Clutch Toulouse | Hors-série | 2018

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HORS-SÉRIE ÉTUDIANT 2018

Gratuit - #2 - Toulouse Culture / Sorties / Formations



HORS-série étudiant #2 2018

!!!

édito

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« Que l’on soit étudiant, ou non ». Sur ces mots, se terminait l’édito du premier Hors-série annuel de Clutch. En 2017, c’était un constat, apparu évident une fois toutes les pages du numéro assemblées. En 2018, c’est une affirmation de l’identité de ce grand - par son format - « petit frère » du magazine culturel mensuel de poche. On s’explique. À nouveau diffusé gratuitement en quasi totalité dans les écoles et facultés de Toulouse, ce deuxième numéro continue de questionner comment le monde étudiant regarde, envisage, construit la culture. À la fois sur les campus, auxquels nous consacrons cette année le dossier d’ouverture (p.6), et en dehors. De la musique au cinéma, en passant par les arts visuels et le spectacle, différentes formations sont à chaque fois à l’honneur - ou résumées dans les pages « table des matières ». Une manière de proposer petit à petit, numéro par numéro, un tour d’horizon des possibilités pour qui chercherait à s’orienter dans une future pratique. Mais si ce hors-série joue les guides, c’est aussi pour mieux poursuivre l’exploration des différentes facettes artistiques nichées dans toute la ville. Des édifices incontournables aux personnes et artistes indispensables : les enseignements de la culture sont ouverts à tous ! | Les Clutchers

Couverture & ouvertures de rubriques : © ZAKARI BABEL | babelteam.fr Entre Clutch et Zakari Babel, c'est une affaire qui marche ! Déjà collaborateur du magazine en septembre 2015, le photographe toulousain avait signé la couverture et les images de rubriques du premier hors-série. Rebelote pour ce deuxième numéro : c'est le pied !

HORS-SÉRIE ÉTUDIANT

Hors-série #2 du magazine gratuit Clutch édité par la Scop Éditions 138. Directeur de publication & rédacteur en chef : Baptiste Ostré (baptiste.ostre@clutchmag.fr) • Rédacteur : Paul Muselet • Collaborateurs : Maylis Jean-Préau, Valérie Lassus, Nicolas Mathé, Gilles Rolland • Conception & direction artistique : Julie Leblanc aka La Fée Clutchette (pao@clutchmag.fr) • Directeur commercial : Benoît Joyeux (benoit.joyeux@clutchmag.fr, 06 62 19 98 39) • Conspirateur positif : Loïc Blanc

Éditions 138 - Société coopérative et participative à responsabilité limitée et à capital variable • RCS de Toulouse 753 921 675 • 68 avenue de l’URSS - 31400 Toulouse • N° ISSN : 2262-5542. Dépôt légal à parution. • Clutch a choisi un imprimeur éco-responsable : Imprimerie Escourbiac, Graulhet (81) • Tous droits de reproduction réservés. L'éditeur décline toutes responsabilités quant aux visuels fournis par ses annonceurs et partenaires. Ne pas jeter sur la voie publique.


06 État des lieux / La culture dans le mileu étudiant

11 PORTRAIT - ANCIEN ÉTUDIANT / Maxime Cadillon

10 PORTRAIT - ANCIEN ÉTUDIANT / Marlène Gervaise

12 RENCONTRE / Romain du Txus

14 VRE / -D’ŒU

Le Bijou

RS 15 HO / RVIEW 16 INTE e Ch r fi Magyd te / tudian t é e iv t n ia 18 i nit temps étudia in r P Le / ISDAT MATION 20 FOR es matièr s e d e l 21 tab

22 d Odyssu / E R V U RS-D’Œ aronne 23 HO âtre G é h T / RVIEW 24 INTE te / tudian é e iv t ia e 26 i nit n scèn r t En e e / MATION 28 FOR de la Danse Place ières es mat d e l b a 29 t

54 MAP - AUTRES FORMATIONS

56 Calendrier 2018


30 E/ ’ŒUVR D S R O 31 H Études Librairie itions Third Éd / W IE RV 32 INTE te / tudian du Midi é e iv t s ia 34 init s Universitaire e s s Pre MA ON / EI ATI M R O 36 F tières des ma e l b a t 37

38 VRE / S -D’ŒU R O H ond 39 St-Raym Musée beuf lrich Le U / W RVIE 40 INTE nte / étudia s e iv t ia gustin 42 init aux Au Visites A N / ETP O ATI M 44 FOR ières es mat d e l b 45 ta

46 VRE / -D’ŒU S R O H 47 tère ut Le Cra f. Thiba o r P / RVIEW 48 INTE nte / étudia e iv t ia 50 init u Or ble V N / ENSA O ATI M 52 FOR res s matiè e d e l 53 tab

60 CITY-Guide & ADRESSES UTILES

66 mots clutchés !


ÉTAT DES LIEUX

enquête

La culture bouge sur les campus La fac, on y vient seulement pour assister aux cours et manger au RU ? Et si l’enseignement supérieur était aussi un lieu de culture ? Clutch vous donne les clés pour croquer l’art et la culture entre deux amphis.

D

es textes de Michel Foucault lus sur le campus, une expo d’art contemporain dans un hall... La programmation culturelle des facs toulousaines donne le tournis ! Pourtant, il fut un temps où tout cela n’existait pas. En 1983, Jack Lang décrit même l’enseignement supérieur comme étant « un désert culturel ». Le ministre de la culture décide de faire bouger les choses et encourage la création de services culturels dans les facs. « Pour autant, alors que le service des sports a été rendu obligatoire par décret, ça n’a jamais été le cas de la culture. Un président d’université peut donc encore réduire ou fermer un service culturel », explique Philippe Sarrade, de l’association nationale Art + Culture + Université. Souvent fragile, parfois menacé (notamment par la fusion des universités), le service culturel s’est tout de même généralisé. On en compte aujourd’hui autour de 95 dans l’hexagone. Chacun a son identité propre, sa politique et

Souvent fragile, parfois menacé, le service culturel s'est tout de même généralisé 6•

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ses moyens (13 salariés à Jean-Jaurès contre 1,5 à l’UT1 Capitole). Mais tous sont mus par une même volonté : « notre objectif est de contribuer à la formation du citoyen en ouvrant les esprits et en invitant les étudiants à regarder le monde sous un autre angle », définit Paule Géry, responsable du service culturel de l’UT1. Cette mission prend plusieurs formes : une programmation culturelle in situ, des ateliers de pratiques artistiques et de l’accompagnement de projets, via une aide financière, technique ou matérielle.

Do it yourself

Les services culturels ne sont pas les seuls à s’intéresser à l’art sur les campus. De nombreuses associations étudiantes prennent aussi les choses en main (ateliers théâtre, programmation musicale...). Ces initiatives peuvent bénéficier du soutien d’Animafac : ce réseau national propose notamment des formations et oriente les étudiants vers les partenaires adéquats. D’autres acteurs se sont donnés pour mission d’accompagner les étudiants de l’autre côté du rideau. Ainsi, chaque année, la Semaine de l’étudiant organise un appel à projet artistique. « Il est très ouvert, que ce soit pour un projet collectif ou individuel », assure Marie Hermenier, de la Semaine de l’étudiant. « Une trentaine de projets sont retenus chaque année et programmés dans des lieux professionnels, comme le théâtre du Grand-Rond ».

Fréquentation : peut mieux faire !

Si l’offre est pléthorique, qu’en est-il de la fréquentation ? Une enquête réalisée en 2016


par le Pôle culture de l’université Paul Sabatier montre des résultats mitigés. Si 85 % des répondants accordent une place importante à la culture, 2/3 déclarent néanmoins ne jamais se rendre à la salle du Cap, pourtant sur le campus. L’enquête révèle que « la programmation n’est pas toujours en corrélation avec les attentes du public ». À l’université Jean Jaurès, la Fabrique accueille 30 000 spectateurs par an. Et même si le directeur du CIAM, Michel Chandelier « veut mettre les étudiants au cœur de son projet », il reconnaît qu’il est « difficile de toucher une large partie des élèves, en particulier ceux qui n’ont pas d’habitudes culturelles ». Même constat au service culturel du Crous de Toulouse. « En dehors du tremplin musical nous remarquons qu’il reste assez difficile pour les étudiants de passer le cap d’envoyer un dossier aux autres concours », poursuit Claire-Elie Picot, coordinatrice culturelle. Alors, pour créer la rencontre entre les étudiants et les arts, les facs rivalisent d’imagination : la pièce Ubu enchaîné a été jouée sur le parvis de la Fabrique, des comédiens de l’Emetteur compagnie ont fait des Effractions philosophiques en plein milieu des cours à l’UT1. Et de nouvelles pistes de réflexions sont ouvertes pour encourager davantage l’union du cancre et de la culture. « L’un de nos grands combats du moment c’est d’obtenir un emploi du temps aménagé dans l’enseignement supérieur ou de consacrer des UE à l’engagement associatif », lance Fabrice Mollet, animateur d’Animafac. Être noté pour organiser un festival ou faire de la danse ? Chiche !

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Mirabili’art, l’asso étudiante qui fait le guide mirabiliart.fr

Être étudiant et acteur de la culture c’est possible ! La preuve avec l’association Mirabili’art, créée en 2014 par des étudiants en histoire de l’art. Josépha Guiteau en fait partie : « Nous avons eu envie de proposer quelque chose de différent, de faire découvrir l’art en dehors des musées... ». Dans ses visites mensuelles, pour étudiants ou non, Mirabili’art fait découvrir Toulouse autrement en s’intéressant à des pans méconnus du patrimoine. « Nous avons organisé une visite Art Déco, une visite autour du street-art au Pont des Demoiselles, une autre sur les Monuments aux morts de Toulouse, les Hôtels particuliers, les plafonds peints du XVIIe...», énumère-t-elle. La visite, préparée par les membres de l’association, souvent avec l’aide de spécialistes du sujet, leur permet également de se professionnaliser. Avis aux amateurs, Mirabili’art est ouverte aux étudiants motivés qui auraient à leur tour envie de faire le guide.


ÉTAT DES LIEUX

Jean Jaurès la locomotive culturelle

Le Centre d’Initiatives artistiques du Mirail (CIAM) est La Fabrique | 5 allée Antonio Machado | ciam.univ-tlse2.fr l’un des plus anciens services culturels universitaire de France. Il fête d’ailleurs cette année ses 40 ans avec une programmation très innovante. Ce n’est pas vraiment un hasard s’il est né au cœur du Mirail. « Dans les années 70, il y a eu un plan de délocalisation de l’université de lettres. On l’a éloignée du centre-ville pour le Mirail. C’était un désert, il n’y avait rien, sur place les étudiants étaient démunis », raconte Michel Chandelier, le directeur du CIAM. L’université imagine alors une ville-campus avec une vie culturelle. Un lecteur d’espagnol, Joan Claret, prend les choses en main. Il fait appel à des artistes : le poète Serge Pey, encore étudiant, ou le metteur en scène Michel Mathieu, qui vient donner des ateliers théâtre dans les classes. « Depuis, l’université a toujours soutenu l’essor du CIAM. Nous bénéficions depuis 2009 de la Fabrique, un équipement dédié », poursuit Michel Chandelier. Avec sa salle de 176 places et sa régie professionnelle, La Fabrique a de quoi faire pâlir plus d’une salle de spectacle, elle est d’ailleurs très demandée par les professionnels. Le lieu accueille une riche programmation gratuite (expositions, danse, musique, théâtre...). Le CIAM organise également chaque lundi soir une soirée à la Cave poésie. À Jean Jaurès, de nombreux ateliers de pratique sont proposés par les associations étudiantes, notamment du théâtre en langues étrangères. Le CIAM, lui aussi, permet aux étudiants de pratiquer des disciplines, comme le hip-hop et le chant, ou encore de participer à la création du magazine audiovisuel Cactus. Mais c’est surtout vers une pratique artistique proche de la professionnalisation qu’est orienté le CIAM. Ainsi un projet de création dirigé par un artiste, permet aux étudiants de jouer à Avignon. Les projets artistiques personnels des élèves peuvent également être soutenus financièrement via le fond de projet de l’université.

Paul Sabatier cap culturel

L’arrivée de la culture sur le campus scientifique a démarré en fanfare en 1997 ! « Le président de l’université souhaitait avoir une salle de spectacle, nous étions alors la première fac à posséder un tel équipement ! », lance Véronique Prévost, responsable du Pôle culture créé en 2001. Grâce à la salle du Cap, plusieurs associations étudiantes programmant surtout des musiques actuelles ont ensuite vu le jour. Certaines proposent des ateliers de pratiques, comme le théâtre d’impro avec la LUDI. « Au pôle culture, nous nous sommes donnés comme objectif de faire rentrer sur le campus des domaines peu abordés par les étudiants comme la danse, la musique classique... », explique Véronique Prévost. La salle du Cap se partage donc entre concerts festifs, spectacles pointus ou rencontres, par exemple avec des danseurs du CDC. « Pour intéresser les étudiants, nous essayons de créer des liens avec des chercheurs comme ceux de l’IRIT », poursuit-elle.

Salle du Cap | 118 route de Narbonne |

univ-tlse3.fr

Un partenariat audacieux a aussi été mis en place avec le théâtre du Capitole : un atelier de découverte de l’opéra est proposée aux scientifiques.

Trois questions aux...

comploteurs festifs En 2006, des étudiants de l’université Champollion à Albi montaient le festival Complot sur le campus. 12 ans plus tard, l’association les Comploteurs festifs fait perdurer l’événement. Rencontre avec deux membres du bureau, Léa Poullet et Maxime Gonzales.

Comment est né Complot sur le campus ? Ce sont des étudiants engagés à l’AFEV qui ont eu envie de créer un éco-festival sur l’université. Il s’agissait vraiment d’une initiative étudiante qui a trouvé dès le départ le soutien de la fac. L’association a été créée la seconde année. Comment fonctionnez vous ? Le bureau de l’asso est étudiant et renouvelé chaque année. Il y a un conseil d’administration,


les établissements à la loupe ! Toulouse 1 Capitole le petit nouveau

Jusqu’en novembre 2009, il n’existait pas Maison des étudiants | 2 rue du Doyen Gabriel Marty | ut-capitole.fr de service culturel sur ce campus ! Depuis que Benoît Sire, le président de l’université, a décidé de créer un poste consacré à la culture, les étudiants ont droit à leur part du gâteau. « Ici nous devons faire avec un espace limité, nous n’avons pas d’équipement dédié », explique Paule Géry, en charge du service culture. « Nous avons détourné ce problème en investissant tout le campus : couloirs, amphis avec la complicité des professeurs, RU... », poursuit Paule Géry. Le service culturel a également mis en place une billetterie à tarif réduit. Elle donne accès à des spectacles au CDC, au Théâtre Garonne... Les bons plans, eux, sont des billets gratuits pour des événements ponctuels. Huit ateliers de pratiques (swing notamment) sont donnés sur le campus. « Avant 2009, il y a avait déjà quelques associations étudiantes. La naissance du service culturel a créé un appel d’air. Depuis, nous avons soutenu l’essor de nombreuses initiatives comme l’Orchestre symphonique des étudiants de Toulouse », se réjouit Paule Géry. Car le service s’est donné pour mission d’accompagner les projets des élèves et leur ouvre grand sa porte. « Les étudiants peuvent aussi devenir bénévoles du service. Ils aident à l’accueil du public et des artistes sur des événements. Ils sont également force de proposition ! ».

Et ailleurs dans les écoles toulousaines De nombreuses écoles de l’enseignement supérieur toulousaines ont leur propre programmation artistique et culturelle. Chez Axe Sud, en mai, cela va prendre la forme d’une grande exposition d’affiches de mai 68 venant du MATOU. L’école sera ouverte à tous et participera même à la Nuit des Musées. Contrairement aux apparences, les écoles d’ingénieur ne sont pas en reste. À I’ISAE-Supaero, les arts et la culture sont même obligatoires ! Au choix, création d’une pièce radiophonique, approche du flamenco ou encore atelier voix. Des workshops sont également proposés aux élèves motivés : atelier d’écriture avec l’écrivain Yves Charnet, peinture avec l’artiste Sandrine Follère, musique... L’ENAC aussi fait preuve de dynamisme en matière de politique culturelle. L’école programme une saison culturelle (théâtre de rue, concert, performance...) en partenariat avec des structures de la région.

dont font partie beaucoup d’anciens. Ils sont là pour nous aider, par exemple sur les demandes de subventions, les partenariats... Nous sommes aussi épaulés par 3 personnes en service civique du service culturel de l’université. Ce dernier fait la passerelle entre nous et l’administration. Nous avons une grande liberté dans la programmation qui est ouverte aux groupes locaux, aux amateurs et aux semi-pros. L’université apporte un financement et la logistique.

Le CROUS s’en mêle Le Crous propose de nombreux ateliers, allant de la salsa au théâtre d’impro, en passant par la danse africaine et le labo photo. Il organise également un concours annuel pour les étudiants dans les catégories nouvelles, BD, film court, photo et création numérique, sans oublier le tremplin Musique de RU qui donne accès à un enregistrement studio. Le Crous de Toulouse accompagne aussi les projets étudiants. « Nous avons un dispositif d’action culturelle qui permet d’apporter un co-financement », précise Claire-Elie Picot, coordinatrice culturelle. « Et nous disposons d’une salle avec un régisseur, la Mac Chapou, que nous mettons à la disposition des étudiants qui souhaitent organiser des événements ». Chaque mardi, le Mac Chapou ouvre d’ailleurs ses portes pour un spectacle, lecture ou concert gratuit et ouvert à tous.

Les étudiants du campus participent-ils ? Oui, l’an dernier le festival a accueilli 1 500 personnes par soir, les étudiants sont majoritaires. Il y a même des étudiants de Rodez et Castres qui viennent ! Il y avait aussi une centaine de bénévoles. Pour organiser, nous sommes moins nombreux, nous n’étions que 7 à nous présenter au bureau cette année. Mais le festival est très ancré dans la culture de Champollion, les balances se font pendant les cours ou les partiels, on ne peut pas passer à côté.


