées pour les phases d’accélération. Les + de ONcoach… L’appareil ONcoach est relativement simple d’utilisation, très léger, facile à fixer. Le casque et ses écouteurs tiennent parfaitement sans bouger lors des séances d’entrainement. Le câble a une longueur plus que nécessaire, permettant ainsi de ne pas être gêné ou indisposé. Après quelques minutes de « jeu » il apparait relativement simple de comprendre le fonctionnement du ONcoach et de l’utiliser pleinement. Un atout non négligeable pour les débutants qui ont parfois du mal à se motiver pour aller trottiner ; le coach est là pour les aider. Tout au long de la séance, le coach est là pour nous rappeler s’il faut accélérer, ralentir, mais aussi pour nous aider à nous maintenir droit, à garder la foulée, le balancement des bras, bref, pour ne pas tomber dans la routine et oublier les fondements indispensables. Le fait que la musique s’adapte à l’allure est un point positif très intéressant, car cette fonction peut nous aider à remettre un « coup de collier » dans les moments difficiles, mais aussi à mieux récupérer pendant les phases souples.

Juil Août 2013

A l’issue de la séance, le transfert des infos est très rapide et fluide. Aussitôt connecté sur mygeonaute.com on peut analyser sa séance, son comportement, pour mieux l’affiner la séance d’après. Côté batterie, puisque l’appareil se recharge automatiquement lors des transferts USB, il suffit de le laisser un peu plus longtemps sur l’ordi pour ne jamais être en « panne » de piles. Les – de ONcoach… La taille de l’appareil peut paraitre pénalisante, dans le sens où l’on peut avoir peur de le « perdre » ou de l’oublier quelque part. Si on le fixe à la ceinture, ou à l’épaule, on n’a pas accès direct aux données, même si le coach est toujours là pour nous en tenir informé. De fait, si l’on veut s’en saisir ou appuyer sur la touche « vocal » pour entendre l’évolution de l’exercice on peut faire l’erreur (si l’on n’a pas appuyé sur la touche de verrouillage), de stopper l’entrainement ou la musique. Un détail me direz-vous qui à force d’utilisation doit très vite disparaitre. L’adaptation des musiques en fonction de l’allure est parfois mal gérée. Musique souple au lieu d’une rythmée lors d’une série de fractionné, par exemple. A noter également qu’il est très important de mettre un max de mélodies de tous types dans le ONcoach au risque de voir les mêmes airs se répéter (5 fois le même titre lors de ma première séance de 30’). A l’issue de la séance, lors du transfert vers l’ordinateur (ou plutôt via l’ordinateur sur mygeonaute.com) les données sont supprimées de l’appareil ONcoach… si le transfert s’interrompt (coupure de courant, par ex.) on risque de perdre ces données. Il aurait été plus judicieux (il n’est jamais trop tard… lol) de donner la possibilité ou non de la suppression des données après le transfert. Un petit clip de fixation aurait dû être ajouté pour éviter le balancement continuel du câble audio, au risque de se prendre les mains dedans en courant. Enfin, le tarif, donné à 99.95€ semble un peu excessif pour les fonctions données. L’ajout d’un « footpod » (accessoire de cadence de vitesse fixé à la chaussure) aurait pu être pensé et ainsi permettre en supplément d’avoir des infos très pratiques et complémentaires au cardio. Conclusion : Le Géonaute ONcoach semble être un bon outil ludique d’entrainement, pour les adeptes des séances au cardio et bien sûr pour les novices ou habitués qui aiment avoir des conseils, une voix qui les motive, les encourage et le tout avec une musique de fond adaptée. Le téléchargement de séances parmi les 80 disponibles (pour le moment mais qui devraient s’accroitre) sur le site du ONcoach, aide également à trouver un objectif, un cadrage plus personnalisé, mieux défini. Au fur et à mesure de vos entrainements, ONcoach vous informe de votre niveau (allant du niveau 1 au niveau 6), une fois les infos transférées ; une façon de vous aider à vous motiver. En revanche, pour celles ou ceux qui travaillent au GPS, donc en vitesse plus qu’au cardio, (fractions 30’’/30’’ à 17km/h, par ex.) le ONcoach n’est pas réellement adapté… mais la marque propose des outils qui assurent cette fonction. INFOS sur le site Géonaute : http://www.geonaute.com/cardiofrequencemetres/160 -coach-cardio-oncoach.html Caractéristiques : Le pack Oncoach est composé d’une ceinture cardio digitale ANT+ et un câble USB (permettant le transfert des infos sur un ordinateur) et d’une paire d’écouteurs munis d’un câble suffisamment long pour placer le ONcoach où bon vous semble (ceinture avant ou arrière, bras, poche, etc…), sans être restrictifs comme le sont certains casques. Par l’intermédiaire du site ONcoach, vous avez accès à plus de 80 séances de coaching JIWOK Analyse de l'activité : Chronomètre - Fréquence cardiaque (Bpm ou Pourcentage de la FCmax) – calories - Vocal manuel ou automatique Formats audio acceptés : MP3, WMA et Radio FM 2GB de capacité Hauteur : 36mm Profondeur : 19mm Largeur : 56mm Poids : 27g (seulement) Garantie 2 ans Prix : 99,95€

