Clutch Toulouse | Hors-série | 2018-19

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HORS-SÉRIE ÉTUDIANT 2018-2019

Gratuit - #3 - Toulouse Culture / Sorties / Formations



HORS-série étudiant #3 2018-2019

AH!

édito

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Pas de pression, prenons le temps. Contrairement au marathon quotidien des parutions mensuelles, ce hors-série du magazine Clutch permet de s’amuser sans se presser. Prendre le temps, donc, d’étudier différentes options de rubriques (avec le retour ici des chroniques générationnelles d’albums, de livres et de films), de passer l’oral avec différents artistes et d’échanger sur leurs parcours, de viser plusieurs matières en s’informant sur les formations culturelles. Mais contrairement aux plannings des cours, l’avantage d’un tel support est de ne pas être bloqué par une date de parution figée. Après deux numéros rentrés en classe aux premières lueurs de 2017 et 2018, celui-ci arrive avant (ou après, c’est selon) que ne sonne la cloche, à cheval sur 2018 et 2019. Ce qui n’empêche pas que son programme soit dans la continuité des deux précédents numéros à l’image des visuels de couverture et d’entrées de rubriques, à nouveau signés Zakari Babel. De la musique au cinéma, ces pages bouclent ainsi une première trilogie de numéros horssérie diffusés dans les écoles et universités de la Métropole Toulousaine. Un premier cycle s’achève donc, avant de poursuivre les études. Le bon moment pour envisager de nouvelles orientations ? | Les Clutchers

Couverture & ouvertures de rubriques : © ZAKARI BABEL | babelteam.fr Entre Clutch et Zakari Babel, c'est une affaire qui marche ! Déjà collaborateur du magazine en septembre 2015, le photographe toulousain avait signé les couvertures et les images de rubriques des précédents hors-séries. Rebelote pour ce troisième numéro : tope-là !

HORS-SÉRIE ÉTUDIANT

Hors-série #3 du magazine gratuit Clutch édité par la Scop Éditions 138. Directeur de publication & rédacteur en chef : Baptiste Ostré (baptiste.ostre@clutchmag.fr) • Rédacteur : Paul Muselet • Collaborateurs : Maylis Jean-Préau, Mathieu Laforgue, Nicolas Mathé, Julie Mathieu, Gilles Rolland • Conception & direction artistique : Julie Leblanc aka La Fée Clutchette (pao@clutchmag.fr) • Directeur commercial : Benoît Joyeux (benoit.joyeux@clutchmag.fr, 06 62 19 98 39) • Conspirateur positif : Loïc Blanc Éditions 138 - Société coopérative et participative à responsabilité limitée et à capital variable • RCS de Toulouse 753 921 675 • 68 avenue de l’URSS - 31400 Toulouse • N° ISSN : 2262-5542. Dépôt légal à parution. • Clutch a choisi un imprimeur éco-responsable : Imprimerie Escourbiac, Graulhet (81) • Tous droits de reproduction réservés. L'éditeur décline toutes responsabilités quant aux visuels fournis par ses annonceurs et partenaires. Ne pas jeter sur la voie publique.


03 ÉDITO /

06-07 PORTRAITS - ANCIENS ÉTUDIANTS / Amandine Doche Jonathan Lagier

08 Rex RE / Le V U Œ ’ RS-D gean 09 HO rre Rou ie P / RVIEW / 10 INTE étudiante 12 initiative ah UPS Wah W pus / Octo N IO T A M 14 FOR ères des mati le b ta 15 ES ONIQU R H C 60

16 UVRE / S-D’Œ ité R O H 17 delaC Théâtre / RVIEW ielle 18 INTE an Capdev h Jonat / étudiante 20 initiative cènes Univers se / L Dan N IO T A M 22 FOR ères des mati le b ta 23

48 MAP - AUTRES FORMATIONS

50 Calendrier 2018-2019


24 Fugue E / BD R V U RS -D’Œ ber 25 HO rd Wer a n r e B / udée RVIEW / La Co 26 I NTE étudiante 28 initiative / MATION ecture 30 F OR nie Livre & L Occita matières des le b 31 ta 58 chroniques

32 VRE / -D’ŒU S R O H gustins 33 des Au e é s u M / ilh RVIEW d" Sarra 34 I NTE a h o T " Sylvain / étudiante e 36 initiative Fabriqu a L , m Cia rt / Prép'a N IO T A M 38 FOR matières des le b 39 ta

40 UVRE / ’Œ D ph S R mogra s o 41 HO C n a no Americ d Lupa ie r f il W / RVIEW / 42 INTE étudiante ue 44 initiative Électriq t ê r o F La SMA ION / E T A M R 46 FO matières des le b 47 ta UES RONIQ 59 CH

54 CITY-Guide : bonnes adresses !

62 RENCONTRE / ôbohem


PORTRAITS

ET TOI, TES ÉTUDES ?

Amandine Doche Parcours Cursus : Bac L | Prépa hypokhâgne, khâgne | Master 2 Lettres Modernes, Stylistique (Bande Dessinée) - Université Toulouse Jean-Jaurès Stages de référence : Éditions Milan (Toulouse), Éditions Cambourakis (Paris)

amandine doche © DR

Métier Programmatrice du Festival BD Colomiers, Chef du Service Développement Culture de la ville de Colomiers

Multipliant les responsabilités au sein du Département Culture de la ville de Colomiers, Amandine Doche est avant tout une grande férue de BD. Nous avons retracé l’étonnant parcours de la jeune programmatrice du festival Bd Colomiers, fait de passion, d’opportunités et d’enthousiasme !

à

ses 18 ans, Amandine décide de quitter Bayonne pour Toulouse. Très douée dans les matières littéraires, elle intègre une classe prépa hypokhâgne à Saint-Sernin. Une première année qui la plonge d’emblée dans le monde adulte : « J’étais assez naïve. Je ne savais pas que la masse de travail était aussi importante. Au début, c’était assez bon enfant. Mais l’année suivante, il y avait la préparation du concours pour l’École Normale Supérieure (ENS) avec un esprit de compétition que j’avais du mal à supporter. J’ai failli arrêter mais je suis quand même allée jusqu’au bout ». Elle décide de poursuivre ses études à l’Université du Mirail en Lettres Modernes. Inscrite en option BD, Amandine se passionne pour la production de dessinateurs comme Chris Ware. En Master, elle se spécialise en stylistique (étude du texte et de l’image). En Master 2, elle se penche sur la BD argentine et décide de faire de l’auteur Alberto Breccia le sujet de son mémoire. Quand elle est prise en stage aux éditions Cambourakis, elle sait qu’elle a trouvé sa voie : « ils éditaient tous les auteurs que j’aimais ! À ce moment-là, je me voyais bien travailler dans l’édition ». Son embauche à la Mairie de Colomiers dès la fin de ses études en septembre 2011, elle la 6•

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doit à un entretien avec l’ancien programmateur Patrick Roquettes, qui préparait justement son départ à la retraite. « J’ai intégré l’équipe dans le cadre de ma thèse... et le festival m’a gardée l’année suivante en tant que responsable de la programmation ! Seule sur le poste, j’ai tout appris sur le tas, la meilleure école possible selon moi ! ». Depuis 2 ans, Amandine gère la programmation culturelle de la ville avec une équipe de trois personnes (saison de la commune, festival BD, Wikipolis, Un Eté un Quartier...), et s’apprête (enfin) à passer en CDI ! « Mes études m’ont surtout appris à avoir une grosse capacité de travail. Quand les efforts se lient à la passion, c’est un véritable plaisir ! ».

Les tops d’Amandine Sortie étudiante : Feu Chez Juanito Lieu à Toulouse : La Petite Ménagerie / Le Prétexte Album : Bagarre, Club 12345 Film : Splendor in the grass Couv’ de Clutch : Mickaël Jourdan (#58 - déc. 2017)


ET TOI, TES ÉTUDES ?

Jonathan Lagier Parcours Cursus : Bac S | Prépa maths sup/spé | Diplôme de l’école nationale de Statistiques et d’Administration Économiques (ENSAE Paris) | Diplôme de Science Po, option management de la culture et des médias (Paris). Maxime cadillon © DR

Stages de référence : RFI, service statistiques et marketing Le Monde.fr, création de blogs.

Métier : Concepteur-rédacteur indépendant & co-fondateur d’EMANCI

En 2018, Jonathan Lagier a créé Emanci, un site grâce auquel les Toulousains de moins de 27 ans profitent de places de cinéma à 4 €.

à

l’époque où il bachotait les maths sur les bancs de son lycée perpignanais, Jonathan Lagier se voyait bien pilote de ligne. Bon élève, il intègre une classe prépa et décroche le sésame : l’école de pilote ! « Au bout de deux mois j’ai réalisé que ce n’était pas fait pour moi, alors j’ai tenté les concours des grandes écoles parisiennes », raconte t-il. Lors d’un stage au service statistiques de RFI, Jonathan découvre un autre monde : celui des médias. « Il y avait un côté artistique et créatif qui m’a tout de suite donné envie », explique celui qui ne projette plus d’être économiste mais plutôt journaliste. Profitant d’un partenariat entre son école et Science Po Paris, il passe le concours et intègre le master management de la culture et des médias. « Ces deux années ont été très stimulantes, mais je me suis rendu compte que je n’étais pas assez

Les tops de Jonathan Sortie étudiante : La Cale Sèche Lieu à Toulouse : Le café du musée St-Raymond Album : Lana del rey, Born to die Film : Carré 35 Couv’ de Clutch : Lenz (#36 - déc. 2015)

patient pour être journaliste et que c’était trop mal payé ! », lance t-il franchement. Après un stage au Monde.fr où il crée l’un des premiers blogs en ligne, Jonathan est embauché dans un cabinet de conseil spécialisé en économie des téléphones et des médias. Un an plus tard, il intègre Eurosport comme chef de produit vidéo. On le retrouve ensuite en jeune et dynamique directeur du marketing produit du site La Fourchette. « Le côté médias m’a manqué et j’avais envie d’un job plus créatif », reconnaît-il. Après un stage dans une agence de pub, il se lance en tant que concepteur-rédacteur indépendant et met le cap sur Toulouse. « J’ai toujours eu envie de travailler pour des lieux culturels, je me suis donc rapproché de l’Utopia Tournefeuille ». Là, l’ancien étudiant en économie fait un constat : « les cinémas art et essai offrent des films très diversifiés mais leur public, lui, ne l’est pas. Les jeunes y sont sous-représentés ». Avec une jeune exploitante, il crée en 2018 EMANCI.com, un site proposant des places à 4 € pour les moins de 27 ans à Toulouse. Utopia Tournefeuille, l’ABC et la Cinémathèque en sont partenaires. Plus de 1 300 personnes se sont inscrites sur la plate-forme où les films sont présentés de façon accessible et décalée. EMANCI s’étend désormais à Bordeaux, Montpellier et Paris... avec Jonathan comme pilote ! | HORS-série 2018/19 • 7


INTERVIEW - Pierre Rougean INITIATIVE ÉTUDIANTE - Wah Wah UPS FORMATION - Octopus TABLE DES MATIÈRES CHRONIQUES (p.60)


HORS-D’ŒUVREE

- Le REX Qu’est-ce que c’est ?

Salle de concert de 400 places, cet ancien cinéma a connu plusieurs vies depuis son ouverture dans les années 70. Dans l’esprit d’une génération de Toulousains, le Rex reste perçu comme une salle dédiée au live (beaucoup de groupes emblématiques s’y sont déjà produits dans les années 90). Une décennie plus tard, l’établissement s’est spécialisé dans les afterworks, avant d’être reconfiguré en café australien, en discothèque... puis en cabaret transformiste ! En complément des spectacles proposés à la Comédie de Toulouse, Les Chevaliers du Fiel (actuels propriétaires) reprennent l’affaire en 2013 afin de créer une dynamique pour le vivier humoristique local. En 2015, ils décident de se consacrer au format live (achat de matériel de sonorisation, amélioration de l’acoustique...) pour faire du Rex un lieu exclusivement dédié à la musique.

Pourquoi on aime

Pour l’espace d’expression laissé aux associations locales, l’éclectisme du lieu, et la qualité des concerts programmés ! Très demandée en fin de semaine, la salle ouvre maintenant régulièrement ses portes les mardis et les mercredis pour héberger le plus d’esthétiques musicales possibles. Ouverte aux nouveaux projets, la salle s’appuie néanmoins sur des associations référentes, qu’elles soient orientées techno (Plein Phare), métal (Noiser), drum’n’bass (Dusk DNB) ou cumbia (Caravana Productions). Ce qu’on aime par-dessus tout : quand la scène accueille des formations instrumentales (blues, afrobeat, soul, jazz, musiques du monde...). Une offre de plus en plus rare en centre-ville !

Offre étudiante ?

En lien avec l’asso’ Mind Sound Vector, le Rex prévoit d’organiser des « jeudis étudiants » sur un mode festif (soirées technos, tournois de beerpong, etc...) avec des tarifs préférentiels sur les consommations au bar.

[Salle de concert] Créée dans les 70’s (salle de concert depuis 2015). Ouverte de septembre à juin. 15 avenue Honoré Serres, Toulouse | Compans-Caffarelli | 05 61 38 57 71 | lerextoulouse.com Événements : La Teuf de Toulouse au mois de mai, le Rex Electronic Festival au début du mois de juin.

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MUSIQUE

INTERVIEW

Pierre rougean pierrerougean.com

Travailleur de l’ombre, Pierre Rougean fait partie des acteurs clefs des musiques actuelles à Toulouse. Comptant parmi les artisans du succès de Cats on Trees, le réalisateur livre ici son ressenti face à l’ambition des jeunes groupes, en la replaçant dans le contexte de l’industrie musicale. En tant que musicien, comment êtes-vous devenu réalisateur pour le compte d’autres artistes ? J’ai réalisé qu’il était très enrichissant de travailler sur d’autres projets que les miens. Quand je décide de travailler avec des musiciens, c’est que je suis séduit par leur musique et qu'ils ont déjà un talent (pré)visible. Mais souvent, les difficultés c’est qu’ils ont trop d’idées. C’est là que j’interviens, en synthétisant toutes ces pistes pour que l’intention de départ aille dans la bonne direction. Les groupes ont leurs propres forces, je ne suis qu’un appui ! Les groupes semblent également apprécier vos contacts privilégiés avec certains labels parisiens. Comment êtes-vous entré dans l’univers des maisons de disques ? J’ai eu la chance de rencontrer les bons interlocuteurs au bon moment. Dès ma première signature chez Sony en tant qu’artiste, j’ai rencontré quelqu’un qui avait totalement compris mon projet. Humainement, il était super, et la proposition de contrat qu’il m’a faite me correspondait parfaitement. Pourtant, je n’en avais jamais lu de ma vie. Je suis rentré dans la musique comme ça. Du bon pied, et avec les bonnes personnes que je côtoie toujours. J’ai voulu prolonger cette expérience avec les gens qui collaborent avec moi. J’ai connu beaucoup de groupes qui avaient signé trop rapidement, et qui se retrouvaient déjà en désaccord au bout d’une semaine ! Pour percer au niveau national, est-il encore nécessaire de passer par l’industrie du disque ? Connaît-on un groupe sans label qui vend des albums et fait de grandes tournées ? Je ne crois pas. Beaucoup fonctionnent sans, mais ont d'avantage de difficultés à toucher le grand public. En revanche, c’est une erreur de penser à la signature avant de se pencher sur l’artistique. Ce n’est pas un objectif en soi. Trop d’artistes prennent le problème à l’envers. Il faut faire sa vie musicale et ne pas y penser. Cela peut aussi être une très bonne démarche de s’engager d’abord avec des tourneurs. Défendre son projet par le biais du live est une stratégie intéressante. Après toutes ces années, et compte tenu de l'évolution permanente de l'industrie du disque, je peux dire qu’il n’y a pas de règle générale.

Technicien

ique de l’artist


Comment expliquer l’arrêt brutal de jeunes groupes une fois signés, passé le cap du premier album ? Bien souvent, de la fragilité des groupes et de leurs membres eux-mêmes. Le soutien et l’attention apportés par les fans sur les réseaux sociaux fournissent énormément d’espérance aux jeunes artistes. Et il peut y avoir déception quand les résultats commerciaux ne sont pas à la hauteur. Pas de grandes scènes, pas d’argent... Il y a un décalage. Souvent, ce rapport ambivalent avec le succès freine la saine ascension de certains groupes. La base, c’est d’aimer ce que l’on fait, et de continuer à faire de la musique quoi qu’il arrive. C’est la seule façon de tenir la distance. Cet acharnement au travail peut-il expliquer le succès d’un groupe comme Cats on Trees ? C’est un cas d’école ! Ils sont entrés pour la première fois dans mon studio en 2010 (le groupe existait déjà depuis 3 ans, ndlr), et je leur ai trouvé leur premier contrat d'artiste en 2013. Entre-temps, ils n’ont jamais arrêté. Dans l’ombre, ils ne faisaient que travailler. Après la sortie de leur premier album, ils ont enchaînés promos et tournées incessantes, tout en composant. Ils étaient littéralement rincés, comme des sportifs de haut niveau ! Après ces deux ans, ils sont repartis directement en studio pour préparer le deuxième album. Ils se sont vraiment impliqués au quotidien. Je les comprends, car personnellement, je ne peux pas me passer de musique plus d’une semaine. C’est une véritable addiction. Quand je suis en studio, si personne ne me dit d’aller me coucher... j’y reste ! La ville de Toulouse est-elle en retard par rapport à d’autres scènes musicales en France ? L’important pour moi, c’est de travailler spécifiquement sur l'artistique. Et malheureusement, beaucoup de projets se montent trop rapidement. On bâcle la conception, et on rédige aussi sec dossiers de presse et de subvention pour acheter du matériel, monter une tournée, faire de la promo, acheter des espaces publicitaires... Par contre, personne ne t'accompagne sur la matière artistique en elle-même. Pour moi, cette relecture est primordiale. C’est comme quelqu’un qui corrige les fautes d’orthographe avant impression d'un livre. Quand je présente un projet à une maison de disque, je m’assure que ce travail soit fait. La maquette doit être au niveau, chanson par chanson. Comment peux-tu espérer signer un contrat si ton album est bourré d’erreurs ? Ce maillon de la chaîne n’existe pas vraiment à Toulouse. Heureusement, certains acteurs commencent à s’en rendre compte. Cela fait 5 ans que Cyril Della Via d’Octopus (ex Avant-Mardi, ndlr) me fait intervenir dans des formations spécialisées en direction artistique et en réalisation. Plus largement, je considère que le métier de directeur artistique n’est pas assez développé en Région... Il y a encore du travail !