PORTRAITS

ET TOI, TES ÉTUDES ?

Marlène Gervaise Parcours Cursus : Bac ES | BTS - Force de vente | Certification d’Ouvrier Professionnel en Restauration du Patrimoine - CAUE 32 (Auch) | Formation « production du spectacle vivant » (Avant-Mardi) StageS de référence : Vignobles Château Capitoul, Big Fish productions (Bcn), festival Détours de Chant

Marlène Gervaise © DR

Métier Attachée de presse au festival Tempo Latino

Quand Marlène vous certifie que son parcours professionnel est des plus atypiques, n'en doutez pas un seul instant ! Aujourd’hui chargée des relations presse au Tempo Latino dans le Gers, portrait d’une ancienne bénévole ayant toujours su rester fidèle à son festival de cœur.

A

ttirée depuis son adolescence par les vibrations latines du festival de Vic-Fezensac, Marlène se voyait plutôt embrasser une carrière de commerciale, comme son père. Déjà bénévole au « Tempo » à la sortie du lycée, elle s’inscrit en BTS à Toulouse avant d’intégrer le programme Bachelor de la TBS (ex-ESC) : « j’avais un peu de mal à trouver mes marques. Mais j’ai fait un stage très intéressant dans un vignoble à Narbonne, dans l’idée d’être représentante en vins et spiritueux ». Un jour à Vic, elle sympathise avec un groupe de Barcelone. Une rencontre déterminante. « Je me suis naturellement retrouvée aux abords des Ramblas pour mon année de mobilité à l’étranger ! Je devais trouver des dates pour le groupe dans une boite de production locale. Mes premiers pas dans les métiers de la culture ! ». De retour en France, Marlène abandonne le Bachelor, collectionne les petits boulots et décide finalement d’entrer dans une école du bâtiment à Auch, pour s’initier aux techniques de restauration du Patrimoine. « À l’issue de la formation, je suis devenue auto-entrepreneur. Mais c’était assez difficile. J’étais loin de la ville, sans structure et sans matériel... Je ne m’en suis pas sentie capable ». De

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retour à Toulouse, elle décide de revenir à ses premiers amours : l’organisation d’événements culturels. Après une formation chez Avant-Mardi, elle rejoint l’équipe du festival Détours de Chant en tant qu’assistante de production. Pour apprendre les différentes facettes du métier (production, billetterie, accueil artistes...). En parallèle, elle rêve toujours d’un job au Tempo Latino. « En 2014, le festival sortait d’une mauvaise année. Je commençais sérieusement à me décourager... quand on a fini par me proposer un poste à mi-temps ! Et, depuis 2016, je suis à temps plein ! Mon message, c’est qu’il ne faut jamais perdre de vue ses objectifs et continuer à travailler dur. Cela finit toujours par payer ! ».

Les tops de MARLène Sortie étudiante : Le Breughel Lieux à Toulouse : Jardin Japonais / Le Bikini Album : La Cafetera Roja, One Shot Film : Chat noir, Chat blanc Couv’ de Clutch : Mademoiselle Kat (#23 - oct. 2014)


ET TOI, TES ÉTUDES ?

Maxime Cadillon Parcours Cursus : Bac Techno | BTS Hôtellerie | Licence ingénierie et gestion des systèmes alimentaires (Fac du Mirail) | Formation « assistant régisseur général » (ADDA 81)

Maxime cadillon © DR

StageS de référence : Assistant régie générale (Garorock), régie plateau (Weekend des Curiosités), régie site (Calvi on the Rocks, Musicalarue), régie lumière (Le Bikini)

Métier Régisseur général (Bikini) & régisseur de tournée (productions Bleu Citron)

Bien connu des professionnels du live à Toulouse, Maxime Cadillon collectionne les casquettes, entre organisation logistique pour les grands festivals, régie générale au Bikini et déplacements en tournée avec Big Flo & Oli ! Retour sur le parcours d’un passionné ayant fait ses armes sur le terrain.

A

u lycée, Maxime était déjà dans l’optique d’un métier... mais plutôt du côté des fourneaux ! Après un bac techno et un BTS à Biarritz, il intègre un master pro spécialisé dans les bureaux d’étude cuisine à Toulouse. Le week-end, il fréquente les membres de l’asso’ Progrès-Son, activistes de l’organisation de concerts rock. Une expérience enrichissante l’amenant à s’interroger sur son avenir : « j’arrivais au bout de mon master, et j’ai eu comme une intuition. J’ai toujours été attiré par le milieu de la musique. C’était le moment ou jamais ! Je pouvais me permettre de prendre des risques, car à

Les tops de MAXIME Sortie étudiante : Le Delicatessen Lieu à Toulouse : Le Solilesse Album : Son Lux, Lanterns Film : Le Nom de la Rose ouv’ de Clutch : C Julien Guinet (#49 - fév. 2017)

côté, je travaillais en tant que cuisinier ». Impressionné par sa motivation, le régisseur technique de Progrès-Son lui propose un jour de le succéder à son poste... « J’étais en stress, car je n’y connaissais rien ! J’ai donc appris sur le tas, avec un rythme de concerts assez soutenu, une organisation déjà en place et des chefs de poste. C’était une super école ». En parallèle (et par l’intermédiaire de la boutique Musique Service Backline), Maxime s’initie à la technique et étoffe son réseau dans plusieurs salles de la région. Trois ans plus tard, il assiste le régisseur du Garorock, dans le cadre d’une formation proposée par l’ADDA du Tarn. Dans les petits papiers des pros, Maxime devient intermittent quelques semaines plus tard ! La plupart des structures rencontrées lors de son stage le rappellent régulièrement pour des « plans » tout au long de l’année, et l’équipe du Bikini lui propose un poste de régisseur général. Il rencontre également les productions Bleu Citron, qui l’engagent en tant que régisseur de tournée. Et au niveau du temps de sommeil Maxime ? « Il faut s’organiser », répond-il, rieur. « Mais cela fait partie du métier, en tant qu’intermittent on bouge en permanence ! ». | HORS-série 2018 • 11


RENCONTRE

Txus

Romain 1er

de St-Charles [BAR] Le Txus | 9 rue Saint-Charles Le-Txus

La frimousse du ch'ti le plus célèbre d’Arnaud B. est indissociable du Txus ! Seul derrière son bar, Romain désaltère les gosiers desséchés de la rue Saint-Charles depuis maintenant 12 ans. Tavernier, un demi, et une histoire s’il te plaît ! Comment es-tu arrivé à Toulouse ? J’ai grandi dans le Pas-de-Calais. Un jour, ma mère divorce et rencontre mon beau-père qui est moniteur de plongée. On est en 1993, j’ai 14 ans, et on déménage en Martinique. Au collège, je rencontre Zouzou (du Taquin, ndlr). Je ne me plais pas trop là-bas, alors je reviens chez mon père où je commence à faire pas mal de conneries. Du coup je retourne en Martinique où je m’inscris à la fac pour devenir instit’. Je ne m’y plais toujours pas, alors avec l’ami Zouzou (toujours lui), on décide de se barrer à Toulouse. Il s’est inscrit à Paul Sab’, et moi à la fac du Mirail. Pour tout dire... on n’y faisait pas grand-chose (rires). On trainait pas mal dans les bars par contre ! Ma meilleure amie était aux BeauxArts, et son QG c’était... le Txus. ROMAIN © DR

À la même adresse ? Exactement ! Je n’avais jamais tiré une bière de ma vie, et je m’entendais très bien avec Denis, l’ancien patron. C’était une place forte du free jazz. À l’époque c’était assez freestyle, même les Parabellum y ont joué ! J’ai décidé de reprendre le flambeau en 2005. J’ai rencontré beaucoup de cons qui sont rapidement devenus des amis ! Il y a eu un âge d’or où j’organisais de trois à quatre concerts par semaine. Comment perçois-tu l’évolution de la vie de quartier à Arnaud Bernard ? C’est un quartier populaire qui a su le rester. Je le vois comme le dernier des Mohicans en centre-ville ! Cela dit à l’époque, les repas de quartier n’avaient pas la même gueule. Absolument tout le monde descendait dans la rue. Il y avait moins de pression policière, et l’atmosphère était nettement moins tendue. La pression immobilière s’intensifie et je trouve ça dommage... Heureusement, le côté solidaire est plus que jamais d’actualité. À notre niveau avec le Breughel, le Communard, la Maison Blanche et les restos de la place des Tiercerettes, on entretient un véritable esprit de famille ! Tu fais aussi partie du « club des 7 » qui gère le Taquin aux Amidonniers... Depuis l’ouverture du lieu, il y a deux ans et demi, nous avons réussi à trouver notre place dans le quartier et c’est génial. Les gens commencent à apprécier l’endroit, même quand il n’y a pas de concert. Passez-donc boire une bière messieurs-dames ! 12 •

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INTERVIEW - Magyd Cherfi INITIATIVE ÉTUDIANTE - Le Printemps étudiant FORMATION - ISDAT TABLE DES MATIÈRES


HORS-D’ŒUVREE

- Le Bijou Qu’est-ce que c’est ?

Lieu de diffusion nationalement reconnu dans le milieu de la chanson, le Bijou fait aussi partie des bistrots de quartier « historiques » de la ville rose. Cet ancien repère de la résistance toulousaine, devenu café-ciné (puis dancing !) avait été racheté par Philippe Pagès et Patrick Kohlpoth en 1987. Depuis, la salle de concert a accueilli de nombreux jeunes artistes autrefois méconnus (Zebda, Les Têtes Raides, Cali, Bénabar, Juliette, Yann Tiersen...). En 2012, Pascal et Emma Chauvet reprennent le flambeau de l’expression musicale « en français » sous un éventail musical plus large, entre musiques du monde, musiques folkloriques, pop et electro !

Pourquoi on aime.

Pour l’atmosphère du lieu, partagé entre caféresto à l’entrée, et salle de concert dans une

seconde pièce. Deux ambiances à la carte, pour tailler la bavette d’un côté ou assister tranquillement au live ! Cette année, l’équipe du Bijou prévoit de multiplier les « rendez-vous au bistrot » (quiz, karaoké live et blind-tests) pour amener de l’animation au bar ! Pour le partage des expériences et le renouvellement des publics amorcé depuis 4 ans, en lien avec des associations diverses et variées : l’asso Arpalhands (musiques traditionnelles), Dell’Arte et Kif Kif Productions (musiques du monde), Music’Halle (sorties d’ateliers vocaux)... À ne pas manquer : les auditions publiques « Osons ! », donnant l’opportunité à la jeune scène toulousaine de se produire sur la scène du Bijou.

Offre étudiante ?

Le Bijou propose des abonnements à l’année sous formes de carnets ! Pour à peine 40 € sur présentation de la carte étudiant, vous pouvez assister à tous les concerts découvertes tout au long de la saison (80 % de la prog’) !

[Salle de concert] Créé en 1987 (repris en 2012). Ouvert de septembre à juin. 123 avenue de Muret |  1 Croix de Pierre | 05 61 42 95 07 | le-bijou.net Événements : salle-étape des festivals Fous d’Archet, Lève ton Vers, Détours de Chant...

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MUSIQUE

INTERVIEW

Magyd Cherfi magydcherfi.com

Entre un livre et un album solo, l’année 2017 aura été particulièrement riche pour Magyd Cherfi. Retraçant les relations complexes entre la France et ses banlieues au détour de son enfance dans le quartier des Izards, le chanteur de Zebda raconte une fêlure identitaire douloureuse, sans hésiter à se mettre à nu. Une sincérité perceptible dans cette interview réalisée lors du festival Printemps de Bourges 2017. Et couchée avec le cœur & les tripes. Votre disque solo Catégorie Reine fait suite à la sortie de votre livre Ma part de Gaulois. Le disque doit-il être vu comme une prolongation de l’ouvrage ? Complètement. Dès que j’ai une idée en tête, je me dois d’en faire quelque chose. C’est presque une déformation professionnelle. Je me dis : « tiens, ce serait bien pour une chanson » ! Rien qu’un mot ou une expression peuvent suffire ! Alors un livre... Votre musique a-t-elle influencé le rythme de l’écriture contenue dans le livre ? Avant d’être musicien, je suis un auditeur. J’ai toujours évolué dans le rythme de la musique. Quand je dis : « il m’est souvent arrivé de rêver que j’étais une femme », j’introduis naturellement cette phrase dans une rythmique particulière. Si je ne ressens pas ce rythme au moment de l’écriture, je préfère ne pas finir la phrase ! C’est un repère pour moi. Le rap me parle beaucoup pour ça. L’écriture d’une chanson est-elle moins contraignante que celle d’un livre ? Ce sont deux casse-têtes chinois différents, mais la difficulté est similaire. Dans une chanson, il faut être synthétique et trouver le mot qui va résumer l’idée de la meilleure des manières. Le roman, c’est l’inverse. Il faut éplucher au maximum en détaillant chacune des idées.

L’écriture pour moi, c’est une arme. Quand on vient des basfonds, c’est la loi du talion qui domine. Il n’y a pas de mot, pas de rhétorique 16 •

| HORS-série 2018

Avez-vous écrit Ma part de Gaulois pour dire des choses que vous ne pouviez pas dire en chanson ? L’écriture pour moi, c’est une arme. Quand on vient des bas-fonds, c’est la loi du talion qui domine. Il n’y a pas de mot, pas de rhétorique. Quand j’étais jeune, j’étais gras, mou, et couvé par ma mère... Un vrai chamallow ! Quand on reçoit beaucoup d’amour et que l’on fréquente la rue, on est plus vulnérable que les autres. Du coup, je me suis fabriqué une défense. Ma mère voulait que je sois « meilleur en français que les Français » et, avec le temps, je suis devenu une bête en syntaxe, en grammaire et en conjugaison... Du coup, je n’étais pas très bien vu dans ma rue, c’est le moins qu’on puisse dire ! Nous étions originaires d’Algérie, et les habitants du quartier étaient très amers envers la France. Tout ce qui ressemblait au « blanc », c’était l’ennemi. Et le fait de bien parler... c’était


L’érud

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magyd cherfi © Polo Garat

« être blanc » ! Je leur ai fait la guerre avec les mots, et ils m’ont fait la guerre avec les poings. Leur vision de « l’arabité » était particulièrement négative. Le postulat de base, c’était que l’Arabe ne pouvait pas être intelligent. Êtes-vous aussi devenu artiste pour combattre ces préjugés ? Je voulais redistribuer les cartes. Je le répétais à longueur de journée : la rhétorique, c’était aussi pour nous ! Au fond, j’étais tiraillé. Je voulais échapper à la loi du talion, mais en restant fidèle aux gens avec qui j’avais grandi. Quand je me suis mis à utiliser les mots pour les défendre, ils ne m’ont pas compris. D’ailleurs, avec Zebda, nous n’avons jamais eu un public « de quartier ». J’ai chanté en leur nom sans qu’ils ne le veuillent ou ne le comprennent. Dans nos textes, nous parlions de « laïcité », de « démocratie », d’ « égalité », de « citoyenneté »... mais ce ne sont pas leurs mots. Comment leur en vouloir ? Les mots républicains que je viens de citer ne sont pas présents dans les quartiers. Ces droits sont censés être universels mais, dans les faits, ils ne sont pas accessibles par tous. Résultat, nous étions vus comme des arnaqueurs. Nous étions « passés dans l’autre camp ». Les Zebdas étaient les nouveaux ennemis de la cité. Selon vous, cette situation a-t-elle évolué depuis ? Le climat dans lequel les habitants des cités vivent est toujours très particulier. Il y a quelque chose dans l’air qui te dit : « tu es Français, mais tu n’es pas chez toi ». Il faut faire avec. Avec le temps, une résistance s’installe. Quand je vais visiter des écoles dans certains quartiers populaires, je demande aux enfants s’il y a des Français dans la salle. Personnellement, je n’ai jamais vu un doigt se lever ! On en arrive à des situations absurdes, comme le vote d’extrême droite dans les quartiers... Ce n’est pas un vote de conviction, c’est juste pour faire chier la République ! Les autres formes d’extrémisme s’inscrivent aussi dans une perspective de « vengeance ». Comme si le mensonge de la République devait être puni. Il y a 30 ans, j’étais « le blanc » à cause de mon érudition. Et ce qu’on ne peut pas obtenir... on le dégomme. Ne pensez-vous pas avoir un rôle de passeur ? Si. Faire des passerelles, c’est devenu nécessaire. Mais comment rester crédible quand on ne se tient qu’au discours ? L’égalité des droits ? Elle n’existe pas. On ne peut pas le nier. Il est difficile d’argumenter positivement sur les bases que nous connaissons actuellement. | HORS-série 2018 • 17


MUSIQUE

INITIATIVE ÉTUDIANTE

Le Printemps Étudiant [Pluridisciplinaire] Facultés toulousaines | du 28 mars au 7 avr. | grat. à 8 € |

leprintempsetudiant.com Ko Ko Mo © Printemps Étudiant

Agitation campus sur les

Plus que jamais actif, le festival du Printemps Étudiant a su résister au renouvellement incessant des promotions en se restructurant en interne depuis 1997 ! Clutch a rencontré Antoine (un ancien) et Vincent (un nouveau), duo illustrant parfaitement l’esprit de transmission propre à l’équipe.

