Stratégies Logistique n°178 - Extrait

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NUMÉRO

178

Septembre 2019

@stratlog strategieslogistique.com

Numéro 178 - Septembre 2019 - ISSN 1249-2965 - Prix du numéro : 22 €

e-commerce, l’automatisation soutient la croissance

TÉMOIGNAGE Manutan : 1 million de références en ligne

BLOCKCHAIN Progression prudente dans la supply-chain

S&OP Le levier du collaboratif


Toujours plus connectées, les entreprises et leurs supply-chains doivent faire face à la menace croissante d’incidents de cybersécurité. De nouvelles régulations contribuent à améliorer les pratiques, mais beaucoup reste à faire dans les PME et TPE.

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3 Édito 6 Stratégie

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Stratégies Logistique > n° 178 > Septembre 2019

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22 Tendance

72 Préparation de commandes

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56 E-commerce Le marché hexagonal résiste aux turbulences

10 Entreprise 28 S&OP 16 Infrastructure

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82 Index des sociétés g TOUTE L’INFO SUR : strategieslogistique.com

38 Cybersécurité

EN COUVERTURE

P. 56

46 Emballage

48 Tendance

Stratégies Logistique > n° 178 > Septembre 2019

e-commerce, l’automatisation soutient la croissance

© Cdiscount

18 Reportage


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ENTREPRISE

Nominations Bernard Schaer

I-Trans, pôle de compétitivité des transports, de la mobilité et de la logistique, a élu le 23 mai son nouveau président, Bernard Schaer, ingénieur du corps des ponts et chaussées (X73), pour un mandat de trois ans. Ex-membre du comex de SNCF Réseau, il continuera de développer le pôle de compétitivité basé à Valenciennes, qui traite des thématiques du ferroviaire, de l’automobile, de la mobilité et du fret, dans la droite ligne du rapprochement avec l’IRT Railenium, institut de recherche dédié au ferroviaire.

Sandra MacQuillan

Le groupe Mondelez a recruté Sandra MacQuillan au poste de vice-présidente exécutive Integrated Supply Chain. Elle sera responsable de la gestion du groupe mondial des achats, de la fabrication, de l’ingénierie, du service client et de la logistique. Elle succède à Daniel Myers, qui prendra sa retraite au cours de la période de transition. Sandra MacQuillan a été responsable de la supply-chain chez KimberleyClark Corporation. Elle avait précédemment travaillé pour le groupe Mars, avec des responsabilités croissantes, occupant notamment le poste de responsable de l’approvisionnement pour Mars Global Petcare.

Renaud Johann

Après avoir levé 25 millions d’euros, en avril dernier, la start-up Fretlink annonce l’arrivée de son nouveau directeur commercial. Avec plus de 30 ans d’expérience dans le transport, Renaud Johann, 55 ans, a exercé diverses fonctions et postes à responsabilité au sein d’Electrolux, puis d’un GIE et de Norbert Dentressangle, opérant notamment le redressement de la société de transport United Savam.

Unis pour une RSE urbaine

L’Aslog, le Club Déméter et l’Institut du Commerce engagent une démarche commune, baptisée EVOLUE, qui vise à définir avec les villes un modèle de logistique durable

C

roissance du e-commerce oui, mais pas au prix de la congestion des villes. L’Aslog, l’Association française pour la logistique, le Club Déméter, dédié à la maîtrise des impacts environnementaux de la logistique, et l’Institut du Commerce s’accordent sur l’urgence à repenser la logistique du dernier kilomètre. Représentant plus de 600 entreprises, les trois organisations ont décidé de mobiliser leurs membres pour peser en faveur d’une logistique urbaine durable. Les rencontres annuelles de l’Aslog du 20 juin, consacrées au développement durable, leur ont fourni une piste de lancement idéale. Ainsi est née l’initiative commune EVOLUE (Engagement VOlontaire pour une Logistique Urbaine Efficiente). « Nous souhaitons proposer,

avec les villes et en collaboration avec les collectivités territoriales, des solutions réplicables et adaptables partout en France », a annoncé François-Régis Le Tourneau, membre du conseil d’administration de l’Aslog.