La base, c’est d’aimer ce que l’on fait, et de continuer à faire de la musique quoi qu’il arrive

© Pierre Rougean


MUSIQUE

INITIATIVE ÉTUDIANTE

Wah Wah UPS [Musique] Université Paul Sabatier, Salle du CAP |

wahwahups

Fondée en 1978, la Wah Wah est l’une des plus anciennes assos étudiantes toulousaines encore en activité. Basée à l’Université Paul Sabatier, son activité n’a cessé d’évoluer entre diffusion de concerts à la Salle du Cap et organisation d’ateliers musicaux. Petite mise à jour en compagnie des forces en présence !

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Notre association a toujours été liée à la Salle du Cap, créée simultanément dans le campus de l’UPS il y a maintenant 30 ans ! On ne se met pas de limites en termes de styles musicaux, mais l’identité de notre programmation a toujours été festive. Programmer uniquement des groupes locaux, ce n’est pas viable, car la jauge s’élève à 600 places. Il faut aussi louer du matériel à chaque fois, car la salle en elle-même n’est pas équipée. Pour équilibrer, il faut donc inviter des artistes qui attirent du monde. On essaie surtout de mettre en avant des groupes qui nous plaisent ! Les goûts de chacun influent forcément. Récemment, les esthétiques étaient plutôt axées electro et dub. Tout dépend de l’équipe qui travaille en coulisses ! Aujourd’hui, la Wah-Wah organise à peu près 5 dates par an. L’an passé, nous avons innové en développant l’organisation de concerts en extérieur, avec les sound-systems « Dub Your Fac » entre les bâtiments de l’UPS. Comme le public a répondu présent, nous allons continuer à affiner le concept tout au long de la saison ! Au-delà des concerts, notre asso’ propose aussi des ateliers musicaux réguliers ouverts à tous les étudiants. Les inscriptions se font en début d’année à des tarifs très abordables : seulement 10 € à l’année ! Tout le monde peut y prétendre, à condition d’être inscrit dans l’une des trois universités de Toulouse. On propose des cours de MAO (Musique Assistée par Ordinateur, ndlr), de percussions (djembé et hang) et de guitare. L’apprentissage est dispensé par des profs très calés dans leur domaine. Du côté de la MAO, nous avons la chance d’avoir une pointure : le compositeur Arnaud Riva. Un véritable fétichiste des synthés ! Ce qui est intéressant, c’est que l’on peut moduler les propositions Les Vaches Laitières © Charlotte Candido en fonction des demandes des étudiants. En ce moment nous sommes en train de réfléchir à des formats de master class entièrement dédiés à la musique dub ! Nous avons aussi avancé sur le projet de studio qui existe maintenant au sein de notre local de répétition, avec tout le matériel de prise de son nécessaire. Le but, c’est de pouvoir enregistrer des maquettes pour les groupes issus de la fac ! C’est ouvert à tous, il suffit de demander ! »

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Étincelles

musicales



MUSIQUE

FORMATION

OCTOPUS [Formation pro, spectacle vivant] Fédération Octopus | 17 rue Valentin | federation-octopus.org

Anciennement Avant-Mardi, Octopus propose plus de 35 formations professionnelles conventionnées par la région dans le domaine du spectacle vivant. Une opportunité offerte à toutes sortes de profils, du moment que la détermination et la cohérence du projet professionnel sont au rendez-vous !

P

ersonnes en reconversion professionnelle, techniciens expérimentés mais non diplômés, étudiants qui manquent d’outils techniques, intermittents qui changent d’orientation... Les dossiers de candidature présentés chaque année entre les mois de juin et septembre ont tous leurs propres spécificités. S’adressant en priorité à des demandeurs d’emploi de la région, l’accès aux formations n’exige pas de diplôme en particulier. En revanche, une expérience dans le domaine est recommandée, comme l’explique Chloé, responsable de la formation professionnelle : « on ne s’adresse pas à un public débutant. Il faut que les projets s’inscrivent dans une optique professionnelle mûrement réfléchie. Les postulants doivent avoir une connaissance de l’environnement

Les clefs du réseau

© DR

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| HORS-série 2018/19

en question, ainsi qu’une idée réaliste des conditions d’exercice du métier. Comme les horaires décalés par exemple ! ». Pour Cyril Della-Via, directeur d’Octopus, les formations ne délivrent pas seulement un bagage technique. Elles permettent aussi de rencontrer les représentants du secteur culturel au niveau régional. « À travers nos formations, les stagiaires peuvent créer leur propre réseau de connaissances en étoffant leur carnet d’adresse. Le relationnel, c’est important, surtout dans le secteur culturel ! Cette inscription sur le territoire nous permet d’être en phase avec les réalités du secteur ».

Des formations spécialisées Du côté de l’apprentissage, Octopus propose plusieurs parcours au sein de trois pôles : la formation Chargé de production (spectacle vivant et musique), Technicien son « live » (essentiellement musique) et Plateforme studio (en partenariat avec le studio Format-Son de Balma). Cette dernière formation propose 9 spécialisations différentes, adaptées selon le profil des personnes (radio, beatmaking, prise de son, technicien protools...). Unique au niveau national, la formation Parcours d’artiste permet d’apprendre les rudiments de la gestion administrative pour que les artistes gèrent leur projet en toute autonomie. Pour plus de renseignements, n’hésitez pas à contacter directement Octopus, également centre de ressource tout au long de l’année ! « Nous sommes à la disposition des gens pour les recevoir s’ils ont besoin d’aide. Et si notre structure n’est pas la plus adaptée, nous pouvons aussi les rediriger vers d’autres centres de formation ! ».


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Arènes-Ro

6 chemin de Nicol | cfpmfrance.com

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• Conservatoire [Musique, danse, théâtre] 17 rue Larrey | Capitole conservatoirerayonnement regional.toulouse.fr

• Fomat Son [Image, son] 97 chemin de Gabardie Balmat-Gramont format-son.com

• Quartier School Music [Musique & arrangements] 12 b rue Henri Turner Bellefontaine quartierschoolmusic.fr

• Music’Halle [Musiques vivaces]

105 route de Blagnac L1 | music-halle.com

• Studio DSH [Production, management] 46b boulevard des Minimes Canal du Midi | studiodsh.fr

Salles de concert • Le Bijou

123 avenue de Muret 2 - Croix de Pierre | le-bijou.net

Marengo-

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• CFPM [Musicien, technicien]

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17 rue Valentin | St-Michel federation-octopus.com

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• Octopus [Spectacle vivant]

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Rangueil

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l-Sabatier

Université Pau

Bellefontaine

• Le Bikini

rue Theodore Monod (Ramonville) | Ramonville lebikini.com

• Connexion Live 8 rue Gabriel Péri | connexionlive.fr

Jean-Jaurès

• Le Cri de la mouette 78 allée de Barcelone L1 (Héraclès) lecridelamouette.com

• Espace Job

105 route de Blagnac L 1, 70 | collectif-job.com

• Halle aux grains 1 place Dupuy | F. Verdier onct.toulouse.fr

• Le Metronum

2 rpt Mme de Mondonville Borderouge metronum.toulouse.fr

• Mix’art Myrys

12 rue Ferdinand Lassalle Canal du Midi mixart-myrys.org

• Le Phare

32 route de Tarbes (Tournefeuille) 65,63,48 lephare-tournefeuille.com

e

-Pharmaci

Faculté-de

Reynerie

Basso-Cambo

Ramonville

• Rex de Toulouse

15 avenue Honoré Serres Jeanne d’Arc lerextoulouse.com

• Salle Le Cap

118 route de Narbonne Univ. Paul-Sabatier SalleLeCapServiceCultureUps

• Salle Nougaro 20 chemin de Garric L1 (Lully) sallenougaro.com

• Le Taquin

23 rue des Amidonniers L31 | le-taquin.fr

• Théâtre du Capitole Place du Capitole Capitole theatreducapitole.fr

• L’Usine à musique

2 rue de l’Égalité L1 | lusineamusique.fr

• Le Zénith

11 avenue Raymond Badiou Cartoucherie


INTERVIEW - Jonathan Capdevielle INITIATIVE ÉTUDIANTE - Universcènes FORMATION - L Danse TABLE DES MATIÈRES


HORS-D’ŒUVREE

- Théâtre delacité Qu’est-ce que c’est ?

Le ThéâtredelaCité, vous connaissez ! Jusqu’à l’été 2018, il portait le nom de Théâtre National de Toulouse. L’histoire de ce Centre Dramatique National, implanté au cœur de la ville en 1998, remonte à 1949 lorsque Maurice Sarrazin, fondateur de la compagnie Le Grenier de Toulouse, prend la direction du troisième CDN créé en France grâce à la politique de décentralisation territoriale. Après Agathe Mélinand et Laurent Pelly de 2008 à 2017, ce centre de diffusion et de création ouvre une nouvelle page de son histoire avec à sa tête le metteur en scène d’origine bulgare Galin Stoev.

Pourquoi on aime

Parce qu’il est toujours le reflet de l’esprit de ses dirigeants. Et avec Galin Stoev, le ThéâtredelaCité

se transforme en véritable lieu de vie. Coté public, c’est un coin librairie repensé en partenariat avec Ombres Blanches, une nouvelle terrasse extérieure végétalisée et la réouverture du restaurant avec un nouveau chef (Olivier Bouscatel) prévue pour novembre. Autre nouveauté : les « Halles de la Cité », un marché gourmand, entre autres, ouvert les soirs de spectacle. Côté coulisses, le ThéâtredelaCité peut aujourd’hui accueillir des artistes en interne grâce à huit logements. Une manière de réaffirmer son identité de fabrique : le « Petit Théâtre » est ainsi devenu à la rentrée le CUB, espace dédié à la recherche, la création et la diffusion de projets d’équipes artistiques.

Offre étudiante ?

Pour les étudiants, demandeurs d’emploi ou moins de 28 ans, le tarif réduit frôle les 50 % : 16 € la place au lieu de 30 € ! Encore mieux : le « Pass Cité Réduit ». Un abonnement sans engagement, à 5 € l’achat, qui tombe la place à 12 € - et permet aussi d’en faire profiter à une autre personne disposant également du tarif réduit.

[Salle de spectacle] Créé en 1949 (TNT puis ThéâtredelaCité depuis 2018). Ouvert de septembre à mi-juin 1 rue Labéda | Jean-Jaurès | 05 34 45 05 05 | theatre-cite.com Événements : Cataract Valley (du 9 au 19 oct.), L’Éveil du printemps (du 5 au 10 nov.), Insoutenables longues étreintes (du 4 au 21 déc.)...

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SPECTACLE

INTERVIEW

Jonathan Capdevielle Voir un spectacle de Jonathan Capdevielle est bouleversant ! Ses pièces étonnent dans leur forme et détonnent par leur réalisme fantasmé. Artiste pluridisciplinaire, il ose - presque tout ! Son charisme scénique nous invite à vivre un moment dense et extrêmement curieux où s’entremêlent humour et gravité.

Vos premières créations Adishatz/Adieu (2009) et Saga (2015) se construisent sur l’autofiction et dessinent un récit mêlant fiction et autobiographie. Vous plongez le spectateur au cœur de moments de votre enfance tarbaise que vous transposez aujourd’hui dans une mise en scène poétique, décalée et parfois folklorique. Quel enjeu cette part d’autobiographie représente-telle dans la création de vos pièces ?

La famille, avec le recul, est une des sources d’inspiration. L’enjeu des deux pièces, de manière plus générale, est de faire part d’une expérience personnelle qui s’adresse au plus grand nombre. Dans un premier temps, la chanson populaire - tout comme les récits de famille - sont les fondamentaux des pièces Adishatz et Saga. Elles abordent des sujets qui me semblent importants de mettre en lumière, comme la construction de l’identité, les enjeux de l’éducation, la sexualité et l’analyse de sujets sensibles comme notre rapport à la maladie ou à la mort. Le cheminement de l’enfance à l’âge adulte, cette métamorphose complexe, est au centre de mon travail sur l’autofiction. L’enjeu est aussi de travailler ce matériel brut avec des outils comme le théâtre, la musique et la danse. Les pièces, de par leur forme pluridisciplinaire, permettent à l’histoire personnelle de glisser sur différents supports chorégraphiques ou musicaux et ce dans le but d’atténuer le réalisme du récit, de la parole et de l’événement, afin de toucher à la fiction.

Le cheminement de l’enfance à l’âge adulte, cette métamorphose complexe, est au centre de mon travail sur l’autofiction

Vous avez grandi à Tarbes puis vous avez quitté « le pays ». On sent très fortement l’empreinte du milieu rural, de cet enfant né dans une famille nombreuse qui cherche sa place mais qui ne se reconnaît pas vraiment dans cet environnement... Quel regard portez vous aujourd’hui sur votre parcours ?

La base est un élément essentiel de mon parcours. J’étais un peu dans la lune et insouciant de l’enfance à l’adolescence, et je ne considérais la vie qu’à travers la vision des adultes. Ma vie de famille avec ses hauts et ses bas m’a permis de faire des choix et surtout de me rêver en tant qu’artiste. Mes parents ne se sont pas opposés à mon désir artistique. Dans mon cas, c’est une succession de rencontres qui ont permis de concrétiser ce fantasme. Au lycée d’abord, puis ensuite en intégrant à 21 ans l’ESNAM (École supérieure des arts de la marionnette). C’est en suivant cette formation de trois ans que j’ai pu explorer différentes formes artistiques, comme les arts plastiques, la musique et la marionnette, et de préciser un certain univers artistique. 18 •

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Votre dernière pièce À nous deux maintenant (2017) est une adaptation du roman Un crime de Georges Bernanos. Cette fois-ci, c’est un puzzle, une sorte de Cluedo qui se déroule dans un village de campagne et qui devient à lui seul un théâtre de personnages plus étranges les uns que les autres. Qu’est-ce qui vous a poussé à vous éloigner de l’autofiction pour adapter ce roman ?

Je voulais travailler à l’adaptation d’un polar Islandais à la base et, comme je n’ai pas obtenu les droits, j’ai fouillé du côté des contemporains français et je me suis souvenu d’une expérience radiophonique sur un roman de Georges Bernanos, Un crime. J’ai trouvé excitant le réalisme de l’enquête qui côtoie le surnaturel et j’ai fait le choix de mettre en scène le personnage de Bernanos en proie avec ses difficultés d’écrivain, de créateur. Le polar révèle une héroïne hors du commun qui, au fil des pages, devient de plus en plus complexe grâce à l’imposture qu’elle met en œuvre pour s’en sortir ou, en tous cas, pour aller au bout de sa mission. J’ai creusé le travail sur les personnages en invitant les comédiens à multiplier les rôles, les identités, tout en conservant chaque personnalité d’acteur, et d’aller puiser dans leurs univers. La particularité de la pièce est que l’histoire personnelle vient progressivement s’insérer dans l’œuvre de Bernanos et, finalement, on n’est jamais très loin de Tarbes.

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Jonathan Capdevielle © Estelle Hanania

Vos pièces échappent aux genres et s’éloignent des codes classiques du théâtre, tant dans l’écriture avec de multiples ellipses narratives et temporelles, comme dans le jeu d’interprétation où les acteurs prennent parfois en charge plusieurs personnages dans une même scène. Comment êtes vous parvenu à une forme de théâtre aussi libre ?

Concernant Adishatz et Saga, c’est une volonté de mettre en scène la temporalité inhérente à la mémoire. À partir du moment où les souvenirs surgissent de façon non chronologique et imprécise, et parce que notre mémoire nous joue des tours, il me semble intéressant de travailler sur cette temporalité et sur les ellipses. Pour parvenir à cette forme singulière de théâtre, je travaille avec les acteurs sur la dissociation entre le corps et la voix, sur leur capacité à interpréter plusieurs identités qui se dissocient parfois de leur corps et laisse apparaître l’absence, les fantômes. Cela demande aux acteurs de quitter une certaine logique d’interprétation concernant la narration et d’atteindre une qualité de jeu qui oscille entre absence et présence du personnage. | HORS-série 2018/19 • 19


SPECTACLE

INITIATIVE ÉTUDIANTE

UNIVERSCÈNES [Théâtre] Université Jean-Jaurès | du 11 au 23 mars | grat. universcenesreservations.wordpress.com

Comptant 6 troupes de théâtre d’une centaine d’étudiants, l’équipe d’Universcènes prépare activement son festival, programmé chaque année au mois de mars. Rencontre avec Antonella Capra, maître de conférences en littérature contemporaine italienne et actuelle responsable du projet !

