Le Messager Á L'Aile Blanche - mars-avril 2013

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Le Messager

mars/avril 2013

À L'Aile BLANChe

L’histoire de Dieu Mon journal de la Sierra Leone

La publicaTIOn offiCIeLLE de l'ÉGlIsE de DiEU de la ProPHÉtie


Faire face à l avenir Le ciel est-il' si important?

Randall E. Howard, Evêque général

Au nom de Jésus nous avançons La marche du royaume de Dieu à travers l’histoire du monde n’a pas été, en majeure partie, de grands bonds pour avancer l’évangile sur la terre. L’avancement de l’évangile est obtenu pour la plupart à travers de petits incréments de marches constantes vers de l’avant, un pas à la fois, une victoire après l’autre. Littéralement, les saints du Roi marchent sous la bannière « Au nom de Jésus, nous avançons.»

Plusieurs autres choses horribles qui se sont passées pendant cette période de siège peuvent être racontées. Mais toujours, les saints continuent la marche, dans la foi, faisant confiance à Dieu pour une grâce victorieuse. Je pense toujours au passage des Hébreux où les héros de la fois sont énumérés. L’écrivain déclare: « Qui, par la foi, vainquirent des royaumes, exercèrent la justice, obtinrent des promesses, fermèrent la gueule des lions, éteignirent la puissance du feu, échappèrent au tranchant de l’épée, guérirent de leurs maladies, furent vaillants à la guerre, mirent en fuite des armées étrangères » (Hébreux 11: 33-34). Il continue en mentionnant plusieurs personnes qui ont enduré une grande souffrance et termine avec la

glorieuse phrase: « Eux dont le monde n’était pas digne.» La marche du royaume est un assaut continuel contre les forces ténébreuses de l’ennemi où le conflit et le sacrifice sont des réalités à affronter et à vaincre. Ceci demeure vrai au sujet de notre article de fond sur la Sierra Leone, où notre leader, l’Évêque John Mendy, mourut dans un accident de la route avec trois autres leaders nationaux il y a quelques années. Cela paraissait comme un coup mortel au ministère national. Et même avant ceci, la nation avait enduré une guerre civile au cours de laquelle notre précédent évêque a été blessé par balle dans sa maison et un tir de mortier a explosé sur sa maison. Plusieurs autres choses horribles qui se sont passées pendant cette période de siège peuvent être racontées. Mais toujours, les saints continuent la marche, dans la foi, faisant confiance à Dieu pour une grâce victorieuse. Dans les années qui ont suivi ce jour sinistre où quatre précieux leaders nationaux perdirent la vie, les saints n’ont pas désarmé. Comme l’a dit Paul: « Nous sommes pressés de toute manière, mais non réduits à l’extrémité; dans la détresse, mais non dans le désespoir; persécutés, mais non abandonnés”, ainsi les saints de la Sierra Leone ont continué à croire en Dieu et à lui faire confiance qu’il les aiderait à aller de l’avant avec l’évangile. L’article sur la Sierra Leone dans cette édition représente un autre témoignage du triomphe du royaume contre les forces de ténèbres. Dieu s’est servi de l’Évêque Levi et Flo Clarke pour encourager l’église dans cette nation et aujourd’hui ils sentent la force du Seigneur s’élever en eux.

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LEÀM ESSAGER LA B ' ILE LANCHE

Volume 32, Numéro 2 mars/avril 2013

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Informations

2 Au nom de Jésus nous avançons Randall E. Howard

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Articles

4 L’histoire de Dieu David Bryan 6 La renaissance des cendres en Sierra Leone Levi Clarke 10 Mon journal de la Sierra Leone Gary Riggins 12 Partagez-le! Carmen Casey 14 Aimer les âmes perdues Uzziah Cooper

15 Il ne nous oublie pas DeWayne Hamby

PERSONNEL Rédacteur Exécutif : Randall E. Howard ; Éditeur et Rédacteur Administratif : DeWayne Hamby ; Traducteur : Augustin Bocco ; Révision : Robert Vital-Herne ; Dessinateur : Sixto Ramírez ; Distribution : Josué Reyes. Ensemble éditorial : Londa Richardson, Cervin McKinnon, Daniel Chatham, Tapio Sätilä, Perry Horner, Hanny Vidal, Shaun McKinley et Adrian Varlack. Le Messager à l’Aile Blanche (USPS 533750) est imprimé au Mexique à l’Editorial Ala Blanca, Apartado Postal 134-018, Mexique, D.F. C.P. 07421, MEXIQUE, Tél : (52-555) 715 6346. Préparé chaque période bimestrielle par White Wing Publishing House, 3750 Keith Street, Cleveland, Tennessee 37312, U.S.A. • Envoyez tout matériel pour publication au Messager à l’Aile Blanche, P. O. Box 2910, Cleveland, TN 37320-2910. • Courrier éléctronique : editorial@wwph.com • Fax : (423) 559-5231. • Abonnement : White Wing Publishing House, Attention French White Wing Messenger, P. O. Box 2910, Cleveland, TN 37320-2910. Le coût d’abonnement est de $4.00 annuellement (Ou l’équivalent en devise étrangère), payable à White Wing Publishing House par chèque, mandat de banque ou mandat de poste. • Designed and published bi-monthly by the White Wing Publishing House 3750 Keith Street, Cleveland, Tennessee 37312 • POSTMASTER : Send address changes to : French White Wing Messenger, P. O. Box 2910, Cleveland, TN 37320-2910. Déclaration de foi • L’Église de Dieu de la Prophétie est ferme dans son engagement à la croyance chrétienne orthodoxe. Nous affirmons qu’il y a un seul Dieu, existant éternellement en trois personnes : le Père, le Fils et le Saint-Esprit. Nous croyons en la déité de Christ , en sa naissance virginale, en sa vie sans péché, aux miracles physiques qu’il a faits, en sa mort expiatoire sur la croix, en la résurrection de son corps, en son ascension à la droite du Père, et en son retour personnel en puissance et en gloire lors de sa seconde venue. Nous professons que la régénération par le Saint-Esprit est essentielle pour le salut de l’homme pécheur. Nous croyons que la sanctification par le sang de Christ rend possible la sainteté personnelle. Nous affirmons le présent ministère du Saint-Esprit dont l’habitation nous rend capables de vivre des vies saintes et d’avoir de la puissance pour le service. Nous croyons en l’unité finale des chrétiens pour laquelle notre Seigneur Jésus-Christ a prié en Jean 17. Nous croyons en la sainteté de la vie humaine ; nous sommes engagés à la sainteté des liens du mariage, et nous reconnaissons l’importance de familles chrétiennes fortes et aimables.