TEST GEONAUTE ONCOACH




par Patrick Lamarre Juillet 2013

Lors du dernier numéro, je vous avais présenté le Chiru Sonic, un vtt 26 pouces préparé pour les raids longs. Ce mois-ci, j’ai opté pour le Chiru Pulse, un semi-rigide en 29 pouces qui a subi une préparation « montagne », pour des raids et endurances typés forts dénivelés. Contrairement au Sonic, où j’étais parti sur une base d’un vélo complet, j’ai débuté, ce coup-ci, la préparation à partir d’un cadre uniquement. Mais avant de parler du montage, voyons un peu ce qu’est ce nouveau standard, le 29 pouces. La communication actuelle et les modes de consommation ayant changé, je serais tenté de dire que le 29 pouces nous a été quelque peu imposé par les marques qui avaient hâte de renouveler le parc vélo et relancer leurs affaires. En effet, il y a plus de dix ans, monsieur Gary Fisher, légende vivante du vtt, sort des vélos en 29 pouces. A cette époque, tout le monde crie au scandale et se moque du visionnaire qui défend bec et ongles son nouveau standard. Dix ans plus tard, ces vélos aux grandes roues, que tout le monde s’accordait à dire à l’époque qu’ils étaient affreux, se retrouvent de plus en plus nombreux dans les chemins. Et, fait surprenant, des marques comme Specialized, peut-être à l’époque parmi les plus opposés au 29 pouces, ne proposent aujourd’hui plus que ce standard sur leur catalogue : énorme !! J’ai donc franchi le pas et me voilà aujourd’hui être un Twentyniner, rejoignant la famille des grandes roues. Commercialisant les vélos Chiru et cette marque proposant des 29, je me devais de connaître parfaitement le produit et après 27 ans de pratique de 26 pouces, me voilà sur un 29. Qu’en penser... On prête au 29 de réelles qualités de vitesse, de franchissement et de confort… Voyons cela... Monter sur ce vélo est un peu déroutant, on prend de la hauteur. Sur un passage technique, certes la marche se passe mieux du fait du diamètre de la roue, mais le supplément de hauteur fait que le trou parait plus profond. C’est le problème du gars qui fait 2m et qui a l’impression de sauter de plus haut que le gars d’1m60. Mais le 29 peut aider un vététiste un peu craintif en lui démontrant que les marches s’absorbent mieux et que le vélo plonge moins. Côté confort, le grand diamètre permet également de gommer un peu le terrain mais cela n’est pas très perceptible. Là où le diamètre se fait apprécier, c’est à basse vitesse, où le 29 permettra de ne pas se faire stopper par une racine ou un caillou qui aurait tendance à arrêter un 26. Mais à vitesse normale et rapide, le diamètre n’est pas décisif sur les obstacles.

Juil Août 2013

En parlant de vitesse justement, on a l’impression de ne pas pédaler vite mais la vitesse est bien présente et sur les terrains plats ou roulants le 29 est vraiment à son aise. En côte ou terrain cassant, c’est tout autre chose, dès lors que l’on s’arrête de pédaler, le vélo s’arrête aussi et il faut relancer. Et pour relancer, il faut être en forme et si possible, avoir des roues de qualité. Comme vu sur le numéro précédent où était souligné l’importance des roues, cela vaut encore plus sur un 29 pouces. Maintenir la vitesse sur un 29 pouces, demande « d’être en cannes ». Côté maniabilité, j’ai été agréablement surpris, je m’attendais à quelque chose de plus « camionesque », mais la largeur du guidon en 720mm permet de bien mener le bestiau, même si cette largeur peut pénaliser dans certains « pif paf » où les arbres sont rapprochés (prudence !). En virage, l’adhérence est bien présente, le vélo reste bien dans la courbe définie et en descente, une réelle qualité du 29, c’est que c’est un vrai rail, c’est très stable et on se surprend à descendre encore plus vite sur les bouts de droit, malgré que le vélo soit un semi-rigide. Bluffant ! Nos chers amis constructeurs commencent seulement maintenant à vendre des vélos avec des développements adaptés, ceci est également très important. On se souviendra de l’avènement des doubles plateaux, les premiers vtt arrivaient avec les mêmes plateaux que montaient les coureurs essayeurs en coupe du monde. Résultat : les jeunes, randonneurs et le commun des mortels n’arrivaient pas à emmener les braquets proposés. Une saison passa avant que les nouveaux vélos aient des développements adaptés. Là, même erreur avec les 29 pouces, les premiers vélos arrivent avec des dentures titanesques, comme celles emmenées par les pros sur des circuits roulants où il suffit de tourner en rond sur des parcours que l’on peut faire les yeux fermés. Les accessoiristes proposeront rapidement des solutions. Mais ce qui vaut pour les pros, ne vaut pas forcément pour les autres, donc si le diamètre 29 a de belles qualités, un conseil, essayez avant de craquer ! Ce très bref résumé, qui n’est ni très pointu ni scientifique vous aidera peut être à cerner vos besoins et à vous poser les bonnes questions pour avoir un minimum d’éléments avant d’acheter.

Préparation Chiru Pulse FBI (Fresh Bike Improvements) par withspirit.fr, dealer et préparateur Chiru. Les photos du montage et d’autres astuces sur la page facebook Chiru Bikes France.