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L

' an prochain, le festival aura 12 ans ! Tout a commencé autour de la Cie espagnole Les Anachro-

niques, dans le cadre d’un projet avec le Théâtre de la Digue. Nous avons eu l’idée de mener une série de rencontres de théâtre en langues étrangères. Nous avons débuté au Théâtre Sorano avant de déménager à la fac quand La Fabrique a été construite. Les inscriptions pour les ateliers s’adressent à tous les étudiants. Il est même arrivé que des personnes qui ne maîtrisent pas la langue originale du spectacle puissent y jouer. Des étudiants Erasmus nous rejoignent régulièrement, à condition qu’ils étudient à Toulouse tout au long de l’année ! L’idée de notre événement, c’est de promouvoir des textes de cultures européennes et de théâtre contemporain encore inédits en France. Il est intéressant d’enseigner ce type de littérature dans les salles de classe, mais perpétuer la vie de ces pièces en les faisant jouer par des étudiants, c’est encore mieux ! Dans cette optique de diffusion, nous publions la plupart de ces textes dans la collection Nouvelles Scènes auprès des Presses Universitaires du Midi (PUM). À l’heure actuelle, nous proposons des ateliers de théâtre en 7 langues (dont la langue des signes), de recherche scientifique (par l’organisation de journées d’études), mais aussi des ateliers de surtitrage en lien avec le Centre de Traduction, d’Interprétation et de Médiation Linguistique (CeTIM), lui aussi basé à l’Université. Pendant la période du festival, chaque spectacle est joué en langue originale et surtitré en français, de manière à ce que tous les publics puissent participer. Concernant la direction artistique, chaque compagnie dispose de son metteur en scène professionnel. Ils © Jean-Pierre Montagné participent aux ateliers de façon ion Circulat volontaire et bénévole et choisissent uvres des œ plusieurs pièces avant de les faire lire par des comités de lecture composés d’enseignants. On retient en priorité des sujets d’actualité ! Si vous êtes intéressés, n’hésitez pas à vous faire connaître auprès de nos compagnies, qu’elles soient espagnoles (Cie Barracronicas), allemandes (Cie de la Vieille Dame), italiennes (Cie I Chiassosi), anglaises (Les Sœurs Fatales), polonaises (Cie Pollen), multilingues (Jasminintime) ou en LSF ! ».

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| HORS-série 2018/19



SPECTACLE

FORMATION

L Danse [Danse] 18 impasse St-Roch | ldanse.com

Autant spécialisée dans les différentes disciplines du hip-hop que dans la façon de transmettre ses valeurs, l’association L Danse multiplie les projets depuis 12 ans. Sans jamais oublier l’état d’esprit à l’origine de l’émergence de cette culture jusque dans les formations qu’elle propose.

C

' est l’exemple parfait d’une rencontre

heureuse entre le corps et l’esprit. Pour fonder L Danse, Laure Thouault, danseuse hip-hop, professeur et formatrice, a mis son parcours universitaire, un DEA en science du mouvement et sociologie du sport, au service de sa passion. « Au fur et à mesure des rencontres, j’ai réalisé que les disciplines du hip-hop se transmettaient entre pairs de manière spontanée dans la rue ou dans des structures jeunesse en cité. Mon parcours m’a ainsi conduit à penser et construire des contenus d’enseignements et à mettre mes compétences pédagogiques au profit de cette culture », raconte-t-elle. L’association voit donc le jour en 2006, et si l’idée est de créer une structure professionnelle permettant de reconnaître les différents corps de métiers (intervenants pédagogiques et artistes en rap, beatbox, danse, graffiti et djing), les valeurs originelles du hip-hop sont au cœur de toutes les actions menées : « c’est une culture atypique dans le paysage culturel et social, avec ses propres codes. Le fait qu’elle soit encore jeune et indépendante de l’institution permet d’expérimenter des modes de transmissions alternatifs en fonction des spécificités des publics », poursuit Laure. Au delà des enseignements techniques, L Danse s’applique à véhiculer l’histoire du hip-hop et sa philosophie dans chacun des axes qui définissent ses missions : l’éducation artistique (cours, ateliers et stages), l’événementiel (battle, festivals, spectacles), la création en danse hip-hop (compagnies L danse, MagiK Family et Nés sous X),les échanges internationaux et la formation. Pour ce dernier, quatre modules ont été élaborés ; deux articulés autour des différentes disciplines à destination des personnes travaillant ou ayant 22 •

| HORS-série 2018/19

vocation à travailler, dans le secteur socioculturel, sur des postes d’animation ou de direction (sur 5 jours) ou des animateurs et/ou directeurs travaillant avec les enfants âgés de 6 à 11 ans (sur une journée). Et deux autres plus spécifiquement consacrés à la danse hip-hop (également sur un ou cinq jours) pour les intervenants dans le domaine sportif. « Ces formations ne sont pas diplômantes, elles ont vocation à accompagner l’émergence de projets et sensibiliser un public le plus large possible. Notre credo, c’est vraiment le hip-hop pour tous car c’est un médium pédagogique extrêmement riche et vecteur de cohésion sociale », conclut la fondatrice de l’association.

l’essence

L Danse © Miadana

du hip-hop


table ières t des ma • Par’Hazard [Cirque] 61 rue St-Jean (Balma) | Balma E L C A parhazart.org T C SPE • Le Trait Bleu [Danse] 1 rue Joutx-Aigues | letraitbleu.com

formations • 111 Lunarès [Danse] 111 route de Blagnac 70, L1 (Soleil d’Or) lunares.fr

• Amplitude [Danse] 3 rue Homère | Marengo amplitude-danse-toulouse.fr

• ECMT [Comédie musicale]

Esquirol

• L’Usine [Arts de la rue]

6 imp. Marcel Paul (Tournefeuille) 21 | lusine.net

Salles de spectacle • Les 3T Café-théâtre 40 rue Gabriel Péri Jean-Jaurès 3tcafetheatre.com

5 avenue Étienne Billières St-Cyp' | cdctoulouse.com

• La Grainerie [Cirque] 61 rue St-Jean (Balma) Balma-Gramont la-grainerie.net

• James Carlès [Danse] 51b rue des Amidonniers 31, 45 (Amidonniers) jamescarles.com

• L Danse [Danse]

18 impasse St-Roch St-Agne | ldanse.com

• Latino Caliente [Danse] 4 avenue des États-Unis Barrière de Paris latinocaliente.fr

• Léda, l’école de l’acteur [Théâtre] 29 avenue St-Exupéry Saouzelong leda-lecoledelacteur.com

• Le Lido [Cirque]

14 rue de Gaillac Argoulets | circolido.fr

10b rue des Teinturiers St-Cyprien | lekalinka.com

• Café-Théâtre le 57

57 boulevard des Minimes Canal du Midi | le 57.com

• Café-théâtre les Minimes 6 rue Gelibert | Barrière de Paris lesminimes.com

• Casino Barrière Empalot

• Cave Poésie 71 rue du Taur | Capitole cave-poesie.com

• Le Citron Bleu

18 rue des Paradoux Carmes ou Esquirol lecitronbleu.fr

• La Comédie de Tlse 16 rue St-Germier | Jeanne d’Arc lacomediedetoulouse.com

• L’Escale

• La Grainerie 61 rue St-Jean (Balma) | la-grainerie.net

Balma

• Grenier Théâtre 14 imp. de Gramont | greniertheatre.org

Argoulets

• Odyssud 4 avenue du Parc (Blagnac) Servanty | odyssud.com

• Le Ring

• Théâtre du Chien Blanc

• Cabaret le Kalinka

18 chemin de la Loge | casinobarriere.com

30 rue de la Chaîne | Compans theatrelefilaplomb.fr

151 route de Blagnac 70 (Pierre Mounicq) theatre2lacte-lering.com

3 impasse de l’Orient • Altigone Jeanne d’Arc ou Marengo 1b place Jean-Bellières comediemusicale-toulouse.com (St-Orens) | altigone.fr

• Place de la danse [Danse]

• Le Fil à plomb

Place R. Panouse (Tournefeuille) 63, 65 (Les Chênes) mairie-tournefeuille.fr

26 rue du G. Compans | Marengo theatreduchienblanc.fr

• Théâtre Garonne

1 avenue du Château d’Eau St-Cyprien theatregaronne.com

• Théâtre du Grand-rond 23 rue des Potiers | grand-rond.org

F. Verdier

• Théâtre des Mazades 10 av. des Mazades Barrière de Paris mazades.toulouse.fr

• THÉÂTREDELACITÉ 1 rue Pierre Baudis Jean-Jaurès theatre-cite.com

• Théâtre du Pavé

34 rue Maran St-Agne | theatredupave.org

• Théâtre Sorano

35 allées Jules-Guesde Palais de Justice theatre-sorano.fr

• Théâtre de la Violette 67 chemin Pujibet Borderouge theatredelaviolette.com


INTERVIEW - Bernard Werber INITIATIVE ÉTUDIANTE - La Coudée FORMATION - Occitanie Livre & Lecture TABLE DES MATIÈRES chroniqueS (p.58)


HORS-D’ŒUVREE

- bd fugue Qu’est-ce que c’est ?

Le septième établissement français du réseau de librairies indépendantes BD Fugue complète le « carré d’or » de la BD locale, aux côtés des emblématiques Terre de Légendes, Bd-Ciné et Ombres Blanches. Installée à Toulouse depuis maintenant 6 ans, la librairie a progressivement développé sa marque de fabrique, articulée autour d’un espace café convivial situé au fond du magasin ! L’objectif : créer un espace d’échange entre passionnés. Au niveau des sélections, le magasin se spécialise dans tous les genres (classique, aventure, fantastique, historique, western, SF, heroïc fantasy, polar, illustration...), dispose de rayons BD éveil, jeunesse, indépendante, graphique, manga et comics. Mention spéciale au rayon BD graphique et indé, très apprécié chez Clutch et rencontrant de plus en plus de succès auprès de la clientèle.

Pourquoi on aime

Pour la fine connaissance, le dynamisme et la qualité du conseil des vendeurs, anciens membres de l’équipe d’Arcade (librairie anciennement située place du Capitole et fermée en 2011). Pour l’état d’esprit général de la librairie, plus axée sur la solidarité et la complémentarité de l’offre locale que sur la concurrence. Pour l’ambiance du lieu, un cadre idéal pour bouquiner, boire un café, manger un bout, assister à des rencontres d’auteurs et autres animations.

Offre étudiante ?

Pas d’offre tarifaire strictement réservée aux étudiants, mais une carte de fidélité gratuite cumule 5 % du montant de vos achats à chaque passage en caisse ! Depuis maintenant deux ans, le gérant Guillaume développe la partie café pour faire de la librairie un lieu de vie. Avis aux étudiants désireux de faire une petite pause du côté de la rue Sainte-Ursule, ou même de réviser un peu avant les exams : une cour extérieure a déjà été aménagée avec des petites tables !

[Librairie BD] Créée en 2012. Ouverte du lundi au samedi. 11 rue Sainte-Ursule | Esquirol | 05 34 25 17 47 | BdfugueToulouse Événements : Dédicaces, rencontres avec les auteurs, vernissages

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LITTÉRATURE

INTERVIEW

BERNARD WERBER bernardwerber.com

Natif de Toulouse, Bernard Werber est une intrigue à lui tout seul. Un personnage mystérieux qui laisse entrevoir un généreux sourire mi-espiègle, mi-curieux, mais surtout, un contact simple, facile, humain. Pourtant, derrière une voix douce que l’on attribuerait volontiers à un maître zen, se cachent mille et une vies. Et un appétit évident pour toutes formes d’expériences.

Vous écrivez tous les matins, tous les jours. Pourquoi ? Ce rituel, je l’ai depuis mes 16 ans. J’étais alors à Toulouse, je venais d’avoir mon BAC. J’ai eu l’écrivain Frédéric Dard en interview. Ce dernier me dit que « pour être écrivain, il faut écrire tous les matins de 8h à 12h30 ». Je prends donc ses pensées au mot et, à partir de là, de l’âge de 16 ans jusqu’à aujourd’hui, toutes les matinées, de 8h à 12h30, j’écris. C’est un peu comme un marathon. Quand vous trouvez un rythme pour créer, je pense que c’est pareil pour la peinture, la musique ou pour la photo, quand vous créez régulièrement ou énormément, tout devient évident, vous déduisez alors comment faire bien. Vous couchez toujours vos idées sur le papier ? Ah oui, alors ! D’ailleurs, l’une de mes grandes angoisses, c’est d’avoir une idée et de ne pas avoir de papier pour la noter. Ça m’est arrivé... C’est terrible. Je n’ai pas de mémoire. Du coup, je note tout. Quand j’étais élève au lycée Ozenne à Toulouse, j’ai pris des cours de dactylo alors je tape très vite avec les 10 doigts. J’écris plus vite que je ne parle ! Pour vous, l’écriture est-elle contrainte (format, genre...) ? Pour moi, créer est une loi. Plus l’histoire que j’écris fonctionne, plus c’est une fête. Je suis dans la joie de la création, le mot « contrainte » n’existe donc pas. Quand j’écris, je ne me pose pas la question si je fais du polar, de la science-fiction ou de la grande littérature, je regarde juste mes personnages vivre comme un entomologiste regarderait les insectes ou comme l’on regarderait des marionnettes. Des marionnettes vivantes. J’ai une réelle amitié pour mes personnages. Plus ils font des choses rigolotes, plus je les aime. Comme des enfants, des enfants imaginaires. En fait, tous les matins, en travaillant de 8h à 12h30, je les retrouve et l’on s’amuse ensemble.

J’écris plus vite que je ne parle !

Vous avez été réalisateur de films, conférencier, maître Reiki, journaliste... Où puisez-vous toute cette énergie ? Quand j’ai été journaliste, c’était tellement pénible de vivre dans une entreprise avec des supérieurs, des collègues, des rivaux, tout ça... que je me suis dit « Bernard, ça vaut le coup, fais des efforts, serre les dents pour parvenir à être autonome ». Je me suis retrouvé au chômage, après avoir été journaliste scientifique pendant 7 ans au Nouvel Observateur. Cela a confirmé une chose : le monde de l’entreprise ne m’est pas adapté. Je pense même qu’il ne peut s’adapter à qui que ce soit, d’ailleurs ! L’une de mes 26 •

| HORS-série 2018/19


motivations, outre le plaisir de raconter des histoires et d’avoir des lecteurs, c’est de ne surtout jamais retourner dans une structure avec des patrons... Vous avez ressenti le besoin de rencontrer vos lecteurs ? Oui, parce que je fais un métier très solitaire. Si vous restez 4h et demi devant votre écran d’ordinateur tous les matins, il y a un moment où vous avez envie de voir autre chose... Et puis j’ai aussi envie de connaître mes lecteurs, savoir comment ils vivent, qu’est-ce qu’ils comprennent dans mon travail... Je suis toujours surpris quand je vois les écrivains qui ne veulent ni faire de dédicace, ni rencontrer leurs lecteurs. Et il y en a beaucoup... Je me dis, ils n’ont pas compris la chance qu’ils ont et le sens de leur métier ! Il me semble complètement naturel d’assumer le côté « raconteur d’histoires ». Mon métier, c’est « raconteur d’histoires », c’est le conteur au coin du feu et ce n’est surtout pas le côté que l’on voit à la télévision, des écrivains qui ont l’impression d’être sortis de la cuisse de Jupiter ! Il y a quand-même un moment où il faut ramener les choses à leur juste valeur : nous sommes des raconteurs d’histoires et des passeurs. Enfin, moi, je fais mon métier comme tel. Pour moi, c’est un artisanat. Vous interdisez-vous des choses en littérature ? Oui, il y a une chose que je m’interdis, c’est d’être ennuyeux. Du coup, je ne peux pas avoir de prix littéraires... (Rires) Le lecteur a eu la gentillesse de payer 20 €, je ne vais pas lui faire des descriptions de 10 pages d’un coucher de soleil, il a peut-être autre chose à foutre... (Rires)

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Bernard Werber © Rüdy Waks

Ô Toulouse ? Je vis en région parisienne mais j’ai ma maman qui est encore à Toulouse. Je suis né à Toulouse, j’ai vécu jusqu’à 20 ans ici. C’est ma ville natale, c’est là où j’ai tout découvert, là où j’ai cuisiné Les Fourmis... Ma passion pour la science, j’ai commencé à l’avoir ici. Mes meilleures années, je les ai connues ici. J’y reviens à peu près tous les mois. Votre rapport à la ville a changé ? À mon époque, il n’y avait pas de métro... Et pas autant de magasins de vêtements ! J’ai été très surpris d’en voir partout ! À chaque fois que je reviens, je suis choqué. Dans mon enfance, il y avait des magasins de jouets, des pharmacies... Maintenant, c’est banque - immobilier - vêtements ! En plus, ce sont partout les mêmes marques : Toulouse, Paris, Shanghai... Quel intérêt ?! Bon, entre nous, ça ne m’empêche pas de m’en acheter ! (Rires) | HORS-série 2018/19 • 27


LITTÉRATURE

INITIATIVE ÉTUDIANTE

LA COUDÉE [Revue littéraire] lacoudee.jimdo.com

Créée par plusieurs étudiants du Master Création Littéraire de l’Université du Mirail, La Coudée est une revue qui rassemble plusieurs textes, nouvelles, poèmes, illustrations ou autres et qui célèbre la littérature sous toutes ses formes. Irina et Alex, deux membres de l’équipe, nous en parlent en détail...

