EELS BEAUTIFUL FREAK [pop] Bikini | ven. 11 juil. 20h | 25 à 29 € | lebikini.com
L’an passé, le Bikini nous offrait début juillet le concert de l’été avec The Hives. Cette saison, pas besoin de faire des heures de recherche sur la toile, Eels sera la date estivale à ne manquer sous aucun prétexte. lash back, nous sommes en 1996 et Beautiful freak débarque dans les bacs. Quelques semaines plus tard « Novocaine for the soul » envahit les ondes, et les gens se ruent chez leurs disquaires pour récupérer le graal (mais si, vous savez, le cd dans votre étagère, avec une gamine aux yeux exorbités sur la pochette du groupe au nom bizarre produit par Steven Spielberg). Bref, presque vingt ans ont passé, et Eels accompagne toujours notre vie quotidienne, avec un opus quasi annuel, et des morceaux dans nombre de films et autres épisodes de séries TV. Faut dire qu’en onze albums, - le dernier en date The cautionary tales of Mark Oliver Everett étant au 68 •
passage monumental, pas moins -, ce bon vieux Mr E en aura pondu des hits, de « Souljacker part 1 » à « New alphabet » en passant par « Mr E’s beautiful blues ». Sans jamais changer sa ligne de conduite, Mark Oliver Everett n’aura jamais cédé aux modes du moment, délivrant au fil de compositions inimitables une bonne partie de sa vie, armé de sa guitare ou autre piano. Il n’est pas encore trop tard pour lire l’hallucinante biographie Tais-toi ou meurs de ce songwriter de génie. La rencontre avec ce monument du rock californien s’annonce inoubliable, voir unique tant les visites de ce dernier se font rares dans la ville rose. Et c’est bien dommage. | Mathieu Laforgue
Eels © Admat Halfhort
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