CHIRU PULSE


Infos VTT CHIRU sur contact@withspirit.fr

Les roues sont confiées à Astérion, marque française qui propose des montages de grande qualité. Ici, des jantes Astérion XC29, montées sur les nouveaux moyeux Aïvee MT5 (made in France), avec des rayons plats Sapim CX Ray. A savoir, les vélos Chiru sont vendus d’origine avec des roues Astérion. Les pneus sont de nouveaux modèles WTB Nine Line 2.0, avec un profil spécial 29 pouces. Pas trop larges, le diamètre 29 augmentant déjà l’adhérence, pas besoin de pneus trop larges pour « plomber » ces grandes roues ! Bon roulage, peu de bruit, bon débourrage, bonne adhérence et surtout un montage en tubeless très facile. Le tout pour un poids de 550g seulement, une très bonne surprise !

Le pédalier : si nous vous avions présenté le Chiru Sonic en 3x10, le Pulse est monté en « double ». Comme indiqué dans l’article, les développements proposés d’origine peuvent ne pas convenir selon vos qualités physiques où alors votre lieu de pratique. La préparation « montagne » du vélo réside dans la modification du système de freinage et dans le choix des plateaux. Ici, les manivelles sont équipées avec des plateaux titane Carbon Ti. On retrouve la marque italienne qui propose de magnifiques plateaux, dont « le grand », usiné dans une tôle de titane est avec l’étoile intégrée. Cher au départ, ce kit 22-36 a une durée de vie 3 fois supérieure à des plateaux alu. Plus abordables, les plateaux FRM, toujours avec étoile intégrée pour un gain de poids minimum de 80g par pédalier, offrent également un bonne possibilité pour du 22-36 ou 24-38 (ci-contre).

Juil Août 2013

On retrouve QR Evo ave italienne se roues, toujour le capot de p pot avec vis a


le serrage de selle Carbon Ti ec levier titane. La marque retrouve sur les serrages de rs avec des leviers titane et sur potence avec un très beau caanodisée.

Le poste de pilotage comprend des éléments importants. Sur cette préparation, on retrouve un cintre FRM Web bar 329, potence FRM, des twisters SRAM, (ce choix a été expliqué dans le précédent numéro) et des freins HOPE RACE. Ces freins ont subi une petite transformation avec un kit durite aviation et raccords alu Goodridge, ainsi que le remplacement du disque avant de 160mm par un 180mm et des plaquettes françaises CL Brakes VRX céramique. Toutes ces petites modifications sur les freins permettent une augmentation de la qualité de freinage, un échauffement retardé et un « touché » inchangé, constant sur toute la descente. Testé sur le Chiru Sonic lors du Raid du Mercantour, c’est un vrai régal !

Cette année, je vire les cartouches des fourches SID et le blocage au guidon pour les remplacer par des bouchons alu CNC Shift Up, une petite boîte française bien sympa qui réalise des accessoires de précision innovants.

Une astuce : Shift Up propose désormais des colliers permettant de fixer un porte-bidon supplémentaire si votre cadre n’est pas équipé. Accessoire sympa par forte chaleur ou sur les grands raids, pour emporter de l’eau ou bien fixer une sacoche à outil tubulaire dans le porte-bidon et libérer ainsi la selle pour y fixer, par exemple, un tire-minette. Colliers dispos sur withspirit.fr

CHIRU PULSE


Le Chiru Pulse : Le cadre carbone du Pulse est un peu plus lourd que certains cadres haut de gamme, non qu’il soit de qualité inférieure mais parce qu’il est renforcé et « épaissi » aux endroits stratégiques. Vélo destiné avant tout aux grands marathons, épreuves d’endurance et grands raids, sa priorité est de durer. Myriam Guillot et Jacky Boisset, champions du monde ARWC 2011 ont pu témoigner de la solidité de leurs vélos qui ont déjà beaucoup donné et beaucoup voyagé, sans broncher. On notera également que les vélos Chiru ne subissent pas, semestriellement, des relooking ou « innovation pseudo-révolutionnaire ». Le concept est simple, sobre et à forte identité. Mon avis sur le 29, en général : Si vous êtes randonneur, sans entraînement particulier ou sans physique ou forme extraordinaire, un vtt 29 pouces ne vous fera pas devenir un formidable compétiteur, ni un expert technique et vous allez peiner dans les grandes côtes, plus qu’avec votre 26 pouces. Il y a certes un effet placébo, mais ne croyez pas votre gourou de vendeur qui vous promettra monts et merveilles au guidon d’un 29, ayez un peu de recul. Vous remarquerez que ce gourou vous fera les mêmes démonstrations palabresques quand viendra l’heure du 27.5 (650b)… A retenir, un 29 pouces sera toujours plus lourd qu’un 26 à équipement égal. Alors, ce standard qui a de belles qualités, va-t-il détrôner définitivement le 26 avant de se faire détrôner à son tour ? Quoi qu’il en soit, l’essentiel reste de se faire plaisir, n’est-ce pas ?