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L'histoire de Dieu L’histoire de Dieu continue d’être écrite. Il y a des millions d’histoires de la manière dont Dieu est en train de partager son amour et d’exécuter son plan pour la réconciliation humaine. Dieu est en train d’écrire son histoire. Le mystère de Dieu est principalement communiqué à travers des histoires. Souvenez-vous de Josué et la bataille de Jéricho! Et que pensez-vous de Samuel, le jeune garçon prophète? David, avec sa fronde et Daniel dans la fosse aux lions? Puisque j’ai décidé de m’engager dans cette voie et sans penser à un ordre spécial, que pensez-vous de Moïse et le repli de la mer rouge? La protection de Noé et de ses animaux du grand déluge? Les mages et leur voyage guidés par l’étoile? Le petit budget de Jésus qui lui permit de nourrir vingt milles personnes (ou approximativement)? L’histoire de Paul, Silas et l’ouverture des portes de la prison, mais qui ont refusé de s’évader ? Et bien, je pouvais continuer avec la liste, mais je pense que vous avez capté l’idée. Ces histoires ne sont pas du genre qu’on débute souvent par « il était une fois… » Ce sont des histoires courageuses, réelles et non imaginaires. Elles n’ignorent ou ne mettent pas en ligne de touche Dieu. Au contraire, Dieu est le personnage central en elles. Si nous les disséquons minutieusement, nous découvrirons que des milliers d’histoires bibliques ont un point commun: elles nous parlent de l’amour de Dieu pour l’humanité et de son plan pour restaurer une relation 4 Le Messager à l'Aile Blanche— mars/avril 2013


permanente avec les êtres humains sur la planète terre. Puisque l’histoire est en réalité le tissage des histoires d’une communauté, d'une culture, d’une ville ou d’une nation, ce ne serait pas exagéré de dire que les histoires des actions de Dieu sur la vie humaine peuvent être appelées « L’histoire de Dieu. » L’histoire de Dieu est un mélange de bonnes et de mauvaises nouvelles. L’un des plus grands évangélistes missionnaires qui ait jamais partagé le message au sujet de Jésus, s’était rendu dans une ville en Europe. Après quelques semaines d’évangélisation, un nombre de femmes et d’autres personnes donnèrent leur cœur à Jésus. C’est une bonne nouvelle. Ce petit groupe de disciples de Jésus se réunissait pour adorer, avoir des communions fraternelles et apprendre plus au sujet de Jésus sur la rive d’un fleuve— encore une merveilleuse nouvelle! Un jour, pendant que ce missionnaire se rendait au lieu de leur rencontre pour la prière et le partage de la Parole de Dieu, il chassa un mauvais esprit d’une jeune femme. Fantastique nouvelle, je dirais. Mais l’esprit mauvais donnait à cette jeune femme un pouvoir étrange pour prédire l’avenir (du moins, c’est ce que pensaient les gens) et ses maîtres faisaient beaucoup d’argents en vendant ses services. Ces maîtres étaient furieux, parce que leur source de revenu s’était évadée et ainsi, ils exigèrent l’arrestation du missionnaire. Il fut battu sans merci et jeté dans une terrible prison. C’est une très mauvaise nouvelle. Mais, tard pendant cette nuit, ce missionnaire et son collègue étaient en train de chanter des chants de louange et Dieu envoya un tremblement de terre qui secoua la prison. Le gardien de la prison s’était converti avec toute sa famille comme conséquence directe de cet événement. Incroyable nouvelle! Le lendemain matin, les autorités de la ville allaient libérer les missionnaires, puisque leur arrestation était clairement illégale. Cela sonne bien. Mais ce missionnaire refusa de quitter la prison sans des excuses publiques délivrées en personne. Ils reçurent leurs excuses: nouvelle extraordinaire! Avez-vous déjà su le missionnaire dont il s’agit? 1 L’histoire de Dieu continue d’être écrite. Il y a des millions d’histoires de

la manière dont Dieu est en train de partager son amour et d’exécuter son plan pour la réconciliation humaine. Dieu est en train d’écrire son histoire à Camden, New Jersey et à Sikkim, au nord de l’Inde. Elle est en train d’être écrite à Brunswick, Géorgie et à Manila, Philippines. Des milliers d’hommes et de femmes dont nous ne connaissons probablement pas les noms font partie de l’histoire. Leurs histoires incluent la prédication à des centaines de personnes et l’évangélisation à une; l’adoration sous des bâches après un tremblement de terre et l’effort de trouver une protection des débordements de foules pouvant les ravager, apprenant la manière d’être un pasteur plus efficace, baptisant les gens qui ont récemment confessé Christ et marchant sur de long kilomètres pour se réunir avec d’autres croyants pour l’atteinte et la communion. Les histoires incluent les bonnes et les mauvaises nouvelles. Parfois, c’est difficile de reconnaître les mauvaises nouvelles, parce que Dieu paraît avoir un moyen d’écrire des fins complètements inespérées. Certaines de ces histoires sont semblables à des romans policiers. Vous n’êtes pas sûrs de la manière dont les choses se passeront jusqu’à la fin. L’œuvre missionnaire autour du globe est essentielle à l’histoire de Dieu. Ces histoires sont celles des hommes et des femmes engagés qui sont en train de partager le message de Christ à travers leurs paroles et leurs actions comme faisant partie de l’histoire de Dieu. Le monde ne considère pas que ces nouvelles méritent d’être imprimées, ainsi, elles ne sont pas à la une dans le New York Times, le Daily Gleaner ou le Nassau Guardian. Ceci représente simplement plus d’évidences de la manière dont les départements de rédaction du monde sont dans l'erreur; l’histoire du monde est la nouvelle à avoir. Souvenez-vous qu’aucune de ces histoires n’est complète. Les mauvaises nouvelles sont mélangées avec les bonnes. Nous savons que le rapport final sera positif. Mais il y a des histoires où nous avons à faire à de vrais récits à suspense. Ceci n’est pas une fiction. Les gens sont réels. Leurs blessures et souffrances ne sont pas moins que les nôtre. Leurs combats avec le diable

les font aussi transspirer que d’autres. Mais Dieu est à l’œuvre à travers eux. Ils sont en train d’imposer les mains aux malades. Ils sont en train de venir en aide aux enfants sans abris. Ils sont en train de proclamer que Jésus est le seul chemin à leurs peuples en Swahili, en portugais, en yourba et en arabe. Ils sont en train de payer les dîmes et de dédier leurs enfants à Dieu au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit. Ils sont en train de célébrer la Sainte Cène et en train de laver les pieds des uns les autres. Ils sont en train de donner des chèvres aux veuves pour les aider à nourrir leurs enfants. Ils sont en train d’écrire l’histoire de Dieu ou probablement mieux, Dieu est en train d’écrire son histoire dans leurs vies. Cette édition spéciale du Messager à l’Aile Blanche sur les missions est principalement consacrée à l’œuvre de l’église en Asie et en Sierra Leone, une petite nation sur la côte ouest-africaine. Elle illustre merveilleusement le mélange de mauvaises et de bonnes nouvelles. Nous avons élargi les histoires au-delà du développement simple des sujets de notre magazine dans l’espoir que vous apprécierez encore les impressionnantes manières dont Dieu se sert de nos vies. Si toute notre vie est consacrée à chercher le Dieu qui est l’Être central de tout l’univers, alors toute chose dans notre vie devient importante comme faisant partie de l’histoire de Dieu: mort et tragédie; funérailles et baptêmes; des collectes pour les enfants orphelins laissés derrière; le retour aux lieux autrefois visités, mais pas oubliés; de nouveaux livres d’étude pour les enfants regroupés dans des salles de classes surchargées; des réunions avec le directeur de l’éducation; la couverture des bâtiments de toits et la formation des nouveaux croyants comme disciples; la fin des anciens chapitres et le commencement de nouveaux. Impliquez-vous dans ces histoires. Priez, donnez, allez. David Bryan Directeur exécutif Ministères de l’atteinte globale