C

e festival, c’est une longue histoire... de plus de 21 ans ! Il a démarré à l’époque sous le nom de « Printemps de l’INP ». Quelques années plus tard, il s’est appelé « Le Printemps des Étudiants ». Et en 2013, c’est devenu « Le Printemps Étudiant », lors de la création de l’asso l’Agitée. Si l’événement a connu tant de changements, c’est qu’il a été porté par beaucoup d’étudiants aux idées et aux profils différents. Le but, c’était d’avoir une structure solide pour garder un état d’esprit cohérent et évoluer dans la même direction que celle des débuts : mettre en avant la culture étudiante et les talents émergeants des campus ! Ces étudiants sont très nombreux, mais ils ne trouvent pas toujours d’endroits où exposer et où s’exprimer. « Le Printemps » a vocation à être un tremplin dans toutes les disciplines : théâtre, danse, projection, art visuel, musique... Les projets ont beau être très diversifiés, il faut quand même parvenir à construire une programmation cohérente. L’aspect interuniversitaire est également très important. Certaines associations sont très identifiées à leur université et n’en sortent que très rarement. Décloisonner et inciter à la découverte c’est une des raisons d’être du Printemps Étudiant. D’ailleurs, n’importe quel étudiant peut adhérer à l’Agitée et participer à la préparation du festival ! Cette diversité de profil, c’est toute la richesse du tissu étudiant toulousain : l’ensemble des facs, l’Institut Catholique, les écoles d’ingénieur, Sciences-Po, la Toulouse Business School... peu importe. Toutes les nouvelles idées, initiatives et enthousiasmes sont les bienvenus ! Cette année, le festival aura lieu du 28 mars au 7 avril. On commencera par les journées « talents étudiants » à Paul Sab’. Le 30 mars, on présentera une soirée concert éclectique à la Salle du Cap. Les 3 et 4 avril, ce seront les talents de l’Université Capitole qui seront mis à l’honneur. Le 4 et le 5, ce sera à l’ l’Université Jean-Jaurès (ex- Toulouse II - Le Mirail). Le vendredi 6 avril, on proposera un grand concert inédit en clôture, avec un groupe local émergeant et deux têtes d’affiche sur le parvis extérieur ! ». 18 •

| HORS-série 2018



MUSIQUE

FORMATION

IsdaT [Institut Supérieur des Beaux-Arts de Toulouse] IsdaT | 5 quai de la Daurade | isdat.fr

L’IsdaT est le seul établissement en France à proposer un enseignement supérieur artistique en art, design, design graphique, musique et danse. Clutch est parti enquêter pour en savoir un peu plus sur le département « musique », particulièrement réputé dans le milieu du classique.

R

econnu par l’État au même titre que les prestigieux CNSMD basés à Lyon et à Paris, le département spectacle de l’IsdaT reste relativement discret aux yeux du grand public. Et pour cause : ne disposant pas de lieu physique, les cours du cursus ont lieu dans d’autres institutions, des salles de la Faculté au Centre Occitan des Musiques Traditionnelles, en passant par le Conservatoire et ses différentes annexes. Mais qu’on ne s’y trompe pas : l’accès au master reste soumis à une sélection drastique, et les places sont chères ! Tout d’abord, impossible d’espérer l’intégrer sans (au moins) un prix au Conservatoire. Pour environ 130 candidats

ion format e nomad

enregistrés, seulement 40 précieuses places sont prises chaque année, toutes disciplines confondues ! « C’est peu, car les budgets sont serrés » rappelle Noémie Robidas, directrice du département spectacle vivant de l’isdaT. « On embauche presque autant de professeurs que d’instruments issus d’un orchestre symphonique ! Chaque élève dispose aussi de son propre accompagnateur au piano ». Parmi les élèves, on distingue deux types de profils : ceux souhaitant devenir professeurs de musique (diplôme d’État) et ceux visant une carrière d’interprète, le plus souvent au sein d’un orchestre national (diplôme national supérieur professionnel de musicien). Selon Noémie Robidas, si le développement d’une excellence musicale reste inhérent au parcours, il ne saurait être une fin en soi : « ce n’est pas un saut dans le vide. Le rêve de devenir musicien doit s’inscrire dans quelque chose de concret. « Être bon » n’est pas suffisant. Il faut développer son réseau et être conscient de ce qu’exige le métier. Notre rôle, c’est d’être un véritable tremplin dans l’optique d’une vie professionnelle ». Une optique ne se limitant pas à la musique classique !

Jazz & musiques actuelles

En parallèle, le département de l’IsdaT a développé des filières spécialisées en jazz et musiques actuelles, entre initiation à la MAO et cours d’impro dispensés par Denis Badault à l’école Music’Halle. Si vous souhaitez en savoir plus, les journées portes ouvertes de l’IsdaT auront lieu les 9 et 10 mars dans les locaux des Beaux-Arts, quai de la Daurade. Le 5 avril, tous les étudiants des filières musique et danse investiront le musée des Augustins dans un spectacle inédit à l’occasion de la Nuit des Étudiants !

© IsdaT

20 •

| HORS-série 2018


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• Conservatoire [Musique, danse, théâtre] 17 rue Larrey | Capitole conservatoirerayonnement regional.toulouse.fr

• Ispra [audiovisuel] 4 099 route de Baziège la Lauragaise (Labège) 79, 80 | ispra.fr

• Isdat [arts & spectacles] 5 quai de la Daurade Esquirol | isdat.fr

• Music’Halle [Musiques vivaces]

105 route de Blagnac L1 | music-halle.com

• Studio DSH [Production, management] 46b boulevard des Minimes Canal du Midi | studiodsh.fr

Salles de concert • Le Bijou

123 avenue de Muret 2 - Croix de Pierre le-bijou.net

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• Le Bikini

rue Theodore Monod (Ramonville) | Ramonville lebikini.com

• Connexion Live 8 rue Gabriel Péri | connexionlive.fr

Jean-Jaurès

• Le Cri de la mouette 78 allée de Barcelone L1 (Héraclès) lecridelamouette.com

• Espace Job

105 route de Blagnac L 1, 70 | collectif-job.com

• Halle aux grains 1 place Dupuy | F. Verdier onct.toulouse.fr

• Le Metronum

2 rpt Mme de Mondonville Borderouge metronum.toulouse.fr

• Mix’art Myrys

12 rue Ferdinand Lassalle Canal du Midi mixart-myrys.org

• Le Phare

32 route de Tarbes (Tournefeuille) 65,63,48 lephare-tournefeuille.com

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• Le Rex de Toulouse 15 avenue Honoré Serres Jeanne d’Arc lerextoulouse.com

• Salle Le Cap

118 route de Narbonne Univ. Paul-Sabatier SalleLeCapServiceCultureUps

• Salle Nougaro 20 chemin de Garric L1 (Lully) sallenougaro.com

• Le Taquin

23 rue des Amidonniers L31 | le-taquin.fr

• Théâtre du Capitole Place du Capitole Capitole theatreducapitole.fr

• L’Usine à musique

2 rue de l’Égalité L1 | lusineamusique.fr

• Le Zénith

11 avenue Raymond Badiou Cartoucherie


INTERVIEW - Théâtre Garonne INITIATIVE ÉTUDIANTE - Entre en scène FORMATION - Place de la danse TABLE DES MATIÈRES


HORS-D’ŒUVREE

- Odyssud BLAGNAC Qu’est-ce que c’est ?

Plus de 2 000 spectacles, pour 3 millions d’entrées. Depuis son point d’ancrage à Blagnac, Odyssud s’est imposé comme une des salles les plus importantes de la région. Au point d’être l’équipement public de spectacle vivant le plus fréquenté de France (hors Paris, bien sûr) depuis une douzaine d’années. Créé en janvier 1988, Odyssud comptabilise chaque saison 150 000 entrées, grâce à une programmation qui varie les genres : théâtre, danse, cirque, mais aussi musique (avec notamment les résidences permanentes de l’ensemble Les Éléments et le studio de création musicale éOle). Cette saison, les trente ans d’Odyssud se doubleront aussi des 20 ans du Petit Théâtre SaintExupère, consacré au jeune public.

Pourquoi on aime.

Pour la proximité avec Toulouse, déjà. Il suffit d’un rapide coup de tram pour débarquer à Odyssud, et profiter dès les beaux jours du parc attenant de 16 hectares, réputé pour son lac et son parcours culturel. Une fois passées les portes du complexe, on ne perd pas son temps avant les spectacles : au rez-de-chaussée, l’espace d’exposition permet de découvrir des créations souvent originales et ambitieuses. Au sous-sol, l’espace Médiathèque permet de se poser avec un bouquin - et même d’en profiter pour faire des recherches et bûcher dans le calme.

Offre étudiante ?

S’il n’y a pas réellement d’offre étudiante à proprement parler, la billetterie d’Odyssud bénéficie néanmoins de tarifs avantageux. Pour les moins de 26 ans et les chômeurs, en premier lieu : une mesure qui s’applique aussi bien aux différents abonnements qu’aux places groupées pour les festivals ou les tarifs « classiques », avec des réductions qui frôlent parfois les 50 % ! Et si vous êtes joueurs, tentez le coup du tarif dernière minute : 10 € le spectacle une heure avant la représentation. Si tant est qu’il reste des places...

[Salle de spectacle] Créé en 1988. Ouvert de septembre à fin mai. 4 avenue du Parc, Blagnac |  1 Odyssud - ou - place du Relais | 05 61 71 75 10 |

odyssud.com

Événements : La Galerie des Irréels (expo jusqu’au 24 fév.), Ali Baba & les 40 batteurs (musique, du 6 au 11 mars), 20 ans de la cie Myriam Naisy (danse, le 14 mai), Luluberlu (jeune public du 24 au 27 mai)...

| HORS-série 2018 • 23


SPECTACLE

INTERVIEW

Théâtre Garonne 1 avenue du Château d’eau |

theatregaronne.com

Il y a 30 ans, Jacky Ohayon et son équipe, pratiquement inchangée depuis, imaginaient un théâtre en bord de fleuve, le théâtre Garonne, une des salles préférée des étudiants. Jacky Ohayon, son directeur, et Bénédicte Namont, sa directrice adjointe, évoquent pour nous cette aventure artistique. Parlez-nous des débuts du théâtre Garonne. Bénédicte Namont. À l’origine, c’est un bâtiment industriel du XIXe siècle, donc pas un théâtre à l’italienne - ce qui était à peu près partout la norme en région à la fin des années 80. Ce cube en brique, avec ses gradins mobiles et son grand plateau, permettait d’accueillir des artistes qui ne trouvaient pas alors d’endroit adéquat pour se produire, à un moment où les codes du théâtre changeaient (scénographie, naissance des collectifs...). Mais quand on a ouvert, en octobre 1988, avec Tadeusz Kantor, ça a fait grand bruit parce que jusque là, très peu de grands metteurs en scène contemporains étaient venus en région. Au départ, c’était difficile, il a fallu aller chercher le public ! Il n’y avait pas trop de références en matière de théâtre contemporain. Il n’y avait pas d’héritage, il fallait tout inventer, expérimenter, mais nous avions le sentiment de construire quelque chose de nécessaire. Jacky Ohayon. Notre idée était de faire un théâtre ouvert à l’évolution des écritures scéniques. Et on peut dire qu’à Toulouse, le Garonne a joué un rôle important dans la reconnaissance du théâtre contemporain. Nous avons insisté sur la disparition des frontières : la vision que nous avions était nationale et internationale. C’est la raison pour laquelle le Garonne s’appelle Scène européenne. Les années passant, nous avons continué à faire vivre la question de l’innovation. Le temps fort « In Extremis » depuis quelques années en est une des illustrations. Nous nous sommes également appliqués à fidéliser les équipes artistiques (Tg Stan, Rodrigo García, le théâtre Tattoo et bien d’autres) de façon à ce qu’elles se sentent ici chez elles et qu’un lien se tisse petit à petit avec les spectateurs. Je pense que nous avons réussi à nous attacher un vrai public de théâtre, c’est à dire un public capable de prendre des risques. Pour autant, il ne s’agit pas de recherche, de « tâtonnements » car les spectacles accueillis circulent sur un grand nombre de scènes françaises et européennes.

Il fallait tout inventer, mais nous avions le sentiment de construire quelque chose de nécessaire

24 •

| HORS-série 2018

Le public du théâtre Garonne est plutôt jeune, ça a toujours été le cas ? JO. Toulouse est une grande ville universitaire, les publics lycéens et étudiants ont toujours été une préoccupation quotidienne, au niveau de l’information, de la tarification, de l’invitation à la découverte, avec des relais dans chacune des universités. Par exemple, il existe des abonnements spécifiques pour les étudiants, et même une convention particulière avec Toulouse II-Jean Jaurès. On essaie cependant de voir comment la proposition culturelle peut


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THÉÂTRE GARONNE © DR

accompagner des cursus universitaires. Le chantier ici entre l’université en général et l’art est toujours en cours. Il faudrait une plus grande volonté politique car il y a un vrai travail à faire pour consolider et continuer d’inventer les chemins entre éducation et art. BN. Par exemple, début décembre, 80 étudiants en droit sont venus voir Privacy. Ils ont prolongé la soirée avec un débat avec les artistes sur la question de la vie privée. Le fait que la programmation soit internationale intéresse également enseignants et étudiants. Ainsi, en début de saison, nous avons fait un focus sur l’Italie et des étudiants en italien sont venus... Il faut voir aussi que les équipes que nous accueillons ont des préoccupations communes avec des jeunes toulousains qui ont envie de voir comment ça se passe ailleurs. Cette mobilité fait du bien par rapport à ce monde devenu uniforme. Il y a des réponses particulières des artistes à des questions que se posent les étudiants en général. Qu’avez-vous en tête lorsque vous construisez la saison ? BN. D’abord, le talent des artistes, leur compétence artistique, la capacité à inventer leur propre langage, ou du moins à faire une proposition qui parle du monde d’aujourd’hui, qui pose des questions que l’on peut partager. Ce qui me plaît dans la programmation 2017-2018, c’est la présence accrue de femmes metteuses en scène et chorégraphes, c’est une belle avancée. Mes coups de cœur de la saison ? Jonathan Capdevielle (artiste associé), Rodolphe Dana (Price)... et puis Lionel Gonzalez qui présentera Demain tout sera fini 1, à partir du Joueur de Dostoïevski. C’est un théâtre immédiat, pas mal fondé sur les improvisations. JO. Aux choix de Bénédicte, j’ajouterais Nicolas Bouchaud et Eric Didry avec Maîtres anciens de Thomas Bernhard, texte d’une forte radicalité par rapport au positionnement de l’artiste et aux situations où l’art est exposé. En étant cynique mais avec beaucoup d’humour, Bernhard rejette tout ce qui peut être du domaine de l’ordre établi. Je pense que cela parle à toutes les générations... | HORS-série 2018 • 25


SPECTACLE

INITIATIVE ÉTUDIANTE

Entre en Scène [Théâtre] Musée des Augustins | lun. 26 mars | 19h | grat. |

univ-toulouse.fr

Chaque semestre, le pôle culturel de l’Université de Toulouse fait parler la création étudiante en programmant des pièces de théâtre nées sur les campus ! Rencontre avec Julien Perret de l’asso' Répliques, structure « historique » de la faculté Jean-Jaurès encadrée par une artiste professionnelle.

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asso' est née en 1996 à l’initiative de plusieurs étudiants qui voulaient pratiquer le théâtre sur la faculté du Mirail. Ils ont fait appel au metteur en scène professionnel Philippe Dupeyron suite à l’obtention de subventions de la part de l’université. Comme ces ateliers sont financés, ils restent très abordables par rapport aux cours privés. Depuis 2015, c’est Christine Serrano qui se charge de la mise en scène. Le plus important en interne, c’est de faire le lien entre les anciens et les nouveaux membres, de manière à donner les bons filons aux moins aguerris qui débutent dans le théâtre. Au niveau des choix artistiques, tout dépend de l’impulsion donnée par les membres de l’association. Quand on répond à des appels à projets, le thème est imposé (comme dans le cadre du SIMPPS). D’autres fois, c’est le metteur en scène qui est force de proposition. C’est très variable, car on fonctionne au feeling ! Il y a quelques années, nous avons même fait un échange avec une compagnie de théâtre polonaise ! Cette année dans le cadre d’Entre en Scène, nous avons voulu monter notre propre pièce : la création Un Mur. Cela fait écho à plusieurs sujets d’actualité qui nous ont interpellé : le mur de Donald Trump censé séparer les États-Unis du Mexique, le conflit entre la Corée du Nord et la Corée du Sud, et plus globalement autour des barrières « invisibles » qui peuvent séparer des personnes de cultures différentes. Pour élaborer quelque chose de personnel en mettant en exergue chacune de nos sensibilités, nous avons sélectionné une série de textes qui font écho à ces thématiques. Nous avons fait beaucoup de recherches via différentes sources, qu’il s’agisse de romans, de bandes dessinées... Le lundi 26 mars, nous allons présenter une première ébauche de la pièce au Musée des Augustins. La version finale sera dévoilée courant mai ! On joue régulièrement aux Augustins, mais les ambiances restent très différentes d’une salle à l’autre. Parfois, les représentations ont lieu dans des espaces beaucoup plus classiques. Cette capacité d’adaptation, c’est tout le challenge de la metteuse en scène, qui ajuste systématiquement la pièce en fonction des lieux ! ». 26 •

| HORS-série 2018

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Repliques © B. Hamousin



SPECTACLE

FORMATION

La place de la danse [Centre de Développement Chorégraphique National] 5 avenue Étienne Billières | laplacedeladanse.com

Outre la diffusion, la production/coproduction de spectacles et l’éducation artistique et culturelle, les 11 Centres de développement chorégraphique nationaux (CDCN) ont une mission de formation à la danse contemporaine. À Toulouse, elle s’adresse aux professionnels.

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ier soir, vous avez relu Martine petit rat de l’Opéra et c’est décidé, vous entrez dans la danse. Contemporaine, ça à l’air plus simple, techniquement. Ne rêvez pas, c’est dur aussi, et si vous comptiez sur le CDCN pour commencer, c’est mort. Il n’existe pas, à La Place de la danse, de cours pour amateurs ou débutants, ni de partenariats avec les universités. Les sessions du matin sont ouvertes aux professionnels et pré-professionnels, une centaine d’inscrits, qui peuvent ainsi profiter de l’enseignement de personnalités représentant plusieurs facettes de la danse contemporaine.