Smart city orientée logistique Ces solutions alliant efficacité économique et respect de l’environnement suivront un plan d’action d’un an, défini et mené en collaboration avec les villes adhérant à la démarche. Au menu, big data et traçabilité temps réel, mutualisation de la chaîne d’approvisionnement, moyens opérationnels et humains adaptés, infrastructures revues selon les contraintes de livraison et reconnaissance des acteurs vertueux. Les acteurs du projet ont lancé le travail sur les flux entrant et sortant des villes, en collaboration avec GS1, pour définir le principe d’une mutualisation et mettre sur pied une structure juridique pour porter la démarche. n Sylvain Chanourdie

Bercy lance sa task force blockchain

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ne première réunion d’experts s’est organisée au ministère de l’Économie et des Finances, sous l’égide de la direction générale des entreprises (DGE). L’objectif est que la blockchain puisse être mieux adoptée par l’industrie. Suite à cette stratégie nationale présentée le 15 avril dernier, le ministère de l’Économie et des Finances a donné le coup d’envoi d’une task force blockchain. Le groupe est composé d’experts nationaux, rassemblant des acteurs du secteur public (administrations, Bpifrance, la Caisse des dépôts, l’Autorité des marchés financiers et l’Autorité de contrôle prudentiel et de résolution), du privé (représentants de filières, associations professionnelles comme La Chaintech et le Cercle du Coin), du

monde universitaire (CEA, Inria, IMT, Dauphine), des personnalités comme l’économiste Joëlle Toledano (qui a dirigé le rapport sur la blockchain pour France Stratégie), ainsi que des pôles de compétitivité (Systematic, Cap Digital).

Traçabilité « Il y a eu jusqu’ici beaucoup d’expérimentations et de PoC [proofs of concept, démonstrations de faisabilité, ndlr] d’une échelle limitée, mais peu de développements concrets par la suite », a souligné Romain Bonenfant de la DGE. La filière agroalimentaire a notamment annoncé travailler sur un projet autour de la traçabilité, piloté par l’Association nationale des industries alimentaires (Ania) et Coop de France (coopératives agricoles). n n° 178 > Septembre 2019 > Stratégies Logistique


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Gefco acquiert Chronotruck

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e groupe Gefco a annoncé le 9 juillet l’acquisition de Chronotruck, une plateforme digitale qui met en relation les expéditeurs et les transporteurs routiers. Le commissionnaire de transport historique rachète donc un commissionnaire numérique. Lancé en 2016, Chronotruck est en effet un commissionnaire de transport en ligne qui déploie son activité dans le transport routier, surtout en France, et annonce un portefeuille de 9 000 clients. Son modèle économique repose sur l’optimisation des flux, grâce à la prise en charge de cargaisons situées à proximité du lieu où se situent les véhicules au moyen d’un système de géolocalisation. Ce système permet donc de compléter le chargement des véhicules. Dans le communiqué annonçant l’acquisition, Luc Nadal, président du directoire de Gefco, explique : « L’expertise de Chronotruck va nous aider à transformer profondément les processus de nos clients et à améliorer leur expérience grâce au digital. Notre partenariat contribuera également à la réduction de notre empreinte écologique, en s’assurant que les camions fonctionnent à pleine capacité ». La plateforme Chronotruck restera une entité et une marque indépendante au sein de Gefco. n