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ès le départ, nous voulions un bel objet, avec du beau papier, de belles finitions, relié à la main. Nous faisons d’ailleurs tout nous-mêmes. On imprime, on plie, on coupe... Notre but ? Faire partager notre amour du langage et de sa mise en forme. Que ce soit participatif et lu par le plus de personnes possibles. Partager les textes et les illustrations en lesquels on croit. On a monté ce projet par passion et débuté avec une campagne de crowdfunding. C’est vraiment l’amour de la littérature, sous toutes ses formes, qui a donné naissance à La Coudée. Et puis force est d’avouer que ce que nous faisons tous ensemble nous plaît de plus en plus. Pour ce qui est des textes, on a beaucoup discuté de la ligne éditoriale. On lance ainsi des appels à auteurs pour chaque numéro. On est toujours à la recherche de textes ou d’illustrateurs. Peu importe le format ou la longueur, nous n’avons pas peur des projets atypiques. On ne tourne bien sûr pas non plus le dos à la BD. Les écrits qui nous sont proposés passent ensuite par un comité de lecture. On se réunit, chacun défend les textes qui lui plaisent le plus. Il n’y a pas de limite d’âge. Dans chaque numéro, on interviewe un écrivain (David Lopez pour le troisième numéro par exemple). On construit à chaque fois un dossier autour de l’écrivain invité qui donne la couleur graphique au numéro. Pour l’instant, nous sommes à 2 numéros par an mais nous aimerions passer à 3. Il faut savoir que c’est un travail très prenant que nous faisons tous sur notre temps libre. À terme, l’objectif final serait de monter une maison d’édition. Dans l’idée, on aimerait aller plus loin. Prolonger le travail que l’on fait déjà avec La Coudée, qui s’apparente sur bien des points à un travail d’éditeur. Pour ce qui est de la sélection des nombreuses contributions que nous recevons à chaque numéro mais aussi quand il s’agit, de temps en temps, de retravailler avec l’auteur certains points de son texte. On diffuse La Coudée à la librairie L’autre Rive à St-Cyprien et chez les Frères Floury, rue de la Colombette. On est aussi dans certains bars comme au Salmanazar aux Carmes ».

de tout 28 •

| HORS-série 2018/19

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© La Coudée



LITTÉRATURE

FORMATION

Occitanie Livre & Lecture [Centre de formation] Occitanie Livre & Lecture Toulouse | 14 rue des Arts |

crl-midipyrenees.fr

Master Class © DR

Si vous êtes intéressés par les métiers liés à l’économie du livre, il se pourrait bien que vous ayez affaire à l’organisme Occitanie Livre & Lecture ! Depuis 1984, la structure s’attache à stimuler et accompagner le dynamisme des acteurs de l’édition tout en contribuant à l’aménagement culturel du territoire.

E

n pleine restructuration depuis le début d’année suite à la fusion des régions, l’Occitanie Livre & Lecture (anciennement « Centre Régional des Lettres Midi-Pyrénées ») s’adresse d’abord à un public de professionnels. Selon la responsable de la communication Lucile Cérède, les formations peuvent autant concerner les auteurs (écrivains, illustrateurs, traducteurs, scénaristes BD...), que les maisons d’édition, librairies, médiathèques et associations faisant la promotion du livre et de la vie littéraire : « les plus classiques prennent la forme de séances de trois jours. De petits groupes de 10 à 15 personnes se réunissent autour d’un formateur pour se perfectionner dans un domaine précis ». Parmi les différents ateliers proposés, on trouve des formations de lecture à voix haute pour les auteurs, des master-class auprès des libraires pour la gestion des animations en magasin, ou des rencontres dédiées aux techniques de conservation pour les documents patrimoniaux. « On parvient à acquérir une certaine connaissance du terrain grâce à nos chargées de mission qui entretiennent des contacts quotidiens avec les professionnels du livre. On adapte le contenu de nos formations en fonction des demandes et des besoins ». Pour

30 •

| HORS-série 2018/19

diffuser le contenu de ses travaux auprès d’un public plus large, la structure organise régulièrement de grandes journées interprofessionnelles.

Tables-rondes thématiques Tout au long de l’année entre Toulouse et Montpellier, Occitanie Livre & Lecture présente des tables-rondes thématiques orientées autour d’un thème précis : « ces journées gratuites peuvent accueillir de 50 à 100 personnes. Il faut juger au cas par cas, mais le plus souvent, ces événements sont également accessibles aux enseignants et étudiants intéressés par le sujet ! ». Le vendredi 19 octobre à la médiathèque de Labège, on pourra notamment assister à la journée pro « Ramène ta Science », en partenariat avec l’asso’ Délires d’encre. Le jeudi 29 novembre, la structure investit l’Institut Catholique pour une journée d’étude dédiée à la conservation partagée des documents en région. Toujours très proche de la vie culturelle locale, Occitanie Livre & Lecture participe aussi à plusieurs événements ponctuels comme Total Festum, La Comédie du livre et le Bazar Littéraire « Chez René » à la Cave Poésie !


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9 rue des Amidonniers Compans | axesud.fr

• occitanie livre & lecture [Aide, formation]

14 rue des Arts M Esquirol, François Verdier crl-midipyrenees.fr

• EIMA [Manga]

14 espl. Compans-Caffarelli Compans | eima.school

• Ejt [Journalisme] 31 rue de la Fonderie Carmes | ejt.fr

• ICT [Lettres & Sciences humaines] 31 rue de la Fonderie | Carmes, Esquirol | ict-toulouse.fr

• Institut Rousseau [Édition]

5 rue de la Passerelle Canal du Midi rousseau-formation.com

• Iscpa [Journalisme, communication]

186 route de Grenade (Blagnac) Patinoire | iscpa-ecoles.com

• Isjt [Journalisme]

51 rue de la Colombette Jean-Jaurès | isjt.fr

• Médiad'Oc [Bibliothèque]

118 route de Narbonne Faculté de Pharmacie crfcb.univ-toulouse.fr

Zénith

5 allée Antonio Machado Mirail Université univ-tlse2.fr

SaintCyprien

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• Université Toulouse Jean-Jaurès [Lettres]

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Bibliothèques & Médiathèques

bibliotheques.toulouse.fr

• Bibliothèque d’Étude & du Patrimoine 1 rue de Périgord Capitole, Jeanne d’Arc

• Croix-Daurade

122 route d’Albi Roseraie, Borderouge

• Duranti

6 rue Lt-Colonel Pélissier Capitole

• Espace Bonnefoy

4 rue du faubourg Bonnefoy Marengo

• Fabre 6 rue St-Jean |

Esquirol, Carmes

• Izards 1 place Micoulaud |

Trois Cocus

• Médiathèque Empalot 40 av. Jean-Moulin |

Empalot

• Minimes

3 place du Marché aux Cochons Minimes Claude Nougaro

• Saint-Cyprien 63 rue Réclusane |

St-Cyprien

• Serveyrolles

10 rue Charles Garnier 19 (Solidarité)

• Médiathèque Pavillon Blanc

4 place Alex Raymond (Colomiers) 2, 21 (Médiathèque P. Blanc) pavillonblanc-colomiers.fr

• Médiathèque Odyssud 4 avenue du Parc (Blagnac) Servanty | odyssud.com

Bibliothèques universitaires • Bibliothèque de l’Arsenal 11 rue des Puits Creusés Compans-C. | ut-capitole.fr

• Médiathèque José-Cabanis

• Bibliothèque Universitaire de science

• Médiathèque Grand M

• Librairie étude Mirail

1 allée Jacques Chaban-Delmas Marengo 37 avenue de la Reynerie Bellefontaine

118 route de Narbonne Paul-Sabatier | scd.univ-tlse3.fr 5 allée Antonio Machado Mirail | etudesmirail.com


INTERVIEW - Sylvain "Tohad" Sarrailh INITIATIVE ÉTUDIANTE - Ciam, La Fabrique FORMATION - Prép'art TABLE DES MATIÈRES


HORS-D’ŒUVRE

- Musée DES AUGUSTINS Qu’est-ce que c’est ?

Antérieur au musée, le Couvent abritait les ermites de Saint-Augustin dès la première moitié du XIIIe siècle ! C’est avec la Révolution française qu’il se transforme en « Musée des beaux-arts de Toulouse », faisant de lui l’un des établissements les plus anciens de France, juste après le Louvre à Paris. Dès 1823, les trois salles gothiques accueillaient les collections des antiques (aujourd’hui au Musée Saint-Raymond) qui devaient servir de modèles aux élèves de l’École des arts. Aujourd’hui, le musée présente des sculptures datant de l’époque romane au début du XXe, des peintures allant de la Renaissance au XIXe, et renouvelle régulièrement ses collections.

Pourquoi on aime

Pour les activités développées par le musée, conçues pour faciliter l’accès aux collections et aux expos temporaires, créer la rencontre avec les œuvres, décomplexer la visite, et diversifier les publics. Dans cette optique, le musée participe à de nombreux événements voués à dynamiser le lieu : la Semaine de l’étudiant, le festival Entre en scène... et deux soirées Clutcho’ (2015 et 2017) !

Offre étudiante ?

Depuis 2005, le musée concocte les visites-conversations. Elles sont menées par des étudiants en art avec l’appui du musée et s’adressent à tous. Autre rendez-vous régulier « par » et « pour » les étudiants... la fameuse nocturne étudiante ! Gratuite et festive, cette soirée prend la forme d’un moment d’échange avec des étudiants en art autour d’une grande variété d’événements. Pour plus d’infos : le musée vient d’ouvrir une seconde page dédiée aux étudiants sur le réseau social Facebook : Les visites cult’ du musée des Augustins !

[Musée des beaux-arts de Toulouse] Créé en 1793. Ouvert toute l’année. 21 rue de Metz | Esquirol | 08 99 27 35 05 | augustins.org Événements : Expos, concerts, théâtre, danse, visites-conversations, nocturnes étudiantes...

| HORS-série 2018/19 • 33


ART VISUEL

INTERVIEW

Sylvain « Tohad » Sarrailh game.forestofliars.com

Illustrateur, graphiste, peintre numérique et maintenant concept artist dans l’univers du jeu-vidéo, le Toulousain Sylvain Sarrailh revendique une solide expérience dans le domaine des arts appliqués. Un parcours riche et instructif que nous nous sommes faits le plaisir de retracer avec lui.

Comment es-tu entré dans l’univers de la peinture numérique ? J’adore tout ce qui touche à l’image depuis les premiers dessins animés que j’ai vus ! Je suis rapidement passé à la pratique. En primaire, je faisais déjà un petit fanzine ! Au collège et au lycée, j’ai commencé à me familiariser avec certains logiciels. Avant le bac, tu es un peu autodidacte par obligation. À Toulouse, il y a bien le lycée des Arènes, mais les places sont vraiment très chères. Comme la plupart des écoles d’art demandent le niveau bac, je me suis inscrit en comptabilité. Je m’y suis beaucoup ennuyé... Heureusement que je me faisais plaisir en dessinant après les cours ! Quelle école as-tu intégré ensuite ? Je suis entré à l’ETPA (actuelle ESMA) au début des années 2000. À l’époque, le pôle animation 3D n’était pas aussi développé qu’aujourd’hui, mais j’ai vite compris tout le potentiel qu’offrait le domaine. Au début, cela m’apparaissait très technique, et j’avais tendance à me retrancher sur le dessin via Photoshop, que je maîtrisais davantage. L’expérience m’a appris qu’il ne faut surtout pas se mettre de barrières, car dans les arts appliqués, tout est lié. Plus tu assimiles de techniques, mieux c’est ! Faut-il nécessairement un diplôme pour trouver un emploi dans ce secteur d’activité ? J’aurais tendance à répondre que non. On ne sera jamais recruté sur un diplôme : c’est la qualité du portfolio qui compte. La personnalité artistique et les capacités techniques de la personne sont vraiment centrales. Par contre, pour les acquérir, il faut absolument se frotter aux autres. En ce sens, je pense qu’il est nécessaire de s’inscrire dans une école. Elle ne délivre pas seulement un bagage technique. Elle réunit des élèves, qui au contact des profs s’enrichissent mutuellement les uns les autres. Pour moi, ce rapport d’émulation, de curiosité et d’échange entre personnes du même âge est particulièrement précieux. On y développe déjà son carnet d’adresse. Ces années d’études sont déterminantes pour la suite ! Comment as-tu développé ta personnalité artistique ? Ce qui m’a le plus aidé, c’est le monde professionnel. Le revers de la médaille dans une école, c’est qu’on peut se restreindre à des références générationnelles. En plus, les établissements transmettent un enseignement qui leur est propre. Le risque, c’est de tout prendre pour argent comptant et de stagner en vase clos. Quand j’ai fini mon école, il n’y avait pas encore le studio TAT à Toulouse, et j’ai été engagé dans un cabinet d’architecture. Cela m’a ouvert les yeux. Je venais d’un univers geek et je ne pensais pas du tout que ça allait m’intéresser. Au fur et à mesure, j’ai développé une véritable passion pour la construction d’environnements et de décors. 34 •

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Mentalité

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On ne sera jamais recruté sur un diplôme : c’est la qualité du portfolio qui compte

© Tohad

En quoi cette expérience a-t-elle influencé ton style ? Avant, j’étais plutôt concentré sur les personnages et la façon de concevoir la narration. Petit à petit, j’ai réalisé que le rapport à la nature, les volumes, les lumières, les couleurs, et la scénographie en général me passionnaient. Tout cela est venu assez naturellement. Je ne pense pas qu’il soit possible de se « trouver un style ». C’est en pratiquant qu’il se révèle ! Aujourd’hui, l’industrie me contacte surtout pour des commandes qui gravitent autour de la scénographie, qu’il s’agisse d’ambiances sombres ou plus colorées. Plus on cumule de l’expérience, plus on est capable de digérer des univers différents. C’est une sorte de bibliothèque mentale qui s’enrichit d’année en année. Le domaine des arts appliqués est particulièrement difficile quand on commence. Il faut être très patient, un peu obstiné, optimiste... et travailler dur ! Aujourd’hui, tu développes ton propre jeu-vidéo avec l’équipe du studio Umeshu Lovers. En quoi consiste Forest Of Liars ? C’est un jeu d’aventure, une sorte de livre où le joueur est le héros. Le début et la fin sont clairement définis. Mais les façons d’arriver à la fin du cheminement peuvent se faire de manières très différentes ! Le joueur reste maître de sa propre narration. L’aspect psychologique que nous avons développé estassez original : c’est la façon d’interagir avec les autres personnages qui va déterminer le fil des événements. On reste vraiment dans le domaine de l’expérimentation. Dans ce projet, nous avons vraiment évacué le maximum de contraintes pour créer un jeu qui nous ressemble. Il devrait sortir début 2020. On ne sait pas s’il sera sur PC ou console, tout dépend de ce que nous signerons avec les éditeurs. Le mot de la fin pour les étudiants qui nous lisent ? Pour avoir du boulot dans le domaine des arts appliqués, il faut allier la détermination à la pratique. Il faut être curieux et multiplier les expériences afin de tirer son épingle du jeu ! | HORS-série 2018/19 • 35


ART VISUEL

INITIATIVE ÉTUDIANTE

Ciam - La Fabrique [Exposition] 5 allée Antiono Machado | ciam.univ-tlse2.fr

Même si ce n’est pas sa vocation première, le Centre d’initiatives artistiques du Mirail (CIAM), ouvre chaque année ses galeries à des expositions d’étudiants, inscrites dans leurs cursus. Jérôme Carrié, le monsieur art visuel du lieu, nous en dit plus sur le déroulement de cette programmation spéciale.

"

A

vant toute chose, il faut bien rappeler que La Fabrique est un centre des arts contemporains à vocation professionnelle. L’idée n’est pas d’exposer tout et n’importe quoi, sous prétexte que l’on est enseignant ou étudiant à l’Université Jean-Jaurès. Comme dans n’importe quel centre d’art, la programmation est le fruit d’un choix et d’une orientation spécifique définie par la direction. Bref, il ne s’agit pas d’une salle polyvalente avec kermesse quotidienne. La Fabrique a été créée pour offrir aux étudiants un lieu de découverte de la création contemporaine sous toutes ses formes, mais aussi un lieu de professionnalisation dans les métiers de l’exposition et du spectacle vivant. C’est pourquoi la présence d’artistes professionnels est absolument indispensable. Néanmoins, la programmation en art contemporain est largement consacrée aux pratiques étudiantes et pour la saison 2018/2019, nous accueillerons ainsi de janvier à avril trois expositions étudiantes dans le cadre des différents cursus artistiques que compte la faculté. Le Master CARMA (Création Artistique, Recherche et pratique du Monde de l’Art) invitera par exemple l’artiste Alain Bublex qui exposera ses œuvres dans le Tube de La Fabrique. Les étudiants réaliseront au cours de l’année universitaire des travaux en écho au travail de l’artiste, qui seront présentés en regards à ces derniers. Le Master Création numérique, lui, élaborera ensuite une exposition dans le Cube. Le thème n’est pas encore défini mais le principe est simple, il s’agira d’une sélection des travaux des étudiants autour d’un axe de travail relevant du numérique. Et en mars-avril, le Master Métiers de l’art investira la totalité des espaces d’exposition avec un projet en collaboration avec les Abattoirs Frac Occitanie Toulouse. À la différence des autres Masters, les étudiants ne seront cette fois pas eux-même les créateurs mais développeront un projet curatorial de A à Z : choix des œuvres, scénographie, régie, médiation, communication... des arts centre Avec des œuvres de collections publiques et privées, ils proposens ront une exposition d’envergure. Enfin, il y aura également une contemporai exposition d’un de nos étudiants, Heriman Avy. À la différence des autres, celle-ci est plus de l’ordre de l’initiative personnelle car son auteur est inscrit en sciences de l’éducation et ce projet ne rentre donc pas dans le cadre de son cursus. Son travail photographique sera présenté dans la Galerie d’entrée. Cela prouve que quand on a un projet solide, on peut exposer ou se produire à la Fabrique dans des conditions professionnelles ».