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1 Consultez les détails des expériences de Paul à Philippi dans Actes 16: 11-40

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Les bontés de l’Éternel ne sont pas épuisés, ses compassions ne sont pas à leur terme; elles se renouvellent chaque matin. Oh! Que ta fidélité est grande! » (Lamentation 3:22). En mars 2010, une terrifiante tragédie frappa l’église en Sierra Leone. Cinq de nos leaders de front étaient tués dans un accident de la route. La perte était grave, parce que, parmi les quatre personnes tuées, se trouvaient le secrétaire de champ, un évangéliste national qui était le fils du secrétaire de champ et deux autres personnes qui étaient l’une un superintendant de district et l’autre un pasteur. La cinquième personne décédée était l’épouse du secrétaire de champ qui était elle-même la secrétaire générale de l’éducation des 37 écoles publiques opérées par l’Église de Dieu de la Prophétie. Sa mort résulte du choc créé par l’annonce de l’accident et de la mort des quatre autres personnes. Nous avons perdu trois leaders de front dans une même famille. Comme vous pouvez l’imaginer, une tragédie de cette proportion n’a seulement pas laissé les familles immédiates

effondrées, mais aussi toute la communauté de l’église, aussi bien que tout le Comité d’éducation dans lequel l’église joue un important rôle. Ceci marquait en réalité une période si sombre dans l’histoire de l’église en Sierra Leone, que certains ont pensé que tous les espoirs étaient perdus. Nous devons conclure que sans la grâce et la compassion du Tout-puissant, l’œuvre pouvait été complètement anéantie. En fait, nos critiques nous avaient suggéré de nous débarrasser de nos bâtiments et de toutes les ressources que nous disposions, car, selon eux, ce serait littéralement impossible pour l’église de

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se restaurer de la tragédie. Cependant, en jetant un coup d’œil en rétrospective, nous pouvons vraiment dire que Dieu n’avait pas fini avec cette église et le peuple de la Sierra Leone. Comme le déclare l’apôtre Paul: « Néanmoins, le solide fondement de Dieu reste debout… le Seigneur connaît ceux qui lui appartiennent » (2 Timothée 2:19). En octobre 2010, les choses ont commencé à changer. Feu, Évêque Sherman Allen, ancien Presbytère général de l’Afrique, organisa une visite, accompagné des membres du Comité administratif africain, pour offrir le soutien et le réconfort aux familles éplorées et l’église. Cependant, avant cette visite, le Seigneur mit un incroyable fardeau sur le cœur de l’Évêque Levi et Floreth Clark d’essayer d’offrir leur soutien à la lumière du vide de leadership noté dans le pays. Cette volonté a été communiquée au Presbytère général. Pendant la convention en octobre 2010, il y avait une merveilleuse manifestation du Saint-Esprit qui aboutit à la nomination de l’Évêque Levi et Floreth Clark comme Évêque national de la Sierra Leone. Nous avons décidé ensuite de déménager en Sierra Leone et trouver une maison. Il y a maintenant un an et huit mois depuis la transition, mais nous pouvons vraiment dire que Dieu est en train de faire de merveilleuses choses en Sierra Leone. Nous sentons que Dieu a approuvé cette action. Nous aimerions féliciter le petit groupe de leaders qui dirigeait les choses avant notre arrivée ici. Depuis notre arrivée, ce petit groupe, avec les ministres laïcs ont offert leur soutien total. Ceci a rendu la situation beaucoup plus facile pour ramasser les morceaux et continuer le ministère. Historiquement, l’Église de Dieu de la Prophétie a connu un grand succès dans la création des écoles chrétiennes en Sierra Leone. Il y a aujourd’hui 37 écoles constituées des collèges d’enseignement secondaire et des lycées et 35 jardins d’enfants et écoles primaires. Malheureusement, nous n’avons pas été proactifs dans l’implantation des églises. Il y a seulement sept églises organisées et deux ministres munis de licence ministérielle. Ceci constitue l’un des défis que nous essayons de relever de façon agressive. Nous considérons ces 37 écoles comme des églises potentielles. Après beaucoup de prières, la vision a été partagée avec le leadership. Notre évangéliste national a senti le fardeau et commença notre première mission à l’une de nos écoles à Songo. Nous espérons que celle-ci aboutisse à une église organisée avant notre prochaine convention nationale. En janvier, l’un des directeurs de nos plus grandes écoles donna son témoignage de la manière dont Dieu l’a touché. Il s’est converti de l’islam en christianisme et fit la demande que nous commencions une église sur la cour de l’école. Tout ceci était une réponse à la prière. Le terrain est disponible pour construire une église sur la cour de l’école. Le corps enseignant de l’école nous attend impatiemment pour venir commencer l’église. Notre second défi est le manque de leaders formés à envoyer dans les champs mûrs de mission. Mais comme Jésus l’a enseigné à ses disciples, « priez donc le maître de la moisson d’envoyer des ouvriers dans sa moisson » (Matthieu 9:38). L’Évêque Trevor Reid, Co-directeur des Ministères internationaux de la jeunesse, a embrassé la vision de la

jeune moisson en Sierra Leone et est en train d’apporter une positive contribution pour aider dans la formation. Le 24 avril 2012, il conduisit une équipe de neuf membres pour offrir une formation de leadership pratique. Il y avait 45 leaders et nouveaux leaders; 25 de ceux-ci étaient venus de la Sierra Leone et le reste du groupe était venu du Sénégal, le Libéria, la Guinée Conakry et la Guinée Bissau. Nous sentons fortement que ceci est une action positive dans la bonne direction pour former les leaders qui nous aideront à accomplir nos visions d’implanter les églises à toutes nos écoles. Nous pensons que ceci constitue une question d’urgence, car l’empiétement des enseignants islamistes dans certaines de nos écoles rendrait la situation difficile si ce n’est impossible, si nous n’agissons pas maintenant. L’équipe conduite par l’Évêque Reid a aussi organisé une croisade historique au siège de l’église. Au cours de ces réunions, Dieu s’est manifesté puissamment chaque soir pendant que divers orateurs prêchaient la Parole de Dieu sous l’onction du Saint-Esprit. Des âmes étaient sauvées. Plusieurs personnes ont reçu le baptême du Saint-Esprit. J’ai mentionné que ceci était une croisade historique, parce que pendant des années, la manifestation du Saint-Esprit n’était pas évidente dans les églises. Mais pendant cette croisade nous avons vu les gens tombés sous la puissance du Saint-Esprit et parler en d’autres langues, comme c’est décrit dans le livre des Actes. Dieu merci! Notre 24ème convention nationale a été tenue du 4 au 6 mai 2012. C’était pour nous un honneur aussi bien qu’une joie d’avoir une merveilleuse équipe venue de l’Amérique du nord. L’équipe était constituée de l’Évêque Trevor Reid, Jan Couch et son mari des Bureaux internationaux, l’Évêque Earl McKay et son épouse, l’Évêque Clarence Laney, l’Évêque Derrick Cornwall, l’Évêque Owen Martin et l’Évêque Tim McCaleb. La contribution de l’équipe à la convention nationale était remarquable. Le thème de la convention était « Conquérir les nouvelles frontières. » À la fin de la convention le dimanche après-midi, c’était clair que le leadership et les ministres laïcs ont pris l’esprit de conquête. Plusieurs personnes ont déclaré que cette convention a été l’une des plus inspirées de l’Esprit jamais organisées. C’est encourageant que les membres aient subventionné 45 pourcent des dépenses de la convention. Sur base de l’effectif obtenu pendant la convention, nous sommes contraints de commencer à chercher un nouvel emplacement pour la convention nationale de 2014. Pour cette raison, le Comité des finances et d’intendance a défié les églises à doubler leurs contributions pour les dépenses de l’organisation de la convention. Par ailleurs, à travers l’aide du Comité africain des finances, nous avons obtenu huit terrains d’immobilier de prestige. Nous sommes en train de faire confiance au Seigneur pour les ressources pour construire un bâtiment à but multiple où l’on organisera la convention nationale.