Juil Août 2013

Le modèle présenté en double page est une taille L et pèse 9.6kg, monté avec des éléments fiables, il est possible de faire plus léger, mais pas pour une pratique en endurance extrême. Les montages de vélos complets, via withspirit.fr se font à la demande, avec plusieurs options ou équipements possibles, pour s’adapter au mieux à votre pratique et à vos souhaits. ENDORPHIN

CHIRU PULSE


par Jérémy Sorel Juin 2013

Après la RT-5 360°, Quechua lance la RT-5.2 360° pour la pratique du Raid et du Trail : de la course de montagne au trail long. Si au niveau du look, on n’a pas l’impression d’avoir changé grand chose par rapport à sa petite sœur, si ce n’est la couleur, cette chaussure offre des caractéristiques bien plus intéressantes à un prix réduit de presque 10%, : incroyable ! Pour avoir testé les RT-5, j’ai vraiment pu noter de nettes améliorations, en offrant ainsi une paire de chaussures Raid/Trail à un rapport qualité prix vraiment bluffant. Ces chaussures sont proposées en magasin Décathlon pour 79.95€. Confort : Elles sont agréables à enfiler avec un laçage rapide grâce à un tanka bloqueur qui ne bouge plus une fois fixé. Elles conviennent aux pieds fins mais un peu moins aux pieds forts. Une nette amélioration des passants offre une meilleure protection des lacets qui n’arrêtaient pas de casser dans la version précédente. Très bonne protection des orteils notamment en descente grâce à un renfort caoutchouc bien enveloppant. POINTS FORTS : Maintien : Quechua réitère donc son principe de maintien 360° et en fait sa marque de fabrique, permettant ainsi d’offrir un bon confort au niveau du pied et surtout un bon maintien général. Le laçage permet le serrage du système 360° qui offre un bon maintien au coup de pied et aucun point de compression. La cheville quant à elle est bien maintenue. Le pied est bien enveloppé et ne bouge presque pas dans la chaussure, aucune ampoule par exemple après le trail des Sources du Lac de Faverges du 14 juin 2013.

+ Rapport qualité/prix imbattable + Laçage et maintien du pied + Protection des orteils + Gamme homme et femme + Bon amorti et durable + Accroche sur tout terrain sec

Amorti : Bon amorti talon, même si j’aimerais en avoir encore plus car en descente, on sent les cailloux. Mais pas de douleur même après plusieurs heures de course. Cet amorti est composé au talon d’une mousse EVA compressée qui me paraît vraiment durable. Dynamisme : Nerveuses, ces chaussures offrent un bon déroulé sur chemin, grâce à une semelle un peu incurvée et une EVA injectée. L’attaque plante de pied est dynamique sur chemin mais n’envoie pas énormément sur du bitume.

Ces chaussures ont été créées pour les femmes, elles sont ainsi proposées en vert clair et sont adaptées à la morphologie du pied féminin. A tester !!!

http://www.quechua.com/fr-FR/

POINTS FAIBLES : - Imperméabilité inexistante - Accroche mauvaise sur terrain très gras et sur roche lisse et mouillée - Qualité des coutures extérieures coup de pied et avant pied

Accroche : Testées en tout temps, elles sont idéales pour des sorties sèches et humides, mais pas sur terrains détrempés, surtout en cas de grosse boue. Il manque juste un peu plus de profondeur dans les crampons et peut-être un patin un peu plus tendre, car concernant la roche lisse et humide méfiance : ça glisse ! Par contre, sur feuilles, racines et cailloux, elles rassurent et assurent. Le patin paraît avoir vraiment une très bonne résistance à l’abrasion.

photos : ©photos Jérémy Respirabilité/Imperméabilité : Respirantes, ces chaussures ne sont Crédits pas imperméables, dommage carSOREL on arrive même à avoir les pieds trempés simplement en courant dans l’herbe haute et humide. ©photos Quechua

De la marche dynamique lors des longues montées, à la relance sur du plat avec un bon déroulé, un bon amorti et une bonne accroche lors des descentes techniques, ces chaussures offrent donc un réel confort. Une paire faite pour l’endurance en montagne. On recommande souvent de prendre une taille au-dessus mais moi qui Les RT-5.2 360° sont bluffantes c’est le mot, car à ce prix là fait du 43 ville, j’ai pris du 43 et ça me convient, un 43 1/3 serait parfait. Quechua propose une paire de chaussures pour Trail et Raid Par rapport à la RT-5, Quechua a pensé à vous mesdames, un plus non de bonne qualité. Les défauts de la RT-5 ont donc été pris au sérieux et ces chaussures ofnégligeable ! frent aujourd’hui la possibilité de se confronter à la nature de la meilleure des manières et ENDORPHIN sans se ruiner.

Juil Août 2013

TEST CHAUSSURES QUECHUA RT-5.2 360°


par Jérémy Sorel et Thierry Glinche Juin 2013 âteau magique (ou pas !) Dimanche 26/5, Trail Angers, 6km -> 26ème sur 727 ou l'histoire du gâteau magique...

e gâteau sport « Energy Cake » Isostar goût chocolat est très facile à préparer. Ce pack comprend plusieurs sachets de 50 grammes et l’avantage est que l’on n’est pas obligé d’utiliser les 200g pour faire un gros gâteau. Il est donc possible de cuisiner des parts individuelles adaptées aux besoins de la course. Pour un sachet de 50g, on divise donc les proportions par 4. Le temps de cuisson est de 10 minutes pour un seul sachet. Ma recette : verser dans un bol la poudre puis mélanger avec 3cl d’eau, puis répartir la pâte dans un moule en silicone pour muffin, à défaut j’ai utilisé des moules à mini-tarte, offrant ainsi deux parts de gâteau à manger au petit déjeuner. Je pense d’ailleurs que 100g avant la course serait idéal, voir plus surtout si l’on ne mange que cela. Concernant le goût, c’est très peu sucré avec un léger goût de chocolat. Quelques pépites de chocolats étaient présentes, agréables même si j’aurais aimé en découvrir un peu plus dans mon gâteau. Pour le goût, ce n’est pas ce qui se fait de mieux du côté des papilles mais en revanche ça se mange très facilement surtout si on n’a pas très faim et c’est souvent le cas. Le gâteau n’est pas sec du tout mais je le conseille avec une compote ça passe très bien car sinon c’est un peu pâteux. Certains ne prennent qu’un gâteau sport en petit déjeuner moi le gâteau sport ne me suffit pas. Je l’utilise comme un complément à mon petit déjeuner.