36 •

| HORS-série 2018/19



ART VISUEL

FORMATION

PRÉP'ART [ÉCOLE D’ARTS GRAPHIQUES] 51 rue de Bayard | prepart.fr

Active depuis plus de 30 ans à Paris, Prép’art dispose également d’une antenne toulousaine formant plus de 150 étudiants chaque année ! En à peine 10 mois, la structure prépare les jeunes bacheliers à passer le concours des écoles supérieures d’art publiques en France et en Europe. Clutch s’est rendu rue Bayard pour en savoir plus !

P

our le directeur Jacques Frézal, pas de doute ! La seule façon d’être admis dans au moins une école d’art au bout d’une année de prépa, c’est d’allier un travail intensif à l’enseignement le plus complet possible autour des domaines techniques, artistiques, théoriques et culturels. « L’idée, c’est d’armer les jeunes postulants d’un solide bagage pour répondre aux exigences des concours ». Les écoles tant convoitées demandent généralement une épreuve de créativité autour du dessin, une épreuve de culture autour de l’histoire de l’art, et la présentation d’un dossier de travaux personnels (le « book ») devant un jury. « La prépa-concours est centrale, mais notre mission consiste aussi à faire du conseil à l’orientation dans le domaine des arts visuels. On décèle très tôt les capacités des étudiants afin de les orienter vers les concours qui leur conviennent le mieux ! ». Architecture, graphisme, design, peinture, sculpture, photo, ou vidéo… l’école couvre l’intégralité du champ des arts visuels avec des professeurs diplômés des écoles d’arts publiques. Grande spécificité de l’antenne toulousaine : la prépa-cinéma ! Autour d’un petit film de fiction et d’un film documentaire à présenter à l’issue des cours, les étudiants mettent en pratique tout le travail effectué pendant l’année (tournage, montage, son, post-production...). Cette formation peut se faire en deux années, certaines écoles (comme l’Ensav Toulouse) recrutant uniquement à partir d’un niveau bac+2.

régulièrement des festivals comme Traversevidéo, Graphéine, Indélebile, et d’autres temps forts tout au long de l’année (avec 1 soirée Clutch au compteur !). « On propose aussi des expos temporaires de jeunes artistes toulousains. Une fois que nos jeunes diplômés évoluent dans la sphère professionnelle, on considère qu’il est normal de leur donner de la visibilité ». Si vous souhaitez passer directement à la pratique sans passer par les bancs de l’école, sachez que la structure abrite également les cours du soir de l’Académie de Dessin (ADT) réservées à un public amateur (croquis d’après modèle vivant, dessin d’observation, gravure, BD...) !

l'art ses états dans tous

Cours publics & pôle événementiel Autre spécificité du lieu : sa capacité à s’ouvrir au public amateur ! Pour ce faire, Prép’art invite 38 •

| HORS-série 2018/19

© Prép'art


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• E-Artsup [Créa digitale]

40 boulevard de la Marquette Canal du Midi | e-artsup.net

prepart.fr

• Studio M [Arts appliqués] 54 rue du Pech Arènes | studio-m.fr

Musées • Les Abattoirs

76 allées Charles de Fitte St-Cyprien | lesabattoirs.org

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• Aéroscopia

Allée André Turcat Beauzelle-Aéroscopia musee-aeroscopia.fr

• Augustins 21 rue de Metz | Carmes, Esquirol | augustins.org

• Cité de l’Espace

Avenue Jean Gonord L1 (Gymnase de l’Hers) cite-espace.com

1 place Laganne Esquirol, St-Cyprien galeriechateaudeau.org 39 allée Jules-Guesde Palais de Justice quaidessavoirs.fr

58 allées Charles de Fitte St-Cyprien MuséedelAffichedeTOUlouse

• Musée Georges Labit 17 rue du Japon | F. Verdier museegeorgeslabit.fr

• Muséum d’Histoire Naturelle 35 allée Jules-Guesde Palais de Justice museum.toulouse.fr

• Musée Paul-Dupuy

13 rue de la Pleau Carmes | ampdupuy.fr

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51 rue de Bayard Jeanne d’Arc |

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• Isdat [Beaux-arts]

• Prep’art [Prépa art]

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• Le Quai des Savoirs

5 quai de la Daurade Esquirol | isdat.fr

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Bagatel

• Esma / Etpa [Arts appliqués]

50 route de Narbonne (Auzevile-Tolosane) 62 | esma-artistique.com

Croix de

Mermoz

• Écran [Graphisme & design] • Galerie du Château d’eau 30 rue des Tours (Labège) 79 (Campus de Bissy) ecole-ecran.fr

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22 impasse Charles Fourier Barrière de Paris | ynov.com

Arènes

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54 boulevard de l’Embouchure Canal du Midi | ecolearies.fr

• Campus Ynov [Création digitale]

SaintCyprien

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• Ariès [Création digitale]

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9 rue des Amidonniers 31, 45 (Amidonniers) axesud.fr

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• St-Raymond

1ter place St-Sernin Capitole, Jeanne d’Arc saintraymond.toulouse.fr

Galeries • Le 50cinq

55 avenue Louis Bréguet 80, 23 (Gonin) | 50cinq.com

• Espace Écureuil 3 place du Capitole | Capitole caisseepargne-artcontemporain.fr

• La Fabrique (Ciam) 5 allée Antonio Machado Mirail Université ciam.univ-tlse2.fr

• Galerie du Château d’eau

1 place Laganne Esquirol, St-Cyprien galeriechateaudeau.org

• Green Galerie

4 rue du Coq d’Inde Carmes, Esquirol GreenGalerieExpo

• Lieu-Commun

25 rue d’Armagnac Marengo | lieu-commun.fr

• Pavillon Blanc

4 place Alex Raymond (Colomiers) 2, 21 (Méd. Pavillon Blanc) pavillonblanc-colomiers.fr


INTERVIEW - Wilfried Lupano INITIATIVE ÉTUDIANTE - La Forêt Électrique FORMATION - ESMA TABLE DES MATIÈRES chroniques (p.59)


HORS-D’ŒUVREE

- American Cosmograph Qu’est-ce que c’est ?

C’est une histoire vieille de 111 ans ! Premier opéra de Toulouse au XVIIe siècle, le 24 rue Montardy accueille dès 1907 l’American Cosmograph, épisode 1. Remplacé par le Rio en 1940, il deviendra l’une des salles les plus appréciées de la ville à partir de 1993, lorsque le réseau d’exploitants alternatif et indépendant Utopia y implante son troisième cinéma. En 2016, l’American Cosmograph fait son retour sous l’impulsion d’Annie Mahot et Jéremy Breta, deux salariés de l’Utopia qui reprennent les rênes.

Pourquoi on aime

« Le plus vieux cinéma du futur » : les nouveaux dirigeants ont donné à ces 3 salles de cinéma

une belle dimension rétro-futuriste, appuyée à l’extérieur par une fresque murale signée Géraldine Champio. Ce qui n’empêche pas de faire perdurer la filiation avec Utopia. Notamment dans les choix de programmation toujours orientés art & essai. Mais tout n’est pas en technicolor entre les murs du cinéma, ces derniers appartenant au clergé : la sentence d’une sévère augmentation de loyer laisse pour l’heure son avenir dans l’incertitude. C’est aussi un peu pour ça qu’on l’aime, l’American Cosmograph : parce que c’est une Salle À Défendre.

Offre étudiante ?

Avec des places au départ à 7 €, l’American Cosmograph propose également un abonnement de 10 entrées à 50 €, (soit 5 € le ticket) ! Bonus : le carnet est non-nominatif et fonctionne également dans toutes les salles du réseau Utopia. Et si ça ne suffit pas rendez-vous tous les mercredis pour des projections à 4,5 €. Un tarif aussi appliqué chaque jour en première séance. Non, ce n’est pas une incitation à sécher les cours !

[Cinéma art & essai] Créé en 1907 (Utopia de 1993 à 2016, American Cosmograph depuis 2016). Ouvert toute l’année. 24 rue Montardy | Capitole | 05 61 21 22 11 | american-cosmograph.fr Événements : Vidéo en poche, Dernière Zéance, festivals (Fifigrot, Cinélatino, Cinespaña...), vente d’affiches, soirées débats-rencontres...

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CINÉMA

INTERVIEW

Wilfried Lupano lesvieuxfourneaux.com

Il est le géniteur de Mimile, Antoine et Pierrot, trois vieillards qui n’ont pas peur de déboucher des bouteilles ou de se lancer dans la lutte des classes malgré les rhumatismes. Véritables succès en librairie, les 3 premiers tomes de la bande dessinée Les Vieux fourneaux ont été vendus à plus de 500 000 exemplaires. Une adaptation cinéma est sortie le 22 août 2018. Avec un scénario signé Lupano. Prix, succès en librairie, sortie du film... plus rien n’arrête Les Vieux Fourneaux ! Comment l’aventure a t-elle commencé ? Avec Paul Cauuet, le dessinateur, avec qui j’avais déjà travaillé, nous avions réfléchi à un projet de BD. Nous avions envie de parler de transmission, d’héritage, mais pas dans le sens financier, de parler du monde qu’on laisse aux générations suivantes. On s’est intéressés à cette génération née dans les années 30, avant le boum technologique, une période où on labourait les champs avec une vache. Et ces gens sont encore debouts à l’heure des hautes fréquences et des OGM ! C’est la génération qui a mangé le choc technologique le plus important ! Quand nous avons créé Mimile, Antoine et Pierrot c’était l’époque de la sortie du livre Indignez-vous ! de Stéphane Hessel , qui avait plus de 90 ans... Nous avons eu envie de créer des personnages qui ont passé 70 ans, qui sont des figures très actives, pas des retraités nostalgiques, loin du cliché de la « silver économie » !

Nos héros sont des personnes âgées et ils ne seront pas immortels !

Est-ce qu’il a été difficile de séduire les éditeurs avec ces papys ? On avait bien conscience que ce serait difficile de les convaincre, alors au lieu de faire une note d’intention j’ai écrit tout le scénario du 1e tome et Paul a livré deux ou trois planches. Et nous avons eu de très bons retours ! Vous aviez déjà en tête l’idée d’une adaptation au cinéma ? Non, pas du tout ! Quand on lance une BD on ne sait même pas si on va trouver un éditeur, et ensuite si ça va marcher. Déjà, c’est assez rare qu’une BD se retrouve adaptée au cinéma, mais, souvent, pour cela, il faut qu’elle connaisse un succès commercial. Pourtant, juste après la sortie du premier tome nous avons eu des propositions. Il a fallu choisir entre en faire une adaptation au cinéma, un téléfilm, une web série... C’est arrivé très vite, on ne s’y attendait pas. Comment s’est orienté votre choix ? Nous ne connaissions pas le monde du cinéma, alors nous avons fonctionné au feeling, ça a été une histoire de rencontres humaines. Avec Radar Films (NDLR : le producteur du film avec Égérie Productions)

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| HORS-série 2018/19


nous avons senti qu’il y avait la volonté de nous inclure Paul et moi. Nous n’avions pas trop envie de vendre les droits à une boîte de production qui, après, en fait ce qu’elle veut. Ça ne nous aurait pas plu que le film s’éloigne trop de la série. Et c’est vous qui vous êtes chargé du scénario du film ? C’est ça. Pendant deux ans et demie j’ai écrit plusieurs versions du scénario. Si le travail d’écriture n’est pas très éloigné de celui pour la BD, la grosse différence c’est que beaucoup de monde a son mot à dire ! J’ai travaillé sur cinq versions différentes, tout était disséqué, questionné et beaucoup de gens donnaient leur avis, alors qu’en BD il n’y a que l’auteur, le dessinateur et l’éditeur. Vous avez ensuite suivi le tournage où vos personnages étaient joués par Eddy Mitchell, Roland Giraud et Pierre Richard ? En partie, je suis allé voir le tournage pendant une semaine dans le Tarn puis une autre semaine à Pézenas. Le réalisateur, Christophe Duthuron, m’avait invité à venir pour être « le gardien des intentions » ! J’avais déjà vu mes personnages prendre chair par la magie du dessinateur, mais voir plus de 50 personnes, maquilleurs, preneurs de sons... affairées autour d’eux c’est très grisant. Sur le tournage, le chef opérateur, les comédiens, les décorateurs, tout le monde apporte des bonnes idées. J’avais un rôle de garde fou pour faire en sorte de tenir la vigie. Grâce au travail des comédiens, au beau boulot des décorateurs qui ont recréé l’environnement des Vieux Fourneaux en se basant sur les dessins de Paul, l’esprit de la BD a vraiment été respecté. Un tournage dans le Tarn et Pézenas, des héros qui vivent dans le sud-ouest... Il y a un fort lien avec la région ? Oui, Paul Cauuet vit à Toulouse et moi je vis à Pau. Mais j’ai habité à Toulouse de 2000 à 2005, à l’époque je commençais à écrire un petit peu de BD et j’avais monté avec un ami le bar Le Filochard. Reverra t-on Les Vieux Fourneaux dans les salles obscures ? Je crois que tout le monde a envie d’en faire un second, mais tout va dépendre du succès du premier. Même s’il y a un côté fastidieux dans le cinéma, qui est aussi une industrie, cette expérience m’a donné envie de continuer, pourquoi pas d’écrire un scénario original un jour. En attendant, le tome 5 de la BD sort le 9 novembre et un tome 6 est dans les tuyaux. Mais il n’y aura pas 25 tomes des Vieux Fourneaux ! Nous allons rompre avec la tradition franco-belge qui veut que les héros de série ne bougent pas avec le temps, ne vieillissent jamais, comme Astérix. Nos héros sont des personnes âgées et ils ne seront pas immortels !

Aux fourneaux ma du ciné Wilfried Lupano © Rita Scaglia

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CINÉMA

INITIATIVE ÉTUDIANTE

La Forêt Électrique [Cinéma éphémère] Les Halles de la Cartoucherie | jusqu’au 4 nov. | 6 € |

laforetelectrique.com

Une nouvelle cinéphilie

© DR

C’est à la fois un café, un cinéma éphémère, un lieu de vie... À la Cartoucherie, la Forêt Électrique a ouvert en septembre pour une seconde saison. Nous avons rencontré Agnès Salson, l’une des trois mousquetaires à l’origine de ce lieu étonnant.

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e projet est né quand j’étudiais en filière exploitation à la Fémis (NDLR : École Nationale Supérieure des métiers de l’image et du son ) à Paris. Avec un ami, Mikael Arnal, nous sommes partis pendant deux mois faire un tour de France des cinémas pour voir ce que les salles inventaient, les idées nouvelles. En rentrant nous avons écrit un livre, Rêver les cinémas de demain. Nous avons constaté qu’il existait deux modèles : le multiplexe ou la salle art & essai dont le public est assez vieillissant. Nous, nous avions envie de créer une salle de cinéma indépendante qui donne de la place à une cinéphilie plurielle : des films d’auteurs russes qui durent trois heures comme des séries, des clips... Nous avons réfléchi à un modèle économique mais nous avions du mal à trouver une voie. Après l’école, nous sommes repartis, cette fois dans 20 pays européens pour découvrir une centaine de salles en Espagne, Serbie, Danemark... Nous avons vu des cinémas qui impliquent leur communauté, les spectateurs deviennent bien plus que des spectateurs, comme le Numax à Saint-Jacques de Compostelle, une salle financée grâce aux prêts des habitants ! Nous avons vu des lieux qui montraient autre chose que des longs métrages, des cinémas faisant également café ou espace de co-working. Nous nous sommes dits que le meilleur moyen de se lancer était de créer un cinéma éphémère et de chercher une friche à investir. Avec Mikael, et Johan Borg, notre troisième associé, nous avons été orientés par la Mairie de Toulouse vers la Cartoucherie. Un an plus tard, en mai dernier, la Forêt Électrique a ouvert sa première saison après plusieurs semaines de chantier où nous avons tout installé nous-mêmes. C’est un cinéma avec une boutique, un café, des projections de réalisateurs locaux, des nouveautés, des films qui nous tiennent à cœur, des ciné-quizz, du karaoké-film ou encore des ateliers pour mêler le film à autre chose. C’est un lieu ouvert à ceux qui n’ont pas les codes ou une pratique cinéphile. Des bénévoles ont permis de faire fonctionner le lieu pendant 8 semaines et un véritable espace de rencontres est né dans le quartier où se sont croisés les habitants et un public plus jeune. La deuxième saison durera jusqu’en novembre, avec, toujours, une programmation décalée et des séances à 6 €. Nous aimerions, à terme, avoir une salle pérenne mais aussi créer des cinémas éphémères dans des espaces inoccupés des quartiers toulousains.