© Pierre Ricci

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Procha

28 •

| HORS-série 2018

Surtout, La Place de la danse est le seul CDCN du grand Sud-Ouest à dispenser, depuis 2000, une formation professionnelle à une dizaine de danseurs sur deux ans. Appelée Extensions, elle recrute après le baccalauréat des jeunes de 20 à 25 ans, sortis d’un conservatoire de région, d’une école privée ou d’une autre formation professionnelle centrée sur la danse, le cirque, ou encore les arts martiaux...

Transmission

« L’important c’est que les candidats aient déjà un bon niveau technique avec une qualité artistique pour que le travail pendant la formation soit consacré à la question de l’interprétation », explique Chloé Ban, responsable de la formation au CDCN. Après une sélection sur dossier et une audition, une dizaine d’étudiants suivent 1 800 heures d’enseignement dispensées par une vingtaine d’intervenants : 1 200 heures de cours et ateliers, 400 heures de théorie et un stage. Comme une récompense à chaque fin d’atelier, les Apartés invitent le public à assister à la représentation, au studio du CDCN, du travail spécifique qui a été développé en cours. La discussion est ensuite ouverte avec l’intervenant et les élèves. Le plus, c’est qu’en étant au sein d’une structure de programmation et d’accueil en résidence comme La Place de la danse, les étudiants rencontrent quotidiennement des artistes confirmés qui leur transmettent savoirs, expériences de travail et de création. Eux-mêmes pouvant aussi devenir chorégraphes, les élèves doivent mener à bien une création au moins, sous la direction d’un artiste invité. Apprentis danseurs, affûtez vos pieds nus, la prochaine audition aura lieu au printemps 2018 !


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3 rue Homère | Marengo amplitude-danse-toulouse.fr

• Place de la danse [Danse]

5 avenue Étienne Billières St-Cyp' | cdctoulouse.com

• James Carlès [Danse] 51b rue des Amidonniers 31, 45 (Amidonniers) jamescarles.com

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18 impasse St-Roch St-Agne | ldanse.com

• Léda, l’école de l’acteur [Théâtre] 29 av. St-Exupéry | Saouzelong leda-lecoledelacteur.com

• Le Lido [Cirque]

14 rue de Gaillac Argoulets | circolido.fr

• Par’Hazard [Cirque] Balma

• Le Trait Bleu [Danse] Esquirol

• L’Usine [Arts de la rue]

6 imp. Marcel Paul (Tournefeuille) 21 | lusine.net

Salles de spectacle • Les 3T Café-théâtre 40 rue Gabriel Péri | J-Jaurès 3tcafetheatre.com

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10b rue des Teinturiers St-Cyprien | lekalinka.com

• Café-Théâtre le 57

57 boulevard des Minimes Canal du Midi | le 57.com

• Café-théâtre les Minimes 6 rue Gelibert | Barrière de Paris lesminimes.com

• Casino Barrière

• L Danse [Danse]

1 rue Joutx-Aigues | letraitbleu.com

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• Cabaret le Kalinka

• Amplitude [Danse]

61 rue St-Jean (Balma) | parhazart.org

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• Le Citron Bleu

4 avenue du Parc (Blagnac) Servanty | odyssud.com

• Le Ring

151 route de Blagnac 70 (Pierre Mounicq) theatre2lacte-lering.com

• Théâtre du Chien Blanc 26 rue du Général Compans Marengo theatreduchienblanc.fr 1 avenue du Château d’Eau St-Cyprien theatregaronne.com

• Théâtre du Grand-rond

18 rue des Paradoux Carmes ou Esquirol lecitronbleu.fr

23 rue des Potiers François Verdier grand-rond.org

• La Comédie de Tlse 16 rue St-Germier | Jeanne d’Arc lacomediedetoulouse.com

• L’Escale

Place R. Panouse (Tournefeuille) 63, 65 (Les Chênes) mairie-tournefeuille.fr

• Le Fil à plomb 30 rue de la Chaîne | Compans theatrelefilaplomb.fr

• La Grainerie Balma

• Grenier Théâtre 14 imp. de Gramont | greniertheatre.org

• Odyssud

• Théâtre Garonne

• Cave Poésie

61 rue St-Jean (Balma) | la-grainerie.net

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Argoulets

• Théâtre des Mazades 10 av. des Mazades | B. de Paris mazades.toulouse.fr

• TNT

1 rue Pierre Baudis Jean-Jaurès | tnt-cite.com

• Théâtre du Pavé

34 rue Maran St-Agne | theatredupave.org

• Théâtre Sorano

35 allées Jules-Guesde Palais de Justice theatre-sorano.fr

• Théâtre de la Violette 67 chemin Pujibet | Borderouge theatredelaviolette.com


INTERVIEW - Third Éditions INITIATIVE ÉTUDIANTE - PUM FORMATION - EIMA TABLE DES MATIÈRES


HORS-D’ŒUVREE

Librairie - Études Qu’est-ce que c’est ?

Ne vous fiez pas aux apparences ! Créée à l’initiative de l’Université du Mirail dans un contexte de reconfiguration des universités à la fin des années 80, il s’agit bien là d’une librairie indépendante ! Un cas (quasi) unique en France, où seulement deux librairies privées ont été intégrées dans un campus universitaire. Située dans les locaux de la Fabrique, elle s’adresse à l’ensemble de la communauté du campus, mais aussi aux passionnés de lecture en général.

Pourquoi on aime.

À la librairie, on ne trouve pas que des « prescriptions » (ouvrages d’étude commandés à la demande des professeurs), loin de là ! Le fond documentaire déborde largement du cadre

universitaire, conjuguant une lecture savante (60 %) à une lecture « plaisir » (40 %). Vouée à développer la proximité et la découverte, la Librairie Études organise également des rencontres avec les auteurs, deux fois par semaine. Un état d’esprit porté sur la qualité, la nouveauté et la diversité des sujets abordés. Le Ministère de la Culture et de la Communication a d’ailleurs attribué au lieu le label LiR, attestation d’une « animation culturelle régulière et de qualité ». Depuis quelques années, la librairie diversifie son activité, entre un espace café et une galerie dédiée à la présentation d’œuvres d’art (environ 5 expos par an, artistes locaux et nationaux).

Offre étudiante ?

Le prix du livre (neuf ) étant le même partout en France, vous pouvez tout de même bénéficier de 5 % de remise sur présentation d’une carte de fidélité. Bon plan pour les petits portefeuilles : la librairie a mis en place un système de bourse au livre (d’occasion, mais en bon état), où l’étudiant fixe lui-même son prix d’achat !

[Librairie] Créé en 1989 (depuis 2009 à La Fabrique). Ouvert de septembre à mai. 5 allée Antonio Machado | Mirail Université | 05 61 44 18 25 | librairieetudesmirail.com

| HORS-série 2018 • 31


LITTÉRATURE

INTERVIEW

Third Éditions thirdeditions.com

Deuxième tome consacré à la saga, le livre Persona sort en janvier 2018. Derrière, ça se bouscule : pratiquement une publication par mois est dans les tuyaux chez l’éditeur Third, spécialisé dans l’analyse de l’art vidéoludique. Rpg, sagas, retrogaming et pop culture : depuis sa création en 2015, la maison d’édition toulousaine a déjà publié plus de quarante livres. Cofondateur avec Nicolas Courcier, Mehdi El Kanafi révèle ses trucs et astuces. Ça fait quoi de recevoir une lettre de félicitations et d’encouragements signée de la main du Maire de Toulouse ? Ça fait super plaisir ! Si on m’avait dit ça il n’y a ne serait-ce qu’un an, je n’y aurai pas cru. Réussir à attirer le regard des institutions quand on fait de l’édition consacrée au jeu-vidéo, c’est ce qu’il y a de plus compliqué, parce qu’il garde encore cette réputation de « vilain petit canard » du monde de l’art. Donc, c’est très flatteur ! La réputation du jeu-vidéo est toujours aussi problématique ? La question qu’on nous pose souvent c’est : « mais vos livres, ce sont des livres de soluces ? ». Eh non, pas trop ! Il faut expliquer que ce sont des ouvrages d’analyse, tout comme cela peut exister pour d’autres domaines artistiques. Ce n'est pas choquant d’avoir aujourd’hui beaucoup de littérature sur la musique ou le cinéma. Peut-être que cela viendra aussi pour le jeu vidéo... Cet aspect d’essai analytique sur les jeux-vidéos est une approche assez inédite dans le secteur, non ? Il y a énormément d’éditions autour du jeuvidéo, c’est pratiquement une spécificité française ! Mais on doit être les seuls à faire de l’analyse. L’expérience nous a montré qu’il y avait un lectorat qui s’intéressait à ce genre d’approche. C’est une niche, peutêtre, mais elle existe. Même à l’étranger : aux États-Unis par exemple, il y a, à la base, une culture qui est plus celle du guide ou de l’artbook mais nos ouvrages y marchent aussi très bien. Pour simplifier, la ligne éditoriale de Third se décline en trois parties : création, univers, décryptage. On essaie de donner toutes les clés de compréhension d’une saga ou d’un jeu-vidéo, de façon transversale. On veut que le lecteur puisse y trouver tout ce qu’il y a à savoir.

On essaie de donner toutes les clés de compréhension d’un jeu-vidéo

C’est une passion qui ne date pas d’hier, je crois. Vous avez monté votre premier magazine en 2004, déjà consacré au jeu-vidéo... Avec mon associé, Nicolas Courcier, on a toujours voulu travailler dans les jeux-vidéos, tout en étant passionnés de presse. À l’époque, j’apprenais le Japonais à la fac du Mirail. L’idée de faire notre propre magazine est venue à l’anniversaire d’un pote, c’était un peu le genre de pari qu’on se lance dans une soirée ! (rire) Console Syndrome était quand même plus un fanzine. On en a fait sept numéros, uniquement diffusés sur la région toulousaine, c’était vraiment juste pour se faire plaisir... et se former ! 32 •

| HORS-série 2018


Maître

s du jeu

Mehdi El KanafI & Nicolas Courcier Photos : © DR

Après ça, il y a donc eu une première maison d’édition. On a tous les deux quitté nos études, on continuait à écrire sur le web, et je suis parti à Paris suivre un Bts édition. Puis, Nicolas et moi avons monté la maison d’édition, qui a duré un an. On a sorti d’abord un bouquin sur Assassin’s Creed, un autre sur Zelda qui a eu un rôle fondateur pour nôtre identité éditoriale. Ensuite, nous avons été rachetés par Pix’n love, chez qui nous sommes restés pendant trois ans et demi, en tant que directeurs éditoriaux. On y a toujours été libres de nos choix, mais les délais de planning, les questions de communication ont commencé à nous poser des soucis... Il n’y avait pas la même vision, la même approche éditoriale. Avec Nicolas, on se connaît depuis l’enfance et on avait envie de revenir à une structure plus simple. Donc, Third parce que c’est notre troisième maison d’édition, et qu’on l’a fondée en 2015, lorsque nous avons eu trente ans ! Est-ce qu’être installé à Toulouse pose des contraintes particulières ? Il y a des avantages et des inconvénients qui sont intimement liés. Bien sûr, tout se passe à Paris : les maisons d’éditions sont là-bas, les agences de com’, les grands événements, les auteurs aussi, même si nous en avons qui sont disséminés aux quatre coins de la France. Du point de vue réseau et intégration, c’est un désavantage. Mais ça nous permet aussi d’être plus concentrés sur le travail d’édition. Et on a découvert qu’il y avait à Toulouse toute une scène autour du jeu-vidéo, on participe à des animations, des conférences... Comment travaillez-vous avec les auteurs ? Quand nous sommes partis de Pix’n love, pas mal d’auteurs ont voulu nous suivre parce qu’ils aimaient bien notre façon de penser le livre-objet. On essaie de soigner la qualité des couvertures, mais à l’intérieur, ce sont des textes en noir & blanc. Il n’y a pas de visuels. Ça nous dégage de tout lien avec les éditeurs de jeux-vidéos. Pas besoin de les contacter pour des demandes de copyright et être contraints de leur faire valider les textes ! On trouve aussi dans le catalogue des livres consacrés aux films de Marvel. L’idée, c’est de parcourir toute la culture pop ? Nicolas et moi ne sommes pas monomaniaques. Même si le jeu-vidéo est notre passion première, on aime le cinéma, les animés. Et les analyses de jeu convoquent souvent d’autres œuvres pour enrichir la vision d’ensemble. On est parti du constat que le même traitement pouvait être appliqué à Dragon Ball Z, par exemple. Dans l’univers de la pop culture, il y a beaucoup de sujets qui méritent d’être traités, donc on se dit, faisons-le ! | HORS-série 2018 • 33


LITTÉRATURE

INITIATIVE ÉTUDIANTE

Presses Universitaires du Midi [Maison d’édition] Université Jean-Jaurès | pum.univ-tlse2.fr

Des éditeurs, des livres et des rotatives. Un peu à l’écart dans l’Université Jean-Jaurès, les Presses universitaires du Midi (autrefois du Mirail) poursuivent depuis 30 ans leur mission : participer à la diffusion de la recherche. Pour en savoir plus, Clutch a rencontré leur directeur scientifique, Luis González Fernández.

I

l y a 30 ans le président de l’Université du Mirail avait mandaté plusieurs enseignants, dont l’hispaniste Marc Vitse, pour créer une structure de presses universitaires. Depuis, il y a eu près de 1 000 publications. Les PUM publient deux types de documents : les livres et les revues. Nous avons plusieurs collections dans différentes disciplines (géographie, histoire, sciences sociales, philosophie...), chacune est dirigée par un directeur qui sollicite ou reçoit des manuscrits et les présente devant un comité éditorial. Puis, une contreexpertise est menée par un spécialiste du sujet. Parmi nos 18 revues, il y a par exemple Nacelles, consacrée à l’aéronautique et au spatial, Cinéma d’Amérique Latine, ou encore la revue Artefact, sur l’histoire de l’industrie, qui va nous rejoindre en 2018. Tout cela représente 70 publications par an. Nous avons deux salariés et nous sommes diffusés par le biais de l’Association Française des presses d’universités - Diffusion (AFPU-D), qui a été créé par les PUM et 4 autres presses universitaires. L’AFPU-D diffuse aujourd’hui plus de 300 livres par an en librairie. Malgré ce regroupement, il n’y a pas vraiment de politique éditoriale commune aux différentes presses universitaires. Nos livres sont vendus dans les librairies, dont celle du campus, Études (voir p.31). Beaucoup de nos publications sont imprimées sur place dans l’imprimerie de l’université. Nous avons la volonté de ne pas vendre nos livres trop cher, en général entre 9 et 28 €. Nous ne sommes pas dans une logique commerciale, l’objectif c’est que les livres s’autofinancent ! Nous publions notamment des ouvrages sur Toulouse, comme cet atlas de la ville depuis 1515, ou ce livre sur la bibliothèque de Dominicains, qui va sortir en 2018. L’an dernier nous avons publié un livre qui m’a beaucoup marqué : Ma vie en France, le témoignage de Aurélia Moya-Freire. Elle a 94 ans aujourd’hui et son texte a été rédigé sur un cahier d’écolier à l’âge de 14 ans. Il s’agit de ses impressions sur la Retirada, l’exil des Républicains espagnols en France, qu’elle a vécue alors. Ce témoignage poignant est accompagné d’une étude de trois chercheuses. Nous voulons aussi ouvrir nos collections aux étudiants. Une collection spécifique publie des travaux de très bonne qualité issus de mémoires de Master 1 ou 2. Enfin, la collection Found in translation permet de publier en petits formats des textes traduits par des étudiants en master ou doctorat ». 34 •

| HORS-série 2018

© Presses Universitaires du Midi



LITTÉRATURE

FORMATION

EIMA Toulouse [École Internationale du Manga et de l’Animation] EIMA | 14 esplanade Compans Caffarelli | eima.school

© DR

Depuis 2016, Toulouse abrite une des quatre écoles de manga en France. Portrait d’une formation rare et atypique, misant sur l’excellence et l’insertion professionnelle dès la première année d’étude.

V

ous avez peut-être déjà aperçu l’école « Toulouse Manga » le long du Canal de Brienne. Il s’agit là de la succursale « loisirs » comptant actuellement 250 inscrits. Pour trouver la prestigieuse EIMA, prenez la direction de Compans-Caffarelli ! L’école s’est inscrite d’emblée dans une optique professionnelle sous l’impulsion de Claire Pélier, ancienne prof d’arts plastiques et passionnée de manga. Son objectif : offrir la formation la plus complète possible tout en ouvrant les opportunités de débouché, avec des cours relatifs aux métiers qui gravitent autour de la pratique. Une pratique toujours alternative en France, les diplômes reconnus de « mangaka » (auteur de manga, Ndlr) n’existant qu’au Japon ! Contrairement à d’autres écoles proposant des « compléments », l’EIMA ne délivre pas de diplôme d’Etat à l’issue des 3 années de cursus. Une décision assumée et pleine de sens pour sa directrice : « notre but, c’est d’amener les élèves à un niveau professionnel dans le domaine du manga. Ce qui prime pour un éditeur, ce sont les compétences, pas les diplômes ! ». Chacune des matières graphiques est enseignée par un professionnel du domaine (illustration, cinéma, storyboard, colorisation digitale...), tandis que la mangaka japonaise Nakashima Sensei

36 •

| HORS-série 2018

assure la majorité des cours de l’école. ...Et pour y entrer ?