NOUVELLE PLATEFORME POUR EASYDIS

Située à Montbartier (Tarn-et-Garonne) et construit par Concerto, la filiale de Kaufman & Broad, cette nouvelle plateforme permettra à Easydis, filiale logistique du groupe Casino, de livrer 1 200 magasins du sud de la France. Cette nouvelle plateforme est implantée sur un terrain de 24 hectares, ce site de 70 900 m² disposera d’une hauteur de 10,60 mètres. Le bâtiment fonctionnera en plusieurs températures, avec trois cellules en froid positif pour les produits frais et huit cellules en température ambiante pour le sec. Sa toiture sera recouverte d’une centrale photovoltaïque, permettant d’économiser 2 200 tonnes de CO2 par an. Une plateforme extérieure de 18 000 m² ainsi que 4 400 m² de bureaux viendront compléter l’ensemble. Il sera possible de l’agrandir de 17 300 m2 pour créer trois cellules de stockage froid supplémentaires. Stratégies Logistique > n° 178 > Septembre 2019

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ENTREPRISE PAUL BOYÉ AUTOMATISE

Alstef/B2A Technology automatise le stockag et la préparation de commandes de la société Paul Boyé Technologies, fabricant européen d’uniformes, de tenues de combat et d’équipements de sécurité (EPI), avec la solution AutoStore. En charge du marché de l’habillement de la gendarmerie depuis 2011, et désormais en charge des uniformes de la police française, Paul Boyé a décidé d’automatiser une partie de son stock et de sa préparation de commandes. Le site actuel de 15 000 m² va s’étendre sur 1 500 m² supplémentaires. L’AutoStore de 10 000 bacs et d’une vingtaine de robots va permettre le stockage de 12 500 références. La transitique colis est réalisée en partenariat avec la société Ciuch, et l’ensemble de l’installation sera piloté par le progiciel Alstef Stockware (déclenchement des missions, gestion du stock, déclenchement des commandes, picking opérateur, etc.).

JOIN2SHIP IMPRIME LES ÉTIQUETTES

L’éditeur DDS Logistics poursuit le développement de sa solution collaborative dédiée au transport, Join2ship, lancée en 2017. Réunissant expéditeurs, transporteurs et clients elle permet de travailler en temps réel sur la supply-chain. La plateforme comprend désormais un module de génération d’étiquettes des principaux opérateurs de colis, ce qui permet d’envoyer les ordres de transport et d’obtenir les informations de traçabilité consolidées auprès de plus de 80 services de transport tels que UPS, DHL, Fedex ou Colissimo.

Zalando : 140 000 m² aux Pays-Bas Bien décidé à se développer sur la zone Benelux, Zalando investit dans un nouveau site logistique de 140 000 m2 aux Pays-Bas, qui doit permettre la livraison le jour même ou en J+1.

C

onstruit par une coentreprise de Somerset Capital Partners et de USAA Realco-Europe, le nouvel entrepôt du géant allemand du e-commerce mode et lifestyle s’installera à Bleiswijk, entre Zoetermeer et Rotterdam. Avec un budget de 200 M€ consacrés à l’intralogistique, le centre de distribution sera le plus automatisé des 9 sites européens existants, visant la certification Breeam-NL Very Good, via notamment des panneaux solaires. D’une capacité de stockage de 16 millions d’articles, le site doit entrer en activité d’ici à l’été 2021. En plus d’améliorer les délais de livraison et d’accompagner la croissance, il gérera les retours des clients de l’Europe de l’Ouest, notamment des Pays-Bas, de la Belgique, du Luxembourg, de la France, de l’Espagne et du Royaume-Uni. À terme, 1 500 emplois seront créés.

20 milliards de GMW « Avec la construction d’un nouveau centre logistique ultramoderne à Bleiswijk, nous

sommes confiants d’avoir fait un pas important en avant en termes d’infrastructure, afin d’atteindre un volume brut de marchandises (GMW) de 20 Md€ d’ici 2023-2024 », résume Jan Bartels, viceprésident Customer Fulfillment chez Zalando. Les revenus de la région Benelux devraient plus que doubler. En 2018, Zalando comptait 26,4 millions de clients actifs, en augmentation de 14,4 %. Le nombre de commandes a également augmenté de 28,4 % à 116,2 millions. Sur l’année dernière, Zalando a réalisé un chiffre d’affaires de 5,4 Md€, soit + 20% (contre 23,4 % en 2017 avec 4,5 Md€ de CA). n