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CINÉMA

FORMATION

FILIÈRE 3D de L’ESMA [MÉTIERS DU CINÉMA] École d’Arts Appliqués | 50 route de Narbonne |

esma-artistique.com

Vous avez toujours voulu travailler dans le cinéma ? Réaliser le nouveau Toy Story ou collaborer aux effets-spéciaux d’un blockbuster ? Vous avez la fibre artistique et des idées plein la tête ? L’ESMA est pour vous ! Car nul besoin d’arpenter la Silicon Valley pour étudier l’animation 3D. On peut le faire ici à Toulouse...

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' Esma, ce sont 5 campus et écoles dans

le monde. À Montréal, Nantes, Lyon, Montpellier et Toulouse, au 50 route de Narbonne, dans un bâtiment optimisé pour concrétiser l’ambition des étudiants. Formant depuis 2002 la fine fleur de l’animation 3D, l’école s’impose ainsi comme l’anti-chambre des plus grands studios à travers le globe, comme le prouve notamment sa place dans le Top 10 des meilleures écoles mondiales d’animation, de Animation Career Review.

5 formations en arts appliqués À Toulouse, l’Esma propose des formations ayant pour vocation de « former les grands noms du cinéma d’animation de demain ». Du cinéma d’animation mais pas seulement : car si on regarde de près ce que sont devenus les étudiants (100 % des étudiants trouvent un emploi dans les 9 mois suivant la remise de leur diplôme), on constate rapidement que beaucoup ont été amenés à travailler sur les effets-spéciaux de productions comme Ready Player One, de Steven Spielberg, Inception, de Christopher Nolan ou encore Maléfique !

ma d'animation du ciné seulement mais pas

Ready Player One © Warner Bros

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Intégrer l’Esma Avec un taux de réussite impressionnant et des diplômes qui débouchent à tous les coups sur des emplois dans les plus prestigieux studios et autres grandes entreprises, l’Esma attire forcément les convoitises. Le cycle professionnel Cinéma d’animation 3D et Effets-Spéciaux s’adresse ainsi à tous les étudiants qui viennent d’avoir le Bac. La motivation, primordiale, n’étant pas uniquement nécessaire pour y entrer. Non car pour être admissible, il faut savoir manier le crayon et être en mesure de pouvoir présenter un book conséquent. À noter que dans certains cas, les prétendants peuvent être redirigés sur une année préparatoire. À la clé, un cycle d’enseignement extrêmement complet, qui permet à terme de maîtriser toutes les étapes de production d’un projet qui repose en partie ou totalement sur des effets numériques. L’Esma dispense donc des cours sur l’écriture de scénario, le découpage, le storyboard et le character design, le texturing, le shading, l’animation bien sûr et tout ce qui touche à la postproduction. Sans oublier, histoire que le package soit vraiment complet, des cours d’anglais, d’analyse de l’image et d’histoire de l’art !


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56 rue du Taur Capitole | esav.fr

• Esma [Animation 3D] 50 route de Narbonne (Auzevile-Tolosane) | 62 esma-artistique.com

• Ima [Art & Technologie] 5 avenue Joliot-Curie 52 (Oncopôle) institutdesmediasavances.fr

• Ispra [Audiovisuel] 4099 route de Baziège la Lauragaise (Labège) 79, 80 | ispra.fr

4 rue Marie-Curie (Ramonville) 111 | ispra.fr

• Prep’art [Animation] 51 rue de Bayard Jeanne d’Arc |

prepart.fr

Arènes estang

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54 rue du Pech Arènes | studio-m.fr

Salles de cinéma • Abc 13 rue St-Bernard | Jeanne d’Arc abc-toulouse.com

• American Cosmograph 24 rue Montardy | Capitole american-cosmograph.fr

• Cinémathèque 69 rue du Taur | Capitole lacinemathequedetoulouse.com

• Le Cratère 95 gde rue St-Michel | St-Michel cinemalecratere.com

• Gaumont Labège

105 avenue de la Méridienne 79 (Labège Couder) cinemasgaumontpathe.com

• Gaumont Wilson 3 place Wilson | Jean-Jaurès cinemasgaumontpathe.com

Rangueil e

-Pharmaci

Faculté-de

l-Sabatier

Université Pau

Bellefontaine

• Studio M [Audiovisuel & Digital]

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Saouzelon

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Bagatelle

54 boulevard de l’Embouchure Canal du Midi | ecolearies.fr

• ENsav [Métiers du cinéma]

Patted'Oie

Zénith

• Ariès [Animation 3D]

Place Émile Mâle Arènes | arenes.entmip.fr

MarengoJean-Jaurès

Capitole

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• Act Formation [Multimédia]

Jeanned’Arc

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Casselardit

• Ent-Arènes [Bts audiovisuel]

Jolimont

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216 route de St-Simon 14 (École d’architecture) act-formation.fr

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97 chemin de Gabardie Balmat-Gramont format-son.com

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Formations

• Fomat Son [Image, son]

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La Vache

Ramonville

• Kinépolis

15 rue des Usines (Fenouillet) 59 (Centre Commercial) kinépolis.fr

• Mega CGR

Zac des Grands Nobles (Blagnac) Grand Noble | cgrcinemas.fr

• UGC

9 allée Roosevelt Jean-Jaurès | ugc.fr

• Utopia

Impasse du Château (Tournefeuille) 21, 63, 65 (Les Chênes) cinemas-utopia.org

Librairies Spécialisées • Ombres Blanches 33 rue Gambetta Capitole, Esquirol ombres-blanches.fr

• Bibliothèque de la Cinémathèque

69 rue du Taur Capitole, Jeanne d'Arc lacinemathequedetoulouse.com


1 • Université Toulouse I Capitole [Sciences sociales] 112 formations 2 rue du Doyen-Gabriel-Marty Compans-Caffarelli | ut-capitole.fr

2 • Université Toulouse II Jean-Jaurès [Arts & lettres, sciences sociales...] 144 formations 5 allée Antonio Machado Mirail-Université | univ-tlse2.fr

3 • Université Toulouse III Paul Sabatier [Science, santé, sport] 78 formations 118 route de Narbonne Université-Paul-Sabatier |

univ-tlse3.fr

4 • ENSA [Architecture] 2 formations 83 rue Aristide Maillol Mirail-Université | toulouse.archi.fr

5 • Toulouse Business School [Commerce] 16 formations 20 boulevard Lascrosses Compans-Caffarelli | tbs-education.fr

6 • Sciences Po [Social & politique] 6 formations 2 ter rue des Puits Creuses Capitole ou Compans-Caffarelli sciencespo-toulouse.fr

7 • Université Fédérale 1 formation 41 allée Jules Guesde Palais de Justice |

univ-toulouse.fr

8 • INP Purpan [Ingénieurs] 2 formations 75 voie du Toec Casselardit | purpan.fr

9 • Isdat [Beaux-arts, musique, danse] 9 formations 5 quai de la Daurade Esquirol | isdat.fr 48 •

| HORS-série 2018/19

10 • École Nationale Vétérinaire [Vétérinaire, sciences cliniques] 4 formations 23 chemin des Capelles |

L2 Casteret |

envt.fr

11 • ICAM [Ingénieur] 3 formations 75 avenue de Grande Bretagne Zénith | icam.fr

12 • INP-ENM [Météorologie] 6 formations 42 avenue Gaspard Coriolis 18 | enm-meteo.fr

13 • INP-ENSEEIHT [Ingénieur] 25 formations 2 rue Charles Camichel François Verdier | enseeiht.fr

14 • INSA [Ingénieur] 12 formations 135 avenue de Rangueil Faculté de Pharmacie |

insa-toulouse.fr

15 • IPST-CNAM [Ingénieur] 44 formations 118 route de Narbonne Université-Paul-Sabatier |

ipst-cnam.fr

16 • ISAE-SUPAERO [Aérospatiale] 17 formations 10 avenue Édouard Belin 27, 66, 78, 79 | isae.fr

17 • ENAC [Aviation civile] 17 formations 7 avenue Édouard Belin 27, 66, 78, 79 | enac.fr

18 • CREPS [Sport] 8 formations 1 avenue Édouard Belin 27, 66, 78, 79 creps-toulouse-midi-pyrenees.fr

19 • INP, INP-ENSIACET & INP-LA PREPA [Polytechnique] 24 formations 1 & 4 allée Émile Monso (Labège) 79 | ensiacet.fr


MAP

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AUTRES formations DE L'UNIVERSITÉ FÉDÉRALE à Toulouse > Universités et écoles de l’Université Fédérale Toulouse Midi-Pyrénées. * Données récoltées et réalisées via la cartographie de l’UFTMP. Plus d’informations & de formations sur : formations.univ-toulouse.fr | HORS-série 2018/19 • 49


DRIER N E L A C 19 2018 re

Octob

La Semaine de l’Étudiant [Pluri]

jusqu’au 20 oct. De semaine d’accueil à dominante culturelle, la Semaine de l’Étudiant est devenue en quelques années un véritable festival mensuel. Un incontournable de la rentrée étudiante et festive.

Toulouse les Orgues

du 2 au 14 oct. On redécouvre chaque année toutes les possibilités de l’orgue grâce à des concerts classiques, mais aussi des croisements avec les musiques actuelles, des ciné-concerts et rencontres. Toujours surprenant !

Polars du Sud [Littérature]

du 12 au 14 oct. La 10e édition du festival consacré au roman noir et autre littérature policière invite une ribambelle d’auteurs et se poursuit avec des rallyeenquêtes et des expositions.

Scientilivre [Salon]

du 18 au 21 oct. Plus de 10 000 visiteurs se pressent chaque année au Centre de Congrès de Labège pour des conférences, débats, expos et ateliers à la rencontre des sciences à travers les livres.

Mois du cirque

Circa à Auch, l’Européenne de Cirque(s) à la Grainerie et des spectacles dans plusieurs théâtres de la ville. Octobre est circassien !

50 •

| HORS-série 2018/19

La nuit fantastique [Cinéma]

le 31oct. De 21h à l’aube blême, l’Utopia Tournefeuille devient un manoir hanté avec plusieurs films, intermèdes musicaux, déguisements, buffet et bistrot.

bre novem Supernova [Théâtre]

du 15 au 23 nov. Jeunesse & création : en 10 spectacles, le théâtre Sorano propose depuis trois ans de découvrir les œuvres de compagnies émergentes - avec notamment un focus sur des jeunes comédiens de la Région.

Des théâtres près de chez vous [Théâtre]

début à mi nov. Une formule spéciale qui incite à pousser la porte des nombreux théâtres indépendants de Toulouse. De la découverte doublée d’un véritable soutien culturel.

Bd Colomiers [Bande-Dessinée]

du 16 au 18 nov. S’il défend une vision plurielle de la bande dessinée, avouons que ce qu’on apprécie particulièrement dans le festival Bd Colomiers c’est son fort penchant pour les dessinateurs et éditeurs indépendants, d’ici et d’ailleurs.

Impulsez [Théâtre d’impro]

mi à fin nov. La compagnie de la Bulle Carrée donne chaque année rendezvous pour un festival dédié au théâtre d’impro.

Culture Bar-bars [Musique]

mi ou fin nov. Concerts et spectacles quasi non-stop pendant trois jours chez les membres du collectif Culture Bar-Bars. Important pour montrer son attachement au travail des cafés-culturels !

Séquence courtmétrage [Cinéma]

du 21 au 25 nov. Durant l’année, le public peut voter pour certains films lors de soirées de présélection. Fin novembre, Séquence court-métrage dépouille tout ça lors d’un festival consacré au court-métrage. Un coup de cœur qui dure.

bre

décem

Festival des Lanternes [Art visuel]

du 1 déc. au 9 fév. Après une première édition sublime (250 000 visiteurs), le festival de la culture traditionnelle chinoise remet ça et illuminera Gaillac (81) dans une nouvelle scénographie et des espaces agrandis. Pour une fois, l’expression « en prendre plein les yeux » est loin d’être exagérée.

A propos d’Elle(s) [Cinéma]

début déc. Réalisatrices, documentaristes, enseignantes... Le Cratère prend le pouls du « féminin en cinéma » en consacrant un volet aux étudiantes de l’Esav.

Marchés de créateurs [Art] début à mi-déc.

Il n’y en a pas que pour la place du Capitole. Un peu partout dans la ville, les marchés de créateurs proposent des idées cadeaux pour Noël.


Régal [Salon]

i-déc. m Parce que la culture gastronomique, c’est aussi indispensable quand on vit à Toulouse : au Parc des Expos, les Rencontres Gustatives Agricoles & Ludiques sont là pour ça ! Miam.

r janvie 19 20 Détours de chant [Musique]

du 22 jan. au 2 fév. Toutes les variables de la chanson française à retrouver dans une multitude de salles et cafés-concerts.

Festival Place de la danse [Danse]

de fin jan. à début fév. L’ex-festival CDC demeure l’événement de référence de la danse contemporaine à Toulouse.

Cinéma & droits humains [Cinéma]

début à mi-jan. Films, expositions, débats et rencontres. Organisé par Amnesty International, le festival Cinéma & droits humains fait le point sur des sujets d’actualité dans les cinémas de Toulouse mais aussi à la Médiathèque José-Cabanis.

février La Ludi [Théâtre]

Le Metronum [An 5] [Musique]

ébut fév.. d La salle de musiques actuelles située à la sortie du métro Borderouge fête son anniversaire sur plusieurs jours avec une programmation toujours éclectique et surprenante.

Extrême Cinéma [Cinéma]

début à mi fév. En recherche de films déviants, à la marge et zarbis ? Faites confiance à Prof’ Thibaud et Franck Lubet, de la Cinémathèque de Toulouse : avec l’Extrême Cinéma, le 7e art se fait sauvage

Des Images aux Mots [Cinéma] Un festival de films LGBT pour faire évoluer les consciences au travers d’oeuvres engagées et souvent inédites !

MARS Festival Burlesk [Spectacle]

ébut mars d Des performers venus du monde entier au cabaret le Kalinka pour découvrir d’un autre œil l’art de l’effeuillage burlesque.

Traverse Vidéo [Art visuel]

u 7 au 31 mars d Après son 20e anniversaire, le festival Traverse Vidéo revient pour presque un mois de cinéma expérimental et d’art vidéo !

Pink Paradize [Pluri]

début fév. La Ligue Universitaire D’Improvisation monte sur le ring du théâtre d’impro et invite des compagnies internationales.

ébut mars à début avr. d Transgressif et transdisciplinaire : le Pink Paradize repeint la ville rose avec une bonne dose de « freakitude » entre concerts et spectacles.

Cinélatino [Cinéma]

mi à fin mars La 31e édition des Rencontres Cinéma d’Amérique Latine, ce sont des films mais aussi une revue et des apéros-concerts tous les jours !

Entre en scène [Théâtre]

mi à fin mars Huit troupes présentent leurs créations pour cette deuxième partie du festival étudiant Entre en scène

Printemps du rire [Humour]

fin mars à début avr. De l’humour pour tous les goûts : c’est chaque année la promesse du festival Printemps du Rire, à Toulouse et dans le département.

In Extremis [Spectacle] du 20 mars au 7 avr. Le théâtre Garonne repousse les limites du spectacle avec ce temps fort pluridisciplinaire.

Imagina’livres [Salon] fin mars Au cœur de l’Université JeanJaurès, ce festival spécialisé dans les littératures de l’imaginaire ouvre de nouveaux horizons.

Le Printemps étudiant [Pluri]

fin mars à début avr. Des scènes sur les campus, des artistes étudiants, des expos, des spectacles, des ateliers...

Chaque lieu d’enseignement développe un programme d’activités propres : conférences, spectacles, concerts, rencontres... Contactez le service Culture et/ou la Vie étudiante de votre établissement !

* les dates sont à titre indicatif et susceptibles d’être modifiées. Et tous les mois retrouvez la soirée de sortie du magazine Clutch : rendez-vous sur clutchmag.fr


DRIER N E L A C 19 2018 avril Clutcho’ [Pluri]

Corrida Audiovisuelle [Cinéma]

i-avr. m Le temps fort de l’Esav : une rencontre entre des écoles de cinéma du monde entier.

Disquaire Day [musique]

l e 3 avr. La Clutcho’ de printemps invite le Weekend des Curiosités pour l’avant-première du festival !

l e 21 avr. Chaque année, on célèbre les disquaires et les musiciens indépendants avec le Disquaire Day !

Carnaval de Toulouse

Échos & Merveilles [Pluri]

ébut avr. d Défilé et chars pour cette grande manifestation festive qui redonne des couleurs aux rues de la ville.

Les Airs Solidaires [Musique]

début à mi-avr. Les Airs So’, ce sont des concerts mais surtout un festival interuniversitaire qui invite à réfléchir sur un nouveau thème chaque printemps.

Fredd [Cinéma]

jusqu’à mi-avr. Fredd pour Film Recherche & Développement Durable. Tout est dans le titre, donc.

Foire Internationale [Pluri] jusqu’à mi-avr.

Plus de 600 exposants chaque année pour découvrir, se divertir ou savourer. Bref, se faire plaisir !

Concours de courts [Cinéma]

début avr. Un concours de courts-métrages initié par des étudiants de l’Université de Toulouse.

Nuit étudiante [Pluri]

début avr. Une grande nocturne au Musée des Augustins, pour des visites décalées entre spectacles & concerts.