Une sélection drastique

C’est là où ça se complique ! Issus de toute la France et de plusieurs coins du monde, les candidats sont nombreux. Comptant des profils variés (des bacheliers aux élèves déjà diplômés dans le domaine de l’art), seulement une quarantaine sont retenus chaque année à l’issue d’un « stage de test » de cinq jours ! Une quinzaine d’entre eux sont alors orientés en classe préparatoire (mise à niveau en dessin, élaboration de scénario...), et environ 25 entrent directement en première année. « Notre objectif n’est pas de faire du chiffre » complète Claire Pélier. « À l’heure actuelle nous refusons 60 % des candidats. Nous prenons uniquement les élèves en qui nous croyons ! ». Ambitieuse, l’école souhaite participer à la consolidation et à la pérennisation du manga français. Une scène respectueuse du modèle japonais, mais ayant ses propres spécificités : « d’un point de vue culturel les préoccupations françaises et japonaises n’ont rien à voir ! Je trouve cela intéressant de rester sur les forces du manga, tout en y intégrant des références qui nous sont propres ».


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• Centre Régional des Lettres [Aide, formation]

14 rue des Arts M Esquirol, François Verdier crl-midipyrenees.fr

• EIMA [Manga]

14 espl. Compans-Caffarelli Compans | eima.school

• Ejt [Journalisme] 31 rue de la Fonderie Carmes | ejt.fr

• ICT [Lettre & Sciences humaines] 31 rue de la Fonderie | Carmes, Esquirol | ict-toulouse.fr

• Institut Rousseau [Édition]

5 rue de la Passerelle Canal du Midi rousseau-formation.com

• Iscpa [Journalisme, communication]

186 route de Grenade (Blagnac) Patinoire | iscpa-ecoles.com

• Isjt [Journalisme]

51 rue de la Colombette Jean-Jaurès | isjt.fr

• Médiad'Oc [Bibliothèque]

118 route de Narbonne Faculté de Pharmacie crfcb.univ-toulouse.fr

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6 rue Lt-Colonel Pélissier Capitole

• Espace Bonnefoy

4 rue du faubourg Bonnefoy Marengo

• Fabre Esquirol, Carmes

• Izards Trois Cocus

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3 place du Marché aux Cochons Minimes Claude Nougaro

• Saint-Cyprien 63 rue Réclusane |

St-Cyprien

• Serveyrolles

10 rue Charles Garnier 19 (Solidarité)

• Médiathèque Pavillon Blanc

4 place Alex Raymond (Colomiers) 2, 21 (Médiathèque P. Blanc) pavillonblanc-colomiers.fr

• Médiathèque Odyssud 4 avenue du Parc (Blagnac) Servanty | odyssud.com

Bibliothèques universitaires • Bibliothèque de l’Arsenal 11 rue des Puits Creusés Compans-C. | ut-capitole.fr

• Bibliothèque Universitaire de science

• Médiathèque Grand M

• Librairie étude Mirail

37 avenue de la Reynerie Bellefontaine

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• Médiathèque José-Cabanis

1 allée Jacques Chaban-Delmas Marengo

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• Bibliothèque d’Etude & du Patrimoine

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Bibliothèques & Médiathèques

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• Université Toulouse Jean-Jaurès [Lettres] 5 allée Antonio Machado Mirail Université univ-tlse2.fr

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118 route de Narbonne Paul-Sabatier | scd.univ-tlse3.fr 5 allée Antonio Machado Mirail | etudesmirail.com


INTERVIEW - Ulrich Lebeuf INITIATIVE ÉTUDIANTE - Visites aux Augustins FORMATION - ETPA TABLE DES MATIÈRES


HORS-D’ŒUVREE

- Musée St-Raymond Qu’est-ce que c’est ?

Créé en 1892, le MSR recueillait certaines œuvres en provenance des Augustins (vases grecs, mobilier ancien...). Après la seconde guerre mondiale, la Ville de Toulouse a réorganisé la répartition des œuvres dans un ordre chronologique. Depuis, Saint-Raymond est un musée d’archéologie antique grecque et romaine. Le musée a aussi été restauré dans les années 90, et ré-ouvert en 1999 après une extension du sous-sol. Ces travaux ont permis d’exhumer des vestiges archéologiques présentés in situ. L’occasion de retracer l’histoire du lieu, et du site archéologique entourant la Place St-Sernin !

Pourquoi on aime.

Depuis une dizaine d’années, le musée présente ses collections sous un angle atypique, accessible et novateur.

Cela se traduit notamment dans les événements organisés sur place (soirées Meetic, Nuit des Musées, Cluedos Géants...), réputés ouverts et pluridisciplinaires. Saint-Raymond est d’ailleurs devenu le camp de base du festival Jardins Synthétiques tous les ans au mois d’octobre. Cette volonté d’ouverture se reflète aussi dans la présentation des collections avec l’arrivée de nouveaux outils numériques. Au premier étage par exemple, des écrans tactiles permettent de découvrir les collections de pièces de monnaie sous un angle ludique et interactif. À découvrir depuis peu : la reconstruction du discobole (sculpture fragmentaire présentée au musée) grâce à un nouveau dispositif de réalité augmentée !

Offre étudiante ?

Entrée libre tout au long de l’année pour les étudiants, sur présentation de votre carte ! Certains événements organisés cette année devraient vous plaire : des visites « pour ceux qui n’aiment pas les musées » (une fois par mois le dimanche après-midi) et une soirée SaintValentin « spéciale frisson » (!). En bonus : grâce à un autre dispositif 3D, vous pourrez désormais customiser votre propre sarcophage au sous-sol (prototype testé lors des dernières rencontres Muséomix) !

[Musée des Antiques] Créé en 1892. Ouvert toute l’année. 1ter place Saint-Sernin | Capitole | 05 61 22 31 44 | saintraymond.toulouse.fr Événements : Expos temporaires, soirées spéciales et festivals (Jardins Synthétiques...).

| HORS-série 2018 • 39


ART

INTERVIEW

Ulrich Lebeuf myop.fr |

map-photo.fr

Reporter, documentariste et avant tout raconteur d’histoires, Ulrich Lebeuf s’est imposé dans le monde de la photographie en s’incrustant là où l’on ne l’attendait pas. L’une des plus fines gâchettes de la ville, membre de l’agence Myop, nous raconte ses multiples vies de photographe.

Comment es-tu venu à la photographie ? La première éducation artistique vient de ma mère, mannequin dans les années 60 qui évoluait dans le monde de l’art. Elle peignait elle-même et m’emmenait voir des expositions. Je pense que ça a influencé mon regard. Mais c’est en colonie de vacances que j’ai vraiment découvert la pratique. J’étais un enfant très timide et un animateur m’a fait découvrir le labo photo. J’ai trouvé le procédé incroyable ; voir apparaître l’image, c’est comme si le temps s’arrêtait. Immédiatement, j’ai su que c’était ma voie et c’est devenu obsessionnel. J’ai convaincu ma mère de m’offrir un appareil et je ne le quittais plus. Je photographiais tout, comme un prétexte pour parler aux gens. Tu es donc plutôt un autodidacte ? Oui, mais qui a eu la chance de rencontrer des gens qui m’ont formé. À l’âge de 14 ans à Narbonne, un photographe de presse m’a pris sous son aile et m’a permis de publier ma première photo dans un journal. Ensuite j’ai arrêté l’école en troisième et pour gagner de l’argent je faisais le photographe de plage et de montagne. À 17 ans lors de la première édition de Visa pour l’image à Perpignan, Patrick Chauvel, grand reporter de guerre, m’a proposé de me former à New-York. Au final, je me suis retrouvé tout seul là-bas à faire un reportage sur une communauté juive orthodoxe. De retour en France, rien n’était publiable. Je me suis rendu compte que je devais apprendre à raconter des histoires et j’ai donc décidé de m’installer à Paris. Comment es-tu réellement devenu photographe ? Sans vraiment m’en rendre compte. À Paris j’allais voir toutes les rédactions au culot pour finalement obtenir un stage à VSD, mais j’ai dû revenir dans le sud au bout de quelques mois, faute d’argent. Et puis à 20 ans, je suis parti encore au culot avec trois potes en Yougoslavie. Le grand fantasme de reporter de guerre. Je n’y ai photographié que ce qui me choquait, dont beaucoup de morts. Cela ne racontait rien de la guerre mais j’ai compris que c’était l’aventure qui me faisait vibrer. Le travail n’est réellement arrivé que plus tard et un peu par hasard. J’avais des copains qui faisaient des compétitions de snowboard et je les suivais, ce qui m’a permis de vendre un sujet de 6 pages à VSD. J’ai exploité le filon des sports extrêmes ; kite surf, base jump. J’étais un des premiers à faire des sujets là-dessus. C’est à ce moment que je m’installe à Toulouse et que j’enchaîne les reportages sur des sujets très variés, notamment pour les éditions Milan. Tu travailles alors pour beaucoup de medias. En quoi consiste le travail en indépendant ? Il s’agit de provoquer la commande. Je lis beaucoup la presse, il faut savoir qui fait quoi et comment il traite les sujets. Ensuite j’enquête, j’écris des synopsis que je propose aux rédactions. À l’époque je montais régulièrement à Paris, j’enchaînais 35 rendez-vous en cinq jours. Un vrai travail de commercial que les photographes rechignent souvent à faire. Je passais plus de temps à écrire des synopsis qu’à faire des photos. 40 •

| HORS-série 2018


photo

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J'aime m'inviter là où je ne le suis pas

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Ulrich Lebeuf © Ulrich Lebeuf

Comment définirais-tu ton style ? Je n’aime pas les étiquettes. Pour moi tout est une question de narration autant dans le reportage que dans le documentaire. Quand j’ai commencé à travailler pour National Geographic, qui était une sorte de Graal, paradoxalement, le téléphone s’est mis à moins sonner. C’est une période qui m’a permis de beaucoup réfléchir sur le sens de la photographie. Je me suis beaucoup cultivé pour faire des travaux plus personnels, avoir une approche moins instantanée. Concrètement, comment raconte-t-on une histoire en photographie ? C’est à la fois très simple et compliqué à expliquer. Nous sommes dans un monde d’images où tout le monde peut faire une photo nette et bien exposée. Ce qui fait le photographe, c’est le regard posé sur les choses. En fait, c’est vous, votre personnalité, votre passé, votre culture, votre sensibilité. Comme les écrivains, il faut raconter sa propre histoire. Il faut aussi se déplacer physiquement, ne pas toujours être au plus près. Y a t-il un fil rouge dans les sujets que tu traites ? Tout simplement raconter la vie des gens, avec une prédilection pour ceux qui sont différents de moi, vers qui je n’irais pas forcément dans la vie. J’aime m’inviter là où je ne le suis pas. Un des sujets les plus forts que j’ai réalisé est une série sur la précarité en milieu rural. J’ai vécu deux mois avec plusieurs familles dans le nord. Une vraie gifle, il fallait trouver la bonne distance mais tu es obligé de donner de toi dans ces cas là. Comment vois-tu l’avenir de la photographie ? C’est devenu un langage courant. Ce que je dis aux jeunes auprès de qui j’interviens dans des écoles ou lors du festival MAP dont j’assure la direction artistique, c’est que les photographes amateurs seront toujours les premiers témoins. Le reporter arrivera trop tard quoiqu’il arrive. Il faut donc prendre le temps, et aujourd’hui plus que jamais, raconter une histoire à sa manière. J’aime beaucoup intervenir auprès des étudiants, surtout ceux qui sont un peu en marge. Je les incite à se défaire de ce qu’ils apprennent, à affirmer leur point de vue tout en ayant le droit de se tromper. Il faut aussi se faire respecter. J’ai toujours refusé qu’on recadre mes photos. On disait que j’étais prétentieux mais aujourd’hui on dit que je suis exigeant. Personnellement, je me tourne de plus en plus vers les expos ou les livres, avec des sujets plus personnels. Ce qui m’intéresse aujourd’hui est plus de questionner que d’informer. | HORS-série 2018 • 41


ART

INITIATIVE ÉTUDIANTE

Visites-conversations [Pluridisciplinaire] Musée des Augustins | tous les mercredis - 19h15 | grat. |

augustins.org

Depuis plus de 10 ans, le musée des Augustins monte des visites-conversations présentées par des étudiants, et à destination des étudiants ! Pour en savoir plus, Clutch a rencontré Eva Marquez, une des « guides » recrutées par le lieu, actuellement inscrite en Licence arts plastiques à l’Université Jean-Jaurès.

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an dernier, le Musée des Augustins cherchait des jeunes pour mener des visites auprès des étudiants. J’ai décidé de postuler sur un coup de tête ! Pour moi, c’était l’opportunité d’avoir plus d’aisance à l’oral et de rencontrer des gens intéressés par les mêmes sujets que moi. Honnêtement, je ne pensais pas être sélectionnée car je ne suis pas étudiante en Histoire de l’art. Finalement, mon profil a intéressé Émilie Micouleau (responsable des publics au Musée, Ndlr). Comme je sculpte, je pouvais valoriser ma passion en la mettant en lien avec certaines œuvres exposées au Musée. Pour commencer, on m’a donné accès à la documentation du lieu pour que je puisse préparer ma présentation. Ce travail de recherche et d’écriture doit ensuite être validé par le conservateur du Musée. À chaque visite correspond un thème particulier que l’étudiant a choisi au préalable. Nous avons tous des spécialités. Comme je travaille sur le thème de la représentation féminine dans la sculpture sur pierre, j’ai choisi de parler de trois œuvres en particulier. J’ai également eu la chance d’animer un atelier découverte dédié à la pratique ! Je faisais découvrir aux étudiants quelques outils, avec certaines manipulations d’usage comme la protection de la matière en taille directe. Je leur ai présenté un éventail de techniques avant de leur proposer de sculpter eux-mêmes des grains de raisin. Cet exercice de travaux pratiques leur a permis de se faire une idée plus précise du véritable travail des sculpteurs. L’intérêt de ces visites, c’est le partage. D’ailleurs, les étudiants n’ont pas vraiment l’impression d’assister à une « visite » en tant que telle. On discute beaucoup et tout le monde © Ville de Toulouse, Patrice Nin peut participer. C’est très convivial. On peut s’interrompre à tout moment, il n’y a pas de règle ! En une heure les échanges sont très riches. Tout dépend de ce que l’on vient chercher, car le profil des étudiants est très varié. Certaines personnes n’ont aucune connaissance dans le domaine, tandis que d’autres s’intéressent de près au monde de l’art et veulent en faire leur métier. Si vous êtes intéressés n’hésitez pas à venir : les visites conversations se destinent à tous les publics ! ». 42 •

| HORS-série 2018

anti-monologue



ART

FORMATION

ETPA [École de photographie] 50 route de Narbonne (Auzeville-Tolosane) |

etpa.com

Parmi les plus anciennes écoles de photographie en France, l’ETPA forme aussi bien les futurs rats de laboratoire que les prochains Doisneau ou Capa. Depuis plus de 40 ans, l’institution a toujours su s’adapter à l’évolution de la place de l’image dans la société.

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est une institution plutôt méconnue mais avec l’ETPA, la métropole toulousaine abrite l’une des plus anciennes écoles de photographie en France. Un pari fou, lancé en 1974 par Jean Levy, alors jeune professeur. Ce dernier a en effet investi tout son argent dans le projet, démarré par la rénovation, avec l’aide des premiers élèves, d’une ruine du côté de Barrière de Paris. L’homme a laissé la main en 2007 et, depuis 2013, l’établissement a déménagé sur un campus flambant neuf à Auzeville. L’ETPA se déploie donc actuellement sur 4 000 m2 et bénéficie d’une réputation internationale. Pionnière dans les formations aux métiers de l’image, la structure est également spécialisée depuis plusieurs années dans le Game Design. Le département Photographie compte, lui, trois formations : une classe de BTS Photographie, sous contrat d’association avec l’État, une classe de Praticien Photographe sur deux ans, ainsi qu’une troisième année d’Approfondissement photographique (spécialisation Photographe Professionnel, titre certifié de niveau II) permettant aux étudiants de perfectionner leurs pratiques dans les conditions d’une agence ou d’un studio de création. Des plus techniques aux plus créatifs, l’institut propose ainsi des formations recouvrant l’ensemble des métiers de la photographie et compte dans ses rangs aussi bien des étudiants, venus parfois du monde entier, que des adultes en reconversion.

étudiants au plus près des réalités de leurs futurs métiers. Pour cela, elle dispose d’un équipement haut de gamme : 4 studios, une partie laboratoire pour les tirages couleurs et noir & blanc, des salles de tirages argentiques et numériques, ainsi que de nombreux outils professionnels à la pointe des évolutions technologiques. Et elle peut également compter sur des photographes prestigieux, comme Jane Evelyn Atwood, célèbre Grand Reporter, qui intervient depuis plus de 20 ans auprès des apprentis photographes toulousains. Résultat, chaque année au mois de juin, le Grand Prix de l’ETPA est devenu un rendez-vous important de la photographie locale. Attribué par un jury de professionnels de renom, celui-ci est décerné au projet le plus abouti réalisé par les étudiants de Troisième Année d’Approfondissement Photographique. L’occasion aussi de montrer l’ensemble des travaux réalisés dans l’année. Une véritable exposition.