MiR lance la location de robots mobiles

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obile Industrial Robots, fabricant de robots mobiles autonomes, lance un nouveau programme de location de robots mobiles, pour seulement 3,58 € de l’heure. L’objectif est de lever les freins à l’investissement. Le Robots as a Service (RaaS) est donc un service de location de robots, permettant aux entreprises de toute taille – de la petite start-up à la multinationale – de déployer des solutions de robotique collaborative, « avec peu, voire pas, de coûts initiaux d’installation, des loyers mensuels peu élevés, et surtout, un retour sur investissement (ROI) quasi immédiat », indique la société danoise MiR.

Ne nécessitant pas de capital de départ, et donc pas d’immobilisation, la location inclut les robots, leurs tops modules et les frais d’intégration. Le coût mensuel dépend des robots choisis, de leur type de top module et de la durée de location. Le coût minimum démarre ainsi à 3,58 € de l’heure, soit 575 € par mois, pour la location d’un robot MiR100 sur 48 mois, avec du transport allant jusqu’à 160 heures. Les conditions de location seront flexibles, même si l’option la plus commune reste celle d’un contrat sur quatre ans. Les distributeurs de MiR continueront d’assurer le premier niveau d’assistance, de service et de maintenance, en contrepartie d’une option supplémentaire proposée au moment de l’achat. n n° 178 > Septembre 2019 > Stratégies Logistique


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UPS investit dans les camions autonomes

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a filiale de capital-risque de l’expressiste, UPS Ventures, a annoncé en août une prise de participation minoritaire dans l’entreprise TuSimple, spécialisée dans de pilotage autonome des véhicules. Les deux sociétés prévoient de tester des ensembles semi-remorques autonomes sur une ligne en Arizona, afin de déterminer si ces véhicules peuvent améliorer le service et l’efficacité du réseau UPS. Le test a débuté en mai dernier, avec un conducteur et un ingénieur dans le véhicule qui surveillent les données de sécurité et le temps de transport. Il se déroule en situation de chargement réel d’un véhicule UPS sur une route entre Phoenix et Tucson.

Stratégies Logistique > n° 178 > Septembre 2019

Selon un communiqué, l’expérimentation a commencé par l’objectif de mieux comprendre les exigences du camionnage de niveau 4 autonome. Le niveau 4 autonome, L4, signifie que l’ordinateur de bord du véhicule est en parfait contrôle à tout moment, éliminant ainsi les interventions manuelles. À l’heure actuelle, aux États-Unis, les règles régissant les véhicules autonomes se basent sur une norme établie par les constructeurs américains qui définit 5 niveaux d’autonomie. Le L4 exige que le conducteur du véhicule prenne le relais à tout moment, si nécessaire. Le projet vise à réduire les coûts de transport de l’ordre de 30 % en remplaçant, où cela sera possible,

l’achat de traction longue distance par des véhicules autonomes. La poste américaine s’est lancée elle aussi dans un test semblable. n

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INFRASTRUCTURE SFAN INVESTIT 60 MILLIONS À DUNKERQUE

Le promoteur immobilier parisien Société foncière axe Nord (SFAN), spécialisé dans l’immobilier logistique, va investir 60 M€ au port de Dunkerque. Un entrepôt de 42 000 m2 sera implanté sur la toute nouvelle zone logistique baptisée DLI (Dunkerque Logistique International). Un autre bâtiment de grande hauteur (43 mètres) en froid négatif, avec un transstockeur d’une capacité de 66 000 palettes, sera bâti sur la zone du port rapide, en face de Conhexa (la société belge propriétaire des entrepôts Dunfresh et Dunfrost). Le nom des futurs occupants n’a pas filtré. La mise en service est prévue pour 2021. Les travaux seront menés par Aconstruct (Belgique) et GSE, spécialiste de la construction de bâtiments logistiques.