Les champs missionnaires La croissance numérique

Nous avons expérimenté, sans doute la plus grande croissance dans l’histoire de l’église en Sierra Leone au cours messager@wwph.com 7


des vingt derniers mois. Nous avons gagné 198 membres. Ceci peut ne pas paraître beaucoup comparé à certaines autres régions du monde, mais en Sierra Leone, ce chiffre reflète une réelle amélioration.

Les écoles chrétiennes

L’Église de Dieu de la Prophétie est l’un des plus anciens mouvements en opération dans la nation de la Sierra Léone et dispose 35 écoles primaires et jardins d’enfants et deux collèges d’enseignement secondaire. Toutes ces écoles reçoivent l’assistance du gouvernement, mais elles doivent être maintenues par l’église. Cependant, à travers les années, les écoles étaient largement négligées. Il y a un total de 10.236 étudiants dans nos écoles avec 4.788 garçons et 5.448 filles. La plupart de ces écoles sont en très

mauvais état et sont surchargées. Sous la nouvelle supervision nationale, des tentatives ont été menées pour changer cette condition, à cause du grand potentiel pour la jeune moisson. Dans toutes ces régions, il y a un urgent appel pour l’implantation des églises. En mai 2012, un groupe de leaders des États-Unis et de la Jamaïque a visité certaines de nos écoles et était profondément touché par les conditions existantes aussi bien que le corps des étudiants et des enseignants. L’école de Makeni a plus de 500 étudiants inscrits et est en train de produire certains des meilleurs étudiants dans toute la nation. Cette région a besoin de la création d’un lycée pour permettre aux étudiants d’approfondir leur étude après avoir fini le collège, afin d’empêcher qu’ils entrent dans d’autres écoles religieuses. Les enseignants sont en train de plaider pour la

Des projets agricoles

Des petites entreprises

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Nous avons accompli un travail extensif sur les bâtiments de l’église dont l’un se trouve dans une communauté à majorité musulmane. Nous avons commencé ce bâtiment à partir de zéro et maintenant, il ne reste que le toit, le plancher, les fenêtres et les portes. Il y a un autre bâtiment d’église que nous avons construit de la fondation et qui a besoin du toit, du plancher, des fenêtres et des portes. Approximativement 4000 dollars américains sont suffisants pour achever le travail mentionné plus haut. Il y a trois autres bâtiments qui ont besoin d’une aide financière pour être achevés. Cependant, les gens sont en train d’adorer en ces lieux actuellement.


construction d’un bâtiment d’église pour héberger les parents et les étudiants de la région. Dr Gary Riggins, Professeur des études supérieures en éducation à Lee University, à Cleveland, Tennessee, a visité nos écoles dans l’effort d’initier une nouvelle ère dans l’histoire de la Sierra Leone. Dr Riggins était le premier directeur de Tomlinson High School à Songo dans les années 70. Il était touché par le Seigneur pour commencer un projet de stage à Songo, il y a des années. Sa visite en mai 2012 créa une faveur chez les directeurs, le personnel et le ministère de l’éducation. Ceci sera en réalité une étape importante et un tournant décisif pour les écoles de l’Église de Dieu de la Prophétie et pour l’Église de Dieu de la Prophétie ellemême en Sierra Leone. Des plans ont été mis en place pour organiser la première vague des étudiants enseignants vers

Un fond national de développement auquel toutes les églises nationales ont promis de faire des contributions annuelles pour l’opération et le développement de l’œuvre dans la nation.

la fin de janvier 2013. Au cours de notre visite au Ministère de l’éducation, le ministre de l’éducation suggéra que ceci pourrait être un projet continuel qui englobera d’autres comités d’écoles en Sierra Leone. Priez que Dieu continue à bénir les efforts de Dr Riggins et Lee University.

Des projets auto-suffisants

Nous sommes en réalité très reconnaissants aux Bureaux internationaux et à nos donateurs pour leur soutien à travers toutes ces années. Nous nous rendons bien compte que ces efforts pourraient être interrompus à cause des changements économiques. C’est pourquoi nous nous sommes embarqués dans un certain nombre de nouveaux projets (5) pour nous aider à devenir autosuffisants. Ces projets comprennent: Un nombre important d’écoles sont en très mauvais états et ont besoin d’une attention immédiate. C’est presque inimaginable de penser que les enfants sont en train d’apprendre dans des bâtiments si délabrés. Par exemple, l’école de Portee dans la capitale, Freetown compte plus de 500 étudiants regroupés dans seulement trois classes. Ils opèrent actuellement sur deux équipes pour essayer d’accueillir les étudiants, mais le gouvernement veut éliminer la seconde équipe. Nous lançons un appel à toute personne qui aimerait nous venir en aide de contacter le Département des mains qui aident aux Bureaux internationaux de l’Église de Dieu de la Prophétie. Environ 2000 dollars américains peuvent aider à réparer ces classes et à ajouter de nouvelles.

Nous aimerions exprimer notre profonde gratitude à nos donateurs qui nous ont soutenus pendant des années, spécifiquement: nos partenaires pour la moisson, l’église Calgary Church pour avoir sponsorisé les enfants laissés derrière, les Bureaux internationaux, l’église West End Church, ceux qui ont envoyé des offrandes individuelles, Canada de l’est, et le Comité africain des finances. Que Dieu continue de remplir vos paniers à provision et de vous donner un cœur de compassion.