52 •

| HORS-série 2018/19

fin avr. Un village médiéval fantastique implanté dans l’enceinte du Bascala, salle de musiques actuelles à Bruguières, en complément de concerts, expos et autres escape games !

mai Les Jardins du Muséum [pluri]

de mai à oct. Ouverture de la saison estivale du Muséum dans ses Jardins de Borderouge. Un immense espace naturel en pleine ville.

L’histoire à venir [Conférences]

mi-mai Ou comment prendre du recul sur l’Histoire d’hier, d’aujourd’hui et de demain au grè de pléthore de petites formes (conférences, débats, ateliers...).

Nuit des Musées [Pluri]

mi ou fin mai Artistes et structures bousculent l’art au cours de ce rendez-vous au succès impressionnant.

Le Vent se lève [Éducation populaire]

mi-mai À l’Espace Job, un festival d’éducation populaire engagé et corrosif entre concerts, spectacles, ateliers, rencontres et débats.

Toulouse Hackerspace Factory [Art visuel, musique]

mi-mai Le Toulouse Hackerspace Factory : un festival sur la création numérique et les nouvelles technologies à Mix’Art Myrys.

Grain de sel [Musique]

mi-mai Direction Castelssarasin, dans le Tarn & Garonne, pour un weekend de festival pop, chanson et hip-hop.

We Act [Art visuel]

mi à fin mai Le Week-end de l’Art Contemporain dessine une nouvelle carte de la ville, de galeries en musées pour une découverte artistique.

juin Clutcho’ [Pluri]

le 4 juin La sortie du Clutch de juin, une manière d’anticiper l’été !

le Weekend des Curiosités [Musique]

début juin Dans le sillage des soirées Curiosités, ce festival laisse s’exprimer découvertes et coups de cœur dans un Bikini revisité, en extérieur et en intérieur.


Passe ton Bach d’abord [Musique]

début juin Un marathon musical qui réinterprète et renouvelle Bach.

Les Rendez-vous singuliers [Pluri]

mi-juin Spectacle, danse, vidéo et concert : les Rendez-vous singuliers métamorphosent l’espace urbain de Tournefeuille !

Map [Art visuel]

u 1 au 30 juin d Map pour Mise Au Point : un festival à ne pas rater pour tout amateur de photographie.

festival Rio Loco [Musique]

mi-juin Le festival Rio Loco nous a habitué ces dernières années à changer de formule. Mais il reste un des événements phares de la saison culturelle, au cœur de la Prairie des Filtres.

Siestes Electro [Musique]

Electro Alternativ [Musique]

Ciné plein air [Cinéma]

Arto festival [Théâtre]

début juil. L’association Vidéophages célèbre toutes les formes de l’image et du cinéma dans un lieu différent chaque année.

ébut juil. à mi-août d Une quarantaine de films à déguster pendant 7 semaines devant l’écran installé dans la cour de la Cinémathèque.

Toulouse d’été [Musique]

début juil. à début août Un peu partout, des concerts pour animer la ville en été !

Tempo Latino [Musique] fin juil.

Le double effet Vic-Fesenzac : les atouts et la gastronomie gersoise doublés d’une capitale de la culture latino et afro-cubaine pour le festival Tempo Latino !

Fête des Vins [Pluri]

fin juin Ne cherchez pas une tête d’affiche : aux Siestes Electros on célèbre l’aventure musicale avec des live et Dj sets résolument différents.

début août On fait la tournée des vignerons à Gaillac, entourés par des concerts et apéros gourmands.

Grandes vacances C’est le break & la saison des festivals Tous les bons plans estivaux à retrouver sur le numéro double du magazine Clutch !

juillet ût ao Pause Guitare [Musique]

Faîtes de l’image [Art visuel]

début juil. À Albi et alentours, un événement qu’on apprécie autant pour la programmation « In » (qui reçoit régulièrement des légendes) que pour le « Off » (qui incite à la découverte) dans un esprit indépendant et familial.

bre

septem

Soirée Clutcho’ [Pluri] début sept. Clutch fête ses 7 ans ! Une soirée surprise (et gratuite) pour la sortie du numéro de septembre.

début à fin sept. La rentrée rime désormais avec Electro Alternativ ! Tous les styles de musiques électroniques sont représentés dans une programmation dense et novatrice.

mi-sept. L’indispensable festival d’art de rue de Ramonville.

Alternatiba [Pluri]

mi-sept. Le festival dédié aux alternatives, sociales, politiques, économiques et climatiques.

Fifigrot [Cinéma, musique]

mi à fin sept. Les années passent et la programmation du festival international du film grolandais demeure toujours aussi joueuse, joyeuse et jubilatoire !

manifesto [Expo]

mi à fin sept. Les Rencontres Photographiques de Toulouse font toujours honneur à la diversité des pratiques, en procurant une bonne visibilité aux photographes locaux.

La Semaine de l’Étudiant [Pluri]

mi-sept. à mi-oct. On boucle la boucle, et on repart pour une année avec le festival de l'Université Fédérale !

Chaque lieu d’enseignement développe un programme d’activités propres : conférences, spectacles, concerts, rencontres... Contactez le service Culture et/ou la Vie étudiante de votre établissement !

* les dates sont à titre indicatif et susceptibles d’être modifiées. Et tous les mois retrouvez la soirée de sortie du magazine Clutch : rendez-vous sur clutchmag.fr


city guide nes n o b s le es ! adress

• La Kasbah

• Burger n’co

• Le Maharaja

• Chez nous les Libanais

30 rue de la Chaîne Compans Caffarelli lakasbah.fr > Lundi soir plat à 5 €

46 rue Peyrolières Capitole, Esquirol maharajatoulouse.fr > Tarifs étudiants midi & soir

• Le PÉry

22 rue Gabriel Péri Jean-Jaurès lepery.com

RESTOS • Boca

45 rue Peyrolières Capitole, Esquirol BOCAtlse > Mini sandwich dès 1,20 €

• Borriquito Loco

25 rue des Paradoux Esquirol, Carmes restaurant-borriquito.com > Formules étudiantes

• L’Embargo

35 rue Nicolas Bachelier Jean Jaurès > 100 % Vegan

• O coup dans l’aile 26 rue du Languedoc Carmes ocoupdanslaile.com > Formules étudiantes

• L’Esquinade

28 rue de la Chaîne Compans Caffarelli lesquinade.fr

• Foxy

2 avenue Paul Séjourné Compans Caffarelli restaurant-foxy.fr > Formules étudiantes

• La FAIM DES HARICOTS 3 rue du Puits Vert Capitole, Esquirol lafaimdesharicots.fr > Resto végétarien Buffet à volonté dès 11 €

• Le Kalinka

10 rue des Teinturiers St-Cyprien lekalinka.com

54 •

| HORS-série 2018/19

• La Petite Gouaille

44 rue Peyrolières | Capitole restaurant-laptitegouaille.fr

• Restaurant Universitaire Arsenal 2 boulevard Armand Duportal Compans Caffarelli crous-toulouse.fr/ les-restos-u-cafeterias

• Restaurant Universitaire Jean-Jaurès 5 allée Antonio Machado Mirail | crous-toulouse.fr/ les-restos-u-cafeterias

• Restaurant Universitaire Rangueil 1 & 2 118 route de Narbonne Université de Rangueil c rous-toulouse.fr/ les-restos-u-cafeterias

• Restaurant Universitaire Rangueil 3 133 route de Narbonne Université de Rangueil c rous-toulouse.fr/ les-restos-u-cafeterias

FAST FOOD • Bagelstein

30 rue des Filatiers Esquirol, Carmes bagelstein.com/tag/toulouse

• Batbat

8 rue des Filatiers & 9 rue Jean Suau Capitole, Esquirol, Carmes batbat.fr > Livraison

20 rue Riquet & 23 rue de la République Jean-Jaurès, F. Verdier, St Cyp' burgernco.fr 6 rue Jean Suau Capitole, Esquirol cheznousleslibanaistoulouse

• Duck me

10 rue de la Pomme & 7 rue de Rémusat Capitole, Jeanne d’Arc duckme.fr

• Joe’s Corner (Gibert Joseph)

3 rue du Taur Capitole, Jeanne d’Arc Joescorner

• Karl Maison du Hot Dog

14 rue Temponières Esquirol

• Nan kebab

21 rue des Filatiers Esquirol, Carmes nankebab-toulouse.fr

• La Petite île

30 rue des Salenques Compans Restaurant-La-Petite-Ile > Plats à partir de 5 €

SALONS DE THÉ • Blue Teapot

5 impasse Colombette Jean Jaurès | blueteapot.fr

• La Fiancée 54 rue Peyrolières | cafelafiancee

Capitole

• Mugen Café

33 rue d’Embarthe Compans Caffarelli mugencafe.com

• La Reine Margot 13 rue Peyrolières Esquirol La-Reine-Margot > 100 % sans gluten


• Ras la tasse

• Le Bistrologue

3 rue du Puits Vert | Capitole, Esquirol | raslatasse.fr

BARS & PUBS

2 place du Ravelin | lebistrologue

• Black Lion

4 allées Paul Feuga Saint Michel, Palais de Justice theblacklion.fr

• L’Abbaye de la SAINte Dynamo

BlastoDice

8 rue Amélie | Jean-Jaurès lasaintedynamo

53 rue de la République St Cyprien Lalmanach-bistrot bar-indépendant > Happy-hour 18h30 / 20h

• Au FÛt et à Mesure 20 rue Gabriel Péri | Jean Jaurès aufutetamesure.fr

• Autour d’une Bière 259 avenue de Muret Fer à Cheval autourdunebiere.fr

• L’Autruche

1 rue André Mercadier Jean Jaurès, François Verdier brasseriedubec > Happy-hour 17h/19h

• Baraka Jeux

1 boulevard de la Gare François Verdier BarakajeuxToulouse > Happy-hour 18h/19h

• Barallel

9 rue Cujas 31000 Toulouse Esquirol | barallel.com

• Le Barboteur

18 rue des Pénitents Gris Capitole, Jeanne d’Arc lebarboteur.bar

• Biergarten

60 grande rue Saint-Michel Saint Michel, Palais de Justice lebiergarten.fr

• Le Bièrographe 12 rue des Paradoux Carmes, Esquirol lebierographe.com > Happy-hour 17h30/19h

Le jeudi, accès au x jeux gratu it pour les étudiants ! L'état d'esprit : Bar à jeux de société. Plus de 800 jeux (babyfoot, fléchettes, figurines, etc...). Niveau accueil : des grandes salles et de bons conseils, une vingtaine de bières bouteilles, 4 pressions, des cocktails, de quoi manger. En bref, bien mieux qu’à la maison ! on aime... L’accueil très sympa, la déco (qui va évoluer), le choix et les conseils et l”ouverture le dimanche !

52 avenue Honoré Serres Toulouse | Compans Caffarelli | blastodice.com

• Breughel l’ancien 30 rue de la Chaîne Compans | breughel.fr

• Le Cactus

13 boulevard Lascrosses Compans Caffarelli lecactustoulouse.fr

• Le Café Populaire

9 rue de la Colombette Jean Jaurès, François Verdier cafepopulaire.blogspot.com

• Cave à Rock

3 boulevard des Minimes Marengo SNCF lacavearock.com

• Le Communard

14 place Arnaud Bernard Compans Caffarelli Le-Communard > Mardi soir plat à 5 €

• Dada

9 rue du pont Guilhemery François Verdier dedanu.com/fr

• Delicatessen

11 rue Riquet | Jean Jaurès, François Verdier | delicat.essen > Happy-hour 7/7 18h30 /19h30

• Delirium Café

Bar à jeux de société © DR

• L’Almanach

• The Danu St-Cyprien

27 avenue Honoré Serres Compans Caffarelli

54 allée Jean Jaurès Jean-Jaurès deliriumcafetoulouse.com

• The Dispensary 1 rue Marthe Varsi | St-Cyprien thedispensarypub.com

• L’Évasion

29 grande rue Saint-Michel St Michel restaurant-bar-levasion.com

• La Fabrique

6 place du Peyrou Compans Caffarelli brasserie-lafabrique.fr

• Le Filochard

8 place du Pont Neuf Esquirol, Carmes lefilochard.fr

• The George & Dragon 1 place du Peyrou | Compans georgeanddragonpub.fr

• L’Impro

7 rue Léon Gambetta Capitole, Esquirol limprotoulouse

• L’Itinéraire Bis 22 rue de Périole | Marengo SNCF itinerairebiscafe.fr

• La Loupiote 39 rue Réclusane | Loupiote

St-Cyprien

• La Maison Blanche 10 rue Arnaud Bernard Compans Caffarelli cafe-maison-blanche.fr

• Mécanique des Fluides 1 place Riquet | Jean-Jaurès lamecaniquedesfluides Bon plan étudiant !


nes n o b s Le es ! adress (suite) BARS & PUBS (suite) • Le Moloko

6 rue Joutx Aigues | Carmes, Esquirol | LeMolokoBar > Happy-hour 18h/21h

• Le Nasdrovia

2 rue Maletache | Carmes, Esquirol | le-nasdrovia.com

• Ô Bohem

138 grande rue Saint-Michel Palais de Justice obohem.fr > Dimanche soir plat à 5 €

• O Boudu Pont

1 rue de la République St Cyp' | oboudupont.com > Cool Prices

• Le Père Peinard 1 rue des Chalets | Jeanne d’Arc Le-Pere-peinard > Happy-hour lundi toute la soirée !

• Le Petit Vasco

21 Place de l’Estrapade St-Cyp' | lepetitvasco.com

1 place de l’Estrapade St-Cyprien | le-vasco.fr > Happy-hour pichet 19h/20h

• V and B Compans

3 esplanade Compans Caffarelli Compans | magasin.vandb. fr/cave-bar/fr/toulouse

• L’Autre-Rive

24 avenue Étienne Billières St-Cyprien | autre-rive.com

• Bd Fugue

11 rue Ste-Ursule | Capitole, Esquirol | BdFugueToulouse

• Bédéciné

7 rue Romiguières Capitole | bedecine.fr

• Floury Frères

36 rue de la Colombette Jean-Jaurès | librairie-floury.fr

CLUB 78 allée de Barcelone | Compans lecridelamouette.com > Jusqu’à 6h le week-end & jours fériés !

Esquirol

7 rue de Lanusse | planeterock.fr

21 Boulevard de Strasbourg Jean-Jaurès| puboclock31

• Chez Tonton

Compans

| HORS-série 2018/19

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Trois Cocus

LIEUX ALTERNATIFS • Carrefour Culturel Arnaud Bernard

3 rue Escoussières Arnaud Bernard Compans C., Jeanne d’Arc arnaud-bernard.net

L'état d'esprit : Vinyles, mangas, showcases, sandwicherie, café, dépôtvente neuf et occasions, autre chose ? on aime... Les conseils et l’accueil de ces vendeurs passionnés et spécialistes dans leurs domaines, les prix accessibles.

3 rue du Taur & 22 rue des Lois Toulouse | Capitole | gibert.com/stores/toulouse-gibertjoseph-librairie

• La Chapelle Atelier Idéal • Imagin’ères 36 rue Danielle Casanova Compans C., Jeanne d’Arc atelierideal.lautre.net

• Hangar de la Cépière 8 rue de Bagnolet | Arènes lehangar.eklablog.com

12 rue Ferdinand Lassalle Canal du Midi mixart-myrys.org

• Les Pavillons Sauvages

• Pub O’Clock

Gibert Joseph

Librairie - papeterie - disquaire

• planète rock

• Mix’art Myrys

• Le Petit Voisin

56 •

• Vasco le Gamma

LIBRAIRIES

© DR

39 gde rue St-Michel | St Michel mulligans.pub.free.fr > Pinte de Kro à 4 €

16 place Saint-Pierre | pastisomaitre.com

9 rue Saint-Charles | Compans desbois.cebien > Happy-hour 18h30 à 19h30

• LE CRI DE LA MOUETTE

• Mulligans

37 rue Peyrolières | Le-Petit-Voisin > Cool prices !