Au plus près des réalités

Car contrairement aux idées reçues, les débouchés sont encore nombreux et variés dans le monde de l’image. Et avec son expérience de plus de quarante ans et son réseau d’anciens élèves, l’école continue d’amener ses actuels 44 •

| HORS-série 2018

au cŒur de l'image © ESMA, ETPA


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• E-Artsup [Créa digitale]

14 rue Claire Pauilhac Jeanne d’Arc | e-artsup.net

prepart.fr

• Studio M [Arts appliqués] 54 rue du Pech Arènes | studio-m.fr

Musées • Les Abattoirs

76 allées Charles de Fitte St-Cyprien | lesabattoirs.org

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• Aéroscopia

Allée André Turcat Beauzelle-Aéroscopia musee-aeroscopia.fr

• Augustins 21 rue de Metz | Carmes, Esquirol | augustins.org

• Cité de l’Espace

Avenue Jean Gonord L1 (Gymnase de l’Hers) cite-espace.com

1 place Laganne Esquirol, St-Cyprien galeriechateaudeau.org 39 allée Jules-Guesde Palais de Justice quaidessavoirs.fr

58 allées Charles de Fitte St-Cyprien MuséedelAffichedeTOUlouse

• Musée Georges Labit 17 rue du Japon | F. Verdier museegeorgeslabit.fr

• Muséum d’Histoire Naturelle 35 allée Jules-Guesde Palais de Justice museum.toulouse.fr

• Musée Paul-Dupuy

13 rue de la Pleau Carmes | ampdupuy.fr

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• Esma / Etpa [Arts appliqués]

50 route de Narbonne (Auzevile-Tolosane) 62 | esma-artistique.com

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• Écran [Graphisme & design] • Galerie du Château d’eau 30 rue des Tours (Labège) 79 (Campus de Bissy) ecole-ecran.fr

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22 impasse Charles Fourier Barrière de Paris | ynov.com

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54 boulevard de l’Embouchure Canal du Midi | ecolearies.fr

• Campus Ynov [Création digitale]

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1ter place St-Sernin Capitole, Jeanne d’Arc saintraymond.toulouse.fr

Galeries • Le 50cinq

55 avenue Louis Bréguet 80, 23 (Gonin) | 50cinq.com

• Espace Écureuil 3 place du Capitole | Capitole caisseepargne-artcontemporain.fr

• La Fabrique (Ciam) 5 allée Antonio Machado Mirail Université ciam.univ-tlse2.fr

• Galerie du Château d’eau

1 place Laganne Esquirol, St-Cyprien galeriechateaudeau.org

• Green Galerie

4 rue du Coq d’Inde Carmes, Esquirol GreenGalerieExpo

• Lieu-Commun

25 rue d’Armagnac Marengo | lieu-commun.fr

• Pavillon Blanc

4 place Alex Raymond (Colomiers) 2, 21 (Méd. Pavillon Blanc) pavillonblanc-colomiers.fr


INTERVIEW - Prof. Thibaut INITIATIVE ÉTUDIANTE - Or bleu FORMATION - ENSAV TABLE DES MATIÈRES


HORS-D’ŒUVREE

- Le Cratère Qu’est-ce que c’est ?

Un cinéma art & essai ? Oui, et même un peu plus que ça : un cinéma « de recherche et de découverte ». Implanté entre les stations de Métro Palais de Justice et St-Michel, cette salle équipée d’un seul écran pourrait bien être le plus beau trésor caché de la cinéphilie toulousaine. Parrainé par Raymond Depardon et animé par la Ligue de l’Enseignement de la Haute-Garonne, ce cinéma de 80 places s’est spécialisé dans les reprises, contribuant à prolonger un peu plus la longévité des films à l’heure où leur espérance de vie se réduit à peau de chagrin dans les multiplexes. Une programmation en forme de séances de rattrapage qui se prête bien au cinéma indépendant de toutes nationalités.

Pourquoi on aime.

Le Cratère est peut-être le dernier véritable cinéma de quartier : porteur d’une véritable passion de cinéma et d’une vision qui dépasse de loin l’entertainment de bas étage. Le charme du Cratère, c’est aussi ça : une manière de réaffirmer le rapport du 7e art au monde, via de nombreuses rencontres (des équipes de films, mais aussi des associations telles Amnesty) ou des festivals. Bonus : des courts-métrages sont programmés lors des dernières séances du vendredi au dimanche.

Offre étudiante ?

C’est le Graal ! À tarif plein, le prix de la place est déjà attractif (6 €), mais il tombe à 4,5 € pour les étudiants et adhérents. Mieux : il existe même un tarif « super-réduit » à 3,5 € destiné aux moins de 18 ans, lycéens et étudiants aux Arènes ainsi qu’à ceux de l’ENSAV (voir p.52). Le Cratère coopère souvent avec l’École Nationale Supérieure d’Audiovisuel. D’une part, avec les « Conversations de l’Esav », séances régulières en présence de son fondateur Guy Chapouillé. D’autre part, avec l’Esav des femmes, courts-métrages diffusés en présence des réalisatrices, lors du festival À propos d’Elle(s).

[Cinéma art & essai] Créé en 1975. Ouvert toute l’année. | cinemalecratere.com 95 grande rue St-Michel | Palais de Justice ou St-Michel Marcel-Langer | 05 61 53 50 53 Événements : Festival Télérama (du 24 au 30 janvier), les Conversations de l’Esav, festival À propos d’Elle(s), du féminin en cinéma (fin novembre)...

| HORS-série 2018 • 47


CINÉMA

INTERVIEW

PROF. THIBAUT mad-movies.com lacinemathequedetoulouse.com

Programmateur à la Cinémathèque de Toulouse, Frédéric Thibaut est un cinéphile au sens noble du terme qui concocte notamment la programmation du festival Extrême Cinéma. Un événement qui cette année se déroulera non plus en novembre, mais du 9 au 17 février. Mais Frédéric Thibaut, c’est aussi une plume du magazine Mad Movies. Un authentique mordu aux multiples casquettes... Quels sont les films qui ont forgé votre cinéphilie ? J’ai eu la chance d’avoir un père cinéphile. Il adorait le cinéma. Il m’amenait en salle et il me faisait voir des films à la télévision. Je pouvais aussi bien voir le western du mardi soir et me retrouver devant Les 7 Samouraïs. Quand j’ai ensuite commencé à aller au cinéma tout seul, je choisissais les films en fonction des affiches. Pour moi, le poster faisait tout. Le premier film qui m’a marqué est Blanche-Neige et les Sept Nains, qui m’a mis une trouille terrible. Ensuite, il y a eu un film Hammer qui s’appelle La Légende des Sept Vampires d’or. Puis ce fut La Nuit des Morts-Vivants et j’ai vite enchaîné avec les zombies. Le début de la déferlante VHS. Ça m’a énormément marqué. Très vite, je me suis dirigé vers le cinéma de genre. C’est assez marrant car si j’ai vu des classiques étant gamin, j’ai ensuite perdu contact à l’adolescence avec ce cinéma-là au profit du cinéma de genre. J’ai redécouvert les classiques quand j’ai eu 18/20 ans, quand j’ai commencé à aller à la Cinémathèque. Comment êtes-vous devenu chroniqueur cinéma ? Tout est venu par hasard. Je suis un autodidacte complet. Quand j’étais gamin, je gardais mes tickets de cinéma, je les collectionnais dans un cahier, avec le titre et la date et une ligne de texte mais rien de plus. J’ai ensuite écrit dans un fanzine, au sein de la communauté cinéphile toulousaine. Il y a eu une grosse coupure et j’ai recommencé à écrire à la trentaine dans une revue du nom de Cinéaste. Ce que je faisais pour eux, c’est ce que je fais aujourd’hui pour Mad Movies, c’est à dire écrire une rubrique autour de films décalés. J’ai bossé pour la revue Brazil également. J’ai ensuite écrit pour Impact avec la rubrique Dommage Collatéral, qui traitait de polars un peu obscurs. Impact s’est ensuite arrêté et Fausto Fasulo, le rédacteur en chef, m’a proposé de travailler à Mad Movies. J’ai accepté en précisant que je ne voulais pas faire d’actualité, car je ne me considère pas comme un critique. Pouvez-vous nous parler de votre travail à la Cinémathèque ? Deux amis avaient créé en 1992 à la Cinémathèque une programmation qui s’appelait Les Faubourgs du cinéma. Ça correspondait au cinéma bis parisien mais en plus foutraque. Ils m’ont appelé pour fouiller avec eux dans le catalogue. Une fois par semaine, on présentait un film, dans la plus totale liberté. De là, on nous a demandé de faire une soirée spéciale qui a bien fonctionné. Du coup, l’idée d’Extrême Cinéma est née. Au départ cependant, peu intéressé par le format festival, je devais servir de conseiller. Ils ont organisé le premier, et ont dû quitter Toulouse. Je ne voulais pas laisser mourir le festival et j’ai donc repris le flambeau. J’ai ensuite été rejoint par Franck Lubet. C’est compliqué d’organiser ce type d’événement. Je ne voulais pas travailler seul pour ne pas avoir qu’une seule optique. Du coup, avec Franck, qui a une culture très différente de la mienne, on se complète bien. Plus globalement, nous sommes trois, Julie Dragon, Franck et moi, à la programmation de la Cinémathèque. Toute l’année, on prépare les grands événements, on trace les grandes lignes... 48 •

| HORS-série 2018


Le premier film qui m’a marqué est Blanche-Neige et les Sept Nains, qui m’a mis une trouille terrible

programmat Mission iqueur & chron

eur Prof. Thibaut © Frédéric Thibaut

Gérer cette double casquette n’est-il pas difficile ? C’est plutôt compliqué au niveau timing. On ne compte pas ses heures, tout spécialement en temps de festival comme en ce moment avec l’Extrême. Pour Mad Movies, tout dépend du temps de recherche. En cas de numéros spéciaux, la somme de travail peut être très importante. Quelle est la mission de la Cinémathèque ? C’est un musée du cinéma. La première mission est de présenter, via une exposition permanente, les grands cinéastes. Il y a aussi l’aspect programmation/thématique puis toute la partie événementielle. Un mot sur l’édition 2018 de l’Extrême Cinéma qui débute le 9 février ? On ne change pas l’angle qui est le nôtre depuis quelques temps. Après s’être aperçu que le format « thématique » ne fonctionnait pas forcément, nous avons décidé qu’il nous fallait plus d’invités. On programme donc des doubles séances, avec un esprit cinéma bis et concernant les invités, on organise des rencontres. Cette année, on a invité Brigitte Lahaie, qui touche un public très large. Elle a eu sa carrière dans le X, puis a tourné pour Jean Rollin et Fabrice Du Welz... Jean-Pierre Bouyxou, un ardent défenseur du cinéma de genre et Julien Bodivit, le programmateur du Lausane Underground Film & Music Festival seront aussi présents. Nous tenons à garder un côté ouvert, et ne pas tomber dans l’élitisme pur et dur. D’où une programmation populaire avec des pics obscurs, pour conserver un côté « sauvage ». | HORS-série 2018 • 49


CINÉMA

INITIATIVE ÉTUDIANTE

Or Bleu [Cinéma d’Animation] École d’Art ESMA Toulouse esma-artistique.com/etablissements/esma-toulouse.html,

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de fin Proje t A e à l’ESM d’é tud

Or Bleu © DR

Rencontré par hasard lors d’un (épique) covoiturage, un jeune étudiant nous a donné envie d’en savoir plus sur l’ESMA, école spécialisée dans l’apprentissage des métiers du cinéma d’animation à Auzeville. À l’issue de sa dernière année, Thomas Rousvoal nous parle de la formation et d’Or Bleu, son projet de fin d’étude.

À

l’ESMA, la pédagogie est stricte et rigoureuse ! Le savoir-faire qu’on nous enseigne via les logiciels est très technique. La formation complète dure 4 ans. La première année, on nous apprend les bases de la modélisation 3D : les textures d’objets, les ambiances de lumière... Le but, c’est d’être indépendant dans les taches nécessaires à la réalisation d’un film d’animation. Au bout de deux ans, on peut se spécialiser en tant que sculpteur, textureur, « rigger » (création du squelette des personnages), technicien du « lighting » (placement des lumières)... En 3e année, chaque élève propose un scénario pour la réalisation d’un projet de fin d’année. Les projets sélectionnés génèrent des équipes de 5 à 6 personnes. La finalité, c’est de créer un court-métrage d’à peu près cinq minutes. Cela représente deux ans de travail ! Pendant cette phase de réalisation, nous sommes très autonomes. Les profs s’effacent au maximum pour que nous puissions prendre des décisions en groupe et avancer par nous-mêmes. Cette capacité à se prendre en main sans aide extérieure et à penser en collectif est essentielle, car c’est un contexte de travail très proche de la réalité du quotidien dans un studio professionnel. Notre film Or Bleu raconte l’histoire d’un plongeur se faisant attaquer par une murène au fond de l’eau. À 6, nous avons étoffé l’histoire, avec une trame plus complexe et des personnages plus profonds. Au final, cela ressemble à une fable, avec de l’aventure, de l’action et une amorce de réflexion autour de la monstruosité de l’homme ! L’intérêt de ce court-métrage, c’est qu’il nous sert de carte de visite. Quand nous le présentons au mois de septembre à Montpellier ou à Toulouse, de nombreux professionnels sont là pour le décortiquer (représentants de Disney, Pixar, Dreamworks..., Ndlr). De nombreux courts « ESMA » ont déjà été sélectionnés aux Oscars, comme Sweet Cocoon, The Short Story of a Fox and a Mouse, ou encore Asteria ! À l’issue de cette projection privée, nous rencontrons le jury individuellement. Cela peut déboucher sur des embauches dans des studios prestigieux, selon ce qu’ils ont apprécié dans le film ! ». 50 •

| HORS-série 2018



CINÉMA

FORMATION

ENSAV [Métiers du cinéma] École supérieure d’audiovisuel | 56 rue du Taur |

esav.fr

Née en 1979 sous l’impulsion de l’Université de Toulouse, l’ESAV (ou ENSAV depuis janvier 2018, pour École nationale supérieure de l’audiovisuel) est l’une des trois écoles publiques de cinéma en France, proposant une formation axée sur la pratique.

J

adis implantée sur le campus du Mirail, L’ENSAV a rapidement pris de l’ampleur au point de s’installer en 2003 entre les murs du 56 rue du Taur. Un site datant du XIIe siècle, bien mieux adapté car faisant écho au désir de l’école d’inscrire ses travaux dans le patrimoine de la ville et de la région - qui plus est situé tout près de la Cinémathèque et du cinéma ABC. Le quartier devenant ainsi le centre névralgique de la production et de la recherche cinématographique du Grand-Sud.

au fil de cours bien sûr, mais aussi de nombreux événements qui contribuent à son identité. Licence 3, Licence Pro Création Infographique, Master 1, Master 2 et DURCA (année d’insertion), l’ENSAV entend couvrir tous les aspects de la fabrication d’un film mais inscrit également sa démarche dans une optique de recherche, via notamment les enseignants, qui sont tous chercheurs et membres du Laboratoire de Recherche en Audiovisuel.

Licence, Master 2 & au-delà

À l’ENSAV, les films réalisés par les étudiants au cours de leur cursus ne sont pas amenés à prendre la poussière sur une étagère mais voyagent et « vivent ». Une manière de mettre en exergue les talents et de souligner une émulation chaque année renouvelée par une équipe passionnée et avide de partage et de découvertes. C’est ainsi que la Médiathèque de l’école conserve les travaux des étudiants, mais sait aussi les valoriser. Temps fort de la vie de l’ENSAV, la Corrida Audiovisuelle, durant laquelle les étudiants présentent leurs travaux, illustre à elle seule l’ouverture sur le monde, en organisant des rencontres avec d’autres écoles (l’édition 2018 se tiendra du 9 au 13 avril). Et pour preuve que l’ENSAV a su également s’imposer en dehors du circuit universitaire, les nombreux prix récoltés au fil des ans par les étudiants dans les festivals d’ici et d’ailleurs, ainsi que la venue de plusieurs pointures du cinéma, parmi lesquelles Jean-Luc Godard, Luc Besson, ou encore Michel Gondry. L’ENSAV organise aussi régulièrement des expositions et des animations, interagissant avec la Cinémathèque et le Cinéma ABC...

L’ENSAV accueille sur concours les étudiants de troisième année de Licence et propose un cursus directement axé sur la production audiovisuelle

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© DR

52 •

| HORS-série 2018

Et les films ?