Levi Clarke

messager@wwph.com 9


Paix et jo Gary L. ie Riggins

J

e viens juste de retourner de l’un des plus puissants voyages que j’ai jamais effectués. J’apprécie sincèrement l’occasion de retourner en Sierra Leone et la chance de revisiter les lieux et renouveler le contact avec certaines des personnes qui étaient des forces fondamentales de façonnement de ma carrière. Les leçons que j’ai apprises dans ce pays au milieu du « Me-decade » des années 70,

m’ont aidé à comprendre davantage au la notion biblique de la folle économie du service, c’est-à-dire, « si vous voulez des choses, il faut exactement donner des choses aux autres ». J’ai été à l’école du dimanche (bien que je n’aie jamais obtenu un diplôme), alors je connais le concept de base, au moins dans la tête. Lorsque je suis premièrement arrivé en 1973, je pensais que j’étais l’enseignant. Mais, mes étudiants qui étaient là, des enfants qui n’étaient jamais entrés dans une voiture ou qui n’avaient jamais utilisé une machine à laver ou une toilette à chasse d’eau, m’ont enseigné beaucoup de choses. Plus je donnais, plus ils me les retournaient, « une bonne mesure, serrée, secouée et qui déborde » comme le dit un monsieur. Sans des plans de leçon, ces enfants et leurs parents m’ont enseigné des choses au sujet de la manière de prendre soin des étrangers et comment les dons inespérés de bananes mûres sont importants pour aider des gens qui ont une apparence étrange à s’adapter dans un nouveau milieu. Ils corrigeaient gentiment certaines de mes conceptions erronées de notre commune famille humaine. D’une manière ou d’une autre, je pensais que ces enfants, leurs tantes et leurs oncles excentriques seraient si différents des miens. Ce n’était pas du tout

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le cas. Après quelques semaines passées dans le village de Songo, Sierra Leone, j’ai appris que certains de ces enfants et leurs membres de famille étaient amusants et d’autres ne l’étaient pas. Je faisais confiance à certains et me méfiais d'autres. Certains étaient des leaders et bien sûrs d’autres aimaient suivre. Certains étaient timides et d’autres étaient très bruyants. Lentement j’ai tout compris. Ils étaient des enfants et des familles et des gens « chacun faisant partie d’un tout. » Vers la fin de 1990, la dangereuse combinaison de la cupidité d’un petit groupe et la misère noire de la majorité explosa en l’une des guerres civiles les plus sanglantes et dévastatrices que le continent ait jamais connues. Les rebelles ont envahi Songo et ont tué dans le processus environ 150 hommes, des femmes et des enfants et ont coupé sauvagement des bras et des pieds à ceux qui n’étaient pas tués par balles. Pendant leur invasion qui a duré trois mois dans le village, ils s’étaient installés dans la maison où nous avions habité, Jodi et moi et lorsqu’ils étaient partis, ils ont essayé de brûler tout ce qu’ils pouvaient voir dans la maison, construite en brique d’argile. L’école où nous avons enseigné était saccagée et presque détruite et les maigres avoirs dans la bibliothèque


étaient brûlés. Éventuellement, ils sont devenus fatigués de la guerre. Les deux parties négocièrent la paix depuis 2002 et de mes conversations avec plusieurs Sierra Léonais, elle paraît être solide. Ils essayent maintenant de façon désespérée de se remettre et de réunir ensemble un pays qui a été totalement brisé. Maintenant, eux tous: politiciens, parents, chauffeurs de taxis, fermiers et boutiquiers, comprennent que l’une des clés pour remettre les choses sur les rails est l’éducation. Dans l’un des hôtels où j’ai séjourné, la plaque devant dit tout: « Éduquer pour libérer. » Le problème bien sûr est que la plupart des écoles et certains des enseignants étaient victimes des excès brutaux de la guerre. En conséquence, les bâtiments et les édifices où les enfants apprennent des choses qui libèrent les imaginations sont en lambeaux. Les écoles que j’ai vues sont dans de pires conditions qu’elles étaient il y a trois décennies depuis notre départ, Jodi et moi. Ils sont en train de plaider pour l’aide et ils l’accueilleraient avec joie. Au moins, c’est le message que j’ai trouvé dans le sac de mangues mûres que quelqu’un a laissé dans ma chambre d’hôtel. Le directeur des enseignants en Sierra Leone, Mr. Fallah J. Momorie s’est réuni avec moi à mon hôtel. Il est en charge des enseignants à travers le pays et nous donna accès à toutes les écoles publiques sous le gouvernement pour les stages d’enseignement de nos étudiants. J’ai aussi expliqué que tout étudiant que nous enverrons dans un proche futur sera soit à Makeni ou à Songo, deux écoles publiques de gouvernement opérées sous la supervision du Dr Levi Clarke, l’Évêque national de l’Église de Dieu de la Prophétie en Sierra Leone (Levi et son épouse Flo étaient mes hôtes pour cette visite). Makeni est situé au centre du pays et constitue un étendu de population au centre, « presqu’une ville » pour citer un résident de Freetown. L’administration de l’école primaire de Makeni (875 étudiants, voir photo), particulièrement le directeur L.H. Dumbuya (voir photo) a une relation étroite avec le Eastern Polytechnic University à Makeni (en fait adjacent au campus). L’école de Makeni est l’une des « étoiles » du pays. Leurs taux de réussite sont généralement parmi les meilleurs et

cette dernière année le premier lauréat de la sixième année dans tout le pays était de cette école. Leur réputation dans la région est sidérale. Malheureusement, les conditions ne concordent pas. Dans un bref aperçu de l’école de Makeni, un point particulier de grand intérêt est qu’il n’y a aucun livre. Dans une salle de classe en argile avec un petit mur entre elles, l’effectif est 67 enfants. D’une manière ou d’une autre dans ces conditions, les enseignants sont en train de faire leur magie et les enfants sont en train d’apprendre. Environ 100 kilomètres à l’ouest de Makeni se trouve Songo, un village beaucoup plus petit, situé environ 5 kilomètres d’une autoroute plutôt bosselée et poussiéreuse. C’est là que Jodi et moi avons établi le premier collège dans la tribu de Koya (équivalente à un comté aux États-Unis). L’école originale (voir photo) et la maison où nous avons habité étaient abandonnées (confère la discussion mentionnée plus haut au sujet de l’occupation de Songo par les rebelles). Ils ont construit une nouvelle école primaire où l’un de mes anciens étudiants des années 70, James Cole est maintenant le directeur et Secrétaire de l’éducation par intérim de cette région. Le nouveau collège est administré par le directeur K.M. Bangura. Ensemble, ces écoles accueillent plus de 400 élèves de la première à la douzième année. Leur bibliothèque originale (modeste par nos standards et exceptionnelle par les leur) était détruite par les rebelles, mais ils sont

en train de la reconstruire lentement. Le bibliothécaire est aussi un ancien étudiant des années 70, Michael Sesay. En conclusion, j’aimerais suggérer au minimum que nous aidions où nous pouvons. Nous avons une fois collecté des anciens livres (environ 30.000) que nous avons envoyés au Ghana. Nous pouvons faire la même chose ici pour environ sept ou huit mille dollar (les frais de transport). Ce pays, comme beaucoup d’autres que nous connaissons est en train de lutter. Je crois fermement que les événements qui ont contribué à mon retour à cette partie du monde n’étaient pas par hasard. J’ai appris que lorsqu’une lumière est allumée, même dans l’un des coins les plus ténébreux et ignorés du globe, la manière de répondre n’est pas aussi importante aussi longtemps que vous répondez. Après tout, cette affaire n’est pas mienne, mais celle du Saint-Esprit, celui qui a en premier lieu allumé la lumière. Si quelques morceaux de poisson et de pain peuvent nourrir une foule affamée, alors quelques anciens livres et peut-être un ou deux étudiants enseignants peuvent éclairer un village.

La section des légumes et des fruits de « Haul Mart » dans l’un des centres commerciaux à Freetown

Une réunion avec M. Momorie (Directeur exécutif du syndicat des enseignants de Sierra Leone) avec Dr Clarke, M. Sesay et moi-même.