Consciencieux, j'ai préparé ce trail par des sorties courtes, longues, du fractionné, des montées/ descentes, etc. mais aussi en testant le fameux gâteau (magique ?) Energy Cake préparé la veille du trail. Côté préparation, en effet il faut faire gaffe à réduire par 4 la proportion d'eau, mais je trouve la notice de préparation vraiment réduite (des images parce que les sportifs ont un cerveau trop réduit pour comprendre des écritures !) je me suis même posé la question du liquide à verser eau ou lait (car sur l'image le liquide est blanc) enfin je l'ai fait avec de l'eau et au final pas trop mal réussi. Les moins : pas facile au démoulage ; en gros, je l'ai attaqué à la petite cuillère, impossible de le démouler et côté texture je l'ai trouvé un peu plastique et pas assez chocolaté (à mon goût). Les plus : consommé au petit déjeuner du matin du trail, je pense que 3 heures après j'ai tiré sur les protéines du fameux Energy Cake et vu le résultat (je ne m’attendais pas à finir à cette position, plutôt milieu de début) ce cake est peut être "magique" !!!! Conclusion : par rapport au résultat et l’effort de cuisine, y a pas photo ! cela vaut le coup de prendre ce type de petit déj, complémentaire à ma préparation… Voilà voilà vivement le prochain trail… Thierry G. ENDORPHIN

Isostar préconise de manger le gâteau 3h avant la course, je trouve cela trop long alors que d’autres gâteaux sport peuvent se prendre juste 1h avant l’effort. La prise a donc été effectuée 2h avant mon marathon. Je n’ai eu aucune gêne ni aucun reflux gastrique pendant la course. LES PLUS :

    

Facile et rapide à préparer Très digeste Valeurs nutritionnelles très intéressantes Répartition en plusieurs sachets Petit prix

LES MOINS :

  

Texture pâteuse, difficile à prendre seul avant un effort Pas beaucoup de goût Il manque une indication dans la recette concernant le liquide à ajouter (eau ou lait) Jérémy S.

ENDORPHIN

Farine de blé, sucre, poudre de cacao maigre 8%, isomaltulose* 7,9%, huile de tournesol, pépites de chocolat 4% (pâte de cacao, sucre, émulsifiant : lécithine de soja, beurre de cacao), blanc d'oeuf en poudre, lait écrémé en poudre, sirop de glucose, arômes (colorant E150c ), protéines de lait, poudre levante : carbonate acide de sodium, phosphate de calcium, carbonate de magnésium, vitamine B1, émulsifiant: ester citrique de mono- et di-glycérides d'acides gras, antioxygènes : palmitate d'ascorbyle, alpha tocophérol et extraits riches en tocophérols. * L'isomaltulose est une source de glucose et de fructose.

Spécificités L'Energy Cake est spécifiquement formulé à base d'isomaltulose, un composé glucidique constitué d'un assemblage particulier de fructose et de glucose, qui lui confère une absorption progressive et donc un apport énergétique prolongé. L'Energy Cake est riche en vitamine B1, Calcium et Magnésium :

la vitamine B1 et le magnésium contribuent à un métabolisme énergétique normal,

le calcium et le magnésium contribuent à une fonction musculaire normale.

En plus de ces vertus énergétiques, ce cake aux pépites de chocolat sera particulièrement apprécié lors du repas précédent l'effort.

Plus d’infos : http://www.isostar.fr/fr-fr/cake-energyloading.html Juil Août 2013

TEST ENERGY CAKE ISOSTAR


par Virginie Sénéjoux Juin 2013

’Ultra Eosine® sèche ampoules, frottements, griffures et petites plaies grâce à un système ingénieux de coton-tige transformé en réservoir d’éosine. Il se transporte partout et occupe un minimum de place ! Pour les Raids, Trails, Treks, Randonnées, ou pour tous les jours, grâce aux petits sachets fournis avec la boite. L’Ultra Eosine® s'utilise très facilement, il suffit de «casser » l'embout au liseré rouge, comme une ampoule, pour que le produit se déplace et imbibe l'autre embout ; ce qui permet une application très facile et propre. C'est super pratique dans un trail ou dans un raid comme pour tout autre déplacement ! Il suffit d'appliquer et le tour est joué ! J'ai utilisé ce système lors de trail en étapes. Ce coton-tige très léger s'emporte partout, se place dans un sachet en plastique fourni et une fois utilisé le coton-tige se remet dans le sachet pour ne pas le jeter n'importe où mais aussi pour ne pas tacher les affaires. Pour ceux et celles qui sont sujets aux ampoules, c’est réellement un bon investissement et ce dernier n’est pas onéreux. Une boite présente 20 sticks et pochettes plastiques. ENDORPHIN

Prix : 9,90€ TTC En vente sur : http://www.waa-merchandising.com

Données techniques : Eosine à 2% à utiliser pour assécher les muqueuses. Propriétés très faiblement antiseptiques.