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• Ent-Arènes [Bts audiovisuel]

Place Émile Mâle Arènes | arenes.entmip.fr

• ENsav [Métiers du cinéma] 56 rue du Taur Capitole | esav.fr

• Esma [Animation 3D] 50 route de Narbonne (Auzevile-Tolosane) | 62 esma-artistique.com

• Ima [Art & Technologie] 5 avenue Joliot-Curie 52 (Oncopôle) institutdesmediasavances.fr

• Ispra [Audiovisuel] 4099 route de Baziège la Lauragaise (Labège) 79, 80 | ispra.fr

4 rue Marie-Curie (Ramonville) 111 | ispra.fr

• Prep’art [Animation] 51 rue de Bayard Jeanne d’Arc |

prepart.fr

• Studio M [Audiovisuel & Digital] 54 rue du Pech Arènes | studio-m.fr

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• Ariès [Animation 3D]

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• Abc 13 rue St-Bernard | Jeanne d’Arc abc-toulouse.com

• American Cosmograph 24 rue Montardy | Capitole american-cosmograph.fr

• Le Central

43 rue du Centre (Colomiers) 34, L2 (Pavillon Blanc) cinemalecentral.com

• Cinémathèque 69 rue du Taur | Capitole lacinemathequedetoulouse.com

• Le Cratère 95 gde rue St-Michel | St-Michel cinemalecratere.com

• Gaumont Labège

105 avenue de la Méridienne 79 (Labège Couder) cinemasgaumontpathe.com

• Gaumont Wilson 3 place Wilson | Jean-Jaurès cinemasgaumontpathe.com

• Kinépolis

15 rue des Usines (Fenouillet) 59 (Centre Commercial) kinépolis.fr

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• Mega CGR

Zac des Grands Nobles (Blagnac) Grand Noble | cgrcinemas.fr

• Le Rex

Place des arts (Blagnac) Pasteur | cinerex-blagnac.fr

• UGC

9 allée Roosevelt Jean-Jaurès | ugc.fr

• Utopia

Impasse du Château (Tournefeuille) 21, 63, 65 (Les Chênes) cinemas-utopia.org

Librairies Spécialisées • Ombres Blanches 33 rue Gambetta Capitole, Esquirol ombres-blanches.fr

• Bibliothèque de la Cinémathèque

69 rue du Taur Capitole, Jeanne d'Arc lacinemathequedetoulouse.com


1 • Université Toulouse I Capitole [Sciences sociales] 112 formations 2 rue du Doyen-Gabriel-Marty Compans-Caffarelli | ut-capitole.fr

2 • Université Toulouse II Jean-Jaurès [Arts & lettres, sciences sociales...] 144 formations 5 allée Antonio Machado Mirail-Université | univ-tlse2.fr

3 • Université Toulouse III Paul Sabatier [Science, santé, sport] 78 formations 118 route de Narbonne Université-Paul-Sabatier |

univ-tlse3.fr

4 • ENSA [Architecture] 2 formations 83 rue Aristide Maillol Mirail-Université | toulouse.archi.fr

5 • Toulouse Business School [Commerce] 16 formations 20 boulevard Lascrosses Compans-Caffarelli | tbs-education.fr

6 • Sciences Po [Social & politique] 6 formations 2 ter rue des Puits Creuses Capitole ou Compans-Caffarelli sciencespo-toulouse.fr

7 • Université Fédérale 1 formation 41 allée Jules Guesde Palais de Justice |

univ-toulouse.fr

8 • INP Purpan [Ingénieurs] 2 formations 75 voie du Toec Casselardit | purpan.fr

9 • Isdat [Beaux-arts, musique, danse] 9 formations 5 quai de la Daurade Esquirol | isdat.fr 54 •

| HORS-série 2018

10 • École Nationale Vétérinaire [Vétérinaire, sciences cliniques] 4 formations 23 chemin des Capelles |

L2 Casteret |

envt.fr

11 • ICAM [Ingénieur] 3 formations 75 avenue de Grande Bretagne Zénith | icam.fr

12 • INP-ENM [Météorologie] 6 formations 42 avenue Gaspard Coriolis 18 | enm-meteo.fr

13 • INP-ENSEEIHT [Ingénieur] 25 formations 2 rue Charles Camichel François Verdier | enseeiht.fr

14 • INSA [Ingénieur] 12 formations 135 avenue de Rangueil Faculté de Pharmacie |

insa-toulouse.fr

15 • IPST-CNAM [Ingénieur] 44 formations 118 route de Narbonne Université-Paul-Sabatier |

ipst-cnam.fr

16 • ISAE-SUPAERO [Aérospatiale] 17 formations 10 avenue Édouard Belin 27, 66, 78, 79 | isae.fr

17 • ENAC [Aviation civile] 17 formations 7 avenue Édouard Belin 27, 66, 78, 79 | enac.fr

18 • CREPS [Sport] 8 formations 1 avenue Édouard Belin 27, 66, 78, 79 creps-toulouse-midi-pyrenees.fr

19 • INP, INP-ENSIACET & INP-LA PREPA [Polytechnique] 24 formations 1 & 4 allée Émile Monso (Labège) 79 | ensiacet.fr


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AUTRES formations DE L'UNIVERSITÉ FÉDÉRALE à Toulouse > Universités et écoles de l’Université Fédérale Toulouse Midi-Pyrénées. * Données récoltées et réalisées via la cartographie de l’UFTMP. Plus d’informations & de formations sur : formations.univ-toulouse.fr | HORS-série 2018 • 55


IER

DR CALEN 2018 ier janv

Détours de chant [Musique]

du 23 jan. au 3 fév. Un festival pour découvrir le meilleur de la chanson et une foultitude de cafés-concerts.

Festival Place de la danse [Danse]

du 23 jan. au 10 fév. L’ex-festival CDC demeure l’événement de référence de la danse contemporaine à Toulouse (voir p.28).

février

et bizzaroïdes. Bonus : une compétition de courts-métrages avec un jury étudiant (voir p.48).

La Ludi [Théâtre]

le 1e & 2 fév. Quatrième édition du festival de la Ligue Universitaire D’Improvisation.

Le Metronum An 4 [Musique]

du 1e au 4 fév. & le 8 fév. Le Metronum fête ses 4 ans ! Rendez-vous le 1e février avec Denfima, le lendemain avec une soirée Clutcho’. Et après le concert jeune public du 4, rebelote le 8 février avec Jay Jay Johanson et Harry Brown.

Semaine cultures Urbaines [Spectacle, expo]

du 31 jan. au 3 fév. Une semaine consacrée aux cultures urbaines avec spectacles, expos, performances et ateliers gratuits.

le 14 fév. Au Musée St-Raymond, la St-Valentin a des airs d’Halloween. En collaboration avec Cultures en mouvements, une soirée qui s’annonce romantique... à mort.

MARS Traverse Vidéo [Art visuel]

Portes ouvertes

le 3 & 4 fév. L’école Prép’Art se dévoile dans ses ateliers, rue Bayard.

Café du Quai [Débat]

le 30 jan. En 2018, Toulouse sera Cité européenne de la science. Pour préparer l’événement, conférence-débat au café du Quai des Savoirs à 18h.

Soirée Frissons [Art visuel]

Portes ouvertes

du 9 au 11 fév. L’école Axe Sud ouvre ses portes entre expos, rencontres et conférences. L’occasion de faire un tour des formations proposées, dont la nouvelle section bd/ illustration !

Extrême Cinéma [Ciné] u 9 au 17 fév. d Le festival Extrême Cinéma change de période, mais garde son goût pour les films déviants

du 7 au 31 mars Après son 20e anniversaire, le festival Traverse Vidéo revient pour presque un mois de cinéma expérimental et d’art vidéo !

Cinélatino [Cinéma]

du 16 au 25 mars Les Rencontres du Cinéma d’Amérique Latine remettent ça, pour une 30e édition !

Portes ouvertes

le 17 mars L’Ensav fait ses journées portes ouvertes ! (voir p.52)

T DE...

LA PLAYLIS VX

(PUNISH YOURSELF)

AXEL MATROD

(EL GATO NEGRO)

punishyourselfofficial.bandcamp.com

gatonegrotropical.com

-

-

#1 | HAWKWIND - « Into the woods » #2 | CARNIVORE - « Legion Of doom » #3 | PIERRE HENRY - « Apocalypse de Jean » #4 | SKINNY PUPPY - « Tin Omen » #5 | LA MUERTE - « Get whipped »

#1 | HECTOR LAVOE - « Que Lio » #2 | MORENO VELOSO - « Jacaré Coruja » #3 | BOMBA ESTERO - « Soy Yo » #4 | SEU JORGE - « Mina Feia » #5 | ZANMARI BARE - « Lilèt Zoranzé »


Entre en scène [Théâtre]

u 20 au 31 mars d Huit troupes présentent leurs créations pour cette deuxième partie du festival Entre en scène (voir p.26).

In Extremis [Spectacle]

du 21 mars au 7 avr. Le théâtre Garonne repousse les limites du spectacle avec ce temps fort pluridisciplinaire. (voir p.24)

Imagina’livres [Salon]

u 23 au 25 mars d Troisième tour de piste pour le festival Imagina’livres, spécialisé dans les littératures de l’imaginaire, au cœur de l’Université Jean-Jaurès.

Le Printemps étudiant [Pluri]

u 28 mars au 7 avr. d Des scènes sur les campus, des artistes étudiants, des expos, des spectacles, des ateliers... (voir p.18)

avril Ma thèse en 180 sEC.

avr. Tout l’art de la synthèse : 3 min. pour exposer un sujet de recherche, à l’aide d’une diapo, à un auditoire profane ! Infos auprès de l'Université Fédérale.

Les Airs Solidaires [Musique]

du 3 au 18 avr. Onzième édition du festival inter-universitaire, qui promet son lot de surprises musicales et culturelles !

Pasolini/Despentes [Musique, lecture]

le 12 avr. Soirée sulfureuse au Phare (Tournefeuille) : une lecture musicale de l’œuvre de Pasolini par Virginie Despentes, Béatrice Dalle et le groupe rock Zëro. Lourd !

Jeff Mills [Musique]

du 5 au 7 avr. Jeff Mills revient à la Halle aux Grains, accompagné de l’Orchestre National du Capitole, avec la création mondiale Lost in Space.

Concours de courts [Cinéma]

le 5 avr. Première projection du concours de courts-métrages, à l’université Toulouse Capitole.

Nuit étudiante [Pluridisciplinaire]

le 5 avr. Une grande nocturne au Musée des Augustins, pour des visites décalées en spectacles et concerts.

Corrida Audiovisuelle [Cinéma]

u 9 au 13 avr. d Le temps fort de l’Esav : une rencontre entre des écoles de cinéma du monde entier (voir p.52)

mai Les Jardins du Muséum du 2 mai au 31 oct. Ouverture de la saison estivale du Muséum dans ses Jardins de Borderouge. Un immense espace naturel en pleine ville.

Réplik’arts [Pluri]

le 11 & 12 mai Troisième édition du festival ska & punk rock à l’université Jean-Jaurès !

L’histoire à venir [Conf'] du 17 au 20 mai Deuxième édition d’un événement qui se déroule dans toute la ville au grè de pléthore petites formes (conférences, débats, ateliers...).

Nuit des Musées [Pluri]

mi ou fin mai Artistes et structures bousculent les mammouths de l’art au cours de ce rendez-vous au succès impressionnant.

* les dates sont à titre indicatif et susceptibles d’être modifiées. Et tous les mois retrouvez les soirées Clutcho' du magazine Clutch : rendez-vous sur clutchmag.fr

JULIEN BARBAGALLO (TAME IMPALA)

smarturl.it/GrandChien_FR

#1 | DRUGDEALER - « Suddenly » #2 | ODEZENNE - « Boubouche » #3 | ALTIN GÜN - « Goca Dünya » #4 | WHYTE HORSES - « The Snowfalls » #5 | RICKY HOLLYWOOD « L’amour peut-être »

REDLINE SOUND SYSTEM

myspace.com/redlinesoundsystem

#1 | GHETTO PRIEST - « Self analysis » #2 | EL FATA & CRITICAL HI-FI - « It’s All Right » #3 | AL CAMPBELL & YOUNG KULTCHA « Live It Up, Set Dem Free » #4 | ZION TRAIN FT. DUBDADDA « Hailin Up The Selector » #5 | ARLIE P FT. CHRISTINE MILLER « Sweet Dreams »


DRIER N E L A C 2018 (suite) mai

THSF [Art visuel, musique]

mi-mai Le Toulouse Hackerspace Factory : un festival sur la création numérique et les nouvelles technologies à Mix’Art Myrys.

Rio Loco [Musique]

u 14 au 17 juin d Le festival Rio Loco poursuit sa mue : cette année, exit le pays mis à l’honneur, c’est l’ensemble des musiques du monde qui sera à voir et à entendre à la Prairie des Filtres.

Weekend des Curiosités [Musique]

du 1 au 3 juin Dans le sillage des soirées Curiosités, ce festival laisse s’exprimer découvertes et coups de cœur dans un Bikini revisité, en extérieur et en intérieur.

Passe ton Bach d’abord [Musique]

du 1 au 3 juin Le marathon musical fête ses 10 ans !

C’est le break et la saison des festivals. Tous les bons plans estivaux à retrouver sur le numéro double du magazine Clutch !

bre

septem

juillet ût ao

Soirée Clutcho’ [Pluri]

Esof [Science]

juil. Toulouse accueille pendant 6 jours l’EuroScience Open Forum et décroche le label de Cité Européenne de la Science 2018.

juin

Grandes vacances

Faîtes de l’image [Art visuel]

le 6 & 7 juil. L’association Vidéophages célèbre toutes les formes de l’image et du cinéma sur le thème de « l’imprévu ».

Ciné plein air [Cinéma]

début sept. Clutch fête ses 6 ans ! Une soirée surprise (et gratuite) pour la sortie du numéro de septembre.

Electro Alternativ [Musique]

début à fin sept. La rentrée rime désormais avec Electro Alternativ ! Tous les styles de musiques électroniques sont représentés dans une programmation dense et novatrice.

Arto festival [Théâtre]

mi-sept. u 6 juil. au 25 août d L’indispensable festival d’art Une quarantaine de films à déguster de rue de Ramonville. pendant 7 semaines devant l’écran installé dans la cour de la Cinémathèque.

Fifigrot [Ciné, musique]

Map [Art visuel]

u 1 au 30 juin d Map pour Mise Au Point : un festival à ne pas rater pour tout amateur de photographie (voir p.40).

Toulouse d’été [Musique] début juil. à début août Un peu partout, des concerts pour animer la ville en été !

mi à fin sept. Les années passent et la programmation du festival international du film grolandais demeure toujours aussi joueuse, joyeuse et jubilatoire !

T DE...

LA PLAYLIS EMILE SACRÉ (VECT)

soundcloud.com/vectson

#1 | SUPERTRAMP - « Rudy » #2 | LES SINS - « Grind » #3 | RUTHENE - « Le Cactus » #4 | SCHOOLBOY Q - « Neva Change » #5 | QUINCY JONES - « Heat »

DJ MAYDAY

myspace.com/deejaymayday

#1 | EARTH, WIND & FIRE « C’Mon Children » #2 | SNOOP DOGG & BADBADNOTGOOD « Lavender » (Nightfall Remix) #3 | OMAR - « The Man » #4 | THE SUPREMES « You Keep Me Hangin’on » #5 | AB-SOUL FT. DA$H - « Hey Knew »


La Semaine de l’Étudiant i-sept. à mi-oct. m Tout pour découvrir la ville et prendre un bon départ dans ses études avec le festival pluridisciplinaire de l'Université Fédérale (voir p.6).

re

octob

Jazz sur son 31 [Musique] ébut à fin oct. d À Toulouse et en Haute-Garonne, l’automne sera jazz ou ne sera pas.

Toulouse les Orgues [MUSIQUE]

début à mi-oct. De la musique ancienne au répertoire contemporain, cet événement brasse toutes les possibilités de l’orgue.

Scientilivre [Salon]

i-oct. m Un temps fort autour de la science et de la lecture à Labège.

Européenne de cirque(s) mi-oct. En octobre, les circassiens déferlent sur la ville.

nuit fantastique [Ciné] le 31oct. De 21h à l’aube blême, l’Utopia

Tournefeuille devient un manoir hanté avec plusieurs films, intermèdes musicaux, déguisements, buffet et bistrot.

bre

novem

Supernova [Théâtre]

début à mi-nov. Troisième édition du festival consacré à la jeune création au théâtre Sorano.

Des théâtres près de chez vous [Théâtre]

Culture Bar-bars [Musique]

mi ou fin nov. Les lieux membres du collectif Culture Bar-bars font chaque année leur festival. Concerts et spectacles à découvrir dans les cafés-concerts pendant trois jours.

Séquence court-métrage [Cinéma]

fin nov. À l’Abc ou la Cinémathèque, un festival de courts-métrages qui donne aussi rendez-vous durant l’année pour participer à ses présélections.

début à mi-nov. Un festival pour découvrir les théâtres indépendants de Toulouse grâce à une formule de tarif spéciale.

Bd Colomiers [BD]

mi-nov. Indispensable et incontournable : le festival Bd Colomiers a fêté ses 30 ans en 2016 et continue de défendre une vision plurielle et indé de la bande-dessinée.

Des étoiles et des ailes [Cinéma] mi-nov. À la Cité de l’Espace et au Musée Aeroscopia, un festival de cinéma dédié à l’aérospatiale.

bre

décem

Marchés de créateurs [ART] début à mi-déc. Il n’y en a pas que pour la place du Capitole. Un peu partout dans la ville, les marchés de créateurs proposent des idées cadeaux pour Noël.

Régal [Salon]

mi-déc. Les Rencontres Gustatives Agricoles & Ludiques font leur retour au Parc des Expos. Un salon pour profiter de la qualité du patrimoine gastronomique local !

* les dates sont à titre indicatif et susceptibles d’être modifiées. Et tous les mois retrouvez les soirées Clutcho' du magazine Clutch : rendez-vous sur clutchmag.fr

TON TON SALUT

MR. TRISTAN

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#1 | GREGORY PORTER - « 1960 What? » #2 | BILL EVANS - « B Minor Waltz » #3 | GIOVANNI PERGOLESI « Stabat Mater » #4 | LAKSHMI SHANKAR « Raga Mishra Pahari » #5 | ALAIN BASHUNG - « Aucun Express »

#1 | JEFF BUCKLEY - « Mojo Pin » #2 | THE TEMPTATIONS - « Masterpiece » #3 | RAGE AGAINST THE MACHINE « Bulls On Parade » #4 | BUSTA RHYMES « You Ain’t Fukin’ Wit Me » #5 | ALABAMA SHAKES « Don’t Wanna Fight »

tontonsalut.com

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1 rue de la République | oboudupont.com > 10 % de remise le midi

St-Cyp'

ô coup dans l’aile

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FAST FOOD • Batbat

8 rue des Filatiers & 9 rue Jean Suau Capitole, Esquirol, Carmes batbat.fr > Livraison

• Burger n’co

20 rue Riquet & 23 rue de la République Jean-Jaurès, F. Verdier, St Cyp' burgernco.fr

• Chez nous les Libanais

RESTOS

L'état d'esprit : Bar à vin avec tapas

• Boca

45 rue Peyrolières Capitole, Esquirol BOCAtlse > Mini sandwich dès 1,20 €

• Borriquito Loco

25 rue des Paradoux Esquirol, Carmes restaurant-borriquito.com > Formules étudiantes

• L’Esquinade

28 rue de la Chaîne Compans Caffarelli lesquinade.fr

• Foxy

2 avenue Paul Séjourné Compans Caffarelli restaurant-foxy.fr > Formules étudiantes

• La FAIM DES HARICOTS 3 rue du Puits Vert Capitole, Esquirol lafaimdesharicots.fr > Buffet à volonté dès 11 €

• Le Kalinka

10 rue des Teinturiers St-Cyprien lekalinka.com

• La Kasbah

30 rue de la Chaîne Compans Caffarelli lakasbah.fr > Lundi soir plat à 5 €

• Le Maharaja

46 rue Peyrolières Capitole, Esquirol maharajatoulouse.fr > Tarifs étudiants midi & soir

60 •

• Ô Boudu Pont

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| HORS-série 2018

inventives & faites maison à base de produits frais. Rythmé par des soirées décalées, un grand choix de bières originales, un piano à dispo et des prix spécial étudiant : ambiance comme à la maison assurée ! on aime... La déco décalée, les bières

originales, l’accueil chaleureux et les soirées à thèmes !