Présentation de dons à M. Bangua, le directeur du collège à Songo.

Photo de moi-même en train de parler dans l’une des classes à Makeni

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En tant que des parents, nous enseignons à nos enfants aussitôt que possible de partager. Nous savons que lorsque les enfants apprennent à partager des choses, ils développent la confiance et le sens de coopération qui seront utiles à travers toute leur vie. Nous répétons des termes comme « L’affection se trouve dans le partage », parce que nous désirons qu’ils apprennent le plaisir de partager aussi bien que la joie de l’interaction qui s’ensuit quand nous partageons. Une définition de dictionnaire du mot « partager » est d’avoir une partie ou une portion de quelque chose avec quelqu’un ou avec d’autres personnes.1 Dépendant de l’objet à partager, la portion disponible peut être plus ou moins suffisante pour chaque personne. Par exemple, c’est plus facile de partager une grosse tarte avec un petit nombre de gens, qu’une tarte avec une foule. Jean 6:5-14 raconte l’histoire d’un petit garçon qui partagea 5 morceaux de pain et deux poissons avec Jésus et comme conséquence, plus de cinq mille personnes étaient nourries. Le pain et le poisson sont des objets tangibles qui devraient avoir des limites tangibles. Mais, après s’être bénis par notre Seigneur, ils étaient partagés et

multipliés. Les besoins du donneur et du receveur étaient satisfaits et ils ont fini par avoir plus que ce qu’ils avaient au début, créant ainsi un miracle. La première étape dans le partage est la compassion. La Bible déclare que juste avant ce miracle, Jésus était touché par la maladie dans la multitude et décida de guérir tous ceux qui venaient à lui. Jésus et les disciples s’inquiétaient que la foule aurait faim. Dans chaque cas, la première étape était d’avoir assez de compassion ou de préoccupation pour partager. Ce qui est même encore plus important que le partage du pain et du poisson, est le fait que Jésus partagea son Père avec ses 12 disciples et avec d’autres personnes qu’il arrivait à connaître pendant son temps sur la terre. Parce qu’il a partagé son Père, il y a 2000 ans, des millions de gens ont maintenant prié la prière: « Notre père qui est aux cieux ». Si Jésus a partagé son Père avec nous, nous devons le partager, lui qui est notre frère avec les autres. Je crois fermement que partager un père est plus difficile que de partager un frère. Mais, cela doit être ainsi pour Jésus; le ciel n’est pas ciel sans nous. Avez-vous jamais tant aimé quelqu’un que

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vous ne pouvez pas imaginer la vie sans partager tout ce que vous avez avec cette personne? Comment donc pouvons-nous être si joyeux et satisfaits dans notre relation avec le Seigneur et au même moment ne pas être assez touchés ou préoccupés pour le partager avec les autres? C’est très difficile de garder un profond amour en secret. Mais garder un profond amour pour les gens que nous aimons en secret paraît ridicule. Ainsi, j’irai plus loin pour dire que si nous ne partageons pas, cela indique que nous ne nous préoccupons de rien ou notre préoccupation n’est pas extériorisée. La merveille dans cette histoire est qu’une grande quantité de choses est sortie de si peu de chose. C’est important que nous reconnaissions que c’était la Parole de Christ qui multiplia le pain et le poisson. C’est de même à travers la Parole que la relation de Jésus avec son Père était étendue à ses disciples. Et ses disciples et d’autres personnes avaient depuis lors, par leurs déclarations de foi, étendu cette relation à leur génération. Et c’est par la Parole que nous sommes aussi capables de partager Jésus. La parole peut tuer et la parole peut


apporter la vie. Les mots qui exaltent Dieu et seul Dieu sont des mots qui produisent la vie. Les paroles qui traitent l’humanité avec condescendance, même avec beaucoup de soutiens attachés à elles, ne signifient pas grand-chose. C’est seulement lorsque nos paroles élèvent notre Père céleste qu’elles possèdent la capacité de nous conduire vers sa présence. Car, comme le chante le psalmiste: « ... ta renommée s’est accrue par l’accomplissement de tes promesses » (Psaume 138:2), il ne nous appartient pas de garder pour nous-mêmes le don et la grâce des paroles de louange à Dieu. Le moment où nous exprimons des paroles de louange à lui, nous trouvons qu’une seconde ou troisième proclamation paraît encore plus naturelle. Et une fois que ces louanges sont exprimées, Dieu n’empêchera pas que d’autres personnes aussi soient bénies par elles. Non seulement Dieu enregistre les paroles inutiles, mais il s’assure aussi que les lèvres du juste nourrissent plusieurs. Tout comme la Parole de Jésus produisit la multiplication des paniers de pain, à travers les paroles de notre témoignage, nous sommes vainqueurs de toute épreuve et de tout défi. Dans le livre des Actes au chapitre 16, nous lisons au sujet de Paul et de Silas parlant de Jésus. Leur témoignage au sujet de Jésus avait eu un tel impact que des délivrances des possessions démoniaques et des afflictions se produisaient quotidiennement. Les deux hommes ont fini par être jetés en prison où ils continuèrent à partager des louanges à un tel degré que cela provoqua un tremblement de terre. Surpris du fait que les hommes ne se sont pas servis de façon égoïste de leur merveilleux pouvoir pour s’évader de la prison, le gardien de la prison leur demanda: « Seigneurs, que faut-il que je fasse pour être sauvé? » et la réponse était: « Crois au Seigneur Jésus, et tu seras sauvé, toi et ta famille » (Actes 16:31). Nous aussi, pouvons nous réjouir et être reconnaissants qu’à travers la puissance de témoigner de lui, il y a pour nous et nos familles une promesse. Nous voyons que la puissance et l’abondance du salut deviennent un effet naturel quand nous partageons son témoignage. Il apparaît alors qu’il y a une règle qui dit, qu’en partageant Jésus, nous le rendons

plus grand et sa renommée est plus étendue. Le refus de le partager signifie la diminution et la division de sa renommée. Pendant que nous obtenons notre part du merveilleux don de son immensurable amour, nous sommes conscients qu’il aime les grands et les petits du même amour. La joie qui provient de l’action de partager son témoignage apportera l’abondance à tous ceux qui le recevront.

Que puis-je partager à son sujet ?