Juil Août 2013

ULTRA EOSINE


par Jérémy Sorel Juin 2013 alto Carbo Loading Full Power Energy (3 jours) de chez Isostar.

Petit rappel : qu’est ce que la maltodextrine ? La maltodextrine est une association de plusieurs molécules de glucose et de maltose. Pour faire simple, c’est un mélange de différents sucres (glucose, maltose, maltotriose, oligosides et polyosides) obtenus par hydrolyse partielle de l'amidon contenu dans le maïs. Ce processus de décomposition par l’eau permet ainsi d’obtenir des molécules de plus petites tailles et donc d’en faciliter l’assimilation. L’important est aussi de noter que la finalité métabolique des maltodextrines reste l’apport en glucose. Isostar associe ici à la maltodextrine des vitamines B1, C et E afin d’offrir les substances essentielles adaptées aux besoins d’efforts musculaires intenses et immédiats. Ce qu’il est très important de souligner, c’est que l’on utilise la maltodextrine en complément d’un régime alimentaire adapté et chargé en glucides et protéines pour les efforts d’endurance dépassant les 3h. La maltodextrine seule n’assure en aucun cas les besoins nutritionnels pour votre sport d’endurance mais favorise notamment l’assimilation et l’augmentation des réserves en glucide. Pour ce qui est du test, ce pack Isostar au goût neutre a été testé en vue de la réalisation du Marathon d’Annecy du 21 Avril 2013. Tout d’abord, la dissolution de la poudre dans l’eau se fait très bien. Pas de morceaux qui collent au fond du bidon après l’avoir bien secoué et aucun dépôt ne se forme même après plusieurs heures sans y toucher. L’eau devient juste blanchâtre. C’est très rapide à préparer. Pour le goût, j’ai du mal à savoir si j’aime ou si je n’aime pas. Pas sucré, pas salé, une saveur neutre comme c’est indiqué sur le packaging. C’est meilleur frais même si ça se boit bien après avoir passé la journée au bureau. Un point agréable est que l’on n’a pas du tout la bouche pâteuse ou même gluante ce qui peut arriver pour d’autres marques. Aucun problème de digestion pour ma part, même si j’ai senti et entendu que ça travaillait un peu dans l’estomac. La cure se fait comme pour toute boisson de ce genre pendant les trois derniers jours avant la compétition. Il est préconisé de prendre un sachet toutes les 4 heures avec un maximum de 3 sachets par jour. Un sachet comprend 50g de poudre et se mélange à 500ml d’eau. Afin d’éviter de remplir 3 fois par jour mon bidon et pour un côté pratique au travail, j’ai mélangé 3 sachets dès le matin dans une bouteille d’ 1,5l. Je trouve que les sachets ne sont pas pratiques pour verser la poudre dans une bouteille, ça mériterait d’être un peu mieux pensé. D’autres marques utilisent un bec verseur pour faciliter le travail. Cette cure de 3 jours fut efficace en termes de préparation avant l’effort. Premièrement, cela vous force à boire. D’ailleurs, un petit conseil, il ne faut pas se contenter d’ 1,5l de malto par jour et ne pas oublier de boire beaucoup d’eau, idéalement 1,5l de plus. Deuxièmement, cela draine vraiment, vaut mieux ne pas rester coincé 3h dans un ascenseur… Et enfin le plus important, la malto prépare vraiment son corps à faire de grosses réserves avant l’effort. Pour le marathon, cela ne m’a pas évité les douleurs aux mollets mais en revanche, aucun problème en termes de carence, de digestion, pas de reflux gastrique, pas la moindre sensation de fringale ou d’hypoglycémie. Malheureusement, j’ai commencé à coincer dès le 27 ème km à cause d’une blessure 3 semaines avant le marathon qui aura eu raison de ma préparation physique.

ENDORPHIN

Points FORTS : Rapide à préparer Apport énergétique suffisant pour un marathon en complément alimentaire Goût neutre

Points FAIBLES : SPÉCIFITÉS : Malto Carbo Loading est spécifiquement formulé à base de Maltodextrine, un glucide complexe. - Les vitamines C, E contribuent à protéger les cellules contre le stress oxydatif. - La vitamine B1 contribue à un métabolisme énergétique normal.

Juil Août 2013

Le packaging : 9 sachets individuels Non praticité des sachets pour verser dans une bouteille et même un bidon Je préférerais avoir des aides concernant mon alimentation plutôt que de voir traduit en 14 langues le si peu d’informations présentes sur le packaging.

Plus d’infos : http://www.isostar.fr/fr-fr/at-de-Malto-Carboloading.html TEST MALTO CARBO LOADING ISOSTAR


par Béatrice Glinche Juin 2013

ZAMST : Leader mondial des protections articulaires et musculaires, ZAMST a été fondée au Japon en 1993 par le groupe médical SIGMAX. Les produits de la gamme ont été développés en collaboration avec des médecins et des athlètes. La quasi totalité des pathologies liées à la pratique sportive trouvent leur solution dans la gamme ZAMST qui répond aux critères essentiels de liberté de mouvement, de confort et de facilité d'utilisation. La commercialisation France et Europe est assurée par SIGMAX EUROPE depuis 2009, fondée par Stéphane Janssoone, ancien triathlète de haut niveau. ZAMST est partenaire des Fédérations Françaises de Basket-Ball, de Volley-Ball et de Ski.