26 rue du Languedoc - Toulouse Carmes | - ocoupdanslaile.com

• Le PÉry

22 rue Gabriel Péri Jean-Jaurès lepery.com

• La Petite Gouaille

44 rue Peyrolières | Capitole restaurant-laptitegouaille.fr

• Restaurant Universitaire Arsenal 2 boulevard Armand Duportal Compans Caffarelli crous-toulouse.fr/ les-restos-u-cafeterias

• Restaurant Universitaire Jean-Jaurès

6 rue Jean Suau Capitole, Esquirol cheznousleslibanaistoulouse

• Duck me

10 rue de la Pomme & 7 rue de Rémusat Capitole, Jeanne d’Arc duckme.fr

• Joe’s Corner (Gibert Joseph)

3 rue du Taur Capitole, Jeanne d’Arc Joescorner

• Nan kebab

21 rue des Filatiers Esquirol, Carmes nankebab-toulouse.fr

• La Petite île 30 rue des Salenques Compans Restaurant-La-Petite-Ile > Plats à partir de 5 €

SALONS DE THÉ

5 allée Antonio Machado Mirail | crous-toulouse.fr/ les-restos-u-cafeterias

• Blue Teapot

• Restaurant Universitaire Rangueil 1 & 2

• La Fiancée

118 route de Narbonne Université de Rangueil crous-toulouse.fr/ les-restos-u-cafeterias

• Restaurant Universitaire Rangueil 3 133 route de Narbonne Université de Rangueil crous-toulouse.fr/ les-restos-u-cafeterias

5 impasse Colombette Jean Jaurès | blueteapot.fr 54 rue Peyrolières | cafelafiancee

Capitole

• La Reine Margot

13 rue Peyrolières Esquirol | La-Reine-Margot > 100 % sans gluten

• Ras la tasse

3 rue du Puits Vert Capitole, Esquirol raslatasse.fr


LIBRAIRIES • L’Autre-Rive

24 avenue Étienne Billières St-Cyprien | autre-rive.com

• Bd Fugue

11 rue Ste-Ursule | Capitole, Esquirol | BdFugueToulouse

• Bédéciné

7 rue Romiguières Capitole | bedecine.fr

• Floury Frères

36 rue de la Colombette Jean-Jaurès | librairie-floury.fr

• Gibert Joseph

3-21 rue du Taur & 22 rue des Lois Capitole GibertJosephToulouse

• Imagin’ères

17 rue Ste-Ursule Capitole, Esquirol imagineres.fr

• Les Petits Ruisseaux 11 rue Villeneuve | St-Cyprien LibrairieLesPetitsRuisseaux

• Librairie des Abattoirs

76 allées Charles de Fitte St-Cyprien | lesabattoirs.org

• Ombres Blanches 50 rue Gambetta Capitole, Esquirol ombres-blanches.fr

• Privat 14 rue des Arts | Esquirol librairieprivat.comv

• La Renaissance

1 allée Saint-Saëns Basso-Cambo librairie-renaissance.fr

• Série B

16 rue Ste-Ursule Capitole, Esquirol librairieserieb.fr

• Terra-Nova

18 rue Gambetta Capitole, Esquirol librairie-terranova.fr

• Terre de Légendes

• Breughel l’ancien 30 rue de la Chaîne | breughel.fr

44 rue Gambetta Capitole, Esquirol terresdelegendes.fr

• Le Cactus

13 boulevard Lascrosses Compans Caffarelli lecactustoulouse.fr

BARS & PUBS • L’Abbaye de la SAINte Dynamo 8 rue Amélie | Jean-Jaurès lasaintedynamo

• L’Almanach

9 rue de la Colombette Jean Jaurès, François Verdier cafepopulaire.blogspot.com

14 place Arnaud Bernard Compans Caffarelli Le-Communard > Mardi soir plat à 5 €

• Delicatessen

• Au FÛt et à Mesure

20 rue Gabriel Péri | Jean Jaurès aufutetamesure.fr

• Autour d’une Bière

11 rue Riquet | Jean Jaurès, François Verdier | delicat.essen > Happy-hour 7/7 18h30 /19h30

• The Dispensary

259 avenue de Muret Fer à Cheval autourdunebiere.fr

1 rue Marthe Varsi | St-Cyprien thedispensarypub.com

• L’Évasion

• L’Autruche

1 rue André Mercadier Jean Jaurès, François Verdier brasseriedubec > Happy-hour 17h/19h

29 grande rue Saint-Michel St Michel restaurant-bar-levasion.com

• L’Excale

56 rue des Blanchers Compans Caffarelli -

• Baraka Jeux

1 boulevard de la Gare François Verdier BarakajeuxToulouse > Happy-hour 18h/19h

lexcale.fr

• La Fabrique

6 place du Peyrou Compans Caffarelli brasserie-lafabrique.fr

• Le Barboteur

18 rue des Pénitents Gris Capitole, Jeanne d’Arc lebarboteur.bar

• Le Filochard 8 place du Pont Neuf | Esquirol, Carmes | lefilochard.fr

• Le Bièrographe

12 rue des Paradoux | Carmes, Esquirol | lebierographe.com > Happy-hour 17h30/19h

• The George & Dragon 1 place du Peyrou | Compans georgeanddragonpub.fr

• L’Impro

• Le Bistrologue

• Blind Tiger

• Le Café Populaire

• Le Communard

53 rue de la République St Cyprien Lalmanach-bistrot bar-indépendant > Happy-hour 18h30 / 20h

2 place du Ravelin | lebistrologue

Compans

St-Cyprien

61 rue Pargaminières Capitole | letigretoulouse > Happy-hour 18h/22h

7 rue Léon Gambetta Capitole, Esquirol limprotoulouse

• La Loupiote 39 rue Réclusane | Loupiote

WIFI gratuit

St-Cyprien

Bon plan étudiant !


nes n o b s Le es ! adress (suite)

• Pub O’Clock

21 Boulevard de Strasbourg Jean-Jaurès puboclock31

• Chez Tonton

16 place Saint-Pierre Compans Caffarelli pastisomaitre.com

• Le Txus

BARS & PUBS (suite) • La Maison Blanche 10 rue Arnaud Bernard Compans Caffarelli cafe-maison-blanche.fr

• Mécanique des Fluides 1 place Riquet | Jean-Jaurès lamecaniquedesfluides

• Le Moloko

6 rue Joutx Aigues Carmes, Esquirol LeMolokoBar > Happy-hour 18h/21h

9 rue Saint-Charles | Compans desbois.cebien > Happy-hour 18h30 à 19h30

• Vasco le Gamma

1 place de l’Estrapade St-Cyprien | le-vasco.fr > Happy-hour pichet 19h/20h

CLUB • LE CRI DE LA MOUETTE 78 allée de Barcelone Compans Caffarelli lecridelamouette.com > Jusqu’à 6h le week-end & jours fériés !

• La Dernière Chance

• Mulligans

39 grande rue Saint-Michel St Michel mulligans.pub.free.fr > Pinte de Kro à 4 €

16 place Arnaud Bernard Compans Caffarelli La-Dernière-Chance

• downtown factory

14 boulevard Pierre Paul Riquet Jean-Jaurès downtown-factory.com

• Le Nasdrovia

2 rue Maletache Carmes, Esquirol le-nasdrovia.com

• Le Shanghaï

• Ô Bohem

138 grande rue Saint-Michel Palais de Justice obohem.fr > Dimanche soir plat à 5 €

12 rue de la Pomme Capitole, Esquirol Le-Shanghaï

LIEUX ALTERNATIFS

• Le Père Peinard

1 rue des Chalets | Jeanne d’Arc • Carrefour Culturel Arnaud Bernard Le-Pere-peinard

• Le Petit Vasco

21 Place de l’Estrapade St-Cyp' | lepetitvasco.com

• Le Petit Voisin 37 rue Peyrolières | Le-Petit-Voisin > Cool prices !

62 •

Esquirol

| HORS-série 2018

3 rue Escoussières Arnaud Bernard Compans C., Jeanne d’Arc arnaud-bernard.net

• La Chapelle Atelier Idéal

36 rue Danielle Casanova Compans C., Jeanne d’Arc atelierideal.lautre.net

• Hangar de la Cépière 8 rue de Bagnolet | Arènes lehangar.eklablog.com

• Mix’art Myrys

12 rue Ferdinand Lassalle Canal du Midi mixart-myrys.org

• Les Pavillons Sauvages 35 avenue Jean Dagnaux Canal du Midi pavillonssauvages

• Samba Résille

38 rue Roquelaine Jeanne d’Arc samba-resille.org

DO IT YOURSELF CONCEPTION • Les Aiguilleuses

77 rue de la Colombette Jean Jaurès, François Verdier lesaiguilleuses.weebly.com

• Artilect Fablab

27bis allée Maurice Sarraut Patte d’oie, Arènes artilect.fr

• L’Atelier des bricoleurs 64 rue de Fenouillet Barrière de Paris atelier-des-bricoleurs.net

• Atelier Double Boucle 6 place Lange | St-Cyprien doubleboucle.com

• Fifi Jolipois 11 rue Cujas | Esquirol fifijolipois.com

• Lézard Créatif 5 rue Matabiau | Jeanne d’Arc lezard-creatif.fr

DO IT YOURSELF MÉCANIQUE • Garage pour Tous 31 40 chemin du Prat Long Barrière de Paris garagepourtous.fr


• La Maison du Vélo

89 boulevard Pierre Semard Marengo SNCF maisonduvelotoulouse.com > Location de vélos

• Mobilité-e-s

7 impasse Boudeville (Zone Thibaud) 49 | mobilite-e-s.com

• Self Moto Service

2 avenue d’Atlanta 40 | selfmotoservice.fr

RÉSEAUX D’ÉCHANGES • Partageons les jardins ! 36 rue Bernard Mule | F. Verdier partageonslesjardins.fr

• Trade School tradeschool.coop/toulouse

LIVE ESCAPE • Adventure Rooms

8 allée Paul Sabatier François Verdier adventurerooms-toulouse.fr

• Arkanes

4 place de Bologne (proximité Place St-Pierre) Compans Caffarelli arkanes.fr

• MYSTERY PROD Atelier Brooklyn 28 rue Caraman François Verdier atelierbrooklyn.fr

• La Cellule

16 rue des Changes Esquirolla-cellule.fr

• Enigma Escape

CULTURE SCIENTIFIQUE • Aéroscopia

Allée André Turcat - Blagnac Beauzelle Aéroscopia musee-aeroscopia.fr

• Cité de l’Espace

Avenue Jean Gonord 16 (Gymnase de l’Hers) 37 (Cité de l’Espace) cite-espace.com

• Les Jardins du MusÉum

24-26 avenue Bourgès Maunoury 36 (Ségla) museum.toulouse.fr

• MusÉum d’Histoire Naturelle 35 allée Jules Guesde Palais de Justice museum.toulouse.fr

• Observatoire de Jolimont

1 avenue Camille Flammarion Jolimont | saptoulouse.net

• Quai des Savoirs 39 allée Jules Guesde Palais de Justice quaidessavoirs.fr > Gratuit

34 rue de Bayard Jeanne d’Arc enigmaescape.fr

• Escape Room Place Occitane | Jean Jaurès escaperoom-toulouse.fr

• I Lock U 6 rue du Prado | Arènes i -lock-u.com escape-room-toulouse

• ToulousEscape

8 rue Maurice Caunes 43, 75, 33 ou 76 (Caunes) toulousescape.fr

DISQUAIRES • Anthology

8 rue des Lois Capitole, Jeanne d’Arc disquaire-toulouse.fr

• Croc Vinyl

7 rue des Lois Capitole, Jeanne d’Arc recordshop.crocvinyl

• Dj Music

4 rue Genty Magre Esquirol DJ-MUSIC-Toulouse

• Gibert Joseph MUSIQUE 22 rue des Lois Capitole, Jeanne d’Arc gibertjoseph.com/Toulouse

• Innerdisc

37 rue Reclusane St-Cyprien innerdisc.fr

• Le Laboratoire 9 rue de la bourse Esquirol

• Made In Jazz

7bis rue Cujas Esquirol MadeInRecordShop

• New Bullit

2 rue des Lois Capitole, Jeanne d’Arc newbullitt31

• OCD

17 rue des Filatiers Carmes, Esquirol ocd.fr/magasins/ocd-toulouse

• Pandemonium 2 rue Cujas |

Esquirol

• Paul Emile Vinyls 5 rue Temponières Esquirol paulemilevinyls

• Vicious Circle

7 rue des Puits Clos Capitole toulouse.viciouscircle.fr

• Armadillo

32 rue Pharaon Carmes armadillodisques

• Au Comptoir du Rêve 13 rue Ste-Ursule Capitole, Esquirol comptoirdureve.fr

Chaque lieu d’enseignement développe un programme d’activités propres : conférences, spectacles, concerts, rencontres, stages... Contactez le service Culture et/ou la Vie étudiante de votre établissement !

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SES S E R D A utiles SERVICES éTUDIANTS • Welcome desk

41 allée Jules Guesde - Toulouse Palais de Justice univ-toulouse.fr/ accueil-welcome-desk > Tout pour vos démarches administratives !

• Crous

58 rue du Taur - Toulouse Jeanne d’Arc crous-toulouse.fr

• Crij

17 rue de Metz - Toulouse Esquirol - crij.org

• Préfecture

1 rue Sainte-Anne - Toulouse Carmes haute-garonne.gouv.fr

• Caf

24 rue Riquet - Toulouse François Verdier caf.fr/caf-de-la-haute-garonne

• Mutuelle VITTAVI

9 rue Matabiau - Toulouse Jeanne d’Arc | vittavi.fr

• Mutuelle LMDE

36 rue du Rempart St-Etienne Esquirol | lmde.fr

MOBILITé • Vélo Toulouse

0800 112 205 | velo.toulouse.fr > Abonnement 20 €/an

05 31 61 63 09 | citiz.coop > Voitures en autopartage

• Sncf

Gare de Toulouse Matabiau 64 boulevard Pierre Sémard Marengo-SNCF voyages-sncf.com > Carte 12-28 ans 50 € : 25 % à 60 % de réduction

• Handicap |

handi-u.fr

LOGEMENT • Résidences étudiantes privées adele.org

• Logement social d emande-logement-social. gouv.fr

SANTé • SIMPPS

Service Interuniversitaire de Médecine Préventive & de Promotion de la Santé

ups-tlse.fr/simpps Université Tlse I - Capitole 2 rue du Doyen Gabirel Marty Compans | 05 61 63 37 25 Université Tlse II - Jean Jaurès 5 Allée Antonio Machado Mirail Univ. | 05 61 50 41 41 Université Tlse III - Paul Sabatier 118 route de Narbonne Université Paul Sabatier 05 61 55 73 67

• Pharmacie de garde

76 allée Jean Jaurès - Toulouse Jean Jaurès pharmaciedegarde detoulouse.com

• Pharmacie de garde

• Tisséo

Bus - Métro - Tram

05 61 41 70 70 | tisseo.fr > 31 jours 10 € pour les - de 26 ans

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• Hopital Purpan (toulouse)

• Citiz

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13 rue du sénéchal - Toulouse Capitole p harmaciedegarde detoulouse.com

Place du Dr Joseph Baylac Purpan c hu-toulouse.fr/ -hopital-purpan

• Hopital Rangueil (toulouse) 1 avenue du Professeur J. Poulhès Université Paul Sabatier chu-toulouse.fr/ -hopital-rangueil

• Médecins de garde

05 61 49 66 66 - 05 61 22 00 00 À appeler en cas d’absence du médecin traitant.

• SOS Médecins 05 61 33 00 00

• Drogues Info-service

7/7 de 8h à 2h du matin Numéro Vert (grat.) : 0 800 231 313

• Dépistage anonyme & gratuit du Sida

La Grave, Place Lange (Pavillon Nanta) | 05 61 77 78 59 Esquirol - St-Cyprien

SéCURITé • Commissariat Central

23 boulevard de l’Embouchure 05 61 12 77 77 | Canal du Midi

15

SAMU

18

POMPIERS

17

POLICE SECOURS

112

appel d'urgence

114

numéro d'urgence personnes sourdes & malentendantes

Bon plan étudiant !



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Répons

A P I C O O S G K E I O S N D A D A D O F A K E X L O F I R R R I N O R A S O

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Am d’art des 1 - É cole éronautique que » ée a 2 - Mus de « jazz climati e p u ro 3 - G in toulousa ages du Clutch sp re iè rn e 4 -D Bovy » u « Ches 5 - Rue dhampagne dit C e mémoir visuel 6 - Carte amateurs d’art s le 7 - Pour

e urréaliste nnelle brésilienn 8 - Bar s io it d a tr ue 9 - Musiq ol et mi s e tr n E 10 e concert rres) d e 11 - Sall nue Honoré Se n Tirole a (ave ée par Je e le présid o talbanais c n É o m 2 rt 1 e c n o c e de Neuf 13 - Sall du Pont- o e c la p 8 14 jeu-vidé tival du 15 - Fes tre national d’art en 16 - Ex-cmatique dra

E

idonniers

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HORS-série étudiant • 2018 Toulouse • Culture / Sorties / Formations #2

HORS-SÉRIE ÉTUDIANT 2018

Gratuit - #2 - Toulouse Culture / Sorties / Formations


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