• Le Txus

35 avenue Jean Dagnaux Canal du Midi pavillonssauvages

• Samba Résille

38 rue Roquelaine | Jeanne d’Arc samba-resille.org

17 rue Ste-Ursule | Capitole, Esquirol | imagineres.fr

• Les Petits Ruisseaux 11 rue Villeneuve | St-Cyprien LibrairieLesPetitsRuisseaux

• Librairie des Abattoirs

76 allées Charles de Fitte St-Cyprien | lesabattoirs.org

• Ombres Blanches

50 rue Gambetta | Capitole, ombres-blanches.fr Esquirol |

• Privat 14 rue des Arts |

Esquirol

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• La Renaissance 1 allée St-Saëns | Basso-Cambo librairie-renaissance.fr


• Série B 16 rue Ste-Ursule | Capitole, Esquirol | librairieserieb.fr

• Terra-Nova 18 rue Gambetta | Capitole, Esquirol | librairie-terranova.fr

• Terre de Légendes 44 rue Gambetta | Capitole, Esquirol | terresdelegendes.fr

DO IT YOURSELF CONCEPTION • Les Aiguilleuses

77 rue de la Colombette Jean Jaurès, François Verdier lesaiguilleuses.weebly.com

• Artilect Fablab

27bis allée Maurice Sarraut Patte d’oie, Arènes | artilect.fr

• L’Atelier des bricoleurs 64 rue de Fenouillet Barrière de Paris atelier-des-bricoleurs.net

• Atelier Double Boucle 6 place Lange | Saint-Cyprien doubleboucle.com

• Fifi Jolipois 11 rue Cujas | Esquirol fifijolipois.com

• Lézard Créatif 5 rue Matabiau | Jeanne d’Arc lezard-creatif.fr

DO IT YOURSELF MÉCANIQUE • Garage pour Tous 31 40 ch. du Prat Long | Barrière de Paris | garagepourtous.fr

• La Maison du Vélo

89 boulevard Pierre Semard Marengo SNCF maisonduvelotoulouse.com > Location de vélos

• Mobilité-e-s

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• Self Moto Service 2 avenue d’Atlanta | selfmotoservice.fr

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RÉSEAUX D’ÉCHANGES • Partageons les jardins ! 36 rue Bernard Mule | F. Verdier partageonslesjardins.fr

• Trade School tradeschool.coop/toulouse

• Croc Vinyl

7 rue des Lois Jeanne d’Arc, Capitole recordshop.crocvinyl

• Dj Music 4 rue Genty Magre | Esquirol DJ-MUSIC-Toulouse

• Gibert Joseph MUSIQUE 22 rue des Lois | Capitole gibertjoseph.com/Toulouse

• Innerdisc

CULTURE SCIENTIFIQUE • Aéroscopia

Allée André Turcat - Blagnac Beauzelle Aéroscopia musee-aeroscopia.fr

• Cité de l’Espace

Av. J. Gonord | 37 (Cité de l’Espace) 16 (Gymnase de l’Hers) cite-espace.com

• Les Jardins du MusÉum

24-26 avenue Bourgès Maunoury 36 (Ségla) | museum.toulouse.fr

• MusÉum d’Histoire Naturelle 35 allée Jules Guesde | Palais de Justice | museum.toulouse.fr

• Observatoire de Jolimont

1 avenue Camille Flammarion Jolimont | saptoulouse.net

• Quai des Savoirs 39 allée J. Guesde | Palais de Justice | quaidessavoirs.fr > Gratuit

DISQUAIRES • Anthology

37 rue Reclusane St-Cyprien | innerdisc.fr

• Le Laboratoire 9 rue de la Bourse |

Esquirol

• Mes mauvaises fréquantations 8 rue des Lois | Capitole mesmauvaisesfrequentations

• Made In Jazz 7bis rue Cujas | Esquirol MadeInRecordShop

• New Bullit

2 rue des Lois Capitole, Jeanne d’Arc newbullitt31

• OCD

17 rue des Filatiers Esquirol, Carmes ocd.fr/magasins/ocd-toulouse

• Pandemonium 2 rue Cujas |

Esquirol

• Paul Emile Vinyls 5 rue Temponières | paulemilevinyls

Esquirol

• Vicious Circle 7 rue des Puits Clos | Capitole toulouse.viciouscircle.fr

8 rue des Lois | Jeanne d’Arc, Capitole | disquaire-toulouse.fr

• Armadillo 32 rue Pharaon | Carmes armadillodisques

Découvrez les lieux clutchés sur :

• Au Comptoir du Rêve 13 rue Ste-Ursule | Capitole, Esquirol | comptoirdureve.fr Bon plan étudiant !


CHRONIQUES

Lecture

Des arts & des lettres Spraycan Art

Le Nouvel Hollywood

De nos jours, les livres consacrés au graffiti ne manquent pas. Mais certains demeurent des références indispensables. Rangeons Spraycan Art dans cette catégorie. Sans être le premier publié sur le sujet (Subway Art l’a devancé de trois ans), il est bien précurseur dans sa manière d’annoncer l’ampleur que le graff allait mondialement connaître. À la fin des années 80, le photographe Henri Chalfant partait ainsi de la source new-yorkaise pour documenter l’art et la manière de se propager sur les autres continents - de l’Europe à l’Australie. Publié en 1987, Spraycan Art est à la fois une géniale collection d’images old school et la genèse d’un art incontournable.

En 1969, Dennis Hopper et Peter Fonda prophétisaient la débâcle en une ligne de dialogue d’Eazy Rider : « we blew it ». Considérées comme l’âge d’or du cinéma hollywoodien, les 70’s ont vu éclore des œuvres contestataires, révolutionnaires sur le fond et dans la forme, et la naissance de cinéastes majeurs (les Spielberg, Lucas, Coppola, Cimino, Scorsese, Friedkin & cie...). Mais, en coulisses, ce « Nouvel Hollywood » a surtout été l’enjeu de bras-de-fer avec les studios, d’orgies de drogues, d’alcools et de banqueroutes... En 1998, le journaliste Peter Biskind remontait le temps pour nous mettre au cœur d’une âpre lutte de pouvoir à une époque où tout restait encore possible.

Electrochoc

Pronomade(s)

On aurait bien aimé être dans la tête de Laurent Garnier lorsque, en 2017, il fut le premier Dj à être fait chevalier de la Légion d’Honneur. Impossible à ce moment de ne pas se rappeler une musique, un live, un set. Ou de ne pas avoir en mémoire les mots de l’odyssée Electrochoc. En 2003, aux côtés du journaliste David Brun-Lambert, il décryptait l’histoire de la musique électronique depuis la fin des années 80. Le livre est à l’image qu’on se fait de lui : précis, passionné, généreux et, surtout, sans égo-trip. En laissant la parole aux autres, notamment à la scène de Detroit dans un chapitre hallucinant, son récit atteint de véritables sommets électriques.

Parmi les douze centres nationaux des arts de la rue en France, il en est un dont on se sent particulièrement proches. D’abord, parce qu’il est implanté tout près de Toulouse, à St-Gaudens. Ensuite grâce au journaliste Daniel Conrod qui a couché son histoire sur papier, dans un livre paru en 2015 pour célébrer les 24 ans des Pronomade(s). Vivant et foisonnant, cette Petite fabrique d’humanité ne se contente pas de reprendre la chronologie des faits et gestes mais remet en perspective la dimension profondément politique d’un projet un peu fou. Ou quand l’idéalisme se frotte aux réalités d’un territoire. Parfois avec bonheur, parfois dans la douleur. Toujours avec le cœur.

Musique

L aurent Garnier & David Brun-Lambert (Flammarion)

58 •

| HORS-série 2018/19

Cinéma

Peter Biskind (Le Cherche Midi)

Daniel Conrod (Auto-édition)

Spectacle

Art

enri Chalfant & James Prigoff H (Thames & Hudson)


CHRONIQUES

VIDÉO-CLUB

Les Films Bad Trip SCARFACE

LAS VEGAS PARANO

La vie de rêve. Débarqué en Floride à bord des croisières Fidel Castro, Tony Montana est un jeune cubain ambitieux sans aucune limite. Le temps de virer le patron de la pègre locale, et voilà notre jeune balafré à la tête du plus gros réseau de cocaïne. Son nom : Scarface. Deux ans après avoir offert à John Travolta le rôle de sa vie dans Blow Out, c’est Al Pacino qui émerveille le monde du septième art devant la caméra de Brian De Palma. À ses côtés, la somptueuse Michelle Pfeiffer partage l’affiche d’un sinon le - film culte des années 80. Dialogues croustillants, mise en scène mythique, une pellicule inoubliable qui inspirera toute une génération de rappeurs à venir.

Sans aucun doute la meilleure adaptation d’Hunter S. Thompson au cinéma : Las Vegas Parano. En voyage d’affaire au pays des casinos, le journaliste Raoul Duke et son avocat le Dr Gonzo vous embarquent dans la plus tripée des aventures filmées à ce jour. Drogues diverses et variées, bar de dinosaures, autostoppeur de renom et grille pain, bienvenue dans le délire total orchestré par un Terry Brazil Gilliam au sommet de son art. Pour réussir l’adaptation parfaite d’un roman clairement inadaptable, il fallait deux grands acteurs et la prestation du duo Johnny Depp Benicio Tel Toro est aussi admirable que leur entrée fracassante dans le parc d’attraction à fond d’éther. Jubilatoire.

REQUIEM FOR A DREAM

SPRING BREAKERS

Requiem for a dream, le film qui fait passer le Trainspotting de Dany Boyle pour un Disney. Situé à Coney Island, bas fond de New York, Darren Aronofsky filme l’abominable descente aux enfers d’Harry, junkie notoire campé par Jared Leto, sa mère, fan de jeu télévisé accro aux amphétamines, sa copine, prostituée à ses heures, et Tyrone, son meilleur pote pas vraiment aidant pour retrouver le droit chemin. Porté par une ribambelle d’acteurs naviguant à fleur de peau (inoubliable Ellen Burstyn) et une bande originale signée Clint Mansell qui en a traumatisé plus d’un, le réalisateur de Pi met parfaitement en images le mal être décrit dans le roman d’Hubert Selby Jr. Hallucinant.

Scénariste de Larry Clark à ses heures, Harmory Korine est tout aussi doué derrière la camera. Après le génialissime Gummo, le Californien récidive avec Spring Breakers. Suite à un braquage de superette improvisé, quatre jeunes brebis égarées se font la malle pour la Floride où elles vont tomber sur le grand méchant loup. Résumer le film à des meufs en maillot de bain qui chantent à trois grammes du Britney Spears serait un outrage, tant la performance collective est impressionnante. D’un James Franco en rappeur dealer métamorphosé à une Selena Gomez bien loin de ses années Mickey, les vacances entre copines virent rapidement au carnage organisé ultra coloré. Délicieux.

Électrochoc

D. ARONOFSKY (Studio Canal)

Contre-culture

TERRY GILLIAM (TF1 Vidéo)

HARMONY KORINE (TF1 Vidéo)

La grande récré

Ice cream

BRIAN DE PALMA (Universal)

| HORS-série 2018/19 • 59


CHRONIQUES

jukebox

LA bande-son étudiante... Public Enemy

Radiohead

Ceux qui voyaient uniquement le rap comme un divertissement ont dû revoir leur copie ! Proclamant l’état de guerre, les sirènes hurlantes de l’intro annoncent la couleur hardcore, militante et consciente d’un disque sans précédent dans le hip-hop. Si l’orage contestataire avait déjà éclaté à l’ouest sous l’impulsion des N.W.A. (Straight Outta Compton), il n’avait jamais aussi bien allié puissance musicale, maîtrise des lyrics et cohérence politique. Tirant à boulets rouges sur les politiques de Reagan, Chuck D et Flavor Flav reprennent le flambeau des Black Panthers de la meilleure des manières... et décrochent un disque de platine. L’Amérique en tremble encore.

Déjà ancré dans le son des 90’s avec un hit majeur (« Creep »), le groupe anglais amorce un virage expérimental inattendu le faisant immédiatement changer de statut. Bien loin des balises rassurantes tracées par les radios, OK Computer crée la tendance du rock alternatif de son époque, avec des perles hors-format façonnées par la voix de l’énigmatique Thom Yorke, s’accommodant des prises de risque d’un Johnny Greenwood habité (l’anthologique « Paranoid Android »). Plus exigeant mais toujours accessible, le son de Radiohead loge l’auditeur dans une montagne russe d’émotions, entre post-punk colérique, space-rock planant et premières incursions électroniques. Chef d’œuvre !

Justice

Migos

Dix ans après l’onde de choc Homework, la vague french touch commençait à s’essouffler. Aérienne, filtrée, mais aseptisée avec le temps, cette recette electro étiquetée « parisienne » allait garder sa fibre marketing en prenant une direction sonore opposée. Avec Wathers of Nazareth, Justice amorce un nouveau cycle à l’identité gothique, brute et rugueuse. Comme ne l’indique pas son single (« D.A.N.C.E »), le duo enfonce le clou sur Cross en accentuant sa formule bruitiste. Exactement ce qu’attendait la jeunesse débridée de la fin des années 2000, faisant de Gaspard Augé et Xavier de Rosnay de véritables rock stars capables de retourner la scène de n’importe quel festival.

En dignes héritiers du controversé Gucci Mane, les Migos d’Atlanta condensent 10 ans de trap music, esthétique majeure dans le hip-hop depuis 2013 (le mémorable « Versace »). Mal perçu par les puristes, le rap autotuné du trio est aussi flamboyant que simpliste dans sa construction, structuré à la manière de comptines répétitives soutenues par de lourdes infrabasses. Mais en 2017, les questions de légitimité de style ne sont plus d’actualité. Porté par des références typiquement sudistes, Migos entre au patrimoine du rap avec un album abouti retraçant le parcours d’une culture marginale devenue globale et pleinement intégrée à la culture populaire (le hit « Bad and Boujee »).

Electro rock

† (Ed Banger)

60 •

| HORS-série 2018/19

Rock alternatif

OK Computer (Parlophone)

Culture (Young Rich Nation)

Trap

Rap

I t Takes a Nation of Millions to Hold Us Back (Def Jam)


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• Hopital Purpan (toulouse)

• Logement social

• Médecins de garde

05 61 49 66 66 - 05 61 22 00 00 À appeler en cas d’absence du médecin traitant.

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24 rue Riquet - Toulouse François Verdier caf.fr/caf-de-la-haute-garonne La Clinique Rive Gauche, au centre de Toulouse quartier Saint-Cyprien, est un établissement de santé d’excellence. Pôle de consultations avec de nombreuses spécialités médicales et chirurgicales (gynécologie, ORL, orthopédie, chirurgie orale, gastro, digestif...), blocs opératoires de dernière génération, et maternité réputée, pour une prise en charge en ambulatoire innovante.

• Mutuelle VITTAVI

9 rue Matabiau - Toulouse Jeanne d’Arc | vittavi.fr

• Mutuelle LMDE

36 rue du Rempart St-Etienne Esquirol | lmde.fr

• Vélo Toulouse

0800 112 205 | velo.toulouse.fr > Carte Pastel : 20 €/an Bus - Métro - Tram

05 61 41 70 70 | tisseo.fr > Carte Pastel : 31 jours 15,30 € (pour les - de 26 ans)

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POMPIERS

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La Grave, Place Lange (Pavillon Nanta) | 05 61 77 78 59 Esquirol - St-Cyprien

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SéCURITé

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SAMU

• Drogues Info-service

49 allées Charles de Fitte - Toulouse 08 26 30 30 31 | Saint-Cyprien - clinique-rivegauche.fr

MOBILITé

15

• SOS Médecins | 05 61 33 00 00

POLICE SECOURS

Service Interuniversitaire de Médecine Préventive & de Promotion de la Santé

• Commissariat Central

ups-tlse.fr/simpps Université Tlse I - Capitole 2 rue du Doyen Gabirel Marty Compans | 05 61 63 37 25

112

appel d'urgence

114

23 boulevard de l’Embouchure 05 61 12 77 77 | Canal du Midi Bon plan étudiant !

personnes sourdes & malentendantes


RENCONTRE

Ôbohem

Sœurs siamoises [BAR CULTUREL] L'Ôbohem | 138 grande rue Saint-Michel obohem.fr

Débarquées de Paris il y a maintenant 8 ans, les tenancières Anne et Claire participent activement à la vitalité des nuits toulousaines ! Autour d’un café avec Claire, nous avons retracé le chemin parcouru par l’un des principaux poumons culturels du quartier Saint-Michel. Comment a débuté l’aventure Ôbohem ? Anne était intermittente en tant que comédi© Alexandre Faure enne, et moi, j’étais partie pour travailler dans le milieu de la mode. Un jour, une nana qui tenait un bar dans le quartier des Abbesses a proposé à ma sœur d’être programmatrice. Au bout d’un an, elle lui a carrément proposé de reprendre l’affaire ! C’était beaucoup pour une seule personne, alors on s’est lancées toutes les deux ! Pour de multiples raisons cela n’a pas pu se faire, mais il était hors de question de lâcher notre projet. On s’est donc rapprochées du sud-ouest car nous avions de la famille en Espagne et à Toulouse. On était en train de se promener en ville et on a eu le coup de cœur pour « El Camino Bodega », l’actuel Ôbohem. L’atmosphère était chaleureuse, les murs étaient en brique, il y avait une petite scène... le tout dans un quartier populaire qui nous plaisait beaucoup. Quand nous avons enfin obtenu le crédit de la banque, nous nous sommes directement installées ! Quels défis deviez-vous relever à votre arrivée ? Pour les gens, l’emplacement du bar n’était pas si évident. Nous devions aussi donner une nouvelle image à un établissement qui n’avait pas très bonne réputation. On avait vraiment la niaque, car beaucoup de gens du métier ne croyaient pas en notre projet. « Deux frangines qui débarquent de Paris à Saint-Michel... elles ne tiendront pas 6 mois ! ». C’était en 2010, et nous sommes toujours là ! Quelle est votre définition du « bar culturel » ? Il y en avait déjà quelques-uns sur Toulouse. Notre particularité a été de proposer des participations libres ou gratuites, afin de rendre la culture accessible au plus grand nombre. Venant de Paris, on sait qu’il est devenu difficile de mêler fête et culture à moindre prix. On défend l’ouverture et l’éclectisme, qu’il s’agisse de lectures, de soirées théâtre, d’expos, de concerts... Les assos qui bossent avec nous partagent ces valeurs, et cela se passe très bien. C’est une question de feeling ! Notre baromètre, c’est la clientèle qui vient juste pour boire un verre, et qui s’intéresse finalement à ce qui se passe côté scène. La découverte, la curiosité, ce goût de l’imprévu... Rien ne nous fait plus plaisir ! Aujourd’hui notre principal objectif, c’est de continuer à exister. 62 •

| HORS-série 2018/19




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