AMAZON S’IMPLANTE EN MOSELLE

Le géant américain serait sur le point de s’implanter sur 185 000 m2 en Moselle, à Woippy. Première étape, Amazon va implanter une agence commerciale de 5 900 m2 dans les ex-locaux de FM Logistic. En décembre 2018, Metz Métropole avait voté une mystérieuse délibération approuvant le projet Delta pour l’implantation d’un logisticien sur 19 hectares. L’étude d’impact menée dans ce cadre dévoile 64 quais de chargement et 2 000 emplois. Le permis de construire, déposé par la société Argan, a déjà fait l’objet de deux recours. Le projet devrait nécessiter 300 millions d’investissement, dont 110 pour les bâtiments.

Prologis, accord en vue d’acquérir l’Américain IPT

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rologis, Inc. (NYSE : PLD), l’un des principaux groupes internationaux d’immobilier logistique, a annoncé le 18 juillet la signature d’un accord définitif pour l’acquisition de la société IPT (Industrial Property Trust), propriétaire d’actifs immobiliers. Cette acquisition d’environ 3,99 Md$ devrait être conclue entre le dernier trimestre 2019 et le premier trimestre 2020, sous réserve de l’accord de l’actionnariat d’IPT et selon d’autres conditions de clôture usuelles. Le portefeuille d’actifs d’IPT représente près de 3,5 millions de mètres carrés et se compose de 236 bâtiments. 96 % de ces bâtiments sont situés sur des marchés états-uniens où Prologis est déjà présent : au sud de la Californie, dans

la région de la baie de San Francisco, à Chicago, Atlanta, Dallas, Seattle et dans le New Jersey. Au 30 juin 2019, Prologis possédait ou avait des investissements sur une base consolidée ou à travers des joint-ventures non consolidées, des actifs et des projets de développement s’élevant à environ 73 millions de mètres carrés dans 19 pays. La société loue des plateformes logistiques à plus de 5 100 clients dans deux secteurs d’activités majeurs : B to B et distribution/e-commerce. n

250 000 m2 à l’aéroport Albert-Picardie

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n projet dédié à la logistique pour l’aéroport d’Albert-Picardie, sur l’aéropôle de Picardie à Méaulte, a été présenté par l’entreprise lyonnaise APRC Group, rapporte le Courrier picard. APRC Group, contractant général et promoteur immobilier, veut acheter des terrains pour bâtir des entrepôts haute qualité environnementale (HQE) d’une surface minimale de 250 000 m2. Les bâtiments seront vendus à des sociétés spécialisées dans la logistique. L’entre-

prise va signer une promesse de vente pour un montant global de près de 15 M€. Elle aura trois ans pour mener les démarches et concrétiser son projet, qui pourrait permettre de créer plusieurs centaines d’emplois. n

Barjane : 37 700 m² à Louvres Sur le parc d’activité de la Butte aux Bergers, sur la commune de Louvres, à proximité immédiate de Paris et de l’aéroport Roissy-Charles-de-Gaulle, Barjane lance le chantier de son futur bâtiment logistique. Entrepris par OpenBox, société spécialisée dans la conception et la réalisation de plateformes logistiques et de bâtiments industriels, les travaux de construction ont d’ores et déjà commencé. L’entrepôt de 37 700 m² sera construit sur un site de 8 ha. Ses futurs locataires seront la marque de vêtements ba&sh sur 12 000 m2 et le prestataire logistique SeD Supply Chain Solutions sur 18 000 m2. Le parc de la Butte aux Bergers est une nouvelle zone d’activité économique de plus de 60 ha, située sur les franges ouest de la commune de Louvres. Il est aménagé par Grand Paris Aménagement, en partenariat avec la communauté d’agglomération Roissy Pays de France (Vald’Oise), Roissy Dev (son agence de développement économique) et la mairie de Louvres. n

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