I-Fit Fermeture ajustable pour un maintien personnalisé, un meilleur confort et un niveau de compression variable.

Liste des points de vente sur www.zamst.com

CARACTÉRISTIQUES TECHNIQUES : Double bande pour positionnement précis. Système de mise en place rapide et facile. Glaçage, compression et mains libres ! Poids : 180g Matière : Néoprène. Composition : Polyuréthane 30% / Nylon 47% / Polyester 17% / Rayonne 3% / Caoutchouc 3% Tarif Public : 49.95€

oici une poche de glace étudiée pour les sportifs ! Terminée l’immobilisation pendant de longues minutes sur le canapé… on peut se déplacer tout en conservant la poche de glace, qu’elle soit placée sur une cheville, un genou, un coude…

Le système

: il fallait y penser ! L’idée a été d’envelopper la poche à glace classique dans un système facile à ajuster (matière stretch respirante). En effet, 2 scratchs (double bande) permettent un réglage qui convient parfaitement à notre anatomie. Les scratchs sont larges et facilitent l’ajustement sur la partie néoprène qui entoure le bouchon de la poche de glace (Ice Bag qui peut se vendre individuellement, existe en 3 tailles : S, M, L). L’ensemble est ultra léger, l’aluminium étant l’un des composants… Compression : les ajustements développent une réelle compression car la poche de glace est également répartie sur la zone ciblée. Ainsi, le froid se diffuse plus vite qu’avec une poche à glace classique (habituellement juste posée sur le membre douloureux).

Son atout réside dans le bouchon à vis qui, facile d’utilisation, offre une étanchéité optimum. Large, il facilite l’entrée des glaçons. Placée dans un compartiment qui la maintient en place efficacement, la poche ainsi calée permet un ajustement du Zamst IW-1 d’une seule main, pratique quand il s’agit de la positionner sur un coude ! Et dans le cas d’une utilisation par plusieurs personnes différentes d’une même famille, il existe 3 tailles, adaptées aux différentes morphologies… Enfin, dans le cas d’une « crevaison » inopinée, il est possible d’en racheter une sans racheter l’ensemble Zamst IW-1.

La poche de glace

En conclusion, c’est un produit d’un bon rapport qualité / prix car il est bien étudié, complet et s’adapte à plusieurs anatomies… Son point fort est qu’il permet les déplacements tout en conservant l’efficacité du produit !

(Ice bag) : contrairement aux poches à glace classiques en matière caoutchouc, la poche à glace Zamst à une surface en tissu (le latex est à l’intérieur de la poche) et permet un contact direct avec la peau tout en réduisant les risques de gelure (dans le cas d’une utilisation prolongée).

Juil Août 2013

AVANTAGES :       

Système I-Fit (réglages ajustables) Compression qui accélère la diffusion du « froid » Mobilité Mise en place à une main 3 tailles Poche à glace, achat possible seule 2 notices d’utilisation très complètes

ENDORPHIN

TEST ZAMST IW-1



par Nathalie Dietrich Juin 2013

L’organisation du Canicross de Raddon et Chapendu a connu un grand succès lors de sa dernière édition les 4 et 5 mai 2013. Le Franche Comté Canicross avec à sa tête Jean-Philippe DESHAYES avait mis tout en œuvre pour le bon déroulement de cette épreuve. Depuis sa création des nouveautés font été apportées à ce canicross de grande réputation. Le Franche Comté Canicross avait décidé de mettre cette manifestation sous l’égide des deux Fédérations (FSLC / FFST), ce qui permettait d’accueillir en plus des épreuves de Canicross et Canivtt également de la trottinette 1 ou 2 chiens ainsi que des attelages. Des concurrents de tout horizon ont ainsi fait le déplacement puisque nous avons pu encourager des belges, hollandais et bien sûr des français. Des concurrents d’un niveau international nous ont honoré de leur présence. Les séniors Robin Leyon (vice-champion d’Europe et champion de Belgique), Anthony Le Moigne (3ème au Championnat d’Europe et champion de France FFST et FSLC) et Tessa Philippaert (vice-championne d’Europe et championne de Belgique), le vétéran Jean-Philippe Deshayes (vice-champion d’Europe) ont démontré leurs talents sur les différents parcours proposés. En Canivtt, le champion belge Benoit Natalis a su défier les pièges d’un parcours relativement technique. Les concurrents se sont départagés sur un parcours de 3.5 km le samedi. Parcours court emprunté par tous avec un départ à la carte, ce qui permettait au public de voir des canicrosseurs, canivttistes, marcheurs et les enfants s’affronter en même temps dans un esprit sportif et de respect mutuel.

Robin Leyon :

Antony Le Moigne :

Pour moi, c'est une course qui m'a remis en confiance avec Iota, mais surtout avec moi-même, car j'avais un peu perdu la motivation après une grosse saison 2012. Malgré une grosse douleur en début de course, (chute en trottinette), j'ai pu me donner entièrement sur ce parcours très technique et vallonné. Raddon est un parcours exceptionnel, un de mes 3 préférés aujourd'hui !