Depuis le début du miracle des pains et des poissons, nous voyons que Jésus avait un plan pour exécuter sa généreuse nature et son pouvoir. Dans Jean 6:6, nous lisons: « Car il savait ce qu’il allait faire. » De même, le symbole du chrétien fidèle est qu’il puisse voir, recevoir et se préparer à partager Jésus. Après tout, si nous le voyons et que nous le possédons, comment ne pouvons-nous pas le partager? En réponse à cette question, je vous demande de considérer la personne ou les gens qui ont une fois partagé Jésus avec vous. Je suis sûr que votre cœur est plein d’amour pendant que vous considérez combien ils étaient généreux et combien vous les aimez pour avoir partagé Jésus avec vous. Voici ci-dessous quelques points pour nous rappeler ce que nous pouvons partager au sujet de Jésus. Considérez la manière dont vous pouvez personnellement partager son témoignage. L’espoir dans notre salut est une chose que possèdent tous les croyants. Le partage du témoignage de notre histoire personnelle de salut reçu gratuitement, signifiera que notre espoir peut donner de l’espoir à nos auditeurs. Ce n’est pas au sujet de la manière dont nous le disons, mais l’important est que ce soit un témoignage authentique de notre Sauveur. Les transmissions que nous avons reçues de Jésus valent bien la peine d’être partagées. Par exemple, les transmissions de guérison, de connaissance, de bénédictions matérielles, etc., peuvent considérablement affecter notre vie quotidienne. Ce monde a besoin de savoir que Jésus est bienveillant, gentil et généreux. Les maladies desquelles nous avons été délivrées doivent aussi être partagées,

afin que lorsque d’autres personnes souffrent la même chose, ils sauront que Jésus ne les abandonnera pas dans des moments difficiles. Il y a des foules qui attendent pour être libérées des maladies telles que la peur, le mal de tête ou la confusion. Et pour ceux parmi nous qui l’ont trouvé comme une aide fidèle au temps de besoin, c’est excitant de savoir que pendant que nous partageons notre propre délivrance, de nouvelles délivrances s’en suivront. Finalement, cet article commença avec le sujet d’enseigner aux enfants à partager. Parce que la quantité du pain et du poisson était petite, il nous serait naturel de penser que le petit garçon s’accrocherait à son seul repas. Mais pendant que la journée progressait, les paroles de Christ lui donnèrent le courage et la foi d’avoir de la compassion et de partager ce qu’il avait. Le miracle réel de partager l’évangile est que lorsque nous le faisons, même d’une manière qui nous paraît insignifiante, nous pouvons avoir l’assurance qu’il le magnifiera jusqu’à ce qu’il soit méconnaissable en comparaison au don originel. Nous ne pouvons pas nous inquiéter si d’autres personnes ne sont pas reconnaissantes de notre partage du témoignage de Jésus, ou s’ils ne comprennent pas le miracle de nos paroles de louange à lui. Nous devons continuer à le partager. C’est possible qu’il y ait certaines personnes dans cette foule qui aient pris une poignée de pain et de poisson et d’autres qui en aient seulement mangé un peu. Lorsque le reste du pain et du poisson était écarté, il était possible que certains dans la foule aient dit: « Morue ? J’aime mieux la truite », ou « Je déteste m’asseoir pendant longtemps. » Une réponse de ce genre n’aurait pas réduit l’ampleur du miracle. Les Saintes Écritures déclarent que tout le monde dans la foule a reçu la permission de prendre la quantité de nourriture qui pouvait lui suffire, et pourtant il y en avait encore qui reste: parce que des miracles se produisent quand nous partageons. Carmen Casey Australie 1 Macquarie Concise Dictionary Third Edition: Australia’s National Dictionary. The Macquarie Library Pty Ltd. 1990, p. 1066

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Malgré toutes nos faiblesses, le don inconditionnel de la vie abondante de Dieu est perpétuel à tous, avec les mêmes exigences. Chaque âme perdue jouit des mêmes privilèges à sa faveur, avec le même risque et sûreté et les mêmes avantages. Chaque âme perdue doit mettre de côté tous les obstacles avant de recevoir ses justes récompenses. Tout le monde doit croire par la même foi à travers la même grâce par le même Esprit pour recevoir les mêmes récompenses. Tous ceux qui répondent positivement aux dons de Dieu seront justifiés par la foi et expérimenteront le don de régénération. Il n’y a de plus grand amour aux âmes perdues que l’expression indirecte de Christ au Calvaire: « Le voleur ne vient que pour dérober, égorger et détruire; moi, je suis venu afin que les brebis aient la vie, et qu’elles soient dans l’abondance » (Jean 10:10). Dieu, dans sa sagesse infinie, sachant que l’homme aurait besoin de la rédemption, permit à ce que sa sainte Parole devienne de façon vive, l’espoir aux âmes perdues. Jésus, le Rédempteur est venu comme une chair vivante, afin que l’humanité puisse recevoir à nouveau la vie abondante. Au commencement, la vie abondante était disponible à Adam, mais sa désobéissance révoqua l’abondance quand il désira « l’abondance de vie. » Il y a une énorme différence entre « la vie abondante » et « l’abondance de vie »: « Car la vie d’un homme ne dépend pas de ses biens, fût-il dans l’abondance » (Luc 12 :15). La désobéissance est l’acte de ne pas suivre ce qui est prescrit par les autorités. Pour certains, la désobéissance civile peut être plus quantifiable que la désobéissance spirituelle. La désobéissance civile est le refus actif d’obéir aux lois, demandes et ordres d’un gouvernement ou d’une force d’occupation, sans recours aux violences physiques. Elle constitue l’une des principales stratégies pour la résistance non violente. Dans sa forme la plus non-violente, on peut dire que c’est la compassion en forme du désaccord dans le respect. La punition aux offenseurs de la désobéissance civile par les juges de la terre est souvent partielle. La désobéissance spirituelle est lorsqu’un individu ou un groupe de gens choisit de ne pas faire ou dire ce que Dieu ordonne de faire ou de dire. Dieu commande que nous « aimions les âmes perdues » (Luc 6:35) et que « nous prenions soin les uns des autres » (Hébreux 13:2). La désobéissance spirituelle a des conséquences complètes et sévères. Désobéir aux commandements de Dieu « d’aimer son voisin comme soi-même » (Romains 13:9), prive les âmes perdues de la communion de Christ. La provision des biens matériels et des bénédictions financières sont incessamment nécessaires, mais trop souvent, trop de gens se réduisent à « vendre » leurs responsabilités « d’aimer les âmes perdues » et

Aimer les ames

perdues

« de montrer de la compassion » à ceux qu’ils rencontrent sur leur chemin. Aimer les âmes perdues doit devenir un acte relationnel de démonstration de la bonté aux autres. Plusieurs personnes démontrent de l’amour à travers des prières sincères pour le bien-être des autres. D’autres offrent volontairement leurs ressources pour le bénéfice des autres. D’autres encore donnent de leur temps d’innombrables façons pour le succès des autres. Partager le temps et les ressources avec les autres constitue un merveilleux acte de rendre les gens capables. Trop souvent, ces gestes impersonnels limitent la portée de la compassion aux autres. Aimer les âmes perdues de façon relationnelle est l’incarnation de l’amour de Dieu pour l’humanité. « L’amour de Dieu a été manifesté envers nous en ce que Dieu a envoyé son Fils unique dans le monde, afin que nous vivions par lui » (1 Jean 4:9). Servir Dieu à travers le service aux autres est la voie la plus directe pour avoir de l’impact sur la vie des âmes perdues. Je ne suis pas en train de suggérer que nous devons tous nous préparer pour voyager dans les champs de mission. Mais nous devons tous plutôt faire des efforts délibérés pour avoir de l’impact sur la vie des gens que nous rencontrons quotidiennement. Les croyants doivent donner des félicitations pieuses et sincères aux nombreux personnels de service qu’ils rencontrent constamment. Croyants, soyez des porteurs de vie; dites à quelqu’un « Dieu te bénisse », « merci », « je t’apprécie » ou « Jésus t’aime ».Tant que possible, saluez vos frères qui se trouvent