Le parcours du samedi était très technique mais la distance assez courte a permis de s'exprimer pleinement. Le début de parcours était assez difficile avec un sol gras et une ascension qu'il fallait gérer au mieux. Ensuite, on rebasculait vers la ligne d'arrivée où la vitesse augmentait dans la descente avec des passages techniques. Cela nécessitait d'avoir un chien attentif aux ordres. En résumé, beau parcours technique et vallonné qui a dû réussir à des binômes complets. Dimanche, un parcours plus long et rendu très technique et boueux suite aux pluies de la semaine précédente fut emprunté par les canicrosseurs et canivttistes. Les attelages et les trottinettes 1 ou 2 chiens restaient sur une distance de 3.5 km plus adapté à leur pilotage. Grâce à la présence de la S.P.A de Besançon qui avait mis à disposition quelques chiens choisis pour cette discipline, des coureurs furent heureux de s’essayer au Canicross. Ceci éveillera certainement des passions et permettra quelques adoptions. Ce week-end s’est déroulé dans une convivialité et un esprit sportif sans faille. Tous les concurrents furent récompensés grâce aux nombreux donateurs. Les résultats complets sont sur le site du club FCC : www.fccanicross.wifeo.fr

Juil Aout 2013

RADDON ET CHAPENDU


par Jean-Philippe Deshayes Mai 2013

Sur deux jours près de 300 athlètes ont participé à cette 8ème édition. L’Association Sports et Loisirs Arleusiens a organisé le week-end du 19 mai la nouvelle édition de son canicross mais aussi son premier trail. Dès la veille de la Pentecôte, l’attention des Arleusiens a été attirée par une montée en puissance d’aboiements à proximité du stade Jacques-Noël. Un phénomène en passe de devenir familier à cette période de l’année ! Une compétition haut de gamme en cani-vtt, canicross long et court et canicross enfants. Malgré la pluie, 273 sportifs ont pris le départ de ces épreuves entrant en ligne de compte pour la finale des Chiens d’Or les 7 et 8 septembre à Passavant la Rochère, ainsi que pour la finale du Tryptique et du Challenge du Ch’ti. En outre, des mordus de cette discipline, qui repose sur la complicité liant le fidèle compagnon à quatre pattes et son maître, ces compétiteurs venaient de Belgique, d’Angleterre, d’Allemagne et de Hollande. Bien sûr, plusieurs régions françaises étaient également représentées.

Le normand Antony Le Moigne et son chien Phoenix, un greyster mâle de deux ans, dont l’ascendance est composée de lévrier et de braque (de quoi obtenir un chien au grand cœur et motivé) ont remporté l’épreuve du canicross long (5km), pour la troisième année consécutive (!) en 14’30’’.

« Le parcours est roulant et rapide. Aujourd’hui, nous avons eu l’avantage de ne pas être pénalisés par la chaleur. Mon chien a très bien travaillé pendant les quatre premiers kilomètres. Mais après, il a commencé à boiter, je pense qu’il s’est blessé et nous avons dû terminer les 800 derniers mètres à une vitesse nettement mois élevée, ce qui nous a fait perdre 30 ou 40 secondes », a-t-il expliqué. Ajoutant : « Mes prochains objectifs sont les Championnats d’Europe en octobre à Porrentruy, en Suisse, puis les Championnats du Monde qui se dérouleront en novembre, en Italie. »

Résultats : Devroute Jean-Luc 00:58:36 0 Masculin CHV1 1 1 1 16.08Km/H Vork Jeffrey 00:58:47 0 Masculin SEH 2 1 2 16.02Km/H Le MoigneAntony 00:59:56 0 Masculin SEH 3 2 3 15.72Km/H Deshayes Jean-Philippe 00:59:56 0 Masculin CHV1 4 2 4 15.72Km/H Caudrelier David 01:00:46 0 Masculin CHV1 5 3 5 15.5Km/H

Lundi, a eu lieu la première édition du trail de l’Ail Fumé. Une course nature de 15,7km. Un circuit bucolique, relativement roulant, avec toutefois quelques raidillons. Il a relié notamment les communes de Palluel et d’ÉcourtSain-Quentin ; c’est Jean-Pierre Talbot qui a donné le départ de cette première édition, l’acteur belge qui a incarné sur le grand écran le personnage de Tintin, dans les années 60 (Les Oranges bleues et La Toison d’or). Nous retrouvons bon nombre de canicrosseurs sur la ligne de départ, beaucoup finiront très bien classés.

TDM (Trophée Des Montagnes) du 3 au 11 Août 2013

Dernières nouvelles du Trophée Des Montagnes 2013 Grande nouveauté du TDM Canirandos et canimarches Chacun pourra emprunter les parcours à son allure, les personnes seront accompagnées par les organisateurs et par les responsables de l'association "RANDOCABO", Cette activité sera ouverte à partir de l'âge de 10 ans, (mineurs restant sous l'entière responsabilité de leurs parents ou responsables). Les chiens auront leur carnet de santé à jour. Les inscriptions pourront se faire très prochainement en ligne sur le site du TDM ou sur place. http://www.fslc-canicross.net/

Juil Août 2013

ARLEUX



Si vous souhaitez nous rencontrer, EndorphinMag.fr sera présent :

Adventure Aveyronnaise, 24 au 28 juillet

Raid Bimbache, 9 au 14 septembre


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