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à un même endroit que vous. Dites à votre épouse et à vos enfants régulièrement: « je t’aime. » Dites à ceux que vous rencontrez pour la première fois pendant une journée: « bonjour », ou « bonne journée », ou « bon après-midi. » Faites des appels téléphoniques de courtoisie aux frères qui sont loin de votre présence pour une période de temps non ordinaire. Retournez tous les appels téléphoniques manqués. « Les humains sont notre plus précieux atout, mais la ressource la moins utilisée. »1 L’amour aux âmes perdues équipe les croyants à exceller dans les actes de compassion aux autres, au lieu de vivre dans le négativisme et la superstition des uns les autres. De tels obstacles saperont l’énergie nécessaire pour vivre au-dessus d’un mode de vie dépravé. Faites de l’acte d’amer les âmes perdues une marche quotidienne. À vous qui êtes en train de négliger l’amour aux âmes perdues, videz vos conteneurs du négativisme et de la superstition des autres au commencement de chaque journée. Cherchez un engagement de soi à la voie de Dieu pendant que vous priez la prière de Jésus à Dieu que tous soient un en Christ: « Ce n’est pas pour eux seulement que je prie, mais encore pour ceux qui croiront en moi par leur parole, afin que tous soient un, comme toi, Père, tu es en moi, et comme je suis en toi, afin qu’eux aussi soient un en nous, pour que le monde croie que tu m’as envoyé » (Jean 17:20-21). Si vous êtes perdu dans n’importe qu’elle voie aujourd’hui, sachez que: « L’Esprit lui-même rend témoignage à notre esprit que nous sommes enfants de Dieu. Or, si nous sommes enfants, nous sommes aussi héritiers: héritiers de Dieu, et cohéritiers de Christ, si toutefois nous souffrons avec lui, afin d’être glorifiés avec lui » (Romains 8:16-17). Depuis le commencement des temps, votre Père vous a connu et vous a aimé. Il n’attend pas aujourd’hui que vous soyez parfait. Il attend que vous veniez à lui avec les mains ouvertes et vides. Il veut vous donner le courage, l’espoir et la paix. Vous pouvez faire de grandes choses en Dieu. Je vous invite à faire cette prière d’engagement: « Seigneur, merci pour les plans que tu as pour une nullité comme moi! Je te supplie de verser une faveur extraordinaire sur moi aujourd’hui. Prière d’apporter dans ma pensée les choses que tu veux bénir dans ma vie. » Amen. Dr Uzziah B. Cooper, père Bergenfield, New Jersey 1 Myron Rush, Management: A biblical Approach


Messages

Messages DeWayne Hamby, Rédacteur en chef

Il ne nous oublie pas

Je suis un homme, si naturellement né avec une intolérance innée pour le fait de s’arrêter pour demander des directions. Bien entendu, je ne suis pas aussi mauvais que certaines personnes avec qui j’ai voyagé en voiture. Quand je commence à m’inquiéter de ma sécurité dans un territoire inconnu, je ne m’élève pas contre le fait de m’arrêter dans une boutique d’accès facile pour demander des directions. Mais, la plupart du temps, j’aime me débrouiller moi-même sans aucune aide. Pourquoi cela? Un jour, pendant que je fouillais dans ma pensée pour déterminer dans quelle direction se trouvaient le nord et le sud, j’ai assumé qu’une direction particulière était la bonne. Si elle ne l’était pas, je trouverais sûrement par hasard tôt ou tard ma destination, ou au moins j’arriverai quelque part un peu familier, puisque j’étais dans une petite ville appelée Cleveland, Tennessee. Après trente minutes environ sur des routes perdues à travers la forêt dans une région jamais vue auparavant, je devenais un peu frustré. Je n’avais jamais pensé que je pourrais me perdre si facilement dans un lieu si familier! Je pensais que je connaissais très bien le chemin! Pendant que je pense à mon voyage sans destination, je considère la manière dont certains chrétiens arrivent à ces points d’incertitude dans leur vie. Nous voyons

notre vie aller dans une direction particulière et avec l’aide (ou des obstacles) de certains mauvais conseils et le refus de demander de l’aide, nous devenons anxieux et inquiets. Vais-je être perdu tout seul quelque part? Je serai honnête pour admettre qu’à travers des années, j’ai questionné Dieu pour savoir s’il était au courant ou non des luttes particulières auxquelles j’étais confronté. J’arrive à des carrefours et j’attends. Certains peuvent penser que cela ressemble à un jeu de chaises musicales tournant dans des cercles. Quand la musique s’arrête, y aura-t-il une chaise qui reste? Y aura-t-il un lieu où arriver? « Me regardez-vous? » Cela n’est-il vraiment pas la question que nous voulons poser? Nous voyageons de la sécurité vers l’insécurité et regardons au ciel pour un signe, une assurance qu’il a tout sous son contrôle. C’est vrai. « Car je connais les projets que j’ai formés sur vous, dit l’Éternel, projets de paix et non de malheur, afin de vous donner un avenir et de l’espérance » (Jérémie 29:11). Dieu nous voit; il a nos directions dans ses mains et veut nous diriger à travers ce voyage. Il nous a dit: « Ne craignez donc point: vous valez plus que beaucoup de passereaux » (Matthieu 10:31). S’il sait tout, alors de quoi nous inquiéter encore? Tant de fois, Dieu a dressé de bons plans devant nous, lesquels nous conduiraient vers ce qu’il veut pour nous, ce qui apporterait à lui l’ultime gloire et à nous,

C’est la voix officielle de l’Église de Dieu de la Prophétie. Il a pour but d’être un instrument et une inspiration pour la proclamation de l’Évangile.

l’ultime accomplissement. Quand nous nous tourmentons au sujet de notre avenir, il nous enveloppe dans son amour et nous assure que « celui qui a commencé en vous cette bonne œuvre la rendra parfaite pour le jour de Jésus Christ » (Philippiens 1:6). Dieu nous parle dans les services d’adoration et nous appelle au ministère à travers différentes voies. Après la disparition de ce zèle et que nous arrivons à notre premier défi, nous pouvons commencer à expérimenter des doutes au sujet de sa voix et de sa direction. Nous nous demandons s’il est occupé quelque part avec d’autres choses plus importantes et peut-être c’est notre tour de prendre l’initiative. « Je suis sûr que Dieu me conduira, mais peut-être je dois prendre le volant pour un moment. » Mauvaise réponse. Nous ne faisons que créer un problème plus grand. Une fois, dans un incroyable service d’adoration, le leader parla du fond de son cœur au sujet de ses doutes et anxiétés. En méditant sur les moments de sa vie, il s’inquiétait de perdre son chemin ou que Dieu l’a oublié et il déclara qu’il a entendu la voix de Dieu souffler très puissamment dans ses oreilles en disant: « Tu es mon homme! » Pendant certains des moments les plus difficiles, si nous pouvons taire les voix de doute et d’inquiétude, nous pouvons entendre la même voix nous encourager. Si vous pensez que Dieu ne vous voit pas, vous vous trompez. Si vous pensez qu’il est absent dans le bâtiment, vous avez tort, et si vous pensez que vous êtes dans un pétrin qu’il ne peut pas nettoyer, assurez-vous qu’il le peut.

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